Articles de revues sur le sujet « Détection de dérive »

Pour voir les autres types de publications sur ce sujet consultez le lien suivant : Détection de dérive.

Créez une référence correcte selon les styles APA, MLA, Chicago, Harvard et plusieurs autres

Choisissez une source :

Consultez les 20 meilleurs articles de revues pour votre recherche sur le sujet « Détection de dérive ».

À côté de chaque source dans la liste de références il y a un bouton « Ajouter à la bibliographie ». Cliquez sur ce bouton, et nous générerons automatiquement la référence bibliographique pour la source choisie selon votre style de citation préféré : APA, MLA, Harvard, Vancouver, Chicago, etc.

Vous pouvez aussi télécharger le texte intégral de la publication scolaire au format pdf et consulter son résumé en ligne lorsque ces informations sont inclues dans les métadonnées.

Parcourez les articles de revues sur diverses disciplines et organisez correctement votre bibliographie.

1

Lalanne, Aurélie, et Martin Zumpe. « La croissance des villes canadiennes et australiennes guidée par le hasard ? Enjeux et mesure de la croissance aléatoire urbaine ». Canadian Journal of Regional Science 42, no 2 (9 novembre 2021) : 123–29. http://dx.doi.org/10.7202/1083621ar.

Texte intégral
Résumé :
Cet article apporte des éclaircissements quant à l’existence d’une croissance urbaine aléatoire pour les cas Canadien et Australien. La détection de ces processus passe par un approfondissement du protocole de test en distinguant trois spécifications : marche aléatoire pure, avec dérive, et avec dérive et tendance. L’article démontre que la croissance urbaine comporte effectivement une dimension aléatoire. Les petites aires urbaines y sont plus sensibles et leur croissance dépend exclusivement de chocs. Les grandes aires urbaines et celles qui détiennent des activités économiques métropolitaines, croissent sous l’effet d’une tendance déterministe diluant l’effet des chocs, les rendant moins fragiles.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
2

ZIDAOUI, I., C. JOANNIS, J. WERTEL, S. ISEL, C. WEMMERT, J. VAZQUEZ et M. DUFRESNE. « Utilisation de l’intelligence artificielle pour la validation des mesures en continu de la pollution des eaux usées ». Techniques Sciences Méthodes 11 (21 novembre 2022) : 39–51. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/202211039.

Texte intégral
Résumé :
Pour lutter contre la pollution des masses d’eaux, la réglementation française impose la mesure et la régulation des rejets d’eaux usées dans l’environnement. Cependant, malgré les progrès dans le domaine des systèmes d’acquisition de données, les capteurs, tout particulièrement les sondes de turbidité, installés dans des milieux agressifs tels que les réseaux d’assainissement sont sujets à des dysfonctionnements fréquents (dérive, saturation, données manquantes…), qui peuvent fausser l’évaluation du flux de pollution. Il est donc essentiel d’identifier les potentielles anomalies avant toute utilisation des données. Aujourd’hui, cette validation se fait au niveau de la supervision et/ou via des opérateurs. L’objectif de ce travail est d’évaluer le potentiel des outils d’intelligence artificielle à automatiser la validation et d’estimer la plus-value de cette approche par rapport à une validation « métier » effectuée par un expert. Pour cela, quatre algorithmes de détection d’anomalies de l’état de l’art sont comparés en utilisant des données de turbidité issues du réseau de collecte de Saint-Malo Agglomération. La plupart de ces algorithmes ne sont pas adaptés à la nature des données étudiées qui sont hétérogènes et bruitées. Seul l’algorithme Matrix Profile permet d’obtenir des résultats prometteurs avec une majorité d’anomalies détectées et un nombre de faux positifs relativement limités.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
3

GONZÁLEZ VÁZQUEZ, B., J. M. CHOUBERT, E. PAUL et J. P. CANLER. « Comment éviter le colmatage irréversible des installations de biofiltration ? » Techniques Sciences Méthodes, no 11 (20 novembre 2020) : 71–86. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/202011071.

Texte intégral
Résumé :
La biofiltration est une technologie compacte et efficace pour le traitement des effluents urbains. Certaines installations sont régulièrement touchées par un colmatage irréversible, nécessitant une opération curative pour retrouver sa capacité de traitement. Une première enquête menée en 2007 avait évalué l’ampleur du colmatage des biofiltres, et sensibilisé exploitants et concepteurs au phénomène. En 2018, une seconde enquête a réévalué l’ampleur du colmatage des biofiltres, a approfondi les causes et les moyens de détection de ce phénomène. Nous avons consulté les 128 biofiltres existants sur le territoire national ainsi que quelques installations d’autres pays européens, afin de collecter des données de construction et d’exploitation de différentes technologies (Biofor, Biostyr, Biolest, Biopur) fonctionnant dans différentes configurations. Nous avons également recueilli les informations concernant les cycles de lavage et la fréquence observée des colmatages irréversibles. Le taux de réponse a été de 33% donnant un échantillon de réponse représentatif du parc de biofiltres français. Nous avons montré que le colmatage irréversible semble en régression et touche principalement les installations en première étape de traitement (après le décanteur primaire). Le risque de colmatage irréversible est important au-delà de 5,8 kg de demande chimique en oxygène (DCO)/m3 matériau/cycle de filtration et de 2,1 kg de matières en suspension (MES)/m3 matériau/cycle. Néanmoins, il est également important pour des charges volumiques inférieures dans le cas d’effluents très organiques (ratios DCO/MES > 3,2), lié à une accumulation importante de biomasse malgré la faible charge en matières en suspension appliquée. L’étude a permis d’énoncer et de hiérarchiser des règles d’exploitation comprenant des indicateurs de dérive vers le colmatage irréversible, ainsi que des moyens de lutte préventifs et curatifs.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
4

Bazus, Léa, Nicolas Cimetiere, Laurent Legentil, Guy Randon et Dominique Wolbert. « Recherche de dérivés conjugués de médicaments dans l’eau de surface et en cours de potabilisation ». Revue des sciences de l’eau 28, no 1 (21 avril 2015) : 19–25. http://dx.doi.org/10.7202/1030003ar.

Texte intégral
Résumé :
Les médicaments à usage humain ou vétérinaire se retrouvent, par différents moyens, dans les milieux aquatiques et notamment dans les filières de potabilisation des eaux. Les médicaments sont en partie métabolisés après ingestion (le pourcentage dépend du principe actif et est compris entre 1 et 99 %). Des médicaments se retrouvent alors dans les eaux destinées à la consommation humaine avec des concentrations allant du ng/L à la centaine de ng/L. Différents types de métabolites existent, et parmi eux les dérivés conjugués. Ils peuvent représenter 90 % des métabolites d’un principe actif. Le travail présenté ici décrit le développement d’une méthode analytique par « Solid Phase Extraction » (SPE) en ligne – chromatographie liquide haute performance – spectrométrie de masse en tandem (LC-MS/MS) pour la détermination et la quantification de principes actifs et leurs dérivés conjugués dans les eaux de surface et en cours de potabilisation. Ces dérivés conjugués sont susceptibles de subir une déconjugaison lors des traitements de potabilisation conduisant au relargage du principe actif. C’est pourquoi il est nécessaire de s’intéresser à ces molécules et en particulier les conjugués glucuronides. Comme tous les standards ne se sont pas disponibles dans le commerce, une nouvelle voie de synthèse en milieu aqueux a été explorée. Des analyses sont effectuées en entrée et sortie de filière de potabilisation d’eau afin de déterminer les concentrations présentes en principes actifs et leurs dérivés conjugués. Les limites de détection et de quantification obtenues sont de l’ordre du ng/L ou la dizaine de ng/L.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
5

Le Bris, Arnaud, Cyril Wendl, Nesrine Chehata, Anne Puissant et Tristan Postadjian. « Fusion tardive d'images SPOT-6/7 et de données multi-temporelles Sentinel-2 pour la détection de la tâche urbaine ». Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no 217-218 (21 septembre 2018) : 87–97. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2018.415.

Texte intégral
Résumé :
La fusion d'images multispectrales à très haute résolution spatiale (THR) avec des séries temporelles d'images moins résolues spatialement mais comportant plus de bandes spectrales permet d'améliorer la classification de l'occupation du sol. Elle tire en effet le meilleur parti des points forts géométriques et sémantiques de ces deux sources. Ce travail s'intéresse à un processus d'extraction automatique de la tache urbaine fondé sur la fusion tardive de classifications calculées respectivement à partir d'images satellitaires Sentinel-2 et SPOT-6/7. Ces deux sources sont d'abord classées indépendamment selon 5 classes, respectivement par forêts aléatoires et réseaux de neurones convolutifs. Les résultats sont alors fusionnés afin d'extraire les bâtiments le plus finement possible. Cette étape de fusion inclut une fusion au niveau pixellaire suivie d'une étape de régularisation spatiale intégrant un terme lié au contraste de l'image. Le résultat obtenu connaît ensuite une seconde fusion afin d'en déduire une tache urbaine : une mesure a priori de se trouver en zone urbaine est calculée à partir des objets bâtiments détectés précédemment et est fusionnée avec une classification binaire dérivée de la classification originale des données Sentinel-2.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
6

Piraux, M., et A. Bruylants. « Méthode Spectrographique de Détection des Méthylènes Actifs et Synthèse de Quelques Dérivés Styryliques VIII. les Dérivés Chlorés du Nitrile Phénylacétique ». Bulletin des Sociétés Chimiques Belges 68, no 7-9 (1 septembre 2010) : 491–503. http://dx.doi.org/10.1002/bscb.19590680707.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
7

Pandard, P., et P. Vasseur. « Biocapteurs pour le contrôle de la toxicité des eaux : application des bioélectrodes algales ». Revue des sciences de l'eau 5, no 3 (12 avril 2005) : 445–61. http://dx.doi.org/10.7202/705141ar.

Texte intégral
Résumé :
L'amélioration de la qualité de l'environnement passe par la réalisation de contrôles de toxicité in situ et en continu des sources de pollution ou des milieux contaminés, à l'aide de systèmes automatisés à réponse rapide. Les systèmes donnant une réponse en temps réel permettent d'intervenir immédiatement à la source, d'interrompre le rejet d'un flux toxique et de prévenir ainsi les accidents de pollution. Ce type de stratégie ne peut être développé qu'au moyen de biocapteurs : les méthodes d'essais conventionnelles n'autorisent que des contrôles de toxicité épisodiques, en laboratoire, effectués dans des conditions statiques quelque peu éloignées des conditions dynamiques. Nous nous sommes intéressés à la mesure de l'activité photosynthétique d'algues unicellulaires immobilisées. La photosynthèse induite par des stimuli lumineux est en effet un processus dont la réponse est immédiate et aisément mesurable à l'aide de transducteurs électrochimiques. Il apparaît donc intéressant d'utiliser ces réactions photosynthétiques pour la détection des polluants. Deux dispositifs mesurant l'activité photosynthétique d'algues unicellulaires ont été testés. Le premier dispositif mesure le transfert d'électrons le long de la chaîne photosynthétique lors d'une illumination des micro-organismes. Le second système permet de quantifier la production d'oxygène résultant de cette excitation lumineuse. La mesure du transfert d'électrons photosynthétiques nécessite l'addition d'une substance oxydo-réductible (médiateur) dans le milieu pour capter ces électrons. De la série de médiateurs testés, seuls les dérivés à caractère lipophile (2,6-diméthylbenzoquinone et p-benzoquinone) ont permis de mesurer un transfert d'électrons. Toutefois la durée de vie de ce biocapteur s'est révélée limitée à moins de 24 heures, ce qui exclut toute utilisation en continu. Le second dispositif développé présente en revanche une longévité d'une semaine, ce qui le rend intéressant en vue d'une utilisation in situ. Les performances de ce capteur à oxygène ont été testées sur des produits de type herbicides, cyanures, métaux et comparées aux valeurs obtenues à l'aide de tests algues classiques ou de méthodes de détection rapide de la toxicité.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
8

Jerumanis, S., et A. Bruylants. « Méthode Spectrographique de Détection des Méthylènes Actifs Et Synthèse de Quelques Dérivés Styryliques et Cyanostilbéniques. IX. Les Dérivés Fluores du Nitrile Phénylacétique ». Bulletin des Sociétés Chimiques Belges 69, no 5-6 (1 septembre 2010) : 312–22. http://dx.doi.org/10.1002/bscb.19600690506.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
9

Champredon, David, Aamir Fazil et Nicholas H. Ogden. « Méthodes simples de modélisation mathématique pour évaluer le risque de transmission du SRAS-CoV-2 pendant les rassemblements ». Relevé des maladies transmissibles au Canada 47, no 04 (7 mai 2021) : 201–12. http://dx.doi.org/10.14745/ccdr.v47i04a02f.

Texte intégral
Résumé :
Contexte : Les rassemblements peuvent contribuer de manière significative à la propagation du coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2 (SRAS-CoV-2). C’est pourquoi les interventions de santé publique ont cherché à limiter les rassemblements non répétés ou récurrents pour enrayer la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID 19). Malheureusement, l’éventail des différents types de rassemblements ne permet pas de donner des directives précises pour fixer des paramètres limitatifs (e.g. la taille totale du rassemblement, le nombre de cohortes, le degré de distanciation physique). Méthodes : Nous avons utilisé un cadre de modélisation générique basé sur les principes fondamentaux de probabilité pour dériver des formules simples permettant d’évaluer les risques d’introduction et de transmission liés aux rassemblements ainsi que l’efficacité potentielle de certaines stratégies de dépistage pour atténuer ces risques. Résultats : Le risque d’introduction peut être évalué de manière générale en fonction de la prévalence de la population et de la taille du rassemblement, tandis que le risque de transmission au cours d’un rassemblement dépend principalement de la taille du rassemblement. Pour les rassemblements récurrents, la structure de la cohorte n’a pas d’effet significatif sur la transmission entre cohortes. Les stratégies de test peuvent atténuer les risques, mais la fréquence et la performance des tests permettent d’établir un équilibre entre la détection et les faux positifs. Conclusion : La généralité du cadre de modélisation utilisé ici permet de démêler les différents facteurs des risques de transmission au cours des rassemblements. Ce cadre pourra éclairer la prise de décisions en matière de santé publique.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
10

Poveda, J. D. « Le point sur les méthodes de détection et d'identification des mycobactéries dérivées de la biologie moléculaire ». Revue Française des Laboratoires 1995, no 273 (février 1995) : 66–71. http://dx.doi.org/10.1016/s0338-9898(95)80202-9.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
11

Nabeneza, Serge, Vincent Porphyre et Fabrice Davrieux. « Caractérisation des miels de l’océan Indien par spectrométrie proche infrarouge : étude de faisabilité ». Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 67, no 3 (27 juin 2015) : 130. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10181.

Texte intégral
Résumé :
Le miel est traditionnellement consommé dans les îles de l’océan Indien et utilisé également pour ses propriétés cosmétiques et thérapeutiques. Ce produit, issu du nectar de fleurs ou de miellat d’insectes, est collecté et transformé par les abeilles produisant ainsi un miel unique caractéristique de la flore de chaque île. A l’issue de la récolte, l’apiculteur doit nor­malement veiller à ce que le miel soit conforme et respecte des caractéristiques physico-chimiques spécifiques selon les recom­mandations du Codex alimentarius. De plus, il doit indiquer des informations, comme l’origine botanique et géographique, sur chaque pot de miel vendu. En pratique il est toutefois très diffi­cile de vérifier l’exactitude de ces informations, d’autant qu’elles sont mises en avant comme argument de vente.La spectrométrie dans le proche infrarouge (SPIR), basée sur les propriétés physiques d’absorption de la lumière par les com­posés organiques, peut être un outil de contrôle et de traçabi­lité des miels mis sur le marché (1, 3). L’objectif principal de cette étude a été d’évaluer la faisabilité d’un contrôle qualité (authentification de l’origine botanique et/ou géographique et détection d’adultération) des miels commerciaux produits dans l’océan Indien. Les perspectives de cette méthode de laboratoire sont importantes dans le cadre du développement des filières apicoles, notamment lorsqu’elles sont orientées vers les marchés d’exportation et vers la promotion de leur qualité auprès de consommateurs désireux de profiter de produits d’excellence et fortement attachés à des territoires insulaires uniques.Au total, 625 miels des pays de l’océan Indien (tableau I) ayant diverses origines botaniques (tableau II) ont été mesurés sans ajustement à 30 °C et après ajustement à 70 °Brix avec de l’eau distillée (3). La mesure a été réalisée en réflexion diffuse à l’aide d’une cellule ronde avec un fond réflecteur doré (trajet optique 0,1 mm) sur un spectromètre FOSS NIRSystem 5000 (1 100–2 500 nm, 2 nm). En parallèle, les mesures du degré Brix, de l’humidité et de la conductivité des miels bruts ont été réalisées au laboratoire. Après l’analyse en composantes prin­cipales (ACP) de la base spectrale des 625 miels et le calcul des distances H de Mahalanobis, 83 miels ont été identifiés comme spectralement atypiques et retirés du jeu de données (tableau I). Sur la base des distances spectrales (H, Mahalanobis), 64 miels représentatifs des 542 miels retenus ont été sélectionnés, ajustés à 70 °Brix, puis adultérés avec du sirop de sucre de canne du commerce (Mascarin®) à 25 et à 10 p. 100 par pesée.Les modèles prédictifs des teneurs en humidité, Brix et conducti­vité ont été établis en utilisant la régression modified partial least square (M-PLS) du logiciel WinISI 3 (Infrasoft, Port Mathilda, PA, Etats-Unis). Les modèles PLS ont été réalisés sur la base des dérivées premières des spectres normalisés (SNV) et corri­gés pour la ligne de base (Detrend). Pour expliquer les critères géographiques et botaniques, nous avons utilisé une méthode non supervisée de discrimination (Cluster Analysis, Unscrumbler 10.3, CAMO, Oslo, Norvège), qui constitue des groupements naturels, sur la base des distances spectrales. Les spectres des miels non adultérés ont servi de base pour définir un espace multidimensionnel (ACP centrée, non réduite sur dérivée seconde des spectres bruts). La projection des spectres (dérivée seconde des spectres bruts) des miels adultérés sur cet espace a permis d’identifier un plan factoriel (CP1–CP7) expliquant 65 p. 100 de la variance totale, sur lequel les miels adultérés étaient nettement séparés des miels non adultérés. Les modèles d’étalonnage obtenus par régression PLS pour le degré Brix, l’humidité et la conductivité ont été performants avec des R² de l’ordre de 0,92 et des erreurs de validation croisée acceptables (tableau III) (figure 1).Les essais de groupement des individus sur la base de leur spectre (recherche de clusters), de même que l’utilisation d’autres méthodes mathématiques, comme l’analyse discrimi­nante linéaire (LDA) et la classification support vecteur machine (SVM) à partir des origines géographiques et botaniques n’ont pas donné de résultats satisfaisants (tableau IV). Cette impossi­bilité de discriminer les miels de l’océan Indien serait peut-être due à une identification botanique imprécise des miels. Sans analyses polliniques des échantillons de miels, les origines bota­niques ne peuvent être certifiées, en particulier les miels dits monofloraux. Plusieurs hypothèses peuvent expliquer l’impos­sibilité de discriminer les miels de l’océan Indien en fonction de leur origine géographique et/ou botanique. Parmi elles, les différences chimiques caractéristiques de l’origine géographique et/ou botanique correspondent à des classes de composés (aro­matiques par exemple) qui n’impactent pas suffisamment les empreintes spectrales, ne permettant pas de trouver des fac­teurs discriminants. La projection des miels adultérés à 25 p. 100 (figure 2), sur la base de miels non adultérés montre une sépara­tion nette des populations. En revanche, pour un niveau d’adul­tération à 10 p. 100, la séparation n’est pas évidente (figure 3).Les résultats obtenus montrent que la spectrométrie dans le proche infrarouge peut être utilisée pour prédire certains para­mètres physico-chimiques des miels. Ces premiers résultats montrent que la constitution d’une base spectrale de miels adultérés à différents niveaux au laboratoire, associée à des méthodes de régression ou de discrimination devrait permettre l’identification de miels non-conformes, comme montré précé­demment par Rios-Corripio et coll. (2).Ces résultats ne permettent pas, dans l’état actuel, de différencier l’origine géographique et botanique des miels collectés dans le commerce. La limite de détection des miels adultérés par du sucre de canne devra être déterminée. Elle se trouve entre 10 et 25 p. 100. Les fraudeurs adultérant fréquemment les miels avec du glucose, il serait important de poursuivre les essais avec ce produit. Il est donc possible de détecter, par la technique SPIR, des altérations importantes du miel par ajout de sucre de canne.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
12

KI Thierry Romuald, DJIGO Salif, SOUGUE Charles, ZOUNGRANA Mamounata, KOKOU Adambounou et MBODJ Mamadou. « Scintigraphie osseuse trois temps dans la caractérisation de l’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale. » Journal Africain d Imagerie Médicale (J Afr Imag Méd) Journal Officiel de la Société de Radiologie d’Afrique Noire Francophone (SRANF) 16, no 1 (10 mai 2024) : 22–27. http://dx.doi.org/10.55715/jaim.v16i1.222.

Texte intégral
Résumé :
Objectifs Décrire les caractéristiques scintigraphiques de l’ostéonécrose avasculaire de la tête fémorale ; Préciser la place des différentes modalités d’imagerie dans le diagnostic de l’ostéonécrose avasculaire de la tête fémorale (ONATF). Matériels et Méthode Au total, nous avons colligé rétrospectivement 12 scintigraphies osseuses positives (SO+) à l’ONATF. Ces SO+ ont été réalisées au Service de Médecine Nucléaire du CHU YO de 2016 à 2021. Un formulaire de recueil de données a été confectionné. Il a permis de collecter les données générales et les résultats de la scintigraphie osseuse. L’étude descriptive consistait à calculer les fréquences pour les variables qualitatives et les moyennes pour les variables quantitatives. La SO en trois temps a été faite chez tous les patients après injection de 296 à 925 MBq d’un dérivé diphosphonate : l’hydroxy méthyléne diphosphonate (HMDP) marqué au technétium 99 m (Tc99m). Résultats 12 patients ont été positifs (SO+) à la recherche scintigraphique de l’ONATF de 2016 à 2021. Leur âge moyen est de 35 ± 14,18 ans avec une nette prédominance féminine (75%). La principale étiologie de l’ONATF reste la drépanocytose. La douleur coxale avec ou sans boiterie a indiqué la réalisation de la SO dans 41,66 % des cas. Les cinq patients (41,6%) qui avaient bénéficié d’une TDM de la hanche concernée ont été adressés pour confirmation du diagnostic (n=1), bilan pré opératoire (n=2), recherche d’autres foyers (n=3). Pour les deux patients atteints de pathologie cancéreuse, le diagnostic d’ONATF était fortuit au décours d’une SO réalisée dans le cadre de leur bilan d’extension. Sur les images scintigraphiques tardives, les atteintes de type II de GOLLSHALK étaient majoritaires, suivis des atteintes de type III puis de type I. Il n’y avait pas d’atteinte de type IV. Les atteintes les plus fréquemment associées sont la poly arthropathie dégénérative. Conclusion La SO est sensible dans la détection de l’ONATF avant l’apparition de la symptomatologie clinique et de la traduction radiologique. Lorsque l’IRM est disponible et n’est pas contre indiquée, la SO est la modalité diagnostique à utiliser en deuxième intention.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
13

Echelard, Thomas, Jean-Michel Krysiecki, Michel Gay et Philippe Schoeneich. « Détection des mouvements de glaciers rocheux dans les Alpes françaises par interférométrie radar différentielle (D-InSAR) dérivée des archives satellitaires ERS (European Remote Sensing) ». Géomorphologie : relief, processus, environnement 19, no 3 (10 novembre 2013) : 231–42. http://dx.doi.org/10.4000/geomorphologie.10264.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
14

Le Curieux, F., S. Giller, D. Marzini, A. Brice et F. Erb. « Utilisation de trois tests de génotoxicité pour l'étude de l'activité génotoxique de composés organohalogénés, d'acides fulviques chlorés et d'échantillons d'eau (non concentrés) en cours de traitement de potabilisation ». Revue des sciences de l'eau 9, no 1 (12 avril 2005) : 75–95. http://dx.doi.org/10.7202/705243ar.

Texte intégral
Résumé :
Il est admis aujourd'hui que la génotoxicité identifiée dans les extraits d'eau potable provient principalement de l'action du chlore sur la matière organique naturelle qui donne naissance à des dérivés organohalogénés. Dans le présent travail, nous avons comparé la sensibilité de trois essais de génotoxicité (SOS chromotest, test d'Ames-fluctuation et test micronoyau triton) lors de l'étude de composés organohalogénés, d'acides fulviques chlorés et d'échantillons d'eau (non concentrés) en cours de traitement de potabilisation. Les composés organohalogénés étudiés sont 4 trihalométhanes, 5 acétonitriles et 5 chloropropanones identifiés dans l'eau potable ou dans des solutions de substances humiques chlorées. Les résultats obtenus révèlent que le SOS chromotest est globalement le moins sensible des trois essais et que le test d'Ames-fluctuation et le test micronoyau triton permettent généralement de détecter les plus faibles concentrations de composés génotoxiques. Les essais ont également permis de démontrer que la nature des substituants halogénés (brome ou chlore), le nombre et la position des atomes de chlore influencent notablement la génotoxicité des composés organohalogénés. Toutefois, les résultats obtenus indiquent qu'aucun des trois tests réalisés n'est suffisant à lui seul pour détecter l'ensemble des produits génotoxiques. Ces observations confirment la nécessité de réaliser une batterie de tests qui mette en oeuvre divers types cellulaires et différents systèmes de métabolisation, et détecte divers évènements de génotoxicité. Les travaux portant sur les solutions concentrées d'acides fulviques chlorés montrent l'intérêt des essais sur bactéries (particulièrement le test d'Ames-fluctuation) pour la détection rapide de l'activité génotoxique de ces solutions. L'étude concemant les échantillons d'eau prélevés à différents niveaux d'une station de potabilisation, et analysés sans concentration préalable, indique que le test d'Ames- fluctuation est le seul capable de détecter une activité génotoxique dans les échantillons non concentrés étudiés. On montre, conformément à la littérature, que l'activité mutagène observée résulte de la chloration de l'eau.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
15

BOICHARD, D., Aurélien CAPITAN, Coralie DANCHIN-BURGE et Cécile GROHS. « Avant-propos : Anomalies génétiques ». INRA Productions Animales 29, no 5 (9 janvier 2020) : 293–96. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2016.29.5.2995.

Texte intégral
Résumé :
Avant-Propos : Anomalies génétiques Les anomalies génétiques sont observées depuis toujours par les éleveurs et ont été décrites depuis longtemps par les chercheurs. Toutefois, elles ont toujours eu une situation à part dans la sélection des espèces d’élevage. Si la sélection s’est structurée, organisée, raffinée, elle n’a le plus souvent concerné que des caractères économiquement importants mais dits « quantitatifs », c’est-à-dire des caractères au déterminisme génétique complexe soumis à la fois à des effets du milieu et un nombre important de gènes. Parfois, des gènes à effet majeur ont également été pris en compte (gène culard, gène « sans cornes », coloration, absence de plumes…). Mais les anomalies ont toujours été considérées comme un problème inévitable, éventuellement à cacher. Elles ont été peu prises en compte en sélection, elles ne font pas l’objet de déclarations dans le cadre du contrôle de performances usuel et, au contraire, jusqu’à récemment, faisaient plutôt l’objet d’éliminations, volontairement ou non, sans déclaration. Considérées comme rares, elles ont été intégrées dans les incompressibles pertes d’élevage. La situation se complique en général lorsqu’un reproducteur largement diffusé s’avère porteur d’une anomalie. L’anomalie change alors de statut : d’inconvénient inéluctable mais peu important, elle apparaît comme un problème majeur pour les éleveurs, source de contentieux, porteur d’une mauvaise image. Son éradication rapide devient prioritaire, et l’élimination des reproducteurs porteurs est généralement préconisée. Au cours des années 1990 et 2000, quelques cas dans l’espèce bovine, finalement peu nombreux, ont marqué les esprits par l’impact qu’ils ont eu dans les populations concernées quand les meilleurs taureaux du moment se sont révélés porteurs. De plus, aucun réseau « du déclarant au généticien » n’étant mis en place, il a fallu du temps entre la déclaration des premiers cas et la disponibilité d’un test moléculaire permettant une éradication réellement efficace. Les anomalies génétiques sont inéluctables. Elles résultent de mutations de l’ADN qui sont un phénomène normal source de la diversité génétique. Souvent neutres, parfois fonctionnelles, les mutations peuvent dans des cas rares être responsables d’anomalies. Les populations d’élevage étant des populations génétiquement petites (malgré des effectifs physiques parfois très élevés), elles présentent des conditions favorables pour la diffusion et l’expression de ces anomalies, du fait de la dérive génétique et de la consanguinité. Contrairement à ce qui est parfois supposé, la sélection ne crée pas les anomalies, mais elle peut favoriser leur diffusion (l’augmentation de leur fréquence allélique et l’apparition de cas), de façon analogue aux antibiotiques qui ne créent pas de résistance, mais sélectionnent les populations bactériennes résistantes. On pense également à tort que les populations génétiquement petites présentent plus d’anomalies. Il est plus exact de dire qu’à effectif d’animaux identique, les populations génétiquement petites présentent un nombre d’anomalies différentes plus faible, mais un nombre de cas par anomalie plus élevé. Alors que la sélection est un modèle de rationalité, les anomalies sont longtemps restées hors de ce cadre. Une des raisons était sans doute le manque d’outils pour les éliminer. Une mise en place progressive depuis quinze ans et une accélération certaine des techniques de dépistage depuis le début des années 2010 a permis de définir un nouveau cadre pour intégrer les anomalies dans le processus de sélection. Tout d’abord, il est essentiel de disposer d’un système d’observation des anomalies. Les cas étant souvent rares et dispersés, il est essentiel que ce système soit largement implanté sur le terrain et que les informations soient centralisées, de façon à détecter les émergences le plus tôt possible, à partir de cas considérés éventuellement à tort comme sporadiques. Différents observatoires dédiés, souvent distincts du contrôle de performances classique, ont été mis en place à travers le monde et dans différentes espèces d’élevage ou de compagnie. Nous présentons dans ce dossier l’Observatoire National des Anomalies Bovines – ONAB ; https://www.onab.fr/ – (Grohs et al 2016) et la situation chez le porc (Riquet et al 2016). Ces dispositifs ont réellement montré toute leur efficacité lorsque les outils moléculaires les plus récents, de génotypage et séquençage, ont été disponibles, permettant de caractériser rapidement une anomalie à partir de quelques cas (Duchesne et al 2016). Ces outils génomiques peuvent même être utilisés pour orienter la recherche des anomalies avant leur observation (Fritz et al 2016). Enfin, il convient d’insister sur le fait que l’analyse de cas mais aussi de leurs ancêtres n’est possible que si d’excellentes collections d’échantillons sont stockées, comme c’est le cas pour l’ONAB ou pour le Centre de Ressources Biologiques pour les animaux domestiques (CRB-Anim ; https://www.crb-anim.fr/). La situation est bien sûr très variable selon les espèces. L’impact d’une anomalie, et donc la prise de conscience des sélectionneurs, est plus élevé dans les espèces conduites en race pure et quand l’individu a une forte valeur. L’espèce bovine est caractérisée par un double réseau de phénotypage associé au conseil en élevage et au travers des vétérinaires, par une conduite en race pure quasi-exclusive, par une sélection puissante, devenue génomique. Elle connaît une évolution récente favorisant la détection des anomalies. La situation est également très avancée chez le chien, une espèce bénéficiant d’une bonne supervision vétérinaire et organisée en de nombreuses races pures d’effectifs génétiques très petits et souvent sujettes à des anomalies spécifiques. Aujourd’hui, la situation a beaucoup évolué, de sorte qu’un nombre croissant d’anomalies est mis en évidence, dans toutes les races, quel que soit le mode de reproduction prédominant (monte naturelle ou insémination artificielle). En revanche, leur prise en compte reste encore partielle, et rarement à la hauteur (c’est-à-dire parfois trop, parfois trop peu) de leur importance réelle. Nous proposons dans Boichard et al (2016) différentes approches pour inclure les anomalies de façon objective dans la sélection. Pour le chercheur, les anomalies sont des objets d’étude hors du commun. L’anomalie, en provoquant une perturbation sévère en dehors de la gamme physiologique normale, permet parfois de comprendre un mécanisme habituellement peu variable et donc peu étudiable autrement. On comprend ainsi mieux le rôle des gènes au travers de leurs effets lorsqu’ils sont mutés. Les mécanismes mis en jeu touchent souvent des voies fondamentales du vivant et, à ce titre, sont souvent transposables entre espèces. Les connaissances sont bien sûr bien plus avancées chez l’Homme ou les espèces modèles comme la souris et nous bénéficions de ces informations pour caractériser rapidement les mutations découvertes dans les espèces d’élevage. Mais parfois, une anomalie observée dans une espèce d’élevage peut aussi contribuer à résoudre des questions chez l’Homme, par exemple pour des maladies très rares alors que la structure des populations d’élevage avec de grandes familles permet l’étude de cas familiaux. Il arrive alors que l’espèce d’élevage, de même que le chien, prenne le rôle d’espèce modèle de pathologies humaines.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
16

Feytmans Medicis, M. E. De, et A. Bruylants. « Méthode Spectrographique de Détection des Méthylènes Actifs et Synthèse de Quelques Dérivés Styriliques, Cyanostilbéniques et Cyanazométhiniques. X. Étude cinétique des Condensations Stilbéniques et Azométhiniques ». Bulletin des Sociétés Chimiques Belges 75, no 11-12 (2 septembre 2010) : 691–710. http://dx.doi.org/10.1002/bscb.19660751102.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
17

Keery, L., E. Johnston, G. J. Norney, J. Darragh, M. A. Gomez, M. E. Benchikh, M. L. Rodríguez, R. I. McConnell et S. P. FitzGerald. « Application de la technologie des biopuces à la détection simultanée de buprénorphine, mitragynine, fentanyl et des composés et dérivés illicites du fentanyl à partir d’un seul échantillon ». Toxicologie Analytique et Clinique 30, no 2 (juin 2018) : S61. http://dx.doi.org/10.1016/j.toxac.2018.04.080.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
18

Eljaafari, A., P. Phothirath, K. Duperrier, A. Farré, H. Bétuel, L. Gebührer et D. Rigal. « O2bis-6 Détection d'alloréactivité entre frères et sœurs HLA-identiques liée à la reconnaissance d'un antigène mineur d'histocompatibilité grâce à l'utilisation de cellules dendritiques dérivées de monocytes ». Transfusion Clinique et Biologique 5 (avril 1998) : 54s—55s. http://dx.doi.org/10.1016/s1246-7820(98)80025-6.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
19

Jousselin, Elisa, Elies Zarrouk, Pauline Griffeuille, Souleiman El Balkhi et Franck Saint-Marcoux. « Détection des dérivés cocaïniques dans la salive en 45 secondes par spectrométrie de masse haute résolution : couplage Probe ElectroSpray Ionization (PESI) et quadripôle à temps de vol (QTOF) ». Toxicologie Analytique et Clinique 36, no 2 (juin 2024) : S37. http://dx.doi.org/10.1016/j.toxac.2024.03.052.

Texte intégral
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
20

Radigois, Jean-Yves. « Quand le travailleur social intervient dans un contexte à caractère sectaire1 ». 41, no 2 (26 novembre 2008) : 31–51. http://dx.doi.org/10.7202/019432ar.

Texte intégral
Résumé :
Résumé Le rôle du travailleur social est déterminant dans la prévention, la détection et la prise en charge des enfants en risque ou en danger. L’une des difficultés à laquelle il doit faire face en présence d’un groupe à dérives sectaires, consiste à repérer et à intégrer les particularités de ce contexte. Ainsi, il pourra plus aisément éviter des erreurs qui camoufleraient des situations, les complexifieraient ou les aggraveraient. Il lui convient de montrer factuellement et selon une évaluation socioéducative méthodologiquement sans faille, le risque, les négligences et les dangers auxquels l’enfant est confronté. De plus, un contexte à dérives sectaires provoque certes des violences sur l’enfant ou sur les parents, mais il en génère aussi sur le professionnel. Les perturbations engendrées provoquent parfois une angoisse et une sorte de sidération de pensée au point de donner l’illusion au professionnel de perdre ses compétences, ses savoirs et ses pratiques professionnels. Pour être pertinent et efficient, le travailleur social doit éviter le double piège du terrain religieux qui l’entraîne vers un débat stérile et illégitime. Il doit approfondir les méthodologies d’évaluation dans des contextes méconnus et marginaux pour non seulement apprendre à se positionner par rapport à des normes qui varient, mais aussi par rapport à d’autres normes éducatives et d’autres regards sur la fonction parentale avec des risques d’appréciations erronées. Enfin, il sera amené à étudier sa propre implication. Cet article propose de repérer et de présenter ces problèmes méthodologiques puis de décrire quatre attitudes-types de travailleurs sociaux en difficulté face à ces situations qui leur paraissent inhabituelles et perturbantes.
Styles APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Nous offrons des réductions sur tous les plans premium pour les auteurs dont les œuvres sont incluses dans des sélections littéraires thématiques. Contactez-nous pour obtenir un code promo unique!

Vers la bibliographie