Articles de revues sur le sujet « Croisades – Moyen âge »

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1

Balard, Michel. « Les républiques maritimes italiennes et le commerce en Syrie-Palestine (XI-XIII siècles) ». Anuario de Estudios Medievales 24, no 1 (2 avril 2020) : 313. http://dx.doi.org/10.3989/aem.1994.v24.976.

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Résumé :
Après un rappel des premiers contacts des villes maritimes italien­nes avec le Levant, dans les décennies qui ont précédé les croisades, l'arti­cle étudie les modalités d'implantation des Italiens en Syrie-Palestine après 1098: les acteurs, la chronologie des concessions qui leur sont accordées, la répartition topographique des comptoirs dans les differents États nés de la croisade. Vient ensuite une étude détaillée des privilèges consentis aux marchands italiens: exemption des taxes, concessions financières et foncières. L'examen des conditions de navigation, des investissements, de la nature des trafics commerciaux complète cette étude qui dénonce le mythe d'un lien étroit entre les croisades et l'essor du commerce du Levant au Moyen Âge.
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Lécrivain, Philippe. « Martin Aurell , Des chrétiens contre les croisades , XII e -XIII e siècle. Fayard, 2013, 407 pages, 24 €. Valérie Toureille , Crime et châtiment au Moyen Âge , V e -XV e siècle . Seuil, 2013, 332 pages, 24 € ». Études Tome 419, no 7 (1 juillet 2013) : XVI. http://dx.doi.org/10.3917/etu.4191.0117p.

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3

Paviot, Jacques. « L'idée de croisade à la fin du Moyen Âge ». Comptes-rendus des séances de l année - Académie des inscriptions et belles-lettres 153, no 2 (2009) : 865–75. http://dx.doi.org/10.3406/crai.2009.92551.

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4

Paviot, Jacques. « Noblesse et croisade à la fin du Moyen Âge ». Cahiers de recherches médiévales et humanistes, no 13 (30 décembre 2006) : 69–84. http://dx.doi.org/10.4000/crm.751.

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5

Wrisley, David Joseph. « Alexandre Winkler, Le tropisme de Jérusalem dans la prose et la poésie (XIIe–XIVe siècle) : Essai sur la littérature des croisades. (Nouvelle Bibliothèque du Moyen Âge, 77.) Paris : Honoré Champion, 2006. Pp. 609. €133.12. Distributed outside France by Éditions Slatkine, Geneva. » Speculum 85, no 1 (janvier 2010) : 210–12. http://dx.doi.org/10.1017/s0038713409990674.

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Croizy-Naquet, Catherine. « Alexandre WINKLER, Le tropisme de Jérusalem dans la prose et la poésie (XIIe-XIVe siècle). Essai sur la littérature des croisades , Paris, Champion, 2006 ; 1 vol. in-8°, 609 p. ( Nouvelle Bibliothèque du Moyen Âge , 77). ISBN : 2-7453-1364-9. Prix : € 95,00. » Le Moyen Age Tome CXIII, no 2 (23 août 2007) : XVI. http://dx.doi.org/10.3917/rma.132.0413p.

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Sonego, Leonora. « Jean-Michel Mouton, Dominique Sourdel (†) und Janine Sourdel-Thomine, Propriétés rurales et urbaines à Damas au moyen âge. Un corpus de 73 documents juridiques entre 310/922 et 669/1271, (Documents relatifs à l’histoire des croisades 23), Paris : Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2018, ISBN 2877543641. » Der Islam 97, no 1 (4 mai 2020) : 271–74. http://dx.doi.org/10.1515/islam-2020-0018.

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Issa, Mireille. « La conception de la croisade dans l’Historia rerum in partibus transmarinis gestarum de Guillaume de Tyr et dans l’Estoire d’Eracles ». Mélanges de l École française de Rome Moyen Âge 119, no 2 (2007) : 347–59. http://dx.doi.org/10.3406/mefr.2007.9453.

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Résumé :
La chronique latine de Guillaume, archevêque de Tyr, et sa traduction française véhiculent deux conceptions sensiblement différentes de la croisade, dues, en grande partie, à la personnalité même des deux auteurs. Nous verrons dans un premier temps, quelle définition offre chacun des deux chroniqueurs de l’idée du pèlerinage guerrier, Guillaume de Tyr exprimant une vision à la fois historique et religieuse, son traducteur insistant de son côté sur l’image de l’Église triomphante. Ces divergences s’expliquent par l’expérience personnelle de Guillaume et de son traducteur. Alors que l’archevêque est un familier de l’Orient latin, la traduction française laisse voir clairement une connaissance insuffisante de ce théâtre, témoin des événements du plus haut intérêt politique au Moyen Âge. Il sera question dans une seconde partie de la présentation, élogieuse ou polémique, des différents antagonistes, croisés, chrétiens orientaux et musulmans.
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Nina CHANG. « Étude du contact des langues à travers la croisade albigeoise du moyen âge en Languedoc-Roussillon ». ASSOCIATION CULTURELLE FRANC0-COREENNE ll, no 25 (novembre 2012) : 329–53. http://dx.doi.org/10.18022/acfco.2012..25.012.

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Bauden, Frédéric. « Jean-Michel Mouton, Dominique Sourdel and Janine Sourdel-Thomine : Mariage et séparation à Damas au Moyen Âge : un corpus de 62 documents juridiques inédits entre 337/948 et 698/1299. (Documents relatifs à l'histoire des croisades, XXI.) 326 pp. Paris : Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2013. €40. ISBN 978 2 87754 296 8. » Bulletin of the School of Oriental and African Studies 78, no 1 (février 2015) : 182–84. http://dx.doi.org/10.1017/s0041977x1400113x.

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Hirschler, Konrad. « Jean-Michel Mouton, Dominique Sourdel (†), and Janine Sourdel-Thomine : Propriétés rurales et urbaines à Damas au Moyen Âge : un corpus de 73 documents juridiques entre 310/922 et 669/1271. (Documents relatifs à l'histoire des croisades 23.) 559 pp. Paris : L'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2018. €80. ISBN 978 2 87754 364 4. » Bulletin of the School of Oriental and African Studies 82, no 2 (juin 2019) : 358–60. http://dx.doi.org/10.1017/s0041977x19000429.

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Masson, Christophe. « Benjamin Weber , Lutter contre les Turcs. Les formes nouvelles de la croisade pontificale au xv e siècle , Rome, École française de Rome, 2013 ; 1 vol., x + 594 p. ( Collection de l’École française de Rome , 472). ISBN : 978-2-7283-0960-3. Prix : € 49,00 ; Partir en croisade à la fin du Moyen Âge. Financement et logistique , éd. Daniel Baloup , Manuel Sánchez Martínez , Toulouse, P.U. du Midi, 2015 ; 1 vol., 444 p. ( Les Croisades tardives , 4). ISBN : 978-2-8107-0384-5. Prix : € 25,00 ». Le Moyen Age Tome CXXIII, no 3 (4 septembre 2018) : XLI. http://dx.doi.org/10.3917/rma.233.0613zo.

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Chollet, Loïc. « Croisade, tyrannie et conspirations antichrétiennes : l’ambiguïté des zones frontières chez quelques auteurs français de la fin du Moyen Âge ». Le Moyen Age Tome CXXVII, no 2 (4 octobre 2021) : 313–34. http://dx.doi.org/10.3917/rma.272.0313.

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Chollet, Loïc. « Croisade, tyrannie et conspirations antichrétiennes : l’ambiguïté des zones frontières chez quelques auteurs français de la fin du Moyen Âge ». Le Moyen Age Tome CXXVII, no 2 (4 octobre 2021) : 313–34. http://dx.doi.org/10.3917/rma.272.0313.

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Weber, Benjamin. « Conversion, croisade et œcuménisme à la fin du Moyen-âge : Encore sur la lettre de Pie II à Mehmed II ». Crusades 7, no 1 (31 décembre 2008) : 181–97. http://dx.doi.org/10.1080/28327861.2008.12220217.

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Claverie, Pierre-Vincent. « Alain DEMURGER, Croisade et croisés au Moyen Âge , Paris, Flammarion, 2006 ; 1 vol. in-12, 409 p. ( Champs , 717). ISBN : 978-2-0808-0137-1. Prix : € 10,50. » Le Moyen Age Tome CXVI, no 1 (17 juin 2010) : XIX. http://dx.doi.org/10.3917/rma.161.0177s.

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Galent-Fasseur, Valérie. « Marjolaine Raguin , Lorsque la poésie fait le souverain. Étude sur la Chanson de la Croisade albigeoise , Paris, Champion, 2015 ; 1 vol., 680 p. ( Nouvelle bibliothèque du Moyen Âge , 115). ISBN : 978-2-7453-2855-7. Prix : € 98,00 ». Le Moyen Age Tome CXXIII, no 3 (4 septembre 2018) : VI. http://dx.doi.org/10.3917/rma.233.0613f.

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Croizy-Naquet, Catherine. « Pascal PÉRON, Les Croisés en Orient. La représentation de l’espace dans le cycle de la croisade , Paris, Champion, 2008 ; 1 vol. in-8°, 604 p. ( Nouvelle bibliothèque du Moyen Âge , 86). ISBN : 978-2-7453-1689-9. Prix : € 105,00. » Le Moyen Age Tome CXVI, no 1 (17 juin 2010) : XXI. http://dx.doi.org/10.3917/rma.161.0177u.

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Guidot, Bernard. « Magali Janet , L’Idéologie incarnée. Représentations du corps dans le premier cycle de la croisade ( Chanson d’Antioche, Chanson de Jérusalem, Chétifs ), Paris, Champion, 2013 ; 1 vol., 585 p. ( Nouvelle bibliothèque du Moyen Âge , 110). ISBN : 978-2-7453-2667-6. Prix : € 90,00 ». Le Moyen Age Tome CXX, no 2 (6 novembre 2014) : XXXIII. http://dx.doi.org/10.3917/rma.202.0481zg.

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Croizy-Naquet, Catherine. « Armelle Leclercq , Portraits croisés. L’image des Francs et des Musulmans dans les textes sur la Première croisade. Chroniques latines et arabes, chansons de geste françaises des xii e et xiii e siècles , Paris, Champion, 2010 ; 1 vol., 596 p. ( Nouvelle bibliothèque du Moyen Âge , 96). ISBN : 978-2-7453-1939-5. Prix : € 105,00 ». Le Moyen Age Tome CXXI, no 2 (12 novembre 2015) : LVI. http://dx.doi.org/10.3917/rma.212.0445zzd.

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Gallardo, Luis Fernández. « Alain Dumerger, Croisades et croisés au Moyen Âge ». Atalaya, no 11 (20 avril 2009). http://dx.doi.org/10.4000/atalaya.444.

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Longhi, Blandine. « Une idéologie en mouvement ». Acta Mai 2014 15, no 5 (9 juin 2014). http://dx.doi.org/10.58282/acta.8728.

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Résumé :
Cet article est un compte-rendu du livre : Magali Janet, L’Idéologie incarnée. Représentations du corps dans le premier cycle de la croisade (Chanson d’Antioche, Chanson de Jérusalem, Chétifs), Paris : Honoré Champion, coll. « Nouvelle Bibliothèque du Moyen Âge », 2013, 585 p., EAN 9782745326676.
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Livingston, Daisy. « Jean-Michel Mouton, Dominique Sourdel and Janine Sourdel-Thomine, Mariage et séparation à Damas au moyen âge. Un corpus de 62 documents juridiques inédits entre 337/948 et 698/1299 (Documents relatifs à l’histoire des Croisades XXI) ». Der Islam 94, no 1 (30 janvier 2017). http://dx.doi.org/10.1515/islam-2017-0016.

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Bromberger, Christian. « Méditerranée ». Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.106.

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Résumé :
Alors que l’américanisme, l’africanisme, l’européanisme, l’indianisme… sont reconnus, certifiés par des musées ou des sections de musée, des départements universitaires, des chapitres de manuels depuis les origines, l’anthropologie de la Méditerranée est une spécialité récente, prenant corps, sous l’égide des universités britanniques, dans les années 1950. Ce retard est dû, au moins en partie, à l’hétérogénéité du monde méditerranéen partagé entre les façades méridionale et orientale de la mer, qui relèvent, à première vue, de l’étude du monde arabo-musulman, et la façade septentrionale ressortissant de prime abord de l’ethnologie européenne. Le scepticisme, récusant la pertinence d’une anthropologie de la Méditerranée, peut encore trouver des arguments dans l’histoire des civilisations ou dans l’actualité. Contrairement à d’autres régions du monde, l’aire iranienne voisine par exemple, le monde méditerranéen ne forme une unité ni par ses langues ni par ses traditions religieuses. Faut-il rappeler que seul l’Empire romain l’a unifié pendant plusieurs siècles autour du « mare nostrum » en favorisant l’épanouissement d’une culture gréco-latine à vocation universelle et en développant tout autour de la mer des institutions politiques sur le modèle de Rome ? Puis l’histoire de la Méditerranée fut faite de partages, de schismes, de croisades, de guerres entre empires, de conquêtes coloniales qui aboutirent, au terme de péripéties violentes, à la situation contemporaine où coexistent trois ensembles eux-mêmes fractionnés : une Méditerranée latine, catholique, largement laïcisée , partie intégrante de l’Europe occidentale, une Méditerranée balkanique orthodoxe avec ses poches islamiques, une Méditerranée arabo-musulmane. En dépit de ces fractures, des hommes de lettres campèrent, dans les années 1930, une Méditerranée des échanges et de la convivenza, à laquelle donnent crédit des lieux et des épisodes remarquables de l’histoire (l’Andalousie au temps du califat omeyade, la Sicile de Frédéric II, des villes cosmopolites de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle : Istanbul, Smyrne, Salonique, Beyrouth, Alexandrie, Alger, Tanger, Trieste, Marseille, etc.). Des revues (à Marseille, les Cahiers du sud de Jean Ballard, à Tunis Les Cahiers de la Barbarie d’Armand Guibert et Jean Amrouche , à Alger Rivages d’Edmond Charlot et Albert Camus, à Rabat Aguedal d’Henri Bosco) exaltèrent cette « fraternité méditerranéenne » tout autant imaginaire que réelle. Gabriel Audisio fut le chantre le plus exalté de cette commune « patrie méditerranéenne »: « Non, écrit-il, la Méditerranée n’a jamais séparé ses riverains. Même les grandes divisions de la Foi, et ce conflit spirituel de l’Orient et de l’Occident, la mer ne les a pas exaltés, au contraire adoucis en les réunissant au sommet sensible d’un flot de sagesse, au point suprême de l’équilibre ». Et à l’image d’une Méditerranée romaine (il veut « remettre Rome ‘à sa place’ ») il oppose celle d’une « synthèse méditerranéenne » : « À cette latinité racornie, j’oppose tout ce qui a fait la civilisation méditerranéenne : la Grèce, l’Égypte, Judas, Carthage, le Christ, l’Islam ». Cette Méditerranée qui « vous mélange tout ça sans aucune espèce de pudeur », dit-il encore, « se veut universelle ». Avant qu’un projet collectif d’anthropologie n’émerge, des ancêtres de la discipline, des géographes, des historiens, avaient apporté une contribution importante à la connaissance du monde méditerranéen. Maine, Robertson Smith, Frazer, etc. étaient classicistes ou historiens du droit et se référaient souvent aux sociétés antiques de la Méditerranée pour analyser coutumes et croyances ou encore les différentes formes d’organisation sociale (la tribu, la cité, etc.) et leur évolution. Plus tard, dans les premières décennies du XXème siècle, de remarquables études monographiques ou thématiques furent réalisées sur les différentes rives de la Méditerranée , telles celles de Maunier (1927) sur les échanges rituels en Afrique du nord, de Montagne (1930) sur les Berbères du sud Marocain, de Boucheman (1937) sur une petite cité caravanière de Syrie…Géographes et historiens, plus préoccupés par l’ancrage matériel des sociétés que par leur structure ou leurs valeurs, publièrent aussi des travaux importants, synthétiques ceux-ci, sur le monde méditerranéen ; ainsi Charles Parain, dans La Méditerranée, les hommes et les travaux (1936), campe une Méditerranée des infrastructures, celle qui prévaudra jusques et y compris dans les 320 premières pages de la thèse de Fernand Braudel (1949), celle des « ressources naturelles, des champs et des villages, de la variété des régimes de propriété, de la vie maritime, de la vie pastorale et de la vie agricole, des métiers et des techniques ». L’acte fondateur de l’anthropologie de la Méditerranée fut un colloque organisé en 1959 par Julian Pitt-Rivers, Jean Peristiany et Julio Caro Baroja, qui réunit, entre autres, Ernest Gellner, qui avait mené des travaux sur le Haut-Atlas, Pierre Bourdieu, alors spécialiste de la Kabylie, John K. Campbell, auteur de recherches sur les Saracatsans du nord de la Grèce. Cette rencontre, et celle qui suivit, en 1961, à Athènes donnèrent lieu à la publication de deux recueils fondamentaux (Pitt-Rivers, 1963, Peristiany, 1965), campant les principaux registres thématiques d’une anthropologie comparée des sociétés méditerranéennes (l’honneur, la honte, le clientélisme, le familialisme, la parenté spirituelle, etc.) et véritables coups d’envoi à des recherches monographiques s’inscrivant désormais dans des cadres conceptuels fortement charpentés. Les décennies 1960, 1970 et 1980 furent celles d’une croissance rapide et d’un épanouissement de l’anthropologie de la Méditerranée. Le monde méditerranéen est alors saisi à travers des valeurs communes : outre l’honneur et la honte, attachés au sang et au nom (Pitt-Rivers, 1977, Gilmore, 1987), la virilité qui combine puissance sexuelle, capacité à défendre les siens et une parole politique ferme qui ne transige pas et ne supporte pas les petits arrangements, l’hospitalité ostentatoire. C’est aussi un univers où domine une vision endogamique du monde, où l’on prise le mariage dans un degré rapproché, mieux la « république des cousins », où se marient préférentiellement le fils et la fille de deux frères, une formule surtout ancrée sur la rive sud et dans l’Antiquité pré-chrétienne, ; Jocaste ne dit-elle pas à Polynice : « Un conjoint pris au-dehors porte malheur » ? Ce à quoi Ibn Khaldoun fait écho : « La noblesse, l’honneur ne peuvent résulter que de l’absence de mélange », écrivait-il. Aux « républiques des beaux-frères », caractéristiques des sociétés primitives exogames étudiées par Claude Lévi-Strauss s’opposent ainsi les « républiques méditerranéennes des cousins », prohibant l'échange et ancrées dans l'endogamie patrilinéaire. Alors que dans les premières, « une solidarité usuelle unit le garçon avec les frères et les cousins de sa femme et avec les maris de ses sœurs », dans les secondes « les hommes (...) considèrent leurs devoirs de solidarité avec tous leurs parents en ligne paternelle comme plus importants que leurs autres obligations, - y compris, bien souvent, leurs obligations civiques et patriotiques ». Règne ainsi, dans le monde méditerranéen traditionnel, la prédilection pour le « vivre entre soi » auquel s’ajoute une ségrégation marquée entre les sexes, « un certain idéal de brutalité virile, dont le complément est une dramatisation de la vertu féminine », poursuit Germaine Tillion (1966). La Méditerranée, c’est aussi un monde de structures clientélaires, avec ses patrons et ses obligés, dans de vieilles sociétés étatiques où des relais s’imposent, à tous les sens du terme, entre le peuple et les pouvoirs; parallèlement, dans l’univers sacré, les intermédiaires, les saints, ne manquent pas entre les fidèles et la divinité ; ils sont nombreux, y compris en islam où leur culte est controversé. La violence avec ses pratiques vindicatoires (vendetta corse, disamistade sarde, gjak albanais, rekba kabyle…) fait aussi partie du hit-parade anthropologique des caractéristiques méditerranéennes et les auteurs analysent les moyens mis en œuvre pour sortir de ces conflits (Black-Michaud, 1975). Enfin, comment ne pas évoquer une communauté de comportements religieux, en particulier les lamentations funèbres, les dévotions dolorisantes autour des martyrs ? L’« inflation apologétique du martyre » est ainsi un trait commun au christianisme et à l’islam chiite pratiqué au Liban. La commémoration des martyrs fondateurs, dans le christianisme comme en islam chiite, donne lieu à des rituels d’affliction de part et d’autre de la Méditerranée. C’est en terre chrétienne la semaine sainte, avec ses spectaculaires processions de pénitents en Andalousie, ou, en Calabre, ces cérémonies où les hommes se flagellent les mollets et les cuisses jusqu’au sang. Au Liban les fidèles pratiquent, lors des processions et des prônes qui évoquent les tragiques événements fondateurs, des rituels dolorisants : ils se flagellent avec des chaînes, se frappent la poitrine avec les paumes des mains, voire se lacèrent le cuir chevelu avec un sabre. Dans le monde chrétien comme en islam chiite, des pièces de théâtre (mystères du Moyen Âge, ta’zie) ont été composées pour représenter le martyre du sauveur. Rituels chiites et chrétiens présentent donc un air de famille (Bromberger, 1979). Cette sensibilité au martyre dans les traditions religieuses méditerranéennes est à l’arrière-plan des manifestations laïques qui célèbrent les héros locaux ou nationaux tombés pour la juste cause. C’est le cas en Algérie. Toutes ces remarques peuvent paraître bien réductrices et caricaturales, éloignées des formes de la vie moderne et de la mondialisation qui l’enserre. Ne s’agit-il pas d’une Méditerranée perdue ? Les auteurs cependant nuancent leurs analyses et les insèrent dans le contexte spécifique où elles prennent sens. Dans leur généralité, elles offrent, malgré tout, une base de départ, un cadre comparatif et évolutif. Après une période faste, couronnée par un ouvrage de synthèse récapitulant les acquis (Davis, 1977), vint le temps des remises en cause. Plusieurs anthropologues (dont Michael Herzfeld, 1980, Josep Llobera,1986, Joao de Pina-Cabral,1989…) critiquèrent de façon radicale l'érection de la Méditerranée en « regional category » en fustigeant le caractère artificiel de l'objet, créé, selon eux, pour objectiver la distance nécessaire à l'exercice légitime de la discipline et qui s'abriterait derrière quelques thèmes fédérateurs fortement stéréotypés. À ces critiques virulentes venues des centres européens ou américains de l’anthropologie, se sont jointes celles d'ethnologues originaires des régions méditerranéennes, pour qui la référence à la Méditerranée est imaginaire et suspecte, et dont les travaux sont ignorés ou regardés de haut par les chercheurs formés à l’école britannique. Ce sentiment négatif a été d’autant plus accusé sur les rives méridionale et orientale de la Méditerranée que la mer qui, à différentes périodes, reliait est devenue un fossé aussi bien sur le plan économique que politique. Diverses initiatives et prises de position scientifiques ont donné un nouvel élan, dans les années 1990-2000, à l’anthropologie de la Méditerranée. Colloques et ouvrages (par exemple Albera, Blok, Bromberger, 2001) rendent compte de cette nouvelle conjoncture. On se garde désormais plus qu’avant de considérer le monde méditerranéen comme une aire culturelle qui présenterait, à travers le temps et l’espace, des caractéristiques communes stables. Au plus parlera-t-on d’un « air de famille » entre les sociétés riveraines de la mer en raison de contextes écologiques similaires, d’une histoire partagée, de la reconnaissance d’un seul et même Dieu. Cette perspective mesurée rejoint le point de vue de Horden et Purcell (2000), auteurs d’un ouvrage important tirant un bilan critique de l’histoire du monde méditerranéen. Pour eux, qui combinent points de vue interactionniste et écologique, la Méditerranée se définit par la mise en relation par la mer de territoires extrêmement fragmentés, par une « connectivity » facilitée par les Empires. Le titre énigmatique de leur livre, The Corruptive Sea, « La Mer corruptrice », prend dès lors tout son sens. Parce qu’elle met en relation, cette mer serait une menace pour le bon ordre social et pour la paix dans les familles. Cette proximité entre sociétés différentes qui se connaissent fait que le monde méditerranéen s’offre comme un terrain idéal au comparatisme « à bonne distance ». C’est sous le sceau de ce comparatisme raisonné que s’inscrivent désormais les travaux les plus convaincants, qu’ils se réclament explicitement ou non de l’anthropologie de la Méditerranée (voir sur la nourriture Fabre-Vassas, 1994, sur la parenté Bonte éd., 1994 , sur la sainteté Kerrou éd., 1998 et les traditions religieuses, sur les migrations et les réseaux Cesari, éd., 2002, sur le cosmopolitisme Driessen, 2005) Tantôt les recherches soulignent les proximités (Albera, 2005, 2009, Dakhlia, 2008, Dakhlia et Kaiser, 2011), tantôt elles les relativisent (Fernandez Morera, 2016, Bromberger, 2018), tantôt elles insistent sur les aspects conflictuels (Chaslin, 1997). Une autre voie est de considérer le monde méditerranéen, non pas comme un ensemble fait de similarités et de proximités mais comme un espace fait de différences qui forment système. Et ce sont ces différences complémentaires, s’inscrivant dans un champ réciproque, qui permettent de parler d’un système méditerranéen. Chacun se définit, ici peut-être plus qu’ailleurs, dans un jeu de miroirs (de coutumes, de comportements, d’affiliations) avec son voisin. Les comportements alimentaires, les normes régissant l’apparence vestimentaire et pileuse, le statut des images… opposent ainsi des populations revendiquant un même Dieu (Bromberger, 2018).
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