Articles de revues sur le sujet « Processus de politisation »

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1

Marsiaj, Juan P. « Le processus de politisation de l’avortement au Brésil ». Problèmes d'Amérique latine N°114, no 3 (2019) : 33. http://dx.doi.org/10.3917/pal.114.0033.

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Meyer, Éric. « Le processus de politisation des moines bouddhistes sri lankais ». Revue internationale de politique comparée Vol. 28, no 1 (23 décembre 2021) : 157–76. http://dx.doi.org/10.3917/ripc.281.0157.

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Nagels, Nora. « Quand l’institutionnalisation du genre s’ethnicise. Le cas bolivien ». Lien social et Politiques, no 69 (17 juin 2013) : 91–106. http://dx.doi.org/10.7202/1016486ar.

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Résumé :
L’accession au pouvoir en Bolivie d’Evo Morales transforme l’institutionnalisation du genre. La lutte contre les discriminations de genre, tout comme celles d’origine ethnique, ne se concentre désormais plus uniquement dans des entités institutionnelles spécifiques. À partir d’une analyse de discours, cet article pose la question de la politisation ambivalente des rapports sociaux de sexe concomitants à ces changements institutionnels. L’association du concept de genre aux principes andins permet une politisation des rapports sociaux de sexe. Cependant, ce processus est affaibli par l’invisibilité du genre aux expériences autochtones et l’assimilation du patriarcat à la colonisation, qui tendent à une dépolitisation du genre.
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4

Tournier, Vincent. « Les musulmans en France : religiosité, politisation et capital social ». Articles 32, no 2 (15 janvier 2014) : 89–120. http://dx.doi.org/10.7202/1021356ar.

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Résumé :
Des signes convergents incitent à penser que les populations issues de l’immigration musulmane présentent un degré de religiosité relativement élevé, échappant de ce fait au processus de sécularisation qui caractérise la plupart des pays européens. À partir de l’enquête Trajectoires et Origines (TeO), réalisée en France auprès d’un vaste échantillon d’immigrés et de descendants d’immigrés, cet article vise à vérifier ce constat tout en essayant de mieux cerner l’univers social et politique des musulmans. Les données indiquent qu’une dynamique de retour vers le religieux est manifestement à l’oeuvre et que cette dynamique ne s’explique pas uniquement par les difficultés sociales et les discriminations, mais qu’elle doit être resituée dans un processus global de socialisation politique où se mêlent les aspects culturels et idéologiques. L’article se conclut par une lecture critique de l’enquête TeO, dont le questionnaire reste marqué par des présupposés qui empêchent d’analyser toutes les dimensions de l’intégration.
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Balta, Nassi. « L’engagement politique des journalistes pendant la seconde moitié du XIXe siècle ». Historical Review/La Revue Historique 13 (24 février 2017) : 117. http://dx.doi.org/10.12681/hr.11558.

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Résumé :
Le but de cet article est d’ examiner les transformations qui ont lieu au sein de la presse grecque au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle et, en particulier, le processus complexe de sa politisation. Par l’ examen du contexte politique, idéologique et institutionnel de l’ époque, et à partir des exemples caractéristiques précis, l’ article vise à examiner le fonctionnement politique de la presse d’ opinion grecque pendant cette période charnière.
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Larocque, Florence. « The Impact of Institutionalization, Politicization and Mobilization on the Direct Participation of Citizens Experiencing Poverty ». Canadian Journal of Political Science 44, no 4 (décembre 2011) : 883–902. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423911000795.

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Résumé :
Abstract. This article seeks to evaluate how democratic and deliberative the direct participation of citizens experiencing poverty is in the definition and implementation of public policies that affect them. A comparison of Belgian and Quebec processes involving persons in situation of poverty indicates that the procedural dimensions of participation (franchise, quality and accountability) are clearly strengthened by institutionalized processes and weakened when processes become politicized. However, the authenticity of the process (a dimension tied to outcomes) remains largely independent from the nature of these processes and depends instead on the mobilization of social actors and especially of anti-poverty organizations.Résumé. Cette article évalue dans quelle mesure la participation directe des citoyens en situation de pauvreté à l'élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques les concernant est démocratique et délibérative. Une comparaison des processus belges et québécois de participation des personnes en situation de pauvreté démontre que les dimensions procédurales de la participation (franchise, qualité et garantie) sont clairement renforcées par l'institutionnalisation, tandis qu'elles sont affaiblies par la politisation des processus. Par ailleurs, l'authenticité du processus (une dimension liée aux résultats) reste largement indépendante de la nature des mécanismes et dépend plutôt de la mobilisation des acteurs sociaux et particulièrement de celle des organisations de lutte contre la pauvreté.
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Massicotte, Marie-Josée, et Dan Furukawa Marques. « Processus de radicalisation et radicalité au quotidien : discours et pratiques des communautés rurales au Brésil ». Partie 3 – Le diagnostic de radicalité/radicalisation, no 68 (12 mars 2013) : 167–91. http://dx.doi.org/10.7202/1014810ar.

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Résumé :
À partir d’une recherche terrain auprès de communautés rurales du Mouvement des travailleurs ruraux sans terre (MST) au sud du Brésil, nous rendrons compte du discours et des pratiques de ces paysans engagés, en examinant les processus de politisation au sein du mouvement. La radicalité du MST est considérée en fonction de la remise en question du sens commun des sociétés libérales capitalistes, combinées à un héritage esclavagiste et sexiste, socle normatif sur lequel reposent ses relations humaines. L’analyse démontre que ces paysans créent au quotidien une réalité souvent considérée comme inimaginable en ouvrant de nouveaux possibles politiques, en dévoilant les multiples facettes du réel.
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Fureix, Emmanuel. « Du culte des morts au combat politique ». Article 19, no 1 (1 novembre 2007) : 15–20. http://dx.doi.org/10.7202/016630ar.

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Résumé :
Résumé Des débuts de la Restauration au retour des Cendres de Napoléon (décembre 1840), le culte des morts en vient à incarner les luttes politiques de la France postrévolutionnaire. Culte des victimes de la Révolution, funérailles dynastiques, funérailles nationales, funérailles d’opposants politiques participent à l’apprentissage de la politique moderne. Le Paris de l’âge romantique est le théâtre de cette politisation du culte des morts. L’article étudie trois aspects singuliers de ce processus : le rôle des émotions et du sentiment, la redéfinition du sacré en politique et l’émergence d’une prise de parole contestataire.
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Kawakibi, Salam, et Josselin Dravigny. « Exils syriens en Europe, entre processus de politisation « à distance » et défi de l’accueil ». Migrations Société N° 174, no 4 (2018) : 97. http://dx.doi.org/10.3917/migra.174.0097.

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Talpin, Julien. « Pour une approche processuelle de l’engagement participatif ». Articles 27, no 3 (6 mai 2009) : 133–64. http://dx.doi.org/10.7202/029850ar.

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Résumé :
Résumé Alors que les phénomènes de désaffection, de perte de confiance ou d’apathie interrogent les démocraties contemporaines, l’implication de citoyens ordinaires au sein d’institutions de démocratie participative semblerait en mesure d’accroître leur compétence civique. Ils y acquièrent une formation à l’action collective, des connaissances techniques et politiques, autant de compétences susceptibles de faire bifurquer significativement leur trajectoire politique. Si ces processus de politisation, fruits de l’engagement participatif, sont en partie issus des dispositions initiales des acteurs et de certaines données générationnelles, ils pourraient néanmoins avoir un impact significatif sur le fonctionnement du gouvernement représentatif, par l’émergence de nouvelles élites politiques et associatives locales.
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Csicsai, Rose, et Chantal Abord-Hugon. « Le mouvement canadien pour la paix, 1920-1980 ». International Review of Community Development, no 12 (18 janvier 2016) : 43–51. http://dx.doi.org/10.7202/1034559ar.

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Résumé :
Cette histoire du Mouvement canadien pour la paix passe en revue les principales influences socio-politiques qui ont fait émerger l’activité pacifiste. L’étude des origines et des buts des groupes pacifistes canadiens est résumée et divisée en quatre périodes : après la Première Guerre mondiale, après la Deuxième Guerre mondiale, après 1963 et la fin des années 70. Cette étude conclut sur la proposition que le mouvement pacifiste canadien illustre le développement d’une nouvelle conscience collective, c’est-à-dire un processus de politisation dans lequel les citoyens sont amenés à s’impliquer dans les prises de décisions politiques.
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Blan, Sibertan. « Politisation de la pensée deleuzienne, position de minorité dans le marxisme ». Filozofija i drustvo 20, no 2 (2009) : 75–95. http://dx.doi.org/10.2298/fid0902075b.

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Résumé :
(francuski) Repartant de la premi?re courbe d'?laboration du concept de 'devenir- Mineur' de Deleuze et Guattari (de Kafka Pour une litt?rature mineure ? Mille plateaux), nous interrogeons le rapport entre les deux lignes de probl?matisation de ce concept: une analyse des antagonismes historiques dont les minorit?s sociales sont aujourd'hui le lieu 'surd?termin?' l'identification d'un type de position au sein des modes collectifs d'?nonciation. Par l?, nous soulevons ?galement le probl?me de ce que peut signifier politiquement occuper une position de minorit? dans le discours (th?orique, litt?raire, philosophique?). C'est en ce sens que nous confrontons les luttes de minorit?s au sch?me de la lutte des classes, que nous examinons certains liens (liens de prolongement, d'int?gration, mais aussi de diff?renciation) entre les processus de 'prol?tarisation' et de 'minoration', et que nous reposons sur cette base la question d'un nouvel internationalisme.
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Mathan, Anne de. « Des lettres de conventionnels à leurs concitoyens : une interface dans un processus de politisation réciproque ». Annales historiques de la Révolution française, no 381 (1 septembre 2015) : 213–39. http://dx.doi.org/10.4000/ahrf.13641.

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Lambert, Hélène. « Le processus de politisation de l'enclave cubaine dans l'aire métropolitaine de Miami, 1959 à nos jours ». Bulletin de l'Institut Pierre Renouvin 31, no 1 (2010) : 55. http://dx.doi.org/10.3917/bipr.031.0055.

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Apostoli Cappello, Elena. « Polysémie, émancipation et nostalgie dans deux processus de politisation de la terre en Italie du Nord ». Ethnologie française Vol. 52, no 3 (7 décembre 2022) : 487–503. http://dx.doi.org/10.3917/ethn.223.0487.

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Labbé, Dominique. « La crise du syndicalisme en France ». III. À la recherche d’un nouvel équilibre des forces, no 19 (3 décembre 2015) : 119–25. http://dx.doi.org/10.7202/1034247ar.

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Résumé :
Le recul du syndicalisme en France a pris des proportions alarmantes. Les explications renvoient habituellement à des facteurs externes comme la crise économique et à des facteurs internes comme la nature même de l’action syndicale. Un examen critique de ces causes montre que, sans être négligeables, elles sont loin de rendre compte de l’ampleur du phénomène. En fait, la crise durable du syndicalisme révèle les changements de fond qui travaillent la société française. Ainsi, après avoir considéré l’impact de la crise économique, l’auteur examine des facteurs plus spécifiques au mouvement syndical français, notamment les processus de division et de politisation à l’intérieur du mouvement syndical, la forme que prend la montée de l’individualisme et, surtout, la crise de la socialisation politique de gauche.
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Tuncel, Gokce. « De l’amour du foot au mouvement Gezi : enquête sur le processus de politisation des supporteur.es de « Çarşı » ». Mouvements 90, no 2 (2017) : 128. http://dx.doi.org/10.3917/mouv.090.0128.

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Messier, Philippe. « Pratiques médiatiques et préservation culturelle sélective dans la province de Lào Cai, Vietnam (note de recherche) ». Anthropologie et Sociétés 36, no 1-2 (10 août 2012) : 223–43. http://dx.doi.org/10.7202/1011725ar.

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Résumé :
Dans la province de Lào Cai (Vietnam), les Hmong et les Yao doivent négocier avec les initiatives de développement social, culturel et économique de l’État vietnamien et avec sa politique de préservation culturelle sélective qui modèle et détermine les comportements qu’il juge acceptables pour les groupes ethniques. Une branche de la télévision vietnamienne (VTV5) a été spécialement fondée en 2002 pour soutenir les projets de développement nationaux. En collaboration avec celle-ci, le département provincial du Ministère du Sport, de la Culture et du Tourisme (MSCT) organise des projections dans les villages et produit du matériel audiovisuel exposant des individus représentant l’image du développement souhaité par l’État vietnamien. À l’intérieur de ce processus de politisation de la culture, cet article s’intéresse à la capacité d’agir (l’agencyou l’agencéité) des acteurs de ces organisations, qui varie selon la position qu’ils occupent dans une structure politique et médiatique marquée par la relation sociale et culturelle entre majoritaires et groupes ethniques.
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Khiar, Yacine. « Les fresques murales à Khartoum pendant la révolution soudanaise de décembre : généralisation et politisation d’un phénomène marginal ». Manazir Journal 4 (24 octobre 2022) : 17–33. http://dx.doi.org/10.36950/manazir.2022.4.2.

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Résumé :
Au Soudan, la Révolution entamée en décembre 2018 a conduit à de nombreux changements au niveau politique, économique, idéologique et socio-culturel. L’un des changements les plus visibles est l'explosion du street-art dans la capitale. Cet article se base sur une enquête de terrain auprès d'artistes picturaux ayant réalisé des œuvres sur les murs de Khartoum à l’occasion de cette mobilisation révolutionnaire. Il s'agira de retracer l'évolution rapide du street-art de sa quasi-absence à son omniprésence actuelle, en s’intéressant notamment au point de bascule représenté, au milieu du processus révolutionnaire, par le Sit-in tenu devant le quartier général de l’armée. L'appropriation d'un espace central sur un temps long, libéré de la surveillance et de la répression étatique frappant auparavant ces expressions, a permis à de nouvelles formes de discours artistique et politique d'émerger. Le Sit-in marque un tournant dans la place qu'occupe la peinture murale dans l'imaginaire collectif local. Le street-art passe d'une pratique marginalisé à une forme d'expression valorisée. Il devient partie intégrante du paysage urbain du « Soudan Nouveau », revendiqué par les révolutionnaires, bien que cette pratique rencontre encore de nombreux obstacles, mettant notamment en danger la conservation et la transmission des œuvres.
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Bojovic, Bosko. « Eglise - société - Etat L’Église orthodoxe serbe à la fin du XXe et au début du XXIe siècle ». Balcanica, no 41 (2010) : 231–66. http://dx.doi.org/10.2298/balc1041231b.

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Résumé :
Au cours du dernier tiers du XXe si?cle les institutions religieuses ont parcouru subrepticement le chemin entre marginalisation et passage au premier plan de la sc?ne publique des pays en transition. La fin des id?ologies s?est sold?e par la mise en place des identit?s communautaristes. Alors que dans les d?mocraties lib?rales le fait religieux est caract?ris? par la formule believing without belonging, les choses sont diam?tralement oppos?es dans les soci?t?s en transition. Minoritaire avant la fin des ann?es quatre-vingts, l?appartenance confessionnelle atteint ainsi 94% lors du recensement de 2003 en Serbie-Mont?negro. L?appartenance ? la confession majoritaire se situe autour de 50% d?une population dans un pays comme la France, le point commun avec la Serbie ?tant que quelques 4% seulement se d?clarent pratiquants. La sp?cificit? des pays en transition tardive comme la Serbie, o? le cat?chisme a ?t? introduit en 2000, dix ans apr?s la Croatie et la Bosnie-Herz?govine, soul?ve la question de la cl?ricalisation rapide de la soci?t? en contrepartie de la s?cularisation et de la politisation des communaut?s confessionnelles. ? d?faut d?un projet de soci?t?, en moins de temps que dans les autres pays en transition, les institutions religieuses se sont mues en supports id?ologiques des autorit?s politiques affaiblies, en g?n?ratrices des restructurations des identit?s ethno-confessionnelles, en piliers des coh?sions communautaires, en institutions pilotes de consensus sociaux. Cela explique qu?une analyse de ce processus d?histoire de soci?t? n?est pas seulement ? m?me de nous ?clairer sur notre pass? le plus r?cent, mais encore sur le devenir du pr?sent qui est le n?tre ? l?horizon de nouveaux ?largissements europ?ens.
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Boullosa-Joly, Maité. « L’entrée en politique des militants amérindiens en Argentine ». Regions and Cohesion 7, no 3 (1 décembre 2017) : 52–73. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2017.070305.

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Résumé :
*Full article is in FrenchEnglish abstract:Identity claims have emerged in Latin America since the 1990s in the context of multicultural policies and rights granted to autochthonous peoples. This article will address the particular situation of Argentina, a country litt le known for its indigenous presence. Based on ethnographic research conducted in the northwest of the country, the article will show the importance of certain actors in protest processes: the autochthonous militants. It is through them that the politicization of a whole fringe of this hitherto invisible population takes place. Through the analysis of the trajectory of these militants, the analysis will show what sets them apart from the other villagers. This will enable us to better understand this process of political emergence from previously marginalized groups. The article will also address the limits of these struggles and the way in which militants can sometimes be muzzled by state mechanisms that were originally favored them.Spanish abstract:En América Latina, las reivindicaciones identitarias han surgido desde de los años 1990 en un contexto de instauración de políticas multiculturales y de derechos multiculturales otorgados a las poblaciones autóctonas. Este artículo abordará la situación particular de Argentina, un país poco conocido por su presencia indígena. Basado en la investigación etnográfi ca realizada en el noroeste del país, el artículo mostrará la importancia de ciertos actores en los procesos de protesta: los militantes autóctonos. Es a través de ellos que tiene lugar la politización de toda una franja de esta población hasta ahora invisible. A través del análisis de la trayectoria de estos militantes, el análisis mostrará lo que los distingue de los demás pobladores. Esto nos permitirá comprender mejor este proceso de emergencia política de grupos previamente marginados. El artículo abordará también los límites de estas luchas y la forma en que a veces los militantes pueden ser amordazados por mecanismos estatales que originalmente los favorecieron.French abstract:En Amérique latine, les revendications identitaires émergent depuis les années 1990 dans un contexte d’instauration de politiques multiculturelles et de droits octroyés aux populations autochtones. Cet article traitera de la situation particulière de l’Argentine, un pays peu connu pour sa présence indigène. À partir d’une ethnographie menée dans le nord-ouest du pays, nous montrerons l’importance de certains acteurs dans ce processus revendicatif : les militants autochtones. C’est par eux que s’opère la politisation de toute une frange de la population jusque-là invisibilisée. À travers l’analyse de la trajectoire de ces militants, nous verrons ce qui les distingue des autres villageois. Cela nous permett ra de comprendre plus finement ce processus d’émergence politique de la part de groupes jusque-là marginalisés. Mais nous aborderons aussi les limites de ces lutt es et la façon dont les militants peuvent être parfois muselés par des dispositifs étatiques pourtant en leur faveur à l’origine.
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Bélanger, Paul R., et Louis Maheu. « Pratique politique étudiante au Québec ». Articles 13, no 3 (12 avril 2005) : 309–42. http://dx.doi.org/10.7202/055586ar.

Texte intégral
Résumé :
La mobilisation politique des populations étudiantes n'est pas en soi un phénomène vraiment contemporain. Certaines études ont déjà établi que des groupes étudiants ont participé à des mouvements politiques à diverses époques de l'histoire. Par contre, la pratique politique étudiante, ces dernières années, s'est amplifiée en même temps qu'elle se caractérisait par des traits plus spécifiques et particuliers à cette population. Aussi a-t-on vu croître, en sociologie, un intérêt nouveau pour l'analyse de ces phénomènes. Les études consacrées à ce sujet se multiplient de même que les schémas d'analyse se diversifient. Pour l'étude de la pratique politique étudiante québécoise contemporaine, nous avons, pour notre part, opté pour une grille d'analyse qui n'enferme pas l'étudiant, comme agent politique, dans le système d'enseignement supérieur. Sa mobilisation politique ne nous semble pas, au premier chef, être fonction de sous-cultures étudiantes plus ou moins contestataires et typiques des milieux universitaires ou des seules difficultés de fonctionnement des systèmes universitaires. Encore moins sommes-nous portés à penser que la marginalité sociale de la jeunesse étudiante est un facteur déterminant de politisation : « camper hors de la nation » ou de la société n'est pas de nature à susciter la mobilisation politique. Au contraire, notre analyse ne produit une définition de l'étudiant comme agent politique qu'au moyen de déterminations structurelles qui conditionnent, provoquent et organisent la pratique politique étudiante qui vise elle-même à modifier le cadre sociétal où elle émerge. Au nombre des principales caractéristiques de la période des années '60 dans l'histoire du Québec, il nous faut retenir la politisation des problèmes de fonctionnement de l'appareil scolaire québécois : les rapports entretenus par cet appareil avec d'autres structures de la société, le système de production économique par exemple, devenaient l'enjeu de luttes et de rapports politiques. L'État et les diverses couches sociales qui appuyaient ses politiques d'intervention auprès de l'appareil scolaire rencontraient l'hostilité et l'opposition plus ou moins soutenues d'autres couches sociales qui appréciaient différemment les politiques de l'État en ce domaine. Avec l'adoption du bill 60 qui créait, en 1963, le Ministère de l'éducation du Québec, le parti au pouvoir imposa une restructuration de l'appareil scolaire qui impliquait une responsabilité plus nette et ferme accordée à l'État et la mise en place d'organes officiels de consultation, comme le Conseil supérieur de l'éducation, où l'Église était loin de conserver une fonction prépondérante. Le législateur devait même consulter, au moment de la formation du premier Conseil supérieur de l'éducation, de multiples associations qui n'avaient pu auparavant s'imposer comme interlocuteurs dans un secteur contrôlé par l'Église. Parmi celles-ci, notons les associations d'enseignants; les associations d'administrateurs dans le domaine scolaire; les associations de parents et parents-maîtres; les associations syndicales; et diverses associations d'affaires. Puis finalement, le législateur dut consentir, après que des représentations eurent été faites dans ce sens, à prendre aussi l'avis d'associations étudiantes et d'associations de professeurs et d'administrateurs universitaires. On a pu également observer, dans le processus de régionalisation de commissions scolaires, que même au niveau local et régional, les agents qui contrôlaient traditionnellement l'appareil scolaire pouvaient voir leur position sociale remise en cause. Bref, la politisation des problèmes d'éducation a modifié les rapports de force entre les divers groupes sociaux qui se préoccupaient des politiques d'intervention de l'État auprès de l'appareil scolaire. L'État devait aussi se lancer, au cours des années '60, dans des transformations importantes des structures académiques et du contenu des programmes d'enseignement. Ces mutations de structures et de programmes académiques visaient essentiellement à reprendre le retard que connaissait le Québec, par rapport aux principales provinces canadiennes, et notamment l'Ontario et la Colombie-Britannique, dans le développement de son appareil scolaire. On attribuait à ce retard les problèmes de développement économique du Québec qui se manifestaient par un revenu moyen inférieur à celui des provinces canadiennes riches et par une productivité industrielle, en général, plus faible. La main-d’œuvre québécoise ne présentait pas des standards de qualification très élevés, ni des niveaux d'instruction jugés satisfaisants. Aussi, l'intervention de l'État auprès de l'appareil scolaire québécois avait-elle un sens bien précis : elle concernait la préparation et la modernisation d'une main-d’œuvre professionnelle au moyen de transformations apportées aux structures et au contenu de l'enseignement. Afin d'assurer une plus grande adaptation de l'appareil scolaire aux exigences de développement de la société, l'État misait essentiellement sur le « capital humain » et le perfectionnement des « ressources humaines » comme facteur de production. Ainsi cette intervention s'est accompagnée d'une augmentation considérable des investissements en éducation. Les dépenses totales d'enseignement au Québec qui étaient, à la fin des années '50, de l'ordre de $300,000,000, passaient en 1963 à $719,319,000 ; elles ont donc plus que doublé sur une période de cinq ans. Les dépenses du Ministère de l'éducation sont passées de près de $200,000,000 en 1960-61 à près de $710,000,000 en 1967-68, puis à $1,100,114,000 en 1970-71 ; sur une période de dix ans, ces dépenses ont été multipliées à peu près par dix. Ces hausses représentent des taux d'augmentation annuelle qui sont légèrement supérieurs à l'augmentation annuelle des dépenses du gouvernement du Québec; ainsi, la proportion du budget total consacrée à l'enseignement est passée de 23% en 1959 à 32% en 1964, puis à 34.7% en 1969. Il faut encore souligner que cette intervention de l'État auprès de l'appareil scolaire s'est accompagné d'un discours idéologique de circonstance. L'État, au moyen de slogans tels « Qui s'instruit s'enrichit », devait expliquer à la population combien l'éducation était le moyen par excellence de la promotion collective de la communauté canadienne-française. Le Québec était invité à joindre les sociétés industrielles avancées qui valorisaient, comme politique de croissance et de progrès, le développement et le perfectionnement continus des «ressources humaines».
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Blanc, Nathalie, et Laurence Granchamp. « Engagements et processus de politisations au sein de la Convention citoyenne pour le climat ». Participations N° 34, no 3 (15 février 2023) : 81–106. http://dx.doi.org/10.3917/parti.034.0081.

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Misako, Fraternel Amuri. « Milices Maï-Maï, Dénonciation De L’impérialisme Et Politisation Des Masses Rurales Au Maniema (RDC) ». European Scientific Journal, ESJ 13, no 17 (30 juin 2017) : 65. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2017.v13n17p65.

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Résumé :
Based on a documentary inquiry aimed at reconstructing the processes of denunciation of imperialism associated with the Congolese Rally for Democracy (RCD)’s war in the Democratic Republic of Congo (DRC), by the maï-maï militia of Maniema, the article examines under the lens of historical criticism (heuristic and hermeneutic) the politicoideological contents of the essential documents whose impact on the rural masses remains crucial: their over-politicization of the latter. The study shows how a political mobilization that initially targeted awareness-raising for the recruitment of new combatants among rural Congolese youths has reactivated the protesting reflex of the rural populations both towards the rebels and their Rwandan allies, and maï-maï combatants. The repeated abuses of the maï-maï militias have thus brought down the nationalist mask which their ideological propaganda maintained until then. The pervasive activism of youths and especially the emergence of radicalized groups confirm the thesis of political violence as an indicator of democratic deficiencies of a weakened state through processes of globalization badly assumed in the African Great Lakes area.
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Wolff, Jean-Pierre. « É. Libourel, Le corridor ferroviaire méditerranéen : planification, politisation et territorialisation d’un projet d’aménagement ». Sud-Ouest européen, no 40 (1 décembre 2015) : 153–55. http://dx.doi.org/10.4000/soe.2282.

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Brun, Henri, et Denis Lemieux. « Politisation du pouvoir judiciaire et judiciarisation du pouvoir politique : la séparation traditionnelle des pouvoirs a-t-elle vécu ? » Les Cahiers de droit 18, no 2-3 (12 avril 2005) : 265–313. http://dx.doi.org/10.7202/042167ar.

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Résumé :
Emphasis has recently been placed on the danger of governmental agencies moving in the direction of what may be termed "judiciallisation", as a result of the growing tendency of the government to become involved in adjudication. Meanwhile, very little attention has been given to the independence of the judiciary, the watchdog over the governmental processes. On the one hand, professors Brun and Lemieux realize that the prerequisites of the independence of some governmental activities are just maintained and that the Courts have adapted different tests to different type functions. On the other hand, they realize that the independence of the judiciary is at the same time more and more endangered. Government designations of judges, interventions in, and associations with, the judiciary may convince many people that the latter is but a branch of the former. Moreover, the Courts themselves generally show too dormant an attitude in this area.
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Bousquet, Franck. « Commentaires dans la Presse Quotidienne Régionale française en ligne et politisation du local ». Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 7, no 2 (16 décembre 2018) : 92–107. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v7.n2.2018.361.

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Résumé :
FR. Cet article examine les commentaires postés sur le site d’un quotidien régional français, à la suite des articles consacrés à une commune moyenne dans la région toulousaine, durant la campagne municipale de 2014. Il s’attache à déterminer si des créations de communautés d’interprétation politique articulant la situation locale et une montée en généralité est observable et selon quelle logique elles s’organisent. Les commentaires sont analysés en les rapportant aux situations politiques et médiatiques locales et nationales et les commentateurs sont classés selon leurs prises de positions. Deux communautés sont finalement identifiées. La première, constituée de quelques membres maitrisant parfaitement la situation locale, peut être qualifiée d’autochtone ; elle interprète les faits et leur traitement par la presse selon une grille politique partisane correspondant à l’offre électorale du territoire. Elle est constituée de lecteurs intervenant quasi exclusivement sur la page de la commune. Ils participent plusieurs fois par semaine et sont régulièrement en conflit avec la ligne éditoriale du journal. La seconde communauté, plus nombreuse, n’intervient que sur les faits divers et se désintéresse de la situation locale. La montée en généralité est cependant également présente par l’intermédiaire de schémas interprétatifs proches de ceux imposés nationalement par l’extrême droite. Ces lecteurs interviennent sur tout le site du journal et de façon systématique dès qu’un événement peut laisser la place à une interprétation s’accordant à leur parti pris idéologique. Ils utilisent ainsi tous les faits divers pour proposer une politisation de la vie publique locale à travers un prisme marqué par le racisme, suggérant que tous les actes délictueux sont le fait de personnes d’origine étrangère et réclamant des sanctions de plus en plus radicales. Ils ne s’opposent pas à la ligne éditoriale du journal mais l’utilise en profitant de sa mise en avant systématique des faits divers. Ils contournent la modération par l’utilisation de paraphrases, de litotes, de métaphores ou de sous-entendus plus ou moins transparents et imposent ainsi au quotidien une vision du monde cohérente. *** EN. This paper analyzes comments posted on the website of a regional French daily serving a community near Toulouse in response to articles written during the 2014 municipal election campaign. The goal is to determine whethercommunities of local political discourse are being created and if they are, how are they organized and do generalities exist. Comments and their relationship with local and national politics and media are analyzed and commentators classified according to their position. Two distinct communities can be singled out: The first, consisting of a few commentators with an excellent grasp of the local situation, can be referred to as indigenous—they inter- pret events and how media handle them through a partisan regional lens. They write several times a week and are often at odds with the editorial line of the newspaper. The second, larger, community only comments on general events and has no interest in local situations. This increase in generality is abetted by interpretive models similar to those used by the far-right on the national level. These readers are active everywhere on the newspaper’s website and systematically comment as soon as an event can be interpreted as being in line with their political ideology. In this way, they use local events to politicize local public life refracted through a racist lens in which all criminal acts are carried out by foreigners, and clamor for increasingly severe punishments. They do not oppose the newspaper’s editorial line, but rather use it as a platform for their systematic commentary on local events. They circumvent judiciousness by paraphrasing and making use of euphemisms, metaphors and innuendo in varying degrees of transparency, and in so doing create a simulacrum of a coherent world. *** PT. Este artigo examina os comentários postados no site de um jornal regional francês, produzidos logo após uma série de matérias sobre um distrito (“commune”) de porte médio, localizado na região de Toulouse, durante as eleições municipais de 2014. Busca determinar se os processos de criação de comunidades de inter- pretação política que articulam a situação local a um contexto mais generalizável podem ser observados, bem como o tipo de lógica na qual eles se organizam. Os comentários foram analisados a partir das relações entre as situações políticas e midiáticas locais e nacionais e a classificação dos comentaristas de acordo com os seus posicionamentos políticos. Assim, duas comunidades foram identificadas. A primeira, constituída de alguns integrantes que compreendiam perfeitamente a situação local, pode ser qualificada como autóctone; ela interpreta os fatos e o tratamento dado pela mídia de acordo com um quadro político partidário que corresponde à oferta eleitoral do território. Ela é constituída por leitores que postam comentários quase que exclusivamente na página dedicada à cobertura do distrito. Esses integrantes participam várias vezes por semana e frequentemente entram em conflito com a linha editorial do jornal. A segunda comunidade, mais numerosas, intervém apenas sobre os fait divers e não está interessada na situação local. O processo de generalização também está presente na análise por meio da utilização de esquemas interpretativos próximos àqueles impostos nacionalmente pela extrema direita. Esses leitores intervêm em todo o site do jornal e de forma sistemática, desde que um acontecimento dê abertura a uma interpretação que esteja em consonância com os seus posicionamentos ideológicos. Utilizam-se, assim, dos fait divers para propor uma politização da vida pública local sob o prisma do racismo, atribuindo a pessoas de origem estrangeira todos os fatos de caráter delituoso e reclamando sanções cada vez mais radicais contra essas pessoas. Eles não se opõem à linha editorial do jornal, utilizando-se dela em benefício de uma exposição sistemática dos fait divers. Para contornar a moderação, eles recorrem a paráfrases, lítotes, metáforas ou subentendidos mais ou menos transparentes, impondo ao jornal uma visão de mundo coerente.
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Duarte, André de Macedo. « Democracia em crise : biopolítica e governamento neoliberal de populações ». EDUCAÇÃO E FILOSOFIA 33, no 68 (30 novembre 2020) : 527–62. http://dx.doi.org/10.14393/revedfil.v33n68a2019-51961.

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Résumé :
Resumo: Este texto discute a hipótese de que a crise das democracias contemporâneas é indissociável de dois fenômenos políticos distintos, porém correlatos, analisados a partir das teorizações de Michel Foucault sobre a biopolítica e o neoliberalismo: a) a crescente disseminação de atos e discursos de violência, de ódio e de preconceito contra populações vulneráveis, obedecendo à lógica biopolítica da proteção da vida de alguns ao custo da exposição à morte de vastas parcelas da população; b) a disseminação de políticas neoliberais para a gestão da vida de populações vulneráveis. Considera-se que a articulação entre biopolítica e neoliberalismo produz o paradoxo de uma democracia sem demos, no sentido da desvalorização das lutas políticas coletivas por direitos iguais e por melhores condições de vida. Na conclusão, sugere-se que a reinvenção da democracia exige repensar o poder do demos, isto é, repolitizar o poder político de categorias sociais sujeitas a processos históricos de vulneração. Palavras-chave: Crise da democracia. Biopolítica. Neoliberalismo. Foucault. Butler. Democracy in crisis: biopolitics and neoliberal government of populations Abstract: This text discusses the hypothesis that the crisis of contemporary democracy relates to two distinct political phenomena, however correlated, analyzed thru Michel Foucault’s concepts about biopolitics and neoliberalism: a) the ascending dissemination of acts and discourses of hate, violence and prejudgment against vulnerable populations, according to the biopolitical logics of protecting the life of some at the expense of exposing the life of others to death; b) the dissemination of neoliberal policies to administrate the life of vulnerable populations. I argue that both phenomena seem to imply the paradox of a democracy without the demos, in the sense of the devaluation of collective political struggles for equal rights and for better life conditions. At the conclusion, it is suggested that the reinvention of democracy requires rethinking the power of the demos in the sense of re-politicizing the political power of social categories subjected to historical process that render them vulnerable. Keywords: Crisis of democracy. Biopolitics. Neoliberalism. Foucault. Butler. Démocratie en crise : biopolitique et gouvernement néolibéral de populations Résumé : On discute l’hypothèse que la crise de la démocratie contemporaine est associée à deux phénomènes politiques distinctes, mais corrélâtes, analysés par les concepts de Foucault sur la biopolitique et le néolibéralisme : a) la vague accrue d’actes et de mots de violence, haine et pré-jugements contre des populations vulnérables, selon la logique biopolitique de la protection de la vie de quelques-uns au prix du rejet à la morte de la vie des autres ; b) la dissémination des politiques néolibéraux vouées à la gestion de la vie des populations vulnérabilisées. L’articulation entre biopolitique et néolibéralisme semble impliquer le paradoxe d’une démocratie sans demos, au sens de la dévaluation des luttes politiques collectives pour des droits égaux et pour des meilleures conditions de vie. Finalement, on considère la réinvention de la démocratie par la ré-politisation du pouvoir du demos en tant que pouvoir des catégories sociales soumises à la vulnération. Mots-clés: Crise de la démocratie. Biopolitique. Néolibéralisme. Foucault. Butler.
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Pihet, Stéphane. « La révolte des étudiants berlinois, processus de politisation de la pratique des savoirs ». Cahiers du GRM, no 4 (12 décembre 2013). http://dx.doi.org/10.4000/grm.312.

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Fernandes, Anne, et Thomas Pierre. « L’éducation à la sexualité adolescente entre cristallisation et politisation. Vers un nouveau régime normatif ». Normes et normativités, no 7 (24 octobre 2022). http://dx.doi.org/10.57086/strathese.628.

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Résumé :
Dans cette contribution nous proposons l’analyse d’une tension dans les processus de transmission des normes et de construction du sujet en prenant l’exemple de l’éducation à la sexualité en milieu scolaire. L’éducation à la sexualité à l’école se présente sous la forme d’un dispositif de politisation visant à transmettre des normes de comportements mais qui compte l’adhésion du sujet, sa responsabilisation, relevant ainsi de forme de cristallisation. Cette tension entre des normes édictées par les institutions et leur appropriation par le sujet relève plus largement d’une tension d’un nouveau régime de normalisation articulant les disciplines extériorisées aux disciplines intériorisées, dans lequel la responsabilité individuelle est centrale et qui dépasse le cadre de l’éducation à la sexualité.
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Ségalini, Céline. « Éléments de compréhension du processus de politisation du discours sur la gestion intégrée des zones côtières ». Développement durable et territoires, Vol. 2, n° 3 (5 décembre 2011). http://dx.doi.org/10.4000/developpementdurable.9123.

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Castañeda, Marcelo. « AMBIENTALIZAÇÃO E POLITIZAÇÃO DO CONSUMO NAS PRÁTICAS DE COMPRA DE ORGÂNICOS ». Caderno CRH 25, no 64 (29 octobre 2012). http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v25i64.19173.

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Résumé :
O objetivo é refletir sobre processos de ambientalização e politização do consumo e do cotidiano, enfatizando o multifacetado campo da alimentação. O artigo se volta para os diferentes usos das práticas de compra de alimentos orgânicos, entendendo os consumidores como atores sociais. A problemática central encontra-se nas seguintes questões: as práticas de compra de alimentos orgânicos são percebidas como forma de ação política? De que forma os consumidores lidam com os discursos e cobranças de responsabilidades pela crise ambiental? Com uma etnografia das práticas de compra de alimentos orgânicos e entrevistas em profundidade, o artigo identifica um aumento da autonomia política individual no encontro das esferas pública e privada no campo do consumo. A compra de orgânicos é percebida como um repertório de ação política romântico-individualista, sendo que essas práticas alimentam pontes com a cidadania, abrindo possibilidades para novos engajamentos coletivos. PALAVRAS-CHAVE: ambientalização e politização do consumo, cotidiano, práticas de compra, alimentação orgânica.SENSIBILISATION À L’ENVIRONNEMENT ET POLITISATION DE LA CONSOMMATION POUR L’ACHAT DES PRODUITS BIOS Marcelo Castañeda L’objectif visé est de réfléchir aux processus de sensibilisation à l’environnement et de politisation de la consommation dans la vie quotidienne, en mettant l’accent sur les diverses facettes de l’alimentation. L’article traite des différentes habitudes concernant l’achat des aliments biologiques et considère les consommateurs comme des acteurs sociaux. Le problème central tourne autour des questions suivantes: L’achat de produits alimentaires biologiques est-il perçu comme une attitude politique? De quelle manière les consommateurs réagissentils aux discours et aux appels à la responsabilité envers la crise environnementale? Sur la base d’une etnographie des comportements d’achat d’aliments bios et d’interviews approfondies, l’article identifie une croissance de l’autonomie politique individuelle par rapport aux sphères publiques et privées dans le domaine de la consommation. L’achat de produits biologiques est considéré comme un répertoire de l’action politique romantique individuelle. Ces pratiques ouvrent la voie à la citoyenneté et offrent la possibilité d’un engagement collectif. MOTS-CLÉS: sensibilisation à l’environnement et politisation de la consommation, quotidien, pratiques d’achats, alimentation biologique.ENVIROMENTALIZATION AND POLITICIZATION OF CONSUMPTION IN ORGANIC FOOD PURCHASING PRACTICES Marcelo Castañeda This article’s main objective is to reflect upon the processes of environmentalization and politicization of consumption in daily life, emphasizing the multisided field of alimentation. The text focuses on different forms of organic food purchasing practices, by considering the consumers as social actors. The main research questions are the following: Are the organic food purchasing practices perceived as a form of political action? How do consumers deal with the environmental discourse and the demand of responsibility regarding the environmental crisis? Through an ethnographic study of the organic food purchasing practices, the article reveals an increasing individual autonomy concerning political choices in the field of consumption, when public and private spheres meet. Organic food purchasing is perceived as part of a repertoire of individualistic romantic political actions, building bridges to citizenship and creating possibilities for new collective actions. KEY-WORDS: environmentalization and politicization of consumption, daily life, purchasing practices, organic food. Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br Publicação Online do Caderno CRH no Scielo: http://www.scielo.br/ccrh
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Prévost, Stéphanie. « Espaces et processus de politisation de l’humanitaire. L’Armenian Relief Fund et le National Armenian Relief Committee (1895-1896) : un miroir transatlantique ? » Transatlantica, no 2 (2 décembre 2018). http://dx.doi.org/10.4000/transatlantica.13759.

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Barrault-Stella, Lorenzo. « DES SOCIALISATION POLITIQUES INEGALES : ELEMENTS SUR LA « BONNE » POLITISATION PAR L’ECOLE ». Educação & ; Sociedade 42 (2021). http://dx.doi.org/10.1590/es.241336_fr.

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RESUMO Com base em levantamentos etnográficos de pais de diferentes origens sociais na França, este artigo contribui para uma sociologia de socialização política por parte da instituição escolar. Reconhecendo a centralidade da escola no contexto francês, esta pesquisa destaca como a instituição molda os padrões de percepção e as disposições políticas dos pais. Entretanto, esses processos de socialização institucional, baseados nas trajetórias escolares, bem como nas prescrições atuais da escola, são muito desiguais. Enquanto os pais com maiores recursos e mais envolvidos na instituição tendem a se adequar às suas expectativas, os dos meios populares se mostram mais desajustados, o que, por sua vez, alimenta comportamentos políticos que levam ao seu desengajamento.
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Fresia, Marion. « Réfugiés ». Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.049.

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Résumé :
Qu’elles soient liées à la persécution, la pauvreté, la sécheresse ou la recherche de meilleures conditions de vie, les sociétés humaines n’ont cessé d’être façonnées par des déplacements forcés de populations, massifs et soudains dans certains cas; continuels, de faible ampleur et liés à une mixité de facteurs le plus souvent. L’ancienneté et la permanence de la migration forcée contrastent avec la construction relativement récente des réfugiés comme problème social et politique devant faire l’objet d’un traitement bureaucratique spécifique. Bien que l’obligation de protéger les personnes persécutées se retrouve dans toutes les grandes traditions religieuses, ce n’est qu’au cours de la première moitié du XXe siècle que la notion de réfugié devient une catégorie juridique à part entière et qu’émerge, aux échelles transnationales et nationales, un ensemble de politiques, de normes et d’organisations dédiées aux questions d’asile. L’ampleur des déplacements de populations générés par les révolutions bolcheviques puis les deux guerres mondiales, et l’apparition du phénomène des « sans-États » suite au démantèlement des derniers grands empires européens, préoccupent les gouvernements d’Europe occidentale. Réfugiés et apatrides sont perçus comme une menace pour leur sécurité et un poids dans un contexte économique difficile. En même temps, certains voient un intérêt politique à accueillir les réfugiés qui fuient des pays ennemis (Gatrell 2013: 35). Parallèlement, l’aide humanitaire est en plein essor et renforce l’attention internationale portée sur les réfugiés en faisant d’eux des victimes à secourir (ibid: 20). Gouvernements et acteurs humanitaires chargent alors la Sociétés des nations (SDN) de réfléchir à l’élaboration d’un statut spécifique pour les réfugiés, afin de mieux les identifier, les prendre en charge mais aussi les contrôler. Avec la disparition de la SDN et les milliers de nouveaux déplacés de la deuxième guerre mondiale, c’est au Haut commissariat des Nations-Unies aux réfugiés (HCR) que les États confieront par la suite la mission de trouver une « solution durable au problème des réfugiés ». Une année plus tard, la Convention de Genève relative au statut de réfugiés est finalisée: elle énoncera un ensemble de droits associés au statut de réfugié dont elle donnera, pour la première fois, une définition générale, alors largement informée par le contexte de la guerre froide. Si l’institutionnalisation du « problème » des réfugiés apparaît comme une réponse à l’ampleur des mouvements de réfugiés provoqués par les deux guerres mondiales, elle est surtout indissociable de l’histoire des États-Nations et de l’affirmation progressive de leur hégémonie comme seule forme d’organisation politique légitime sur la scène internationale (Loescher et al., 2008: 8). Avec l’émergence, depuis les traités de Westphalie de 1648, d’États centralisés en Europe naît en effet la fiction qu’à un peuple devrait toujours correspondre un territoire et un État. À la fin du XIXe siècle, c’est aussi la montée des nationalismes européens qui fera du contrôle des mouvements de populations aux frontières et de la réalisation du principe d’homogénéité nationale un élément central de l’idéologie du pouvoir souverain. Cet ancrage de la figure contemporaine du réfugié dans le système des États-Nations se reflète bien dans la définition qu’en donne la Convention de Genève : « une personne qui se trouve hors du pays dont elle a la nationalité ou dans lequel elle a sa résidence habituelle; qui craint, avec raison, d’être persécutée du fait de son appartenance communautaire, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, et qui ne peut ou ne veut se réclamer de la protection de ce pays ou y retourner en raison de la dite crainte ». C’est bien la perte de la protection de l’État du pays d’origine et le franchissement d’une frontière internationale qui définissent, juridiquement, le réfugié, en plus du motif, très restreint, de persécution individuelle. Reprise dans presque toutes les législations nationales des 147 pays aujourd’hui signataires de la Convention, cette définition constitue désormais la pierre angulaire du traitement bureaucratique de l’asile à l’échelle globale. Bien qu’elle soit fortement contestée pour son caractère obsolète, étato-centré et peu flexible (Loescher et al. 2008: 98), elle reste à ce jour le seul instrument juridique qui confère au statut de réfugié une légitimité universelle. L’anthropologie a apporté une contribution majeure à la compréhension du phénomène des réfugiés, en mettant en avant l’expérience de la mobilité telle qu’elle est vécue par les individus, et non pas uniquement telle qu’elles est construite et définie par les catégories juridiques et les organisations humanitaires (Chatty 2014: 74). En s’intéressant aux dispositifs d’aide aux réfugiés, elle a également nourri plusieurs autres champs de réflexion de la discipline, tels que l’anthropologie juridique, l’anthropologie du développement, l’anthropologie des organisations et l’anthropologie médicale. À l’exception de quelques recherches pionnières (Colson 1971; Loizios 1981), c’est surtout à partir du milieu des années 1980 qu’une importante littérature se développe sur ces questions. Avec l’institutionnalisation de l’aide humanitaire et la globalisation progressive d’un traitement ordonné et spatialisé de la migration, le « problème » des réfugiés est de plus en plus visible, en particulier dans les pays du Sud, théâtres des conflits liés à la guerre froide mais aussi terrains de prédilection des anthropologues. L’anthropologie joue alors un rôle important dans la constitution des réfugiés en objet de savoir : c’est en effet à Barbara Harell-Bond que l’on doit la création, en 1982, du Refugee studies Center de l’Université d’Oxford, qui marquera l’autonomisation de la réflexion sur les réfugiés des études, plus larges, sur les migrations. Les premières recherches ethnographiques se focalisent sur l’Afrique et appréhendent les réfugiés en termes de liminalité : des personnes ayant subi un rite de séparation, qui se retrouvent dans un entre-deux, ni dedans, ni dehors. L’aide humanitaire, analysée en termes de dysfonctionnements, de charity business et de rapports de domination, y est fortement critiquée (Harrell-Bond 1986; Harrell-Bond et Vourtira 1992), tandis que l’agencéité et les coping strategies des réfugiés sont mis en avant pour déconstruire la figure du réfugié dépendant de l’aide (Kibreab 1993). Parce qu’elles cherchaient à rester pertinentes du point de vue de l’action, ces premiers travaux sont souvent restés teintés d’un certain misérabilisme et n’ont pas véritablement déconstruit le cadre épistémologique sur lequel le système d’asile se fonde (Chatty 2014: 80). Il faudra attendre les travaux de Malkki (1995) pour le faire et pour questionner, plus largement, la pertinence d’utiliser la notion de « réfugié » comme catégorie d’analyse. Mobilisant les apports des études postmodernes et transnationales, Malkki s’attaque en particulier à la métaphore de l’enracinement. Elle montre comment les refugee studies sont restées encastrées dans l’« ordre national des choses », soit dans une vision sédentaire, nationale et territorialisée des appartenances identitaires qui n’appréhende la perte du lien à l’État-nation et la mobilité qu’en termes d’anormalité et de dépossession. Dénaturalisant les liens entre cultures et territoires, Malkki rappelle ainsi que les réfugiés n’occupent une situation liminale qu’au regard du système des États-Nations. Son travail amènera les refugee studies à redéfinir leur objet autour de la notion de « migration forcée », plus à même de capturer à la fois l’agencéité des acteurs dans les processus migratoires, et les contraintes qui les influencent (Van Hear 2011). Dans son héritage, plusieurs études ont alors cherché à documenter les parcours des réfugiés en dehors de leur seule relation au cadre juridique qui les définit : elles ont montré que les individus transcendent sans cesse les catégories d’appartenance nationales, mais également les frontières établies par la bureaucratie de l’asile entre réfugiés politiques et migrants économiques. Les stratégies socio-économiques se construisent sur la mobilité, souvent très valorisée, dans des rapports complexes à une diversité de lieux distants auxquels les camps sont incorporés (Monsutti 2005; Horst 2006). Tandis que les rapports d’appartenance se définissent par le maintien de mémoires, de pratiques et de relations sociales, qui se tissent, bien souvent, à cheval entre divers territoires ou en relation à une nation imaginée. Ces réflexions déboucheront finalement sur une critique plus large des politiques d’asile qui n’envisagent la solution au « problème » des réfugiés qu’en termes de rapatriement ou d’intégration, sans tenir compte de l’importance de la dimension transnationale des pratiques ordinaires (Backewell 2002; Long 2014) ni de la dimension problématique du retour « chez soi » (Allen 1996). Pratiques transnationales et renforcement du sentiment d’appartenance nationale, souvent exacerbé par la politisation des camps et des diasporas, peuvent néanmoins aller de pairs, l’enjeu étant alors de penser ces deux phénomènes de manière dialogique et de comprendre les rapports de classe, de genre ou d’ethnicité qui s’y jouent (Fresia 2014a). Parallèlement aux travaux centrés sur les vécus des réfugiés, les années 2000 sont marquées par une nouvelle vague d’études critiques envers la bureaucratie de l’asile et l’aide humanitaire. Parce qu’ils rendent visibles, en la spatialisant, la figure contemporaine du réfugié, les camps deviennent des lieux d’enquête particulièrement privilégiés, au point de voir émerger une véritable campnography. Inspirée par la philosophie politique de Giorgio Agamben, celle-ci les décrit comme des espaces de confinement, des hors lieux caractérisés par un régime d’exception: quelque que soit leur degré d’ouverture ou de fermeture, ils ont pour caractéristique de suspendre la reconnaissance d’une égalité politique entre leurs occupants et les citoyens ordinaires (Agier 2014: 20; Fassin et Pondolfi 2010). Ambivalents, les camps sont, en même temps, analysés comme de nouveaux lieux de socialisation, réinvestis de sens. Souvent marqués par une forte agitation politique, ils sont aussi des espaces de mobilisations. Incoporés dans des réseaux d’échanges économiques, ils se transforment, et durent jusqu’à devenir de nouvelles marges urbaines ordinaires (Agier 2014: 27). Constitués en lieux de mémoire des injustices passées ou présentes, mais aussi de projections vers un futur incertain, ils deviennent des sites privilégiés où observer la fabrique et l’expression de nouvelles formes de citoyenneté aux marges de l’État (Turner 2010; Fresia and Von Kanel 2014; Wilson, 2016). Très riche, cette campnography a parfois eu tendance à n’envisager les réfugiés que dans un seul face à face avec le « gouvernement humanitaire », délaissant ainsi une réflexion plus large sur la manière dont les camps sont aussi enchâssés et régulés par d’autres normes (droits coutumiers, droits de l’homme) que le seul régime d’exception que leur statut légitime. Autre élément constitutif de la bureaucratie de l’asile, les dispositifs de tri, chargés de distinguer les réfugiés des migrants, ont également fait l’objet de récentes études ethnographiques, marquant une ouverture de la réflexion sur des contextes européens et nord-américains. Leurs auteurs mettent en exergue la dimension fondamentalement située, négociée et contingente des pratiques d’octroi du statut de réfugiés ainsi que les normes implicites qui les régulent (Good 2007; Akoka 2012). Ils montrent comment la formalisation croissante de ces pratiques contribuent à naturaliser toujours plus la distinction entre vrais et faux réfugiés, mais aussi à dépolitiser les registres des demandes d’asile considérées comme légitimes, de plus en plus appréhendées à travers le vocabulaire de la compassion, du trauma et de la souffrance (D’Halluin-Mabillot 2012; Zetter 2007). Enfin, après avoir été « enrollés » dans le HCR pour un temps, certains anthropologues ont commencé à documenter, de manière empirique, le rôle de cette nébuleuse bureaucratique dans la globalisation du traitement bureaucratisé de l’asile, et les modalités concrètes d’exercice de son autorité, en montrant comment celles-ci reproduisent sans cesse un ordre national des choses lui-même à l’origine du « problème » des réfugiés (Scalletaris 2013; Sandvik et Jacobsen 2016 ; Fresia 2014b). Outre les enjeux d’accès aux bureaucraties de l’asile et la difficulté de reconstituer des parcours de vie souvent multi-situés, l’étude des migrations forcées n’a cessé de poser un enjeu épistémologique de taille à l’anthropologie : celui de réussir à penser la problématique de la mobilité, liée à des contextes de guerres ou de persécution, autrement qu’au travers des seuls espaces et labels produits par le régime de l’asile, mais tout en prenant « au sérieux » ce régime, son mode de (re)production et ses effets structurants sur le vécu des individus. À ce titre, un important travail de décentrement et d’historicisation reste à faire pour saisir la manière dont les espaces bureaucratiques de l’asile s’enchâssent, tout en les modifiant, dans des espaces migratoires et des dynamiques socio-historiques qui leur préexistent, et s’articulent à une pluralité plus large de normes et de régimes de droits, qui ne relèvent pas de la seule institution de l’asile. Continuer à documenter la manière dont les personnes trouvent des formes de protection et de solidarité en dehors des seuls dispositifs bureaucratiques de l’asile apparaît aussi comme un impératif pour pouvoir penser le phénomène de la mobilité sous contrainte et les réponses qu’on peut lui apporter autrement ou différemment.
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