Articles de revues sur le sujet « Écologisme – Espagne »

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1

Mauclair, Patricia. « La relation ville/campagne dans les dystopies espagnoles pour la jeunesse : quelles alternatives pour l'espagne de demain ? » Ondina - Ondine, no 8 (22 décembre 2022) : 113–29. http://dx.doi.org/10.26754/ojs_ondina/ond.202285833.

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Résumé :
Le recours à l'anticipation pour repenser les défis écologiques n'a rien d'étonnant dans une littérature destinée à une jeunesse que l'on cherche à préparer pour l'avenir. Aussi serait-il logique que les dystopies écrites au XXIe siècle dans une Espagne préoccupée par l'expansion tentaculaire de la ville et la désertification des campagnes invitent à réinventer la relation ville/campagne. Nous tenterons de voir ici si elles y sont parvenues. Mots-clés : Roman jeunesse espagnol, dystopie, écologie, ville
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2

Donzel, André. « Comment l’écologie vient à la ville en méditerranée ? Une comparaison entre Barcelone, Marseille et Sfax ». Environnement urbain 7 (9 décembre 2014) : a1—a15. http://dx.doi.org/10.7202/1027723ar.

Texte intégral
Résumé :
Cet article s’interroge sur les conditions de la transition écologique dans les villes méditerranéennes. Après avoir précisé la genèse de la notion de « ville en transition », il en décrit les déclinaisons institutionnelles à Barcelone (Espagne), Marseille (France) et Sfax (Tunisie). Il en examine l’application dans leurs grandes opérations urbaines en cours (22@barcelona, Euroméditerranée, Taparura). Enfin, il analyse les formes d’appropriation de l’enjeu du développement durable parmi les professionnels de l’urbain et au sein de la société civile locale.
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3

Charbonneau, Bernard. « Écologie, espace géographique, temps historique ». L Homme et la société 91, no 1 (1989) : 45–53. http://dx.doi.org/10.3406/homso.1989.2388.

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4

Calzada Perez, Maria. « Translators in Wonderland ». Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 41, no 2 (1 janvier 1995) : 86–109. http://dx.doi.org/10.1075/babel.41.2.03cal.

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Résumé :
On a décrit Alice au pays des merveilles comme "le conte, le plus inépuisable jamais conté". Cependant de nombreuses traductions en d'autres langues, dont l'espagnol, n'ont pas été entièrement acceptées par les cultures "cible". Le présent article étudie les problèmes spatiaux-temporels qui surgissent au cours de la traduction d'Alice. Il s'agit de démontrer que l'histoire de Carroll pose aux possibles traducteurs, de telles difficultés qu'ils seraient incapables d'éviter la perte de certaines unités d'information, bien qu'ils connaissent les langues et les cultures "sources et cibles". C'est la raison pour laquelle l'auteur étudie trois traductions en espagnol d' Alice au pays des merveilles, en les comparant avec l'original anglais. Les difficultés que les traducteurs doivent vaincre, sont au nombre de trois selon la terminologie formulée par Jakobson: interlinguales, intralinguales, et intersémiotiques. Les premières se manifestent en traduisant un conte du dix-neuvième siècle à notre monde actuel; les deuxièmes surgissent en voulant faire part aux lecteurs espagnols d'une histoire typiquement anglaise; finalement les troisièmes sont inévitables losqu'on traduit non seulement des textes écrits mais encore des textes picturaux. Cet article se centre fondamentalment sur la traduction interlinguale, où est notoire la brèche qui sépare les cultures, anglaise et espagnole. Néanmoins, et comme la culture n'est pas une entité homogène, l'analyse de cette brèche nous oblige à recourir aux cinq types de cultures décrits par Eugène Nida: culture matérielle; culture religieuse; culture sociale; culture linguistique; culture écologique. La division de Nida sert de cadre pouvant recueillir les différences entre Alice in Wonderland et les trois traductions en espagnol faisant  object de cet article.
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5

Dehaut, Salomé. « Fondements pour une géographie plus qu’humaine du rewilding : revue de littérature et proposition de définition ». Natures Sciences Sociétés 31, no 1 (janvier 2023) : 3–17. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2023023.

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Résumé :
Le rewilding est un terme récent mais déjà polysémique, ce qui donne lieu à des critiques relatives à la cohérence des projets s’en réclamant ainsi qu’à leur capacité à proposer une nouvelle direction pour l’action écologique. Sa définition la plus directe, comme principe d’action écologique visant à rendre un élément (espace, espèce, écosystème) à nouveau sauvage, pose elle-même question. Le recours à la notion d’autonomie plus qu’humaine permet de surmonter ces critiques : les initiatives de rewilding impliquent un décentrement des êtres humains de l’action écologique et sont à envisager comme des agencements humains/autres qu’humains sans but prédéfini. L’approche de géographie plus qu’humaine apporte une nouvelle perspective à l’étude de cet objet et plus largement à la réflexion sur les relations au sauvage et au vivant dans son ensemble.
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6

Roche, Philip. « Espace et modèles en écologie du paysage ». Ecologia mediterranea 23, no 1 (1997) : 7–12. http://dx.doi.org/10.3406/ecmed.1997.1817.

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7

LOUIS-GUÉRIN, Christiane, et Marisa ZAVALLONI. « L’égo-écologie comme étude de l’interaction symbolique et imaginaire de soi et des autres ». Sociologie et sociétés 19, no 2 (30 septembre 2002) : 65–76. http://dx.doi.org/10.7202/001454ar.

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Résumé :
Résumé Cet article a pour but de présenter la démarche théorique et méthodologique de l'analyse ego-écologique. La question que l'on se pose est comment une personne, membre d'une société et d'une culture données et évoluant dans un certain milieu, élabore une image de soi, des autres et de la société. Les représentations ne sont pas seulement des idées, une traduction mentale d'une réalité extérieure perçue mais renvoient à tout un espace imaginaire et symbolique, à une création qui exprime en même temps des valeurs, une conception de soi et du monde. C'est cet espace imaginaire et symbolique qui sous-tend et accompagne en tant que pensée de fond les représentations qu'une personne ou un groupe se donne que l'analyse égo-écologique se propose d'explorer. Ces représentations s'incarnent dans des mots, des thèmes qui ont une résonnance particulière dans la mesure où ils capturent quelque aspect de l'identité, sont lourds d'expériences, de souvenirs personnels et d'images. Ces mots forces ou mots valeurs que nous avons appelé mots identitaires constituent le point de départ de l'investigation par une méthode de contextualisation.
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8

Feria Toribio, José Maria, et Maria José Prados Velasco. « Le Corridor Vert du Guadiamar, réponse à la catastrophe écologique d'Aználcollar ». Sud-Ouest européen 17, no 1 (2004) : 77–87. http://dx.doi.org/10.3406/rgpso.2004.2856.

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Résumé :
Cet article réfléchit aux conséquences de la mise en place d'un projet de Couloir Vert dans le bassin versant du Guadiamar suite à la catastrophe écologique d'Aznalcollar produite par un déversement minier. Cet espace fortement anthropisé comporte une série de problèmes et de menaces mais aussi de grandes opportunités qui doivent être correctement abordées au travers de mesures de protection environnementales et d'aménagement inscrites dans le cadre d'un développement durable.
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Devictor, Vincent. « Dossier : La fabrique de la compensation écologique : controverses et pratiques – La compensation écologique : fondements épistémiques et reconfigurations technoscientifiques ». Natures Sciences Sociétés 26, no 2 (avril 2018) : 136–49. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2018032.

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Résumé :
La compensation écologique s’appuie sur des hypothèses scientifiques dont les fondements épistémologiques demeurent souvent implicites. Le but de cet article est d’expliciter la manière dont l’écologie scientifique et les politiques d’aménagement posent le problème de la compensation des entités écologiques. Le bien-fondé de deux enjeux fondamentaux est analysé : la question de l’équivalence entre deux entités écologiques et celle du référentiel spatio-temporel pour mesurer la dynamique de ces entités. L’analyse d’un cas d’étude mobilisant le calcul d’une équivalence entre des pertes et des gains de biodiversité est proposée. Nous montrons comment le calcul des équivalences impose un espace-temps étranger aux dynamiques écologiques. Cet article propose de comprendre la compensation comme une prise en charge technoscientifique des problèmes écologiques. Cette approche facilite l’intégration des enjeux de biodiversité dans une politique d’aménagement en contournant la spécificité et la complexité des dynamiques écologiques.
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Gilliard, Patrick, et Laurent Pédenon. « Rues de Niamey : espace et territoires de la mendicité ». Politique africaine 63, no 1 (1996) : 51–60. http://dx.doi.org/10.3406/polaf.1996.5984.

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Résumé :
Dans un contexte de grave crise économique et écologique, la mendicité au Niger est en nette augmentation. Dans une société islamisée essentiellement rurale et pouvant être considérée comme la plus pauvre de l’Afrique de l’Ouest, cette pratique rapporte des revenus non négligeables en milieu urbain. Alors que, pendant la saison sèche, des ruraux viennent dans les rues de Niamey et se mêlent aux mendiants résidents toute l’année dans la capitale, la coexistence de ces deux populations dans la rue est régulée par une organisation spatiale précise. Loin d’être anarchique, l’exercice de la mendicité à Niamey est une petite entreprise bien réglée.
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Amouzou, Emile. « Écopoétique de la liminalité dans trois romans africains francophones postcoloniaux ». HYBRIDA, no 7 (27 décembre 2023) : 103. http://dx.doi.org/10.7203/hybrida.7.26253.

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Résumé :
Les romans africains francophones analysés, outre le chaos lié à une écologie humaine postcoloniale qui décentre la nature et marque la déconnection de l’homme africain de ses lieux traditionnels, configurent les conditions de possibilités de tendre vers une renaissance. La descente dans les vallées, l’escalade des montagnes, des collines et des arbres, le refuge dans les grottes, l’initiation dans les forêts ou le retour au village constituent une pratique des lieux naturels symboliques qui traduit, au travers des imaginaires ascensionnels, mystiques et cycliques qu’ils figurent, le franchissement du seuil du chaos postcolonial pour affirmer une écologie décoloniale (Malcom Ferdinand) porteuse d’un espoir de renouvellement. Une analyse mythocritique (Gilbert Durand) et écopoétique (Pierre Schoentjes et Xavier Garnier) du corpus permet de poser la nature comme espace liminal où s’effectue l’initiation à l’ère « post pandore postcoloniale ».
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Lawson-Hellu, Laté. « La Parole “autochtone” de Déwé Görödé ». Nouvelles Études Francophones 38, no 1 (2023) : 78–90. http://dx.doi.org/10.1353/nef.2023.a905923.

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Résumé :
Abstract: En écrivant son roman Tâdo, Tâdo wéé! Ou “No more baby” (2012), la romancière d’origine néocalédonienne, et kanak du point de vue culturel, Déwé Görödé, propose un regard historique et personnel sur l’actualité politique de son espace d’origine, durant le 20e siècle. Ce regard, qui se veut à la fois personnel et collectif, s’inscrit, du point de vue épistémologique, dans la vision du monde de sa culture de référence et de revendication, sa parole “autochtone.” Toutefois, ce roman dépasse la simple revendication d’un espace culturel. Le recours aux approches herméneutiques et éthiques actuelles, comme la théorie du care [soin] ou, moins récemment, la perspective postcoloniale, démarches adossées à la réflexion proposée par la philosophie écologique, permet d’entrevoir les éléments de réponse de la romancière aux grands enjeux contemporains, y compris existentiels, de la vie de l’être humain.
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Martinez-Ansemil, E. « Etude biologique et écologique des Oligochètes aquatiques de la rivière Tambre et de ses milieux associés (Galice, Espagne) ». Annales de Limnologie 26, no 2-3 (1990) : 131–51. http://dx.doi.org/10.1051/limn/1990013.

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Echebarria, Augustin, Fran Elejabarrieta, José Valencia et Mikel Villarreal. « Représentations sociales de l'Europe et identités sociales ». Bulletin de psychologie 45, no 405 (1992) : 280–88. http://dx.doi.org/10.3406/bupsy.1992.14137.

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Résumé :
On présente ici une étude des images de l’Europe chez les jeunes de l’Etat Espagnol. Cette étude est basée sur 1 272 jeunes provenant de six communautés autonomes. On a trouvé deux représentations de l’Europe. La première est caractérisée par une forte identification avec l’objet Europe, par une évaluation positive à son égard en termes moraux. Elle tend à mettre l’accent sur le développement économique, politique et militaire de l’Europe. Cette première représentation se structure autour de l’identification et de l’attitude et est ancrée dans les groupes idéologiquement proches de la droite classique. La seconde représentation est structurée autour de l’information, et elle se caractérise par une évaluation négative de l’Europe en termes moraux, et positive en termes d’intelligence et de capacité de travail. Cette dernière représentation insiste sur les aspects écologistes et pacifistes ; et elle est ancrée dans les groupes idéologiques de la gauche classique et les écologistes. Finalement, on a analysé les éléments qui contribuent à la construction de l’identité européenne. Ces éléments sont l’identification avec leur propre état et leur région, l’information sur l’objet Europe et l’évaluation positive de l’objet en termes moraux.
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Chapuis, Élisabeth. « Regards sur le paysage ». psychologie clinique, no 54 (2022) : 33–46. http://dx.doi.org/10.1051/psyc/202254033.

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Résumé :
L’expérience esthétique du paysage est historiquement construite. Les premières représentations de paysages apparues à la Renaissance ont permis la naissance d’un genre pictural grâce à l’invention de la perspective qui a fourni une technique de représentation de l’espace mais traduirait une volonté d’emprise de l’homme sur la nature dont les manifestations déréglées aboutissent au désastre écologique actuel. Du côté du promeneur ou du spectateur, peut-on renouer avec un plaisir du paysage prenant en compte d’autres points de vue qui ouvriraient à un espace imaginaire de rêverie et de subjectivité créatrice capable de contrer le pessimisme contemporain ?
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Belbhari, Abdelkader, Léla Bencharif et André Micoud. « Difficile visibilité de l'Islam. Écologie d'un espace religieux à Saint-Etienne ». Les Annales de la recherche urbaine 96, no 1 (2004) : 103–13. http://dx.doi.org/10.3406/aru.2004.2560.

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Bibaud, Julie. « Patrimonialisation des territoires en milieu nordique et gouvernance ». Gouvernance des parcs au Nunavik 31, no 1 (5 décembre 2013) : 39–47. http://dx.doi.org/10.7202/1020708ar.

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Résumé :
Cet article présente une analyse des consultations publiques qui ont eu lieu dans deux villages inuits et un village cri dans le cadre de la création du parc national Tursujuq, au Nunavik. L’importance accordée à l’esthétisme, à la qualité écologique de la nature, à l’historicité de l’occupation territoriale ainsi qu’à la transmission des savoirs constitue un lieu pour le développement d’actions répondant à des problématiques qui dépassent celles associées au développement touristique. En effet, la forte mobilisation locale autour de valeurs patrimoniales nous amène à considérer le patrimoine comme un espace de négociation de la gouvernance de la transformation des aménagements et des usages du territoire.
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Güell, Mònica. « Espace et territoire dans l’oeuvre de Ponç Pons. Notes pour une écopoétique ». Caplletra. Revista Internacional de Filologia, no 68 (1 avril 2020) : 43. http://dx.doi.org/10.7203/caplletra.68.16466.

Texte intégral
Résumé :
À la lumière des précédents théoriques sur l’écopoétique (Tom Pughe, Pierre Schoentjes, Adolf Piquer et Vicent Salvador), on propose ici une lecture écopoétique de l’espace et du territoire dans l’oeuvre du poète de Minorque Ponç Pons. Quelle est la place de la nature et comment le poète représente-t-il, à travers et grâce à la poésie, sa relation à l’île natale ? Quelle est la portée de cette poésie écologique ? Pour répondre à ces questions, on se penchera plus précisément sur l’espace maritime, la maison et la cabane du poète, l’univers marin et salin, le patrimoine naturel menacé, enfin sur la défense de la langue catalane, qui sont autant de points d’ancrage de sa poésie et d’affirmation d’une identité elle aussi menacée.
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Haëntjens, Jean. « Aglietta Michel / Espagne Étienne, Pour une écologie politique. Au-delà du Capitalocène, Paris : Odile Jacob, février 2024, 480 p. » Futuribles N° 460, no 3 (15 avril 2024) : 130–31. http://dx.doi.org/10.3917/futur.460.0130.

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Obame, Fabiola. « Transmission initiatique et conscience écologique dans les nouvelles de Ludovic Obiang ». Voix Plurielles 16, no 2 (29 novembre 2019) : 74–87. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v16i2.2310.

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Résumé :
Dans les œuvres que nous étudions, l’écrivain gabonais Ludovic Obiang entraîne son lectorat aux frontières du mystique, dans un monde où le savoir tire ses racines des arcanes de l’univers forestier africain. Ce travail, qui vise à une analyse écocritique, entend montrer que l’espace sylvestre est cet arrière-pays dans lequel l’humain retrouve une connaissance de soi. En tant qu’indicateur socioculturel où s’exprime savoir historique et mémoriel, la forêt apparaît comme le lieu où se perpétue un apprentissage ; cet espace de transmission suppose en cela l’initiation aux mystères des lieux, ce qui revient à dire que le savoir se transmet lorsqu’une habitation poétique du monde permet de poser les esquisses d’un nouveau vivre-ensemble. Dans un langage métaphorisé, l’écrivain souligne donc que le monde forestier est une voie conduisant à une découverte de soi et à une réconciliation avec le monde naturel. En insistant sur les antagonismes, la narrativité de ces nouvelles se présente comme une boucle dans laquelle chaque histoire fait écho et sert de prétexte à la précédente. Sa plume permet donc d’accéder au savoir contenu dans la nature en dégageant le bruissement de la forêt. Notre analyse s’attèlera à montrer à ce titre que la transmission initiatique concoure à (re)découvrir l’espace sylvestre dans ce qu’il a de sacral, pour éveiller l’être humain à une conscience écologique.
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Clauzel, Amélie. « L’approche spatiale de Mantel : une application au cas des restaurants ». Recherche et Applications en Marketing (French Edition) 35, no 4 (26 juin 2020) : 46–72. http://dx.doi.org/10.1177/0767370120915575.

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Résumé :
Les approches classiques d’analyse spatiale cherchant à étudier les effets d’espacements entre individus se situent le plus souvent à des échelles géographiques urbaines, s’appliquant ainsi à des espaces ouverts. Présentée dans cet article autour de ses enjeux, de ses limites et de sa mise en œuvre, la méthode de Mantel est particulièrement adaptée aux situations de coprésence en espace clos. Classiquement mobilisée en biostatistique et en écologie, elle est mobilisée pour la première fois en comportement du consommateur. Appliquée au cas des restaurants, elle permet d’identifier des effets de distance, ici sociospatiale, sur la plus ou moins grande similarité des choix entre groupes de clients, ainsi que sur leurs dépenses. Permettant une forte transversalité d’usage en sciences du management, la méthode de Mantel pourrait intéresser les professionnels en quête d’aménagement des espaces partagés (e.g. espaces de travail, spectacles, avion, spa, réunions de copropriété).
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Mouni, Meryem, et Abdallah Boumalek. « Les interactions en ligne et la construction du savoir dans les dispositifs de formation complètement à distance : Quels rapports ? » ITM Web of Conferences 39 (2021) : 03007. http://dx.doi.org/10.1051/itmconf/20213903007.

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Cette contribution se propose d’étudier la relation entre les interactions en ligne et la construction collaborative du savoir dans trois MOOC. Son objectif principal est l’examen, dans l’ingénierie pédagogique adoptée, du rôle envisagé pour les interactions en ligne dans le processus d’apprentissage. Elle tentera également de comprendre comment les forums de discussion contribuent à une co-construction des savoirs entre les participants. Le modèle d’analyse des interactions adopté dans ce travail est l’analyse conversationnelle d’inspiration ethnométhodologique qui renvoie aux actions. Elle étudie les conversations dans un espace écologique et tâche de comprendre leur organisation séquentielle. Ce modèle est foncièrement centré sur les interactions, en vue de décrire les stratégies adoptées par les participants présents lors des tours de paroles. Dans cette perspective, ce travail n’ambitionne pas l’étude des aspects iconographiques que véhiculent les interactions en ligne. Le corpus d’étude est composé de forums de discussion enregistrés sur des MOOC dans le but de répondre à notre objectif de recherche.
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COZILIS, C. « Un ouvrage biofiltre végétal pour transfigurer l’écotone des espaces aquatiques urbains abiotiques ». Techniques Sciences Méthodes, no 3 (20 mars 2020) : 49–58. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/202003049.

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Depuis l’Antiquité, les êtres humains ont façonné et contraint l’écotone des cours d’eau dans les cités, aboutissant le plus souvent à une forte artificialisation des berges et des rives dont les fonctionnalités écologiques ont été fortement altérées. De nos jours, la requalification de ces espaces souvent en friche, mais aussi la prise de conscience de la dimension écologique et patrimoniale de cet espace de transition entre la rivière et la ville, la place cruciale de l’eau dans l’espace urbain, à travers les nouvelles fonctions sociorécréatives plébiscitées par les habitants et usagers des milieux aquatiques, ont permis de voir se multiplier des projets de plus en plus ambitieux de valorisation de l’espace rivière et des milieux aquatiques et humides intra-muros. Mais que faire lorsque le choix d’une renaturation supprimant les ouvrages artificiels existants n’est pas possible ? Nous proposons de créer un filtre biologique végétal aquatique, qui va à son tour phagocyter partiellement ou totalement le minéral et le béton, protéger et mettre en valeur les ouvrages en génie civil qui peuvent cloisonner latéralement nos cours d’eau dans la traversée des agglomérations.
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Logé, Guillaume. « La perspective symbiotique. Une nouvelle forme de perspective en art ». La Pensée écologique N° 10, no 1 (23 janvier 2024) : 41–69. http://dx.doi.org/10.3917/lpe.010.0041.

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Pourquoi peut-on parler de l’émergence d’une nouvelle forme de perspective en art, quelque six cents ans après les théorisations de la perspective linéaire de la Renaissance des xv e et xvi e siècles qui ont ouvert la voie de la modernité ? Quelles sont les caractéristiques de cette nouvelle perspective ? De quelles façons est-elle intimement liée au contexte écologique que nous connaissons ? Que dit-elle de notre époque et qu’ouvre-t-elle comme horizons ? Le contexte est celui d’une « Renaissance sauvage » dont nous observons aujourd’hui les premières manifestations (cf. Renaissance sauvage. L’art de l’Anthropocène , Puf, 2019). La « perspective symbiotique » est la forme de perspective associée à ce basculement possible de civilisation. Comme toute perspective, elle témoigne d’une certaine manière de voir et se traduit en méthode de construction d’une œuvre. Elle accouche d’un nouvel espace et de nouveaux rapports. Loin de se limiter à un terme technique, la perspective, peut-être comme aucun autre instrument, parle du monde, de sa dynamique de fond et de son avenir. Elle touche aux questions écologiques les plus sensibles.
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Dutoit, Thierry, Renaud Jaunatre, Jean-François Alignan, Adeline Bulot, Axel Wolff et Élise Buisson. « Dossier : La fabrique de la compensation écologique : controverses et pratiques – Regards d’écologues sur le premier site naturel de compensation français ». Natures Sciences Sociétés 26, no 2 (avril 2018) : 215–22. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2018038.

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Résumé :
Le premier site naturel de compensation français a été inauguré le 11 mai 2009 sur le site d’un verger abandonné dans la plaine de Crau (Bouches-du-Rhône, France). Cette opération avait notamment pour objectif d’expérimenter le premier mécanisme d’offre de compensation français via la réhabilitation d’une végétation herbacée permettant le retour des oiseaux steppiques emblématiques de cet espace. Impliqués dans le comité local de pilotage, des écologues ont conseillé les techniques de réhabilitation et expertisé leurs effets sur la biodiversité tout en réalisant des recherches expérimentales pour étendre la restauration à la végétation et à certains groupes d’insectes. Après 7 années de suivis, les résultats montrent que la réhabilitation a bien permis la création d’une végétation favorable au retour de l’avifaune steppique mais le succès des expérimentations de restauration ne peut pas encore être définitivement prédit sur le long terme. Ces résultats soulignent les difficultés scientifiques et techniques de la restauration et limitent donc le mécanisme de compensation à la réhabilitation de certaines composantes ou fonctions.
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Lainé, Juliette. « bloc-diagramme comme outil d’analyse du paysage et de ses représentations dans la plaine d’inondation du lac Janauáca, Amazonie, Brésil ». Sustainability in Debate 3, no 2 (29 janvier 2013) : 197–220. http://dx.doi.org/10.18472/sustdeb.v3n2.2012.8134.

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Cette étude présente une analyse des paysages et de leur représentation au sein des communautés du Lac Janauáca, situé à 60km de Manaus, dans la várzea du fleuve Solimões. Dernièrement, cet espace est le théâtre de profonds bouleversements sociaux et environnementaux stigmatisant Le paysage. ’accélération des extrêmes hydrologiques, tel que la crue de Juin 2012, menacent les populations ribeirinhas. Dans ce paysage à la configuration mouvante, divers acteurs et représentations de la nature se confrontent. Pour prétendre établir des solutions durables, il est nécessaire de cerner cette diversité socio-environnementale. La méthodologie adoptée repose sur l’investigation de deux principaux types de données : des discours (entretiens semi-directif) et des images (atelier dessin et photographies, observation participante). Les données sont utilisées dans la réalisation de bloc-diagramme représentant les caractéristiques naturelles, l’influence des acteurs, les dynamiques et les enjeux des grandes zones paysagères du lac. Cette analyse met en évidence une mutation paysagère traduisant un conflit entre développement économique et durabilité écologique. Au sein des acteurs du paysage de Janauaca, on distingue quatre profils socio-environnementaux, répondant différemment à la variabilité du milieu de várzea.
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Cao, Huhua, et Paul Villeneuve. « La localisation des garderies dans l’espace social de l’agglomération de Québec ». Cahiers de géographie du Québec 42, no 115 (12 avril 2005) : 35–65. http://dx.doi.org/10.7202/022710ar.

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Résumé :
Les services de garde à l'enfance jouent maintenant un rôle de premier plan dans le fonctionnement de nos sociétés. L'analyse de la localisation des garderies et de leur clientèle par rapport aux milieux sociaux de l'agglomération de Québec permet d'aborder la question des variations dans l'accessibilité aux services de garde. Les grands traits de l'espace socio-résidentiel de l'agglomération sont d'abord définis à l'aide d'une écologie factorielle. Les garderies et leur clientèle sont ensuite localisées dans cet espace. Plus de 100garderies offrent quelque 5000 places aux 25000enfants d'âge préscolaire de l'agglomération. En général, les garderies ont tendance à se localiser dans les zones centrales alors que les enfants d'âge préscolaire habitent très majoritairement les banlieues éloignées. Cette contradiction apparente fait l'objet d'une analyse plus poussée qui montre que le lieu de travail des parents influence grandement le rapport entre la répartition de l'offre de places en garderie et la répartition de la demande, ce qui pourrait avoir des conséquences intéressantes pour les quartiers urbains centraux. Enfin, des relations significatives sont établies entre la localisation des garderies et leur degré de mixité sociale.
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Gaunet, Florence, Anne Vigouroux, Marie Jeanne Trouchaud, Michel Hirschowitz et Alice Guyon. « Évaluation de l’efficacité d’outils innovants d’intelligence collective pour promouvoir le concept de « One Health » et le passage à l’action : une revue narrative ». Hegel N° 1, no 1 (28 mars 2024) : 45–55. http://dx.doi.org/10.3917/heg.141.0045.

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Résumé :
Le concept de « One Health » a été développé dans les années 2000. Il définit un espace de développement sûr et équitable pour l’humanité, basé sur des processus biophysiques qui régulent la stabilité de la planète. Nous exposons trois outils qui peuvent être utilisés pour sensibiliser le grand public et les médecins généralistes, en particulier, au concept de « One Health » : 1) Les ateliers de philosophie, une pratique éducative basée sur la sagesse du public, qui cherche à développer une pensée réflexive, créative et critique, en utilisant des discussions démocratiques ; 2) La Fresque du Climat, un outil de sensibilisation créé en 2018 au cours duquel un groupe découvre les liens entre nos activités humaines et leurs conséquences, notamment sur la santé humaine ; 3) Le jeu sérieux 2 Tonnes, un atelier immersif pour imaginer le futur et agir ensemble pour le climat. Ces outils de sensibilisation continuent d’évoluer, s’adressant à un public toujours plus large. Dans cette revue narrative, nous nous sommes intéressés à l’évaluation de l’impact réel de ces pratiques sur la prise de conscience et les changements de comportement des personnes ayant suivi ces formations. Les premières études semblent indiquer un faible impact de ces formations sur les comportements. D’autres outils devront être inventés pour permettre une véritable transition écologique et citoyenne, le passage à l’action.
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Piégay, Herve. « La forêt d'inondation de cinq rivières du bassin rhodanien : de la notion de patrimoine écologique à celle d'"espace-tampon" ». Annales de Géographie 105, no 590 (1996) : 347–68. http://dx.doi.org/10.3406/geo.1996.20744.

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Darne, E., et K. Louche. « Le Lignon retrouve son cours naturel (Haute-Loire) ». Techniques Sciences Méthodes, no 10 (octobre 2019) : 39–46. http://dx.doi.org/10.1051/tsm/201910039.

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Résumé :
L’action, conduite à Fay-sur-Lignon en Haute-Loire, a permis au Lignon de retrouver son lit d’origine et de nouvelles fonctionnalités. Situé en tête du bassin versant du Lignon du Velay, un plan d’eau avait été créé sur une ancienne zone humide en barrant la rivière. À la suite d’une destruction par une crue centennale, il a été reconstruit à la même place, mais le Lignon a été détourné de son tracé naturel. Cette mise en dérivation du Lignon a entraîné un déséquilibre morphodynamique tandis que la présence du plan d’eau générait plusieurs perturbations sur les milieux : perte d’habitats naturels, impact sur la qualité et le réchauffement de l’eau, limitation du rôle de soutien d’étiage et d’expansion de crue, perturbation de la continuité écologique. Le plan d’eau avait, par ailleurs, un attrait et un usage limité, bien que ce soit le développement touristique local qui ait motivé initialement sa création. Pour réduire ces perturbations ainsi qu’un risque de rupture d’une digue, un projet de réhabilitation du Lignon dans son lit historique a été étudié puis mis en œuvre par le Sicala de Haute-Loire (Syndicat d’aménagement de la Loire et ses affluents). Grâce à l’engagement des acteurs locaux, ce plan d’eau a pu être effacé et le Lignon a pu retrouver le cours qu’il empruntait 45 ans plus tôt à quelques ajustements près. Le projet a ainsi permis d’ouvrir un nouvel espace de liberté pour la rivière, favorable à la restauration d’une zone alluviale et de milieux associés, et à la recolonisation par les espèces emblématiques de cette tête de bassin (Salmo trutta Linneaus, 1758, Castor fiber Linnaeus, 1758). Dans un esprit de développement durable, le site réhabilité servira aussi d’espace récréatif pour l’accueil du public tout en préservant les écosystèmes et les zones refuges pour la biodiversité.
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Pujante González, Domingo. « Apertura : No hay palabras... » HYBRIDA, no 5(12/2022) (27 décembre 2022) : 3. http://dx.doi.org/10.7203/hybrida.5(12/2022).25813.

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Résumé :
Il me regarde. Parfois il murmure des mots que je ne comprends pas. Et puis il s’assoit sur le lit, et il rabat les couvertures. Il dit mon nom tout bas, tu dormais, mon amour ? Là il n’y a plus d’espoir, je sais que ça commence. J’ouvre les yeux sur le noir de la chambre qui peu à peu s’éclaire et dévoile le visage de papa. Il n’y a pas de mots pour ce qu’il me fait dans la chambre. Voix coupée, je ne pourrai jamais le dire. À moi seule je le dis pour ne pas me perdre de vue. Lori Saint-Martin (1999). Mon père, la nuit (p. 7). L’instant même. Nous voilà au troisième solstice d’hiver pour la revue HYBRIDA. J’ai eu la chance de passer mon anniversaire à Montréal, de recevoir l’automne aux couleurs changeantes, de savourer l’énergie du jaune, ma couleur préférée, décliné à l’infini : citron, cadmium, moutarde, ocre, auréolin, indien, de Naples, de Sienne, de Cambodge… L’Association Internationale des Études Québécoises, incarnée dans la précieuse figure de Suzie Beaulieu, a contribué à la réussite de ce séjour d’un mois à l’Université de Montréal, accueilli par une personne magnifique et généreuse, écrivaine prestigieuse à juste titre, Catherine Mavrikakis, qui venait de publier son dernier roman Niagara (2022), ainsi que par son entourage académique et familial, son frère Nicolas Mavrikakis, perspicace critique d’art ; son conjoint, l’insigne professeur de littérature Terry Cochran, et leur fille Loulou, toujours le sourire aux lèvres et aux yeux… Le mois d’octobre est spécialement animé du point de vue culturel à Montréal ce qui m’a permis de participer à une intense vie culturelle : nouvelles publications, activités théâtrales, expositions artistiques, cycles organisés par la cinémathèque québécoise (dont la superbe rétrospective sur l’œuvre du canadien Bruce LaBruce)… Je me suis plu à visiter les intéressantes librairies montréalaises toujours en ébullition. J’ai eu la chance d’entrer en contact direct avec le monde éditorial québécois qui connaît certainement un nouvel âge d’or, des maisons d’édition d’une longue tradition comme Gallimard, dont l’ancien directeur Rolf Puls m’a parlé de tant d’anecdotes littéraires en nous régalant avec des huîtres et des oursins des mers du Nord, et dont l’actuelle directrice générale, Florence Noyer, m’a ouvert également les portes. Tout comme les éditions du Boréal où je suis passé plusieurs fois, reçu magnifiquement par Jean Bernier, avec qui j’ai passé des moments d’intense complicité où j’ai pu partager la passion pour Marie-Claire Blais, qu’il connaît dans le moindre détail, et le deuil à cause de la disparition douloureuse, cet intense mois d’octobre, du jeune écrivain Simon Roy, qui était venu à Valence présenter son premier roman Ma vie rouge Kubrick (2014) ; ainsi que celle de Lori Saint-Martin quelques jours plus tard. Il me reste à mentionner la maison d’édition Héliotrope. Un vrai bijou. J’ai eu le privilège de partager quelques conversations littéraires et humaines de haut niveau et une belle promenade du côté du Mont Royal, avec une halte dans la petite pâtisserie du quartier portugais pour prendre un vrai café, avec sa directrice, écrivaine elle-aussi, Olga Duhamel-Noyer, une âme sœur, qui dirige cette maison respirant sans aucun doute un air nouveau, fortement stimulant. Ma valise était donc bien pleine au retour à Valence et j’aurai de quoi lire dans les prochains mois. Tout cela m’a permis de rencontrer, parfois intensément, dans divers contextes, plusieurs écrivain·e·s, tous les âges confondus, dont je signalerai, par ordre alphabétique, Martine Audet, Arianne Bessette (écrivaine discrète et sensible avec qui j’ai connecté immédiatement), Lula Carballo (« ma Lula », mon double), David Clerson, Pierre-­André Doucet (charmant auteur et musicien acadien spécialement remarquable), Clara Dupuis-Morency, Benjamin Gagnon Chainey, Julien Guy-Béland (personne exceptionnelle, engagée, et écrivain percutant), Monique Proulx, que j’ai reçue à Valence et que j’apprécie énormément comme écrivaine et comme personne, avec qui j’ai partagé des croissants et de la confiture faite maison sur son balcon en regardant les arbres perdre leurs feuilles lorsqu’elle me dédicaçait son dernier roman Enlève la nuit (2022) ; et, bien entendu, Lori Saint-Martin. Je ne voudrais pas oublier le professeur de l’Université de Montréal Alex Noël, qui s’intéresse à la littérature québécoise récente et à la mémoire queer, et qui m’a fait découvrir le travail de l’artiste multidisciplinaire canadienne, originaire de l’île Maurice, Kama La Mackerel et le professeur espagnol de l’Université du Québec à Montréal Antonio Domínguez Leiva, écrivain lui-aussi, dont j’avais perdu la trace et avec qui je partage bien des intérêts littéraires autour du corps, de la monstruosité et du « panique ». Une dernière mention spéciale pour deux danseurs : Francis Paradis, personne instruite et empathique qui est restée tout le temps à mon écoute et m’a fait découvrir des lieux remarquables ; et, enfin, le danseur tunisien Achraf El Abed, en asile politique à Montréal à cause des persécutions LGBT dans son pays, n’ayant pas pu venir à Valence pour ces raisons lors du Colloque Queer Maghreb que nous avons organisé en juin 2022. Il a dansé pour nous en privé chez moi dans le quartier du Red Light de Montréal, pas loin de l’emblématique Café Cléopâtre, le jour de mon anniversaire, en compagnie de ma collègue et amie Adela Cortijo, qui était venue pour l’occasion. Je n’oublierai jamais ce moment magique. Merci à tous et à toutes pour avoir contribué à rendre ce séjour montréalais si spécial et si riche dans tous les sens. Comme je l’annonçais, nous avons perdu Lori Saint-Martin, excellente professeure, traductrice et écrivaine canadienne, ayant choisi le français comme langue d’asile et de refuge, d’identité réinventée, et surtout personne proche et généreuse, disparue dans la Seine, subitement. Des ombres spectrales ont envahi mon cœur et mes pensées à cause de ce destin trop funeste, trop tragique, trop romanesque, tellement j’ai envie de ne pas y croire… et, pourtant, Lori n’est plus là. Juste un dernier message sur WhatsApp quelques jours avant l’hécatombe : « Aquí todo bien » (« tout va vient ici »). Elle adorait l’espagnol, sa nouvelle demeure, sa nouvelle passion. Lori, mon amie, tu as troublé mon âme et laissé un grand vide difficile à combler. Je n’ai que des mots de gratitude envers toi. Et, pourtant, la vie continue à couler, elle coule et coule… comme les larmes des mères qui perdent leurs enfants dans toutes les guerres de la planète. Cette planète Terre qui pleure de plus en plus fort pour que l’on prenne soin d’elle, pour que l’on développe une conscience écologique efficace et durable… Temps catastrophiques, oui… excessifs, oui… scandaleux, oui… Et, pourtant, temps de Saturnales et de Noël, de fêtes, de chants et de vœux, de décorer les maisons, d’allumer les bougies et d’offrir des cadeaux, de rêves de santé, de paix et d’amour… tellement on a besoin de diluer les tensions que l’on ressent ; temps d’apaiser nos esprits… de se ressourcer, de reprendre haleine… de se projeter dans un meilleur avenir… malgré… Revenons à nos moutons… Le Dossier central de ce cinquième numéro de la revue HYBRIDA, coordonné par Fabio Libasci, vise à s’interroger sur les multiples enjeux de la notion d’extrême, que ce soit du point de vue chronologique que du point de vue conceptuel. En effet, l’expression « extrême contemporain », étant en perpétuel déplacement, reste spécialement attirante mais problématique, depuis sa création attribuée à Michel Chaillou, à la toute fin des années 80 du siècle dernier. On assisterait, de nos jours, à une « deuxième génération » de l’extrême contemporain. On pourrait donc l’actualiser pour faire référence aux productions littéraires et culturelles récentes au sens large. Du point de vue thématique, l’extrême est vite associé à la notion de limite, de démesure, voire de violence. En ce sens, force est de constater une tendance et une présence des esthétiques de rupture et des formes de l’excès chez des auteur·e·s contemporain·e·s, plus ou moins jeunes, ce qui nous a menés à nous pencher sur les usages et, peut-être les abus, de cette notion poreuse et changeante. Ce Dossier est composé de quatre articles venus de Côte d’Ivoire, de Finlande et de France. Ils abordent l’œuvre des écrivain·e·s Azo Vauguy, Koffi Kwahulé et Hélène Cixous et des cinéastes tels qu’Anne Fontaine, Christopher Doyle ou Julien Abraham. Dans la section Mosaïque, nous publions quatre articles très intéressants également. Hassna Mabrouk, de l’Université Chouaïb Doukkali (Maroc), en s’appuyant sur le révisionnisme historique proposé par les études postcoloniales et subalternes, s’empare de la figure historique de l’explorateur et interprète du début du XVIe siècle Mostafa Al-Azemmouri ou Estevanico, connue essentiellement en Europe sous l’angle de la relation de voyage de Cabeza de Vaca, trop eurocentrée, pour y opposer d’autres représentations de l’explorateur comme celle du personnage Al-Azemmouri qui apparaît dans le roman de Kebir M. Ammi, Les Vertus immorales (2009) où les représentations artistiques qui perdurent dans la ville marocaine d’Azzemmour où il est né. Ahmed Aziz Houdzi, de l’Université Chouaïb Doukkali également, analyse les transformations identitaires du sujet diasporique par rapport aux événements historiques dans le contexte français marqué par les attentats terroristes qui ont eu lieu à Paris en 2015. Il fait une fine lecture de Ce vain combat que tu livres au Monde (2016) de Fouad Laroui où le personnage principal se débat entre le désir d’intégration dans la société laïque et la tentation intégriste incarnée par l’État islamique. Lourdes Rubiales Bonilla de l’Université de Cadix (Espagne) se penche sur « l’affaire Batouala ». Dans son article, elle analyse avec précision les clés de la réception et de la diffusion dans la presse du moment du Prix Goncourt de 1921 octroyé au roman Batouala. Véritable roman nègre de René Maran. Ainsi, elle s’efforce de démontrer les mécanismes de la censure pour essayer de neutraliser le discours politique de l’auteur. Enfin, Diana Requena Romero de l’Université de Valence (Espagne) revient sur la problématique liée à l’étude des personnages féminins dans l’œuvre de Boris Vian. Pour ce faire, elle prend un corpus peu étudié qui est celui des nouvelles de l’auteur afin d’y déceler les processus de métamorphose du corps et les images de l’hybridation de la femme-animal située dans des espaces intermédiaires. Dans la section Traces, plus créative, nous publions trois contributions. Nous avons l’honneur de publier un texte fragmentaire bilingue (en français et en espagnol) de l’écrivaine québécoise, originaire de l’Uruguay, Lula Carballo intitulé restos de barrios (« des restes de quartiers ») où les bribes du passé se mélangent à la rupture du discours à la recherche de nouvelles voies d’expression littéraire. Son premier roman Créatures du hasard (2018) a été spécialement apprécié par la critique. Elle a aussi publié l’album illustré Ensemble nous voyageons (2021), co-écrit avec Catherine-Anne Laranjo et illustré par l’artiste Kesso. Carballo explore avec délicatesse et subtilité la mémoire liée aux souvenirs d’enfance et d’adolescence dans un contexte social spécialement marqué par la pauvreté et la migration, ainsi que les hybridations culturelles et la quête identitaire guidée par l’émotion et par un clair positionnement féministe aux côtés des minorités. Alexandre Melay nous offre [Timescapes], un document photographique présenté par l’auteur où il met en valeur ses préoccupations environnementales et nous fait partager son regard engagé face à « l’impossibilité du paysage » et « l’implacable déconstruction structuraliste du sujet ». Ces photographies en noir en blanc, sorte de cartographie de villes grises, polluées, envahies par les déchets et les éléments inhospitaliers, à l’ère du « Capitalocène », constituent un bel exemple de l’« extrême urbain contemporain ». Enfin, Natalia L. Ferreri de l’Université Nationale de Cordoba et Francisco Aiello de l’Université Nationale de Mar del Plata (toutes deux en Argentine) ont eu la générosité de choisir notre revue pour publier un long entretien en espagnol avec l’écrivaine française (née en Argentine en 1968) Laura Alcoba intitulé « ¿Para qué sirven las historias ? » (« À quoi servent les histoires ? »). Après l’évocation de son sixième et dernier roman intitulé Par la forêt (2022) où la narratrice évoque des expériences traumatiques telles que l’infanticide, le suicide et l’exil, Ferreri et Aiello passent en revue, d’une manière savante et subtile en même temps, les questions essentielles qui traversent l’écriture d’Alcoba où le geste de la traduction, la langue maternelle et la matière des histoires occupent une place prépondérante. Nous inaugurons la section Éventail, où nous voudrions, par le biais des recensions ou des comptes rendus, aérer et diffuser des publications de recherche ou de création proches des intérêts et des perspectives qui animent notre revue. En ce sens, nous publions l’intéressante et complète recension de Martine Renouprez de l’Université de Cadix (Espagne) sur le livre de Laurence Hansen-Love (2022), Planète en ébullition. Écologie, féminisme et responsabilité. Notre revue commence à décoller, à être indexée, répertoriée, présente un peu partout dans le monde grâce au grand intérêt démontré particulièrement par les chercheur·e·s africain·e·s. Un grand merci à vous. Bonne lecture et rendez-vous en juin 2023 pour questionner les « frontières » dans un Dossier intitulé LIMES. Sol invictus.
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Cantin, Richard, et Bernard Guézo. « La résilience des territoires : Proposition d'un cadre d'étude systémique ». Acta Europeana Systemica 9 (7 juillet 2020) : 19–34. http://dx.doi.org/10.14428/aes.v9i1.55983.

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Résumé :
La gestion des territoires est confrontée à de nombreux défis du fait des changements globaux et de la dynamique d’urbanisation qui les affectent. Manifestant les limites des approches fonctionnelles et sectorielles, ce contexte sensible invite à investir les approches systémiques pour éviter ce que certain qualifie de catastrophe civilisationnelle.Une de ces approches systémiques convoque la résilience comme mode d’action collective pour agir sur le futur des territoires. La résilience cherche en effet à influencer leur trajectoire dans un sens désirable, en associant les populations. Suscitant un véritable engouement, la résilience nécessite encore de stabiliser un cadre d’étude des espaces les plus exposés aux effets systémiques, en lien avec les changements globaux, en y adjoignant des leviers d’action.L’objet de cet article est de répondre à ce besoin des gestionnaires en mobilisant différents travaux récents.Trois séminaires organisés par le Cerema en 2016, 2017 et 2019 permettent de disposer d’un cadre de référence de la résilience des territoires exposés à des crises de natures multiples et devant relever des défis majeurs. Ce cadre de référence résulte des travaux collectifs des universitaires et de nombreux experts de plusieurs disciplines ayant mis en évidence l’apport des approches transversales.En s’appuyant sur ces travaux, l’article propose un cadre d’étude systémique des territoires. Deux exemples sont utilisés : celui de Givors, espace urbanisé situé au sud de la métropole de Lyon et celui de Semarang, ville littorale indonésienne exposée aux aléas naturels dont la subsidence. En mobilisant ces deux cas représentatifs des défis à relever par les gestionnaires des territoires, l’article montre comment le cadre d’étude renvoie à la résilience.L’article définit ce cadre en proposant plusieurs éléments caractéristiques d’un territoire exposé à de fortes interactions entre ses composantes humaines ou non humaines, à savoir : le cadre dominant, l’empreinte écologique, les notions d’espaces limites et d’espaces critiques, les types de perturbations, l’approche tripolaire et les leviers de résilience utiles aux gestionnaires.Enfin, la résilience nécessite d’associer étroitement les populations. A ce titre, l’article aborde dans le cadre prédéfini la question de l’habitat résilient et de l’habitabilité des territoires, et suggère quelques perspectives pour que cette préoccupation soit prise en compte.
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Álvarez-Peredo, Carolina, et Armando Contreras-Hernández. « Nuevos paradigmas en la gestión de esquemas de conservación en México ». Regions and Cohesion 13, no 2 (1 juin 2023) : 1–24. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2023.130202.

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Résumé :
Abstract In 1997 Mexico implemented the Management Units for the Conservation and Sustainable Use of Wildlife (UMA by its initials in Spanish) scheme. However, socio-environmental problems and the lack of a multidisciplinary approach prevented it from offering sustainable solutions. Taxonomic and functional diversity in UMAs and their interactions are essential for the preservation of biodiversity and the processes that maintain their ecosystemic integrity. Ecological benefits are insufficient without a multidisciplinary vision. This article addresses a proposal for the management of UMAs and other conservation schemes with three objectives: (1) to include the “socio-ecological system” approach; (2) the recognition of their complexity; and (3) the epistemological transition from ecosystem integrity to antifragility. UMAs constitute integral socio-ecological systems that manage wildlife and habitat as a complex adaptive system precursor to ecosystem antifragility. Resumen En 1997 México implementó el esquema de Unidades de Manejo para la Conservación y Aprovechamiento Sustentable de la Vida Silvestre (UMA). Empero, problemáticas socioambientales y la falta de un enfoque multidisciplinario impidieron ofrecer soluciones sustentables. La diversidad taxonómica y funcional en UMA y sus interacciones son imprescindibles en la preservación de la biodiversidad y los procesos que mantienen su integridad ecosistémica. Los beneficios ecológicos resultan insuficientes sin una visión multidisciplinaria. Este artículo aborda una propuesta de gestión de UMA y otros esquemas de conservación en tres objetivos: (1) enfoque de “sistema socioecológico”, (2) reconocimiento de su complejidad, (3) transición epistemológica de integridad a antifragilidad ecosistémica. Las UMA constituyen sistemas socioecológicos integrales que manejan la vida silvestre y el hábitat como un sistema adaptativo complejo precursor de antifragilidad ecosistémica. RésuméEn 1997, le Mexique a mis en œuvre un schéma d'Unités de Gestion pour la Conservation et Usage Durable de la Vie Sauvage (UMA en espagnol). Cependant, des problématiques socio-environnementales et le manque de perspective pluridisciplinaire ont empêché d'offrir des solutions durables. La diversité taxonomique et fonctionnelle des UMA et leurs interactions sont essentielles à la préservation de la biodiversité et des processus qui maintiennent l'intégrité de leurs écosystèmes. Les bénéfices écologiques qui en résultent sont insuffisants en l'absence une vision pluridisciplinaire. Ce travail aborde une proposition de gestion d'UMA et d'autres schémas de conservation à travers trois objectifs : 1) une perspective de « système socio-écologique » ; 2) la reconnaissance de leur complexité ; 3) une transition épistémologique de l'intégrité à l'anti fragilité écosystémique. Les UMA constituent des systèmes socio-écologiques intégraux qui gèrent la vie sauvage et l'habitat en tant que système adaptatif complexe précurseur d'une anti fragilité systémique.
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Soriano, Joan Manuel, David Saurí Pujol, Josep Gordi et Josep Vila. « Transitional steps towards a sustainable development of the coastal zone : reconciling environmental systems and economic activities in the lower Fluvia river basin, Costa Brava, Catalonia (Spain) / Étapes de transition vers un développement durable de la zone côtière : concilier le système écologique et les activités économiques dans le bassin inférieur de la Fluvia, Costa Brava, Catalogne (Espagne ) ». Cahiers du Centre nantais de recherche pour l'aménagement régional 47, no 1 (1997) : 309–14. http://dx.doi.org/10.3406/canan.1997.1732.

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CANDELIER, Kévin, Jean-François TRÉBUCHON et Clarisse VAUTRIN. « Bois et Forêts des Tropiques une revue pour la promotion des sciences forestières appliquées et les partenariats Sud-Nord et Sud-Sud ». BOIS & ; FORETS DES TROPIQUES 354 (1 décembre 2022) : 3–6. http://dx.doi.org/10.19182/bft2022.354.a37109.

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Résumé :
La revue Bois et Forêts des Tropiques est éditée en continu depuis 1947 par le CTFT (Centre technique forestier tropical) puis par le Cirad (l’organisme français de recherche agronomique et de coopération internationale pour le développement durable des régions tropicales et méditerranéennes), en France. Cette revue publie des articles originaux de recherche appliquée ancrée territorialement ainsi que des documents techniques sur les sciences de la foresterie et les bois en régions chaudes. Des résumés de thèse de doctorat, des descriptifs techniques et des rapports de séminaires sont occasionnellement publiés. Tous les articles sont soumis à l’examen d’au moins deux membres du comité de rédaction afin d’en estimer les potentiels rédactionnels et éditoriaux ainsi que le fond scientifique, et ensuite à une évaluation selon un système en double aveugle menée par des examinateurs externes, intervenant bénévolement et suivant leurs disponibilités et domaines d’expertise. Un comité éditorial, renouvelé tous les trois ans et qui rassemble une trentaine de chercheurs du Nord et du Sud pour la période 2020-2022 (figure 1), selon une parité du genre et un équilibre Nord-Sud et générationnel, veille à la qualité du contenu de la revue, en lien avec les évolutions thématiques des recherches sur l’environnement de la forêt, de l’arbre et du bois. Une attention particulière à la faible représentation des régions de l’Asie et de l’Océanie (figure 1) au sein de ce comité éditorial sera portée lors du prochain renouvellement de l’équipe en 2023. Ce processus d’évaluation nécessite du temps, mais constitue un outil incontournable permettant de s’assurer de la qualité scientifique et de l’impact des articles publiés dans la revue. La durée du traitement d’un article, entre la soumission du manuscrit par les auteurs et l’acceptation définitive pour publication, est de 6 mois en moyenne. À cela s’ajoute le temps d’édition pour publier l’article qui est de l’ordre de 4 mois (figure 2). La durée de chacune de ces étapes est relativement stable sur les cinq dernières années (figure 2B). La compression de ces délais est assujettie à la qualité des travaux présentés, à l’aspect novateur des contenus et à la réactivité des différents acteurs intervenant dans le processus éditorial (auteurs, relecteurs, rédacteurs scientifiques, rédacteur en chef, équipe d’édition). Des thématiques multiples sur des sujets d’actualité À l’interface entre la recherche et le développement, la revue est entièrement consacrée aux sciences et techniques de la filière Forêts-Bois en régions chaudes, foresterie au sens large (gestion multifonctionnelle des espaces ruraux et forestiers, et approches environnementales qui en découlent), incluant les sciences et technologies du bois et de ses matériaux dérivés. La représentation visuelle de l’analyse des mots-clés les plus cités dans les articles publiés sur la période 2018-2022 (figure 3, Photo 1) reflète fidèlement le panorama des thématiques et des sites géographiques les plus traités dans Bois et Forêts des Tropiques durant la période écoulée. Un soutien pour les pays du Sud, un modèle éditorial « Diamant », et une notoriété en constante augmentation Tous les articles publiés sont entièrement et immédiatement accessibles aux lecteurs et utilisateurs du monde entier, sans embargo, sous les formats de fichier PDF (Portable Document Format), ainsi que le préconise le modèle éditorial Diamant, gratuit pour les lecteurs et les auteurs. Les auteurs sont libres d’archiver et de diffuser leurs articles comme ils le souhaitent, en conservant tous les droits (licence CC-BY). La revue reste gratuite, en accès libre et soutenue financièrement par le Cirad. Conformément au mandat de partenariat porté par cet organisme de recherche, la revue est au service de la publication de travaux de recherche appliquée dans le domaine des sciences forestières, en soutien et en coopération avec la recherche au Sud. Publiée en français ou en anglais (et en espagnol pour des articles anciens), la revue a choisi d’accompagner les jeunes chercheurs et les chercheurs ou enseignants-chercheurs expérimentés oeuvrant dans l’univers de la recherche forestière appliquée. Ces cinq dernières années (2018-2022), un peu moins de la moitié (43 %) des articles publiés ont été rédigés en anglais (figure 4). La part des manuscrits rédigés en anglais fluctue chaque année, mais reste comprise entre 38 % en 2018 et 50 % en 2022 (figure 4B). Dans la continuité de cette démarche bilingue, Bois et Forêts des Tropiques assure les traductions des titres, des résumés et des légendes des figures de chaque article (français, anglais et espagnol pour les résumés ; français et anglais pour les titres et légendes des figures). Ce modèle éditorial permet aujourd’hui à la revue de maintenir un large impact des articles publiés. Cela reste un des engagements du comité de rédaction au cours de ces dernières années et restera la motivation centrale de l’équipe éditoriale dans la vie future de Bois et Forêts des Tropiques. Cette identification par le lectorat s’illustre par l’évolution constante des indices de notoriété des bases de données internationales attribués à la revue, qui étaient pour l’année 2021 à la valeur de 11 pour l’indice H (6 en 2018), 1,1 pour l’indice CiteScore (0,5 en 2018) et 0,94 pour le facteur d’impact (FI-3 ans Web of Science) (0,35 en 2018) (figure 5). Aujourd’hui, la revue est également répertoriée dans les catégories « CiteScore », « Écologie » (Q3, quartile 3), « Écologie, évolution, comportement et systématique » (Q3, quartile 3), « Foresterie » (Q3, quartile 3). Des sciences forestières en partenariat avec et vers les pays du Sud La revue Bois et Forêts des Tropiques porte à la connaissance des résultats de recherche appliquée sur les forêts des régions intertropicales et méditerranéennes, dans plus de soixante pays, privilégiant une recherche coopérative appliquée associant le Sud et le Nord. Toutefois, la réalité est plus nuancée et illustre un changement de paradigme. Les articles publiés au cours de ces cinq dernières années reflètent bien l’esprit de partenariat entre les pays et entre les instituts, avec en première portion un ensemble Nord-Sud (31 %) et Sud-Sud (16 %) menant des projets de recherche et de développement conjoints (figure 6 et figure 7A), conduits dans des zones intertropicales et méditerranéennes (figure 7B). La deuxième portion des articles publiés concerne les études menées par un seul pays du Sud (35 %) avec des partenariats entre les instituts nationaux. Une troisième portion concerne l’ensemble des articles publiés issus de partenariats Nord-Nord et intra-Pays Nord, dans lesquels les terrains d’étude concernés sont situés en zones tropicale ou méditerranéenne (figure 7B). La part des partenariats impliquant uniquement des pays du Sud représente la moitié des travaux publiés dans Bois et Forêts des Tropiques (partenariats Intra-Pays Sud et Sud-Sud, cf. ligne rouge figure 6). Enfin, la revue est destinée résolument à l’attention des pays du Sud (82 %) en favorisant les partenariats à l’intérieur des pays du Sud, Nord-Sud et Sud-Sud. Place du Cirad au sein de la revue et dans les partenariats Depuis 75 ans, le CTFT, puis le Cirad s’engagent dans une stratégie institutionnelle pour la science ouverte, la valorisation et la libre diffusion des connaissances tout en contribuant à répondre aux enjeux de développement de leurs partenaires dans le monde. Outre l’investissement du comité de rédaction de la revue Bois et Forêts des Tropiques, les chercheurs du Cirad s’impliquent dans des projets de recherche et de développement menés en étroits partenariats avec les institutions du Sud. Ils représentent un quart des articles publiés dans la revue au cours de ces cinq dernières années (figure 8). Ce niveau d’implication fluctue autour du seuil de 20 %, année après année. La part des manuscrits émanant uniquement du Cirad avec ou sans l’implication de ses partenaires des pays du Nord ne représente qu’une faible proportion, soit 4 % et 3 %, respectivement. La dernière portion (73 %) représente donc les articles publiés dans lesquels le Cirad n’est pas partenaire et ne joue aucun rôle dans les études correspondantes. Les chercheurs du Cirad interviennent dans la revue, en appui aux pays et aux institutions du Sud, et non pas pour s’octroyer une niche éditoriale, respectant en cela le mandat de la revue. Leurs contributions se matérialisent également dans l’évaluation en double aveugle des manuscrits en tant que relecteurs, dans l’équipe éditoriale et dans le comité éditorial. Bois et Forêts des Tropiques persiste à appuyer collectivement les pays du Sud en s’épaulant d’instituts de recherche et/ou de développement internationaux, et compte aussi sur leurs engagements pour continuer à faire évoluer et progresser la revue pour le bénéfice du Sud et du Nord.
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Ocete, R., A. Gallardo, M. A. Pérez, C. Ocete, M. Lara et M. A. López. « Usages traditionnels de la vigne sauvage en Espagne ». Territoires du vin, no 3 (1 janvier 2011). http://dx.doi.org/10.58335/territoiresduvin.1416.

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Cet article dénonce la situation en Europe du taxon menacé de la vigne sauvage euro-asiatique, Vitis vinifera L. sous-espèce sylvestris (Gmelin) Hegi, et le manque en Espagne d’une loi qui le protège. Cette sous-espèce dioïque constitue l’origine des variétés cultivées. Il évoque d’autre part quelques aspects généraux de son écologie, en soulignant sa présence dans les bois riverains, ainsi que les utilisations traditionnelles faites à partir de cette ressource phytogénétique en Espagne.
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González, Albert Ruda. « La réparation du préjudice écologique en Espagne, l’affaire du Prestige ». VertigO, Hors-série 22 (10 septembre 2015). http://dx.doi.org/10.4000/vertigo.16331.

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García Azcárate, Tomás. « La nouvelle PAC confirme le retour en force de l’agronomie : le cas espagnol ». Agronomie, environnement & ; sociétés 11, no 1 (15 juin 2021). http://dx.doi.org/10.54800/lce701.

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L’article présente les travaux entrepris en Espagne pour élaborer et négocier en interne le Plan Stratégique National, cheville ouvrière de l’application nationale de la prochaine Politique Agricole Commune (PAC). Les Eco-régimes en sont la principale nouveauté environnementale et la voie principale par laquelle l’agronomie est entrée en force dans le débat. Il conclut que la future PAC doit être la PAC du futur, celle de la transition écologique. Pour la période budgétaire qui commence, un budget européen important est encore disponible. Les Plans stratégiques, et les Eco-régimes, sont une opportunité unique. Le nécessaire changement de paradigme ne se limite pas à la politique agricole ni même aux politiques publiques. On ne produira pas « plus avec moins », et surtout on ne produira pas mieux, sans une dose intensive d’agronomie écologique et d’écologie agronomique. On est encore loin de rêver à une séparation, comme en France, entre la vente et le Conseil mais l’idée d’une prescription obligatoire « phytosanitaire » comme il existe une prescription « antibiotique » commence à faire son chemin. Durant des décennies, des recettes simples et généralisées maximisant les intrants et les interventions préventives ont cru être capable de remplacer l’agronomie. Chasser l’agronomie, elle nous revient au galop. Mots clés : PAC, Plan stratégique, Eco-régimes, filières alimentaires, Agronomie
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Leger-Smith, Anaïs. « Critique de paysage de l’écoquartier Vidailhan à Balma, entre écologie de l’espace public et identité territoriale urbain-rural ». Textes et contextes, no 16-2 (10 décembre 2021). http://dx.doi.org/10.58335/textesetcontextes.3359.

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Résumé :
Le programme national écoquartier encourage les concepteurs à explorer les pratiques de l’urbanisme écologique, telles que les systèmes de gestion différenciée et de traitement durable des eaux sur site, le maintien d’une diversité végétale, ou la création d’espaces partagés par tous. Le projet de paysage, par sa capacité à mettre en place les conditions favorables au développement du vivant, mais aussi dans sa réflexion autour des espaces publics ouverts de nature, accompagne particulièrement bien ce dessein. Dans l’écoquartier Vidailhan à Toulouse, ces pratiques permettent la construction d’une identité paysagère urbaine-rurale propre, dans un contexte de développement péri-métropolitain. Il s’agit ici d’éclairer, à la lumière d’une critique de paysage, la capacité d’un écoquartier à faire transition entre espace agricole préexistant et espace urbain, entre ruralité et métropolisation, et à être appropriée par les nouveaux habitants.L’évolution des pratiques des paysagistes observées dans les écoquartiers sont l’héritage de deux phénomènes. Citons d’abord la contribution des paysagistes à l’ouverture progressive de la pratique urbaine vers la géographie des territoires. Les principes du Landscape Urbanism en sont une illustration. Ils s’inspirent de la notion d’urbanisme de révélation, de territoire comme palimpseste et de l’approche sédimentaire pour révéler la mémoire des lieux. L’amplification géographique s’appuie sur la structure territoriale préexistante pour projeter une transformation de l’espace. Citons ensuite le tournant paradigmatique vers une pensée écosystémique qui a pris le dessus dans les discours et les pratiques paysagistes au cours des années 2000 et place les processus écologiques au cœur de la conception urbaine. Or dans un espace sud européen où la figure de l’espace public minéral formel domine, les écoquartiers pourraient constituer des poches d’expérimentation pour les paysagistes, invitant au dialogue entre biens communs écologiques et biens communs anthropocentrés, vers la notion de « biens communs écopaysagers hybrides ». L’exemple d’un écoquartier toulousain est intéressant car il suggère, dans un contexte local d’une profession paysagiste en plein développement, un glissement nécessaire des discours paysagistes depuis une approche techno-managériale et une lecture scientifiste du territoire pour aller vers une écologie de l’espace public.Le projet de paysage explore la limite fine entre le contexte global, le phénomène de métropolisation et la culture locale. La mise en place d’une image partagée paysagère post-métropolitaine à Toulouse implique le glissement d’un discours globalisé vers l’incorporation d’une part des particularités locales, des racines rurales, du passé agricole, et d’autre part des particularités métropolitaines préexistantes. Cela passe par la mise en place d’une nouvelle catégorie d’espaces, ni urbains ni ruraux, participant de la relation épistémologique entre l’homme et la nature.
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Blanc, Nathalie. « Impossible sauvage urbain ». Textes et contextes, no 16-2 (10 décembre 2021). http://dx.doi.org/10.58335/textesetcontextes.3240.

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De nombreuses enquêtes et entretiens menés par l’auteure auprès des citadins de grandes villes françaises entre 1992 et 2020 montrent que le sauvage est opposé au domestique dans l'esprit des personnes interrogées. Selon nos résultats, les espèces animales et végétales qualifiées de sauvages le sont suivant une gradation qui doit beaucoup aux lieux de vie. Dès lors, nous pensons que l’idée selon laquelle il serait possible d’ensauvager la ville repose sur une méconnaissance de l’histoire urbaine notamment en Europe. La ville apparaît comme un espace essentiellement humain où la nature animale et végétale s’est vue progressivement domestiquée ou exclue. Cependant, le développement récent des alliances entre des espèces sauvages et des citadins, en raison notamment du développement des mobilisations environnementales, témoigne d’un renouveau du lien au domestique et au sauvage qui engage une réinvention de la ville comme espace écologique. Ces communautés socio-environnementales étudiées dans des quartiers aux populations variées par leur statut socio-économique construisent des dispositifs immunitaires inédits dans un monde qualifié d’Anthropocénique, synonyme d’âge de l’Homme, mais que l’on pourrait qualifier d’Urbanocène, en référence à la place prise par les villes en ce début de XXIe siècle.
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Moriconi-Ebrard, François. « L’ETALEMENT URBAIN EST-IL VRAIMENT «URBAIN » ? : DYNAMIQUES SPATIALES ET VALEURS ANTHROPOLOGIQUES EN FRANCE ». Revista Cidades 12, no 21 (6 janvier 2021). http://dx.doi.org/10.36661/2448-1092.2015v12n21.11942.

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L’étalement urbain est un thème qui préoccupe une part considérable des chercheurs et des acteurs de la vie politique, dans une perspective tantôt écologique (artificialisation des sols, augmentation de la mobilité), tantôt socio-spatiale (ségrégation, gouvernance). L’auteur tente de dater et de mesurer empiriquement l’ampleur démographique et spatiale de ce phénomène en France de 1800 à 2010. La mise en place d’une méthodologie le conduit nécessairement à décomposer les catégories de lieux le plus précisément possible : urbain/rural, étalement/émergence de villes, dispersion/évasion. Cette démarche conduit à poser une question de fond. Etalement, sprawl (anglais), dispersion (espagnol), dispersão (portugais) et même urbain : les mots que nous utilisons sont-ils appropriés aux phénomènes que nous décrivons ? Passant à un registre d’interprétation anthropologique, l’auteur en vient à poser la question : dans certains cas, l’éparpillement actuel de la population ne signe-t-il pas une remise en cause profonde de l’urbanité ?
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Ndaw, Ndioufa, Mouhamadou Lamine Diallo, Souleymane Niang et Boubou Aldiouma Sy. « Dynamiques territoriales des Niayes : divergences économiques entre industrie extractive minière et agriculture (littoral Nord du Sénégal) ». European Scientific Journal ESJ 16, no 35 (31 décembre 2020). http://dx.doi.org/10.19044/esj.2020.v16n35p152.

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Cet article a pour objectif l’analyse de l’insertion des entreprises minières dans les Niayes à travers l’implication socioéconomique des déplacements des populations et l’impact de la RSE sur le développement local. Cet article essaie de montrer comment ces populations autochtones du littoral Nord sénégalais sont détachées de leur territoire et de leurs activités productives de subsistance. Depuis l’installation des entreprises minières, la zone des Niayes connait de fortes dynamiques socio-économiques s’exerçant sur son environnement physique et humain à travers l’emprise des sociétés sur les espaces agricoles et ceux habités. Le développement du secteur minier induit une exclusion des communautés locales habitant les sites et qui sont relogées ailleurs. La documentation faite sur les questions de conflits dans les espaces miniers et des enquêtes de terrains et entrevues ont permis de comprendre les dynamiques socio-spatiales et économiques dans les zones minières en général et dans les Niayes en particulier. Les résultats montrent que les Niayes ont fortement connu l’intervention des sociétés minières qui causent la modification de cet environnement primitif, la réduction des espaces agricoles (les parcelles cultivées sont réduites) et déplacent des habitations en leur faveur. Cette situation fait des Niayes un espace d’enjeu socioéconomique et écologique conduisant à l’apparition de divergences conflictuelles autour des sites miniers.
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BERTRAND, Frédéric. « AS RELAÇÕES HOMEM-NATUREZA AS RELAÇÕES HOMEM-NATUREZA NO QUADRO DOS LITORAIS QUADRO DOS LITORAIS ATLÂNTICOS ». Raega - O Espaço Geográfico em Análise 4 (31 décembre 2000). http://dx.doi.org/10.5380/raega.v4i0.3336.

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Por razões ao mesmo tempo históricas, socioeconômicas e epistemológicas, o espaço atlântico representa um campo privilegiado para a análise das relações Homem-natureza no litoral. São apresentadas, sucessivamente, as duas grandes representações antinômicas da relação com a natureza litorânea que marcaram a evolução dos litorais atlânticos a natureza litorânea-objeto, ampliamente inspirada pelo modelo científico-político europeu de conquista das terras baixas submetidas à alternância das marés e a natureza litorânea-sujeito, muito influenciada pelo movimento cultural de inspiração ecológica dos anos 60. Diante do impasse tanto conceitual como gestionário ao qual levam essas duas visões do litoral, a nova análise das transformações recíprocas do homen pela natureza litorânea e do litoral pelo homem sugere que se considere o litoral não mais como um objeto nem como um sujeito, e sim como um projeto, portador de um significado e de uma direção. O autor insiste portanto nas condições conceituais, políticas e jurídicas da evolução dessas relações ao entrar no III milênio e no desenvolvimento que convém desejar sustentável. Les relations homme-nature dans le des littoraux atlantiques Résumé Pour des raisons à la fois historiques, socio-économiques et épistémologiques, l’espace atlantique constitue un terrain privilégié pour l’analyse des relations Homme-nature sur le littoral. Sont présentées successivement, les deux grandes figures antinomiques du rapport à la nature littorale qui ont marqué l’évolution des littoraux atlantiques: la nature littorale-objet, largement inspirée du modèle scientifico-politique européen de conquête des terres intertidales, et la nature littorale-sujet, fortement marquée par le mouvement culturel d’inspiration écologiste des années 1960. Face à l’impasse autant conceptuelle que gestionnaire à laquelle conduisent ces deux visions du littoral, l’analyse renouvellée des transformations réciproques de l’humain par la nature littorale et du littoral par l’humain suggère que l’on fasse du littoral non plus un objet ou un sujet mais un projet, chargé d’une signification et d’une direction. L’auteur porte alors l’accent, sur les conditions conceptuelles, politiques et juridiques de l’évolution de ces rapports à l’aube du III millénaire et d’un développement qu’il est convenu de souhaiter comme durable.
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Roy, Bernard. « Santé ». Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.079.

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De nombreux anthropologues appréhendent la santé comme une « construction sociale » qui varie considérablement d’une société à une autre, d’une époque à une autre. Dans toutes les sociétés, les anthropologues constatent que le concept santé s’exprime en des termes et des mots variés généralement associés à la notion de « bien-être ». Chez les Tzeltal et Tzotzil Maya des hautes terres du Chiapas, le concept de santé s’exprime par les mots « vital warmth » (chaleur vitale) (Groark 2005). Chez les vieux Innus (Montagnais), la santé réfère à la qualité de vie tandis que chez les Inuits, la santé serait conçue comme un ordre harmonieux dans lequel la personne est intégrée dans un environnement social, temporel, spirituel et non empirique (Therrien et Laugrand 2001). Et si cette notion de qualité de vie/santé varie d’un peuple à l’autre, elle fluctue également d’une classe ou d’un groupe social à un autre. Les anthropologues du début du XXe siècle ne parlaient pas d’ethnomédecine et encore moins d’anthropologie médicale, d’anthropologie de la santé ou d’anthropologie de la maladie, mais plutôt, de médecine primitive, archaïque ou traditionnelle. Presque toutes les monographies ethnologiques anciennes proposent des sections portant sur la maladie, les médecines indigènes ou les pratiques et croyances médicales. Dès le XVIIIe siècle, le missionnaire jésuite, Joseph-François Lafitau, qualifié par William N. Fenton et Elizabeth L. Moore de « premier éclat de lumière sur la route de l'anthropologie scientifique » (Fenton et Moore 1969) documenta, dans son œuvre Mœurs des sauvages américains comparées aux mœurs des premiers temps (Lafitau 1983), les pratiques médicales, les maladies ainsi que la santé des Iroquois. Au début du XXe siècle, les anthropologues décrivirent et analysèrent les us et coutumes de peuples vivants à l’écart de la modernité (Massé 1995). Les nombreuses monographies publiées à la suite de longs terrains contribuèrent aux développements de connaissances concernant les représentations sociales de la santé et de la maladie chez les praticiens et les peuples éloignés et isolés d’une modernité qui s’imposait tout autour de la planète. Constatant l’accroissement du nombre d’anthropologues travaillant au sein des structures médicales et sur des questions de santé et de maladie, Normand Scotch crée, au début des années 1960, le terme Medical anthropology (Scotch 1963 cité par Walter 1981). Peu à peu, cette nouvelle discipline se distingue à la fois aux niveaux théoriques et de l’application. Cherchant à comprendre les phénomènes de la santé/maladie dans différents contextes culturels, l’anthropologie médicale prend comme objet d’analyse les façons dont les acteurs sociaux reconnaissent et définissent leur santé, nomment les maladies, traitent leurs malades (Massé 1995). Les premiers travaux des anthropologues médicaux répondent surtout aux demandes d’une médecine qui cherche à comprendre comment la culture intervient dans l’avènement des maladies et comment contrer les résistances des populations aux entreprises déployées pour améliorer la santé depuis une perspective biomédicale. « Quand on fait appel à l’anthropologue dans une étude épidémiologique, c’est souvent afin qu’il trouve les bonnes formulations pour cerner les “facteurs culturels” qui influencent les pratiques sanitaires... » (Fassin 2001 :183). Rapidement, ce nouveau champ de l’anthropologie fait l’objet de critiques. Qualifiée de discipline bioculturelle, l’anthropologie médicale est critiquée en raison de ses thèmes de recherche dictés par la santé publique et de la domination des professionnels de la santé dans le dialogue avec les anthropologues impliqués dans les milieux de la santé. Byron Good (1994) estimait pour sa part que les travaux des anthropologues médicaux, dans les années 1950-1960, contribuèrent au développement d’une critique de la naïveté culturelle soutenant le regard porté par les instances de santé publique internationales sur le complexe santé/maladie. Toutefois, quelques chercheurs s’intéressent spécifiquement à la notion de santé en dehors de l’axe santé/maladie et proposent celui de santé/vie. Au début des années 1970, Alexander Alland formule une théorie anthropologique médico-écologique qui se base sur le principe de l’adaptation culturelle à l’environnement. Cette théorie postule que la santé résulte de l’adaptation biologique et culturelle d’un groupe d’individus dans un environnement donné. Un peu moins de dix années plus tard, McElroy et Towsend (1979) élaborent un cadre écologique qui affine cette première proposition. Pour McElroy et Towsend, la santé des individus et des collectivités résulte de l’équilibre établi entre les éléments biotiques, abiotiques et culturels d’un écosystème. Cette conception de la santé proposée par le courant écologique fera l’objet de nombreuses critiques du fait, entre autres, du nivèlement de la culture sur la nature qu’elle soutenait. Parallèlement aux courants écologique et bioculturaliste se développe une tendance phénoménologique (Laplante 2004). Délaissant les catégories objectives de la médecine, Kleinman (1980) et Good (1994) proposent d’appréhender la santé et la maladie sur les bases de l’expérience humaine. Tandis que Kleinman s’intéresse à la manière dont les gens expriment leur notion de la maladie à partir de leur expérience (Illness) qu’il articule autour de modèles explicatifs indissociables des systèmes culturels, Good s’intéresse aux réseaux sémantiques qui permettent à la personne de réorganiser en permanence son expérience en fonction du contexte et des circonstances. La maladie, et par extension la santé, ne correspondent plus à une chose en soi ou à sa représentation. L’une et l’autre résulteraient, plutôt, d’interactions qui permettent de synthétiser des significations multiples. D’autres anthropologues estimeront que la santé et la maladie sont des résultantes de l’histoire propre aux communautés humaines. Ces anthropologues proposent un recadrage radical de toute démarche visant à identifier les problèmes de santé et leurs dynamiques d’émergence dans une communauté humaine. Cette anthropologie considère d’emblée la communauté comme unité centrale d’analyse et s’intéresse « à la manière dont un contexte social et culturel informe les perceptions, valeurs et comportements des personnes » dans les dynamiques productrices de santé et de maladies. (Corin, Bibeau, Martin,et Laplante 1990 : 43). Dans ces contextes il reviendra aux anthropologues de participer à l’élaboration de politiques de santé adaptées aux diversités culturelles. Dès les années 1960, des anthropologues développent une critique de la médecine et de la santé internationale. Ils proposent de porter davantage attention aux conditions macrosociétales de production de la santé et de la maladie. En 1983, lors de la réunion annuelle de l’American Anthroplogical Association des anthropologues soulèvent l’importance pour l’anthropologie médicale de porter son attention sur les conditions sociales, économiques et politiques de production de la santé et de la maladie (Baer, Singer et Johnsen 1986). Pour ces anthropologues, la santé constitue un produit social et politique qui révèle l’incorporation de l’ordre social et des inégalités dans les corps (Fainzang 2005). Leurs recherches s’orienteront, du coup, autour de l’idée selon laquelle les inégalités sociales, les rouages du pouvoir et de l’exploitation, constituent les tout premiers facteurs de détermination de la santé et, par conséquent, de la maladie. La santé n’est plus ici considérée comme une réalité dérivée de définitions biologiques, médicales. Elle apparait comme une notion et un espace définis par les rapports entre le corps physique et le corps social. La santé ne correspond plus à la reconnaissance d’une norme physiologique, moyenne ou idéale. Elle est une construction culturelle qui ne peut être appréhendée que de manière relationnelle, comme un produit du monde social (Fassin 1996). Si les travaux des anthropologues ont davantage porté sur les phénomènes entourant la maladie et non sur ceux concernant la santé, ils ont toutefois largement contribué à la distinction analytique de la maladie dans ses dimensions médicales (disease), personnelles/expérientielles (illness), sociale(sickness) et, plus tard, en évoquant le concept de la souffrance sociale. Mais un constat s’impose. Les réflexions et recherches menées à l’endroit du concept de la santé par les sciences de la santé et les sciences sociales sont généralement moins développées que celles portant sur la notion de maladie. La perspective anthropologique impose d’appréhender le concept de santé comme un objet socialement et culturellement construit dans un espace-temps indissociable du global. Loin de se référer à une simple absence de pathologie, la santé se développe, se révèle dans le rapport entretenu par le sujet à lui-même et aux autres. Pour l’anthropologie, il y a d’abord l’intérêt à situer la santé dans l’expérience vécue d’un sujet en lien avec les autres. Acteur et créateur, il est également assujetti aux forces du contexte socioéconomique, politique et historique (Fainzang 2005). La santé se révèle ainsi comme une notion polysémique et un objet complexe qui se situe dans une trame d’interactions collectivement partagée du vivant avec son milieu s’incarnant dans les expériences singulières de l’être-au-monde (Massé 2010). Toutefois les propos de l’anthropologue Gilles Bibeau demeurent pertinents. « La santé continue d’être sous-conceptualisée et appréhendée de manière encore trop souvent inadéquate. […] Se pourrait-il que le surplus d’interventions de santé nous expédie hors du champ de la santé? » (Bibeau 2006 : 82, 84).
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Doyon, Sabrina. « Environnement ». Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.007.

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Le mot environnement est polysémique. Selon les contextes et les disciplines, on peut référer à l’environnement physique, naturel ou social. Il est parfois associé, à tort, aux notions d’écosystème et de ressources naturelles. Ces ambiguïtés sont intéressantes du point de vue de l’anthropologie, car elles révèlent la multitude de réalités auxquels le terme réfère ainsi que les divers usages et pratiques auxquels il est lié et, surtout, aux différentes façons dont il peut être pensé, imaginé, transformé, projeté et vécu selon les groupes sociaux et culturels. Depuis les années 1960, les préoccupations liées à l’environnement sont très présentes. Cette situation est à mettre en lien avec trois phénomènes : l’émergence des inquiétudes à l’égard de la contamination causée par l’industrialisation et envers la surexploitation de la nature qui sont sans cesse croissantes, l’avènement des mouvements écologistes et environnementalistes qui ont publicisé ces enjeux dans la société et l’institutionnalisation de l’environnement, notamment par la mise en place un peu partout dans le monde de ministères de l’Environnement, de politiques environnementales et de législations concernant l’usage de la nature. Tout en interrogeant les concepts de nature et de culture, plusieurs approches au sein de l’anthropologie questionnent l’environnement par l’étude des différents types de rapports qu’entretiennent les êtres humains avec ce qui les entoure, ce qui les supporte et les constitue. L’écologie culturelle de Steward (Steward 1955), l’approche écosystémique de Rappaport (1967), l’ethnoscience et l’ethnoécologie (Haudricourt 1956), l’œuvre d’anthropologie structurale de Lévi-Strauss, les travaux relatifs aux rapports à la nature, des vivants et des non-vivants (Ellen et Katsuyochi 1996; Descola 2005; Viveiros de Castro 2009), et ceux propres à la perception et à « l’habiter » (Ingold 2000) sont parmi les approches anthropologiques ayant fait de l’environnement et de la nature le centre de leur réflexion. Elles s’inscrivent à la fois dans les courants matérialistes et symboliques de l’anthropologie et dans les écoles anglo-saxonnes et françaises de l’étude des relations socio-environnementales. Ces catégorisations ne sont toutefois pas absolues : des chevauchements et des emprunts enrichissent aujourd’hui les réflexions de chacun. Depuis les années 1990, les recherches anthropologiques concernant les relations entre l’environnement et les êtres humains sont nombreuses, variées et croissantes; elles intègrent souvent des approches propres à d’autres disciplines, telles que la géographie, la sociologie, les sciences politiques et la philosophie, et combinent des recherches fondamentales et appliquées. L’écologie politique (political ecology : approche critique des changements environnementaux qui analyse les liens entre des enjeux écologiques et d’économie politique) est un exemple de courant théorique phare qui intègre ces disciplines et qui rallie de nombreux chercheurs en anthropologie (Bryant et Bailey 1997; Escobar 1996; Gauthier et Benjaminsen 2012; Biersack et Greensberg 2006; Peet, Robbins et Watts 2011). Les efforts de compréhension de la pluralité des modes d’interprétation, de représentation et d’incorporation de l’environnement se nourrissent aussi d’études en histoire environnementale et questionnent les perceptions et les constructions sociales de la nature. Les concepts de natures humanisées (issues d’aménagements ou de perturbations anthropiques) y sont mis en rapport avec ceux de natures « sauvages et primaires »; des remises en question des idéaux de la wilderness, évoqués dans la tradition anglo-saxonne (Cronon 1995; Balée 2006), en émergent, démontrant qu’une supposée nature originelle n’aurait jamais existé et que l’environnement est, au contraire, travaillé, médié, construit par des actions humaines depuis la présence des premières communautés humaines. Ces clarifications amenées par l’anthropologie s’ancrent dans des compréhensions de la nature organisées par des savoirs environnementaux locaux et autochtones (Menzies 2006) qui sont souvent discrédités par la science positiviste occidentale (Fairhead et Leach 2003). Ces recherches sont également alimentées par des réflexions récentes en sciences de l’environnement où le modèle homéostatique de la nature (dans lequel les écosystèmes, en tant que systèmes, tendraient vers un équilibre via des mécanismes de rétroaction régulateurs) est contesté, préférant des approches qui intègrent le chaos et l’incertitude (Scoones 1999). Dans tous les cas, ces recherches s’attachent à montrer que les divisions conceptuelles entre la nature et la culture, la société et l’environnement ne sont pas universelles et s’ancrent plutôt dans des constructions modernes (Latour 1991). Ces réflexions foisonnantes ne sont pas étrangères aux analyses anthropologiques des discours environnementaux qui s’intéressent notamment à la cristallisation de certaines formules, telles que : les forêts cathédrales, le développement durable, la désertification et les changements climatiques (Crate et Nuttall 2009; Redclift 1987; Sachs 1993) et à leurs portées sociale et culturelle. Plusieurs auteurs exposent ainsi les conséquences sociales et politico-économiques variées, tant locales qu’internationales, des discours globalisés sur l’environnement dont les enjeux, connotés de conceptions « occidentales » anthropocentristes du rapport à la nature, sont énoncés et répétés par un petit groupe d’experts lors de récurrentes « grandes messes » internationales que sont les Conventions cadre des Nations unies sur les changements climatiques, les Conventions sur la diversité biologique et les Sommets de la Terre. Ces nouveaux processus politiques par lesquels l’environnement est gouverné et contrôlé, nommé environnementalité (Agrawal 2005), constituent des phénomènes où la nature est conçue comme un espace propre à l’intervention du gouvernement. Les anthropologues s’intéressent à ces processus, ainsi qu’aux enjeux qui y sont discutés, comme la justice environnementale, les réfugiés climatiques et le racisme environnemental, des termes qui témoignent de l’intrication sociale, politique, économique et culturelle inhérente à la situation écologique mondiale actuelle. Des recherches examinent également les mécanismes de négociation des enjeux élaborés lors de ces évènements et les structures qui codifient les échanges permettant à certaines voix d’être entendues tandis que d’autres sont tues. Les discours environnementaux globalisés sont au cœur des mouvements de protection de la nature, engendrés tant par des organismes privés qu’étatiques, qui s’incarnent notamment dans la création, exponentielle depuis les années 1980, de parcs naturels, de réserves ou d’aires protégées (Adams et Hutton 2007; West, Igoe et Brockington 2006). La constitution de ces territoires n’est pas nouvelle : elle a ses racines dans la colonisation de l’Amérique du Nord, de l’Afrique et de l’Inde. Elles furent d’abord créées à l’initiative des colonisateurs qui voulurent protéger une nature « sauvage » idéalisée comme étant vierge et qu’ils « découvraient »; une nature dont le caractère inaltéré avait, selon eux, disparu en Europe. L’instauration de ces parcs se fit cependant au prix de l’expulsion des populations autochtones qui les occupaient (Igoe et Brockington 2007). Les études des rapports qu’entretiennent spécifiquement les populations autochtones avec l’environnement sont d’ailleurs très riches et nombreuses et constituent tout un champ de recherche (Colchester 2003[1994]). Les anthropologues étudient comment la création de ces aires protégées, en transformant des paysages en lieux de contemplation et de protection de la nature, contribue à transformer l’espace et les rapports sociaux. L’espace est d’ailleurs un concept de plus en plus utilisé en anthropologie dans l’examen des relations socio-environnementales. Ces espaces protégés sont aussi le lieu d’initiatives de patrimonialisation de la nature (Roigé et Frigolé 2010) qui ne sont pas sans soulever des questionnements critiques. Le développement du tourisme et de l’écotourisme dans ces espaces protégés (Duffy 2008, Stronza 2001) amènent, entre autres conséquences, une valorisation de certaines espèces « charismatiques » au détriment d’autres entités constituant les écosystèmes. L’exploitation de la nature par le truchement de systèmes de production mécanisés et industriels en agriculture, dans les pêches, la foresterie, l’exploitation minière et l’extraction des carburants fossiles est au cœur des préoccupations de l’anthropologie de l’environnement. Cette dernière questionne les modes d’appropriation de ces « ressources naturelles » en s’intéressant notamment aux préoccupations de l’éthique environnementale, des mouvements écologistes et environnementalistes (Peluso 1992; Latour 2004) ainsi que des autres mouvements sociaux, notamment anarchistes et féministes, qui s’insurgent contre des modèles de développement de l’environnement délétères, sexistes et iniques (Rocheleau, Thomas-Slayter et Wangari 1996). Ces préoccupations s’arriment à celles exprimées à l’égard des effets de la privatisation, de la marchandisation et de la re-régulation des dimensions fonctionnelles, symboliques, esthétiques et contemplatives de la nature et du vivant, ce que se propose d’étudier un nouveau courant anthropologique se penchant sur les processus de la « néolibéralisation » de l’environnement (Castree 2008; Igoe et Brockington 2007).
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Bromberger, Christian. « Méditerranée ». Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.106.

Texte intégral
Résumé :
Alors que l’américanisme, l’africanisme, l’européanisme, l’indianisme… sont reconnus, certifiés par des musées ou des sections de musée, des départements universitaires, des chapitres de manuels depuis les origines, l’anthropologie de la Méditerranée est une spécialité récente, prenant corps, sous l’égide des universités britanniques, dans les années 1950. Ce retard est dû, au moins en partie, à l’hétérogénéité du monde méditerranéen partagé entre les façades méridionale et orientale de la mer, qui relèvent, à première vue, de l’étude du monde arabo-musulman, et la façade septentrionale ressortissant de prime abord de l’ethnologie européenne. Le scepticisme, récusant la pertinence d’une anthropologie de la Méditerranée, peut encore trouver des arguments dans l’histoire des civilisations ou dans l’actualité. Contrairement à d’autres régions du monde, l’aire iranienne voisine par exemple, le monde méditerranéen ne forme une unité ni par ses langues ni par ses traditions religieuses. Faut-il rappeler que seul l’Empire romain l’a unifié pendant plusieurs siècles autour du « mare nostrum » en favorisant l’épanouissement d’une culture gréco-latine à vocation universelle et en développant tout autour de la mer des institutions politiques sur le modèle de Rome ? Puis l’histoire de la Méditerranée fut faite de partages, de schismes, de croisades, de guerres entre empires, de conquêtes coloniales qui aboutirent, au terme de péripéties violentes, à la situation contemporaine où coexistent trois ensembles eux-mêmes fractionnés : une Méditerranée latine, catholique, largement laïcisée , partie intégrante de l’Europe occidentale, une Méditerranée balkanique orthodoxe avec ses poches islamiques, une Méditerranée arabo-musulmane. En dépit de ces fractures, des hommes de lettres campèrent, dans les années 1930, une Méditerranée des échanges et de la convivenza, à laquelle donnent crédit des lieux et des épisodes remarquables de l’histoire (l’Andalousie au temps du califat omeyade, la Sicile de Frédéric II, des villes cosmopolites de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle : Istanbul, Smyrne, Salonique, Beyrouth, Alexandrie, Alger, Tanger, Trieste, Marseille, etc.). Des revues (à Marseille, les Cahiers du sud de Jean Ballard, à Tunis Les Cahiers de la Barbarie d’Armand Guibert et Jean Amrouche , à Alger Rivages d’Edmond Charlot et Albert Camus, à Rabat Aguedal d’Henri Bosco) exaltèrent cette « fraternité méditerranéenne » tout autant imaginaire que réelle. Gabriel Audisio fut le chantre le plus exalté de cette commune « patrie méditerranéenne »: « Non, écrit-il, la Méditerranée n’a jamais séparé ses riverains. Même les grandes divisions de la Foi, et ce conflit spirituel de l’Orient et de l’Occident, la mer ne les a pas exaltés, au contraire adoucis en les réunissant au sommet sensible d’un flot de sagesse, au point suprême de l’équilibre ». Et à l’image d’une Méditerranée romaine (il veut « remettre Rome ‘à sa place’ ») il oppose celle d’une « synthèse méditerranéenne » : « À cette latinité racornie, j’oppose tout ce qui a fait la civilisation méditerranéenne : la Grèce, l’Égypte, Judas, Carthage, le Christ, l’Islam ». Cette Méditerranée qui « vous mélange tout ça sans aucune espèce de pudeur », dit-il encore, « se veut universelle ». Avant qu’un projet collectif d’anthropologie n’émerge, des ancêtres de la discipline, des géographes, des historiens, avaient apporté une contribution importante à la connaissance du monde méditerranéen. Maine, Robertson Smith, Frazer, etc. étaient classicistes ou historiens du droit et se référaient souvent aux sociétés antiques de la Méditerranée pour analyser coutumes et croyances ou encore les différentes formes d’organisation sociale (la tribu, la cité, etc.) et leur évolution. Plus tard, dans les premières décennies du XXème siècle, de remarquables études monographiques ou thématiques furent réalisées sur les différentes rives de la Méditerranée , telles celles de Maunier (1927) sur les échanges rituels en Afrique du nord, de Montagne (1930) sur les Berbères du sud Marocain, de Boucheman (1937) sur une petite cité caravanière de Syrie…Géographes et historiens, plus préoccupés par l’ancrage matériel des sociétés que par leur structure ou leurs valeurs, publièrent aussi des travaux importants, synthétiques ceux-ci, sur le monde méditerranéen ; ainsi Charles Parain, dans La Méditerranée, les hommes et les travaux (1936), campe une Méditerranée des infrastructures, celle qui prévaudra jusques et y compris dans les 320 premières pages de la thèse de Fernand Braudel (1949), celle des « ressources naturelles, des champs et des villages, de la variété des régimes de propriété, de la vie maritime, de la vie pastorale et de la vie agricole, des métiers et des techniques ». L’acte fondateur de l’anthropologie de la Méditerranée fut un colloque organisé en 1959 par Julian Pitt-Rivers, Jean Peristiany et Julio Caro Baroja, qui réunit, entre autres, Ernest Gellner, qui avait mené des travaux sur le Haut-Atlas, Pierre Bourdieu, alors spécialiste de la Kabylie, John K. Campbell, auteur de recherches sur les Saracatsans du nord de la Grèce. Cette rencontre, et celle qui suivit, en 1961, à Athènes donnèrent lieu à la publication de deux recueils fondamentaux (Pitt-Rivers, 1963, Peristiany, 1965), campant les principaux registres thématiques d’une anthropologie comparée des sociétés méditerranéennes (l’honneur, la honte, le clientélisme, le familialisme, la parenté spirituelle, etc.) et véritables coups d’envoi à des recherches monographiques s’inscrivant désormais dans des cadres conceptuels fortement charpentés. Les décennies 1960, 1970 et 1980 furent celles d’une croissance rapide et d’un épanouissement de l’anthropologie de la Méditerranée. Le monde méditerranéen est alors saisi à travers des valeurs communes : outre l’honneur et la honte, attachés au sang et au nom (Pitt-Rivers, 1977, Gilmore, 1987), la virilité qui combine puissance sexuelle, capacité à défendre les siens et une parole politique ferme qui ne transige pas et ne supporte pas les petits arrangements, l’hospitalité ostentatoire. C’est aussi un univers où domine une vision endogamique du monde, où l’on prise le mariage dans un degré rapproché, mieux la « république des cousins », où se marient préférentiellement le fils et la fille de deux frères, une formule surtout ancrée sur la rive sud et dans l’Antiquité pré-chrétienne, ; Jocaste ne dit-elle pas à Polynice : « Un conjoint pris au-dehors porte malheur » ? Ce à quoi Ibn Khaldoun fait écho : « La noblesse, l’honneur ne peuvent résulter que de l’absence de mélange », écrivait-il. Aux « républiques des beaux-frères », caractéristiques des sociétés primitives exogames étudiées par Claude Lévi-Strauss s’opposent ainsi les « républiques méditerranéennes des cousins », prohibant l'échange et ancrées dans l'endogamie patrilinéaire. Alors que dans les premières, « une solidarité usuelle unit le garçon avec les frères et les cousins de sa femme et avec les maris de ses sœurs », dans les secondes « les hommes (...) considèrent leurs devoirs de solidarité avec tous leurs parents en ligne paternelle comme plus importants que leurs autres obligations, - y compris, bien souvent, leurs obligations civiques et patriotiques ». Règne ainsi, dans le monde méditerranéen traditionnel, la prédilection pour le « vivre entre soi » auquel s’ajoute une ségrégation marquée entre les sexes, « un certain idéal de brutalité virile, dont le complément est une dramatisation de la vertu féminine », poursuit Germaine Tillion (1966). La Méditerranée, c’est aussi un monde de structures clientélaires, avec ses patrons et ses obligés, dans de vieilles sociétés étatiques où des relais s’imposent, à tous les sens du terme, entre le peuple et les pouvoirs; parallèlement, dans l’univers sacré, les intermédiaires, les saints, ne manquent pas entre les fidèles et la divinité ; ils sont nombreux, y compris en islam où leur culte est controversé. La violence avec ses pratiques vindicatoires (vendetta corse, disamistade sarde, gjak albanais, rekba kabyle…) fait aussi partie du hit-parade anthropologique des caractéristiques méditerranéennes et les auteurs analysent les moyens mis en œuvre pour sortir de ces conflits (Black-Michaud, 1975). Enfin, comment ne pas évoquer une communauté de comportements religieux, en particulier les lamentations funèbres, les dévotions dolorisantes autour des martyrs ? L’« inflation apologétique du martyre » est ainsi un trait commun au christianisme et à l’islam chiite pratiqué au Liban. La commémoration des martyrs fondateurs, dans le christianisme comme en islam chiite, donne lieu à des rituels d’affliction de part et d’autre de la Méditerranée. C’est en terre chrétienne la semaine sainte, avec ses spectaculaires processions de pénitents en Andalousie, ou, en Calabre, ces cérémonies où les hommes se flagellent les mollets et les cuisses jusqu’au sang. Au Liban les fidèles pratiquent, lors des processions et des prônes qui évoquent les tragiques événements fondateurs, des rituels dolorisants : ils se flagellent avec des chaînes, se frappent la poitrine avec les paumes des mains, voire se lacèrent le cuir chevelu avec un sabre. Dans le monde chrétien comme en islam chiite, des pièces de théâtre (mystères du Moyen Âge, ta’zie) ont été composées pour représenter le martyre du sauveur. Rituels chiites et chrétiens présentent donc un air de famille (Bromberger, 1979). Cette sensibilité au martyre dans les traditions religieuses méditerranéennes est à l’arrière-plan des manifestations laïques qui célèbrent les héros locaux ou nationaux tombés pour la juste cause. C’est le cas en Algérie. Toutes ces remarques peuvent paraître bien réductrices et caricaturales, éloignées des formes de la vie moderne et de la mondialisation qui l’enserre. Ne s’agit-il pas d’une Méditerranée perdue ? Les auteurs cependant nuancent leurs analyses et les insèrent dans le contexte spécifique où elles prennent sens. Dans leur généralité, elles offrent, malgré tout, une base de départ, un cadre comparatif et évolutif. Après une période faste, couronnée par un ouvrage de synthèse récapitulant les acquis (Davis, 1977), vint le temps des remises en cause. Plusieurs anthropologues (dont Michael Herzfeld, 1980, Josep Llobera,1986, Joao de Pina-Cabral,1989…) critiquèrent de façon radicale l'érection de la Méditerranée en « regional category » en fustigeant le caractère artificiel de l'objet, créé, selon eux, pour objectiver la distance nécessaire à l'exercice légitime de la discipline et qui s'abriterait derrière quelques thèmes fédérateurs fortement stéréotypés. À ces critiques virulentes venues des centres européens ou américains de l’anthropologie, se sont jointes celles d'ethnologues originaires des régions méditerranéennes, pour qui la référence à la Méditerranée est imaginaire et suspecte, et dont les travaux sont ignorés ou regardés de haut par les chercheurs formés à l’école britannique. Ce sentiment négatif a été d’autant plus accusé sur les rives méridionale et orientale de la Méditerranée que la mer qui, à différentes périodes, reliait est devenue un fossé aussi bien sur le plan économique que politique. Diverses initiatives et prises de position scientifiques ont donné un nouvel élan, dans les années 1990-2000, à l’anthropologie de la Méditerranée. Colloques et ouvrages (par exemple Albera, Blok, Bromberger, 2001) rendent compte de cette nouvelle conjoncture. On se garde désormais plus qu’avant de considérer le monde méditerranéen comme une aire culturelle qui présenterait, à travers le temps et l’espace, des caractéristiques communes stables. Au plus parlera-t-on d’un « air de famille » entre les sociétés riveraines de la mer en raison de contextes écologiques similaires, d’une histoire partagée, de la reconnaissance d’un seul et même Dieu. Cette perspective mesurée rejoint le point de vue de Horden et Purcell (2000), auteurs d’un ouvrage important tirant un bilan critique de l’histoire du monde méditerranéen. Pour eux, qui combinent points de vue interactionniste et écologique, la Méditerranée se définit par la mise en relation par la mer de territoires extrêmement fragmentés, par une « connectivity » facilitée par les Empires. Le titre énigmatique de leur livre, The Corruptive Sea, « La Mer corruptrice », prend dès lors tout son sens. Parce qu’elle met en relation, cette mer serait une menace pour le bon ordre social et pour la paix dans les familles. Cette proximité entre sociétés différentes qui se connaissent fait que le monde méditerranéen s’offre comme un terrain idéal au comparatisme « à bonne distance ». C’est sous le sceau de ce comparatisme raisonné que s’inscrivent désormais les travaux les plus convaincants, qu’ils se réclament explicitement ou non de l’anthropologie de la Méditerranée (voir sur la nourriture Fabre-Vassas, 1994, sur la parenté Bonte éd., 1994 , sur la sainteté Kerrou éd., 1998 et les traditions religieuses, sur les migrations et les réseaux Cesari, éd., 2002, sur le cosmopolitisme Driessen, 2005) Tantôt les recherches soulignent les proximités (Albera, 2005, 2009, Dakhlia, 2008, Dakhlia et Kaiser, 2011), tantôt elles les relativisent (Fernandez Morera, 2016, Bromberger, 2018), tantôt elles insistent sur les aspects conflictuels (Chaslin, 1997). Une autre voie est de considérer le monde méditerranéen, non pas comme un ensemble fait de similarités et de proximités mais comme un espace fait de différences qui forment système. Et ce sont ces différences complémentaires, s’inscrivant dans un champ réciproque, qui permettent de parler d’un système méditerranéen. Chacun se définit, ici peut-être plus qu’ailleurs, dans un jeu de miroirs (de coutumes, de comportements, d’affiliations) avec son voisin. Les comportements alimentaires, les normes régissant l’apparence vestimentaire et pileuse, le statut des images… opposent ainsi des populations revendiquant un même Dieu (Bromberger, 2018).
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