Littérature scientifique sur le sujet « Imaginaire socio-culturel »

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Articles de revues sur le sujet "Imaginaire socio-culturel"

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Thill, Georges. « Rationalité scientifique et imaginaire social ». I. Les sciences sociales en crise, no 15 (13 janvier 2016) : 33–37. http://dx.doi.org/10.7202/1034433ar.

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Résumé :
Toute production et tout produit scientifiques supposent un rapport inéliminable entre une rigueur à prétention universelle et des conditions pratiques de possibilité, autant d’a priori rationnels et a-rationnels d’ordre épistémologique, institutionnel, sociologique, politique et culturel. À une époque où un des soucis de nos sociétés démocratiques est de pouvoir garder, sinon prendre, le contrôle d’une part de leur destinée, avec l’essor des technologies nouvelles il importe de considérer les savoirs scientifiques et technologiques comme des institutions socio-historiques particulières. Mesures, quantifications et cohérences rationnelles s’articulent sur des questions de fond dont la pertinence sociale et culturelle échappe bien souvent à la rationalité instrumentale des savoirs scientifiques et technologiques établis. L’article tente de montrer en quoi des pertinences fondamentales peuvent réinterroger des rationalités en place et, grâce à des pratiques d’interdisciplinarité effectives, inscrire des problématiques neuves dans des procès de développement global.
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Claval, Paul. « PROCESSUS SPATIAUX ET GÉOGRAPHIE CULTURELLE ». Espaço e Cultura, no 48 (29 mars 2021) : 16–34. http://dx.doi.org/10.12957/espacoecultura.2020.58731.

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Résumé :
A la suite du tournant culturel, l'approche culturelle se focalise sur les processus spatiaux dans lesquels la culture est impliquée. Le champ de la géographie culturelle s'en trouve élargi et approfondi. (i) La culture est modelée par les modes de transmission qui assurent son transfert d'une génération à l'autre et donnent plus ou moins de place aux savoir-faire et aux connaissances (à l'intelligence donc) et à l'émotivité et à l'imagination (aux imaginaires donc). (ii) Elle est également modelée par les débats et confrontations d'opinion, la genèse d'identités, les jeux d'imitation et de distinction auxquels elle donne lieu, les conflits et les dynamiques de civilisation ou de déclin qu'ils entrainent. (iii) La culture se combine à d'autres processus lorsqu'elle met en jeu la matière et le vivant, produit des artefacts, se confronte à la nature, s'applique au corps humain, prend en compte le jeu des sens et façonne des paysages. (iv) Elle contribue à la mise en scène de la vie sociale. Sous sa forme actuelle, la géographie culturelle complète par une approche socio-culturelle les approches socio-économiques et socio-politiques qui l'avaient précédée.
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3

Errecart, Amaia. « Communication et numérique : entre métiers émergents et discours circulants ». Revue Communication & ; professionnalisation, no 3 (29 février 2016) : 48–69. http://dx.doi.org/10.14428/rcompro.vi3.453.

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Résumé :
Au carrefour du technique et du social, le numérique, s’appuyant sur le modèle d’Internet, a transformé les pratiques professionnelles, faisant apparaître de nouveaux métiers, de nouvelles configurations organisationnelles, de nouveaux usages, ainsi que de nouveaux discours. La technologie numérique y est présentée comme véritable vecteur de changement socio-culturel, dont l’entreprise entend faire de ses communicateurs des hérauts, des prophètes. Nous nous intéressons ici à un nouveau métier de l’Internet, dont la dénomination même porte la marque du registre religieux. « Évangéliste » est devenu une nouvelle fonction dans les entreprises de la sphère des télécommunications. La récurrence du terme participe de la construction d’une véritable rhétorique messianique autour du numérique. Nous interrogeons l’apparition de cette nouvelle fonction de communicateur dans ce secteur, les enjeux associés à sa professionnalisation, et la construction d’une identité professionnelle attachée à ce nouveau métier à travers les logiques d’ethos auxquelles il donne lieu. À travers son étude, nous cherchons à analyser la prégnance du registre religieux qui se fait jour autour du numérique et ainsi interroger les imaginaires et les conceptions de la communication qu’il sous-tend. At the junction of the technical and social, digital technology, drawing on the model of the Internet, has transformed professional practices, by revealing new professions, new organizational configurations, new uses and new discourses. Digital technology is presented as a socio-cultural change vector, that companies ask their communicators to be prophets. We are interested in one of the new jobs of the Internet, whose name bears the mark of religious register: « evangelist » has become a new function in the sphere of business telecommunications and digital. The recurrence of the term involved the construction of a very messianic rhetoric around digital. We analyse the merge of this new communicator function in this sector, the stakes associated with its professionalization and the construction of a professional identity attached to this new business through its logic of ethos. Through the study of the development of this new business speech communication, we seek to analyze the meaning of the religious register that is emerging around the digital and thus question the imaginary conceptions of communication that it subtends.
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Blanc Ansari, Jordie. « Le lac Titicaca bolivien : analyse ethnographique pour penser le désordre environnemental au prisme des savoirs scientifiques et autochtones ». Collection EDYTEM. Cahiers de géographie 21, no 1 (2021) : 139–53. http://dx.doi.org/10.3406/edyte.2021.1452.

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Résumé :
Cet article présente une enquête de terrain, réalisée de 2017 à 2019, portant sur les enjeux socio-environnementaux du lac Titicaca en Bolivie. Frontalier entre le Pérou et la Bolivie, le lac est à la fois un axe de navigation, une ressource pour l’alimentation en eau, un haut lieu d’attraction touristique et un patrimoine naturel et culturel d’exception. Les différents acteurs (société civile, politiques publiques, coopérations internationales, scientifiques) luttent contre la détérioration du lac. Or, les activités de préservation de la ressource lacustre se heurtent bien souvent aux décisions des acteurs territoriaux et sont soumises aux stratégies des acteurs politiques et des bailleurs de fonds. Nous exposerons les différents facteurs de contamination de la ressource liés notamment aux pressions touristiques, au manque de gestion des eaux usées et à l’urbanisation afin d’interroger ce désordre environnemental. Nous analyserons ces problématiques écologiques à partir des expertises scientifiques réalisées par l’Institut de Recherche pour le Développement et l’Université Mayor de San Andres ainsi qu’à travers le regard des acteurs locaux. Cette mise en perspective des savoirs nous amènera à questionner la manière dont les mythes, les croyances et les rituels permettent de rationaliser ces enjeux. Quels sont les catégories de perception et les imaginaires que les acteurs locaux projettent sur la nature, sur la pollution, sur le changement climatique ?
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Wilhelm, Carsten. « Approche socio-culturelle et comparative des représentations du numérique. Vie privée et « hygiène de vie numérique » en Allemagne ». Représentation(s) et Numérique(s). Partie 2 10, no 2 (23 juin 2021). http://dx.doi.org/10.25965/interfaces-numeriques.4589.

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Résumé :
Ce texte a pour ambition de développer un modèle heuristique, qui aide à comprendre l’enracinement socio-culturel des représentations des technologies numériques. Il repose sur l’observation de continuités de phénomènes dans plusieurs recherches à caractère comparatif sur les usages des médias numériques en contexte franco-allemand. Nous avons choisi la place de la gestion de la vie privée comme exemple de la tension entre représentations situées et globalisantes, guidé par les données issues de nos enquêtes. À partir de résultats concrets d’études sur les cultures des médias numériques, aussi bien des représentations individuelles que des discours manifestes dans des sondages du secteur professionnel et confortés par des données statistiques officielles, nous proposons de relier les phénomènes observés aux contextes socio-historiques et culturels respectifs, pris dans un « processus d’institution imaginaire des formes sociales » et constitutifs d’un « savoir social incorporé » ; les pratiques et représentations étant en relation dans des « imaginaires sociaux ». À partir de cette position théorique nous esquissons des perspectives heuristiques qu’apporte une posture comparative aux Sciences de l’Information et de la Communication.
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CHABBEH, Sameh. « Usages des objets numériques chez les journalistes tunisiens : représentations, imaginaire et discours controversés ». Représentation(s) et Numérique(s). Partie 2 10, no 2 (23 juin 2021). http://dx.doi.org/10.25965/interfaces-numeriques.4602.

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Résumé :
Ce texte invite à repenser les représentations des objets numériques et leurs logiques d'usage chez les journalistes tunisiens ; et de les inscrire dans leur contexte socio-économique et culturel. L'objectif est d'analyser ce trinôme (objet numérique/représentation/usage), sous l’éclairage des mutations à l’œuvre dans l’écosystème médiatique et l'évolution des pratiques professionnelles et communicationnelles des journalistes. L'article cherche à mettre en exergue, à partir de quelques résultats d'une étude qualitative, ce que nous qualifions de « mouvement dynamique à double sens » des représentations des objets numériques et de leurs usages qui peuvent être abordés par des discours parfois controversés quant aux usages réels.
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Mancini, Silvia. « Religion ». Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.041.

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Résumé :
orsque l’on emploie le concept-terme de « religion », on a l’impression de savoir d’avance ce à quoi il renvoie, un peu comme si tout le monde était implicitement d’accord sur sa signification. Malgré les précautions rhétoriques de mise, nombreux sont ceux qui continuent à se faire les porte-paroles des sciences sociales, lesquelles non seulement s’en servent de manière insuffisamment problématisée (recourant le plus souvent à des raisons purement pratiques ou conventionnelles), mais n’hésitent guère à fournir de la religion une définition normative (Bradbury et al., 1972). À l’instar d’autres concepts, que l’anthropologie a soumis à la critique par la pratique du comparatisme différentiel (et non pas « analogique »), celui de religion n’a pas encore fait l’objet, au sein cette discipline, d’un travail analogue de relativisation et de mise en perspective. Seule l’historicisation de la religion (en lieu et place d’une approche normative) serait en effet susceptible d’éviter le risque de projeter une vision christiano-centrique sur des pratiques, conceptions et institutions symboliques appartenant à des sociétés foncièrement étrangères à l’histoire culturelle européenne (Sabbatucci 2002). Force est de constater que cette notion de religion a subi historiquement un processus de dilatation-élargissement parallèle à la découverte des civilisations « autres » – parallèle aussi au double processus de conquête et de colonisation du monde par la culture occidentale. Ce n’est, en effet, qu’à partir du XVIe siècle, que de nombreuses coutumes et conceptions propres aux peuples autochtones ont été interprétées comme « manifestations religieuses » (Augé 1982). Au fur et à mesure de la rencontre, tombèrent sous l’étiquette de « religion » tous ces comportements, institutions et représentations dont on ne comprenait ni la signification, ni la fonction pratique, et qui, aux yeux des conquérants, ne se justifiaient que comme « faits religieux » (Bernand et Gruzinski 1988). Ce qui excédait le fonctionnel ou l’expérience commune des Européens était appréhendé sub specie religionis : ainsi, la « couvade », le totémisme, l’évitement cérémoniel de la belle-mère, etc. Si une telle manière de procéder a indiscutablement contribué à rendre plus étendue la notion de religion par rapport à sa définition d’origine (lorsque l’on identifiait la religion avec le christianisme), elle a entraîné aussi une conséquence redoutable. Cette transformation en un concept à géométrie variable, dont les frontières se déplacent au fur et à mesure qu’on lui incorpore de nouvelles données historiques et ethnographiques, est allée de pair avec la généralisation au monde entier d’une catégorie-institution typiquement occidentale – celle de religion, justement (Lafiteau, 1724). Une telle généralisation a fonctionné comme l’un des plus puissants vecteurs de globalisation culturelle, religionisation du monde et globalisation étant allées de compagnie. Comment l’anthropologie, née dès le XVIIIe siècle sous les auspices d’une pensée qui ne se voulait pas confessionnelle, et qui aspirait à une connaissance neutre et scientifique des autres cultures, a-t-elle pu contribuer à cette généralisation de la notion de religion ? Certes, une telle question peut ressembler à une provocation. Il reste que c’est bien l’anthropologie qui, depuis sa posture relativiste, défendra l’idée selon laquelle priver les cultures autochtones de religion reviendrait à commettre une grave erreur ethnocentrique, comme si, du même coup, on privait ces sociétés de leur statut humain. Comme nous le verrons, l’histoire du concept de religion nous oblige à reconnaître que cet argument ne fait que reprendre le discours missionnaire. Historiquement parlant, l’identification établie jadis entre religion et christianisme – qui de nos jours peut apparaitre restrictive et euro-centrique –, était tout à fait correcte, dans la mesure où la religion fut une invention exclusivement chrétienne. Pour quelles raisons l’Europe – qui encore au XVIe siècle, à travers la bouche de ses missionnaires et voyageurs, déclarait sa surprise de ne pas trouver du tout, dans le Nouveau Monde, de formes religieuses (Clastres 1988) – a-t-elle fini par développer d’abord un discours sur les « religions sauvages » ou « primitives », puis sur les religions autochtones ? L’attribution d’une religion aux sociétés du Nouveau Monde constitua une étape stratégique indispensable dans le processus d’assimilation et de mise en compatibilité des traits culturels des « autres » avec les traits européens. Un tel processus de « religionisation » généralisée fut l’effet de la nécessité pratique et politique de la conversion de ces populations, laquelle allait de pair avec un programme de civilisation de celles-ci (évangélisation et civilisation étant interchangeables, dans la logique des conquérants). Or, pour que cette « mise en comptabilité religieuse » entre les cultures pût fonctionner (c’est en effet pour l’Occident, et l’Occident exclusivement, que la religion constitue un trait culturel fondateur et distinctif), il fallait bien admettre que les peuples à convertir et civiliser eussent une forme de religion, quelle qu’elle fût, et dont il fallait identifier les traits caractéristiques. Pour ce faire, la comparaison analogique offrit un outil irremplaçable (Acosta, 1590). Elle autorisa à parler de « croyances » des peuples sauvages; de leur « foi »; de leurs « dieux »; de leur vision de l’« âme », etc. – autant de notions dépourvues de sens dans des cultures ni théistes ni monothéistes. Dès la fin du XVIIIème, et surtout au XIXème, l’anthropologie a fini paradoxalement par s’approprier le modus operandi adopté jusque là par les missionnaires à des fins d’inculturation. De fait, en même temps que s’effectuait le processus de christianisation implicite du monde à travers la généralisation à toutes les cultures de catégories culturelles d’origine chrétiennes, l’idée s’affirmait, en sciences sociales, que non seulement la religion est une institution universelle, mais qu’elle est dotée aussi d’une irremplaçable et universelle fonction instituante. Certes, les anthropologues inscrivent leur démarche dans une perspective qui se veut scientifique, fondée sur l’observation empirique et exempte de toute finalité pratique de conversion. Il reste que, étonnamment, l’idée de la nature historiquement arbitraire de la religion n’a pas suscité un très vif écho chez les spécialistes de la diversité culturelle. Un tel désintérêt des anthropologues pour l’histoire du concept de religion constitue à lui seul un problème historique supplémentaire. Pourquoi la religion « résiste »-t-elle au processus de relativisation des absolus conceptuels auquel l’anthropologie même nous a habitués? Quel statut recouvre la religion dans l’imaginaire anthropologique moderne (Gasbarro 2007)? C’est un fait, que la problématisation historique de la religion a fait défaut aux évolutionnistes qui, s’ils envisagent cette institution en termes évolutifs, n’en mettent guère en doute l’universalité en tant qu’expression de « civilisation »; elle a fait défaut aussi à Durkheim (1912), préoccupé de découvrir les invariants normatifs des institutions sociales. Elle est absente également dans l’ethnologie historique allemande, tributaire de la vision romantique qui identifie la religion d’un peuple au réservoir de ses traits culturels les plus significatifs et les plus porteurs de sens. Une idée qui refait surface dans une certaine anthropologie culturaliste américaine, jusqu’à Clifford Geertz (1972). L’historicisation de la religion n’est pas pratiquée non plus par la Phénoménologie religieuse (Otto 1995; Van der Leuuw 1948 ; Eliade 1965), qui pour asseoir la nature universelle de la religion convoque les structures anhistoriques de la conscience humaine confrontée au sacré, et elle l’est encore moins par celui dont la méthode structurale a par ailleurs contribué puissamment à la dé-religionisation des productions symboliques des sociétés autochtones d’Amérique. En fait, chez Lévi-Strauss, le travail de dé-religionisation pratiqué dans l’analyse du totémisme ou des mythes fera recours non pas à l’histoire, mais à la psychologie (Lévi-Strauss 1962, 1964). Derrière cette résistance à une mise en perspective historique et culturelle de la religion, le soupçon surgit que celle-ci continue implicitement d’incarner, en Occident, une valeur forte et fondatrice. Un ordre du sens qui n’a pas tout à fait disparu de notre imaginaire culturel. De cette situation, une fois de plus, seule l’histoire peut nous fournir la clé. Le rôle instituant et le pouvoir de sens dont l’Occident crédite la religion prend origine dans le conflit qui, au début de notre ère, a opposé le Christianisme en plein essor au monde culturel de l’Antiquité païenne que le message chrétien prétend subvertir. Dans la tradition romaine – celle-là même à laquelle le Christianisme empruntera le mot latin religio, qu’il reprend à son compte pour se désigner lui-même –, on ne fait pas de distinction, comme nous le faisons de nos jours, entre une sphère religieuse et une sphère civile (Durand, Scheid 1994). Dans l’ordre du monde romain, on ne reconnaît guère la religion en tant que sphère distincte et autonome de la vie socio-culturelle institutionnelle. Une formule, selon Dario Sabbatucci (2002), synthétise au mieux cette conception romaine : sacré : public = profane : privé. En d’autres termes, à Rome, était sacré tout ce qui relève du domaine public; était profane, en revanche, tout ce qui relève de la vie et des relations des citoyens entre eux, en dehors du secteur public proprement dit. Dans un tel dispositif reposant sur des règles de conduite balisées et un agencement dynamique des divers ordres dont l’action rituelle est le moteur et l’instrument régulateur, la religio n’a donc aucun rapport avec l’idée d’un dieu transcendant, ni avec la foi, ni avec un projet de salut, ni avec l’idée d’une âme individuelle qui survit à la mort, ni avec l’expérience vécue du sacré, compris comme une structure transhistorique et transculturelle de la conscience. La religio, pour les Romains, désignait plutôt un comportement respectueux des traditions, une conduite réservée, une attitude de dévotion. Comment est-on donc passé de la religio des Romains à la religion des Chrétiens? À partir du décret qui, sous Théodose (en 380 apr. J.C.), fit du Christianisme la religion d’État, laquelle remplaça officiellement l’ancien ordre païen, l’Église fut obligée de composer avec ce qui restait du système vaincu, dont elle devenait l’héritière. Notamment, avec ces institutions déjà en place qui s’avéraient susceptibles d’être récupérées et mises à contribution pour bâtir le nouvel ordre. Parmi ces héritages figurent, d’une part, la philosophie grecque (mise à contribution pour asseoir les vérités chrétiennes, comme fut le cas de la scolastique); de l’autre, la jurisprudence et le droit romains (récupérés dans le cadre du Droit canonique). Malgré ces incorporations, pour éviter toute contradiction l’Église se devait de bannir de l’héritage de l’Antiquité ces manifestations irréductiblement incompatibles avec le nouveau message de vérité et la nouvelle sacralité dont elle était le porte-parole. Il fallait, en somme, supprimer les divinités polythéistes (qui apparaissent dorénavant « fausses en mensongères »), sans pour autant renoncer à se servir des institutions qui par le passé leur avaient été associées. La solution historique à cette contradiction consista à désarticuler et à réaménager l’ancien système de références (exprimé par la formule public : sacré = privé : privé). Ce système, comme on l’a vu, reposait sur la sacralisation des instituions publiques et de l’État de droit, qui dorénavant, dans la vision chrétienne, relèveront exclusivement du domaine civil (dont la sphère d’action est l’opposition publique / privé). Ce réaménagement consista en outre à séparer rigoureusement le domaine civil du domaine religieux, fondé, lui, sur le nouveau message chrétien et dont la sphère d’action est l’opposition sacré/profane (Rendre à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu). Une telle séparation du religieux et du civil ne plaça toutefois guère ces deux sphères sur un pied d’égalité. Depuis lors, on accorda symboliquement au domaine religieux une position super-ordonnée et fondatrice par rapport au domaine civil et à ses diverses expressions, qui, toujours au niveau symbolique et existentiel, furent hiérarchiquement soumises au premier. Malgré la sécularisation qui, à la Renaissance, connut une impulsion importante en raison de la priorité accordée aux valeurs humanistes et au rôle de la politique (sphère civile par excellence), c’est un fait que l’horizon de sens du religieux continue de remplir, en Occident, le même rôle instituant et fondateur. Cela est dû, probablement, à une culture civile défaillante, incapable de bâtir au niveau symbolique un imaginaire collectif aussi puissant que l’imaginaire religieux (Mancini 2008). La preuve en est qu’encore aujourd’hui on consulte des théologiens sur des questions de société relatives à la vie et la mort, ainsi qu’à l’horizon du sens ultime de l’existence. Il incombe à l’anthropologie contemporaine de s’interroger sur son engagement « civil », et de se demander si elle a vraiment contribué, par sa connaissance de la diversité culturelle, à changer le statut de code de sens prioritaire attribué en Occident à la religion (Kilani 2011). Et ce, même si les Autres, dont l’imaginaire occidental s’est emparé, savent très bien jouer de leurs « traditions religieuses » respectives pour revendiquer leur droit à l’autodétermination en défense de leurs droits civils.
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Vibert, Stephane. « Tradition et modernité ». Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.081.

Texte intégral
Résumé :
« Tradition » et « modernité » sont longtemps apparues, pour les sciences sociales et le sens commun, non seulement comme des notions relatives, initialement définies l’une par rapport à l’autre dans un rapport d’exclusivité mutuelle, mais plus encore, comme des qualificatifs désignant de véritables régimes d’humanité – sociétés traditionnelles et modernes. Pourtant, de l’intérieur même du champ anthropologique, de nombreuses critiques se sont régulièrement élevées à l’encontre de ce découpage trop schématique, appelant à davantage de réflexivité quant à l’usage de ces catégories englobantes. En effet, durant une majeure partie de son existence, l’anthropologie a été associée à l’étude des sociétés « primitives », ou « traditionnelles », alors que la description des sociétés « civilisées », ou « modernes », était dévolue à la sociologie. Cette distinction épousait de fait l’auto-compréhension des sociétés occidentales, dont la reconstruction évolutionniste de l’histoire de l’humanité présentait celle-ci selon une succession linéaire et nécessaire de stades indiquant les progrès de l’esprit humain, manifestes tant au niveau de l’organisation sociale, de la connaissance des phénomènes, de la morale personnelle que des réalisations matérielles et techniques. Aussi, dès la rencontre effective avec des sociétés aux langues, mœurs, croyances ou activités dissemblables, l’intérêt pour l’altérité comme différence s’est trouvé en tension avec une volonté de classification abstraite, selon une philosophie de l’histoire élaborée à partir des catégories intellectuelles propres à la trajectoire occidentale. Cela passe notamment, à partir des 18éme-19èmes siècles, par une auto-identification à la Raison universelle, seule apte à circonscrire le savoir « vrai » sur la réalité physique ou sociale, à distance de tous les préjugés enfermant l’humain dans la coutume, l’ignorance et la superstition. De cette configuration culturelle particulière (dite « post-traditionnelle »), nouveau mode de représentation du monde et de l’Homme apparu à la Renaissance et aboutissant aux Lumières, découleront tant un ensemble de processus socio-politiques définissant la « modernité » (développement scientifique et technique, révolution industrielle, État de droit, capitalisme marchand, individualisation des comportements et des valeurs, etc.) qu’une opposition globale à la « tradition » (les « survivances », en termes évolutionnistes). Ce « désenchantement du monde » – pour reprendre l’expression célèbre de Max Weber –, sera perçu à travers une dichotomie généralisée et normativement orientée, déclinée sous de multiples aspects : religion / science, immobilisme / changement, hiérarchie / égalité, conformisme / liberté, archaïsme / progrès, communauté / société, etc. Si le « grand partage » entre Nous et les Autres, entre modernité et tradition, a pu constituer un soubassement fondamental à la prime ambition empirique et positiviste du savoir anthropologique, il n’en a pas moins dès l’origine de la discipline été contesté sur bien des points. En anthropologie, l’idée d’une tradition fixe et rigide s’avère critiquée dès Malinowski, l’un des premiers à souligner la rationalité contextuelle des « primitifs » en référence à leurs règles communes de coexistence, et à récuser l’assimilation indue de la tradition à une obéissance servile et spontanée, sorte d’inertie mentale ou d’instinct groupal. Chez les Trobriandais ou ailleurs, soulignait-il, « dans des conditions normales, l’obéissance aux lois est tout au plus partielle, conditionnelle et sujette à des défaillances et (…) ce qui impose cette obéissance, ce ne sont pas des motifs aussi grossiers que la perspective du châtiment ou le respect de la tradition en général, mais un ensemble fort complexe de facteurs psychologiques et sociaux » (Malinowski, 2001 : 20). L’anthropologie, par sa mise en valeur relativiste des multiples cultures du monde, insistera alors davantage sur l’importance de la tradition dans la constitution de toute société, comme ensemble de principes, de valeurs, de pratiques, de rituels transmis de génération en génération afin d’assurer la permanence d’un monde commun, fût-ce à travers d’essentielles dynamiques de réappropriation, d’altération et de transformation, trait fondamental de toute continuité historique. Selon Jean Pouillon, « la tradition se définit – traditionnellement – comme ce qui d’un passé persiste dans le présent où elle est transmise et demeure agissante et acceptée par ceux qui la reçoivent et qui, à leur tour, au fil des générations, la transmettent » (Pouillon, 1991 : 710). En ce sens, « toute culture est traditionnelle », même si elle se conçoit comme radicalement nouvelle et en rupture totale avec le passé : son inscription dans la durée vise implicitement un « devenir-tradition ». Dès les années 1950, le courant « dynamique » de l’anthropologie britannique (Gluckman, 1956 ; Leach, 1954 ; Turner, 1957), les analyses de l’acculturation aux États-Unis (Herskovits, 1955) ou les travaux pionniers de Balandier (1955) et Bastide (1960) en France avaient montré combien les « traditions », malgré les efforts conservateurs des pouvoirs religieux et politiques afin de légitimer leur position, recelaient de potentialités discordantes, voire contestataires. A partir des années 1980, certains courants postmodernes, post-coloniaux ou féministes en anthropologie (Clifford et Marcus, 1986 ; Appadurai, 1996 ; Bhabha, 1994 ; Abu-Lughod, 1993), souvent inspirés par la French Theory des Foucault, Deleuze ou Derrida (Cusset, 2003), se sont inscrits dans cette veine afin d’élaborer une critique radicale de la perspective moderne : partant du native point of view des populations subalternes, objectivées, dépréciées et opprimées, il s’agit de dénoncer le regard implicitement colonialiste et essentialiste, qui – au nom de la science objective – avait pu les rejeter unanimement du côté de l’archaïsme et de l’arriération.. Cette reconsidération féconde de la « tradition » rejaillit alors nécessairement sur son envers relatif, la « modernité ». A partir des années 1950, suite au cataclysme totalitaire et aux puissants mouvements de décolonisation, apparaît une critique anthropologique argumentée des principes de développement et de modernisation, encore approfondie dans les années 1990 avec la fin du communisme réel en Europe et l’avènement d’une crise écologique liée à l’hégémonie du capitalisme industriel. Sous l’effet d’une « mondialisation » aux dimensions hétérogènes voire contradictoires, l’Occident semble redécouvrir les vertus des approches dites « traditionnelles » en de nombreux domaines (spiritualité, médecine, artisanat, agriculture, patrimoine, etc.), à la faveur de réseaux d’information et de communication toujours plus denses. Sans trancher sur le fait de savoir si notre époque globalisée relève encore et toujours de la modernité (seconde, avancée ou tardive), ou alors de la postmodernité (Bonny, 2004) du fait des formes hybrides ainsi produites, la remise en cause de la rationalité progressiste entendue comme « métarécit » (Lyotard, 1979) semble favoriser une compréhension plus équilibrée des « traditions vivantes », notamment des mœurs des populations autochtones ou immigrées (pluralisme culturel, tolérance religieuse, éloge de la diversité et du cosmopolitisme), même si certaines contradictions n’en apparaissent pas moins toujours prégnantes entre les divers répertoires de sens disponibles. Dès lors, les deux termes du contraste classique tradition / modernité en ressortent désormais foncièrement relativisés, et surtout complexifiés. Les études historiques ont montré combien les sociétés apparemment les plus modernes contribuaient plus ou moins consciemment à une constante « invention de traditions » (Hobsbawm et Ranger, 1992), évidente dans la manifestation de certains nationalismes ou fondamentalismes religieux cherchant à légitimer leurs revendications politiques et culturelles les plus contemporaines par le recours à un passé idéalisé. D’une certaine manière, loin d’avoir strictement appliqué un programme rationaliste de séparation nature / culture, « nous n’avons jamais été modernes » (Latour, 1991), élaborant plutôt à notre insu un monde composite et hétéroclite, sous la domination d’un imaginaire social qui érige paradoxalement le progrès, la rationalité et la croissance en mythe de la maîtrise rationnelle. Et lorsqu’elle s’exporte, cette « ontologie naturaliste » (Descola, 2005) se voit réinterprétée, transformée, voire inversée, selon une « indigénisation de la modernité » (Sahlins, 2007 : 295) qui bouscule tant les univers locaux de signification que les principes globaux d’arraisonnement du monde. S’avère désormais entérinée l’existence de « modernités multiples », expression synonyme d’une évolution différenciée des trajectoires socio-culturelles à travers des cheminements à la fois interreliés, métissés, contingents et comparables. A l’inverse, nul ne semble pouvoir dorénavant se réclamer ingénument de la tradition sans être confronté à un paradoxe fondamental, déjà repéré par Hocart (1927) : puisqu’elle ne vit généralement qu’ignorée de ceux qui la suivent (selon un agir pratique incorporé dans les us et coutumes du quotidien), on fait appel à la tradition d’abord pour justifier ce qui justement ne va plus de soi, et se trouve en danger de disparaître. Ce passage de la tradition au « traditionalisme » peut prendre à la fois la forme légitime d’une sauvegarde de valeurs et coutumes ou de la résistance à la marchandisation globale, mais aussi le visage grimaçant d’une instrumentalisation idéologique, au service d’un ordre social chimérique, soi-disant pur et authentique, fût-il répandu par les moyens technologiques les plus modernes.
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Thèses sur le sujet "Imaginaire socio-culturel"

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Alessandrin, Agnès. « Du gène aux signes du gène : recherche croisée pour la définition et le cadrage du champ de l'agrosémiologie ». Electronic Thesis or Diss., Université Paris Cité, 2019. http://www.theses.fr/2019UNIP5157.

Texte intégral
Résumé :
A l'ère du numérique, les langages et les gènes sont soumis à des enjeux et à des contraintes technico-économiques similaires. Ces innovations biotechnologiques perturbent les imaginaires culturels et interrogent les catégorisations du vivant, entre nature et culture, humain et non humain. A partir des outils réflexifs de la sémiologie et de la linguistique, ce travail doctoral propose de revisiter l'univers de la génétique appliquée au domaine agronomique, à la recherche des proximités langue/gène, tant sur les plans étymologique et lexico-sémantique, qu'épistémologique et structural. La visée est de relier les deux sphères scientifique et sociétale et de jeter les bases de l'agrosémiologie en tant qu'approche interdisciplinaire fondée sur l'alliance des sciences du langage, des sciences de la vie et des sciences de l'ingénieur. Les principes théorique et méthodologique de la recherche sont fondés sur les modélisations de la sémiologie des indices et de l'imaginaire socio-culturel développées par A.-M. Houdebine dans la lignée saussurienne (Hjelmslev, Barthes), en incluant les apports d'Eco. Le point de vue interdisciplinaire fournit également l'occasion d'explorer le courant biosémiotique inspiré de Peirce. Deux sortes de discours médiatiques servent d'illustrations et de matériaux pour la constitution des fondements de l'Imaginaire de la génétique : l'un concerne l'affaire des OGM et l'autre, la sélection génétique bovine. Ces analyses dévoilent les idéaux scientifiques de la génétique ainsi que les imaginaires socioculturels qui en émanent. Les affinités entre les gènes et les signes sont impliquées dans la structuration des fictions et des idéalisations collectives, celles qui ont opéré dans le passé lors des épisodes raciste et eugéniste, celles qui s'expriment dans les discours de crise actuels, et enfin, celles qui annoncent les défis technologiques et sociétaux à venir. Sur ces bases, des éléments méthodologiques sont dégagés pour la formulation des propositions agrosémiologiques finales
In the digital age, languages and genes are subject to similar technical and economic issues and constraints. These biotechnological innovations disrupt cultural imaginaries and question the categorizations of life, between nature and culture, human and non human. Using the reflexive tools of semiology and linguistics, this doctoral work proposes to discover the field of genetics applied to the agronomic domain, looking for proximities language/gene, starting with an etymological and lexical semantic research up to an epistemological and structural one. The aim is to connect the two scientific and societal spheres and to lay the foundations of agrosemiology as an interdisciplinary approach based on the alliance of language sciences, life sciences and engineering sciences. The theoretical and methodological principles of the research are based on the modelling approaches of the Semiology of Indices and the Socio-cultural Imaginary developed by A.-M. Houdebine in the Saussurean lineage (Hjelmslev, Barthes), including Eco's contributions to the field. The interdisciplinary perspective also provides an opportunity to explore the biosemiotic theory inspired by Peirce. Two types of media discourses serve as illustrations and materials for the constitution of the foundations of what we call the Imaginary of Genetics: one concerns the GMO issue and the other, the bovine genetic selection. These analyses highlight the scientific ideals of genetics as well as the socio-cultural imaginaries that emanate from them. The affinities between genes and signs are involved in the structuring of fictions and collective idealizations, those that operated in the past during racist and eugenic periods, those expressed in current crisis discourses, and finally, those announcing future technological and societal challenges. These are the bases on which we identify and propose methodological elements for the agrosemiological research
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El-Hajj, Karmen. « La presse francophone libanaise au confluent des langues et des cultures libanaises et françaises : approche socio-sémiotique ». Thesis, Bordeaux 3, 2018. http://www.theses.fr/2018BOR30024/document.

Texte intégral
Résumé :
Ce travail de recherche porte dans sa première partie, sur la situation linguistique du Liban, sur la volonté d’étudier la place que la langue française y occupe par rapport aux autres langues en présence, notamment par rapport à l’anglais. Au-delà du contexte, nous présentons aussi dans cette première le corpus suivi du cadre théorique et méthodologique. Pour ce faire, nous avons fait appel dans le cadre théorique aux procédés linguistiques tels que l’emprunt linguistique, l’alternance codique, le calque et l’interférence, ainsi qu’à des concepts sociolinguistiques essentiels, pour montrer comment l’auteur revendique sa langue source à travers la langue d’écriture, dont, entre autres, l’imaginaire linguistique/culturel et les représentations sociales. Dans la deuxième partie, on met en exergue le phénomène du contact des langues et leurs usages au sein de la société libanaise qui a engendré des parlers hybrides comme, entre autres, le franbanais. Par ailleurs, cette étude peut affirmer l’ancrage de la culture et de la langue française au Liban. Quant à la troisième partie de la thèse, elle est consacrée à l’étude socio-sémiotique des articles et des dessins, extraits du journal l’OLJ, dans le but de montrer comment les différentes langues et cultures se nouent de façon harmonieuse dans la presse libanaise et comment chaque langue possède ses particularités langagières liées aux représentations culturelles de la communauté linguistique qui en fait usage. Concrètement l’analyse porte sur les articles de la journaliste Azouri ainsi que les commentaires qui accompagnent les dessins de la dessinatrice Phares. Quant aux dessins, nous avons procédé par une étude sémiotique pour les analyser dans un rapport texte/image. Ainsi, nous avons convoqué les théories de Laurence Bardin, Martine Joly et Roland Barthes, qui prennent en considération l’aspect symbolique et polysémique de l’image visuelle ainsi que les dimensions idéologiques et culturelles du récepteur. Notre travail de recherche, qui se situe donc à la croisée de différentes disciplines, se propose de mettre l’accent sur les dimensions socioculturelles dans le décryptage d’un message donné
This research concerns, in its first part, the linguistic situation in Lebanon and the ability to analyze the position of the French language in relation to the other existing languages, in particular English. Beyond the context, we will also present the corpus followed by the rhetorical framework and the methodology. For this purpose, we relied on linguistic processes like linguistic borrowing, code-switching, calque and interference as well as central socio-linguistic concepts, in order to show how the author claims his original language through written language, including among others, the linguistic/cultural imagination and social representations. The second part emphasizes the phenomena of language contact and its use in Lebanese society, which has generated hybrid languages like “franbanais”. Furthermore, this work could prove the anchoring of the French culture and language in Lebanon. The third part of this thesis is devoted to the socio-semiotic study of articles and pictures, extracted from the OLJ journal, in order to show how different languages and cultures connect harmoniously in Lebanese media and how every language possesses its linguistic particularities related to the cultural representations of the linguistic community speaking that language. This review is concretely about the articles written by the journalist Azouri as well as the commentaries accompanied by pictures drawn by Phares. Regarding the pictures, we proceeded by a semiotic study in order to analyze the rapport between the text and the picture. Then, we convened the theories of Laurence Basin, Martine Holy and Roland Barthes, who take into consideration the symbolic and the polysemic aspect of the picture as well as the ideologic and cultural dimension of the receiver. Our research, which crosses different disciplines, proposes to emphasize the socio-cultural dimensions in the decryption of a presented message
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