Articles de revues sur le sujet « Mécanismes de consensus distribués »

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1

Dalpé, Yolande. « Les mycorhizes : un outil de protection des plantes mais non une panacée ». Conférences [Symposium : Santé des racines, santé des plantes. Société de protection des plantes du Québec. 97e Assemblée annuelle (2005) Gatineau (Québec), 9 et 10 juin 2005] 86, no 1 (22 novembre 2005) : 53–59. http://dx.doi.org/10.7202/011715ar.

Texte intégral
Résumé :
Les mycorhizes arbusculaires constituent la symbiose végétale la plus répandue à l’échelle planétaire. Les champignons concernés, regroupés dans le phylum Glomeromycota et distribués sur l’ensemble des écosystèmes, colonisent la majorité des plantes terrestres. Aux avantages bien connus des mycorhizes sur la croissance végétale, s’ajoutent plusieurs bénéfices, notamment pour la survie des plantes, leur biodiversité, l’impact sur la microflore du sol et le potentiel d’agent de réduction des stress tant abiotiques que biotiques. Devant une telle panoplie d’avantages pour les plantes et l’environnement, on pourrait croire que les mycorhizes représentent une panacée à plusieurs problèmes liés à la production et à la protection des végétaux. Le complexe « plante-mycorhize-parasite-environnement » constitue la norme à maintenir ou à retrouver pour assurer la durabilité de l’environnement. Le fonctionnement des mycorhizes comme agent de lutte biologique touche globalement cinq mécanismes d’interaction. Certains concernent directement la plante, soit : 1) une stimulation de croissance par le biais d’un apport nutritif accru et une meilleure santé végétale, 2) une transformation morphologique au niveau racinaire, 3) l’induction ou la suppression de mécanismes de défense, notamment ceux impliquant plusieurs enzymes. D’autres agissent sur le parasite : 4) via une compétition directe avec les champignons mycorhiziens liée à la disponibilité de nutriments et de sites d’infection, et sur la structure et la qualité du sol, par le biais d’une 5) modification de la microflore et de l’augmentation du taux de matière organique.
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2

Secret-Bobolakis, Isabelle. « Recommandations de bonnes pratiques professionnelles entre le rationnel et le passionnel ». Perspectives Psy 57, no 1 (janvier 2018) : 34–38. http://dx.doi.org/10.1051/ppsy/2018571034.

Texte intégral
Résumé :
Cet article propose une analyse de la méthodologie des recommandations de bonnes pratiques de la HAS dans le champ des troubles du spectre de l’autisme chez l’adulte. Il propose une discussion sur un certain nombre de mécanismes induisant des biais dans les recommandations : consensus, sélection des membres des groupes de travail, sélection des articles scientifiques.
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3

Hug, Peter, et Beatrix Mesmer. « Mécanismes du consensus : le corporatisme pluraliste dans la politique suisse du développement ». Annuaire suisse de politique de développement, no 14 (1 février 1995) : 243–48. http://dx.doi.org/10.4000/aspd.1481.

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4

Vialet-Bine, Geneviève. « Conversions hystériques et somatoses ». psychologie clinique, no 45 (2018) : 52–64. http://dx.doi.org/10.1051/psyc/201845052.

Texte intégral
Résumé :
Ce texte tente quelques réflexions sur ces états du corps et les mécanismes psychiques qui en rendent compte. Si les mécanismes à l’œuvre dans les conversions font large consensus dans la communauté analytique, leur fonctionnement méritait d’être rappelé pour marquer la différence d’avec les somatoses qui sont au cœur de ce travail et de ces interrogations. Cet effort d’éclaircissement s’impose tant la confusion règne si on n’y apporte pas un peu de rigueur. Nous tentons à travers la clinique de nous frayer un chemin dans les divers courants de nature à rendre compte à partir de leurs références théoriques, de la désorganisation des fonctions somatiques. Avec comme fil rouge, cette interrogation : les somatoses, ces atteintes du corps, au même titre que le délire ou les hallucinations ne tentent-elles pas une suppléance dans le réel, au signifiant non advenu dans le symbolique ?
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5

Gettler, Brian. « En espèce ou en nature ? Les présents, l’imprévoyance et l’évolution idéologique de la politique indienne pendant la première moitié du XIXe siècle1 ». Revue d’histoire de l’Amérique française 65, no 4 (3 janvier 2014) : 409–37. http://dx.doi.org/10.7202/1021048ar.

Texte intégral
Résumé :
Cet article porte sur la distribution des présents aux Premières Nations du Canada par l’État impérial britannique pendant la première moitié du XIXe siècle. En analysant les débats entourant une proposition de remplacer des biens matériels distribués en tant que présents par de l’argent, l’auteur observe le développement d’un consensus au sein des autorités métropolitaines et coloniales, mais qui est également partagé par les philanthropes et même par certains Autochtones, selon lequel les Amérindiens, à l’instar des pauvres du milieu urbain, sont imprévoyants par nature. Ces mêmes acteurs croient que les Autochtones ont besoin de la direction et du soutien de l’État paternel, une conviction qui demeure au coeur même de la politique indienne canadienne jusqu’à nos jours. L’article affirme que le discours prônant la « civilisation » des Premières Nations, tenu par les fonctionnaires et les philanthropes, s’appuie sur cette conviction et ainsi participe à former l’idéologie justifiant l’intervention étatique dans les communautés autochtones et la mise en tutelle de ces dernières.
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6

Dullien, Sebastian. « The New Consensus from a Traditional Keynesian and Post-Keynesian Perspective A worthwhile foundation for research or just a waste of time ? » Économie appliquée 64, no 1 (2011) : 173–200. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.2011.3563.

Texte intégral
Résumé :
L’article examine dans quelle mesure le modèle d’équilibre général dynamique et stochastique, souvent qualifié de «nouveau consensus keynésien» est compatible avec l’approche keynésienne traditionnelle ou avec l’approche post-keynésienne. L’argumentation qu’il développe est la suivante : alors qu ’à première vue les modèles EGDS semblent incorporer un certain nombre d’éléments keynésiens ou post-keynésiens la monnaie endogène, la nécessité de l’intervention de la banque centrale - les mécanismes à l’œuvre sont totalement incompatibles avec la conception keynésienne et post-keynésienne du fonctionnement de l’économie globale».
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7

Vo, An, et Jessica Haynes. « Imagerie multimodale en choriorétinopathie séreuse centrale aiguë et chronique ». Canadian Journal of Optometry 81, no 2 (31 mai 2019) : 41–55. http://dx.doi.org/10.15353/cjo.v81i2.1342.

Texte intégral
Résumé :
De nombreuses théories ont été proposées concernant la pathophysiologie de la choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC), sans consensus sur son étiologie exacte. La recherche a mené à diverses possibilités de traitement qui ciblent des mécanismes précis. L’imagerie multimodale, y compris l’autofluorescence du fond de l’œil (FAF), la tomographie par cohérence optique (TCO), l’angiographie fluorescéinique et l’angiographie au vert d’indocyanine, identifie les altérations vasculaires et structurelles qui peuvent confirmer le diagnostic de CRSC et adapter efficacement le traitement pour aider à maximiser le pronostic visuel chez ces patients. Les caractéristiques d’imagerie de la CRSC et des exemples de cas seront explorés.
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8

De Genaro, Ednei, et Gustavo Denani. « A diagramática das plataformas digitais ». Revista FAMECOS 28, no 1 (30 juin 2021) : e40024. http://dx.doi.org/10.15448/1980-3729.2021.1.40024.

Texte intégral
Résumé :
Os modelos corporativos vigentes de plataformas digitais, e seus data centers, são formidáveis máquinas de acelerar e controlar fluxos, energias, investimentos e especulações. Esquadrinhamos a natureza diagramática das plataformas – virtual e informe, baseada em forças antitéticas, administrando-servindo vidas em plenas “liberdades de expressão” –, tendo por fundamento os quatro mecanismos de modulação formulados por David Savat: o reconhecimento de padrões, a antecipação de atividades, a organização de antíteses e a programação de fluxos. A partir disso, estabelecemos hipóteses, teses e reflexões acerca do poder das plataformas, de disrupção, de povoamento do tempo e de controles distribuídos, e suas diferentes problemáticas associadas. Isso nos leva a discutir o usuário satisfeito, consignado e resignado, e os limites do uso de termos como manipulação, responsabilidade e privacidade. Sur la diagrammatique des plateformes numériques Les actuels modèles des plateformes numériques, et leurs centres des donnés, sont formidables machines pour accélérer et contrôler les flux, énergies, investissements et spéculations. La présente étude examine la nature de ces plateformes (virtuelles et non formées, fondés sur des forces antithétiques, gérant-servant des vies en pleines «libertés d’expression»), sur la base des quatre mécanismes de modulation formulés par David Savat: reconnaissance de formes, anticipation de activités, organisation des antithèses et programmation des flux. À partir de là, nous établissons des hypothèses, des thèses et des réflexions indispensables sur leur pouvoir des plateformes – la disruption, le reglèment du temps, les contrôles distribués, et leurs différents problèmes associés. Cela nous amène à discuter de l’utilisateur satisfait, consigné et résigné, et des limites de l’utilisation de termes tels que manipulation, responsabilité et privacité. Mots clés: Plateformes Numériques. Diagramme du Pouvoir. Modulation.
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9

Cuturello, Paul. « Une affaire de famille : l’auto-construction du logement ». III. Solidarité et sociabilités familiales d’hier et d’aujourd’hui, no 18 (15 décembre 2015) : 119–26. http://dx.doi.org/10.7202/1034272ar.

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Résumé :
Le « retour » de la famille élargie sur le devant de la scène où se jouent les pratiques d’accession à la propriété des ménages est aujourd’hui un fait acquis, remettant en cause le consensus établi autour de l’idée d’une désagrégation de celle-ci. L’importance de la famille dans les stratégies des ménages pour accéder à la propriété de leur résidence principale a pu être observée auprès des auto-constructeurs de leur maison individuelle qui supportent les tensions les plus fortes dans l’économie de leurs mobilisations. Pour comprendre les mécanismes à l’oeuvre à l’intérieur du réseau familial, il est nécessaire de « ramener » la famille du côté de l’économique. En situation de crise, plutôt qu’à un accroissement des « solidarités familiales », on assiste à un accroissement des négociations nécessaires entre les générations pour réaliser les transactions.
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Tendon, Julie. « L’APPORT DES NEUROSCIENCES POUR FAVORISER LES APPRENTISSAGES CHEZ LES 15-20 ANS PRÉSENTANT DES DIFFICULTÉS D’APPRENTISSAGE ». Cortica 2, no 1 (20 mars 2023) : 51–78. http://dx.doi.org/10.26034/cortica.2023.3798.

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Résumé :
Les jeunes (15-20) avec un trouble spécifique des apprentissages voient souvent leur formation entravée par leurs difficultés. Mon but à travers cet écrit est d’amener des notions neuroscientifiques dans mon travail quotidien, afin de favoriser leurs apprentissages. Mon projet se base sur le postulat, évoqué par C. Fahim lors de la formation (12 janvier 2022), qui stipule que ce n’est pas la dyslexie qui bloque l’apprentissage, mais le manque d’estime qui en découle. L’hypothèse avancée est qu’en expliquant les particularités du fonctionnement cérébral aux adolescents avec des difficultés d’apprentissages, ils puissent apprendre à mieux se connaître, augmenter l’estime qu’ils ont d’eux-mêmes et optimiser leurs capacités d’apprentissage. Il m’est difficile actuellement d’évaluer les retombées de ce travail de manière quantifiable et objective. Toutefois, j’ai pu constater à travers les questionnaires distribués, que leur représentation du cerveau a évolué entre le début et la fin de l’activité. Par ailleurs, ce qui a semblé le plus intéresser les élèves en année d’orientation est la neuroplasticité, donc le fait que le cerveau puisse créer de nouveaux chemins pour compenser une zone cérébrale qui va moins bien. De manière subjective donc, j’espère que ces échanges ont été bénéfiques et permettent à ces jeunes de faire face différemment à de nouveaux apprentissages. Autrement, j’ai eu de bons retours de la part de mes collègues, quant à un jeune déjà en formation qui peinait à se mobiliser pour apprendre régulièrement les notions théoriques inhérentes à son apprentissage. J’avais profité de la discussion avec les jeunes en année d’orientation pour lui montrer les échanges entre neurones lors d’un apprentissage et cela a semblé l’impacter et le motiver à réviser plus régulièrement. Finalement, le fait d’exposer les aspects théoriques des neurosciences m’a permis de clarifier les mécanismes mis en œuvre dans l’accompagnement des jeunes et donc d’y être plus attentive. À présent, je fais plus facilement des liens entre ma pratique à l’Unité de formation professionnelle du Ceras et les notions théoriques appuyées par les neurosciences.
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Breton-Torres, Isabelle, Manon Serre, Patrick Jammet et Jacques Yachouh. « Dysfonction de l’appareil manducateur : apport de la prise en charge rééducative ». L'Orthodontie Française 87, no 3 (septembre 2016) : 329–39. http://dx.doi.org/10.1051/orthodfr/2016030.

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Résumé :
Introduction : L’articulation temporo-mandibulaire est une articulation hautement adaptative : les dysfonctions de l’appareil manducateur (DAM) surviennent quand ses capacités d’adaptation sont dépassées. Les étiologies occlusales ont longtemps été incriminées comme seules responsables, il existe actuellement un consensus pour minimiser leur implication. Il est désormais admis que les DAM sont des pathologies d’étiologie multfactorielle, conjuguant problèmes d’occlusion, para-fonctions, troubles de posture, dyspraxies oro-faciales et stress. Matériels et méthodes : À travers cet article, les auteurs présentent l’apport de la kinésithérapie dans la prise en charge de ces pathologies. Résultats : Si le traitement de la symptomatologie reste nécessaire à l’éviction de la douleur, il est toutefois fondamental, pour mieux traiter, d’identifier les mécanismes pathogènes. La prise en charge rééducative propose donc une stratégie kinésithérapique apportant une réponse étiologique : en rééduquant la fonction, elle pérennise les résultats obtenus. Discussion : Le caractère plurifactoriel des étiologies des DAM fait, à ce titre, de la rééducation maxillo-faciale l’alliée incontournable de l’odontologiste ou de l’orthodontiste dans leur prise en charge pluri-disciplinaire.
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Mouelhi, Noureddine. « Les droits de la personne et l'éthique de la discussion ». Canadian journal of law and society 7, no 1 (1992) : 93–105. http://dx.doi.org/10.1017/s0829320100002143.

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Résumé :
RésuméLe présent article traite de la question des fondements de la justice sociale. Il constate l' inconsistance entre les diverses théories de la justice distributive, et envisage cette inconsistance du point de vue des catégories de droits que sont susceptibles de reconnoître ou de méconnaître, de part et d'autre, les théories d'allégeance libertaire et les diverses théories de tendance égalitariste dans leur conception de la répartition des biens sociaux. Le caractère conflictuel de ces droits vient de ce qu'étant des droits «déclarés» dans des conjonctures éiconomiques, politiques et sociales particulières, ils expriment for ćement des intérêts particuliers et irréductibles les uns aux autres. À cette conception des droits qui s'accompagne d'une argumentation visant à en montrer le caractère sacré, inaliénable ou naturel, l'article oppose une conception des droits «discutés». L'articulation de cette conception se fait à partir d'un modèle d'inspiration habermassienne dans lequel les droits sont représentés comme résultant d'un consensus rationnel. Ainsi conçus, les droits peuvent jouer un rôle régulateur homo gène dans les conceptions des mécanismes de répartition des biens.
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F.-Dufour, Isabelle, Renée Brassard et Joane Martel. « Quand « criminel un jour » ne rime pas avec « criminel toujours » : le désistement du crime de contrevenants québécois1 ». Revue de psychoéducation 45, no 2 (23 février 2017) : 371–404. http://dx.doi.org/10.7202/1039054ar.

Texte intégral
Résumé :
L’étude des carrières criminelles a permis, jusqu’à présent, d’identifier les mécanismes qui conduisent un individu à commettre des crimes. Or s’il est connu que la grande majorité des contrevenants cessent un jour leurs activités criminelles (en référence à la courbe de la criminalité), ce n’est qu’au cours des dernières années que les chercheurs se sont intéressés à la dernière phase de ces carrières criminelles : soit le moment où elles se terminent. Si l’on connait un peu mieux comment les incarcérés et les probationnaires se désistent du crime, aucune étude portant sur le désistement du crime des sursitaires n’a pu être répertoriée. En outre, on retrouve dans la littérature trois principales théorisations du processus de désistement, mais aucune ne fait consensus. À partir des limites inhérentes aux théories existantes, cet article propose un nouvel angle conceptuel permettant d’appréhender le désistement du crime. Par la suite, il s’agit d’illustrer de quelle manière la confrontation de ce nouveau cadre conceptuel aux données qualitatives recueillies auprès de 29 sursitaires québécois permet de mettre en exergue trois processus distincts (le converti, le repentant et le rescapé) qui conduisent à l’arrêt des comportements criminels.
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Mbog, Severin Mbog, Olivier T. Sosso Mayi, Dieudonne Bitondo et Innocent Ndoh Mbue. « Etat des lieux sur la gestion des déchets biomédicaux solides dans les formations sanitaires au Cameroun (Nord, Adamaoua, Est et Nord-Ouest) : Impacts Environnementaux et Sociaux ». Journal of the Cameroon Academy of Sciences 16, no 1 (13 octobre 2020) : 19–28. http://dx.doi.org/10.4314/jcas.v16i1.2.

Texte intégral
Résumé :
Les déchets biomédicaux (DBM) constituent un problème sanitaire et environnemental. Aussi, une étude a été menée pour élaborer un système de gestion des déchets biomédicaux dont la mise en oeuvre permettra d’améliorer la santé publique, tout en respectant les préoccupations environnementales, techniques et socioculturelles. Il s’agit d’une étude transversale descriptive qui s’est déroulée du 16 au 31 Janvier 2018. Un questionnaire soumis aux responsables des formations sanitaires (FOSA), chefs de services, surveillants de services et responsables de l’hygiène hospitalière et un entretien avec les personnels de soins et les opérateurs d’incinérateurs ont permis d’apprécier les mécanismes et les connaissances sur la gestion des DBM. Sur les 150 questionnaires distribués, 98 réponses ont été obtenues, soit un taux de réponse de 65,3 %. Un entretien avec 75 travailleurs directement impliqués dans la gestion des DBM et des observations sur la gestion des DBM au niveau des 86 services ont été réalisés. Les déchets tranchants et piquants et ceux de sang et de fluides étaient trouvés dans tous les services, à l’exception des pharmacies, les déchets pharmaceutiques dans 66 services, les déchets infectieux dans 49 services et les déchets anatomiques dans 11 services. Le tri des DBM était inadapté dans 83,5 % des FOSA et l’utilisation du système de codage par couleur inexistant dans les FOSA PBF et non PBF. Des boîtes de sécurité pour le recueil des objets tranchants et piquants étaient disponibles dans 62,5 % des FOSA PBF et leur utilisation effective dans 31,1 % d’entre eux. Ceux Dans la majorité des FOSA non PBF, un conditionnement inadapté était noté sous la forme d’une utilisation de bouteilles et poubelles en plastique po r le recueil et d’un remplissage des boîtes de sécurité avec des débordements. L’élimination des DBM était effectuée dans de vieux incinérateurs ou des fours artisanaux, avec d’importantes émanations de fumées dans 80% des FOSA. Les conditions de travail étaient jugées mauvaises par 81,3 % des travailleurs interrogés et les équipements de protection individuelle disponibles dans seulement 25,3 %des FOSA non PBF et à 65% dans les PBF. Les connaissances sur la gestion des DBM étaient jugées insuffisantes par 92,6 % des personnes interrogées et les risques sanitaires liés aux DBM connus par 90 %. Toutefois les impacts sur le plan sanitaire et environnemental a été plus relevé dans les FOSA non PBF à 70 % que chez les FOSA PBF à 30 %. A exception de l’Hôpital Régional de Bertoua qui faisant partie des FOSA PBF a présenté des impacts majeurs sur la santé et l’environnement. Mots clés Déchets biomédicaux, Gestion, Pollution, Risques, Environnement·
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Badescu, Cristina G. « Authorizing Humanitarian Intervention : Hard Choices in Saving Strangers ». Canadian Journal of Political Science 40, no 1 (mars 2007) : 51–78. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423907070084.

Texte intégral
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Abstract.In recent years, the question of authorization for the use of force for humanitarian purposes has become more contentious than ever. Participants on both sides of the debate, namely those rejecting any exception to the requirement for UN authorization and the proponents of surpassing this in cases of exceptional humanitarian emergencies, do not seem to have reached any consensus. This article examines these opposing arguments, their legal interpretations, and tests the theoretical assumptions against state practice through a review of the record of humanitarian interventions since the 1990s. The final purpose is to assess two of the most promising alternatives for authorization: the UN and regional organizations. This analysis suggests some implications of the debate for the perception of the UN role in authorizing interventions, in addition to determining the need for alternative mechanisms to authorize interventions for humanitarian purposes.Résumé.Dans les dernières années, la question de l'autorisation du recours à la force dans des missions à but humanitaire est devenu un sujet particulièrement contesté de l'actualité. Les participants aux deux côtés du débat, ceux qui rejettent toute exception à l'autorisation préalable des Nations Unies et ceux qui proposent de court-circuiter l'ONU dans des situations humanitaires d'une urgence exceptionnelle seulement, ne semblent pas pourvoir atteindre de consensus. Cet article examime ces deux vues opposées et leurs interprétations juridiques et met leurs hypothèses théoriques à l'épreuve de la pratique en considérant les missions humanitaires entreprises depuis 1990. Le but ultime consiste à évaluer deux des alternatives d'autorisation les plus prometteuses : celle des Nations Unies et celle d'organisations régionales. Cette analyse suggère certaines implications du débat quant à la perception du rôle des Nations Unies dans le processus d'autorisation des interventions et révèle, d'autre part, le besoin de mécanismes nouveaux pour autoriser ces missions humanitaires.
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Stolee, Paul, Loretta M. Hillier, Sheila Cook et Kenneth Rockwood. « Cause, Care, Cure : Research Priorities for Alzheimer’s Disease and Related Dementias ». Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 30, no 4 (1 novembre 2011) : 657–67. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980811000523.

Texte intégral
Résumé :
RÉSUMÉUne partie de la stratégie de l’Ontario sur la maladie d’Alzheimer et les démences connexes (MADC) était de développer les priorités de recherche et de recommander des stratégies pour le renforcement des capacités de recherche. Le processus adopté pour atteindre ces objectifs comprenaient une analyse de l’environnement, des entretiens avec les informateurs clés, des enquêtes et un atelier de consensus ; ce processus a impliqué plus de 100 chercheurs, cliniciens, les personnes atteintes de démence précoce, et les aidants membres de familles. Ce document décrit le processus entrepris, les principaux problèmes identifiés et les recommandations pour les priorités de recherche et de renforcement des capacités de recherche ; il fournit également une orientation stratégique pour la recherche sur la démence en Ontario qui est pertinente pour d’autres juridictions. La recherche MADC dans tous ses aspects est nécessaire pour faire progresser la connaissance des causes de la démence, les soins et la guérison ; des lacunes existent actuellement dans la compréhension des approches efficaces pour les soins et le transfert des connaissances. La capacité pour la recherche de haut calibre reste sur le maintien de plans de carrière attractifs pour les chercheurs, des infrastructures solides et de partenariats forts. Afin que la recherche informera les politiques et pratiques, de meilleurs mécanismes seront nécessaires pour l’échange de connaissances.
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Kolo, P. S., B. Otu, A. A. Banjo et H. N. Kolo. « A study on haematology and serum biochemistry of wattled and non wattled Red Sokoto does and their offspring ». Nigerian Journal of Animal Production 48, no 1 (28 février 2021) : 197–206. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v48i1.2908.

Texte intégral
Résumé :
Wattle is of utmost ornamental importance for courting potential mates and influencing thermoregulatory mechanisms which help the animal adapt to the environment. It also provides information on relationship between haematological and serum biochemical parameters. A study on haematology and serum biochemistry of wattled and non wattled Red Sokoto does and their offspring was carried out at the Teaching and Research Farm of the Department of Animal Production, Federal University of Technology, Minna. Fifty (52) Red Sokoto goats comprising of thirty-two (32) does four (4) bucks and sixteen (16) weaned kids managed semi-intensively were used for the study Blood samples were collected using 5 ml syringe and 22-guage needle from the jugular vein. 5 ml of blood was collected from each goat used out of which 2.5 ml was dispensed into Ethylene Diamine Tetra Acetic Acid (EDTA) bottle while the remaining 2.5 ml was dispensed into plain (anticoagulant free) bottles and labelled properly according to the treatment group. Data collected were analyzed using SAS statistical package. It was observed: that wattle had significant effect (p<0.05) on Mean Corpuscular Haemoglobin (MCH), Mean Corpuscular Haemoglobin Concentration (MCHC), White Blood Cell (WBC), Sodium, Potassium, Calcium, Chloride, Phosphorus, Cholesterol, Total Protein, Low Density Lipoprotein (LDL) and Total Bilirubin of Red Sokoto Does but had no significant influence on the haematology and serum biochemistry of wean Red Sokoto kids. Does in T3 had the highest MCH values of 63.50 mmo/l while treatments T1, T2 and T4 had values of 23.00 mmo/l, 33.00mmo/l and 34.00mmo/l respectively. Also Does in T2, T3 and T4 recorded higher calcium levels of 2.54mmo/l, 2.56mmol/l and 2.61mmo/l) respectively compared to values of 2.29mmo/l recorded in T1. These relevant influence of wattle therefore should suggest the deployment of deliberate effort to preserve the wattle gene to prevent the goats carrying the gene from going to extinction. L'acacia est de la plus haute importance ornementale pour courtiser les partenaires potentiels et influencer les mécanismes de thermorégulation qui aident l'animal à s'adapter à l'environnement. Il fournit également des informations sur la relation entre les paramètres hématologiques et biochimiques sériques. Une étude sur l'hématologie et la biochimie sérique des femelles de chèvres Sokoto femelle rouge et de leur progéniture a été réalisée à la Ferme d'enseignement et de recherche du Département de la production animale, Université fédérale de technologie, Minna. Cinquante (52) chèvres Sokoto femelle rouges comprenant trente-deux (32) femelles quatre (4) mâles et seize (16) chevreaux sevrés gérés de manière semi-intensive ont été utilisés pour l'étude. Des échantillons de sang ont été prélevés à l'aide d'une seringue de 5 ml et d'une aiguille de calibre 22 de la veine jugulaire. 5 ml de sang ont été collectés sur chaque chèvre utilisée, dont 2,5 ml ont été distribués dans un flacon d'acide éthylène diamine tétra acétique (le 'EDTA') tandis que les 2,5 ml restants ont été distribués dans des flacons simples (sans anticoagulant) et étiquetés correctement selon le groupe de traitement. Les données collectées ont été analysées à l'aide du progiciel statistique 'SAS'. Il a été observé : que l'acacia avait un effet significatif (p <0,05) sur l'hémoglobine corpusculaire moyenne (le 'MCH'), la concentration moyenne d'hémoglobine corpusculaire (le 'MCHC'), les globules blancs (GB), le sodium, le potassium, le calcium, le chlorure, le phosphore, le cholestérol, Protéine, lipoprotéine de faible densité (LDL) et bilirubine totale de chèvres Sokoto femelle rouges mais n'ont eu aucune influence significative sur l'hématologie et la biochimie sérique des enfants sevrés Red Sokoto. Les lapins de T3 avaient les valeurs 'MCH' les plus élevées de 63,50 mmo / l tandis que les traitements T1, T2 et T4 avaient des valeurs de 23,00 mmo / l, 33,00 mmo / l et 34,00 mmo / l respectivement. En T2, T3 et T4 ont également enregistré des taux de calcium plus élevés de 2,54 mmo / l, 2,56 mmol / l et 2,61 mmo / l) respectivement par rapport aux valeurs de 2,29 mmo / l enregistrées en T1. Ces influences pertinentes de l'acacia devraient donc suggérer le déploiement d'efforts délibérés pour préserver le gène de l'acacia afin d'éviter que les chèvres porteuses du gène ne s'éteignent.
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Magadju, Pacifique Muhindo. « Coopération judiciaire et lutte contre l’impunité des crimes internationaux et violations des droits de l’homme dans la région des Grands Lacs ». KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques 9, no 3 (2022) : 260–80. http://dx.doi.org/10.5771/2363-6262-2022-3-260.

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Résumé :
Pour assurer le respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire et lutter ainsi contre l’impunité, les États doivent mettre en place des mécanismes de coopération judicaire, car les moyens dont dispose chaque pays isolément pour faire face aux crimes internationaux et/ou aux violations graves des droits de l’homme, sont relativement insuffisants. Entre le Rwanda, le Burundi et la RDC, il existe des accords de coopération judiciaire en matière d’extradition, d’entraide judiciaire et d’échange d’informations. Cependant, certaines formes de coopération judiciaire comme le transfert de procédures pénales, l’investigation de la corruption, de la criminalité économique et financière et du blanchiment des capitaux n’ont pas été intégrées dans le cadre conventionnel. Aussi, le Burundi ne dispose pas de loi sur la coopération judiciaire, et celle de la RDC date du 19ème siècle. De plus, il semble s’être formé une sorte de « consensus » autour de l’impunité entre ces Etats au regard de l’absence de volonté dans leur chef de lutter contre l’impunité des crimes internationaux et transnationaux. Il faudra donc compléter le cadre conventionnel, adopter des lois nationales qui intègrent les obligations conventionnelles, et mener des plaidoyers auprès des Etats, par les acteurs sociaux de la région, pour mettre pleinement en exécution toutes les formes de coopération judiciaire, et lutter ainsi contre l’impunité des crimes internationaux et des violations des droits de l’homme.
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Dujardin, K. « L’apathie : définitions, diagnostic, épidémiologie et retentissement ». European Psychiatry 30, S2 (novembre 2015) : S17—S18. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.056.

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Résumé :
L’apathie est un trouble invalidant, présent dans de nombreuses pathologies neurologiques et psychiatriques. Il s’agit d’un trouble de la motivation caractérisé par des manifestations comportementales, cognitives et émotionnelles telles qu’une perte d’intérêt et une moindre participation aux activités de la vie quotidienne, un manque d’initiative, peu de persévérance dans les activités entamées, une indifférence et un émoussement affectif. Il ne s’agit pas uniquement d’un symptôme de la dépression ou d’un signe d’entrée dans la démence mais l’apathie existe en tant que syndrome à part entière. Elle a été longtemps sous-diagnostiquée en raison d’une absence de consensus au sujet de sa définition. Néanmoins, des critères de diagnostic ont récemment été publiés et leur validité a été éprouvée et démontrée dans plusieurs maladies neuropsychiatriques . De plus, un certain nombre d’échelles sont aujourd’hui reconnues pour leur validité dans le dépistage ou l’évaluation du syndrome apathique . D’un point de vue physiopathologique, les mécanismes à l’origine du syndrome apathique restent encore à élucider mais il est généralement admis que les comportements motivés mettent en œuvre le système limbique. Le circuit striato-frontal ventral (reliant le striatum ventral aux régions ventro-médianes du cortex préfrontal) semble particulièrement impliqué. Le rôle des voies dopaminergiques est également démontré même si d’autres neuro-modulateurs semblent également impliqués. L’apathie accroît fortement le fardeau des aidants et compte tenu de son impact sur le niveau fonctionnel et la qualité de vie des patients, elle mérite une attention particulière, notamment un dépistage systématique et une prise en charge précoce.
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Hanson, Stephen E., et Jeffrey S. Kopstein. « Regime Type and Diffusion in Comparative Politics Methodology ». Canadian Journal of Political Science 38, no 1 (mars 2005) : 69–99. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423905050043.

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Résumé :
Abstract.In recent years, several prominent political scientists have argued that quantitative and qualitative methodologies should be seen as united by a single logic of scientific inference. Just exactly how this reconciliation of quantitative and qualitative methodological approaches should be effected in practice, however, remains highly contentious. For all its promise, the project of uniting quantitative and qualitative methods in political science has thus reached something of an impasse. Participants on both sides of the quantitative/qualitative debate are convinced that this methodological divide should eventually be transcended, but few have abandoned the conviction that their preferred approach sets the standard by which progress in this endeavor should be judged. Evidently, we still lack consensus on precisely where the distinctive strengths of each methodological approach lie, and how these strengths can be combined effectively in systematic investigations of the political world. In this essay, we argue that a satisfactory synthesis of quantitative and qualitative methods for making causal inferences in comparative politics depends upon the resolution of a prior theoretical problem at the stage of research design: establishing a typology of political regimes and accounting for the mechanisms of their reproduction and diffusion over time and space.Résumé.Ces dernières années, plusieurs politologues éminents ont soutenu qu'il faudrait considérer les méthodologies quantitative et qualitative comme étant unies par une même logique de déduction scientifique. Comment réaliser cette réconciliation des approches quantitative et qualitative dans la pratique demeure cependant un sujet hautement contesté. Tout prometteur qu'il soit, le projet d'unifier les méthodes quantitative et qualitative en science politique se retrouve en fait dans une impasse. Les participants des deux côtés du débat quantitatif/qualitatif sont persuadés qu'il faudra un jour transcender cette fracture méthodologique, mais ils sont peu nombreux à avoir abandonné la conviction que l'approche qu'ils privilégient établit la norme qui permettra d'évaluer les progrès accomplis. Il est évident qu'il n'y a pas encore de consensus quant aux forces respectives précises de chaque méthode, ni sur la manière de les combiner efficacement pour procéder à des études systématiques du monde politique. Dans cet article, nous avançons qu'une synthèse satisfaisante des méthodes quantitative et qualitative pour arriver à des déductions causales en politique comparée exige qu'on s'emploie à résoudre d'abord un problème théorique à l'étape de la conception de la recherche, à savoir l'établissement d'une typologie des régimes politiques et l'inventaire des mécanismes de leur reproduction et de leur diffusion dans l'espace et dans le temps.
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Adanhounme, Armel Brice. « Le transfert des pratiques de flexibilisation de l’emploi dans une firme multinationale : le rôle charnière des acteurs locaux des filiales ». Articles 71, no 2 (9 juin 2016) : 274–98. http://dx.doi.org/10.7202/1036610ar.

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Summary À contre-courant des approches fonctionnaliste, culturaliste et, dans une moindre mesure, constructiviste sur le transfert transnational des pratiques organisationnelles dans les firmes multinationales (MNC), qui insistent toutes sur le rôle primordial des gestionnaires supposés faire le pont entre la maison-mère et les filiales, cet article recourt aux processus de négociation sociale dudit transfert par les acteurs locaux plutôt intéressés par ce qu’ils y gagnent. Pour mieux comprendre les raisons de la réussite (ou de l’échec) du transfert des pratiques de flexibilisation qu’une MNC nord-américaine cherche à implanter dans sa filiale au Ghana et qu’elle a mises en pratique au Canada, l’article propose un modèle analytique de deux facteurs capables d’en influencer l’issue : les mécanismes de gouvernance locale et l’agence micropolitique. Le premier facteur souligne la finalité économique du transfert et traduit les arrangements institutionnels initiés par les gestionnaires des filiales, notamment avec l’exécutif syndical au Canada et la communauté locale au Ghana. Cette gouvernance locale produit une segmentation à l’intérieur du marché de travail au Canada (les permanents vs les temporaires) et à l’extérieur dans la communauté au Ghana (les travailleurs vs la communauté). Quant au second facteur, le rôle politique des acteurs, il reflète les enjeux locaux en termes de survie de l’usine, dans un cas, et de préservation des traditions socio-ethniques, dans l’autre. Ces acteurs locaux qui contrôlent la segmentation des pratiques de flexibilisation de l’emploi dans leur filiale respective jouent ainsi un rôle charnière dans le processus du transfert dont ils conditionnent la réussite. L’article conclut qu’il y a une négociation sociale nécessaire des pratiques organisationnelles que la maison-mère cherche à transférer aux filiales et que la réussite ou l’échec du transfert est fonction de la portée du consensus négocié avec les acteurs touchés par les enjeux, et pas seulement de la finalité économique recherchée par les politiques d’hybridation.
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Bulteau, S., A. Sauvaget, M. Guitteny, A. Pichot, P. Valriviere, M. Grall-Bronnec et J. M. Vanelle. « Place relative et complémentarité de l’ECT et de la rTMS dans le traitement de la dépression sévère ou résistante ». European Psychiatry 29, S3 (novembre 2014) : 652–53. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.026.

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ContexteLa stimulation magnétique transcrânienne (rTMS) est un traitement efficace de la dépression résistante. Sa place relative par rapport aux ECT dans la stratégie thérapeutique est questionnée ainsi que leur possible complémentarité.Matériels et méthodesNous avons procédé à une synthèse de la littérature sur Pubmed fin juin 2014 avec la combinaison des mots clés suivants : ECT, mECT, rTMS, versus, adjuvant, add-on, comparative, efficacy, maintenance treatment, relapse, longitudinal follow-up, depression.Résultats et discussionLa rTMS peut être aussi efficace que l’ECT à coût équivalent sous certaines conditions (durée > 4 semaines, plus de 1200 pulses par séance, moins d’échecs médicamenteux antérieurs, et surtout absence de symptômes psychotiques). Les mécanismes d’action sont en partie communs : neurogenèse, sécrétion de facteurs neurotrophiques, transmission monoaminergique, gabaergique et glutamatergique, régulation de l’axe hypothalamo-hypophysaire et régulation de l’activité cérébrale frontal et limbique. L’action rapide de la rTMS sur le risque suicidaire reste à démontrer mais elle présente probablement un meilleur profil de tolérance cognitive en cure initiale, voire un effet procognitif. Dans les deux cas le taux de rechute est estimé entre 40 et 50 % à 3 mois en l’absence de prophylaxie adéquate. Le traitement d’entretien par rTMS consiste le plus souvent en 2 séances sur une journée de façon hebdomadaire sans consensus actuellement sur cette question. Bien que les ECT de maintenance soient bien tolérées, certains patients fragiles du fait de co-morbidités, ou réticents à certains traitements psychotropes, ou craignant les anesthésies, pourraient bénéficier de rTMS en relais des ECT. Plusieurs séries de cas plaident en ce sens.ConclusionDes essais prospectifs longitudinaux avec présence de groupes contrôles sont souhaitables, contrôlant sur la durée les traitements et les aspects cognitifs de façon objective et comparative. La rythmicité, les sous-groupes cliniques éligibles, et les traitements associés restent à préciser.
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Richard, Marie-Jeanne, et Anne-Marie Roussel. « Micronutrients and ageing : intakes and requirements ». Proceedings of the Nutrition Society 58, no 3 (août 1999) : 573–78. http://dx.doi.org/10.1017/s0029665199000750.

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Ageing (and related diseases) may be described as a process which results from impaired immunological, genetic, neurological or endocrinological functions. Oxidative mechanisms may play an important role in the ageing process. It is important, therefore, to emphasize the relationship between health and nutrition in the elderly, particularly with regard to antioxidant micronutrient requirements. Indeed, accelerated ageing may be related to a deficit in the intakes of antioxidant vitamins (tocopherols, carotenoids and vitamin C) and trace elements (Zn and Se), as well as to an impaired adaptative mechanism against oxidative stress. Physiological modifications occurring during the lifetime and environmental influences are significant factors contributing to the impairment of micronutrient status, and these factors have to be considered when defining the specific requirements of the elderly. For Fe there is no evidence of benefit of supplementation in healthy subjects, but in the present state of knowledge combined supplementation, including Zn, Se, vitamins C and E and carotenoids, could be the best way to prevent accelerated ageing and reduce the risk of several common age-related diseases. Résumé De nombreuses théories (immunologique, génétique et neuroendocrinologique) ont été proposées pour expliquer les processus de vieillissement et les pathologies qui s’y rapportent. Les mécanismes oxydatifs pourraient contribuer à ces processus et plus particulièrement à leur accélération. La théorie radicalaire repose sur une modification avec l’âge du rapport prooxydants ou antioxydants dû à une majoration des processus oxydatifs accompagnés d’une diminution des systèmes de défense subséquentes à une carence en un ou plusieurs micronutriments antioxydants. Les modifications physiologiques qui accompagnent le vieillisement et une alimentation sélective contribuent aux modifications d’apport et d’absorption des micronutriments. Ces altérations sont accentuées lors de pathologies chroniques. Il n’existe pas de réel consensus sur les recommandations d’apports en oligoéléments adaptés au sujet âgé. Néanmoins les études récentes montrent qu’une association zinc, sélénium, vitamines antioxydantes (vitamines A et E et caroténodes) pourrait être le moyen le plus efficace de lutte contre les pathologies du grand âge et également de prévention du vieillissement accéléré.
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Alaigba, Deborah, Ayila Adzandeh et Emmanuel Osolase. « Application of AHP and Geospatial Techniques for Evaluating Gully Erosion Vulnerability in Benin City, Edo State, Nigeria ». Journal of Geospatial Science and Technology 2, no 1 (4 novembre 2021) : 1–15. http://dx.doi.org/10.54222/afrigist/jgst/v2i1.1.

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Gully erosion remains a major threat to the people of Benin City. This study applies Analytical Hierarchical Process (AHP) and geospatial techniques to evaluate vulnerability to gully erosion in Benin City, Nigeria. Five essential criteria were identified based on literature, and evaluation by experts. Pairwise Comparison Matrix (PCM) was obtained and weights for each of the PCM were determined using AHP. The consistency of generated weights obtained is not above 0.07. The method resulted in a gully erosion vulnerability model. Analysis of the model revealed that 52.1% (488.69Km2) of the area is vulnerable to gully erosion, while 3.4% (32.37 Km2) was found to be highly vulnerable to gully erosion. Fieldwork was conducted to establish the people’s perception and identify the causes and control measures for the gully erosion problem in the area. Findings on the major contributing factor that leads to the gully erosion formation showed that lack of drainage system accounts for 56.25%, improper land use practice account for 25%, and bad road construction (18.75%). About 50% of the respondents are of the view that an adequate drainage system would go a long way to mitigate the gully erosion. This present study has provided information on the state of gully erosion vulnerability in Benin City through mapping of vulnerable areas. L’APPLICATION DES TECHNIQUES PHA ET GEOSPATIALES POUR L'EVALUATION DE LA VULNERABILITE A L'EROSION DES RAVINS DANS LA VILLE DE BENIN, DANS L’ETAT D’EDO, AU NIGERIA.Cet article a évalué l'érosion des ravins à l'aide des méthodes de télédétection et de SIG ainsi que la méthode du processus hiérarchique analytique (PHA) pour déterminer les zones vulnérables et sensibles à l'érosion en ravins et analyser qualitativement la perception des habitants de ladite ville, leurs mécanismes d'adaptation à l'érosion du ravin (et leurs facteurs causatifs) dans la ville de Benin. Cinq critères essentiels (la Lithologie, l’Utilisation des terres/Couverture des terres, la Densité de drainage (DD), les Pentes et sols) ont été identifiés sur la base de la littérature. La méthode du processus hiérarchique analytique (PHA) a étéutilisé pour déterminer les poids pour chacune des matrices de comparaison par paires. La cohérence des poids générés n’était pas supérieure à 0,07 reflétant ainsi, un résultat valide. Un travail de terrain a également été mené pour établir la perception des gens et identifier les causes et les mesures de contrôle du problème d'érosion en ravins dans la région, 100 questionnaires ont été distribués en utilisant des méthodes d'échantillonnage systématique aux habitants autour des sites de ravins identifiés. Le modèle de vulnérabilité à l'érosion en ravins développé dans cette étude a révélé que jusqu'à 44,4% de la superficie totale étaittrès vulnérable à l'érosion en ravins, 52,1% (488,69Km2) de la zone est vulnérable à l'érosion en ravins, tandis que 3,4% (32,37 km2) s'est avéré moins vulnérable à l'érosion en ravins. Les résultats sur le principal facteur contributif qui conduit à la formation d'érosion en ravine ont montré que le manque de système de drainage représente 56,25%, les pratiques inappropriées d'utilisation des terres représentent 25 % et la mauvaise construction des routes (18,75 %). Environ 50 % des répondants sont d'avis qu'un système de drainage adéquat contribuerait grandement à atténuer l'érosion des ravins. Cette étude a fourni desinformations sur l'état de vulnérabilité à l'érosion des ravins dans la ville de Bénin par la cartographie des zones vulnérables et nous recommandons que la planification et le développement urbain dans la ville de Benin soient basés sur la prise de décisionéclairée, nous recommandons également la construction de systèmes de drainage appropriés et efficaces et nous suggérons que des pratiques collaboratives et intégrées d'utilisation des terres soient maintenues dans la ville de Bénin. Mots clés: Techniques géospatiales, Érosion en ravins, PHA, vulnérabilité
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Benradi, Naoufel, Zakaria Ghommid, Hassan Ait Bahssain, Ahmed R. El Adib et Abdelhamid Hachimi. « Pratique de la ventilation non-invasive aux urgences et réanimations marocaines : enquête auprès des praticiens ». Médecine Intensive Réanimation, 6 août 2020. http://dx.doi.org/10.37051/mir-00025.

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Introduction : La ventilation non invasive (VNI) est une technique utilisée, depuis longtemps, dans les urgences et lesréanimations. L'objectif de notre travail était d'évaluer la prévalence de la pratique de la VNI, la maîtrise des paramètres,les indications et les critères d'échec dans notre contexte marocain.Matériels et méthodes : Une première partie des praticiens a été interrogée par un questionnaire auto-administré lorsdu congrès de la société marocaine d'anesthésie, d'analgésie et de soins intensifs tenu en janvier 2018. Une secondepartie a été abordée par un questionnaire électronique. Il comprenait les caractéristiques démographiques, les méthodesde mise en œuvre de la VNI, les indications et les critères de défaillance.Résultats : Parmi les 800 questionnaires distribués, nous avons recueilli 183 réponses avec un taux de participation de23 %. La majorité des participants (88 %) ont déclaré avoir pratiqué la VNI. Le mode PSV-PEP était préféré dans 70 %des cas. L'œdème pulmonaire cardiogénique et la décompensation de la maladie pulmonaire obstructive chronique ontété retenus comme premières indications de la mise en place. Un protocole n'existait que dans 5 % des structures. LaVNI est plus utilisée par les médecins anesthésistes-réanimateurs et dans les CHU et les structures privées.Conclusion : La VNI est une technique couramment utilisée en situation d'urgence. Ses indications et paramètres deréglage étaient conformes à la conférence de consensus. Cependant, l'absence de protocole peut entraver le démarrage.
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Cusset, Jean-Michel, et Jean-Claude Lavigne. « Urban public transport of medium sized cities at Java : a picture of the Indonesian singularity ». Les Cahiers Scientifiques du Transport - Scientific Papers in Transportation 15-16 | 1987 (30 juin 1987). http://dx.doi.org/10.46298/cst.11842.

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Résumé :
From a research on six medium sized cities of Java (Indonesia), the paper insists upon the diversity of urban public transport among the cities. Several explanations of the lack of a common pattern are put forward. The regulation of public transport shows the specific Indonesian characters which allow a high flexibility and a consensus approach for the connection of the different systems. The authors try to identify the main guidelines which could be kept for a public transport policy appropriate to medium sized cities of Java. L'étude et la comparaison des systèmes de transport de six villes moyennes de Java (Indonésie) et l'analyse des mécanismes de régulation mis en œuvre, montrent l'absence de modèle de transport public typique d'une ville moyenne et soulignent les caractéristiques originales propres à l'Indonésie : la flexibilité est recherchée et une démarche consensuelle articule de manière spécifique les différents systèmes. Les auteurs s'interrogent en conclusion sur les orientations majeures d'une politique des transports urbains adaptée aux villes moyennes de Java.
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Garcia-Larrea, L., et N. André-Obadia. « Stimulation corticale pour le traitement de la douleur ». Douleur et Analgésie, 2022. http://dx.doi.org/10.3166/dea-2022-0231.

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La stimulation épidurale du cortex moteur (eMCS) a été conçue dans les années 1990 et a maintenant largement supplanté la stimulation thalamique pour soulager la douleur neuropathique. Ses mécanismes d’action impliquent l’activation de multiples zones cortico-sous-corticales via une activation initiée dans le thalamus, avec implication des opioïdes endogènes et une inhibition descendante vers la moelle épinière. Les preuves de l’efficacité clinique sont maintenant étayées par au moins sept essais randomisés et les effets favorables peuvent persister jusqu’à dix ans, mais seul un candidat sur deux est significativement soulagé en l’absence de critère approprié de sélection. La stimulation magnétique répétitive non invasive (rTMS) s’est d’abord développée comme un moyen de prédire l’efficacité des procédures épidurales, avec une forte valeur prédictive positive, puis comme une méthode analgésique à part entière. Des preuves raisonnables provenant d’au moins six essais randomisés sont en faveur d’un effet analgésique significatif de la rTMS à haute fréquence sur le cortex moteur dans la douleur neuropathique, et de manière moins reproductible dans la fibromyalgie. La stimulation du cortex frontal dorsolatéral ne s’est pas avérée significativement efficace jusqu’à présent. Le cortex operculo-insulaire postérieur est une cible nouvelle et attrayante, mais l’évidence en sa faveur reste encore limitée. La stimulation transcrânienne à courant continu (tDCS) est appliquée sur des cibles similaires à celles de la rTMS ; elle ne provoque pas de potentiels d’action, mais module l’état de repos de la membrane neuronale. La tDCS présente des avantages pratiques, notamment un faible coût, peu de problèmes de sécurité et la possibilité de protocoles à domicile ; cependant, la qualité limitée de la plupart des rapports publiés lui confère actuellement un faible niveau de preuve. Les patients réagissant à la tDCS peuvent différer de ceux qui sont améliorés par la rTMS, et dans les deux cas des séances répétées sur une longue période peuvent être nécessaires pour obtenir un soulagement cliniquement significatif. Ces procédures exercent leurs effets par le biais de multiples réseaux cérébraux distribués qui influencent les aspects sensoriels, affectifs et cognitifs de la douleur chronique. Leurs effets s’exercent principalement sur les états hyperexcitables anormaux plutôt que sur la douleur aiguë expérimentale. L’extension de la durée des effets sur le long terme reste un défi, pour lequel différentes stratégies sont discutées dans cette revue.
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Fjelde, Hanne, Carl Henrik Knutsen et Håvard Mokleiv Nygård. « Which Institutions Matter ? Re-Considering the Democratic Civil Peace* ». International Studies Quarterly, 18 novembre 2020. http://dx.doi.org/10.1093/isq/sqaa076.

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ABSTRACT Despite decades of research, there is no consensus on the relationship between democratic institutions and risk of civil war. We alleviate measurement issues and theoretical ambiguity in much existing work by theoretically and empirically unpacking core features of democracy and their relationship to civil war. We distinguish between institutions that impose vertical constraints on leaders from the population at large, and institutions that allow various groups, including non-incumbent elites, to place horizontal constraints on leader behavior. Both types of democratic institutions, we argue, help leaders overcome commitment problems related to potential agents of rebellion, thus reducing civil war risk. This is particularly so when these institutional mechanisms reinforce each other. Using precise institutional indicators from Varieties of Democracy, we disentangle and separately measure the dimensions of interest. Both vertical and (especially) horizontal constraints mitigate civil war risk, but only clearly so when both types of constraining institutions co-exist in so-called liberal democracies. Absent constraints from a capable parliament or independent judiciary, improvements to the freeness and fairness of elections do not mitigate civil war onset. Malgré des décennies de recherche, il n’existe aucun consensus sur la relation entre les institutions démocratiques et les guerres civiles. Nous atténuons les problèmes de mesure et l’ambiguité théorique de nombreux travaux existants en analysant les caractéristiques fondamentales de la démocratie et leur relation avec les guerres civiles dun point de vue théorique et empirique. Nous distinguons les institutions qui imposent des contraintes verticales aux dirigeants par le biais de la population globale de celles qui permettent á divers groupes, y compris aux élites qui ne sont pas au pouvoir, dimposer des contraintes horizontales pour le comportement des dirigeants. Nous soutenons que ces deux types d’institutions démocratiques aident les dirigeants á surmonter les problèmes dengagement liés aux agents rebelles potentiels, réduisant ainsi le risque de guerre civile. Cela est particulièrement vrai lorsque ces mécanismes institutionnels se renforcent mutuellement. Nous nous appuyons sur des indicateurs institutionnels précis issus de V-Dem pour dégager et mesurer séparément les dimensions dintérêt. Les contraintes verticales et horizontales atténuent toutes deux le risque de guerre civile, mais uniquement lorsque les deux types dinstitutions contraignantes coexistent dans des démocraties dites libérales. En l’absence de contraintes émanant dun parlement compétent ou d’un système judiciaire indépendant, les améliorations apportées á la liberté et á l’équité des élections n’atténuent pas le risque de déclenchement de guerre civile. A pesar de las décadas de investigación, no hay consenso sobre la relación entre las instituciones democráticas y el riesgo de una guerra civil. Minimizamos los problemas de medición y la ambiguedad teórica en gran parte del trabajo existente desentrañando de manera teórica y empírica los rasgos fundamentales de la democracia y su relación con la guerra civil. Realizamos una distinción entre las instituciones que imponen restricciones verticales a los líderes de la población en general y las instituciones que permiten a varios grupos, incluidas las elites no tradicionales, imponer restricciones horizontales al comportamiento de los líderes. Sostenemos que ambos tipos de instituciones democráticas ayudan a los líderes a enfrentar los problemas de compromiso relacionados con los posibles agentes de la rebelión a fin de reducir el riesgo de una guerra civil. Esto es particularmente cierto cuando dichos mecanismos institucionales se refuerzan entre sí. Mediante indicadores institucionales precisos de variedades de democracia (Varieties of Democracy, V-Dem), esclarecemos y medimos por separado las dimensiones de interés. Tanto las restricciones verticales como las horizontales minimizan el riesgo de una guerra civil, pero solo cuando ambos tipos de instituciones restrictivas coexisten en lo que conocemos como democracias liberales. En ausencia de las restricciones de un parlamento competente o de un poder judicial independiente, las mejoras en la libertad e imparcialidad de las elecciones no reducen la posibilidad de que se desate una guerra civil.
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Massé, Raymond. « Éthique ». Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.009.

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En l’absence d’un consensus élargi, tant chez les philosophes que chez les anthropologues, sur des définitions normatives de l’éthique et de la morale, l’important pour l’anthropologie est de proposer un découpage cohérent et complémentaire des dimensions que recouvrent ces deux concepts. Si l’on définit la morale comme un système de normes et de valeurs auxquels les membres d’une société donnée doivent adhérer pour rendre les comportements compatibles avec les conceptions locales du Bien et du Mal (voire la rubrique Morale), l’éthique constitue plutôt le lieu et le moment d’une réflexion critique sur la moralité de nos gestes individuels et collectifs (Massé 2015). Alors que la morale est concernée par les injonctions «doit» et « ne doit pas» faire, l’éthique se demande «qui suis-je pour dire aux autres ce qu’ils doivent ou ne doivent pas faire » ? Et quels seront les impacts de ces conseils sur ma relation à l’autre ? L’éthique devient le lieu d’un questionnement sur le bien fondé de ces normes, voire d’un arbitrage effectué par les individus et les collectivités entre les normes proposées par la multiplicité de morales (religieuses, institutionnelles, de sens commun) auxquelles ils sont exposés. L’éthique oriente les conduites, certes, mais non pas par l’imposition d’obligations morales données à l’avance dans des textes religieux ou des normes inscrites dans un sens commun extérieur à l’individu. L’Éthique est ouverte, elle résiste aux enfermements. Elle suppose chez l’individu, une conscience des alternatives, une mise à distance critique pouvant conduire à la dissidence ou à l’acceptation éclairée. En ce sens, elle repose sur la liberté d’analyse et de jugement. Pour une institution publique, elle suppose une discussion ouverte entre les divers groupes d’intérêt concernés. Les résultats de cette délibération seront des valeurs élevées au niveau de principes éthiques à respecter. Ils seront généralement inscrits dans des «codes d’éthique» qui rendent visibles, tant aux personnels, aux clients qu’au public en général, les règles et normes qui en garantissent la moralité. Ces institutions proclament ainsi la vérité et la rectitude d’une moralité donnée (Zigon 2008). L’éthique devient ainsi une théorie raisonnée des jugements moraux portant sur le bien et le mal. L’éthique réfère donc à la fois au processus d’analyse raisonnée et aux résultats, toujours fragiles et provisoires, de cette réflexion issue de l’expérience et des situations critiques rencontrées à divers moments de la vie (Zigon 2008). L’importance centrale accordée au raisonnement est toutefois contestée par certains (Pandian et Ali 2010) anthropologues et historiens qui voient, par exemple, l’éthique et les vertus en Asie du Sud comme étant influencées autant par des forces psychiques et affectives que par des dispositions réflectives, délibératives ou rationnelles envers la conduite morale. Il n’en reste pas moins que l’éthique est cet espace de liberté qui amène l’individu à se questionner sur le bien-fondé de ses choix de vie lorsqu’il se demande «comment dois-je vivre»? L’éthique est donc, le lieu de la liberté, de l’arbitrage et de la pondération des obligations morales. Aucun système de normes et de valeurs morales n’étant en mesure d’éviter que ne surgissent des contradictions et des dilemmes dans les choix moraux, l’éthique suppose un ajustement des choix moraux selon les contextes, les circonstances. Si les morales, en tant que systèmes de normes, constituent des référents relativement stables, le positionnement éthique du sujet, pour sa part, est flexible. Il est susceptible d’ajustements selon les contextes, les étapes de la trajectoire de vie, les pressions de l’entourage ou des divers pouvoirs. Un individu peut perdre temporairement son statut éthique dans la communauté, mais il dispose tout autant de multiples outils pour reconstruire sa légitimité éthique. Une anthropologie de l’éthique sera donc axée sur l’analyse des modalités d’expression de la liberté du sujet (Laidlaw 2002). Elle s’intéressera aux subjectivités qui se construisent et se reconstruisent tout au long de l’expérience vécue. Elle mettra l’accent sur une analyse des possibilités ouvertes par cette liberté en décrivant de quelle façon elle est exercée dans différents contextes sociaux et différentes traditions culturelles. Bien sûr, cette liberté est limitée et largement influencée par les modèles imposés par sa société et sa culture. Il faudra toutefois éviter d’opposer éthique et morale sur la base de cette seule liberté, la routinisation de la morale pouvant parfois découler d’un exercice réflexif (Faubion 2011). L’enjeu est moins de déterminer si l’individu, dans telle ou telle société, est libre ou non d’adopter une position morale qui lui est propre (en choisissant parmi les normes morales, dominantes ou subalternes), que d’analyser les multiples modalités d’une incorporation des valeurs morales d’un contexte sociétal à l’autre sans oublier l’influence de l’expérience personnelle. Le champ de l’éthique est donc concerné par les mécanismes individuels et collectifs d’arbitrage et de règlement des conflits moraux. Or, dans toute société, ces processus d’arbitrage s’inscrivent dans les rapports de pouvoir existant entre les divers groupes d’intérêt qui participent à la discussion. L’éthique est donc le lieu d’une analyse comparée des modèles de résolution de conflit moraux de même que des rapports de pouvoirs économiques, politiques ou religieux qui influent sur la reproduction (ou la marginalisation) de certaines des valeurs morales. Elle reconnaît que le consentement et le consensus moral sont souvent forcés et qu'ils découlent d'usages sociopolitiques de normes morales. L’éthique enfin, concerne la recherche de potentielles valeurs morales universelles et d’une éthique partagée. Raymond Firth (1963) suggérait il y longtemps déjà que l’anthropologie devait s’intéresser aux principes généraux qui découleraient de l’étude comparative des diverses morales, bref à ce qui est commun aux conduites morales à travers les cultures. Arthur Kleinman (2006) voit pour sa part dans l’éthique un ensemble de principes moraux qui aspirent à l’application universelle. L’éthique est donc tout autant la recherche de ces dénominateurs communs moraux humanistes que l’étude des multiples façons dont les individus et les collectivités négocient les modalités d’un respect circonstancié et situé de ces principes.
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Parmentier, Alexis. « Numéro 47 - décembre 2006 ». Regards économiques, 12 octobre 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15793.

Texte intégral
Résumé :
Ce numéro de Regards économiques soutient que la législation de la protection de l’emploi en France obère les performances économiques tout en contribuant au développement des inégalités sociales. Ce pays se caractérise par des niveaux de protection de l'emploi très différents selon les types de contrats (Contrat à Durée Déterminée -CDD- et Contrat à Durée Indéterminée -CDI). En résulte une segmentation forte du marché du travail entre travailleurs «bien» protégés et «mal» protégés, sans que l'effet net sur l'emploi soit favorable. La solution envisagée par le gouvernement français d’introduire de nouveaux contrats de travail, le Contrat Nouvelles Embauches et le Contrat Première Embauche, ne vont pas dans le bon sens. Une réforme plus ambitieuse, construite autour d’un contrat de travail unique à droits progressifs, permettrait par contre de gommer certaines déficiences actuelles. Une réforme de ce type mériterait certainement d’être réfléchie en Belgique, où il existe de nettes différences de protection de l’emploi entre catégories de travailleurs (ouvriers et employés) et de contrats (CDD et CDI). Aux yeux de nombreux économistes, une législation contraignant fortement les décisions des entreprises en matière d’embauche et de licenciement constitue une explication potentiellement importante aux dysfonctionnements du marché du travail. L’appareil réglementaire français n’est, par exemple, pas en mesure de remplir correctement le rôle de protection des individus auquel il est destiné. Un clivage des situations sur le marché du travail se dessine depuis plusieurs années, certaines populations se voyant nettement protégées, d’autres étant exposées continuellement aux aléas conjoncturels. En outre, la détérioration de la situation des populations les plus fragiles réduit leur incitation à participer au marché du travail, ce qui contribue à la dégradation des performances économiques. Malgré des législations de la protection de l’emploi (LPE) quelque peu différentes, les systèmes français et belge sont caractérisés par des degrés de protection de l’emploi globalement élevés et subissent des dysfonctionnements de leurs marchés du travail analogues (cf. OCDE, 2004). Aussi, bien que notre analyse soit centrée sur la France, les réflexions avancées dans cette étude ont une portée générale et ont vocation à contribuer aux débats afférents à la nécessité et à la manière de réformer la LPE de pays caractérisés par un degré de protection de l’emploi élevé et des performances du marché du travail médiocres. En août 2005, le gouvernement français a cherché à répondre à la nécessité de réformer la LPE en introduisant le Contrat Nouvelles Embauches (CNE). Ce contrat, réservé aux petites entreprises, est régi par une réglementation à maints égards plus souple que les contrats de travail existants. Avec le Contrat Première Embauche (CPE), le gouvernement a cherché à étendre le CNE aux entreprises de plus de 20 salariés pour les jeunes de moins de 26 ans. Toutefois, cet accroissement de la flexibilité du marché du travail a suscité la crainte d’une détérioration des conditions de vie de la frange de la population concernée. Confronté aux importantes manifestations du mois de mars 2006, le gouvernement a alors dû renoncer à une mesure qui avait dans son esprit fait ses preuves en termes de création d’emplois. Selon le gouvernement, les 440.000 CNE signés entre août 2005 et mars 2006 (DARES, 2006), soit une embauche sur dix réalisée par les petites entreprises, témoignaient de l’efficacité de ce type de réforme. La présente étude montre pourtant que ces mesures ne constituent pas des moyens efficaces pour développer l’emploi et pour favoriser la justice sociale. Les mesures proposées semblent en effet trop timorées pour avoir des effets durables sur l’emploi. D’une part, les créations nettes d’emplois sont nettement plus faibles que le nombre de nouveaux contrats signés car une certaine substitution entre les nouveaux contrats et les contrats existants est inévitable. D’autre part, les nouveaux contrats ayant une durée limitée à deux ans, les entreprises seront incitées à les détruire avant de retomber dans le régime globalement plus protecteur des contrats actuels. En outre, ces réformes risquent d’accentuer la précarité ambiante des populations les plus fragiles. Les mécanismes sous-jacents étant présentés, notre analyse esquisse les modalités d’une réforme de la LPE alternative au CNE et faisant l’objet d’un relatif consensus (du moins dans ses grandes lignes) parmi les économistes : le Contrat Unique à droits Progressifs (CUP). Cette solution met en avant la nécessité d’accomplir un remaniement profond du système actuel, en particulier en cassant la dualité de protection engendrée par la coexistence de contrats dont le système de protection est différent.
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Parmentier, Alexis. « Numéro 47 - décembre 2006 ». Regards économiques, 12 octobre 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2006.12.01.

Texte intégral
Résumé :
Ce numéro de Regards économiques soutient que la législation de la protection de l’emploi en France obère les performances économiques tout en contribuant au développement des inégalités sociales. Ce pays se caractérise par des niveaux de protection de l'emploi très différents selon les types de contrats (Contrat à Durée Déterminée -CDD- et Contrat à Durée Indéterminée -CDI). En résulte une segmentation forte du marché du travail entre travailleurs «bien» protégés et «mal» protégés, sans que l'effet net sur l'emploi soit favorable. La solution envisagée par le gouvernement français d’introduire de nouveaux contrats de travail, le Contrat Nouvelles Embauches et le Contrat Première Embauche, ne vont pas dans le bon sens. Une réforme plus ambitieuse, construite autour d’un contrat de travail unique à droits progressifs, permettrait par contre de gommer certaines déficiences actuelles. Une réforme de ce type mériterait certainement d’être réfléchie en Belgique, où il existe de nettes différences de protection de l’emploi entre catégories de travailleurs (ouvriers et employés) et de contrats (CDD et CDI). Aux yeux de nombreux économistes, une législation contraignant fortement les décisions des entreprises en matière d’embauche et de licenciement constitue une explication potentiellement importante aux dysfonctionnements du marché du travail. L’appareil réglementaire français n’est, par exemple, pas en mesure de remplir correctement le rôle de protection des individus auquel il est destiné. Un clivage des situations sur le marché du travail se dessine depuis plusieurs années, certaines populations se voyant nettement protégées, d’autres étant exposées continuellement aux aléas conjoncturels. En outre, la détérioration de la situation des populations les plus fragiles réduit leur incitation à participer au marché du travail, ce qui contribue à la dégradation des performances économiques. Malgré des législations de la protection de l’emploi (LPE) quelque peu différentes, les systèmes français et belge sont caractérisés par des degrés de protection de l’emploi globalement élevés et subissent des dysfonctionnements de leurs marchés du travail analogues (cf. OCDE, 2004). Aussi, bien que notre analyse soit centrée sur la France, les réflexions avancées dans cette étude ont une portée générale et ont vocation à contribuer aux débats afférents à la nécessité et à la manière de réformer la LPE de pays caractérisés par un degré de protection de l’emploi élevé et des performances du marché du travail médiocres. En août 2005, le gouvernement français a cherché à répondre à la nécessité de réformer la LPE en introduisant le Contrat Nouvelles Embauches (CNE). Ce contrat, réservé aux petites entreprises, est régi par une réglementation à maints égards plus souple que les contrats de travail existants. Avec le Contrat Première Embauche (CPE), le gouvernement a cherché à étendre le CNE aux entreprises de plus de 20 salariés pour les jeunes de moins de 26 ans. Toutefois, cet accroissement de la flexibilité du marché du travail a suscité la crainte d’une détérioration des conditions de vie de la frange de la population concernée. Confronté aux importantes manifestations du mois de mars 2006, le gouvernement a alors dû renoncer à une mesure qui avait dans son esprit fait ses preuves en termes de création d’emplois. Selon le gouvernement, les 440.000 CNE signés entre août 2005 et mars 2006 (DARES, 2006), soit une embauche sur dix réalisée par les petites entreprises, témoignaient de l’efficacité de ce type de réforme. La présente étude montre pourtant que ces mesures ne constituent pas des moyens efficaces pour développer l’emploi et pour favoriser la justice sociale. Les mesures proposées semblent en effet trop timorées pour avoir des effets durables sur l’emploi. D’une part, les créations nettes d’emplois sont nettement plus faibles que le nombre de nouveaux contrats signés car une certaine substitution entre les nouveaux contrats et les contrats existants est inévitable. D’autre part, les nouveaux contrats ayant une durée limitée à deux ans, les entreprises seront incitées à les détruire avant de retomber dans le régime globalement plus protecteur des contrats actuels. En outre, ces réformes risquent d’accentuer la précarité ambiante des populations les plus fragiles. Les mécanismes sous-jacents étant présentés, notre analyse esquisse les modalités d’une réforme de la LPE alternative au CNE et faisant l’objet d’un relatif consensus (du moins dans ses grandes lignes) parmi les économistes : le Contrat Unique à droits Progressifs (CUP). Cette solution met en avant la nécessité d’accomplir un remaniement profond du système actuel, en particulier en cassant la dualité de protection engendrée par la coexistence de contrats dont le système de protection est différent.
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Stoczkowski, Wiktor. « Race ». Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.042.

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Résumé :
La notion de race est ancienne, et ses significations n’ont jamais cessé de se transformer. Dès le XVIe siècle, le mot race désignait les membres d’un lignage. Par conséquent, l’espèce humaine devenait une race puisque la Bible lui donnait pour ancêtres communs Adam et Ève. Un peuple se réclamant d’un ancêtre mythique pouvait également être qualifié de race : on disait par exemple que les Juifs étaient de la race d’Abraham. Le terme a parfois été synonyme de dynastie royale, elle aussi dotée d’un ancêtre commun. L’Encyclopédie utilise le terme principalement dans ces trois acceptions, parlant aussi bien de race humaine que de race d’Abraham ou de race des Capétiens (L’Encyclopédie 1777 et 1778). Parallèlement, le XVIIIe siècle voit se répandre l’usage zoologique de la notion de race, employée pour désigner les variétés infra-spécifiques d’animaux, surtout des animaux domestiques, tels les chiens, les chevaux ou les bovins (Buffon 1749a et 1755). En même temps, les naturalistes étendent son application aux variétés de l’espèce humaine. On considère alors que les différences biologiques entre groupes humains géographiquement séparés sont solidaires de leurs différences culturelles, les unes et les autres engendrées par l’influence conjointe du sol, du climat et de la nourriture (Buffon 1749b). En accord avec la théorie humorale alors en vogue, on pense que le sol, le climat et la nourriture influencent les quatre humeurs physiologiques (bile jaune, sang, bile noire, pituite), dont l’interaction détermine le degré d’un tempérament (mélancolique, flegmatique, bileux, sanguin), lequel décide à son tour à la fois de l’anatomie des hommes et de leur caractère, mentalité, mœurs et organisation sociale (Greenwood 1984). Aucun consensus n’existait en revanche quant au nombre de races d’hommes, tantôt porté à plusieurs dizaines, tantôt réduit à trois et dont chacune était assimilée à la descendance d’un des trois fils de Noé. Les races humaines étaient disposées sur les échelons supérieurs de la Grande Échelle des Êtres, qui menait des formes animales les plus simples jusqu’à l’homme le plus perfectionné, identifié invariablement au Blanc. Le Noir, et plus particulièrement le Hottentot, occupait la limite inférieure de l’humanité, où il côtoyait l’Orang-outang placé au sommet du monde animal (Dictionnaire des sciences médicales, 1819, Sebastani 2013). Si la plupart des Européens du XVIIIe siècle croyaient à la supériorité des Blancs, tous n’en déduisaient pas les mêmes conclusions. Certains estimaient que les autres races pouvaient éventuellement acquérir la civilisation et devenir, avec le temps, à la fois égales aux Blancs et blanches de peau, blanchies sous l’effet de la civilisation. D’autres restaient convaincus que la supériorité des Blancs était un immuable fait de nature, ce qui condamnait les autres races, surtout les Noirs, à une éternelle soumission, faisant d’eux ce que Aristote avait appelé les esclaves par nature. Les débats raciologiques du XIXe siècle consacrèrent l’opposition plus ancienne entre le monogénisme et le polygénisme (Blanckaert 1981). Les monogénistes clamaient qu’il n’y a qu’une seule espèce humaine, différenciée à partir d’un type originel ; les polygénistes soutenaient qu’il existe depuis toujours plusieurs espèces humaines invariables, pourvues de propriétés spécifiques, aussi bien biologiques que mentales. La théorie darwinienne (1859) n’a modifié que modestement les grandes lignes de ce débat : les degrés de l’Échelle des Êtres seront désormais considérés comme les étapes consécutives de l’évolution, tandis que les races inférieures se verront identifiées aux races moins évoluées. Les polygénistes darwiniens pouvaient renoncer à l’axiome de l’invariabilité des races dans la très longue durée préhistorique, mais ils s’accordaient avec les monogénistes darwiniens à établir une hiérarchie linéaire des races selon leurs formes anatomiques, auxquelles on croyait pouvoir associer une gradation de facultés morales, intellectuelles et civilisatrices, tenues pour héréditaires et difficilement modifiables dans la courte durée historique. Dès la fin du XVIIIe siècle, des mesures anthropométriques variées ont commencé à être proposées, dans l’espoir de quantifier le degré d’avancement moral et mental des races à partir d’indices anatomiques : ce fut l’un des fondements de l’anthropologie physique du XIXe siècle. La théorie darwinienne de la sélection naturelle a contribué à légitimer la vieille idée de la lutte des races pour la survie. On s’est mis à redouter que les races inférieures, réputées plus fertiles, n’en viennent à bout des races supérieures. Le XIXe siècle fut particulièrement marqué par la hantise du mélange racial, censé conduire à la contamination de la « substance germinative » des races supérieures et à leur dégénérescence consécutive. Dans la première moitié du XXe siècle, l’idéologie nazie offrit l’un des aboutissements extrêmes de cette conception. On y trouve une combinaison de nombreuses composantes des théories raciologiques antérieures : une classification raciale rigide, la hiérarchisation des races en supérieures et inférieures, la conviction que les différences anatomiques correspondent aux différences culturelles, l’idée d’une inégalité morale, intellectuelle et civilisatrice des races, la crainte d’une dégénérescence raciale par le métissage qui altère le « sang » de la race supérieure, la croyance qu’une menace pèse sur la race supérieure du fait de la fertilité plus grande des races inférieures, la doctrine de la lutte entre les races comme force motrice du progrès. L’idéologie nazie fut une sinistre synthèse d’au moins deux siècles de développement de la pensée raciale. Lorsque la Deuxième Guerre prit fin, l’Occident tenta de faire le procès à son héritage intellectuel. L’UNESCO exprima une conviction alors inédite en inscrivant dans sa constitution l’idée selon laquelle les atrocités de la récente guerre avaient été rendues possibles par la croyance à l’inégalité des races. Pour rendre impossibles de nouveaux Auschwitz, on décida alors de faire disparaître la notion de races humaines, source présumée de l’horreur suprême. Dans leur déclaration de 1950, les experts de l’UNESCO affirmèrent l’unité fondamentale de l’espèce humaine et reléguèrent la diversité biologique des hommes à un second plan, en tant qu’épiphénomène de divers mécanismes évolutifs de différentiation. La Déclaration de l’UNESCO portait les marques de la toute récente théorie synthétique de l’évolution, dont les principes ramenaient la « race » à un résultat éphémère de la circulation des gènes entre les populations, seules entités réellement observables (UNESCO 1950, Stoczkowski 2008). La conjonction du contexte politique et de l’émergence de la génétique des populations conduisit, à partir des années 1950, à l’abandon progressif de la notion de race, surtout en sciences sociales. Les humanités multiples des théories raciologiques se muèrent en l’Homme universel de l’UNESCO. Pourtant, la génétique des populations n’a pas tenu les promesses dont on l’avait initialement investie en espérant que la recherche allait démontrer l’inexistence des races humaines, ce qui devait invalider toute possibilité de rabattre les différences de culture sur les différences de nature, selon le subterfuge séculaire qui avait maintes fois servi à justifier les inégalités, les discriminations et les oppressions. N’étaient pas moindres les attentes suscitées ensuite par l’exploration du génome humain : elle devait porter le coup de grâce au concept de race et aux préjugés que ce concept implique. En juin 2000, lors des célébrations qui marquèrent la publication de la première esquisse de la carte du génome humain, J. Craig Venter, directeur de l’entreprise de recherche génétique Celera, répéta que « la notion de race n’a aucun fondement génétique ni scientifique » (Marantz Henig 2004). Aujourd’hui, les résultats de la recherche sur le génome humain semblent moins univoques (Stoczkowski 2006). Il est certes réconfortant de savoir qu’aucun doute ne subsiste sur l’unité génétique de l’espèce humaine. Pourtant, après une première période consacrée à la description des similitudes génétiques, les travaux actuels s’orientent de plus en plus vers l’exploration de la diversité de notre espèce. Plusieurs études publiées récemment tendent à démontrer que des données génétiques permettent bel et bien de faire la distinction entre les individus originaires d’Europe, d’Afrique et d’Extrême-Orient, c’est-à-dire entre les populations traditionnellement réparties par la pensée ordinaire entre les trois grandes « races » : blanche, noire et jaune (Bamshad et al. 2003, Rosenberg et al.,2002, Watkins et al. 2003). Ces travaux dérangent et inquiètent. Ils dérangent car on s’attendait à ce que la génétique rende définitivement illégitime toute classification biologique des humains. C’est le contraire qui semble advenir sous nos yeux. Au lieu de prouver que l’ordre du phénotype, privilégié par la pensée ordinaire, s’écarte de l’ordre du génotype étudié par la science, les travaux récents suggèrent que certaines classifications « raciales » – pour autant qu’elles soient fondées non sur la seule morphologie, mais plutôt sur l’origine géographique – peuvent refléter approximativement une partie de la diversité humaine établie par la génétique moderne (Bamshad et al. 2003; Rosenberg et al. 2002; Watkins et al. 2003). Ces travaux inquiètent aussi, car nul n’ignore que l’étude des différences entre les hommes peut fournir des arguments à ceux qui veulent diviser l’humanité, porter les distinctions à l’absolu, les juger scandaleuses et insupportables. Les généticiens ne manquent pas de souligner que les groupements formés à partir de leurs modèles diffèrent des anciennes catégories raciales, puisque les écarts entre les classes génétiques sont statistiques, relatifs, mouvants, soumis aux vicissitudes de l’histoire faite non seulement de séparations, mais aussi de migrations et de croisements. Il n’en demeure pas moins que le risque existe que les résultats de ces travaux nourrissent à nouveau le phantasme de divergences insurmontables inscrites dans le corps des humains. Les controverses sur la classification infra-spécifique des humains sont loin d’être closes. Quelles que soient les conclusions qui remporteront finalement le consensus de la communauté scientifique, il est probable que la pensée antiraciste soit confrontée dans un avenir proche à une nouvelle légitimité scientifique des classements des humains à partir de critères biologiques, cette fois dans un contexte social où l’aspiration à l’égalité ne passe plus par l’effacement des différences biologiques mais, au contraire, par leur revendication de la part des dominés. Après l’expérience du nazisme, dont l’intérêt exacerbé pour les différences biologiques déboucha sur l’abomination de la Shoah, on était enclin à considérer que toute théorie de la différence biologique devait nécessairement conduire au racisme. On en est moins sûr de nos jours, en observant que les minorités auparavant opprimées cherchent à adosser leur combat contre les inégalités à une théorie de la différence biologique (Oak Ridge National Laboratory). Hier, désireux d’expier le péché de racisme, l’homme blanc fit appel à la science pour rendre insignifiantes les différences biologiques entre les humains ; aujourd’hui, réclamant le droit à l’égalité, l’homme de couleur emploie la science pour donner aux différences biologiques une signification nouvelle. Cette résurgence de l’intérêt de la recherche pour la diversité de l’espèce humaine, en dépit du danger bien réel d’un détournement idéologique de ses résultats, encore très provisoires, peut devenir un antidote contre les spéculations naïves sur la race, qui ne manqueront pas de foisonner dans la culture populaire tant que les chercheurs seront incapables d’expliquer pourquoi les hommes, appartenant tous à la même espèce biologique, n’ont pas pour autant tous la même apparence.
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Chamberland, Line. « Hétérosexisme ». Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.107.

Texte intégral
Résumé :
L’hétérosexisme réfère à l’ensemble des croyances qui valorisent et promeuvent l’hétérosexualité tout en infériorisant les sexualités non hétérosexuelles. Ainsi, l’hétérosexualité apparaît comme la sexualité universelle, allant de soi, naturelle, normale, morale, bref elle est dotée d’une valeur supérieure en référence à des systèmes normatifs religieux, scientifiques, juridiques ou autres, alors que l’homosexualité (ou toute sexualité s’écartant de la norme hétérosexuelle) se voit dépréciée en tant que crime, péché, acte sexuel non naturel, pathologie, déviance sexuelle, etc. Le concept d’hétérosexisme apparaît aux États-Unis au début des années 1970, en même temps que celui d’homophobie (Herek, 2004). Tout en contestant les savoirs institutionnels de l’époque, ces deux termes proposent néanmoins des voies distinctes de conceptualisation de l’oppression des personnes homosexuelles. L’homophobie inverse le paradigme psychomédical dominant en pathologisant non plus l’homosexualité, mais la peur irrationnelle qu’en ont certains individus. L’hétérosexisme enracine cette oppression dans le social, par analogie avec d’autres systèmes de croyances qui différencient et hiérarchisent des catégories de personnes, comme le racisme et le sexisme (Herek, 2000). Le premier terme emprunte à la psychanalyse alors que le second provient d’une pensée d’inspiration féministe, antiraciste et anticapitaliste. Les deux concepts se diffuseront largement au sein des mouvements de libération des gays et des lesbiennes, puis dans l’univers académique, d’abord dans le monde anglo-saxon et plus tardivement en France (Tin, 2003). À l’origine, le concept d’hétérosexisme s’inscrivait dans des perspectives lesbiennes-féministes. Il s’articulait avec diverses analyses critiques de la place de l’hétérosexualité institutionnalisée dans les processus de subordination des femmes par les hommes (Dugan, 2000). Dans un tel paradigme, l’hétérosexisme fait partie du système patriarcal qui assujettit les femmes, notamment en justifiant leur infériorisation au nom de la différence soi-disant naturelle entre les sexes/genres et de la complémentarité qui en découlerait nécessairement. Sur le plan politique, la notion appelle à une remise en question des constructions socioculturelles de la masculinité et de la féminité et des institutions qui maintiennent des rôles rigides de genre (Herek, 2004). En somme, la régulation des sexualités y est indissociable du maintien des rapports de domination des hommes sur les femmes. Dans cette optique, l’hétérosexisme est envisagé comme un système d’oppression étroitement relié à d’autres inégalités systémiques, comme le sexisme, le racisme ou le classisme (Wilton, 1995). Cependant, dans les usages récents du concept, les références aux théories issues du lesbianisme-féministe ou à l’intersectionnalité des luttes sociales sont le plus souvent absentes. Au fil des décennies, les définitions de l’hétérosexisme se sont multipliées tout en reprenant l’idée essentielle d’un processus systémique de différenciation et de hiérarchisation des sexualités hétérosexuelle et homosexuelle. Selon une recension de Smith, Oades et McCarthy (2012), certaines mettent l’insistance sur la normalisation de l’hétérosexualité et la promotion d’un style de vie hétérosexuel, d’autres sur la disqualification et l’occultation des autres sexualités. Dans cette dernière lignée, l’une des plus courantes est celle du psychologue Gregory Herek (2004) : « une idéologie culturelle qui perpétue la stigmatisation sexuelle en déniant et en dénigrant toute forme non hétérosexuelle de comportement, d’identité, de relation et de communauté non hétérosexuelle » (p. 16, traduction libre). Dans son opérationnalisation, le concept d’hétérosexisme se déploie tantôt vers le social, tantôt vers l’individuel, ce qui n’est pas sans générer des tensions théoriques. Dans le premier cas, la description des manifestations de l’hétérosexisme illustre son ancrage social et culturel, qu’il s’agisse de la présomption d’une hétérosexualité universelle dans les politiques et les pratiques des diverses institutions (écoles, services publics, entreprises, etc.), de l’idéalisation de l’amour hétérosexuel dans les représentations (films, romans, etc.), de l’injonction au silence ou à la discrétion adressée aux gays et aux lesbiennes sous prétexte que la sexualité relève de la vie privée, ou encore de l’assimilation de leurs expériences diverses au modèle dominant de conjugalité hétérosexuelle (Fish, 2006). Sans qu’il n’y ait de consensus sur une perspective théorique commune, les explications de l’hétérosexisme attirent l’attention sur les mécanismes structurels qui en assurent la reproduction, comme le langage et le droit. Dans cette veine, Neisen (1990) définit l’hétérosexisme en associant les notions de préjugés et de pouvoir, ce dernier s’exerçant notamment dans les sphères étatique (criminalisation des relations homosexuelles) et scientifique (discours pathologisants). Dans le second cas, l’accent sera mis sur les effets individuels de l’hétérosexisme en matière de statut et d’inégalités sociales. Ainsi l’hétérosexisme est souvent vu comme la source ou le fondement des attitudes et des comportements homophobes envers les personnes non hétérosexuelles ou perçues comme telles. Par exemple, Pharr (1997) voit dans l’hétérosexisme le pendant institutionnel de l’homophobie : le déploiement systématique de l’idéologie hétérosexiste sur le plan culturel et les gestes homophobes dans les interactions sociales se renforcent mutuellement pour maintenir le pouvoir et les privilèges associés à l’hétérosexualité. Sous cet angle, et malgré leurs racines distinctes sur les plans épistémologique et politique, les concepts d’hétérosexisme et d’homophobie ont souvent été jumelés et présentés comme des notions complémentaires l’une à l’autre, l’un agissant au niveau social, comme une idéologie inégalitaire des sexualités, et l’autre au niveau individuel ou psychologique. Pour sa part, Borrillo (2000) relève l’impossibilité de déconnecter les deux termes puisque l’homophobie ne peut se comprendre indépendamment de la reproduction de l’ordre social des sexes (sexisme) et des sexualités (hétérosexisme). Phénomène à la fois cognitif et normatif, l’hétérosexisme renvoie à « l’ensemble des discours, des pratiques, des procédures et des institutions qui en problématisant ainsi la “spécificité homosexuelle”, ne cessent de renforcer un dispositif destiné à organiser les individus en tant qu’être sexués. » (p. 24). Cependant, les deux notions sont parfois vues comme plus ou moins interchangeables et positionnées comme des concurrentes parmi lesquelles il faut choisir. Une première dissension surgit alors à propos des manifestations d’ostracisme que les deux termes permettent de capter. Au concept d’homophobie, il est reproché d’être androcentrique (centré sur les agressions subies par les hommes gays) et de se focaliser sur les gestes extrêmes d’un continuum de rejet de l’homosexualité, ce qui ne permet pas de rendre compte de leur vaste éventail, ni de leurs formes institutionnelles (Herek, 2004). L’hétérosexisme est considéré comme une notion plus adéquate pour couvrir l’ensemble des manifestations qui reconduisent les inégalités entre les sexualités, y compris les plus subtiles et celles qui s’insinuent dans la banalité du quotidien et que l’on pourrait assimiler au sexisme ordinaire. De même, comparativement aux mesures d’attitudes homophobes, axées sur le rejet, les mesures d’attitudes hétérosexistes, comme l’échelle d’hétérosexisme moderne (Walls, 2008), seraient plus aptes à saisir la persistance des stéréotypes (négatifs mais aussi positifs) envers les personnes gays, lesbiennes ou bisexuelles, même chez les individus exprimant des dispositions favorables à leur égard. Autrement dit, la référence à l’hétérosexisme permet d’enregistrer les changements sociétaux positifs tout en révélant la persistance de la hiérarchie des orientations sexuelles. Toutefois, ce concept sera critiqué en retour comme opérant une dilution ou une euphémisation de l’hostilité généralisée envers les personnes et les sexualités non hétérosexuelles qui en occulterait les démonstrations les plus brutales. Le second axe de tension renvoie aux explications, tantôt psychologiques, tantôt sociologiques, de la stigmatisation des personnes non hétérosexuelles. Le concept d’homophobie a maintes fois été critiqué pour son réductionnisme psychologique (Chamberland et Lebreton, 2012 ; Herek 2004). De même, lorsque le seul usage de l’hétérosexisme est l’application à une mesure d’attitude individuelle, il lui sera reproché d’escamoter toute analyse structurelle et de réduire ainsi la portée analytique du concept. Les implications du choix de l’un ou l’autre concept sont à la fois théoriques et politiques. Plusieurs auteur·e·s optent pour le concept d’hétérosexisme, car il engage à se pencher sur les rapports sociaux et les structures qui reproduisent les inégalités sexuelles. Il s’agit de s’éloigner des schèmes d’explication psychologique ayant la cote dans les sociétés libérales et des solutions uniquement centrées sur l’intervention auprès des individus (sensibilisation, formation, etc.) pour envisager des transformations sociales globales ou à tout le moins des mesures s’attaquant à la hiérarchie des sexualités dans l’organisation des diverses sphères de vie (famille, école, travail, etc.) (Herek, 2004 ; Wilton, 1995). Dans un récent effort de synthèse, Rumens (2016) propose de distinguer l’hétérosexisme culturel, qui réfère à la dimension institutionnelle, et l’hétérosexisme individuel. Avec la montée du post-structuralisme, le concept d’hétérosexisme connaît un certain désaveu, au même titre que d’autres notions faisant référence à toute structure sociale. Son emploi décline au profit du concept d’hétéronormativité créé par Michael Warner (1993), qui met en lumière la normativité langagière et discursive opérant à travers la construction des catégories binaires (des corps, des sexes, des genres, des désirs, etc.) qui composent la matrice de l’hétérosexualité (Herek, 2004). Dans le champ interdisciplinaire des études sur la sexualité, l’hétérosexisme demeure un concept central pour analyser la stratification sexuelle et les inégalités sociales qui en découlent. Bien que le concept se prête à plusieurs définitions, son potentiel heuristique est maximisé lorsqu’il se conjugue à des cadres théoriques et analytiques susceptibles de rendre compte de l’inscription d’une idéologie qui privilégie systématiquement l’hétérosexualité dans les institutions, dans les pratiques sociales et culturelles et dans les interactions quotidiennes, exerçant ainsi une contrainte à l’hétérosexualité (Fish, 2006).
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