Articles de revues sur le sujet « Longueur confinee »

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1

Armitage, David, et Jo Guldi. « Le retour de la longue durée : une perspective anglo-américaine ». Annales. Histoire, Sciences Sociales 70, no 02 (juin 2015) : 289–318. http://dx.doi.org/10.1353/ahs.2015.0033.

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Résumé :
Résumé Depuis les années 1970, la plupart des historiens anglophones ont travaillé sur des périodes temporelles s’étendant de cinq à cinquante ans. L’étroitesse de ce champ de vision, ce repli face aux périodes plus longues généralement étudiées jusqu’alors, ont contribué à détacher d’eux un lectorat plus large ainsi qu’à les priver de l’influence qu’ils avaient pu avoir sur le débat public. Cet article étudie les causes et les conséquences de ce repli et propose une solution à la crise de confiance et à la désaffection qu’il a créées. On y soutient qu’un retour à ce que Fernand Braudel a appelé en 1958 dans les Annales la longue durée est à la fois nécessaire et à portée de main : nécessaire si l’on veut que l’histoire retrouve sa place en tant que science sociale critique, à portée de main si l’on pense à la masse de données historiques désormais disponibles et aux nouveaux outils numériques qui permettent de les analyser.
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2

Bonin, Geneviève A., et Denis Harrisson. « Rebâtir la confiance après une grève de longue durée ». Articles 63, no 2 (6 août 2008) : 246–67. http://dx.doi.org/10.7202/018575ar.

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Résumé :
Résumé Cette étude a pour but d’analyser les facteurs contribuant à bâtir la confiance entre employés syndiqués et cadres après une grève de longue durée dans une succursale bancaire. Des entrevues semi-dirigées auprès de treize employés et cinq cadres, des observations et une analyse documentaire ont servi à déterminer ces facteurs. Ces derniers ont été analysés à la lumière des écrits scientifiques pour établir un modèle relationnel et analyser la situation vécue par les membres de l’organisation à l’étude.
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3

Cervoni, Brigitte. « Travailler en simulation globale, ou comment instaurer un climat de confiance joyeuse ». Diversité 161, no 1 (2010) : 189–92. http://dx.doi.org/10.3406/diver.2010.7570.

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Résumé :
Pratique répandue en français langue étrangère, la simulation globale est une technique de travail interdisciplinaire, particulièrement intéressante en CLA (classe d’accueil pour élèves nouvellement arrivés), car elle permet d’associer toute l’équipe pédagogique (français, géographie, SVT, technologie, EPS, arts plastiques…) à l’élaboration d’une activité longue, organisée autour de la création d’un village imaginaire qui mobilise les savoirs et les compétences des élèves. Cette pratique ludique permet d’instaurer en classe un climat de confiance, de favoriser le «vivre ensemble» et de mettre les élèves sur le cercle vertueux de la réussite en donnant du sens aux apprentissages.
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4

Prentice, Kristin, Lynn McCleary et Miya Narushima. « Are Changes Needed for Therapeutic Recreation Undergraduate Curricula ? Perceived Competencies of Therapeutic Recreationists and Recreation Staff Working with Seniors in Long Term Care Homes ». Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 38, no 02 (11 décembre 2018) : 168–79. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980818000570.

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Résumé :
RÉSUMÉL’objectif de cette étude était d’identifier les lacunes dans les compétences gérontologiques autoperçues par le personnel en loisir dans les centres de soins de longue durée en Ontario. Deux séries de compétences gérontologiques ont été présentées dans un sondage en ligne qui a été distribué à du personnel en loisir œuvrant dans 500 centres de soins de longue durée. Parmi eux, 487 membres du personnel ont répondu au sondage. Ce sondage comportait des questions concernant les compétences actuelles du personnel et les compétences dont ils avaient eu connaissance avant d’entrer sur le marché du travail. Les facteurs perçus comme favorables à une plus grande confiance en ces compétences gérontologiques étaient l’expérience, la formation continue et les sessions de formation en cours d’emploi. Une meilleure compréhension des lacunes dans les compétences gérontologiques est nécessaire pour améliorer la formation en loisirs thérapeutiques, dont la formation continue dans ce domaine.
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5

Larson, D. J. « REVISION OF NORTH AMERICAN AGABUS LEACH (COLEOPTERA : DYTISCIDAE) : ELONGATUS-, ZETTERSTEDTI-, AND CONFINIS-GROUPS ». Canadian Entomologist 123, no 6 (décembre 1991) : 1239–317. http://dx.doi.org/10.4039/ent1231239-6.

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Résumé :
AbstractNorth American species of Agabus Leach of the elongatus-, zetterstedti-, and confinis-groups, as defined by Larson (1989), are revised. Study of character state distribution indicates that the elongatus- and zetterstedti-groups are clades within the confinis-group but the names are retained in this paper to maintain consistency. Twenty species belonging to this complex occur in North America, namely: elongatus-group with A. elongatus Gyllenhal and A. inexspectatus Nilsson; zetterstedti-group with A. zetterstedti Thomson; and the confinis-group with A. thomsoni (J. Sahlberg), A. moestus (Curtis), A. clypealis (Thomson), A. phaeopterus (Kirby), A. immaturus sp.nov. (Great Lakes and Maritime Provinces regions), A. canadensis Fall, A. audeni Wallis, A. mackenziensis sp.nov. (northwestern Canada), A. bicolor (Kirby), A. subfuscatus Sharp, A. discolor (Harris), A. approximate Fall, A. kootenai sp.nov. (southwestern Canada and northwestern United States), A. inscriptus (Crotch), A. smithi Brown, A. sasquatch sp.nov. (alpine areas of California and Nevada), and A. confinis (Gyllenhal). For each species the following information is provided: synonymy; description and illustration of taxonomically useful characters; notes on relationships, variation, distribution, and ecology; and a map of North American collection localities. A key to the North American species of the confinis-group is presented. Lectotypes are designated for A. subfuscatus Sharp, Gaurodytes inscriptus Crotch, G. ovoideus Crotch, and G. longulus LeConte.
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Dumitrache, Marius, et Annabelle Grenard. « La cartographie des sites anatomiques mini-implantaires au niveau de la première molaire maxillaire à l’aide du NewTom 3® ». L'Orthodontie Française 81, no 4 (décembre 2010) : 287–99. http://dx.doi.org/10.1051/orthodfr/201030.

Texte intégral
Résumé :
Introduction : Le but de notre étude est de fournir une cartographie des sites implantaires au niveau de la gencive attachée autour de la première molaire maxillaire pouvant servir à la pose des mini-vis à visée orthodontique. Méthode : 58 examens radiographiques issus de la technique cone beam (NewTom 3G®) sont examinés. Pour chaque espace interdentaire, entre 5/6 et entre 6/7, sont étudiées la largeur osseuse mésio-distale et la profondeur osseuse vestibulo-linguale à deux hauteurs différentes L1 et L2, qui correspondent respectivement aux bornes inférieure et supérieure de la gencive attachée dans la population générale. Résultats : Les largeurs interdentaires varient peu entre L1 et L2 et leurs variances sont comparables. Au niveau de l’espace 5/6, les largeurs interdentaires suivent une distribution gaussienne, ce qui permet de déterminer des intervalles de confiance aux deux bornes de la gencive attachée en fonction de l’âge : IC99% sur L1 = [2,045; 3,462] de 12 à 17 ans ou [1,594; 2,519] de 18 à 24 ou [1,613; 2,5] de 25 à 48 ans et IC99% sur L2 = [2,37; 3,69] de 12 à 17 ans ou [1,5; 2,613] de 18 à 24 ou [1,546; 2,619] de 25 à 48 ans. Les profondeurs interdentaires augmentent en direction apicale et leur variance diminue. Même si l’adéquation à la loi gaussienne est moins bonne que dans le sens sagittal, nous retrouvons une plus grande constance des profondeurs au niveau de l’espace 5/6, ce qui nous permet là aussi d’établir des intervalles de confiance très précis : IC99% sur L1 = [9,213; 10,575] et IC99% sur L2 = [10,295; 11,593]. Conclusion : Les régions mésiales de la première molaire constituent donc des zones de sûreté à condition d’utiliser, selon que le niveau de gencive attachée est faible ou important, des mini-vis de diamètre maximum 2–2,3 mm de 12 à 17 ans ou 1,5–1,6 mm de 18 à 48 ans et de maximum 9–10 mm de longueur. Les aires distales de la première molaire, du fait de leur grande variabilité, nécessitent une étude radiologique personnalisée.
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Charles, Shelly. « Le roman comique du Dr Primrose ou l’art du travestissement dans The Vicar of Wakefield ». Études anglaises Vol. 75, no 4 (21 septembre 2023) : 444–62. http://dx.doi.org/10.3917/etan.754.0444.

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Résumé :
Quel rapport Le Vicaire de Wakefield entretient-il avec les conventions du roman sentimental dont il est devenu un emblème populaire ? S’agit-il d’une adhésion candide incarnée par un pasteur dévoué qui en porte naïvement les valeurs, ou d’une subversion satirique, insinuée par le choix d’un narrateur indigne de confiance ? En évaluant les écarts entre le texte de Goldsmith et ses modèles supposés, l’article souhaite contribuer à un débat de longue date, dont les enjeux sont aussi bien théoriques qu’historiques. L’examen de notre hypothèse première, celle d’une réécriture par Goldsmith de Nancy ou la Nouvelle Paméla de Baculard d’Arnaud, débouche ici sur un réseau d’intertextes qui conforte l’idée d’un travestissement parodique, en même temps qu’il explique le caractère déroutant du roman, dont les ambiguïtés sont inhérentes à une littérature « au second degré ».
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Ramda, S., N. Nser, M. Djebbas, K. Hachemi, C. Baba-Hamed et S. Medjahed. « Les sujets âgés hospitalisés en soins de longue durée rédigent-ils des directives anticipées et désignent-ils une personne de confiance ? » NPG Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie 16, no 94 (août 2016) : 226–32. http://dx.doi.org/10.1016/j.npg.2015.10.008.

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Bien, David D. « Les offices, les corps, et le crédit d'État : l'utilisation des privilèges sous l'Ancien Régime ». Annales. Histoire, Sciences Sociales 43, no 2 (avril 1988) : 379–404. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1988.283495.

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Résumé :
Bien qu'étant une activité quasi quotidienne sous l'Ancien Régime, emprunter n'était pas ce que les rois de France faisaient le mieux. Le problème chronique et tenace était celui de la confiance du public. Connaissant la longue histoire de banqueroutes, partielles ou totales, de la monarchie, les prêteurs se montraient réticents à avancer de l'argent directement au roi, ce qui se comprend, et ils ne le faisaient que si leur risque était compensé par un rapport élevé. Pour l'État, ces taux d'intérêt onéreux avaient pour conséquence d'alourdir encore le fardeau de la dette, ce qui aggravait les déficits budgétaires et conduisait à de nouveaux emprunts. A partir du milieu du XVIe siècle, au moins, se sont succédé des périodes de soixante à soixante-dix ans durant lesquelles le poids total du service de la dette s'accroissait inexorablement, pour en arriver à absorber jusqu'à 65 à 70 % des revenus royaux, entraînant régulièrement à ce stade une nouvelle grande banqueroute. Rétrospectivement, les problèmes du crédit de l'État apparaissent structurels, circulaires et répétitifs.
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Sorignet, Pierre-Emmanuel, et Romain Pudal. « L’usage de la très longue durée dans le « raisonnement ethnographique ». Analyses comparées d’enquêtes en immersion chez les danseurs et les pompiers ». I- Le temps de l’enquête, no 61 (12 décembre 2017) : 27–52. http://dx.doi.org/10.7202/1042367ar.

Texte intégral
Résumé :
L’enquête ethnographique implique une connaissance intime, incarnée, voire charnelle, du milieu enquêté et des acteurs sociaux. Elle exige aussi du chercheur un travail sur soi permettant d’approcher au plus près les réalités sociales, psychologiques, économiques de l’autre-enquêté, devenu au fil du temps quelqu’un de proche, parfois un ami. Mais on s’est peu focalisé sur les apports spécifiques du temps long en ethnographie : si l’aspect immersif de l’enquête a fait l’objet de nombreux débats (identification objectivation, réflexivité…), l’effet du temps long voire très long a été moins analysé. À partir de deux enquêtes de très longue durée sur le monde de la danse et des pompiers, nous proposons de montrer en quoi cette temporalité atypique du travail en sciences sociales permet d’abord de désingulariser l’individu enquêté resitué petit à petit dans un groupe, une histoire, une tradition, une famille…, contribue ensuite à établir une confiance telle que certains sujets finissent par être abordés alors qu’ils ont été soigneusement euphémisés ou mis de côté pendant des mois voire des années et enfin de dépasser la sorte de cliché instantané auquel nos enquêtes plus rapides, plus distantes, nous habituent parfois.
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Idowu, O. P. A., L. T. Egbeyale, O. J. Odutayo, K. R. Idowu, A. I. Iyanda et O. M. Sogunle. « Effects of source of hatchable egg on egg external characteristics, fertility, embryo characteristics, mortality, and hatchability of guinea fowl keets ». Nigerian Journal of Animal Production 49, no 1 (25 février 2022) : 141–49. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v49i1.3412.

Texte intégral
Résumé :
The study was design to identify effect of Guinea fowl hatchable egg source on fertility and hatchability and egg physical characteristics. Hatching eggs are primarily subject to assessment of external characteristics. The most important characteristics determining whether eggs are suitable for incubation are their weight, shape, and eggshell condition. Six hundred Guinea fowl eggs were purchased from two reputable breeder farms in Northern Nigeria BirninKebbi and Southern Nigeria Saki consisting of 300 eggs from each source. The eggs collected were stored for seven days at temperature between 16o c-20 oc and selected for incubation in an automated incubator to determine the percentage overall keet hatched, dead in shell, dead in germs, infertile, fertile but not hatched and weak in shell. The results showed that, the hatching rate of the eggs was mostly found to be in the range of 60% for Saki and 68% for BirninKebbi. From the measurements of egg weight, egg length, egg width and egg shape index, egg length and egg shape index (ESI) were significantly (p<0.05) influenced by the egg source. Eggs sourced from Saki had significantly (p<0.05) higher egg length (44.12 mm) and lower egg shape index (0.70) values compared with those got from BirninKebbi. Incubated eggs sourced from BirninKebbi had higher dead in shell (17%), infertile eggs (7%) and keets hatched (68%) compared to ones from Saki, while hatchable eggs from Saki had higher dead in germ (28%) and weak in shell (4%) embryos compared to values obtained for BirninKebbi eggs. Data on incubated guinea fowl eggs were obtained from the hatchery units records and the results showed that, the hatching rate of the eggs was mostly found to be in the range of 60% for Saki and 68% for BirninKebbi. The experiment was laid out on studentized - t test at 95% confidence limit.It was concluded that hatchable Guinea fowl eggs sourced from BirninKebbi in the hot northern region of Nigeria are better than those obtained from the cooler Saki area of the south-west due to high keets hatched (68%) and low dead in germ and weak in shell embryo. The hot weather conditions at Kebbi appear to have adverse effect on Guinea fowl egg fertility and hatchability. The egg fertility of guinea fowl during hot periods needs further investigation to enable better conclusion to be drawn. L'étude a été conçue pour identifier l'effet de la source d'œufs à l'éruption à l'églance de la guidé sur la fertilité et les caractéristiques physiques d'élevabilité et d'œuf. Les œufs d'éclosion sont principalement soumis à l'évaluation des caractéristiques externes. Les caractéristiques les plus importantes déterminant si les œufs conviennent à l'incubation sont leur poids, leur forme et leur état d'œufs. Six cents œufs de picottes de Guinée ont été achetés dans deux fermes d'éleveur réputées dans le nord du Nigéria Birninkebbi et le sud du Nigeria Saki composé de 300 œufs de chaque source. Les œufs recueillis ont été stockés pendant sept jours de température entre 16oc-20oC et sélectionnés pour une incubation dans un incubateur automatisé pour déterminer le pourcentage de keet global éclos, morts en coquille, morts dans des germes, stériles, fertiles mais non éclos et faibles en coquille. Les résultats ont montré que, le taux d'éclosion des œufs était principalement reconnu dans la fourchette de 60% pour Saki et 68% pour Birninkebbi. Des mesures de poids d'œuf, de longueur des œufs, de largeur d'œufs et d'index de forme d'œuf, de longueur d'œufs et d'index de forme d'œufs (ESI) ont été significativement (p <0,05) influencées par la source d'œufs. Les œufs provenant de Saki avaient de manière significative (p <0,05) la longueur d'œuf supérieure (44,12 mm) et les valeurs inférieures de la forme d'œufs (0,70) sont comparées à celles de Birninkebbi. Les œufs incubés provenant de Birninkebbi avaient des morts plus élevés dans la coquille (17%), des œufs stériles (7%) et des attelles éclos (68%) par rapport à ceux de Saki, tandis que les œufs de Saki étaient plus élevés de Saki (28%) et faibles En coquille (4%) embryons par rapport aux valeurs obtenues pour les œufs Birninkebbi. Les données sur les œufs d'œufs d'tinctouche incubées ont été obtenues à partir des enregistrements d'unités d'écloserie et les résultats ont montré que le taux d'éclosion des œufs était principalement constaté partie de 60% pour Saki et 68% pour Birninkebbi. L'expérience a été définie sur un test étudié à 95% de la confiance. Il a été conclu que les œufs d'œufs d'orgueille à l'ascellable provenant de Birninkebbi dans la région du nord du Nigéria chaude sont meilleurs que ceux obtenus à partir de la zone froide Saki du Sud-Ouest en raison de hautes clés éclos (68%) et de morts peu élevés dans les germes Embryo Shell. Les conditions météorologiques chaudes de Kebbi semblent avoir des effets néfastes sur la fertilité des œufs d'œufs et l'éclosibilité des œufs de poule. La fertilité des œufs de la volaille de Guinée pendant les périodes chaudes nécessite une enquête plus approfondie pour permettre une meilleure conclusion à tirer.
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Odier, Bernard. « Empirisme intelligent, petites séries de cas et recherche frugale ». Perspectives Psy 57, no 1 (janvier 2018) : 39–47. http://dx.doi.org/10.1051/ppsy/2018571039.

Texte intégral
Résumé :
Un clinicien qui rencontre dans son activité quotidienne sur d’assez longues périodes des malades gagne leur confiance et peut accéder à des connaissances cliniques dont certaines reposent sur des confidences. Cette cueillette clinique est hors de portée des questionnaires construits pour être applicables en quelques instants quelles que soient la culture et la langue. Le thérapeute est à la fois l’acteur et le témoin de séquences évolutives, parfois liées à ses interventions thérapeutiques. Son travail clinique une fois formalisé peut s’inscrire dans des études prometteuses en termes de connaissances des liens entre les interventions des thérapeutes et les changements chez les patients grâce à une connaissance fine de leurs troubles et de leurs évolutions. Celles-ci méritent d’être formalisées afin d’être reconnues et que leur éventuelle portée générale soit établie. L’article détaille aussi comment un clinicien attentif peut, en s’appuyant sur des petites séries de cas, détecter des régularités à même de constituer des hypothèses pour d’autres cliniciens. La sagacité d’un observateur permet des découvertes qui ne sont qu’apparemment dues au hasard. L’auteur souligne l’importance de l’empirisme et de la sérendipité dans les progrès de la thérapeutique psychiatrique. Des tâches importantes d’investigation clinique appartiennent aujourd’hui encore au clinicien. Les transitions entre la remarque clinique, la petite série de cas, la recherche-action, l’étude-pilote et la recherche clinique doivent être encouragées. Les étapes à franchir pour contribuer à la marche en avant des connaissances cliniques et thérapeutiques sont illustrées. Elles peuvent être facilitées par des dispositifs de type « Fablab ». Elles s’accommodent du cadre souple et de la réactivité de la recherche frugale.
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Richard, Pierre J. H., et Claude Labelle. « Histoire postglaciaire de la végétation au lac du Diable, mont Albert, Gaspésie, Québec ». Géographie physique et Quaternaire 43, no 3 (18 décembre 2007) : 337–54. http://dx.doi.org/10.7202/032787ar.

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RÉSUMÉAu lac du Diable (494 m d'altitude), sur le flanc oriental du mont Albert (sommet: 1154 m), la colonisation végétale postglaciaire débuta par un stade ayant pu durer quelques siècles, à physionomie comparable à celle de la toundra, caractérisé d'abord par les herbes puis par les arbustes. Les populations arborescentes s'installèrent à partir de 10 600 ans BP environ. L'aire occupée par la toundra dans la région devait alors déjà se confiner, comme de nos jours, au seul sommet du mont Albert. Les peupliers et les épinettes (surtout l'épinette blanche) immigrèrent les premiers, mais le bouleau blanc était présent dès 10 300 ans BP. Autour de 10 000 ans BP, les forêts environnantes étaient déjà dominées par les épinettes, mais vers 9500 ans BP leur nombre a fortement diminué alors qu'augmentaient les populations de mélèzes, de bouleaux blancs et surtout d'aulnes verts, et ce, jusque vers 7000 ans BP; pendant ce temps, le sapin croissait dans le secteur, mais sans abonder. Cette longue régression des épinettes fut probablement provoquée par un climat plus sec ou orageux qui favorisa une grande fréquence des feux de forêts, ce qui corrobore le modèle de Milankovitch pour le climat de l'Holocène inférieur. Après 7000 ans BP, sous un climat plus humide, les populations de sapins ont alors pu se développer sur les versants, et des communautés forestières fermées associées aux sapinières-pessières y ont dominé jusqu'à nos jours. Durant la période hypsithermique (7000 à 5000-4500 ans BP environ), à part une plus grande abondance du bouleau blanc, le paysage végétal autour du lac du Diable n'a pas été modifié par l'immigration d'arbres plus thermophiles comme le bouleau jaune ou le pin blanc. Durant l'Holocène supérieur, les populations de sapins et d'épinettes eurent tendance à augmenter et celles de bouleaux blancs ont régressé, phénomène attribué au refroidissement post-hypsithermique.
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Hung, Li-Ping, et Wu-Ting Tsai. « The Formation of Parasitic Capillary Ripples on Gravity–Capillary Waves and the Underlying Vortical Structures ». Journal of Physical Oceanography 39, no 2 (1 février 2009) : 263–89. http://dx.doi.org/10.1175/2008jpo3992.1.

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Abstract The evolution of moderately short, steep two-dimensional gravity–capillary waves, from the onset of the parasitic capillary ripples to a fully developed quasi-steady stage, is studied numerically using a spectrally accurate model. The study focuses on understanding the precise mechanism of capillary generation, and on characterizing surface roughness and the underlying vortical structure associated with parasitic capillary waves. It is found that initiation of the first capillary ripple is triggered by the fore–aft asymmetry of the otherwise symmetric carrier wave, which then forms a localized pressure disturbance on the forward face near the crest, and subsequently develops an oscillatory train of capillary waves. Systematic numerical experiments reveal that there exists a minimum crest curvature of the carrier gravity–capillary wave for the formation of parasitic capillary ripples, and such a threshold curvature (≈0.25 cm−1) is almost independent of the carrier wavelength. The characteristics of the parasitic capillary wave train and the induced underlying vortical structures exhibit a strong dependence on the carrier wavelength. For a steep gravity–capillary wave with a shorter wavelength (e.g., 5 cm), the parasitic capillary wave train is distributed over the entire carrier wave surface at the stage when capillary ripples are fully developed. Immediately underneath the capillary wave train, weak vortices are observed to confine within a thin layer beneath the ripple crests whereas strong vortical layers with opposite orientation of vorticity are shed from the ripple troughs. These strong vortical layers are then convected upstream and accumulate within the carrier wave crest, forming a strong “capillary roller” as postulated by Longuet-Higgins. In contrast, as the wavelength of the gravity–capillary wave increases (e.g., 10 cm), parasitic capillary ripples appear as being trapped in the forward slope of the carrier wave. The strength of the vortical layer shed underneath the parasitic capillaries weakens, and its thickness and extent reduces. The vortices accumulating within the crest of the carrier wave, therefore, are not as pronounced as those observed in the shorter gravity–capillary waves.
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Fayolle, Jacky, et Alexandre Mathis. « Structure des taux d'intérêt et mouvements cycliques des économies américaine et française ». Revue de l'OFCE 49, no 2 (1 juin 1994) : 125–48. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1994.49n1.0125.

Texte intégral
Résumé :
Résumé Les indicateurs cycliques participent à la description des faits stylisés conjoncturels et permettent une mise en ordre des mouvements et des retournements des différentes variables économiques au sein de séquences typiques d'enchaînements conjoncturels. Ils concourent ainsi à la qualité du raisonnement conjoncturel et à la pertinence des prévisions associées. Leur usage prévisionnel reste cependant difficile et passe par leur intégration dans un raisonnement macroéconomique qui, mettant chaque indicateur à sa juste place, évite tout excès de confiance dans tel ou tel d'entre eux. Cette pratique saine ne devrait cependant pas empêcher de rechercher des règles permettant d'extraire plus rigoureusement et précisément l'information prévisionnelle contenue dans les indicateurs avancés. Ces règles de quantification peuvent bénéficier de l'apport de techniques économétriques d'analyse des séries temporelles qui s'avèrent adaptées à l'étude des phénomènes cycliques. L'introduction de variables exogènes dans les modèles structurels d'analyse cyclique offre ainsi un cadre intéressant pour tester la pertinence d'indicateurs avancés du PIB. Pour les Etats-Unis et la France, l'écart entre taux d'intérêt long et court fournit un tel indicateur avancé dont le caractère précurseur paraît semblable au sein de ces deux économies, bien que le caractère cyclique de la régulation monétaire conjoncturelle soit affirmé plus nettement et depuis plus longtemps aux Etats-Unis. Dans les deux pays, la prise en compte de l'indicateur avancé dans la modélisation du PIB révèle la présence d'une composante cyclique de période égale ou supérieure à la décennie, plus longue que celle du cycle conjoncturel stricto sensu anticipé par l'écart de taux. Cette composante supra-décennale paraît assimilable à un cycle d'accumulation. L'usage prévisionnel des modèles ainsi estimés est soumis à précautions. Ce ne peut être un cadre autosuffisant pour l'activité prévisionnelle du conjoncturiste mais c'est un outil, parmi d'autres, de cette activité, qui est susceptible de fournir des indications utiles sur la proximité des retournements à venir et les facteurs qui y concourent.
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Schauf, C. L. « Hommage à Edward Alexander Sellers, M.D., Ph.D. » Canadian Journal of Physiology and Pharmacology 65, no 6 (1 juin 1987) : 1241. http://dx.doi.org/10.1139/y87-197.

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Résumé :
Les vingt-trois articles suivants de ce numéro du Journal canadien de physiologie et pharmacologie sont dédiés à la mémoire d'un grand Canadien qui a consacré sa vie et son travail d'abord à ses hommes dans la Marine royale du Canada puis à ses patients, ses étudiants, ses collègues et ses concitoyens.Edward Alexander Sellers, physicien, scientifique, administrateur, humaniste et philanthrope, est né le 14 septembre 1916 à Winnipeg au Manitoba, et fit ses études au Collège Ridley à St. Catherines en Ontario, ainsi qu'à l'Université du Manitoba (M.D., 1939). Il s'engaga ensuite dans la Marine royale du Canada à titre de médecin. Pendant la guerre, il se consacra à la pratique médicale et à la recherche. C'est à cette époque que naquit la longue amitié qui le lia à Charles H. Best.En 1945, Ed se joignit au personnel enseignant de l'Université de Toronto où il occupa les postes de professeur de physiologie, de professeur et directeur du Département de pharmacologie et de vice-doyen (sciences fondamentales) du Département de médecine. Il fut également membre du sénat et du conseil d'administration.C'est alors qu'il était médecin dans la Marine que s'éveilla chez lui l'intérêt qu'il porta toujours aux relations entre l'homme et son environnement. Les problèmes rencontrés dans l'exploration des terres et mers arctiques, la lutte pour la survie et l'adaptation aux conditions de vie dans ces régions confirmèrent cet intérêt. Il contribua au travail du Conseil de recherches de la Défense du Canada et fut le directeur des laboratoires de recherches médicales du ministère de la Défense de 1955 à 1958, tout en maintenant son affiliation à l'Université de Toronto. Au cours de sa carrière, c'est à partir de problèmes médicaux pratiques non résolus qu'il élabora ses projets de recherches biomédicales.La recherche productive ne fut qu'une des nombreuses réalisations de Ed. Sa plus remarquable contribution au progrès de la recherche fut son travail sur la thermogenèse sans frisson. Une grande partie de la physiologie thermique moderne est fondée sur les résultats de ces études. Ed a suivi trois avenues de recherche distinctes : l'étude de l'acclimatation (principalement chez les rongeurs), avec un intérêt soutenu pour les aspects mécanistes, particulièrement le rôle du système nerveux sympathique; l'étude de la fonction thyroïdienne; et la recherche pharmacologique générale. Ed a créé le "Toronto Thyroid Group," un groupe interdisciplinaire qui se réunissait fréquemment et dont les travaux réalisé en collaboration ont donné lieu à de nombreuses publications pour ses étudiants et ses confrères. L'un deux écrivit : "Lorsque j'avais besoin d'un professeur, il était là, lorsque j'avais besoin d'un conseiller, il était là, et lorsque j'avais besoin d'un père, il était encore là." L'Université de Toronto demanda à Ed d'occuper diverses fonctions administratives. Ed avait un faible pour le Collège Innis qu'il avait aidé à fonder. Il fut le premier président de son conseil d'administration. Il travailla en outre avec autant d'enthousiasme à l'élaboration d'un nouveau programme de médecine qui fut introduit en 1968.L'influence de Ed dépassa de loin le milieu universitaire. Il fut actif dans plusieurs sociétés et comités professionnels et contribua à l'avancement de la recherche médicale au Canada. Ses nombreuses tâches d'administrateur ne l'empêchèrent pas d'être toujours à l'écoute des autres et de prodiquer des conseils et des avis judicieux. Ed était un homme de jugement qui pouvait présenter ses idées de façon claire et pondérée. Ses opinions inspiraient confiance et furent toujours très respectées.Après le décès de Charles H. Best, Ed contribua à la fondation du "Banting and Best Diabetes Centre" de l'Université de Toronto et devint président des comités consultatif et exécutif de cet organisme.Une longue maladie ne l'empêcha pas de consacrer une grande partie de son temps à ce centre, jusqu'à ce qu'une mort prématurée mette fin à ses activités le 28 août 1985. Par son exemple personnel et sa capacité d'inspirer autrui, il donna un sens et un but aux efforts de plusieurs. Pour cette raison, il occupe une place particulière dans la vie de chacun de nous.Les participants, les organisateurs et les éditeurs de ce symposium remercient le Conseil national de recherches du Canada de leur avoir permis d'exprimer leur reconnaissance. Les éditeurs remercient les nombreux amis de Ed de leur collaboration. Nous dédions ce numéro spécial du Journal canadien de physiologie et pharmacologie à la mémoire d'Edward Alexander Sellers.
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Sánchez Villanueva, Antonia. « construction du rôle présidentiel dans l’interview télévisée et en ligne du 14 Juillet. Stratégies discursives d’Emmanuel Macron. » Anales de Filología Francesa, no 29 (24 novembre 2021) : 439–61. http://dx.doi.org/10.6018/analesff.481981.

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Résumé :
De entre los géneros en los que se expresa el discurso político en Francia, las entrevistas presidenciales televisadas del 14deJulio constituyen manifestaciones singulares. Con una tradición de cuatro décadas, se desarrollan en un contexto de gran formalidad que confiere a la palabra presidencial rango institucional sin que deje de estar sometida a los riesgos propios de la interacción. Por un lado, las reglas del género sitúan al presidente en posición funcional de dependencia. Por otro, la entrevista política ha evolucionado hacia un adversarial style (Clayman&Heritage,2002) al que las del 14deJulio no son ajenas. Este artículo se detiene en la concedida por Emmanuel Macron en 2020 y difundida en Youtube, para analizar con las herramientas del Análisis del Discurso cómo combate los actos de habla que amenazan la dimensión presidencial, expuesta ahora también a los inter e intradiscursos que se generan en el entorno digital. Among the orders in which political discourse is expressed in France, the televised presidential interview of the 14th of July is unique. With a tradition stretching back four decades, these interviews take place in a context of great formality that is intended to give the presidential word institutional rank, albeit subject to the risks associated with an interview. On the one hand, the paradigm of the interview places the president in a functional position of dependence. On the other hand, the political interview has evolved in recent times towards an adversarial style (Clayman&Heritage, 2002) to which those of the 14th of July are not immune. This article focuses upon the presidential interview granted by Emmanuel Macron in 2020, broadcast for the first time on YouTube, to analyze with the tools of Discourse Analysis how it fights the speech acts that threaten the presidential status, now also exposed in the digital environment. Parmi les différents genres où le discours politique trouve ses voies d’expression en France, les interviews présidentielles du 14 Juillet représentent des manifestations tout à fait particulières. C’est Valéry Giscard d’Estaing qui a inauguré la longue série en accordant en 1978 le premier entretien télévisé lors des cérémonies de la Fête Nationale, un exercice que la plupart de ses successeurs ont poursuivi. Seul Nicolas Sarkozy a refusé de continuer la tradition. Emmanuel Macron, de sa part, a fait de même mais, en revanche, en a accordé une le 14 Juillet 2020 dans le contexte de la crise sanitaire du Covid-19, avec une nouveauté : elle a été diffusée aussi sur Youtube. Dans cet article nous visons à décrypter à l’aide des outils de l’Analyse du Discours et de l’Analyse de la Conversation les stratégies discursives menées par Emmanuel Macron dans la seule interview du 14Juillet accordée jusqu’à présent.
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Weiner, Irving B. « Speaking Rorschach : Our Method Stands Tall ». Rorschachiana 22, no 1 (janvier 1997) : 1–12. http://dx.doi.org/10.1027/1192-5604.22.1.1.

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Résumé :
J’ai eu le grand privilège d’assumer, depuis 1990, la fonction de Rédacteur-en-Chef de Rorschachiana: Yearbook of the International Rorschach Society. Après une période initiale de planification, cinq numéros ont été publiés, et mon mandat se termine avec ce volume de 1997. Je souhaite ici exprimer ma gratitude aux collègues qui m’ont apporté leur aide et aux auteurs qui ont contribué avec tant de grâce. Chacun de ces volumes comporte une introduction intitulée “Parler Rorschach”, où j’ai exprimé quelques idées. J’ai tout d’abord avancé que la connaissance du Rorschach nous conférait un langage commun qui nous permet de communiquer entre nous et de partager notre compréhension de l’évaluation de la personnalité. J’ai engagé les membres de la communauté Rorschach à s’écouter mutuellement comme à se parler, dans le respect des approches bien pensées qui diffèrent de la leur. J’ai suggéré qu’il convenait de considérer les controverses théoriques comme des occasions d’élargir notre horizon plutôt que d’abaisser les points de vue avec lesquels nous ne sommes pas en accord, ou encore de nous retrancher des camps adverses. J’ai plaidé pour une plus grande sensibilité aux différences culturelles et j’ai attiré l’attention sur le fait que, bien que le Rorschach soit universellement applicable comme méthode d’évaluation de la personnalité, la façon dont les gens réagissent aux taches d’encre est en partie influencée par leur héritage personnel. Mes commentaires se sont jusqu’à présent centrés sur les “affaires internes” de la communauté Rorschach, à savoir sur la façon dont les praticiens du Rorschach devaient se parler. Ma dernière variation sur le thème “Parler Rorschach” portera sur nos “affaires extérieures”, c’est-à-dire comment nous devons parler aux autres. Plus précisément, les “affaires extérieures” du Rorschach concernent la question de savoir comment la méthode des taches d’encre est regardée par les praticiens non-Rorschach, les chercheurs, les éducateurs, les hommes politiques et le public en général dont les opinions influencent l’utilisation, l’étude et l’enseignement du Rorschach. La méthode Rorschach a connu une longue histoire de critiques acerbes, et les enthousiastes du Rorschach ont la douloureuse habitude d’entendre des remarques désobligeantes à propos de leur instrument et des attaques gratuites contre leur confiance en lui. Aujourd’hui, alors que l’utilisation du test repose sur des recherches plus solidement établies, qu’elle concerne des champs d’applications plus variés, et connaît une propagation mondiale jamais égalée, on se trouve semble-t-il devant un regain de sentiments anti-Rorschach, tout du moins dans les milieux académiques. Aux Etats-Unis, par exemple, un livre de Dawes (1994) où le Rorschach était qualifié “d’instrument de pacotille” qui “n’est pas valide pour tester quoi que ce soit” a connu un certain succès, tout comme un article de Wood, Nezworski et Stejskal (1996) qui affirment que les concepts fondamentaux sur lesquels repose le Système Intégré sont “erronés”. Aux Etats-Unis, tout comme dans certains autres pays, les psychologues Rorschach ont récemment été confrontés à des difficultés croissantes à obtenir un financement pour leurs recherches et un créneau d’enseignement du Rorschach dans les cursus universitaires. Face aux arguments hostiles et à l’apparente multiplication des obstacles, les membres de la communauté Rorschach pourraient certes se décourager dans leur travail, voire même se demander si, après tout, leur méthode serait moins bonne qu’ils ne le pensaient. A ceux-là je réponds par le titre de mon introduction d’aujourd’hui, que l’on peut étayer par une abondante littérature et transmettre à tout esprit quelque peu ouvert: Notre méthode garde la tête haute. Avant de donner quelques arguments en faveur de cette assertion, je me dois d’expliciter la suggestion que j’avais faite de parler de la “méthode” Rorschach plutôt que du “test” du Rorschach ( Weiner, 1994 , 1995 a ). John Exner, ami intime et président actuel de la Société Internationale du Rorschach, en a pris ombrage. Exner (1997) craint que le respect, si chèrement gagné, pour le Rorschach en tant qu’un instrument psychométrique solide ne soit remis en question par des propositions qui tendraient à faire croire qu’il ne serait pas justifié de considérer le Rorschach comme un test. Je partage tout à fait ses craintes, et je continue à soutenir publiquement l’idée que la respectabilité du Rorschach ne peut être établie que par des recherches aux critères psychométriques rigoureux ( Weiner, 1981 , 1995 ). Il ne fait pour moi aucun doute que, en tant qu’un instrument de mesure standardisé aux propriétés psychométriques connues, le Rorschach répond à tous les critères d’un test. C’est pourquoi, ma préférence pour la désignation du Rorschach comme méthode des taches d’encre n’a rien à voir avec une quelconque critique de ses qualités en tant qu’un test. Bien au contraire, je pense que le Rorschach non seulement est un test, mais qu’il est plus qu’un test, et qu’il serait réducteur de ne le considérer rien que comme un test. Plus qu’un test, le Rorschach est une méthode de recueil de données multidimensionnelle, qui traverse les différentes approches théoriques du fonctionnement de la personnalité et qui prend en compte non seulement ce que les gens disent dans leurs réponses, mais aussi pourquoi et comment ils les disent. Ce sont bien ces caractéristiques qui confèrent sa richesse à la méthode des taches d’encre, et en rendent les résultats applicables à des champs si divers. Pour conclure, je retournerai à mon titre et à la question de savoir en quoi le Rorschach garde la tête haute et pourquoi le partisan de la méthode des taches d’encre n’a nul besoin d’abdiquer face à la bataille professionnelle qu’il lui incombe de mener pour sa défense. Comme je l’ai développé dans trois articles récents, ( Weiner, 1996a , 1996b , 1997 ), l’actuel statut scientifique, clinique et professionnel du Rorschach démontre la vigueur et l’utilité de cette méthode d’évaluation de la personnalité et montre à l’évidence que ses détracteurs sont tout bonnement mal informés. En ce qui concerne son statut scientifique, un instrument de mesure est valable sur le plan psychométrique si (a) des examinateurs dûment formés peuvent se mettre d’accord sur la cotation des variables; (b) l’appréciation de sa fiabilité indique qu’il procure des informations précises; (c) ses corollaires démontrés identifient des buts conformes à ce pour quoi il est valide; et (d) il existe des données normatives concernant les statistiques descriptives dans diverses populations qui permettent de comparer les résultats d’un individu à ceux du groupe de référence approprié. D’abondantes études publiées indiquent que la Méthode Rorschach des Taches d’Encre, surtout lorsqu’elle est administrée et cotée selon le Système Intégré, satisfait pleinement à chacune de ces quatre conditions psychométriques. Le statut clinique d’un instrument d’évaluation est déterminé par le but qu’il sert dans son application pratique. D’abondantes études démontrent que des examinateurs compétents peuvent utiliser les données du Rorschach pour produire des descriptions valides de la structure et de la dynamique de la personnalité; contribuer de façon importante au diagnostic différentiel des troubles psychologiques; aider les psychothérapeutes à définir les objectifs d’un traitement et mettre en évidence d’éventuels obstacles à la progression du traitement, à choisir les modalités thérapeutiques les plus pertinentes, et à surveiller les changements et les améliorations obtenus au cours du temps; et identifier les aspects du comportement qui sont principalement déterminés par des caractéristiques permanentes de la personnalité. Nous savons donc que les informations obtenues à partir du Rorschach peuvent effectivement servir à des fins pratiques importantes et variées. Le statut professionnel d’une méthode clinique se reflète dans sa fréquence d’utilisation et dans l’estime qu’on lui morte. En dépit des craintes alarmistes qui font état d’un déclin dans l’utilisation du Rorschach, des enquêtes réitérées sur les usages en matière de testing aux Etats-Unis, menées depuis 35 ans, ont montré une fréquence élevée et sans éclipse de l’utilisation du Rorschach dans les contextes cliniques, et la très grande majorité des cliniciens continuent à croire que les étudiants en psychologie clinique devraient être compétents dans l’évaluation à l’aide du Rorschach. Dans d’autres endroits du monde aussi, le Rorschach reste un instrument de large utilisation et continue d’attirer les étudiants qui veulent l’apprendre. L’épanouissement actuel de la Société Internationale du Rorschach, l’importance, en nombre et en qualité, de la participation aux congrès internationaux du Rorschach, et le lancement de Rorschachiana, portent aussi témoignage de la vigueur et de la dissémination de la méthode Rorschach. C’est ainsi que le Rorschach garde la tête haute. Notre méthode est bien établie en tant qu’un instrument psychométrique solide qui mesure des dimensions de la personnalité, aide au diagnostic différentiel et contribue aux indications thérapeutiques et à l’évaluation des différents traitement. On voit surgir des quatre coins du monde, à un rythme soutenu, des avancées conceptuelles, empiriques et pratiques, et il ne fait pas de doute que le Rorschach, vieux déjà de 75 ans, entre dans une période de croissance et de maturité en tant qu’un outil qui permet valablement de décrire et comprendre la condition humaine. Dans ce volume de Rorschachiana on trouvera des contributions en provenance du Brésil, du Canada, du Royaume-Uni, d’Italie, d’Espagne, de Suisse, du Venezuela et des Etats-Unis, ce qui porte au nombre de 19 les pays représentés dans les volumes 1993 à 1997.
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Stankovic, Vlada. « Novelisim Konstantin, Mihailo V i rod Paflagonaca ». Zbornik radova Vizantoloskog instituta, no 40 (2003) : 27–48. http://dx.doi.org/10.2298/zrvi0340027s.

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Résumé :
La lign?e des Paphlagoniens, leur conqu?te de la couronne imp?riale, mais aussi leur destruction rapide et totale, repr?sentaient un ph?nom?ne unique dans l'histoire de Byzance du Xle si?cle. Depuis leur premi?re apparition dans les sources byzantines, jusqu'au d?clin final de la famille en 1042, ce n'est qu'une dizaine d'ann?es plus tard, pendant lesquelles les membres de la branche des Paphlagoniens avaient r?ussi ? se soumettre toute une administration de l'Empire, et gr?ce ? la solidarit? familiale, ? parvenir ? une ?norme richesse. Ils ?taient aussi sp?cifiques par le fait qu'ils repr?sentaient un genos clos, une ?lite autosuffisante, les Paphlagoniens par leur politique ont indiqu? l'importance des relations familiales dans l'Empire qui apr?s la mort de Basile II et Constantin VIII ?tait rentr? dans une longue lutte pour la conqu?te de la couronne imp?riale, mais aussi pour la l?gitimit? souveraine qui avait ?t? requise dans la relation avec les membres f?minines de la dynastie mac?donienne, Zo? et Theodora. Le r?gne des Paphlagoniens a ?t? interrompu pendant les r?bellions ? Constantinople en avril 1042, lorsque Michel V a ?t? chass? du tr?ne et aveugl? avec son oncle - le fr?re de sa m?re - le nob?lissime Constantin. La relation de Michel V le Calfat avec le nob?lissime Constantin, leur coop?ration et discordes mutuelles avec l'autre partie de la famille des Paphlagoniens ? la t?te de laquelle se trouvait Jean Orphanotrophe, repr?sentaient le point de d?part du pr?sent ouvrage. Plus pr?cis?ment, la circonstance que Michel V se soit vivement confront? aux membres de la famille des Paphlagoniens, ? laquelle lui-m?me appartenait par la ligne f?minine, imposait une relecture et une nouvelle interpr?tation des sources, afin de tenter de d?passer leurs donn?es contradictoires. Parmi les sources qui d?crivent les ?v?nements depuis le r?gne de Romain III Argyros (1028-1034) lorsque les Paphlagoniens apparaissent pour la premi?re fois dans les sources et lorsque d?bute leur apog?e, jusqu'au d?clin de toute la famille en 1042, l'une des plus importantes est aussi celle de Jean Skylitz?s. Cependant, c'est aussi la plus probl?matique, c'est-?-dire sa d?claration et ses donn?es divergent au premier abord m?me assez visiblement - des donn?es de Michel Psellos Jean Zonaras ou Michel Attaliate. Une lecture plus d?taill?e de Skylitz?s apporte sa d?claration en harmonie, avant tout avec certains d?tails uniques que nous transmet Michel Psellos, mais aussi avec l'image compl?te de l'expansion, du r?gne et du d?clin de la famille de Paphlagoniens. En premier lieu, Skylitz?s souligne l'importance des eunuques influents de Constantin VIII, qui avaient eu un grand r?le ?galement dans la venue au pouvoir de Michel IV, en 1034, de Michel V, en d?cembre 1041, mais aussi dans sa destitution seulement quatre mois plus tard. Le cercle de personnes influents dans la cour de Constantin VIII, a ?t? partiellement repouss? d?j? par la politique familiale de Romain Argyros, ? moins qu'ils ne soient pass?s dans le clan de ce basileus aristocrate, comme cela a ?t? le cas avec l'eunuque Sym?on (pendant le r?gne de Romain, il ?tait le domestique des scholes d'Orient et le pr?tovestiaire qui avait aid? l'ancien ?parque de Constantinople ? acc?der au tr?ne imp?rial). Insatisfait par le r?gne de Romain Argyros, les courtisans influents de la cour de Constantin VIII avaient tent? de voir en la famille des Paphlagoniens une mani?re de reprendre leurs anciennes positions et de reconqu?rir leur ancienne influence. Dirig?s par ces id?es, et jouissant des faveurs et de la confiance de l'imp?ratrice Zo?, sur laquelle ils exer?aient une grande influence, avec son aide ? elle, avec l'Orphanotrophe, ils ont ramen? Michel IV au pouvoir. Jean Skylitz?s et encore plus explicitement Jean Zonaras soulignent leur retour dans le palais imp?rial apr?s la mort de Romain Argyros, c'est-?-dire leur complicit? dans la venueau tr?ne de Michel. D?s la conqu?te du pouvoir, les Paphlagoniens se sont charg? ? placer les membres de leur genos aux plus importantes positions, afin de repousser l'influence des assistants de Romain Argyros, mais aussi les puissants du cercle de Zo?. C'est ainsi que la suite de la cour de l'imp?ratrice Zo? a ?t? remplac?, suite que maintenant ? la place de ses fid?les servantes repr?sentaient les membres f?minines de la famille des Paphlagoniens, les cousines de Michel IV et de l'Orphanotrophe. Pour le duc d'Antioche ? la place de Th?ophylacte Dalass?ne a ?t? plac? le troisi?me fr?re par a?nesse Nik?tas, et lorsque ce dernier est mort, cette m?me ann?e 1034, il a ?t? remplac? par le fr?re suivant Constantin, alors que le plus jeune Georges ?tait devenu pr?tovestiaire ? la place de l'eunuque Sym?on. La commande militaire ? l'ouest avait ?t? confi?e par les Paphlagoniens ? leurs cousins par ligne f?minine: leur beau-fr?re le patrice Etienne Calfat, ?tait le commandant de la flotte, et en 1040, le commandant de Th?ssalonique ?tait le patrice Constantin - vraisemblablement le fils d'Etienne Calfat et le fr?re germain de Michel V. D'une fa?on similaire, les Paphlagoniens propageaient ?galement leur influence dans l'?glise. Comme Romain III Argyros, eux aussi faisaient venir sur les chaires de mitropolites leurs cousins (Antoine Pahys ? Nicom?die), s'attiraient les faveurs des anciens membres du clan de Romain Argyros dans la tentative de faire venir l'Orphanotrophe sur le tr?ne patriarcal (D?m?trios de Kyzikos), ou pla?aient des personnes proches ? eux le plus souvent originaires de Paphlagonie (L?on, l'archev?que de Bulgarie voir aussi l'eunuque Constantin Fagitz?s, Paphlagonien de naissance et membre de leur clan). D?s 1034, probablement pendant la premi?re ann?e de leur r?gne, les fr?res Paphlagoniens ont fait de leur mieux afin d'assurer l'h?ritage de la couronne dans le cadre de leur famille. Le fils d'Etienne Calfat et de leur soeur Maria, Michel, a ?t? proclam? c?sar, comme celui qui h?riterait Michel IV, puisque le seul fr?re qui n'avait pas ?t? eunuque Nik?tas, ?tait mort d?j? en cette ann?e 1034. Pourtant, ce qui manque chez Skylitz?s, Zonaras et Attaliate, est compl?t? par les donn?es de Michel Psellos - de la Chronographie, mais aussi d'un discours du d?but du r?gne de Constantin Monomaque o? Psellos avait donn? un court histoire de l'Empire et des empereurs depuis Basile II jusqu'? Monomaque. Dans les deux lieux Psellos mentionne que Jean l'Orphanotrophe, rapidement avoir s'?tre brouill? avec son neveu Michel Calfat, avait tent? dans le cadre de sa famille ? retrouver nouvel h?ritier de la couronne. Les donn?es des autres ?crivains confirment la querelle de Michel IV et de l'Orphanotrophe avec leur neveu mais aucun d'eux ne l'explique de plus pr?s et ce ne sont que les allusions de Psellos dans ce cas-l?, plut?t claires, qui contribuent ? une meilleure consid?ration des relations dans la famille des Paphlagoniens mais aussi dans le sommet-m?me de l'?tat. Ce n'est qu'apr?s comparaison de leurs donn?es que nous pouvons avoir une id?e plus claire sur les ?v?nements qui se sont d?roul?s de 1034 jusqu'? 1042: d?s la prise du pouvoir, Michel IV et l'Orphanotrophe proclament leur neveu Michel c?sar; un peu plus tard, ils renoncent ? ce dessein, en interdisant ? Michel Calfat m?me d'acc?der au palais; en cherchant un nouvel h?ritier appartenant ? leur lign?e, ils se retournent vers le fr?re de Michel Calfat, Constantin, commandant de Th?ssalonique en 1040, qui avec succ?s avait fait la guerre avec les Bulgares et a re?u le haut titre de magistros; Michel Calfat retrouve le soutien pour la lutte contre l'Orphanotrophe dans le cadre de sa lign?e - ? son c?t? se trouvent les deux plus jeunes fr?res des Paphlagoniens Constantin et Georges apr?s la mort de Michel IV, ils r?ussissent ? repousser l'Orphanotrophe et ? obtenir un accord avec l'imp?ratrice Zo? et son entourage -apr?s quoi Zo? adopte Michel et il devient basileus; Michel V r?gle tout d'abord les comptes avec les adversaires au sein de sa lign?e tandis qu'? son oncle il attribue le haut titre de nob?lissime. Apr?s cela ils se l?vent ouvertement contre l'imp?ratrice Zo?; apr?s avoir chass? Zo? une r?volte ?clate ? Constantinople, ? la t?te de cette r?volte se trouvent les puissants de l'?poque de Constantin VIII, repouss?s par les politiques familiales de Romain Argyros et des Paphlagoniens. Ils tirent de son couvent la princesse Theodora, la proclament imp?ratrice et, m?fiants envers Zo? ils cr?vent les yeux ? Michel V et au nob?lissime Constantin. Craignant de confier le pouvoir ? l'imp?ratrice Zo? - dont les accords politiques leur ont caus? la perte de leurs positions - ils r?ussissent ? r?aliser leur influence ? travers le r?gne commun des deux s?urs; apr?s avoir renvers? les Paphlagoniens, les organisateurs du soul?vement gagnent de nouveau les plus hauts rangs dans l'arm?e: Nicolas, l'eunuque le plus puissant de Constantin VIII devient de nouveau le domestique des scholes d'Orient, Constantin Kabasilas, substitu? au tout d?but du r?gne des Paphlagoniens, devient le domestique des scholes d'Occident. Le nob?lissime Constantin, que Michel Attaliate surnomme ? tort le patradelps?z de Michel V, a ?t? renvoy? ? Constantinople uniquement dans le but de d?couvrir l'abri du tr?sor pr?s de son oikos pr?s des Saints Ap?tres o? ont ?t? dissimul?s, selon Skylitz?s presque 1700 kilogrammes d'or.
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MORAND-FEHR, P. M., R. BAUMONT et D. SAUVANT. « Avant-propos : Un dossier sur l’élevage caprin : pourquoi ? » INRAE Productions Animales 25, no 3 (25 août 2012) : 227–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.3.3210.

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Un dossier d’INRA Productions Animales consacré à l’élevage caprin en 2012 peut surprendre. Représentant moins de 1% du produit brut de l’Agriculture Française, cet élevage largement ancré dans son environnement socioculturel local et dans la tradition de terroirs variés, évoque encore, mais de moins en moins, des images du passé comme celle de la «vache du pauvre» ou de la grandmère gardant trois chèvres au bord du chemin. Cet élevage s’est en effet marginalisé au XIXème siècle et dans la première moitié du XXème siècle dans les pays qui s’industrialisaient, notamment en Europe où l’effectif caprin ne représente plus actuellement que 2% du total mondial. De nombreux arguments ont milité pour éditer ce dossier, d’abord la rapide transformation de l’élevage caprin à la fin du XXème siècle et plus encore dans ces premières années du XXIème siècle, ensuite des travaux originaux conduits récemment sur l’espèce caprine, qui sont venus combler le retard important que cette espèce avait accumulé en matière de recherches agronomiques et vétérinaires. A l’échelle mondiale, l’élevage caprin est celui dont les effectifs ont le plus augmenté au cours de ces vingt dernières années (FAOSTAT 2010) : 4ème troupeau mondial avec plus de 900 millions de têtes (470 millions en 1975) derrière les bovins, les ovins et les porcins ; d’après les prévisions, il deviendrait le 3ème autour de 2015. Nombreuses sont les explications à cette situation un peu paradoxale, mais deux sont souvent avancées par les experts. Cette progression actuelle des effectifs caprins s’observe presque exclusivement dans les pays en développement et dans certains pays émergents. Elle serait surtout due aux difficultés que rencontre le maintien de l’élevage des autres espèces domestiques dans ces zones, dans certains cas du fait de l’appauvrissement des éleveurs et des acteurs des filières animales. Cette progression tient aussi au fait que le marché des caprins a une réalité essentiellement locale et que, dans ces conditions, il n’est pas exposé aux crises internationales que le marché des produits des autres espèces a pu subir au cours des quarante dernières années. En Europe, les effectifs caprins sont restés assez stables : 12,5 M de têtes au total, 1,3 M en France dont 1,1 M de femelles laitières âgées de plus d’un an. La France possède le troisième troupeau (10% des effectifs européens), assez loin derrière la Grèce (37%) et l’Espagne (22%). Il convient de noter la progression importante des effectifs caprins en Roumaine et aux Pays-Bas au cours de la dernière décennie. L’élevage caprin européen, et particulièrement l’élevage français, s’est fortement spécialisé en production laitière puisque 75 à 93% environ du produit brut des ateliers caprins en France provient du lait. En effet, la marge brute que dégage la production de chevreaux de boucherie est réduite en raison des coûts des aliments d’allaitement et des aléas liés à la mortalité périnatale. Des avancées dans les techniques d’élevage, notamment dans les domaines de l’alimentation et de la génétique, ont permis des améliorations assez rapides des performances des femelles laitières. La production laitière moyenne des 240 000 chèvres inscrites au contrôle laitier en 2010 était de 842 kg de lait sur une durée moyenne de lactation de 274 jours avec un taux protéique de 32,3 g/kg de lait et un taux butyreux de 37,0 g/kg de lait. Le plus intéressant à noter, c’est qu’en dix ans la production laitière annuelle au contrôle laitier a progressé de 90 kg, le taux protéique de 1,6 g/kg et le taux butyreux de 2,5 g/kg (Institut de l’Elevage 2012). La France est le premier producteur européen de lait de chèvre avec 30% du lait produit. Plus de 80% de ce lait est transformé en fromages. Même si la consommation présente quelques signes d’essoufflement actuellement, l’augmentation de la production de lait de chèvre depuis plus de trente ans et en conséquence celle des fromages a en général été bien absorbée par la demande, en progression malgré quelques périodes tendues. Ce résultat est dû notamment à de nouveaux produits de qualités rhéologique et organoleptique bien adaptées pour conquérir de nouveaux marchés, à l’utilisation de technologies avancées en matière fromagère et à la bonne image de ce fromage (produit festif et de qualité) auprès des consommateurs. Le secteur caprin en France a suivi l’évolution générale des productions animales : mécanisation du travail, simplification des techniques pour réduire le coût de production et pour améliorer l’efficacité du travail, augmentation rapide de la taille des unités de production. Plus de 35% de chèvres laitières appartiennent à des unités de plus de 350 têtes et la production est de plus en plus concentrée dans une région, le Poitou-Charentes, qui produit plus de 50% du lait de chèvre en France et en transforme encore plus. Bref, cette évolution et ces résultats, malgré un contexte qui tend à devenir de moins en moins favorable, s’expliquent par de multiples raisons, entre autres, la mise en place d’une filière bien organisée, des éleveurs motivés et le plus souvent passionnés par leur métier et une coopération étroite et efficace entre la recherche et le développement tant au niveau national que régional. Cette coopération exemplaire a débuté dès les années 1955-1965 avec des pionniers comme G. Ricordeau, à qui l’on doit la mise en évidence du gène sans corne expliquant le taux élevé d’infertilité en caprins, facteur qui a longtemps freiné le développement caprin (Ricordeau 2008) et J.-M. Corteel, qui a beaucoup travaillé sur la mise au point des techniques d’insémination artificielle (Leboeuf 2013). Ils ont su gagner la confiance des éleveurs, même parfois de petites unités. Ce lien s’est poursuivi et développé ensuite grâce à la création de la section caprine de l’Institut technique ovin et caprin (ITOVIC), mais aussi par des relations directes et personnelles entre chercheurs et responsables du développement ou par des réunions informelles autour de certains problèmes que rencontraient les éleveurs.Cette coopération a très bien résisté dans les années 1980, d’une part, aux nouvelles demandes des éleveurs qui donnaient la priorité aux questions socio-économiques suite à la première crise du prix du lait de chèvre en 1981 et, d’autre part, aux évolutions de la politique de l’INRA, qui face aux nouveaux enjeux scientifiques et technologiques, a été conduit à considérer comme moins prioritaire certaines recherches appliquées intéressant le développement. Ainsi, malgré l’évolution des problématiques scientifiques et des relations entre le monde de la recherche et du développement, mais aussi face au développement rapide de la recherche caprine dans les pays émergents, la recherche caprine en France est toujours très active. Un sondage bibliométrique montre que le nombre de publications avec «dairy goat» en mot-clé, de 250 à 300 par an dans les années 1980-1990, s’est accru nettement au début des années 2000 pour se situer actuellement vers les 700 publications par an. Au cours des dix dernières années, les pays qui ont le plus contribué à ces publications ont été la France, donc l’INRA, suivie par les USA, l’Italie et l’Espagne, eux-mêmes suivis par le Brésil, le Mexique et la Turquie. Ce dossier de la revue INRA Productions Animales a donc pour objectif d’illustrer le dynamisme des recherches menées en France sur les caprins, s’il était encore nécessaire de le faire. Le choix des six thèmes de recherche retenus pour constituer ce numéro n’a pas été aisé en raison du nombre de thèmes possibles. L’ambition de ce dossier n’étant pas d’être exhaustif, la rédaction de la revue et son comité se sont mis d’accord pour ne pas retenir de sujets dans les domaines où les publications ont déjà été nombreuses. C’est le cas, par exemple, de la traite des chèvres laitières (Le Du 1989, Marnet et al 2001), du polymorphisme de la caséine alpha chez les caprins (Grosclaude et al 1994, Manfredi et al 1995) ou encore de la reproduction caprine. INRA Production Animales a en effet déjà publié des articles exhaustifs sur la neuro-endocrinologie de la reproduction chez le caprin (Chemineau et Delgadillo 1994), sur le comportement sexuel de cette espèce (Fabre-Nys 2000), sur la production et la conservation de semence de bouc (Leboeuf et al 2003) et récemment sur la maîtrise de la reproduction de l’espèce caprine (Leboeuf et al 2008). Il a été proposé de sélectionner des thèmes novateurs ou riches en résultats récents, qui intéressent le développement de l’élevage caprin en France, mais aussi de portée internationale. Dans ces conditions, il a d’abord été retenu trois thèmes représentant des dimensions basiques de l’élevage : génétique, pathologie, alimentation avec des articles faisant le point sur les dernières avancées dans chaque secteur, et trois autres thèmes originaux et porteurs d’avenir, le pâturage des chèvres laitières hautes productrices, les apports de la modélisation pour comprendre le fonctionnement du troupeau de chèvres laitières et les techniques rationnelles d’élevage caprin en milieu tropical. Le premier article de Manfredi et Ådnøy (2012) sur la génétique des caprins laitiers, est un travail franco-norvégien illustrant la collaboration continue sur ce thème entre les deux pays depuis près de 50 ans. Il fait le point sur les études de génétique polygénique relatives à la production et à la composition du lait. Il traite de l’approche moléculaire qui démarre en caprins et surtout répond à la question d’actualité sur ce que nous pouvons attendre dans les années futures de la sélection génomique en caprins. Le deuxième article de Hoste et al (2012) sur la pathologie caprine, a réuni des spécialistes de l’INRA, des écoles vétérinaires, de l’Anses et de l’Institut de l’Elevage. Il fait le point sur les recherches en cours et leurs applications concernant diverses pathologies infectieuses d’actualité dans le secteur caprin. Ainsi il passe en revue les principales pathologies provoquées par les prions et les virus, par les agents bactériens et la question des parasites gastro-intestinaux. L’article évoque aussi le projet de la mise en place d’un observatoire des maladies caprines en France. Il se termine par une réflexion intéressante soulignant la proximité des agents pathogènes en ovins et caprins et les différences dans les processus morbides chez ces deux espèces. Il en conclut que des études originales sur caprins sont tout à fait fondamentales pour appréhender certains mécanismes pathogéniques. L’article suivant de Sauvant et al (2012) se propose d’actualiser les recommandations alimentaires des caprins publiées en 2007, pour répondre à une demande du développement. Les avancées dans ce domaine proviennent notamment d’une approche modélisée de la connaissance des nombreuxfacteurs de variation du poids vif, de la production laitière et de la composition de lait. Les lois de réponse plus précises aux apports d’aliments concentrés, les nouvelles lois de réponse concernant la sécrétion des acides gras du lait ainsi que les excrétions d’azote et de méthane, ainsi que les valeurs repères applicables sur le terrain concernant le comportement alimentaire, l’acidose et les besoins en eau sont les principales nouveautés. L’alimentation représente, rappelons-le, 70% en moyenne du prix de revient du litre de lait de chèvre. Parmi les trois articles plus spécifiques sur des sujets originaux, figure l’article de Lefrileux et al (2012) sur l’aptitude des chèvres hautes productrices de lait à valoriser les prairies temporaires au pâturage. Il répond à des demandes variées, notamment la demande sociétale pour une conduite d’élevage plus écologique. Or, peu d’information existe sur ce sujet, d’une part, en raison de la diminution de ce mode d’alimentation à cause des problèmes parasitaires rencontrés et, d’autre part, car la chèvre a la réputation d’être une mauvaise utilisatrice du pâturage et d’avoir un comportement très affirmé pour sélectionner son ingéré. Les auteurs montrent qu’il est possible d’obtenir des performances laitières de 1000 – 1100 kg de lait par an et par chèvre avec des régimes alimentaires où plus de 50% des besoins énergétiques sont couverts par le pâturage. L’étude du fonctionnement du troupeau caprin est un sujet qui a déjà été développé à l’INRA (Santucci et al 1994) mais, au cours de ces dernières années, elle a fait l’objet d’avancées importantes grâce à l’utilisation de la modélisation. L’article de Puillet et al (2012) présente un simulateur de fonctionnement du troupeau caprin laitier permettant de tenir compte de la variabilité individuelle des carrières animales et d’étudier comment les conduites de l’alimentation et de la reproduction mises en œuvre par l’éleveur, modulent les performances du troupeau. De tels outils sont appelés à l’avenir à avoir diverses applications au niveau du terrain pour les agents de développement, par exemple pour quantifier le risque biologique associé à certaines conduites d’élevage. Le Centre INRA des Antilles-Guyane travaille depuis plus de 50 ans sur l’amélioration des systèmes de production caprine en milieu tropical (Alexandre et al 1997). Alexandre et al (2012) présentent dans le dernier article de ce numéro une synthèse sur la situation de l’élevage caprin en zone tropicale. Rappelons que 95% des caprins vivent en milieu tropical. A travers leur grande expérience du sujet, ces auteurs proposent des voies d’amélioration très prometteuses grâce à l’apport d’intrants bien réfléchi techniquement et économiquement, à l’utilisation de l’effet mâle en reproduction et à une complémentation à base d’aliments non conventionnels. Les six articles de ce numéro ne doivent pas occulter les autres recherches sur les caprins effectuées par l’INRA ou d’autres organismes. Comme il n’est pas possible d’être exhaustif, citons simplement quelques exemples qui peuvent intéresser le développement : la maîtrise de la reproduction femelle sans utilisation d’hormones pour répondre aux cahiers des charges de certains produits caprins labellisés (Brice et al 2002) ; la monotraite, technique qui a priori séduit les éleveurs en permettant une réduction de charge de travail (Komara et Marnet 2009) ; les risques d’acidose en liaison avec le comportement alimentaire des chèvres laitières, trouble métabolique encore fréquent avec certainstypes de régimes et dont les conséquences économiques peuvent être importantes (Desnoyers et al 2009) ; l’évaluation des systèmes de production caprine (Bossis et al 2008, Toussaint et al 2009) sans oublier les travaux de technologie laitière réalisées par l’ITPLC sur le fromage de chèvre (Raynal-Ljutovac et al 2007a). Il faut noter aussi le début d’études sur le bien-être des caprins (Servière et Morand-Fehr 2012) et le besoin de travaux sur les lactations longues (14 - 20 mois),technique qui séduit de plus en plus d’éleveurs. Nous devons aussi signaler deux documents importants, l’un sur la qualité du lait de petits ruminants (Haenlein et al 2007) et l’autre sur la production et la qualité de la viande caprine (Mahgoub et al 2011) dans lesquels les travaux de recherches français sur l’influence des systèmes d’alimentation sur la qualité du lait de chèvre (Morand-Fehr et al 2007), sur la stabilité à la chaleur de ce lait (Raynal-Ljutovac et al 2007b) et sur la composition lipidique du chevreau (Morand-Fehr et al 2011) sont présentés. Il nous reste à souhaiter que la lecture de ce numéro apporte une somme d’informations originales à tous les lecteurs cherchant à prendre connaissance des dernières avancées de la recherche caprine et que la recherche caprine se maintienne et se développe à l’avenir en France pour répondre aux demandes de la filière, mais aussi en milieu tropical où les caprins jouent un rôle socio-économique essentiel pour certaines populations rurales.
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Velut, Sébastien. « Argentine – Chili : Une si longue frontière ». Confins, no 7 (28 octobre 2009). http://dx.doi.org/10.4000/confins.6095.

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Albert, Michael, et Mireille Bousquet-Mélou. « Sorting with two stacks in parallel ». Discrete Mathematics & ; Theoretical Computer Science DMTCS Proceedings vol. AT,..., Proceedings (1 janvier 2014). http://dx.doi.org/10.46298/dmtcs.2425.

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Résumé :
International audience At the end of the 1960s, Knuth characterised in terms of forbidden patterns the permutations that can be sorted using a stack. He also showed that they are in bijection with Dyck paths and thus counted by the Catalan numbers. Subsequently, Pratt and Tarjan asked about permutations that can be sorted using two stacks in parallel. This question is significantly harder, and the associated counting question has remained open for 40 years. We solve it by giving a pair of equations that characterise the generating function of such permutations. The first component of this system describes the generating function $Q(a,u)$ of square lattice loops confined to the positive quadrant, counted by the length and the number of North-West and East-South factors. Our analysis of the asymptotic number of sortable permutations relies at the moment on two intriguing conjectures dealing with this series. Given the recent activity on walks confined to cones, we believe them to be attractive $\textit{per se}$. We prove these conjectures for closed walks confined to the upper half plane, or not confined at all. Nous énumérons les permutations triables par deux piles en parallèle. Cette question était restée ouverte depuis les travaux de Knuth, Pratt et Tarjan dans les années 70. Notre solution consiste en une paire d’équations qui caractérisent la série génératrice. La première composante de ce système décrit la série $Q(a,u)$ des chemins fermés confinés dans le quart de plan positif, comptés selon leur longueur et le nombre de facteurs Nord-Ouest ou Est-Sud. Notre analyse du comportement asymptotique du nombre de permutations triables repose à ce stade sur deux conjectures remarquables portant sur $Q(a; u)$. Nous les prouvons pour les chemins fermés non confinés, ou confinés au demi-plan supérieur.
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Wefa Boughrara, Meriem Aberkane, Hamza Benabdallah, Mohamed Yacine Makrelouf, Sarra Toumi et Fatima Zohra Moghtit. « Résultats préliminaires de l’effet du polymorphisme XRCC3 Thr241Met sur la susceptibilité au cancer de la prostate dans la population de l’Ouest Algérien : Etude cas-témoins ». Journal de la faculté de médecine d'Oran 1, no 2 (30 juin 2017). http://dx.doi.org/10.51782/jfmo.v1i1.21.

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Objectif - En Algérie, le cancer de la prostate (CP) représente un réel problème de santé publique. Notre étude consiste à déterminer l’influence du polymorphisme Thr241Met du gène XRCC3 sur la susceptibilité à développer le CP. Pour cela, nousavons entrepris une étude d’association cas/témoins portant sur ce polymorphisme dans un échantillon de la population de l’Ouest Algérien.Matériels et méthodes - Cette étude a concerné dix sujets atteints de CP et vingt sujets sains non apparentés. L’exploration des différents génotypes du polymorphisme a été réalisée par la technique d’amplification en chaine par polymérase polymorphisme de longueur des fragments de restriction (PCR-RFLP). La comparaison des fréquences alléliques et génotypiques entre les deux groupes à été établie par le calcul de l’odds ratio (OR) avec un intervalle de confiance à 95%.Résultats - A ce stade de l’étude, l’analyse statistique a montré qu’il n’existait aucune différence statistiquement significative de distribution des fréquences alléliques et génotypiques (OR=0,36 [0,12-1,1] ;P=0,7) de ce polymorphisme exploré entre les cas et les contrôles dans ce premier échantillon de la population explorée.
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Burnay, Nathalie. « Chômage de longue durée, transmissions générationnelles et modèles normatifs ». 55, no 1 (18 mars 2009) : 47–65. http://dx.doi.org/10.7202/029489ar.

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Résumé :
Depuis les enquêtes de Lazarsfeld dans les années 1930, de nombreux scientifiques ont mis en évidence les conséquences économiques, psychiques et relationnelles qu’engendre une expérience de chômage. Mais plus rares sont les études consacrées au devenir des enfants. Pourtant, la crise qui affecte les pays occidentaux depuis la moitié des années 1970 n’est pas sans poser la question de la transmission des cadres normatifs dans un contexte familial de chômage de très longue durée. À travers l’analyse d’entretiens croisés au sein de familles, cet article va tenter de démêler les fils complexes des logiques de transmission générationnelle dans un tel contexte de déstructuration du rapport au travail et à l’emploi. Deux clés interprétatives permettront de mieux cerner les enjeux personnels, familiaux et sociaux d’une crise qui perdure : la présence ou non d’une souffrance parentale et la possibilité pour le jeune de nouer des rapports de confiance interpersonnels.
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Eberlin, Marion. « Des laxatifs pour les enfants ? Une nouvelle étude confirme l’efficacité et la tolérance du bisacodyl pris à long terme ». Evidence for Self-Medication 1 (2021). http://dx.doi.org/10.52778/efsm.21.0212.

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Résumé :
Une étude rétrospective a étudié l'efficacité et la tolérance d'une prise régulière et au long terme de bisacodyl chez les enfants. Même en cas de prise pendant une longue période (durée moyenne du traitement : 14 mois), le bisacodyl était efficace, sûr et bien toléré chez les enfants. Des craintes quant au développement d'une accoutumance se sont avérées ne pas être fondées ; chez la plupart des patients, le bisacodyl a pu être arrêté sans aucun changement dans la fréquence des selles.
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Watteaux, Magali. « The Road Network in the Longue Durée : A Reading Key of the History of Territories ». Open Archaeology 3, no 1 (28 août 2017). http://dx.doi.org/10.1515/opar-2017-0009.

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AbstractThe historical study of routes has long remained confined to the great Roman roads, to the modern royal roads and to the medieval pilgrimage routes. For fifteen years, the French school of Archaeogeography has revisited this research field in great depth, following the first intuitions of the archaeologist Eric Vion. The innovative idea ‒ at least because it leads to a questioning of our methods ‒ is to consider the current road network as the starting point of the analysis. It is the true object of research for the historianarchaeologist because it represents a solid legacy whose logic one must unravel. Because this story is closely integrated with urban, political and economic matters, the study of this inherited road network represents a precious reading key to understanding the history of the territories in the longue durée. In the frame of this paper, we propose to recall these methodological advances and to present a case study in Brittany, around the small town of Chateaugiron. By this example, we want to show that the archaeogeographical analysis and interpretation offer a scientific narrative based on the paradigms of complexity and resilience to contemporary societies in charge of our territories.
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Shrira, Victor I., Alex Sheremet, Yulia I. Troitskaya et Irina A. Soustova. « Can edge waves be generated by wind ? » Journal of Fluid Mechanics 934 (14 janvier 2022). http://dx.doi.org/10.1017/jfm.2021.1141.

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Résumé :
Edge waves, the infragravity waves trapped by near-shore topography, are important in morphodynamics and flooding on mildly sloping beaches. Edge waves are usually generated by swell via triad interactions. Here, we examine the possibility that edge waves might be also generated directly by wind. By processing data from the SandyDuck’97 near-shore experiment, we show that pronounced directional asymmetry of edge waves does occur in nature, apparently unrelated to the direction of swells and along-shore currents. These observations exhibit edge waves propagating in the downwind direction under moderate wind against the along-shore currents, while swell is incident nearly normally to the shoreline, which strongly suggests generation of edge waves by wind. We examine theoretically possible mechanisms of edge-wave excitation by wind. We show that the ‘maser’ mechanism suggested by Longuet-Higgins (Proc. R. Soc. Lond. A, vol. 311, issue 1506, 1969b, pp. 371–389) in the context of excitation of free water waves is effective under favourable conditions: nonlinearly interacting random short wind-forced waves create a viscous shear stress on the water surface with the variation of stress being phase linked to edge waves, which allows self-excitation of a coherent edge wave. The model we put forward is based upon the kinetic equation for short wind waves propagating on the inhomogeneous current due to an edge wave. The model needs a dedicated experiment for validation. Analysis of plausible alternative mechanisms of generation via Miles’ critical layer and via the viscous shear stresses induced by the edge wave in the air revealed no instability in the consideration confined to the main mode and constant slope bathymetry.
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Koeller, P., M. Covey et M. King. « BIOLOGICAL AND ENVIRONMENTAL REQUISITES FOR A SUCCESSFUL TRAP FISHERY OF THE NORTHERN SHRIMP Pandalus borealis ». Proceedings of the Nova Scotian Institute of Science (NSIS) 44, no 1 (19 avril 2007). http://dx.doi.org/10.15273/pnsis.v44i1.3882.

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Résumé :
A permanent trap fishery for northern pink shrimp (Pandalus borealis) was established in Chedabucto Bay, Nova Scotia in 1996 after several years of experimental trapping by one fisherman. Despite extensive experimental trapping projects elsewhere in Nova Scotia, only in one other area, Mahone Bay, has a long-term fishery been successfully established. The successful trapping of shrimp from small vessels off the coast of Nova Scotia appears to be dependant on a number of requisite conditions, including the presence of soft mud habitat and low temperatures in large, relatively deep coastal embayments. Catch rates for the established inshore trap fisheries increase in late summer-fall and decrease in spring, suggesting that an inshore migration occurs in the fall from adjacent “feeder” populations. In addition to the seasonal pattern of trapcatches, cyclical changes at a finer temporal scale were observed that appear to be related to tidal cycles, with higher catch rates associated with greater tidal ranges. Coupled with known diurnal vertical migratory behaviour, this pattern could arise as more water, and the shrimp within it, pass horizontally over the trap and come into contact with its bait plume during greater tidal ranges. More complex, selective vertical migration coupled with tidal drift may result in net movement into areas such as Chedabucto Bay. Analysis of length at sex transition and maximum size suggests that shrimp trapped in Chedabucto Bay come from the same population as those caught by trawlers inshore and offshore on the eastern Scotian Shelf. Shrimp trapped in Mahone Bay and St. Margaret’s Bay have significantly different growth characteristics and are probably from a different population. Thus the Mahone Bay and St. Margaret’s Bay population appears to be more locally confined than the widespread shrimp population on the eastern Scotian Shelf, possibly originating from areas within and immediately adjacent to these bays.Une pêche annuelle de la crevette nordique (Pandalus borealis) au casier a étéétablie dans la baie Chedabucto (Nouvelle‑Écosse) en 1996, après plusieurs années de pêche expérimentale au casier par un pêcheur. Malgré les nombreux projets de pêche expérimentale au casier menés ailleurs dans la province, une pêche à long terme a été établie avec succès dans seulement un autre secteur (la baie Mahone). La réussite de la pêche de la crevette au casier par les petits bateaux au large de la côte de la Nouvelle‑Écosse semble dépendre d’un certain nombre de conditions, y compris la présence d’un habitat vaseux mou et de basses températures dans de grandes échancrures relativement profondes de la côte. Les taux de capture pour les pêches côtières au casier établies augmentent à la fin de l’été et à l’automne et baissent au printemps, ce qui suggère que les crevettes migrent de populations sources vers la côte à l’automne. En plus de ce profil saisonnier des prises dans les casiers, deschangements cycliques à une échelle temporelle plus fine ont été observés et ceux‑ci semblent liés au cycle de marée, le taux de capture étant plus élevé lorsque l’amplitude de la marée est grande. Combiné au comportement de migration verticale diurne, ce profil pourrait survenir quand la quantité d’eau (et les crevettes qu’elle contient) qui passe horizontalement au-dessus des casiers est grande et qu’elle entre en contact avec le panache d’attractifs des casiers durant les périodes de grande amplitude de la marée. Une migration verticale sélective plus complexe combinée à une dérive tidale pourrait donner lieu à un mouvement net vers les secteurs comme la baie Chedabucto. L’analyse de la longueur au moment du changement de sexe et de la taille maximale suggère que les crevettes piégées dans la baie Chedabucto appartiennent à la mêmepopulation que celles capturées par les chalutiers en milieux côtiers et extracôtiers dans la partie est du plateau néo‑écossais. Les crevettes piégées dans les baies Mahone et St. Margaret’s ont des caractéristiques de croissance considérablement différentes et font probablement partie d’une autre population. Ainsi, la population des baies Mahone et St. Margaret’s semble avoir une aire de répartition beaucoup plus limitée que la population étendue de crevettes dans la partie est du plateau néo‑écossais, et elle provient peut-être de secteurs à l’intérieur de ces baies ou adjacents à celles-ci.
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De Briey, Valérie, Andreia Lemaître, Vincent Lhuillier, Marthe Nyssens, Leïla Oulhaj et Alexis Platteau. « Numéro 20 - mars 2004 ». Regards économiques, 12 octobre 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16073.

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Si l’on se penche sur le détail des engagements pris lors de la conférence pour l’emploi, des 60.000 emplois nouveaux projetés sur quatre ans, 25.000 devraient être créés grâce à la réforme des titres-services. Ce dossier a fait l’objet de nombreux débats et a donné naissance à une «seconde génération» de titre-service. Malgré les nombreuses discussions sur ce sujet, notamment entre les différents partenaires de la coalition au pouvoir, certaines questions importantes méritent d’être approfondies, questions qui sont cruciales pour le succès des titres-services. Nous argumentons notamment que les titres-services ne sont pas nécessairement suffisamment attractifs pour les travailleurs et les consommateurs. Nous nous interrogeons ensuite sur les champs d’activités couverts par le titre-service. Les titres-services sont-ils suffisamment attractifs pour les travailleurs ? Pas nécessairement pour tous. L’accord qui a été négocié distingue le cas des allocataires sociaux de celui des autres prestataires. Pour ces derniers, ils seront soumis à un régime totalement souple (pas de minimum d’heures à prester, CDD ou CDI) pendant les trois premiers mois et ensuite ils devront passer sous contrat à durée indéterminée sans minimum d’heures à prester. Les allocataires sociaux, s’ils peuvent prester quelques heures pendant les 6 premiers mois, tout en gardant leur statut d’allocataire, devront être engagés après six mois sous contrat à durée indéterminée pour un travail d’au moins un mi-temps. On pense tout spécialement aux personnes actives en ALE qui seront invitées à passer dans le système des titres-services avant la fin de l’année. Dans la mesure où celles-ci sont majoritairement des femmes, le plus souvent cohabitantes ou dans une moindre mesure, chefs d’une famille monoparentale, la question centrale est donc de savoir si les avantages monétaires et non-monétaires - en particulier compte tenu du caractère pénible de la tâche (nettoyage principalement) et de la fragmentation des prestations - seront suffisants pour inciter les demandeurs d’emploi à s’insérer dans le système des titres-services. Pour les chefs de famille monoparentale, la réponse est plus que probablement négative. Pour les cohabitants, les avantages monétaires du titre-service sont plus élevés dans la mesure où l’allocation de chômage est nettement plus basse que celle des chefs de famille. De toute manière, et ce contrairement à la situation actuelle, les travailleurs(ses) ALE devront être disponibles pour entrer sur le marché du travail à partir d’octobre 2004. Ces personnes ne pourront donc pas refuser une offre d’emploi “titre-service” pour autant que cette offre soit jugée “adéquate”. Les titres-services sont-ils suffisamment attractifs pour les consommateurs ? Cela dépendra de la confiance que les opérateurs pourront développer. Pour que les consommateurs soient intéressés par l’utilisation de titres-services, il ne suffit pas que le prix les rende accessibles, il faut également que les ménages soient convaincus de l’opportunité de déléguer un certain nombre de tâches accomplies auparavant dans la sphère domestique ou informelle. Ainsi, le travail au noir dans le secteur du nettoyage à domicile repose sur une logique de réseau : on engage une personne qui est renseignée comme une «personne de confiance» par un autre usager. En ce qui concerne le titre-service, les entreprises doivent être agréées mais il apparaît que les conditions d’agrément sont très souples et ne reposent pas sur des exigences précises notamment en termes d’encadrement des travailleurs. C’est dans ce cadre que l’on peut souligner l’apport de certains opérateurs d’économie sociale qui ont une longue expérience d’encadrement de travailleurs peu qualifiés. De plus, si le secteur de l’aide à domicile était jusqu’alors réservé au non-marchand caractérisé par une finalité de service à la collectivité et non de profit, l’accès du secteur privé à but lucratif est désormais ouvert. Se pose donc également la question de savoir comment le secteur privé à but lucratif peut développer le capital de confiance nécessaire dans ce champ. Faut-il limiter les titres-services au champ de l’aide ménagère ? Oui dans la mesure où il faut réserver ce type d’instrument dans des domaines dans lesquels la mise en concurrence de différents opérateurs ne pose pas de problème sur le plan de la qualité et de l’équité. Avec la mesure de titre-service, un nouveau type de régulation «quasi-marchande» est en effet introduit dans le champ de l’aide à domicile dans laquelle des prestataires de nature différente - publics, privés lucratifs, et d’économie sociale, du secteur marchand et du secteur non-marchand - sont mis en concurrence dans un champ jusqu’alors réservé aux organisations non-marchandes. Cette seconde génération de titre-service est un instrument qui privilégie, de facto, un objectif de politique économique et de création d’emploi dans le secteur de l’aide ménagère par rapport à un objectif de politique sociale d’aide à des personnes dépendantes. Cette régulation concurrentielle ne pose pas de problèmes déontologiques particuliers dans le cas des services ménagers stricto senso. Elle pourrait être étendue dans des activités comme celle du petit jardinage. En revanche, elle peut occulter un enjeu essentiel comme celui de l’équité. En effet, des services dans un champ comme celui de l’aide aux personnes dépendantes doivent être accessibles en termes de prix pour toute personne qui en a le besoin. Elle pose également la question de la régulation de la qualité. En effet, les services aux personnes - comme l’accueil de l’enfance et l’aide à domicile aux personnes dépendantes - sont composés d’une articulation entre des tâches techniques et du temps relationnel. Ainsi, l’exacerbation de la concurrence peut déboucher sur une baisse de la qualité des services, en l’absence de normes attestant de la fiabilité des prestataires. Si la conférence réserve, comme il nous semble souhaitable, le titre-service à certaines activités comme l’aide ménagère, elle laisse, du même coup, ouverte la question des besoins non satisfaits dans le champ de l’aide à domicile aux personnes dépendantes ou dans l’accueil de l’enfance.
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De Briey, Valérie, Andreia Lemaître, Vincent Lhuillier, Marthe Nyssens, Leïla Oulhaj et Alexis Platteau. « Numéro 20 - mars 2004 ». Regards économiques, 12 octobre 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2004.03.01.

Texte intégral
Résumé :
Si l’on se penche sur le détail des engagements pris lors de la conférence pour l’emploi, des 60.000 emplois nouveaux projetés sur quatre ans, 25.000 devraient être créés grâce à la réforme des titres-services. Ce dossier a fait l’objet de nombreux débats et a donné naissance à une «seconde génération» de titre-service. Malgré les nombreuses discussions sur ce sujet, notamment entre les différents partenaires de la coalition au pouvoir, certaines questions importantes méritent d’être approfondies, questions qui sont cruciales pour le succès des titres-services. Nous argumentons notamment que les titres-services ne sont pas nécessairement suffisamment attractifs pour les travailleurs et les consommateurs. Nous nous interrogeons ensuite sur les champs d’activités couverts par le titre-service. Les titres-services sont-ils suffisamment attractifs pour les travailleurs ? Pas nécessairement pour tous. L’accord qui a été négocié distingue le cas des allocataires sociaux de celui des autres prestataires. Pour ces derniers, ils seront soumis à un régime totalement souple (pas de minimum d’heures à prester, CDD ou CDI) pendant les trois premiers mois et ensuite ils devront passer sous contrat à durée indéterminée sans minimum d’heures à prester. Les allocataires sociaux, s’ils peuvent prester quelques heures pendant les 6 premiers mois, tout en gardant leur statut d’allocataire, devront être engagés après six mois sous contrat à durée indéterminée pour un travail d’au moins un mi-temps. On pense tout spécialement aux personnes actives en ALE qui seront invitées à passer dans le système des titres-services avant la fin de l’année. Dans la mesure où celles-ci sont majoritairement des femmes, le plus souvent cohabitantes ou dans une moindre mesure, chefs d’une famille monoparentale, la question centrale est donc de savoir si les avantages monétaires et non-monétaires - en particulier compte tenu du caractère pénible de la tâche (nettoyage principalement) et de la fragmentation des prestations - seront suffisants pour inciter les demandeurs d’emploi à s’insérer dans le système des titres-services. Pour les chefs de famille monoparentale, la réponse est plus que probablement négative. Pour les cohabitants, les avantages monétaires du titre-service sont plus élevés dans la mesure où l’allocation de chômage est nettement plus basse que celle des chefs de famille. De toute manière, et ce contrairement à la situation actuelle, les travailleurs(ses) ALE devront être disponibles pour entrer sur le marché du travail à partir d’octobre 2004. Ces personnes ne pourront donc pas refuser une offre d’emploi “titre-service” pour autant que cette offre soit jugée “adéquate”. Les titres-services sont-ils suffisamment attractifs pour les consommateurs ? Cela dépendra de la confiance que les opérateurs pourront développer. Pour que les consommateurs soient intéressés par l’utilisation de titres-services, il ne suffit pas que le prix les rende accessibles, il faut également que les ménages soient convaincus de l’opportunité de déléguer un certain nombre de tâches accomplies auparavant dans la sphère domestique ou informelle. Ainsi, le travail au noir dans le secteur du nettoyage à domicile repose sur une logique de réseau : on engage une personne qui est renseignée comme une «personne de confiance» par un autre usager. En ce qui concerne le titre-service, les entreprises doivent être agréées mais il apparaît que les conditions d’agrément sont très souples et ne reposent pas sur des exigences précises notamment en termes d’encadrement des travailleurs. C’est dans ce cadre que l’on peut souligner l’apport de certains opérateurs d’économie sociale qui ont une longue expérience d’encadrement de travailleurs peu qualifiés. De plus, si le secteur de l’aide à domicile était jusqu’alors réservé au non-marchand caractérisé par une finalité de service à la collectivité et non de profit, l’accès du secteur privé à but lucratif est désormais ouvert. Se pose donc également la question de savoir comment le secteur privé à but lucratif peut développer le capital de confiance nécessaire dans ce champ. Faut-il limiter les titres-services au champ de l’aide ménagère ? Oui dans la mesure où il faut réserver ce type d’instrument dans des domaines dans lesquels la mise en concurrence de différents opérateurs ne pose pas de problème sur le plan de la qualité et de l’équité. Avec la mesure de titre-service, un nouveau type de régulation «quasi-marchande» est en effet introduit dans le champ de l’aide à domicile dans laquelle des prestataires de nature différente - publics, privés lucratifs, et d’économie sociale, du secteur marchand et du secteur non-marchand - sont mis en concurrence dans un champ jusqu’alors réservé aux organisations non-marchandes. Cette seconde génération de titre-service est un instrument qui privilégie, de facto, un objectif de politique économique et de création d’emploi dans le secteur de l’aide ménagère par rapport à un objectif de politique sociale d’aide à des personnes dépendantes. Cette régulation concurrentielle ne pose pas de problèmes déontologiques particuliers dans le cas des services ménagers stricto senso. Elle pourrait être étendue dans des activités comme celle du petit jardinage. En revanche, elle peut occulter un enjeu essentiel comme celui de l’équité. En effet, des services dans un champ comme celui de l’aide aux personnes dépendantes doivent être accessibles en termes de prix pour toute personne qui en a le besoin. Elle pose également la question de la régulation de la qualité. En effet, les services aux personnes - comme l’accueil de l’enfance et l’aide à domicile aux personnes dépendantes - sont composés d’une articulation entre des tâches techniques et du temps relationnel. Ainsi, l’exacerbation de la concurrence peut déboucher sur une baisse de la qualité des services, en l’absence de normes attestant de la fiabilité des prestataires. Si la conférence réserve, comme il nous semble souhaitable, le titre-service à certaines activités comme l’aide ménagère, elle laisse, du même coup, ouverte la question des besoins non satisfaits dans le champ de l’aide à domicile aux personnes dépendantes ou dans l’accueil de l’enfance.
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Yu, Flora, Reza Rafizadeh, Vincent H. Mabasa et Nirmal Kang. « Risk Evaluation for Antipsychotic Agents Used in Elderly Inpatients (REPAIR) ». Canadian Journal of Hospital Pharmacy 71, no 6 (3 janvier 2019). http://dx.doi.org/10.4212/cjhp.v71i6.2852.

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Résumé :
<p><strong>ABSTRACT</strong><br /><strong></strong></p><p><strong>Background:</strong> Antipsychotics have been approved for the treatment of certain psychiatric illnesses. However, these medications are also frequently used off label, and recent studies have suggested a concerning potential increase in the risk of death when used by elderly patients with dementia. Most of the available literature focusing on off-label use of antipsychotics comes from long-term care facilities; there is a lack of quantitative data for elderly patients in the acute care setting. This study was designed to examine this scenario and to identify potential quality improvement opportunities to minimize harm.<br /><strong></strong></p><p><strong>Objectives:</strong> The primary objectives were to determine the prevalence of hospital-initiated off-label use of antipsychotics for elderly inpatients and to determine the plan for these drugs upon discharge. The secondary objectives included identifying the most common diagnosis and the most common agent used.<br /><strong></strong></p><p><strong>Methods:</strong> A retrospective cohort study was performed with a convenience sample. Patients included in the analysis were elderly adults (≥ 65 years) who had been admitted to either of 2 medical units at a community hospital between September 1 and November 8, 2014. Descriptive statistics were used to examine prevalence patterns for the off-label use of antipsychotics. <br />Results: A total of 250 patients were included in the analysis. Forty-five patients (18%, 95% confidence interval [CI] 13.7%–23.2%) received a hospital-initiated antipsychotic for off-label use during the admission. For 27 (60%, 95% CI 45.5%–73.0%) of these 45 patients, the off-label therapy was discontinued upon discharge or death, and for 13 (29%, 95% CI 17.7%–43.4%), the agent was continued upon discharge without a plan in place. The most frequent diagnosis was delirium, and the agent most frequently used was haloperidol.<br /><strong></strong></p><p><strong>Conclusions:</strong> Off-label antipsychotic therapy was initiated for almost 1 in every 5 elderly patients receiving care in 2 medical units at a community hospital. These findings suggest a need to monitor and reassess the off-label use of these agents, especially at the time of discharge.</p><p><strong>RÉSUMÉ</strong></p><p><strong>Contexte :</strong> Les antipsychotiques ont été approuvés pour le traitement de certains troubles psychiatriques. Or, ces médicaments sont aussi fréquemment utilisés en dérogation des directives de l’étiquette et des études récentes ont supposé une potentielle augmentation préoccupante du risque de décès lorsqu’ils sont employés pour traiter des patients âgés atteints de démence. La majeure partie de la littérature portant sur l’emploi non conforme d’antipsychotiques provient de centres d’hébergement et de soins de longue durée. Or, on constate un manque de données quantitatives sur les patients âgés dans les milieux de soins de courte durée. La présente étude a été conçue pour examiner ce scénario et découvrir de potentielles occasions d’amélioration de la qualité en vue de réduire au minimum les risques de préjudice.<br /><strong></strong></p><p><strong>Objectifs :</strong> Les objectifs principaux étaient de déterminer la prévalence de l’emploi non conforme d’antipsychotiques amorcé à l’hôpital chez les patients aînés et de déterminer le plan relatif à la prescription de ces médicaments au moment du congé. Les objectifs secondaires incluaient de déterminer quels étaient le diagnostic le plus fréquent et le médicament le plus utilisé.<br /><strong></strong></p><p><strong>Méthodes :</strong> Une étude de cohorte rétrospective a été menée à l’aide d’un échantillon de commodité. Les patients retenus pour l’analyse étaient des personnes âgées (de 65 ans et plus) ayant été admises à l’une des deux unités médicales dans un hôpital communautaire entre le 1er septembre et le 8 novembre 2014. Des statistiques descriptives ont été employées pour analyser les modèles de prévalence en ce qui concerne l’emploi non conforme d’antipsychotiques. <br /><strong></strong></p><p><strong>Résultats :</strong> Au total, 250 patients ont été retenus pour l’analyse. Pendant l’hospitalisation, un antipsychotique a été amorcé hors conformité chez 45 patients (18 %, intervalle de confiance [IC] de 95 % de 13,7 % à 23,2 %). Pour 27 (60 %, IC de 95 % de 45,5 % à 73,0 %) de ces 45 patients, le traitement non conforme a été arrêté au moment du congé et, pour 13 autres (29 %, IC de 95 % de 17,7 %–43,4 %), le traitement a été poursuivi au congé sans mise en place d’un plan. Le diagnostic motivant le plus souvent l’emploi non conforme de ces médicaments était le délire et le médicament le plus employé était l’halopéridol.<br /><strong></strong></p><p><strong>Conclusions :</strong> Le traitement non conforme par antipsychotique a été amorcé pendant le séjour à l’hôpital pour près d’un patient âgé sur cinq qui recevait des soins dans l’une des deux unités médicales d’un hôpital communautaire. Ces résultats laissent croire qu’une surveillance de l’emploi non conforme de ces médicaments et qu’une réévaluation d’un tel traitement sont nécessaires, particulièrement au moment du congé.</p>
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Caroline, Hervé. « Réconciliation ». Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.113.

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Résumé :
La réconciliation est une préoccupation contemporaine qui oriente les politiques et les actions des institutions et des individus dans certains contextes nationaux et internationaux. Les politiques de réconciliation se déploient à la suite d’épisodes traumatiques dans le but de rebâtir des relations de confiance et de respect entre des États et des individus ou des groupes brimés. Elles se développent également dans les démocraties modernes dans le but de réparer la relation entre certains groupes et engager les pays dans des processus de démocratisation et d’inclusion des différents groupes culturels, ethniques et sociaux. Souvent édictées comme des politiques nationales, elles s’implantent à travers des mesures concrètes dans les différents niveaux institutionnels de la société et orientent les discours dominants. La question de la réconciliation a reçu l’attention des chercheurs en sciences sociales, en droit, en science politique, en philosophie morale, mais également en littérature ou en théologie. Il s’agit d’un objet dont l’anthropologie s’est emparé récemment en montrant la diversité des contextes dans lesquels il se déploie, les rapports de pouvoir sous-jacents et les significations variées que les différents groupes sociaux lui assignent. La réconciliation, comme projet politique national, est souvent mise en place à la suite des travaux d’une Commission de vérité et réconciliation (CVR) visant à éclairer certains troubles politiques et restaurer la justice sociale ou un nouvel ordre démocratique dans une optique de justice réparatrice. La Commission nationale d’Argentine sur la disparition des personnes (1983) est considérée comme la première d’une longue série de commissions qui ont enquêté sur des situations de troubles politiques, de guerres civiles, de répressions politiques, de génocide. Plus d’une quarantaine de commissions ont été dénombrées depuis cette date (Richards et Wilson 2017 : 2), principalement en Afrique (Tunisie, Burundi, Côte d’Ivoire, Togo, etc.), dans les Amériques (Canada, Pérou, Brésil) ou encore en Asie (Timor oriental, Népal, etc.). Parmi les plus importantes, on compte la Commission nationale de vérité et de réconciliation du Chili (1990-1991) qui a documenté les circonstances des milliers de disparitions et de morts sous la dictature d’Augusto Pinochet et préparé le pays vers une transition démocratique. La Commission de vérité et de réconciliation d’Afrique du Sud (1996-1998) visait quant à elle à recenser toutes les violations des droits de l’homme commises dans le pays au cours des décennies précédentes et à mettre fin à l’apartheid. La plupart du temps, ces commissions sont le résultat de pressions exercées par des groupes d’activistes au sein d’un État, ou, comme c’est de plus en plus souvent le cas, de pressions exercées au niveau international par les organisations non gouvernementales ou d’autres mouvements politiques. Elles constituent des organismes indépendants des appareils judiciaires et leur objectif premier est d’enquêter sur les coupables et les victimes et d’émettre des recommandations en vue de restaurer la paix (Richards et Wilson 2017 : 2). Ces Commissions de vérité et réconciliation s’appuient sur des principes de droit international, mais certains auteurs y voient aussi la résurgence d’une éthique religieuse à travers l’importance donnée au concept de pardon, central dans plusieurs religions du Livre, comme l’Ancien Testament, le Nouveau Testament ou encore le Coran (Courtois 2005 : 2). Les anthropologues ont montré qu’en fonction des méthodologies utilisées lors des enquêtes, les discours sur la vérité peuvent varier. Ainsi, certaines histoires ou expériences sont rendues visibles tandis que d’autres sont oubliées (Buur 2000, Wilson 2003, Ross 2002). Au fil du temps, les CVR ont eu des mandats, des prérogatives et des applications différents. En témoigne la CVR du Canada qui avait pour but, non pas d’assurer la transition d’un pays autocratique vers une démocratie, mais de lever le voile sur les expériences de déracinement et de violence vécues par les peuples autochtones au sein des pensionnats. À l’image du travail de Susan Slyomovics (2005) sur la Commission du Maroc, les anthropologues ont analysé les programmes de réparation et de restitution mis en place par certaines commissions. Ils ont aussi montré que certains groupes sociaux restaient marginalisés, comme les femmes (Ross 2002). Theidon (2013), dans son travail sur la commission de vérité et réconciliation du Pérou, a montré de son côté que les CVR oublient souvent d’inclure des enquêtes ou des discussions sur la façon dont les violences politiques détruisent les relations familiales, les structures sociales ou les capacités de production économique de certains groupes. Les anthropologues permettent ainsi de mieux comprendre les perspectives des survivants face au travail et aux recommandations de ces commissions en documentant la diversité de leurs voies et de leurs expériences. Ils montrent que la réconciliation est avant tout un projet construit politiquement, socialement et culturellement. La réconciliation est un objectif central à la plupart des CVR, mais elle est un objectif qui la dépasse car elle est la plupart du temps mise en place une fois que la CVR a achevé ses travaux et émis ses recommandations. Les CVR ont en effet rarement l’autorité de mettre en place les recommandations qu’elles édictent. Les anthropologues Richards et Wilson (2017) présentent deux versions de la réconciliation en fonction des contextes nationaux : une version allégée (thin version) à travers laquelle les politiques nationales encouragent la coexistence pacifique entre des parties anciennement opposées ; et une version plus forte (thick version) lorsque des demandes de pardon sont exigées à ceux qui ont commis des crimes. Si la réconciliation suppose qu’un équilibre puisse être restauré, il n’en reste pas moins qu’elle se base sur une interprétation spécifique de l’histoire (Gade 2013) et qu’elle participe à la construction d’une mémoire individuelle, collective et nationale. Cette notion permet donc d’offrir un cadre souple aux élites qui prennent en charge le pouvoir après les périodes de troubles pour que celles-ci puissent (re)légitimer leur position et les institutions politiques, souvent héritières de ce passé qu’on cherche à dépasser (Richards et Wilson 2017 : 7). Ce discours sur la réconciliation vise ainsi à instiller des valeurs morales publiques et construire une nouvelle image commune de la nation. Selon Wilson, les CVR seraient des modèles promus par les élites politiques pour construire une nouvelle harmonie qui permettrait d’occuper la conscience populaire et la détourner des questions de rétribution et de compensation financière. Le nouvel ordre politique est présenté comme étant purifié, décontaminé et déconnecté avec l’ancien ordre autoritaire, une façon de construire une nouvelle vision de la communauté en inscrivant l’individu dans un nouveau discours national (Wilson 2003 : 370). La réconciliation, comme projet politique national, ne fait en effet pas toujours l’unanimité. Par exemple, elle est devenue une véritable préoccupation collective au Canada depuis la remise du rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada en 2015, mais le sens donné à celle-ci varie. Même si le rapport de la CVRC prévient qu’il n’y a pas une vérité ou une vision de la réconciliation (CVRC 2015 : 14) et que pour les Autochtones, la réconciliation exige aussi une réconciliation avec le monde naturel (CVRC 2015 : 15), ce processus national est vivement critiqué par certains intellectuels autochtones, comme Taiaiake Alfred (2016), pour qui la réconciliation est un processus de « re-colonisation » qui occulte la dynamique coloniale encore à l’œuvre (Alfred 2011 : 8). Cette critique se retrouve dans d’autres contextes postcoloniaux, comme en Nouvelle-Zélande ou en Australie, où les excuses proférées par les gouvernements concernant les différentes formes d’injustice subies par les peuples autochtones oblitèrent les enjeux les plus cruciaux, à savoir la nécessité d’abolir les politiques coloniales et de faire avancer les projets d’autonomie politique des Autochtones (Johnson 2011 : 189). La réconciliation est constitutive de toute relation sociale et en ce sens elle peut être instrumentalisée au sein de discours visant à faire ou défaire les liens sociaux (Kingsolver 2013). C’est donc aussi là que se situe l’enjeu de la réconciliation, sur la capacité à s’entendre sur ce qu’est une bonne relation. Borneman définit la réconciliation comme un au-delà de la violence (departure from violence), c’est-à-dire comme un processus intersubjectif à travers lequel deux personnes ou deux groupes tentent de créer une nouvelle relation d’affinité, non plus marquée par la violence cyclique, mais par la confiance et l’attention réciproques ; cela étant possible seulement si les États instaurent des politiques de réparation et que la diversité des points de vue des personnes concernées par ces politiques est prise en compte (Borneman 2002 : 282, 300-301). En ce sens, une lecture anthropologique au sujet de la réconciliation permet de développer une réflexion critique sur la réconciliation en la considérant avant tout comme une préoccupation politique contemporaine dont il s’agit de saisir le contexte d’émergence et les articulations et comme un processus à travers lequel les individus tentent, à partir de leurs points de vue respectifs, de redéfinir les termes d’une nouvelle relation. La discipline anthropologique est en effet à même de mettre au jour les rapports de pouvoir inhérents aux processus de réconciliation, de révéler les significations culturelles sous-jacentes que les différents acteurs sociaux attribuent au pardon, à la réconciliation ou encore à ce qui constitue les bases d’une relation harmonieuse. L’anthropologie peut enfin lever le voile sur les dynamiques de réciprocité et de don/contre-don qui se déploient au travers de ces processus et ainsi décrypter les multiples dimensions qui participent à la fabrique des sociétés.
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Le Breton, David. « Visage ». Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.065.

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Résumé :
Dans la hiérarchie morale de la géographie du corps, le visage (avec les organes sexuels) incarne la valeur la plus élevée. Toute blessure à son propos est vécue dramatiquement à la différence d’atteintes ailleurs dans le corps. On parle de défiguration pour une altération sérieuse du visage, il n’existe aucun équivalent pour les mains, les jambes, la poitrine, etc. La défiguration des traits altère la figuration sociale de l’individu (Le Breton 2014). Dans nos sociétés contemporaines en effet, le visage est le lieu de la reconnaissance mutuelle, le visage est nu et offre au jugement des autres des traits qui identifient. À travers eux nous sommes reconnus, nommés, jugés, assignés à un sexe, à un âge, une couleur de peau, nous sommes aimés, méprisés, ou anonymes, noyés dans l’indifférence de la foule. Entrer dans la connaissance d'autrui implique de lui donner à voir et à comprendre un visage nourri de sens et de valeur, et faire en écho de son propre visage un lieu égal de signification et d'intérêt. La réciprocité des échanges au sein du lien social implique l’identification et la reconnaissance mutuelle des visages, support essentiel de la communication. Dans nos sociétés individualistes, la valeur du visage s’impose là où la reconnaissance de soi ou de l'autre se fait à partir de l'individualité et non sur l'appartenance à un groupe ou à la position au sein d'une lignée. La singularité du visage répond à celle de l'individu, artisan du sens et des valeurs de son existence, autonome et responsable de ses choix. Il n’est plus l’homme ou la femme du « nous autres » comme souvent dans les sociétés traditionnelles, mais du « personnellement moi, je ». Pour que l'individu prenne socialement et culturellement sens, il faut un lieu du corps pour le distinguer avec une force suffisante, un lieu suffisamment variable dans ses déclinaisons pour signifier sans ambiguïté la différence d'un individu à un autre. Il faut le corps comme marque de la limite de soi avec le monde extérieur et les autres, le corps comme frontière de l'identité. Et il faut le visage comme territoire du corps où s'inscrit la distinction individuelle (Le Breton 2016 ; 2014). Nul espace du corps n'est plus approprié pour marquer la singularité de l'individu et la signaler socialement. « Peut-être, dit Simmel, des corps se distinguent-ils à l'œil exercé aussi bien que les visages, mais ils n'expliquent pas la différence comme le fait un visage » (Simmel 1988 : 140). De l’enfant au vieillard, d’un bout à l’autre de l’existence, demeure dans le visage un air de ressemblance, un mystère qui souligne la fidélité à soi. Le visage est signification, traduisant sous une forme vivante et énigmatique l'absolu d'une différence individuelle pourtant infime. Écart infinitésimal, il invite à comprendre le mystère qui se tient là, à la fois si proche et si insaisissable. Il demeure unique parmi l'infini des déclinaisons possibles sur un même canevas simple. L'étroitesse de la scène du visage n'est en rien une entrave à la multitude des combinaisons. Une infinité de formes et d'expressions naissent d'un alphabet d'une simplicité déconcertante : des mimiques construites par l’éclat et la direction du regard, un front, des lèvres, etc. Certes, le visage relie à une communauté sociale et culturelle par le façonnement des traits et de l'expressivité, ses mimiques et ses mouvements renvoient à une symbolique sociale, mais il trace une voie royale pour démarquer l'individu et traduire son unicité. Plus une société accorde de l'importance à l'individualité, plus grandit la valeur du visage. Sans visage pour l’identifier n’importe qui ferait n’importe quoi, tout serait égal, la confiance serait impossible, l’éthique n’aurait plus aucun sens. Un individu masqué devient un invisible, n’ayant plus de compte à rendre à personne puisque nul ne saurait le reconnaitre. Comme le dit ironiquement un personnage de Kôbô Abé, dans La face d’un autre, il « n’y aurait plus ni voleur, ni agent de police, ni agresseur, ni victime. Ni ma femme, ni celle de mon voisin ! ». Poursuivant sa rêverie, il imagine la commercialisation d’une multitude de masques, et il en déduit la subversion qui saisirait le lien social. Doté de ces masques, nul ne saurait plus qui est qui, avec même la possibilité de changer de masques plusieurs fois par jour. La notion d’individu se dissout au profit de celle de personne (persona : masque, en latin). Impossible de concevoir un monde sans visage sans l’appréhender comme un univers de chaos. Pour fonder le lien social il faut la singularité des traits pour que chacun puisse répondre de ses traits et être reconnu de son entourage. Un monde sans visage, dilué dans la multiplicité des masques, serait un monde sans coupable, mais aussi sans individus. La valeur à la fois sociale et individuelle qui distingue le visage du reste du corps se traduit dans les jeux de l'amour par l'attention dont il est l'objet de la part des amants. Il y a dans le visage de la personne aimée un appel, un mystère, et le mouvement d’un désir toujours renouvelé. Les amants peuvent ainsi se perdre dans une longue contemplation. Mais les significations qui les traversent sont inépuisables. Les yeux demeurent toujours au seuil de la révélation et se nourrissent de cette attente. Le visage parait toujours le lieu où la vérité est en imminence de dévoilement. Et sans doute, la fin d'une relation amoureuse pour un couple témoigne-t-elle aussi de la banalité mutuelle qui a saisi les visages, l'impossibilité dès lors de quêter le mystère sur les traits de l'autre. Le sacré s’est peu à peu profané au fil de la vie quotidienne, il a perdu son aura. Mais tant que l'intensité du sentiment demeure, le visage se livre à la manière d'une clé pour entrer dans la jouissance de ce qu'il est. Là où l'amour élève symboliquement le visage, la haine de l'autre s'attache à le rabaisser, à le piétiner. Parce qu’il est le lieu par excellence du sacré dans le rapport de l'homme à soi et à l'autre, il est aussi l'objet de tentatives pour le profaner, le souiller, le détruire quand il s'agit d'éliminer l'individu, de lui refuser sa singularité. La négation de l'homme passe de manière exemplaire par le refus de lui accorder la dignité d'un visage. Des expressions courantes le révèlent : perdre la face, faire mauvaise figure, ne plus avoir figure humaine, se faire casser la figure ou la gueule, etc. L'insulte animalise le visage ou le traîne dans la boue : face de rat, gueule, trogne, tronche, etc. De même le propos du raciste mondain évoquant avec complaisance le « faciès » de l'étranger, et ne pensant pas un seul instant que d’autres pourraient parler de lui dans les mêmes termes. Seul l’autre a un faciès. Ce sont là autant de procédures de destitution de l'homme qui exigent symboliquement qu'on le prive de son visage pour mieux le rabaisser. La volonté de suppression de toute humanité en l'homme appelle la nécessité de briser en lui le signe singulier de son appartenance à l'espèce, en l'occurrence son visage. L’exercice de la cruauté est favorisé par le fait d’animaliser l’autre, de le bestialiser, de le destituer de son humanité, à commencer par le fait de lui dénier un visage afin de mieux le voir comme un « pou », un « insecte », une « vermine », un « rat »... L’autre est d’une espèce radicalement étrangère et ne relève plus de la condition humaine, il n’y a plus aucun obstacle au fait de le torturer ou de le tuer. Le racisme pourrait se définir par cette négation et l'imposition d'une catégorie dépréciative qui définit par défaut tout individu à la manière d'un « type » et indique déjà la conduite à tenir à son égard (« le Juif », « l'Arabe », etc.). La différence infinitésimale qui distingue l’individu singulier et le nomme, est anéantie. Privé de visage pour dire sa différence, il se mue en élément interchangeable d'une catégorie vouée au mépris. On lui prête seulement ce masque déjà funéraire qu'est le portrait-robot, ou la caricature comme ces physiognomonies raciales qui eurent leur période de gloire lors du nazisme, mais continuent insidieusement à répandre leur prêt-à-penser. L’autre n’a plus visage humain. Il a le physique de l’emploi, comme dit l’adage populaire. Son sort en est jeté : ses dehors physiques révèlent son intérieur moral et disent dans le vocabulaire de la chair son tempérament, ses vices cachés, ses perfidies. Toute l’entreprise physiognomonique ou morphopsychologique vise à détruire l’énigme du visage pour en faire une figure, une géométrie, et finalement un aveu (Le Breton 2014). La sagacité prétendue du physiognomoniste lève le masque. Son ambition est de dégager en une formule la vérité psychologique de l'homme ou de la femme assis devant lui. Après l'avilissement du visage, il ne reste qu'à passer aux actes. Le racisme n'est jamais pure opinion, mais anticipation du meurtre qui commence déjà dans le fait de la liquidation symbolique du visage de l’autre.
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Hill, Wes. « Revealing Revelation : Hans Haacke’s “All Connected” ». M/C Journal 23, no 4 (12 août 2020). http://dx.doi.org/10.5204/mcj.1669.

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Résumé :
In the 1960s, especially in the West, art that was revelatory and art that was revealing operated at opposite ends of the aesthetic spectrum. On the side of the revelatory we can think of encounters synonymous with modernism, in which an expressionist painting was revelatory of the Freudian unconscious, or a Barnett Newman the revelatory intensity of the sublime. By contrast, the impulse to reveal in 1960s art was rooted in post-Duchampian practice, implicating artists as different as Lynda Benglis and Richard Hamilton, who mined the potential of an art that was without essence. If revelatory art underscored modernism’s transcendental conviction, critically revealing work tested its discursive rules and institutional conventions. Of course, nothing in history happens as neatly as this suggests, but what is clear is how polarized the language of artistic revelation was throughout the 1960s. With the international spread of minimalism, pop art, and fluxus, provisional reveals eventually dominated art-historical discourse. Aesthetic conviction, with its spiritual undertones, was haunted by its demystification. In the words of Donald Judd: “a work needs only to be interesting” (184).That art galleries could be sites of timely socio-political issues, rather than timeless intuitions undersigned by medium specificity, is one of the more familiar origin stories of postmodernism. Few artists symbolize this shift more than Hans Haacke, whose 2019 exhibition All Connected, at the New Museum, New York, examined the legacy of his outward-looking work. Born in Germany in 1936, and a New Yorker since 1965, Haacke has been linked to the term “institutional critique” since the mid 1980s, after Mel Ramsden’s coining in 1975, and the increased recognition of kindred spirits such as Mierle Laderman Ukeles, Michael Asher, Martha Rosler, Robert Smithson, Daniel Buren, and Marcel Broodthaers. These artists have featured in books and essays by the likes of Benjamin Buchloh, Hal Foster, and Yve-Alain Bois, but they are also known for their own contributions to art discourse, producing hybrid conceptions of the intellectual postmodern artist as historian, critic and curator.Haacke was initially fascinated by kinetic sculpture in the early 1960s, taking inspiration from op art, systems art, and machine-oriented research collectives such as Zero (Germany), Gruppo N (Italy) and GRAV (France, an acronym of Groupe de Recherche d’Art Visuel). Towards the end of the decade he started to produce more overtly socio-political work, creating what would become a classic piece from this period, Gallery-Goers’ Birthplace and Residence Profile, Part 1 (1969). Here, in a solo exhibition at New York’s Howard Wise Gallery, the artist invited viewers to mark their birthplaces and places of residence on a map. Questioning the statistical demography of the Gallery’s avant-garde attendees, the exhibition anticipated the meticulous sociological character of much of his practice to come, grounding New York art – the centre of the art world – in local, social, and economic fabrics.In the forward to the catalogue of All Connected, New Museum Director Lisa Philips claims that Haacke’s survey exhibition provided a chance to reflect on the artist’s prescience, especially given the flourishing of art activism over the last five or so years. Philips pressed the issue of why no other American art institution had mounted a retrospective of his work in three decades, since his previous survey, Unfinished Business, at the New Museum in 1986, at its former, and much smaller, Soho digs (8). It suggests that other institutions have deemed Haacke’s work too risky, generating too much political heat for them to handle. It’s a reputation the artist has cultivated since the Guggenheim Museum famously cancelled his 1971 exhibition after learning his intended work, Shapolsky et al. Manhattan Real Estate Holdings, A Real Time Social System as of May 1, 1971 (1971) involved research into dubious New York real estate dealings. Guggenheim director Thomas Messer defended the censorship at the time, going so far as to describe it as an “alien substance that had entered the art museum organism” (Haacke, Framing 138). Exposé was this substance Messer dare not name: art that was too revealing, too journalistic, too partisan, and too politically viscid. (Three years later, Haacke got his own back with Solomon R. Guggenheim Museum Board of Trustees, 1974, exposing then Guggenheim board members’ connections to the copper industry in Chile, where socialist president Salvador Allende had just been overthrown with US backing.) All Connected foregrounded these institutional reveals from time past, at a moment in 2019 when the moral accountability of the art institution was on the art world’s collective mind. The exhibition followed high-profile protests at New York’s Whitney Museum and Metropolitan Museum of Art, as well as at Sydney’s Museum of Contemporary Art, the Louvre, and the British Museum. These and other arts organisations have increasingly faced pressures, fostered by social media, to end ties with unethical donors, sponsors, and board members, with activist groups protesting institutional affiliations ranging from immigration detention centre management to opioid and teargas manufacturing. An awareness of the limits of individual agency and autonomy undoubtedly defines this era, with social media platforms intensifying the encumbrances of individual, group, and organisational identities. Hans Haacke, Gallery-Goers’ Birthplace and Residence Profile, Part 1, 1969 Hans Haacke, Gallery-Goers’ Birthplace and Residence Profile, Part 2, 1969-71Unfinished BusinessUnderscoring Haacke’s activist credentials, Philips describes him as “a model of how to live ethically and empathetically in the world today”, and as a beacon of light amidst the “extreme political and economic uncertainty” of the present, Trump-presidency-calamity moment (7). This was markedly different to how Haacke’s previous New York retrospective, Unfinished Business, was received, which bore the weight of being the artist’s first museum exhibition in New York following the Guggenheim controversy. In the catalogue to Haacke’s 1986 exhibition, then New Museum director Marcia Tucker introduced his work as a challenge, cautiously claiming that he poses “trenchant questions” and that the institution accepts “the difficulties and contradictions” inherent to any museum staging of his work (6).Philips’s and Tucker’s distinct perspectives on Haacke’s practice – one as heroically ethical, the other as a sobering critical challenge – exemplify broader shifts in the perception of institutional critique (the art of the socio-political reveal) over this thirty-year period. In the words of Pamela M. Lee, between 1986 and 2019 the art world has undergone a “seismic transformation”, becoming “a sphere of influence at once more rapacious, acquisitive, and overweening but arguably more democratizing and ecumenical with respect to new audiences and artists involved” (87). Haacke’s reputation over this period has taken a similar shift, from him being a controversial opponent of art’s autonomy (an erudite postmodern conceptualist) to a figurehead for moral integrity and cohesive artistic experimentation.As Rosalyn Deutsche pointed out in the catalogue to Haacke’s 1986 exhibition, a potential trap of such a retrospective is that, through biographical positioning, Haacke might be seen as an “exemplary political artist” (210). With this, the specific political issues motivating his work would be overshadowed by the perception of the “great artist” – someone who brings single-issue politics into the narrative of postmodern art, but at the expense of the issues themselves. This is exactly what Douglas Crimp discovered in Unfinished Business. In a 1987 reflection on the show, Crimp argued that, when compared with an AIDS-themed display, Homo Video, staged at the New Museum at the same time, reviewers of Haacke’s exhibition tended to analyse his politics “within the context of the individual artist’s body of work … . Political issues became secondary to the aesthetic strategies of the producer” (34). Crimp, whose activism would be at the forefront of his career in subsequent years, was surprised at how Homo Video and Unfinished Business spawned different readings. Whereas works in the former exhibition tended to be addressed in terms of the artists personal and partisan politics, Haacke’s prompted reflection on the aesthetics-politics juxtaposition itself. For Crimp, the fact that “there was no mediation between these two shows”, spoke volumes about the divisions between political and activist art at the time.New York Times critic Michael Brenson, reiterating a comment made by Fredric Jameson in the catalogue for Unfinished Business, describes the timeless appearance of Haacke’s work in 1986, which is “surprising for an artist whose work is in some way about ideology and history” (Brenson). The implication is that the artist gives a surprisingly long aesthetic afterlife to the politically specific – to ordinarily short shelf-life issues. In this mode of critical postmodernism in which we are unable to distinguish clearly between intervening in and merely reproducing the logic of the system, Haacke is seen as an astute director of an albeit ambiguous push and pull between political specificity and aesthetic irreducibility, political externality and the internalist mode of art about art. Jameson, while granting that Haacke’s work highlights the need to reinvent the role of the “ruling class” in the complex, globalised socio-economic situation of postmodernism, claims that it does so as representative of the “new intellectual problematic” of postmodernism. Haacke, according Jameson, stages postmodernism’s “crisis of ‘mapping’” whereby capitalism’s totalizing, systemic forms are “handled” (note that he avoids “critiqued” or “challenged”) by focusing on their manifestation through particular (“micro-public”) institutional means (49, 50).We can think of the above examples as constituting the postmodern version of Haacke, who frames very specific political issues on the one hand, and the limitless incorporative power of appropriative practice on the other. To say this another way, Haacke, circa 1986, points to specific sites of power struggle at the same time as revealing their generic absorption by an art-world system grown accustomed to its “duplicate anything” parameters. For all of his political intent, the artistic realm, totalised in accordance with the postmodern image, is ultimately where many thought his gestures remained. The philosopher turned art critic Arthur Danto, in a negative review of Haacke’s exhibition, portrayed institutional critique as part of an age-old business of purifying art, maintaining that Haacke’s “crude” and “heavy-handed” practice is blind to how art institutions have always relied on some form of critique in order for them to continue being respected “brokers of spirit”. This perception – of Haacke’s “external” critiques merely serving to “internally” strengthen existing art structures – was reiterated by Leo Steinberg. Supportively misconstruing the artist in the exhibition catalogue, Steinberg writes that Haacke’s “political message, by dint of dissonance, becomes grating and shrill – but shrill within the art context. And while its political effectiveness is probably minimal, its effect on Minimal art may well be profound” (15). Hans Haacke, MOMA Poll, 1970 All ConnectedSo, what do we make of the transformed reception of Haacke’s work since the late 1980s: from a postmodern ouroboros of “politicizing aesthetics and aestheticizing politics” to a revelatory exemplar of art’s moral power? At a period in the late 1980s when the culture wars were in full swing and yet activist groups remained on the margins of what would become a “mainstream” art world, Unfinished Business was, perhaps, blindingly relevant to its times. Unusually for a retrospective, it provided little historical distance for its subject, with Haacke becoming a victim of the era’s propensity to “compartmentalize the interpretive registers of inside and outside and the terms corresponding to such spatial­izing coordinates” (Lee 83).If commentary surrounding this 2019 retrospective is anything to go by, politics no longer performs such a parasitic, oppositional or even dialectical relation to art; no longer is the political regarded as a real-world intrusion into the formal, discerning, longue-durée field of aesthetics. The fact that protests inside the museum have become more visible and vociferous in recent years testifies to this shift. For Jason Farrago, in his review of All Connected for the New York Times, “the fact that no person and no artwork stands alone, that all of us are enmeshed in systems of economic and social power, is for anyone under 40 a statement of the obvious”. For Alyssa Battistoni, in Frieze magazine, “if institutional critique is a practice, it is hard to see where it is better embodied than in organizing a union, strike or boycott”.Some responders to All Connected, such as Ben Lewis, acknowledge how difficult it is to extract a single critical or political strategy from Haacke’s body of work; however, we can say that, in general, earlier postmodern questions concerning the aestheticisation of the socio-political reveal no longer dominates the reception of his practice. Today, rather than treating art and politics are two separate but related entities, like form is to content, better ideas circulate, such as those espoused by Bruno Latour and Jacques Rancière, for whom what counts as political is not determined by a specific program, medium or forum, but by the capacity of any actor-network to disrupt and change a normative social fabric. Compare Jameson’s claim that Haacke’s corporate and museological tropes are “dead forms” – through which “no subject-position speaks, not even in protest” (38) – with Battistoni’s, who, seeing Haacke’s activism as implicit, asks the reader: “how can we take the relationship between art and politics as seriously as Haacke has insisted we must?”Crimp’s concern that Unfinished Business perpetuated an image of the artist as distant from the “political stakes” of his work did not carry through to All Connected, whose respondents were less vexed about the relation between art and politics, with many noting its timeliness. The New Museum was, ironically, undergoing its own equity crisis in the months leading up to the exhibition, with newly unionised staff fighting with the Museum over workers’ salaries and healthcare even as it organised to build a new $89-million Rem Koolhaas-designed extension. Battistoni addressed these disputes at-length, claiming the protests “crystallize perfectly the changes that have shaped the world over the half-century of Haacke’s career, and especially over the 33 years since his last New Museum exhibition”. Of note is how little attention Battistoni pays to Haacke’s artistic methods when recounting his assumed solidarity with these disputes, suggesting that works such as Creating Consent (1981), Helmosboro Country (1990), and Standortkultur (Corporate Culture) (1997) – which pivot on art’s public image versus its corporate umbilical cord – do not convey some special aesthetico-political insight into a totalizing capitalist system. Instead, “he has simply been an astute and honest observer long enough to remind us that our current state of affairs has been in formation for decades”.Hans Haacke, News, 1969/2008 Hans Haacke, Wide White Flow, 1967/2008 Showing Systems Early on in the 1960s, Haacke was influenced by the American critic, artist, and curator Jack Burnham, who in a 1968 essay, “Systems Esthetics” for Artforum, inaugurated the loose conceptualist paradigm that would become known as “systems art”. Here, against Greenbergian formalism and what he saw as the “craft fetishism” of modernism, Burnham argues that “change emanates, not from things, but from the way things are done” (30). Burnham thought that emergent contemporary artists were intuitively aware of the importance of the systems approach: the significant artist in 1968 “strives to reduce the technical and psychical distance between his artistic output and the productive means of society”, and pays particular attention to relationships between organic and non-organic systems (31).As Michael Fried observed of minimalism in his now legendary 1967 essay Art and Objecthood, this shift in sixties art – signalled by the widespread interest in the systematic – entailed a turn towards the spatial, institutional, and societal contexts of receivership. For Burnham, art is not about “material entities” that beautify or modify the environment; rather, art exists “in relations between people and between people and the components of their environment” (31). At the forefront of his mind was land art, computer art, and research-driven conceptualist practice, which, against Fried, has “no contrived confines such as the theatre proscenium or picture frame” (32). In a 1969 lecture at the Guggenheim, Burnham confessed that his research concerned not just art as a distinct entity, but aesthetics in its broadest possible sense, declaring “as far as art is concerned, I’m not particularly interested in it. I believe that aesthetics exists in revelation” (Ragain).Working under the aegis of Burnham’s systems art, Haacke was shaken by the tumultuous and televised politics of late-1960s America – a time when, according to Joan Didion, a “demented and seductive vortical tension was building in the community” (41). Haacke cites Martin Luther King’s assassination as an “incident that made me understand that, in addition to what I had called physical and biological systems, there are also social systems and that art is an integral part of the universe of social systems” (Haacke, Conversation 222). Haacke created News (1969) in response to this awareness, comprising a (pre-Twitter) telex machine that endlessly spits out live news updates from wire services, piling up rolls and rolls of paper on the floor of the exhibition space over the course of its display. Echoing Burnham’s idea of the artist as a programmer whose job is to “prepare new codes and analyze data”, News nonetheless presents the museum as anything but immune from politics, and technological systems as anything but impersonal (32).This intensification of social responsibility in Haacke’s work sets him apart from other, arguably more reductive techno-scientific systems artists such as Sonia Sheridan and Les Levine. The gradual transformation of his ecological and quasi-scientific sculptural experiments from 1968 onwards could almost be seen as making a mockery of the anthropocentrism described in Fried’s 1967 critique. Here, Fried claims not only that the literalness of minimalist work amounts to an emphasis on shape and spatial presence over pictorial composition, but also, in this “theatricality of objecthood” literalness paradoxically mirrors (153). At times in Fried’s essay the minimalist art object reads as a mute form of sociality, the spatial presence filled by the conscious experience of looking – the theatrical relationship itself put on view. Fried thought that viewers of minimalism were presented with themselves in relation to the entire world as object, to which they were asked not to respond in an engaged formalist sense but (generically) to react. Pre-empting the rise of conceptual art and the sociological experiments of post-conceptualist practice, Fried, unapprovingly, argues that minimalist artists unleash an anthropomorphism that “must somehow confront the beholder” (154).Haacke, who admits he has “always been sympathetic to so-called Minimal art” (Haacke, A Conversation 26) embraced the human subject around the same time that Fried’s essay was published. While Fried would have viewed this move as further illustrating the minimalist tendency towards anthropomorphic confrontation, it would be more accurate to describe Haacke’s subsequent works as social-environmental barometers. Haacke began staging interactions which, however dry or administrative, framed the interplays of culture and nature, inside and outside, private and public spheres, expanding art’s definition by looking to the social circulation and economy that supported it.Haacke’s approach – which seems largely driven to show, to reveal – anticipates the viewer in a way that Fried would disapprove, for whom absorbed viewers, and the irreduction of gestalt to shape, are the by-products of assessments of aesthetic quality. For Donald Judd, the promotion of interest over conviction signalled scepticism about Clement Greenberg’s quality standards; it was a way of acknowledging the limitations of qualitative judgement, and, perhaps, of knowledge more generally. In this way, minimalism’s aesthetic relations are not framed so much as allowed to “go on and on” – the artists’ doubt about aesthetic value producing this ongoing temporal quality, which conviction supposedly lacks.In contrast to Unfinished Business, the placing of Haacke’s early sixties works adjacent to his later, more political works in All Connected revealed something other than the tensions between postmodern socio-political reveal and modernist-formalist revelation. The question of whether to intervene in an operating system – whether to let such a system go on and on – was raised throughout the exhibition, literally and metaphorically. To be faced with the interactions of physical, biological, and social systems (in Condensation Cube, 1963-67, and Wide White Flow, 1967/2008, but also in later works like MetroMobiltan, 1985) is to be faced with the question of change and one’s place in it. Framing systems in full swing, at their best, Haacke’s kinetic and environmental works suggest two things: 1. That the systems on display will be ongoing if their component parts aren’t altered; and 2. Any alteration will alter the system as a whole, in minor or significant ways. Applied to his practice more generally, what Haacke’s work hinges on is whether or not one perceives oneself as part of its systemic relations. To see oneself implicated is to see beyond the work’s literal forms and representations. Here, systemic imbrication equates to moral realisation: one’s capacity to alter the system as the question of what to do. Unlike the phenomenology-oriented minimalists, the viewer’s participation is not always assumed in Haacke’s work, who follows a more hermeneutic model. In fact, Haacke’s systems are often circular, highlighting participation as a conscious disruption of flow rather than an obligation that emanates from a particular work (148).This is a theatrical scenario as Fried describes it, but it is far from an abandonment of the issue of profound value. In fact, if we accept that Haacke’s work foregrounds intervention as a moral choice, it is closer to Fried’s own rallying cry for conviction in aesthetic judgement. As Rex Butler has argued, Fried’s advocacy of conviction over sceptical interest can be understood as dialectical in the Hegelian sense: conviction is the overcoming of scepticism, in a similar way that Geist, or spirit, for Hegel, is “the very split between subject and object, in which each makes the other possible” (Butler). What is advanced for Fried is the idea of “a scepticism that can be remarked only from the position of conviction and a conviction that can speak of itself only as this scepticism” (for instance, in his attempt to overcome his scepticism of literalist art on the basis of its scepticism). Strong and unequivocal feelings in Fried’s writing are informed by weak and indeterminate feeling, just as moral conviction in Haacke – the feeling that I, the viewer, should do something – emerges from an awareness that the system will continue to function fine without me. In other words, before being read as “a barometer of the changing and charged atmosphere of the public sphere” (Sutton 16), the impact of Haacke’s work depends upon an initial revelation. It is the realisation not just that one is embroiled in a series of “invisible but fundamental” relations greater than oneself, but that, in responding to seemingly sovereign social systems, the question of our involvement is a moral one, a claim for determination founded through an overcoming of the systemic (Fry 31).Haacke’s at once open and closed works suit the logic of our algorithmic age, where viewers have to shift constantly from a position of being targeted to one of finding for oneself. Peculiarly, when Haacke’s online digital polls in All Connected were hacked by activists (who randomized statistical responses in order to compel the Museum “to redress their continuing complacency in capitalism”) the culprits claimed they did it in sympathy with his work, not in spite of it: “we see our work as extending and conversing with Haacke’s, an artist and thinker who has been a source of inspiration to us both” (Hakim). This response – undermining done with veneration – is indicative of the complicated legacy of his work today. Haacke’s influence on artists such as Tania Bruguera, Sam Durant, Forensic Architecture, Laura Poitras, Carsten Höller, and Andrea Fraser has less to do with a particular political ideal than with his unique promotion of journalistic suspicion and moral revelation in forms of systems mapping. It suggests a coda be added to the sentiment of All Connected: all might not be revealed, but how we respond matters. 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