Thèses sur le sujet « Nationalisme arabe – 1945- »
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Saber, Dima. « De Nasser à Nasrallah : l’identité arabe à l’épreuve de ses récits médiatiques. Une analyse sémio-pragmatique de l’émergence de deux symboles de la nation. Nationalismes et propagandes, 1948-2006 ». Electronic Thesis or Diss., Paris 2, 2011. http://www.theses.fr/2011PA020055.
Texte intégralRésumé :
Notre récit commence dans l’Egypte nationaliste des années 1950. Le coup d’Etat mené par Gamal Abdel Nasser et le “Mouvement des Officiers Libres” ouvre la voie à une révolution politique, économique, et socioculturelle, au Caire et dans l’ensemble du monde arabe. Il met alors en place un puissant dispositif médiatique : il fonde la radio la Voix des Arabes, publie La Philosophie de la révolution, et fera très rapidement du journal Al-Ahram la langue de sa révolution. De la guerre de Suez en 1956, à l’union avec la Syrie en 1958, l’Egypte soutiendra alors tous les mouvements de libération nationale jusqu’à la “catastrophe” de 1967, qui signe l’arrêt de mort du nationalisme nassérien. Lorsque le nationalisme laïc n’a pas réussi à restituer la Palestine et la dignité arabe perdues, certains ont cru que c’est la religion qui le fera. Deux modèles antagonistes secouent alors le consensus des années 1960 : au “pétro-islam” saoudien s’oppose désormais un islam chiite inspiré par la Révolution islamique en Iran et prôné par le Hezbollah et son Secrétaire général Hassan Nasrallah. Les années 1980-1990 correspondent aussi à l’introduction des chaînes satellites dans le monde arabe ; au pouvoir mobilisateur de la radio des années 1950, se substitue la force de l’image de chaînes comme Al-Jazeera et Al-Manar. Ainsi, trois décennies après la dernière guerre israélo-arabe, la question de l’identité est exportée sur le front libanais : Nasrallah dit mener, en 2006, “la guerre de la nation contre l’ennemi sioniste”. Comment, à travers leur couverture de la révolution, de la guerre, de la défaite et de la victoire, les médias arabes ont-ils dit l’identité tout au long des soixante dernières années d’histoire ? Comment la radio, la presse écrite, la télévision satellitaire, mais aussi la chanson, les clips et les jeux vidéo ont-ils dit l’arabité? Qu’est-ce que “être arabe” dans le discours médiatique d’aujourd’hui et de quelles manières l’islam politique prôné par les médias contemporains reprend-t-il les anciennes thématiques du nationalisme nassérien ?Our story starts in the nationalist Egypt of the 1950s. The military coup undertaken by Gamal Abdel Nasser and the “Free Officers Movement” paved the way for a political, economic and socio-cultural revolution in Egypt and the entire Arab world. Soon after, Nasser established a powerful multifaceted media apparatus: he founded The Voices of the Arabs radio station, published The Philosophy of the Revolution, while Al-Ahram was slowly becoming the “tongue” of his revolution. From the Suez crisis in 1956, until the union with Syria in 1958, Nasser’s Egypt supported all anti-colonial liberation movements in the Arab world, until the 1967 defeat that signed the death sentence of pan-Arab nationalism. When secular nationalism couldn’t resuscitate Palestine and the tarnished Arab dignity, some thought that religion could. Two antagonistic models shook the fragile consensus of the 1960s: a Saudi “petro-Islam”, and the more recently emerging Shiite Islam, inspired by the Islamic Revolution in Iran, and mainly promoted by Hezbollah and its Secretary General Hassan Nasrallah. The 1980s also correspond to the introduction of the first satellite channels in the Arab world: the power of images on channels like Al-Jazeera and Al-Manar began to substitute radio’s mobilizing discourse of the 1950s. Three decades after the last Arab-Israeli war, the question of Arab identity is exported to the Lebanese front: Hassan Nasrallah says he is leading, in 2006, “the nation’s war against the Zionist enemy”. How did Arab media, through their coverage of revolutions, wars, defeats and victories, take part in the mechanisms of construction of post-colonial identities? How did the radio, the print and the satellite media, the songs, the music clips and the video games all define what is being “an Arab” today? And in which ways, does today’s political Islam, promoted by contemporary media narratives, reclaim the old pan-Arab and nationalist themes?
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Saber, Dima. « De Nasser à Nasrallah : l’identité arabe à l’épreuve de ses récits médiatiques. Une analyse sémio-pragmatique de l’émergence de deux symboles de la nation. Nationalismes et propagandes, 1948-2006 ». Thesis, Paris 2, 2011. http://www.theses.fr/2011PA020055/document.
Texte intégralRésumé :
Notre récit commence dans l’Egypte nationaliste des années 1950. Le coup d’Etat mené par Gamal Abdel Nasser et le “Mouvement des Officiers Libres” ouvre la voie à une révolution politique, économique, et socioculturelle, au Caire et dans l’ensemble du monde arabe. Il met alors en place un puissant dispositif médiatique : il fonde la radio la Voix des Arabes, publie La Philosophie de la révolution, et fera très rapidement du journal Al-Ahram la langue de sa révolution. De la guerre de Suez en 1956, à l’union avec la Syrie en 1958, l’Egypte soutiendra alors tous les mouvements de libération nationale jusqu’à la “catastrophe” de 1967, qui signe l’arrêt de mort du nationalisme nassérien. Lorsque le nationalisme laïc n’a pas réussi à restituer la Palestine et la dignité arabe perdues, certains ont cru que c’est la religion qui le fera. Deux modèles antagonistes secouent alors le consensus des années 1960 : au “pétro-islam” saoudien s’oppose désormais un islam chiite inspiré par la Révolution islamique en Iran et prôné par le Hezbollah et son Secrétaire général Hassan Nasrallah. Les années 1980-1990 correspondent aussi à l’introduction des chaînes satellites dans le monde arabe ; au pouvoir mobilisateur de la radio des années 1950, se substitue la force de l’image de chaînes comme Al-Jazeera et Al-Manar. Ainsi, trois décennies après la dernière guerre israélo-arabe, la question de l’identité est exportée sur le front libanais : Nasrallah dit mener, en 2006, “la guerre de la nation contre l’ennemi sioniste”. Comment, à travers leur couverture de la révolution, de la guerre, de la défaite et de la victoire, les médias arabes ont-ils dit l’identité tout au long des soixante dernières années d’histoire ? Comment la radio, la presse écrite, la télévision satellitaire, mais aussi la chanson, les clips et les jeux vidéo ont-ils dit l’arabité? Qu’est-ce que “être arabe” dans le discours médiatique d’aujourd’hui et de quelles manières l’islam politique prôné par les médias contemporains reprend-t-il les anciennes thématiques du nationalisme nassérien ?Our story starts in the nationalist Egypt of the 1950s. The military coup undertaken by Gamal Abdel Nasser and the “Free Officers Movement” paved the way for a political, economic and socio-cultural revolution in Egypt and the entire Arab world. Soon after, Nasser established a powerful multifaceted media apparatus: he founded The Voices of the Arabs radio station, published The Philosophy of the Revolution, while Al-Ahram was slowly becoming the “tongue” of his revolution. From the Suez crisis in 1956, until the union with Syria in 1958, Nasser’s Egypt supported all anti-colonial liberation movements in the Arab world, until the 1967 defeat that signed the death sentence of pan-Arab nationalism. When secular nationalism couldn’t resuscitate Palestine and the tarnished Arab dignity, some thought that religion could. Two antagonistic models shook the fragile consensus of the 1960s: a Saudi “petro-Islam”, and the more recently emerging Shiite Islam, inspired by the Islamic Revolution in Iran, and mainly promoted by Hezbollah and its Secretary General Hassan Nasrallah. The 1980s also correspond to the introduction of the first satellite channels in the Arab world: the power of images on channels like Al-Jazeera and Al-Manar began to substitute radio’s mobilizing discourse of the 1950s. Three decades after the last Arab-Israeli war, the question of Arab identity is exported to the Lebanese front: Hassan Nasrallah says he is leading, in 2006, “the nation’s war against the Zionist enemy”. How did Arab media, through their coverage of revolutions, wars, defeats and victories, take part in the mechanisms of construction of post-colonial identities? How did the radio, the print and the satellite media, the songs, the music clips and the video games all define what is being “an Arab” today? And in which ways, does today’s political Islam, promoted by contemporary media narratives, reclaim the old pan-Arab and nationalist themes?
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Solh, R. « Lebanon and Arab nationalism : 1936-1945 ». Thesis, University of Oxford, 1986. http://ethos.bl.uk/OrderDetails.do?uin=uk.bl.ethos.376027.
Texte intégral
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La, Nave Gaetano. « Héritages impériaux, tensions locales et conflits régionaux dans la Méditerranée de la Guerre froide (1966-1967) ». Paris, EHESS, 2012. http://www.theses.fr/2012EHES0156.
Texte intégralRésumé :
Pendant la Guerre Froide, la Méditerranée était le "flanc sud" de l'Alliance Atlantique, et aussi un lieu de circulation de marchandises, en particulier du pétrole provenant du Proche et Moyen Orient. Après la Guerre Civile Grecque, le témoin de puissance hégémone dans l'aire passe de Londres aux Etats-Unis. La recherche analyse les deux ans 1966-1967 comme tensions locales et conflicts régionaux de divers nature et intensité, comme ceux-là que impliquent : Gibrelterre, Malte, Chypre, Grèece et le Proche-Orient ; peuvent déstabiliser la Méditerranée et l'entire confrontation globale bipolaire, et comme ils sont font pour la production de décisions par les administrations devant aux crises en coursDuring the Cold War, the Mediterranean was the "southern flank" of the Atlantic Alliance and a space of circulation of goods, in particular of oil from Near and Middle East. After the Greek Civil War, the baton of the hegemon power in the area passed from Great Britain to United States. The research analyze the biennium 1966-1967 its local tensions and regional conflits of different nature and intensity, cases study as : Gibraltar, Malta, Cyprus, Greece and the Near East destabilized not only the Mediterranean but the total global bipolar confrontation ; and as the foreign decision-making from different administrations in front of these crisis
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Alburaas, Theyab M. « The Anglo-Iraqi Relationship Between 1945 and 1948 ». Thesis, University of North Texas, 2008. https://digital.library.unt.edu/ark:/67531/metadc9802/.
Texte intégralRésumé :
This paper discuses the British Labour government's social, economic and military policies in Iraq between 1945 and 1948. The ability of the Iraqi monarchy to adapt to the British policies after World War II is discussed. The British were trying to put more social justice into the Iraqi regime in order to keep British influence and to increase the Iraqi regime's stability against the Arab nationalist movement.
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France, Hubert de. « Arabisme, panarabisme et pansyrianisme dans l'engagement palestinien de Darwaza et de ses amis ». Bordeaux 3, 2007. http://www.theses.fr/2006BOR3A001.
Texte intégralRésumé :
Arabisme, panarabisme et pansyrianisme dans l’engagement palestinien de Darwaza et de ses amis 1908 – 1948 est le titre d’une thèse de doctorat en histoire consacrée à l’apparition d’un sentiment national palestinien de l’Empire ottoman à la fin du mandat britannique à une époque de luttes entre le mouvement sioniste et les nationalistes arabes à la recherche de l’unité. Durant cette période ont également eu lieu des conflits entre les Arabes et les pouvoirs français et britanniques, détenteurs de mandats de la Société des Nations pour administrer la Palestine et la Syrie. Et parmi les dirigeants nationalistes, qui ont combattu en Palestine contre le mandat et le mouvement sioniste encouragé par lord Balfour en 1917, Darwaza et ses amis ont joué un rôle très important, des dernières années de l’Empire ottoman jusqu’à la naissance d’Israël, contre le régime Jeune Turc, la France, la Grande-Bretagne et bien sûr contre le Foyer National Juif. Dès lors, cette thèse consacrée au nationalisme arabe en Palestine et en Syrie constitue une tentative de description de l’apparition d’un panarabisme sui generis en Palestine qui a essayé de libérer la vie politique locale du pouvoir des notables des villes en Syrie et en Palestine parmi lesquels l’on observe le Grand Mufti al Hâj Amîn al Husayni, Râgheb an Nachâchibi, Jamîm Mardam bey et d’autres dirigeants moins importantsArabism, panarabism and pansyrianism in the palestinian engagement of Darwaza and his friends 1908 – 1948 is the title of a P. H. D. Dissertation dedicated to the emergence of the Palestinian nationalism from the ottoman Empire to the end of the british mandate in times of struggles between the sionist movement and the Arab nationalists in search of arab unity. During this period took place also in the Middle East, conflicts between french power and british power with the Arab, who obtained mandate of the League of Nations to administrate Palestine and Syria. And among the nationalist leaders, who faught in Palestine against the mandate and the sionist movement heartened by Lord Balfour in 1917, Darwaza and his friends played a verty important part for the defense of the Arab’s cause from the last years of ottoman Empire, the first world war 10 Israël’s birth in 1948. And finally this dissertation, dedicated to the arab nationalism in Palestine and Syria is an attempt to describe the emergence of genuine panarabism in Palestine who tried to release the political life from the urban notable’s power in Syria and Palestine and among them : the Grand Mufti al Hâj ’Amîn al Husayni Râgheb an Nachâchibi, Jamî Mardam bey and others leaders less important
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HATMI, MOHAMMED. « Du bon usage d'une superpuissance le recours des nationalistes arabes a l'aide et au soutien sovietiques 1945-1961 nationalisme et communisme arabes, coexistence pacifique et jusqu'au boutisme occidental ». Université Marc Bloch (Strasbourg) (1971-2008), 1995. http://www.theses.fr/1995STR20044.
Texte intégralRésumé :
Le sujet principal de ce travail en histoire contemporaine est l'evolution des relations entre les pays de l'orient arabe et l'union sovietique depuis la fin de la deuxieme guerre mondiale jusqu'en 1962. L'objectif consise a demontrer que les relations entre ces deux mondes repondaient a une logique historique qui compte des realites locales, regionales, internationales, ideologiques, sentimentales et autres. Compose de quatre parties plus une partie preliminaire, ce travail traite des divers aspects de l'entente entre la nationalisme arabe et le communisme sovietique, deux ideologies qui n'ont rien de commun sauf l'anti-occidentalisme. Plusieurs themes sont traites abondamment tels les projets d'encerclement de l'union sovietique par des chaines d'alliances multinationales, la rivalite interarabe, l'hegemonie de l'egypte au sein de la ligue arabe, la coexistence pacifique, le neutralisme afro-asiatique. . . Ce travail se base essentiellement sur des documents inedits, des temoignages capitaux et une vaste bibliographieThe aim of thids study is to discribe and analyse the substantial advances made by the arab nationalists to seek soviet aid and support since the end of the second world war. This study is divided into five parts. In the first a historical background of arabrussian relations since the earliest times until the first world war. In chapter two, the positive evolution of the image of the soviet union. Chapter tree is about the irrealistic policy of western powers in the middle east. In chapter for and five an analyse of the support of soviets to the struggle of nationalists regimes against western control of the area. In the first postwar years, western powers has been in search of policies in the arab world that would protect it own interests and serve the cazuse of the "free world". They totally feel in their first tentatives. Some of the difficulties stem from the stresses, shifts and eruptions wich have marked the local scene, especially among the arabs at a time when they were simultaneously taken up with the struggles of political emancipation and social changes and confronted with the fact of the state of israel. Drastic changes in the situation of the middle east allows a circonstantielle allainces and political comprehension between arabs and soviets
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Mechat, Samya el. « Le nationalisme tunisien et la ligue des etats arabes de 1945 a 1956 ». Nice, 1990. http://www.theses.fr/1990NICE2024.
Texte intégralRésumé :
L'annonce de la fondation de la ligue arabe en mars 1945 avait souleve un immense enthousiasme parmi les milieux nationalistes tunisiens. Le depart de nationalistes pour le caire entre 1945 et 1946 etait du a une double motivation : l'attrait grandissant pour les freres arabes emancipes mais surtout la recherche d'allies dans le but de contrer la france. Au caire, les nationalistes tunisiens fonderent le bureau du neo-destour en 1946, ils contribuerent pour une large part a la creation du bureau du maghreb arabe ainsi que du comite de liberation d'afrique du nord. L'action de ces deux organisations fut limitee et leurs rapports avec la ligue arabe ne furent pas aises. En effet, l'attitude de la ligue arabe etonne par moderation et ses hesitations. L'hesitation de la ligue arabe etait d'abord celle des etats membres. La ligue arabe tenait compte des suspectibilites de la france, des interets propres des etats membres, mais le facteur le plus determinant fut la question palestinienne. Ainsi, les decisions de la ligue arabe relatives a la question tunisienne dependaient de la conjoncture inter-arabe et internationale. Elle avait toutefois offert aux nationalistes tunisiens une tribune. De ce point de vue, elle marqua une etape importante dans l'histoire du nationalisme tunisien.
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Tristani, Philippe. « L’Iraq Petroleum Company de 1948 à 1975 : Stratégie et déclin d’un consortium pétrolier occidental pour le contrôle des ressources pétrolières en Irak et au Moyen-Orient ». Thesis, Paris 4, 2014. http://www.theses.fr/2014PA040236/document.
Texte intégralRésumé :
L’Iraq Petroleum Company (IPC) est un consortium britannique formé le 30 mai 1929 et qui prend la suite de la Turkish Petroleum Company qui opérait sur l’ensemble de l’Empire ottoman. Sa mission est de trouver, exploiter et transporter du pétrole brut provenant de ses vastes concessions au profit de ses actionnaires. C’est l’Irak qui se trouve au cœur de l’entreprise pétrolière que les Majors comptent mener au Moyen-Orient, tout au moins à ses débuts. L’IPC exploite à partir de 1925 une concession qui s’étend à l’est du Tigre. En juillet 1938 et en mai 1939, deux de ses filiales, la Basra Petroleum Company (BPC) et la Mosul Petroleum company (MPC), gèrent respectivement les territoires situés au sud et au nord du 33e parallèle. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, c’est donc la presque totalité de l’Irak qui est aux mains du consortium britannique pour une durée de 75 ans. Entre 1948, date à laquelle les Majors américaines prennent le contrôle effectif du consortium, et la nationalisation de tous les avoirs de la compagnie en Irak en 1975, l’IPC doit faire face à de profondes mutations, tant en ce qui concerne l’industrie pétrolière que la situation géopolitique du Moyen-Orient. Tandis que le Moyen-Orient devient la première région exportatrice de pétrole au monde grâce aux efforts des Majors, l’affrontement entre le monde arabe et l’État d’Israël exacerbe le nationalisme des pays producteurs de pétrole. De simples pays hôtes percepteurs de redevances, ceux-ci réclament au nom de la souveraineté nationale et de la lutte contre l’impérialisme de contrôler l’action des Majors et de prendre activement part dans l’exploitation de leurs richesses nationales. Ainsi, l’IPC, avec d’autres consortium pétroliers internationaux opérant au Moyen-Orient, se trouve affectée, voire impliquée, dans les choix diplomatiques que les gouvernements occidentaux développent pour prévenir l’instabilité du Moyen-Orient, zone stratégique essentielle pour leur approvisionnement énergétique dans un contexte de guerre froideThe Iraq Petroleum Company (IPC) is a British company that, in July 1928, succeeded the Turkish Petroleum Company, which held a concession in Iraq. Since its creation, the IPC had been both an emanation of the major Western oil groups and the concrete expression of the oil policy pursued in the Middle East by the major Western powers, the United States, Great Britain and France. It was a petroleum production consortium whose activities were mainly in Iraq. From his creation in 1929 to his nationalization in 1975, IPC associated all of the Western Majors. In 1932 and in 1938, the Mosul Petroleum Company (MPC) and the Basrah Petroleum Company (BPC) rounded out this system in the southern part of Iraq. So, on the eve of World War II, the area of the concessions covered all Iraq.Until the 1970s, the concession system governed relationships between operating companies and producing countries. In those agreements, the producing countries did not control the amounts produced, the level of exports, or prices. But, as of the 1950s, the complex oil system implemented by the Majors was threatened by the de-colonization movement. The Soviet threat and the Israeli-Arab conflicts strengthened this increasing instability. So the battle for freeing the Arab nation incorporated the fight against IPC to return Arab oil to the Arabs. The revolution of 14 July 1958, which overthrew Nouri Saïd’s pro-Western government and brought General Abd el-Karim Kassem to power, intensified a constant political desire for re-appropriation of the Iraqi oil economy in the name of Iraq’s development and national sovereignty
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Wien, Peter. « Iraqi Arab nationalism : authoritarian, totalitarian and pro-fascist inclinations, 1932 - 1941 / ». London ;New York : Routledge, 2008. http://www.loc.gov/catdir/toc/ecip0518/2005025604.html.
Texte intégralRésumé :
Univ., Diss. u.d.T. Wien, Peter: Discipline and Sacrifice: authoritarian, totalitarian and pro-fascist inclination in Iraqi Arab Nationalism, 1934-1941--Bonn, 2003.Includes bibliographical references and index. The historical framework -- Generational conflict -- The generational approach -- The sherifian generation -- The young effendiyya -- The debate of the Iraqi press -- The Iraqi press in its environment -- Direct references to Germany and fascism -- Fascist imagery? -- The debate on the youth.
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Aboutrabeh, Adel. « L'influence de la pensée de l'éveil arabo-islamique sur le déclenchement de la Révolution algérienne ». Montpellier 1, 1986. http://www.theses.fr/1986MON10023.
Texte intégralRésumé :
La guerre de libération algérienne (1. 11. 62) a été déclenchée suite à de multiples formes de résistance, aussi bien pacifiques que militaires. Dans le but de connaître la profondeur, la portée et les origines de cette guerre populaire, il était indispensable de revenir en arrière et de rechercher l'influence et les effets des courants de pensée qu'ont connu auparavant l'Algérie et le monde arabo-musulman. L'influence idéologique du mouvement de l'éveil arabo-musulman était considérable et perceptible sur la naissance du mouvement politique national algérien. Surtout celle des courants "salafite" (réformiste) et à la suite de la fin de la guerre mondiale. Cette influence s'était renouvelée, en s'inspirant davantage des idées et des conceptions libérales occidentales, tout en s'apuyant sur l'idée du nationalisme arabe libérateur, symbolisé par l'effet de la ligue arabe et la poussée de la solidarité maghrébine et arabe.
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France, Hubert de. « Arabisme, panarabisme et pansyrianisme dans l'engagement palestinien de Darwaza et de ses amis ». Bordeaux 3, 2007. http://www.theses.fr/2007BOR30001.
Texte intégralRésumé :
Arabisme, panarabisme et pansyrianisme dans l’engagement palestinien de Darwaza et de ses amis 1908 – 1948 est le titre d’une thèse de doctorat en histoire consacrée à l’apparition d’un sentiment national palestinien de l’Empire ottoman à la fin du mandat britannique à une époque de luttes entre le mouvement sioniste et les nationalistes arabes à la recherche de l’unité. Durant cette période ont également eu lieu des conflits entre les Arabes et les pouvoirs français et britanniques, détenteurs de mandats de la Société des Nations pour administrer la Palestine et la Syrie. Et parmi les dirigeants nationalistes, qui ont combattu en Palestine contre le mandat et le mouvement sioniste encouragé par lord Balfour en 1917, Darwaza et ses amis ont joué un rôle très important, des dernières années de l’Empire ottoman jusqu’à la naissance d’Israël, contre le régime Jeune Turc, la France, la Grande-Bretagne et bien sûr contre le Foyer National Juif. Dès lors, cette thèse consacrée au nationalisme arabe en Palestine et en Syrie constitue une tentative de description de l’apparition d’un panarabisme sui generis en Palestine qui a essayé de libérer la vie politique locale du pouvoir des notables des villes en Syrie et en Palestine parmi lesquels l’on observe le Grand Mufti al Hâj Amîn al Husayni, Râgheb an Nachâchibi, Jamîm Mardam bey et d’autres dirigeants moins importantsArabism, panarabism and pansyrianism in the palestinian engagement of Darwaza and his friends 1908 – 1948 is the title of a P. H. D. Dissertation dedicated to the emergence of the Palestinian nationalism from the ottoman Empire to the end of the british mandate in times of struggles between the sionist movement and the Arab nationalists in search of arab unity. During this period took place also in the Middle East, conflicts between french power and british power with the Arab, who obtained mandate of the League of Nations to administrate Palestine and Syria. And among the nationalist leaders, who faught in Palestine against the mandate and the sionist movement heartened by Lord Balfour in 1917, Darwaza and his friends played a verty important part for the defense of the Arab’s cause from the last years of ottoman Empire, the first world war 10 Israël’s birth in 1948. And finally this dissertation, dedicated to the arab nationalism in Palestine and Syria is an attempt to describe the emergence of genuine panarabism in Palestine who tried to release the political life from the urban notable’s power in Syria and Palestine and among them : the Grand Mufti al Hâj ’Amîn al Husayni Râgheb an Nachâchibi, Jamî Mardam bey and others leaders less important
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Maglio, Manuela. « The clandestine struggle for the Eastern Mediterranean and the Middle East : Italian subversion, Arab nationalism and British counter-intelligence, 1935-1940 ». Thesis, University of Nottingham, 2001. http://ethos.bl.uk/OrderDetails.do?uin=uk.bl.ethos.366449.
Texte intégral
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Al, Joundi Hazar. « L'influence de la pensée nationaliste sur la vie politique en Syrie depuis l'indépendance, en 1946, jusqu'à 1963 ». Montpellier 1, 1987. http://www.theses.fr/1987MON10033.
Texte intégralRésumé :
Cette thèse retrace l'évolution de la vie politique et l'influence de la pensée nationaliste en Syrie depuis l'indépendance en 1946 jusqu'à 1963. Tout en donnant un aperçu sur les débuts de la pensée nationaliste et ses précurseurs dans le monde arbe en général et en Syrie en particulier. Ensuite, nous avons parlé de la Syrie sous les régimes militaires de 1949-1954, les raisons de leur prise de pouvoir et la vie des partis politiques oeuvrant sous la domination des militaires ; puis le retour au régime démocratique en 1954 et les crises qu'a traversé ce régime, ce qui a abouti à l'union avec l'Egypte. Dans un deuxième temps, nous avons parlé de la vie politique sous l'union syro-égyptienne et les problèmes politico-économiques qu'a traversé cette union. Ce qui ramène la Syrie à un nouveau coup de force, et l'union fut dissoute en 1961. La dissolutin fut de courte durée. En 1963, la Baâth arrive au pouvoir muni d'une pensée nationaliste bien précise qui réalise tous les espoirs des arabes.
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Vareilles, Guillaume. « Les frontières de la Palestine, 1914-1947 : pour une approche géopolitique ». Montpellier 3, 2008. https://eu02.alma.exlibrisgroup.com/view/uresolver/33PUDB_IEP/openurl?u.ignore_date_coverage=true&portfolio_pid=5364204380004675&Force_direct=true.
Texte intégralRésumé :
Cette thèse s’intéresse aux frontières de la Palestine à travers les archives diplomatiques françaises et britanniques entre 1914 et 1947 dans le cadre d’une approche géopolitique qui met en relation des hommes, des territoires et des idéologies. L’objectif de cette étude est de montrer que les frontières ont joué un rôle important de la Première Guerre mondiale, qui verra la fin de l’Empire ottoman, à la création de l’Etat d’Israël, en particulier pendant la période du mandat britannique. La Palestine fut l’objet de réclamations en ce qui concerne sa délimitation, le partage de la terre est ainsi une question centrale au Proche-Orient. Les nationalismes juif et arabe se sont retrouvés sur la définition territoriale de la Palestine, chacun y apportant une réponse en fonction de leurs intérêts et de leur idéologie. Le résultat de ce travail montre que les frontières, longtemps floues en Palestine, se précisent peu à peu sous les pressions nationalistes et les variations de la politique britannique. La partition de la Palestine décidée par l’ONU en 1947 est ainsi le résultat d’une lente séparation des communautés juive et arabe pendant la période du mandat, le tracé des frontières du nouvel Etat fut une conséquence de cette évolutionThis thesis is about Palestine's boundaries seen through French and British diplomatic records between 1914 and 1947 within the context of a geopolitical approach which connects men, territories and ideologies. The goal of this study is to show that the boundaries played an important part from World War I, with the end of the Ottoman Empire, to the creation of the state of Israel, mainly during the time of the British mandate. Palestine aroused protests as far as its boundaries were concerned; the sharing of the land is thus a main issue in the Middle-East. Jewish and Arab nationalisms confronted each other about the territorial definition of Palestine, each bringing an answer according to their interests and ideology. The result of this work shows that the boundaries, which had been imprecise for a long time in Palestine, are gradually getting more and more definite under nationalist pressures and changes in the British politics. The partition of Palestine decided by the United Nations in 1947 was therefore the result of a slow separation of the Jewish and Arab communities during the time of the British mandate; the layout of the boundaries of the new State was a consequence of this evolution
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Khoury-Machool, Makram. « The Arab Press in Israel : 1948-1968 : Israeli cultural hegemony and Palestinian Nationalist and Communist counter-hegemony ». Thesis, SOAS, University of London, 2003. http://ethos.bl.uk/OrderDetails.do?uin=uk.bl.ethos.397303.
Texte intégral
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Plonka, Arkadiusz. « Le nationalisme linguistique au Liban autour de Saʿīd ʿAql et l'idée de langue libanaise dans la revue "Lebnaan" en nouvel alphabet (03. 1983-10. 1988) ». Paris 3, 2003. http://www.theses.fr/2003PA030030.
Texte intégralRésumé :
La thèse présente le nationalisme linguistique au Liban gravitant autour d'un poète et politicien libanais, Sa'Ìd 'Aql (né en 1912) et la politique linguistique, liée à l'idée de langue libanaise, exprimée dans son organe politique, la revue Lebnaan" en nouvel alphabet (no 372-639, période: 03. 1983 - 10. 1988). El-sawra l-luoawiyye l-muzdawie (la double révolution linguistique) de 'Aql envisage la réduction de la diglossie (non bilinguisme) par la reconnaissance de la langue vernaculaire comme langue nationale et langue officielle du Liban, ainsi que le remplacement de la graphie arabe par un nouvel alphabet se distinguant considérablement des systèmes de translittération. L'absence des tentatives de la standardisation du libanais prouve que l'idée de langue libanaise est un phénomène purement idéologique. La thèse présente l'analyse critique de notation du corpus dans le cadre de la dialectologie arabe. Les procédés argotiques (langage enfantin, hybridation avec un rôle important du turc, régionalismes, renvoi à un référent sexuel, vulgarismes, considérés par le poète comme non recevables par la norme du libanais littéraire) visent à discréditer des adversaires politiques (les Palestiniens, certains politiciens libanais et étrangers). La purification du lexique s'inscrit dans le cadre du " phénicianisme " (supériorité supposée de la culture phénicienne sur les civilisations: européenne et arabe) et du " libanisme " tentant de séparer le Liban du monde arabe. L'intellectualisation du libanais (enrichissement de la terminologie des sciences humaines) s'effectue surtout par des emprunts (arabe standard compris) et avec un rôle connotatif du français. La modernisation du libanais (ajustement aux sommations contemporaines, imposées par l'essor technologique) se caractérise par une fluctuation des calques et par l'adaptation des emprunts aux systèmes: phonologique et morphologique du libanaisThe doctoral thesis analyses the idea of the Lebanese language in the trunk of the linguistic nationalism by the Lebanese poet and politician, Sa'Ìd 'Aql. Its "double language revolution" assumes the reduction of diglossia in Lebanon by making the Lebanese dialect a national and an official language of Lebanon and replacing the Arabic alphabet with a new one, created by the poet and based on the Latin alphabet. The most important part of the corpus in the new alphabet was Sa'Ìd 'Aql's political instrument, weekly "Lebnaan", published in the new alphabet from 1983 to 1988. The thesis analyzes the system of notation in the new alphabet in the trunk of the Arabic dialectology. It describes the language planning which intends to compensate the lacking prestige of Lebanese vernacular towards the standard Arabic by the enrichment of the terminology of the human sciences (the intellectualization of the "Lebanese language" by borrowings, neologisms, with a special role of French as a connotative language). The expressive language of "Lebnaan" has the common points with a jargon (baby talk, hybridization, sexual references, regionalisms considered as non normative for the literary Lebanese, etc. ). The purification of the Lexis in our corpus is coherent with the "Phoenicianism" (supposed superiority of the Phoenician culture over the European one) and with the anti-Arabic tendencies in the trunk of the "Lebanism" of the analyzed movement. The modernization (which we distinguish from the intellectualization) of the Lexis in the weekly "Lebnaan" is characterized among others by the fluctuation as regards to the loan translations, their functional and stylistic co-existence with the Arabic Lexis and their different adaptation into the Lebanese phonological and morphological systems. The absence of the standard planning of Lebanese proves that the idea of the Lebanese language has an ideological, not linguistic aspect
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Carmesund, Ulf. « Refugees or Returnees : European Jews, Palestinian Arabs and the Swedish Theological Institute in Jerusalem around 1948 ». Doctoral thesis, Uppsala universitet, Teologiska institutionen, 2010. http://urn.kb.se/resolve?urn=urn:nbn:se:uu:diva-129819.
Texte intégralRésumé :
In this study five individuals who worked in Svenska Israelsmissionen and at the Swedish Theological Institute in Jerusalem are focused. These are Greta Andrén, deaconess in Svenska Israelsmissionen from 1934 and matron at the Swedish Theological Institute from 1946 to 1971, Birger Pernow, director of Svenska Israelsmissionen from 1930 to 1961, Harald Sahlin director of the Swedish Theological Institute in 1947, Hans Kosmala director of the Swedish Theological Institute from 1951 to 1971, and finally H.S. Nyberg, Chair of the Swedish board of the Swedish Theological Institute from 1955 to 1974. The study uses theoretical perspectives from Hannah Arendt, Mahmood Mamdani and Rudolf Bultmann. A common idea among Lutheran Christians in the first half of 20th century Sweden implied that Jews who left Europe for Palestine or Israel were not just seen as refugees or colonialists - but viewed as returnees, to the Promised Land. The idea of peoples’ origins, and original home, is traced in European race thinking. This study is discussing how many of the studied individuals combined superstitious interpretations of history with apocalyptic interpretations of the Bible and a Romantic national ideal. Svenska Israelsmissionen and the Swedish Theological Institute participated in Svenska Israelhjälpen in 1952, which resulted in 75 Swedish houses sent to the State of Israel. These houses were built on land where until July 1948 the Palestinian Arab village Qastina was located. The Jewish state was supported, but, the establishment of an Arab State in Palestine according to the UN decision of Nov 1947 was not essential for these Lutheran Christians in Sweden. The analysis involves an effort to translate the religious language of the studied objects into a secular language.
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Kenbib, Mohammed. « Les relations judéo-musulmanes au Maroc de 1859 à 1948 ». Paris 1, 1992. http://www.theses.fr/1992PA010619.
Texte intégralRésumé :
Les relations entre juifs et musulmans au Maroc ont évolué à partir du milieu du dix-neuvième siècle dans un contexte marque par l'intensification des pressions coloniales, l'insertion accrue du pays dans le marché mondial, les interventions multiformes de grandes associations juives d’Europe et d'Amérique, et la succession de cycles dévastateurs de sècheresse. Distanciation et ruptures en ont été les traits majeurs. Fort déterminants furent en particulier à cet égard l'octroi de privilèges capitulaires aux strates supérieures des communautés juives et les excès commis par leurs bénéficiaires. Sous le protectorat, le processus de corrosion des fondements des rapports intercommunautaires ne fit que s'accentuer sous l'effet de la modernisation de l'infrastructure et de l'économie du pays ainsi que de la "politique indigène" suivie par la résidence générale et le haut-commissariat espagnol. La stagnation des masses juives dans des mellahs de plus en plus surpeuples, la déception des "évolués" israélites ayant vainement réclamé leur admission dans la cite française ou une naturalisation espagnole, leurs méfiances envers les nationalistes musulmans, et la vanité des appels de ces derniers a une lutte commune contre le régime colonial facilitèrent la sionisation des populations juives et leur transfert en IsraëlAn increasing gap became the main feature of muslim-jewish relations in Morocco from mid-nineteenth century onwards. This process was part of a more general change that affected moroccan state and society. Colonial pressures, integration of the country into the world market, interference of european and american jewish associations, and successive years of devastating drought had determining effects in this regard. Particularly corrosive were also the capitulary privileges granted to upper groups of the jewish communities. Under the protectorate regime, this situation was accentuated by the modernisation of the country's economy, the creation of new means of communication, the "native policy" followed by the colonial authorities, and the deep changes that followed the second world war. A general tendancy to economic marginality, disappointment of the "evolues" who expected french or spanish naturalisation, and defiance towards muslim nationalists prevailed amongst the moroccan jews during this period. These conditions paved the way to their zionisation and, subsequently, transfer of most of them to israel after 1948
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Collier, Simon M. W. « Countering Communist and Nasserite propaganda : the Foreign Office Information Research Department in the Middle East and Africa, 1954-1963 ». Thesis, University of Hertfordshire, 2014. http://hdl.handle.net/2299/14327.
Texte intégralRésumé :
This thesis considers the role of the Information Research Department (IRD) in countering Arab nationalist and Communist propaganda directed at British interests in the Middle East and Africa between 1954 and 1963. It argues that the 1956 Suez Crisis and its fallout was the catalyst that drove a significant expansion of IRD's remit and responsibility. From 1956 the department – which up to this point had had a purely anti-Communist function – was given the responsibility of countering the increasing flow of Arab nationalist propaganda emerging from Egypt. The same year, the Communist powers mounted a renewed and concerted effort to culturally and ideologically penetrate Africa. IRD, who to this point had been excluded from directly operating in Africa, began counter-Communist work in the face of stiff Colonial Office resistance. Analysis of IRD in the Middle East has rarely considered events beyond the immediate aftermath of Suez. IRD's work in Africa is almost wholly unexplored. It is a central contention of this thesis that the two regions cannot be viewed in isolation post-Suez. Egypt's standing was buoyed by the propaganda capital of victory over Suez, and Nasser's position as the figurehead of Arab nationalism was assured. In seeking the removal of colonial influence from the Middle East and Africa, Arab propaganda – particularly the Voice of the Arabs programme of Cairo Radio – ties the regions together. Communist and African nationalist propagandists were drawn to Cairo in the wake of the Suez Crisis. The former, building relationships through aid, sought to leverage Cairo's expanding influence to their own advantage. The latter sought facilities and support for their own propaganda efforts. After Suez, IRD sought to manage Egyptian propaganda whilst avoiding direct confrontation, seeking to normalise relations. In Africa, the department sought to build an infrastructure for information work aimed at influencing future leaders, their efforts constrained by the timetable of British decolonisation. In both regions, through developing relationships with local agencies and the BBC, and from initiatives such as the Transmission 'X' news commentary service, IRD continued to address Arab nationalist and Communist propaganda with a flexibility and responsiveness not recognised in the current literature on IRD.
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Boisjoli, Andréanne. « Le nationalisme arabe, vu par L'Humanité et Le Populaire (1945-1962) ». Thèse, 2003. http://hdl.handle.net/1866/14804.
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