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1
Guichard, Charlotte. « Du « nouveau connoisseurship » à l’histoire de l’art Original et autographie en peinture ». Annales. Histoire, Sciences Sociales 65, no 6 (décembre 2010) : 1387–401. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900037483.
Texte intégralRésumé :
RésuméMarquée par le paradigme de la singularité, l’histoire de l’art européen a longtemps été le fruit d’une alliance entre le modèle vasarien, associé à l’écriture biographique, et le connoisseurship, comme méthode d’attribution. Mais ce modèle est en tension avec la complexité des formes de la production artistique à l’âge renaissant et classique. Des travaux récents, issus de l’histoire sociale, de la philosophie de l’art et d’un « nouveau connoisseurship » proche du monde des musées, explorent ainsi la tension entre autographie et réalisation à plusieurs mains, entre attribution et collaboration artistique, exemplaire dans l’œuvre de Rembrandt. La conception autographique de la peinture n’est pas universelle: elle a une histoire qui se cristallise au XVIIesiècle dans la littérature du connoisseurship et les discours nouveaux sur la touche. Ces travaux révèlent aussi l’importance des répétitions et des multiples dans l’histoire de l’art moderne, jusqu’alors marginalisés dans une écriture historique de la singularité. Attentifs à l’histoire matérielle des œuvres, comme à l’histoire sociale et intellectuelle de l’art, ils mettent au jour le rôle du collectif et des « originaux multiples » dans la fabrication de la singularité artistique, au cœur même de la toile. Ils remettent ainsi en cause certaines conceptions fondamentales de la peinture en Occident, tels le culte de l’original et le statut de l’autographie, et ouvrent la voie à une histoire culturelle de l’art renouvelée.
2
Kieffer, Fanny. « Dessiner le geste technique à la Renaissance : le dialogue entre le peintre Tobias Stimmer et le maître d’armes Joachim Meyer ». Source(s) – Arts, Civilisation et Histoire de l’Europe, no 20 (26 juin 2023) : 49–72. http://dx.doi.org/10.57086/sources.796.
Texte intégralRésumé :
En 1570 paraît, dans les presses de Thiebolt Berger à Strasbourg, le manuel d’escrime de Joachim Meyer, intitulé Gründtliche Beschreibung der freyen Ritterlichen unnd Adelichen Kunst des Fechtens. L’ouvrage est très richement illustré de gravures en pleine page, dont l’invention est attribuée à Tobias Stimmer et qui ont été gravées par son atelier. À l’appui d’une analyse systématique des gravures, notre étude vise non seulement à confirmer cette attribution, mais aussi à montrer que le traité ainsi que sa dédicace ont pour objectif la captatio benevolentiae du dédicataire – le comte palatin Johann Casimir von Pfalz-Simmern –, en traitant largement de la thématique classique du chevalier héroïque. À la croisée entre vertus guerrières traditionnelles, exemplum moralis humaniste et géométrisation des arts mécaniques, nous verrons également que ce traité est emblématique du phénomène de libéralisation des sciences et techniques dans le contexte des cours européennes de la Renaissance.
3
Arasse, Daniel. « Le nu couché dans la peinture de la Renaissance ». Actes des congrès de la Société française Shakespeare, no 9 (1 novembre 1991) : 175–87. http://dx.doi.org/10.4000/shakespeare.1202.
Texte intégral
4
Antoine, Jean-Philippe. « Mémoire, lieux et invention spatiale dans la peinture italienne des XIIIe et XIVe siècles ». Annales. Histoire, Sciences Sociales 48, no 6 (décembre 1993) : 1447–69. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1993.279225.
Texte intégralRésumé :
La peinture italienne des XIIIe et XIVe siècles possède dans l'histoire de l'art, depuis les Vies de Vasari, un statut exceptionnel : celui d'origine de la « peinture occidentale ». En faisant de Cimabue et de Giotto les primi lumi d'une « manière moderne » encore en enfance, Vasari mettait en effet en place un discours qui n'a cessé de nourrir les histoires de l'art successives. La fin du Duecento et le Trecento y représentent, après le sombre Moyen Age, le début d'une « renaissance » des arts inspirée de l'Antiquité. Mais ce commencement ne se connaît pas pour tel, et sa vérité est le fruit d'un accomplissement ultérieur : l'invention au Quattrocento de la perspective, et les développements qu'en proposent Michel-Ange, Léonard de Vinci et Raphaël. D'où la double caractérisation dont la peinture des XIIIe et XIVe siècles a fait, alternativement ou parfois simultanément, l'objet : oeuvre de « primitifs », qu'identifie leur incapacité à mettre en pratique sans erreur les critères spatiaux définis à partir du xve siècle, ou au contraire, pour citer le titre de l'ouvrage fameux d'Erwin Panofsky, oeuvre d'« avant-courriers » de la Renaissance, auteurs valeureux d'« une première rupture par rapport aux principes médiévaux de représentation du monde visible au moyen du trait et de la couleur ».
5
Luhovy, Laryssa. « Mai 65 ». Revue Possibles, hs (1 septembre 2022) : 148–49. http://dx.doi.org/10.62212/revuepossibles.vihs.544.
Texte intégralRésumé :
1965. Huile sur masonite, 61 x 91 cm.
« [L’artiste] propose une peinture discursive et presque surréaliste qui lui permet d’affirmer avec plus de vigueur son appréhension de l’espace, d’en faire sentir et d’en expérimenter pleinement l’émotivité, [...] chaque tableau étant pour elle une naissance et une renaissance. » Jules Arbec, critique d’art émérite (voir documentaire de Michel Moreau, Jules le magnifique).« La peinture de Laryssa Luhovy vise à produire une sensation d’euphorie chez le spectateur. Au risque de susciter la controverse, je dirais qu’elle offre dans ses tableaux une vision personnelle du paradis. Pour les Modernes, l’art fut considéré comme une version laïque de la religion, et celui de Laryssa correspond à cette description que Rothko a donné de sa peinture. Dans tel archétype chrétien orthodoxe, la beauté illustre la justice et la vérité ; ce moule de pensée remonte à Platon en passant par Plotin. L’innocence, difficile à atteindre ici, en société, est illustrée par la peinture de Laryssa. » André Seleanu, membre de l’Association internationale des critiques d’art (AICA), trad. de l’anglais par Anatoly Orlovsky.
6
Samuel, Jérôme. « Naissances et renaissance de la peinture sous verre à Java ». Archipel 69, no 1 (2005) : 87–126. http://dx.doi.org/10.3406/arch.2005.3930.
Texte intégral
7
Gomez-Géraud, Marie-Christine. « Le rire sur la palette ». Communio 294, no 4 (20 juin 2024) : 59–74. http://dx.doi.org/10.3917/commun.294.0059.
Texte intégralRésumé :
Le motif du rire, qui apparaît dans les représentations du Christ à la Renaissance, ne disparaît pas de la peinture religieuse à l’époque de la Contre-Réforme, contrairement à ce que l’on croit parfois : sa présence indirecte ou discrète suggère même l’allégresse spirituelle ou la réalité de l’Incarnation.
8
Chantoury-Lacombe, Florence. « Le portrait en malade. Histoire de sa face cachée ». Envisager, no 8 (10 août 2011) : 31–51. http://dx.doi.org/10.7202/1005538ar.
Texte intégralRésumé :
Cette étude consacrée à l’interprétation du portrait en malade tente de démontrer comment, à travers la littérature artistique de la Renaissance et dans le discours des historiens de l’art contemporains, le portrait représentant un personnage malade a fait l’objet d’une euphémisation dans laquelle une bonne santé de la peinture était privilégiée au détriment d’une interprétation plus probante du portrait pathologique. Par l’analyse de différents portraits de gens varioles, syphilitiques ou atteints d’autres pathologies à la Renaissance, il s’agit d’observer que la représentation du visage pathologique met à mal le statut même du portrait.
9
Brock, Maurice. « La Peinture vénitienne de la Renaissance : une affaire d’œil ou de regard ? » Critique d’art, no 2 (1 septembre 1993) : 14–20. http://dx.doi.org/10.4000/critiquedart.103805.
Texte intégral
10
Heinich, Nathalie. « Académisation et Provincialisation des Carrières de Peintres en Provence au XVIIe Siècle ». Annales. Histoire, Sciences Sociales 45, no 6 (décembre 1990) : 1301–15. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1990.278908.
Texte intégralRésumé :
Le « peintre itinérant » fut, jusqu'à la Renaissance, une figure typique, inscrite dans les usages traditionnels du compagnonnage artisanal. Cette figure devint, à l'âge classique, marginale sinon étrangère à l'exercice de la peinture : transformation que l'on peut mettre, certes, sur le compte des grands mouvements de « libéralisation » de la peinture entrepris en Europe entre le XVIe siècle et le XVIIIe siècle, mais dont il serait intéressant de suivre la mise en oeuvre au niveau local — « local » étant pris ici au double sens de « régional » et de « particularisé » dans des cas individuels. Comment, donc, des peintres exerçant leur métier, dans un lieu donné et à une époque donnée, ont-ils concrètement vécu, subi ou activé des bouleversements, dont l'historien sait rendre compte au niveau le plus général, dans l'après-coup du long terme et l'espace agrandi d'un territoire national, voire international ?
11
Lenaghan, Patrick. « Reinterpreting the Italian Renaissance in Spain : Attribution and Connoisseurship ». Sculpture Journal 2, no 1 (1 janvier 1998) : 13–23. http://dx.doi.org/10.3828/sj.1998.2.1.3.
Texte intégral
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Natif, Mika. « Renaissance Painting and Expressions of Male Intimacy in a Seventeenth-Century Illustration from Mughal India ». Renaissance and Reformation 38, no 4 (9 février 2016) : 41–64. http://dx.doi.org/10.33137/rr.v38i4.26373.
Texte intégralRésumé :
This article explores the artistic relationship between Western European Renaissance art and Mughal painting ca. 1630s at the ateliers in North India. A central theme is the employment of European painterly modes in the Mughal visual tradition that expressed male-male intimacy, carnal desire, and emotional attachment. In particular, the article focuses on the work of the Mughal painter Govardhan, who illustrated the opening scene of Sa‘dī’s Gulistan (Rose Garden). Govardhan built upon sixteenth-century European compositional elements and the themes of Noli me tangere and the Doubting Thomas to form subtle yet unmistakable allusions to male-male sexuality.
Cet article explore les relations artistiques entre l’art de la Renaissance européenne et la peinture moghole des années 1630 dans les ateliers du nord de l’Inde. On y traite de l’utilisation de motifs de la peinture européenne dans la tradition visuelle moghole exprimant l’intimité masculine, le désir charnel et l’attachement affectif. Cet article se penche en particulier sur l’œuvre du peintre mogol Govardhan qui a illustré la scène d’ouverture du Gulistan (Rose Garden) de Sa‘dī. Govardhan y a construit son illustration à l’aide l’élément de composition de l’Europe du XVIe siècle, ainsi que sur les thèmes Noli me tangere et du Thomas incrédule, afin de créer une évocation subtile mais univoque de la sexualité homosexuelle masculine.
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Laberge, Yves, et Emmanuelle Hénin. « "Ut pictura theatrum" : Théâtre et peinture de la Renaissance italienne au classicisme français ». Sixteenth Century Journal 36, no 3 (1 octobre 2005) : 875. http://dx.doi.org/10.2307/20477526.
Texte intégral
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Hawcroft, Michael. « ‘Ut pictura theatrum’ : théâtre et peinture de la Renaissance italienne au classicisme français ». French Studies 59, no 2 (1 avril 2005) : 231–32. http://dx.doi.org/10.1093/fs/kni079.
Texte intégral
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Simonot, Lionel. « Des peintures des Primitifs flamands à l’impression 3D. Comment jouer avec des couches colorées translucides ? » Reflets de la physique, no 63 (octobre 2019) : 43–46. http://dx.doi.org/10.1051/refdp/201963043.
Texte intégralRésumé :
Avec l’invention de la peinture à l’huile au XVe siècle, la couleur prend une autre dimension : elle se construit dans l’épaisseur de la matière picturale. En effet, le nombre de couches déposées module la clarté et la saturation de la couleur, tandis qu’un fond blanc diffusant donne l’impression d’une lumière provenant de l’arrière du tableau tel un rétro-éclairage. Étudier la matière picturale comme un composant optique permet de simuler l’apparence d’un tableau, aide qui peut être précieuse lors d’une opération de restauration sur les couches picturales. Cette approche est aussi à la source de procédés innovants d’impression 3D couleur s’inspirant de la technique des peintres de la Renaissance.
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De Los Santos, Lucie. « Emmanuelle Hénin. « Ut pictura theatrum ». Théâtre et peinture de la Renaissance italienne au classicisme français ». Laboratoire italien, no 5 (1 janvier 2005) : 258–60. http://dx.doi.org/10.4000/laboratoireitalien.457.
Texte intégral
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Carani, Marie. « Une épistémologie de la peinture depuis l'humanocentrisme de la Renaissance jusqu'à l'univers post-humain actuel ». Significação : Revista de Cultura Audiovisual 31, no 21 (23 décembre 2004) : 121. http://dx.doi.org/10.11606/issn.2316-7114.sig.2004.65586.
Texte intégral
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Burton, Anthony. « Looking forward from Ariès ? Pictorial and material evidence for the history of childhood and family life ». Continuity and Change 4, no 2 (août 1989) : 203–29. http://dx.doi.org/10.1017/s0268416000003660.
Texte intégralRésumé :
Philippe Ariès est le père de l'histoire de l'enfance. II fournit un cadre pour Interprétation et de nouvelles données, pour la plupart iconographiques. L'utilisation de ces documents n'a pas été soumise à la critique et peu d'historiens après lui y ont eu recours. Cet article examine plusieurs thèmes utilisés par Ariès comme preuves iconographiques et oppose ses méthodes d'interprétation à celle des historiens de l'art à ce sujet, avant d'indiquer de nouvelles directions pour la recherche. Les sujets traités içi sont les suivants: ‘Les âges de l'homme’, l'imagerie laïque du Moyen Age, l'iconographie religieuse médiévale, les ‘putti’ de la Renaissance, les jeux d'enfants et les costumes, la peinture de genre hollandaise et, enfin, des données de la culture matérielle.
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Hamlin, William M. « Making Religion of Wonder : The Divine Attribution in Renaissance Ethnography and Romance ». Renaissance and Reformation 30, no 4 (21 janvier 2009) : 39–51. http://dx.doi.org/10.33137/rr.v30i4.11521.
Texte intégralRésumé :
Drawing on the concept of "autoethnography" as defined by Mary Louise Pratt, this paper argues that representations of cross-cultural encounter in Renaissance travel narratives often bear striking resemblances to moments of encounter and reunion in Spenserean and Shakespearean romance. Focusing on the trope of linguistic apotheosis which I call the "divine attribution," the paper discusses various New World ethnographies with respect to specific encountering moments in The Faerie Queene and The Tempest; analysis of these texts suggests that their authors shared habits of ideation conditioned both by literary tradition and by contemporary ethnographic awareness.
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Khaziev, Shamil N. « On the Significance of Giovanni Morelli’s Works for the Development of Forensic Identification and Diagnostic Study of Fine Art Objects ». Theory and Practice of Forensic Science 16, no 3 (4 novembre 2021) : 105–15. http://dx.doi.org/10.30764/1819-2785-2021-3-105-115.
Texte intégralRésumé :
The 19th-century Italian art critic Giovanni Morelli contributed significantly to the theory and practice of attribution of paintings by prominent Renaissance masters. His methods, based on the profound knowledge of human anatomy and the analysis of artists’ professional skills, influenced not only the history of visual arts but also the development of forensic science, forensic medicine, the theory of psychoanalysis, and the practice of psychotherapy. The article provides the analysis of Giovanni Morelli’s scientific heritage for the identification and attribution of the works of fine art and for solving forensic tasks requiring the investigation of human skills and habits.Morelli’s methods and the capabilities of a comprehensive forensic study of artistic and cultural values with the involvement of the appropriate instrumental base and specialized knowledge in the field of art history, forensic traceology, and materials science, as well as digital technologies, can significantly increase the reliability of the results of attribution activities of museums, art scientists, experts of world auction houses and amateur collectors.
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Limanskaya, Lyudmila Yu. « ПРАКТИКИ ВОСПРИЯТИЯ И ОПИСАНИЯ АНТИЧНОСТИ ИТАЛЬЯНСКИМИ ГУМАНИСТАМИ В XIV - НАЧАЛЕ XVI В. » RSUH/RGGU Bulletin. "Literary Theory. Linguistics. Cultural Studies" Series, no 7 (2022) : 10–20. http://dx.doi.org/10.28995/2686-7249-2022-7-10-20.
Texte intégralRésumé :
In the Renaissance, in connection with the increased public interest in ancient culture, the activities of Italian scientists-antiquarians intensified. Interest in antiquity was shared by philologists, artists and architects. This was clearly manifested in the study of the history of languages, the history of literature, the history of art and architecture. Associations of scientists – humanists were created around archaeological work. The difficulties in the formation of artistic terminology in the Renaissance were associated with the transition from church Latin to ancient, interest in the possibilities of using the Italian language and ancient Latin. Archaeological research and archaeological measurements were accompanied by philological research and attribution descriptions. The article deals with the works of F. Petrarch, L.B. Alberti, F. Biondo and other Italian humanists of the 14th – early 16th century, which contain ideas about the relationship between ancient Roman culture and the culture of the Renaissance.
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Alleau, Tassanee. « Les femmes et les plantes ou le pouvoir paradoxal du souterrain et du terrestre ». Cahiers du Genre 74, no 1 (30 juin 2023) : 127–72. http://dx.doi.org/10.3917/cdge.074.0127.
Texte intégralRésumé :
Dans cet article nous envisageons de relire le mythe Déméter-Koré à l’aube du « Grand Siècle » en France et d’appréhender ses différentes réécritures à travers la renaissance du lien puissant entre monde végétal, souterrain et corps féminin. Nous étudions Déméter, figure de la femme-mère nourricière, divinité des récoltes et sa fille, Koré, personnification du cycle semis/moisson, symbole de la métamorphose du végétal, dans la peinture classique. Nous observons que la misogynie et la moralisation de la société réabsorbent le mythe ancien, en ne gardant que certains aspects de sa célébration : l’allégorie de la récolte ou bien à l’opposé, la femme aux Enfers et la mort. Nous nous interrogerons donc sur ce recul et les implications d’une résurgence de cultes païens dans la société chrétienne.
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Pudov, Gleb Aleksandrovich. « Renaissance chests from the collection of the Pskov Museum-Reserve : Artistic features and attribution issues ». Manuscript 16, no 3 (29 août 2023) : 147–53. http://dx.doi.org/10.30853/mns20230039.
Texte intégralRésumé :
The aim of the study is to determine the artistic features of two Renaissance chests from the collection of the Pskov Museum-Reserve, as well as the time and place of their production. The paper considers two works from the collection of the Pskov State Historical, Architectural and Art Museum-Reserve, i.e. a cassone decorated in the techniques of carving and intarsia and a small chest decorated with flat carvings. The items are considered against a broad historical background, numerous analogies are drawn. The scientific novelty of the study lies in the fact that the author was able to establish that the cassone chest and the small chest decorated with flat carvings had been made in the XV-XVI centuries in Northern Italy. As a result of the study, the two artistic works were added to the number of attributed Italian Renaissance chests, which are currently located in Russian museums.
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Turbiaux, Marcel. « Le soulier de la morte ou De l’art thérapique ». Bulletin de psychologie 56, no 468 (2003) : 747–64. http://dx.doi.org/10.3406/bupsy.2003.15271.
Texte intégralRésumé :
D’abord, l’auteur rappelle comment s’est constitué notre système des Beaux-Arts : la peinture, la sculpture, l’architecture, activités considérées, depuis l’Antiquité, comme sans lien entre elles et «arts mécaniques», c’est-à-dire indignes de l’homme libre, ont été réunies, à la Renaissance, en tant qu’«arts du dessin». Celui-ci, revendiqué, alors, non plus simplement comme une technique, mais comme une activité intellectuelle puis, avec la découverte des lois de la perspective, fondée sur le nombre, comme une science, permit la promotion de la peinture, de la sculpture, et de l’architecture, bientôt rejointes par la musique, au rang des «arts libéraux», à l’égal de la poésie, cependant que leur était trouvé, à la fin du XVIIe siècle, un nouveau dénominateur commun : le beau. L’auteur montre, ensuite, que, dans l’art contemporain, le «beau » n’est plus ce dénominateur commun des «beaux arts». Doit-on, dès lors, abandonner ce système, comme l’ont proposé divers auteurs ? Ce n’est pas le sentiment de l’auteur, qui relève que l’«émotion» a, de tout temps, été le fondement de l’art et voit le dénominateur commun de toutes les branches qui le composent dans l’émotion (esthétique), recherchée par le «spectateur», provoquée par le créateur, mais également suscitée par sa propre émotion dont il se décharge par son activité créatrice et qui confère à l’art sa fonction thérapique.
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Rowley, Neville. « "Pittura di luce" : genèse d'une notion ». Studiolo 5, no 1 (2007) : 227–48. http://dx.doi.org/10.3406/studi.2007.1198.
Texte intégralRésumé :
"Pittura di luce" : genèse d'une notion. Cet article constitue une vaste enquête sur les fondements historiographiques d'un mouvement pictural du Quattrocento florentin, la pittura di luce, qui n'a été baptisé ainsi qu'en 1990. Son intérêt premier est de démontrer que ce cornant fut perçu par la critique d'art, principalement italienne, bien avant de se trouver un nom. Plus que tout autre historien, Roberto Longhi aura contribué de manière décisive à l'éclaircissement d'une telle notion : d'abord en identifiant, dès 1914, un mouvement "lumineux" italien, placé sous l'égide de Piero della Francesca, puis en s'attachant, en 1952, à sa spécificité florentine autour de la figure de Domenico Veneziano. Près de deux décennies après avoir été nommée, la "peinture de lumière" apparaît aujourd'hui comme l'un des thèmes majeurs d'une étude renouvelée de la première Renaissance italienne.
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Quérat, Lisa. « Les représentations italiennes du mythe de Judith en peinture et au théâtre de la Renaissance au Baroque ». Cahiers d'études romanes, no 27 (15 juillet 2013) : 375–91. http://dx.doi.org/10.4000/etudesromanes.4153.
Texte intégral
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Kowalczyk-Cantoro, Daria. « Renesansowy poemat "Sarca" jako "aemulatio" z autorami antycznymi ». Collectanea Philologica, no 24 (28 décembre 2021) : 141–53. http://dx.doi.org/10.18778/1733-0319.24.09.
Texte intégralRésumé :
The aim of this article is to analyse the Renaissance poem Sarca, whose authorship is attributed to the Italian humanist Pietro Bembo, and to indicate the ancient inspirations of the work. The main model for the work is Carmen 64 by Catullus, although the author also refers to other Roman poets. The intertextual relations between Sarca and the hypotexts are presented on various levels. The analysis focuses on showing parallel elements of the setting and takes in consideration the few similarities at the linguistic and stylistic level. Genre-wise Sarca is classified as an epithalamium of an aythiological character. Its characteristics typical of the Renaissance era are also highlighted. The article also brings up the history of the poem and the topic of its attribution, presenting an extensive state of research.
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Colmart, Jules. « Mise en perspective de L’origine de la géométrie : Hubert Damisch et la postérité de Husserl en philosophie de l’art ». Revue germanique internationale 40 (2024) : 153–72. http://dx.doi.org/10.4000/12sie.
Texte intégralRésumé :
Les réflexions de Husserl dans L’origine de la géométrie ont connu une réception qui excède le cadre de la philosophie des sciences ou de l’histoire. On peut, à partir d’une lecture des cours de Merleau-Ponty sur l’institution (1954-1955) et le Beilage III (1960-1961), de l’« Introduction » de Derrida à sa traduction (1961), mais surtout de L’origine de la perspective (1987) de l’historien d’art et philosophe Hubert Damisch, saisir toute l’importance de sa théorie de l’historicité et des idéalités abstraites pour l’esthétique et la philosophie de l’art en France. Cet article prend pour exemple le cas de la perspective, sujet à controverse pour les historiens d’art. Damisch dans L’origine de la perspective (1987), un ouvrage conçu explicitement comme un « déplacement » de Husserl, tente de résoudre de façon originale le problème de l’historicité de l’art à partir de la phénoménologie. De surcroît, sa description des expériences de Brunelleschi comme origine du paradigme perspectif, à la croisée de l’optique, de la géométrie et de la peinture invite aussi bien à étoffer les concepts d’origine et de réactivation à partir de ceux de répétition d’origine (voire de Renaissance) qu’à repenser la relation husserlienne entre les idéalités sensibles et les idéalités abstraites : que deviennent en effet l’histoire de la pensée et le partage entre l’expérience sensible et la géométrie si s’insère un tiers-milieu, si le dessin et la peinture peuvent opérer à eux seuls un travail d’idéalisation objective ?
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Cano-Echevarría, Berta. « Puttenham’s failed design ». Cahiers Élisabéthains : A Journal of English Renaissance Studies 94, no 1 (2 août 2017) : 57–73. http://dx.doi.org/10.1177/0184767817722368.
Texte intégralRésumé :
Despite the popularity of Renaissance pattern poetry, this verse form was neglected in the English poetical tradition. I suggest that this lack of recognition may be explored by looking into its presentation as an oriental import, which chose to ignore its relationship with classical Greek models. The inspiration for George Puttenham’s shift of attribution from the West to the East in his Arte of English Poesie can be explained by the early modern fascination with travel writing and by Puttenham’s knowledge of the work of a fellow literary theorist, Richard Willes, and his novel poetical compositions.
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Sheremeteva, Natalya Vladimirovna. « The specifics of attribution of paintings : the Morelli method ». Культура и искусство, no 12 (décembre 2022) : 64–75. http://dx.doi.org/10.7256/2454-0625.2022.12.37449.
Texte intégralRésumé :
Attribution and the study of painting pose two important questions to researchers: the choice of methodology and terminology used in describing and highlighting the characteristics of a work of art. "Visual research" as an integrated approach to the problems of reception and creativity forms a system of stable principles of analysis of the monument, focused on the study of the vision and complex extraverbal aspects of the existence of the subject in the historical and cultural space. The analysis of painting involves an integrated approach based on the study of technique and material, the features of shaping and means of artistic expression, iconography and semantics, the creative method of the master and the consumer's reaction, the role in the context of everyday culture and the principles of reception in a synchronous and diachronic cut.In the 19th century, the Italian art critic Giovanni Morelli made a significant contribution to the theory and practice of painting by outstanding masters of the Renaissance. Methods based on deep knowledge in the field of human anatomy and the analysis of the artist's professional skills have influenced not only the history of art, but also the development of criminology, criminology, psychoanalytic theory and psychotherapeutic practice. This article analyzes the method of Giovanni Morelli, which is adapted not only to the needs of attribution, but is also applicable to forensic tasks requiring the analysis of human skills and habits, as well as the identification or attribution of works of art.
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Bert, Mathilde. « Pline l’Ancien et Dominique Lampson. Usages des propos de Pline sur la peinture dans la littérature artistique de la Renaissance ». Archives Internationales d'Histoire des Sciences 61, no 166-167 (janvier 2011) : 383–403. http://dx.doi.org/10.1484/j.arihs.5.101488.
Texte intégral
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Faktorovich, Anna. « “Michael Cavendish’s” 14 Airs in Tablature to the Lute (1598) ». East-West Cultural Passage 22, no 2 (1 décembre 2022) : 35–51. http://dx.doi.org/10.2478/ewcp-2022-0014.
Texte intégralRésumé :
Abstract This article is part of A Comparative Study of Byrd Songs: Volume 17 of the British Renaissance Re-Attribution and Modernization (BRRAM) series. Volume 17 offers evidence to re-assign the authorship of the 29 texts in William Byrd’s linguistic group. Volumes 1-2 of the series present a new computational-linguistic attribution method that reassigns all of the tested 303 texts from the British Renaissance to a Workshop of only six ghostwriters: Byrd, William Percy, Josuah Sylvester, Gabriel Harvey, Richard Verstegan and Gabriel Harvey. This article is a fragment from Volume 17 that presents new evidence, beyond the quantitative linguistics, for one of the Byrd re-assignments, “Michael Cavendish’s” Airs (1598), together with a modernizing translation of a representative sample of poetry from the linguistically-tested text. Airs is a rarely commented on work that tends to appear in studies of the self-plagiarisms within it, or between it and other texts. Only a single private copy of Airs has survived; this closeting is likely to have been the result of its dedication addressing Lady Arbella, who repeatedly unsuccessfully plotted with the Cavendishes and Percys to gain the British throne, first after Elizabeth I’s reign, and then after James I’s. The dedication appears to have been a propagandistic marker of support during Arbella’s attempt in 1609 to marry Seymour to challenge James I’s claim, which ended with Arbella’s imprisonment and premature death. The Airs book is likely to have been published to encourage this effort and was probably closeted and had its title-page backdated to 1598 when the attempt failed. Additionally, a comparative study is included in the Appendix between a poem in Airs and a translation of a song it echoes from Giovanni Croce.
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Mercier, Franck. « Le salut en perspective : Un essai d'interprétation de la Flagellation du Christ de Piero della Francesca ». Annales. Histoire, Sciences Sociales 72, no 3 (septembre 2017) : 737–71. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264917001226.
Texte intégralRésumé :
RésuméChef-d’œuvre absolu de la perspective linéaire, véritable icône de la Renaissance, la Flagellation du Christ de Piero della Francesca (conservé à la Galleria Nazionale delle Marche, à Urbino) constitue l'une des grandes énigmes picturales du Quattrocento italien. L'incertitude ne porte pas seulement sur la datation ou sur la destination primitive du tableau, mais encore et surtout sur le sujet représenté. En dépit de longues discussions sur la signification globale de l'image, en particulier à propos de l'identification des trois figures situées à l'avant-plan, la Flagellation reste un profond mystère. Dans le prolongement d'une riche et abondante tradition herméneutique, cet article propose une nouvelle interprétation de cette célèbre peinture qui s’écarte d'une lecture politique (fondée sur ses liens supposés avec l'Empire byzantin) ainsi que de la vision traditionnelle affirmant la banalité de son iconographie. L'analyse de la géométrie de l'espace pictural et de sa signification théologique potentielle conduit à reconsidérer le tableau comme une méditation visuelle sur la temporalité inspirée par saint Augustin, en même temps qu'un exercice spirituel singulier.
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Bolard, Laurent. « Le paysage toscan, métaphore du Paradis. Littérature et peinture en Italie à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance ». Littératures 46, no 1 (2002) : 91–107. http://dx.doi.org/10.3406/litts.2002.2187.
Texte intégral
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Padeletti, G., et P. Fermo. « A scientific approach to the attribution problem of renaissance ceramic productions based on chemical and mineralogical markers ». Applied Physics A 100, no 3 (22 avril 2010) : 771–84. http://dx.doi.org/10.1007/s00339-010-5689-x.
Texte intégral
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Ribouillault, Denis. « L’architecture au jardin : de la représentation à la transfiguration ». Le Visiteur N° 25, no 1 (2 mars 2020) : 83–98. http://dx.doi.org/10.3917/visit.025.0079.
Texte intégralRésumé :
La question de la représentation de l’architecture pose d’emblée celle de la relation entre les arts. Son objet n’est pas tant l’architecture en soi, ni les médias qui servent à en donner une représentation : le dessin, la peinture, le décor de théâtre, la sculpture, l’architecture elle-même ou encore la photographie ou les technologies numériques. C’est plutôt le passage, le trajet, la relation entre ces médias qu’il importe de considérer. En d’autres termes, c’est le « re » de représentation qu’il s’agirait de saisir, dans sa complexité temporelle, médiatique, artistique, sociale et politique. Ce texte s’intéressera au statut particulier de l’architecture dans l’espace du jardin et, plus spécifiquement, à la manière dont celle-ci y apparaît « fluide », « liquide » dans le sens de métamorphique, s’inscrivant dans une variété de médias, variant les échelles, à travers un processus complexe de « transfiguration ». Des architectures rustiques ou topiaires de la Renaissance au concept de la métaphore baroque jusqu’aux expérimentations optiques du xviii e siècle, nous verrons comment le jardin renaissant, baroque ou pittoresque anticipe les espaces virtuels de l’architecture numérique qui définissent un rapport nouveau avec l’imagination et les sens.
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Blumberg, F. L. « The Praise of Folly and the Limits of Satiric Licence ». Erasmus Studies 39, no 2 (6 septembre 2019) : 217–41. http://dx.doi.org/10.1163/18749275-03902001.
Texte intégralRésumé :
Abstract In this essay, I reconsider the proposition that Erasmus’ The Praise of Folly is a satire—an attribution of genre that has long been treated as a truism. I argue that greater attention to several key sources can adjust our understanding of both the text and its kind. The article examines the early reception of Folly’s speech; a pivotal passage in the text itself; crucial translation choices; and Erasmus’ reflections on both his creation and the nature of satire. I investigate the idea of the Praise as a satire not to quibble about generic designations but to bring into relief Erasmus’ contribution to questions of creative licence during the Renaissance; in particular, the permissible scope of social critique, or how to approach the darker side of epideixis.
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Zvereva, Alexandra. « Gillis Claeissens (1536/37–1605), the Unknown Master from Bruges : Difficulties with the Attribution of Northern Renaissance Portraits ». Actual Problems of Theory and History of Art 6 (2016) : 441–50. http://dx.doi.org/10.18688/aa166-5-46.
Texte intégral
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Chumak, Maria. « An Expressionist Painter of the Fourteenth Century ». OPEN JOURNAL FOR STUDIES IN ARTS 4, no 2 (29 décembre 2021) : 47–62. http://dx.doi.org/10.32591/coas.ojsa.0402.02047c.
Texte intégralRésumé :
Theophanes the Greek was one of the well-known artists of exceptional personality who lived in the second half of the 14th century. His talent stood out on account of the expressionist manner in which he portrayed his art creations and their impact on the school of Russian religious painting. His artistic talent, “swift brush” painting manner and life adventure can be compared with those of Doménikos Theotokópoulos (El Greco), another famous Greek painter, who brought the Cretan dramatic and expressionistic style to the West, influencing the Spanish Renaissance two hundred years after Theophanes. The artistic heritage of Theophanes stands between the short vibrant period of the Palaeologan Renaissance when the Byzantine Empire went through a terminal crisis, and the European Proto-Italian Renaissance. The artist seized the opportunity to unleash his creative work in the ancient Russian cities, unfolding his talent in the creation of large mural paintings. Characterized by his contemporaries as “Theophanes the Greek, icon painter and philosopher”, he enjoyed a high reputation in medieval Russian society. Present article questions Theophanes’ belonging to the hesychast movement and the attribution of the Muscovite icons and manuscripts to the painter. Considering the impact of Theophanes on Russian visual art, D. Talbot Rice stated: “It was thanks to the teaching of Greek immigrants like Theophanes that a sound foundation was established Russian painting, and it was on this basis that local styles were founded.” And it was in the Russian principalities that Theophanes developed his very distinctive style, enjoying carte blanche from the princes and boyars (aristocracy) to apply his creativity in various domains.
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Tsyshchuk, Svetlana E. « Domenico Gilardi’s Sketch of a Park Pavilion : Aspects of Attribution ». Observatory of Culture 20, no 3 (14 juillet 2023) : 280–90. http://dx.doi.org/10.25281/2072-3156-2023-20-3-280-290.
Texte intégralRésumé :
This article is devoted to the problem of the attribution of architectural graphics, the identification and analysis of the individual graphic style of Domenico (Dementi Ivanovich) Gilardi, a master of Swiss origin, the chief architect of post-fire Moscow. In spite of the formal, stylistic and iconographic knowledge of the Moscow Empire style, the issue of attribution of architectural graphics to the period remains open. The work of Gilardi is no exception in this respect.The objective of this research is to use stylistic and iconographic analysis of his most outstanding works to form an idea of the nature of his graphic style and its peculiarities. The relevance of the topic is dictated by the need to distinguish the graphic works of Gilardi himself from the sheets created by his pupil — the architect A. Grigoriev (and in the longer term — to identify the “hand” of A. Grigoriev).The method of formal and stylistic analysis and iconographic comparison was chosen. Artistic sources are the most striking architectural and graphic works by Gilardi, which have not yet been studied in detail: several signed drawings, as well as a draft design of a park pavilion from the collection of the Shchusev State Museum of Architecture (the latter was introduced into academic circles by the author and is central in terms of representation). The style of the unrealised design of the park pavilion reflects the historical perspective of birth, development and decline of the Moscow Empire style in one of its variants. The style distinctly refers to the antique, Renaissance and classic monuments.The following complex of problems is being solved within the framework of the research: the genesis of the post-fire Moscow style is presented, the specific features of the architectural graphics of the first quarter of the 19th century are evaluated; the sketch of the park pavilion and the series of several drawings (so called master’s exemplary graphics) are described and analyzed as the basis for the attribution; the work of Gilardi is examined in the context of the global neoclassicism style development.The conducted study, in which the relationship between architectural and graphic style plays a key role, allows us to form an idea of Gilardi’s individual style and approach a more complex issue of attribution, chronology and style in his constructions. The unity of harmony, beauty and technicality of Gilardi’s works is expressed in the juxtaposition of his manner with the ideal of timeless classicism.
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Faba, Paulina. « Trayectorias de la mirada y entrelazamiento de intencionalidades (Désir sacré et profane. Le corps dans la peinture de la Renaissance Italienne), de Daniel Arasse ». Anales del Instituto de Investigaciones Estéticas 1, no 1 (21 avril 2017) : 325. http://dx.doi.org/10.22201/iie.18703062e.2017.1.2597.
Texte intégral
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Igumnova, E. V. « Роджер Фрай и Дж.П. Морган : из истории собрания европейской живописи в музее Метрополитен ». Iskusstvo Evrazii [The Art of Eurasia], no 4(19) (30 décembre 2020) : 134–45. http://dx.doi.org/10.46748/arteuras.2020.04.011.
Texte intégralRésumé :
The article examines the contribution of the British art historian and critic Roger Fry to the study of Italian painting of the Renaissance, his role in the noble community of that time, work on the search for works for large museums (special attention is paid to his relations with the Metropolitan Museum and its patron J.P. Morgan) and attribution problems. The study notes the evolution of Fry's views, going from interests in Italian art to the works of modern masters and the creation of a theory of “significant form”. В статье рассматривается вклад британского историка искусства и критика Роджера Фрая в изучение итальянской живописи эпохи Возрождения, его роль в знаточеском сообществе того времени, работа по поиску произведений для крупных музеев (особое внимание уделено его отношениям с нью-йоркским музеем Метрополитен и коллекционером Дж.П. Морганом) и проблемам атрибуции. В исследовании отмечена эволюция взглядов Фрая, идущая от интересов к итальянскому искусству к работам современных мастеров и созданию теории «значимой формы».
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Huot, Giselle. « L’aventure artistique du peintre de Saint-Denys Garneau ». Mens 4, no 2 (16 avril 2014) : 211–71. http://dx.doi.org/10.7202/1024597ar.
Texte intégralRésumé :
De Saint-Denys Garneau (1912-1943) a voulu originellement déployer son œuvre en un diptyque littéraire et pictural. Nous tentons une reconstitution de l’aventure du peintre, de l’éclosion de son désir, en passant par ses études de dessin à l’École des beaux-arts de Montréal (1924-1927) où il côtoie les Palardy, Jori Smith, Borduas et Lemieux. Il retrouve les trois derniers à l’atelier de Holgate où il s’exerce à l’art du nu (1932). Il s’astreint à une formation personnelle — puisque la quête artistique est basée sur la quête ontologique et sur la culture générale — et ambitionne d’être le premier à « renouveler l’art du paysage » et aussi de participer à un mouvement de renaissance artistique en son pays. Il se lie plus tard avec d’autres peintres dont Muhlstock et Lyman et des critiques d’art. Puis, vient l’abandon de la peinture qui suit celle de l’écriture (1937). Sa quête artistique se mue ou encore est englobée dans une aventure spirituelle et religieuse qui a préséance jusqu’à la fin de sa vie. S’il n’a pas eu le temps de développer un style propre contrairement aux autres peintres de sa connaissance, son œuvre picturale n’est pas sans mérite. Parallèlement à l’œuvre du peintre exposée à plusieurs reprises depuis 1993 et reproduite dans deux albums (1993 et 2001) qui illustre surtout le paysagiste, d’autres œuvres sont encore inconnues du public, dont une série de fusains produits aux Beaux-Arts et de nus à l’atelier de Holgate ainsi que des portraits, par celui dont Jean-Paul Lemieux se remémorant sa jeunesse en 1967 rappelle qu’il « dessinait très bien ».
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Litvinenko, Tatiana E. « Literary and Aesthetic Continuum as an Object of Categorization and its Representation in Language and Text ». NSU Vestnik. Series : Linguistics and Intercultural Communication 18, no 4 (2020) : 133–45. http://dx.doi.org/10.25205/1818-7935-2020-18-4-133-145.
Texte intégralRésumé :
The article deals with the problem of structural organization of liberal arts fragments in the diachronic world view. It considers the application of a prototypical approach to the knowledge categorization about the types and directions of culture and to the differentiation of the tools of their verbal representation in the metalanguage. The classification of the concepts “Renaissance” and “Baroque” under the criteria of modern linguo-cognitive science is proposed. The article provides definitions of prototypical and peripheral units of the categories analyzed and substantiates the differences in their significates. Special attention is paid to non-central category members, as well as to parameters that confirm their categorical status and place them in the general subsystems’ hierarchy. The study substantiates the polysemy of the terms “Renaissance” and “Baroque”, which is caused by the heterogeneity of the classes they represent. Based on the material of specific category units, it demonstrates the possibility of changing their positions as class members and analyzes the causes and consequences of their re-categorization. The article considers the problem of variability and openness of the range of the categories under study, as well as the criteria of their autonomy and integrity. It is shown that the category stability depends on the prototype identification degree and its differences from the central units in other classes. The main conclusions were obtained by analyzing the meanings of the investigated terms and identifying patterns of their attribution to the texts of the corresponding cultural stages. The study novelty lies in the application of cognitive analysis methods to the concepts and term units of the Humanities metalanguage. The research relevance is accounted for by the need to further study the semantics and functioning of interdisciplinary special units in poetics, literary history, art history, cultural studies, and aesthetics. It helps to distinguish the meanings and contexts of using names that are synonymous and antonymous.
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Hibberts, Stephen, Howell G. M. Edwards, Mona Abdel-Ghani et Peter Vandenabeele. « Raman spectroscopic analysis of a ‘ noli me tangere ’ painting ». Philosophical Transactions of the Royal Society A : Mathematical, Physical and Engineering Sciences 374, no 2082 (13 décembre 2016) : 20160044. http://dx.doi.org/10.1098/rsta.2016.0044.
Texte intégralRésumé :
The discovery of an oil painting in seriously damaged condition with an important historical and a heterodox detail with possible origins in the late fifteenth century has afforded the opportunity for Raman microscopic analysis prior to its restoration being undertaken. The painting depicts a risen Christ following His crucifixion in a ‘ noli me tangere ’ pose with three women in an Italian terrace garden with a stone balustrade overlooking a rural landscape and an undoubted view of late-medieval Florence. The picture has suffered much abuse and is in very poor condition, which is possibly attributable to its controversial portrayal of a polydactylic Christ with six toes on His right foot. By the late sixteenth century, after the Council of Trent, this portrayal would almost certainly have been frowned upon by the Church authorities or more controversially as a depiction of the holy. Raman spectroscopic analysis of the pigments places the painting as being consistent chronologically with the Renaissance period following the identification of cinnabar, haematite, red lead, lead white, goethite, verdigris, caput mortuum and azurite with no evidence of more modern synthetic pigments or of modern restoration having been carried out. An interesting pigment mixture found here is that of the organic dye carmine and cinnabar to produce a particular bright red pigment coloration. Stratigraphic examination of the paint fragments has demonstrated the presence of an orange resin layer immediately on top of the canvas substrate, effectively rendering the pigment as a sandwich between this substratal resin and the overlying varnish. The Raman spectroscopic evidence clearly indicates that an attribution of the artwork to the Renaissance is consistent with the scientific analysis of the pigment composition. This article is part of the themed issue ‘Raman spectroscopy in art and archaeology’.
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Bolgia, Claudia. « PATRONS AND ARTISTS ON THE MOVE : NEW LIGHT ON MATTEO GIOVANNETTI BETWEEN AVIGNON AND ROME ». Papers of the British School at Rome 88 (9 janvier 2020) : 185–213. http://dx.doi.org/10.1017/s0068246219000370.
Texte intégralRésumé :
This article reassesses artistic production in Rome at the time of the temporary return of Pope Urban V, between 1367 and 1370, after a lengthy period of absence of the papacy in Avignon, and offers new insights into the long-term impact of this production. It does so by starting from a thoroughly neglected artwork now in the Museo Storico Artistico del Tesoro di S. Pietro, a victim of the traditional interpretative dichotomy as either a work by Giotto or not. By taking a different methodological approach, which is to think in terms of movement of patrons and artists, and on the basis of combined technical/visual analysis and documentary sources, the article sheds new light on this painting, offering new proposals concerning its dating, attribution, original location and function. It then addresses its historical contextualization and significance, allowing us to rethink art in Rome in the fourteenth century by discussing the role that the circulation of patrons and artists played in creating new forms. This discussion not only contributes to a better understanding of the art produced in Rome in the Trecento but also throws some light on the very origins and nature of Renaissance art.
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Kowalczyk-Cantoro, Daria. « Kwestia tajemniczego autorstwa renesansowego poematu Sarca ». Przestrzenie Teorii, no 38 (11 juillet 2023) : 291–300. http://dx.doi.org/10.14746/pt.2022.38.16.
Texte intégralRésumé :
Dating to the 1530s, the Latin poem Sarca was published in 1842 in Rome by Angelo Mai based on a manuscript found in Vienna. Forty years after publication, the incompatibility of this edition with the Viennese manuscript was first noticed. In the second half of the last century, a polemic began challenging the theory, previously considered certain, that Sarca’s author was Pietro Bembo. Researchers named Girolamo Fracastor, Andrea Navager and Agostino Beazzan, among others, as possible authors of the text in addition to Bembo. The question of the poem’s authorship remains unresolved to this day. The aim of this article is to analyse the turbulent and hypothesis-rich debate on the attribution of the Renaissance work. The poem has been subjected to internal criticism, i.e. inferences about the author’s person based on content analysis. Historical and bibliographical indicators of the work have also been examined. The article also attempts to answer the question of whether the latest techniques used in the analysis of the linguistic and stylistic features of the text, such as the methods of computer stylometry, could prove helpful in determining the authorship of the Sarca poem.
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Siemieniec, Anna. « Burzliwe losy ikonostasów projektu Adama Stalony-Dobrzańskiego oraz ikon Sotyrysa Pantopulosa wykonanych dla katedry prawosławnej pw. Narodzenia Przenajświętszej Bogurodzicy we Wrocławiu oraz cerkwi pw. Narodzenia Najświętszej Marii Panny w Gródku ». Sacrum et Decorum 13 (2020) : 81–105. http://dx.doi.org/10.15584/setde.2020.13.5.
Texte intégralRésumé :
Contemporary Orthodox church art in Poland is an issue that influences many areas of research. Current research focuses both on the work of individual artists, as well as on new formal solutions used by them, and aimed at enriching the Orthodox tradition. Apart from Jerzy Nowosielski and Adam Stalony-Dobrzański, who contributed to the renaissance of Orthodox church art in Poland, the works of Sotyrys Pantopulos and their correct attribution also deserve more attention. Two sets of icons depicting the Pantocrator and the Virgin Mary painted in 1969 by Pantopulos for the iconostasis designed by Stalony-Dobrzański for the Orthodox Cathedral of the Nativity of the Most Holy Mother of God in Wrocław and the Orthodox Church of the Nativity of the Virgin Mary in Gródek near Białystok are examples of this. For many years their authorship was mainly attributed to Stalony-Dobrzański. Today, both pairs of icons found a secondary location as a result of the reconstruction of an iconostasis (Gródek, 1995) or its dismantling (Wrocław, 2019) – in this case, according to the opinion of the church’s custodians, as a structure that does not meet the requirements of the Orthodox liturgy. For that reason art historians have an urgent task to bring the importance of these works to public attention, and ultimately to have them entered into the heritage register. It appears that this is the only chance to preserve this legacy in an unchanged condition.
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Sternberg, Véronique. « Espaces et comédie au XVIIe siècle ». Études littéraires 34, no 1-2 (23 février 2004) : 201–15. http://dx.doi.org/10.7202/007563ar.
Texte intégralRésumé :
Résumé La renaissance du genre comique au XVIIe siècle est liée à la définition d’un espace. Ne possédant ni l’autorité d’une présence continue dans l’histoire, ni le prestige d’une dignité littéraire, la comédie doit définir son espace générique, se positionner par rapport aux esthétiques voisines ou concurrentes. Recherche d’un ton, d’un champ de représentation et d’un discours sur le monde : l’histoire de la comédie au XVIIe siècle est celle de la quête d’un tracé, susceptible d’asseoir l’identité du genre sans l’enfermer dans des limites étroites. Ce travail s’est fait par la conjugaison et l’alternance subtile de deux mouvements contradictoires : l’un expansif ; l’autre restrictif et réflexif, incitant les auteurs à définir la singularité du genre. Le mouvement d’expansion commence par une transgression des limites de l’espace comique hérité de la tradition antique : celui du « bas » — corporel, social, moral. La comédie se fonde ainsi moins sur la définition d’un espace que sur son traitement : elle cultivera la vérité de la peinture, qu’elle opposera à la stylisation des grands genres. Se comprenant comme un espace distinct de celui du salon ou de la cour, elle construit aussi progressivement son propre discours esthétique et moral sur la galanterie, la raison, l’honnêteté, les plaisirs et la vertu. Elle adopte désormais un point de vue singulier, et son ancrage dans l’espace se confondra désormais avec la singularité de ce regard. Et c’est à partir de cette relation critique singulière à l’espace du monde que la comédie peut à nouveau songer à la variété, à la fantaisie, à la transgression des bornes qu’elle s’est assignée. La comédie-ballet peut ainsi être interprétée comme un jeu virtuose sur les espaces : le lieu de la comédie est celui de la norme et de la critique du ridicule ; celui du ballet, l’espace de la fantaisie poétique du fou, de la variété esthétique et du monde renversé. Entre définition normée des espaces à l’aune de la raison et transgression jubilatoire de ces mêmes limites, la comédie entretient donc, avant tout, une relation ludique à l’espace.
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Е.А., Ефимова. « РЕЦЕНЗИЯ НА КНИГУ : LANZARINI O., MARTINIS R. “QUESTO LIBRO FU DI ANDREA PALLADIO”. IL CODICE DESTAILLEUR B DE L’ERMITAGE. - ROMA : “L’ERMA” DI BRETSCHNEIDER, 2015 ». Человеческий капитал, no 8(164) (26 août 2022) : 114–22. http://dx.doi.org/10.25629/hc.2022.08.13.
Texte intégralRésumé :
Книга “Questo libro fu di Andrea Palladio”. Il codice Destailleur B de l’Ermitage (2015), выпущенная О. Ландзарини и Р. Мартинис, представляет собой первую научную публикацию сборника итальянских архитектурных рисунков XVI в., хранящегося в научной библиотеке Государственного Эрмитажа. В рецензии рассматривается история изучения этого альбома, который имел особое значение в эволюции архитектурного рисунка эпохи Ренессанса и вызывал большой интерес у исследователей XIX-XXI вв. Автор высоко оценивает качество каталога рисунков альбома, выполненного на современном научном уровне с учетом последних публикаций по теме, и рассматривает основные положения и выводы исследования. Далее Е.А. Ефимова вступает в полемику с авторами книги по ряду важных вопросов, включающих атрибуцию альбома, возможность его связи с наследием А. Палладио, его соотношение с ближайшими аналогами, взаимодействие с другими авторами и взаимосвязь с известными сборниками ренессансных рисунков на античные сюжеты. В итоге автор приходит к выводу о наличии в книге, несмотря на многие достоинства, существенных недостатков, главным из которых она считает изолированное рассмотрение альбома Destailleur B в отрыве от его параллелей в архитектурной графике XVI-XVII вв. Она считает необходимым выпуск нового издания, основанного на детальном изучении оригиналов рисунков и включающего рассматриваемый альбом в широкий исторический контекст. Book “Questo libro fu di Andrea Palladio”. Il codice Destailleur B de l’Ermitage (2015), published by O. Landzarini and R. Martinis, is the first scholarly publication of a collection of 16th-century Italian architectural drawings held in the State Hermitage Research Library. The review examines the history of the study of this album, which was of particular importance in the evolution of the architectural design of the Renaissance and aroused great interest among researchers of the 19th-21st centuries. The author highly appreciates the quality of the album's catalog of drawings, made at the modern scientific level, taking into account the latest publications on the topic, and considers the main provisions and conclusions of the study. Further, E.A. Efimova enters into a debate with the authors of the book on a number of important issues, including the attribution of the album, the possibility of its connection with the legacy of A. Palladio, its relationship with its closest analogues, interaction with other authors and the relationship with famous collections of Renaissance drawings on antique subjects. As a result, the author comes to the conclusion that, despite many advantages, the book has significant shortcomings, the main of which she considers the isolated consideration of the Destailleur B album in isolation from its parallels in the architectural graphics of the 16th-17th centuries. She considers it necessary to release a new edition based on a detailed study of the original drawings and including the album in question in a broad historical context.