Articles de revues sur le sujet « Données et mesures déclarées par les patients »

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Wu, Robert, Vikas Patel, Sabreena Moosa, Laura Langer, Thomas MacMillan, Rodrigo Cavalcanti, Peter Cram, Keith Gunaratne et Mark Bayley. « Fitbit Data Show Poor Correlation with Measures of Activity and Sleep among Hospitalized General Medicine Patients ». Canadian Journal of General Internal Medicine 17, no 4 (18 novembre 2022) : 38–47. http://dx.doi.org/10.22374/cjgim.v17i4.616.

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Résumé :
AbstractBackground: Wearable devices could provide important insights about hospitalized patients that include data collected on variations in heart rate, low activity, and poor sleep. Objective: To determine the accuracy of Fitbit heart rate, sleep, and physical activity in patients hospitalized in general medical ward. Methods: We conducted a prospective study enrolling 50 inpatients, and providing them with a Fitbit Charge. Our main measures were Fitbit heart rate, activity, and sleep as well as nurse-recorded heart rate, nurse assessments of activity, and patient-reported sleep. Results: Comparing of heart rate data, the mean difference was 0.45 beats per minute (Pearson correlation: 0.68, P < 0.001). The correlation between nurses’ recorded activity and Fitbit daily steps was 0.06 (P = 0.52). The association between patient-reported sleep score and Fitbit total sleep duration was 0.19 (P = 0.24). Conclusions: Fitbit heart rate appeared to be correlated well with nurse-recorded heart rate, but Fitbit mea-surements of activity and sleep did not correlate well with corresponding assessments. RésuméContexte: Les appareils intelligents portables peuvent fournir des renseignements importants sur les patients hospitalisés tels que des données sur les variations de la fréquence cardiaque, le manque d’activité physique et le manque de sommeil. Objectif: Déterminer l’exactitude des données sur la fréquence cardiaque, le sommeil et l’activité physique recueillies par la montre Fitbit chez les patients hospitalisés. Méthodologie: Nous avons mené une étude prospective sur 50 patients hospitalisés à qui nous avons fourni une montre Fitbit Charge. Nos principales mesures sont la fréquence cardiaque, le niveau d’activité et la durée du sommeil mesurés par la montre Fitbit, de même que les fréquences cardiaques consignées par les infirmières, les évaluations de l’activité par les infirmières et le sommeil déclaré par les patients. Résultats: En comparant les données sur la fréquence cardiaque, la différence moyenne est de 0.45 bpm (corrélation de Pearson: 0.68, P < 0.001). La corrélation entre l’activité consignée par l’infirmière et le nombre de pas quotidiens enregistrés par la montre Fitbit est de 0.06 (P = 0.52). L’association entre le score de sommeil déclaré par le patient et la durée totale de sommeil enregistrée par la montre Fitbit est de 0.19 (P = 0.24). Conclusions: La fréquence cardiaque mesurée par la montre Fitbitsemble bien corrélée avec celle consignée par l’infirmière, mais les mesures Fitbit concernant l’activité et le sommeil ne sont pas bien corrélées avec les évaluations correspondantes.
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JABER, Hayat, Elissa HADDAD, Carole ABI GHOSN YARED, Jihad FAKHOURI et Nada EL OSTA. « ORAL HEALTH OF COMPLETELY EDENTULOUS PATIENTS DURING THE COVID-19 PANDEMIC AND ITS IMPACT ON THEIR NUTRITIONAL STATUS : A PILOT STUDY ». International Arab Journal of Dentistry 13, no 2 (31 octobre 2022) : 75–89. http://dx.doi.org/10.70174/iajd.v13i2.737.

Texte intégral
Résumé :
La pandémie COVID-19, déclarée par l’OMS en Mai 2020, a obligé les gouvernements du monde à adapter plusieurs mesures restrictives provoquant des difficultés d’accès aux soins bucco-dentaires. Au Liban, un manque de données sur ces difficultés et leurs conséquences chez les personnes complètement édentées a incité la réalisation d’une étude pilote évaluant l’impact de cette pandémie sur l’accès aux soins bucco-dentaires, l’état de santé orale, la qualité de vie liée à la santé orale (QVLSO), et le statut nutritionnel de ces personnes. L’étude a été menée au département de Prothèse Adjointe de la Faculté de Médecine Dentaire de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth par l’intermédiaire d’un entretien personnel comprenant l’utilisation des versions Arabes des questionnaires ADL, OHIP-EDENT et MNA, suivi d’un examen clinique. La collecte des données de 17 sujets complètement édentés a montré une difficulté élevée d’accès aux soins bucco-dentaires et des répercussions négatives sur leur santé orale, leur QVLSO et leur nutrition.
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Skinner, R., S. McFaull, J. Draca, M. Frechette, J. Kaur, C. Pearson et W. Thompson. « Le suicide et les hospitalisations associées à des blessures auto-infligées au Canada (1979 à 2014-2015) ». Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 36, no 11 (novembre 2016) : 272–81. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.36.11.02f.

Texte intégral
Résumé :
Introduction Cette étude a pour objet de décrire, à l’aide de données administratives canadiennes, les tendances et les caractéristiques des blessures auto-infligées entre 1979 et 2014-2015, afin d’orienter et d’améliorer les mesures de prévention du suicide. Méthodologie Les données sur la mortalité par suicide et sur les congés des patients ont été extraites des fonds de données de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) provenant de la Base canadienne de données sur l’état civil – Décès (BCDEC-D) de Statistique Canada (1979 à 2012), du Système canadien d’information socioéconomique (CANSIM 2011, 2012), de la Base de données sur la morbidité hospitalière (BDMH, 1994- 1995 à 2010-2011) et de la Base de données sur les congés des patients (BDCP, 2011-2012 à 2014-2015). Le nombre de cas et les taux de décès et d’hospitalisation ont été répartis par sexe, tranche d’âge de 5 ans et méthode. Résultats Le taux de suicide au Canada (hommes et femmes confondus, tous âges, et taux normalisé selon l’âge et le sexe) a diminué, passant de 14,4/100 000 (n = 3 355) en 1979 à 10,4/100 000 (n = 3 926) en 2012, soit une variation annuelle en pourcentage (VAP) de –1,2 % (IC à 95 % : –1,3 à –1,0). Cependant, cette tendance n’a pas été observée chez les deux sexes : chez les femmes, les taux de suicide se sont stabilisés vers les années 1990, tandis que chez les hommes, ils ont continué de décliner au fil du temps – malgré le fait que les suicides chez les hommes constituent toujours 75,7 % de tous les suicides en 2012. La suffocation (pendaison et strangulation) était en 2012 la principale méthode de suicide (46,9 %) chez les Canadiens de tous âges, suivie de l’intoxication (23,3 %). Au cours de l’exercice 2014-2015, il y a eu 13 438 hospitalisations au Canada (à l’exclusion du Québec) associées à des blessures auto-infligées – ce qui représente plus de trois fois le nombre de suicides. Au fil du temps, les femmes ont systématiquement présenté des taux d’hospitalisation plus élevés pour des blessures auto-infligées que les hommes, soit 63 % du total. L’intoxication a été la méthode la plus fréquemment déclarée de préjudice autoinfligé au cours de l’exercice 2014-2015, constituant 86 % de toutes les hospitalisations. Conclusion Les suicides et les blessures auto-infligées demeurent un problème de santé publique grave – mais évitable – qui exige une surveillance constante.
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England, Emma, Maneka Sheffield, Penelope Poyah, David Clark et Jo-Anne Wilson. « Ferric Derisomaltose Evaluation in Patients with Non–Dialysis-Dependent Chronic Kidney Disease or Peritoneal Dialysis ». Canadian Journal of Hospital Pharmacy 76, no 2 (3 avril 2023) : 94–101. http://dx.doi.org/10.4212/cjhp.3310.

Texte intégral
Résumé :
Background: Iron deficiency anemia is common in patients with advanced chronic kidney disease (CKD). Ferric derisomaltose (FDI) enables iron repletion in a single dose, unlike other forms of iron for IV administration, which require multiple doses. Protocols are commonly used with other IV irons, but there are limited Canadian data for FDI, and no protocol exists. Objectives: To evaluate the efficacy and safety of FDI for patients with CKD and to ascertain information related to its use in Canadian provinces. Methods: This retrospective cohort study involved patients with non–dialysis-dependent CKD (NDD-CKD) and patients undergoing peritoneal dialysis (PD) who received FDI in a tertiary hospital in Nova Scotia between June 2020 and May 2021. Each patient was followed for a minimum of 6 months. The efficacy outcomes were the changes from baseline in hemoglobin, transferrin saturation (TSAT), and ferritin after the first dose of FDI and at 3 and 6 months. The safety outcomes were the frequency and types of adverse reactions to FDI. Electronic surveys were sent to 33 Canadian renal pharmacists to gather information about FDI use, dosing, administration, monitoring, funding, and safety in their respective organizations. Results: A total of 52 infusions were administered to 35 patients during the study period. The median times between doses 1 and 2 and between doses 2 and 3 were 19.1 and 6.6 weeks, respectively. The median change from baseline to first post-FDI follow-up blood work was significant for hemoglobin (9.0 g/L, p = 0.023), TSAT (11 percentage points, p < 0.001), and ferritin (271.4 µg/L, p < 0.001). Median darbepoetin doses decreased from baseline to 6 months (p < 0.001). Three adverse reactions occurred. At least 15 (65%) of the 23 survey respondents reported that FDI was funded by their province or was listed on their hospital drug formulary. Conclusion: This study provides evidence that FDI is an effective and safe treatment for anemia in NDD-CKD and PD patients. RÉSUMÉ Contexte : L’anémie ferriprive est fréquente chez les patients atteints d’insuffisance rénale chronique avancée (IRC). Une seule dose de dérisomaltose ferrique (FDI) permet au niveau de fer de se rétablir, contrairement à d’autres formes de fer administrées par IV qui nécessitent, elles, plusieurs doses. Des protocoles sont couramment utilisés avec d’autres fers administrés par IV, mais les données canadiennes sur le FDI sont limitées et il n’existe aucun protocole. Objectifs : Évaluer l’efficacité et l’innocuité du FDI chez les patients atteints d’IRC et vérifier les informations relatives à son utilisation dans les provinces du Canada. Méthodes : Cette étude de cohorte rétrospective comprenait des patients atteints d’IRC sans dialyse (NDD-IRC) et des patients sous dialyse péritonéale (DP) ayant reçu du FDI dans un hôpital de soins tertiaires de la Nouvelle-Écosse entre juin 2020 et mai 2021. Chaque patient a fait l’objet d’un suivi pendant au moins 6 mois. Les résultats d’efficacité étaient les changements par rapport à la base de trois mesures après la première dose de FDI et à 3 et 6 mois, soit l’hémoglobine, la saturation de la transferrine (TSAT) et la ferritine. Les résultats d’innocuité étaient la fréquence et les types de réactions indésirables au FDI. Des sondages ont été envoyés par voie électronique à 33 pharmaciens canadiens spécialisés en néphrologie afin de recueillir des renseignements sur l’utilisation, le dosage, l’administration, la surveillance, le financement et l’innocuité du FDI dans leurs organismes respectifs. Résultats : Au total, 52 perfusions ont été administrées à 35 patients au cours de la période d’étude. Les délais médians entre les doses 1 et 2, et entre les doses 2 et 3 étaient respectivement de 19,1 et 6,6 semaines. Le changement médian entre la base et le premier bilan sanguin de suivi post-FDI était important pour l’hémoglobine (9,0 g/L, p = 0,023), le TSAT (11 points de pourcentage, p < 0,001) et la ferritine (271,4 µg/L, p < 0,001). Les doses médianes de darbépoétine ont diminué par rapport à la base à 6 mois (p < 0,001). Trois effets indésirables se sont produits. Au moins 15 des 23 répondants au sondage (65 %) ont déclaré que le FDI était financé par leur province ou figurait sur les listes de médicaments des hôpitaux. Conclusion : Cette étude fournit des preuves que le FDI est un traitement efficace et sûr de l’anémie chez les patients NDD-IRC et PD.
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Landert, Holm, Steurer, Bachmann et Vetter. « Manipulation von protokollierten Blutdruck-Selbstmesswerten : eine randomisierte kontrollierte Studie ». Praxis 92, no 23 (1 juin 2003) : 1075–80. http://dx.doi.org/10.1024/0369-8394.92.23.1075.

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Résumé :
Les méthodes établies de contrôle du suivi des patients hypertendus sont les suivantes: Contrôles réguliers dans le cabinet du médecin, mesure de la pression artérielle en ambulatoire durant 24 heures (Ambulatory Blood Pressure Monitoring, ABPM), mesures de la pression artérielle par le patient lui-même. Cette dernière mesure est la plus simple, son inconvénient réside cependant dans le fait que les patients peuvent modifier les résultats. L'étude randomisée présentée dans ce travail a étudié chez 48 patients hypertendus la fiabilité des mesures à domicile et des protocoles des patients. Le collectif de patients a été divisé en deux groupes: les patients du groupe A savaient que les valeurs mesurées étaient enregistrées dans l'appareil de mesure et ceux du groupe B ne le savaient pas. Les patients devaient mesurer durant deux semaines deux fois chaque matin et chaque soir leur pression artérielle et inscrire les valeurs dans un journal uniformisé. Le but de cette étude était d'évaluer la fiabilité des mesures par le patient lui-même. Les résultats montrent que les mesures non-contrôlées effectuées à domicile ne sont pas très fiables et, dans certains cas, sont systématiquement modifiées par les patients. Le groupe qui n'était pas informé a effectué plus de mesures avec l'appareil que celui qui était informé (76.1 vs 58.8 mesures, p = 0.005). La différence du nombre de manipulations (valeurs fictives: groupe informé: 0 (0%) et groupe non-informé 55 (4.1%); p = 0.023) était statistiquement significative. Un contrôle de la pression artérielle et du traitement peut être obtenu en utilisant un appareil de mesure qui enregistre les données.
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Billé, Vincent, Claire Gonsalvès, Agathe Lamarche-Vadel et Hélène Verdoux. « « C’est possible », réduire la coercition dans les soins pour les personnes adultes vivant avec des troubles neurodéveloppementaux : une étude à devis mixte ». Recherche en soins infirmiers N° 153, no 2 (6 septembre 2023) : 40–59. http://dx.doi.org/10.3917/rsi.153.0040.

Texte intégral
Résumé :
Introduction : les personnes adultes vivant avec un trouble neurodéveloppemental peuvent présenter des épisodes d’agressivité, susceptibles d’entrainer le recours à l’isolement à la contention. Le but de l’étude a été d’évaluer et d’explorer l’effet d’une démarche de moindre recours aux mesures coercitives dans une unité d’accueil au long cours de personnes adultes souffrant d’un trouble neurodéveloppemental, avec ou sans comorbidités psychiatriques. Méthode : l’étude monocentrique a utilisé un devis mixte séquentiel explicatif. Des données rétrospectives sur les données mensuelles agrégées des séquences d’isolement avec et sans contention ont été recueillies sur une période de 10 mois précédant l’intervention et une période de 10 mois postintervention. Une enquête qualitative a ensuite été réalisée auprès des professionnels de santé intervenant dans l’unité afin d’appréhender la mise en œuvre et l’efficience des interventions de moindre recours. Résultats : la comparaison des périodes pré- et postintervention met en évidence une diminution significative du nombre de séquences d’isolement et de contention, du nombre de patients exposés à une mesure d’isolement et de contention, et de la durée des séquences d’isolement et de contention. L’efficience de la démarche est confirmée par les soignants et expliquée par un leadership tourné vers la limitation des mesures coercitives, l’obligation légale, la cohésion d’équipe, et la mise en place d’outils et de méthodes alternatives. Discussion : la diminution de la coercition auprès des personnes adultes souffrant d’un trouble neurodéveloppemental est possible. D’autres études sont nécessaires pour confirmer l’efficience de stratégies alternatives à l’isolement et à la contention.
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McArthur, Emma. « Intégration à la pratique infirmière de l’évaluation des effets neurocognitifs à long terme de la thérapie par lymphocytes T à récepteur antigénique chimérique ». Canadian Oncology Nursing Journal 34, no 3 (2 août 2024) : 298–303. http://dx.doi.org/10.5737/2368807632446343298.

Texte intégral
Résumé :
La thérapie par lymphocytes T à récepteur antigénique chimérique (CART) est un traitement récent aux effets neurotoxiques bien connus. Peu de recherches ont étudié les effets neurotoxiques à long terme, bien que certaines données aient été recueillies après le traitement chez quelques sous-ensembles de patients. Pour mesurer la progression des effets neurotoxiques, les infirmières peuvent évaluer l’état neurologique des patients avant et après la thérapie CARTT. Ces évaluations font appel à des outils subjectifs et objectifs, et exigent de bien comprendre les facteurs de risque associés à un degré élevé d’effets cognitifs indésirables. Les infirmières en hématologie peuvent agir pour répondre à ce besoin négligé en appliquant des mesures d’intervention et de suivi qui s’appuient sur la recherche actuelle, ce qui améliorera le devenir des patients. Mots-clés : thérapie par lymphocytes T à récepteur antigénique chimérique, évaluations infirmières, effets neurotoxiques
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Stewart, Donna E. « Hepatic Adverse Reactions Associated with Nefazodone ». Canadian Journal of Psychiatry 47, no 4 (mai 2002) : 375–77. http://dx.doi.org/10.1177/070674370204700409.

Texte intégral
Résumé :
Objective: Since 1999, international reports of hepatotoxicity associated with the antidepressant nefazodone (Serzone) have increased. In June 2001, a manufacturer's safety advisory notified Canadian physicians of “very rare reports of severe liver injury temporally associated with the use of nefazodone HC1.” We undertook this study to determine the prevalence of adverse drug reactions to nefazodone reported in a Canadian database. Method: We requested the Canadian Adverse Drug Reaction Monitoring Programme (CADRMP) database for nefazodone and analyzed it for suspected hepatic complications reported and entered from the time of marketing to June 30, 2001. Results: We found 32 cases of liver injury associated with nefazodone, with 26 (81.3%) classified as “severe.” Patients ranged in age from 30 to 69 years and took 100 to 600 mg of nefazodone daily. Most (68.8%) of the patients were women. Eleven patients were prescribed only nefazodone, and 20 took it concomitantly with other drugs. Of affected patients, 88% developed liver injury within 6 months of starting nefazodone. At the time of reporting, 17 patients recovered without sequelae, 12 patients had not yet recovered, and the outcomes for 3 were unknown. There were 3 cases of hepatic failure, 1 of hepatocellular degeneration, 1 of hepatic necrosis, and 1 of fulminant hepatitis. Conclusion: In common with similar databases, the CADRMP database includes only a small proportion of suspected drug reactions. In view of 32 reported cases of hepatotoxicity associated with nefazodone in Canada, 81.3% of which were severe, caution should be exercised if nefazodone is prescribed with other drugs, especially those metabolized by CYP4503A4. Nefazodone should not be prescribed to patients with preexisting liver disease. Baseline and regular liver function tests should be obtained in all patients on nefazodone therapy in the first 6 months, and the drug should be discontinued if abnormalities are found. Patients should be advised of symptoms of hepatotoxicity, and to report them immediately to their physician. Objectif: Depuis 1999, les rapports internationaux sur l'hépatotoxicité associée à l'antidépresseur néfazodone (Serzone) se sont multipliés. En juin 2001, l'avis de sécurité d'un fabricant avertissait les médecins canadiens de « très rares cas de lésion grave au foie associée dans le temps à l'utilisation de néfazodone HC1 ». Nous avons entrepris cette étude pour déterminer la prévalence des réactions indésirables à la néfazodone déclarées dans la base de données canadienne. Méthode: Nous avons interrogé la base de données du Programme canadien de surveillance des effets indésirables des médicaments (PCSEIM) à propos de la néfazodone, et avons analysé les données sur les complications hépatiques soupçonnées qui ont été déclarées et entrées depuis le moment de la mise en marché jusqu'au 30 juin 2001. Résultats: Nous avons trouvé 32 cas de lésions au foie associées à la néfazodone, dont 26 (81,3 %) étaient classés graves. l'âge des patients variait de 30 à 69 ans et ceux-ci prenaient entre 100 et 600 mg de néfazodone par jour. La plupart des patients (68,8 %) étaient des femmes. Onze patients n'avaient que de la néfazodone prescrite et 20 d'entre eux prenaient aussi d'autres médicaments. Parmi les patients affectés, 88 % ont développé une lésion au foie dans les 6 mois après avoir commencé à prendre de la néfazodone. Au moment de leur déclaration, 17 patients étaient rétablis sans séquelles, 12 patients n'étaient pas encore rétablis et les résultats n'étaient pas connus pour les 3 autres. Il y avait 3 cas d'insuffisance hépatique, 1 cas de dégénérescence hépatocellulaire, 1 cas de nécrose hépatique et 1 cas d'hépatite fulminante. Conclusion: Comme d'autres bases de données semblables, la base de données du PCSEIM n'inclut qu'une faible proportion des réactions aux médicaments soupçonnées. En fonction des 32 cas déclarés d'hépatotoxicité associée à la néfazodone au Canada, dont 81,3 % étaient des cas graves, il faut faire preuve de prudence en prescrivant la néfazodone avec d'autres médicaments, surtout ceux qui sont métabolisés par CYP4503A4. La néfazodone ne devrait pas être prescrite aux patients ayant des maladies du foie pré-existantes. Il faut obtenir des tests de base et de la fonction hépatique de tous les patients traités à la néfazodone dans les 6 premiers mois, et le médicament devrait être cessé si des anomalies sont découvertes. Les patients devraient être avertis des symptômes d'hépatotoxicité et de les déclarer immédiatement à leur médecin.
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Oualha, Mehdi, Nicolas Tournier, Sébastien Préau, Nicolas Grégoire, Guillaume Voiriot, Alexandre Pierre, Jérémie Joffre et al. « Pharmaco-toxico : a very bad trip ? » Médecine Intensive Réanimation 31, no 3 (23 septembre 2022) : 175–84. http://dx.doi.org/10.37051/mir-00125.

Texte intégral
Résumé :
La septième édition du séminaire annuel de la Commission de la Recherche Translationnelle de la SRLF a permis un nouveau moment d’échange unique entre chercheurs et cliniciens autour des dernières données issues de la recherche translationnelle en pharmaco-toxicologie. Les études pharmacologiques et toxicologiques, chez les patients en situation critique, se sont longtemps résumées à des mesures de concentrations plasmatiques. Leur interprétation clinique étaient souvent limitées par les méthodes de dosage elles-mêmes, mais aussi par les différents mécanismes conduisant à une variation individuelle de l’absorption, de la distribution, du métabolisme ou de l’élimination des médicaments ou du toxique. Les évolutions récentes des méthodes de dosage, la meilleure compréhension des mécanismes de diffusion et de clairance des médicaments/toxiques dans les tissus ainsi que l’utilisation de techniques innovantes basées sur l’imagerie pharmacologique et les modélisations pharmacocinétiques, permettent une meilleure interprétation des dosages mais aussi de prédire des échecs ou la survenue d’une toxicité en lien avec un médicament ou un toxique. Les actes du séminaire ont été rédigés par les membres de la Commission de la Recherche Translationnelle de la SRLF et validés par les orateurs.
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Raiah, Mourad, Aicha Henien Djelloul Saiah, Hadj Mohamed Ali Lahmar et Zoubir Ahmed Fouatih. « Epidemiological and clinical patterns of patients admitted for myocardial infarction in the Cardiac Emergency Department of the UH of Oran ». Batna Journal of Medical Sciences (BJMS) 7, no 1 (2 mai 2020) : 45–49. http://dx.doi.org/10.48087/bjmsoa.2020.7111.

Texte intégral
Résumé :
Introduction. selon des données de l’Organisation Mondiale de la Santé, sur 50 millions de décès annuels dans le monde, les cardiopathies ischémiques sont la première cause de décès avec 7,4 millions de décès d’origine coronaire. L’objectif de cette étude est de décrire le profil épidémiologique et clinique des patients admis pour infarctus du myocarde au service des urgences cardiologiques de l’EHU d’Oran au cours de l’année 2015. Patients et méthodes. l’étude a concerné tous les patients admis pour infarctus du myocarde au service des urgences cardiologiques de l’EHU d’Oran. Ont été étudiés les paramètres épidémiologiques et cliniques. Nous avions réalisé une analyse statistique avec le logiciel SPSS 20. Les tests de Khi² et t de Student étaient utilisés et étaient considérés comme significatifs pour une valeur de p < 0,05. Résultats. pendant la période de l’étude, 118 patients avaient présenté à l’admission un infarctus du myocarde. Il s’agissait de 77 hommes et (65,3 %) et 41 femmes (34,7 %). L’âge moyen était de 58,9 ± 12,3 ans. Les facteurs de risque cardio-vasculaires étaient dominés par l’HTA (41,5 %), suivie de la dyslipidémie (32,2 %) et du diabète (30,5 %). La consommation du tabac a été rapportée chez 22 % des cas. Conclusion. des mesures préventives par la lutte contre les facteurs de risque cardio-vasculaires doivent être envisagées.
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Bonzi, Yeremade Juste, Oumar Sourabié, Patrice Zoehinga, Larissa Axelle Grace Bassolé et Gérard Coulibaly. « Peur de la covid-19 chez les patients hémodialysés : étude transversale dans le service de néphrologie et hémodialyse du centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU YO), Ouagadougou, Burkina Faso ». Psy Cause N° 84, no 1 (2 janvier 2023) : 65–75. http://dx.doi.org/10.3917/psca.084.0065.

Texte intégral
Résumé :
Introduction L’infection à SARS-COV2 chez les patients hémodialysés serait caractérisée par une plus grande létalité. Cela pourrait être une source de peur chez ces derniers. Matériels et méthodes Il s’est agi d’une étude transversale. Les données ont été collectées avec l’échelle de la peur de la Covid-19. Elles ont été saisies puis analysées avec les logiciels Epidata 2.0 et SPSS 20.0. Résultats Le niveau de peur de la covid-19 était sévère chez 14.10 % des hémodialysés. Il existait une association entre le niveau de la peur, l’hypertension artérielle (p=0.027), la croyance à l’existence de la covid-19 (p=0.038) et le respect des mesures de distanciation physique (p=0.027). Conclusion Le niveau de la peur de la covid-19 était sévère chez un nombre élevé des hémodialysés. Il y avait une association entre le niveau de la peur et certaines variables.
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Appleton, Andrew, Melody Lam, Britney Le, Salimah Shariff et Andrea Gershon. « Effets de la suppression des mesures incitatives s’ajoutant à la rémunération à l’acte sur les services spécialisés liés aux maladies chroniques : une analyse des séries chronologiques ». Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 41, no 2 (février 2021) : 61–69. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.41.2.04f.

Texte intégral
Résumé :
Introduction On sait que les modèles de rémunération des médecins ont des répercussions sur la nature et le volume des services offerts. Notre objectif était d’étudier les effets de la suppression d’un incitatif financier, la prime à la rémunération à l’acte, sur la prestation de services de suivi des maladies chroniques par des spécialistes en médecine interne, en cardiologie, en néphrologie et en gastroentérologie. Méthodologie Nous avons recueilli des données administratives liées aux soins de santé pour la période du 1er avril 2013 au 31 mars 2017 à partir des bases de données de l’Institute for Clinical Evaluative Sciences (ICES) en Ontario (Canada). Nous avons effectué une analyse des séries chronologiques avant et après le retrait de la prime à la rémunération à l’acte, le 1er avril 2015. La variable principale de résultat était le nombre total de visites mensuelles pour des services de suivi des maladies chroniques. Les variables secondaires de résultat étaient les visites mensuelles pour l’ensemble des services de suivi ainsi que les consultations de nouveaux patients. Nous avons comparé des spécialistes en médecine interne, en cardiologie, en néphrologie et en gastroentérologie exerçant pendant la période visée par l’étude avec des spécialistes en pneumologie, en hématologie, en endocrinologie, en rhumatologie et en maladies infectieuses, qui pouvaient quant à eux continuer à percevoir la prime. Nous avons choisi ce groupe de comparaison car ce sont également des sous-spécialités en médecine interne et elles offrent des services similaires. Résultats Le nombre de visites consacrées au suivi des maladies chroniques a diminué de façon importante après le retrait de la prime à la rémunération à l’acte, mais il n’y a pas eu de diminution du nombre total de visites de suivi. Une baisse importante des consultations avec de nouveaux patients a également été constatée. Aucun changement n’a été observé dans le groupe de référence. Conclusion La diminution du volume des visites de suivi des maladies chroniques peut s’expliquer par le fait que les critères de diagnostic ont été moins souvent remplis plutôt que par une réduction réelle des services fournis. Les effets potentiels sur les résultats pour les patients exigent d’être examinés de manière plus approfondie.
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Crozes, F., M. Planton, S. Silva et C. Haubertin. « Mesures de prévention non pharmacologiques du delirium de réanimation ». Médecine Intensive Réanimation 27, no 5 (septembre 2018) : 484–95. http://dx.doi.org/10.3166/rea-2018-0053.

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Résumé :
Le delirium est défini par un changement brutal ou rapidement progressif de l’état mental ou une modification de l’humeur associés à une baisse des capacités de concentration, à une désorganisation de la pensée, à une confusion et à une altération du niveau de conscience. L’incidence du delirium en réanimation est variable d’environ 4 à 83 %, selon les études. Cela est probablement lié à la variété des outils de mesure employés, au niveau d’entraînement des professionnels de santé établissant ces scores, à la profondeur de la sédation et aux différences de populations étudiées. Son étiologie semble être multifactorielle. Il a été montré que la survenue du delirium a un fort impact sur le pronostic vital et fonctionnel des patients en réanimation, car son incidence est associée à une augmentation de la mortalité hospitalière précoce et tardive, et le déclin cognitif qui lui est associé peut persister à distance du séjour en réanimation. Il est important de souligner que la prise en charge dans les soins critiques est très hétérogène. Néanmoins, de nouvelles données de la littérature apportent des éléments concrets sur la prise charge de ce syndrome et fournissent un guide utile à la pratique paramédicale dans la prévention et le dépistage de ce trouble cognitif. L’objectif de ce travail est d’apporter une synthèse autour de la littérature disponible dans ce domaine, mettant en lumière le rôle clé de la profession paramédicale dans ce contexte afin d’identifier des éléments diagnostiques et thérapeutiques susceptibles de modifier pertinemment les pratiques soignantes.
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Tieu, Yvonne, et Candace Konnert. « Measuring Acculturation and Enculturation among Chinese Canadian Older Adults ». Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 34, no 1 (30 décembre 2014) : 36–46. http://dx.doi.org/10.1017/s071498081400049x.

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RÉSUMÉIl est important de déterminer l'adaptation culturelle; cependant, la plupart des mesures d'acculturation sont uni-dimensionnelles, avec peu de données psychométriques pour les immigrants plus âgés. Cette étude a évalué une mesure bi-dimensionnelle, l'indice d'acculturation Vancouver (IAV; Ryder, Alden, et Paulhus, 2000), parmi 149 patients (âge moyen = 73,92 années) Canadiens d'origine chinoise. Les cohérences internes étaient 0,84 et 0,83 pour les sous-échelles du grand public et du patrimoine, respectivement, et ils étaient orthogonal. La validité convergente et discriminante ont été démontrées par des corrélations entre les sous-échelles prévues IAV et l'âge à l'immigration, les années au Canada, la maîtrise de l'anglais, la croyance dans la culture chinoise et l'échelle de valeurs (CCCV; Lai et Chau, 2007). Le VIA a représenté beaucoup plus de la variance dans la capacité de la langue de la BCCV, au-dessus et au-delà des procurations d'acculturation. L'analyse factorielle exploratoire reproduit la structure à deux facteurs signalés par Ryder et al. (2000). Une analyse factorielle confirmatoire a indiqué un ajustement médiocre. Cette étude prend en charge un modèle bi-dimensionnel d'adaptation culturelle entre Canadiens chinois plus âgés.
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Baptiste, S. J., W. van den Boogaard, J.-P. Letoquart, J.-G. NDong, G. Jonacé et L.-F. Télémaque. « Les traumatismes abdominaux en Haïti ». Public Health Action 13, no 2 (1 août 2023) : 1–6. http://dx.doi.org/10.5588/pha.23.0008.

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CONTEXTE : Les traumatismes abdominaux (TA) semblent fréquents en Haïti confronté à des violences socio-politiques récurrents.OBJECTIF : Etudier les patients admis pour TA au centre traumatologie Médecins Sans Frontières (MSF) Tabarre (Port-au-Prince), et les circonstances de survenue.TYPE D’ETUDE : Ceci est une étude transversale sur des données rétrospectives de Janvier 2020 à Décembre 2021.RÉSULTATS : Sur 3 211 patients admis pour traumatisme, 541 (17,3%) avaient un TA, dont 500 (91,4%) en lien avec des événements socio-politiques. Leur âge médian était de 30 ans (intervalle interquartile [IQR] 23–38) ; 429 (85,8%) étaient masculin. Une blessure par balle était notée chez 371 (74,2%). La distance médiane entre le lieu de violence et l’hôpital était de 11 km (IQR 7–15) ; cependant, 9 (1,8%) étaient venus dans l’heure après le traumatisme ; la transfusion était non faite ou insuffisante chez 169 (33,8%). Une issue défavorable (décès, référence, sortie contre-avis médical) était notée chez 57 (11,4%), avec 8,0% de décès. L’instabilité politique était la principale cause de violence. Une issue défavorable était associée à une transfusion insuffisante (rapport de risque [RR] 2,4 ; IC 95% 1,4–4,3 ; P = 0,006) ou à une blessure par balle (RR 2,4 ; IC 95% 1,1–5,2 ; P = 0,002).CONCLUSION : Les TA par balle étaient fréquents durant la période des évènements socio-politiques 2020–2021. Le manque de produits sanguins a eu un impact négatif sur l’issue des patients. Les mesures de sécurité et la collecte de sang doivent toujours être maintenues et renforcées.
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Le Galudec, M., A. C. Contant, F. Stephan, A. Feray, A. L. Le Floch-Bergot, N. Alzas, C. Mesmeur et al. « Impact d’un programme d’activité physique sur la symptomatologie schizophrénique : résultats d’une expérience menée au CHRU de Brest ». European Psychiatry 29, S3 (novembre 2014) : 646. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.011.

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ContexteLa schizophrénie reste une pathologie invalidante malgré une prise en charge médicamenteuse efficace. Il importe de développer d’autres stratégies adjuvantes efficaces sur les symptômes de la maladie en limitant les effets secondaires des traitements pharmacologiques. L’efficacité des activités physiques dans le traitement de la schizophrénie n’est pas démontrée mais des travaux soulignent des bénéfices sur les symptômes négatifs et dépressifs [1,2].ObjectifNous souhaitons évaluer l’impact clinique d’un programme d’activité physique sur une population de sujets atteints de schizophrénie.MéthodeUn programme d’activités physiques supervisé par deux moniteurs a été élaboré. Il comprend une heure de multi-activités, 2 fois par semaine, pendant 12 semaines. L’intensité minimale de chaque séance était fixée à 50 % de la fréquence cardiaque de réserve. Des mesures comprenant les échelles PANSS, SANS, SAPS, CDSS, S-QoL, un bilan anthropométrique et biologique ont été réalisés à S 0, S 6, S 12 et S 16.RésultatsDeux groupes de 5 patients (n = 10) ont réalisé le programme. Une amélioration clinique est retrouvée sur l’ensemble des échelles utilisées entre S 0 et S 16. Les changements observés ne sont pas en faveur d’une amélioration du syndrome métabolique et nous notons une prise de poids des sujets sur la période de l’étude. Le traitement statistique des données présente des résultats non significatifs (p > 0,05).
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Laniepce, A., S. Bodin, C. Lannuzel, C. Boudehent, S. Segobin, F. Vabret, F. Eustache, H. Beaunieux, G. Rauchs et A. L. Pitel. « Troubles du sommeil dans l’alcoolo-dépendance : intérêt de l’auto-évaluation ? » European Psychiatry 30, S2 (novembre 2015) : S106—S107. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.200.

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Les troubles du sommeil et l’alcoolo-dépendance (AD) sont deux comorbidités fréquemment associées dans les pathologies psychiatriques, telles que l’anxiété, la dépression, les troubles bipolaires ou la schizophrénie [1]. Depuis plusieurs années, les études conduites dans l’AD ont permis de mieux préciser les atteintes cognitives et cérébrales de ces patients [2]. Par ailleurs, certains résultats ont également souligné chez les AD la présence d’altérations du sommeil (36 à 72 % selon les études) qui seraient un facteur de risque de rechute [3]. En pratique clinique, l’évaluation du sommeil est principalement réalisée à l’aide de questionnaires, du fait de leur rapidité de passation et leur facilité d’analyse. L’objectif de cette étude est d’explorer les liens entre la plainte du sommeil évaluée à l’aide d’un autoquestionnaire nommé le « Pittsburg Sleep Quality Index » (PSQI) [4], les troubles cognitifs et les altérations cérébrales structurales des patients AD. Trente-neuf patients AD et 16 sujets sains recrutés au sein du protocole ALCOBRAIN ont été inclus dans la présente étude. Nos données indiquent que plus de 76 % des patients AD abstinents évoquent une plainte de sommeil. Les patients qui ne rapportent pas de plainte de sommeil présentent les troubles exécutifs les plus sévères. Par ailleurs, ces patients présenteraient également des altérations cérébrales plus importantes que ceux présentant une plainte de sommeil, notamment au sein de régions impliquées dans les capacités de métacognition. Ces résultats suggèrent qu’une forme infraclinique d’anosognosie pourrait être présente chez certains patients AD, entraînant une conscience partielle de leurs troubles du sommeil. En pratique clinique, il semble donc nécessaire de rester vigilant vis-à-vis de l’évaluation subjective du sommeil par le biais de questionnaires. Des études complémentaires sont nécessaires afin de préciser les liens entre sommeil, cognition et cerveau, notamment à l’aide de mesures objectives de la qualité du sommeil.
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Oueiss, Arlette, et Jacques Faure. « Recherche en Orthopédie Dento-Faciale : les erreurs statistiques à éviter ». Revue d'Orthopédie Dento-Faciale 53, no 4 (novembre 2019) : 421–41. http://dx.doi.org/10.1051/odf/2019036.

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L’Evidence Based Medecine (EBM) a contribué à obliger les chercheurs à une exigence de rigueur accrue. Les Revues Scientifiques ont participé à cette évolution par une plus grande sévérité dans la sélection des articles. Le nombre des articles refusés (75%) pour certaines publications) et la dénonciation fréquente, parmi les raisons de rejet, des failles dans le traitement statistique, incitent à la réflexion développée ici, qui aborde successivement : Les erreurs liées aux premières étapes du protocole (sélection des échantillons, choix des VA…).Les déficits concernant les statistiques descriptives et la mise en œuvre des statistiques élémentaires au niveau d’un pré-protocole… Enfin le manque de communication avec le statisticien aguerri en charge des statistiques complexes et/ou spécifiques qui conduisent à la compréhension intime des relations internes (inter-paramètres) au sein du fichier-source. Les auteurs conseillent aux jeunes chercheurs en charge d’une base de données importante d’être vigilants à trois moments : Considérez attentivement les mesures à réaliser, les échantillons à réunir, les paramètres à utiliser, quels résultats vous attendez et quelle analyse vous envisagez. Pensez à un pré-protocole sur quelques patients, avec mise en œuvre systématiques des outils usuels (accessibles sur tout logiciel et même sur un tableur) et examen attentif des statistiques descriptives et des rapprochements élémentaires (cœfficient de corrélation par exemple). Abordez des Statistiques complexes avec l’aide d’un statisticien « chevronné ».
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CHARTIN, L., A. HADDAD, J. CHAMBE, C. DUMAS et A. GIACOMINI. « D UN ZONAGE TERRITORIAL INSTITUTIONNEL A UNE APPROCHE CENTREE SUR LE PATIENT ». EXERCER 35, no 204 (1 juin 2024) : 244–50. http://dx.doi.org/10.56746/exercer.2024.204.244.

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Introduction. La démarche de santé communautaire vise à réduire les inégalités sociales de santé. Pour des professionnels de santé intéressés, réaliser un diagnostic communautaire de leur territoire est une première étape intéressante. Un tel diagnostic nécessite de connaître les déterminants socio-économiques de la population du territoire de santé. Les cartes territoriales de santé réalisées en 2016 par l’observatoire régional de la santé de la région Grand Est établissent, à un niveau territorial, cinq grands types de profils de quartiers prioritaires de la ville (QPV). Le type 1 est le moins précaire et le type 5 le plus précaire. À un niveau individuel, le score EPICES (évaluation de la précarité et des inégalités de santé dans les centres d’examens de santé) est un indicateur de précarité qui prend en compte le caractère multidimensionnel de la précarité. Objectif. Caractériser la précarité de trois populations, mesurée par le score EPICES selon le type de profil de QPV dont elles sont issues. Méthode. Mesures et comparaisons des scores EPICES de trois échantillons de 250 patients consultant dans trois maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) de trois QPV différents de Strasbourg : un type 3, un type 4 et un type 5. Résultats. Il n’y avait pas de différence statistiquement significative entre les scores EPICES moyens des patientèles des trois MSP (47,4 vs 47,3 vs 47,7 ; p = 0,98) et 74,5 % de la population dépassait le seuil de précarité. L’analyse des réponses aux onze questions du score EPICES montrait un maillage social fort dans les QPV, mais un éloignement des activités culturelles et sportives. Discussion. Ces données ont montré une discordance entre le typage différent des QPV et la similarité des scores EPICES des patients. Elles interrogent les équipes des MSP et mettent en évidence que croiser les données de différents indicateurs (cartes de santé, scores EPICES) est un travail préalable indispensable au diagnostic communautaire pour les structures souhaitant s’engager dans une démarche de santé communautaire.
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Diouf, Joseph Samba, Bécaye Touré, Marième Ndiaye, Alpha Badiane, Khady Diop-Bâ, Papa Ibrahima Ngom et Falou Diagne. « Corrélations entre les mensurations photogrammétriques sagittales de profil des tissus mous et celles des arcades dentaires ». L'Orthodontie Française 86, no 4 (décembre 2015) : 303–11. http://dx.doi.org/10.1051/orthodfr/2015029.

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Résumé :
Introduction : Les mesures sagittales des tissus mous faciaux réalisées à l’aide de l’outil photographique (mensurations photogrammétriques sagittales des tissus mous) permettent de quantifier les dimensions et la position de ces tissus dans le plan sagittal. Ces derniers entretiennent d’étroits rapports anatomiques avec les arcades dentaires sous-jacentes. Pourtant, peu d’importances ont été données à la description et la comparaison de la morphologie sagittale des tissus mous faciaux selon différents paramètres d’arcades. L’objectif de cette étude est de rechercher les corrélations entre des mensurations photogrammétriques sagittales du visage et des différentes mensurations des arcades dentaires. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude transversale portant sur des étudiants chez qui des clichés photographiques de profil standardisés ont été pris, puis des mensurations photogrammétriques réalisées. Des mensurations d’arcades ont aussi été faites directement en bouche. Les données ont été analysées grâce au logiciel IBM SPSS 20.0. L’importance de l’association entre les mensurations photogrammétriques sagittales des tissus mous et les paramètres d’arcades a été recherchée par une matrice de corrélation de Pearson. La signification est fixée à p = 0,05. Résultats : Les paramètres de protrusions labiales étaient significativement et positivement corrélés aux longueurs d’arcades. Le surplomb était significativement et positivement corrélé à la distance Ls/Sn-Sm. Le recouvrement était significativement et négativement corrélé aux paramètres labiaux (Ls/N-Ort, Li/N-Ort, Ls-E, Li-E, Ls-S, Li-S, Ls/Sn-Sm et Li/Sn-Sm) Conclusion : Les corrélations trouvées montrent l’importance de la prise en compte des tissus mous dans le diagnostic dento-alvéolaire et le plan de traitement orthodontique de patients.
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Dori, Daniel, Frédéric Eric Sawadogo, B. Josias Gérard Yaméogo, Nicolas Méda et Rasmané Semdé. « Etude des pratiques des délégués médicaux et de la qualité des informations fournies aux agents de santé lors des visites de promotion des produits de santé ». Journal Africain de Technologie Pharmaceutique et Biopharmacie (JATPB) 2, no 2 (15 novembre 2023) : 39–49. http://dx.doi.org/10.57220/jatpb.v2i2.57.

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Introduction : La justesse, la fiabilité et la qualité des informations pharmaco-thérapeutiques fournies par les visiteurs médicaux aux agents de santé participent à une meilleure prise en charge des patients. La présente étude a pour objectif d’analyser les pratiques des délégués médicaux et la qualité des informations fournies aux agents de santé lors des visites de promotion des produits de santé Méthodes : Il s’est agi d’une étude transversale descriptive qui a concerné les visiteurs médicaux de la Commune de Ouagadougou et leurs outils de promotion des produits de santé. Elle a été réalisée par enquête dans les formations sanitaires en des grilles d’observation. Les données ont été compilées et analysées à l’aide du logiciel Sphynx V. Résultats : La visite médicale était faite à l’improviste par 75,0% des visiteurs médicaux avec des supports d’information dont plus de 60% avaient un contenu ne respectant pas toujours la règlementation en vigueur. Des non-conformités ont été trouvées sur plus de 50% des supports documentaires. En outre, les visiteurs médicaux omettaient souvent de mentionner certaines informations pharmaco-thérapeutiques pourtant obligatoires. Plusieurs techniques promotionnelles utilisées telles que les dons d’échantillons médicaux gratuits, de gadgets, de collations ou de bons d’achat, l’organisation de pause-café et les campagnes d’échantillons bonus étaient non conformes aux bonnes pratiques. Conclusion : Les pratiques de promotion des visiteurs médicaux n’étaient pas conformes la règlementation. Des contrôles et des mesures sont à mettre en œuvre pour une mise à disposition d’informations médicales de qualité au profit des agents de santé.
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Sebbane, D. « Effets secondaires des antipsychotiques : recommandations européennes ». European Psychiatry 29, S3 (novembre 2014) : 672. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.076.

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Les patients atteints de troubles psychiques sévères sont en moins bonne santé physique et ont une espérance de vie réduite par rapport à la population générale. Les données de la littérature montrent que leur taux de mortalité est deux à trois fois plus élevé et qu’ils présentent un risque de mortalité majoré par la survenue de maladies cardiovasculaires.L’étiologie de cette surmortalité cardiovasculaire associée à la schizophrénie, au trouble unipolaire et au trouble bipolaire est multifactorielle.Elle inclut des facteurs génétiques, des facteurs environnementaux liés aux styles de vie des patients ainsi que des effets spécifiques liés à la maladie : on observe un risque relatif 1,5 fois plus élevé de la présence de facteurs de risque cardiovasculaires modifiables tels que l’obésité, le tabagisme, l’hypertension et la dyslipidémie. Le risque de développer un diabète sucré de type II est également fortement augmenté. L’autre facteur étiologique à considérer est celui des effets secondaires liés au traitement.En effet, le traitement médicamenteux de la majorité de ces troubles psychiatriques repose sur l’utilisation des antipsychotiques. Bien que ces médicaments aient une efficacité démontrée, ils sont malheureusement associés à des effets secondaires majeurs comme la somnolence et la sédation, mais aussi une prise de poids importante et la majoration des facteurs de risque cardiovasculaires.Actuellement, aucune stratégie efficace n’existe pour prévenir ces effets. Pourtant, l’accès au dépistage, aux mesures de prévention du risque cardiovasculaire et aux soins somatiques restent restreints pour ces patients. L’European Psychiatric Association (EPA) a ainsi émis des recommandations européennes afin d’améliorer la prise en charge des patients souffrant de troubles psychiatriques sévères. Elles orientent vers la prise en charge transdisciplinaire de ces effets, ainsi que vers la sensibilisation des psychiatres et des médecins généralistes au dépistage et au traitement des facteurs de risque cardiovasculaires et du diabète chez ces patients.
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Liddy, C., et K. Mill. « Analyse contextuelle des politiques à l'appui de l'auto-prise en charge des maladies chroniques au Canada ». Maladies chroniques et blessures au Canada 34, no 1 (février 2014) : 59–67. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.34.1.08f.

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Introduction Les données probantes appuyant l'auto-prise en charge des maladies chroniques méritent de faire l'objet d'une analyse plus approfondie. Notre objectif était de cerner les politiques, les stratégies et les cadres existants à l'appui des initiatives d'auto-prise en charge. Méthodologie La présente étude descriptive a été effectuée sous forme d'analyse contextuelle. Elle comprend une recherche sur les sites Web gouvernementaux et d'autres sites Web accessibles au public ainsi que des entrevues avec des représentants gouvernementaux choisis par l'entremise du Conseil canadien de la santé et par réseautage universitaire. Résultats Nous avons interviewé 16 représentants de toutes les provinces et de tous les territoires du Canada et nous avons relevé 30 documents provinciaux et nationaux d'intérêt accessibles au public. La plupart des provinces et des territoires possèdent des politiques dont certains éléments portent sur l'auto-prise en charge des maladies chroniques. Les politiques de l'Alberta et de la Colombie-Britannique sont les plus détaillées. Elles accordent une place de choix aux soins primaires et elles ne sont pas axées sur une maladie en particulier. Elles présentent également des mesures pour la mise en œuvre à l'échelle provinciale des programmes d'auto-prise en charge des maladies chroniques. L'ensemble des territoires du nord du Canada n'avait pas de politiques précises sur l'auto-prise en charge des maladies chroniques, malgré un lourd fardeau associé à ces maladies. Conclusion Faire participer les patients à l'auto-prise en charge de leur maladie chronique est important et efficace. Même si la plupart des provinces et des territoires possèdent des politiques qui comportent des éléments liés à l'auto-prise en charge des maladies chroniques, ces politiques sont souvent intégrées à d'autres initiatives ou d'autres documents de politiques axés sur des maladies ou des populations en particulier, ce qui peut limiter la portée et l'effet potentiels de l'auto-prise en charge.
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Bala, Sharmin S., Timothy F. Chen et Prasad S. Nishtala. « Reducing Potentially Inappropriate Medications in Older Adults : A Way Forward ». Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 38, no 4 (27 mars 2019) : 419–33. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980819000084.

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RÉSUMÉLa réduction des médicaments potentiellement inappropriés (MPI) chez les personnes âgées est un enjeu important selon de nombreux cliniciens et chercheurs à travers le monde, car ces médicaments accroissent significativement la morbidité et la mortalité dans la population plus âgée. La prévalence des MPI est un problème répandu malgré l’existence de plusieurs critères explicites et implicites de réduction des MPI chez les personnes âgées, les plus courants étant les critères de Beers, les critères STOPP/START et plusieurs critères nationaux spécifiques. Cette revue non systématique visait à examiner les critères de référence pour la réduction des MPI et à clarifier le rôle de certaines mesures, dont la déprescription, pour optimiser la prescription des médicaments chez les personnes âgées. Des recherches par mots-clés et termes MeSH ont été menées dans des bases de données électroniques. Les nombreux critères disponibles ont chacun leurs avantages et inconvénients. La déprescription, qui vise à réduire l’utilisation des MPI, a considérablement gagné en importance dans les initiatives associées à l’amélioration des pratiques de prescription. La déprescription est une approche méthodique qui implique l’arrêt graduel, éclairé et individualisé des médicaments inappropriés, avec un suivi rigoureux des patients pour assurer la détection d’événements indésirables ou de symptômes de rebond. Une approche combinée centrée sur le patient et le soignant favorise la collaboration entre les prescripteurs et les pharmaciens afin de réduire le nombre de MPI chez les personnes âgées.
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Pamatika, Christian M., Victoire Oboylamba, Nestor Ngaba, Gervais Nembi, Thierry L. Kerepelet, Henri S. Gbazi, Elvis Makopa et Marcel M. Simaleko. « Insuffisance rénale à Bangui : bilan de quatre années d’activité au Laboratoire du Centre Hospitalier Universitaire Communautaire ». Revue de l’Infirmier Congolais 7, no 1 (12 avril 2023) : 23–29. http://dx.doi.org/10.62126/zqrx.2023715.

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Introduction. Les reins sont des organes vitaux, qui participent au bon fonctionnement de l’organisme. L’insuffisance rénale est devenue un problème majeur de la santé publique par sa morbidité préoccupante. Les données statistiques des laboratoires à Bangui ont montré une hausse des cas anormaux de créatinine et de l’urée ces dernières années. L’objectif était de déterminer la prévalence de l’insuffisance rénale et la valeur seuil des cas. Matériel et Méthodes. L’étude réalisée au Laboratoire du Centre Hospitalier Universitaire Communautaire était rétrospective. L’échantillon de l’étude, exhaustif et constitué de patients dont le bilan de laboratoire a été documenté pour l’urée et la créatinine de janvier 2017 à décembre 2020. Le bilan rénal a été réalisé à l’aide du spectrophotomètre au laboratoire. Les valeurs de 5 à 13 g/l pour la créatinine et de 0,15 à 0,45 g/l pour l’urée étaient considérées comme normales. Résultats. Nous avons analysé les données de 845 patients âgés de 10 à 93 ans. L’âge moyen était de 48 ± 17 ans et l’âge modal de 45 ans. La classe d’âge de 30 à 49 ans, (39,26%). Le sexe féminin était prédominant (51%). La prévalence de l’insuffisance rénale était de 20,45% (57/264) en 2017, de 26,64% (77/289) en 2018, de 31,90% (52/163) en 2019 et de 27,13% (35/128) en 2020. La prévalence moyenne était de 26,53%. La prévalence la plus élevée était retrouvée en 2019 (31,90%), chez les patients de plus de 70 ans (33,62%) et chez les hommes (31,41%). La survenue de l’insuffisance rénale était associée à l’année (p = 0,0007), à l’âge (0,033) et au sexe (p = 0,016). Le seuil épidémique déterminé à partir des trois années était de 55 cas (164/3). Conclusion. L´insuffisance rénale est un événement relativement fréquent à Bimbo. Il est important de dépister précocement les sujets à risque et de surveiller de façon rapprochée la créatininémie sérique et l’urée. Il est temps de rendre effective l’intégration de la valeur seuil des cas pathologiques du bilan rénal L'accent doit être mis sur les mesures préventives visant à éviter la maladie. Mots-clés : Insuffisance rénale, Centre hospitalier universitaire, Communautaire, Bangui.
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Haid, Sabrina. « Brèves de l’EULAR 2015 Polyarthrite rhumatoïde – hors traitement ». Batna Journal of Medical Sciences (BJMS) 2, no 1 (15 septembre 2015) : S4—S6. http://dx.doi.org/10.48087/bjms.2015.s213.

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Le diagnostic de la PR demeure un diagnostic clinique basé sur le jugement par un clinicien expérimenté. Néanmoins, les critères de classification récemment révisés sont largement utilisés à des fins diagnostiques. Plusieurs études ont examiné leur performance dans la « vraie vie » et ont surtout confirmé qu'ils ont de bonnes propriétés métriques et qu'ils semblent appuyer l'un des objectifs explicites dans leur dérivation, à savoir permettre un diagnostic plus précoce chez le patient présentant une symptomatologie recente. L'utilisation croissante des biomarqueurs est explorée comme un complément à l'évaluation clinique. Dans des études récentes, on a démontré que les biomarqueurs sont utilisés pour évaluer l'activité de la maladie et pour estimer les patients à risque de progression radiographique (Hambardzumyan, 2014), De plus, de données suggérant que cela peut aider dans le choix de certaines thérapeutiques L'utilisation croissante de l'échographie musculosquelettique dans la pratique rhumatologique commence à faire sentir son impact sur le processus de diagnostic. En résumé, bien que le diagnostic et l'évaluation de la PR restent des défis cliniques avant tout, les technologies et les biomarqueurs vont de plus en plus aider le clinicien à prendre des décisions optimales. De plus, dans la prise en charge de cette maladie, en plus de l’aspect inflammatoire et l’activité qui sont les principales cibles de la thérapeutique, différentes mesures sont a considérées dans la prise en charge du patient afin de permettre une insertion sociale. L’accent a été mis sur les comorbidités et la fatigue.
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Abdoulaye, Z., et Et Al. « Surveillance épidémiologique du rotavirus chez les enfants de 0 à 59 mois de 2010 à 2022 à l’Hôpital National de Niamey, Niger ». Revue Malienne d'Infectiologie et de Microbiologie 18, no 2 (8 janvier 2024) : 82–88. http://dx.doi.org/10.53597/remim.v18i2.2738.

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Résumé :
INTRODUCTION : Les rotavirus appartiennent à la famille des reovirus ou reoviridae. Ils constituent la principale cause de diarrhée aiguë chez les enfants de moins de cinq ans. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’épidémiologie du Rotavirus à l’Hôpital National de Niamey de 2010-2022 à travers la surveillance épidémiologique. MATERIEL ET METHODES : Il s’agissait d’une étude de cohorte rétrospective ouverte portant sur une période de 13 ans allant du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2022. Etaient inclus dans l’étude tous les cas de diarrhées aiguës enregistrés dans la base de données de la surveillance du rotavirus de l’Hôpital National de Niamey. RESULTATS : Les patients de sexe masculin étaient majoritaires avec 61,25% et la tranche d’âge de 0 à 11mois prédominait avec 53,05%. L’âge moyen était de 13,42mois±2,34 variant de 0 à 59 mois. La majorité des patients soit 76,83% avait émis 3 à 5 selles par jours. La durée moyenne de la diarrhée était de 4, 8 jours±1,17. Les patients présentant une déshydratation à l’admission étaient de 72,40 % dont 37,01% étaient des cas de déshydratation sévère. Les vomissements étaient présents dans 38,17% des cas. La majorité des patients soit 75,04% étaient vaccinés. Le test ELISA de la recherche virale était positif dans 28,90% des cas dont une majorité d’enfants de moins de 11 mois soit 51,59%. La réhydratation orale stricte (SRO) était le traitement de choix chez 60,71% des patients. La mortalité intra hospitalière était de 1,75%. CONCLUSION : La gastro entérite à rotavirus est un problème de santé publique au Niger. Les mesures d’hygiènes adéquates et la vaccination permettent d’éradiquer ce fléau.
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Kamaye, Moumouni, et Et Al. « Aspects diagnostique, thérapeutique et pronostique des infections néonatales bactériennes précoces à la maternité Issaka Gazobi de Niamey ». Revue Malienne d'Infectiologie et de Microbiologie 16, no 3 (12 janvier 2022) : 93–96. http://dx.doi.org/10.53597/remim.v16i3.2038.

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Résumé :
Introduction : L’infection néonatale bactérienne précoce (INBP) demeure une des principales causes évitables de mortalité néonatale à travers le monde. C’est une urgence médicale et constitue un problème de santé publique. L’objectif de ce travail était d’étudier les aspects diagnostique, thérapeutique et pronostique des INBP. Patients et méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective descriptive et analytique qui s’était déroulée à la maternité Issaka Gazobi de Niamey du 1er Avril 2015 au 31 Mai 2016 et ayant inclus tous les nouveau-nés âgés de 0 à 3 jours suspects d’INBP selon les critères de l’ANAES 2002. Les données ont été analysées à l’aide du logiciel Epi-info 3.5.1. Le test de Chi² de Pearson et le test exact de Fisher ont été utilisés avec un seuil de significativité de 5%. Résultats : Trois cent cinquante-six (356) nouveau-nés suspects d’INBP étaient inclus. Le sex ratio était de 1,67. Les nouveau-nés de moins de 24h de vie représentaient 42 %. L’anomalie du liquide amniotique était le risque infectieux prédominant dans 83,1 %. Les morbidités retrouvées étaient, le faible poids de naissance dans 44 % des cas et l’asphyxie néonatale dans 52,2 % des cas. Environ 54 % des mères avaient un âge compris entre 18 et 28 ans et la majorité d’entre elles n’étaient pas instruites (66,8 %). La fièvre était le signe clinique le plus rencontré (38,4 %). La CRP était positive dans 16,9 % des cas et l’hémoculture l’était dans 23,31% des cas. Les principaux germes étaient Klebsiella pneumoniae (32,5%), Staphylococcus aureus (21,7%) et Staphylocoque coagulase négative (21,7%). Aucun lien statistique n’a été retrouvé entre les manifestations cliniques et les germes isolés. Une létalité de 15,5% a été notifiée. Les facteurs de risque de décès étaient le faible poids de naissance, l’asphyxie et l’infection par Klebsiella Pneumoniae. Conclusion : Les INBP restent encore un problème de santé publique dans nos régions de part leur létalité. Il est nécessaire de renforcer les mesures préventives dont entre autres le dépistage et traitement adéquat des infections maternelles en cours des consultations prénatales de qualité.
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Adeyemo, A. T., A. T. Adeyemo, B. W. Odetoyin et A. O. Onipede. « Prevalence and risk factors for extended-spectrum β-lactamase-producing Gram-negative bacterial infections in hospitalized patients at a tertiary care hospital, southwest Nigeria ». African Journal of Clinical and Experimental Microbiology 23, no 2 (13 mai 2022) : 149–58. http://dx.doi.org/10.4314/ajcem.v23i2.5.

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Résumé :
Background: Clinical infections caused by extended-spectrum β-lactamase (ESBL)-producing bacteria constitute great burden to healthcare delivery with these resistant pathogens contributing largely to the magnitude and spread of antimicrobial resistance globally. Hence, knowledge of the risk factors for acquisition of infection caused by ESBL-producing bacteria is crucial to instituting prompt and appropriate treatment as well as prevention and control measures. This study investigated the risk factors associated with the prevalence of ESBL-producing Gram-negative bacteria (GNB) infections among hospitalized patients in Uniosun Teaching Hospital (UTH), Osogbo, Nigeria. Methodology: A total of 359 hospitalized patients with clinical infections from whose clinical samples we isolated non-duplicate GNB were consecutively recruited. GNB were isolated following aerobic cultures of appropriate clinical samples and MicrobactTMGNB 24E kit was used for species identification. All isolates were screened for ESBL production by the combination disc method. Relevant clinical and demographic information was obtained using a designed data collection form, and multivariate logistic regression analysis was used to identify associated risk factors. Results: Ninety-four (26.2%) of the 359 patients had ESBL-producing GNB isolated from their clinical samples, with a preponderance of Escherichia coli (26.6%, n=25/94), although the most frequent ESBL-producer was Stenotrophomonas maltophilia (100%, n=2/2) and least frequent was Pseudomonas aeruginosa (2.6%, n=1/39). The study indicated that male gender, age group >60 years and farming were socio-demographic factors associated with significantly higher prevalence of ESBL-producing GNB infection. Other independent risk factors significantly associated with high prevalence of ESBL GNB infections were; (i) admission into intensive care unit and male surgical ward, (ii) presence of invasive devices such as intravenous line, endotracheal tube and urinary catheter, (iii) underlying conditions such as diabetes mellitus and benign prostatic hyperplasia, and (iv) immunocompromised state. Conclusion: The information obtained from this study can serve as baseline data for designing strategy to prevent drug-resistant infections and transmission in our hospital. French title: Facteurs de prévalence et de risque pour les infections de bactéries gram-négatives de la β-lactamase prolongées de la β-lactamase chez les patients hospitalisés dans un hôpital de soins tertiaires, au sud-ouest du Nigéria Contexte: Les infections cliniques causées par des bactéries de la β-lactamase de spectre prolongée (ESBL) constituent une grande charge à la livraison des soins de santé avec ces agents pathogènes résistants contribuant en grande partie à la magnitude et à la propagation de la résistance antimicrobienne mondiale. Par conséquent, la connaissance des facteurs de risque d'acquisition d'une infection causée par les bactéries produisant des ESBL est essentielle à l'institution de traitement rapide et approprié, ainsi que des mesures de prévention et de contrôle. Cette étude a enquêté sur les facteurs de risque associés à la prévalence des bactéries gram-négatives de l'ESBL (GNB) parmi les patients hospitalisés dans l'hôpital d'enseignement Uniosun (Uth), Osogbo, Nigéria. Méthodologie: Un total de 359 patients hospitalisés avec des infections cliniques de laquelle les échantillons cliniques de laquelle nous avons isolé le GNB non dupliqué ont été recrutés consécutivement. GNB ont été isolés à la suite de cultures aérobies d'échantillons cliniques appropriés et de kit MicroBactTM GNB 24E a été utilisé pour l'identification des espèces. Tous les isolats ont été criblés pour la production ESBL par la méthode des disques combinées. Des informations cliniques et démographiques pertinentes ont été obtenues à l'aide d'un formulaire de collecte de données conçu et une analyse de régression logistique multivariée a été utilisée pour identifier les facteurs de risque associés. Résultats: Quatre-vingt-quatorze (26,2%) des 359 patients avaient des GNB producteurs de BLSE isolés de leurs échantillons cliniques, avec une prépondérance d'Escherichia coli (26,6%, n=25/94), bien que le producteur de BLSE le plus fréquent soit Stenotrophomonas maltophilia (100.0%, n=2/2) et la moins fréquente était Pseudomonas aeruginosa (2,6%, n=1/39). L'étude a indiqué que le sexe masculin, le groupe d'âge > 60 ans et l'agriculture étaient des facteurs sociodémographiques associés à une prévalence significativement plus élevée d'infections à GNB productrices de BLSE. D'autres facteurs de risque indépendants significativement associés à une prévalence élevée d'infections à BLSE GNB étaient; (i) admission en unité de soins intensifs et en salle de chirurgie pour hommes, (ii) présence de dispositifs invasifs tels qu'une ligne intraveineuse, un tube endotrachéal et un cathéter urinaire, (iii) conditions sous-jacentes telles que le diabète sucré et l'hyperplasie bénigne de la prostate, et (iv) immunodéprimé Etat. Conclusion: les informations obtenues à partir de cette étude peuvent servir de données de base pour la conception de la stratégie visant à prévenir les infections et la transmission résistantes à la drogue dans notre hôpital.
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Tyring, Stephen K., Francisco Diaz-Mitoma, Stephen D. Shafran, Leslie A. Locke, Stephen L. Sacks et Clarence L. Young. « Oral Famciclovir for the Suppression of Recurrent Genital Herpes : The Combined Data from Two Randomized Controlled Trials ». Journal of Cutaneous Medicine and Surgery 7, no 6 (novembre 2003) : 449–54. http://dx.doi.org/10.1177/120347540300700603.

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Résumé :
Background: Genital herpes is a very common sexually transmitted disease. Safe and effective therapies are needed for patients with frequent recurrences. Objective: The aim of our study was to determine the efficacy and safety of famciclovir for suppression of herpes simplex virus (HSV) infection in patients with a history of clinically diagnosed recurrent genital HSV infection. Method: An analysis was conducted of the combined data from two randomized, double-blind, placebo-controlled studies of 52 weeks' duration involving a total of 469 patients (201 men, 268 women) from 47 university, hospital, or private referral centers in Europe and North America. The patients were 18 years or older with a history of six or more episodes of genital herpes during 12 of the 24 months prior to study entry and were not receiving suppressive therapy. They were randomized to receive oral famciclovir 250 mg twice daily or placebo for 52 weeks. The primary outcome measures were (1) the proportion of patients who remained free from clinical HSV recurrences, confirmed by viral culture, for at least 6 months after the start of study medication; (2) the time to first clinically confirmed lesional episode; and (3) the frequency of adverse events. Results: A significantly greater proportion of famciclovir-treated patients (151/191, 79%) were free from HSV recurrences at 6 months compared with placebo recipients (48/184, 26%) ( p < 0.001); efficacy was maintained at 12 months. The median time to the first clinically confirmed lesional episode was significantly prolonged for famciclovir recipients (more than one year) compared with placebo recipients (59 days; p < 0.0001). Famciclovir was well tolerated, with an adverse-experience profile comparable with placebo. Conclusions: Oral famciclovir 250 mg twice daily is an effective, well-tolerated treatment for the suppression of genital HSV infection in patients with frequent recurrences. Antécédents et objectifs: L'herpès génital est une maladie sexuellement transmissible très fréquente. Les patients qui présentent un niveau élevé de récurrence doivent recevoir des traitements efficaces et sécuritaires. La présente analyse vise l'établissement de l'efficacité et de l'innocuité du famciclovir, un antiviral destiné à supprimer l'infection au virus de l'herpès simplex (HSV) chez les patients ayant des antécédents cliniques d'infections génitales récidivantes au HSV. Méthodes: Analyse des données combinées de deux études randomisées, a double insu, contrôlées centre placebo. Les études étaient d'une durée de 52 semaines, et portaient sur 469 patients (201 hommes et 268 femmes) provenant de 47 universités, hôpitaux et centres privés en Europe et en Amérique du Nord. Les patients avaient au moins 18 ans et ont présenté des antécédents d'au moins six épisodes d'herpès génital au cours des 12 à 24 mois précédant l'étude. Ils ne suivaient aucun traitement suppressif. Durant 52 semaines, ils ont reçu soit 250 mg de famciclovir deux fois par jour, soft un placebo. Les principales mesures des résultats étaient: 1) la proportion de patients qui ne présentent pas une récidive clinique de HSV confirmée par culture virale, pendant au moins 6 mois après le début du traitement; 2) l'intervalle de temps avant le premier épisode cliniquement confirmé; et 3) la fréquence des événements indésirables. Résultats: Une proportion marquée de patients recevant le famciclovir (151/191, 79%) n'ont pas eu une récidive d'herpès au 6e mois du traitement, comparativement aux patients recevant le placebo (48/184, 26%) ( p < 0.001); l'efficacité s'est maintenue au 12e mois. Le temps moyen avant le premier épisode cliniquement confirmé a été considérablement plus long pour les patients traités au famciclovir (plus d'un an) que pour les patients au placebo (59 jours; p < 0.0001). Le famciclovir était bien toiéré et le profil des événements indésirables était comparable à celui du placebo. Conclusions: Une dose de 250 mg de famciclovir oral, prise deux fois par jour, représente un traitement efficace et bien toléré pour la suppression de l'infection au virus HSV de l'herpès génital, lorsque les patients ont des récidives fréquentes.
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Romaric Ledier, Angalla Affleck, Lamini N’Soundhat Norbert Edgard, Akoli Ekoya Ondzala, Nkouala-Kidédé Daphtone Chabel, Omboumahou Bakalé Francina Eddie, Salémo Anah Précieux, Honoré Ntsiba et Richard Bileckot. « Prévalence et Facteurs de Risque Associés à la Lombalgie Commune chez le Personnel Soignant au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville en 2021 ». European Scientific Journal, ESJ 19, no 21 (31 juillet 2023) : 174. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2023.v19n21p174.

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Résumé :
Objectif: Déterminer la prévalence et les facteurs de risque associés à la lombalgie commune chez le personnel soignant au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHU-B). Patients et méthodes: Il s’agit d’une étude transversale, descriptive et analytique menée au CHU-B, du 1er mars au 1er octobre 2021(8 mois). Elle concernait le personnel de santé en poste depuis au moins 6 mois, ayant consenti de participer à l’étude. L’instrument d’étude était un questionnaire anonyme auto-administré et comprenant les données sociodémographiques, les caractéristiques cliniques, les facteurs de risques et thérapeutiques de la lombalgie commune. La saisie et l’analyse des données ont été effectuées par les logiciels Excel version 2010 et Sphinx version 5. Résultats: La prévalence de la lombalgie commune chez le personnel soignant était de 37,9%. Les femmes étaient prédominantes dans 75,7% de cas (n=84)), avec un sex ratio de 0,3 en faveur des femmes. L’âge moyen était de 42,69+-9,77 ans (extrêmes de 20 et 65 ans). Les infirmiers étaient majoritaires avec 72,1%(n=80), suivis des médecins chirurgiens (9,9%), des médecins (9%), des sages-femmes et des aides-soignants respectivement dans 8,1 et 0,9% des cas. Le principal facteur déclenchant était un effort de soulèvement (51,4%). Les principaux facteurs de risques associés à la lombalgie commune étaient le sexe féminin, la surcharge pondérale, la profession infirmière, l’ancienneté au travail, le geste et postures au travail, le sport apparaissait comme facteur protecteur. L’arrêt de travail était les principales mesures thérapeutiques professionnelles observées (44% des cas). Conclusion: La lombalgie commune est un trouble musculo-squelettique très fréquent chez les personnel soignant. Plusieurs facteurs de risque individuels et professionnels peuvent être à l’origine de la survenue et de la persistance de cette pathologie. Sa prévention repose sur une sensibilisation et une formation sur les gestes et postures. Objective: Determining the prevalence and risk factors associated with common low back pain among nursing staff at the Brazzaville University Hospital Centre (CHU-B). Patients and methods: This was a cross-sectional, descriptive, and analytical study conducted at CHU-B from March 1 to October 1, 2021 (8 months). It concerned healthcare personnel who had been in post for at least 6 months and had consented to participate in the study. The study instrument was an anonymous self-administered questionnaire including socio-demographic data, clinical characteristics, risk, and therapeutic factors for common low back pain. Data entry and analysis were performed using Excel version 2010 and Sphinx version 5 software. Results: The prevalence of common low-back pain among nursing staff was 37.9%. Women predominated in 75.7% of cases (n=84), with a sex ratio of 0.3 in favor of women. The average age was 42.69+-9.77 (extremes 20 and 65). Nurses were in the majority with 72.1% (n=80), followed by surgical doctors (9.9%), physicians (9%), midwives, and orderlies in 8.1 and 0.9% of cases respectively. The main trigger was lifting effort (51.4%). The main risk factors associated with common low-back pain were female gender, overweight, nursing profession, seniority at work, gestures and postures at work, with sport appearing as a protective factor. The work stoppage was the main occupational therapeutic measure observed (44% of cases). Conclusion: Common low-back pain is a very common musculoskeletal disorder among nursing staff. Several individual and occupational risk factors may be responsible for the onset and persistence of this pathology. Prevention is based on awareness-raising and training in gestures and postures.
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Ahoui, Séraphin, Jacques Vigan, Colman Albert Dovonou, Bruno Léopold Agboton, Ulrich Déo Gracias Aliho et Evariste Eteka. « Aspects cliniques et évolutifs de l’agression rénale aiguë au Centre Hospitalier Universitaire Départemental Borgou (Benin) : étude observationnelle de suivi longitudinal prospectif de 3 mois ». Annales Africaines de Medecine 15, no 3 (4 juillet 2022) : e4691-e4700. http://dx.doi.org/10.4314/aamed.v15i3.6.

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Résumé :
Contexte et objectif: Bien que le fardeau de l'agression rénale aiguë (ARA) en Afrique subsaharienne soit présumé élever, mais son devenir à 3 mois de suivi reste peu étudier. L’objectif de la présente étude était de décrire les aspects cliniques et évolutifs de l’ARA. Méthodes. Il s’agissait d’une étude de suivi longitudinal analytique avec recueil prospectif des données, entre les 1er janvier et 30 septembre 2019,incluant tous les patients admis au CHUD-Borgou pour une altération de la fonction rénale et ayant donné leur consentement. L’ARA était retenue et classée selon les critères de KDIGO. L’issue était favorable devant une normalisation des valeurs de la créatininémie avant un délai de trois mois. L’évolution vers une insuffisance chronique était considérée comme défavorable. Résultats: Au total, 578 patients sur les 7975 admissions avaient une ARA soit une fréquence de 7,2 %. Les stades 1, 2 et 3 étaient rencontrésrespectivement, dans 53,8 %, 30,9 % et 15,2 %. L’âge moyen était de 46,9 ± 19,9 ans [extrêmes 5 ans et 93 ans]. Sur les 221 patients ayant été suivis, l’évolution était favorable (33,9 %) et défavorable dans 49,3 % des cas avec 17 % de décès. Le jeune âge (p=0,0253) et un bon état d’hydratationextracellulaire (p=0,0023) étaient associés à une évolution favorable de la fonction rénale, tandis que la présence de l’hypertension artérielle était péjorative (p=0,0147). Conclusion: L’ARA est fréquente. Son évolution est émaillée par le decès ou le passage à la chronicité, surtout chez les patients hypertendus. Les stratégies efficaces seraient le dépistage précoce et l’application des mesures préventives de l’ARA à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. English title: Clinical and evolutionary aspects of acute kidney injury at the Borgou Departmental University Hospital (Benin): an observational prospective longitudinal follow-up study for 3 months Contexte and objective: Although the burden of acute kidney injury (AKI) in sub-Saharan Africa is presumed to be high, its outcome at 3-monthfollow-up remains poorly studied. The objectiveof the present study was to describe the clinicaland evolutionary aspects of AKI. Methods: This was a longitudinal analytical follow-up study with prospective collection of data, between January 1st and September 30th, 2019, including all patients admitted to CHUD-Borgou for impaired renal function and having given their consent. AKI was retained and classified according to KDIGO criteria. The outcome was favorable with normalization of creatinine values within three months. Progression to chronic failure was considered unfavorable. Results: A total of 578 patients out of 7975 admissions had AKI, a frequency of 7.2 %. Stages 1, 2 and 3 were encountered in 53.8 %, 30.9 % and 15.2 %, respectively. The mean age was 46.9 ± 19.9 years [extremes 5 years and 93 years]. Of the 221 patients who were followed up, the evolution was favorable in 33.9 % of cases and unfavorable in 49.3 %, with 17 % of deaths. Younger age (p=0.0253) and good extracellular hydration status (p=0.0023) were associated with a favorable evolution of renal function, while the presence of arterial hypertension was pejorative (p=0.0147). Conclusion: AKI is common. Its evolution is marked by death or the passage to chronicity, especially in hypertensive patients. Effective strategies would be early detection and application of preventive measures for AKI at all levels of the health pyramid.
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SCIENTIFIQUE, CONSEIL. « ANTIBIOTIQUES DANS L ANGINE A STREPTOCOQUE A : FAUT-IL CONTINUER ? » EXERCER 35, no 204 (1 juin 2024) : 268–69. http://dx.doi.org/10.56746/exercer.2024.204.268.

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Résumé :
Les recommandations françaises invitent à prescrire un antibiotique chez les adultes et les enfants âgés de plus de 3 ans atteints d’une angine aiguë avec test de diagnostic rapide (TDR) positif1. Chez les adultes, le TDR n’est réalisé qu’après calcul du score de Mac Isaac s’il est ≥ à 21. Les arguments français pour recommander une antibiothérapie en cas d’angine à streptocoque bêta-hémolytique du groupe A (SGA) reposent principalement sur le risque de rhumatisme articulaire aigu (RAA), les complications locales et la nécessité de limiter la contagiosité. Le risque de RAA est < 1/100 000 angines en France métropolitaine, il concerne essentiellement les enfants âgés de 5 à 15 ans et est dû à des souches de streptocoques peu circulantes2. Par ailleurs, les essais montrant un intérêt de l’antibiothérapie pour prévenir le RAA datent d’avant 1960 et étaient de faible qualité méthodologique3,4. Le risque de complications locales, comme le phlegmon, a été évalué par une méta-analyse Cochrane. Celle-ci indique une réduction du risque de phlegmon passant de 1 % sans antibiothérapie à 0,16 % avec antibiothérapie. Cette revue était essentiellement basée sur une étude publiée en 1951 à haut risque de biais4. Ainsi, les recommandations européennes ne considèrent pas la prévention des complications locales telles que les phlegmons comme une indication d’antibiothérapie, les bénéfices cliniques n’étant pas supérieurs aux risques (effets indésirables et antibiorésistance induite)5. La limitation de la contagiosité est le principal argument pour proposer une antibiothérapie selon les recommandations de nombreux pays, afin de limiter les infections invasives à streptocoques du groupe A (IISGA)6. Toutefois, les données pour le démontrer formellement sont ténues : selon deux études, la durée du portage serait de 24-48 h sous antibiothérapie, sans groupe témoin7,8 ; une troisième étude a montré que 72 % des patients non traités étaient toujours porteurs à 2 semaines contre 32 % des patients traités pendant une semaine par pénicilline9. En France, une recrudescence des IISGA, dont le taux de mortalité est estimé à 20 %, est signalée par le Centre national de référence depuis plusieurs années10. L’incidence des IISGA est passée de 2,2/100 000 en 2003 à 4,4/100 000 en 201911,12. Une diminution de l’incidence a été observée en 2020 et 2021, à 1,5/100 000 pendant l’épidémie de Covid-19, probablement en raison des mesures barrières13. Cependant, une recrudescence a été observée en 2022 avec une incidence proche de celle de 201914. La présentation clinique initiale de ces IISGA est ORL dans moins de 3 % des cas chez les adultes, et dans moins de 20 % des cas chez les enfants10. Les bénéfices cliniques individuels attendus de l’antibiothérapie sont de réduire l’intensité des maux de gorge au 3e jour : risque relatif (RR) = 0,70 ; IC95% = 0,60-0,80, sans améliorer la fièvre : RR 0,75 ; IC95% = 0,53-1,074. Cet effet bénéfique doit être confronté aux risques d’antibiorésistance15. À ce jour, il n’y a pas de preuve que l’utilisation d’amoxicilline induise des résistances aux SGA. En 2021, toutes les souches de SGA analysées en France étaient sensibles aux bêtalactamines10. À l’inverse, une étude a montré que la consommation de pénicilline était associée à une augmentation du risque d’entérobactéries multirésistantes en cas d’infection urinaire dans les 3 mois16. Les recommandations belges et écossaises divergent de celles publiées en France par la SPILF17,18. Les auteurs de ces recommandations préconisent de ne pas identifier la cause bactérienne ou virale, ni de prescrire un antibiotique chez un patient atteint d’une angine non compliquée. Ils considèrent que l’infection sera spontanément résolutive dans tous les cas. Les patients à risque de forme grave (immunodépression, antécédent de RAA, chirurgie prothétique récente, valvulopathie cardiaque avec risque d’endocardite, etc.) doivent faire exception et être traités d’emblée17,19. Les prescriptions d’antibiotiques en soins primaires chez les enfants ont diminué en Belgique entre 2010 et 201920. L’augmentation des IISGA ne semble pas plus importante en Belgique qu’en France malgré la recommandation belge dont les auteurs ont confirmé leur position au début 202321. En conclusion, devant un patient souffrant d’une angine, si la douleur est tolérable, sans risque de forme grave et que l’entourage du patient n’est pas à risque de forme grave en cas de contamination, il est raisonnable de ne traiter que par antalgiques, sans faire de TDR ni prescrire d’antibiotiques. Dans tous les autres cas, un TDR est légitime avec prescription d’antibiotique s’il est positif. L’évaluation clinique globale de la situation du patient est donc nécessaire pour poser l’indication du TDR et d’un éventuel traitement antibiotique qui ne doit pas dépendre que du résultat du test. De nouveaux essais doivent être rapidement menés pour répondre aux interrogations sur la balance bénéfice/risque des antibiotiques dans l’angine. Ils permettraient d’argumenter et de mettre à jour de nouvelles recommandations pour la France. NB : la scarlatine, pour laquelle une antibiothérapie est nécessaire, n’est pas considérée dans cet avis.
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Baillie, G. Mark, Jeffrey T. Sherer et C. Wayne Weart. « Insulin and Coronary Artery Disease : Is Syndrome X the Unifying Hypothesis ? » Annals of Pharmacotherapy 32, no 2 (février 1998) : 233–47. http://dx.doi.org/10.1345/aph.13398.

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Résumé :
OBJECTIVE: To review data supporting the hypothesis that syndrome X plays a major role in the pathogenesis of coronary artery disease (CAD), and the effects of lifestyle factors and pharmacologic interventions on insulin, other metabolic parameters, and outcomes. DATA SOURCES: MEDLINE (January 1966–August 1997) and Current Contents database searches identified applicable English-language experimental trials, epidemiologic studies, reviews, and editorials. STUDY SELECTION AND DATA EXTRACTION: Studies that were included addressed the role of insulin resistance and hyperinsulinemia in the pathogenesis of CAD or the effects of lifestyle factors and pharmacologic interventions on metabolic parameters and outcomes. DATA SYNTHESIS: The main characteristics of syndrome X are hyperinsulinemia and insulin resistance. These result in secondary syndrome X features, including hyperglycemia, increased very-low-density lipoprotein concentrations, decreased high-density lipoprotein cholesterol, and hypertension. Insulin resistance is worsened by obesity, and insulin has been shown to contribute to the development of hypertension. Other studies demonstrate that smoking adversely affects glucose and insulin concentrations. Animal studies have linked hyperinsulinemia and atherogenesis. These animal data have been confirmed by several large prospective and population studies that have identified associations between hyperinsulinemia and CAD. CONCLUSIONS: Strong evidence links insulin resistance and hyperinsulinemia to CAD. Lifestyle modifications play an important role in decreasing cardiovascular risk, and clinicians should strongly encourage such changes. Clinicians must also carefully consider the effects of antihypertensive, antihyperglycemic, and antidyslipidemic agents on patients' metabolic profiles when choosing appropriate therapeutic regimens. However, outcome data on many potentially beneficial agents, including calcium antagonists, α1-adrenergic antagonists, angiotensin-converting enzyme inhibitors, metformin, acarbose, and troglitazone, are not yet available. OBJETIVO: Repasar (1) datos apoyando la hipótesis de que el Síndrome X tiene un papel principal en la patogénesis de la enfermedad de la arteria coronaria (EAC) y (2) los efectos de factores del estilo de vida e intervenciones farmacológicas sobre insulina, otros parámetros metabólicos, y resultados. FUENTES DE INFORMACIÓN: Investigaciones de MEDLINE y Current Contents identificaron pruebas experimentales, estudios epidemiológicos, revisiones, y editoriales aplicables en el idioma inglés. SELECCIÓN DE FUENTES DE INFORMACIÓN: Los estudios incluídos discutieron el rol de la resistencia a insulina e hiperinsulinemia en la patogénesis de EAC, o los efectos de factores del estilo de vida e intervenciones farmacológicas en los parámetros metabólicos y resultados. SÍNTESIS: Las características principales del Síndrome X son hiperinsulinemia y resistencia a insulina. Esto resulta en características del Síndrome X secundarias incluyendo hiperglicemia, aumento en las concentraciones de lipoproteina de muy baja densidad, disminución en la lipoproteina colesterol de densidad elevada, e hipertensión. La resistencia a insulina es agravada por obesidad, y se ha demostrado que la insulina contribuye al desarrollo de hipertensión. Otros estudios demuestran que el fumar afecta adversamente las concentraciones de glucosa e insulina. Estudios en animales han conectado la hiperinsulinemia con aterogénesis. Estos datos en animales han sido confirmados por varios estudios prospectivos y de población grandes que han identificado asociaciones entre hiperinsulinemia y EAC. CONCLUSIONES: Existe fuerte evidencia conectando la resistencia a insulina e hiperinsulinemia con EAC. Modificaciones en el estilo de vida tienen un papel importante en la disminución del riesgo cardiovascular y los médicos deben fomentar firmemente tales cambios. Los médicos también deben considerar cuidadosamente los efectos de agentes antihipertensivos, antihiperglicémicos, y antidislipidémicos en los perfiles metabólicos de los pacientes al seleccionar regímenes terapéuticos apropiados. Sin embargo, datos sobre los resultados de muchos agentes potencialmente beneficiosos, incluyendo los antagonistas de calcio, antagonistas adrenérgicos α-1, inhibidores de la enzima convertidora de angiotensina, metformina, acarbosa, y troglitazona no están disponibles aún. OBJECTIF: Réviser (1) les données supportant l'hypothèse selon laquelle le Syndrome X joue un rôle majeur dans la pathogénèse de la maladie coronarienne et (2) l'effet des modifications aux habitudes de vie ou des interventions pharmacologiques sur l'insuline, et d'autres paramètres métaboliques, ainsi que sur les résultats cliniques. REVUE DE LITTÉRATURE: Des recherches dans les banques de données MEDLINE et Current Contents ont permis d'identifier les études cliniques et épidémiologiques pertinentes, de même que les articles de revue, et les éditoriaux publiés en anglais. SÉLECTION DES ÉTUDES ET DE L'INFORMATION: Les études choisies discutent de l'influence de la résistance à l'insuline et de l'hyperinsulinémie sur la pathogénèse de la maladie coronarienne ou de l'effet des changements aux habitudes de vie ou des interventions pharmacologiques sur les paramètres métaboliques et les résultats cliniques. RÉSUMÉ: Les caractéristiques principales du Syndrome X sont l'hyperinsulinémie et la résistance à l'insuline. Ceci produit les caractéristiques secondaires du Syndrome X soit, l'hyperglycémie, l'élévation des concentrations de lipoprotéines de très faible densité, la chute des concentrations de lipoprotéines de haute densité et l'hypertension. La résistance à l'insuline est aggravée par l'obésité et on a démontré que l'insuline contribue au développement de l'hypertension. D'autres études ont démontré que le tabagisme altère défavorablement les concentrations d'insuline et de glucose. Des études animales ont établi un lien entre rhyperinsulinémie et l'athérogénèse. Ces données animales ont été confirmées par quelques grandes études prospectives de population qui ont démontré une association entre l'hyperinsulinémie et la maladie coronarienne. CONCLUSIONS: Il est évident que la résistance à l'insuline et l'hyperinsulinémie sont liées à la maladie coronarienne. Les modifications aux habitudes de vie jouent un rôle important dans la diminution du risque de maladie cardiovasculaire et les cliniciens devraient fortement encourager ces mesures chez leurs patients. Au moment de choisir le régime thérapeutique approprié, les cliniciens doivent également considérer les effets des agents antihypertenseurs, hypoglycémiants, et hypolipémiants sur le profil métabolique du patient. Toutefois, la confirmation des résultats cliniques n'est toujours pas disponible avec plusieurs agents potentiellement bénéfiques soit, les bloqueurs des canaux calciques, les α1-bloqueurs, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, la metformine, l'acarbose, et le troglitazone.
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Mansare, ML, K. Bangoura, FB Diallo, MM Dio, M. Guilavogui, PN Beimy, A. Attoumane, SAT Barry et ML Drame. « Évaluation de la qualité des soins et de la prise en charge dans l'unité d'hématologie-oncologie pédiatrique de l'Hôpital National Donka ». Journal Africain des Cas Cliniques et Revues, 9 septembre 2024, 298–312. http://dx.doi.org/10.70065/24ja83.010l010909.

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Résumé :
Problématique : Comme d’autres pathologies chroniques, la prise en charge du cancer ne se limite pas au seul traitement de la maladie. Des « soins oncologiques de soutien » sont nécessaires aux personnes malades tout au long de leur maladie. Ils sont réalisés en association avec tout traitement spécifique contre le cancer qui peut être mis en œuvre. La question de la qualité des soins en hématologie-oncologie et particulièrement dans le secteur pédiatrique est cruciale, car elle touche largement les aspects psycho-sociaux au-delà des soins de base (antimitotiques, contrôle de la douleur, chirurgie) tant chez l'enfant malade qu'auprès de ses parents et proches. La mise en œuvre d’une démarche qualité est très importante en hématologie-oncologie pédiatrique afin d’assurer un traitement optimal et sûr aux patients. Dans l'ensemble des structures hospitalières de Guinée, le nombre de cas de cancer pédiatrique diagnostiqués et hospitalisés était en moyenne de 15 par mois pour un taux de mortalité estimé à 30%. L'objectif de l'étude était d'auditer la situation contextuelle de la prise en charge globale des enfants atteints de cancer dans le cadre de l'élaboration d'un projet de protocole d'assurance qualité pour l'amélioration continue des soins en vue d'une réduction significative du taux de mortalité. Méthodologie : L’enquête a eu lieu en décembre 2022 à l’unité d’hématologie-oncologie pédiatrique de l’hôpital national de Donka. Les questionnaires ont été élaborés et administrés aux différentes parties prenantes de l'unité (personnel médical, responsable et usager). Les items ont porté sur les aspects concernant : l'information sur l'existence de l'unité, la qualité de l'accueil, le séjour des patients (locaux, hygiène, accès aux médicaments, qualité des soins), la charge de travail et les conditions de travail du personnel soignant, les difficultés rencontrées par les responsables pour gérer le bon fonctionnement de l'unité, l'existence d'un plan d'action opérationnel pour l'amélioration continue de la qualité des soins et les principaux indicateurs d'évaluation de la performance de l'unité. Résultats : Parmi les utilisateurs (usagers) interrogés, 90 % se déclarent satisfaits de l’accueil et de la manière dont le personnel soignant les prend en charge. 78 % des utilisateurs ont déclaré avoir des difficultés à payer les frais liés aux contrôles de santé et à l'achat de médicaments pour les enfants atteints de cancer. Le personnel (médecin et infirmier) déclarait être soumis à une charge de travail intense qui tend parfois vers l'épuisement professionnel. Selon lui, les mesures prévues pour la motivation étaient insuffisantes et n’ont pas favorisé le bon compromis. Malgré la situation, des rapports sur les activités quotidiennes de l'unité ont été tenus régulièrement chaque jour ouvrable. Il a été constaté par les enquêteurs, une sous-utilisation du matériel informatique disponible par le personnel pour une gestion efficace des données de l'unité. En moyenne, 15 cas de cancer étaient diagnostiqués et hospitalisés par mois dans l'unité malgré le retard diagnostique souvent observé. Les pathologies fréquemment diagnostiquées étaient : leucémie, néphroblastome, lymphome de Burkitt, lymphome hodgkinien, rétinoblastome, ostéosarcome. Une durée moyenne d'hospitalisation très longue, de 6 à 8 semaines, a été observée. Le taux de mortalité était élevé, autour de 30 %. Le nombre de lits en état de marche était inférieur au nombre de patients hospitalisés et le taux d'occupation des lits était de 100% avec parfois deux enfants malades par lit. L’unité ne dispose pas d’un secteur protégé dédié aux patients à immunité précaire. Il n’existait pas de plan d’action opérationnel dans l’unité ni de programme interne formalisé de formation continue du personnel médical. Le service de maintenance n'était pas disponible le week-end, ce qui entraînait des difficultés dans la gestion des déchets. Les partenaires d'appui identifiés étaient : le Groupe Franco-Africain d'Oncologie Pédiatrique (GFAOP), le Lions Club, le fonds social des indigents et des donateurs anonymes. Conclusion : L'enquête réalisée auprès des acteurs impliqués dans la prise en charge des enfants atteints de cancer au sein de l'unité d'hématologie-oncologie de l'Hôpital National de Donka, révèle de graves distorsions non seulement dans le fonctionnement effectif des activités de l'unité, mais aussi dans la fourniture d’intrants (médicaments et consommables) au profit des patients admis dans le secteur. La combinaison de ces facteurs a eu un impact négatif important sur la qualité des soins efficaces prodigués aux enfants atteints de cancer. La formation du personnel favorisera la mise en œuvre d’une démarche participative d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins. L'élaboration d'un plan d’action national pluriannuel pour l’assurance qualité des soins médicaux sûrs afin de remédier aux problèmes identifiés et la mise en œuvre d'activités appropriées par les autorités compétentes pourraient permettre à l'unité de parvenir à une réduction significative du taux de mortalité dans le secteur. Une analyse objective ponctuelle de la situation en temps utiles, serait nécessaire pour auditer de la situation en vue de prendre des mesures appropriées pour espérer inverser la tendance actuelle. Mots-clés : Cancer, Mortalité, Assurance qualité des soins.
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Calvo-Schimmel, Alejandra, Suparna Qanungo, Susan Newman et Katherine Sterba. « Intervention en soins de soutien auprès de survivants du cancer prostatique avancé : Revue intégrative de la littérature ». Canadian Oncology Nursing Journal, 1 novembre 2021, 430–50. http://dx.doi.org/10.5737/23688076314430450.

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Résumé :
Contexte : Pour les survivants du cancer prostatique avancé, les interventions en soins de soutien peuvent améliorer la qualité de vie et les résultats cliniques. Même si ces patients ont très fréquemment des besoins non satisfaits, peu de soins de soutien leur sont prodigués. Méthodologie : Les bases de données PubMed, SCOPUS, CINAHL et ProQuest ont été interrogées à la recherche d’articles pertinents. Les données ont été extraites, organisées par élément thématique et classées selon les sept domaines du Cadre des soins de soutien pour les soins en oncologie. Résultats : La recherche a permis de relever 1 678 articles, dont 18 ont été inclus dans la revue et ont fait l’objet d’une évaluation critique. La plupart des études étaient transversales avec de petits échantillons non diversifiés. Les interventions en soins de soutien rapportées pour les survivants du cancer prostatique avancé sont limitées, mais tendent à être positives. La plupart des critères étaient axés sur les symptômes déclarés par les patients (ex. anxiété, douleur, auto-efficacité), et évalués au moyen de questionnaires ou d’entretiens. Les interventions réalisées en groupe ont donné de meilleurs résultats. Conclusions : Les hommes atteints d’un cancer prostatique avancé ont besoin d’interventions supplémentaires en soins de soutien. En raison de leur rôle essentiel dans les soins aux patients cancéreux, les chercheurs en sciences infirmières et les infirmières cliniciennes doivent faire équipe pour trouver et élaborer des interventions en soins de soutien axées sur le patient et adaptées à la culture qui améliorent la qualité de vie et les résultats cliniques. Il faut centrer les efforts sur l’échantillonnage, les domaines des besoins, le cadre théorique, les lignes directrices et les instruments de mesure.
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Oliveira, Arthur Aires de, Danilo José Silva Moreira, Jhon Allyson Sena Pimentel, Pedro Henrique de Magalhães Costa, Claudio Alberto Gellis de Mattos Dias, Maria Helena Mendonça de Araújo, Euzébio de Oliveira, Carla Viana Dendasck, Keulle Oliveira da Souza et Amanda Alves Fecury. « Analyse des principaux facteurs de risque préexistants chez les patients diagnostiqués covid-19 à Amapá, Amazônia, Brésil ». Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento, 1 juillet 2021, 56–72. http://dx.doi.org/10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/sante/risque-preexistants.

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Résumé :
La COVID-19 (Coronavirus Disease 2019) est une infection causée par le virus SARS-CoV-2, dont les premiers cas ont été signalés en décembre 2019 dans la ville de Wuhan. Il a été constaté que chez les patients présentant des comorbidités, il existe un risque plus élevé de complications et de mortalité en cas d’infection. La maladie a été considérée par l’Organisation mondiale de la santé en 2020 comme une urgence de santé publique et, au Brésil, le ministère de la Santé a mis en œuvre des mesures de surveillance épidémiologique des cas enregistrés dans les différentes unités fédératives du pays. Parmi ceux-ci, Amapá suppose des niveaux élevés d’incidence et de mortalité. Cette étude vise à analyser les principaux facteurs de risque antérieurs constatés chez les patients atteints de COVID-19 dans l’État d’Amapá. Pour cela, les données secondaires disponibles dans le panel Coronavirus Amapá ont été utilisées lors d’une recherche menée le 22 mai 2020. Sur la plateforme, des données ont été collectées sur le nombre de patients diagnostiqués avec covid-19, ainsi que le nombre de décès dus à la maladie, avec une évaluation conjointe dans chaque sujet des comorbidités trouvées. Après avoir regroupé ces données dans des feuilles de calcul Microsoft Excel, une analyse quantitative et descriptive de celles-ci a été effectuée. Dans l’État, un total de 28 927 patients diagnostiqués avec COVID-19 ont été enregistrés jusqu’au jour de la collecte. Environ 1,31 % (378 cas) d’entre eux présentaient un facteur de risque qui pourrait les rendre susceptibles de développer des complications résultant de la COVID-19, le diabète et les maladies cardiaques chroniques étant les affections ayant le plus grand nombre de dossiers. Toujours dans l’État d’Amapá, 420 décès chez des patients atteints de COVID-19 ont été détectés. De ce total, 75,71 % (318 cas) présentaient des facteurs de risque antérieurs de risque plus élevé de complications liées à la COVID-19, l’hypertension et le diabète étant les affections prédominantes. Avec l’étude, il a été remarqué dans l’Amapá qu’une grande partie de la population de patients diagnostiqués avec la maladie et décédés avait des antécédents de facteur de risque de COVID-19. En raison de la notification des facteurs de risque dans la situation de décès qui n’ont pas été enregistrés dans le nombre de patients diagnostiqués, ainsi que de la non-spécificité inhérente à l’état des patients surveillés par les mécanismes de santé de l’État, il n’a pas été possible d’effectuer une analyse plus détaillée du degré de complication et du taux de létalité générés par un facteur de risque donné et son association avec l’infection au coronavirus.
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Curtiaud, Anaïs, Hamid Merdji, Clément Delmas, Lara Zafrani, Justine Gantzer, Martin Siegemund et Ferhat Meziani. « Choc cardiogénique chez les patients cancéreux ». Médecine Intensive Réanimation, 6 décembre 2023. http://dx.doi.org/10.37051/mir-00190.

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Résumé :
Un nombre croissant de patients pris en charge pour un cancer présente des atteintes cardio-vasculaires aiguës, qui s’expliquent par une population plus âgée que la moyenne, avec de nombreux facteurs de risque cardio-vasculaire et qui sont soumis à des traitements anticancéreux parfois cardio-toxiques. Ces complications cardio-vasculaires aiguës, sont généralement le fait des traitements anticancéreux ou du cancer lui-même et peuvent parfois évoluer vers un état de choc cardiogénique. Bien qu'en augmentation, ces chocs cardiogéniques restent relativement limités, et leur prise en charge est encore sujette à discussion chez ces patients. Dans cette population, les étiologies des chocs cardiogéniques diffèrent légèrement de celles des patients non cancéreux, et la conduite à tenir présente certaines spécificités nécessitant toujours une approche multidisciplinaire. Des recommandations récentes et les nombreuses données de la littérature scientifique fournissent désormais une aide précieuse pour la prise en charge de ces patients critiques. Même si aucune prise en charge étiologique n’est possible dans certaines situations, une prise en charge symptomatique incluant des mesures de suppléance d’organe maximales peut souvent être justifiées, car la plupart de ces chocs cardiogéniques sont potentiellement réversibles. Dans cette revue, nous abordons les principales étiologies pouvant conduire à un choc cardiogénique chez un patient cancéreux et nous discuterons des questions liées à sa prise en charge.
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Martinez, V., C. Dualé, R. Dallel et S. Rostaing. « Menaces sur la prise en charge des patients souffrant de douleur chronique en France : une formation et des structures douleur chronique fragilisées ». Douleur et Analgésie, 2023. http://dx.doi.org/10.3166/dea-2022-0254.

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Résumé :
Contexte : Les structures douleur chronique (SDC) assurent la prise en charge des patients souffrant de douleurs chroniques les plus complexes et les plus réfractaires en France. En 2018, on recensait 245 SDC labellisées par les agences régionales de santé (ARS). Malgré cette couverture territoriale importante, les SDC sont aujourd’hui menacées. Objectifs : Obtenir une photographie de l’offre de soins des SDC, en précisant à la fois les caractéristiques des SDC et les données démographiques des professionnels y exerçant. Méthodologie : L’enquête était réalisée sous l’égide de la Société française d’étude et de traitement de la douleur (SFETD) auprès de l’ensemble des SDC labellisées par les ARS. Les responsables des SDC étaient invités à renseigner, sur un questionnaire en ligne, les caractéristiques de la SDC et les données démographiques du personnel médical et non médical. Résultats : Deux cent vingt-trois (91 %) des 245 SDC ont répondu. Si le maillage territorial des SDC est respecté, avec en médiane 0,59 médecin douleur pour 100 000 habitants en France, il existe une grande hétérogénéité dans la répartition des équivalents temps plein (ETP) d’une région à l’autre, avec une variation d’un facteur 2,8 pour les médecins et d’un facteur 5 pour les psychologues et infirmiers. Les régions les moins dotées sont la région Centre-Val de Loire et la région Grand Est. Cinquante-quatre pour cent (54 %) des SDC proposent des consultations à la fois pour la douleur cancéreuse et pour la douleur chronique non cancéreuse. Seulement 6 % des SDC sont dédiés à la douleur de l’enfant. Le délai d’attente médian est de trois mois, avec des extrêmes pouvant atteindre un an. Au total, 835 médecins, représentant 388 ETP, travaillent dans les SDC. Seulement 58 % des médecins sont titulaires ; 18 % exercent à temps plein et 43 % exercent à moins de 0,2 ETP. Le départ à la retraite de 177 médecins est attendu dans les cinq ans, représentant 91 ETP, soit 24 % du total des ETP médicaux. Conclusion : La pérennisation des SDC en France est menacée dans les cinq ans à venir. Il y a urgence à agir. Des mesures concrètes sont proposées par la SFETD pour anticiper la catastrophe annoncée.
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Gautron, Stephanie, Jason Wentzell, Salmaan Kanji, Tiffany Nguyen, Daniel M. Kobewka et Erika MacDonald. « Characterization of Serious Adverse Drug Reactions in Hospital to Determine Potential Implications of Mandatory Reporting ». Canadian Journal of Hospital Pharmacy 71, no 5 (1 novembre 2018). http://dx.doi.org/10.4212/cjhp.v71i5.2842.

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Résumé :
<p><strong>ABSTRACT</strong><br /><strong></strong></p><p><strong>Background:</strong> The Protecting Canadians from Unsafe Drugs Act will eventu-ally require institutions to report all serious adverse drug reactions (ADRs), although the proposed regulations do not yet define what will need to be reported and by whom. Knowledge about the occurrence of serious ADRs in the hospital setting is needed to optimize the effectiveness of reporting and to determine the potential implications of mandatory reporting. <br /><strong></strong></p><p><strong>Objectives:</strong> To quantify and characterize suspected serious ADRs in patients admitted to a general medicine service, to assess the likelihood of causality, and to determine inter-rater agreement for identification of ADRs and assessment of their likelihood.<br /><strong></strong></p><p><strong>Methods:</strong> This prospective observational study involved 60 consecutive patients admitted to a general medicine service at a tertiary care teaching centre starting on March 28, 2016. The primary outcome was the number of serious ADRs, defined by Health Canada as ADRs that result in hospital admission, congenital malformation, persistent or significant disability or incapacity, or death; that are life-threatening; or that require significant intervention to prevent one of these outcomes. Medical records were reviewed independently by pairs of pharmacists for serious ADRs, and the likelihood of causality was assessed using the World Health Organization–Uppsala Monitoring Centre system. Inter-rater agreement was calculated using the kappa score, and disagreements were resolved by discussion and consensus. <br /><strong></strong></p><p><strong>Results:</strong> Twenty-three serious ADRs occurred in the sample of 60 patients. The proportion of patients experiencing a serious ADR that contributed to the original hospital admission was 19/60 (32%, 95% confidence interval [CI] 20%–43%), and 4 patients (7%, 95% CI 0%–13%) experienced a serious ADR during their hospital stay. Inter-rater agreement for occurrence of serious ADRs was moderate (kappa 0.58, 95% CI 0.35–0.76).<br /><strong></strong></p><p><strong>Conclusion:</strong> Reportable serious ADRs were common among patients admitted to a general medicine service. Canadian hospitals would face difficulties reporting all serious ADRs because of the frequency of their occurrence and the subjectivity of their identification.</p><p><strong>RÉSUMÉ</strong></p><p><strong>Contexte :</strong> La Loi visant à protéger les Canadiens contre les drogues dangereuses obligera éventuellement les établissements à déclarer tout cas de réactions indésirables graves aux médicaments (RIM), quoique les rè-glements proposés n’indiquent pas encore ce qui devra être déclaré et par qui. Des données sur la survenue de RIM graves en milieu hospitalier sont nécessaires pour optimiser l’efficacité de la déclaration et pour déterminer les implications potentielles d’une déclaration obligatoire. <br /><strong></strong></p><p><strong>Objectifs</strong> : Quantifier les RIM graves soupçonnées chez les patients admis à un service de médecine générale et en offrir un portrait, évaluer la probabilité d’une relation de causalité et déterminer l’accord interévalua-teurs pour le repérage des RIM et l’évaluation de leur probabilité.<br /><strong></strong></p><p><strong>Méthodes :</strong> La présente étude observationnelle prospective comptait 60 patients admis consécutivement à partir du 28 mars 2016 à un service de médecine générale d’un centre hospitalier universitaire de soins tertiaires. Le principal paramètre d’évaluation était le nombre de RIM graves, définies par Santé Canada comme des RIM qui mènent à une hospitalisation, à une malformation congénitale, à une invalidité ou à une incapacité persistante ou importante; qui mettent la vie en danger ou entraînent la mort; ou qui nécessitent une intervention significative pour prévenir l’un de ces résultats. Les dossiers médicaux ont été examinés indépendamment par des paires de pharmaciens à la recherche de RIM graves et la probabilité d’une causalité a été évaluée à l’aide du système du Centre de pharmacovigilance d’Uppsala de l’Organisation mondiale de la Santé. L’accord interévaluateurs a été mesuré à l’aide du coefficient kappa et les désaccords ont été résolus par la discussion et l’atteinte d’un consensus. <br /><strong></strong></p><p><strong>Résultats :</strong> Vingt-trois RIM graves sont survenues dans l’échantillon composé de 60 patients. La proportion de patients ayant subi une RIM grave qui a contribué à l’hospitalisation initiale était 19/60 (32 %, intervalle de confiance [IC] de 95 % de 20 %–43 %); de plus, 4 patients (7 %, IC de 95 % de 0 %–13 %) avaient subi une RIM grave au cours de leur séjour à l’hôpital. L’accord interévaluateurs sur la survenue de RIM graves était modéré (kappa = 0,58, IC de 95 % de 0,35–0,76).<br /><strong></strong></p><p><strong>Conclusion :</strong> Les RIM graves à déclaration obligatoire étaient courantes chez les patients admis à un service de médecine générale. Les hôpitaux canadiens auraient de la difficulté à déclarer tous les cas de RIM graves à cause de leur fréquence et de la subjectivité de leur repérage. </p>
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Dori, Daniel, Frederic Eric Sawadogo, Gerard Josias B. Yaméogo, Nicolas Méda et Rasmané Semdé. « Etude des pratiques des délégués médicaux et de la qualité des informations fournies aux agents de santé lors des visites de promotion des produits de santé ». Journal Africain de Technologie Pharmaceutique et Biopharmacie (JATPB) 2, no 3 (20 décembre 2023). http://dx.doi.org/10.57220/jatpb.v2i3.134.

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Introduction : La justesse, la fiabilité et la qualité des informations pharmaco-thérapeutiques fournies par les visiteurs médicaux aux agents de santé participent à une meilleure prise en charge des patients. La présente étude a pour objectif d’analyser les pratiques des délégués médicaux et la qualité des informations fournies aux agents de santé lors des visites de promotion des produits de santé. Méthodes : Il s’est agi d’une étude transversale descriptive qui a concerné les visiteurs médicaux de la Commune de Ouagadougou et leurs outils de promotion des produits de santé. Elle a été réalisée à travers une enquête dans les formations sanitaires à l’aide d’une grille d’observation élaborée sur la base de la règlementation en vigueur au Burkina Faso. Les données ont été compilées et analysées à l’aide du logiciel Sphynx V. Résultats : Les attitudes et pratiques de 12 visiteurs médicaux ainsi que les informations pharmaceutiques et pharmaco- thérapeutiques qu’ils ont fournies aux agents de santé lors de leurs présentations ont été analysées. Au total 45 supports de promotion ont été enregistrés parmi lesquels 31 prospectus (68,9%), 6 listings de produits (13,3%), 6 fiches de campagne de promotion « unités gratuites » (13,3%) et 2 affiches/posters (4,4%). La visite médicale était faite à l’improviste par 9 des 12 visiteurs médicaux (75,0%) observés. Les supports d’information dont plus de 60% avaient un contenu ne respectant pas toujours la règlementation en vigueur. En outre, les visiteurs médicaux omettaient souvent de mentionner certaines informations pharmaco-thérapeutiques pourtant obligatoires telles que les contre-indications, les interactions médicamenteuses, les effets secondaires/indésirables, etc. Plusieurs techniques promotionnelles utilisées notamment les dons d’échantillons médicaux, de gadgets, de collations ou de bons d’achat, l’organisation de pauses- café et les campagnes d’échantillons bonus étaient non conformes aux bonnes pratiques. Conclusion : Les pratiques de promotion des visiteurs médicaux n’étaient pas conformes la règlementation. Des contrôles et des mesures sont à mettre en œuvre pour une mise à disposition d’informations médicales de qualité au profit des agents de santé.
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Cheung, Jacky, Jason Wentzell, Melanie Trinacty, Pierre Giguère, Priya Patel, Natasha Kekre et Tiffany Nguyen. « Efficacy, Safety, and Practicality of Tacrolimus Monitoring after Bone Marrow Transplant : Assessment of a Change in Practice ». Canadian Journal of Hospital Pharmacy 73, no 1 (20 février 2020). http://dx.doi.org/10.4212/cjhp.v73i1.2956.

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Résumé :
ABSTRACTBackground: Currently, there is no standardized approach to the frequency of monitoring tacrolimus levels in patients who have undergone hematopoietic stem cell transplant (HSCT). Previously, the practice at the study hospital was to monitor tacrolimus levels daily throughout a patient’s admission. A recent institutional study suggested that measurement of tacrolimus level is more frequent than needed to achieve consistent time in the therapeutic range (TTR), particularly after the first 7 days. As a result, tacrolimus monitoring was changed to daily measurement for the initial week of therapy, followed by measurements on Monday, Wednesday, and Friday in subsequent weeks.Objective:To confirm the safety and efficacy of the recent practice change.Methods: This retrospective chart review of HSCT patients admitted to The Ottawa Hospital involved 68 patients in the pre–practice change group and 43 patients in the post–practice change group. Data on tacrolimus measurement were collected for up to 21 days after initiation of this medication. The proportion of TTR was compared between the2 groups. Differences in the incidence and severity of renal dysfunction and the incidence of acute graft versus host disease (GVHD) were determined and described.Results: In the pre–practice change cohort, the median proportion of TTR for tacrolimus was 40.5% for days 1–7, 65.1% for days 8–14, and 78.9% for days 15–21, similar to the values for the post–practice change group (46.6% [p = 0.09], 62.9% [p = 0.93], and 70.0% [p = 0.22], respectively, for the same periods). The incidence of acute GVHD within 100 days after HSCT was 24% and 33% for the pre– and post–practice change cohorts, respectively. The incidence and severity of renal dysfunction were similar between the 2 groups.Conclusion:The proportion of TTR for tacrolimus was not significantly affected by the recent practice change. Similarly, the incidence and severity of renal dysfunction and the incidence of acute GVHD did not appear to differ between the pre– and post–practice change groups.RÉSUMÉContexte : Il n’existe actuellement aucune approche standardisée portant sur la fréquence des contrôles des valeurs du tacrolimus pour les patients ayant subi une greffe de cellules souches hématopoïétiques (GCSH). Dans le passé, la pratique à l’hôpital où s’est déroulée l’étude consistait à les contrôler quotidiennement durant tout le séjour du patient. Une récente étude institutionnelle a laissé entendre que cette mesure était plus fréquente que nécessaire pour obtenir une marge thérapeutique régulière (TTR), particulièrement après les sept premiers jours. Par conséquent, une modification du contrôle des valeurs du tacrolimus préconise désormais des mesures quotidiennes pendant la première semaine de la thérapie, suivies de mesures le lundi, le mercredi et le vendredi au coursdes semaines suivantes.Objectif : Confirmer la sécurité et l’efficacité du récent changement apporté à la pratique.Méthode : Cet examen rétrospectif des dossiers des patients GCSH admis à l’Hôpital d’Ottawa concernait 68 patients du groupe « avant le changement de pratique » et 43 du groupe « après le changement de pratique ». Les données relatives aux mesures des valeurs du tacrolimus ont été recueillies pendant les 21 premiers jours après le début de l’administration de ce médicament. La comparaison entre les deux groupes portait sur la proportion de TTR. Les différences d’incidence et de gravité du dysfonctionnement rénal et l’apparition de réaction aiguë du griffon contre l’hôte (GVHD) ont été définies et décrites.Résultats : Dans la cohorte « avant le changement de pratique », la proportion moyenne de TTR du tacrolimus était de 40,5 % du 1er au 7e jour; de 65,1 % du 8e au 14e jour et de 78,9 % du 15e au 21e jour. Ces valeurs sont similaires à celles du groupe « après le changement de pratique » (respectivement 46,6 % [p = 0,09], 62,9 % [p = 0,93] et 70,0 % [p = 0,22] pendant les mêmes périodes). L’incidence de réaction aiguë du greffon contre l'hôte dans les 100 jours après la GCSH se montait respectivement à 24 % et à 33 % dans les cohortes « avant et après le changement de pratique ». L’incidence et la gravité du dysfonctionnement rénal étaient similaires dans les deux groupes.Conclusion : La proportion de TTR relative au tacrolimus n’a pas été modifiée de manière significative par le changement récent de pratique. De même, l’incidence et la gravité du dysfonctionnement rénal et l’incidence de réaction aiguë du greffon contre l’hôte ne semblaient pas différer entre les groupes avant et après le changement de pratique.
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Sun, Lu Xuan (Lisa), Kang-Wei (David) Liu, Stephanie Lynch, Mielen Mistry, Heather Wise et Eduard Iliescu. « Validation of a Weight Threshold–Based Vancomycin Dosing Protocol for Patients Undergoing Intermittent Hemodialysis ». Canadian Journal of Hospital Pharmacy 72, no 5 (21 octobre 2019). http://dx.doi.org/10.4212/cjhp.v72i5.2930.

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Résumé :
ABSTRACTBackground: Patients receiving intermittent hemodialysis (IHD) are at high risk of acquiring gram-positive infections, which are often treated with IV vancomycin. Despite frequent use of vancomycin in the IHD setting, there is variability in dosing and monitoring practices among clinicians at the study institution. There is also a paucity of evidence regarding optimal vancomycin dosing to achieve target pre-IHD serum concentration. Objectives: The primary objective was to compare the percentage of treatment courses with a serum vancomycin concentration between 15 and 20 mg/L, measured before the third IHD session, before and after implementation of a weight threshold–based dosing protocol. The secondary objectives were to compare the percentage of treatment courses with a pre–third IHD vancomycin concentration between 10 and 22 mg/L and the number of vancomycin measurements per treatment day, before and after protocol implementation. Methods: This quasi-experimental, single-centre study included inpatients and outpatients who underwent IHD and received at least 2 IV doses of vancomycin, with vancomycin being measured in an appropriately drawn sample before the third IHD session. Before protocol implementation, vancomycin dosing was at the clinician’s discretion (usual care). After protocol implementation, each patient received a loading dose of 1000, 1500, or 2000 mg and a maintenance dose of 500, 750, or 1000 mg, depending on body weight.Results: The percentage of treatment courses with a pre–third IHD vancomycin concentration between 15 and 20 mg/L was greater after implementation of the protocol than with usual care, but the difference was nonsignificant (44% [8/18] versus 20% [3/15], p = 0.27). However, the percentage of treatment courses with a pre–third IHD vancomycin concentration between 10 and 22 mg/L was significantly higher after protocol implementation (94% [17/18] versus 53% [8/15], p = 0.012). There was no difference in the median number of vancomycin measurements per treatment day before and after protocol implementa-tion (0.133 versus 0.125, p = 0.99). Conclusions: At the study institution, the likelihood of achieving recommended vancomycin concentration increased (relative to previous practice) after implementation of a simplified vancomycin dosing protocol for patients undergoing IHD.RÉSUMÉContexte : Les patients recevant une hémodialyse intermittente (HDI) présentent un risque élevé de contracter des infections à Gram positif, souvent traitées à l’aide de vancomycine par intraveineuse (IV). Malgré l’utilisation fréquente de la vancomycine dans les environnements d’HDI, les pratiques portant sur le dosage et le suivi varient entre les cliniciens de l’institution où l’étude s’est déroulée. Il existe également peu de données probantes sur la dose optimale de vancomycine permettant d’atteindre la concentration sérique cible avant l’HDI. Objectifs : L’objectif principal visait à comparer le pourcentage de traitements à la vancomycine, dont la concentration sérique se situait entre 15 et 20 mg/L, lors de la mesure prise avant la troisième séance de HDI, avant et après la mise en place d’un protocole de dosage basé sur le poids. Les objectifs secondaires visaient à comparer le pourcentage de traitements, dont la concentration de vancomycine mesurée avant la troisième séance d’HDI était comprise entre 10 et 22 mg/L, et le nombre de mesures de vancomycine par jour de traitement, avant et après la mise en place du protocole. Méthodes : Cette étude quasi expérimentale, menée dans un seul centre, comprenait des patients hospitalisés et ambulatoires ayant subi une HDI et reçu au moins deux doses de vancomycine par IV et dont un échantillon prélevé de manière appropriée avant la troisième séance d’HDI a permis de mesurer la vancomycine. Avant la mise en place du protocole, le dosage de vancomycine était laissé à la discrétion du clinicien (soins habituels). Après sa mise en place, chaque patient recevait une dose de charge de 1000, 1500 ou 2000 mg et une dose de maintenance de 500, 750 ou 1000 mg selon sa masse corporelle.Résultats : Le pourcentage de traitements dont la concentration de vancomycine mesurée avant la troisième séance d’HDI était comprise entre 15 et 20 mg/L était plus élevé après la mise en place du protocole qu’après les soins habituels, mais la différence n’était pas significative (44 % [8/18] contre 20 % [3/15], p = 0,27). Cependant, le pourcentage de traitements dont la concentration de vancomycine mesurée avant la troisième séance d’HDI était comprise entre 10 et 22 mg/L était significativement plus élevé après la mise en place du protocole (94 %[17/18] contre 53 % [8/15], p = 0,012). Le nombre moyen de mesures de vancomycine par traitement n’avait pas varié entre le jour précédant et le jour suivant la mise en place du protocole (0,133 contre 0,125, p = 0,99).Conclusions : Dans l’institution où l’étude s’est déroulée, la probabilité d’atteindre la concentration de vancomycine recommandée avait augmenté après la mise en place d’un protocole simplifié de dosage de vancomycine pour les patients recevant une HDI comparativement à une pratique antérieure.
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Chebab, Fatima Zohra, et Karim Ouaras. « Le secteur de la santé en Algérie entre arabisation, défrancisation et anglicisation ». L'Année du Maghreb 31 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/11x4d.

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Résumé :
La question linguistique en Algérie ne cesse d’interpeller la société algérienne, de susciter l’intérêt de la communauté scientifique et d’étonner le regard des observateurs par la complexité et l’instabilité qui la caractérisent. Interminable chantier, comme dans tous les pays du Maghreb, elle évolue au gré des contextes politiques, nationaux et internationaux, constamment changeants. Après de longues décennies de tiraillements idéologiques et de projections, restées inachevées, cette question se pose toujours avec la même acuité en Algérie et obéit encore à des enjeux autres que linguistiques. Le traitement « irrationnel » qui lui est réservé a fini par produire des malaises sociaux handicapants et engendrer des situations de tension dans de nombreux secteurs vitaux en Algérie. Le secteur sanitaire en est un, et pas des moindres, car constituant l’univers francophone par excellence en Algérie, un univers auquel se heurte frontalement la politique de l’arabisation prônée par l’Algérie depuis son indépendance en 1962 et celle de l’anglicisation précipitée qui semble retenir l’attention de l’Algérie post-Hirak, dite « nouvelle ». Espace de rencontre et de conflit linguistique, le milieu sanitaire en Algérie donne à voir une cartographie complexe en termes de pratiques linguistiques où l’on voit se côtoyer un personnel soignant francisant du fait de sa formation, un personnel administratif de plus en plus arabisant – du fait de sa formation aussi – et des patients aux pratiques plurilingues effectives (arabe algérien, berbère et français). Dans cet espace où l’on prodigue soin et conseil, la communication devient de plus en plus difficile et sujette à des malentendus, incertitudes et ambiguïtés. Dans la lignée des rares travaux consacrés aux pratiques langagières en milieu sanitaire, le présent article se donne pour objectif de rendre compte de la complexité de la cartographie linguistique caractérisant la structure hospitalière en contexte algérien. L'étude qu'il porte s’inscrit essentiellement dans le domaine de la sociolinguistique et de l'analyse du discours mais sans perdre de vue les éclairages des Sciences sociales dans leur globalité. Cette étude met l’accent sur les dernières mesures politico-linguistiques imposées à ce secteur et examine l’instabilité de sa praxis linguistique.Les bouleversements politiques qu’a connus l’Algérie ces toutes dernières années ont placé la question linguistique au centre des débats esquivant ainsi les multiples difficultés rencontrées tant à l’échelle nationale qu’internationale. Cette situation a remis en question les statuts des langues nationales et étrangères et a engagé une reconsidération de la primauté des unes par rapport aux autres. D’essence plurilingue à dominante francophone, le milieu sanitaire est de plus en plus exposé au triptyque injonctif « Arabisation, Défrancisation, Anglicisation ». Si d’apparence, les langues en présence en milieu hospitalier algérien évoluent dans une perspective plus ou moins harmonieuse, les enjeux qui les entourent les marquent d’une empreinte conflictuelle pouvant déstabiliser leur fonctionnement effectif consistant à répondre à des finalités d’ordre sanitaire. Révélatrice de tensions et de conflits dans le milieu hospitalier algérien, cette situation commence à inquiéter les professionnels de santé. Basée sur une approche qualitative et compréhensive, la présente étude se propose d’examiner les enjeux qui sous-tendent la nouvelle orientation politique en termes de choix linguistiques prônant substitution de la langue anglaise à la langue française en Algérie. Cette nouvelle donne n’est autre que le fruit des récurrentes tensions diplomatiques entre Alger et Paris, liées essentiellement aux enjeux mémoriels. À défaut de résoudre et assainir objectivement ces dernières, on s’attelle à défranciser et angliciser après avoir tenté d’arabiser. La présente étude tente d’examiner cette nouvelle donne de la politique linguistique en milieu hospitalier algérien et ce à partir de l’analyse des données d’une enquête qualitative menée auprès des acteurs de la santé du Centre hospitalo-universitaire de Mostaganem.L’analyse démontre que l’arabisation de ce secteur puis la volonté de l’angliciser ne sont en réalité qu’une tentative de « défrancisation » d’un secteur francophone par excellence. Ne prenant pas en compte les attentes des professionnels de santé et de la société algérienne dans sa globalité, ces décisions injonctives et coercitives risquent de se heurter encore une fois aux dynamiques du terrain qui obéissent à des logiques complexes.
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Slavik, Richard S., Manish Khullar, Sean K. Gorman, Nicole Bruchet, Sarah Murray, Brett Hamilton et Dawn Dalen. « Contribution of Pharmacy Practice Residents to Resolution of Drug Therapy Problems for Patients : RES-DTP Study ». Canadian Journal of Hospital Pharmacy 72, no 5 (21 octobre 2019). http://dx.doi.org/10.4212/cjhp.v72i5.2928.

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ABSTRACTBackground: Canadian pharmacy practice residency programs promote development of key competencies for direct patient care resulting in resolution of drug therapy problems (DTPs), which is 1 of 8 national clinical pharmacy key performance indicators. There are no Canadian data on the contribution of residents to resolution of DTPs, including DTPs for priority diseases covered in disease-state education modules (PD-DTPs) or quality indicator DTPs (QI-DPTs), as assessed through application of evidence-based interventions proven to reduce morbidity, mortality, or health resource utilization. Objective: To describe the contribution of pharmacy practice residents to direct patient care using 3 process-of-care measures: resident-resolved DTPs, PD-DTPs, and QI-DTPs. Methods: This prospective, observational single-group study was conducted across 5 rotation sites within the authors’ health authority from September 2, 2013, to June 13, 2014. The primary outcome was number of DTPs resolved. The secondary outcomes were number of PD-DTPs resolved; number of QI-DTPs resolved; numbers of DTPs, PD-DTPs, and QI-DTPs resolved over time; and residents’ satisfaction with electronic tracking of resolved DTPs (in terms of training, usability, efficiency, and time requirements). Results: Four residents completed a total of twenty-one 4-week rotations and resolved a total of 1201 DTPs. Of these, 620 (52%) were PD-DTPs and 479 (40%) were QI-DTPs. Overall, the number of interventions increased for rotations 1–3, decreased for rotations 4 and 5, and increased again for rotation 6. The median score for all questions in all domains of the satisfaction survey was 4 out of 5 (“agree”). Conclusions: Pharmacy practice residents were resolving DTPs, PD-DTPs, and QI-DTPs for patients and were contributing significantly to direct patient care. On the basis of literature evidence, the number and type of interventions observed in this study would be expected to improve clinical and health economic outcomes for patients.RÉSUMÉContexte : Les programmes de résidence canadiens en pratique pharma-ceutique encouragent le développement de compétences clés relatives aux soins directs offerts aux patients. Ces compétences entraîneront la résolu-tion des problèmes de pharmacothérapie (DTP), l’un des huit indicateurs clés nationaux de rendement relatifs à la pharmacie clinique. Il n’existe pas de données canadiennes portant sur la contribution des résidents à la résolution des problèmes de pharmacothérapie, notamment ceux relatifs aux maladies prioritaires (PD-DTP) couverts dans les modules d’éducation sur les problèmes de santé, ou les indicateurs de qualité des DTP (QI-DPT), évalués au moyen d’interventions fondées sur des données scientifiques dont il a été prouvé qu’elles réduisaient la morbidité, la mortalité ou l’utilisation des ressources sanitaires. Dans une étude, les intervenants avaient des opinions divergentes concernant la contribution des résidents à la résolution des DTP, des PD-DTP et des QI-DTP.Objectif : Décrire la contribution des résidents dans le cadre de la pratique pharmaceutique des soins directs offerts aux patients à l’aide de trois mesures spécifiques du processus des soins : DTP, PD-DTP et QI-DTP résolus par les résidents. Méthodes : Cette étude prospective par observation portant sur un seul groupe a été menée dans cinq sites de rotation compris dans la sphère d’autorité sanitaire des auteurs, du 2 septembre 2013 au 13 juin 2014. Le résultat principal était le nombre de DTP résolus. Les résultats sec-ondaires étaient les suivants : nombre de PD-DTP résolus; nombre de QI-DTP résolus; nombre de DTP, de PD-DTP et de QI-DTP résolus avec le temps; et la satisfaction des résidents à l’égard du suivi électronique de leurs DTP résolus (en termes de formation, de facilité d’utilisation, d’efficacité et d’exigences en matière de temps). Résultats : Quatre résidents ont effectué un total de 21 rotations de quatre semaines et ont résolu 1201 DTP. De ceux-ci, 620 (52 %) étaient des PD-DTP et 479 (40 %), des QI-DTP. Les interventions générales ont augmenté de la 1re à la 3e rotation; elles ont diminué à la 4e et à la 5e rotation; elles ont à nouveau augmenté à la 6e rotation. Le score moyen de toutes les questions posées dans l’enquête de satisfaction, tous domaines confondus, était de 4 sur 5 (ou « d’accord »).Conclusions : Les résidents en pratique pharmaceutique résolvaient les DTP, les PD-DTP et les QI-DTP des patients et contribuaient de manière significative aux soins directs aux patients. Sur base de la documentation, on pourrait s’attendre à ce que le nombre et le type d’interventions observées dans cette étude améliorent les résultats cliniques et sanitaires des patients.
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Roy, Renaud, et Janice Ma. « Impact of a Policy Change on Pharmacists’ Reporting of Adverse Drug Reactions ». Canadian Journal of Hospital Pharmacy 71, no 4 (5 septembre 2018). http://dx.doi.org/10.4212/cjhp.v71i4.2824.

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Résumé :
<p><strong>ABSTRACT</strong></p><p><strong>Background:</strong> Spontaneous reports of adverse drug reactions (ADRs) form an essential component of both drug safety monitoring and patient safety initiatives. Pharmacists are well positioned to report ADRs, but many barriers exist to their doing so. Over the past decade, substantial changes have occurred with regard to drug regulations and medication safety initiatives, and it is possible that knowledge-based interventions may be needed to enhance ADR reporting by pharmacists.</p><p><strong>Objective:</strong> To determine whether ADR reporting behaviours of pharmacists improved after release of a revised policy on the reporting of medication incidents.</p><p><strong>Methods:</strong> A telephone survey was administered to pharmacists practising in the Canadian Forces Health Services Group. Self-reported behaviours and perceived barriers related to ADR reporting were compared before and 3 months after the updated policy was released. Accuracy in participants’ self-assessed ADR reporting was evaluated using independently derived workload statistics.</p><p><strong>Results:</strong> During the second survey phase (after release of the revised policy), a greater proportion of respondents reported awareness of institutional policies on ADR reporting and declared that they were able to complete all necessary ADR reports during their assigned work hours. However, the number of ADR reports submitted did not increase. Participants’ recall of their ADR reporting behaviour was corroborated<br />by workload data. During the second survey phase, there was a noticeable reduction in the number of free-form comments mentioning lack of staff as a barrier to ADR reporting.</p><p><strong>Conclusions:</strong> Release of a more comprehensive policy was not associated with an increase in the number of ADR reports generated by pharmacists in the study setting. Interventions to strengthen the organization’s work processes for detection of ADRs and submission of individual ADR reports should be strongly considered, to reinforce and enhance existing ADR reporting behaviours among pharmacists.</p><p><strong>RÉSUMÉ</strong></p><p><strong>Contexte :</strong> Les déclarations spontanées des réactions indésirables aux médicaments (RIM) sont essentielles à la pharmacovigilance et aux initiatives au profit de la sécurité des patients. Les pharmaciens sont bien placés pour déclarer des RIM, mais divers éléments y font obstacle. Au cours de la dernière décennie, d’importants changements ont eu lieu en ce qui touche aux règlements sur les médicaments et aux initiatives en sécurité des médicaments, et il est possible que des interventions fondées sur le savoir soient nécessaires pour améliorer dans l’ensemble les déclarations des RIM par les pharmaciens.</p><p><strong>Objectif :</strong> Déterminer si les habitudes des pharmaciens relatives à la déclaration des RIM se sont améliorées après la mise à jour d’une politique portant sur la déclaration des incidents liés aux médicaments.</p><p><strong>Méthodes :</strong> Les pharmaciens qui exerçaient dans le Groupe des Services de santé des Forces canadiennes ont été sondés par téléphone. On a comparé les réponses des pharmaciens quant à leurs propres habitudes de déclaration et aux éléments perçus comme des obstacles à la déclaration des RIM, avant la mise à jour de la politique et trois mois après sa mise à jour. L’exactitude des réponses des participants à propos de leurs propres habitudes de déclaration des RIM a été vérifiée à l’aide de statistiques sur la charge de travail obtenues indépendamment.</p><p><strong>Résultats :</strong> Pendant la deuxième phase de l’enquête (après la mise à jour de la politique), une plus grande proportion de répondants ont indiqué être conscients des politiques institutionnelles sur la déclaration des RIM<br />et ils ont soutenu qu’ils étaient en mesure de remplir tous les rapports de déclaration des RIM nécessaires pendant leurs heures normales de travail. Cependant, le nombre de déclarations de RIM soumises n’a pas crû. Les<br />habitudes de déclaration de RIM que les participants ont affirmé avoir ont été corroborées par les données sur la charge de travail. Dans la deuxième phase de l’enquête, il y a eu une baisse notable du nombre de<br />commentaires libres indiquant le manque de personnel comme obstacle à la déclaration des RIM.</p><p><strong>Conclusions :</strong> La mise en place d’une politique plus détaillée n’a pas été associée à une augmentation du nombre de déclarations de RIM produites par des pharmaciens dans le contexte de cette étude. Des interventions visant à améliorer, au sein de l’organisme, les méthodes de travail pour la détection des RIM et le dépôt de déclarations de RIM individuelles doivent être fortement envisagées afin de consolider et d’améliorer les habitudes de déclaration des RIM chez les pharmaciens.</p><p> </p><p> </p>
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Cheng, Wendy, Tony K. L. Kiang, Penny Bring et Mary H. H. Ensom. « Predictive Performance of the Winter–Tozer and Derivative Equations for Estimating Free Phenytoin Concentration ». Canadian Journal of Hospital Pharmacy 69, no 4 (31 août 2016). http://dx.doi.org/10.4212/cjhp.v69i4.1573.

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Résumé :
<p><strong>ABSTRACT</strong></p><p><strong>Background:</strong> The Winter–Tozer equation for estimating free phenytoin concentration is biased and imprecise. Alternative predictive equations are available, but most remain unvalidated.</p><p><strong>Objectives:</strong> To assess the bias and precision of the Winter–Tozer equation and selected derivative equations in predicting free phenytoin concentration and to derive new equations with better predictive performance.</p><p><strong>Methods:</strong> A retrospective chart review (for patients with samples drawn for free phenytoin concentration between September 2008 and September 2013) was conducted for 3 subpopulations (critical care, general medicine, neurology) in one hospital. Patients were included if older than 18 years with values for free phenytoin concentration available and were excluded if phenytoin was not at steady state or if they were undergoing hemodialysis or receiving enzyme inhibitors or inducers that would affect phenytoin clearance. The predictive performance measures used were mean prediction error (MPE), root mean square error, and Bland–Altman plots. Spearman rank correlation and multiple linear regression were performed with log-transformed data.</p><p><strong>Results:</strong> In total, 133 patients were included (70 men [53%]; mean age ± standard deviation 64 ± 19 years; serum creatinine 90.4 ± 64.0 μmol/L; albumin 26.4 ± 7.0 g/L). In the combined population, the Winter–Tozer equation (MPE 1.7 μmol/L, 95% confidence interval [CI] 1.5 to 1.9) and the Anderson equation (MPE 0.5 μmol/L, 95% CI 0.3 to 0.7) overpredicted free phenytoin concentration, whereas the first Kane equation tended to underpredict free phenytoin (MPE –0.2 μmol/L, 95% CI –0.4 to 0.0), and the second Kane equation significantly underpredicted free phenytoin (MPE –0.3 μmol/L, 95% CI –0.5 to –0.1). In each subpopulation, the Winter–Tozer equation overpredicted true concentration with greater bias and imprecision. All equations performed poorly in the critical care subpopulation. Only albumin (R2 = 0.09) and total phenytoin concentration (R2 = 0.53) were correlated with free phenytoin concentration. The equation derived by multiple linear regression exhibited significantly less bias and imprecision than the Winter–Tozer equation in the validation set (p &lt; 0.05). A new, user-friendly equation, specific to the authors’ patient population, was derived, which had an albumin coefficient of 0.275.</p><p><strong>Conclusions:</strong> Relatively poor predictive performance of the Winter–Tozer and derivative equations calls for more precise and less biased equations. The novel equations presented here, which had better predictive performance for free phenytoin concentration and were based on a large sample of adult patients, should be further validated in other institutions.</p><p><strong>RÉSUMÉ</strong></p><p><strong>Contexte :</strong> L’équation de Winter–Tozer qui permet d’estimer le taux de phénytoïne libre est biaisée et imprécise. Il existe des équations prédictives de rechange, mais la plupart ne sont pas validées.</p><p><strong>Objectifs :</strong> Évaluer le biais et la précision de l’équation de Winter Tozer et des équations dérivées choisies pour la prédiction du taux de phénytoïne libre et produire de nouvelles équations dotées d’une meilleure capacité prédictive.</p><p><strong>Méthodes :</strong> Une analyse rétrospective des dossiers médicaux (de patients chez lesquels on a mesuré la concentration de phénytoïne libre entre septembre 2008 et septembre 2013) a été menée au sein de trois sous-populations (soins intensifs, médecine générale et neurologie) dans un seul hôpital. Les patients retenus étaient des adultes âgés de plus de 18 ans dont le dossier contenait des données sur la concentration de phénytoïne libre. Les patients étaient exclus si la concentration de phénytoïne n’était pas à l’équilibre, s’ils étaient traités par hémodialyse ou s’ils prenaient des inhibiteurs ou des inducteurs enzymatiques ayant un effet sur la clairance de la phénytoïne. Les mesures de capacité prédictive comprenaient : l’erreur de prédiction moyenne, l’erreur quadratique moyenne et les graphiques de Bland–Altman. La corrélation des rangs de Spearman et une régression linéaire multiple ont été réalisées à partir de données transformées en log.</p><p><strong>Résultats :</strong> Au total, 133 patients ont été retenus (70 hommes [53 %]; âge moyen ± écart-type de 64 ± 19 ans; créatinine sérique de 90,4 ± 64,0 μmol/L; albumine sérique 26,4 ± 7,0 g/L). Dans l’ensemble de la population, l’équation de Winter–Tozer (erreur de prédiction moyenne de 1,7 μmol/L, intervalle de confiance [IC] à 95 % de 1,5 à 1,9) et l’équation d’Anderson (erreur de prédiction moyenne de 0,5 μmol/L, IC à 95 % de 0,3 à 0,7) ont surestimé la concentration de phénytoïne libre; la première équation de Kane avait tendance à sous-estimer le taux de phénytoïne libre (erreur de prédiction moyenne de –0,2 μmol/L, IC à 95 % de –0,4 à 0,0)] et la seconde équation de Kane a significativement sous-estimé le taux de phénytoïne libre (erreur de prédiction moyenne de –0,3 μmol/L, IC à 95 % de –0,5 à –0,1). Pour chacune des sous populations, l’équation de Winter–Tozer surévaluait la concentration réelle et était plus biaisée et moins précise. Aucune équation n’a obtenu de bons résultats pour la sous-population en soins intensifs. Seules l’albumine sérique (R2 = 0,09) et la concentration totale de phénytoïne (R2 = 0,53) étaient corrélées à la concentration de phénytoïne libre. L’équation obtenue par régression linéaire multiple était beaucoup moins biaisée et imprécise que l’équation de Winter–Tozer parmi l’ensemble de validation (p &lt; 0,05). Une nouvelle équation, plus simple à utiliser, spécifique à la population de patients des auteurs, a été produite, avec un coefficient d’albumine de 0,275.<strong> </strong></p><p><strong>Conclusion :</strong> Les capacités prédictives relativement mauvaises de l’équation de Winter–Tozer et des équations qui en découlent soulignent l’importance d’adopter des équations plus précises et moins biaisées. Les nouvelles équations mises de l’avant dans la présente étude, équations qui affichent une meilleure capacité prédictive pour la concentration de phénytoïne libre et qui s’appuient sur un important échantillon de patients adultes, doivent être validées dans d’autres établissements.</p>
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DeGrote, Jodi R., Elizabeth M. Olafson, Alexander Drofa, Evgueni Kouznetzov, Michael Manchak, Nathan D. Leedahl et David D. Leedahl. « Ticagrelor and Acetylsalicylic Acid after Placement of Pipeline Embolization Device for Cerebral Aneurysm : A Case Series ». Canadian Journal of Hospital Pharmacy 71, no 6 (3 janvier 2019). http://dx.doi.org/10.4212/cjhp.v71i6.2849.

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Résumé :
<p><strong>ABSTRACT</strong><br /><strong></strong></p><p><strong>Background:</strong> Dual antiplatelet therapy with acetylsalicylic acid (ASA) and a P2Y12-receptor antagonist is often used to prevent thrombotic complications after placement of a Pipeline embolization device (PED) for cerebral aneurysm. Although clopidogrel is common in this setting, high rates of nonresponse to this drug have made ticagrelor a potentially attractive alternative. <br /><strong></strong></p><p><strong>Objective:</strong> To describe safety and efficacy outcomes for ticagrelor following PED placement, including measurement of platelet function.<br /><strong></strong></p><p><strong>Methods:</strong> A retrospective analysis of data was completed for patients who underwent PED placement for cerebral aneurysm at a single centre between November 2015 and March 2017, with subsequent prescription of ticagrelor and ASA as dual antiplatelet therapy. The primary end point was any ischemic stroke or death within 1 year after the procedure. Intracranial hemorrhage was a secondary end point. Additionally, measurement of and values for platelet reactivity units (PRUs) during receipt of ticagrelor and ASA were evaluated.<br /><strong></strong></p><p><strong>Results:</strong> A total of 29 patients were included in this retrospective study. One patient experienced ischemic stroke 226 days after placement of the PED. In addition, 3 patients died during the 1-year follow-up period for causes unrelated to stroke or bleeding complications. No cases of intra -cranial hemorrhage were observed. Samples for measurement of P2Y12 levels were drawn at the discretion of the neurointerventionalists, and the PRU value was measured at least once for 28 (97%) of the 29 patients. The mean number of PRU measurements per patient after initiation of ticagrelor was 2.1 (standard deviation [SD] 1). Mean PRU value after initiation of ticagrelor was 65 (SD 57). <br /><strong></strong></p><p><strong>Conclusions:</strong> In this case series describing the use of ticagrelor and ASA as dual antiplatelet therapy after PED placement for cerebral aneurysm, there was just one ischemic stroke, which occurred after the dual antiplatelet therapy had been discontinued. Further prospective trials are needed to describe the utility of ticagrelor use after PED placement, as well as its dosing and monitoring.</p><p><strong>RÉSUMÉ</strong></p><p><strong></strong><strong>Contexte :</strong> Une bithérapie antiplaquettaire composée d’acide acétylsali-cylique (AAS) et d’un inhibiteur du récepteur P2Y12 est fréquemment utilisée pour prévenir les complications thrombotiques après la mise en place d’un dispositif d’embolisation Pipeline pour traiter un anévrisme cérébral. Quoique le clopidogrel soit souvent utilisé dans ce contexte, des taux élevés d’absence de réponse à ce médicament ont fait du ticagrélor une solution de rechange potentiellement intéressante. <br /><strong></strong></p><p><strong>Objectif :</strong> Décrire les résultats relatifs à la sécurité et à l’efficacité du ticagrélor après la mise en place d’un dispositif d’embolisation, y compris l’analyse de la fonction plaquettaire.<br /><strong></strong></p><p><strong>Méthodes :</strong> Une analyse rétrospective de données a été réalisée dans un seul centre entre novembre 2015 et mars 2017 à l’aide des dossiers médicaux de patients chez qui a été posé un dispositif d’embolisation Pipeline comme traitement pour un anévrisme cérébral et à qui a ensuite été prescrite une bithérapie antiplaquettaire de ticagrélor et d’AAS. Le critère d’évaluation principal était les cas d’infarctus cérébral ou de décès durant l’année suivant l’opération. Les cas d’hémorragie intracrânienne ont servi de critère d’évaluation secondaire. De plus, l’analyse a porté sur l’évaluation de la réactivité plaquettaire et sa quantification en unités de réaction au P2Y12 pendant la prise de ticagrélor et d’AAS.<br /><strong></strong></p><p><strong>Résultats :</strong> Au total, 29 patients ont été admis à la présente étude rétrospective. Un patient a subi un infarctus cérébral 226 jours après la mise en place d’un dispositif d’embolisation Pipeline. De plus, 3 patients sont décédés au cours de la période de suivi d’un an en raison de causes sans lien avec des complications liées à un accident vasculaire cérébral ou à une hémorragie. Aucun cas d’hémorragie intracrânienne n’a été observé. Les échantillons destinés à la mesure des unités de réaction au P2Y12 ont été prélevés selon le jugement des neuro-intervenants et l’évaluation de la réactivité plaquettaire a été réalisée au moins une fois chez 28 (97 %) des 29 patients. Le nombre moyen de mesures des unités de réaction au P2Y12 par patient était de 2,1 (écart-type de 1). Après l’amorce d’un traitement par ticagrélor, le résultat moyen en unités de réaction au P2Y12 était de 65 (écart-type de 57).</p><p><strong>Conclusions :</strong> Dans la présente série de cas décrivant l’utilisation d’une bithérapie antiplaquettaire composée de ticagrélor et d’AAS après la mise en place d’un dispositif d’embolisation Pipeline comme traitement pour un anévrisme cérébral, seul un cas d’infarctus cérébral a été observé et il s’est produit après l’arrêt de la bithérapie antiplaquettaire. De plus amples études prospectives sont nécessaires pour décrire l’utilité et la posologie du ticagrélor ainsi que le suivi du traitement après la mise en place d’un dis-positif d’embolisation Pipeline.</p>
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Huang, Yi-Wenn Yvonne, Alison Alleyne, Vivian Leung et Michael Chapman. « Urosepsis Due to Extended-Spectrum ß-Lactamase–Producing Escherichia coli : A Retrospective, Single-Centre Review of Risk Factors and Clinical Outcomes ». Canadian Journal of Hospital Pharmacy 71, no 2 (2 mai 2018). http://dx.doi.org/10.4212/cjhp.v71i2.1862.

Texte intégral
Résumé :
<p><strong>ABSTRACT</strong></p><p><strong>Background: </strong>Extended-spectrum ß-lactamase (ESBL)–producing Enterobacteriaceae are pathogens that are implicated in urosepsis and may be associated with greater morbidity and mortality than non-ESBL Enterobacteriaceae. Identification of risk factors for ESBL infection may facilitate the selection of appropriate empiric therapy.</p><p><strong>Objectives: </strong>The primary objectives were to determine the cumulative incidence of ESBL urosepsis, to identify major risk factors for ESBL urosepsis, and to determine the impact of international travel on development of ESBL urosepsis in an ethnically diverse Canadian population. The secondary objective was to characterize the outcomes of patients with ESBL urosepsis.</p><p><strong>Methods: </strong>A single-centre retrospective nested case–control study was conducted from January 2011 to June 2013. The study cohort consisted of adult patients with urosepsis and positive results on blood culture for ESBL-producing and non–ESBL-producing Enterobacteriaceae. Multivariate analysis was then used to determine risk factors for ESBL urosepsis.</p><p><strong>Results: </strong>The cumulative incidence of ESBL urosepsis at the study site was 19.4% (58/299) over 2.5 years. The 58 cases of ESBL urosepsis were compared with 118 controls (patients with urosepsis caused by non-ESBL Enterobacteriaceae). Significant predictors of ESBL urosepsis were chronic renal insufficiency (odds ratio [OR] 4.66, 95% confidence interval [CI] 1.96–11.08; <em>p </em>&lt; 0.001) and travel to an endemic region in the previous 6 months (OR 4.62, 95% CI 1.17–18.19; <em>p </em>= 0.029), as well as Punjabi or Hindi as the primary language (OR 3.25, 95% CI 1.45–7.29; <em>p </em>= 0.004) and male sex (OR 2.65, 95% CI 1.21–5.80; <em>p </em>= 0.015). Patients with ESBL urosepsis had worse prognosis—in terms of death or discharge with palliative measures only—than those with non-ESBL urosepsis (7/58 [12.1%] versus 4/118 [3.4%]; <em>p </em>= 0.042).</p><p><strong>Conclusions: </strong>Institution-specific data support prompt recognition of patients at risk for ESBL infections. Chronic renal insufficiency, recent travel to regions endemic for ESBL-producing organisms, primary language of Punjabi or Hindi, and male sex were the strongest risk factors for ESBL urosepsis at the study centre. However, findings from this single-centre study may not be generalizable to other institutions.</p><p><strong>RÉSUMÉ</strong></p><p><strong>Contexte : </strong>Les entérobactériacées productrices de ß-lactamases à spectre étendu (BLSE) sont des pathogènes en cause dans les cas d’urosepsie et peuvent être associées à des taux de morbidité et de mortalité supérieurs à ceux liés aux entérobactériacées ne produisant pas de BLSE. L’identification des facteurs de risque pour l’infection à BLSE pourrait faciliter le choix d’une antibiothérapie empirique appropriée.</p><p><strong>Objectifs : </strong>Les objectifs principaux étaient de déterminer l’incidence cumulative des cas d’urosepsie à BLSE, d’identifier les facteurs de risqué importants d’urosepsie à BLSE et de découvrir les effets des voyages à l’étranger sur l’apparition d’urosepsie à BLSE dans une population multiethnique canadienne. L’objectif secondaire était d’offrir un portrait de l’issue des patients atteints d’urosepsie à BLSE.</p><p><strong>Méthodes : </strong>Une étude cas-témoins emboîtée rétrospective a été menée dans un seul centre entre janvier 2011 et juin 2013. La cohorte était composée de patients adultes atteints d’urosepsie dont les résultats d’hémoculture étaient positifs pour des entérobactériacées produisant des BLSE ou pour des entérobactériacées ne produisant pas de BLSE. Une analyse multivariée a ensuite été utilisée afin de discerner les facteurs de risque pour l’urosepsie à BLSE.</p><p><strong>Résultats : </strong>L’incidence cumulative des cas d’urosepsie à BLSE dans l’établissement à l’étude était de 19,4 % (58/299) sur 2,5 ans. Les 58 cas d’urosepsie à BLSE ont été comparés à 118 témoins (des patients atteints d’urosepsie causée par des entérobactériacées ne produisant pas de BLSE). Les meilleures variables explicatives d’urosepsie à BLSE étaient : l’insuffisance rénale chronique (risque relatif approché [RRA] de 4,66, intervalle de confiance [IC] à 95 % de 1,96–11,08; <em>p </em>&lt; 0,001) et les voyages dans une région endémique au cours des six derniers mois (RRA de 4,62, IC à 95 % de 1,17–18,19; <em>p </em>= 0,029) ainsi que le punjabi ou l’hindi comme langue principale (RRA de 3,25, IC à 95 % de 1,45–7,29; <em>p </em>= 0,004) et le sexe masculin (RRA de 2,65, IC à 95 % de 1,21–5,80; <em>p </em>= 0,015). Les patients atteints d’urosepsie à BLSE présentaient un pronostic plus sombre – en ce qui touche le décès ou le congé avec pour seule prescription des mesures palliatives – que ceux atteints d’urosepsie causée par des entérobactériacées non productrices de BLSE (7/58 [12,1 %] contre 4/118 [3,4 %], <em>p </em>= 0,042).</p><strong>Conclusions : </strong>Des données propres à l’établissement incitent à dépister rapidement les patients à risque d’infection à BLSE. L’insuffisance rénale chronique, les voyages récents dans des régions où les organismes producteurs de BLSE sont endémiques, le punjabi ou l’hindi comme langue principale et le sexe masculin représentaient les facteurs de risques les plus importants pour l’urosepsie à BLSE au centre à l’étude. Cependant, il se pourrait que les résultats provenant de la présente étude réalisée dans un seul centre ne puissent pas être généralisés à d’autres établissements.
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Leclerc, Véronique, Alexandre Tremblay et Chani Bonventre. « Anthropologie médicale ». Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.125.

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Résumé :
L’anthropologie médicale est un sous-champ de l’anthropologie socioculturelle qui s’intéresse à la pluralité des systèmes médicaux ainsi qu’à l’étude des facteurs économiques, politiques et socioculturels ayant un impact sur la santé des individus et des populations. Plus spécifiquement, elle s’intéresse aux relations sociales, aux expériences vécues, aux pratiques impliquées dans la gestion et le traitement des maladies par rapport aux normes culturelles et aux institutions sociales. Plusieurs généalogies de l’anthropologie médicale peuvent être retracées. Toutefois, les monographies de W.H.R. Rivers et d’Edward Evans-Pritchard (1937), dans lesquelles les représentations, les connaissances et les pratiques en lien avec la santé et la maladie étaient considérées comme faisant intégralement partie des systèmes socioculturels, sont généralement considérées comme des travaux fondateurs de l’anthropologie médicale. Les années 1950 ont marqué la professionnalisation de l’anthropologie médicale. Des financements publics ont été alloués à la discipline pour contribuer aux objectifs de santé publique et d’amélioration de la santé dans les communautés économiquement pauvres (Good 1994). Dans les décennies qui suivent, les bases de l’anthropologie médicale sont posées avec l’apparition de nombreuses revues professionnelles (Social Science & Medicine, Medical Anthropology, Medical Anthropology Quarterly), de manuels spécialisés (e.g. MacElroy et Townsend 1979) et la formation du sous-groupe de la Society for Medical Anthropology au sein de l’American Anthropological Association (AAA) en 1971, qui sont encore des points de références centraux pour le champ. À cette époque, sous l’influence des théories des normes et du pouvoir proposées par Michel Foucault et Pierre Bourdieu, la biomédecine est vue comme un système structurel de rapports de pouvoir et devient ainsi un objet d’étude devant être traité symétriquement aux autres systèmes médicaux (Gaines 1992). L’attention portée aux théories du biopouvoir et de la gouvernementalité a permis à l’anthropologie médicale de formuler une critique de l’hégémonie du regard médical qui réduit la santé à ses dimensions biologiques et physiologiques (Saillant et Genest 2007 : xxii). Ces considérations ont permis d’enrichir, de redonner une visibilité et de l’influence aux études des rationalités des systèmes médicaux entrepris par Evans-Pritchard, et ainsi permettre la prise en compte des possibilités qu’ont les individus de naviguer entre différents systèmes médicaux (Leslie 1980; Lock et Nguyen 2010 : 62). L’aspect réducteur du discours biomédical avait déjà été soulevé dans les modèles explicatifs de la maladie développés par Arthur Kleinman, Leon Eisenberg et Byron Good (1978) qui ont introduit une distinction importante entre « disease » (éléments médicalement observables de la maladie), « illness » (expériences vécues de la maladie) et « sickness » (aspects sociaux holistes entourant la maladie). Cette distinction entre disease, illness et sickness a joué un rôle clé dans le développement rapide des perspectives analytiques de l’anthropologie médicale de l’époque, mais certaines critiques ont également été formulées à son égard. En premier lieu, Allan Young (1981) formule une critique des modèles explicatifs de la maladie en réfutant l'idée que la rationalité soit un model auquel les individus adhèrent spontanément. Selon Young, ce modèle suggère qu’il y aurait un équivalant de structures cognitives qui guiderait le développement des modèles de causalité et des systèmes de classification adoptées par les personnes. Au contraire, il propose que les connaissances soient basées sur des actions, des relations sociales, des ressources matérielles, avec plusieurs sources influençant le raisonnement des individus qui peuvent, de plusieurs manières, diverger de ce qui est généralement entendu comme « rationnel ». Ces critiques, ainsi que les études centrées sur l’expérience des patients et des pluralismes médicaux, ont permis de constater que les stratégies adoptées pour obtenir des soins sont multiples, font appel à plusieurs types de pratiques, et que les raisons de ces choix doivent être compris à la lumière des contextes historiques, locaux et matériaux (Lock et Nguyen 2010 : 63). Deuxièmement, les approches de Kleinman, Eisenberger et Good ont été critiquées pour leur séparation artificielle du corps et de l’esprit qui représentait un postulat fondamental dans les études de la rationalité. Les anthropologues Nancy Scheper-Hughes et Margeret Lock (1987) ont proposé que le corps doit plutôt être abordé selon trois niveaux analytiques distincts, soit le corps politique, social et individuel. Le corps politique est présenté comme étant un lieu où s’exerce la régulation, la surveillance et le contrôle de la différence humaine (Scheper-Hughes et Lock 1987 : 78). Cela a permis aux approches féministes d’aborder le corps comme étant un espace de pouvoir, en examinant comment les discours sur le genre rendent possible l’exercice d’un contrôle sur le corps des femmes (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Les premiers travaux dans cette perspective ont proposé des analyses socioculturelles de différents contextes entourant la reproduction pour contrecarrer le modèle dominant de prise en charge médicale de la santé reproductive des femmes (Martin 1987). Pour sa part, le corps social renvoie à l’idée selon laquelle le corps ne peut pas être abordé simplement comme une entité naturelle, mais qu’il doit être compris en le contextualisant historiquement et socialement (Lupton 2000 : 50). Finalement, considérer le corps individuel a permis de privilégier l’étude de l’expérience subjective de la maladie à travers ses variations autant au niveau individuel que culturel. Les études de l’expérience de la santé et la maladie axées sur l’étude des « phénomènes tels qu’ils apparaissent à la conscience des individus et des groupes d’individus » (Desjarlais et Throop 2011 : 88) se sont avérées pertinentes pour mieux saisir la multitude des expériences vécues des états altérés du corps (Hofmann et Svenaeus 2018). En somme, les propositions de ces auteurs s’inscrivent dans une anthropologie médicale critique qui s’efforce d’étudier les inégalités socio-économiques (Scheper-Hughes 1992), l’accès aux institutions et aux savoirs qu’elles produisent, ainsi qu’à la répartition des ressources matérielles à une échelle mondiale (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Depuis ses débuts, l’anthropologie médicale a abordé la santé globale et épidémiologique dans le but de faciliter les interventions sur les populations désignées comme « à risque ». Certains anthropologues ont développé une perspective appliquée en épidémiologie sociale pour contribuer à l’identification de déterminants sociaux de la santé (Kawachi et Subramanian 2018). Plusieurs de ces travaux ont été critiqués pour la culturalisation des pathologies touchant certaines populations désignées comme étant à risque à partir de critères basés sur la stigmatisation et la marginalisation de ces populations (Trostle et Sommerfeld 1996 : 261). Au-delà des débats dans ce champ de recherche, ces études ont contribué à la compréhension des dynamiques de santé et de maladie autant à l’échelle globale, dans la gestion des pandémies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qu’aux échelles locales avec la mise en place de campagnes de santé publique pour faciliter l’implantation de mesures sanitaires, telles que la vaccination (Dubé, Vivion et Macdonald 2015). L’anthropologie a contribué à ces discussions en se penchant sur les contextes locaux des zoonoses qui sont des maladies transmissibles des animaux vertébrés aux humains (Porter 2013), sur la résistance aux antibiotiques (Landecker 2016), comme dans le cas de la rage et de l’influenza (Wolf 2012), sur les dispositifs de prévention mis en place à une échelle mondiale pour éviter l’apparition et la prolifération d’épidémies (Lakoff 2010), mais aussi sur les styles de raisonnement qui sous-tendent la gestion des pandémies (Caduff 2014). Par ailleurs, certains auteur.e.s ont utilisé le concept de violence structurelle pour analyser les inégalités socio-économiques dans le contexte des pandémies de maladies infectieuses comme le sida, la tuberculose ou, plus récemment, l’Ébola (Fassin 2015). Au-delà de cet aspect socio-économique, Aditya Bharadwaj (2013) parle d’une inégalité épistémique pour caractériser des rapports inégaux dans la production et la circulation globale des savoirs et des individus dans le domaine de la santé. Il décrit certaines situations comme des « biologies subalternes », c’est à dire des états de santé qui ne sont pas reconnus par le système biomédical hégémonique et qui sont donc invisibles et vulnérables. Ces « biologies subalternes » sont le revers de citoyennetés biologiques, ces dernières étant des citoyennetés qui donnes accès à une forme de sécurité sociale basée sur des critères médicaux, scientifiques et légaux qui reconnaissent les dommages biologiques et cherche à les indemniser (Petryna 2002 : 6). La citoyenneté biologique étant une forme d’organisation qui gravite autour de conditions de santé et d’enjeux liés à des maladies génétiques rares ou orphelines (Heath, Rapp et Taussig 2008), ces revendications mobilisent des acteurs incluant les institutions médicales, l’État, les experts ou encore les pharmaceutiques. Ces études partagent une attention à la circulation globale des savoirs, des pratiques et des soins dans la translation — ou la résistance à la translation — d’un contexte à un autre, dans lesquels les patients sont souvent positionnés entre des facteurs sociaux, économiques et politiques complexes et parfois conflictuels. L’industrie pharmaceutique et le développement des technologies biomédicales se sont présentés comme terrain important et propice pour l’analyse anthropologique des dynamiques sociales et économiques entourant la production des appareils, des méthodes thérapeutiques et des produits biologiques de la biomédecine depuis les années 1980 (Greenhalgh 1987). La perspective biographique des pharmaceutiques (Whyte, Geest et Hardon 2002) a consolidé les intérêts et les approches dans les premières études sur les produits pharmaceutiques. Ces recherches ont proposé de suivre la trajectoire sociale des médicaments pour étudier les contextes d’échanges et les déplacements dans la nature symbolique qu’ont les médicaments pour les consommateurs : « En tant que choses, les médicaments peuvent être échangés entre les acteurs sociaux, ils objectivent les significations, ils se déplacent d’un cadre de signification à un autre. Ce sont des marchandises dotées d’une importance économique et de ressources recelant une valeur politique » (traduit de Whyte, Geest et Hardon 2002). D’autres ont davantage tourné leur regard vers les rapports institutionnels, les impacts et le fonctionnement de « Big Pharma ». Ils se sont intéressés aux processus de recherche et de distribution employés par les grandes pharmaceutiques à travers les études de marché et les pratiques de vente (Oldani 2014), l’accès aux médicaments (Ecks 2008), la consommation des produits pharmaceutiques (Dumit 2012) et la production de sujets d’essais cliniques globalisés (Petryna, Lakoff et Kleinman 2006), ainsi qu’aux enjeux entourant les réglementations des brevets et du respect des droits politiques et sociaux (Ecks 2008). L’accent est mis ici sur le pouvoir des produits pharmaceutiques de modifier et de changer les subjectivités contemporaines, les relations familiales (Collin 2016), de même que la compréhensions du genre et de la notion de bien-être (Sanabria 2014). Les nouvelles technologies biomédicales — entre autres génétiques — ont permis de repenser la notion de normes du corps en santé, d'en redéfinir les frontières et d’intervenir sur le corps de manière « incorporée » (embodied) (Haraway 1991). Les avancées technologiques en génomique qui se sont développées au cours des trois dernières décennies ont soulevé des enjeux tels que la généticisation, la désignation de populations/personnes « à risque », l’identification de biomarqueurs actionnables et de l’identité génétique (TallBear 2013 ; Lloyd et Raikhel 2018). Au départ, le modèle dominant en génétique cherchait à identifier les gènes spécifiques déterminant chacun des traits biologiques des organismes (Lock et Nguyen 2010 : 332). Cependant, face au constat que la plupart des gènes ne codaient par les protéines responsables de l’expression phénotypique, les modèles génétiques se sont depuis complexifiés. L’attention s’est tournée vers l’analyse de la régulation des gènes et de l’interaction entre gènes et maladies en termes de probabilités (Saukko 2017). Cela a permis l’émergence de la médecine personnalisée, dont les interventions se basent sur l’identification de biomarqueurs personnels (génétiques, sanguins, etc.) avec l’objectif de prévenir l’avènement de pathologies ou ralentir la progression de maladies chroniques (Billaud et Guchet 2015). Les anthropologues de la médecine ont investi ces enjeux en soulevant les conséquences de cette forme de médecine, comme la responsabilisation croissante des individus face à leur santé (Saukko 2017), l’utilisation de ces données dans l’accès aux assurances (Hoyweghen 2006), le déterminisme génétique (Landecker 2011) ou encore l’affaiblissement entre les frontières de la bonne santé et de la maladie (Timmermans et Buchbinder 2010). Ces enjeux ont été étudiés sous un angle féministe avec un intérêt particulier pour les effets du dépistage prénatal sur la responsabilité parentale (Rapp 1999), l’expérience de la grossesse (Rezende 2011) et les gestions de l’infertilité (Inhorn et Van Balen 2002). Les changements dans la compréhension du modèle génomique invitent à prendre en considération plusieurs variables en interaction, impliquant l’environnement proche ou lointain, qui interagissent avec l’expression du génome (Keller 2014). Dans ce contexte, l’anthropologie médicale a développé un intérêt envers de nouveaux champs d’études tels que l’épigénétique (Landecker 2011), la neuroscience (Choudhury et Slaby 2016), le microbiome (Benezra, DeStefano et Gordon 2012) et les données massives (Leonelli 2016). Dans le cas du champ de l’épigénétique, qui consiste à comprendre le rôle de l’environnement social, économique et politique comme un facteur pouvant modifier l’expression des gènes et mener au développement de certaines maladies, les anthropologues se sont intéressés aux manières dont les violences structurelles ancrées historiquement se matérialisent dans les corps et ont des impacts sur les disparités de santé entre les populations (Pickersgill, Niewöhner, Müller, Martin et Cunningham-Burley 2013). Ainsi, la notion du traumatisme historique (Kirmayer, Gone et Moses 2014) a permis d’examiner comment des événements historiques, tels que l’expérience des pensionnats autochtones, ont eu des effets psychosociaux collectifs, cumulatifs et intergénérationnels qui se sont maintenus jusqu’à aujourd’hui. L’étude de ces articulations entre conditions biologiques et sociales dans l’ère « post-génomique » prolonge les travaux sur le concept de biosocialité, qui est défini comme « [...] un réseau en circulation de termes d'identié et de points de restriction autour et à travers desquels un véritable nouveau type d'autoproduction va émerger » (Traduit de Rabinow 1996:186). La catégorie du « biologique » se voit alors problématisée à travers l’historicisation de la « nature », une nature non plus conçue comme une entité immuable, mais comme une entité en état de transformation perpétuelle imbriquée dans des processus humains et/ou non-humains (Ingold et Pálsson 2013). Ce raisonnement a également été appliqué à l’examen des catégories médicales, conçues comme étant abstraites, fixes et standardisées. Néanmoins, ces catégories permettent d'identifier différents états de la santé et de la maladie, qui doivent être compris à la lumière des contextes historiques et individuels (Lock et Nguyen 2010). Ainsi, la prise en compte simultanée du biologique et du social mène à une synthèse qui, selon Peter Guarnaccia, implique une « compréhension du corps comme étant à la fois un système biologique et le produit de processus sociaux et culturels, c’est-à-dire, en acceptant que le corps soit en même temps totalement biologique et totalement culturel » (traduit de Guarnaccia 2001 : 424). Le concept de « biologies locales » a d’abord été proposé par Margaret Lock, dans son analyse des variations de la ménopause au Japon (Lock 1993), pour rendre compte de ces articulations entre le matériel et le social dans des contextes particuliers. Plus récemment, Niewöhner et Lock (2018) ont proposé le concept de biologies situées pour davantage contextualiser les conditions d’interaction entre les biologies locales et la production de savoirs et de discours sur celles-ci. Tout au long de l’histoire de la discipline, les anthropologues s’intéressant à la médecine et aux approches de la santé ont profité des avantages de s’inscrire dans l’interdisciplinarité : « En anthropologie médical, nous trouvons qu'écrire pour des audiences interdisciplinaires sert un objectif important : élaborer une analyse minutieuse de la culture et de la santé (Dressler 2012; Singer, Dressler, George et Panel 2016), s'engager sérieusement avec la diversité globale (Manderson, Catwright et Hardon 2016), et mener les combats nécessaires contre le raccourcies des explications culturelles qui sont souvent déployées dans la littérature sur la santé (Viruell-Fuentes, Miranda et Abdulrahim 2012) » (traduit de Panter-Brick et Eggerman 2018 : 236). L’anthropologie médicale s’est constituée à la fois comme un sous champ de l’anthropologie socioculturelle et comme un champ interdisciplinaire dont les thèmes de recherche sont grandement variés, et excèdent les exemples qui ont été exposés dans cette courte présentation.
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