Articles de revues sur le sujet « Politique urbaine – Russie – Moscou (Russie) »

Pour voir les autres types de publications sur ce sujet consultez le lien suivant : Politique urbaine – Russie – Moscou (Russie).

Créez une référence correcte selon les styles APA, MLA, Chicago, Harvard et plusieurs autres

Choisissez une source :

Consultez les 15 meilleurs articles de revues pour votre recherche sur le sujet « Politique urbaine – Russie – Moscou (Russie) ».

À côté de chaque source dans la liste de références il y a un bouton « Ajouter à la bibliographie ». Cliquez sur ce bouton, et nous générerons automatiquement la référence bibliographique pour la source choisie selon votre style de citation préféré : APA, MLA, Harvard, Vancouver, Chicago, etc.

Vous pouvez aussi télécharger le texte intégral de la publication scolaire au format pdf et consulter son résumé en ligne lorsque ces informations sont inclues dans les métadonnées.

Parcourez les articles de revues sur diverses disciplines et organisez correctement votre bibliographie.

1

Kogan, Léonid. « Pour une politique urbaine en Russie ». Diogène 194, no 2 (2001) : 83. http://dx.doi.org/10.3917/dio.194.0083.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
2

Trenin, Dmitri, et Dominique David. « L’Ukraine et le monde : ce que veut la Russie ». Politique étrangère N° 241, no 1 (19 février 2024) : 51–64. http://dx.doi.org/10.3917/pe.241.0051.

Texte intégral
Résumé :
Moscou a réellement cherché à intégrer l’Occident dans l’après-guerre froide. L’élargissement constant de l’OTAN vers l’est est venu symboliser le refus des Occidentaux d’instaurer un nouveau partenariat égalitaire avec la Russie. La guerre d’Ukraine entraîne pour Moscou de considérables reconversions internes, mais aussi et surtout un bouleversement complet de sa politique étrangère. Un bouleversement qui emporte une nouvelle vision des rapports internationaux, et qui est fait pour durer.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
3

Kastouéva-Jean, Tatiana. « Les relations Russie-Ukraine depuis 1991 : un chemin de trente ans vers la guerre ». Questions internationales 118, no 2 (19 juillet 2023) : 72–82. http://dx.doi.org/10.3917/quin.118.0072.

Texte intégral
Résumé :
Si l’invasion de l’Ukraine, le 24 février 2022, a surpris certains observateurs, elle ne fut pas un coup de tonnerre dans un ciel serein. Le pays n’a jamais vraiment cessé d’être, aux yeux de son puissant voisin, la « Petite Russie », une région destinée à revenir dans le giron de Moscou malgré son choix d’indépendance en 1991. Les trois dernières décennies ont vu, à plusieurs reprises, les velléités d’émancipation politique ukrainiennes contrariées, voire réprimées, par la Russie. La guerre en cours semble constituer le résultat d’un long cheminement vers l’affrontement ouvert entre les deux États .
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
4

Pelus-Kaplan, Marie-Louise. « Négociations et négoce : la politique commerciale française en Russie au début du XVIIe siècle. Nouveaux éclairages sur la mission de Louis Deshayes de Courmenin à Moscou (1629) ». Revue de Synthèse 139, no 1-2 (31 décembre 2018) : 111–44. http://dx.doi.org/10.1163/19552343-13900007.

Texte intégral
Résumé :
Résumé Richelieu envoie, en 1629, Louis Deshayes de Courmenin à Moscou afin de signer un traité pour la reprise du commerce français en Russie. Après Hauser (1944) et Zordanija (1960), nous tentons d’éclairer cette mission à l’aide de textes inédits. Un extrait du journal de voyage de Brisacier et d’autres documents montrent que les Français recherchent surtout les produits russes (fourrures et autres peaux, fournitures de marine, céréales). Bien que le tsar leur refuse le droit d’aller en Perse pour acheter la soie brute via la Russie, la mission de Deshayes est néanmoins un succès, économique et aussi politique.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
5

Colin Lebedev, Anna. « Mobiliser en Ukraine et en Russie : pratique militaire, gestion politique et impact social ». Revue Défense Nationale N° 867, no 2 (12 février 2024) : 36–42. http://dx.doi.org/10.3917/rdna.867.0036.

Texte intégral
Résumé :
Si l’Ukraine avait déjà tiré des leçons du fiasco de 2014, la Russie a été confrontée à des difficultés en septembre 2022 avec une mobilisation partielle mal conduite. La question reste posée après deux ans de guerre avec des pratiques et des questionnements très différents entre les deux pays, entre gestion démocratique pour Kiev et gestion autoritaire pour Moscou.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
6

Khruleva, Irina. « L’influence de la pensée socio-politique britannique des XVIIe et XVIIIe siècles sur les « Lumières » orthodoxes en Russie ». Revue française d'histoire du livre 141 (30 novembre 2020) : 101–12. http://dx.doi.org/10.47421/rfhl141_101-112.

Texte intégral
Résumé :
L’adoption des idées occidentales en Russie fut un processus complexe, dépendant de leur adaptation au contexte social et politique russe. Le rapprochement entre la Russie et la culture britannique commença principalement après la visite en Angleterre, en 1698, de Pierre Ier. Bon connaisseur des auteurs anglais des XVIIe et XVIIIe siècles, Théophane Prokopovitch, l’un des principaux idéologues du tsar, se contente pourtant d’adopter le côté formel de leurs réflexions. Sa justification du pouvoir étatique absolu n’est pas sans rappeler le Léviathan de Thomas Hobbes. Dans ses réflexions sur l’égalité, une idée chère aux Lumières, le métropolite de Moscou, Platon II, recourt en fait à la théologie et aux principes moraux de l’orthodoxie. Les « Lumières orthodoxes » offrent ainsi une synthèse des cultures laïque et sacrée, de la théologie traditionnelle et des nouvelles pratiques intellectuelles occidentales.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
7

Jabbour, Jana. « La politique étrangère de la Turquie à l’heure du conflit russo-ukrainien ». Questions internationales N° 122, no 6 (16 janvier 2024) : 110–16. http://dx.doi.org/10.3917/quin.122.0110.

Texte intégral
Résumé :
Si l’invasion de l’Ukraine par la Russie a créé un contexte géopolitique favorable à la réélection du président Erdoğan en mai 2023, elle n’est pas non plus sans conséquence sur les relations qu’Ankara entretient avec ses voisins et alliés traditionnels, et sur la façon dont la Turquie perçoit son rôle dans la région. Le conflit russo-ukrainien lui a notamment donné l’occasion de confirmer son statut de médiateur international, en jonglant habilement entre Kiev et Moscou. Les succès de cette diplomatie pragmatique soulignent la capacité d’adaptation du régime turc dans un monde multipolaire en évolution .
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
8

Rethmann, Petra. « Nostalgie à Moscou ». Anthropologie et Sociétés 32, no 1-2 (25 septembre 2008) : 85–102. http://dx.doi.org/10.7202/018884ar.

Texte intégral
Résumé :
RésuméCet article explore les formes contemporaines et émergentes de la nostalgie dans la ville de Moscou. Il examine ce thème à travers le prisme de trois espaces architecturaux qui nous parlent de la nostalgie en tant que condition culturelle et temporelle spécifique, postsocialiste : le Parc des sculptures de Moscou, la cathédrale du Christ-Sauveur reconstruite et le centre commercial de la place Manezh. J’avance que ce qui est à l’oeuvre, sur le plan politique, dans ces lieux est un certain type de dé-idéologisation qui est devenue le « nouveau style » de la Russie postsoviétique. La dé-idéologisation a tourné en norme historique, en mode affective, et j’avance que c’est précisément en raison de ce processus que « l’industrie de la nostalgie » est apparue. Cet article prend l’attachement à la nostalgie au sérieux, mais plutôt que de considérer la nostalgie comme un symptôme sur un plan analytique, mon intérêt se porte sur son examen en tant que condition historique, en tant que réponse temporelle qui apparaît à un moment particulier.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
9

Blais, Agnès. « Le Comité « Assistance civique » à Moscou ». Connexe : les espaces postcommunistes en question(s) 1 (12 juillet 2015) : 97–118. http://dx.doi.org/10.5077/journals/connexe.2015.e35.

Texte intégral
Résumé :
Cet article analyse l’aide humanitaire que des citoyens apportent à d’autres en Russie post-soviétique, en faisant une histoire et une ethnographie inédite de l’association « Assistance civique ». Il retrace l’évolution de l’aide fournie par l’association dans ses dimensions matérielle et juridique depuis la chute du régime soviétique. Au fil des populations qui se réfugient à Moscou, un glissement s’est opéré. D’une aide humanitaire principalement domestique, octroyée aux réfugiés de l’ex-URSS puis aux réfugiés intérieurs dans les années 1990, l’association a élargi son aide dans les années 2000 aux étrangers venus de pays plus éloignés, l’aspect civique prenant le pas sur l’aide matérielle directe. Cette évolution d’une aide à dominante informelle vers une aide plus professionnalisée et judiciarisée peut s’expliquer par la collaboration qui s’instaure entre l’association russe et le HCR, mais aussi par la politique de l’État russe à l’égard des associations de la société civile, son refus de définir une politique d’accueil des migrants ou de véritable protection des réfugiés, et sa promotion d’une libéralisation des services.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
10

Lincot, Emmanuel. « Le très grand jeu : Pékin face à l’Asie centrale ». Études Juin, no 6 (24 mai 2024) : 17–28. http://dx.doi.org/10.3917/etu.4316.0017.

Texte intégral
Résumé :
Vue de Pékin, en matière de politique étrangère, l’actualité aura été notablement marquée par le sommet Chine – Asie centrale de Xi’an, en 2023. En réalité, ce sommet en cache un autre : celui du G7 à Hiroshima qui s’est tenu à la même période, en mai. Sans surprise, les Occidentaux et les Japonais y ont condamné les exactions de la Russie en Ukraine. Quoique Xi Jinping affiche une certaine neutralité prorusse – bel oxymore en définitive, révélant plus d’une ambivalence vis-à-vis de Moscou –, il a entrepris à cette occasion de réunir symboliquement les anciennes Républiques soviétiques de l’Asie centrale au sein même de la capitale historique impériale chinoise.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
11

Ivanova, Irina. « F. de Saussure lu par les linguistes soviétiques des années 1920-1930 ». Cahiers du Centre de Linguistique et des Sciences du Langage, no 47 (4 juin 2016) : 243–62. http://dx.doi.org/10.26034/la.cdclsl.2016.461.

Texte intégral
Résumé :
Dans la Russie soviétique des années 1920-1930, la théorie de F. de Saussure reçut un accueil très varié. Si les linguistes de Petrograd-Leningrad trouvèrent une res- semblance entre les idées saussuriennes et celles d’I.A. Baudouin de Courtenay, les linguistes de Moscou manifestèrent plus d’intérêt pour sa théorie en tant que telle. La réception des idées de Saussure dépendait non seulement de l’approche prati- quée par tel ou tel linguiste, mais aussi du domaine concret d’analyse et du large contexte scientifique. Par exemple, l’interprétation saussurienne de l’aspect social de la langue entrait en contradiction avec la pratique de la politique linguistique menée par le gouvernement soviétique. Pour cette raison, même R.O. Šor qui, au début, avait soutenu les idées saussuriennes, commença à les critiquer vivement dans les années 1930. Ainsi, dans la Russie soviétique de cette époque, la théorie de Saussure trouva une application plutôt dans l’analyse du langage poétique que dans l’étude de faits linguistiques concrets. Les linguistes soviétiques, confrontés aux mêmes problèmes que les linguistes européens, trouvèrent leur propre voie. Ils mirent au premier plan non pas l’analyse de la structure linguistique , mais l’étude du fonctionnement des phénomènes langagiers.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
12

Tania. « Le grand mélange ». Connexe : les espaces postcommunistes en question(s) 8 (30 décembre 2022) : 197–213. http://dx.doi.org/10.5077/journals/connexe.2022.e1030.

Texte intégral
Résumé :
Cet article est le résultat de ma réflexion, sur moi-même, sur ma ville, sur mon pays dans cette situation politique, militaire et culturelle qui est aujourd’hui la nôtre. Comme si j’étais retournée aux années de ma jeunesse, je me suis posé et reposé les mêmes questions obsédantes et incontournables : comment cela a-t-il pu arriver, aurions-nous pu, et en particulier moi, faire quelque chose pour éviter la catastrophe ? Quand ce pays qui, semblait-il, s’était résolument engagé sur le chemin de la liberté, a-t-il commis une erreur fatale ? Qu’avons-nous fait que nous n’aurions pas dû faire et, surtout, qui est ce « nous » ? Qui est ce « moi » ? Reste-t-il un avenir à ceux qui l’ont répudié si facilement, à leur propre insu, en faveur d’un présent illusoire, ensorcelé par un passé qui lui-même a été inventé par des idéologues en chambre ? Sont-ils nombreux, ceux qui, en Russie, approuvent la guerre, et où se trouvent les sources de notre résistance ? Qu’arrive-il à la langue, à la nature humaine ? J’évoque tout ceci en artiste et en être humain qui se trouve dans une situation critique. Ces réflexions m’ont pris trois longs mois depuis les chaleurs étouffantes d’août jusqu’aux journées les plus sombres de novembre, qui a été froid en Russie. Cet article est le journal de mes observations sur les choses de ce monde, sur les morts et les vivants, sur le mystique et le banal, sur les changements qui ont affecté Moscou et ses habitants au cours des derniers mois, sur le processus au terme duquel j’ai compris qu’il y avait deux « peuples de Russie », dont la mixtion est impossible, qui étaient ontologiquement hostiles et qui se sont rencontrés aujourd’hui à un croisement de routes, alors qu’ils suivent des directions opposées.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
13

Domnina, Ekaterina. « L’humanisme italien et les Lumières pétroviennes : le cas de Polydore Virgile d’Urbino ». Revue française d'histoire du livre 141 (30 novembre 2020) : 71–87. http://dx.doi.org/10.47421/rfhl141_71-87.

Texte intégral
Résumé :
Grâce à son Historia Anglica, l’humaniste italien Polydore Virgile d’Urbino (1470-1555) est connu comme l’un des fondateurs de l’historiographie scientifique en Angleterre au XVIe siècle. Cependant, la contribution de Polydore au patrimoine culturel de l’Europe ne se limite pas à cette œuvre. En 1449, lorsqu’il publia son traité encyclopédique De inventoribus rerum, il n’imaginait pas que ce livre allait devenir un instrument de la promotion de la nouvelle politique culturelle russe de Pierre Ier (1689-1725). Jusqu’au début du XIXe siècle, cet ouvrage connut le succès auprès des lecteurs, et semble avoir été largement diffusé. L’article offre un aperçu des causes et des circonstances de la traduction du livre en russe, et présente ses traducteurs. Il s’intéresse enfin à ses lecteurs, appréhendés à travers l’étude de plusieurs exemplaires conservés à la Bibliothèque d’État de Russie et à la Bibliothèque de l’Université d’État de Moscou Lomonossov.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
14

Drevet, Jean-François. « La Turquie et l’Union européenne ». Futuribles N° 456, no 5 (21 août 2023) : 93–100. http://dx.doi.org/10.3917/futur.456.0093.

Texte intégral
Résumé :
En dépit d’une politique contestable et contestée dans bien des domaines (à commencer par l’économie), le président Recep Tayyip Erdoğan a été réélu à la tête de la Turquie, fin mai 2023, pour un troisième mandat. Bien des dirigeants européens souhaitaient sans doute un changement, nourrissant l’espoir de voir se détendre les relations entre Ankara et l’Union européenne, voire l’Alliance atlantique. Mais le peuple turc en a décidé autrement ; il va donc falloir s’en accommoder. Dans ce contexte, Jean-François Drevet fait ici le point sur la nature et l’état actuel des relations entre la Turquie — pays pivot entre l’Europe, l’Asie, la Russie et le Moyen-Orient —, l’Union européenne et les États-Unis — de nouveau incontournables pour la défense européenne au travers de l’OTAN. Il revient tout d’abord sur les postures d’Ankara en matière économique et sur son jeu diplomatique, en particulier avec Moscou. Il pointe ensuite les évolutions qui se font jour dans la façon dont Washington et Bruxelles appréhendent la Turquie sur la scène internationale, soulignant que celle-ci n’est « plus aussi indispensable » qu’on le croit. Il précise enfin les éléments qui pourraient conduire à une nouvelle grammaire dans les relations entre Ankara, Bruxelles et Washington, favorisant une forme d’apaisement ; mais pour ce faire, les Occidentaux devront convaincre Recep Erdoğan de « renoncer au néo-ottomanisme » qui l’anime et sans doute afficher une plus grande fermeté à son égard. S.D.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
15

Prokop, Janek. « La Pologne face à l’Europe. Mythes et stéréotypes identitaires de l’imaginaire collectif polonais ». Chroniques slaves 1, no 1 (2005) : 129–39. http://dx.doi.org/10.3406/chros.2005.853.

Texte intégral
Résumé :
La noblesse de l’ancienne Pologne considérait son pays comme un paradis de libertés à défendre contre les Habsbourg, Moscou et la barbarie turque. Le centralisme absolutiste moderne remettant en question ces libertés féodales, la noblesse polonaise bouda l’Europe et se replia sur son statut de monarchie élective et parlementaire, paralysée en fait par le liberum veto. Cette «anarchie polonaise» mène à sa disparition de la carte politique de l’Europe en 1795, mais la Pologne entretient le mythe d’un pays pacifique, prêt à se sacrifier pour toute la Chrétienté. Réplique du sacrifice du Christ, ce mythe est réactualisé par la guerre contre les bolcheviks et le discours anti-communiste de Solidarnost. Frappée par les démembrements successifs, la noblesse polonaise se distingua de l’aristocratie européenne fortement attachée à la monarchie de droit divin. Attachée au bien commun, res publica, elle s’engagea dans la lutte pour l’indépendance, liée pourtant au principe révolutionnaire des nationalités, de la souveraineté du peuple. Aux contraintes «modernes» imposées par les puissances occupantes, s’opposa une résistance «naturelle», anti-moderne ; l’esprit chevaleresque prêt au sacrifice, contre l’esprit marchand, la médiocrité du philistin. Victor Hugo répéta ces clichés du discours de l’émigration polonaise : «Le peuple français a été le missionnaire de la civilisation en Europe ; le peuple polonais en a été le chevalier». Michelet les reprit en louant La Pologne, martyre. Rhétorique classique des innocents, victimes de la méchanceté de l'Autre, ce discours national polonais prolonge la tradition de la «république des nobles». Car la masse paysanne, sauf rares exceptions, reste totalement muette. Heureusement, l’identité nationale trouve également asile à l’Église, où s’affirme une polonité catholique latine, contre l’orthodoxie russe ou le protestantisme prussien. Paradoxalement, la glorification de l’ancienne Pologne sarmate, pays idyllique de libertés, thème favori de notre littérature romantique, se marie avec le discours national et l’appartenance au monde européen, occidental et latin. Preuve d’une certaine immaturité, cette fragilité du moi national est alimentée, à la fois par un complexe d’infériorité à l’égard de l’Occident, et un complexe de supériorité à l’égard de la Russie. Les noces du Sarmate et de l’Europe ? Suivant l’exemple de Gaulle désireux de garder la France à l’écart du diktat de l’autre, notre pays deviendra-t-il l’enfant terrible de l’Europe ?
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Nous offrons des réductions sur tous les plans premium pour les auteurs dont les œuvres sont incluses dans des sélections littéraires thématiques. Contactez-nous pour obtenir un code promo unique!

Vers la bibliographie