Articles de revues sur le sujet « Prose française – 17e siècle »

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Devriendt, Emilie. « Éléments pour la définition d'une prose poétique : à propos de l'Archiloge Sophie ». Revue d'histoire littéraire de la France o 97, no 6 (1 juin 1997) : 963–85. http://dx.doi.org/10.3917/rhlf.g1997.97n6.0963.

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Résumé :
Résumé L' Archiloge Sophie (XV e siècle) de Jacques Legrand, premier traité de rhétorique française, inspiré de la tradition rhétorique antique et des Artes sermocinandi médiévaux, permet de spécifier la notion que le XVI e siècle nommera prose poétique. Les rapports entre poétique et rhétorique sont analysés à partir du concept de poetrie « fiction » et est mise en évidence l'exigence rhétorique d'une prose rythmée et d'une prose rimée qui se démarquent de la pratique antique. La réflexion très novatrice de Legrand invite à définir une prose poétique adaptée à la spécificité du français, antérieurement aux influences savantes qui marqueront le siècle suivant.
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Denoyelle, Corinne, et Julie Sorba. « Analyse phraséologique du marqueur discursif ce m’est avis et de ses variantes dans un corpus d’ancien français ». La phraséologie dans les interactions orales et écrites 45, no 2 (31 décembre 2022) : 251–75. http://dx.doi.org/10.1075/li.00076.den.

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Résumé :
Résumé L’article montre que la construction parenthétique ce m’est avis fonctionne comme un marqueur discursif dans un corpus outillé inédit de romans français en prose du 13e siècle. Nous adoptons une double approche, phraséologique et stylistique, pour étudier le fonctionnement discursif de ce marqueur dans les séquences représentant de l’oral (dialogue des personnages ou paroles du narrateur). La comparaison avec la construction en que P (il/ce) m’est avis que permet de noter leur origine commune puis leur spécialisation progressive dans la langue. Enfin, un aperçu de l’évolution diachronique du marqueur discursif ce m’est avis permet de constater son déclin et son remplacement par à mon avis.
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Raby, Valérie. « Proposition et modalités énonciatives : aménagements descriptifs et terminologiques dans la grammaire française des 17e et 18e s. » Cahiers du Centre de Linguistique et des Sciences du Langage, no 25 (9 avril 2022) : 69–90. http://dx.doi.org/10.26034/la.cdclsl.2008.1390.

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Résumé :
La question du traitement des modalités énonciatives constitue un des biais par lesquels interroger la relation entre logique et grammaire, telle que l’établit la grammaire générale française des 17e et 18e siècles. L’examen des principales configurations terminologiques utilisées pour décrire les espèces de l’énoncé, avant et après l’introduction dans la grammaire du terme proposition, permet de préciser quelques-uns des enjeux liés à la progressive réduction des noms de l’énoncé au seul couple phrase / proposition, ces termes pouvant être employés de façon contrastive, exclusive ou quasi-synonymique. On se propose ainsi d’éclairer une situation apparemment paradoxale : dans la grammaire française du début du 19e siècle, le métalangage des «types de phrases» présente un état relativement stable alors même que la théorie du langage dominante ne permet pas de concevoir une théorie des actes de langage.
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4

Beaulieu, Étienne. « Une langue nourricière, politique de la prose (Rousseau, Sand) ». Tangence, no 106 (11 août 2015) : 113–29. http://dx.doi.org/10.7202/1032603ar.

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L’abbé Grégoire (1750-1831) n’est pas à proprement parler un oublié de la Révolution française, mais sa politique linguistique d’éradication des patois sous la Constituante et la Convention passe, elle, souvent inaperçue, alors qu’elle pose un jalon capital dans la longue durée de l’histoire de la langue française. C’est en regard d’une politique du livre héritée des Lumières et de son préjugé favorable à la lettre que l’abbé Grégoire tente de mettre en place une politique répressive des dialectes et patois afin de faire entrer la différence de la phonê dans la gramma. Cette manière de voir les rapports entre langue et patois aura des conséquences politiques et littéraires tout au long du xixe siècle, perceptibles chez George Sand notamment, dont le roman Jeanne (1844) donne à lire les conséquences directes d’une folklorisation des langues marginales, les repoussant du côté d’une divinisation poétique dorénavant dépourvue d’efficace sociale.
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Larin, Robert. « Note de recherche. La reproduction nobiliaire dans la lignée de René Gédéon Potier de Pommeroy, du 17e au 19e siècle. Étude généalogique ». Revue d’histoire de l’Amérique française 75, no 3 (8 septembre 2022) : 69–89. http://dx.doi.org/10.7202/1092171ar.

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Résumé :
Cette note de recherche remet en question l’idée que les nobles canadiens furent mal reçus en France après la conquête de 1760 et qu’ils peinèrent à s’insérer dans la société métropolitaine de la fin du 18e siècle. René Gédéon Potier de Pommeroy (1730-1822) y poursuit en effet sa carrière militaire et fait un beau remariage qui assure la fortune de sa descendance au sein de la noblesse sur au moins trois générations. Le texte aborde entre autres la lente intégration dans la noblesse française de familles venues des colonies, de faible notoriété et de noblesse douteuse ; l’insertion de nobles d’Ancien Régime dans les nouvelles élites du 19e siècle ; et la stratégie de l’homopatronymie pour obtenir l’appui d’un protecteur de haute noblesse.
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Gacoin-Marks, Florence. « Contacts littéraires franco-slovènes durant l'entredeux-guerres : Hilarij Pernat de Vladimir Levstik et Le Cousin Pons de Balzac ». Acta Neophilologica 45, no 1-2 (31 décembre 2012) : 185–93. http://dx.doi.org/10.4312/an.45.1-2.185-193.

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Levstik, à la fois écrivain slovène et grand traducteur de la prose française du XIXe siècle, semble avoir été largement inspiré par Le Cousin Pons de Balzac. Après avoir dégagé les éléments thématiques (au sens large) rapprochant les deux oeuvres (structure de lʼintrigue, thèmes et motifs, personnages, Ž), il convient de mettre en évidence ce que Vladimir Levstik a retenu de lʼesthétique balzacienne dans sa propre esthétique (discours des personnages, incipit/clôture du récit, veine satirique ...).
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Rialland, Ivanne. « « Je serai trappeur, mineur… » ». Études littéraires 44, no 1 (25 septembre 2013) : 67–79. http://dx.doi.org/10.7202/1018466ar.

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Résumé Perçus à l’époque comme typiques du « nouveau mal du siècle », tel que le nomme en 1924 Arland dans La Nouvelle revue française, les romans de Soupault mettent en leur coeur l’aventure pour montrer l’impossible adhésion au monde de l’homme occidental moderne : l’homme blanc n’y trouve qu’ennui tandis que l’écriture romanesque empêche tout départ véritable en perpétuant la chaîne des souvenirs. Il ne reste au romancier qu’à se faire le témoin émerveillé de l’énergie de l’homme noir. Celui-ci introduit non seulement dans la prose narrative un autre rapport au monde et au temps, mais ce faisant bouleverse l’écriture en la fragmentant : au lieu de dissoudre le réel dans le souvenir et l’ennui, la prose parvient alors à lui rendre son opacité signifiante.
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Saint-Jacques, Denis. « Formes et maîtres étrangers de l’espace public canadien ». Dossier 32, no 3 (11 octobre 2007) : 29–41. http://dx.doi.org/10.7202/016576ar.

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Résumé :
Résumé Dans cet article, l’auteur examine quelques oeuvres marquantes de la prose d’idées au Canada français des dix-huitième et dix-neuvième siècles et du début du vingtième siècle. L’analyse des textes de Pierre du Calvet, d’Étienne Parent, de François-Xavier Garneau, d’Edmond de Nevers et des premiers essayistes de sciences humaines du tournant du vingtième siècle servira à préciser quelles ont été les influences étrangères sur les formes de leur discours. Allant de l’essai politique au journalisme, à la conférence, à l’histoire puis à l’essai de sciences humaines, l’analyse met en évidence une diversité de sources latines classiques, britanniques, américaines, romaines catholiques et européennes, qui se conjuguent à une incidence française prépondérante.
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9

Berthelier, Vincent. « Style littéraire et circulation de l’écriture polémique dans la prose réactionnaire française du xxe siècle ». Revue des Sciences Humaines, no 351 (25 septembre 2023) : 207–18. http://dx.doi.org/10.4000/rsh.3739.

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Colombo Timelli, Maria. « Des animaux et des métiers ». Reinardus / Yearbook of the International Reynard Society 34 (31 décembre 2022) : 32–59. http://dx.doi.org/10.1075/rein.00058.col.

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Résumé Composé par un auteur anonyme au xiv e siècle, le Dialogus creaturarum a connu deux traductions françaises, qui portent la même date (1482) et qui semblent se baser sur le même modèle latin. Cela ne peut qu’encourager le linguiste à comparer les deux versions vernaculaires: bien que mené sur un corpus limité (une petite dizaine de “Dialogues” sur 122), un tel examen confirme, d’un côté, la liberté dont les traducteurs du xv e siècle disposaient face à leur source; et révèle de l’autre la technique de chacun – une technique qui peut aussi dépendre des destinataires: si Colard Mansion composait ses beaux manuscrits pour les lecteurs de la cour de Bourgogne, l’imprimé sorti des presses de Geraert Leeu à Gouda visait indubitablement un public plus large, certes intéressé par le contenu de ces “fables”, mais sans doute moins sensible aux finesses stylistiques de la prose française de ce temps.
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Melka, Francine. « L’image de la littérature française dans renseignement en Hollande au 19e siècle : le cas des auteurs des 17e et 18e siècles ». Documents pour l'histoire du français langue étrangère ou seconde, no 24 (1 décembre 1999) : 175–86. http://dx.doi.org/10.4000/dhfles.3020.

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Schwarz, Alexander. « Till Eulenspiegel ou le Malentendu imaginaire ». Cahiers du Centre de Linguistique et des Sciences du Langage, no 44 (23 mars 2016) : 131–43. http://dx.doi.org/10.26034/la.cdclsl.2016.539.

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Le malentendu, notamment le malentendu intentionnel, semble être la caractérisation parfaite du comportement communicatif de Till Eulenspiegel, héro du roman en prose allemand du début du XVIème siècle couronné par un succès international. Eulenspiegel n’est pas suffisamment compris ni expliqué, que ce soit par ses espiègleries – c’est à lui que la langue française doit ce mot et celui d’espiègle – ou par la désignation de ses actions et aventures comme tours. Mais si l’on regarde les textes de plus près, la classification des échecs (dans le sens d’Austin)1 comme malentendus s’avère elle-même être un malentendu. Il faut donc chercher une alternative, non seulement pour la caractérisation d’Eulenspiegel et de la technique de ses tours, mais aussi pour la conceptualisation de la communication tout court.
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Laurent, Thierry. « André Maurois et la tradition moraliste française ». Literatūra 56, no 4 (25 mai 2015) : 34–44. http://dx.doi.org/10.15388/litera.2014.4.7690.

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André Maurois (1885–1967) fut, jusqu’à sa mort, l’un des écrivains les plus lus et les plus respectés de sa génération, tant en France qu’à l’étranger (on l’appréciait d’ailleurs autant en Amérique qu’en Union soviétique !). Sa notoriété comme romancier, essayiste, historien, biographe, journaliste, conférencier et académicien l’amena à beaucoup voyager (surtout dans les pays anglo-saxons) et à se lier d’amitié avec de grands esprits (tels Paul Valéry ou Rudyard Kipling) ou quelques-uns des acteurs politiques majeurs de l’entre-deux-guerres (Aristide Briand, Winston Churchill, Edouard Herriot). Il n’empêche qu’aujourd’hui on a un peu oublié cet ancien auteur à succès et que son oeuvre ne séduit plus guère la jeunesse. Le milieu universitaire français l’ignore ou le traite avec condescendance et la plupart de ses écrits ne sont plus réédités. Comprenons que comme Anatole France, Roger Martin du Gard ou Georges Duhamel, il incarne à la fois l’humanisme bourgeois et l’attachement à la culture classique, valeurs plutôt dénigrées ou démodées depuis la seconde moitié du vingtième siècle ; ajoutons-y le conservatisme politique et son côté « psychologue mondain » » qui ont pu aussi lui faire du tort a posteriori ; le fait d’être un brillant polygraphe ou une « machine à livres » n’a jamais été rare, mais aujourd’hui, cela inspire peut-être davantage de méfiance ; et enfin, quelque plaisir que l’on ait à savourer sa prose élégante, il faut bien reconnaître que son style assez châtié semble un tantinet désuet.
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Matangrano, Bruno Anselmi, et Jean-Nicolas Illouz. « Entretien sur le Symbolisme et le Décadentisme avec Jean-Nicolas Illouz ». Non Plus 5, no 10 (11 avril 2017) : 266–72. http://dx.doi.org/10.11606/issn.2316-3976.v5i10p266-272.

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Jean-Nicolas Illouz est professeur de Littérature française du XIXe siècle à l´Université Paris VIII, où il a fait son doctorat (1994). Auteur des livres Nerval. Le « rêveur en prose ». Imaginaire et écriture (1997) et Le Symbolisme (2004, réed. 2014), il a aussi dirigé plusieurs éditions critiques de l’œuvre de Gérard de Nerval et des ouvrages scientifiques collectifs. Ses recherches sont consacrées aux études dix-neuviémistes, sur quatre axes principaux : les travaux concernant les questions de la littérature symboliste et des œuvres de Nerval, ce qui concerne les crises de la prose et du vers dans la modernité et ceux s’intéressant aux rapports entre la littérature et les autres arts. Son article « Nerval, poète renaissant » (2010) a été traduit en portugais par Marta Kawano, et publié, sous le titre « Nerval, poeta do renascimento », dans le numéro 17-18 de la revue Literatura e Sociedade (2012), de l’Université de São Paulo. Dans le présent numéro de la revue Non Plus, consacré au thème « Le Symbolisme dans la Littérature et dans les autres Arts », l’article « Les Impressionnistes et Stéphane Mallarmé » (2016) a été publié en portugais, traduit par Maria de Jesus Cabral (Université de Lisbonne) et Bruno Anselmi Matangrano (Université de Sao Paulo) sous le titre : « Os Impressionistas e Stéphane Mallarmé ».
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Comtet, Roger. « L’écrivain Vsevolod Mikhaïlovitch Garchine (1855-1883) ou le mal du siècle russe (À propos de l'édition française de la prose complète) ». Revue Russe 3, no 1 (1992) : 59–64. http://dx.doi.org/10.3406/russe.1992.1766.

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Tabaki, Anna. « Η Émilie du Châtelet ανάμεσα στον ορθό λόγο και τον ευδαιμονισμό ». Gleaner, no 30 (3 janvier 2024) : 287–324. http://dx.doi.org/10.12681/er.36102.

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Émilie du Châtelet entre la raison et la recherche du bonheur Émilie du Châtelet (1706-1749) fut membre de l’Académie des sciences de l’Institut de Bologne (Accademia delle Scienze dell’Istituto di Bologna), l’une des premières Académies à accepter des femmes comme membres, fondée en 1711 par Luigi Ferdinando Marsili, en collaboration avec l’Université de Bologne. Sa personnalité exubérante, son travail scientifique pionnier, de très nombreux témoignages mis en relief par l’étude de sa correspondance, sa relation tumultueuse avec Voltaire ainsi que ses rapports avec les savants de son temps, hommes et femmes, ont systématiquement préoccupé les chercheurs depuis sa mort, du 18e siècle à nos jours. Contrairement à Voltaire, elle était adepte des idées de Leibniz et a contribué à la diffusion de son æuvre en France. Elle fut la première traductrice française des Principia Mathematica de Newton, traduction toujours en usage et valable, ainsi que l’auteure d’essais scientifiques, dont le plus important demeure son ouvrage Institutions de physique, qu’elle a rédigé pour initier son fils, âgé alors de treize ans, aux nouvelles théories de la physique et qui est mentionné à plusieurs reprises par Eugenios Voulgaris dans sa synthèse Ceux qui plaisent aux philosophes (Τα αρέσκοντα τοις φιλοσόφοις, 1805). Venant maintenant à son fameux Discours sur le bonheur, qui demeura inédit du vivant de la marquise, il s’agit d’un texte qui, après sa mort prématurée, semble avoir circulé sous forme manuscrite. Sa première édition a été faite en 1779, incluse dans un Recueil philosophique et littéraire. Robert Mauzi dans son étude fondamentale sur l’idée du bonheur dans la littérature et la pensée française au XVIIIe siècle (Παρίσι, Armand Colin, 1960) l’a intégré dans les essais philosophiques des Lumières, tout en le distinguant par son style et certaines de ses composantes toutes particulières à travers un grand nombre d’essais traitant du bonheur. Mauzi a compris l’édition critique du Traité, comme Épimètre de sa thèse. De nos jours, surtout après 2006, Émilie du Châtelet constitua un vaste champ d’études et de recherches –des expositions ont été organisées, des conférences ont été consacrées à sa personnalité et à son travail scientifique, elle a inspiré des séries télévisées et des films, ainsi qu’un opéra. Peut-être faut-il repositionner le genre même auquel appartient le Discours (ou Réflexions) sur le bonheur qui acrobate entre l’essai philosophique et le discours personnel, confessionnel et autobiographique. Notre approche est divisée en trois parties: dans la première intitulée «Les caractéristiques du siècle», nous faisons le parcours des idées philosophiques de la première moitié du 18e siècle, en mettant l’accent sur la transition de l’éthique chrétienne vers l’empirisme et la prédominance des sens et des plaisirs. La seconde partie appelée «Une âme tendre et sensible et un tempérament sensuel» essaie d’esquisser le portrait psychologique, souvent contradictoire, de cette grande intellectuelle qui est en même temps une âme passionnée, profondément déçue au moment de l’écriture du Discours, ayant été rédigé juste à la suite du traumatisme de sa séparation avec Voltaire. La troisième partie «Les résonances philosophiques du siècle au Discours sur le bonheur» examine les influences multiples de la philosophie des Lumières dans le Discours. Quoiqu’il fût écrit d’une manière spontanée, d’un esprit et d’un style quelques fois désinvoltes et contradictoires, il prouve sa connaissance solide des théories philosophiques de la première moitié du 18e siècle, et celles du 17e, de concert avec sa bonne connaissance de la littérature classique.
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Garnier, Bruno. « La traduction de la tragédie grecque en France : le tournant décisif de la période 1660-1780 ». Diachronie 11, no 1 (26 février 2007) : 33–64. http://dx.doi.org/10.7202/037315ar.

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Résumé La traduction de la tragédie grecque en France. Le tournant décisif de la période 1660-1780 — La traduction de la tragédie grecque en France, dont l'histoire avait commencé à la Renaissance, connaît une longue interruption au XVIIe siècle, qui correspond à la naissance et au développement de la tragédie classique française. C'est sur la période suivante, durant laquelle la traduction de la tragédie grecque a repris en France, que nous voulons mettre l'accent, parce que les façons de traduire qui ont prévalu à l'issue de ce nouvel élan ont fortement marqué l'histoire ultérieure du genre et elles ont continué de prévaloir, en ce qui concerne la tragédie grecque, jusqu'à une date récente. C'est au lendemain des vifs débats sur la manière de traduire les poètes et à la suite des progrès de l'érudition et de la philologie que s'est développée en France la Traduction analytique en prose, finit d'un intérêt nouveau pour l'Antiquité et d'un code de bonne conduite implicite des traducteurs. En réaction contre la prose glacée des traductions savantes, à l'autre extrémité du spectre interprétatif, a pris naissance la Traduction imitation, audacieusement libre, lointaine héritière des traductions de l'âge baroque. Depuis lors, le débat est polarisé entre ces deux options, alors que les conditions semblent aujourd'hui réunies pour que soit restaurée cette proximité du savant et du poète qui avait fait l'âge d'or de la traduction poétique à la Renaissance.
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Czerska, Karolina. « O naprawczej mocy literatury w eseju Alexandre’a Gefena Réparer le monde. La littérature française face au XXIe siècle [Naprawianie świata. Literatura francuska wobec XXI wieku] ». Wielogłos, no 2 (48) (31 décembre 2021) : 189–99. http://dx.doi.org/10.4467/2084395xwi.21.018.14346.

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On the Restorative Power of Literature in Alexandre Gefen’s Essay Réparer le monde. La littérature française face au XXIe siècle [Repairing the World. French Literature Facing the 21st Century] The aim of this paper is to discuss Alexandre Gefen’s essay published in 2017 in which the researcher presents the panorama of latest French prose in the perspective of responsibility for the world and fixing it. The author notes that Gefen also discusses texts from the two last decades of the 20th century, which shows that it was in that period that French writers started to take interest in the human identity and relationship with the world. One of the important genres analyzed by Gefen is autobiography, well-established in the French literary tradition. Another significant matter is the current transformation of literary practices, of the position of the writer and the reader, and of the publishing market, which Gefen also analyzes from the perspective of restoration and therapeutic literature that should care for the readers and heal them. Gefen’s essay is presented as a text encouraging its reader to reflect deeply on the condition of the contemporary world.
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Lepage, Mahigan. « Michon et Bergounioux lecteurs de Faulkner ». Études françaises 43, no 1 (22 août 2007) : 123–38. http://dx.doi.org/10.7202/016301ar.

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Résumé :
Pierre Michon et Pierre Bergounioux, écrivains français qu’on a souvent comparés, n’ont de cesse de dire leur admiration pour William Faulkner. À la faveur de la parution, en 2002, de « L’éléphant », un court texte de Michon intégré au recueil Corps du roi, et de Jusqu’à Faulkner, un essai biographique de Bergounioux, la présente étude entend analyser la référence à l’écrivain américain chez les deux Français. Prenant acte de l’insistance de Michon et de Bergounioux sur l’ancrage de Faulkner dans le sud des États-Unis, nous nous proposons d’envisager cette référence comme un cas particulier de transfert culturel, afin de saisir le triple processus de sélection, de médiation et de réception du modèle (biographique et littéraire) étranger. Ainsi, en tant que Limousins, Michon et Bergounioux choisissent Faulkner parce que son origine géographique et culturelle — le Sud — leur apparaît d’emblée familière (sélection). Or, entre le Sud du premier xxe siècle et la France d’aujourd’hui, les textes littéraires faulknériens ont subi des transformations significatives : les traducteurs ont eu tendance à se focaliser sur le tragique (au détriment du comique) et surtout à gommer le vernaculaire et les dialectes du Sud au profit d’une prose française policée et intellectualisée (médiation). Du coup, le Faulkner que Michon et Bergounioux reçoivent, c’est un paysan parlant comme un Parisien, et l’écrivain américain devient le modèle par excellence des deux Limousins (réception). À en croire Michon et Bergounioux, ce n’est rien de moins qu’une parole d’écrivain qui leur a ainsi été donnée, celle-là même qui, en retour, leur permet maintenant d’écrire sur Faulkner.
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Pavón Benito, Julia. « ¿Es necesario seguir investigando sobre la muerte ? Una reflexión historiográfica y nuevas perspectivas ». Vínculos de Historia Revista del Departamento de Historia de la Universidad de Castilla-La Mancha, no 12 (28 juin 2023) : 65–83. http://dx.doi.org/10.18239/vdh_2023.12.03.

Texte intégral
Résumé :
RESUMENLa historiografía sobre la muerte, desarrollada entre finales de los años setenta y noventa de la pasada centuria, tuvo especial interés y proyección a partir de las investigaciones trazadas por la tercera generación de Annales. Los planteamientos de esta corriente, en sintonía con los modelos de dicha escuela y avalados por la renovación del objeto histórico tras el estructuralismo, giraron alrededor del estudio de las condiciones materiales, actitudes, imágenes y gestualidad del hombre medieval ante la muerte. El cuerpo de esta fructífera reflexión, como parcela de la “historia de las mentalidades”, albergó novedades metodológicas, facilitando una visión y proyección heurística, debido al impacto que tuvo dentro del diálogo de la historia con las ciencias sociales y otras disciplinas del quehacer humanístico. A finales del siglo xx y comienzo del presente, el giro producido en el quehacer histórico ha otorgado un mayor protagonismo a lo social y cultural, colocando en el lugar protagonista ocupado durante décadas por la “historia de la muerte” otros intereses. Compete, por tanto, plantearse qué horizontes cabría dibujar, dentro de las coordenadas historiográficas de la actualidad, para las investigaciones sobre la muerte, cuyas paradojas siguen vigentes como recurso para conocer los fenómenos y manifestaciones propias de la civilización medieval.Palabras clave: Muerte medieval, historiografía de la muerte ABSTRACTThe historiography of death developed between the late 1970s and the 1990s was of special interest and projection. It was based on research carried out by the third generation of the Annales. The approaches developed in line with the models of this school of thought and underpinned by the renewal of the historical object following structuralism, revolved around the study of material conditions, attitudes, images and gestures of the medieval man in the face of death. The core of this prolific reflection as part of the “history of mentalities” contained methodological novelties facilitating a heuristic vision and projection due to the impact it had on the dialogue between History and Social Sciences and other humanistic disciplines. At the end of the 20th century and the beginning of the current the shift in historical endeavour has given greater prominence to what is social and cultural, placing other interests in the key role for decades occupied by the “history of death”. For researching into death, it is necessary therefore to consider what perceptions can be drawn within the historiographical coordinates of the present day whose paradoxes are still valid as a resource to understand the phenomena and manifestations of medieval civilisation.Keywords: mediaeval death, historiography of death REFERENCIASActas de las I Jornadas de Metodología Aplicada de las Ciencias Históricas. V. Paleografía y archivística, Santiago de Compostela, Universidade de Santiago de Compostela, Servicio de Publicaciones, 1975.Alexandre-Bidon, D., La mort au Moyen Âge: xiiie-xvie, París, Editorial Hachette, 1998.Alexandre-Bidon, D. y Treffort, C. (dirs.), A reveiller les morts. La mort au quotidien dans l’Occident médieval, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 1993.Ariès, P., Essais sur l’histoire de la mort en Occident du Moyen Âge á nous jours, París, Éditions du Seuil, 1975 (trad. Historia de la muerte en Occidente. 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FRIESEN, ERIKA, EVELYN MACKIE, CHERI NEAL, JANET RITCH, JEAN SHAW, ROBERT TAYLOR et ROSELYNE THOMPSON. « Dele Meditation. Texte anonyme en prose française de la fin du XIIe siècle ». Zeitschrift für romanische Philologie (ZrP) 114, no 4 (1998). http://dx.doi.org/10.1515/zrph.1998.114.4.606.

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LEPETIUKHA, Anastasiia. « СONSTRUCTIONS MONOPRÉDICATIVES POLYSYNONYMIQUES MONO- ET POLYTRANSFORMATIONNELLES AU NIVEAU D’UN SYNTAGME ET DE L’ÉNONCÉ DANS LA PROSE FRANÇAISE DU XXe SIÈCLE ». Annals of the University of Craiova. Series Philology. Linguistics 44, no 1-2 (18 novembre 2022). http://dx.doi.org/10.52846/aucssflingv.v44i1-2.53.

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Résumé :
This paper is dedicated to the studies of monopredicative polysynonymic utterances at the level of syntagm or proposition in semantic-syntactical, pragmatic and stylistic aspects in the continuum language – discourse. They define these constructions as virtual (linguistic) mono- and polytransformational unities phenomenologically reconstructed from a primary structure which are actualized in the form of compressed, extended or quantitatively equicomponential preferential options. By the way of inverse reconstruction and linguistic experiment they determine the degree of co(n)textual pertinence of each member of synonymic series and they reveal strategies of the author’s linguistic gamе.
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Gagné, Natacha. « Anthropologie et histoire ». Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.060.

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Résumé :
On a longtemps vu l’histoire et l’anthropologie comme deux disciplines très distinctes n’ayant pas grand-chose en partage. Jusqu’au début du XXe siècle, l’histoire fut essentiellement celle des « civilisés », des Européens et donc des colonisateurs. Si les colonisés n’étaient pas complètement absents du tableau, ils étaient, au mieux, des participants mineurs. L’anthropologie, pour sa part, s’est instituée en ayant pour objet la compréhension des populations lointaines, les « petites sociétés », autochtones et colonisées, ces populations vues comme hors du temps et de l’histoire. Cette situation était le produit d’une division traditionnelle (Harkin 2010 : 114) – et coloniale (Naepels 2010 : 878) – du travail entre histoire et anthropologie. Celle-ci se prolongeait dans le choix des méthodes : les historiens travaillaient en archives alors que les anthropologues s’intéressaient aux témoignages oraux et donc, s’adonnaient à l’enquête de terrain. Les deux disciplines divergeaient également quant à la temporalité : « Pour l’histoire, (…) le temps est une sorte de matière première. Les actes s’inscrivent dans le temps, modifient les choses tout autant qu’ils les répètent. (…) Pour l’anthropologue, s’il n’y prend garde, le temps passe en arrière-plan, au profit d’une saisie des phénomènes en synchronie » (Bensa 2010 : 42). Ces distinctions ne sont plus aujourd’hui essentielles, en particulier pour « l’anthropologie historique », champ de recherche dont se revendiquent tant les historiens que les anthropologues, mais il n’en fut pas de tout temps ainsi. Après s’être d’abord intéressés à l’histoire des civilisations dans une perspective évolutionniste et spéculative, au tournant du siècle dernier, les pères de l’anthropologie, tant en France (Émile Durkheim, Marcel Mauss), aux États-Unis (Franz Boas), qu’en Angleterre (Bronislaw Malinowski, Alfred Radcliffe-Brown), prendront fermement leur distance avec cette histoire. Les questions de méthode, comme le développement de l’observation participante, et l’essor de concepts qui devinrent centraux à la discipline tels que « culture » et « fonction » furent déterminants pour sortir de l’idéologie évolutionniste en privilégiant la synchronie plutôt que la diachronie et les généalogies. On se détourna alors des faits uniques pour se concentrer sur ceux qui se répètent (Bensa 2010 : 43). On s’intéressa moins à l’accidentel, à l’individuel pour s’attacher au régulier, au social et au culturel. Sans être nécessairement antihistoriques, ces précepteurs furent largement ahistoriques (Evans-Pritchard 1962 : 172), une exception ayant été Franz Boas – et certains de ses étudiants, tels Robert Lowie ou Melville J. Herskovits – avec son intérêt pour les contacts culturels et les particularismes historiques. Du côté de l’histoire, on priorisait la politique, l’événement et les grands hommes, ce qui donnait lieu à des récits plutôt factuels et athéoriques (Krech 1991 : 349) basés sur les événements « vrais » et uniques qui se démarquaient de la vie « ordinaire ». Les premiers essais pour réformer l’histoire eurent lieu en France, du côté des historiens qui seront associés aux « Annales », un nom qui réfère à la fois à une revue scientifique fondée en 1929 par Marc Bloch et Lucien Febvre et à une École d’historiens français qui renouvela la façon de penser et d’écrire l’histoire, en particulier après la Seconde Guerre mondiale (Krech 1991; Schöttler 2010). L’anthropologie et la sociologie naissantes suscitèrent alors l’intérêt chez ce groupe d’historiens à cause de la variété de leurs domaines d’enquête, mais également par leur capacité à enrichir une histoire qui n’est plus conçue comme un tableau ou un simple inventaire. Les fondateurs de la nouvelle École française des Annales décrivent leur approche comme une « histoire totale », expression qui renvoie à l’idée de totalité développée par les durkheimiens, mais également à l’idée de synthèse du philosophe et historien Henry Berr (Schöttler 2010: 34-37). L’histoire fut dès lors envisagée comme une science sociale à part entière, s’intéressant aux tendances sociales qui orientent les singularités. L’ouvrage fondateur de Marc Bloch, Les rois thaumaturges (1983 [1924]), pose les jalons de ce dépassement du conjoncturel. Il utilise notamment la comparaison avec d’autres formes d’expériences humaines décrites notamment dans Le Rameau d’Or (1998 [1924; 1890 pour l’édition originale en anglais]) de James G. Frazer et explore le folklore européen pour dévoiler les arcanes religieux du pouvoir royal en France et en Angleterre (Bensa 2010; Goody 1997). Il s’agit alors de faire l’histoire des « mentalités », notion qui se rapproche de celle de « représentation collective » chère à Durkheim et Mauss (sur ce rapprochement entre les deux notions et la critique qui en a été faite, voir Lloyd 1994). Les travaux de la deuxième génération des historiens des Annales, marqués par la publication de l’ouvrage de Fernand Braudel La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II en 1949 et de son arrivée en 1956 à la direction de la revue, peuvent encore une fois mieux se comprendre dans l’horizon du dialogue avec l’anthropologie, d’une part, et avec les area studiesqui se développèrent aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, de l’autre (Braudel 1958). Le projet est de rapporter « la spécificité des acteurs singuliers, des dates et des événements à des considérations plus vastes sur la transformation lente des mœurs et des représentations. Le travail ne consiste pas seulement à capter au projet de l’histoire des rubriques chères à l’anthropologie, mais aussi à caractériser une époque [et une région] par sa façon de percevoir et de penser le monde » (Bensa 2010 : 46). Il s’agit alors de faire l’histoire des structures, des conjonctures et des mentalités (Schöttler 2010 : 38). Les travaux de cette deuxième génération des Annales s’inscrivent dans un vif débat avec l’anthropologie structuraliste de Claude Lévi-Strauss. Si tant Braudel que Lévi-Strauss voulaient considérer les choses de façon globale, Lévi-Strauss situait la globalité dans un temps des sociétés des origines, comme si tout s’était joué au départ et comme si l’histoire n’en serait qu’un développement insignifiant. Pour sa part, Braudel, qui s’intéressait à l’histoire sérielle et à la longue durée, situait plutôt la globalité dans un passé qui sert à comprendre le présent et, jusqu’à un certain point, à prévoir ce qui peut se passer dans le futur. Ce qui constitue le fond de leur opposition est que l’un s’intéresse à l’histoire immobile alors que l’autre s’intéresse à l’histoire de longue durée, soit l’histoire quasi immobile selon laquelle, derrière les apparences de la reproduction à l’identique, se produisent toujours des changements, même très minimes. Dans les deux cas, l’ « événementiel » ou ce qui se passe à la « surface » sont à l’opposé de leur intérêt pour la structure et la profondeur, même si ces dernières ne sont pas saisies de la même façon. Pour Braudel, la structure est pleinement dans l’histoire ; elle est réalité concrète et observable qui se décèle notamment dans les réseaux de relations, de marchandises et de capitaux qui se déploient dans l’espace et qui commandent les autres faits dans la longue durée (Dosse 1986 : 89). Les travaux de Braudel et son concept d’ « économie-monde » inspireront plusieurs anthropologues dont un Marshall Sahlins et un Jonathan Friedman à partir du tournant des années 1980. Pour Lévi-Strauss, la structure profonde, celle qui correspond aux enceintes mentales humaines, « ne s’assimile pas à la structure empirique, mais aux modèles construits à partir de celle-ci » (Dosse 1986 : 85). Elle est donc hors de l’histoire. Comme le rappelait François Hartog (2014 [2004] : 287), Lévi-Strauss a souvent dit « rien ne m’intéresse plus que l’histoire. Et depuis fort longtemps! » (1988 : 168; voir d’ailleurs notamment Lévi-Strauss 1958, 1983), tout en ajoutant « l’histoire mène à tout, mais à condition d’en sortir » (Lévi-Strauss 1962 : 348) ! Parallèlement à l’entreprise déhistoricisante de Lévi-Strauss, d’autres anthropologues insistent au contraire à la même époque sur l’importance de réinsérer les institutions étudiées dans le mouvement du temps. Ainsi, Edward E. Evans-Pritchard, dans sa célèbre conférence Marett de 1950 qui sera publiée en 1962 sous le titre « Anthropology and history », dénonce le fait que les généralisations en anthropologie autour des structures sociales, de la religion, de la parenté soient devenues tellement généralisées qu’elles perdent toute valeur. Il insiste sur la nécessité de faire ressortir le caractère unique de toute formation sociale. C’est pour cette raison qu’il souligne l’importance de l’histoire pour l’anthropologie, non pas comme succession d’événements, mais comme liens entre eux dans un contexte où on s’intéresse aux mouvements de masse et aux grands changements sociaux. En invitant notamment les anthropologues à faire un usage critique des sources documentaires et à une prise en considération des traditions orales pour comprendre le passé et donc la nature des institutions étudiées, Evans-Pritchard (1962 : 189) en appelle à une combinaison des points de vue historique et fonctionnaliste. Il faut s’intéresser à l’histoire pour éclairer le présent et comment les institutions en sont venues à être ce qu’elles sont. Les deux disciplines auraient donc été pour lui indissociables (Evans-Pritchard 1962 : 191). Au milieu du XXe siècle, d’autres anthropologues s’intéressaient aux changements sociaux et à une conception dynamique des situations sociales étudiées, ce qui entraîna un intérêt pour l’histoire, tels que ceux de l’École de Manchester, Max Gluckman (1940) en tête. En France, inspiré notamment par ce dernier, Georges Balandier (1951) insista sur la nécessité de penser dans une perspective historique les situations sociales rencontrées par les anthropologues, ce qui inaugura l’étude des situations coloniales puis postcoloniales, mais aussi de l’urbanisation et du développement. Cette importance accordée à l’histoire se retrouva chez les anthropologues africanistes de la génération suivante tels que Jean Bazin, Michel Izard et Emmanuel Terray (Naepels 2010 : 876). Le dialogue entre anthropologie et histoire s’est développé vers la même époque aux États-Unis. Après le passage de l’Indian Claims Commission Act en 1946, qui établit une commission chargée d’examiner les revendications à l’encontre de l’État américain en vue de compensations financières pour des territoires perdus par les nations autochtones à la suite de la violation de traités fédéraux, on assista au développement d’un nouveau champ de recherche, l’ethnohistoire, qui se dota d’une revue en 1954, Ethnohistory. Ce nouveau champ fut surtout investi par des anthropologues qui se familiarisèrent avec les techniques de l’historiographie. La recherche, du moins à ses débuts, avait une orientation empirique et pragmatique puisque les chercheurs étaient amenés à témoigner au tribunal pour ou contre les revendications autochtones (Harkin 2010). Les ethnohistoriens apprirent d’ailleurs à ce moment à travailler pour et avec les autochtones. Les recherches visaient une compréhension plus juste et plus holiste de l’histoire des peuples autochtones et des changements dont ils firent l’expérience. Elles ne manquèrent cependant pas de provoquer un certain scepticisme parmi les anthropologues « de terrain » pour qui rien ne valait la réalité du contact et les sources orales et pour qui les archives, parce qu’étant celles du colonisateur, étaient truffées de mensonges et d’incompréhensions (Trigger 1982 : 5). Ce scepticisme s’estompa à mesure que l’on prit conscience de l’importance d’une compréhension du contexte historique et de l’histoire coloniale plus générale pour pouvoir faire sens des données ethnologiques et archéologiques. L’ethnohistoire a particulièrement fleuri en Amérique du Nord, mais très peu en Europe (Harkin 2010; Trigger 1982). On retrouve une tradition importante d’ethnohistoriens au Québec, qu’on pense aux Bruce Trigger, Toby Morantz, Rémi Savard, François Trudel, Sylvie Vincent. L’idée est de combiner des données d’archives et des données archéologiques avec l’abondante ethnographie. Il s’agit également de prendre au sérieux l’histoire ou la tradition orale et de confronter les analyses historiques à l’interprétation qu’ont les acteurs de l’histoire coloniale et de son impact sur leurs vies. La perspective se fit de plus en plus émique au fil du temps, une attention de plus en plus grande étant portée aux sujets. Le champ de recherche attira graduellement plus d’historiens. La fin des années 1960 fut le moment de la grande rencontre entre l’anthropologie et l’histoire avec la naissance, en France, de l’« anthropologie historique » ou « nouvelle histoire » et, aux États-Unis, de la « New Cutural History ». L’attention passa des structures et des processus aux cultures et aux expériences de vie des gens ordinaires. La troisième génération des Annales fut au cœur de ce rapprochement : tout en prenant ses distances avec la « religion structuraliste » (Burguière 1999), la fascination pour l’anthropologie était toujours présente, produisant un déplacement d’une histoire économique et démographique vers une histoire culturelle et ethnographique. Burguière (1999) décrivait cette histoire comme celle des comportements et des habitudes, marquant un retour au concept de « mentalité » de Bloch. Les inspirations pour élargir le champ des problèmes posés furent multiples, en particulier dans les champs de l’anthropologie de l’imaginaire et de l’idéologique, de la parenté et des mythes (pensons aux travaux de Louis Dumont et de Maurice Godelier, de Claude Lévi-Strauss et de Françoise Héritier). Quant à la méthode, la description dense mise en avant par Clifford Geertz (1973), la microhistoire dans les traces de Carlo Ginzburg (1983) et l’histoire comparée des cultures sous l’influence de Jack Goody (1979 [1977]) permirent un retour de l’événement et du sujet, une attention aux détails qui rejoignit celle qu’y accordait l’ethnographie, une conception plus dynamique des rapports sociaux et une réinterrogation des généralisations sur le long terme (Bensa 2010 : 49 ; Schmitt 2008). Aux États-Unis, la « New Culturel History » qui s’inscrit dans les mêmes tendances inclut les travaux d’historiens comme Robert Darnon, Natalie Zemon Davis, Dominick La Capra (Iggers 1997; Krech 1991; Harkin 2010). L’association de l’histoire et de l’anthropologie est souvent vue comme ayant été pratiquée de manière exemplaire par Nathan Wachtel, historien au sens plein du terme, mais également formé à l’anthropologie, ayant suivi les séminaires de Claude Lévi-Strauss et de Maurice Godelier (Poloni-Simard et Bernand 2014 : 7). Son ouvrage La Vision des vaincus : les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole 1530-1570 qui parut en 1971 est le résultat d’un va-et-vient entre passé et présent, la combinaison d’un travail en archives avec des matériaux peu exploités jusque-là, comme les archives des juges de l’Inquisition et les archives administratives coloniales, et de l’enquête de terrain ethnographique. Cet ouvrage met particulièrement en valeur la capacité d’agir des Autochtones dans leur rapport avec les institutions et la culture du colonisateur. Pour se faire, il appliqua la méthode régressive mise en avant par Marc Bloch, laquelle consiste à « lire l’histoire à rebours », c’est-à-dire à « aller du mieux au moins bien connu » (Bloch 1931 : XII). Du côté des anthropologues, l’anthropologie historique est un champ de recherche en effervescence depuis les années 1980 (voir Goody 1997 et Naepels 2010 pour une recension des principaux travaux). Ce renouveau prit son essor notamment en réponse aux critiques à propos de l’essentialisme, du culturalisme, du primitivisme et de l’ahistoricisme (voir Fabian 2006 [1983]; Thomas 1989; Douglas 1998) de la discipline anthropologique aux prises avec une « crise de la représentation » (Said 1989) dans un contexte plus large de décolonisation qui l’engagea dans un « tournant réflexif » (Geertz 1973; Clifford et Marcus 1986; Fisher et Marcus 1986). Certains se tournèrent vers l’histoire en quête de nouvelles avenues de recherche pour renouveler la connaissance acquise par l’ethnographie en s’intéressant, d’un point de vue historique, aux dynamiques sociales internes, aux régimes d’historicité et aux formes sociales de la mémoire propres aux groupes auprès desquels ils travaillaient (Naepels 2010 : 877). Les anthropologues océanistes participèrent grandement à ce renouveau en discutant de la nécessité et des possibilités d’une anthropologie historiquement située (Biersack 1991; Barofsky 2000; Merle et Naepels 2003) et par la publication de plusieurs monographies portant en particulier sur la période des premiers contacts entre sociétés autochtones et Européens et les débuts de la période coloniale (entre autres, Dening 1980; Sahlins 1981, 1985; Valeri 1985; Thomas 1990). L’ouvrage maintenant classique de Marshall Sahlins, Islands of History (1985), suscita des débats vigoureux qui marquèrent l’histoire de la discipline anthropologique à propos du relativisme en anthropologie, de l’anthropologie comme acteur historique, de l’autorité ethnographique, de la critique des sources archivistiques, des conflits d’interprétation et du traitement de la capacité d’agir des populations autochtones au moment des premiers contacts avec les Européens et, plus largement, dans l’histoire (pour une synthèse, voir Kuper 2000). Pour ce qui est de la situation coloniale, le 50e anniversaire de la publication du texte fondateur de Balandier de 1951, au début des années 2000, fut l’occasion de rétablir, approfondir et, dans certains cas, renouveler le dialogue non seulement entre anthropologues et historiens, mais également, entre chercheurs français et américains. Les nouvelles études coloniales qui sont en plein essor invitent à une analyse méticuleuse des situations coloniales d’un point de vue local de façon à en révéler les complexités concrètes. On y insiste aussi sur l’importance de questionner les dichotomies strictes et souvent artificielles entre colonisateur et colonisé, Occident et Orient, Nord et Sud. Une attention est aussi portée aux convergences d’un théâtre colonial à un autre, ce qui donne une nouvelle impulsion aux analyses comparatives des colonisations (Sibeud 2004: 94) ainsi qu’au besoin de varier les échelles d’analyse en établissant des distinctions entre les dimensions coloniale et impériale (Bayart et Bertrand 2006; Cooper et Stoler 1997; Singaravélou 2013; Stoler, McGranahn et Perdue 2007) et en insérant les histoires locales dans les processus de globalisation, notamment économique et financière, comme l’ont par exemple pratiqué les anthropologues Jean et John Comaroff (2010) sur leur terrain sud-africain. Ce « jeu d’échelles », représente un défi important puisqu’il force les analystes à constamment franchir les divisions persistantes entre aires culturelles (Sibeud 2004: 95). Ce renouveau a également stimulé une réflexion déjà amorcée sur l’usage des archives coloniales ainsi que sur le contexte de production et de conservation d’une archive (Naepels 2011; Stoler 2009), mais également sur les legs coloniaux dans les mondes actuels (Bayart et Bertrand 2006; De l’Estoile 2008; Stoler 2016)
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Mahon, Elaine. « Ireland on a Plate : Curating the 2011 State Banquet for Queen Elizabeth II ». M/C Journal 18, no 4 (7 août 2015). http://dx.doi.org/10.5204/mcj.1011.

Texte intégral
Résumé :
IntroductionFirmly located within the discourse of visible culture as the lofty preserve of art exhibitions and museum artefacts, the noun “curate” has gradually transformed into the verb “to curate”. Williams writes that “curate” has become a fashionable code word among the aesthetically minded to describe a creative activity. Designers no longer simply sell clothes; they “curate” merchandise. Chefs no longer only make food; they also “curate” meals. Chosen for their keen eye for a particular style or a precise shade, it is their knowledge of their craft, their reputation, and their sheer ability to choose among countless objects which make the creative process a creative activity in itself. Writing from within the framework of “curate” as a creative process, this article discusses how the state banquet for Queen Elizabeth II, hosted by Irish President Mary McAleese at Dublin Castle in May 2011, was carefully curated to represent Ireland’s diplomatic, cultural, and culinary identity. The paper will focus in particular on how the menu for the banquet was created and how the banquet’s brief, “Ireland on a Plate”, was fulfilled.History and BackgroundFood has been used by nations for centuries to display wealth, cement alliances, and impress foreign visitors. Since the feasts of the Numidian kings (circa 340 BC), culinary staging and presentation has belonged to “a long, multifaceted and multicultural history of diplomatic practices” (IEHCA 5). According to the works of Baughman, Young, and Albala, food has defined the social, cultural, and political position of a nation’s leaders throughout history.In early 2011, Ross Lewis, Chef Patron of Chapter One Restaurant in Dublin, was asked by the Irish Food Board, Bord Bía, if he would be available to create a menu for a high-profile banquet (Mahon 112). The name of the guest of honour was divulged several weeks later after vetting by the protocol and security divisions of the Department of the Taoiseach (Prime Minister) and the Department of Foreign Affairs and Trade. Lewis was informed that the menu was for the state banquet to be hosted by President Mary McAleese at Dublin Castle in honour of Queen Elizabeth II’s visit to Ireland the following May.Hosting a formal banquet for a visiting head of state is a key feature in the statecraft of international and diplomatic relations. Food is the societal common denominator that links all human beings, regardless of culture (Pliner and Rozin 19). When world leaders publicly share a meal, that meal is laden with symbolism, illuminating each diner’s position “in social networks and social systems” (Sobal, Bove, and Rauschenbach 378). The public nature of the meal signifies status and symbolic kinship and that “guest and host are on par in terms of their personal or official attributes” (Morgan 149). While the field of academic scholarship on diplomatic dining might be young, there is little doubt of the value ascribed to the semiotics of diplomatic gastronomy in modern power structures (Morgan 150; De Vooght and Scholliers 12; Chapple-Sokol 162), for, as Firth explains, symbols are malleable and perfectly suited to exploitation by all parties (427).Political DiplomacyWhen Ireland gained independence in December 1921, it marked the end of eight centuries of British rule. The outbreak of “The Troubles” in 1969 in Northern Ireland upset the gradually improving environment of British–Irish relations, and it would be some time before a state visit became a possibility. Beginning with the peace process in the 1990s, the IRA ceasefire of 1994, and the Good Friday Agreement in 1998, a state visit was firmly set in motion by the visit of Irish President Mary Robinson to Buckingham Palace in 1993, followed by the unofficial visit of the Prince of Wales to Ireland in 1995, and the visit of Irish President Mary McAleese to Buckingham Palace in 1999. An official invitation to Queen Elizabeth from President Mary McAleese in March 2011 was accepted, and the visit was scheduled for mid-May of the same year.The visit was a highly performative occasion, orchestrated and ordained in great detail, displaying all the necessary protocol associated with the state visit of one head of state to another: inspection of the military, a courtesy visit to the nation’s head of state on arrival, the laying of a wreath at the nation’s war memorial, and a state banquet.These aspects of protocol between Britain and Ireland were particularly symbolic. By inspecting the military on arrival, the existence of which is a key indicator of independence, Queen Elizabeth effectively demonstrated her recognition of Ireland’s national sovereignty. On making the customary courtesy call to the head of state, the Queen was received by President McAleese at her official residence Áras an Uachtaráin (The President’s House), which had formerly been the residence of the British monarch’s representative in Ireland (Robbins 66). The state banquet was held in Dublin Castle, once the headquarters of British rule where the Viceroy, the representative of Britain’s Court of St James, had maintained court (McDowell 1).Cultural DiplomacyThe state banquet provided an exceptional showcase of Irish culture and design and generated a level of preparation previously unseen among Dublin Castle staff, who described it as “the most stage managed state event” they had ever witnessed (Mahon 129).The castle was cleaned from top to bottom, and inventories were taken of the furniture and fittings. The Waterford Crystal chandeliers were painstakingly taken down, cleaned, and reassembled; the Killybegs carpets and rugs of Irish lamb’s wool were cleaned and repaired. A special edition Newbridge Silverware pen was commissioned for Queen Elizabeth and Prince Philip to sign the newly ordered Irish leather-bound visitors’ book. A new set of state tableware was ordered for the President’s table. Irish manufacturers of household goods necessary for the guest rooms, such as towels and soaps, hand creams and body lotions, candle holders and scent diffusers, were sought. Members of Her Majesty’s staff conducted a “walk-through” several weeks in advance of the visit to ensure that the Queen’s wardrobe would not clash with the surroundings (Mahon 129–32).The promotion of Irish manufacture is a constant thread throughout history. Irish linen, writes Kane, enjoyed a reputation as far afield as the Netherlands and Italy in the 15th century, and archival documents from the Vaucluse attest to the purchase of Irish cloth in Avignon in 1432 (249–50). Support for Irish-made goods was raised in 1720 by Jonathan Swift, and by the 18th century, writes Foster, Dublin had become an important centre for luxury goods (44–51).It has been Irish government policy since the late 1940s to use Irish-manufactured goods for state entertaining, so the material culture of the banquet was distinctly Irish: Arklow Pottery plates, Newbridge Silverware cutlery, Waterford Crystal glassware, and Irish linen tablecloths. In order to decide upon the table setting for the banquet, four tables were laid in the King’s Bedroom in Dublin Castle. The Executive Chef responsible for the banquet menu, and certain key personnel, helped determine which setting would facilitate serving the food within the time schedule allowed (Mahon 128–29). The style of service would be service à la russe, so widespread in restaurants today as to seem unremarkable. Each plate is prepared in the kitchen by the chef and then served to each individual guest at table. In the mid-19th century, this style of service replaced service à la française, in which guests typically entered the dining room after the first course had been laid on the table and selected food from the choice of dishes displayed around them (Kaufman 126).The guest list was compiled by government and embassy officials on both sides and was a roll call of Irish and British life. At the President’s table, 10 guests would be served by a team of 10 staff in Dorchester livery. The remaining tables would each seat 12 guests, served by 12 liveried staff. The staff practiced for several days prior to the banquet to make sure that service would proceed smoothly within the time frame allowed. The team of waiters, each carrying a plate, would emerge from the kitchen in single file. They would then take up positions around the table, each waiter standing to the left of the guest they would serve. On receipt of a discreet signal, each plate would be laid in front of each guest at precisely the same moment, after which the waiters would then about foot and return to the kitchen in single file (Mahon 130).Post-prandial entertainment featured distinctive styles of performance and instruments associated with Irish traditional music. These included reels, hornpipes, and slipjigs, voice and harp, sean-nόs (old style) singing, and performances by established Irish artists on the fiddle, bouzouki, flute, and uilleann pipes (Office of Public Works).Culinary Diplomacy: Ireland on a PlateLewis was given the following brief: the menu had to be Irish, the main course must be beef, and the meal should represent the very best of Irish ingredients. There were no restrictions on menu design. There were no dietary requirements or specific requests from the Queen’s representatives, although Lewis was informed that shellfish is excluded de facto from Irish state banquets as a precautionary measure. The meal was to be four courses long and had to be served to 170 diners within exactly 1 hour and 10 minutes (Mahon 112). A small army of 16 chefs and 4 kitchen porters would prepare the food in the kitchen of Dublin Castle under tight security. The dishes would be served on state tableware by 40 waiters, 6 restaurant managers, a banqueting manager and a sommélier. Lewis would be at the helm of the operation as Executive Chef (Mahon 112–13).Lewis started by drawing up “a patchwork quilt” of the products he most wanted to use and built the menu around it. The choice of suppliers was based on experience but also on a supplier’s ability to deliver perfectly ripe goods in mid-May, a typically black spot in the Irish fruit and vegetable growing calendar as it sits between the end of one season and the beginning of another. Lewis consulted the Queen’s itinerary and the menus to be served so as to avoid repetitions. He had to discard his initial plan to feature lobster in the starter and rhubarb in the dessert—the former for the precautionary reasons mentioned above, and the latter because it featured on the Queen’s lunch menu on the day of the banquet (Mahon 112–13).Once the ingredients had been selected, the menu design focused on creating tastes, flavours and textures. Several draft menus were drawn up and myriad dishes were tasted and discussed in the kitchen of Lewis’s own restaurant. Various wines were paired and tasted with the different courses, the final choice being a Château Lynch-Bages 1998 red and a Château de Fieuzal 2005 white, both from French Bordeaux estates with an Irish connection (Kellaghan 3). Two months and two menu sittings later, the final menu was confirmed and signed off by state and embassy officials (Mahon 112–16).The StarterThe banquet’s starter featured organic Clare Island salmon cured in a sweet brine, laid on top of a salmon cream combining wild smoked salmon from the Burren and Cork’s Glenilen Farm crème fraîche, set over a lemon balm jelly from the Tannery Cookery School Gardens, Waterford. Garnished with horseradish cream, wild watercress, and chive flowers from Wicklow, the dish was finished with rapeseed oil from Kilkenny and a little sea salt from West Cork (Mahon 114). Main CourseA main course of Irish beef featured as the pièce de résistance of the menu. A rib of beef from Wexford’s Slaney Valley was provided by Kettyle Irish Foods in Fermanagh and served with ox cheek and tongue from Rathcoole, County Dublin. From along the eastern coastline came the ingredients for the traditional Irish dish of smoked champ: cabbage from Wicklow combined with potatoes and spring onions grown in Dublin. The new season’s broad beans and carrots were served with wild garlic leaf, which adorned the dish (Mahon 113). Cheese CourseThe cheese course was made up of Knockdrinna, a Tomme style goat’s milk cheese from Kilkenny; Milleens, a Munster style cow’s milk cheese produced in Cork; Cashel Blue, a cow’s milk blue cheese from Tipperary; and Glebe Brethan, a Comté style cheese from raw cow’s milk from Louth. Ditty’s Oatmeal Biscuits from Belfast accompanied the course.DessertLewis chose to feature Irish strawberries in the dessert. Pat Clarke guaranteed delivery of ripe strawberries on the day of the banquet. They married perfectly with cream and yoghurt from Glenilen Farm in Cork. The cream was set with Irish Carrageen moss, overlaid with strawberry jelly and sauce, and garnished with meringues made with Irish apple balsamic vinegar from Lusk in North Dublin, yoghurt mousse, and Irish soda bread tuiles made with wholemeal flour from the Mosse family mill in Kilkenny (Mahon 113).The following day, President McAleese telephoned Lewis, saying of the banquet “Ní hé go raibh sé go maith, ach go raibh sé míle uair níos fearr ná sin” (“It’s not that it was good but that it was a thousand times better”). The President observed that the menu was not only delicious but that it was “amazingly articulate in terms of the story that it told about Ireland and Irish food.” The Queen had particularly enjoyed the stuffed cabbage leaf of tongue, cheek and smoked colcannon (a traditional Irish dish of mashed potatoes with curly kale or green cabbage) and had noted the diverse selection of Irish ingredients from Irish artisans (Mahon 116). Irish CuisineWhen the topic of food is explored in Irish historiography, the focus tends to be on the consequences of the Great Famine (1845–49) which left the country “socially and emotionally scarred for well over a century” (Mac Con Iomaire and Gallagher 161). Some commentators consider the term “Irish cuisine” oxymoronic, according to Mac Con Iomaire and Maher (3). As Goldstein observes, Ireland has suffered twice—once from its food deprivation and second because these deprivations present an obstacle for the exploration of Irish foodways (xii). Writing about Italian, Irish, and Jewish migration to America, Diner states that the Irish did not have a food culture to speak of and that Irish writers “rarely included the details of food in describing daily life” (85). Mac Con Iomaire and Maher note that Diner’s methodology overlooks a centuries-long tradition of hospitality in Ireland such as that described by Simms (68) and shows an unfamiliarity with the wealth of food related sources in the Irish language, as highlighted by Mac Con Iomaire (“Exploring” 1–23).Recent scholarship on Ireland’s culinary past is unearthing a fascinating story of a much more nuanced culinary heritage than has been previously understood. This is clearly demonstrated in the research of Cullen, Cashman, Deleuze, Kellaghan, Kelly, Kennedy, Legg, Mac Con Iomaire, Mahon, O’Sullivan, Richman Kenneally, Sexton, and Stanley, Danaher, and Eogan.In 1996 Ireland was described by McKenna as having the most dynamic cuisine in any European country, a place where in the last decade “a vibrant almost unlikely style of cooking has emerged” (qtd. in Mac Con Iomaire “Jammet’s” 136). By 2014, there were nine restaurants in Dublin which had been awarded Michelin stars or Red Ms (Mac Con Iomaire “Jammet’s” 137). Ross Lewis, Chef Patron of Chapter One Restaurant, who would be chosen to create the menu for the state banquet for Queen Elizabeth II, has maintained a Michelin star since 2008 (Mac Con Iomaire, “Jammet’s” 138). Most recently the current strength of Irish gastronomy is globally apparent in Mark Moriarty’s award as San Pellegrino Young Chef 2015 (McQuillan). As Deleuze succinctly states: “Ireland has gone mad about food” (143).This article is part of a research project into Irish diplomatic dining, and the author is part of a research cluster into Ireland’s culinary heritage within the Dublin Institute of Technology. The aim of the research is to add to the growing body of scholarship on Irish gastronomic history and, ultimately, to contribute to the discourse on the existence of a national cuisine. If, as Zubaida says, “a nation’s cuisine is its court’s cuisine,” then it is time for Ireland to “research the feasts as well as the famines” (Mac Con Iomaire and Cashman 97).ConclusionThe Irish state banquet for Queen Elizabeth II in May 2011 was a highly orchestrated and formalised process. From the menu, material culture, entertainment, and level of consultation in the creative content, it is evident that the banquet was carefully curated to represent Ireland’s diplomatic, cultural, and culinary identity.The effects of the visit appear to have been felt in the years which have followed. Hennessy wrote in the Irish Times newspaper that Queen Elizabeth is privately said to regard her visit to Ireland as the most significant of the trips she has made during her 60-year reign. British Prime Minister David Cameron is noted to mention the visit before every Irish audience he encounters, and British Foreign Secretary William Hague has spoken in particular of the impact the state banquet in Dublin Castle made upon him. Hennessy points out that one of the most significant indicators of the peaceful relationship which exists between the two countries nowadays was the subsequent state visit by Irish President Michael D. Higgins to Britain in 2013. This was the first state visit to the United Kingdom by a President of Ireland and would have been unimaginable 25 years ago. The fact that the President and his wife stayed at Windsor Castle and that the attendant state banquet was held there instead of Buckingham Palace were both deemed to be marks of special favour and directly attributed to the success of Her Majesty’s 2011 visit to Ireland.As the research demonstrates, eating together unites rather than separates, gathers rather than divides, diffuses political tensions, and confirms alliances. It might be said then that the 2011 state banquet hosted by President Mary McAleese in honour of Queen Elizabeth II, curated by Ross Lewis, gives particular meaning to the axiom “to eat together is to eat in peace” (Taliano des Garets 160).AcknowledgementsSupervisors: Dr Máirtín Mac Con Iomaire (Dublin Institute of Technology) and Dr Michael Kennedy (Royal Irish Academy)Fáilte IrelandPhotos of the banquet dishes supplied and permission to reproduce them for this article kindly granted by Ross Lewis, Chef Patron, Chapter One Restaurant ‹http://www.chapteronerestaurant.com/›.Illustration ‘Ireland on a Plate’ © Jesse Campbell BrownRemerciementsThe author would like to thank the anonymous reviewers for their feedback and suggestions on an earlier draft of this article.ReferencesAlbala, Ken. The Banquet: Dining in the Great Courts of Late Renaissance Europe. 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