Littérature scientifique sur le sujet « Logements supplémentaires »

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Articles de revues sur le sujet "Logements supplémentaires"

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Clatworthy, Stewart. « Besoins en logement des collectivités des Premières nations du Québec ». Cahiers québécois de démographie 38, no 2 (1 novembre 2010) : 375–401. http://dx.doi.org/10.7202/044820ar.

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Résumé :
Cette étude offre un aperçu des besoins en logement des ménages autochtones vivant dans les collectivités des Premières nations du Québec en 2001. Plus du tiers des ménages autochtones vivant dans ces collectivités ont mentionné que leur logement n’était pas adéquat. L’estimation des besoins et de la demande future de logements dans les réserves pour la période de 25 ans allant de 2002 à 2026 tient compte des conditions actuelles d’habitation, de la mise aux normes canadiennes, du vieillissement du parc, de la structure des familles et des perspectives démographiques. Les investissements nécessaires supplémentaires par rapport aux sommes déjà prévues se chiffrent à plus de 2 milliards de dollars.
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Weeks, Lori E., et Kristal LeBlanc. « Housing Concerns of Vulnerable Older Canadians ». Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 29, no 3 (17 août 2010) : 333–47. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980810000310.

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Résumé :
RÉSUMÉLa préparation pour les besoins futurs de logement des personnes âgées est impérative dans les pays avec des populations vieillissantes, mais peu est connu sur ces questions parmi les adultes plus âgés vulnérables. Cette étude a utilisé une approche qualitative pour identifier les préoccupations majeures au sujet de logement dans ce groupe. Un total de 84 personnes âgées vulnérables, y compris des personnes agées indigènes souffrant de divers handicaps et des minorités ethniques ont participé en 10 groupes de discussion. Les normes de besoins de logement de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) ont offert un cadre d’analyse de données de base, avec l’identification des thèmes de logement clés supplémentaires entre et au sein de groupes des personnes âgées vulnérables. Les résultats fournissent un aperçu sur les caractéristiques de logement préféré, indépendamment de la forme de logement. En outre, les résultats fournissent un aperçu de comment prendre en charge les adultes âgés vulnérables qui choisissent de rester dans leurs maisons et leurs communautés, et comment garantir que logement approprié est développé qui répond aux besoins de cette population diversifiée.
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Gaymu, Joëlle. « Les populations âgées en France au recensement de 1982 ». Population Vol. 40, no 4 (1 avril 1985) : 699–724. http://dx.doi.org/10.3917/popu.p1985.40n4-5.0724.

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Résumé :
Résumé Gaymu Joëlle. — Les populations âgées en France au recensement de 1982. Depuis 1975, la France a globablement cessé de vieillir, mais derrière cette provisoire accalmie nous constatons d'une part, un fort vieillissement interne (les personnes âgées de 75 ans et plus ont augmenté de 20 %) et, d'autre part, une diffusion du mode de vie hors milieu familial (l'effectif des personnes âgées vivant en ménages collectifs a augmenté de 4 %, celui des isolés de 13%). La localisation des personnes âgées reste inchangée : les régions les plus vieillies en 1982 étaient déjà dans ce cas en 1975 et ce sont celles qui ont subi le plus fort déclin. Cette hiérarchie dans les degrés de vieillissement s'accompagne de fortes différences en ce qui concerne l'intégration des personnes âgées dans le milieu professionnel et familial. L'examen de leurs conditions de logements est un révélateur supplémentaire de la diversité des situations dans la vieillesse.
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Syed, M. Anum, Lynn McDonald, Corinne Smirle, Karen Lau, Raza M. Mirza et Sander L. Hitzig. « Social Isolation in Chinese Older Adults : Scoping Review for Age-Friendly Community Planning ». Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 36, no 2 (17 avril 2017) : 223–45. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980817000101.

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Résumé :
RÉSUMÉLes adultes chinois plus âgés peuvent être exposés à un risque accru d’isolement social et de solitude; pourtant, une telle compréhension des défis auxquels ils peuvent faire face pour la participation sociale dans leurs quartiers et communautés est fragmentée. Un examen de la portée a été entrepris pour décrire les connaissances actuelles sur l’isolement social et la solitude chez les aînés chinois vivant en milieu urbain dans les sociétés occidentales afin d’éclairer les recherches, les pratiques et les politiques futures au Canada. Dix-neuf articles répondent aux critères d’inclusion. Le système des communautés conçues pour les adultes vieillisantes de l’Organisation mondiale de la Santé a contextualisé les résultats de l’étude. Les études ont identifié des questions liées (1) à la participation sociale; (2) au soutien communautaire et aux services de santé; (3) au logement; (4) à la communauté et à l’information; (5) au respect et à l’inclusion sociale; (6) aux espaces extérieurs et aux édifices publics; (7) à la participation civique et à l’emploi; et (8) au transport. L’isolement social et la solitude sont des préoccupations croissantes au sein de cette population au Canada, et des recherches supplémentaires sont nécessaires pour en déterminer la portée et les interventions efficaces.
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Fayolle, Jacky, et Françoise Milewski. « L'offre devance la demande ». Revue de l'OFCE 55, no 4 (1 novembre 1995) : 5–94. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1995.55n1.0005.

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Résumé :
Résumé Après l'accélération prononcée de l'activité et du commerce mondiaux en 1994, le ralentissement intervenu depuis le début 1995 est largement généralisé au sein des pays de l'OCDE. Le manque de dynamisme de la consommation et le déficit de confiance des ménages en est un facteur général, même si cette caractéristique commune participe de phases différentes du cycle conjoncturel, selon les pays. Les pays anglo-saxons, spécialement les États-Unis, sont en voie de connaître une fin de cycle sans drame, prolongée par le recours au crédit à la consommation. Au Japon, la faiblesse de la consommation est la contrepartie d'une préférence exacerbée pour la liquidité et alimente le risque de spirale déflationniste qui menace ce pays. À partir de points de départ évidemment différents, la zone anglo-saxonne et le Japon ne devraient pas enregistrer des taux de croissance supérieurs à 2% en 1996 et ne seront pas des locomotives de la croissance mondiale. En Europe, le retour de comportements de précaution parmi les consommateurs peut handicaper la réalisation des projets d'investissement aujourd'hui formulés par les entreprises et s'opposer ainsi à la confirmation d'une expansion régularisée. Les déséquilibres dans le partage des revenus et le sentiment d'insécurité économique expliquent cet attentisme. Les disparités européennes, entre pays aux monnaies surévaluées et pays aux monnaies sous-évaluées ou en voie de l'être, contribuent aussi à geler la capacité d'expansion européenne. Dans les premiers pays, l'activité est entravée par le handicap de compétitivité ; dans les seconds, les résurgences inflationnistes et les réactions de la politique monétaire qu'elles suscitent pénalisent la demande interne. La normalisation de la situation monétaire, sur le front des taux de change, est ainsi nécessaire au retour de l'expansion européenne. Elle corrigerait les distorsions actuelles de compétitivité. Cette chronique de conjoncture fait l'hypothèse d'une telle normalisation, en particulier par une certain redressement du dollar sur l'horizon de prévision. La conjoncture allemande devrait contribuer à un dénouement positif du blocage européen en 1996. En Allemagne, le surcroît de revenus, après la généralisation des hausses salariales, paraît suffisant pour vaincre les réticences à consommer. Les exportateurs allemands bénéficieraient des achats de biens d'équipement par les industriels européens et de la poursuite de la reconstitution de leurs parts de marché. La politique monétaire allemande accompagnerait ce mouvement. La croissance allemande, après 2,5% en 1995, pourrait se rapprocher ainsi de 3% en 1996, sans pour autant atteindre ce chiffre. En France, la reprise a marqué une pause au premier semestre 1995, après l'emballement de 1994. Un environnement européen moins porteur et un contexte monétaire français nettement plus restrictif qu'anticipé en début d'année, ont sensiblement pesé sur l'activité. Le palier actuel débouche-t-il sur un retournement à la baisse ou bien un redémarrage ? Le pessimisme des entreprises n'a pas, pour le moment, conduit à une inflexion sensible des comportements de dépense, dans un sens restrictif : les embauches se développent, fussent-elles parfois à temps partiel et souvent à durée déterminée. Les salaires individuels s'accélèrent. Les investissements prévus n'ont pas été mis en cause. Les stocks, en revanche, ont pâti du retournement des anticipations. La logique de la prévision dépend crucialement de la consommation future des ménages. Davantage de revenus salariaux et de prestations soutiendraient la hausse du revenu global, malgré les prélèvements supplémentaires. Une reprise de la demande extérieure, dès le début de 1996, conforterait les exportations. La croissance de l'investissement des entreprises pourrait alors s'amplifier, aucun obstacle financier ne venant obérer les dépenses. En revanche, le contexte serait restrictif pour l'investissement et la consommation publics ; l'investissement en logements reculerait. Malgré une reprise de la formation des stocks, interrompue en 1995, la croissance du PIB serait de 2,5% seulement l'an prochain après 2,9% cette année. La reprise envisagée dépend des hypothèses de politique économique. La normalisation financière anticipée peut buter sur des tensions intra-européennes et accroître l'incertitude des entreprises. Un comportement plus prudent en matière d'embauchés et de politique salariale briserait le cheminement de la reprise. Enfin, les particuliers eux-mêmes finissent par être sensibles à la dévalorisation de leurs actifs, qu'ils soient immobiliers ou financiers. La croissance du PIB, bien que faible, permettrait une nette baisse du chômage : un contenu plus intense en emplois, un accent mis sur le traitement social et une moindre croissance de la population active y concourraient. Peu supérieure à la croissance du potentiel productif, la croissance du PIB ne comblerait pas le creux acquis durant les années précédentes : le niveau du potentiel ne serait pas atteint à l'horizon de la prévision. L'économie française resterait donc en sous-utilisation des capacités de production, avec toutes les pressions désinflationnistes que cela implique.
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Fayolle, Jacky, et Françoise Milewski. « L'investissement fuit le risque ». Revue de l'OFCE 53, no 2 (1 juin 1995) : 5–106. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1995.53n1.0005.

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Résumé :
Résumé Le commerce mondial a bénéficié, en 1994, du cumul d'un ensemble de facteurs expansifs, qui lui ont permis d'enregistrer une croissance de l'ordre de 10 %. Tous ces facteurs ne se reprodui- ront pas avec la même intensité en 1995 et 1996 : — sous l'impulsion d'un durcissement déjà largement acquis de la politique monétaire, l'économie américaine enregistrera un ralen- tissement maîtrisé mais net, qui l'amènera en-deçà d'une crois- sance de 2 % l'an en 1996 ; — les économies émergentes qui connaissent des déséquilibres courants menaçants chercheront à mieux contrôler la croissance de leurs importations; — la faiblesse du dollar, sur l'ensemble de l'horizon de prévi- sion, exercera une pression concurrentielle prononcée envers les autres régions du monde. Même s'il se relève en 1996 par rapport à ses très bas niveaux actuels, le dollar ne le fera que modérément. Face à ces évolutions, les perspectives sont différenciées selon les régions du monde. Le Japon manifeste de grandes difficultés à réussir une sortie endogène de la récession des dernières années. Il n'y parvient que dans la mesure où l'impulsion publique ne se relâche pas. Les reconstructions nécessitées par le séisme de Kobé contribueront positivement à la croissance japonaise en 1995. C'est seulement en 1996 que celle-ci connaîtra une performance supé- rieure à 3 % l'an, lorsque la demande privée prendra le relais de l'impulsion publique. En 1995 la croissance allemande bénéficiera du cycle d'investis- sements engagé chez ses partenaires européens, tandis que ceux- ci seront entraînés par la consolidation de l'expansion germanique. La reprise allemande, qui s'est engagée en 1994 sous l'impulsion de la reconstitution des stocks et des exportations, deviendra en 1995 une expansion prenant plus fermement appui sur la consom- mation des ménages. Ce sera le principal effet de l'issue des négociations salariales que de donner un coup de fouet à celle-ci. La croissance allemande atteindrait 3,7 % en 1995 (3,2 % pour la partie occidentale). L'Allemagne franchira au cours de 1995 le niveau jugé normal d'utilisation de ses capacités productives. Les autorités monétaires allemandes en tiendront compte pour resserrer progressivement, à l'horizon de 1996, les conditions monétaires. La croissance alle- mande reviendra alors à hauteur de sa croissance potentielle et enregistrera en moyenne annuelle un chiffre de 3,5 % (3 % pour les lànder occidentaux). Les autres pays européens deviendront plus contraints par le resserrement monétaire allemand. En France, la reprise s'est confirmée : les carnets de com- mandes et la production restent à haut niveau. Le redémarrage de l'investissement est effectif, l'ajustement des stocks s'est réalisé, la demande étrangère reste soutenue. Si la consommation a souffert du repli de l'automobile en fin d'année, les anticipations des pro- ducteurs de biens de consommation courante restent bien orien- tées. Le logement semble être le seul secteur où un retournement s'opère. A la date de cette chronique, les perspectives que l'on peut tracer pour l'économie française sont nécessairement tendan- cielles ; quelle qu'en soit l'issue, les élections présidentielles déboucheront sur une inflexion de la politique économique à la mi- 1995. Les incertitudes majeures de cette prévision concernent trois domaines : — la politique budgétaire suivie ne permettrait pas de vérifier le critère de Maastricht concernant le déficit public (qui doit être inférieur à 3 % du PIB) avant 1997 au plus tôt ; — la politique monétaire resterait dictée par la politique du change. L'inversion des taux, en mars 1995 serait éphémère grâce à la réduction de la prime de risque par rapport à l'Allemagne ; — l'évolution des salaires est également incertaine. Notre antici- pation de croissance des salaires (taux de salaire horaire, heures supplémentaires, primes) pourrait être sous-estimée si continuent de se développer les mouvements revendicatifs du printemps. Cette prévision tendancielle conduit à une croissance du PIB de 3,5 % en 1995 et 3 % en 1996. La reprise de la demande intérieure finale concernerait tout particulièrement l'investissement des entre- prises. Les achats des ménages pourraient s'intensifier sous l'effet d'un regain modéré du revenu et de la poursuite de la baisse du taux d'épargne ; les dépenses de consommation bénéficieraient de l'atonie de l'investissement logement. Le restockage, amorcé à la mi-1994, soutiendrait encore fortement la croissance de 1995, mais beaucoup plus faiblement en 1996. La forte reprise des exporta- tions serait compensée par celle, encore plus soutenue, des impor- tations. A la fin de 1996 le niveau d'équilibre du PIB à son potentiel ne serait pas encore atteint. L'utilisation des capacités de production resterait en-deçà des seuils de saturation conduisant à accélérer les hausses de prix et/ou élever le taux de pénétration des importa- tions sur le marché intérieur. Le chômage reculerait peu, la pro- gression des effectifs, même en incluant le développement du temps partiel, absorbant juste le surcroît de population active. En l'absence de tensions sur les capacités, l'inflation resterait très modérée, les prix des services évoluant de plus en plus près de ceux de l'industrie. Et les soldes extérieurs (commercial et courant) conserveraient des excédents proches de ceux de 1994.
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Chagny, Odile, Jacky Fayolle, Olivier Passet, Christine Rifflart, Françoise Milewski, Bruno Coquet et Hervé Péléraux. « Un horizon conjoncturel dégagé ». Revue de l'OFCE 51, no 4 (1 novembre 1994) : 5–88. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1994.51n1.0005.

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Résumé :
Résumé Les économies occidentales connaissent pour la plupart des rythmes de croissance soutenus, mais les écarts de conjoncture sont très accusés. L'optimisme réel s'accompagne d'une grande confusion financière : les changes sont perturbés par les déséquilibres commerciaux ; les taux d'intérêt à long terme ont partout monté fortement, d'abord par crainte de l'inflation aux Etats-Unis, puis par révision des perspectives de croissance en Europe. Le niveau actuel des taux longs reflète la difficulté des appareils de production existants à financer des projets d'investissement mondialement plus nombreux. Cependant les taux réels s'avèrent moins élevés que lors de la reprise précédente, et les capacités financières actuelles des firmes européennes les rendent peu sensibles au coût du capital à l'horizon de la fin 1995. Les interrogations portent donc sur la maîtrise des endettements publics, et sur la capacité des sociétés européennes à supporter les ponctions exercées sur les revenus du travail du fait des taux d'intérêt élevés. Aux Etats-Unis, l'activité est à présent renforcée par la demande étrangère, ce qui implique un nouveau durcissement de la politique monétaire en vue d'interrompre la dérive inflationniste. Un ralentissement est attendu au cours de 1995, initié par la consommation. Le Japon est en reprise, tiré à présent par la consommation. Il tend à renforcer la croissance mondiale. Au Royaume-Uni, investissement et exportations ont accéléré la production et réduit le chômage ; la consommation a surtout bénéficié d'une moindre propension à épargner. Les risques inflationnistes vont continuer à durcir la politique économique, et la croissance se modérera l'an prochain. L'Allemagne se redresse à l'Ouest, grâce aux exportations et au restockage. Le logement et la consommation résistent en dépit des prélèvements fiscaux. Les capacités de production manufacturières retrouveront un niveau normal d'utilisation dès la fin 1994, ce qui stimule l'investissement et fait craindre l'inflation. Cependant le chômage reste élevé et les prix au détail devraient rester calmes. A l'Est, la croissance s'annonce vigoureuse. Les capitaux ont délaissé l'Europe pour privilégier le Japon puis les pays émergents. Les investisseurs japonais reviennent sporadiquement et seraient plus présents en 1995, cependant que les besoins de financement américains se modéreront. Le commerce mondial est entré dans une phase de forte croissance qui se poursuivra l'an prochain. Les pays d'Europe continentale regagneront des parts de marché au détriment du Japon. En France, la reprise de l'activité a été significative au premier semestre 1994. L'optimisme se confirme dans les enquêtes de conjoncture. La reprise est d'autant plus nette qu'elle découle de l'interruption de comportements privés très dépressifs. La croissance du PIB serait de 2,2 % en 1994, le ralentissement puis l'arrêt du déstockage y contribuant pour près d'un point. La reprise de la demande intérieure finale, qui s'opère depuis le deuxième trimestre, s'amplifierait. La consommation des ménages continuerait de progresser. Mais la hausse de l'investissement des entreprises serait encore faible en moyenne annuelle, car surtout marquée au second semestre. La croissance des importations dépasserait celle des exportations, à cause d'un début d'année nettement divergent. En 1995 la croissance atteindrait 3,5 % ; cette consolidation de la reprise est usuelle, mais avec une ampleur plus faible que lors du cycle précédent: les objectifs de désendettement n'ont pas disparu, d'autant que les taux d'intérêt à court terme ont cessé de baisser et que les taux d'intérêt à long terme s'élèvent. Ces mouvements ne sont pas de nature à interrompre la reprise en cours, mais vont en limiter l'accélération. L'investissement des entreprises croîtrait aussi fortement qu'il avait reculé en 1993 ; ce ne sera qu'un rattrapage partiel après trois années de recul. Du fait de l'amélioration rapide de leur situation patrimoniale, les entreprises peuvent à présent satisfaire des besoins d'investissement longtemps différés ; la remontée récente des taux d'utilisation des capacités de production constitue une forte incitation à investir. La consommation des ménages s'amplifierait, portée par davantage de revenus et par une baisse du taux d'épargne. Un restockage interviendrait progressivement, supportant la croissance. Importations et exportations iraient de pair, signe d'une évolution plus synchrone des demandes intérieure et extérieure. En 1994 et 1995, les soldes extérieurs se tasseraient un peu à cause des mouvements de prix, mais l'excédent resterait confortable. Le chômage serait un peu réduit et l'inflation ne s'accélérerait guère. Le déficit public pourra être contenu sans coupe importante dans les dépenses grâce aux recettes de privatisation, mais les déficits sociaux ne pourront l'être sans prélèvements supplémentaires.
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Tran, Andy. « Simulating Land Use : An Exploration of the Stability of a Two Zone City ». Journal of Student Science and Technology 8, no 2 (4 septembre 2015). http://dx.doi.org/10.13034/jsst.v8i2.71.

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Résumé :
This project simulates the Concentric Zone model (Ernest Burgess, 1925) using the agent-based simulation software COBWEB, which allows comparison of transportation costs in determining the distribution of agents after a set period of time. The energy an individual uses to move one grid cell is the parameter factor used to represent transportation costs. It was hypothesized that setting up this experiment to recreate a concentric zone environment will develop a stable environment with individual agents staying in their respective zones as determined by transportation costs. However, over a period of time, the agent population would diminish or the zones won’t be as clearly expressed.In the control experiment, each agent type stayed in their respective zones and the agent count remained consistent throughout the simulation. Two more experiments were performed to observe their respective effects on the model. By increasing the number of agents, this experiment had similar averages compared the control experiment, indicating that there is a carrying capacity in order to maximize the agent’s survival. By changing AI strategies, one of the agents completely died out, suggesting that the agent’s specific AI strategy for its movement and consumption is important to consider when performing experiments.Modelling the distribution of the agents and observing the key factors affecting this distribution is useful for urban planning and transportation management. Additional research to introduce parameters for housing costs is worth exploring in future research activities to provide more interesting and detailed results from the simulation.Ce projet simule le Plan Radiocentrique, un concept qui a été créé par Ernest Burgess, un économiste influencé par von Thünen (Ernest Burgess, 1925). En particulier, ce projet utilise « COBWEB, » un logiciel de simulation à base d'agents qui permet la comparaison entre les coûts de transport et d'autres facteurs essentiels pour déterminer le résultat. L'énergie qu'un individu utilise pour déplacer une cellule de la grille a été le paramètre facteur utilisé pour représenter les coûts de transport. L'établissement de cette expérience avec un but de recréer un environnement de zone concentrique permettra de créer un environnement stable avec des agents individuels qui restent dans leurs zones respectives telles que déterminées par les coûts de transport. Au fil du temps, la population des agents diminuera, en affectant la stabilité de la zone.La modélisation de la distribution des agents et l'observation des facteurs clés qui influencent cette distribution sont utiles pour la planification urbaine et la gestion des transports. Des recherches supplémentaires pour introduire des paramètres pour les frais de logement méritent d'être explorées.
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Dejemeppe, Muriel, et Bruno Van der Linden. « Numéro 40 - avril 2006 ». Regards économiques, 12 octobre 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15873.

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Résumé :
Ce numéro de Regards économiques se concentre sur divers aspects du "plan Marshall" (ci-dessous "le plan") qui ont un lien direct avec le marché du travail en Wallonie. Il les situe par rapport à son fonctionnement, par rapport à certaines politiques fédérales et à la problématique salariale en Belgique et dans ses régions. Face aux difficultés à pourvoir certains types d'emplois vacants en Wallonie et au manque simultané d'opportunités d'emploi, quels sont les remèdes ? Où le plan peut-il agir ? “Le problème de la Wallonie, c'est le manque d'offres d'emploi”, entend-on dire souvent. D'un autre côté, depuis quelques années, est apparue la problématique des postes vacants difficiles à pourvoir (ou des "fonctions critiques"). Bien que la coexistence de ces deux problèmes n'ait rien de surprenant, on a de bonnes raisons de se soucier simultanément de chacun d'eux. Divers mécanismes sont à prendre en compte. Le “plan” agit sur certains d'entre eux mais doit être complété par des outils fédéraux. Le plan devrait par divers canaux stimuler à terme le nombre de postes vacants créés (renforcement de l'innovation, stimulation de la création d'activités et création de “pôles de compétitivité”). Il est trop tôt cependant pour en juger. L'essentiel dépendra de la capacité de nos institutions publiques et privées à mettre ces actions en œuvre avec efficacité. Dans ses domaines de compétence, le "plan" prévoit des mesures qui devraient favoriser la conciliation entre vie familiale et professionnelle (renforcement des capacités d'accueil de jeunes enfants et d'aide «aux personnes dépendantes» par le recrutement de près de 2000 emplois subventionnés dans le secteur non marchand). Ceci devrait faciliter l'acceptation d'une offre d'emploi. Le FOREM et des organismes privés cherchent à faciliter la rencontre entre demandeurs d'emplois et postes vacants. Le plan prévoit un renforcement des moyens du FOREM à cet égard mais uniquement en faveur des stagiaires en formation au sein du FOREM lui-même. Cette restriction est difficile à justifier. Comme les difficultés de recrutement tiennent aussi à un déficit de compétence, le "plan" prévoit un renforcement de l'effort de formation, en particulier pour les fonctions identifiées comme critiques et dans les secteurs liés aux pôles de compétitivité. Cette sélectivité apparaît cohérente. Divers instruments renforcés par le "plan" (le Plan Formation-Insertion, l'apprentissage des langues, l'enseignement en alternance) ne sont pas nouveaux. Ils ont fait parfois l'objet d'évaluations critiques. On attend des décideurs qu'ils prennent la pleine mesure des conclusions essentielles de celles-ci parallèlement à l'octroi de moyens supplémentaires. Le "plan" intègre la création d'un instrument nouveau par la Communauté française: les Centres de Technologies Avancées. Il s'agit de labelliser et de renforcer les moyens d'établissements scolaires spécialisés dans des secteurs porteurs d'emploi. Ces centres s'ajoutent à une autre structure, créée assez récemment par la Région wallonne et dénommée les Centres de compétence. Etant donné la rapidité des évolutions technologiques, l'enjeu est de taille. La sélection des projets et la coordination entre la Région et la Communauté seront ici aussi déterminants. La difficulté à pourvoir des emplois vacants est aussi liée à des facteurs non monétaires nuisibles à la qualité de l'emploi (horaires difficiles, risques d'accident de travail, etc.), au statut social associé ou non à l'emploi et aux images que l'on a de la fonction offerte (voir la récente étude du DULBEA sur ce sujet). Dans le cadre du "plan", le FOREM a récemment mis en place un “plan d'action”qui vise notamment à agir sur certains de ces aspects. Sans oublier les actions régionales dans le domaine du transport public et du logement, qui ne relèvent pas du "plan", pour promouvoir davantage une meilleure rencontre entre les emplois vacants et les demandeurs d'emploi, la Région wallonne doit en particulier s'appuyer sur les instruments suivants, qui sont essentiellement du ressort de l'Etat fédéral : On sait que les gains monétaires immédiats en cas de reprise d'emploi se sont accrus dans bien des cas entre 1999 et 2003. Ces gains paraissent toutefois demeurer fort faibles en cas de reprise d'un emploi à bas salaire et à temps partiel. Le gouvernement fédéral s'est engagé à adapter périodiquement les prestations de remplacement de revenus des salariés. Face à cela, pour éviter le développement de désincitants à la reprise d'emploi, toute modification de la (para)fiscalité devrait avoir un double souci : (a) elle devrait atteindre les catégories au bas de l'échelle des revenus du travail d'une manière immédiatement tangible pour celles-ci (via en particulier les cotisations personnelles ou le précompte professionnel); (b) cependant, on ne peut alléger la (para)fiscalité au bas de l'échelle des revenus sans un ajustement dans le même sens pour les revenus plus élevés sous peine de créer des incitations perverses qui réduiraient la base taxable. Il est possible que le plan d'activation du comportement de recherche d'emploi entraîne une augmentation de l'effort de recherche. Les évaluations sont en cours. Pour autant qu'elles stimulent effectivement l'effort de recherche d'emploi, les politiques actives rendant celui-ci plus efficace (conseillers en recherche d'emploi, ateliers de recherche active, stage de mise en situation professionnelle) peuvent stimuler une embauche durable, ainsi que l'a montré une évaluation en France. Le plan d'accompagnement des chômeurs pourrait affecter le comportement de recherche d'emploi par ce canal et pas uniquement par le contrôle qu'il exerce. Coûts salariaux et productivité : Faut-il régionaliser la formation des salaires, alléger le coût du travail ? Le “plan” n'aborde qu'incidemment la problématique du coût du travail. A-t-il tort ? En soi, non, car la matière est fédérale. Cette problématique et celle de la productivité sont néanmoins en toile de fond du "plan" et de bien des débats. Nous avons donc estimé utile de consacrer un part de ce numéro à ces aspects. Sur base des récentes statistiques de l'ICN, comparés à la Wallonie, le coût salarial par personne est dans la plupart des secteurs supérieur en Flandre (en moyenne, l'écart est de 8 % en 2003) mais la productivité du travail est dans la plupart des secteurs supérieure en Flandre (en moyenne, l'écart est de 14 % en 2004). En combinant ces informations pour 2003, on conclut que le coût salarial par unité de valeur ajoutée est en moyenne inférieur de 4,5 % en Flandre. Ces moyennes cachent néanmoins une hétérogénéité sectorielle importante. De ce constat, on peut être tenté de conclure qu'il faudrait abandonner la formation des salaires au niveau (interprofessionnel et sectoriel) fédéral au profit d'une négociation à un niveau régional ou local. Ceci devrait conduire à une meilleure prise en compte des conditions locales du marché du travail lors de la négociation salariale. Nous émettons des doutes sur l'efficacité d'une telle approche. Il est bien établi que les salaires réagissent faiblement au niveau du chômage en Belgique. Rien ne permet de penser qu'une forme de régionalisation modifierait l'ampleur de cette saine réaction. Plus fondamentalement, les résultats d'une négociation se jugent par comparaison aux résultats obtenus par d'autres négociations salariales. Si donc on découpe les commissions paritaires nationales en commissions (sous-)régionales, on doit s'attendre à un effet de comparaison très puissant entre les ex-membres de la même commission nationale. Une régionalisation des négociations est alors moins efficace du point de vue de l'emploi qu'une négociation nationale qui prend en compte les spécificités régionales. Ceci est vrai tant pour la Flandre que pour les autres régions. Sans être le seul facteur pertinent (voir notamment le numéro 41 de Regards économiques relatif à la fiscalité), le coût du travail est un facteur central pour les régions belges. Outre le ciblage inadéquat des allégements structurels (fédéraux) de cotisations patronales de sécurité sociale, nous rappelons que des subventions temporaires à l'embauche présentent une efficacité du point de vue de l'insertion en emploi pour autant que le ciblage soit adéquat et la durée de subvention courte (un an devrait être un ordre de grandeur). La région wallonne a de longue date privilégié une autre option : les créations directes et/ou la subvention forte et durable d'emplois réservés aux chômeurs. Le "plan" prolonge cette option par le subventionnement de 2000 emplois supplémentaires (voir point b ci-dessus). Les secteurs bénéficiaires – dans une large mesure les secteurs publics et non-marchand – reçoivent ainsi un soutien parfois essentiel. Il nous apparaît que cette dernière motivation domine en pratique. Nous ne voyons donc pas les raisons de réserver ces emplois à des personnes disposant de statuts spécifiques – souvent complexes à définir. Que faut-il faire et, surtout, ne pas faire en matière d’évaluation des politiques d’emploi ? L'enjeu de l'évaluation est proclamé de plus en plus souvent, en particulier par le "plan". Mais est-on bien conscient de ce que "évaluer" veut dire ? Nous sommes convaincus du contraire. Le «nombre de contrats signés», le «nombre de bénéficiaires», le «parcours des bénéficiaires sur le marché du travail» et même une comparaison grossière entre ces parcours et ceux d'un vague groupe de contrôle sont autant d’indicateurs descriptifs intéressants. Ils ne permettent cependant pas de se prononcer sur l’effet du dispositif sur les chances d’insertion des demandeurs d’emploi. Des méthodes plus sophistiquées et plus fiables existent mais elles ne s'improvisent pas. Elles requièrent du temps et un savoir-faire pointu. Nous préconisons donc ceci : Il y a lieu de penser l’évaluation d’un programme avant même son lancement. Il faudrait interdire le lancement d'une nouvelle politique avant que le processus d'évaluation n'ait été défini et reconnu pertinent par une instance indépendante. L'Institut Wallon de l'Evaluation, de la Prospective et de la Statistique (IWEPS) doit être doté de moyens substantiellement plus importants pour qu'il puisse notamment mener à bien ses missions d'évaluation.
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Dejemeppe, Muriel, et Bruno Van der Linden. « Numéro 40 - avril 2006 ». Regards économiques, 12 octobre 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2006.04.01.

Texte intégral
Résumé :
Ce numéro de Regards économiques se concentre sur divers aspects du "plan Marshall" (ci-dessous "le plan") qui ont un lien direct avec le marché du travail en Wallonie. Il les situe par rapport à son fonctionnement, par rapport à certaines politiques fédérales et à la problématique salariale en Belgique et dans ses régions. Face aux difficultés à pourvoir certains types d'emplois vacants en Wallonie et au manque simultané d'opportunités d'emploi, quels sont les remèdes ? Où le plan peut-il agir ? “Le problème de la Wallonie, c'est le manque d'offres d'emploi”, entend-on dire souvent. D'un autre côté, depuis quelques années, est apparue la problématique des postes vacants difficiles à pourvoir (ou des "fonctions critiques"). Bien que la coexistence de ces deux problèmes n'ait rien de surprenant, on a de bonnes raisons de se soucier simultanément de chacun d'eux. Divers mécanismes sont à prendre en compte. Le “plan” agit sur certains d'entre eux mais doit être complété par des outils fédéraux. Le plan devrait par divers canaux stimuler à terme le nombre de postes vacants créés (renforcement de l'innovation, stimulation de la création d'activités et création de “pôles de compétitivité”). Il est trop tôt cependant pour en juger. L'essentiel dépendra de la capacité de nos institutions publiques et privées à mettre ces actions en œuvre avec efficacité. Dans ses domaines de compétence, le "plan" prévoit des mesures qui devraient favoriser la conciliation entre vie familiale et professionnelle (renforcement des capacités d'accueil de jeunes enfants et d'aide «aux personnes dépendantes» par le recrutement de près de 2000 emplois subventionnés dans le secteur non marchand). Ceci devrait faciliter l'acceptation d'une offre d'emploi. Le FOREM et des organismes privés cherchent à faciliter la rencontre entre demandeurs d'emplois et postes vacants. Le plan prévoit un renforcement des moyens du FOREM à cet égard mais uniquement en faveur des stagiaires en formation au sein du FOREM lui-même. Cette restriction est difficile à justifier. Comme les difficultés de recrutement tiennent aussi à un déficit de compétence, le "plan" prévoit un renforcement de l'effort de formation, en particulier pour les fonctions identifiées comme critiques et dans les secteurs liés aux pôles de compétitivité. Cette sélectivité apparaît cohérente. Divers instruments renforcés par le "plan" (le Plan Formation-Insertion, l'apprentissage des langues, l'enseignement en alternance) ne sont pas nouveaux. Ils ont fait parfois l'objet d'évaluations critiques. On attend des décideurs qu'ils prennent la pleine mesure des conclusions essentielles de celles-ci parallèlement à l'octroi de moyens supplémentaires. Le "plan" intègre la création d'un instrument nouveau par la Communauté française: les Centres de Technologies Avancées. Il s'agit de labelliser et de renforcer les moyens d'établissements scolaires spécialisés dans des secteurs porteurs d'emploi. Ces centres s'ajoutent à une autre structure, créée assez récemment par la Région wallonne et dénommée les Centres de compétence. Etant donné la rapidité des évolutions technologiques, l'enjeu est de taille. La sélection des projets et la coordination entre la Région et la Communauté seront ici aussi déterminants. La difficulté à pourvoir des emplois vacants est aussi liée à des facteurs non monétaires nuisibles à la qualité de l'emploi (horaires difficiles, risques d'accident de travail, etc.), au statut social associé ou non à l'emploi et aux images que l'on a de la fonction offerte (voir la récente étude du DULBEA sur ce sujet). Dans le cadre du "plan", le FOREM a récemment mis en place un “plan d'action”qui vise notamment à agir sur certains de ces aspects. Sans oublier les actions régionales dans le domaine du transport public et du logement, qui ne relèvent pas du "plan", pour promouvoir davantage une meilleure rencontre entre les emplois vacants et les demandeurs d'emploi, la Région wallonne doit en particulier s'appuyer sur les instruments suivants, qui sont essentiellement du ressort de l'Etat fédéral : On sait que les gains monétaires immédiats en cas de reprise d'emploi se sont accrus dans bien des cas entre 1999 et 2003. Ces gains paraissent toutefois demeurer fort faibles en cas de reprise d'un emploi à bas salaire et à temps partiel. Le gouvernement fédéral s'est engagé à adapter périodiquement les prestations de remplacement de revenus des salariés. Face à cela, pour éviter le développement de désincitants à la reprise d'emploi, toute modification de la (para)fiscalité devrait avoir un double souci : (a) elle devrait atteindre les catégories au bas de l'échelle des revenus du travail d'une manière immédiatement tangible pour celles-ci (via en particulier les cotisations personnelles ou le précompte professionnel); (b) cependant, on ne peut alléger la (para)fiscalité au bas de l'échelle des revenus sans un ajustement dans le même sens pour les revenus plus élevés sous peine de créer des incitations perverses qui réduiraient la base taxable. Il est possible que le plan d'activation du comportement de recherche d'emploi entraîne une augmentation de l'effort de recherche. Les évaluations sont en cours. Pour autant qu'elles stimulent effectivement l'effort de recherche d'emploi, les politiques actives rendant celui-ci plus efficace (conseillers en recherche d'emploi, ateliers de recherche active, stage de mise en situation professionnelle) peuvent stimuler une embauche durable, ainsi que l'a montré une évaluation en France. Le plan d'accompagnement des chômeurs pourrait affecter le comportement de recherche d'emploi par ce canal et pas uniquement par le contrôle qu'il exerce. Coûts salariaux et productivité : Faut-il régionaliser la formation des salaires, alléger le coût du travail ? Le “plan” n'aborde qu'incidemment la problématique du coût du travail. A-t-il tort ? En soi, non, car la matière est fédérale. Cette problématique et celle de la productivité sont néanmoins en toile de fond du "plan" et de bien des débats. Nous avons donc estimé utile de consacrer un part de ce numéro à ces aspects. Sur base des récentes statistiques de l'ICN, comparés à la Wallonie, le coût salarial par personne est dans la plupart des secteurs supérieur en Flandre (en moyenne, l'écart est de 8 % en 2003) mais la productivité du travail est dans la plupart des secteurs supérieure en Flandre (en moyenne, l'écart est de 14 % en 2004). En combinant ces informations pour 2003, on conclut que le coût salarial par unité de valeur ajoutée est en moyenne inférieur de 4,5 % en Flandre. Ces moyennes cachent néanmoins une hétérogénéité sectorielle importante. De ce constat, on peut être tenté de conclure qu'il faudrait abandonner la formation des salaires au niveau (interprofessionnel et sectoriel) fédéral au profit d'une négociation à un niveau régional ou local. Ceci devrait conduire à une meilleure prise en compte des conditions locales du marché du travail lors de la négociation salariale. Nous émettons des doutes sur l'efficacité d'une telle approche. Il est bien établi que les salaires réagissent faiblement au niveau du chômage en Belgique. Rien ne permet de penser qu'une forme de régionalisation modifierait l'ampleur de cette saine réaction. Plus fondamentalement, les résultats d'une négociation se jugent par comparaison aux résultats obtenus par d'autres négociations salariales. Si donc on découpe les commissions paritaires nationales en commissions (sous-)régionales, on doit s'attendre à un effet de comparaison très puissant entre les ex-membres de la même commission nationale. Une régionalisation des négociations est alors moins efficace du point de vue de l'emploi qu'une négociation nationale qui prend en compte les spécificités régionales. Ceci est vrai tant pour la Flandre que pour les autres régions. Sans être le seul facteur pertinent (voir notamment le numéro 41 de Regards économiques relatif à la fiscalité), le coût du travail est un facteur central pour les régions belges. Outre le ciblage inadéquat des allégements structurels (fédéraux) de cotisations patronales de sécurité sociale, nous rappelons que des subventions temporaires à l'embauche présentent une efficacité du point de vue de l'insertion en emploi pour autant que le ciblage soit adéquat et la durée de subvention courte (un an devrait être un ordre de grandeur). La région wallonne a de longue date privilégié une autre option : les créations directes et/ou la subvention forte et durable d'emplois réservés aux chômeurs. Le "plan" prolonge cette option par le subventionnement de 2000 emplois supplémentaires (voir point b ci-dessus). Les secteurs bénéficiaires – dans une large mesure les secteurs publics et non-marchand – reçoivent ainsi un soutien parfois essentiel. Il nous apparaît que cette dernière motivation domine en pratique. Nous ne voyons donc pas les raisons de réserver ces emplois à des personnes disposant de statuts spécifiques – souvent complexes à définir. Que faut-il faire et, surtout, ne pas faire en matière d’évaluation des politiques d’emploi ? L'enjeu de l'évaluation est proclamé de plus en plus souvent, en particulier par le "plan". Mais est-on bien conscient de ce que "évaluer" veut dire ? Nous sommes convaincus du contraire. Le «nombre de contrats signés», le «nombre de bénéficiaires», le «parcours des bénéficiaires sur le marché du travail» et même une comparaison grossière entre ces parcours et ceux d'un vague groupe de contrôle sont autant d’indicateurs descriptifs intéressants. Ils ne permettent cependant pas de se prononcer sur l’effet du dispositif sur les chances d’insertion des demandeurs d’emploi. Des méthodes plus sophistiquées et plus fiables existent mais elles ne s'improvisent pas. Elles requièrent du temps et un savoir-faire pointu. Nous préconisons donc ceci : Il y a lieu de penser l’évaluation d’un programme avant même son lancement. Il faudrait interdire le lancement d'une nouvelle politique avant que le processus d'évaluation n'ait été défini et reconnu pertinent par une instance indépendante. L'Institut Wallon de l'Evaluation, de la Prospective et de la Statistique (IWEPS) doit être doté de moyens substantiellement plus importants pour qu'il puisse notamment mener à bien ses missions d'évaluation.
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Livres sur le sujet "Logements supplémentaires"

1

Accessory apartments in single-family housing. New Brunswick, N.J : Center for Urban Policy Research, 1985.

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2

Accessory Apartments in Single-Family Housing. CUPR/Transaction, 2012.

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