Articles de revues sur le sujet « Entre-deux (esthétique) – Dans la littérature »

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1

Avenatti de Palumbo, Cecilia. « Wonder in the Face of Beauty and the Poetic Word. An Aesthetic and Theological Perspective ». Studia Universitatis Babeș-Bolyai Theologia Catholica 67, no 1-2 (30 décembre 2022) : 25–39. http://dx.doi.org/10.24193/theol.cath.2022.02.

Texte intégral
Résumé :
"L’émerveillement devant la beauté et la parole poétique. Une perspective esthétique et théologique. L’objectif de cet article est de montrer que Hans Urs von Balthasar et Karl Rahner ont présenté une esthétique théologique centrée sur l’émerveillement : tous deux le considèrent comme une réponse du sujet à la révélation divine, qui révèle une belle figure à voir et une parole poétique à entendre. La paire esthétique émerveillement/réponse correspond à la paire anthropologique amour / liberté, de sorte que le mouvement de l’émerveillement s’enracine dans la disposition amoureuse et la réponse dans la liberté. Dans l’horizon épistémologique du dialogue interdisciplinaire entre Littérature, Esthétique et Théologie de notre propre recherche, nous appliquerons ces médiations aux Quatre Quatuors de T.S. Eliot, en le trouvant comme représentatif de l’émerveillement esthétique théologique décrit en son sein. Mots clés : Paul Ricoeur - Hans Urs von Balthasar - T.S. Eliot - Les Quatre Quatuors - Merveilleux - Esthétique théologique – Littérature "
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2

Detcheverry, Thomas. « De Rancière à Deleuze : politique et littérature ». Theory Now. Journal of Literature, Critique, and Thought 7, no 1 (29 janvier 2024) : 213–38. http://dx.doi.org/10.30827/tn.v7i1.28990.

Texte intégral
Résumé :
Rancière reproche à Deleuze de ne pas parvenir à penser le rapport de l'écriture littéraire à la politique, et d'échouer à fonder une authentique politique de la littérature. Selon Rancière, c'est seulement en distinguant plusieurs régimes historiques d'identification de l'art (éthique, représentatif, esthétique) que l'on peut penser le sens et les conditions d'une politique de l'écriture. Par contraste, l'ambition d'une position deleuzo-guattarienne sur les rapports entre politique et littérature aujourd'hui consiste à tenter de réhabiliter, après Rancière, l'idée selon laquelle le sens politique de la littérature implique une distinction entre deux usages de la langue, deux expériences hétérogènes du langage : l'un ordinaire, communicatif et « majeur » ; l'autre créateur, esthétique et « mineur ». L'objectif de cette étude est de montrer que les textes de Deleuze et Guattari de 1980 sur l'épistémologie de la linguistique, et sur l'idée d'une nouvelle pragmatique de la langue inspirée de William Labov, apportent un éclairage rétrospectif sur la façon dont la notion de littérature mineure, introduite en 1975 dans le livre sur Kafka, inscrit la politique dans l'usage littéraire du langage, et fonde une authentique politique de la littérature —en un autre sens que chez Rancière.
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Guévremont, Francis. « Cinéma, littérature et esthétique dans Neige noire de Hubert Aquin ». Globe 8, no 1 (22 février 2011) : 207–20. http://dx.doi.org/10.7202/1000901ar.

Texte intégral
Résumé :
Neige noire incorpore une double représentation de sa propre narrativité : cinématographique, par l’utilisation de la forme du scénario, et littéraire, notamment par la mise en scène du rapport entre l’auteur et le lecteur. Cet article démontre que, par la confrontation de ces deux structures différentes, Aquin a pu explorer les limites de l’écriture et de la narration, et chercher à exprimer son idéal esthétique d’une écriture totale.
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Moser, Walter. « « Puissance baroque » dans les nouveaux médias. À propos de Prospero’s Books de Peter Greenaway ». Cinémas 10, no 2-3 (26 octobre 2007) : 39–63. http://dx.doi.org/10.7202/024815ar.

Texte intégral
Résumé :
RÉSUMÉ Dans une situation de crise historique, la culture baroque a développé une remarquable puissance esthétique, souvent instrumentalisée par des projets de retotalisation politique. Partant de l'hypothèse que nos nouveaux médias permettent aux artistes contemporains de mieux réaliser la puissance esthétique du baroque qu'on ne l'a fait à l'époque baroque même, on doit se demander ce qu'il en est de la retotalisation aujourd'hui. Dans le film Prospero's Books, Peter Greenaway intègre les deux moments du baroque dans le même ouvrage. L'analyse proposée ici articule la complexe relation entre sa dimension « interartielle » (le film se réfère à la littérature comme à son modèle) et sa dimension intermédiale (l'audiovisuel filmique prend en charge et interroge les médias du langage : oralité, écriture, imprimé).
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Naouar, Oussama. « Le texte littéraire en classe de Langue étrangère, à quoi bon ? » Revista Leitura, no 77 (12 septembre 2023) : 142–51. http://dx.doi.org/10.28998/2317-9945.202377.142-151.

Texte intégral
Résumé :
Cet article explore deux perspectives entrelacées, d’une part, la question du savoir de l’écrivain et ses ruissèlements dans l’œuvre et de comment ce savoir, médiatisé par la littérature et son enseignement, notamment dans les classes de langue étrangère, finit par produire une matière de travail sur les représentations culturelles et interculturelles. Le Deuxième axe réaborde la question de la littératurisation de la pédagogie et la pédagogisation de la littérature, mais dans le but d’évaluer l’hypothèse d’un paradigme esthétique en éducation, qui tire profit de l’art, autant par son régime productif que par sa réception. Les deux perspectives soutiennent la thèse de la centralité de l’usage de la littérature, sans la dénaturer par des approches trop structuralistes ou didactiques. Il s’agit d’explorer ce que la littérature nous dit d’une culture qui ne peut être exprimée par d’autres disciplines.
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Thermes, Camille. « Patrick Chamoiseau : "Guerrier de l'imaginaire" en langue française ». Jangada : crítica | literatura | artes 1, no 20 (17 avril 2023) : 243–57. http://dx.doi.org/10.35921/jangada.v1i20.436.

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Résumé :
L’œuvre de Patrick Chamoiseau, souvent classée dans la « littérature francophone », s’écrit à la croisée des langues créole et française. Initialement conflictuelle, la relation entre ces langues a évolué dans l’écriture de l’auteur martiniquais contemporain pour donner naissance à une éthique et une esthétique capables de renouveler les modalités de la fiction littéraire. L’article se concentre sur son œuvre romanesque et sur deux de ses essais. Ces textes me permettront de montrer en quoi l’écriture de Patrick Chamoiseau, née d’une relation complexe entre langue française et langue créole, parvient à dépasser les conflits linguistiques et à proposer un imaginaire mixte et singulier, répondant aux soupçons portés sur le récit littéraire dans le contexte postmoderne.
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Mbondobari, Sylvère. « Esthétique, politique et éthique du personnage : le métis dans l’oeuvre romanesque d’Henri Lopes ». Études littéraires africaines, no 45 (27 septembre 2018) : 69–84. http://dx.doi.org/10.7202/1051613ar.

Texte intégral
Résumé :
Le métis est non seulement au fondement de l’écriture d’Henri Lopes, il fait partie de son être. Il est le lieu où s’observent les mécanismes les plus subtils de la société moderne. Malédiction ou élection, le métis est une figure de l’entre-deux qui navigue entre les continents, fait vaciller nos certitudes et permet d’interroger notre être-au-monde. Le présent article entend étudier la figure du métis à partir d’un triple rapport avec l’histoire, avec la société coloniale et postcoloniale et avec la littérature.
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Muhle, Maria. « Temptations of the Milieu ». Revue internationale de philosophie 307, no 1 (6 mars 2024) : 133–53. http://dx.doi.org/10.3917/rip.307.0133.

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Résumé :
L’article esquisse une histoire de la notion de milieu en confrontant l’article de Georges Canguilhem, « Le vivant et son milieu » (1946), à celui de Leo Spitzer « Milieu et ambiance » (1942). Alors que Spitzer conteste l’opposition entre un milieu abstrait et un environnement « chaud », Canguilhem entend transformer les éléments d’une compréhension mécaniste du milieu en une idée vitaliste et productive de l’interaction mutuelle entre milieu et organisme. L’article se concentre ensuite sur la perspective littéraire et esthétique de la discussion de la relation entre le vivant et son milieu, à partir de l’Histoire de la littérature anglaise de Taine. Dans deux textes de 1930 et 1931, Canguilhem présente une critique véhémente de Taine et oppose à la compréhension déterministe du milieu un concept esthétique qu’il réinvestit pour les sciences de la vie : le concept de création. En repensant la notion de milieu à travers une « esthétique du milieu », l’article conclut en opposant les critiques de Spitzer et de Canguilhem adressées à la compréhension déterministe du milieu et montre que l’opposition radicale entre détermination et création, que Canguilhem semble établir dans ses premiers textes, est reformulée dans son étude postérieure sur Le normal et le pathologique . La vie est créatrice relativement à son milieu au travers des déplacements vers un nouveau milieu, qui est lui-même, à son tour, vulnérable, précaire et inachevé. Pour penser une telle esthétique du milieu, il faut remodeler la notion d’activité artistique à partir d’un concept du vivant qui se forme dans sa confrontation constante avec son milieu.
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Vauthier, Bénédicte. « Lire Medvedev pour mieux comprendre Bakhtine. Le rapport entre pensée et langage dans l’œuvre de jeunesse de Bakhtine ». Cahiers du Centre de Linguistique et des Sciences du Langage, no 24 (9 avril 2022) : 77–100. http://dx.doi.org/10.26034/la.cdclsl.2008.1407.

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Résumé :
Dans le cadre de cet article, nous nous proposons de relire les trois écrits du milieu des années vingt de Mikhaïl Bakhtine (Pour une philosophie de l’acte, «L’auteur et le héros dans le processus esthétique» et «Le problème du contenu, du matériau et de la forme dans l’œuvre littéraire») à la lumière de la première traduction française de La méthode formelle en littérature. Introduction à une poétique sociologique (1928) de son ami et collaborateur Pavel Medvedev. La mise à jour de la communauté des sources (russes et germaniques) et des références, ainsi que des parallèles textuels existant entre les travaux des deux auteurs sera ainsi l’occasion de revenir sur les fondements (formels et sociologiques) de l’esthétique de la création verbale que chercha à fonder le Cercle de Bakhtine. La redéfinition de la conscience comme «conscience participante» ou «conscience esthétique» – définition héritière des apports conjugués du matérialisme historique et de la phénoménologie schélérienne de la sympathie et de l’amour – est ainsi à la base d’une nouvelle conception de l’énoncé et du genre, c’est-à-dire du langage.
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Asholt, Wolfgang. « Entre esthétique anarchiste et esthétique d'avant-garde : Félix Fénélon et les formes brèves ». Revue d'histoire littéraire de la France o 99, no 3 (1 mars 1999) : 499–514. http://dx.doi.org/10.3917/rhlf.g1999-99n3.0499.

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Résumé :
Résumé Félix Fénéon n'est pas seulement un agent de liaison entre le mouvement artistique et littéraire symboliste ou fin de siècle et le mouvement anarchiste, et une de leurs figures centrales, son oeuvre préfigure aussi les expériences des avant-gardes de notre siècle, jusqu' à leur échec. De par ses convictions anarchistes, il a essayé, pendant vingt-cinq ans, avec plus de conséquence que la plupart de ses contemporains, de reconduire en tant qu'écrivain, critique d'art et de littérature, journaliste et directeur de revue, l'art dans la vie (quotidienne) et de dépasser les limites du champ littéraire et artistique. Avec les Nouvelles en trois ligne , il entreprend une dernière tentative de « pratiquer la poésie » pour combler le fossé entre la littérature et les arts et les buts de l'anarchisme. Son silence littéraire définitif correspond à l'échec de la tentative des avant-gardes historiques d'agir en dehors des limites de l'institution artistique et littéraire.
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Eczet, Jean-Baptiste. « Des hommes et des vaches ». Anthropologie et Sociétés 39, no 1-2 (25 mai 2015) : 121–44. http://dx.doi.org/10.7202/1030842ar.

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La relation pastorale entre les bovins et les Nilotes en Afrique de l’Est, caractérisée par une imbrication des deux collectifs, est communément désignée par cattle complex. La relation de subsistance côtoie des pratiques poétiques et plastiques, et on ne peut jamais observer l’un sans l’autre. Pourtant, dans la littérature sur ces pasteurs, le bovin est le plus souvent institué dans deux positions réductrices, soit le symbole, soit la ressource, qu’une disposition mentale vient lier : l’obsession. Celle-ci permettrait de justifier l’un par l’autre : soit l’idiome symbolique est si important qu’on le retrouve dans les usages pratiques, soit la ressource de production est si nécessaire qu’elle imprègne l’existence sociale et religieuse. Mais le bovin fournit une matière esthétique quotidienne et omniprésente et c’est l’attention à ces manières de produire des formes qui permet de rendre compte du bovin et de la relation pastorale. Cet article a pour objectif de montrer différentes formes bovines (à travers les noms, la poésie et les formes plastiques) et leur implication dans la vie des Mursi, une population d’agropasteur du sud-ouest éthiopien. Nous verrons alors que l’attachement entre les humains et les bovins est une disposition émergente d’un ensemble de pratiques mettant en relations les personnes.
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Savard-Corbeil, Mathilde. « Les Onze de Pierre Michon : la fiction entre lieu de savoir et de critique historiographique ». Voix Plurielles 14, no 2 (9 décembre 2017) : 116–35. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v14i2.1645.

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Résumé :
Cet article mettra en question la possibilité d’une relation entre engagement éthique et esthétique dans la littérature contemporaine. Pour ce faire, nous proposons d’étudier la présence de l’œuvre d’art fictive dans Les Onze de Pierre Michon. L’œuvre qui est créée au sein du récit, et qui n’a aucun référent réel, s’avère être un outil politique puissant : on décidera après-coup la signification accordée au portrait des onze représentants du Comité du Salut Public. C’est une œuvre créée dans l’attente, qui servira un discours politique précis dépendamment des évènements : soit on célèbrera les pères de la Révolution française, soit on se souviendra d’eux comme des tyrans de la terreur. L’ambiguïté herméneutique est au cœur même du travail du peintre fictif François-Elie Correntin et du récit de médiation qu’en fera Jules Michelet. Tout l’enjeu du tableau consiste à représenter deux sens possibles, et d’ainsi aider l’Histoire officielle en lui donnant une imagerie commune qui puisse renforcer son discours institutionnel.
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Onnis, Ramona Iolanda. « Sergio Atzeni et Patrick Chamoiseau : frères bergers de la Diversité ». ALTERNATIVE FRANCOPHONE 1, no 4 (23 septembre 2011) : 62–73. http://dx.doi.org/10.29173/af11246.

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Résumé :
Le présent article est une tentative de rapprocher la littérature francophone martiniquaise de la littérature sarde. Il se propose d’analyser de quelle manière les modèles esthétiques et idéologiques théorisés par les écrivains antillais peuvent être exportés hors de la Francophonie, et de montrer que de profondes affinités peuvent exister entre des réalités géographiques, sociales et historiques différentes, comme dans le cas de la Sardaigne et des Antilles. Cette étude est conduite à partir d’une comparaison entre la poétique de Patrick Chamoiseau, écrivain phare de la Créolité, et celle de Sergio Atzeni, écrivain sarde et traducteur du roman Texaco de l’auteur martiniquais. Atzeni est un des écrivains les plus innovateurs et originaux dans le panorama littéraire contemporain de la Sardaigne. Un sentiment de profonde amitié et d’estime mutuelle le lie à Patrick Chamoiseau. Parmi les nombreuses affinités poétiques existant entre les deux auteurs, seulement certaines seront ici abordées ; elles concernent notamment la dimension linguistique et stylistique, ainsi que le discours identitaire élaboré par les deux écrivains.
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Walty, Ivete. « La Parole écrite : entre la loi et la marginalité ». Interfaces Brasil/Canadá 17, no 1 (1 mai 2017) : 79. http://dx.doi.org/10.15210/interfaces.v17i1.10114.

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Résumé :
Dans une recherche sur la littérature produite par des prisonniers politiques et autres, j’ai toujours essayé de répondre aux questions suivantes :─ Comment la prison est-elle représentée dans les écrits de la contemporanéité à la première personne dans la littérature brésilienne et québécoise ? ─ Dans ces écrits, quelle relation y a-t-il entre l’institution prison et les autres institutions telles que : la Famille, l’École, l’Église, l’État, face à la question de la violence ?─ Comment le corps se dessine-t-il dans l’écriture face à la violence ?─ Comment subjectivité et collectivité se conjuguent-elles pour figurer les sujets narratifs en question ? ─ Comment esthétique, éthique et politique s’associent-elles dans l’écriture de la prison ?Dans cette étude, j’analyse les livres Memórias de um sobrevivente (Mémoires d’un survivant), de Luís Alberto Mendes, et Bienvenue dans mon cauchemar, de Marie Gagnon, en observant notamment le rôle de l’écriture en situation-limite entre la marginalité et la loi.
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Mélat, Hélène. « Ilya Ehrenbourg ou la griserie de l’écriture performative ». Études littéraires 36, no 1 (9 mars 2005) : 77–92. http://dx.doi.org/10.7202/010637ar.

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Résumé :
Résumé Ilya Ehrenbourg a été un exemple parfait de composition artistique avec un régime politique, devenant ainsi l’écrivain soviétique par excellence. Partagé entre deux mondes, entre deux cultures et deux religions, il se choisit une foi, celle dans le socialisme, et un ennemi, le bourgeois, pour contrecarrer cette ambivalence identitaire. Dans sa première phase, c’est la critique du monde occidental qui lui permet de repousser les doutes de sa nature sceptique. Puis, la construction stalinienne des années 1930 lui offre un nouveau type d’écriture : celle de romans de production réalistes socialistes mettant en scène l’utopie d’un nouveau monde en devenir. Mais cette esthétique se révèle vite une impasse. La Seconde Guerre mondiale permet de revitaliser le conflit inhérent au récit avec l’apparition d’un nouvel ennemi bien déterminé : l’Allemand. Ses textes de cette époque, très diffusés et très lus, sont une violente exhortation à tuer l’ennemi, sans état d’âme. C’est encore le rôle de serviteur du régime que prend Ehrenbourg dans la dernière période de sa vie en illustrant littérairement la très relative libéralisation du Dégel. Ainsi Ehrenbourg aura-t-il choisi d’être lu et d’être utile : resté dans son pays malgré un régime qu’il n’accepte que partiellement mais dont il devient le porte-parole, il fait de l’écriture sa raison de vivre. La littérature-action est une arme pour lutter contre l’ennemi extérieur, mais aussi contre l’ennemi intérieur qui menace un moi fragile.
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De Carlo, Maddalena. « littérature peut tout ! » Langues & ; Parole 4 (30 novembre 2019) : 111–28. http://dx.doi.org/10.5565/rev/languesparole.52.

Texte intégral
Résumé :
Dans cette contribution, nous nous interrogeons sur le rôle que l’enseignement de la littérature dans les contextes scolaires et universitaires peut jouer pour former des individus et des citoyens capables non seulement d’apprécier la valeur esthétique des productions littéraires de tout temps et de toutes aires géographiques et culturelles, mais aussi de réfléchir sur la condition humaine et sur l’universalité de certaines expériences de vie des êtres humains, en dépit de la grande variété de leurs modalités d’expression. Pour atteindre ce but, nous avons choisi nous pencher dans cette contribution sur des récits de vie qui racontent l’expérience de la migration, de l’exil, du deuil et du sens de perte qu’ils engendrent, en tant que lieu de réflexion privilégié sur la nature paradoxale de toute expérience humaine se situant entre appartenance et étrangeté.
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Bürger, Peter. « Fin de l’avant-garde ? » Études littéraires 31, no 2 (12 avril 2005) : 15–22. http://dx.doi.org/10.7202/501231ar.

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Résumé :
Le terme " avant-garde " recouvre habituellement deux orientations tout à fait différentes : l'avant-garde proprement dite, qui désigne les mouvements conjoignant assaut contre l'autonomie de l'art et projet de changement social révolutionnaire, et la modernité, qui, selon Adorno, a pour centre l'œuvre d'art autonome et insiste sur la pureté esthétique. Or, il semble aujourd'hui que la définition exigeante d'Adorno ne puisse plus s'appliquer à une modernité qui puise désormais dans le répertoire des gestes esthétiques au lieu de chercher à développer le matériau ; quant aux avant-gardes, en l'absence de projet visant à changer la praxis de la vie, elles ne survivent, en définitive, qu'en tant que passé. Le présent article pose la question de la possibilité de poursuivre le projet de la modernité ou de fonder une nouvelle avant-garde à l'ère postmoderne de la déshistorisation des arts et de la littérature.
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Achheb, Loubna. « L’écriture dystopique boudjedrienne à l’aune de la théorie postcoloniale ». Quêtes littéraires, no 11 (30 décembre 2021) : 196–205. http://dx.doi.org/10.31743/ql.13320.

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Cet article porte sur le rapport entre l’écriture dystopique de Rachid Boudjedra et la théorie postcoloniale dans son roman L’Escargot entêté. Cette œuvre fait partie de la littérature algérienne postcoloniale et se trouve, par conséquent, être l’emblème d’une esthétique hybride. L’hybridité dont use l’auteur, et qui n’est autre qu’un concept utopique de la théorie postcoloniale, finit par se briser dans le texte, générant par là une écriture dystopique. Pour ce faire, l’écrivain mélange les genres réaliste et fantastique, puis y crée une scission pour perpétuer l’image de la dystopie. Il utilise des informations erronées pour créer des fissures dans l’intertextualité du roman, en faisant imploser l’hybridité de l’écriture de l’intérieur. Enfin, il tente de libérer la littérature algérienne qu’il veut séparer de la littérature française, créant une brèche entre « la périphérie » et « le centre ».
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Tenaguillo y Cortázar, Amancio. « Écrivain, artiste ou artisan ? Du processus créateur au microprocesseur ». Figures de l'Art. Revue d'études esthétiques 7, no 1 (2003) : 485–98. http://dx.doi.org/10.3406/fdart.2003.1297.

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Résumé :
Dans l’histoire de la littérature, deux thèses s’affrontent quant à la représentation de l’acte créateur : l’une, d’origine platonicienne, fait du poète un artiste inspiré ; l’autre, d’origine aristotélicienne, le considère comme un artisan disposant d’une technique propre. La production littéraire de la première moitié du XXe siècle prouve que la ligne de partage entre artisans de l’esprit et artistes bricoleurs est aujourd’hui incertaine. Déjà, à la charnière des XVIe et XVIIe siècles, dans le Quichotte, Cervantès met en scène l’acte d’écrire comme un travail d’artisan qui fait de l’auteur un écrivain déterminé par les structures socioéconomiques. La multiplication mécanique des écrits à partir du XVIIIe confirme la fracture, qui s’accentue au XIXe, entre l’écrivain artisan des lettres, socialement reconnu, et l’artiste incompris, enfermé dans sa tour d’ivoire. Au XXe, alors même que la fétichisation du manuscrit tend à raviver la figure de l’écrivain artiste, l’introduction de la machine à écrire puis de l’ordinateur transforme les données du processus créateur. Dans cette esthétique de la machine, où la notion même d’oeuvre littéraire est remise en cause, l’auteur n’est plus que l’un des opérateurs du schéma processuel du texte.
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Lapointe, Martine-Emmanuelle. « Portrait d’une maison d’édition naissante. Le cas de La Mèche ». Études françaises 52, no 2 (4 juillet 2016) : 15–28. http://dx.doi.org/10.7202/1036922ar.

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Résumé :
Le présent article tente d’apporter un éclairage partiel au nouveau paysage esthétique québécois en s’attachant aux entours et au contenu des textes publiés par la maison d’édition La Mèche entre octobre 2011 et mai 2013. Le corpus étudié regroupe huit ouvrages, romans, romans graphiques, correspondance littéraire, qui ont reçu un écho généralement favorable dans les médias. Sans prétendre à l’exhaustivité, l’analyse entend cerner la cohérence interne du catalogue de la maison d’édition en dégageant les tendances esthétiques et les thèmes récurrents qui traversent ses différentes publications. Les représentations du social et de l’institution littéraire sont également privilégiées, dans la mesure où elles permettent de rendre compte d’un certain ethos littéraire contemporain et d’offrir une vue d’ensemble des conceptions de la culture livresque qui circulent dans la littérature québécoise actuelle.
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Nordholt, Annelise Schulte. « Tentation esthétique et exigence éthique. Lévinas et l’œuvre littéraire ». Études littéraires 31, no 3 (12 avril 2005) : 69–85. http://dx.doi.org/10.7202/501246ar.

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Résumé :
La position de Levinas vis-à-vis de l'art et de la littérature continue à intriguer par son ambivalence. L'expérience esthétique met tantôt hors jeu le rapport éthique, tantôt elle semble l'événement-même de ce rapport. Les textes théoriques et les essais consacrés à Proust et à Celan montrent que le statut de l'œuvre littéraire dans la pensée de Levinas oscille structurellement entre esthétique et éthique, nous renvoyant tantôt au règne impersonnel de l'" il y a ", tantôt au visage d'autrui. Mais l'exégèse imposée par Levinas à ces textes n'opère-t-elle pas une véritable " conversion éthique de l'esthétique ", laissant dans l'ombre tout ce qui, dans le texte littéraire, excède le rapport à autrui ?
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Esquenazi, Jean-Pierre. « Les séries télévisées et l’esthétique carnavalesque ». Cinémas 23, no 2-3 (18 avril 2013) : 175–95. http://dx.doi.org/10.7202/1015189ar.

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Résumé :
Dans son livre sur Rabelais, Mikhaïl Bakhtine pose les principes d’une esthétique carnavalesque qui serait à l’origine de l’ensemble de la littérature « hétéroglossique », c’est-à-dire capable de brasser les discours peuplant un univers social. L’auteur établit un parallèle entre ces écrits et certaines fictions télévisuelles où se manifestent les traits caractéristiques du carnavalesque (la grossièreté, le brassage des genres, la conquête d’un point de vue discordant, l’impertinence envers les puissances), inspirés par le bref renversement social que constituent les carnavals au Moyen Âge. L’auteur propose de regarder un moment de l’histoire des séries télévisées à travers la perspective carnavalesque, capable selon lui de rendre compte du projet de ces séries. L’auteur étudie en détail la narration de deux séries carnavalesques : The Simpsons (1989-…) et Boston Legal (2004-2008). Dans la première, la narration fait d’une petite ville fictive, Springfield, un microcosme des attitudes et des stéréotypes américains aperçus à travers la loupe de la famille Simpson. Dans la seconde, des juristes obsédés, obsessionnels et pervers se confrontent aux douleurs d’une Amérique vacillante.
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Loubet-Poëtte, Vanessa. « Pour une poésie du bruit et du bruissement, le thème de la pluie ». Figures de l'Art. Revue d'études esthétiques 24, no 1 (2013) : 99–110. http://dx.doi.org/10.3406/fdart.2013.1037.

Texte intégral
Résumé :
Le rapprochement entre littérature et cinéma devient l’occasion de questionner la représentation du bruit, et plus particulièrement du bruit de la pluie, dans le film et dans le poème. L’utilisation d’outils d’analyse rhétoriques et stylistiques permet de saisir dans les deux types de message des enjeux esthétiques et symboliques communs. Comment l’écriture du bruit, matière parasite, peut-elle devenir poétique ? Plusieurs exemples empruntés à la poésie du XXe et à divers genres cinématographiques mettent en évidence les effets de déplacement du concret à l’abstrait, de l’artifice à l’essentiel, de l’accident à l’écriture, et finalement de l’utilitaire au poétique.
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Mavrikakis, Catherine. « L’apparition du disparu ». Études françaises 42, no 2 (25 octobre 2006) : 47–60. http://dx.doi.org/10.7202/013863ar.

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Résumé :
Il s’agira ici de penser la place de la musique et de la photographie principalement dans deux recueils : Tombeau de Lou (2000) et Cimetières : la rage muette (1995). Ces poèmes pour les morts se veulent habités par des ritournelles musicales, des clichés photographiques, des images, véritables lieux communs de la mémoire. L’on pourrait dire que chez Desautels la photographie, la musique et la littérature viennent s’entraider, se mêler dans leur désir commun de montrer ce qui ne peut exister que dans l’insistance de plusieurs médias : la disparition. Le livre veut faire voir et faire entendre ce qui s’est englouti dans l’absence. Il cherche à faire apparaître le disparu dans la disparate de ses dispositifs. Il y aurait une esthétique moderne de la prosopopée à l’oeuvre dans ces livres photographiques, ces livres musicaux où parlent et apparaissent les morts.
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Guyot, Alain. « Entre le livre et le rêve. » Études littéraires 37, no 2 (11 octobre 2006) : 17–29. http://dx.doi.org/10.7202/013668ar.

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Résumé :
Résumé Le paysage médiéval se présente comme un thème particulièrement intéressant pour étudier la manière dont le XIXe siècle se projette dans le Moyen Âge : lieu vide, erratique ou lacunaire du point de vue des sources, il est apte à se remplir de fantasmes. Marchangy, l’un des promoteurs d’une littérature descriptive d’ambiance médiévale et sans ambition historienne, reconstruit ainsi le paysage médiéval à partir d’une bibliographie aussi gigantesque qu’éclectique, mais aussi et surtout en exaltant le recours à un imaginaire nouveau qui investit le champ laissé libre par les lacunes de celle-ci. S’y projette une esthétique romantique qui influence peut-être encore notre propre vision du Moyen Âge.
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Viselli, Antonio G. « « L’écho de ceux qui ont crié » : le legs symboliste et moderniste dans la poésie d’Alexandre Amprimoz ». Voix Plurielles 12, no 2 (12 décembre 2015) : 22–39. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v12i2.1268.

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Résumé :
Cibler la poétique d’Amprimoz est aussi problématique que situer une unique tendance littéraire, esthétique et philosophique chez le critique qu’était le professeur de littérature et de linguistique françaises : ses vastes intérêts et ses publications multiples dans des domaines aussi amples que la littérature canadienne française, la littérature pour la jeunesse, le symbolisme – de Germain Nouveau à Rimbaud, la sémiotique, entre autres –, sans oublier le crepuscolarismo italien et le modernisme anglophone, en font foi. Pour lui rendre hommage, je souhaite surtout explorer, dans la présente analyse, la relation ambigüe entre la poétique symboliste et l’écriture moderniste : la poésie d’Amprimoz semblerait réconcilier, par le biais d’un multilinguisme sans effort, la représentation artistique qui unit les pensées contradictoires d’un Stéphane Mallarmé et d’un Ezra Pound. Certes, la poétique d’Amprimoz reste essentiellement inclassable. Cependant, en l’inscrivant dans les courants littéraires qui le fascinaient tant, on est capable de déchiffrer un travail à la fois critique et poétique, qui rassemble des mouvements littéraires distincts et que l’on regroupe, souvent à tort, sous l’unique nomenclature anglophone de « modernisme ».
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Boucher, Geneviève. « Le discours sur le roman dans le panorama urbain ». Études françaises 49, no 1 (4 octobre 2013) : 23–41. http://dx.doi.org/10.7202/1018792ar.

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Résumé :
Bien que Louis Sébastien Mercier ait consacré deux ouvrages à des questions d’ordre poétique (De la littérature et Du théâtre), le panorama urbain qu’il esquisse dans le Tableau de Paris (1781-1788) lui fournit un prétexte pour réfléchir à la fonction de la littérature dans la cité ainsi qu’aux moyens de moderniser l’esthétique des oeuvres pour accroître leur portée. Si, dans son oeuvre panoramique, il consacre quelques passages au roman, ce genre ne fait pas l’objet d’une critique isolée : le discours sur le roman s’élabore essentiellement dans les interstices du discours sur le drame, dont Mercier a contribué à définir la forme moderne. Le roman se taille néanmoins une place de plus en plus importante à mesure qu’avance le projet du Tableau. C’est autour des débats sur le style que se cristallise le discours théorique sur le roman. Le style romanesque se pose en modèle en ce qu’il semble le plus à même d’établir une communication intime entre l’auteur et le lecteur et de mettre en branle une chaîne émotive par laquelle l’oeuvre peut véritablement agir sur le lecteur. Après la Révolution, dans Le nouveau Paris (1799) qui sert de suite au Tableau de Paris, le discours théorique sur le roman disparaît, mais il est réinvesti au sein de la narration. Dans plusieurs passages de cette oeuvre qui doit tracer le portrait du Paris postrévolutionnaire tout en faisant l’histoire de la Révolution, Mercier renonce à la neutralité historiographique et mobilise des procédés typiquement romanesques pour créer un effet esthétique et émouvoir le lecteur. Le romanesque devient ainsi l’un des vecteurs du sublime et du pittoresque que l’on cherche désormais à conférer à l’histoire.
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Cormier, Pénélope. « Le passé, le présent et l’avenir de la littérature acadienne chez Herménégilde Chiasson 1 ». Dossier 35, no 1 (12 novembre 2009) : 51–62. http://dx.doi.org/10.7202/038570ar.

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Résumé :
Résumé Cet article cherche à éclaircir la vision de l’Acadie qui est représentée dans les écrits essayistiques et poétiques récents d’Herménégilde Chiasson. On note l’allégeance de l’essayiste au discours esthétique et idéologique de la modernité, ainsi que l’importance d’établir une continuité entre les générations artistiques acadiennes. Dans sa poésie, son hyperconscience de la fragilité de la collectivité acadienne passe à l’avant-plan et établit une rupture avec ses contemporains. Le poète se place davantage dans l’isolation d’une conscience subjective donnée comme particulièrement lucide, posture qui est en définitive une des exigences de la modernité.
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Lefort-Favreau, Julien. « Le Mai 68 littéraire de François Maspero ». Études françaises 54, no 1 (16 janvier 2018) : 37–58. http://dx.doi.org/10.7202/1042865ar.

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Résumé :
Si l’importance des éditions François Maspero dans les champs politique et intellectuel a été bien démontrée par de nombreux travaux récents, son apport aux mutations survenues dans les politiques de la littérature autour de Mai 68 mérite d’être mis en lumière. Nous soumettons l’hypothèse que l’action de François Maspero en amont et en aval de 68 participe à une politisation du champ littéraire par l’articulation complexe entre théorie politique et création littéraire que l’on peut observer dans l’ensemble de son catalogue. Nous nous intéressons ici à quatre acceptions de la littérature qui circulent chez Maspero et qui incarnent les différentes facettes d’une inscription conflictuelle de la littérature dans l’espace social représentative de 68. Nous portons d’abord notre attention sur les préfaces que signe Jean-Paul Sartre de deux livres publiés par Maspero : Aden Arabie de Paul Nizan et Les damnés de la terre de Frantz Fanon. Nous analysons ensuite une série d’articles de Georges Perec qui paraît au début des années 1960 dans la revue Partisans. La troisième acception que nous observons est perceptible dans les collections consacrées à la création littéraire chez Maspero, notamment à la poésie en traduction. Finalement, notre analyse porte sur la collection « Théorie » dirigée par Louis Althusser et la réflexion qu’elle déploie sur les tensions entre art et idéologie. L’examen de ces quatre déclinaisons du littéraire montre que Maspero constitue le lieu privilégié d’une prise en charge de paroles subalternes provenant du Tiers-Monde, d’une critique virulente des prescriptions esthétiques du PCF et d’un éloignement des principes de la littérature engagée. Il annonce donc des transformations importantes de 1968 et les pérennise au fil des années 1970.
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Audet, René. « Des sous-produits éditoriaux au secours de la littérature ». Études françaises 52, no 2 (4 juillet 2016) : 65–86. http://dx.doi.org/10.7202/1036925ar.

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Résumé :
Plusieurs jeunes éditeurs littéraires québécois du début du XXIe siècle tentent de gagner une plus grande visibilité en recourant à diverses stratégies publicitaires et éditoriales, depuis les objets promotionnels jusqu’aux ouvrages au statut ou au rendu inhabituels. Négociant entre la visibilité et la ligne éditoriale, entre le branding et l’affirmation d’une esthétique singulière, ils font oeuvre à travers la panoplie de ces sous-produits éditoriaux qui contribuent à leur image de marque et à l’établissement d’une niche qui leur est propre. Le phénomène, lourdement alimenté par la maîtrise des outils de production et de diffusion numériques, participe de leur essor dans un contexte commercial souvent occupé par des groupes éditoriaux établis de longue date.
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Cailler, Bernadette. « Le personnage historique en littérature antillaise : la question du genre (Delgrès, Schoelcher, L’Oubliée) ». Études littéraires 43, no 1 (14 février 2013) : 117–33. http://dx.doi.org/10.7202/1014064ar.

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Résumé :
À partir d’une méditation concernant divers genres et modes pouvant être choisis pour la représentation de personnages considérés comme hautement historiques par un peuple, voire plusieurs, voire dans l’imaginaire mondial contemporain, et compte tenu, aussi, du projet créatif entrepris par un auteur ou l’autre, cette étude en vient à analyser, dans Un dimanche au cachot de Patrick Chamoiseau, la figure de Victor Schoelcher, en relation aux autres personnages de l’oeuvre, en particulier ceux de L’Oubliée et de Caroline. Proéminente est ici la question qui, née d’une analyse de l’oeuvre, révèle des rapports étroits entre esthétique, politique, et éthique.
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Bonenfant, Luc. « Modernité générique et usages formels du verset dans Les atmosphères de Jean-Aubert Loranger ». Études littéraires 39, no 1 (27 mai 2008) : 69–81. http://dx.doi.org/10.7202/018103ar.

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Résumé :
Résumé Cet article s’intéresse au verset dans Les atmosphères afin de montrer que celui-ci fonde un procès d’échange générique alors inédit dans la littérature québécoise. L’examen successif des trois parties du recueil révèle que le verset est une forme labile qui permet à l’auteur d’affirmer le sens moderne de son entreprise. Grâce à l’alternance qu’il produit entre les silences des blancs et le souffle court de la parole, le verset dit en définitive le pouvoir poétique de la prose. Sur le plan formel et typographique, il installe une modernité esthétique qui permet au livre d’échapper à toute tentative de classification.
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Ducournau, Claire. « Une visibilité à négocier : « Monde noir » et « Continents noirs », deux collections françaises de littérature africaine ». French Cultural Studies 30, no 2 (mai 2019) : 138–52. http://dx.doi.org/10.1177/0957155819843466.

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Résumé :
Prenant pour point de départ la situation de la production littéraire africaine en France, entre invisibilité et surexposition, cet article illustre ensuite les contraintes qui enserrent ses contenus et ses formes esthétiques depuis les années 1980 à travers le cas de deux collections éditoriales, « Monde noir » et « Continents noirs », respectivement créées par Hatier (dès 1977) et Gallimard (en 2000). S’appuyant sur des données bibliographiques, des archives et des entretiens menés auprès d’écrivain·e·s et d’agents culturels, il restitue les médiations sociales et les négociations qui régissent les activités littéraires dans ces collections dotées de périmètres de définition essentialistes.
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Bonhomme, Marc. « L’exhibition des tabous dans la littérature argotique moderne. L’exemple d’Alphonse Boudard ». ACTA UNIVERSITATIS LODZIENSIS. FOLIA LITTERARIA ROMANICA, no 12 (22 mai 2017) : 257–69. http://dx.doi.org/10.18778/1505-9065.12.22.

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Résumé :
Si l’argot a toujours transgressé les tabous, une telle transgression a évolué depuis quelque temps avec son développement dans les romans modernes. En effet, il ne se borne plus à mettre en avant les interdits bannis par le bon usage, mais il leur confère une dimension esthétique dans le processus de la création littéraire. Nous nous intéressons au retraitement transgressif des tabous dans l’oeuvre représentative d’Alphonse Boudard. D’une part, nous montrons que celle-ci trouve ses thèmes dans l’exhibition de domaines traditionnellement tabouisés. D’autre part, nous voyons comment la transgression des tabous chez Boudard suscite une forte productivité narrative et un recyclage linguistique novateur. Ce dernier concerne les rapports complexes entre dysphémisme et euphémisme, la création de néologismes qui explorent les limites de la langue et une rhétorique ludique jouant avec les interdits langagiers. Ces pratiques conduisent à une revalorisation des termes tabouisés et à la genèse d’une écriture elle-même sans tabous.
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Suissa, Amnon Jacob. « Dépendances et médicalisation ». Nouvelles pratiques sociales 19, no 2 (17 juillet 2007) : 92–110. http://dx.doi.org/10.7202/016053ar.

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Résumé :
La médicalisation des comportements liés aux dépendances est une avenue privilégiée dans les modalités de gestion et de contrôle social. Comment s’effectuent les passages d’une condition sociale et des comportements de dépendance à un statut de maladie, de pathologie ? Sur quelles bases scientifiques et idéologiques s’appuient les discours qui permettent l’actualisation de ces conditions pour les rendre plus acceptables, voire plus désirables au plan social ? À partir d’une revue de littérature, cet article analyse la tendance actuelle à la médicalisation, en général, et le champ des dépendances, en particulier. À cette fin, quatre aspects seront mis en relief : 1) le processus de médicalisation ; 2) deux types de nouvelles dépendances : la cyberdépendance et la dépendance à la chirurgie esthétique ; 3) le concept de dépendance, qui sera considéré comme étant au coeur du débat dans le processus de médicalisation ; 4) le mouvement d’entraide anonyme, qui sera analysé comme relais idéologique du discours médical dans le champ des dépendances. En guise de conclusion, nous proposerons une réflexion sur les pistes d’intervention visant une participation citoyenne en contexte de médicalisation.
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SUVIN, Darko. « Le discours de la fiction comme nouveauté et comme marchandise ». Sociologie et sociétés 17, no 2 (30 septembre 2002) : 83–90. http://dx.doi.org/10.7202/001777ar.

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Résumé :
Résumé Sont d'abord brièvement présentées les analyses du rapport entre la littérature et le capitalisme de marché élaborées par Marx, principalement dans ses Grandisse, et par Walter Benjamin, avec son hypothèse concernant l'existence d'une homologie entre la production des marchandises et la littérature moderne. Marx a fait une distinction fondamentale, au sein de la production marchande, entre une valeur d'usage sensuelle et une valeur d'échange quantitative. Cette contradiction, dont le résultat est l'aliénation généralisée, Benjamin s'en est servi dans l'analyse de la manie, propre à l'après-dix-neuvième siècle, pour la nouveauté dans la fiction. Avec la circulation marchande, la nouveauté tend à être mystificatrice plutôt que radicale. On fait appel aux idées de Tocqueville sur la psychologie des sociétés "démocratiques" de masse pour éclairer cette aporie. La situation de la presse de masse, au sein du discours écrit, est ensuite examinée à la lumière de commentaires faits par A. E. Poe au début de sa carrière. Les discussions de Benjamin et d'autres critiques concernant la mode, le jeu, ['obsolescence rapide, l'angoisse devant le passage du temps, etc., sont rapportées à l'expérience du consommateur en quête de stimulation. Pour conclure, la valeur d'usage de la littérature est considérée comme étant une connaissance esthétique signifiente, et ce en contradiction avec sa valeur d'échange, considérée comme la domination narrative d'étrangetés superficielles qui se répètent à l'infini. Tel semble bien être le modèle de tout discours littéraire (de fiction ou pas), de Balzac à aujourd'hui.
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Arabi, Atiyeh, et Farzaneh Karimian. « Précurseurs d’une esthétique minimaliste : Samuel Beckett et Bahrâm Sâdeghi Cas d’une interférence ou d’un échange ? » ALTERNATIVE FRANCOPHONE 2, no 5 (13 février 2020) : 21–38. http://dx.doi.org/10.29173/af29390.

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Résumé :
Résumé L’étiquette de minimaliste, celle de la nouvelle tendance littéraire et artistique de la fin des années soixante-dix, réunit des auteurs aux textes brefs, qui dans un mouvement de tabula rasa, partagent certaines inclinations esthétiques. Partisans de l’art de simplicité et de l’esthétique de la concision reconnue dans l’écriture par sobriété de l’expression, réduction de la trame narrative, «atomisation de l’intrigue», absence de sens historique, de grandes idées philosophiques, personnages anonymes, etc., ces auteurs se considèrent unanimement redevables à un avant-coureur commun : Samuel Beckett. Il en va de même pour les écrivains minimalistes d’Iran qui reconnaissent ouvertement leur dette envers Bahrâm Sâdeghi dont l’œuvre, parue pendant 1957- 1972, constitue l’une des explorations les plus originales de la narrativité minimaliste, avant que le courant soit répandu au pays. Précurseur du minimalisme en Iran, ce dernier s’approprie une figure marquante de son époque tenant compte du traitement particulier qu’il inflige au personnage et du parcours que poursuit cette ombre flottante dans une intrigue basée sur rien. Ainsi nous proposons-nous, dans cette étude, de cerner les aspects littéraires du minimalisme, notamment beckettien, dans la tentative scripturale de Sâdeghi. Nous y montrerons comment Sâdeghi a reproduit des procédés similaires dans son œuvre, notamment dans La Tranchée et les gourdes vides, en retrouvant les échos, directs/indirects, de l’écriture de Beckett chez l’auteur iranien. Les deux auteurs optent pour un processus de réforme dans lequel ils engagent leur système de littérature minimaliste afin de présenter leur position de contestation de l’ordre établi à leur manière ; une lecture comparative et intertextuelle permet de souligner leur démarche commune. Mots-clés : Sâdeghi, Beckett, minimalisme, échange, interférence, avant-garde.
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Santiago Torres, Frances J. « Une autre Histoire : l’œuvre de Simone Schwarz-Bart ». RELIEF - Revue électronique de littérature française 15, no 2 (27 décembre 2021) : 94–105. http://dx.doi.org/10.51777/relief11442.

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Résumé :
Simone Schwarz-Bart a créé une œuvre porteuse d’expressions et de paroles appartenant au monde créole. Partant d’une esthétique de l’oral, son œuvre reconstitue une Histoire marquée par la discontinuité et la rupture. Dans ses écrits s’incorporent chants, devinettes, contes et proverbes, donnant ainsi une nouvelle dimension à la langue française. Ces composantes de la tradition orale, aussi bien que le mythe, infusent dans l’œuvre entière une présence magico-religieuse, qui forment dans l’ensemble l’essence même de cette autre Histoire de la Guadeloupe. Cet article explore brièvement les enjeux des traditions orales et écrites, aussi bien que les réciprocités qui s’établissent entre littérature et histoire dans les œuvres de Simone Schwarz-Bart. L’auteur construit un récit rythmé, où les paroles et les images nous ouvrent à la culture orale caribéenne. Elle opère une transcription de l’oral à l’écrit, sans négliger l’importance des éléments psychologiques, politiques, sociaux, ou éthiques qui dominent l’idiosyncrasie caribéenne. Le discours du quotidien et les structures formulaires du conte antillais (parmi d’autres expressions de la tradition orale) résultent de la reformulation d’un contexte historique proprement guadeloupéen. Cette œuvre propose ainsi une esthétique orale à partir d’un regard ancré dans la mémoire d’une Histoire plurielle et diverse de l’archipel caribéen.
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Cellard, Karine. « Avant Refus global ». Dossier 41, no 2 (5 juillet 2016) : 83–93. http://dx.doi.org/10.7202/1036938ar.

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Cet article s’intéresse à la critique d’art qui émerge dans les années 1940, principalement au sein de l’espace essayistique des revues comme Amérique française, La Nouvelle Relève et Gants du ciel, lesquelles appartiennent à la « constellation personnaliste » dominant alors le champ culturel. Tandis que l’époque commence à concevoir une distinction entre l’artiste (nourri d’une vision esthétique en littérature, en arts visuels, en théâtre ou en musique) et l’intellectuel (qui pense d’autres sujets et peut intervenir dans la Cité) se met en place, dans les corpus analysés, une poétique de l’apologie de la modernité basée sur trois types de discours communs (l’approche historique, le didactisme et la subjectivité lyrique de type symboliste) et sur des stratégies récurrentes (notamment l’antinomie et l’analogie). L’analyse de l’évolution de ces formes et de ces discours sur l’art au long de la décennie montre en quoi et comment celle-ci mène peu à peu à la rupture de 1948 qui, contrairement à ce que suggère le grand récit de l’histoire littéraire québécoise, ne représente pas uniquement une rupture avec « la tuque et le goupillon », mais aussi avec les alliés naturels, soit les personnalistes qui, au Québec, ont été les premiers à apprivoiser la modernité esthétique.
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Sekeruš, Pavle, et Ivana Živančević Sekeruš. « PARIS DANS LA LITTERATURE ROMANTIQUE Le cas du roman Père Goriot de Balzac ». Годишњак Филозофског факултета у Новом Саду 37, no 2 (24 décembre 2012) : 113. http://dx.doi.org/10.19090/gff.2012.2.113-121.

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La Bible déjà donne l’image double de la ville qui traverse toute la littérature et qui la varie en fonction du temps. D’un coté le lieu de toutes les débauches, de toutes les corruptions à l’image de Sodome et Gomorrhe, de Babel et de Babylone et de l’autre, Jérusalem céleste, lieu de rencontre de l’homme et de son Dieu. Le XVIIIe siècle reprend cette dualité et la développe en conflit entre la ville et la campagne, entre la civilisation et la rusticité pour les uns, ou entre le lieu de corruption et le lieu de pureté et de sincérité pour les autres. Les romantiques français, tout en rejetant la ville et opposant sa laideur à la beauté de la nature, restent fascinés par sa force et son élan vital et développent le thème de la modernité urbaine à travers l’évocation récurrente de Paris. La place tenue par la ville dans le discours social d’une époque et la manière dont la littérature en rend compte offre la possibilité de marquer la relation à la ville comme le propre d’une esthétique et d’un courant littéraire. L’exemple type en est Le Père Goriot, le fameux roman de 1835.
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Aiala de Mello, Renata. « Analyse discursive des émotions dans le procès contre Flaubert et Madame Bovary ». Gláuks - Revista de Letras e Artes 22, no 01 (29 juillet 2022) : 105–17. http://dx.doi.org/10.47677/gluks.v22i01.270.

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Résumé : Avec la publication de Madame Bovary en 1857, Flaubert est accusé d’outrager la morale, la religion et les bonnes mœurs. Devant le Tribunal de Paris, le romancier est alors représenté par son avocat, Jules Sénard, et le Ministère Public par Ernest Pinard. Cet article a pour objectif d’analyser les discours des deux avocats dans ce procès. Par des arguments basés sur une morale pleine de stéréotypes à propos du comportement féminin, ils construisent l’ethos d’Emma de façon pathémique. Pour convaincre le jury d’interdire ou de permettre la publication du roman, ils s’appuient sur la description des « chutes » d’Emma, se référant aux « erreurs » commises par le protagoniste. On effectue une analyse à la fois qualitative, linguistique, discursive et interdisciplinaire pour délimiter les points de vue moral, éthique et esthétique au sujet de Madame Bovary et aussi de son personnage principal, de la fonction de la littérature, de la création littéraire, des femmes dans la société française du XIX siècle, de l’adultère et du suicide. On veut montrer, enfin, le potentiel stratégique et persuasif des émotions dans les textes/discours analysés. Des émotions qui reflètent et réfractent les multiples sujets touchés et leurs discours.
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Bouju, Emmanuel. « Forme et responsabilité. Rhétorique et éthique de l’engagement littéraire contemporain ». Études françaises 44, no 1 (11 juin 2008) : 9–23. http://dx.doi.org/10.7202/018160ar.

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Résumé :
Résume L’idée d’un engagement proprement « littéraire » permet de reconnaître en littérature une articulation particulière entre modèle éthique et modèle esthétique, fondée sur l’instauration d’une autorité textuelle complexe et ambiguë. Ce mode d’engagement se lie plus particulièrement, dans le roman de la fin du vingtième siècle, à l’ambition d’une transcription fictionnelle de l’histoire — laquelle opère souvent sur le mode d’une figuration textuelle du mouvement par lequel l’écrivain, depuis une position initialement « désengagée », vient à s’exposer au monde en assumant un jugement d’autorité sur son histoire. Si une rhétorique de l’engagement littéraire existe, en effet, elle consiste en une déictique de la responsabilité : en évoquant le modèle de Thomas Bernhard, puis celui, plus récent, d’Imre Kertész, cet article tente de définir les moyens et les fins d’un engagement contemporain de la littérature, liant le plus étroitement possible forme et responsabilité. Dans ces exemples, l’écrivain se retrouve engagé dans et par son oeuvre comme modèle éthique destiné à une appropriation active et critique ; et le lecteur est celui qui, relevant le défi de cette appropriation, reconnaît, sanctionne et déploie le geste d’engagement du littéraire en le confrontant au monde commun.
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De Launay, Laure, et Sarah Gebeile-Chauty. « Le sourire : un enjeu dans la décision thérapeutique des classes III ». L'Orthodontie Française 89, no 1 (mars 2018) : 81–91. http://dx.doi.org/10.1051/orthodfr/2018002.

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Résumé :
Introduction : Le sourire représente un challenge dans la prise en charge des classes III. Sans traitement, le sujet en classe III présente un torque maxillaire excessif et découvre majoritairement les incisives mandibulaires, signe qui s’accentue avec l’âge. L’orthopédie fonctionnelle permet de restaurer le caractère esthétique du sourire par protraction maxillaire (parfois provisoirement car 20 % des cas auront quand même besoin d’une chirurgie). Selon la sévérité initiale du cas (−4,5 mm d’AoBo constitueraient la valeur seuil), les options sont la compensation ou la correction chirurgicale. Dans les deux cas, le profil est amélioré, mais sans pour autant obtenir une normalisation des valeurs céphalométriques. Ces dernières années, les publications de cas traités par compensations (souvent par ancrage osseux) se sont multipliées avec des indications plus larges, en particulier pour les patients asiatiques pour lesquels la chirurgie de Le Fort I donne des résultats esthétiques discutables. L’attention doit alors être portée sur la bascule du plan d’occlusion, laquelle altère le sourire par la visibilité des incisives mandibulaires. Néanmoins, la chirurgie permet de gérer les cas les plus sévères avec une proportion d’amélioration plus importante. Objectif : L’objectif de cet article est de rechercher, par l’analyse de la littérature, les valeurs limites céphalométriques pour un sourire acceptable des patients en classe III. Matériels et méthodes : Nous avons effectué une recherche sur Pubmed à partir de mots clés : class III, anterior cross bite, smile, camouflage, orthognathic surgery, puis secondairement à partir des références fournies par les articles trouvés et avons analysé les données. Résultats : Le protocole ortho-chirurgical associé aux extractions de premières prémolaires maxillaires serait le moyen d’obtenir les meilleurs résultats en termes de sourire (versus la chirurgie sans extractions et versus les compensations orthodontiques) car c’est, en effet, le seul moyen de rétablir une position et un torque normalisés des incisives maxillaires, ce qui augmente leur visibilité lors du sourire.
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Lacroix, Michel. « Les revues et la littérature in flagrante : de Valery Larbaud à la littérature québécoise contemporaine ». Tangence, no 102 (10 février 2014) : 53–73. http://dx.doi.org/10.7202/1022657ar.

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Résumé :
« J’avais souvent pensé que pour les futurs historiens de la littérature moderne, les revues seraient d’un grand profit et principalement les revues de jeunes écrivains, parce qu’on pouvait y suivre, de mois en mois, le cours de la “littérature qui se faisait” », écrivait Valery Larbaud au début du xxe siècle. Malgré le développement remarquable des travaux sur les revues, cette histoire n’a pas encore été écrite. Cependant l’idée m’est chère et c’est sous son aiguillon que je souhaite réfléchir à l’étude historique de la littérature contemporaine, en quittant les revues littéraires françaises des années 1900 à 1920 pour les revues littéraires québécoises des dix dernières années. Le saut d’une époque et d’un domaine littéraire à l’autre, loin d’être balayé sous le tapis, servira de point de départ à mon interrogation. Peut-on toujours souligner, comme Larbaud le faisait, « l’importance capitale des revues » dans la littérature qui se fait maintenant ? Les revues servent-elles toujours de rampe de lancement pour les oeuvres nouvelles, de catalyseur esthétique pour les regroupements d’écrivains, de lieu de confrontation entre les écritures d’une même époque, voire de vecteur de « contemporanéité » ? Ces questions sur l’historicité des revues suscitent, du même souffle, une interrogation sur les méthodes de l’histoire littéraire.
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Omhovère, Claire. « « Cet ailleurs qui est ici » : de l’usage du dépaysement dans You Are Not Needed Now d’Annette Lapointe ». Textures, no 24-25 (1 janvier 2018) : 189–205. http://dx.doi.org/10.35562/textures.265.

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Résumé :
You Are Not Needed Now (2017) rassemble onze nouvelles dont l’auteur, originaire de la Saskatchewan, vit et enseigne au nord de l’Alberta. Annette Lapointe appartient à une génération d’écrivains qui reste ancrée dans le courant régionaliste d’une littérature dite « des Prairies », dont les codes établis dans les premières décennies du siècle passé n’ont cessé d’être remodelés, du réalisme rural de la première moitié du XXème jusqu’aux innovations postmodernes qui donnèrent naissance au « régionalisme expérimental » de la fin du siècle (Fiamengo 2004, 250). A l’heure où les modes de vie sont devenus aussi urbains, connectés et mobiles dans les provinces de l’Ouest qu’à de nombreux autres endroits à la surface du globe, la littérature des Prairies ne s’est pourtant pas diluée dans les mutations post-nationales que traverse le Canada (Davey). A chaque nouvelle parution d’une histoire littéraire, un chapitre est dédié aux courants régionalistes qui n’ont rien perdu de leur vitalité dans ce pays immense et contrasté. L’imposant Oxford Handbook, dirigé en 2016 par Cynthia Sugars, n’est pas en reste. Dans le chapitre « Retracing Prairie Literature », Alison Calder interroge les exclusions sur lesquelles repose l’homogénéité du canon régional : suppression de la voix des femmes, suppression de la présence autochtone mais aussi suppression d’environnements autres que la ruralité investie en ses débuts par cette littérature de peuplement ou « settler literature ». La place qu’y occupe le paysage assortie d’un puissant déterminisme géographique ont en effet longtemps servi à démarquer un type d’intrigue, un profil de personnage ainsi qu’une esthétique reconnaissables entre tous (Calder 2016, 702). A la suite d’Alison Calder qui nous engage à « retracer » la littérature des Prairies pour en dégager les aspects méconnus ou occultés, cet article a pour objet les stratégies de dépaysement à l’œuvre dans Your Are Not Needed Now afin d’observer comment l’écriture de Lapointe parvient à déplacer, c’est-à-dire à décaler pour mieux le renouveler le canon dans lequel elle s’inscrit.
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W. Francis, Cécilia. « L’autofiction de France Daigle. Identité, perception visuelle et réinvention de soi ». ÉTUDES 28, no 3 (17 juillet 2003) : 114–38. http://dx.doi.org/10.7202/006758ar.

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Résumé :
France Daigle aborde dans son oeuvre littéraire diverses problématiques rencontrées dans la littérature québécoise contemporaine, notamment la question identitaire et les enjeux sous-tendant la médiation complexe du « je » singulier et du « nous » collectif. Mon étude de Pas pire assimile la visée expérimentale de l’auteure à une esthétique postmoderne marquée du sceau du féminin et situe textuellement cette différenciation au plan de la perception visuelle grâce à laquelle l’énonciatrice recatégorise nombre de strates de l’identité minoritaire. L’entreprise de (ré)invention littéraire de soi se réalise à l’aide d’un regard caméra qui oscille entre pulsions duelles, confrontant une focalisation axée sur l’implosion du regard et du mouvement, incarnée par un sujet aux prises avec l’agoraphobie, à une visée d’expansion visuelle, pluralisante et libératrice. La plasticité du regard énonciateur ouvre sur un espace culturel relationnel où prévalent le geste créateur et l’échange dialogique avec l’autre.
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Chavarie, Hugo. « Moments autofictionnels dans l’oeuvre romanesque de Philippe Djian. Auto-biographèmes factuels et métadiscursifs ». Tangence, no 97 (11 mai 2012) : 61–78. http://dx.doi.org/10.7202/1009129ar.

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Résumé :
La catégorisation générique de l’autofiction a connu maints revers depuis une trentaine d’années. Puisque le concept déborde à présent le domaine de la littérature, cet article présente une définition linguistique de l’autofiction comme configuration énonciative et stratégie discursive, au demeurant intermittente et ponctuelle, qui rend possible le discours du moi au sein de tout énoncé narratif ou fictionnel. S’appuyant sur cette réorientation théorique, l’auteur s’attache ensuite à l’analyse des moments autofictionnels dans le corpus que forment les dix-sept romans publiés à ce jour par Philippe Djian. Sur la base d’une distinction entre « auto-biographèmes » (Kerbrat-Orecchioni, L’énonciation, 1980) factuels (nom propre, données sociologiques, faits vécus) et métadiscursifs (poétique, éthique et esthétique propres à l’auteur), la recherche des indices qui permettent de mesurer la présence de l’auteur dans ses romans montre que le noyau central d’un discours de l’intime peut se cacher à même un récit apparemment fictionnel, c’est-à-dire ailleurs que dans les faits racontés.
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Bryant-Bertail, Sarah. « Préface ». Theatre Research International 19, no 2 (1994) : 97–98. http://dx.doi.org/10.1017/s0307883300019325.

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Résumé :
Les articles dans ce numéro sont consacrés à l'analyse et la théorie de la représentation théâtrale. Jusqu'à ces dernières années la notion d'études théâtrales était un oxymore et, dans le meilleur des cas, l'histoire du théâtre se contentait de décrire et d'établir la chronologie des représentations. La théorie de la mise en scène occupait une place incertaine entre le discours esthétique et l'anecdote. Les études sur l'art du théâtre côtoyaient livres d'histoire et anthologies de théâtre sur les rayons des bibliothèques, sans qu'il y ait dialogue entre eux. Les anthologies présentaient les pièces de théâtre comme des textes littéraires à interpréter et à replacer dans leur contexte historico-littéraire; et seule l'œuvre imprimée était considérée digne d'étude. On considérait que la représentation théâtrale était trop éphémère pour constituer une véritable œuvre d'art, encore moins un texte authentique. Même la pièce imprimée ne constituait pas le véritable texte primaire, le discours académique en situant toujours la source ailleurs. Une pièce n'était en définitive qu'une illustration ou une concrétisation d'un autre discours: biographique, philosophique, théologique, psychologique ou historique. Il y avait bien des descriptions de représentations dans certaines anthologies et, pour des auteurs canonisés tels Shakespeare ou Ibsen, il existait même une histoire des représentations les plus importantes. Mais, en général, il n'y avait théorie ou analyse de la représentation que si l'auteur en avait publié une, tels Strindberg ou Brecht, ou si le dramaturge faisait partie d'un mouvement esthétique tel que le naturalisme, l'expressionisme, le Théâtre de l'Absurde, etc…Cet état de fait s'explique aisément puisque les Etudes Universitaires Théâtrales furent longtemps rattachées aux départements de littérature.
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Connan-Pintado, Christiane. « Enfances transplantées. La migration des personnages dans les réécritures de contes ». Ondina - Ondine, no 8 (22 décembre 2022) : 15–30. http://dx.doi.org/10.26754/ojs_ondina/ond.202286040.

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Comme l’a montré Umberto Eco, les personnages littéraires célèbres, et en l’espèce les personnages de contes, deviennent des migrants qui vivent « en dehors de leurs partitions originales ». Tel est le phénomène que nous proposons d’aborder dans le champ de la littérature de jeunesse contemporaine. Alors qu’ils viennent d’un passé lointain et du monde de la « forêt profonde », ces personnages subissent les effets d’un exode rural qui situe désormais leurs aventures dans le cadre urbain. En les confrontant aux représentations sociales d’un nouveau contexte spatio-temporel, cette transplantation peut faire l’objet d’une étude socio-poétique, et elle en représente même l’exemple le plus accompli d’après le théoricien de cette approche critique, Alain Montandon. En effet, les variations entraînées par la transposition diégétique des contes ne manquent pas d’affecter leurs différentes composantes : le cadre de l’aventure, sa représentation esthétique, son orientation narrative et ses enjeux idéologiques. Sans nous interdire de convoquer d’autres contes, nous tenterons d’étudier ce changement de paradigme à partir des réécritures des deux contes de Perrault dont les personnages sont des enfants : « Le Petit Chaperon rouge » et « Le Petit Poucet », ainsi que celles du conte des Grimm voisin du second, « Hänsel et Gretel ». Il arrive que le cadre urbain trouve sa justification dans l’adoption du genre littéraire du polar, mais le corpus réuni, composé pour l’essentiel d’albums, plus rarement de romans et de pièces de théâtre, révèle un certain nombre de constantes : le choix de grandes métropoles, comme New-York ; la modernisation urbaine et ses travers : concentration de l’habitat, embouteillages, pollution ; les contrastes entre luxe et misère ; les lieux interlopes, la banlieue, la « jungle des villes ». Revisités à cette aune, les contes renouvellent le discours sur l’enfance, sur les dangers auxquels elle est confrontée, sur les espoirs dont elle reste porteuse. Mots-clés : contes, réécritures, urbanisation, enfance, famille, écologie
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Toma, Cosmin. « Les Bienveillantes et les limites de la littérature ». Études françaises 49, no 1 (4 octobre 2013) : 167–80. http://dx.doi.org/10.7202/1018799ar.

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Résumé :
Au lieu de chercher à contourner la proscription qui pèse sur les représentations littéraires de la Shoah, Les Bienveillantes de Jonathan Littell se précipite à la rencontre du scandale médiatique en prenant le parti de la transgression. Or cette transgression n’est pas une simple « pornographie de l’horreur », puisqu’elle se donne également pour objet d’explorer les limites de la notion de littérature, qui revêt une importance primordiale pour l’auteur et pour son roman. L’« espace littéraire » devient, dans Les Bienveillantes, singulièrement apte à accueillir une âpre confrontation entre esthétique et historiographie, notamment en musicalisant la structure de la bureaucratie nazie, qui devient ainsi l’un des moteurs formalistes du récit lui-même. Cette contamination du réel par le littéraire donne également lieu à une recherche de la vérité qui exalte l’invraisemblance pour mieux dire les limites des disciplines du savoir (notamment l’historiographie) au nom d’une rupture de l’histoire qui serait la vérité même de la Shoah. Ce « dis-cours », sensible tout au long du roman, se place sous l’égide d’auteurs tels que Georges Bataille et Louis-Ferdinand Céline, mais c’est surtout Maurice Blanchot qui semble avoir le plus fortement influencé Les Bienveillantes. En effet, non seulement Blanchot est-il cité dans le roman, mais on y retrouve également de nombreuses traces de la pensée blanchotienne du « mourir », telle qu’elle s’expose dans Le pas au-delà. Les gestes transgressifs et délibérément sadiens qui traversent le roman d’un bout à l’autre se révèlent ici être indissociables d’une conception dont Blanchot est le garant littéraire : l’écriture comme proximité, voire expérience de la mort de l’autre, ainsi que de la mort comme Autre. Ainsi, la transgression opérée par Les Bienveillantes se révèle être à l’origine de la force proprement éthique du roman.
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