Littérature scientifique sur le sujet « Enfants de divorcés – Romans »

La postérité de Gavroche a fait du gamin de Paris une métonymie de l’insurrection tout autant que de la gouaille et de l’impertinence. Cette constance de la jeunesse des barricades, mythifiée par l’imagerie, est à la fois indissociable et étrangère aux générations romantiques des artistes et étudiants. Se développe alors toute une iconographie campant une enfance dont la révolte, l’errance de rue ou l’autonomie illustre tout à la fois les inégalités sociales et l’incompréhension du monde des adultes. À l’instar de l’enfant abandonné des romans-feuilletons, le « gamin de Paris » demeure éternellement investi de valeurs positives, à l’intersection de la nuance « canaille » et du « populaire ». C’est la profusion de ces motifs que le texte aborde, en évoquant tout d’abord les héritiers de Gavroche croqués par le dessin d’humour, puis la vision satirique de l’enfance à travers l’univers périodique imprimé.

Jadis havre de paix et de sécurité aussi bien pour les parents que pour les enfants, la famille est devenue aujourd’hui le nid de toutes formes de violences et d’injustices avec leur lot de souffrances atroces, aboutissant le plus souvent au divorce, au grand dam de tous ses membres et de toute la communauté à laquelle ils appartiennent. Consciente de cette situation déplorable, l’Église catholique a institué une formation obligatoire à la vie conjugale au profit des futurs mariés afin de leur garantir un épanouissement intégral et harmonieux. Aussi, le caractère obligatoire de cette formation laisse penser que l’éducation à la vie conjugale (EVC) de l’Église catholique assure immanquablement le bien-être familial aux futurs mariés. C’est pourquoi nous avons estimé nécessaire de nous pencher sur la question à travers la présente étude, qui se donne pour objectifs, d’une part, de mesurer la contribution réelle de l’EVC au bien-être familial, en mettant bien entendu en exergue ses forces et ses faiblesses, et, d’autre part, de faire des propositions afin d’accroître l’efficacité de cette préparation à la vie conjugale. Pour ce faire, nous avons adopté comme méthode de recherche l’enquête de terrain, qui nous a conduits auprès des principaux acteurs de ladite formation, à savoir les futurs couples en formation, les couples mariés ayant bénéficié de cette formation et les formateurs en EVC.