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OFFOUMON, Oyéniran Thierry La Fronde, Alassan ASSANI SEIDOU, Sorébou Hilaire SANNI WOROGO, Fade SOULE, Brice ASSOBGA, Armand Bienvenu GBANGBOCHE et Ibrahim ALKOIRET TRAORE. « Facteurs influençant la production laitière des chèvres Saanen, Rousse de Maradi et des croisés Saanen x Rousse de Maradi en zone soudano-guinéenne du Nord-Bénin ». Annales de l’Université de Parakou - Série Sciences Naturelles et Agronomie 13, no 1 (30 juin 2023) : 121–28. http://dx.doi.org/10.56109/aup-sna.v13i1.127.

Texte intégral
Résumé :
La production laitière exclusivement bovine au Bénin ne permet pas de couvrir les besoins croissants de la population en produits laitiers. L’élevage des animaux à cycle court comme les chèvres laitières est impératif. Ainsi, une étude a été réalisée dans la ferme d’élevage de l’Organisation Non Gouvernementale (ONG) « Fermiers Sans Frontières » afin d’évaluer les facteurs qui influencent la production laitière des chèvres Saanen, Rousse de Maradi et des métisses Saanen x Rousse de Maradi (F1 et F2). Les données sur la production laitière ont été recueillies sur 66 chèvres Saanen, 183 chèvres Rousse de Maradi, 143 chèvres métisses F1 et 72 chèvres métisses F2. Un modèle linéaire incluant les effets fixes de la race, du mode de naissance, de la saison de naissance et du numéro de lactation a été utilisé dans le cadre de l’analyse de variance par les moindres carrés. La race a eu un effet significatif (p<0,05) sur les différents paramètres de production laitière. Ainsi les chèvres Saanen ont présenté les meilleures performances laitières (2,4 l/j) suivies des Métisses F2 (1,9 l/j) et F1 (1,6l/j). La saison de naissance a eu un effet significatif (p<0,05) sur la production laitière totale. Les meilleures performances laitières ont été obtenues chez les chèvres ayant mise-bas pendant la saison pluvieuse. Les modes de naissance et le numéro de lactation ont également eu un effet significatif (p<0,05) sur la production laitière des différentes chèvres. Les résultats de la présente étude permettent de jeter les premiers jalons d’un programme d’amélioration de la production laitière autrefois exclusivement bovine.
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Pham Duy Khanh, Khanh, Guillaume Duteurtre, Sylvie Cournut, Samir Messad, Benoît Dedieu et Nathalie Hostiou. « Caractérisation de la diversité et de la durabilité des exploitations laitières familiales au Vietnam : étude de cas en zone périurbaine de Hanoï ». Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 69, no 4 (27 juin 2017) : 131. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31198.

Texte intégral
Résumé :
Au Vietnam, les politiques publiques tendent à soutenir le développement des exploitations laitières de grande taille familiales (> 30 vaches) ou industrielles (> 500 vaches). Cependant, malgré un essor récent de ces grandes fermes, les exploitations familiales de très petite taille continuent à jouer un rôle impor­tant dans la production nationale de lait. Pour contribuer à la réflexion sur les modèles de fermes à promouvoir, notre étude propose de caractériser la diver­sité des exploitations laitières présentes dans le district de Ba Vi en zone périur­baine de Hanoi et d’évaluer leur durabilité. Au total 160 exploitations laitières ont été sélectionnées pour représenter la diversité des fermes présentes dans la zone. Des informations ont été recueillies lors d’entretiens directifs avec les éleveurs sur les divers types de capitaux disponibles sur l’exploitation, sur les pratiques d’élevage et de commercialisation du lait, et sur leurs performances économiques, environnementales et sociales. Une analyse factorielle multiple, suivie d’une classification ascendante hiérarchique ont permis de réaliser une typologie des exploitations. En plus d’une ferme industrielle présente dans le district, cinq types d’exploitations laitières familiales ont été identifiés, qui se différenciaient surtout par le nombre et le type d’activités agricoles et non-agri­coles, la taille du troupeau laitier, et l’intensification de la production laitière. Les indicateurs de performances des exploitations spécialisées ont révélé une rentabilité économique plus élevée que dans les exploitations plus diversifiées. Cependant, les exploitations mixtes avaient également des atouts sur les plans économique (souplesse d’adaptation), environnemental (autonomie fourragère) et social (emploi, charge de travail), qui étaient liés à la diversité de leurs acti­vités agricoles et non-agricoles. Si les politiques publiques tendent à soutenir le développement des fermes spécialisées et des grandes fermes, les programmes d’appui doivent également concerner les petites exploitations associant activi­tés agricoles et non-agricoles, car elles ont aussi un rôle majeur à jouer dans le développement durable de la production laitière nationale.
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ROUEL, J., J. BONY, G. LAIGNEL, G. LIENARD et M. THERIEZ. « Dans une exploitation laitière, un troupeau ovin complémentaire. Mise au point d’un système de production en ferme expérimentale ». INRAE Productions Animales 8, no 5 (24 octobre 1995) : 341–52. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1995.8.5.4148.

Texte intégral
Résumé :
L’existence des quotas laitiers dans l’Union Européenne depuis 1984 entraîne une modification des conditions de développement des exploitations laitières. Sans attribution de références supplémentaires, l’augmentation du rendement laitier par vache entraîne une réduction du nombre de vaches qui peut rendre disponible une partie des surfaces fourragères pour d’autres productions. Lorsque les céréales ne sont pas envisageables, les choix d’une production alternative sont réduits et se limitent à l’élevage d’autres herbivores, génisses, mâles engraissés, bovins allaitants, ovins. Dans les zones de montagne où l’élevage ovin est déjà présent, comme dans le Massif Central, les éleveurs laitiers peuvent plus facilement entreprendre cette production. L’article présente les résultats d’une étude en ferme expérimentale sur cinq années (de 1989-90 à 1993-94), dont l’objectif a été la mise au point d’un système de production ovin adapté aux contraintes et exigences d’un élevage laitier intensif, et qui tienne également compte des possibilités de commercialisation des agneaux. L’expérience a été menée dans un domaine INRA situé dans les Monts d’Auvergne à 1 000 mètres d’altitude. Les brebis sont de race rustique (Limousines). La complémentarité économique avec les vaches laitières permet de concevoir un système ovin moins productif qu’en élevage spécialisé, mais il doit être moins exigeant en travail, tout en facilitant l’entretien du territoire : le système finalement adopté repose sur un seul agnelage par brebis et par an ayant lieu en juillet-août, avant le début des premiers vêlages en octobre. Le travail est réparti. Une partie des repousses estivales des prairies peuvent être réservées aux brebis allaitantes. On peut produire à l’herbe des agneaux légers (2 à 2,5 mois) pour les marchés du Sud Européen, avec très peu de concentré (44 kg par brebis et par an en moyenne sur 3 ans). Les résultats techniques et économiques obtenus sont comparés à ceux d’un groupe d’éleveurs spécialisés ovins situés dans les mêmes zones du Massif Central Nord et ayant des brebis de race rustique. Plus que le système mis au point, il faut retenir la démarche et les réflexions générales qui peuvent être dégagées de cette expérimentation.
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Bossis, Nicole. « La filière caprine, une position de leader à préserver ». Le Nouveau Praticien Vétérinaire élevages & ; santé 10, no 40 (2018) : 69–73. http://dx.doi.org/10.1051/npvelsa/40069.

Texte intégral
Résumé :
Cet article propose de fournir une vision synthétique des principales caractéristiques de la filière caprine française et de ses enjeux actuels et à venir. Le cheptel caprin français se caractérise par son orientation laitière marquée. La France vient en tête au niveau de l’Union Européenne en ce qui concerne la quantité de lait produite et réalise en 2017, avec 595 millions de litres de lait de chèvre, plus de 26 % du volume produit, qu’il soit collecté, transformé à la ferme ou autoconsommé. Le lait de chèvre est essentiellement transformé en fromage, les autres débouchés (lait UHT, yaourts et produits ultra frais) restant anecdotiques bien qu’ils connaissent une forte croissance ces dernières années. Le nombre d’exploitations françaises pour lesquelles l’activité caprine représente une part significative du revenu est estimé à un peu plus de 5000 élevages et environ 10 000 éleveurs qui détiennent près de 800 000 chèvres. Si les exploitations caprines se distinguent d’abord par le mode de valorisation de leur lait : livraison du lait ou transformation à la ferme, elles sont aussi diverses par leur niveau de spécialisation, leur système fourrager et alimentaire, leur dimension, ... Entre 2009 et 2012, la filière laitière caprine française a connu une crise économique majeure liée à une trop forte croissance des approvisionnements en lait de chèvre matière première face à des débouchés en repli. Aujourd’hui, la filière caprine française est en situation de résilience. Mais malgré des signaux économiques au vert, la collecte peine à repartir et l’année 2017 a été marquée par l’envolée des importations de lait de chèvre et de caillé congelé qui ont atteint un niveau record. Le pilotage de la ressource laitière reste une priorité pour ne pas bouleverser tous les équilibres du marché intérieur et maintenir la bonne santé économique de la filière. Dans son plan de filière rédigé dans le cadre des États Généraux de l’alimentation, l’ANICAP, interprofession caprine s’engage en particulier à mettre en place des actions visant à démontrer l’attractivité du métier d’éleveur de chèvres et à répondre aux enjeux sociétaux (environnement, bien-être animal, ...).
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Parent, Diane. « De cultivateur à chef d'entreprise agricole, la transformation socioculturelle de la ferme familiale québécoise ». Recherche 37, no 1 (12 avril 2005) : 9–37. http://dx.doi.org/10.7202/057008ar.

Texte intégral
Résumé :
L'auteur présente une analyse de la transformation de la ferme familiale, et, de manière générale, de l'agriculture québécoise contemporaine, telle qu'exprimée dans les récits de quarante-huit partenaires de seize copropriétés agricoles familiales situées en milieu semi-urbain et s'adonnant à la production laitière. On constate que le changement s'est manifesté de diverses manières dans la vie des agriculteurs selon le poids des facteurs sociaux et culturels et selon l'importance du choc entre les générations quant au sens du travail. Même si les transformations plus objectives, économiques, techniques ou démographiques se sont révélées importantes, on se rend compte que les changements d'ensemble doivent être mis en rapport avec la transformation de la position sociale et professionnelle des acteurs familiaux.
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Guélou, Kévin, Mathieu Boucon et Marie Liron. « Pronostic chirurgical lors de syndrome hémorragique jéjunal chez la vache laitière en ferme : 58 cas (2013-2024) ». Le Nouveau Praticien Vétérinaire élevages & ; santé 16, no 56 (2024) : 38–44. https://doi.org/10.1051/npvelsa/2024031.

Texte intégral
Résumé :
Première cause d’obstruction digestive chez le bovin dans notre clientèle rurale, le syndrome hémorragique jéjunal (SHJ) a fait l’objet de nombreuses études rétrospectives. L’objet de cet article est d’apporter des éléments épidémiologiques de la maladie et de rapporter les résultats obtenus en condition de terrain, après massage des anses intestinales lésées, à court (8 jours après intervention), moyen (entre 30 jours et 6 mois) et long termes (au-delà de 12 mois). Les données relatives aux animaux opérés ont été recueillies après examen des ordonnances, consultation de la base de données BDIVET, ou après interrogation de l’éleveur. Seules les vaches debout, opérées, par taxis de l’anse lésée, ont été retenues dans cette étude. Entre septembre 2023 et octobre 2024, 58 vaches, de race Montbéliarde exclusivement, issues de 42 cheptels, ont été opérées avec ce mode opératoire. L’âge moyen des vaches malades était de 4,8 ans. Le rang de lactation moyen des animaux malades était en moyenne de 2,6 lactations. Le nombre moyen de jours en lactation était de 134 jours. Le délai entre l’apparition des signes et l’intervention chirurgicale était compris entre 0 et 4 jours. La chirurgie intervenait en moyenne 12 à 24 heures après la découverte des premiers signes cliniques (moyenne 0,7 jour). Cinq animaux sont morts le jour suivant la chirurgie (8,5 %), pour un taux de survie à 8 jours estimé à 67,2 % (39/58). À 30 jours, il était de 62 % (36/58) alors que 39,3 % des vaches étaient encore vivantes 6 mois après la chirurgie, et 32 % un an plus tard (16/50). Le délai d’intervention n’a pas été un facteur contributif des taux de survie, quel que soit le terme (p < 0.05). Les limites principales de cette étude tiennent au manque d’analyse des conditions pré- et peropératoires, lié à la qualité rétrospective de l’enquête. Il pourrait être intéressant d’y ajouter ce point d’étude pour améliorer la prise en charge du SHJ en ferme, avec une chirurgie plus facile à réaliser que l’entérectomie. Néanmoins, le nombre élevé de cas, exclusivement en race Montbéliarde, le contexte de terrain et les paramètres étudiés (taux de survie à moyen et long terme) la rendent originale.
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Duteurtre, Guillaume. « Commerce et développement de l’élevage laitier en Afrique de l’Ouest : une synthèse ». Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 60, no 1-4 (1 janvier 2007) : 209. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9972.

Texte intégral
Résumé :
Depuis 30 ans, le développement des industries laitières urbaines a bouleversé l’organisation du commerce des produits laitiers en Afrique de l’Ouest. Répondant à une demande urbaine en forte croissance, elles ont suscité la croissance rapide des importations de poudre de lait bon marché. Pourtant, l’élevage laitier local a connu depuis 15 ans d’importantes transformations qui remettent en cause ce modèle industriel « déconnecté » de la production locale. Les mutations de l’élevage laitier ouest africain sont liées à l’apparition, à la fin des années 1990, de minilaiteries artisanales et industrielles tournées vers la collecte de lait local. Pour répondre à ces nouveaux débouchés, les systèmes d’élevage paysans (pasteurs, agropasteurs ou agroéleveurs) se sont engagés dans des systèmes laitiers semi-intensifs basés sur la complémentation alimentaire des vaches laitières. Parallèlement, un nombre croissant d’étables urbaines et de fermes laitières se sont développées à proximité des centres urbains, sur des modèles parfois plus intensifs. Face à la concurrence de la poudre de lait importée, ces nouveaux acteurs des filières laitières se sont positionnés sur des segments de marchés valorisant l’origine locale des produits. La constitution de ces nouveaux circuits de collecte et de transformation entraîne progressivement des évolutions dans les politiques de développement laitier. De nouveaux modes de régulation des échanges apparaissent, encouragés par la mise en place d’instances de concertation entre l’Etat et les acteurs privés. Ces nouvelles options concernent la remise en cause progressive des politiques d’ouverture des marchés, la promotion de modèles techniques d’élevage moins coûteux en intrants, et la mise en place de dispositifs participatifs de gestion de la qualité des produits au sein des filières.
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Senou, Marcel, S. S. Toléba, C. Adandedjan, Jean-Paul Poivey, A. Ahissou, F. Z. Touré et C. Monsia. « Amélioration de la performance laitière des vaches Borgou dans des systèmes d’alimentation alternatifs ». Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 61, no 2 (1 février 2008) : 109. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9996.

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Résumé :
L’objectif de la présente étude a été d’appréhender la variabilité des caractères tels que la performance laitière (PL), le gain moyen quotidien (GMQ), la capacité d’ingestion de la matière sèche (IMS), l’ingestion alimentaire (IA) et l’énergie métabolisable absorbée (EM) chez les vaches Borgou, en fonction du système d’alimentation. Des mesures de performances réalisées sur 48 vaches allaitantes, élevées à la ferme d’Etat de l’Okpara, ont été analysées. Les vaches ont été réparties sur trois lots correspondant à trois systèmes d’alimentation : la pâture sur parcours naturel (SAI), la pâture sur parcours naturel plus supplémentation avec 2 kg de tourteau de coton (SAII), et le rationnement avec 20 kg de Panicum maximum C1, 2 kg de Brachiaria ruziziensis, 1 kg d’Aeschynomene histrix et 2 kg de tourteau de coton (SAIII). Les moyennes estimées ont été de 392,0 ± 28,7 g/j, 1,77 ± 0,84 l/j, 7,88 ± 0,39 kg MS, 118,16 ± 8,59 g MS/kg0,75 et 71,62 ± 4,47 Mj, respectivement pour GMQ, PL, IMS, IA et EM. L’analyse de variance a montré que les facteurs non génétiques tels que le système d’alimentation, l’âge au vêlage, la saison de vêlage, le stade de lactation et la parité ainsi que l’interaction entre le système d’alimentation et la saison de vêlage avaient un effet significatif (p < 0,05) sur GMQ et PL. Le plus grand impact sur GMQ et PL a été obtenu avec SAII (respectivement 664,7 ± 30,9 g/j et 2,00 ± 0,95 l/j), suivi de SAIII (318,9 ± 24,99 g/j et 1,90 ± 0,93 l/j).
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Thys, Eric, M. A. Yahaya, Karl Walravens, C. Baudoux, I. Bagayoko, D. Berkvens et S. Geerts. « Etude de la prévalence de la brucellose bovine en zone forestière de la Côte d’Ivoire ». Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 58, no 4 (1 avril 2005) : 205. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9913.

Texte intégral
Résumé :
Une enquête sérologique a été menée dans la zone forestière périurbaine d’Abidjan entre juillet et septembre 2004, afin d’évaluer la prévalence de la brucellose dans le cheptel laitier bovin. Trois cent quatre vingt et un (381) sérums ont été récoltés sur un total de 927 animaux, dont 506 provenaient des fermes laitières suivies par le Projet laitier Sud (fermes d’application et privées) et 421 des élevages traditionnels environnants. Quatre tests sérologiques ont été appliqués : le test au rose bengale, l’Elisa indirect, le test de fixation du complément et l’agglutination lente de Wright avec Edta (microméthode). Sur la base des analyses sérologiques et bayésienne, des séroprévalences de l’ordre de 3,6 et 4,3 p. 100 ont été trouvées respectivement dans les fermes laitières et dans les élevages traditionnels. Il n’y a pas eu de différence significative entre les fermes laitières et les élevages traditionnels (p < 0,05).
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Mosnier, Claire, Nelly Dubosc, Ikram Abdouttalib, Dominique Candau, Yannick Carel, Sophie Chauvat, Florian Fougy, Émilie Guerre, Lionel Magnin et Sonia Ramonteu. « Quelles évolutions possibles pour les systèmes de polyculture-élevage ? Résultats d’ateliers participatifs et de modélisation dans quatre régions françaises ». Cahiers Agricultures 29 (2020) : 30. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2020028.

Texte intégral
Résumé :
Les systèmes de polyculture-élevage peuvent utiliser les complémentarités entre les cultures et l’élevage pour réduire leur consommation d’intrants. Dans quatre régions françaises, des réunions d’experts ont été organisées pour discuter de l’évolution possible de ces systèmes selon trois scénarios prospectifs contrastés : « Ultra-libéralisation et mondialisation galopante » (S1), « Économie territoriale et recentrage sur la qualité » (S2) et « Transition agroécologique et énergétique » (S3) et pour réfléchir aux modalités possibles pour soutenir la polyculture-élevage dans chacun des scénarios. Pour appuyer ces discussions, les impacts des éléments structurants des scénarios ont été simulés à l’aide du modèle bioéconomique Orfee pour une ferme type de culture-élevage de chaque région. Les experts s’accordent pour dire que le S1 irait vers une réduction de l’élevage et une plus grande spécialisation en grandes cultures, que le S2 serait le plus favorable à des systèmes diversifiés et que le S3 induirait une baisse de l’élevage, mais une intégration plus forte entre élevage et cultures. Les résultats des simulations vont dans le même sens, excepté pour la production laitière qui augmente dans le S1 en raison de la prévision d’une augmentation du prix du lait et d’une main-d’œuvre non limitante. Les simulations ont permis de calculer des indicateurs de durabilité : S1 est supérieur pour les indicateurs économiques, S2 meilleur pour les indicateurs sociaux et S3 plus favorable à l’environnement. Les simulations soulignent également la nécessité de maintenir l’élevage dans une transition agroécologique pour réduire les engrais minéraux et les pesticides.
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GROSCLAUDE, F. « Le polymorphisme génétique des principales lactoprotéines bovines. Relations avec la quantité, la composition et les aptitudes fromagères du lait ». INRAE Productions Animales 1, no 1 (10 février 1988) : 5–17. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1988.1.1.4430.

Texte intégral
Résumé :
Quatre des six protéines principales du lait de vache (caséines αS1, βet κ et β-lactoglobuline) présentent dans les populations au moins deux variants génétiques identifiables par électrophorèse. L’inventaire de ce polymorphisme a été effectué dans 21 races bovines françaises, où les variants les plus fréquents sont αS1 -Cn B et C pour la caséine αS1 , (β-Cn A1 , A2 et B pour la caséine β, κ-Cn A et B pour la caséine κ, et β-Lg A et B pour la β-lactoglobuline. Les particularités biochimiques des principaux variants sont connues. Les gènes de structure des caséines αS1, αS2, β et κ sont très étroitement liés, de sorte que l’unité génétique de transmission est l’haplotype, combinaison comprenant un allèle de chacun des quatre locus. Le locus de la β-lactoglobuline a un effet majeur sur le taux de cette protéine dans le lait (β-Lg A > β-Lg B), qui se répercute sur le taux d’ensemble des protéines du lactosérum. Ces différences étant compensées par des différences en sens inverse du taux de caséine totale, l’allèle β-Lg B a un effet favorable sur ce taux de caséine et sur l’indice de caséine du lait (+ 2,5 à 3 %). Par rapport au variant κ-Cn A, le variant κ-Cn B confère au lait de meilleures aptitudes fromagères : temps de coagulation et temps de raffermissement du caillé plus courts, caillé mieux réticulé et plus ferme, et, pour certains types de fromages, rendement de fabrication supérieur (4 à 8 % entre les laits des deux homozygotes). Les effets du variant β-Cn B vont dans le même sens que ceux du variant κ-Cn B. L’intérêt et les conditions d’une prise en compte de ce polymorphisme dans la sélection laitière restent à évaluer.
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De Carvalho, Soraya A., René Poccard-Chapuis et Jean-François Tourrand. « Opportunisme et persistance dans la production de lait en Amazonie brésilienne ». Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 68, no 2-3 (25 mars 2016) : 61. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.20589.

Texte intégral
Résumé :
En Amazonie, la production laitière est considérée comme une opportunité pour améliorer la viabilité des petites fermes du fait de la double fonction (production de lait et de veaux) de cette activité qui est favorisée par le fort potentiel fourrager dû au climat chaud et humide. Mais la production laitière ne dépend pas que du fourrage, la question est plus complexe. Cet article décrit ainsi comment la filière laitière locale et le contexte limitent la productivité et l’innovation dans ce sec­teur. Il esquisse également les possibilités d’évolution à court terme. La méthode mise en oeuvre a combiné trois approches complémentaires afin de mieux comprendre la complexité de la production laitière en Amazonie. Ces approches se sont basées sur a) une typologie des fermes, réalisée à deux périodes différentes, afin d’identifier leurs trajectoires, b) une analyse rétrospective décrivant les changements et les inva­riants des facteurs concernés, et c) une analyse de la filière reposant sur des données secondaires et des informations recueillies auprès d’informateurs-clés. Les résultats obte­nus ont complété l’expertise développée depuis une dizaine d’année par l’équipe de chercheurs concernée. La typologie a révélé les fréquentes et soudaines modifications de la stra­tégie des fermes suivant deux tendances principales, opportu­nisme et persévérance, en lien avec les pratiques d’élevage, notamment la reproduction, l’alimentation et la commercia­lisation des produits laitiers. Cette dernière dépend fortement de la capacité des laiteries locales à établir une relation de confiance avec les éleveurs. Ce partenariat est délicat à mettre en place à cause du contexte local, en particulier du fait des difficultés de transport, de l’accès insuffisant au marché, des normes nationales de production. Ce contexte explique les fréquentes créations et disparitions de laiteries. C’est pourquoi de nombreux éleveurs se concentrent sur la production de veaux et considèrent le lait comme un sous-produit. D’autres, en revanche, souvent pour des raisons culturelles, continuent à produire du lait et des veaux, recherchant des alternatives à la commercialisation du lait. Trois scénarios ont été envisa­gés : a) intensification, b) augmentation de la demande locale, et c) politiques environnementales exigeantes.
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Sraïri, M. T., S. Chergui, H. Igueld et Y. Sannito. « Performances des exploitations laitières familiales au Maroc : arguments pour l’amélioration du prix du lait à la ferme et de l’appui technique ». Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 67, no 4 (2 octobre 2015) : 183. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.20560.

Texte intégral
Résumé :
L’élevage bovin laitier au Maroc a connu ces dernières années une évolution mouvementée. Cette activité contribue pourtant fortement à l’approvisionnement des laiteries et des marchés urbains, ainsi qu’au maintien des conditions de vie en zone rurale. La présente étude a eu pour objectif de caractériser les performances techniques et économiques de l’élevage bovin au regard des contraintes qu’il doit surmonter. Dans une première partie, le prix de revient (coût de production) du lait a été étudié sur la base d’une enquête conduite dans 86 étables réparties dans les principaux bassins d’élevage du Maroc. Deux méthodes de calcul ont permis de porter un jugement sur la rentabilité de cette activité. Dans une seconde partie, les manques à gagner issus de rendements laitiers limités ont été caractérisés et mis en relation avec les rations ingérées par les vaches en lactation dans six étables, au cours de deux saisons successives (le printemps et l’été) dans une région favorable du pays (le périmètre irrigué du Gharb). Ce travail a souligné la faible rentabilité des fermes bovines et les marges d’amélioration en matière de rationnement, surtout pour les vaches à haut potentiel. Le conseil aux éleveurs permettant d’améliorer les pratiques d’alimentation des animaux et la revalorisation du prix de vente du lait à la ferme constituent deux conditions importantes du maintien durable de l’élevage bovin laitier au Maroc.
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Adamou Karimou, Ibrahim. « Relations phénotypiques et génétiques entre les caractères de production laitière et le poids du veau à la naissance chez la vache Azawak du Niger ». Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 77 (31 décembre 2024) : 1–7. https://doi.org/10.19182/remvt.37555.

Texte intégral
Résumé :
Contexte : La race bovine Azawak, adaptée aux conditions environnementales sahéliennes, a été choisie pour un programme de sélection à noyau fermé, à la Station expérimentale de Toukounous au Niger. Objectif : Afin de développer un modèle de prédiction des valeurs d’élevage de candidats reproducteurs améliorateurs en lait et en viande, cette étude avait pour objectif d’analyser l’influence génétique d’une sélection pour les performances pondérales, sur la productivité laitière de cette race. Méthodes : Le pedigree utilisé comportait 1 691 lactations complètes de 649 vaches et 1 396 poids de veaux à la naissance. Les paramètres génétiques ont été analysés à l’aide d’un modèle animal multi-caractère résolu par des méthodologies bayésiennes et après analyses multivariées des facteurs environnementaux. Résultats : Les caractères de lactation et le poids du veau à la naissance étaient affectés par des effets environnementaux et génétiques avec une héritabilité variant de 0,14 à 0,32 pour les caractères de lactation et de 0,06 pour le poids à la naissance du veau. Des corrélations génétiques (-0,26 à -0,08) et phénotypiques (-0,06 à 0,07) non significatives et proches de zéro entre les caractères de lactation et le poids à la naissance du veau suggèrent qu’une sélection pour les performances laitières n’affectera probablement pas les performances pondérales précoces. Conclusions : Des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer l’influence génétique de la productivité laitière sur les performances de croissance tardive du bovin Azawak.
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Zalani, Karima, Guillaume Duteurtre et Mohammed Tahar Benyoucef. « Saisonnalité de la production laitière bovine et implications pour le renforcement de la collecte industrielle dans la wilaya de Skikda (Algérie) ». Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 74, no 2 (30 juin 2021) : 83–92. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.36365.

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Une étude sur la filière laitière dans la wilaya de Skikda (Algérie) a permis d’analyser la saisonnalité de la production laitière chez 157 exploitations bovines et les implications relatives à la collecte de lait par l’industrie. Les enquêtes ont porté sur les deux systèmes de production (avec terre et hors-sol) en 2016 et 2017 pour évaluer l’importance des contributions des systèmes d’exploitation dans l’approvisionnement des laiteries. Une première analyse en composantes principales a mis en évidence quatre profils de livraison. Une deuxième analyse effectuée sur les vêlages observés dans les troupeaux des exploitations montre une certaine concordance entre la saisonnalité des livraisons de lait et la répartition des vêlages des troupeaux. L’étude a aussi abordé les notions de territoires et de distances parcourues pour les livraisons du lait aux laiteries. Certaines exploitations livraient leur lait à deux laiteries implantées à Skikda qui avaient aussi recours à un approvisionnement en poudre de lait à des prix subventionnés. D’autres livraient leur lait à des centres de collecte de lait implantés dans le bassin laitier et appartenant à deux laiteries industrielles localisées à plus de 250 kilomètres en moyenne dans la wilaya de Bejaia. Ces dernières s’approvisionnaient aussi en poudre de lait mais aux prix libres sur le marché. Elles mettaient en oeuvre des dispositifs d’appui aux éleveurs qui permettaient de diversifier leur approvisionnement afin de lisser les quantités collectées et de compenser la saisonnalité individuelle des fermes. Des dispositifs de concertations pourraient permettre à ces industriels d’accompagner les éleveurs dans des stratégies plus explicites de dé-saisonnement de la production.
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Ramarovahoaka, Noelly, Mathieu Vigne, Marie Lucia Fanjaniaina, Anjaniaina Valérie Randrianarisoa, Nora Amédia Nivonirina, Andry Andriamananjara, Paulo Salgado, Fabien Stark, Tovonarivo Rafolisy et Thierry Becquer. « Relations entre structure des exploitations et gestion des effluents d’élevage sur les Hautes Terres de Madagascar ». Cahiers Agricultures 32 (2023) : 20. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2023014.

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La dégradation de la fertilité des sols est un problème majeur en Afrique subsaharienne. La forte croissance démographique, la demande locale de nourriture et la réduction des terres arables disponibles risquent d’accroître ce phénomène. Alors que les engrais minéraux sont peu utilisés, notamment à Madagascar, la gestion de la fertilité des sols est largement dépendante des matières organiques produites à la ferme. Afin d’augmenter l’efficacité du recyclage des nutriments à l’échelle de la ferme, il est nécessaire de comprendre les facteurs favorables à l’amélioration des pratiques de gestion des effluents d’élevage. Cette étude propose d’analyser les relations entre la structure d’exploitations agricoles intégrant agriculture et élevage dans la région de Vakinankaratra (Hautes Terres de Madagascar) et leurs pratiques de gestion des effluents. Des entretiens semi-directifs ont été réalisés auprès de 300 exploitations. Une typologie a été réalisée à l’aide d’une analyse en composantes principales (ACP). Sept types d’exploitation ont été retenus, permettant de distinguer des exploitations laitières d’autres exploitations d’agro-élevage (bovins de trait, porcs). Un test de Khi2 indique un effet significatif de la structure des exploitations sur le mode de gestion des effluents. En particulier, la présence d’un élevage laitier et de porcins semble favoriser des modes de gestion améliorés. L’analyse typologique contribue à la compréhension de l’adoption de pratiques améliorées de gestion des biomasses par les agro-éleveurs. L’adoption de telles pratiques est un prérequis pour améliorer le recyclage des nutriments vers les parcelles agricoles, et donc améliorer la durabilité des exploitations agricoles des Hautes Terres du Vakinankaratra.
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BROCHARD, M., K. DUHEN et D. BOICHARD. « Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait" ». INRAE Productions Animales 27, no 4 (21 octobre 2014) : 251–54. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.4.3071.

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Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait Avant-propos Le lait est un produit animal complexe à l’origine de multiples valorisations en alimentation humaine : laits de consommation incluant les laits infantiles, fromages, beurres, crèmes, yaourts, desserts et boissons lactées, ingrédient dans une grande diversité de pâtisseries et de plats cuisinés, etc. Il s’agit donc d’un pilier de l’alimentation humaine y compris à l’âge adulte et ce depuis des milliers d’années. Toutefois, les demandes des consommateurs et de la société ont évolué rapidement ces dernières années et les exigences en matière de qualité des produits se sont complexifiées (Le Bihan-Duval et al 2014). Tout d’abord du point de vue du consommateur, en particulier occidental, l’alimentation doit désormais répondre à une diversité d’attentes. A la demande en « quantité » d’après-guerre, se sont en particulier ajoutées des exigences sanitaires, des exigences organoleptiques, de traçabilité du produit, des exigences nutritionnelles, et après une période « nutrition - santé » (Cniel 2011), une exigence croissante de « naturalité ». De plus, du point de vue du citoyen, la qualité intègre l’environnement, le bien-être animal, les conditions de production. Une partie des consommateurs a d’ailleurs évolué vers une stratégie d’achat « responsable » (Cniel 2011). Simultanément, le lait, bien que bénéficiant d’une image traditionnellement et majoritairement favorable à plusieurs titres, est confronté ces dernières années à des remises en causes parfois virulentes (allergies, intolérances, rejet des matières grasses saturées et trans…) qui s’installent probablement durablement dans les rapports des consommateurs avec le lait (Cniel 2011). Malgré ce contexte exigeant et changeant, jusqu’à aujourd’hui, au-delà des quantités totales en matières grasses et protéiques, peu de dispositifs sont disponibles et mis en œuvre pour suivre, qualifier, voire piloter la composition fine du lait « en sortie de ferme ». Le lait a suivi, avec le développement du secteur laitier, un processus de standardisation conformément au principe du « lait apte à toute transformation », devenant une matière première à laquelle l’application de procédés de fabrication variés donne de la valeur. Ce constat est à moduler pour les filières AOP fromagères. La composition fine du lait, en particulier la variabilité des profils en acides gras et en protéines, n’est pas ou peu valorisée, ni au niveau de la production, ni au niveau de la transformation. Dans le contexte actuel, traiter le lait de manière indifférenciée peut être contre-productif, en particulier si l’on reconsidère la richesse intrinsèque de la matière première « lait » et le fait que la composition du produit final reflète largement la composition du lait d’origine (Lucas et al 2006). Le lait « en sortie de ferme » se situe à la charnière entre l’amont et l’aval des filières laitières et, à ce titre, est idéalement placé pour être une source importante de compétitivité et d’adaptabilité des filières laitières dans leur globalité. Le sujet de la composition fine du lait a bien entendu fait l’objet de travaux bien avant que le programme PhénoFinlait ne soit imaginé et mis en œuvre. Ainsi, les liens entre alimentation et profil en acides gras (Chilliard et al 2007, Couvreur et al 2007, Hurtaud et al 2007) ou encore les variants génétiques des lactoprotéines majeures (Grosclaude et al 1987, Grosclaude 1988) ont été étudiés généralement à partir de dispositifs expérimentaux. Ces connaissances ont servi de point de départ et d’assurance sur la faisabilité et l’intérêt d’engager un programme à grande échelle. L’ambition de PhénoFinlait était alors de transposer ces connaissances et hypothèses en élevages privés avec une grande diversité de systèmes d’alimentation et de coupler cela à une analyse conjointe du déterminisme génétique afin d’apporter aux éleveurs et à leurs filières des outils et des réponses globales. De nombreuses nouvelles références étaient bien évidemment à établir, mais l’un des enjeux majeurs portait et porte toujours sur les possibilités de transfert aux filières. Les développements à la fois de la spectrométrie dans l’infra-rouge et de la sélection génomique ont ouvert de nouvelles portes en matière d’accès à la composition fine du lait à coûts réduits et d’analyses de ses déterminants génétiques.Les travaux pionniers de la Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux (Soyeurt et al 2006) ont ainsi ouvert la voie à l’estimation de nombreux composants fins du lait à partir d’une exploitation plus fine des données d’absorbance de la lumière dans le Moyen Infra-Rouge (MIR) principalement. Le principe est simple : la spectrométrie MIR, utilisée pour estimer les taux de matière grasse et protéique en routine dans les laboratoires d’analyse du lait, peut aussi être utilisée pour quantifier individuellement certains composants fins. Des modèles de prédiction sont développés à partir d’un jeu d’échantillons caractérisés à la fois à l’aide d’une méthode d’ancrage et par un spectre MIR. Ces modèles sont ensuite appliqués aux données spectrales telles que celles produites dans le cadre des analyses laitières habituelles de paiement du lait à la qualité et de contrôle laitier. Plusieurs dizaines d’acides gras et protéines peuvent ainsi être estimés avec une précision satisfaisante et à un coût additionnel modeste par rapport aux analyses déjà réalisées en routine. Parallèlement, les avancées dans le domaine de la génomique permettent d’analyser et d’exploiter plus rapidement et plus finement le déterminisme génétique des caractères. Là encore, le principe est relativement simple : deséquations d’estimation du potentiel génétique des animaux pour les différents caractères sont établies à partir d’une population de référence (animaux génotypés et caractérisés d’un point de vue phénotypique). Cette population peut être de taille beaucoup plus restreinte que celle nécessaire pour mettre en œuvre une évaluation génétique « classique ». Par ailleurs, les équations produites permettent de déterminer le potentiel génétique d’un animal sans pour autant qu’il dispose lui-même (ou ses descendants) de phénotype mesuré (Robert-Granié et al 2011). L’un des enjeux en sélection est alors de concevoir et de mettre en œuvre des programmes de caractérisation phénotypique de populations de référence, ce que l’on a appelé des programmes de « phénotypage » à plus ou moins grande échelle. Le programme PhénoFinlait est l’un des premiers grands programmes de phénotypage à haut débit (Hocquette et al 2011) avec ses caractéristiques : phénotypage fin sur la composition du lait, dans des systèmes d’élevage caractérisés, en particulier, par l’alimentation, préalable à un génotypage à haut débit des animaux suivis. Face à ces enjeux pour la filière laitière et ces nouvelles potentialités techniques et scientifiques, les filières laitières bovine, caprine et ovine, les acteurs de l’élevage (conseil en élevage et laboratoires d’analyse du lait) et de la génétique (entreprises de sélection et de mise en place d’insémination), les instituts de recherche et de développement (Inra, Institut de l’Elevage, Actalia) et APIS-GENE ont décidé de se constituer en consortium afin d’unifier leurs efforts et de partager leurs compétences et réseaux. Le consortium, avec le soutien financier d’APIS-GENE, de l’ANR, du Cniel, du Ministère de l’Agriculture (fond dédié CASDAR et Action Innovante), de France AgriMer, de France Génétique Elevage, du fond IBiSA et de l’Union Européenne, a initié début 2008 un programme pour :- analyser la composition fine du lait en acides gras et en protéines par des méthodes de routine et des méthodes d’ancrage ultra-résolutives (protéines) ;- appliquer ces méthodes à grande échelle sur une diversité de systèmes et de races représentatives de la diversité de la ferme France afin d’identifier des facteurs influençant la composition fine du lait ;- optimiser la valorisation des ressources alimentaires et génétiques par le conseil en élevage ;- initier une sélection génomique. Au-delà de ces objectifs, le programme PhénoFinlait a été envisagé comme un investissement majeur et collectif pour les filières laitières françaises afin de leur permettre de conserver ou de développer des avantages compétitifs par la possibilité de mieux valoriser la composition fine et demain ultrafine (grâce à des méthodes plus fines encore que la spectrométrie MIR) du lait. Les bases de données et d’échantillons ont ainsi vocation à être exploitées et ré-exploitées pendant plusieurs années au fur et à mesure des demandes des filières et de l’avancée des connaissances et des technologies d’analyse du lait. D’autres pays se mobilisent également sur cette problématique : Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Danemark et Suède, Italie, Belgique, etc. Ce dossier de la revue Inra Productions Animales fait état des principales productions issues à ce jour du programme PhénoFinlait. Il n’a pas vocation à couvrir exhaustivement les résultats produits. En particulier, nous ne présenterons pas systématiquement l’ensemble des résultats pour l’ensemble des espèces, races et composants. Néanmoins, nous nous sommes attachés à présenter à travers trois articles de synthèse et un article conclusif les principales avancées permises par ce programme à partir d’exemples pris dans les différentes filières. Gelé et al, débutent ce dossier par une présentation du programme dans ses différents volets, depuis la détermination des élevages et animaux à suivre jusqu’à la collecte et la conservation d’échantillons (de lait et de sang), en passant par l’enregistrement en routine des spectres MIR, des conditions d’alimentation, le prélèvement d’échantillons de sang puis, plus tard, le génotypage sur des puces pangénomiques. Cet article développe plus particulièrement la méthodologie mise en place pour déterminer la composition du lait en acides gras etprotéines à partir de spectres MIR. Enfin, il dresse un bilan des données collectées, permettant d’actualiser les références sur la caractérisation des troupeaux, des femelles laitières, des régimes alimentaires, et du profil des laits produits dans les trois filières laitières françaises. Legarto et al, présentent ensuite les résultats relatifs à l’influence des facteurs physiologiques (stade de lactation...), alimentaires (à travers des typologies de systèmes d’alimentation), raciaux et saisonniers, sur les profilsen acides gras. Ces résultats mettent en évidence de nombreuses sources de variation de la composition du lait qui pourront être exploitées à différentes échelles : animal, troupeau et bassin de collecte. Enfin, Boichard et al, présentent une synthèse de l’analyse du déterminisme génétique des acides gras d’une part et des protéines d’autre part. Cette synthèse aborde les estimations de paramètres génétiques tels que l’héritabilité et les corrélations génétiques entre caractères de composition fine entre eux, et avec les caractères de production. Ces résultats permettent en particulier de définir les potentialités de sélection ainsi que les liaisons génétiques à considérer. Ces analyses ont aussi permis de mesurer l’importance du choix de l’unité d’expression des teneurs (en pourcentage de la matière grasse ou protéique, ou en pourcentage dans le lait). Dans une dernière partie, cet article présente les analyses de détection de QTL avec une analyse des co-localisations entre races, entre composants et avec des gènes majeurs connus. RéférencesBoichard D., Govignon-Gion A., Larroque H., Maroteau C., Palhière I., Tosser-Klopp G., Rupp R., Sanchez M.P., Brochard M., 2014. Déterminisme génétique de la composition en acides gras et protéines du lait des ruminants. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 283-298. Chilliard Y., Glasser F., Ferlay A., Bernard L., Rouel J., Doreau M., 2007. Diet, rumen biohydrogenation, cow and goat milk fat nutritional quality: a review. Eur. J. Lipid Sci. Technol., 109, 828-855. Cniel, 2011. Lait, produits laitiers et société : France 2025 – Prospective collective. Note de synthèse sur les évolutions probables, juillet 2011. Couvreur S., Hurtaud C., Marnet P.G., Faverdin P., Peyraud J.L., 2007. Composition of milk fat from cows selected for milk fat globule size and offered either fresh pasture or a corn silage-based diet. J. Dairy Sci., 90, 392-403. Gelé M., Minery S., Astruc J.M., Brunschwig P., Ferrand M., Lagriffoul G., Larroque H., Legarto J., Martin P., Miranda G., Palhière I., Trossat P., Brochard M., 2014. Phénotypage et génotypage à grande échelle de la composition fine des laits dans les filières bovine, ovine et caprine. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 255-268. Grosclaude F., Mahé M.F., Brignon G., Di Stasio L., Jeunet R., 1987. A Mendelian polymorphism underlying quantitative variations of goat αS1-casein. Génét. Sel. Evol., 19, 399-412. Grosclaude F., 1988. Le polymorphisme génétique des principales lactoprotéines bovines. Relations avec la quantité, la composition et les aptitudes fromagères du lait. INRA Prod. Anim., 1, 5-17. Hocquette J.F., Capel C., David V., Guemene D., Bidanel J., Barbezant M., Gastinel P.L., Le Bail P.Y., Monget P., Mormede P., Peyraud J.L., Ponsart C., Guillou F., 2011. Les objectifs et les applications d’un réseau organisé de phénotypage pour les animaux d’élevage. Renc. Rech. Rum., 18, 327-334. Hurtaud C., Peyraud J.L., 2007. Effects of feeding camelina (seeds or meal) on milk fatty acid composition and butter spreadability. J. Dairy Sci., 90, 5134-5145. Le Bihan-Duval E., Talon R., Brochard M., Gautron J., Lefevre F., Larzul C., Baeza E., Hocquette J.F., 2014. Le phénotypage de la qualité des produits : enjeux de société, scientifiques et techniques. In : Phénotypage des animaux d’élevage. Phocas F. (Ed). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 223-234. Legarto L., Gelé M., Ferlay A., Hurtaud C., Lagriffoul G., Palhière I., Peyraud J.L., Rouillé B., Brunschwig P., 2014. Effets des conduites d’élevage sur la composition en acides gras du lait de vache, chèvre et brebis évaluéepar spectrométrie au moyen infrarouge. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds).Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 269-282. Lucas A., Rock E., Chamba J.F., Verdier-Metz I., Brachet P., Coulon J.B., 2006. Respective effects of milk composition and the cheese-making process on cheese compositional variability in components of nutritionalinterest. Lait, 86, 21-41. Robert-Granié C., Legarra A., Ducrocq V., 2011. Principes de base de la sélection génomique. In : Numéro spécial, Amélioration génétique. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M. (Eds). INRA Prod. Anim., 24, 331-340. Soyeurt H., Dardenne P., Dehareng F., Lognay G., Veselko G., Marlier M., Bertozzi C., Mayeres P., Gengler N., 2006. Estimating fatty acid content in cow milk using mid-infrared spectrometry. J. Dairy Sci., 89, 3690-3695.
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Hashim, N. S., M. El Nasri et T. E. M. Yassin. « Streptocoques décelés dans la mamelle de vaches laitières dans des troupeaux de province de Khartoum, Sudan ». Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 43, no 1 (1 janvier 1990) : 55–56. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.8897.

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Cinq cent soixante dix neuf échantillons de lait prélevés sur les vaches laitières de 7 fermes de la région du Nord Cameroun et d'une ferme de Omdurman ont été examinés pour déceler la présence de streptocoques. Cent quatre vingt treize (33,33 p. 100) isolats ont été trouvés et provisoire ment identifiés au vu des caractéristiques biologiques et des réactions biochimique s comme étant : S. pyogenes, S. agalactiae, S. dysgalactiae, S. faecalis, S. faecium, S. bovis, S. equi, S. lactis et S. uberis. Cinquante sept isolats identifiés de cette façon ont été testés par l'épreuve d'agglutination sur latex pour déterminer les groupes sérologiq ues : 39 souches appartenaient au groupe B et 3 au groupe C. Quatre souches ont réagi faiblement à l'antisérum du groupe D et ont été identifiées par test biochimique comme étant S. uberis. Deux isolats n'ont pas pu être identifiés par le sérum disponible. C'est la première fois que S. uberis, S. bovis, S. equi, S. lactis, S. faecalis, S. faecium et S. pyogenes sont isolés de vaches au Soudan.
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Adesiyun, A. A., L. A. Webb, H. Romain et J. S. Kaminjolo. « Prévalence de Salmonella, Listeria monocytogenes, Campylobacter spp., Yersinia enterocolitica et Cryptosporidium spp. dans du lait en vrac, des matières fécales de vaches et des effluents de fermes laitières à Trinidad ». Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 49, no 4 (1 avril 1996) : 303–9. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9501.

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La prévalence de Listeria, Salmonella, Campylobacter, Yersinia et Cryptosporidium dans du lait en vrac, les matières fécales des vaches laitières et des effluents à lait des fermes laitières de l'île de la Trinité, a été evaluée. Des 177 échantillons de lait en vrac testés, 3 (1,7 %), 3 (1,7 %) et 2 (1,2 %) étaient positifs respectivement pour Listeria monocytogenes, Salmonella spp. et Yersinia enterocolitica mais négatifs pour Campylobacter spp. et Cryptosporidium spp. Des 333 échantillons fécaux testés, L. monocytogenes, Campylobacter spp. et Cryptosporidium spp. étaient présents dans respectivement 11 (3,3 %), 19 (5,7 %) et 7 (2,1 %) des cas. Ces taux étaient significativement (P < 0,05; chi2) plus élevés, que le taux de détection (0 %) pour Yersinia spp. Salmonella spp. a été detectée dans 3 (0,9 %) échantillons fécaux. Des 168 échantillons prélevés des effluents à lait, Campylobacter spp. était présent dans 7 (4,2 %) échantillons alors que Salmonella spp. l'était dans seulement 1 (0,6 %) échantillon. Aucun échantillon n'était positif pour Yersinia spp. et Listeria spp. (différence significative, P<= 0,05; chi2). En conclusion, les cinq espèces entero-pathogènes testées étaient présentes dans les fermes laitières de l'île de la Trinité.
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Constancis, Caroline, Marion Bernard, Christophe Chartier et Nadine Ravinet. « Les risques de cryptosporidiose chez les veaux laitiers sous nourrice ». Le Nouveau Praticien Vétérinaire élevages & ; santé 12, no 46 (2020) : 27–31. http://dx.doi.org/10.1051/npvelsa/46027.

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La conduite des veaux laitiers avec des vaches nourrices consiste à allaiter des veaux laitiers mâles et femelles par une vache laitière non traite. Cette pratique, développée sur le terrain par les éleveurs, tend à se répandre en France, notamment en agriculture biologique, mais elle reste mal documentée en ce qui concerne les impacts sur la santé des veaux, notamment vis-à-vis de la cryptosporidiose. L'objectif de cette étude est d'évaluer l'excrétion fécale des ookystes de Cryptosporidium spp. par ces veaux et d'identifier les facteurs de risque d'excrétion liés à cette pratique d’élevage innovante. Entre janvier et mai 2019, les pratiques d'élevage des veaux avec des vaches nourrices ont été décrites dans 18 fermes et 401 veaux ont été prélevés entre 4 et 21 jours pour quantifier l'excrétion fécale d'ookystes de Cryptosporidium spp. Cette conduite innovante comporte généralement une première phase avec la mère, puis une phase optionnelle d'alimentation au lait donné par l’éleveur, et une phase d'adoption à proprement parler par une vache nourrice. En moyenne, chaque vache nourrice a élevé 3 veaux d'âge proche avec un âge médian d'adoption de 4 jours. La prévalence d'excrétion d'ookystes a été de 41,9 p. cent et le score d’excrétion noté de 0 à 4 était faible (0,7 en moyenne). Le risque d'excrétion augmente lorsque le veau nait en fin de saison de vêlage (vs début de saison), ou lorsque le veau est avec sa mère en bâtiment (vs au pâturage). Le risque d'excrétion est également plus élevé pour un veau adopté avant l'âge de 4 jours (vs après 4 j) ou pour un veau adopté avec un autre veau qui excrète des ookystes (vs pas de congénère excréteur). La fin de la saison de vêlage et le vêlage en bâtiment ont été confirmés comme des facteurs de risque déjà identifiés en élevage bovin. L'adoption précoce et la présence d'un veau infecté dans le groupe d'adoption sont de nouveaux facteurs de risque en lien avec ces pratiques d'élevage de veaux innovantes.
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Wade, Daouda, Idrissa Diaw, Mamadou Tandiang Diaw, Jean-Daniel Cesaro et Abdoulaye Dieng. « Études de durabilité de la semi-intensification de la production laitière dans le rayon de collecte de la Laiterie du Berger ». Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 77 (31 décembre 2024) : 1–11. https://doi.org/10.19182/remvt.37123.

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Résumé :
Contexte : Au Sénégal, le système semi-intensif est de plus en plus mis en exergue pour accroitre la production laitière. Il s’agit d’un système de production encadré qui vise l’amélioration du système traditionnel par le biais de l’alimentation, la santé et la génétique. Cette semi-intensification se caractérise par une promotion de la stabulation avec l’installation de mini-fermes composées d’un noyau de 4 vaches de races maures ou métissées. Objectif : L’objectif de ce travail est d’évaluer la durabilité de la semi-intensification de la production laitière dans le contexte sénégalais. Méthodes : Dans un premier temps, une enquête auprès de 25 mini-fermes installées en 2019 a été conduite dans le rayon de collecte d’une laiterie à Richard-Toll au Sénégal. La durabilité de ces exploitations a été évaluée à l’aide de la méthode des Indicateurs de Durabilité des Exploitations Agricoles (IDEA4) adaptée à la réalité sénégalaise. Elle permet une double lecture : la première lecture selon les dimensions agroécologique, socio-territoriale et économique ; la seconde lecture selon les propriétés d’autonomie, de robustesse, de capacité productive et reproductive, d’ancrage territorial et de responsabilité globale. Résultats : Les résultats qui découlent de cette étude montrent que la durabilité de ces mini-fermes est limitée par la dimension agroécologique qui affiche une moyenne de 53/100. En revanche, les dimensions socio-territoriale et économique affichent respectivement des scores moyens de 59/100 et 69/100. Pour les propriétés « Capacité productive et reproductive de biens services » et « Responsabilité globale », les mini-fermes présentent des avantages considérables. En revanche, pour les propriétés « Ancrage territorial », « Autonomie » et « Robustesse », des améliorations sont à envisager. Conclusions : La sensibilisation dans les démarches environnementales, la diversification des produits, la mutualisation du travail ainsi que la contribution de revenus issus d’autres activités permettraient d’améliorer la durabilité des exploitations. De plus, ces mini-fermes doivent travailler sur l’autonomie pour les intrants, la robustesse pour faire face aux imprévus et l’ancrage territorial c’est-à-dire leur capacité à contribuer à un processus de co-production et de valorisation de ressources territoriales.
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Hostiou, Nathalie, Jean-François Tourrand et Jonas Bastos Da Veiga. « Organisation du travail dans des élevages familiaux lait et viande sur un front pionnier amazonien au Brésil. Etude à partir de sept enquêtes « bilan travail » ». Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 58, no 3 (1 mars 2005) : 167. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9929.

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Cette étude privilégie un regard nouveau sur les élevages laitiers familiaux en frontière agricole au Brésil : l’organisation technique du travail. Le travail apparaît être un facteur essentiel des conduites d’élevage et une contrainte aux transformations durables des exploitations. Cependant très peu de connaissances ont été produites jusqu’à ce jour. Pour rendre compte de l’organisation du travail sur une année, les temps de travaux ont été quantifiés et les collectifs de travail décrits dans sept fermes « lait-viande », à partir de la méthode « bilan travail ». Les mêmes activités d’astreinte avec le troupeau laitier ont été réalisées dans tous les élevages avec des variances quant aux volumes horaires : 1 h 45 à 6 h 30 par jour et par personne de la cellule de base. Les différences entre les fermes ont été liées à la composition de la cellule de base, à l’effectif de vaches traites et au mode de commercialisation du lait. Sur l’année, 17 à 328 journées ont été dédiées aux activités de saison, dont 17 à 176 jours sur les prairies cultivées. Une partie des activités sur les prairies (sarclage, implantation, clôtures) ont été déléguée à de l’aide familiale ou à des salariés temporaires. Trois stratégies d’éleveurs face au travail ont été identifiées, reposant sur la simplification des conduites ou l’organisation des collectifs de travail. L’étude conclut que le travail est un facteur à prendre en compte pour appuyer la transformation des pratiques des éleveurs et la durabilité des élevages familiaux amazoniens. Les futures actions de recherche-développement en Amazonie permettront de produire des connaissances pour identifier les voies d’amélioration possibles.
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RICORDEAU, G., L. TCHAMITCHIAN, J. C. BRUNEL, T. C. NGUYEN et D. FRANÇOIS. « La gestion des populations : La race ovine INRA 401 : un exemple de souche synthétique ». INRAE Productions Animales 5, HS (30 juillet 2020) : 255–62. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1992.5.hs.4300.

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Résumé :
Pour augmenter la productivité du troupeau ovin français, l’INRA a créé la souche synthétique INRA 401 en croisant la race Berrichon du Cher (bonnes aptitudes bouchères mais peu prolifique, peu maternelle, toison blanche) avec la race Romanov (très prolifique, maternelle, mais faibles aptitudes bouchères et toison colorée). La procréation de 4 générations successives (1970 - 1980) a mis en évidence l’absence d’hétérosis et de régression de la taille de portée de la F1 à la F4. La lignée obtenue présente une taille moyenne de portée de 2 agneaux par mise bas (sur brebis de 3 ans), une excellente fertilité à contre-saison, une bonne viabilité des agneaux à la naissance. A partir de 1980, le troupeau a été soumis à la sélection, d’abord sur la prolificité seule puis sur la prolificité et la valeur laitière et, depuis 1989, sur prolificité, valeur laitière, caractères de croissance et caractères bouchers. La souche a été diffusée en fermes par la vente de béliers utilisés en croisement d’absorption sur brebis croisées Romanov x race locale, et ce sur 4 générations. Ce programme concernait en 1990, 152 élevages (28 000 brebis) réunis au sein d’une association des éleveurs utilisateurs : l’AUSI 401.
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Konuspayeva, Gaukhar, Bernard Faye et Guillaume Duteurtre. « Commerce en ligne du lait de chamelle : nouveaux acteurs, nouveaux marchés ». Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 74, no 3 (30 septembre 2021) : 137–44. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.36746.

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Résumé :
La croissance rapide du cheptel mondial de dromadaires et de chameaux vise notamment à répondre à une demande croissante en lait de chamelle. Nous analysons ces mutations en étudiant le commerce en ligne, apparu récemment, de produits issus de lait de chamelle. Cette étude souligne l’émergence d’acteurs investis dans la production intensive de lait de chamelle, mais aussi dans le commerce de lait en poudre, de lait fermenté et de fromages. Ces nouveaux entrepreneurs du lait de chamelle sont implantés pour une bonne partie dans des pays dépourvus d’élevages camelins, notamment en Europe, aux Etats-Unis, au Canada et dans plusieurs pays émergents. Les prix du lait vendu par internet sont extrêmement variables, soulignant que ce marché est en cours de construction. L’émergence de ce commerce reflète une dynamique d’innovation duale. A cette économie laitière entrepreneuriale basée sur des échanges entre des fermes d’élevage intensif et des consommateurs éloignés s’oppose en effet une économie laitière de proximité basée sur le commerce périurbain de lait frais fortement corrélé aux systèmes pastoraux. Nous concluons sur des pistes de recherche et de développement pour rendre le commerce numérique de lait de chamelle plus inclusif.
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Le Roux, Thomas. « La grande ferme des 5 000 vaches laitières de Paris (1770-1815) ». Études rurales, no 207 (1 juillet 2021) : 22–51. http://dx.doi.org/10.4000/etudesrurales.25039.

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Chamboko, T., A. W. Mukhebi, C. J. O'Callaghan, Trevor F. Peter, R. L. Kruska, G. F. Medley, Suman M. Mahan et B. D. Perry. « La cowdriose et l'économie de la production animale dans les fermes commerciales et traditionnelles au Zimbabwe ». Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 52, no 3-4 (1 mars 1999) : 313–23. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9680.

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Résumé :
Afin d'évaluer l'impact économique de la cowdriose (infection par Cowdria ruminantium ) et de créer un modèle pour l'impact des vaccins améliorés contre cette maladie, une étude sur le terrain a été conduite pour fournir des données sur les indicateurs de productivité du bétail au Zimbabwe. Des études transversales ont été réalisées dans les deux principales régions agro-écologiques, lowveld et highveld, où la cowdriose est supposée être endémique stable et épidémique, respectivement. Ces études ont été conçues pour fournir des données sur la productivité et la rentabilité du bétail ( des principaux indicateurs de production dans le secteur traditionnel et commercial (pour des entreprises productrices de viande bovine, de lait, d'ovins, de caprins). Les résultats prouvent que la rentabilité des fermes commerciales de viande bovine, comme l'indiquent les marges brutes globalement positives, était identique (p > 0.05), indépendamment de la présence et de la localisation de la cowdriose. Seules les fermes laitières commerciales qui ont enregistré des cas de cowdriose ont montré une marge brute négative, bien que ce ne soit pas sensiblement différent des exploitations laitières qui n'ont pas enregistré de cowdriose ou des fermes de viande bovine. Le secteur traditionnel dans les highveld et lowveld a affiché des marges brutes positives, bien que la marge ait été significativement (p < 0.001) plus élevée dans le highveld que dans le lowveld. Cette étude indique que les pertes associées à la cowdriose sont minimales lorsque la maladie est endémique stable ou épidémique avec un contrôle efficace des tiques. De plus, la rentabilité de la production animale, dans les secteurs commercial et traditionnel, pourrait être améliorée si des méthodes plus rentables pour le contrôle des tiques et des maladies transmises par les tiques (qui représentent un des principaux coûts de production) étaient disponibles.
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Benchikh Elfegoun, Mohamed Chérif, Mohamed Gharbi, Zehira Merzekani et Karima Kohil. « Piroplasmoses bovines dans les provinces de Skikda et d’Oum El Bouaghi (nord-est de l’Algérie) : étude épidémiologique et estimation des pertes de production laitière ». Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 70, no 3 (15 mars 2018) : 105. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31519.

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Résumé :
Au cours d’une enquête menée dans 88 fermes de deux provinces du nord-est de l’Algérie – Oum El Bouaghi et Skikda –, 89 cas cliniques de piroplasmoses, soit un taux d’infection de 11,6 % des bovins examinés, ont été enregistrés entre mai et septembre 2011 dans 86,4 % des fermes visitées. Trois espèces de piroplasmes ont été identifiées dans les étalements sanguins colorés au Giemsa : Theileria annulata (chez 94,0 % des bovins malades), Babesia bovis (33,7 %) et Babesia bigemina (3,4 %), avec 31 % de co-infections. Il n’y avait pas de différence significative de prévalence entre les deux provinces ni entre les races bovines. La theilériose tropicale a provoqué une baisse significative de la production laitière, estimée à 319 litres par vache infectée pendant les deux mois suivant la maladie. Sept espèces de tiques ont été collectées dans les fermes pendant l’étude. Le pic d’infestation a été observé en juillet pour Hyalomma scupense (syn. H. detritum), H. lusitanicum, H. anatolicum, Rhipicephalus bursa et R. turanicus, et en août pour H. marginatum et H. excavatum. Une corrélation positive a été observée entre les cas cliniques de theilériose tropicale bovine et la charge parasitaire en H. scupense, d’une part, et entre les cas cliniques de babésioses et la charge parasitaire en R. bursa, d’autre part.
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Guidimê, Léopold Sènouwa, Habirou Imorou Sidi, André Jonas Djènontin, Byll Orou Kpérou Gado et Sévérin Babatoundé. « Effets de la complémentation à base de Vitanimal sur les performances laitières et économiques des vaches Borgou au Bénin ». Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 74, no 1 (1 mars 2021) : 43–48. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.36322.

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Résumé :
L’objectif principal était d’évaluer l’impact d’un complément alimentaire, le Vitanimal (mélange de coques et de tourteau de coton), sur les performances laitières des vaches Borgou dans un contexte de rareté du fourrage en saison sèche et de réduction de la mobilité pastorale. L’évaluation a concerné un troupeau de 15 vaches ayant eu au moins deux mises bas à la Ferme d’élevage de l’Okpara. Les animaux ont été répartis en trois lots : le lot 1, lot témoin, a bénéficié uniquement du fourrage des parcours naturels et artificiels de la ferme, de pierres à lécher et d’eau ad libitum ; les lots 2 et 3 ont bénéficié de la même alimentation que les témoins avec en plus respectivement 2 et 4 kg du complément alimentaire. Les quantités de lait produites et les refus du complément ont été collectés et quantifiés chaque jour pendant 90 jours. Les analyses ont montré des différences significatives (p < 0,05) pour l’ingestion du complément alimentaire entre les lots 2 et 3, et pour les refus qui ont été plus importants dans le lot 3. Le Vitanimal a eu des effets significatifs sur les performances des vaches. Les productions journalières de lait ont été de 0,76 ± 0,35 kg, 1,04 ± 0,35 kg et 1,16 ± 0,46 kg respectivement pour les lots 1, 2 et 3. Ces quantités ont augmenté avec la quantité de complément servie. Toutefois, la ration du lot 2 a été plus rentable, soit 75 % de taux de rentabilité contre 25 % pour le lot 3.
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Sassa Mebanga, A., H. Tassouabe Baïkame, Mohamadou Moussa, C. Etchike Agnem et D. Ndjonka. « Séroprévalence et impact économique de la fièvre aphteuse dans les élevages bovins laitiers des régions septentrionales du Cameroun ». International Journal of Biological and Chemical Sciences 16, no 4 (29 octobre 2022) : 1459–74. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v16i4.9.

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Résumé :
La fièvre aphteuse (FA) est une maladie virale transfrontalière hautement contagieuse qui affecte les mammifères artiodactyles. Il s’agit d’une infection virale qui, du fait de ses répercussions potentiellement catastrophiques, fait aujourd’hui encore partie des épizooties ayant les conséquences économiques les plus graves pour les animaux de rente utilisés dans l’agriculture. La FA exige des mesures drastiques de restriction du commerce d’animaux et de produits animaux, qui entraînent des pertes économiques considérables. Cette étude qui s’est déroulée durant la période allant de mars à septembre 2021 dans les régions septentrionales (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord) du Cameroun, visait à déterminer la séroprévalence et l’impact économique de la FA dans les élevages bovins laitiers. Un total de 503 échantillons de sérum ont été prélevés chez les bovins qui présentaient souvent des symptômes graves et testés par la technique Enzyme linked immunosorbant assay (ELISA), pour détecter la présence d’anticorps induits par des protéines non structurales du virus de la FA. Trois cent soixante-quinze (375) prélèvements se sont révélés positifs au test ELISA soit une séroprévalence globale de 74,55%. Les échantillons testés positifs ont été soumis aux tests de sérotypage ELISA-compétition pour les sérotypes O, A et ont montré que ces sérotypes ont circulé dans les régions septentrionales du Cameroun, avec des séroprévalences respectives de 92,33% et de 75,66%. La séroprévalence rapportée au niveau individuel était élevée dans le département du Mayo-Louti soit 80,76%. Les facteurs de risque tels que le système d’élevage et l’âge des animaux ont influencé significativement (p < 0,05) la séroprévalence de la FA. Les pertes économiques directes associées à la maladie ont été estimées à 1 166 532,175 ± 498 363,264 FCFA. Le coût du traitement dans les fermes laitières se chiffrait à 164 100 ± 184 368,126 FCFA, celles dues aux mortalités à 720 000 ± 178 419,318 FCFA et celles dues à la baisse de la production laitière à 457 432,175 ± 296 801,878 FCFA. L’étude démontre que la FA est très répandu au sein des élevages bovins laitiers des régions septentrionales du Cameroun. Il est donc impératif pour l’Etat d’une part, de mettre en place une stratégie de prévention et de contrôle qui englobe tous les pays voisins (limitrophes) et qui prend en compte les réalités du terrain que sont la transhumance, le nomadisme et l’importation d’animaux vivants, d’autre part, d’appliquer rigoureusement le programme national de lutte contre la FA. Cela permettra d’assurer la subsistance des populations locales et d’accéder au commerce international. Foot-and-Mouth Disease (FMD) is a highly contagious transboundary viral that affects artiodactyls mammals. Its economic impact is considerable due to its high morbidity and its restriction of international trade. This study held from March to September 2021 in the Adamawa, North and Far Nord regions of Cameroon, aimed to determine the seroprevalence and economic impact of the FMD in dairy cattle farms. A total of 503 serum samples were collected from cattle and tested by the ELISA technique, to detect the presence of antibodies induced by non-structural proteins of the FMD virus. Three hundred and seventy-five (375) samples have been positive to the ELISA test, either an overall seroprevalence of 74.55%. The samples tested positive were subjected to ELISA-competition serotyping tests for serotypes O and A. The results show that these serotypes circulated in the northern regions of Cameroon, with respective seroprevalences of 92.33% and 75.66%. The seroprevalence reported at the individual level was high in the department of Mayo-Louti, either an overall of 80.76 % ([70-92 %]: IC à 95 %). Risk factors such as the breeding system and the age of the animals significantly (p < 0.05) influenced the seroprevalence of FMD. The direct economic losses associated with the disease were estimated on average at 1166532.175 ± 498363.264 FCFA. Treatment costs on dairy farms averaged 164100 ± 184368.126 FCFA. Losses due to mortalities were estimated on average at 720000 ± 178419.318 FCFA. Dairy production losses were the highest (10354579.4 liters of milk) and average 457432.175 ± 296801.878 FCFA. This study demonstrates that FMD is widespread in dairy cattle farms in the northern regions of Cameroon. It is therefore imperative for the State, on the hand, to put in place a prevention and control strategy that encompasses all the neighboring countries (bordering) and that takes into account the realities on the ground of transhumance, nomadism and the import of live animals, on the other hand, to rigorously apply the national program to fight against FMD. This will ensure the subsistence of local populations and access to international trade.
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Kouamo, Justin, et Paul Pa-ana. « Typology of cattle farms in the northern regions of Cameroon ». Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 70, no 3 (15 mars 2018) : 73. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31520.

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Résumé :
La présente étude, menée dans les élevages bovins des régions du nord du Cameroun, a eu pour objectif d’établir la typologie des exploitations afin de révéler les caractéristiques structurelles et fonctionnelles pouvant être sélectionnées dans un programme d’insémination artificielle. Une enquête a été réalisée auprès de 54 éleveurs. Les résultats ont montré qu’ils étaient majoritairement de l’ethnie peuhle (81,5 %) avec une prédominance d’hommes (92,6 %). Leur niveau d’éducation était le primaire (31,5 %), le secondaire (18,5 %) et le supérieur (25,9 %). Ils avaient une activité de production agricole à temps plein (42,6 %), élevage bovin et agropastoralisme. Les fonctionnaires représentaient plus du tiers de l’échantillon. La structure génétique des troupeaux était dominée par des races locales : 53,7 % de zébus Gudali, 44,4 % de Djafoun et 5,6 % d’Akou. De plus, 44,4 % élevaient des races croisées et 16,7 % des Holstein. Une analyse des correspondances multiples a été effectuée pour déterminer la typologie des exploitations étudiées. En fonction des caractéristiques structurelles (taille du troupeau, superficie fourragère, productivité laitière par vache et par jour, et infrastructure connexe) et fonctionnelles (alimentation, gestion du troupeau, choix technologique) des fermes, trois types ont été identifiés. Les éleveurs de type I (37 %) pratiquaient le système extensif et ceux de type II (18,5 %) le système semi-intensif. Ils étaient présents dans la région d’Adamawa et préféraient, respectivement, la saillie naturelle (56 %) et l’insémination artificielle (100 %) comme moyen de reproduction. Les éleveurs de type III (44,5 %) pratiquaient le système semi-extensif. Ils n’étaient présents que dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord et ils préféraient la saillie naturelle (98 %) comme moyen de reproduction. Les agriculteurs de type II étaient localisés dans la division de Vina (Adamawa) et présentaient les meilleures potentialités avec la pratique de l’insémination artificielle. Ces éleveurs peuvent être considérés comme des pilotes pour la relance de la filière laitière dans cette partie du Cameroun.
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THIMONIER, J. « Détermination de l’état physiologique des femelles par analyse des niveaux de progestérone ». INRAE Productions Animales 13, no 3 (18 juin 2000) : 177–83. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2000.13.3.3779.

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Résumé :
Il est possible de déterminer l’état physiologique d’une femelle à partir de l’analyse des niveaux de progestérone plasmatique ou sérique périphérique. Des règles simples pour définir le nombre de prélèvements nécessaires et l’intervalle entre prélèvements sont précisées. Elles doivent être cependant "adaptées" à chaque espèce d’animaux de ferme (bovins, caprins, équins, ovins …). La méthodologie décrite est utilisable dans les élevages pour améliorer la conduite des troupeaux. Elle ne doit cependant pas se substituer à l’outil préférentiel de l’éleveur qui reste la détection des chaleurs. Elle a permis l’adaptation des traitements hormonaux de maîtrise du moment de l’oestrus et de l’ovulation aux différentes catégories de femelles (femelles cycliques, femelles en anoestrus anovulatoire). Elle est un outil indispensable pour des actions de recherche-développement dans les élevages, en particulier pour la mise au point de traitements alternatifs aux traitements hormonaux. Enfin, elle est applicable, mais avec des ajustements indispensables, pour caractériser l’état physiologique à partir de dosages de la progestérone dans des prélèvements de lait chez les femelles laitières.
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Lemaire, Guillaume, Florent Perrot et Olivier Salat. « Les tests rapides d’analyses bactériologiques de lait à la ferme ». Le Nouveau Praticien Vétérinaire élevages & ; santé 14 (novembre 2022) : 40–43. http://dx.doi.org/10.1051/npvelsa/2023012.

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Résumé :
Le diagnostic rapide de l’étiologie des mammites représente un nouvel enjeu fondamental dans la maîtrise des infections mammaires en élevage. En effet, cette étape s’avère indispensable à la bonne utilisation des antibiotiques en élevage laitier. Non seulement, le diagnostic permet de n’utiliser les antibiotiques qu’à bon escient, leur emploi étant sans intérêt pour certaines étiologies, mais il permet également de cibler les thérapies avec des antibiotiques à spectre étroit, potentiellement moins générateurs de sélection d’antibiorésistance. Il existe actuellement 4 types de tests rapides permettant l’identification bactérienne en élevage, mais cette offre est appelée à très vite se développer. Les géloses multicompartimentées ont constitué le premier test disponible, mais plus elles permettent une identification précise, plus leur lecture demande une expérience avec laquelle la taille de nos élevages est peu compatible, sans parler de leur mise en œuvre pratique et de la gestion des déchets. Deux tests, le PétrifilmTM et le mastDecide®, sont plus simples d’emploi, mais n’offrent qu’une orientation diagnostique : absence de bactérie, Gram + ou Gram –. Enfin, il existe un appareil automatisé, le Mastatest®, très simple d’emploi, mais fournissant une identification relativement précise ainsi que des résultats d’antibiosensibilité vis-à-vis de 3 antibiotiques. Les avantages et les inconvénients de ces différents tests ainsi que leur positionnement sont abordés dans le texte.
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Tremblay, Claude. « Les transferts de fermes et la structure du secteur laitier québécois ». Cahiers du Centre nantais de recherche pour l'aménagement régional 28, no 1 (1986) : 87–92. http://dx.doi.org/10.3406/canan.1986.1390.

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DELAGARDE, R., et M. O’DONOVAN. « Les modèles de prévision de l’ingestion journalière d’herbe et de la production laitière des vaches au pâturage ». INRAE Productions Animales 18, no 4 (18 octobre 2005) : 241–53. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2005.18.4.3530.

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Résumé :
La diversité des pratiques de gestion des prairies et de complémentation des vaches laitières au pâturage rend très difficile l’estimation de l’ingestion d’herbe par les animaux en fermes. Cet article a pour objectif principal de faire le point sur les modèles simples ou complexes de prévision de l’ingestion des vaches laitières au pâturage. Les modèles les plus complets prennent en compte à la fois les caractéristiques du troupeau, de la prairie pâturée, des conditions de pâturage et des compléments alimentaires apportés au troupeau. Les modèles récents, intégrés dans des outils d’aide à la gestion du pâturage (Pâtur’IN, Sepatou, Grazemore) ou dans des outils d’aide à l’alimentation des vaches au pâturage (GrazFeed, Diet-Check, INRAtion prochainement), sont ici décrits dans leurs principes. Des simulations réalisées à partir des modèles ou des logiciels disponibles permettent également de décrire et de comparer les principales lois de réponse de l’ingestion des vaches aux variations des conditions de pâturage et de complémentation. La précision des différents modèles existants est estimée par une approche statistique globale en comparant l’ingestion observée expérimentalement et celle prévue indépendamment par les modèles à l’échelle troupeau-parcelle (n = 304). L’erreur moyenne de prévision varie de 10 à 25 % selon les modèles, soit de 1,5 à 3,8 kg MS d’herbe ingérée par vache et par jour. Les écarts de précision entre modèles proviennent essentiellement de la façon dont les conditions de pâturage sont prises en compte, notamment pour les situations extrêmes de chargement. Par ailleurs, très peu de modèles permettent de prévoir les performances animales (lait produit, variation de poids) à partir de l’ingestion d’herbe.
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Bokma, Bob H., et J. L. Shaw. « Éradication d’un nouveau foyer d’Amblyomma variegatum à Porto Rico ». Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 46, no 1-2 (1 janvier 1993) : 355–58. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9392.

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Résumé :
Une infestation par Amblyomma variegatum est apparue en mai 1992 dans un petit troupeau d'élevage de génisses laitières à Camuy, un site tout à fait nouveau près de la côte nord-ouest de Porto Rico. Cette constatation a été faite après environ trois années sans infestation à Porto Rico et dans les Iles Vierges américaines, et l'infestation ne serait pas associée à une des précédentes. Les méthodes pour éradiquer la tique comprennent un traitement de tout le bétail, à intervalles de 2 semaines, par pulvérisation avec de l'amitraz à 0,025 % et de la perméthrine à 0,055 %. Les chiens et les poules sont également inspectés et les propriétaires sont encouragés à réduire le nombre de ces espèces. Tout le bétail des fermes limitrophes est inspecté et traité fréquemment. Il n'y a pas eu de signe d'extension et ce foyer devrait être éliminé dans les 18 mois à venir.
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AUMAITRE, L. A. « Les aliments issus de plantes génétiquement modifiées : équivalence, efficacité et sécurité chez les animaux de ferme ». INRAE Productions Animales 15, no 2 (12 avril 2002) : 97–108. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2002.15.2.3690.

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Résumé :
On affirme, même sans preuve avérée, que les aliments issus de la transformation génétique des plantes présentent des risques pour l’homme et les animaux. On reconnaît seulement les avantages agronomiques des plantes génétiquement modifiées (GM) ayant fait l’objet d’une autorisation de dissémination. L’équivalence en substance (composition chimique), la sécurité et l’innocuité ont pourtant été vérifiées préalablement à leur autorisation. C’est seulement récemment que l’on a démontré chez les animaux de ferme l’équivalence nutritionnelle de ces plantes et de leurs dérivés. Aucun signe de toxicité du soja, du pois, du lupin, du coton, de la pomme de terre chez le rat ou du colza chez le lapin n’ont été observés. De nombreux travaux sur animaux cibles ont été récemment publiés : ils sont récapitulés et interprétés dans cet article. Ainsi, par exemple, 11 tests combinés de tolérance et de valeur alimentaire ont été effectués sur le poulet de chair et 11 tests sur le porc concernent le maïs grain, ou le soja résistant aux herbicides ou aux insectes. Les fourrages à base de plantes entières, les graines de coton , de soja GM ont fait l’objet de 17 publications de résultats observés sur les ruminants, vaches laitières et bovins à l’engrais, sur des durées allant de 21 à 246 jours. Ces essais montrent l’équivalence alimentaire des plantes GM par rapport aux plantes parentales ; aucun effet n’a été observé sur la composition et les propriétés technologiques du lait. La recherche de résidus de l’ADN transformant dans les muscles du poulet ou dans le lait des vaches s’est toujours avérée négative. Par ailleurs, la résistance aux insectes chez le maïs s’accompagne d’une réduction substantielle de la teneur en mycotoxines (trichotécènes, fumonisine B1) dans le maïs grain. Enfin, la réduction du taux de phosphore phytique dans le maïs permet de réduire considérablement les rejets de phosphore dans les effluents des élevages d’animaux monogastriques.
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LEBOEUF, B., J. A. DELGADILLO, E. MANFREDI, A. PIACERE, V. CLEMENT, P. MARTIN, M. T. PELLICER-RUBIO, P. BOUÉ et R. DE CREMOUX. « Place de la maîtrise de la reproduction dans les schémas de sélection en chèvres laitières ». INRAE Productions Animales 21, no 5 (27 novembre 2008) : 391–402. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2008.21.5.3414.

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Résumé :
La saisonnalité de la reproduction chez les chèvres originaires des latitudes tempérées ou subtropicales peut maintenant être contrôlée par des changements artificiels de la photopériode. Les jours courts stimulent l’activité sexuelle tandis que les jours longs l’inhibent. Ces connaissances ont permis le développement de traitements photopériodiques pour le contrôle de l’activité sexuelle des chèvres et des boucs. En France, l’Insémination Artificielle (IA) des chèvres joue un rôle central pour le contrôle des appariements et l’organisation du schéma de sélection. La plupart des chèvres sont inséminées en dehors de la saison sexuelle avec de la semence cryoconservée, après induction hormonale de l’ovulation seule ou en combinaison avec des traitements photopériodiques. Les taux de fertilité sont en moyenne de 65%. De nouvelles stratégies sont en cours d’expérimentation. Elles sont basées sur l’IA après un effet mâle pour réduire l’utilisation des hormones. Le schéma de sélection s’est développé grâce aux progrès de l’IA. Ce schéma repose sur des plans d’accouplements entre reproducteurs d’élite, le testage sur descendance en fermes et la diffusion des semences de boucs améliorateurs. Après les caractères laitiers, les caractères fonctionnels sont désormais pris en compte. Actuellement, l’accent est mis sur la morphologie de la mamelle. La résistance à certaines maladies est à l’étude. Outre cette approche de génétique quantitative, de nouvelles perspectives basées sur une approche moléculaire permettront de détecter des gènes économiquement intéressants pour l’élevage caprin.
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DOREAU, M. « Le lait de jument ». INRAE Productions Animales 4, no 4 (2 octobre 1991) : 297–302. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1991.4.4.4343.

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Résumé :
Les juments produisent en quantité importante (environ 15 kg/j pour une jument de 500-600 kg) un lait dont la composition est assez proche du lait de femme et, pour certains constituants, peut être modifiée en particulier par l’alimentation. Ce lait sert en premier lieu à nourrir leur poulain. Mais, lorsque les juments sont traites, le lait peut être utilisé pour la fabrication d’un produit laitier, le koumiss, dont les propriétés thérapeutiques sont souvent évoquées. D’autres utilisations de ce lait sont envisageables : introduction dans des cosmétiques, obtention de fractions protéiques, substitut au lait maternel. La traite des juments doit être très fréquente en raison de la faible capacité de la mamelle. Des machines à traire spécifiques ont été conçues.
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HAMIROUNE, M., A. BERBER et S. BOUBEKEUR. « Évaluation de la qualité bactériologique du lait cru bovin à divers stades de la chaîne de production laitière dans des fermes en Algérie ». Revue Scientifique et Technique de l'OIE 35, no 3 (1 décembre 2016) : 925–46. http://dx.doi.org/10.20506/rst.35.3.2580.

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SEEGERS, H., N. BAREILLE, R. GUATTEO, A. JOLY, A. CHAUVIN, C. CHARTIER, S. NUSINOVICI et al. « Épidémiologie et leviers pour la maîtrise de la santé des troupeaux bovins laitiers : approche monographique pour sept maladies majeures ». INRAE Productions Animales 26, no 2 (17 avril 2013) : 157–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3145.

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Résumé :
Les décisions de gestion de la santé animale correspondent à un large éventail de situations et de problèmes. Illustrant ce constat, sept maladies majeures des troupeaux bovins laitiers sont examinées pour identifier les facteurs les plus courants limitant l’efficacité des plans de maîtrise ainsi que les perspectives d’amélioration de la maîtrise sur le terrain. Pour les infections intra-mammaires, la recherche vise à la mise au point de vaccins multivalents, le ciblage des vaches à traiter par les antibactériens, la méthodologie des interventions en ferme, et l’augmentation de la résistance innée par la sélection génomique. Pour les strongyloses gastro-intestinales, les recherches prioritaires s’orientent aussi vers les stratégies de traitement anthelminthique raisonné et ciblé, la voie génétique semblant moins prioritaire que chez les petits ruminants. La maîtrise de la maladie de Mortellaro, affection de l’appareil locomoteur, ne pourra plus recourir aux désinfectants classiquement utilisés dans les pédiluves et des approches alternatives sont nécessaires. La maîtrise de la fièvre Q est à rechercher par la vaccination de l’ensemble du troupeau sur plusieurs années et l’hygiène de la parturition. La paratuberculose pourrait à terme être maîtrisée par la sélection génomique, en raison de l’absence de traitement et de vaccin efficaces et de l’existence de bases génétiques de résistance/résilience prometteuses. La maîtrise de l’infection par le virus BVDV semble pouvoir être atteinte par des mesures sanitaires combinées ou non avec la vaccination. La quasi-éradication des sérotypes exotiques du virus de la fièvre catarrhale ovine pourrait être obtenue par la surveillance ciblée et la vaccination massive et rapide. Les spécificités de l’étiologie, de l’épidémiologie et des moyens de maîtrise des maladies étudiées n’autorisent guère de conclusions génériques.
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BROCHARD, M., K. DUHEM, T. GESLAIN, P. L. GASTINEL et J. L. PEYRAUD. « Phénotypage et génotypage de la composition fine du lait : les filières laitières et la recherche française investissent pour l’avenir ». INRAE Productions Animales 27, no 4 (21 octobre 2014) : 299–302. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.4.3075.

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Résumé :
Le programme PhénoFinlait a permis de nombreux développements en matière d’analyse du lait, de mise en relation des facteurs d’élevage et d’alimentation avec la composition fine du lait, et de déterminisme génétique des acides gras et protéines. Cela a été permis, en particulier, par un suivi de quelques 1500 fermes privées. Les filières laitières françaises, bovines, caprines et ovines, disposent, à l’issu de ce programme d’équations d’estimation en routine à partir des données spectrales MIR de la composition fine du lait en acides gras et protéines ; d’une nouvelle méthode hautement résolutive d’analyse qualitative et quantitative des protéines du lait ; de référentiels sur les liens entre les systèmes d’élevage et d’alimentation et la composition fine du lait, allant jusqu’à un outil de prédiction de sa composition en quelques acides gras d’un mois sur l’autre ; de populations de référence pour l’évaluation génomique et plus généralement d’une connaissance du déterminisme génétique de ces caractères. Au-delà de ces résultats, le programme PhénoFinlait est également à l’origine de méthodologies relatives à l’exploitation des spectres MIR éprouvées ainsi que de bases de données et de banques d’échantillons (lait et ADN) conséquentes, aisément mobilisables pour aller plus loin dans la caractérisation fine du lait ou pour explorer d’autres domaines (traçabilité des modes de production, suivi des animaux - santé, reproduction -, rejets de méthane entérique…). L’appropriation et la valorisation de ces acquis par les différentes filières est en cours, mais elle est encore très partielle car un travail conséquent d’explication et d’analyse cas par cas des modalités de valorisation les plus adaptées est nécessaire. Par ailleurs, plusieurs nouveaux projets sont issus ou s’appuient en partie sur l’investissement initial PhénoFinlait. Gageons que cela génère encore pendant plusieurs années des connaissances, références et outils nouveaux pour la recherche, les éleveurs et les filières françaises.
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Nwosu, E. U., I. J. James, O. Olowofeso, T. J. Williams et M. N. Bemji. « Lactation curve parameters and characteristics of West African dwarf goats ». Nigerian Journal of Animal Production 49, no 1 (25 février 2022) : 77–88. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v49i1.3403.

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Résumé :
Parameters and characteristics of lactation curve are useful for assessing total milk yield, milk peak and persistency of lactation of a breed. This study was carried out using West African Dwarf goats with purpose of determining the lactation curve parameters of WAD in Nigeria with aim that when it is applied on farms it helps to estimate animal requirement for diet formulation and early detection of goats to be culled for low milk production. In this study, twenty-one lactating WAD in their 1 and 2 parity were used to determine the lactation curve parameters and characteristics of WAD goats in Nigeria. The goats were divided into three treatment groups comprising of seven animals each. The first group was not administered with oxytocin, while the second and third groups received 2 IU and 4 IU exogenous oxytocin, respectively. The experiment commenced five days post-partum and lasted for 12 weeks. Data collected were fitted into Wood model to generate lactation curve parameters. The mean “a”, “b” and “c” parameters were 361.69 ± 2.43, 0.414 ± 0.03 and 2.972 ± 2.80, respectively with R value of 99.3 %. Mean for (PY), (PW) and (PSS) were 340.45 ± 11.35, 2.288 ± 0.14 and 2.304 ± 0.22. Oxytocin (P<0.05) influenced “a”, “b”, “PW”, “PY” and “R ”. Litter size (P>0.05) influenced “a”, “b”, “PW” and “PY”. Parity (P>0.05) influenced “a”, “b” and “PW”. Parameter “a” was higher with 4 IU, 2 IU and then 0 IU respectively. Parameter “b” was higher with 0 IU, 4 IU and while “c” was higher with 2 IU. Does with litter size 2 had higher “a” but lower “b”. Does in first parity had higher “a”. WAD goats curve parameters showed that WAD goats had smaller initial milk yield 'a' with high “b” and “c”. This indicated that period of lactation in WAD goats is short. Persistency value for WAD goats was low. Thus, the ability of WAD does to maintain milk production throughout the lactation period was low. The findings revealed that oxytocin, litter size and parity had noticeable influence on “a”, “b” and “c”, peak week, peak yield. Oxytocin injected does and does with twin kids had higher initial milk yield 'a' but lower 'b', thus the tendency of extending lactation period . Les paramètres et les caractéristiques de la courbe de lactation sont utiles pour évaluer la production laitière totale, le pic laitier et la persistance de la lactation d'une race. Cette étude a été réalisée sur des chèvres naines d'Afrique de l'Ouest dans le but de déterminer les paramètres de la courbe de lactation du NAO au Nigeria dans le but que, lorsqu'il est appliqué dans les fermes, il aide à estimer les besoins des animaux pour la formulation de l'alimentation et la détection précoce des chèvres à abattre pour faible production de lait. Dans cette étude, vingt et un NAO en lactation dans leur 1ère et 2ème parité ont été utilisés pour déterminer les paramètres et les caractéristiques de la courbe de lactation des chèvres NAO au Nigeria. Les chèvres ont été divisées en trois groupes de traitement comprenant chacun sept animaux. Le premier groupe n'a pas reçu d'ocytocine, tandis que les deuxième et troisième groupes ont reçu respectivement 2 UI et 4 UI d'ocytocine exogène. L'expérience a commencé cinq jours après l'accouchement et a duré 12 semaines. Les données recueillies ont été intégrées au modèle de Wood pour générer les paramètres de la courbe de lactation. Les paramètres moyens « a », « b » et « c » étaient de 361,69 ± 2,43, 0,414 ± 0,03 et 2,972 ± 2,80, respectivement avec une valeur R2 de 99,3 %. La moyenne pour (PY), (PW) et (PSS) était de 340,45 ± 11,35, 2,288 ± 0,14 et 2,304 ± 0,22. L'ocytocine (P<0,05) a influencé « a », « b », « PW », « PY » et « R2 ». La taille de la portée (P>0,05) a influencé « a », « b », « PW » et « PY ». La parité (P>0,05) a influencé « a », « b » et « PW ». Le paramètre « a » était plus élevé avec 4 UI, 2 UI puis 0 UI respectivement. Le paramètre « b » était plus élevé avec 0 UI, 4 UI et « c » était plus élevé avec 2 UI. Les femelles de taille de portée 2 avaient un « a » supérieur mais un « b » inférieur. Les femelles en première parité avaient un « a » plus élevé. Les paramètres de la courbe des chèvres NAO ont montré que les chèvres NAO avaient un rendement laitier initial «a» plus faible avec des «b» et «c» élevés. Cela indique que la période de lactation des chèvres NAO est courte. La valeur de persistance des chèvres NAO était faible. Ainsi, la capacité de NAO à maintenir la production de lait tout au long de la période de lactation était faible. Les résultats ont révélé que l'ocytocine, la taille de la portée et la parité avaient une influence notable sur « a », « b » et « c », la semaine de pointe, le rendement maximal. L'ocytocine injectée chez les biches et les biches avec des chevreaux jumeaux avait un rendement laitier initial ppour déterminer les paramètres et les caractéristiques de la courbe de lactation des chèvres NAO au Nigeria. Les chèvres ont été divisées en trois groupes de traitement comprenant chacun sept animaux. Le premier groupe n'a pas reçu d'ocytocine, tandis que les deuxième et troisième groupes ont reçu respectivement 2 UI et 4 UI d'ocytocine exogène. L'expérience a commencé cinq jours après l'accouchement et a duré 12 semaines. Les données recueillies ont été intégrées au modèle de Wood pour générer les paramètres de la courbe de lactation. Les paramètres moyens « a », « b » et « c » étaient de 361,69 ± 2,43, 0,414 ± 0,03 et 2,972 ± 2,80, respectivement avec une valeur R2 de 99,3 %. La moyenne pour (PY), (PW) et (PSS) était de 340,45 ± 11,35, 2,288 ± 0,14 et 2,304 ± 0,22. L'ocytocine (P<0,05) a influencé « a », « b », « PW », « PY » et « R2 ». La taille de la portée (P>0,05) a influencé « a », « b », « PW » et « PY ». La parité (P>0,05) a influencé « a », « b » et « PW ». Le paramètre « a » était plus élevé avec 4 UI, 2 UI puis 0 UI respectivement. Le paramètre « b » était plus élevé avec 0 UI, 4 UI et « c » était plus élevé avec 2 UI. Les femelles de taille de portée 2 avaient un « a » supérieur mais un « b » inférieur. Les femelles en première parité avaient un « a » plus élevé. Les paramètres de la courbe des chèvres NAO ont montré que les chèvres NAO avaient un rendement laitier initial «a» plus faible avec des «b» et «c» élevés. Cela indique que la période de lactation des chèvres NAO est courte. La valeur de persistance des chèvres NAO était faible. Ainsi, la capacité de NAO à maintenir la production de lait tout au long de la période de lactation était faible. Les résultats ont révélé que l'ocytocine, la taille de la portée et la parité avaient une influence notable sur « a », « b » et « c », la semaine de pointe, le rendement maximal. L'ocytocine injectée chez les biches et les biches avec des chevreaux jumeaux avait un rendement laitier initial plus élevé « a » mais « b » inférieur, d'où la tendance à prolonger la période de lactation.
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Daburon, A., J.-F. Tourrand, V. Alary, A. Ali et M. Elsorougy. « Typologie exploratoire des systèmes d’élevage laitier familiaux de la mégalopole du Grand Caire en Egypte, contraintes et opportunités ». Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 67, no 4 (2 octobre 2015) : 173. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.20559.

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Résumé :
Avec la croissance de la population urbaine mondiale, les rôles que pourraient jouer les agricultures urbaines dans les villes de demain posent question. L’Egypte, qui a connu une urbanisation très rapide au cours du siècle dernier, semble abriter une importante diversité d’exploitations urbaines et périurbaines. La mégalopole du Grand Caire, avec ses 20 millions d’habitants, ne fait pas exception et profite de la présence de fermes, dont une partie contribue à l’approvisionnement en lait de la ville. Relevant de l’économie informelle, la littérature est presque inexistante quant à leurs structures, fonctionnements, dynamiques et perspectives. Cet article décrit les principaux systèmes familiaux du secteur laitier informel du Caire, afin de mieux cerner leurs contraintes et leurs opportunités. Les données collectées au cours d’entretiens auprès de 73 éleveurs du Caire ont permis de réaliser une typologie de ces systèmes en se basant sur leurs caractéristiques structurelles, techniques, familiales et économiques. Deux grandes catégories ont été identifiées : les agroéleveurs intégrant agriculture et élevage, et les éleveurs hors-sol. Chacune de ces catégories a été divisée en deux types, à partir d’un gradient de la taille. Dans tous les cas, la satisfaction des besoins alimentaires familiaux a primé. Le lait de bufflonne était le lait le plus produit et la commercialisation des surplus de lait frais passait par des circuits courts. Bien que rendant des services à la ville, ces exploitations affrontaient de nombreuses contraintes (coûts élevés des intrants agricoles, pression foncière, faible disponibilité des terres agricoles, parmi d’autres) qui remettaient en question leur subsistance à moyen terme.
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DOLLÉ, J. B., J. AGABRIEL, J. L. PEYRAUD, P. FAVERDIN, V. MANNEVILLE, C. RAISON, A. GAC et A. LE GALL. « Les gaz à effet de serre en élevage bovin : évaluation et leviers d'action ». INRAE Productions Animales 24, no 5 (8 décembre 2011) : 415–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.5.3275.

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Résumé :
Le contexte environnemental actuel, tant politique (objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre) que sociétal (informationdu consommateur), nécessite de préciser les impacts de l'activité d'élevage bovin en matière de changement climatique. L'enjeuest de connaître précisément les niveaux d'émissions de gaz à effet de serre (GES) et de stockage de carbone, des différents modes deproduction. Pour cela, une évaluation basée sur la méthodologie de l'Analyse du Cycle de Vie (ACV) est mise au point à l'échelle dusystème d'élevage. Cette approche permet d'avoir une vision globale de l'activité d'élevage intégrant l'ensemble des processus interneset externes au fonctionnement de l'exploitation. Ainsi pour les systèmes laitiers français, l'empreinte carbone brute du lait est enmoyenne de 1,26 kg CO2/kg de lait. La prise en compte du stockage de carbone sous les prairies et les haies se traduit par une compensationcomprise entre 6 et 43% selon les systèmes, en fonction de la part de prairies. L'empreinte carbone nette du lait françaisest alors en moyenne de 1,0 kg CO2/kg de lait. Dans les systèmes bovins viande français, l'empreinte carbone brute est comprise entre14,8 et 16,5 kg CO2/kg viande vive en fonction du système de production (naisseur vs naisseur/engraisseur). Après prise en comptedu stockage de carbone qui permet une compensation comprise entre 24 et 53%, l'empreinte carbone nette est comprise entre 7,9 et11,3 kg CO2/kg viande vive. De nombreux leviers d'action sont identifiés dans les systèmes d'élevage de ruminants pour réduire l'empreintecarbone des produits au portail de la ferme. Certains concernent une optimisation des systèmes de production (ajustementdes apports alimentaires, gestion de la fertilisation…) et se traduisent par des économies en matière d'intrants. D'autres nécessitentla mise en place de nouvelles technologies et se traduiront donc par un investissement ou un coût de fonctionnement supérieur auxschémas actuels de production.
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Grillet, Nelly, Patrice Grimaud, Gérard Loiseau, Milton Wesuta et Bernard Faye. « Qualité sanitaire du lait cru tout au long de la filière dans le district de Mbarara et la ville de Kampala en Ouganda ». Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 58, no 4 (1 avril 2005) : 245. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9919.

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Résumé :
La qualité sanitaire du lait cru est une problématique importante en Ouganda, tant pour des raisons socio-économiques que sanitaires. L’étude conduite sur la filière informelle du lait cru en Ouganda a mis en évidence deux principaux points critiques pour la qualité du lait : le manque d’hygiène du lieu de production au lieu de consommation, et l’absence de système efficace de conservation limitant le développement des bactéries pendant le transport vers Kampala. La charge microbienne a atteint en effet des niveaux très élevés, proche de 2 x 106 unités formant colonie par millilitre sur le lait de ferme dans le bassin laitier de Mbarara au sud-ouest du pays, que le transport vers la capitale Kampala a multiplié par un facteur d’environ 150. Il existe, au sein de cette filière informelle, des unités artisanales dites de pasteurisation. Le lait qu’elles produisent est certes exempt de bactéries à sa sortie mais la conservation sur plusieurs jours de ce produit surchauffé pourrait rendre ce procédé plus dangereux que bénéfique. Ces constats doivent alerter tous les acteurs de la filière informelle sur la nécessité de mettre en oeuvre une stratégie d’amélioration de la qualité du lait, à la fois par une modification des pratiques courantes pour qu’elles deviennent plus respectueuses de l’hygiène, et par une amélioration de la conservation du lait au moyen de technologies telles que la réfrigération, la pasteurisation à petite échelle ou encore l’utilisation du système lactoperoxydase. Cette étude a permis d’acquérir des bases techniques et scientifiques pour appuyer les actions visant à améliorer la qualité du lait cru en Ouganda. Quelle que soit la stratégie qui sera adoptée par les autorités, elle ne pourra être mise en oeuvre que si elle implique l’ensemble des acteurs de la filière.
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FROC, J., J. GILIBERT, T. DALIPHAR et P. DURAND. « Composition et qualité technologique des laits de vaches Normandes et Pie-Noires. 1. Effets de la race ». INRAE Productions Animales 1, no 3 (11 juillet 1988) : 171–77. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1988.1.3.4449.

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Résumé :
Cette étude porte sur 1663 échantillons de lait produits par des vaches des deux races élevées simultanément dans 30 fermes, au cours de deux périodes (printemps- hiver 1985), réparties dans trois zones de Normandie (Cotentin, Bocage, Caux). Le temps de raffermissement et la fermeté du caillé sont très liés entre eux et leurs relations avec les autres variables sont très voisines : ils dépendent principalement des taux de protéines, de calcium, de matières grasses, de lactose et du diamètre des micelles de caséine. Ils se démarquent nettement du temps de floculation qui dépend relativement moins des taux protéiques et butyreux et plus des taux de lactose et de cellules. La comparaison des deux races fait apparaître de grandes différences pour la plupart des variables, la race Normande produisant moins de lait que la Pie-Noire (- 4 kg/j), mais ayant des taux protéiques (+ 2 à + 2,5 ‰), butyreux (+ 2 à + 3 ‰) et calciques (+ 0,1 ‰) nettement plus élevés, des micelles de caséine plus petites et des tests technologiques très supérieurs (différence relative de - 26 % pour le temps de floculation, - 72 % pour le temps de raffermissement, + 20 % pour la fermeté du caillé). L’effet période (incluant les effets saison et alimentation et, dans une moindre mesure, l’effet stade de lactation) a une grande importance, avec des laits hivernaux plus pauvres en matières azotées et minérales et très largement dépréciés par rapport aux laits de printemps pour les tests technologiques. Les deux races et les deux périodes sont mieux discriminées par les tests technologiques que par les divers taux montrant des effets propres race et période sur l’aptitude fromagère des laits et suggérant que des variables laitières, non prises en compte dans la présente étude (nature des caséines, forme des minéraux, pH...), interviennent dans le déterminisme des propriétés technologiques. La comparaison entre zones révèle peu d’effets significatifs pour les taux (teneur en matières utiles inférieure pour le Caux) et aucun effet pour les tests technologiques ; la variabilité de conduite entre élevages est plus grande que celle entre zones.
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INGRAND, S. « Comportement alimentaire, quantités ingérées et performances des bovins conduits en groupe ». INRAE Productions Animales 13, no 3 (18 juin 2000) : 151–63. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2000.13.3.3777.

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Résumé :
La hiérarchie sociale et les effets d’entraînement sont deux composantes importantes du comportement social qui influencent fortement le niveau d’ingestion et le comportement alimentaire des bovins conduits en groupe. Cet effet se traduit pour des animaux à besoins nutritionnels élevés (animaux laitiers ou en croissance) par des niveaux d’ingestion supérieurs et une moindre efficacité alimentaire par rapport à des situations où les animaux sont alimentés individuellement (à l’attache ou en box individuel). Les caractéristiques des groupes (compétition alimentaire, densité, nombre d’auges, effectif, stabilité dans le temps, caractéristiques des animaux) ont également des effets que nous avons cherché à quantifier. L’augmentation de la densité, la réduction de la largeur d’auge ou du temps d’accès à l’auge engendrent une diminution de la durée quotidienne d’ingestion et de la synchronisation de l’activité alimentaire, associée à une augmentation de la vitesse d’ingestion pouvant permettre le maintien du niveau d’ingestion, même lorsque le niveau de compétition est élevé. La taille du groupe a peu d’effet sur les composantes de l’ingestion des bovins et elle détermine surtout la vitesse à laquelle s’établit la hiérarchie sociale au sein du groupe. Les animaux aux besoins nutritionnels élevés ingèrent davantage, plus vite et plus longtemps que ceux aux besoins plus faibles, mais l’effet de l’hétérogénéité de ces besoins au sein d’un même groupe n’a pas été mesuré. Les études en fermes montrent pourtant que les lots gérés par les éleveurs de vaches allaitantes ne sont pas en majorité homogènes sur le plan des besoins nutritionnels, y compris durant la période des vêlages. Cela pose la question du risque d’altération des performances de ces animaux conduits en groupes hétérogènes.
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GROSCLAUDE, F., P. MARTIN, G. RICORDEAU, F. REMEUF, L. VASSAL et J. BOUILLON. « Du gène au fromage : le polymorphisme de la caséine alphas1 caprine, ses effets, son évolution ». INRAE Productions Animales 7, no 1 (24 février 1994) : 3–19. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1994.7.1.4153.

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Résumé :
Le locus de la caséine alphas1 caprine se distingue par un fort polymorphisme et surtout par le fait qu’il existe, entre allèles ou groupes d’allèles, de nettes différences de niveau de synthèse protéique. Les premiers travaux ont établi que ce polymorphisme était déterminé par un minimum de 7 allèles, correspondant à 4 niveaux de synthèse différents : les allèles A, B et C s’accompagnent d’un taux "fort" de caséine alphas1 (environ 3,6 g/l), l’allèle E d’un taux "moyen" (1,6 g/l), les allèles D et F d’un taux "faible" (0,6 g/l), l’allèle O étant un allèle nul (pas de caséine alphas1 chez l’homozygote). En 1985, les allèles E et F prédominaient largement dans les races laitières françaises Alpine et Saanen, ce qui expliquait, en partie, la faiblesse du taux protéique des laits dans ces races, limitant leur rendement fromager, et posait la question de l’intérêt et des modalités d’une sélection en faveur des allèles "forts". Chacun des variants "faibles" se caractérise par la délétion d’une séquence d’acides aminés (résidus 59 à 95 dans F, 59 à 69 dans D, 14 à 26 dans G) qui résulte, tout au moins pour F et G, d’une anomalie d’épissage des ARN messagers. Dans le cas de l’allèle F, cette anomalie paraît due à la délétion d’un nucléotide, dans le cas de l’allèle G à une substitution nucléotidique. La diminution du niveau de synthèse constatée avec l’allèle E semble imputable à une insertion de 458 nucléotides dans le dernier exon du gène. La subdivision B1 de l’allèle "fort" B est le type originel de l’espèce. Les allèles à taux réduit sont donc des mutants défectifs. L’étude des performances en fermes de la descendance de 5 boucs hétérozygotes au locus alphas1-Cn a mis en évidence des différences de taux protéique conformes aux estimations ci-dessus (environ 2,5 g/kg entre les allèles A et F, 2 g/kg entre A et E). Ce polymorphisme n’a pas d’effet sur la quantité de lait produite ; mais on observe, par contre, des différences significatives inattendues, pour le taux butyreux, entre l’allèle A, et les allèles E et F. Globalement, l’allèle A a, par rapport à l’allèle F, un effet significatif sur la quantité totale de matière protéique par lactation, mais non sur la quantité de matière grasse. L’analyse des propriétés physico-chimiques des laits de chèvres homozygotes pour les 3 allèles principaux (A, E, F) confirme les effets du génotype sur le taux de caséine et sur le taux butyreux, et révèle en outre des effets significatifs sur le diamètre des micelles et leur degré de minéralisation calcique, inférieurs dans les laits A/A. Ces observations expliquent les différences constatées dans l’aptitude des laits à la coagulation par la présure, supérieure pour les laits A/A. Les écarts les plus importants concernent la fermeté maximale du gel (A/A>E/E>F/F) et sa vitesse de raffermissement (A/A>E/E et F/F), les laits de type A/A ayant, en moyenne, un temps de prise intermédiaire entre celui des laits E/E (plus long) et F/F (plus court). Des essais de fabrication traditionnelle de fromages du type Pélardon des Cévennes ont mis en évidence de nettes différences de rendement fromager corrigé : + 7,4 % entre les laits A/A et E/E, + 14,8 % entre les laits A/A et F/F, les variations saisonnières de rendement suivant celles de la matière fromagère utile (TP + TB). Des différences de fermeté des fromages (A/A>E/E>F/F) constatées par des mesures instrumentales, ont été confirmées par un jury de dégustation. Selon ce même jury, le goût de chèvre tend à être moins prononcé dans des fromages fabriqués à partir de laits A/A. Dans les races laitières européennes, on observe, selon les cas, une prépondérance des allèles "forts" A et B, de l’allèle moyen E ou de l’allèle faible F. Ce dernier prédomine dans les races Alpine et Saanen françaises et italiennes ainsi que dans la population Corse. Dans les races Alpine et Saanen, les allèles "forts" sont quasi absents chez les chèvres à index ou taux protéique faible, mais sont majoritaires en race Alpine (0,72) ou fréquents en race Saanen (0,42) chez les sujets à index ou taux protéique fort. En race Alpine, la fréquence de l’allèle A a nettement augmenté au cours des années précédentes chez les mâles de testage (environ 0,5 en 1992) et les boucs améliorateurs (0,6). En race Saanen, l’allèle E reste prédominant, mais la fréquence de l’allèle A s’accroît également. Les apports et les prolongements scientifiques de ce travail ainsi que les perspectives d’application à la sélection sont discutés.
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Archer, André. « L’éducation des fermiers, leur âge et la productivité des intrants agricoles selon la dimension des fermes laitières : le cas de la région « 04 », Québec : Farmer's education, their age and the productivity of agricultural inputs according to milk farm sizes : the case of region "04", Quebec. » Articles 57, no 1 (21 janvier 2009) : 113–27. http://dx.doi.org/10.7202/600964ar.

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Résumé :
ABSTRACT In this paper, we try to explain the effect of the farmer's education and the age factor upon the gap with respect to optimal productivity of inputs used in the agriculture of region "04", Quebec. Two models are developed. One, the "worker effect", studies the effect of education and age on labor productivity. The other, identified as the "allocative effect", attempts to describe the "worker effect" on the allocation of physical inputs. The results demonstrate that the impact of age and education on factor productivity varies with farm size. In particular, while education shows increasing returns to scale, physical inputs tend to experience constant or even decreasing returns to scale. The study concludes by advocating the development of strategies aiming at offering more educational opportunities as well as better sources of information to farmers, so that they can improve their decision-making process and the over-all productivity of physical inputs used on farms.
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GUYOMARD, H., B. COUDURIER et P. HERPIN. « Avant-propos ». INRAE Productions Animales 22, no 3 (17 avril 2009) : 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

Texte intégral
Résumé :
L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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