Articles de revues sur le sujet « Pratiques énonciatives »

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1

Deronne, Christine. « Postures énonciatives du scripteur : le cas du mémoire d’IUFM ». Pratiques, no 149-150 (15 juin 2011) : 91–111. http://dx.doi.org/10.4000/pratiques.1711.

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2

Boch, Françoise. « Former les doctorants à l'écriture de la thèse en exploitant les études descriptives de l'écrit scientifique ». Linguagem em (Dis)curso 13, no 3 (décembre 2013) : 543–68. http://dx.doi.org/10.1590/s1518-76322013000300005.

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Résumé :
La présente contribution a pour but de présenter comment les approches énonciatives de l'écrit scientifique peuvent servir la formation à l'écriture de la thèse de doctorat. Ce texte reprend les résultats de plusieurs travaux de recherche portant sur la comparaison entre les pratiques des experts (à partir de l'analyse d'un corpus d'articles en linguistique) et les pratiques d'étudiants de niveaux différents (à partir de l'analyse de corpus de rapports de stages, de chapitres de thèse ou d'articles rédigés par des doctorants). Ces résultats sont exploités didactiquement sous la forme de différents exercices dont l'objectif est de favoriser auprès des jeunes chercheurs des prises de conscience visant à travailler trois dimensions énonciatives : le positionnement de l'auteur du texte (comment prendre position dans un texte à visée objectivante), la légitimation de son objet d'étude (comment exposer les enjeux de sa recherche) et l'insertion des sources (comment intégrer dans son texte les textes d'autrui).
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3

Fillol, Véronique. « Stratégies énonciatives et pratiques d’écriture journalistiques : le portrait dans Libération ». Cahiers de Narratologie, no 10.1 (1 janvier 2001) : 433–44. http://dx.doi.org/10.4000/narratologie.6974.

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4

Dondero, Maria Giulia. « Les forces dans l’image et les gestualités émotionnelles ». SHS Web of Conferences 81 (2020) : 03005. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20208103005.

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Résumé :
Cet article aborde les relations entre le langage visuel et les émotions. Cette exploration se compose de deux volets : le premier est consacré aux forces textualisées dans l’image, le second aux gestualités émotionnelles, à savoir aux pratiques énonciatives du corps qui accompagnent l’interprétation et l’appréciation des images. La première partie discute la contribution de René Thom à la réflexion sur les émotions de la contemplation esthétique face au déploiement des forces dans les tableaux ; tandis que la deuxième partie met en contraste l’analyse manuelle et l’analyse computationnelle au regard des gestes de l’analyste et de l’observateur. L’analyse manuelle est illustrée à travers la pratique d’enseignement de Roland Barthes au Collège de France, l’analyse computationnelle est en revanche prise en examen à partir des expériences de Lev Manovich et des Cultural Analytics.
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Lamontagne, André. « Métatextualité postmoderne : de la fiction à la critique ». Études littéraires 30, no 3 (12 avril 2005) : 61–76. http://dx.doi.org/10.7202/501214ar.

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Résumé :
Au-delà de la vérité reçue d'une transformation radicale des pratiques métatextuelles - qui culmine dans la perception généralisée d'une hybridation irréversible du commentaire et de la fiction -, quelle est l'ampleur réelle des mutations formelles de la critique contemporaine ? Le présent article évalue les transferts entre la prose narrative et le métatexte postmodernes en analysant les modalités et stratégies énonciatives de textes critiques et, inversement, les enjeux critiques que s'approprie le récit métafictionnel (dont l'œuvre de Borges se veut le prototype). Tout en articulant une comparaison entre un corpus transnational et les pratiques discursives québécoises, l'étude nous conduit à nous demander si les réaménagements de l'espace métatextuel ne se réduiraient pas essentiellement à des changements d'ordre axiologique.
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Jaubert, Martine, et Maryse Rebière. « Positions énonciatives pour apprendre dans les différentes disciplines scolaires : une question pour la didactique du français ? » Pratiques, no 149-150 (15 juin 2011) : 112–28. http://dx.doi.org/10.4000/pratiques.1718.

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7

Simeoni, Daniel. « Translating and Studying Translation : the View from the Agent ». Meta 40, no 3 (30 septembre 2002) : 445–60. http://dx.doi.org/10.7202/004146ar.

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Résumé :
Résumé La mise à distance objectivante induite par le « regard éloigné » du chercheur ès-sciences humaines nostalgique des sciences naturelles et physiques classiques occulte le rapport nécessairement engagé et distant du chercheur à son objet, tel que ce rapport est inscrit dans l'étude savante des pratiques. La traduction et la traductologie sont deux de ces pratiques qui gagnent à être reconceptualisées de façon cohérente en s'inspirant de travaux sociologiques de type réflexif (Elias, Bourdieu) et de linguistiques structurales phénoménologiques du type « théories des opérations énonciatives ». Ainsi replacé au coeur du dispositif scientifique, le point de vue de l'agent assumé par le chercheur (i) assurerait la validité du projet traductologique, et (ii) tempérerait la fragmentation naturelle de l'interdiscipline en « îlots de connaissance » (Bruner), à l'image de ce qui s'est produit dans les autres sciences humaines.
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8

Berriche, Manon. « La réception et le partage de (fausses) informations par les adolescents : des pratiques situées ». Les Enjeux de l'information et de la communication N° 23/1A, S1 (15 février 2024) : 87–102. http://dx.doi.org/10.3917/enic.hs13.0087.

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Résumé :
À partir d’une approche pragmatique et interactionniste, cette étude examine comment la réception et le partage de (fausses) informations peuvent être favorisés ou au contraire entravés par certaines situations selon les contraintes énonciatives qui les sous-tendent. En reposant sur des entretiens collectifs, des observations et un dispositif expérimental, conduits au sein d’une classe de 4ème, cet article montre que les réactions des adolescents face aux (fausses) informations sont loin d’être une constante dépendant uniquement de variables cognitives et individuelles, mais varient selon le degré de publicité des situations.
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9

Jacques, Marie-Paule, et Cindy De Amaral. « Explorer les compétences rédactionnelles au lycée professionnel ». SHS Web of Conferences 46 (2018) : 07008. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20184607008.

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Résumé :
Nous proposons dans cet article une analyse de productions textuelles d’élèves de Seconde de la filière de baccalauréat Gestion-Administration. Notre hypothèse est que ces élèves de lycée professionnel mettent en oeuvre dans leurs productions écrites un certain nombre d’habiletés rhétoriques et communicationnelles qui, masquées par les aspects formels de maitrise de la langue, pourraient constituer une base solide à l’enseignement des compétences rédactionnelles. Nous nous inscrivons dans le champ de recherches autour des « compétences ignorées » des élèves, qui considère les habiletés construites dans les pratiques extrascolaires comme devant être repérées et reconnues. Nous mettons en évidence, par l’analyse de courriels répondant à un scénario pédagogique proche de l’univers professionnel auquel ces élèves se destinent, de réelles compétences de communication, voisinant des habiletés rhétoriques et énonciatives contrastées, et de réelles défaillances sur les plans formel et pragmatique. Nous en déduisons une proposition didactique dont nous exposons les grandes lignes, et qui doit être mise à l’épreuve auprès de ces mêmes élèves.
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Chuquet, H., et M. Paillard. « Enonciation et traduction chez les linguistes francophones ». Journal of French Language Studies 2, no 2 (septembre 1992) : 237–59. http://dx.doi.org/10.1017/s0959269500001319.

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Résumé :
AbstractLe présent article a pour object de donner un aperçu de l'état de la recherche francophone en théorie de la traduction et an linguistique contrastive, et de présenter plus particuliÈrement les travaux contrastifs français-anglais qui s'effectuent dans le cadere de la théorie des opérations énonciatives d'A. Culioli. A travers l'étude de deux points qui posent réguliÈrement problÈme aux anglophones traduisant vers le français (traductions possibles du prétérit anglais et choix entre indicatif et subjonctif français lorsque les duex modes peuvant alterner), nous tentons d'illustrer la contribution de l'approche énonciative à l'analyse contrastive des deux systÈmes linguistiques ainsi que sa pertinence dans la pratique de la traduction.
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Abidi Saad, Houda, et Massika Senoussi. « Les pratiques de l’évaluation dans l’écrit académique Cas des conclusions de thèses de doctorat ès Sciences en FLE ». Traduction et Langues 20, no 2 (31 décembre 2021) : 203–17. http://dx.doi.org/10.52919/translang.v20i2.271.

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Résumé :
Cette étude vise à mettre en lumière les pratiques d’évaluation dans l’écrit académique. L’analyse s’est focalisée sur un échantillon composé de trois conclusions de thèses de doctorat ès sciences en FLE pour distinguer les différentes pratiques évaluatives adoptées par les chercheurs dans l’écrit académique. Ces pratiques d’évaluation peuvent traduire le positionnement du thésard dans son écrit et peuvent prendre différentes manifestations qui varient d’une étude à l’autre. Ainsi, nous nous sommes demandé comment se manifestent ces pratiques évalutives notamment dans les conclusions de thèses de doctorat comme étant la partie de ce type d’écrits académiques où le chercheur présente ses résultats et dégage les perspectives et les limites de sa recherche. Nous avons adopté une approche lexico-énonciative en relevant les subjectivèmes énonciatifs les plus récurrents dans l’écrit académique, et ce en ayant recours à la définition de position dans l’écrit universitaire par Hyland où quatre éléments définissent la position du thésard dans son écrit. L’étude des trois conclusions a montré que les pratiques d’évaluation convergent dans l’optique de jugement, d’appréciation et d’engagement. D’après la théorie de l’appraisal, le jugement et l’appréciation sont considérés comme deux formes d’attitude et cela nous a permis de découvrir à travers l’analyse effectuée que ces deux formes d’attitudes peuvent être présentes dans l’écrit académique ainsi qu’une présence des subjectivèmes évaluatifs qui varie selon la nature de l’étude.
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Dondero, Maria Giulia. « Du texte à la pratique : Pour une sémiotique expérimentale ». Semiotica 2017, no 219 (27 novembre 2017) : 335–56. http://dx.doi.org/10.1515/sem-2017-0081.

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Résumé :
RésuméNotre travail vise à poursuivre les travaux récents de Jacques Fontanille qui envisage, à côté d’une sémiotique du texte, le développement d’une sémiotique de la pratique. Les travaux de Fontanille et notamment Pratiques sémiotiques (2008) développent des propositions qui s’étaient déjà faites jour dans l’article « Êtes-vous arpenteurs ou somnambules ? L’élaboration d’une typologie comportementale des voyageurs du métro » (1990) de Jean-Marie Floch. Nous allons dans un premier temps reparcourir le débat concernant la relation entre une épistémologie du texte et une épistémologie de la pratique, ainsi que la question de l’énonciation (énonciation énoncée, énonciation en acte, praxis énonciative). Dans un deuxième temps, nous proposerons le concept de textualisation comme lieu de médiation entre texte et pratique : les textualisations (photographies, vidéos, prises de notes) permettraient de contrôler le déploiement de la pratique qui est, quant à elle, éphémère et insaisissable. Si les textualisations sont produites in vivo, la notation par contre est une visualisation de la pratique qu’y diffère : elle fonctionne plutôt comme une reconstruction ex-post de la totalité de la pratique mettant en scène les évènements saillants ainsi que la grammaticalisation des gestes et des échanges. Plus généralement, l’objectif de ce texte est d’interroger les objets de la sémiotique : quels sont les objets qu’elle peut se donner, sans trahir un principe d’immanence qui a caractérisé la sémiotique textuelle et sans rester enfermée dans une condition qui la rend inapte à analyser les pratiques et à répondre aux questionnements de l’actualité sociale et de l’orientation de la recherche en sciences humaines ?
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Dondero, Maria Giulia. « SÉMIOTIQUE DE L’ACTION : TEXTUALISATION ET NOTATION ». CASA : Cadernos de Semiótica Aplicada 12, no 1 (21 juillet 2014) : 15. http://dx.doi.org/10.21709/casa.v12i1.7117.

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Résumé :
Notre texte porte sur des questions méthodologiques que nous considérons comme non encore résolues en sémiotique, et notamment sur les instruments qui pourraient se révéler comme plus ou moins pertinents en vue d’une analyse des pratiques. Nous allons dans un premier temps reparcourir le débat concernant la relation entre une épistémologie du texte et une épistémologie de la pratique, ainsi que la question de l’énonciation (énonciation énoncée, énonciation en acte, praxis énonciative) qui traverse différents niveaux de pertinence de l’analyse. Nous proposerons dans un deuxième temps le concept de textualisation comme lieu de médiation entre texte et pratique : les textualisations (photographies, vidéos, prises de notes) permettraient de contrôler le déploiement de la pratique qui est, de son côté, éphémère et insaisissable. Dans un troisième temps nous réfléchirons sur la question de savoir comment les différentes textualisations peuvent se transposer mutuellement à travers un « croisement diagrammatisant » produisant une autre sorte de médiation entre pratique et analyse : la notation. Cette dernière ne possède pas le même statut des textualisations produites in vivo : elle fonctionne plutôt comme une reconstruction ex-post de la totalité de la pratique mettant en scène les évènements saillants ainsi que la grammaticalisation des gestes et des échanges. Plus généralement, l’objectif de ce texte est de nous interroger sur les objets légitimes de la sémiotique : quels sont les objets qu’elle peut se donner, sans trahir un principe d’immanence qui a caractérisé la sémiotique textuelle et sans rester enfermée dans une condition qui la rend inapte à analyser les pratiques et à répondre aux questionnements de l’actualité sociale et de l’orientation de la recherche en sciences humaines?
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Franck, Thomas. « L’allo-attribution au prisme d’une approche pragma-énonciative ». SHS Web of Conferences 138 (2022) : 01006. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/202213801006.

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La présente communication interroge les fondements du découpage traditionnel entre les différents discours rapportés – direct, direct libre, indirect et indirect libre –, découpage scolaire qui souffre d’un cloisonnement réducteur et qui gagne à être confronté à une perspective énonciative et pragmatique attentive. Cette perspective peut être définie comme la focalisation, d’une part, sur les intentions communicationnelles d’un locuteur-énonciateur (pragmatique du discours) et, d’autre part, sur le contexte énonciatif qui donne sens aux choix de tel ou tel discours rapporté (énonciation). En effet, dans la continuité des travaux de Bernard Combettes, de Jacqueline Authier-Revuz et d’Alain Rabatel, il est nécessaire d’investir les mécanismes d’allo-attribution en dégageant les effets énonciatifs (sur-énonciation, co-énonciation, sous-énonciation, construction interactionnelle des points de vue, etc.) produits par les différents usages de la parole rapportée. Ces usages sont bien plus complexes que les catégorisations instituées agencées autour des idées de discours premier, de discours dérivé et de transposition morphosyntaxique entre les différents types de discours rapportés. Nous fonctionnerons en trois temps : le premier partira d’un article pionnier de Combettes à propos du rapport entre discours rapporté et énonciation, « Discours rapporté et énonciation : trois approches différentes », pour ensuite traiter des apports des recherches d’Authier-Revuz et de Rabatel, notamment dans La Représentation du discours autre et dans « L’effacement énonciatif dans les discours rapportés et ses effets pragmatiques ». Il sera question, dans un troisième temps, de dégager une position pragma-énonciative originale à partir de ces différentes perspectives afin de repenser les subtilités du fonctionnement de l’allo-attribution. Pour mener à bien cette recherche, plusieurs exemples issus d’une observation des pratiques quotidiennes de locuteurs francophones – situés à l’intérieur de la formation discursive de l’enseignement du français en Belgique au début des années 2020 – étaieront les constats théoriques. La méthodologie utilisée pour définir ce corpus sera détaillée en termes sociolinguistiques.
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Régimbeau, Gérard. « Collections d’images et questions posées à l’iconologie ». Documentation et bibliothèques 57, no 1 (25 février 2015) : 45–52. http://dx.doi.org/10.7202/1028964ar.

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De problématiques cruciales liées à l’élaboration d’une mémoire historique aux enjeux moins investis socialement — du moins en apparence — d’une recherche de poster décoratif, les collections d’images suscitent de multiples intérêts et attentes pour devenir un objet majeur de réflexion autant pour les établissements et services qui les conservent et les diffusent que pour les historiens analystes ou le citoyen usager. En observant la mise en ligne de collections d’images, on peut relever certains traits singularisant des pratiques du Web qui construisent une forme de scène énonciative toujours utile à décrypter pour comprendre les caractéristiques de l’information et de la communication attachées à la mise en visibilité du document et à l’offre documentaire. Sous la forme traditionnelle référée au modèle d’une collection de bibliothèque ou sous la forme de sites utilisant les possibilités de la coopération et de l’indexation sociale, ou encore quand l’image joue du paradoxe privé-public dans le cas des blogs individuels, les usages et réceptions actuels des images ne peuvent qu’interroger une iconologie soucieuse d’étudier non seulement leurs contenus mais aussi, au travers des exemples multiples de mises en relation, la pratique même de la collection.
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DEMBELE, Yézouma Sivin. « Le dialogisme littéraire dans Kroh ! Les femmes ont déserté la maison de Yacouba Traoré ». ALTRALANG Journal 5, no 2 (15 novembre 2023) : 125–35. http://dx.doi.org/10.52919/altralang.v5i2.325.

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ABSTRACT: This reflection looks at a phenomenon that arouses the interest of postcolonism in the lierary field. These are two key aspects of enunciative heterogeneity, namely literary dialoguism or polyphony in the novel. The aim is to question the different motivations of these heterogeneous practices in the novelistic work Kroh ! Les femmes ont déserté la maison of Burkinabe journalist Yacouba Traoré under the term dialogism which, like his colleagues on a continental africain or even global scale, do not hesitate to oppose by their literary and/or artistic productions the historically established canons of the novel genre or the « genetic puritanism ». The multiplication of heterogeneous practices essential to enunciative heterogeneity participates in the renewal of the theory of the novel, and therefore of literary theory. RÉSUMÉ : La présente réflexion se penche sur un phénomène qui suscite l’intérêt du postcolonialisme dans le domaine littéraire. Il s’agit d’un aspect clé de l’hétérogénéité énonciative à savoir le dialogisme ou la polyphonie littéraire dans le roman. Le but étant de s’interroger sur les différentes motivations de ces pratiques hétérogènes dans l’œuvre romanesque Kroh ! Les femmes ont déserté la maison du journaliste burkinabè Yacouba Traoré sous le vocable dialogisme qui, à l’instar de ses confrères à l’échelle continentale africaine voire mondiale, n’hésitent à s’opposer dans leurs productions littéraires et/ou artistiques aux canons historiquement établis du genre romanesque ou du « puritanisme générique ». La démultiplication des pratiques hétérogènes indispensables à l’hétérogénéité énonciative participe au renouvellement de la théorie du roman, et partant de la théorie littéraire.
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Delamotte, Éric. « Le gâteau au yaourt ». Spirale - Revue de recherches en éducation N° 73, no 1 (30 janvier 2024) : 11–21. http://dx.doi.org/10.3917/spir.073.0011.

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La médiation des savoirs ordinaires est abordée à partir des discours relatifs au gâteau au yaourt. On retrouve parmi ceux-ci des recettes, conseils et commentaires et des anecdotes allant de simples interactions entre acteurs jusqu’à la gestion plus complexe de rapports éducatifs, sociaux et culturels. Cet ensemble témoigne de boucles d’échanges et d’influences. Ces médiations renvoient à la dialectique de la circulation sociale des savoirs et leur transformation au gré des énonciations éditoriales et des pratiques des gens.
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Wilmet, Marc. « Les chemins du temps ». Scolia 13, no 1 (2000) : 235–47. http://dx.doi.org/10.3406/scoli.2000.1230.

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La représentation classique du temps d’univers sous la forme d’une et une seule demi-droite acquiert une lisibilité supérieure si on la dédouble en deux parallèles, l’une porteuse des énonciations, l’autre porteuse des énoncés. L’axe des énonciations reçoit les repères. L’axe des énoncés reçoit les procès. En reliant les procès aux repères, on obtient à la fois le temps du “tiroir” (défini par l’orientation du procès vis-à-vis du repère) et son aspect (défini par la position du repère vis-à-vis du procès). Les formes simples de l’indicatif relèvent de quatre temps : présent, passé, futur, futur du passé, et de deux aspects : sécant, global. La composition et la surcomposition ajoutent trois temps : antérieur (et bisantérieur), postérieur, simultané, et trois aspects correspondants : extensif (et bisextensif), perspectif, cursif. De la théorie à la pratique, différents exemples illustrent les circuits que dessinent les formes verbales. Les interprétations sémantiques et les exploitations stylistiques en reçoivent un nouvel éclairage.
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Coulombe, Émilie. « In-former l’énonciation de l’acteur : les défis des théâtres de Daniel Danis et de Christian Lapointe1 ». L’Annuaire théâtral, no 62 (24 octobre 2018) : 61–80. http://dx.doi.org/10.7202/1052749ar.

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Consacré à l’énonciation actoriale dans le théâtre québécois contemporain, cet article vise à mettre en question la tendance actuelle à encourager un rapport flexible, ouvert et variable du comédien à sa partition. Selon les auteurs-metteurs en scène Daniel Danis et Christian Lapointe, l’acteur doit se prémunir contre une mémoire fixant tous les mots du texte. Nous chercherons ainsi à cerner comment les théories et pratiques de l’énonciation de ces créateurs appellent une relation informe – au sens d’indéterminée – du comédien au texte à apprendre et interrogerons, en ce sens, les moyens qu’ils proposent pour l’amener à conserver une mobilité énonciative une fois sur scène. À terme, nous espérons éclairer ce que cette valorisation de l’informe vient transformer dans la conception du travail énonciatif des acteurs.
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Jacquin, Jérôme. « Dynamiques énonciatives, interactionnelles et multimodales de l'exclusion dans un groupe de travail multilingue ». Cahiers du Centre de Linguistique et des Sciences du Langage, no 56 (10 octobre 2018) : 97–114. http://dx.doi.org/10.26034/la.cdclsl.2018.245.

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Résumé :
L'article revient sur la pratique consistant à utiliser le code-switching, c'est-à-dire l'alternance d'une langue à l'autre dans l'interaction verbale, pour gérer l'inclusion respectivement l'exclusion d'un ou de plusieurs interactant(s) du cadre de participation, et en particulier de processus décisionnels. L'originalité de la contribution réside dans l'ajout de la dimension multimodale, notamment par une prise en compte de la direction du regard, dont le rôle dans la configuration des dynamiques interactionnelles est bien connu sans pour autant être systématiquement intégré à l'analyse. Les données considérées relèvent de séances de travail collectif vidéo-enregistrées au sein desquelles quatre étudiants de niveau Master doivent composer avec une répartition non uniforme des répertoires linguistiques, aucune langue ne pouvant servir de lingua franca. L'article met la loupe sur les phénomènes de cooccurrence entre code-switching et changement de direction du regard et en tire des conclusions générales sur la nature observable des phénomènes d'exclusion et donc de domination interactionnelle en situation multilingue.
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Calame, Claude. « Récit héroïque et pratique religieuse. Le passé poétique des cités grecques classiques ». Annales. Histoire, Sciences Sociales 61, no 3 (juin 2006) : 525–51. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900003164.

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RésuméDans les cités de la Grèce ancienne, les récits héroïques que l’on appelle « mythes » sont souvent présentés aux dieux sous des formes poétiques qui en font de véritables offrandes musicales. Ces chants, de forme en général chorale, s’insèrent parmi les autres actes rituels tels que le sacrifice, la prière ou la procession. Véritables actes de culte, ces paroles chantées et dansées établissent la communication institutionnelle et « religieuse » de différents groupes de la communauté civique avec les divinités du panthéon en légitimant par le récit héroïque la performance rituelle dont elles sont partie intégrante. Fondée sur cinq cas de figure, la démarche anthropologique et énonciative adoptée montre qu’en matière de performance cultuelle chantée, ni « mythe » ni « religion » ne sont des catégories indigènes.
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Bernetière, Camille. « L’introduction d’outils numériques dans les offices de tourisme : Énonciations spatiales et pratiques des conseillers ». Culture & ; musées, no 29 (1 juin 2017) : 150–53. http://dx.doi.org/10.4000/culturemusees.1157.

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Poirier, Fanny, et Kirsten Ellerby. « Applications of Knowledge and Plural Realities ». Recherches en psychanalyse N° 29, no 1 (4 janvier 2021) : 39a—46a. http://dx.doi.org/10.3917/rep2.029.0039a.

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Résumé :
Cet article s’inscrit dans un travail de recherche sur les énonciations non-binaires et la fluidité de genre chez tout.e un.e chacun.e. Les idées qui s’en dégagent sont issues de lectures scientifiques et de témoignages de personnes concernées. Les réalités de ces dernières y sont mises en lumière afin de préciser les enjeux des énonciations spécifiquement non-binaires, pour les personnes en question et plus largement pour toute personne présentant un questionnement sur son identité de genre assignée à la naissance, notamment lorsqu’un contexte médical est impliqué. Politique, le terme « non-binaire » remet au jour des ressentis qui dépassent le strict cadre homme-femme et qui nécessitent, de par cette énonciation radicale, une remise en question sociétale. Il rend également compte de l’expérience identitaire à laquelle tout sujet humain est confronté dans la recherche de lui-même face à une altérité qui l’aliène et enclenche un processus créatif. Les réalités individuelles sont ainsi bien diverses et nécessitent, tout particulièrement de la part des professionnel.le.s de santé, une lecture éclairée des textes de référence et une réflexion sur la pertinence de ces concepts dans leur pratique.
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Tréhondart, Nolwenn. « Le monde du livre à la conquête de Twitch : choix énonciatifs et stratégies d’acteurs ». Télévision N° 13, no 1 (20 octobre 2023) : 71–90. http://dx.doi.org/10.3917/telev.013.0071.

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Résumé :
Cet article propose, à partir d’une approche socio-sémiotique, de caractériser les formes encore émergentes de médiation du livre sur Twitch, coconstruites par les pratiques sociales des streamers (vidéastes) et des viewers (spectateurs). En mettant au jour les spécificités sémiotiques des cadres informatisés de la plateforme, il s’appuie sur l’analyse des spécificités sémiotiques (signes identitaires et marchands, stratégies de diffusion, formats d’émission proposés) d’un corpus de trois chaînes, tenues par un écrivain et deux influenceuses littéraires. Cette analyse est enrichie par une analyse de contenu de propos tenus par les streamers (vidéos, entretiens) et de traces conversationnelles recueillies dans l’espace chat réservé aux viewers. L’un des objectifs de l’article est de cerner les stratégies des streamers au regard non seulement des affordances techno-sémiotiques, mais également des imaginaires intermédiaux qu’ils mobilisent, en lien avec des habitus communicationnels acquis sur d’autres réseaux socio-numériques.
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Cambron1, Micheline. « François-Xavier Garneau et la presse. Écrire, fabriquer et penser le journal* ». Dossier : L’oeuvre de François-Xavier Garneau 27, no 1 (23 novembre 2018) : 38–65. http://dx.doi.org/10.7202/1054071ar.

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Résumé :
François-Xavier Garneau participe activement, entre 1831 et 1841, à la vie médiatique québécoise. Il publie d’abord des poèmes dans le journal Le Canadien puis, sur le modèle du Penny Magazine, fonde un hebdomadaire à bas prix qui dure quelques mois en 1833-1834, L’Abeille canadienne. Durant le reste de la décennie, il publie des poèmes, dont des étrennes du gazetier, et des récits de batailles dans Le Canadien. Ces contributions sont importantes et remarquées, comme en témoigne dès 1834 la présence de Garneau à titre de personnage dans la première des Comédies du statu quo. En 1841, Garneau devient corédacteur de l’hebdomadaire l’Institut. Publication scientifique, industrielle et littéraire, journal à bas prix qui ne dure que douze semaines. Loin de ne constituer qu’une activité ancillaire à ses préoccupations historiennes, les pratiques médiatiques de Garneau sont autant de jalons dans le processus le conduisant à effectuer les choix épistémologiques qui marqueront l’écriture de son Histoire : ancrages énonciatifs situés dans le présent de l’écriture et mise en relief de l’exercice du jugement, inscription de l’histoire canadienne dans l’histoire universelle, importance narrative des représentations identitaires et rôle déterminant de la presse dans la création du lien social qui soude la nation. Garneau déploie ainsi une conception originale du savoir qui unit histoire et littérature et témoigne d’une fine compréhension du pouvoir des médias.
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Fabre, Maxime. « Vers une nouvelle forme temporelle, la « cénorythmie » ». Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 9, no 1 (15 juin 2020) : 132–53. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v9.n1.2020.423.

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FR. À partir d’une étude sémiotique et communicationnelle de l’exposition de l’Agence France-Presse sur les réseaux socionumériques, cet article interroge la manière dont la photographie agencière a été en partie bouleversée et transformée par ces moyens de communication. Face à un nouveau rythme de publication de l’actualité, que l’auteur propose d’appeler la cénorythmie, il s’agit de montrer comment l’Agence s’est à la fois adaptée et a en même temps métamorphosé ses moyens et codes de diffusion, jusqu’à la construction énonciative d’un « Nous ensemble et maintenant » de ses réseaux. L’AFP a donc du même coup fait évoluer ses pratiques représentationnelles tout en préservant ses stratégies éditoriales. Pour autant, l’objectif n’est pas d’étudier les transformations inhérentes aux pratiques professionnelles des photojournalistes de l’AFP, la négociation de l’image au sein des desks, par exemple. Mais plus simplement d’analyser, à partir d’un corpus resserré sur les réseaux sociaux (qui ne représentent qu’une petite partie des productions de l’Agence) les ressorts de l’exposition numérique. L’article propose d’étudier cette forme temporelle baptisée la cénorythmie en trois étapes : l’étape de la deixis photojournalistique mise à l’épreuve des RSN ; une deuxième étape pour la construction d’une coprésence énonciative structurant un média homochrone ; enfin, un troisième temps pour une étude sur l’expérience quotidienne, du banal* du point de vue de la durée. Ces trois hypothèses suivent une observation participante des RSN sur le mois de février 2016, complétée par une capture quotidienne des données, c’est-à-dire des publications photographiques opérées par l’Agence France-Presse sur quatre réseaux, quatre « fils » : Facebook, Twitter, Instagram et Tumblr. L’auteur montre enfin que face aux stratégies imposées par les réseaux socionumériques, l’AFP a réinstauré, publiquement, son mode d’être : la régularisation continue des informations qu’elle opérait déjà du temps du fameux « fil agencier ». *** EN. Based on a semiotic and communicational study of the Agence France-Presse (AFP) exhibition on social networks, this paper examines the ways in which wire service photography has been disrupted and transformed by these means of communication. Faced with a new rhythm of news publication, which the author proposes to call “cenorythmy,” the aim is to show how the AFP has both adapted and metamorphosed its means and codes of publication, to the point of constructing an indicative “We, together and now” tone to its networks. The AFP has thus evolved its representational practices while preserving its editorial strategies. However, the aim is not to study the transformations inherent in the professional practices of AFP photojournalists, such as the bargaining power with news desks, for example. Rather, it is more simply to analyze, on the basis of a corpus gathered from social networks (which represent only a small part of the agency's output), the driving forces behind online exposure. The paper proposes to study this temporal form designated “cenorythmy” in three stages: the stage of the photojournalistic deixis put to the test by social networks; a second stage for the construction of an indicative copresence structuring a homochronous media; and finally, a third stage for a study of daily experience, from the banal* point of view of duration. These three hypotheses follow a participant observation of the social networks in February 2016, completed by a daily capture of data, i.e. photographic publications by the AFP on four social networks (four “feeds”): Facebook, Twitter, Instagram and Tumblr. Finally, the author shows that in the face of the strategies imposed by social networks, the AFP has publicly re-established its core way of being: the continuous regularization of news, which it has deployed since the golden era of wire services. *** PT. Com base em um estudo semiótico e comunicacional da exposição da Agence France-Presse nas redes sociais digitais, esse artigo examina a forma como a fotografia de agência foi parcialmente abalada e transformada por esses meios de comunicação. Diante de um novo ritmo de publicação de notícias, que o autor propõe chamar de cenoritmia, o objetivo é mostrar como a Agência adaptou-se e metamorfoseou seus meios e códigos de difusão, até a construção enunciativa de um "Nós juntos e agora" de suas redes. Ao mesmo tempo, a AFP transformou suas práticas de representação, ainda que preservando suas estratégias editoriais. O objetivo, porém, não é estudar as transformações inerentes às práticas profissionais dos fotojornalistas da AFP, a exemplo da negociação das imagens dentro da agência. Trata-se mais simplesmente de analisar, com base em um corpus de informações coletadas em redes sociais (que representam apenas uma pequena parte da produção da agência), os recursos da exposição digital. O artigo propõe estudar essa forma temporal chamada cenoritmia em três etapas: a etapa da deixis fotojornalística posta à prova pelas Redes Sociais Digitais (RSD); uma segunda etapa focada na construção de uma copresença enunciativa que estrutura uma mídia homócrona; finalmente, uma terceira etapa voltada para um estudo da experiência cotidiana, do banal* do ponto de vista da duração. Essas três hipóteses foram levantadas a partir da observação participante das RSD, ao longo do mês de fevereiro de 2016, completada por uma captura diária dos dados, ou seja, de publicações fotográficas da Agence France-Presse em quatro redes e quatro "feeds": Facebook, Twitter, Instagram e Tumblr. Finalmente, o autor mostra que, diante das estratégias impostas pelas redes sociais digitais, a AFP restabeleceu publicamente seu modo de ser: a regularização contínua das informações que já operava na época do feed de notícias da própria agência. ***
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Silva, Maurício Xavier, et Ricardo Jorge de Lucena Lucas. « Objetivo ou subjetivo ? » Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 12, no 2 (22 décembre 2023) : 88–103. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v12.n2.2023.573.

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Résumé :
PT. Diante do crescente interesse pelas aproximações conceituais entre jornalismo e quadrinhos, aumenta também o número de indagações sobre o quão objetiva, ou o quão subjetiva, pode ser a prática do jornalismo feita em forma de quadrinhos, tendo em vista as suas formas integradas de expressão semiótica (ilustração, design da página, uso de cores etc.) e para além do preconceito que ainda paira sobre eles como produto cultural. Assim, o presente artigo pretende discutir sobre como se dão algumas estratégias de objetividade e de subjetividade no jornalismo em quadrinhos por meio da análise de duas reportagens do quadrinista Joe Sacco, intituladas “Julgamentos de Guerra” e “Desce! Sobe!”, ambas publicadas no livro Reportagens (Journalism, 2012) mas cujas origens são relativamente distintas. O trabalho teoriza sobre a possibilidade de ver, no trabalho de Sacco, as diferentes maneiras pelas quais os quadrinhos podem se relacionar com o jornalismo no tocante ao modo como enunciar tendo a realidade como referente, ora se aproximando de estruturas jornalísticas tradicionais, ora propondo alternativas a elas. O trabalho analisa os dois textos de Sacco, usando uma adaptação da metodologia chamada Análise de Atos de Objetivação e Subjetivação (ARAÚJO, 2019) para a linguagem dos quadrinhos, a fim de considerar como esses atos podem se configurar no âmbito do jornalismo quadrinístico como formas de estratégia enunciativa aceitas e/ou reconhecidas pelo campo jornalístico e pelas suas rotinas produtivas. O artigo permite concluir, dentre outras coisas, que Joe Sacco se utiliza amplamente dos dois tipos de atos, dando primazia a um ou a outro conforme as exigências do formato em que trabalha, as praticidades do processo produtivo e as preferências estilísticas sobre a obra. *** EN. The growing interest in conceptual similarities between journalism and graphic novels is also accompanied by a growing number of questions about the degree of objectivity or subjectivity in the practice of graphic novel reporting, considering the incorporation of its modes of semiotic expression (illustration, layout, use of color, etc.) and going beyond the stigma still attached to comics as a cultural product. This article examines how various strategies of objectivity and subjectivity are deployed in graphic journalism by analyzing two stories developed by comics writer Joe Sacco, entitled “War Trials” and “Down! Up!”. Both are published in the book Journalism (2012), despite having distinct origins. Our theoretical discussion focuses on the possibility of observing, in Sacco's work, the different ways in which graphic novels share similarities with journalism in regards to their mode of enunciation of reality, at times drawing closer to traditional journalistic structures, at others proposing alternatives to them. We examine Sacco's two essays by adapting the methodology of analyzing the acts of objectification and subjectivation (ARAÚJO, 2019) to the language of the graphic novel, thus observing how these acts present themselves, in the context of graphic novel reporting, as forms of enunciative strategies accepted and/or recognized by the journalistic field and its productions routes. Our approach allows us to conclude, among other things, that Joe Sacco makes extensive use of both types of strategies, choosing one or the other depending on the format used for his work, the practical aspects of the production process and his stylistic preferences regarding the work. *** FR. L'intérêt croissant suscité par les rapprochements conceptuels entre journalisme et bande dessinée s'accompagne également d'un nombre accru d'interrogations sur le degré d'objectivité ou de subjectivité de la pratique du BD reportage, compte tenu de l'intégration de ses modes d'expression sémiotique (illustration, mise en page, utilisation des couleurs, etc.) et au-delà des préjugés qui touchent encore la bande dessinée en tant que produit culturel. Cet article se propose ainsi d'examiner comment certaines stratégies d'objectivité et de subjectivité sont déployées dans le journalisme en bande dessinée en analysant deux reportages de l'auteur de BD Joe Sacco, intitulés « Crimes de guerre » et « Une ! Deux ! », tous deux publiés dans le livre Reportages (Journalism, 2012), mais aux origines assez distinctes. Notre réflexion théorique porte sur la possibilité d’observer, dans le travail de Sacco, les différentes manières dont la bande dessinée peut établir des liens avec le journalisme dans son mode d’énonciation à partir du réel, tantôt en se rapprochant des structures journalistiques traditionnelles, tantôt en proposant des alternatives à ces dernières. Nous analysons les deux textes de Sacco en adaptant la méthodologie dite de l’analyse des actes d'objectivation et de subjectivation (ARAÚJO, 2019) au langage de la bande dessinée, afin d'examiner comment ces actes se présentent, dans le contexte du BD reportage, comme des formes de stratégie énonciative acceptées et/ou reconnues par le champ journalistique et ses routines de production. Notre approche permet entre autres de conclure que Joe Sacco a largement recours à ces deux types d’actes, en privilégiant l'un ou l'autre en fonction des exigences du format utilisé pour son travail, des aspects pratiques du processus de production et de ses préférences stylistiques concernant l'œuvre. *** ES. Ante el creciente interés por las aproximaciones conceptuales entre periodismo y cómic, crecen también las interrogantes sobre cuán objetiva o subjetiva puede ser la práctica del periodismo en forma de cómics, dadas sus formas integradas de expresión semiótica (ilustración, diseño de página, uso del color, etc.) y más allá del prejuicio que aún pesa sobre esta disciplina como producto cultural. En ese sentido, este artículo pretende deliberar sobre la forma en que se dan algunas estrategias de objetividad y de subjetividad en el periodismo de cómics analizando dos reportajes del historietista Joe Sacco, titulados "War Crimes" y "Down ! Up!", ambos publicados en el libro Journalism (2011) pero cuyos orígenes son relativamente diferentes. El trabajo teoriza sobre la posibilidad de ver en la obra de Sacco las distintas formas en que el cómic puede relacionarse con el periodismo en cuanto a su enunciación con la realidad como referente, unas veces acercándose a estructuras periodísticas tradicionales y otras proponiendo alternativas a las mismas. El trabajo analiza los dos textos de Sacco utilizando una adaptación de la metodología denominada "análisis de actos de objetivación y subjetivación" (Araújo, 2019) para el lenguaje del cómic, con el fin de evaluar cómo estos actos pueden configurarse en el contexto del periodismo de cómics como formas de estrategia enunciativa aceptadas y/o reconocidas por el campo periodístico y sus rutinas de producción. El artículo permite concluir, entre otras cosas, que Joe Sacco utiliza ampliamente ambos tipos de actos, dando prioridad a uno u otro en función de las exigencias del formato en el que trabaja, los aspectos prácticos del proceso de producción y las preferencias estilísticas para la obra. ***
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Padiou, Iris. « Dire la race ? » Travaux neuchâtelois de linguistique 78, no 1 (22 janvier 2024). http://dx.doi.org/10.26034/ne.tranel.2023.3644.

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Cet article de sociolinguistique s’intéresse à des pratiques langagières de racialisation ordinaires. A partir d’un corpus composé d’interactions orales entre les membres d’une association parisienne accueillant des personnes sans domicile et migrantes, l’article explore la difficulté de dire les catégories raciales "noir" et "blanc". Ces processus de catégorisation sont décrits dans leurs dimensions interactionnelles, discursives et énonciatives. Ces descriptions révèlent que, en certaines occasions, une tension forte entoure l’énonciation des catégories raciales. L’article questionne alors la pertinence, du point de vue des locuteurs, des catégories raciales pour décrire le réel.
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Mauvoisin, Mélanie. « Étude des performances sémiotiques des usagers au sein de l’application de mise en contact Grindr ». L'énonciation en acte ou comment la praxis énonciative opère au sein des espaces numériques 8, no 2 (29 janvier 2020). http://dx.doi.org/10.25965/interfaces-numeriques.3885.

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Résumé :
Cet article propose, à partir d’une approche anthropo-sémiotique, de décrire des logiques de présentation de soi (ethos ; Goffman, 1959 ; Amossy, 2010) déployées par les usagers de l’application de mise en contact Grindr, à travers des discours et des choix de figuration et d’en étudier leur articulation avec la praxis. Ces résultats sont issus d’une recherche doctorale qui prend en compte plus largement les manières de se dire homosexuel, des années 1930 à aujourd’hui. Dans cette perspective, nous proposons de répondre aux questions suivantes : Quelles sont les pratiques énonciatives opérées au sein de l’application Grindr ? Quelles sont les formes et le rôle de ces performances sémiotiques ? Et enfin, en quoi cela participe à définir une manière d’être ou non parmi les autres ?
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Paveau, Marie-Anne. « Les diseurs de vérité ou de l’éthique énonciative. » Pratiques, no 163-164 (31 décembre 2014). http://dx.doi.org/10.4000/pratiques.2267.

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Longtin, David. « Analyse du discours ». Anthropen, 18 janvier 2022. http://dx.doi.org/10.47854/anthropen.v1i1.51225.

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Résumé :
Depuis les années 1960, l’analyse de discours s’est développée en une méthodologie distincte de l’analyse de contenu, bien que de plus en plus convergente. Sous l’influence de la philosophie, de la linguistique, des sciences sociales et de l’histoire, elle s’est diversifiée en un champ disciplinaire comptant une variété de courants et de méthodes prenant pour objet le discours comme lieu d’une pratique sociale aux multiples manifestations sémantiques, syntaxiques, énonciatives, pragmatiques, textuelles et interdiscursives.
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Renoue, Marie. « Animalement vôtre : les limites animales de l’art ». Visible, no 12 (15 janvier 2024). http://dx.doi.org/10.25965/visible.573.

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Résumé :
Notion fondamentale en sémiotique, abstraite donc polyvalente, convoquée par les différences et leurs tensions, par la sémiosis, notion également fondamentale de l’art et des arts qui tentent de la repousser, la « limite » sera ici figurative et conceptuelle, une forme spatio-temporelle, distendue ou concentrée, floue et mobile, tour à tour catégorielle et identitaire, contour et de contraste, énonciative et éthique – et elle nous invitera à interroger l’autonomie de l’art, les statuts actantiels de ses acteurs, la valeur de ses pratiques et des distinctions anthropologiques.
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Rosier, Laurence. « Du discours rapporté à la dilution énonciative : un paradigme stylistique pour une écriture bestiaire ? À partir de l’exemple d’Un chien à ma table de Claudie Hunzinger ». Pratiques, no 199-200 (20 décembre 2023). http://dx.doi.org/10.4000/pratiques.13704.

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Delalande, Benjamin. « Quand les algorithmes prennent la parolePrise en charge et automatisation de l’écriture de soi en contexte numérique ». L'énonciation en acte ou comment la praxis énonciative opère au sein des espaces numériques 8, no 2 (28 janvier 2020). http://dx.doi.org/10.25965/interfaces-numeriques.3898.

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Résumé :
Le phénomène de quantification de soi et les pratiques d’automesures numériques sont à la source d’une gigantesque production de données collectées par des objets connectés. En s’appuyant sur des plateformes numériques dédiées au sport, l’objectif de cet article est de montrer comment le traitement algorithmique des données permet une prise en charge énonciative et opère des transformations automatisées de contenus pour créer ou modifier l’écriture et la représentation de soi. Il s’agit également de rendre compte d’une stratégie éditoriale qui mobilise la performance sportive des utilisateurs pour générer une augmentation de trafic par le biais du partage des contenus, et répondre aux logiques marchandes.
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Famy, Aurore. « L’agentivité énonciative de la répétition dans la lettre de consultation médicale ». « Dis-moi ce que tu répètes, je te dirai qui tu es », no 1 (1 juillet 2020). http://dx.doi.org/10.25965/espaces-linguistiques.95.

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Résumé :
L’étude soumise dans cet article a pour vocation d’identifier les caractéristiques formelles et les procédés sémiolinguistiques récurrents permettant la discursivisation de la pratique médicale de l’épileptologue. La lettre de consultation est plus qu’un document juridico-administratif clos mais bien une énonciation énoncée qui agit par la répétition. Par le truchement de la médiation discursive que constitue la lettre de consultation, des macro-actes de langage indirects construits permettent l’actualisation d’instaurations particulières. En utilisant une méthodologie de dépouillement manuel sur un corpus de lettres de consultation recueillies in situ, l’analyse de cet espace d’énonciation en tant que genre agentif, trivialement « où il se passe des choses », montre notamment que la répétition qui le caractérise, en tant que reprise d’énonciation, permet l’instauration ou la réfutation d’un diagnostic, la transmission de savoirs scientifiques, et surtout la construction d’un ethos médical spécialisé de l’auteur.
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Ben Harrat, Malika, et Anne-Christel Zeiter. « Derrière la langue, les positionnements sociaux. Pouvoir faire entendre sa voix en langue seconde ». Nouvelle Revue Synergies Canada, no 15 (4 février 2022). http://dx.doi.org/10.21083/nrsc.v2022i15.6502.

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Résumé :
Les théories de la socialisation langagière mettent en évidence le rôle fondamental de la possibilité de faire entendre sa voix pour accéder aux pratiques sociales. Afin de mieux comprendre cette idée, nous penserons ici la voix en termes de positionnements énonciatifs liés aux représentations sociales qui structurent l’agir social de la personne. Après avoir dressé notre cadre théorique qui articule apprentissage de la langue, socialisation et réflexivité, nous présenterons trois types de positionnements socio-discursifs qui, sur le modèle de Van Langenhove et Harré (1999), rendent compte des dynamiques interactionnelles et des relations de pouvoir qui s’y matérialisent. Nous poserons enfin l’hypothèse qu’un travail réflexif mené en classe de langue sur les représentations sociales et les positionnements est susceptible d’améliorer la voix des personnes conduites à agir socialement dans un nouveau contexte social et langagier.
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Brillant Rannou, Nathalie, et Jean-Michel Le Baut. « TENIR EN CLASSE UN BLOGUE DE LECTURE LITTÉRAIRE : PRATIQUES DU TEXTE, RECONFIGURATIONS DE LA RÉCEPTION. LE CAS D’I-VOIX AU LYCÉE DE L’IROISE DE BREST ». Outils et supports didactiques pour la lecture et l’écriture littéraire 5 (1 juin 2018). http://dx.doi.org/10.7202/1046902ar.

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Résumé :
Poésie et web peuvent-ils faire bon ménage quand on enseigne en lycée ? Comment se manifeste et se construit le sujet-lecteur lors de la tenue d’un blogue de classe ? Quelles sont les incidences de l’organisation énonciative spécifique du blogue pour l’enseignement de la littérature ? Quels gestes de lecture-écriture multimodale sont développés ? À quelle phénoménologie de la lecture donnent-ils manifestement lieu ? En analysant le blogue i-voix, en tenant compte du témoignage des élèves et du professeur, on constate que les gestes de lecture en jeu, s’ils ne sont pas tous redevables au numérique, sont démultipliés, intensifiés et surtout finalisés lors de la tenue du blogue. Finalement, c’est peut-être parce qu’il n’est pas encore un genre scolaire que le blogue de classe fait éclore des expériences littéraires mobilisatrices, créatives et fédératrices pour la communauté constituée des lecteurs.
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Simões Marques, Isabelle. « Entre les langues ou la question du plurilinguisme littéraire ». Estudios Románicos 32 (24 avril 2023). http://dx.doi.org/10.6018/er.551941.

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Résumé :
We are interested in understanding the notion of literary plurilingualism through the experience of French-speaking writers. We problematize this notion through a narratological and enunciative perspective. We contextualize the practice of literary plurilingualism in different authors and we understand various facets of this literary practice from different perspectives. We will see that literary plurilingualism can have several functions. Through this problematization, we try to perceive how the writers consider the different languages present, what are the relationships they have with their primary tool and we will see the relationship between language(s) and literature. We will understand plurilingualism as a phenomenon linking languages to the novel. Finally, we question the linguistic and textual stakes by tackling the questions related to crossbreeding, hybridism and otherness but also heterolingualism, literary and textual diglossia as well as contrastive heteroglossia. Nous souhaitons comprendre la notion de plurilinguisme littéraire à travers l’expérience d´écrivains de langue française. Nous problématisons cette notion à travers une perspective narratologique et énonciative. Nous mettons en contexte la pratique du plurilinguisme littéraire chez différents auteurs et nous appréhendons diverses facettes de cette pratique littéraire à travers différentes perspectives. Nous verrons que le plurilinguisme littéraire peut revêtir plusieurs fonctions. À travers cette problématisation, nous tentons de percevoir comment les écrivains envisagent les différentes langues en présence, quels sont les rapports quʼils entretiennent avec leur outil premier et nous verrons les rapports entre langue(s) et littérature. Nous appréhenderons le plurilinguisme comme un phénomène liant les langues au roman. Pour finir, nous nous questionnons sur les enjeux linguistiques et textuels en abordant les questions liées au métissage, à lʼhybridisme et à lʼaltérité mais aussi lʼhétérolinguisme, la diglossie littéraire et textuelle ainsi que lʼhétéroglossie contrastive.
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Passeron, Jean-Claude. « Ce que dit un tableau et ce qu’on en dit ». Cambouis, la revue des sciences sociales aux mains sales, 9 janvier 2021. http://dx.doi.org/10.52983/crev.vi0.35.

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La distance évidente qui sépare la catégorisation statistique de la conceptualisation sociologique est souvent traitée par les sociologues comme une distance hiérarchique qui séparerait une approximation opératoire et formelle de la saisie signifiante et substantielle des phénomènes, geste suprême réservé à la sociologie. Le contenu corporatiste d’un tel programme ne devrait pas dissimuler aux sociologues son risque essentiel, celui de pratiquer l’auto-suffisance théorique d’une sociologie qui n’aurait de comptes à rendre qu’aux constats qui la confortent et qui se réserverait de porter au passif des imperfections mécaniques de l’instrument statistique ce que celui-ci ne vérifie pas des constructions conceptuelles du discours sociologique. À la limite, la signification du raisonnement statistique ne pourrait lui advenir que de l’extérieur : ce serait toujours à lui de s’amender pour mériter de servir par ses « constats illustratifs » des énoncés sociologiques qui tirent d’ailleurs leur « évidence ». De leur côté, les statisticiens ne sont évidemment pas en reste en matière d’épistémologie corporative. Accoutumés aux exigences du recueil et du traitement de l’information et sachant ce qu’il en coûte d’arriver à homogénéiser les données économiques et sociales, ils sont inévitablement enclins, pour préserver l’univocité des énonciations portant sur des constats de recensement ou de corrélation si chèrement acquis, à une défiance généralisée envers tout changement du langage d’énonciation des constats de base, autrement dit à marquer une réticence de principe envers l’interprétation conceptuelle, toujours suspecte de surinterprétation polysémique. À la limite, les « langues artificielles », comme la langue tabulaire du tableau croisé ou la langue graphique des plans factoriels, seraient les seules à ne pas déformer les énoncés d’observation et de traitement, dont l’expression en « langue naturelle » majorerait toujours le sens de manière incontrôlée et incontrôlable. Il y a pourtant un accord latent entre ces deux épistémologies coutumières lorsqu’elles atteignent leur forme limite : elles semblent bien convenir que le discours statistique et le discours sociologique diffèrent intrinsèquement par leur nature assertorique. On part ici, tout au contraire, du postulat épistémologique que toutes les conceptualisations opérées à partir de l’observation du monde historique possèdent, en tant qu’abstractions scientifiques, une pertinence empirique commune ou, si l’on veut, que les énonciations des différentes sciences sociales ne peuvent avoir qu’une seule indexation de vérité : l’observation historique par quelque méthode qu’on l’opère, même si elles diffèrent par la logique des raisonnements qui mettent en œuvre les constats issus de cette observation.
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Esquenazi, Jean-Pierre. « Éléments de sociologie du film ». 17, no 2-3 (16 novembre 2007) : 117–41. http://dx.doi.org/10.7202/016753ar.

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Résumé Dans le présent article, l’auteur cherche à approfondir la « sociologie du cinéma » amorcée par Pierre Sorlin en posant les jalons d’une sociologie du film capable d’intégrer les apports de l’analyse de film. En s’appuyant sur les acquis des travaux d’histoire du cinéma, sur la réflexion patiente des historiens d’art et, aussi, sur deux études de cas portant sur l’oeuvre de Hitchcock et celle de Godard, il trace les contours théoriques d’une sociologie du film. Elle commence avec une définition originale du film, considéré comme un processus qui traverse des états différents tout au long de son histoire. Cette définition suppose un ensemble de concepts que l’auteur s’attache à présenter, avec l’espoir d’en réduire le nombre et de les adapter aux différentes pratiques de recherches. On appelle institution cinématographique le lieu où les films sont fabriqués suivant des directives caractéristiques : les directives définissent les genres et les formats des projets de film entrepris. Les cinéastes, pour réaliser ces directives, utilisent des modèles énonciatifs qui relèvent de leur compétence. Ainsi, chaque film peut être mesuré par rapport aux habitudes et conventions que ces modèles impliquent. En ce sens, il constitue une image ou une paraphrase de son institution : il en figure la logique propre. L’interprétation du film achevé procède de l’une ou l’autre logique du lieu où il est présenté. On appelle institutions d’interprétation de tels lieux. Un film y est interprété suivant le savoir culturel des publics qui, à partir de leur conception du monde et à partir du contexte de fabrication du film, lui appliquent les modèles interprétatifs qu’ils jugent appropriés. Ce qu’on appelle « le sens » d’un film est donc exactement le résultat d’un processus interprétatif particulier, et la sociologie du film doit nécessairement tenir compte du fait qu’un film possède en général plusieurs significations, chacune d’elles résultant de la rencontre entre le film et un public spécifique.
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Hébert, Martin. « Paix ». Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.088.

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Une préoccupation pour la réalisation empirique de la paix traverse le discours disciplinaire anthropologique. Ses racines sont profondes et multiples, mais convergent en un ensemble de questions situées à l’intersection entre la recherche de terrain, la philosophie politique et l’engagement pratique. A-t-il déjà existé des sociétés humaines vivant en paix? Quelles sont les conditions permettant, ou ayant permis, l’existence de cette paix? Est-il possible d’entrevoir un chemin vers la paix pour les sociétés contemporaines? On comprendra rapidement que ces questions sont indissociables de la définition même donnée au concept de paix. Intuitivement, nous pouvons comprendre la paix comme un « souhaitable » individuel et collectif. Bien entendu, une telle formulation est insatisfaisante pour l’analyse ou pour guider l’action. Mais avant de la préciser davantage il faut prendre la mesure de la puissance de la notion de paix en tant que référent vide, en tant que réceptacle dans lequel ont été versées les aspirations les plus diverses. La quête de la « paix » a été invoquée pour justifier tant les actions nobles que les actions exécrables de l’histoire. Ce constat pourrait facilement mener à penser que le terme est peu utile dans le cadre d’une discussion sérieuse portant sur les finalités humaines. Cependant, c’est justement le caractère polysémique du mot « paix », doublé du fort investissement normatif dont il fait l’objet, qui lui donnent sa prégnance politique. Comme n’importe quelle autre notion, celle de paix est l’enjeu de luttes de sens. Mais définir la « paix », c’est définir le domaine du souhaitable, du possible, du raisonnable; c’est intervenir directement sur l’horizon des aspirations humaines. Il n’est donc guère surprenant que les tentatives visant à fixer le sens de ce mot soient abondantes, souvent contradictoires entre elles et généralement convaincues de leur légitimité. L’ethnographie participe de diverses manières au travail de définition de la paix. Par exemple, l’ethnographie a joué – et semble parfois tentée de continuer de jouer – un rôle important dans la reproduction du paradigme édénique. Dans cette conception, la paix est comprise à la fois comme une absence de violence interpersonnelle et une régulation harmonieuse des conflits dans la société. Les représentations idylliques de telles sociétés dites « en paix » (Howell et Willis 1989) témoignent d’une tentation dans certains écrits ethnographiques d’idéaliser des sociétés traditionnelles, précoloniales, ou en résistance. Elles participent d’un travail de critique très ancien qui s’opère par contraste, procédé par lequel l’ « Autre » ethnographique est posé comme l’antithèse d’un monde (moderne, capitaliste, colonial, écocide, patriarcal, etc.) dénoncé comme aliéné et violent. L’anthropologie a souvent été prise à partie pour avoir employé une telle stratégie discursive opposant les « sociétés en paix » aux sociétés mortifères. Il faut noter, cependant, que ces remontrances participent elles aussi à la lutte de sens dont l’enjeu est la définition de la notion de paix. Les apologues du colonialisme, par exemple, utilisaient leur propre stratégie de critique par contraste : les lumineux principes (euro-centriques, libéraux, entrepreneuriaux) supposément aux fondements de la prospérité universelle viendraient supplanter les « ténèbres » locales dans ce que Victor Hugo (1885) a décrit comme la « grande marche tranquille vers l’harmonie, la fraternité et la paix » que serait pour lui l’entreprise coloniale en Afrique. Nous glissons ici dans une autre définition de la « paix » ayant joué un rôle important dans l’histoire de l’anthropologie, soit la pacification. Ici, la paix n’est pas un état observable dans les sociétés ethnographiées, mais plutôt un résultat à produire par une intervention politique, incluant militaire. La naïveté de la « grande marche tranquille » d’une Histoire par laquelle l’humanité cheminerait inéluctablement vers une convergence dans des valeurs euro-centriques communes se dissipe ici. Elle fait place à des positions qui établissent leur autorité énonciative en se présentant comme « réalistes », c’est-à-dire qu’elles rejettent l’image édénique de la paix et se rangent à l’idée que la violence est le fondement du politique. Dans cette perspective, la définition de la paix serait la prérogative de ceux qui peuvent l’imposer. La « paix » se confond alors avec l’ordre, avec la répression des conflits sociaux et, surtout, avec un acte de prestidigitation sémantique par lequel les violences faisant avancer les ambitions hégémoniques cessent d’être vues comme violences. Elles deviennent des opérations, des interventions, des mesures, voire des politiques entreprises au nom de la « paix sociale ». On le sait, l’anthropologie a fait plus que sa part pour faciliter les pacifications coloniales. Par son rôle dans des politiques nationales telles l’indigénisme assimilationniste, elle a également contribué à des « projets de société » visant l’unification de populations hétérogènes sous l’égide du nationalisme, du capitalisme et de la docilité aux institutions dominantes. Après la seconde guerre mondiale, il n’a pas non plus manqué d’anthropologues prêtes et prêts à s’associer aux entreprises de pacification/stabilisation par le développement et par l’intégration de populations marginales à l’économie de marché. Dans la plupart des cas, l’anthropologie a été instrumentalisée pour réduire le recours à la violence physique directe dans les entreprises de pacification, proposant des approches moins onéreuses et plus « culturellement adaptées » pour atteindre les mêmes objectifs d’imposition d’un ordre exogène à des sociétés subalternes. Un point tournant dans la critique de la pacification a été le dévoilement de l’existence du projet Camelot dans la seconde moitié des années 1960 (Horowitz 1967). Cette vaste opération mise sur pied par le gouvernement américain visait à engager des spécialistes des sciences sociales pour trouver des moyens d’influencer les comportements électoraux en Amérique latine. Cette initiative visait à faire passer à l’ère de la technocratie les stratégies « civiles » de pacification coloniales développées en Afrique dans les années 20-30 et en Indochine dans les années 50. Outre la dénonciation par les anthropologues nord-américains et européens de cette collusion entre les sciences sociales et impérialisme qui s’est encore illustrée dans le sud-est asiatique pendant la guerre du Vietnam (Current Anthropology 1968), la réponse critique face au dévoilement du projet Camelot fut, notamment, de déclencher une réflexion profonde en anthropologie sur la frontière entre la paix et la guerre. Même si le recours à la manipulation psychologique, économique, politique, et diplomatique n’impliquait pas nécessairement, en lui-même, de violence physique directe il devenait impératif de théoriser les effets de violence produits par cette stratégie (Les Temps Modernes 1970-1971). Si l’idée que certaines « paix » imposées peuvent être éminemment violentes fut recodifiée et diffusée par des chercheurs du Nord à la fin des années 1960, elle était déjà bien en circulation au Sud. Frantz Fanon (1952) mobilisait le concept d’aliénation pour désigner les effets des violences symboliques, épistémologiques et culturelles des systèmes coloniaux. Gustavo Guttiérez (1971), impliqué dans le développement de la théologie de la libération en Amérique latine, parlait pour sa part de « violence institutionnalisée » dans les systèmes sociaux inéquitables. Sous leur forme la plus pernicieuse ces violences ne dépendaient plus d’une application constante de force physique directe, mais s’appuyaient sur une « naturalisation » de la domination. Dans ce contexte, il devenait clair que la notion de paix demandait une profonde révision et exigeait des outils permettant de faire la distinction entre la pacification aliénante et une paix fondée sur la justice sociale. Travaillant à cette fin, Johan Galtung (1969) proposa de faire la différence entre la paix « négative » et la paix dite « positive ». La première renvoie à l’absence de violence physique directe. Elle est une condition considérée comme nécessaire mais de toute évidence non suffisante à une paix significative. Déjà, des enjeux définitionnels importants peuvent être soulevés ici. Une société en paix doit-elle éliminer les sports violents? Les rituels violents? Les représentations artistiques de la violence? Qu’en est-il de la violence physique directe envers les non-humains? (Hébert 2006) La paix positive est une notion plus large, pouvant être rapprochée de celle de justice sociale. Les anthropologues ont tenté de la définir de manière inductive en proposant des études empiriques de deux types. Dans un premier temps, il s’est agi de définir diverses formes de violences autres que physique et directe (telles les violences structurelles, symboliques, épistémiques, ontologiques, etc.) et poser la paix positive comme le résultat de leur élimination. Par contre, les limites de cette « sombre anthropologie » (Ortner 2016) ont appelé des recherches complémentaires, plutôt centrées sur la capacité humaine à imaginer et instituer de nouvelles formes sociales dépassant les violences perçues dans les formes passées. L’idée d’une paix stable, définitive et hors de l’histoire – en d’autres mots édénique – disparaît ici. Elle est remplacée par des processus instituants, constamment examinés à l’aune de définitions de la violence qui, elles-mêmes, sont en transformation constante. La définition de la paix demeure l’enjeu de luttes de sens. Ces dernières se résolvent nécessairement dans des rapports politiques concrets, situés historiquement et sujets à changement. Les travaux anthropologiques ne font pas exception et sont pleinement engagés dans la production politique de ces définitions. Mais l’anthropologie de la paix participe également de la réflexivité que nous pouvons avoir tant face aux définitions cristallisées dans nos institutions que face à celles qui se proposent des les remplacer.
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