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Articles de revues sur le sujet « Puissances (théologie) »

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1

Pironet, Fabienne. « Théologie révélée versus théologie philosophique ». Articles 31, no 2 (10 janvier 2005) : 311–47. http://dx.doi.org/10.7202/009810ar.

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Résumé :
Résumé Dans les quelques paragraphes qu’il consacre à la comparaison entre la théologie révélée et la théologie philosophique, Siger de Brabant procède à de nombreux écarts par rapport au texte de Thomas d’Aquin qui lui sert de modèle. Cet article a pour but de montrer comment dans le même mouvement par lequel Siger reconnaît la supériorité de la théologie révélée sur plusieurs points, il en limite pourtant aussitôt, et assez strictement, le champ aussi bien du point de vue de la méthode que du champ d’application. Ainsi, au-delà de l’accord de surface entre Siger et Thomas, il faut voir dans ce texte autant une défense de l’autonomie de la philosophie qu’une affirmation de sa supériorité pour tout ce qui peut être investigué par la raison humaine, un rejet donc, profond, du projet thomasien d’une théologie toute-puissante à laquelle sont subordonnées toutes les autres sciences.
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2

Olivier, Lydwine. « D’un Dieu tout-puissant à un Dieu partenaire qui s’offre au monde ». Hors-thème 19, no 1 (15 février 2013) : 193–216. http://dx.doi.org/10.7202/1014188ar.

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Résumé :
L’article s’intéresse à la façon dont la théologie processuelle permet de réfléchir à la représentation de Dieu. En effet, le récit de Gn 2 pose la question du présupposé que tout un chacun porte sur Dieu. Loin d’être une réponse toute faite, une et certaine, la théologie processuelle propose de partir à la rencontre d’un Dieu qui s’offre et qui offre un monde en devenir à l’humain. Pour mieux cerner la pertinence d’une analyse processuelle de ce récit, l’article s’intéresse à certaines questions clefs de la théologie qui la sous-tend. Celles-ci portent sur le libre arbitre de l’humain, l’omniscience et la toute-puissance de Dieu, la question du pôle primordial de Dieu comme pôle transcendant, et celle de son pôle conséquent comme signe de son immanence. L’article montre que le récit est une proposition offerte au lecteur de construire sa propre représentation de Dieu, non dans un postulat figé, mais dans un mouvement à-venir, toujours en train de se créer.
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3

Burton, Ben. « "The praise of that I yeld for sacrifice" : Anne Lock and the Poetics of the Eucharist ». Renaissance and Reformation 30, no 3 (1 janvier 2006) : 89–118. http://dx.doi.org/10.33137/rr.v30i3.9105.

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Résumé :
La Réforme a provoqué une crise linguistique, tout aussi importante que doctrinale et interprétative, en particulier au sujet de la signification de l’Eucharistie du point de vue des mots, des choses, et des signes. Cet article montre dans quelle mesure la poésie de dévotion d’Anne Vaughan Lock (c.1534 – c.1590) tient compte des différentes pressions de ces débats, exercées par la théologie sacramentelle calviniste sur la communauté divine anglaise de Genève. Dans sa Méditation sur le Psaume 51, Lock présente la séquence de son sonnet comme le seul vrai sacrifice de louange que les véritables fidèles offrent à Dieu. En soulignant la puissance affective de la sainte Cène, Lock vivifie la théologie calviniste en tant qu’une manière de ressentir, et un mode de méditation poétique.
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4

Chastenet, Patrick. « Sens écologique et théologique de la limite chez Jacques Ellul ». Études Septembre, no 8 (11 septembre 2024) : 81–91. http://dx.doi.org/10.3917/etu.4318.0082.

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Résumé :
La réflexion sur la limite est le point d’articulation entre les deux volets de l’œuvre ellulienne : écologique et théologique. Pour construire une société plus équilibrée sur les plans matériel et spirituel, il faut, selon lui, freiner l’aménagement du territoire, la déforestation, l’exode rural et la production d’énergie. Cette restriction de la croissance économique s’ancre dans une conception théologique d’autolimitation de la puissance humaine.
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5

Grieu, Étienne. « Réinventer la « grande Eglise » ». Études Tome 409, no 11 (1 novembre 2008) : 495–505. http://dx.doi.org/10.3917/etu.095.0495.

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Résumé :
Résumé Le christianisme connaît de profondes mutations. En s’appuyant sur la réflexion du théologien Ernst Troeltsch, l’auteur analyse les trois défis auxquels devra répondre la « grande Eglise » pour se réinventer : la montée en puissance d’« un christianisme de conversion », le développement des quêtes spirituelles personnelles, la perte de confiance dans les Eglises historiques.
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6

Richard, Jean. « Sur le thème de la toute-puissance : mon itinéraire théologique ». Laval théologique et philosophique 62, no 3 (3 mai 2007) : 439–55. http://dx.doi.org/10.7202/015748ar.

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Résumé :
Résumé Dans l’itinéraire théologique que je raconte, je distingue les principales étapes que j’ai parcourues dans ma compréhension de la toute-puissance divine. Je signale alors les différents éléments qui tour à tour se sont intégrés dans la synthèse à laquelle je suis parvenu.
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7

Nault, François. « La toute-puissance en question ou les enjeux théologico-politiques de la nomination de Dieu ». Laval théologique et philosophique 62, no 3 (3 mai 2007) : 479–98. http://dx.doi.org/10.7202/015751ar.

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Résumé Le discours chrétien comporterait-il une dimension politique ? Jouerait-il nécessairement un rôle sur cette scène ? Quel rôle ? Comment faudrait-il comprendre, dans ce contexte, la référence à la toute-puissance de Dieu ? Voilà quelques-unes des questions que cet article soulève, de façon partielle et latérale en quelque sorte, en cherchant à reconstruire les moments d’un débat, déjà ancien, entre le théologien Erik Peterson et le juriste Carl Schmitt.
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8

Vidal, Daniel. « Jacques Ellul, Théologie et Technique. Pour une éthique de la non-puissance ». Archives de sciences sociales des religions, no 168 (31 décembre 2014) : 179. http://dx.doi.org/10.4000/assr.26396.

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9

Delon, M. « Le sublime et l'idée d'énergie : de la théologie au matérialisme ». Revue d'histoire littéraire de la France o 86, no 1 (1 janvier 1986) : 62–70. http://dx.doi.org/10.3917/rhlf.g1986.86n1.0062.

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Résumé L'idée d'énergie, peu présente en tant que telle dans la doctrine classique, se cherche à travers des notions comme celles de je ne sais quoi et de sublime qui préparent les voies à la linguistique et à l'esthétique de l'énergie, propres au XVIII e siècle. Elles délimitent un champ à la fois infra-rationnel (la sensibilité, l'imagination) et supra-rationnel (le divin). L'enjeu est théologique, il se perpétue et s'abâtardit dans la tradition qui va de Boileau et Silvain à l'Encyclopédie et à son supplément, mais retrouve son éclat théorique dans le matérialisme de Diderot Le Salon de 1767 exalte dans le sublime la puissance d'une nature qui dépasse l'homme, mais aussi la force de la création artistique : deux réalités que désigne un même mot, celui d'énergie.
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Lavoie, Jean-Jacques. « Puissance divine et finitude humaine selon Qohélet 3,10 -15 ». Studies in Religion/Sciences Religieuses 31, no 3-4 (septembre 2002) : 283–96. http://dx.doi.org/10.1177/000842980203100302.

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Qo 3,10-15 est un texte sans glose, bien délimité et structuré autour de trois petites unités (3,10-11.12-13.14-15). En reprenant une idée essentielle de chacune des grandes parties de Qo 1,4-3,8, ces trois unités de Qo 3,10-15 constituent la première synthèse théologique du livre. L'ensemble du texte laisse entendre qu'entre un bonheur incertain et un effroi assuré, l'être humain est condamné à vivre dans l'impuissance, l'ignorance et la résignation face à un dieu omnipotent, froid, lointain et incompréhensible. Quelques allusions à Qo 3,10-15 chez Ben Sira montrent toutefois que ce dernier ne partage aucunement l'avis du livre de Qohélet.
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Antier, Guilhen. « La chute de l’éternel dans le temps chez Kierkegaard : kénose et temporalité ». Dossier 67, no 1 (9 août 2011) : 57–67. http://dx.doi.org/10.7202/1005488ar.

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Résumé :
Examinant la manière dont Kierkegaard pense l’articulation des notions de « temps » et d’« éternel » dans trois de ses ouvrages pseudonymes consacrés, sous des modalités et dans des styles divers, au thème central du christianisme — l’incarnation —, cette contribution tente de développer une compréhension de la kénose qui permette de remettre en perspective la temporalité historique et la condition de finitude propres à l’humain. On part d’un questionnement sur le rapport entre foi et histoire et sur le type de vérité auquel on a affaire dans le champ théologique. On poursuit par une réflexion qui s’efforce de rendre possible une réinterprétation positive de la notion aujourd’hui malmenée de « toute-puissance de Dieu ». On conclut en indiquant quelques retombées de la dialectique paradoxale entre temps et éternel, kénose et toute-puissance, sur le plan d’une éthique de la temporalité.
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Maldamé, Jean-Michel. « Hasard et Providence ». Dossier publié sous la direction de Michel Delsol, Marie-Claire Groessens et Bernard Feltz 61, no 3 (20 avril 2006) : 539–51. http://dx.doi.org/10.7202/012579ar.

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Résumé :
La présente étude se place dans la perspective d’une philosophie de la nature. Elle passe de la notion scientifique de hasard à celle de possible et de contingence ; elle considère l’intégration des parties dans un tout. Riche de ces notions, la réflexion aborde la question théologique en montrant comment la diversité des conceptions de la toute-puissance divine donne des interprétations diverses de la notion de providence. L’étude privilégie celle qui, reconnaissant la liberté humaine, privilégie les notions de cohérence et de continuité.
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Maesschalck, Marc. « L’imaginaire théologico-politique. Ou de l’obéissance comme source de puissance1 ». Les Études philosophiques 113, no 2 (2015) : 283. http://dx.doi.org/10.3917/leph.152.0283.

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Jambet, Christian. « La preuve de l’existence de Dieu dans la philosophie de Mullā Ṣadrā ». Revue philosophique de la France et de l'étranger Tome 149, no 1 (1 décembre 2023) : 33–48. http://dx.doi.org/10.3917/rphi.241.0033.

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Résumé :
Muḥammad ibn Ibrāhīm al-Shīrāzī, surnommé Mullā Ṣadrā, a construit, en Perse, au xvii e siècle, un système de la science métaphysique qui a pour sujet l’être et pour objet l’essence, les attributs et les actes de Dieu. On montre comment la théologie de l’essence et des attributs divins est déduite de la simple attestation de l’être. L’existence concrète étant pure nécessité, l’être nécessaire par soi est démontré par un syllogisme qui ne requiert aucun autre moyen terme. Le concept de l’intensité ou puissance de l’être permet de concevoir comment le principe de toute chose est immanent à l’ensemble des essences réelles tout en étant absolument transcendant. Le modèle théophanique du réel permet de concevoir l’unicité de l’Unique tout en préservant une métaphysique de l’émanation et du flux des multiplicités. Les attributs divins et leurs dérivés dans les degrés de l’étant permettent de penser l’intégralité des mondes spirituels et corporels.
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Vecoli, Fabrizio. « Le discernement spirituel dans le christianisme ancien ». Thème 22, no 2 (17 mars 2016) : 69–97. http://dx.doi.org/10.7202/1035687ar.

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Résumé :
L’article analyse le discernement spirituel dans le christianisme ancien. Le but est de comprendre l’évolution conceptuelle et les fonctions religieuses de cette capacité considérée comme divine par les auteurs qui en développent la théorie. Après une première mention dans les épîtres de Paul, on constate un vide dans la théologie des premiers siècles. C’est donc seulement auive siècle, avec l’essor du monachisme, que le discernement spirituel acquiert toute son importance. Il représente l’instrument cognitif qui rend possible le processus décisionnel dans une situation d’ignorance : ce don permet de voir les mécanismes cachés du réel afin de toujours prendre la bonne décision. D’abord utilisé individuellement comme guide dans la pratique de l’ascèse, il finit par devenir l’emblème d’une autorité charismatique puissante et le signe de reconnaissance de la sainteté.
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Feneyrou, Laurent. « Seuils. Autour du triptyque …auf… de Mark Andre ». Circuit 21, no 1 (11 mars 2011) : 23–35. http://dx.doi.org/10.7202/1001160ar.

Texte intégral
Résumé :
Compositeur français, Mark Andre est l’auteur d’une oeuvre au questionnement religieux inquiet. Ce sont d’abord, au cours des années 1990, les écrits de Jean Duns Scot, sa notion de compossible, sa définition de Dieu comme ens infinitum et une insistance sur sa toute-puissance, qui déterminent une interprétation de l’Ars subtilior, du renouveau de la notation introduit par les théories de Francon de Cologne et des conséquences de l’art mensuraliste sur l’oeuvre propre de Mark Andre. À la théologie succèdent peu à peu des sources bibliques, le plus souvent réduites à quelque particule. Dans le triptyque …auf…, convoquant le modèle de la Résurrection et une dialectique latente, trois typologies sonores traduisent le fond obscur de la déité et la percée de la mystique rhénane, dans les formes musicales comme dans la diversité des modes de jeu. Enfin, la convolution qui affecte les pliages électroniques du troisième volet se charge d’une signification existentielle, métaphysique et religieuse.
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Olfert, Ryan J. « Luther’s Behemot : The Politics of Grace between Paul and Badiou ». Studies in Religion/Sciences Religieuses 40, no 1 (mars 2011) : 45–62. http://dx.doi.org/10.1177/0008429810387989.

Texte intégral
Résumé :
The discourse of universal grace is employed as revolutionary theo-politics by many of the readers of Paul’s letters. Alain Badiou is one such reader of Paul, who finds in Paul the possibility of a new radical egalitarianism based on the constitution of a subject committed to the truth of a grace-like event. This paper examines the compatibility of Badiou’s politics and his reading of Paul in his book St. Paul: The Foundation of Universalism through a comparison with another politically radical reading of Paul, that of the German theologian and reformer Martin Luther. Like Badiou, Luther is a prime example of the way in which theology, philosophy, and politics are intimately connected. But more than that, Luther occupied a position from which he was able to, and did, affect the social and political implementation of his ideas. Thus, he provides a means of analyzing the results of the coordination of power and a Pauline universalism of grace. This paper concludes not only that Badiou’s attempt at a materialistic appropriation of Pauline grace is incommensurable with his political vision but that it has, to borrow Slavoj Žižek’s phrase, a hidden perverse core. Le discours de la grâce universelle est utilisé en tant que theo-politique révolutionnaire par plusieurs des lecteurs des lettres de Paul. Alain Badiou est un tel lecteur de Paul, qui trouve en Paul la possibilité d’un nouvel égalitarisme radical basé sur la constitution d’un sujet investi dans la vérité d’un événement de grâce. Ce document examine la compatibilité des politiques de Badiou et sa lecture de Paul dans son livre St. Paul: The Foundation of Universalism au moyen d’une comparaison à une autre lecture politiquement radicale de Paul, celui du théologien et réformateur allemand Martin Luther. Comme Badiou, Luther est un exemple typique de la manière dont la théologie, la philosophie, et la politique sont reliées intimement. Mais plus que ça, Luther a occupé une position dans laquelle il pouvait affecter et a affecté l’exécution sociale et politique de ses idées. Ainsi, il fournit des moyens d’analyser les résultats de la coordination de la puissance et d’un universalisme Pauline de grâce. Cet essai conclut que la version de grâce matérialiste avancée par Badiou est non seulement incommensurable avec sa vision politique mais qu’elle a-pour emprunter l’expression de Slavoj Žižek-un Ž noyau pervers caché.
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Sénié, Jean. « Les stratégies de légitimation d’un théologien humaniste au xvi e siècle : le cas de Gentien Hervet ». Réforme, Humanisme, Renaissance N° 98, no 1 (21 mai 2024) : 121–47. http://dx.doi.org/10.3917/rhren.098.0121.

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Résumé :
L’humaniste Gentian Hervet, traducteur des auteurs grecs et latins – en particulier des Pères de l’Église – a bâti au cours de sa vie une stratégie éditoriale destinée à assurer sa légitimé. Les fractures confessionnelles qu’il a constatées lors du concile de Trente l’ont conduit à se prévaloir de ses compétences dans les langues anciennes pour intervenir dans les controverses religieuses. Ces deux volets de l’activité dessinent un diptyque destiné à lui assurer de puissantes protections parmi les cardinaux. Ils illustrent la complexité d’un humanisme chrétien, mettant au service de la défense de la confession catholique les méthodes et les ambitions des humanistes du début du XVI e siècle.
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Vincent, Jean-Marcel. « «Ils virent la voix.» Réflexions théologiques sur la vision dans l’Ancien Testament ». Études théologiques et religieuses 78, no 1 (2003) : 1–23. http://dx.doi.org/10.3406/ether.2003.3718.

Texte intégral
Résumé :
Au regard des nombreux textes bibliques que présupposent que Dieu se laise voir - même si cette vision advient sub contrario -, faut-il maintenir, dans le contexte d’une théologie biblique, que Dieu est, en soi, théoriquement, invisible ? L’interdit même de le représenter n’est il pas plutôt un indice de sa visibilité ? Après avoir relevé l’importance du voir dans l’AT, Jean M. Vincent esquisse tout d’abord la problématique de la vision en particulier comme mode de révélation (connexion entre regard et apparition, difficulté de parler de ce qui implique rapture et rupture, importance des horizons d’attente et d’expérience). Il étudie ensuite, dans cette perspective, trois textes de l’AT (Gn 1, Ps 93, Dt 4,9s) avec leurs échos thématiques dans le NT (Jn 1, Col 1, 15-20, 2 Co 4,6), pour aboutir à montrer qu’une «texture imaginative » nourrit l’horizon d’attente et rend possible la participation à l’expérience visionnaire, car cette dernière, au fond psychologiquement inaccessible dans son individualité, agit comme une puissante force intégrative pour le cercle des disciples, ce qui se reflète dans la formation de livres comme ceux d’Amos, d’Ezéchiel ou d’Esaïe. Après la conclusion, est proposé un excursus sur la question controversée de l’aniconographie.
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Van Hamme, Clément. « Le mythe de Venise au XVIIe siècle. Perspectives de recherche en littérature française ». Mythes, légendes et Histoire : la réalité dépassée ? 34, no 2 (18 octobre 2017) : 45–70. http://dx.doi.org/10.7202/1041542ar.

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Résumé :
La République de Venise s’est efforcée, du XVe siècle jusqu’à sa chute, de charger sa puissance politique et commerciale d’une double justification, politique et religieuse. En se servant des légendes orales qui circulaient depuis sa fondation, et en mettant en place une interprétation officielle de sa propre histoire, elle a fabriqué un mythe théologico-politique dont elle est le héros. Au tournant des XVIe et XVIIe siècles, alors que ce mythe atteint l’apogée de son influence chez le plus grand nombre des penseurs politiques européens, des contestations apparaissent, encouragées par les mutations de la méthode historique. Est-ce à dire que le mythe de Venise vit ses dernières heures ? Cet article se propose d’interroger la présence de traces du mythe politique vénitien chez les intellectuels français du XVIIe siècle. Ceux-ci, certes acquis à la lutte de Venise contre les abus politiques de la papauté depuis l’affaire de l’Interdit vénitien de 1606, prirent néanmoins part à un certain renouvellement méthodologique de l’écriture de l’histoire.
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Giancotti, Emilia. « Religion et politique chez Spinoza ». Hors-collection des Cahiers de Fontenay 10, no 1 (1992) : 101–17. http://dx.doi.org/10.3406/cafon.1992.939.

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Les rapports entre religion et politique sont abordés dans le Traité théologico-politique, où l'analyse s'appuie sur la lecture de l'Écriture Sainte à la lumière d'une nouvelle herméneutique, mais aussi dans l'Ethique, le Traité politique et la correspondance. Spinoza distingue entre vraie et fausse religion ; il rapporte la fausse religion à la connaissance inadéquate, elle-même comprise dans le cadre d’une conception affirmative de la puissance raisonnable de l'homme ; il considère la solution du problème religieux comme nécessaire à la solution des problèmes politiques. Lorsqu'il s’agit de définir la vraie religion, Spinoza en conçoit en fait deux variantes : la religion du philosophe qui comprend Dieu et qui est exposée dans l'Ethique ; la religion du fidèle qui apprend dans les textes sacrés la croyance au Dieu personnel, sans les détériorations dues à la superstition. Ces deux variantes reposent sur une idée différente de Dieu, mais leurs effets pratiques sont semblables : les vertus sociales résumées par la justice et la charité.
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Thiel, Marie-Jo. « Jacques Ellul, Théologie et Technique. Pour une éthique de la non-puissance. Textes édités par Yves Ellul et Frédéric Rognon ». Revue des sciences religieuses, no 89/1 (1 janvier 2015) : 120–22. http://dx.doi.org/10.4000/rsr.2527.

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Thomas, Yan. « L'enfant à naître et l'« héritier sien » ». Annales. Histoire, Sciences Sociales 62, no 1 (février 2007) : 29–68. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900020205.

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Résumé :
RésuméLa jurisprudence romaine des droits de l’enfant à naître ne s’appuyait pas sur des considérations d’ordre génétique, ni sur telle ou telle conception de la vie embryonnaire. Les juristes anciens ne s’interrogeaient pas sur le substrat physique de l’existence humaine, ni sur les seuils de son développement, à la manière des physiciens et des médecins, ou plus tard des théologiens. Pour penser l’enfant à naître comme sujet de droit, ils avaient à se poser de tout autres questions. Bien des conclusions générales peuvent en être tirées, à condition d’en saisir les contours. Le problème était soulevé exclusivement à propos de la vocation successorale des enfants nés après la mort de leur père. Plus précisément, la discussion se nouait autour de la figure civile de l’« héritier sien », qui succédait à son ascendant mâle à condition d’avoir été assujetti à sa puissance au moment même où il mourait (potestas morientis). Conférer les droits d’un « héritier sien » à un posthume, cela contraignait dès lors à prolonger l’existence juridique du mort jusqu’à la naissance de l’enfant. Par cet ajustement, le droit suppléait aux interruptions et aux vacances du pouvoir, assurant la continuité des relais de la puissance. L’examen d’un cas-limite invite ainsi à soulever un coin du voile et à découvrir, bien au-delà des mécanismes de la filiation et du droit successoral, une véritable architecture juridique de la vie. La succession aux biens n’opérait pas en raison d’une transmission génétique, mais par la grâce d’un pouvoir qui doublait la vie et lui était d’une certaine manière substitué. C’est la raison pour laquelle le droit civil romain eut aussi à découper, dans un temps généalogique commun aux vivants et aux morts, des segments de durée propres à un pouvoir qui ne lie que des vivants contemporains les uns des autres – quitte à prolonger dans certains cas l’existence fictive des morts. Tel est précisément l’enjeu du droit des posthumes, dont les opérations intéressent les conditions élémentaires du pouvoir, plutôt que les données génétiques et physiques de la vie.
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Bahurel, Marie. « A experiência da liberdade como experiência da graça ». Revista DIAPHONÍA 4, no 1 (29 juin 2018) : 90–107. http://dx.doi.org/10.48075/rd.v4i1.19815.

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Résumé :
L’articulation de la liberté et de la grâce est à la fois un problème classique de la philosophie morale et un enjeu central de la pensée de Gabriel Marcel. Le but de notre article est d’éclairer cette question à l’aide de la notion marcellienne d’attestation créatrice, qui est pour Gabriel Marcel le paradigme de tout acte libre. Dans l’acte libre s’accomplissent la reconnaissance d’un donné préalable à ma liberté qui fonctionne comme un appel, et une création par la réponse que j’apporte à cet appel. Que s’agit-il de reconnaître? Gabriel Marcel part de l’expérience la plus commune de l’acte libre, sans faire appel à une théologie de la grâce: je suis appelé à agir de telle ou telle façon selon la situation dans laquelle je suis placé, quelque chose me précède donc. Quant à la création, il s’agit d’abord d’une création de moi par moi: la liberté s’articule elle-même au mystère de l’être, par elle je suis de plus en plus. En cela, la liberté est pour Marcel “le mystère central de mon être”, et explorer l’expérience de la liberté permet d’approcher le mystère ontologique. Or l’expérience que je fais de ma liberté dans des actes libres est une expérience de mon insertion dans des situations particulières: l’expérience de la liberté est indissociable de celle de ma propre incarnation. La pensée de Gabriel Marcel permet donc de penser notre liberté selon une voie qui échappe aux pièges du nihilisme (le tout-contingent), à l’illusion de la toute-puissance (le refus des limites liées à l’incarnation), et au dualisme qui aspire à la mort du corps. A partir de là, nous pouvons voir comment Gabriel Marcel articule expérience d’incarnation et reconnaissance d’une transcendance, à l’exact inverse d’un matérialisme réducteur.
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Celier, Grégoire. « question scientifique d’actualité envisagée selon une perspective strictement philosophique ». Revue des questions scientifiques 192, no 3-4 (1 décembre 2021) : 301–46. http://dx.doi.org/10.14428/qs.v192i3-4.68583.

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Résumé :
Alors que la science actuelle s’interroge de façon renouvelée sur la durée passée du monde, en lien notamment avec les théories cosmologiques regroupées sur le nom de « Big Bang », il n’est pas sans intérêt de prendre connaissance de la puissante réflexion menée à ce propos par un philosophe (et théologien) du XIIIe siècle latin : saint Thomas d’Aquin. Celui-ci a étudié philosophiquement, et en profondeur, cette question en reprenant de façon critique l’ensemble des arguments présentés par les penseurs de l’Antiquité, les philosophes dits « arabo-musulmans », les philosophes juifs, les auteurs chrétiens, ainsi que ses contemporains. Il propose une solution particulièrement originale, en opposition, d’ailleurs, à celle des autres scolastiques de son temps. L’analyse de cette solution pourrait faire réfléchir les scientifiques eux-mêmes, les aider à considérer leur propre démarche à la lumière d’une autre, différente, portant toutefois sur le même objet d’étude, et ainsi « fertiliser » leurs esprits en leur permettant d’enrichir leur propre travail. * * * While modern-day science continually searches for an answer to the question of how long our world has been in existence, particularly in relation to those cosmological theories that fall under that of the “Big Bang”, it may well be worth considering the compelling ideas developed on this subject by a Latin, eighteenth-century philosopher (and theologian): Saint Thomas Aquinas. He thoroughly examined this question from a philosophical point of view by critically reviewing all of the arguments presented by Antiquity’s thinkers, from the so-called Arab-Muslim philosophers to Jewish and Christian protagonists, as well as his own contemporaries. He came up with a particularly original solution, and one which contradicted those of other scholastics of his era. An analysis of this solution may well give scientists cause for pause, encouraging them to reflect upon their approach in light of another, different one that nonetheless shares the same object of study, and thus to “fertilise” their minds by enabling them to enrich their own work.
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Reitsma, Bernhard. « Don’t Curse the Darkness, Light a Candle. The Challenge of Islam within the Cultural Diversity of Europe ». European Journal of Theology 29, no 1 (1 décembre 2020) : 39–48. http://dx.doi.org/10.5117/ejt2020.1.005.reit.

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Résumé :
ZUSAMMENFASSUNG Dieser Artikel beleuchtet, wie die christliche Kirche in Europa der Herausforderung der Präsenz von Muslimen in Europa begegnen soll. Er vertritt die grundlegende Ansicht, dass dieser Herausforderung im Licht einer theologischen Reflexion über die Offenbarung Gottes in Jesus Christus zu begegnen ist, wie sie die Heiligen Schrift offenbart. Reitsma zeigt auf, dass der Islam – wie das Christentum – vielschichtig und bei weitem nicht statisch ist. Gott beabsichtigte, dass die christliche Gemeinschaft das nach seinem Ebenbild geschaffene Volk darstellt als wiederhergestellte Schöpfungsgemeinschaft und Mitregenten des Schöpfers. Der Artikel argumentiert, dass kulturelle (und religiöse) Vielfalt schöpfungsbedingt und als solches eine gute Sache ist. Islam und Christentum haben unterschiedliche Wahrheitsansprüche, denn obgleich der Islam als eine abrahamitische Religion angesehen werden kann, können doch seine ganz unterschiedlichen Standpunkte hinsichtlich der Natur Gottes und der Erlösung nicht ignoriert werden. Nichtsdestoweniger sind Christen dazu berufen, Muslimen die Liebe Gottes anstatt Hass entgegenzubringen. Durch die Gnade Christi und die Kraft des Heiligen Geistes ist es möglich, als eine multikulturelle und multiethnische Gesellschaft in Frieden und Harmonie zu leben. RÉSUMÉ L’auteur aborde ici la question de la manière dont l’Église chrétienne se doit de réagir face à la présence musulmane en Europe. C’est fondamentalement à la lumière d’une réflexion théologique sur la révélation de Dieu en Jésus-Christ, telle que révélée dans l’Écriture, qu’il convient d’aborder cette question. Il souligne que l’islam – tout comme le christianisme –, présente une grande diversité et est loin d’être statique. Dieu a voulu que la communauté chrétienne soit le peuple créé à son image, la communauté restaurée de la création et le vice-roi du Créateur. Il soutient que la diversité culturelle (et religieuse) fait partie de la création et constitue à ce titre une bonne chose. L’islam et le christianisme se revendiquent de la vérité de manières différentes, car bien que l’islam puisse être reconnu comme une religion abrahamique, on ne peut ignorer ses perspectives fondamentalement différentes sur la nature de Dieu et sur la nature du salut. Les chrétiens sont cependant appelés à manifester l’amour de Dieu aux musulmans, plutôt que de l’animosité. Sous la grâce apportée par Christ et par la puissance de l’Esprit, il est possible de vivre en paix et en harmonie au sein d’une société multiculturelle et pluriethnique. SUMMARY This article considers how the Christian Church in Europe should respond to the challenge of the presence of Muslims in Europe. The basic stance is that this challenge should be addressed in the light of theological reflection on God’s revelation in Jesus Christ as revealed in the Scriptures. Reitsma points out that Islam – like Christianity – is very diverse and far from static. God intended the Christian community as the people created in his image, the restored community of creation and the viceroy of the creator. It is argued that cultural (and religious) diversity are given with the creation and as such a good thing. The truth claims of Islam and Christianity are different, because even though Islam can be recognised as an Abrahamic religion, its fundamental differences in outlook concerning the nature of God and of salvation cannot be ignored. Yet Christians are called to show Muslims the love of God rather than hatred. Under the grace of Christ and through the power of the Spirit it is possible to live in peace and harmony as a multicultural and multi-ethnic society.
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Reitsma, Bernhard. « Don’t Curse the Darkness, Light a Candle. The Challenge of Islam within the Cultural Diversity of Europe ». European Journal of Theology 29, no 1 (1 décembre 2020) : 39–48. http://dx.doi.org/10.5117/ejt2020.1.005.reit.

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ZUSAMMENFASSUNGDieser Artikel beleuchtet, wie die christliche Kirche in Europa der Herausforderung der Präsenz von Muslimen in Europa begegnen soll. Er vertritt die grundlegende Ansicht, dass dieser Herausforderung im Licht einer theologischen Reflexion über die Offenbarung Gottes in Jesus Christus zu begegnen ist, wie sie die Heiligen Schrift offenbart. Reitsma zeigt auf, dass der Islam ‐ wie das Christentum ‐ vielschichtig und bei weitem nicht statisch ist. Gott beabsichtigte, dass die christliche Gemeinschaft das nach seinem Ebenbild geschaffene Volk darstellt als wiederhergestellte Schöpfungsgemeinschaft und Mitregenten des Schöpfers. Der Artikel argumentiert, dass kulturelle (und religiöse) Vielfalt schöpfungsbedingt und als solches eine gute Sache ist. Islam und Christentum haben unterschiedliche Wahrheitsansprüche, denn obgleich der Islam als eine abrahamitische Religion angesehen werden kann, können doch seine ganz unterschiedlichen Standpunkte hinsichtlich der Natur Gottes und der Erlösung nicht ignoriert werden. Nichtsdestoweniger sind Christen dazu berufen, Muslimen die Liebe Gottes anstatt Hass entgegenzubringen. Durch die Gnade Christi und die Kraft des Heiligen Geistes ist es möglich, als eine multikulturelle und multiethnische Gesellschaft in Frieden und Harmonie zu leben.RÉSUMÉL’auteur aborde ici la question de la manière dont l’Église chrétienne se doit de réagir face à la présence musulmane en Europe. C’est fondamentalement à la lumière d’une réflexion théologique sur la révélation de Dieu en Jésus-Christ, telle que révélée dans l’Écriture, qu’il convient d’aborder cette question. Il souligne que l’islam ‐ tout comme le christianisme ‐, présente une grande diversité et est loin d’être statique. Dieu a voulu que la communauté chrétienne soit le peuple créé à son image, la communauté restaurée de la création et le vice-roi du Créateur. Il soutient que la diversité culturelle (et religieuse) fait partie de la création et constitue à ce titre une bonne chose. L’islam et le christianisme se revendiquent de la vérité de manières différentes, car bien que l’islam puisse être reconnu comme une religion abrahamique, on ne peut ignorer ses perspectives fondamentalement différentes sur la nature de Dieu et sur la nature du salut. Les chrétiens sont cependant appelés à manifester l’amour de Dieu aux musulmans, plutôt que de l’animosité. Sous la grâce apportée par Christ et par la puissance de l’Esprit, il est possible de vivre en paix et en harmonie au sein d’une société multiculturelle et pluriethnique.SUMMARYThis article considers how the Christian Church in Europe should respond to the challenge of the presence of Muslims in Europe. The basic stance is that this challenge should be addressed in the light of theological reflection on God’s revelation in Jesus Christ as revealed in the Scriptures. Reitsma points out that Islam ‐ like Christianity ‐ is very diverse and far from static. God intended the Christian community as the people created in his image, the restored community of creation and the viceroy of the creator. It is argued that cultural (and religious) diversity are given with the creation and as such a good thing. The truth claims of Islam and Christianity are different, because even though Islam can be recognised as an Abrahamic religion, its fundamental differences in outlook concerning the nature of God and of salvation cannot be ignored. Yet Christians are called to show Muslims the love of God rather than hatred. Under the grace of Christ and through the power of the Spirit it is possible to live in peace and harmony as a multicultural and multi-ethnic society.
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« Brison S., Hétier D., Dumontier F., Imaginer en art et en théologie. La puissance imaginative est-elle théologienne ? Actes du colloque de l’Institut supérieur de théologie des arts (ISTA), Département de théologie dogmatique, fondamentale et patristique, Theologicum – Faculté de théologie et de sciences religieuses, Institut catholique de Paris, 24-26 mars 2022, coll. Patrimoines, Paris, Cerf, 2023, 400 p., 36,00 €. ISBN 9782204157674. » Nouvelle revue théologique Tome 146, no 3 (18 avril 2024) : 515–16. http://dx.doi.org/10.3917/nrt.463.0515.

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Hébert, Martin. « Paix ». Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.088.

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Une préoccupation pour la réalisation empirique de la paix traverse le discours disciplinaire anthropologique. Ses racines sont profondes et multiples, mais convergent en un ensemble de questions situées à l’intersection entre la recherche de terrain, la philosophie politique et l’engagement pratique. A-t-il déjà existé des sociétés humaines vivant en paix? Quelles sont les conditions permettant, ou ayant permis, l’existence de cette paix? Est-il possible d’entrevoir un chemin vers la paix pour les sociétés contemporaines? On comprendra rapidement que ces questions sont indissociables de la définition même donnée au concept de paix. Intuitivement, nous pouvons comprendre la paix comme un « souhaitable » individuel et collectif. Bien entendu, une telle formulation est insatisfaisante pour l’analyse ou pour guider l’action. Mais avant de la préciser davantage il faut prendre la mesure de la puissance de la notion de paix en tant que référent vide, en tant que réceptacle dans lequel ont été versées les aspirations les plus diverses. La quête de la « paix » a été invoquée pour justifier tant les actions nobles que les actions exécrables de l’histoire. Ce constat pourrait facilement mener à penser que le terme est peu utile dans le cadre d’une discussion sérieuse portant sur les finalités humaines. Cependant, c’est justement le caractère polysémique du mot « paix », doublé du fort investissement normatif dont il fait l’objet, qui lui donnent sa prégnance politique. Comme n’importe quelle autre notion, celle de paix est l’enjeu de luttes de sens. Mais définir la « paix », c’est définir le domaine du souhaitable, du possible, du raisonnable; c’est intervenir directement sur l’horizon des aspirations humaines. Il n’est donc guère surprenant que les tentatives visant à fixer le sens de ce mot soient abondantes, souvent contradictoires entre elles et généralement convaincues de leur légitimité. L’ethnographie participe de diverses manières au travail de définition de la paix. Par exemple, l’ethnographie a joué – et semble parfois tentée de continuer de jouer – un rôle important dans la reproduction du paradigme édénique. Dans cette conception, la paix est comprise à la fois comme une absence de violence interpersonnelle et une régulation harmonieuse des conflits dans la société. Les représentations idylliques de telles sociétés dites « en paix » (Howell et Willis 1989) témoignent d’une tentation dans certains écrits ethnographiques d’idéaliser des sociétés traditionnelles, précoloniales, ou en résistance. Elles participent d’un travail de critique très ancien qui s’opère par contraste, procédé par lequel l’ « Autre » ethnographique est posé comme l’antithèse d’un monde (moderne, capitaliste, colonial, écocide, patriarcal, etc.) dénoncé comme aliéné et violent. L’anthropologie a souvent été prise à partie pour avoir employé une telle stratégie discursive opposant les « sociétés en paix » aux sociétés mortifères. Il faut noter, cependant, que ces remontrances participent elles aussi à la lutte de sens dont l’enjeu est la définition de la notion de paix. Les apologues du colonialisme, par exemple, utilisaient leur propre stratégie de critique par contraste : les lumineux principes (euro-centriques, libéraux, entrepreneuriaux) supposément aux fondements de la prospérité universelle viendraient supplanter les « ténèbres » locales dans ce que Victor Hugo (1885) a décrit comme la « grande marche tranquille vers l’harmonie, la fraternité et la paix » que serait pour lui l’entreprise coloniale en Afrique. Nous glissons ici dans une autre définition de la « paix » ayant joué un rôle important dans l’histoire de l’anthropologie, soit la pacification. Ici, la paix n’est pas un état observable dans les sociétés ethnographiées, mais plutôt un résultat à produire par une intervention politique, incluant militaire. La naïveté de la « grande marche tranquille » d’une Histoire par laquelle l’humanité cheminerait inéluctablement vers une convergence dans des valeurs euro-centriques communes se dissipe ici. Elle fait place à des positions qui établissent leur autorité énonciative en se présentant comme « réalistes », c’est-à-dire qu’elles rejettent l’image édénique de la paix et se rangent à l’idée que la violence est le fondement du politique. Dans cette perspective, la définition de la paix serait la prérogative de ceux qui peuvent l’imposer. La « paix » se confond alors avec l’ordre, avec la répression des conflits sociaux et, surtout, avec un acte de prestidigitation sémantique par lequel les violences faisant avancer les ambitions hégémoniques cessent d’être vues comme violences. Elles deviennent des opérations, des interventions, des mesures, voire des politiques entreprises au nom de la « paix sociale ». On le sait, l’anthropologie a fait plus que sa part pour faciliter les pacifications coloniales. Par son rôle dans des politiques nationales telles l’indigénisme assimilationniste, elle a également contribué à des « projets de société » visant l’unification de populations hétérogènes sous l’égide du nationalisme, du capitalisme et de la docilité aux institutions dominantes. Après la seconde guerre mondiale, il n’a pas non plus manqué d’anthropologues prêtes et prêts à s’associer aux entreprises de pacification/stabilisation par le développement et par l’intégration de populations marginales à l’économie de marché. Dans la plupart des cas, l’anthropologie a été instrumentalisée pour réduire le recours à la violence physique directe dans les entreprises de pacification, proposant des approches moins onéreuses et plus « culturellement adaptées » pour atteindre les mêmes objectifs d’imposition d’un ordre exogène à des sociétés subalternes. Un point tournant dans la critique de la pacification a été le dévoilement de l’existence du projet Camelot dans la seconde moitié des années 1960 (Horowitz 1967). Cette vaste opération mise sur pied par le gouvernement américain visait à engager des spécialistes des sciences sociales pour trouver des moyens d’influencer les comportements électoraux en Amérique latine. Cette initiative visait à faire passer à l’ère de la technocratie les stratégies « civiles » de pacification coloniales développées en Afrique dans les années 20-30 et en Indochine dans les années 50. Outre la dénonciation par les anthropologues nord-américains et européens de cette collusion entre les sciences sociales et impérialisme qui s’est encore illustrée dans le sud-est asiatique pendant la guerre du Vietnam (Current Anthropology 1968), la réponse critique face au dévoilement du projet Camelot fut, notamment, de déclencher une réflexion profonde en anthropologie sur la frontière entre la paix et la guerre. Même si le recours à la manipulation psychologique, économique, politique, et diplomatique n’impliquait pas nécessairement, en lui-même, de violence physique directe il devenait impératif de théoriser les effets de violence produits par cette stratégie (Les Temps Modernes 1970-1971). Si l’idée que certaines « paix » imposées peuvent être éminemment violentes fut recodifiée et diffusée par des chercheurs du Nord à la fin des années 1960, elle était déjà bien en circulation au Sud. Frantz Fanon (1952) mobilisait le concept d’aliénation pour désigner les effets des violences symboliques, épistémologiques et culturelles des systèmes coloniaux. Gustavo Guttiérez (1971), impliqué dans le développement de la théologie de la libération en Amérique latine, parlait pour sa part de « violence institutionnalisée » dans les systèmes sociaux inéquitables. Sous leur forme la plus pernicieuse ces violences ne dépendaient plus d’une application constante de force physique directe, mais s’appuyaient sur une « naturalisation » de la domination. Dans ce contexte, il devenait clair que la notion de paix demandait une profonde révision et exigeait des outils permettant de faire la distinction entre la pacification aliénante et une paix fondée sur la justice sociale. Travaillant à cette fin, Johan Galtung (1969) proposa de faire la différence entre la paix « négative » et la paix dite « positive ». La première renvoie à l’absence de violence physique directe. Elle est une condition considérée comme nécessaire mais de toute évidence non suffisante à une paix significative. Déjà, des enjeux définitionnels importants peuvent être soulevés ici. Une société en paix doit-elle éliminer les sports violents? Les rituels violents? Les représentations artistiques de la violence? Qu’en est-il de la violence physique directe envers les non-humains? (Hébert 2006) La paix positive est une notion plus large, pouvant être rapprochée de celle de justice sociale. Les anthropologues ont tenté de la définir de manière inductive en proposant des études empiriques de deux types. Dans un premier temps, il s’est agi de définir diverses formes de violences autres que physique et directe (telles les violences structurelles, symboliques, épistémiques, ontologiques, etc.) et poser la paix positive comme le résultat de leur élimination. Par contre, les limites de cette « sombre anthropologie » (Ortner 2016) ont appelé des recherches complémentaires, plutôt centrées sur la capacité humaine à imaginer et instituer de nouvelles formes sociales dépassant les violences perçues dans les formes passées. L’idée d’une paix stable, définitive et hors de l’histoire – en d’autres mots édénique – disparaît ici. Elle est remplacée par des processus instituants, constamment examinés à l’aune de définitions de la violence qui, elles-mêmes, sont en transformation constante. La définition de la paix demeure l’enjeu de luttes de sens. Ces dernières se résolvent nécessairement dans des rapports politiques concrets, situés historiquement et sujets à changement. Les travaux anthropologiques ne font pas exception et sont pleinement engagés dans la production politique de ces définitions. Mais l’anthropologie de la paix participe également de la réflexivité que nous pouvons avoir tant face aux définitions cristallisées dans nos institutions que face à celles qui se proposent des les remplacer.
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Mancini, Silvia. « Religion ». Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.041.

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Résumé :
orsque l’on emploie le concept-terme de « religion », on a l’impression de savoir d’avance ce à quoi il renvoie, un peu comme si tout le monde était implicitement d’accord sur sa signification. Malgré les précautions rhétoriques de mise, nombreux sont ceux qui continuent à se faire les porte-paroles des sciences sociales, lesquelles non seulement s’en servent de manière insuffisamment problématisée (recourant le plus souvent à des raisons purement pratiques ou conventionnelles), mais n’hésitent guère à fournir de la religion une définition normative (Bradbury et al., 1972). À l’instar d’autres concepts, que l’anthropologie a soumis à la critique par la pratique du comparatisme différentiel (et non pas « analogique »), celui de religion n’a pas encore fait l’objet, au sein cette discipline, d’un travail analogue de relativisation et de mise en perspective. Seule l’historicisation de la religion (en lieu et place d’une approche normative) serait en effet susceptible d’éviter le risque de projeter une vision christiano-centrique sur des pratiques, conceptions et institutions symboliques appartenant à des sociétés foncièrement étrangères à l’histoire culturelle européenne (Sabbatucci 2002). Force est de constater que cette notion de religion a subi historiquement un processus de dilatation-élargissement parallèle à la découverte des civilisations « autres » – parallèle aussi au double processus de conquête et de colonisation du monde par la culture occidentale. Ce n’est, en effet, qu’à partir du XVIe siècle, que de nombreuses coutumes et conceptions propres aux peuples autochtones ont été interprétées comme « manifestations religieuses » (Augé 1982). Au fur et à mesure de la rencontre, tombèrent sous l’étiquette de « religion » tous ces comportements, institutions et représentations dont on ne comprenait ni la signification, ni la fonction pratique, et qui, aux yeux des conquérants, ne se justifiaient que comme « faits religieux » (Bernand et Gruzinski 1988). Ce qui excédait le fonctionnel ou l’expérience commune des Européens était appréhendé sub specie religionis : ainsi, la « couvade », le totémisme, l’évitement cérémoniel de la belle-mère, etc. Si une telle manière de procéder a indiscutablement contribué à rendre plus étendue la notion de religion par rapport à sa définition d’origine (lorsque l’on identifiait la religion avec le christianisme), elle a entraîné aussi une conséquence redoutable. Cette transformation en un concept à géométrie variable, dont les frontières se déplacent au fur et à mesure qu’on lui incorpore de nouvelles données historiques et ethnographiques, est allée de pair avec la généralisation au monde entier d’une catégorie-institution typiquement occidentale – celle de religion, justement (Lafiteau, 1724). Une telle généralisation a fonctionné comme l’un des plus puissants vecteurs de globalisation culturelle, religionisation du monde et globalisation étant allées de compagnie. Comment l’anthropologie, née dès le XVIIIe siècle sous les auspices d’une pensée qui ne se voulait pas confessionnelle, et qui aspirait à une connaissance neutre et scientifique des autres cultures, a-t-elle pu contribuer à cette généralisation de la notion de religion ? Certes, une telle question peut ressembler à une provocation. Il reste que c’est bien l’anthropologie qui, depuis sa posture relativiste, défendra l’idée selon laquelle priver les cultures autochtones de religion reviendrait à commettre une grave erreur ethnocentrique, comme si, du même coup, on privait ces sociétés de leur statut humain. Comme nous le verrons, l’histoire du concept de religion nous oblige à reconnaître que cet argument ne fait que reprendre le discours missionnaire. Historiquement parlant, l’identification établie jadis entre religion et christianisme – qui de nos jours peut apparaitre restrictive et euro-centrique –, était tout à fait correcte, dans la mesure où la religion fut une invention exclusivement chrétienne. Pour quelles raisons l’Europe – qui encore au XVIe siècle, à travers la bouche de ses missionnaires et voyageurs, déclarait sa surprise de ne pas trouver du tout, dans le Nouveau Monde, de formes religieuses (Clastres 1988) – a-t-elle fini par développer d’abord un discours sur les « religions sauvages » ou « primitives », puis sur les religions autochtones ? L’attribution d’une religion aux sociétés du Nouveau Monde constitua une étape stratégique indispensable dans le processus d’assimilation et de mise en compatibilité des traits culturels des « autres » avec les traits européens. Un tel processus de « religionisation » généralisée fut l’effet de la nécessité pratique et politique de la conversion de ces populations, laquelle allait de pair avec un programme de civilisation de celles-ci (évangélisation et civilisation étant interchangeables, dans la logique des conquérants). Or, pour que cette « mise en comptabilité religieuse » entre les cultures pût fonctionner (c’est en effet pour l’Occident, et l’Occident exclusivement, que la religion constitue un trait culturel fondateur et distinctif), il fallait bien admettre que les peuples à convertir et civiliser eussent une forme de religion, quelle qu’elle fût, et dont il fallait identifier les traits caractéristiques. Pour ce faire, la comparaison analogique offrit un outil irremplaçable (Acosta, 1590). Elle autorisa à parler de « croyances » des peuples sauvages; de leur « foi »; de leurs « dieux »; de leur vision de l’« âme », etc. – autant de notions dépourvues de sens dans des cultures ni théistes ni monothéistes. Dès la fin du XVIIIème, et surtout au XIXème, l’anthropologie a fini paradoxalement par s’approprier le modus operandi adopté jusque là par les missionnaires à des fins d’inculturation. De fait, en même temps que s’effectuait le processus de christianisation implicite du monde à travers la généralisation à toutes les cultures de catégories culturelles d’origine chrétiennes, l’idée s’affirmait, en sciences sociales, que non seulement la religion est une institution universelle, mais qu’elle est dotée aussi d’une irremplaçable et universelle fonction instituante. Certes, les anthropologues inscrivent leur démarche dans une perspective qui se veut scientifique, fondée sur l’observation empirique et exempte de toute finalité pratique de conversion. Il reste que, étonnamment, l’idée de la nature historiquement arbitraire de la religion n’a pas suscité un très vif écho chez les spécialistes de la diversité culturelle. Un tel désintérêt des anthropologues pour l’histoire du concept de religion constitue à lui seul un problème historique supplémentaire. Pourquoi la religion « résiste »-t-elle au processus de relativisation des absolus conceptuels auquel l’anthropologie même nous a habitués? Quel statut recouvre la religion dans l’imaginaire anthropologique moderne (Gasbarro 2007)? C’est un fait, que la problématisation historique de la religion a fait défaut aux évolutionnistes qui, s’ils envisagent cette institution en termes évolutifs, n’en mettent guère en doute l’universalité en tant qu’expression de « civilisation »; elle a fait défaut aussi à Durkheim (1912), préoccupé de découvrir les invariants normatifs des institutions sociales. Elle est absente également dans l’ethnologie historique allemande, tributaire de la vision romantique qui identifie la religion d’un peuple au réservoir de ses traits culturels les plus significatifs et les plus porteurs de sens. Une idée qui refait surface dans une certaine anthropologie culturaliste américaine, jusqu’à Clifford Geertz (1972). L’historicisation de la religion n’est pas pratiquée non plus par la Phénoménologie religieuse (Otto 1995; Van der Leuuw 1948 ; Eliade 1965), qui pour asseoir la nature universelle de la religion convoque les structures anhistoriques de la conscience humaine confrontée au sacré, et elle l’est encore moins par celui dont la méthode structurale a par ailleurs contribué puissamment à la dé-religionisation des productions symboliques des sociétés autochtones d’Amérique. En fait, chez Lévi-Strauss, le travail de dé-religionisation pratiqué dans l’analyse du totémisme ou des mythes fera recours non pas à l’histoire, mais à la psychologie (Lévi-Strauss 1962, 1964). Derrière cette résistance à une mise en perspective historique et culturelle de la religion, le soupçon surgit que celle-ci continue implicitement d’incarner, en Occident, une valeur forte et fondatrice. Un ordre du sens qui n’a pas tout à fait disparu de notre imaginaire culturel. De cette situation, une fois de plus, seule l’histoire peut nous fournir la clé. Le rôle instituant et le pouvoir de sens dont l’Occident crédite la religion prend origine dans le conflit qui, au début de notre ère, a opposé le Christianisme en plein essor au monde culturel de l’Antiquité païenne que le message chrétien prétend subvertir. Dans la tradition romaine – celle-là même à laquelle le Christianisme empruntera le mot latin religio, qu’il reprend à son compte pour se désigner lui-même –, on ne fait pas de distinction, comme nous le faisons de nos jours, entre une sphère religieuse et une sphère civile (Durand, Scheid 1994). Dans l’ordre du monde romain, on ne reconnaît guère la religion en tant que sphère distincte et autonome de la vie socio-culturelle institutionnelle. Une formule, selon Dario Sabbatucci (2002), synthétise au mieux cette conception romaine : sacré : public = profane : privé. En d’autres termes, à Rome, était sacré tout ce qui relève du domaine public; était profane, en revanche, tout ce qui relève de la vie et des relations des citoyens entre eux, en dehors du secteur public proprement dit. Dans un tel dispositif reposant sur des règles de conduite balisées et un agencement dynamique des divers ordres dont l’action rituelle est le moteur et l’instrument régulateur, la religio n’a donc aucun rapport avec l’idée d’un dieu transcendant, ni avec la foi, ni avec un projet de salut, ni avec l’idée d’une âme individuelle qui survit à la mort, ni avec l’expérience vécue du sacré, compris comme une structure transhistorique et transculturelle de la conscience. La religio, pour les Romains, désignait plutôt un comportement respectueux des traditions, une conduite réservée, une attitude de dévotion. Comment est-on donc passé de la religio des Romains à la religion des Chrétiens? À partir du décret qui, sous Théodose (en 380 apr. J.C.), fit du Christianisme la religion d’État, laquelle remplaça officiellement l’ancien ordre païen, l’Église fut obligée de composer avec ce qui restait du système vaincu, dont elle devenait l’héritière. Notamment, avec ces institutions déjà en place qui s’avéraient susceptibles d’être récupérées et mises à contribution pour bâtir le nouvel ordre. Parmi ces héritages figurent, d’une part, la philosophie grecque (mise à contribution pour asseoir les vérités chrétiennes, comme fut le cas de la scolastique); de l’autre, la jurisprudence et le droit romains (récupérés dans le cadre du Droit canonique). Malgré ces incorporations, pour éviter toute contradiction l’Église se devait de bannir de l’héritage de l’Antiquité ces manifestations irréductiblement incompatibles avec le nouveau message de vérité et la nouvelle sacralité dont elle était le porte-parole. Il fallait, en somme, supprimer les divinités polythéistes (qui apparaissent dorénavant « fausses en mensongères »), sans pour autant renoncer à se servir des institutions qui par le passé leur avaient été associées. La solution historique à cette contradiction consista à désarticuler et à réaménager l’ancien système de références (exprimé par la formule public : sacré = privé : privé). Ce système, comme on l’a vu, reposait sur la sacralisation des instituions publiques et de l’État de droit, qui dorénavant, dans la vision chrétienne, relèveront exclusivement du domaine civil (dont la sphère d’action est l’opposition publique / privé). Ce réaménagement consista en outre à séparer rigoureusement le domaine civil du domaine religieux, fondé, lui, sur le nouveau message chrétien et dont la sphère d’action est l’opposition sacré/profane (Rendre à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu). Une telle séparation du religieux et du civil ne plaça toutefois guère ces deux sphères sur un pied d’égalité. Depuis lors, on accorda symboliquement au domaine religieux une position super-ordonnée et fondatrice par rapport au domaine civil et à ses diverses expressions, qui, toujours au niveau symbolique et existentiel, furent hiérarchiquement soumises au premier. Malgré la sécularisation qui, à la Renaissance, connut une impulsion importante en raison de la priorité accordée aux valeurs humanistes et au rôle de la politique (sphère civile par excellence), c’est un fait que l’horizon de sens du religieux continue de remplir, en Occident, le même rôle instituant et fondateur. Cela est dû, probablement, à une culture civile défaillante, incapable de bâtir au niveau symbolique un imaginaire collectif aussi puissant que l’imaginaire religieux (Mancini 2008). La preuve en est qu’encore aujourd’hui on consulte des théologiens sur des questions de société relatives à la vie et la mort, ainsi qu’à l’horizon du sens ultime de l’existence. Il incombe à l’anthropologie contemporaine de s’interroger sur son engagement « civil », et de se demander si elle a vraiment contribué, par sa connaissance de la diversité culturelle, à changer le statut de code de sens prioritaire attribué en Occident à la religion (Kilani 2011). Et ce, même si les Autres, dont l’imaginaire occidental s’est emparé, savent très bien jouer de leurs « traditions religieuses » respectives pour revendiquer leur droit à l’autodétermination en défense de leurs droits civils.
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