Littérature scientifique sur le sujet « Contexte épidémique »

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Articles de revues sur le sujet "Contexte épidémique"

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Thomas, Philippe, et Cyril Hazif-Thomas. « La psychogériatrie dans le contexte épidémique ». Soins Gérontologie 25, no 146 (novembre 2020) : 30–33. http://dx.doi.org/10.1016/j.sger.2020.09.010.

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Signoli, Michel, Isabelle Séguy, Jean-Noël Biraben et Olivier Dutour. « Paléodémographie et démographie historique en contexte épidémique ». Population 57, no 6 (2002) : 821. http://dx.doi.org/10.3917/popu.206.0821.

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Fortineau, Jacques. « Modification du cadre thérapeutique dans un contexte épidémique ». Perspectives Psy 59, no 4 (octobre 2020) : 335–38. http://dx.doi.org/10.1051/ppsy/202059335.

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Résumé :
L’auteur présente chez un patient obsessionnel suivi en analyse depuis plusieurs années l’incidence des périodes de confinement et déconfinement lors de l’épidémie de Covid-19 sur sa symptomatologie. La paradoxalité de l’amélioration sous la contrainte du confinement est soulignée. La reprise du processus thérapeutique, auparavant indéfiniment distancié, a permis, plusieurs mois après le déconfinement, d’aborder des problématiques existentielles libératrices. La résolution progressive de ses troubles en lien avec sa gémellité est enfin envisageable.
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Lesens, Olivier, Frédéric Robin, Violaine Corbin, Magali Vidal, Anne-Marie Sanchis, Florence Julien, Florence Gourdon et al. « Entérocoques résistant aux glycopeptides dans un contexte endémo-épidémique ». La Presse Médicale 35, no 7-8 (août 2006) : 1167–73. http://dx.doi.org/10.1016/s0755-4982(06)74774-1.

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Vincent, M., P. Vilain, H. Thébault, M. C. Jaffar-Bandjee et L. Menudier. « Surveillance de la dengue : évolution des dispositifs en contexte épidémique ». Médecine et Maladies Infectieuses 49, no 4 (juin 2019) : S38—S39. http://dx.doi.org/10.1016/j.medmal.2019.04.101.

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Chakour, M., J. L. Koeck, J. Maslin, E. Nicand, M. Chadli, J. Y. Nizou et Y. Buisson. « Diagnostic biologique rapide en contexte épidémique : état des lieux, perspectives ». Médecine et Maladies Infectieuses 33, no 8 (août 2003) : 396–412. http://dx.doi.org/10.1016/s0399-077x(03)00206-3.

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Lescanne, E., N. van der Mee-Marquet, J. M. Juvanon, A. Abbas, N. Morel, J. M. Klein, M. Hanau et V. Couloigner. « Conseils de bonnes pratiques : consultation d’ORL en contexte épidémique COVID-19 ». Annales françaises d'Oto-rhino-laryngologie et de Pathologie Cervico-faciale 137, no 4 (septembre 2020) : 280–85. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2020.05.003.

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Thébaut, Clémence. « Protéger l’état de santé de la population ou respecter les libertés individuelles en contexte épidémique ». médecine/sciences 38, no 4 (avril 2022) : 387–90. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2022043.

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Résumé :
La crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19 a conduit la collectivité à s’interroger sur la valeur accordée à la santé, par rapport aux autres dimensions de la vie. Mais dans quelle mesure les économistes disposaient-ils d’outils pour guider les décisions publiques dans ce contexte épidémique ? Certains arbitrages préexistaient à la crise : entre la protection de la santé de la population à court, ou moyen ou long terme, entre la protection de la santé de certaines populations au détriment d’autres, entre la protection de la santé de la population et la satisfaction de besoins extra-sanitaires (loisirs, éducation, etc.). Les outils que les économistes mobilisent pour évaluer les interventions innovantes et coûteuses (médicaments, programmes de dépistage, etc.) peuvent être utilisés pour éclairer le débat démocratique. La crise a toutefois soulevé des arbitrages plus inédits lorsqu’il s’est agi de choisir entre, d’une part, la protection de l’état de santé de la population, et, de l’autre, la protection des libertés individuelles. Est-il possible et légitime de mobiliser les méthodes issues de l’économie du bien-être pour trancher ce dilemme ?
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Gourjault, Cyrille, Christophe Vanhecke, Bernard-Alex Gaüzère, Richard Kojan et Denis Malvy. « Les enjeux de la prise en charge de la maladie à virus Ébola sur le terrain épidémique ». Médecine Intensive Réanimation 30, no 2 (18 mai 2021) : 183–90. http://dx.doi.org/10.37051/mir-00056.

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Résumé :
La République démocratique du Congo (RDC) connaît depuis août 2018, dans les provinces du Nord-Kivu et l’Ituri, la plus dévastatrice et la plus prolongée des épidémies de maladie à virus Ebola (MVE) de son histoire avec plus de 3 320 cas et 2209 décès en date du 7 décembre 2019. La stratégie de prise en charge de la MVE s’inscrit dans un scénario de crise humanitaire complexe grevé par un conflit armé et qui doit tenir compte de considérations ethniques et culturelles, des mesures de précautions drastiques imposées aux soignants ainsi que de limitations diagnostiques et thérapeutiques particulières. Le management médical repose en premier sur la prise en charge intensive et précoce des patients dans les centres de traitement Ebola (CTE). Elle est renforcée par le déploiement de l’évaluation de thérapeutiques spécifiques de l’infection par virus Ebola. Son objectif principal reste la performance du niveau de soins de support et renvoie à un remplissage liquidien massif avec un suivi drastique et évalué visant la compensation des pertes hydro-électrolytiques qui constitue l’invariant de la MVE. Ces mesures permettent souvent d’éviter l’évolution péjorative et le recours à une escalade du niveau de soins, comme l’épuration extra-rénale, la ventilation invasive ou le recours à des drogues inotropes, de réalisation non aisée dans le contexte du terrain épidémique. Nous rapportons le cas d’un patient hospitalisé présentant une forme sévère de la MVE et hospitalisé dans le CTE de Béni (Nord-Kivu),RDC au cours de cette épidémie, afin d’illustrer le projet de soin du patient atteint de fièvre hémorragique virale sévère à l’horizon 2020.
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Dost, M., O. Husson, A. L. Sberna, L. Oliveri et C. Gauthier. « Intérêt d’outils digitaux dans le maintien d’un parcours de soins obésité dans le contexte épidémique Covid-19. Retour de l’expérimentation article 51 Espace Médical Nutrition et Obésité ». Obésité 15, no 3-4 (juillet 2020) : 60–66. http://dx.doi.org/10.3166/obe-2021-0098.

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Résumé :
L’épidémie de Covid-19, au-delà de mettre en évidence l’obésité comme facteur pronostique important, modifie grandement la prise en charge de cette maladie chronique. L’expérimentation article 51 Espace médical nutrition et obésité (EMNO) a dû intégrer des outils numériques pour maintenir les parcours de soins. Cette démarche a également été enrichie par l’apport d’un outil d’éducation thérapeutique digital. L’ensemble du processus de prise en charge a ainsi été réalisé malgré la situation, avec un retour très positif des patients inclus dans l’expérimentation. En contexte épidémique, le maintien des parcours de soins d’une maladie chronique comme l’obésité peut ainsi être assuré avec l’apport du numérique tout en dépassant le simple cadre de la téléconsultation et du suivi en y associant une approche pédagogique digitale.
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Thèses sur le sujet "Contexte épidémique"

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Signoli, Michel. « Etude anthropologique de crises démographiques en contexte épidémique : aspects paléo et biodémographiques de la Peste en Provence ». Aix-Marseille 2, 1998. http://www.theses.fr/1998AIX2651U.

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Duvignaud, Alexandre. « Aspects cliniques, biologiques et pronostiques de la fièvre de Lassa en contexte endémo-épidémique en Afrique de l’Ouest : exemple du Nigeria ». Thesis, Bordeaux, 2020. http://www.theses.fr/2020BORD0254.

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Résumé :
La fièvre de Lassa, maladie endémique à recrudescence épidémique saisonnière, est avec 300 000 cas et 5000 décès annuels estimés à travers toute l’Afrique de l’Ouest considérée comme une priorité en terme de recherche. Ces dernières années, le Nigeria a rapporté un nombre de cas annuel en constante augmentation, dépassant désormais le millier. Mais cinquante ans après sa découverte, les connaissances sur la maladie restent parcellaires et la recherche clinique peu structurée. L’efficacité du seul traitement recommandé, la ribavirine, est aujourd’hui remise en cause. Il apparait donc urgent de pouvoir disposer de données actualisées, précises et fiables sur la maladie, son cours évolutif, sa prise en charge, son pronostic et les facteurs qui y sont associés. Il est également important que les malades qui en souffrent puissent avoir accès à un standard de soins optimisé. Il est enfin indispensable de développer les capacités de recherche clinique en zone d’endémie.Dans cette thèse, nous faisons une synthèse des connaissances accumulées sur la fièvre de Lassa depuis sa découverte en 1969. Puis nous exposons les raisons qui nous ont conduits à mettre en place un programme de réponse et de recherche sur la fièvre de Lassa. Nous expliquons la démarche suivie pour renforcer le standard de soins et mettre en place une plateforme de recherche clinique en collaboration avec l’un des principaux centres de prise en charge de la fièvre de Lassa au Nigeria. Nous présentons les premiers résultats de l’étude de cohorte prospective LASCOPE qui inaugura ce programme.Entre avril 2018 et mars 2020, ce sont 534 patients atteints de fièvre de Lassa prouvée par RT-PCR qui ont été pris en charge dont 77 (14,4%) sont décédés. 510 participants ont été inclus. Parmi eux on dénombrait 258 hommes et 252 femmes ; 84 étaient des enfants. Le délai médian entre l’apparition des symptômes et l’admission était de 8 jours (IIQ 7-13). A l’admission, 37,8% avaient une valeur de Ct de la RT-PCR du gene GPC du virus de Lassa <30. Entre l’admission et la fin du suivi, 120 (26,5%) ont atteints un score NEWS2 ≥7, 67(13,5%) un stade KDIGO ≥2 et 41 (8,0%) ont été dialysés. Tous ont reçu de la ribavirine pendant une durée médiane de 10 jours (IIQ 9-13). 62 (12,2%) sont décédés (57 [13,4%] adultes, 5 [6,0%] enfants. Le délai médian entre l’admission et le décès était de 3 jours (IIQ 1-6). Les caractéristiques suivantes à l’admission étaient associées à la mortalité en analyse multivariable : l’âge ≥ 45 ans (Odds Ratio ajusté [aOR] 16,30 [IC95% 5,31-50,30]), un score NEWS2 ≥7 (aOR 4,79 [IC95% 1,75-13,10]), un stade KDIGO ≥2 (aOR 7,52 [IC95% 2,66-21,20]), une valeur d’ALAT ≥ 3 fois la limite supérieure de la normale (aOR 4,96 [IC95% 1,69- 14,60]) et une valeur de Ct de la RT-PCR Lassa <30 (aOR 4,65 [IC95% 1,50-14,50]). Ces résultats devraient s’avérer utiles pour la conception de futurs essais cliniques mais aussi pour l’actualisation des recommandations de prise en charge de la maladie. Le cadre de cette étude de cohorte nous a également permis de documenter et décrire une présentation atypique de la maladie, sous la forme d’une paraparésie d’apparition retardée. Cette observation originale vient compléter le spectre évolutif des manifestations neurologiques de la fièvre de Lassa.Deux études complémentaires sont nichées dans la cohorte LASCOPE, portant respectivement sur la pharmacocinétique de la ribavirine telle qu’employée dans le traitement de la fièvre de Lassa et sur la physiopathologie de l’atteinte cardio-circulatoire pouvant survenir au cours de la maladie. Le recrutement dans ces études nichées est toujours en cours.Enfin, un essai clinique de phase II évaluant la pharmacocinétique, la sécurité et la tolérance d’un nouvel antiviral, le favipiravir, pour le traitement de la fièvre de Lassa est également en cours de mise en place sur deux sites au Nigeria dont celui avec lequel nous collaborons
Lassa fever, an endemic disease with seasonal epidemic recrudescence, is considered to be responsible for 300 000 cases and 5000 death each year throughout Western Africa. As such, it has been listed as a priority for research. Over the past few years, Nigeria reported the highest and ever increasing number of cases, now exceeding a thousand per year. However, fifty years after the discovery of the disease, our knowledge is still limited and clinical research capacities remained poorly developed. The efficacy of the only available treatment, ribavirin, is still to be assessed. Hence, there is a need for up to date and reliable data on the disease course, management, mortality and prognostic factors. It is also of paramount importance that the patients suffering from Lassa fever could gain access to an optimised standard of care. Lastly, clinical research capacities need to be developed urgently in endemic areas.In this thesis, we review the knowledge gathered on Lassa fever from its discovery in 1969 till date. Then, we explain the reasons that led us to set up a response and research program on Lassa fever, as well as our approach to reinforce the standard of care and build a clinical research platform in collaboration with one of the main Lassa treatment centres in Nigeria. Next, we present the first results of the LASCOPE cohort study which represent the cornerstone of our program.From April 2018 to March 2020, 534 patients with RT-PCR proven Lassa fever were followed-up of whom 77 died (14.4%). 510 participants were enrolled in the cohort: 258 men and 252 women, 84 being children. The median delay between the symptoms onset and admission was 8 days (IQR 7-13). On admission, 37.8% had a Lassa RT-PCR Ct value <30. From admission to end of follow-up, 120 (26.5%) had a NEWS2 ≥7, 67(13.5%) had a KDIGO ≥2, and 41 (8.0%) underwent dialysis. All of them received ribavirin therapy with a median duration of 10 days (IQR 9-13). 62 (12.2%) died (57 [13.4%] adults, 5 [6.0%] children. The median delay between admission and death was 3 days (IQR 1-6). The following characteristics on admission were independently associated to mortality: age ≥ 45 years (adjusted Odds Ratio [aOR] 16.30 [95%CI 5.31-50.30]), NEWS2 ≥7 (aOR 4.79 [95%CI 1.75-13.10]), KDIGO ≥2 (aOR 7.52 [95%CI 2.66-21.20]), ALAT ≥ 3 times the upper limit of normal range (aOR 4.96 [95%CI 1.69- 14.60]), a Lassa RT-PCR Ct value <30 (aOR 4.65 [95%CI 1.50-14.50]). Those results will be helpful for the conception of future therapeutic clinical trials as well as for updating existing management guidelines. The framework of this cohort also gave us the opportunity to describe an unusual presentation of the disease, namely delayed paraparesis. This original observation add to the evolving knowledge regarding the spectrum of Lassa fever-related neurological manifestations.Two complementary studies are nested in the LASCOPE cohort, concerning the pharmacokinetics of ribavirin, as it is used for the treatment of Lassa fever, as well as the pathophysiology of cardiovascular dysfunction that can occur during Lassa fever. Inclusions in these nested studies is still ongoing.Finally, an upcoming phase II clinical trial evaluating the pharmacokinetics, security and tolerability of a novel antiviral drug, favipiravir, for the treatment of Lassa fever is currently being prepared in two Nigerian sites, including the one we are collaborating with
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Aubert, Stéphanie. « Les Marseillais et la peste de 1720 la perception et réactions face à la maladie dans le contexte épidémique de la Méditérranée ». Mémoire, Université de Sherbrooke, 2009. http://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/2571.

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Résumé :
Plusieurs grandes pandémies de peste ont ravagé l'Europe entre l'Antiquité et les temps modernes. En France, la maladie est demeurée endémique jusqu'en 1670 et semble ensuite disparaître pendant une cinquantaine d'années jusqu'à ce que la peste de Marseille de 1720 rallume la panique qu'occasionnent ces épidémies à forte mortalité et à grande contagion. Si on remonte le cours de l'histoire de Marseille, la ville a connu une vingtaine d'épisodes de peste dont celle de 1720 est le couronnement. En ce début du XVIIIe siècle, non seulement les Marseillais ont-ils une histoire de la peste qui leur est propre, mais ils sont aussi à proprement parler des habitants du midi de la France, bien éloignés de Paris et de l'esprit des Lumières qui s'installe alors dans la capitale. Dans le cadre de cette peur collective qu'amène l'épidémie, ce mémoire veut apporter un éclairage sur les représentations et les réactions des Marseillais face au fléau qui les afflige. L'analyse de récits de contemporains, médecins, administrateurs et membres du clergé permet d'atteindre cet objectif. Le premier chapitre examine la perception et les réactions des habitants de Marseille lorsque la peste entre dans les murs de leur ville. Il importe de voir leur état d'esprit avant que la peste se répande. Les Marseillais connaissent la peste par divers traités et par le vécu de leurs ancêtres. Une culture de la peste existe chez eux. Mais la cité phocéenne coule de beaux jours avant que ne s'abatte le fléau. On se sent en sécurité derrière le Bureau de santé. Alors, lorsque tombent les premiers malades aux troublants symptômes de la peste, la première réaction est le déni. Vient un jour où l'on doit pourtant reconnaître l'épidémie. Le vécu de l'épidémie de 1720 au niveau sanitaire est l'objet du second chapitre. Les violentes manifestations de la maladie, à elles seules, suffisent à créer la panique. On tente de l'expliquer, on la personnifie pour la comprendre. Des milliers de Marseillais, peu importe leur condition ou leur âge, tombent malades et meurent dans tous les coins de la ville et dans les campagnes. La quantité [de] cadavres devient bientôt un problème. Un réel désespoir psychologique gagne les habitants. Mais au travers la douleur physique et mentale, on perçoit bientôt la volonté de plusieurs d'aider les malades, d'assainir la ville, de sauver la cité. Certes, les problèmes sanitaires se déploient sur la ville, mais on se bat pour les dissiper. Cet affrontement et l'efficacité des geste[s] alors posés s'expliquent parce qu'ils reposent sur une culture intégrée de la peste, du moins chez les autorité et dans l'élite. Le troisième chapitre est consacré au vécu civil de la peste, alors que Marseille semble sombrer dans le chaos. Les cadres normaux de la vie n'existent plus. Des abus de toutes sortes sont perpétrés et diverses transgression sociales s'observent. Mais ce chaos n'est qu'apparent puisqu'une lutte s'organise. On prend les précautions nécessaires pour empêcher la peste de faire plus de victimes. Néanmoins, l'épidémie laisse de profondes marques tant physiques qu'au niveau des mentalités collectives.
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Charters, Kathleen Anne. « Putting health behaviour theory into context and context into health behaviour theory. : COVID-19 through the health psychology looking glass ». Electronic Thesis or Diss., Paris, EHESS, 2024. http://www.theses.fr/2024EHES0042.

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Résumé :
La pandémie de COVID-19 a mis en évidence l'importance des comportements de prévention pour réduire la propagation de la maladie et le fardeau sanitaire associé. Comprendre les déterminants psychologiques qui motivent l'engagement comportemental est donc essentiel dans un contexte épidémique. Au début de la pandémie, relativement peu de recherches portaient sur la dynamique de la réponse comportementale humaine face à cette menace épidémique en constante évolution. Cette recherche a cherché à combler cette lacune dans la littérature, d'abord en examinant les théories psychosociales des comportements de prévention existantes dans le contexte de la pandémie, et ensuite en élargissant cette base théorique pour tenir compte des effets de la situation épidémique, mettant ainsi les comportements de prévention en contexte et intégrant le contexte dans la théorie des comportements de prévention. La première partie de la recherche doctorale porte sur deux problématiques relatives aux comportements de santé qui préoccupaient les chercheurs et les autorités sanitaires : l'optimisme irréaliste et la compensation du risque. Les résultats de la première étude transversale répétée (N=12378), menée avant, au début et au pic de la première vague épidémique (février–avril 2020) en France, en Italie, au Royaume-Uni et en Suisse, ont indiqué que les participants de ces quatre pays devenaient de plus en plus optimistes de manière irréaliste avec le temps et que cette tendance était associée à un désengagement comportemental. Les résultats de la deuxième étude (N=14003) menée au cours des huit premiers mois du campagne vaccinale en France (février–septembre 2021) suggèrent l’existence d’une faible compensation du risque observable vers la fin de la campagne, en particulier s’agissant de l'évitement des rassemblements sociaux, parmi les participants présentant un schéma vaccinale complet. Puisque les résultats de ces premières études indiquaient que le contexte épidémique influençait la perception du risque et l'adhésion aux mesures de contrôle, nous avons cherché à caractériser dans la deuxième partie de la thèse l'effet du contexte épidémiologique sur les déterminants sociocognitifs des comportements de prévention, comblant ainsi une lacune dans la recherche dans ce domaine. Dix-sept enquêtes bimensuelles ont été menées sur neuf mois (mars–novembre 2020, N=34016).Une analyse de regression multiniveaux a révélé une association entre le contexte épidémiologique et les comportements de prévention, le temps modérant toutefois l'effet de l'incidence sur le comportement. Ensuite, une analyse plus approfondie des pistes causales a indiqué que l'effet du contexte épidémiologique sur le comportement n’était que partiellement médié par des variables sociocognitives. Étonnamment, à l'exception des normes sociales perçues, les variables de cognition sociale traditionnellement considérées comme déterminant de la réponse comportementale, ont peu contribué à la médiation de la relation entre le contexte épidémiologique et le comportement. Les implications pour la théorie, de futures recherches, ainsi que la pratique et la politique en matière de santé publique, sont discutées. Les résultats de cette recherche soulignent la nécessité de renforcer la théorie, tout en l'examinant, en la testant et en l'élargissant dans des contextes divers et variés. À travers l’élargissement de la théorie existante à une épidémie d'une maladie infectieuse émergente, la COVID-19, cette recherche explore les différents facteurs d'influence et les mécanismes causaux potentiellement impliqués dans le processus psychologique complexe et dynamique d'évaluation du risque et l'engagement comportemental qui en résulte. En plaçant la théorie dans son contexte et le contexte dans la théorie, cette recherche doctorale cherche à faire progresser la théorie, apportant ainsi une contribution significative au domaine de la recherche sur les comportements de prévention en matière de santé
The COVID-19 pandemic highlighted the importance of health protective behaviours in reducing disease spread and subsequent health burden. Understanding the psychological determinants motivating behavioural engagement is therefore critical in an epidemic and pandemic setting. At the time of the pandemic outbreak, relatively little research attention had focused on the dynamics of human behavioural response to an unfolding, constantly evolving epidemic threat. This doctoral research therefore sought to address this gap in the literature firstly by investigating existing theory in the COVID-19 context, and secondly by expanding upon existing theory to account for the epidemic setting, thereby putting health behaviour theory into context and context into health behaviour theory. To this end, the first part of the doctoral research investigated two health behaviour issues of concern to researchers and health authorities: unrealistic optimism and risk compensation. Findings from the first repeated cross-sectional study (N=12,378), conducted at pre-, early and peak first-wave epidemic stages (February–April 2020) in France, Italy, Switzerland and the United Kingdom, indicated that people across all four countries became increasingly unrealistically optimistic over time and that this was associated with behavioural disengagement. Results of the second study (N=14,003) during the initial eight months of the vaccine rollout in France (February–September 2021), suggested risk compensation occurred towards the end of the vaccine rollout, particularly towards avoidance of social gatherings among those with a completed vaccination schedule.As results from these initial studies suggested that the epidemic setting influenced risk appraisal and adherence to mitigation measures, and addressing a gap in the literature due to the paucity of research in this area, the second part of the doctoral study explored the effect of the epidemiological context on behaviour and the social cognitive pathways involved. Seventeen bi-monthly surveys were conducted over nine months (March–November 2020, N=34,016). Multilevel analysis revealed that there was an association between the epidemiological context and protective behaviour, with time serving to moderate the effect of incidence on behaviour. Further pathway analysis indicated that the effect of the epidemiological context on behaviour was only partially mediated by social cognitive variables. Surprisingly, with the exception of perceived social norms, which made the greatest mediational contribution, social cognitions commonly and repeatedly found to predict behavioural response contrastingly contributed little to mediating the epidemiological context–behaviour relationship. Implications for theory, future research, public health policy and practice are discussed. Above all, these research findings highlight the need to nurture theory by examining, testing and expanding upon it in different contexts. Through its extension of extant theory to an epidemic of an emerging infectious disease, COVID-19, the current investigation explored the underlying layers of influence and possible causal mechanisms involved in the complex and dynamic psychological process of risk appraisal and behavioural engagement. By putting theory into context and context into theory, this doctoral research sought to nourish and advance theory, thereby making a significant contribution to the field of health behaviour research
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Bas, Jérôme. « Contester la fatalité du handicap : mobilisations de personnes handicapées et institution d’une catégorie d’action publique (XXe siècle – France) ». Electronic Thesis or Diss., Paris 8, 2021. http://www.theses.fr/2021PA080098.

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Résumé :
Cette thèse porte sur le processus d’unification de la catégorie de handicap en France au XXe siècle. Unification au sens de l’agrégation de groupes sociaux rassemblés sous ce terme, mais aussi du développement d’institutions de plus en plus spécialisées dans leur prise en charge, de pratiques qui les ciblent, de représentations et de connaissances sur ces per-sonnes, ou encore de mobilisations pour porter leur parole dans l’espace public. À partir d'archives, de nombreux journaux et imprimés, de documents audiovisuels et de plusieurs entretiens biographiques avec des acteurs de cette histoire, elle met en relation la multipli-cité des agents engagés dans la représentation des personnes handicapées, resitue leurs prises de position au sein d’un champ de luttes et identifie les principaux enjeux de ce champ : définir la catégorie des « personnes handicapées » et prescrire ce qu’il faut faire, ou ne pas faire, pour leur bien. La thèse met au jour le rôle structurant des mobilisations d’étudiants handicapés dans la dynamique de ce champ, car ils ont été les mieux placés à différentes étapes de son histoire pour en subvertir l’ordre dominant. Elle met également en évidence le rôle crucial de certaines épidémies (tuberculose et poliomyélite) dans l’autonomisation de ce champ et celui des sciences sociales comme ressource pour distin-guer le handicap de la maladie dans ce processus. Enfin, cette thèse n’isole pas le champ du handicap des transformations du champ de la protection sociale, du champ médical et du champ politique. Elle propose donc une sociologie historique et politique d’un groupe so-cial de mieux en mieux connu des sciences sociales, mais rarement approché d’une manière relationnelle comme un champ et de manière processuelle comme un enjeu de luttes
This doctoral thesis studies the unification of the category “disability” in France during the twentieth century. By unification, I mean the aggregation of various social groups under the term “disabled” accompanied by the development of institutions and practices increasingly specialized in the support of the disabled. This process also came about through the growth in the representation and knowledge on disabled persons as well as their increasing pres-ence in the public sphere. Based on archives, newspapers and other published material, audiovisual documents and personal interviews with key historical figures, this doctoral thesis analyses the numerous participants engaged in the representation of disabled peo-ple, establishes their position in this social field and identifies the issues at stake within it : establishing a definition of the category “disabled persons” and recommending what needs to be done, or not done, for the well-being of this segment of the population. The thesis brings into light the structural role of the activism lead by disabled students, who through-out the different stages of this field’s history have been suitably placed to subvert the domi-nant social order. The thesis also highlights the central role of epidemics such as tuberculo-sis and poliomyelitis in the empowerment of these people and examines the ways in which the social sciences contributed to distinguishing disabilities from illnesses. This thesis takes into account the transformation of the medical field and political arena when analyzing the constitution of the “disabled” category. Thus, this work develops a historical and political sociology of a social group which, while increasingly considered by the social sciences, has rarely been studied through a relational and process-oriented approach. In other words, analyzed as a field structured through by a power dynamics
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Livres sur le sujet "Contexte épidémique"

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Étude anthropologique de crises démographiques en contexte épidémique : Aspects paléo- et biodémographiques de la peste en Provence. Oxford : Archaeopress, 2006.

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Chapitres de livres sur le sujet "Contexte épidémique"

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DEJEAN DE LA BÂTIE, Alice. « A l’aube de l’ère pénale sanitaire ». Dans Les épidémies au prisme des SHS, 251–55. Editions des archives contemporaines, 2022. http://dx.doi.org/10.17184/eac.6011.

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Résumé :
Face à la menace puis aux ravages de l’épidémie de Covid-19, les autorités publiques ont fait le choix de la coercition pour tenter de juguler la contagion. Si de nombreuses mesures relevaient d’abord de la police administrative, le bras armé du droit pénal n’a pas tardé à être brandi par l’Etat pour contraindre les individus réfractaires à jouer le jeu collectif du confinement, du couvre-feu, des gestes barrières et de la traçabilité. Le contexte épidémique s’est ainsi accompagné d’un arsenal pénal spécial dont il y a à craindre qu’il laissera des séquelles durables. I. L’arsenal pénal spécial contre l’épidémie Piochant dans les différentes branches du droit pénal spécial - matière juridique qui s’intéresse à l’étude des infractions - , les autorités ont adopté une approche double : d’une part le recours à des délits classiques et d’autre part la création de nouvelles infractions sur mesure. Pour certains, le nouveau coronavirus est mortel, pour d’autres, il n’engendre aucun symptôme. Face à cette variabilité des effets, ce sont les plus dangereux pour la vie et l’intégrité physique qui guident la qualification pénale. Cela conduit à invoquer la mise en danger d’autrui - en l’absence de victimes -, l’homicide par imprudence, ou encore les violences involontaires à l’encontre des organisateurs de fêtes clandestines, mais aussi, par exemple, des employeurs qui obligent à venir travailler dans des conditions sanitaires douteuses. A l’inverse, le délit d’atteinte au secret professionnel est balayé d’un revers de main pour laisser place à l’injonction de transmission des données personnelles et médicales. En parallèle, ce n’est qu’une question de temps avant que le faux et l’usage de faux soient reprochés aux personnes qui se dotent d’attestations falsifiées. On songe non seulement à l’attestation-employeur permettant de s’exonérer des contraintes du confinement ou du couvre-feu, mais également aux attestations de test-PCR négatif permettant d’accéder à certains lieux ou de passer les frontières. Le gouvernement a en outre multiplié les sanctions pénales pour contraindre la population au port du masque ainsi qu’au respect des mesures successives de confinement ou de couvre-feu. Si l’on reste en principe dans le domaine contraventionnel, un instrument juridique spécifique est mis à l’honneur par ce nouvel arsenal pénal : la récidive. Elle permet d’abord d’augmenter le montant de l’amende puis de faire entrer le comportement dans le domaine délictuel et d’y attacher la menace d’une peine d’emprisonnement et de peines complémentaires comme le travail d’intérêt général et la suspension du permis de conduire. II. Les séquelles de l’épidémie sur le droit pénal spécial Les avancées du droit pénal décrites ci-dessus sont autant d’offenses à la liberté. Si le contexte épidémique les a rendues temporairement nécessaires, il y a fort à craindre que certaines d’entre elles s’installent durablement dans le paysage pénal français. Les spécialistes de droit public et de théorie politique s’inquiètent déjà de la propension des citoyens à s’habituer à l’état d’urgence sanitaire, au détriment de leurs libertés fondamentales. Nous devons à notre tour dénoncer l’empreinte profonde que l’épidémie risque de laisser sur le droit pénal spécial. Un secret professionnel affaibli par des procédures de traçage - pourquoi ne pas y recourir lors de la prochaine épidémie de grippe ou de gastro-entérite ? -, un recours récurrent à la mesure martiale du couvre-feu, une logique d’escalade rapide des sanctions par le biais de la récidive, le spectre d’un trafic de documents de type “passeport sanitaire”… sont autant de risques qui pèsent sur nos libertés.
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DERVEAUX, Virginie, et Cécile FRIES-PAIOLA. « L’architecture scolaire face à la pandémie, conséquences spatiales de la gestion de crise ». Dans Les épidémies au prisme des SHS, 205–20. Editions des archives contemporaines, 2022. http://dx.doi.org/10.17184/eac.6007.

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Résumé :
Cette communication propose de montrer l’avancement des travaux de la recherche « Architecture et enseignements alternatifs : comment définir de nouveaux espaces d’apprentissage dans un contexte de crise épidémique ? » porté par une équipe de recherche pluridisciplinaire constituée autour de chercheurs du Laboratoire d’histoire de l'architecture contemporaine (LHAC) de l’École nationale supérieure d’architecture du Nancy (ENSA-Nancy), du SnT (Université du Luxembourg) et du LIEC (Université de Lorraine). Ce projet est lauréat du programme de recherche « Résilience Grand-Est », cofinancé par la Région Grand-Est et l’ANR. La crise sanitaire actuellement en cours, découlant de la diffusion à l’échelle mondiale de la maladie à coronavirus Covid-19, a engendré de profondes évolutions dans les rapports que chacun entretient avec l’autre et avec l’espace, en particulier dans le secteur de l’éducation. Au lendemain du premier déconfinement, de nombreux reportages photos dans les écoles faisaient état de la difficile réalité des nouvelles conditions d’accueil en milieu scolaire. Si la Covid-19 a bousculé de manière significative toutes les strates de société et mis à mal le fonctionnement de l’ensemble des institutions publiques, les infrastructures scolaires ont été particulièrement impactées. En effet, celles-ci sont devenues le lieu où les injonctions contradictoires se sont manifestées avec le plus de force : rester le lieu essentiel de la socialisation des enfants, tout en maintenant des mesures de distanciation physique. Les protocoles sanitaires ont ainsi obligé toute la communauté scolaire à s’adapter, dans un temps très court, à de nouvelles manières d’enseigner et d’apprendre, et plus largement de maintenir des liens de sociabilité. La recherche, dont nous proposons de faire un bilan d’étape au travers de cette communication, s’organise autour de trois axes de réflexion. Celle-ci se propose de voir comment, à partir d’une étude historique et d’une enquête de terrain sur la situation actuelle des établissements scolaires, il est possible d’imaginer des dispositifs spatiaux qui permettent de répondre conjointement aux enjeux conjoncturels de l’école – liés à la pandémie – et structurels – et notamment les enjeux sociaux, environnementaux, pédagogiques et fonctionnels. Cette communication se propose d’exposer les enjeux scientifiques et méthodologiques de cette enquête de terrain qui débutera en janvier 2021 dans le Grand-Est, et d’un dresser un premier bilan d’étape. Cette enquête a pour but d'étudier non seulement les impacts socio-spatiaux l’épidémie dans les milieux scolaires, mais aussi les mécanismes d’adaptation (pédagogiques et spatiaux) mis en œuvre par l’ensemble des acteurs de l’éducation. L'enquête vise ainsi à observer et analyser les changements représentationnels et pratiques, à la fois sur le versant pédagogique et sur celui des sociabilités, dans le champ de l’éducation en contexte sanitaire épidémique. Au-delà de la mise en évidence de la diversité des modalités d'adaptation, cet axe de recherche vise à mettre en évidence des leviers de résilience permettant de mieux faire face à ce type de crise.
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« Table of Contents ». Dans Épidémie silencieuse, XIII—XX. Presses de l'Université du Québec, 2008. http://dx.doi.org/10.2307/j.ctv18pgq8f.4.

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ZRAN, Toily Anicet. « Les grandes épidémies postcoloniales et les théories de complot en Afrique subsaharienne ». Dans Les épidémies au prisme des SHS, 65–74. Editions des archives contemporaines, 2022. http://dx.doi.org/10.17184/eac.5991.

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Résumé :
Cette étude analyse la construction des théories de complots qui ont accompagné le sida, l’épidémie de la maladie à virus Ebola (MVE) et la Covid-19, qui constituent les trois épidémies postcoloniales qui ont mobilisé simultanément les Etats africains et impacté le vécu des populations. Certes, certains pays d’Afrique ont été touchés par des épidémies de choléra, de fièvre jaune, de méningite, de fièvre de Lassa, etc., mais ces épisodes épidémiques sporadiques n’ont pas inquiété simultanément l’ensemble du continent, à l’image des trois épidémies susmentionnées. C’est aussi le cas du SRAS, de la grippe aviaire et du H1N1 dont les peurs suscitées ne concernaient spécialement que l’Occident. A contrario, la dimension pandémique du sida qui a fait le siège de l’Afrique, les affres de l’épidémie d’Ebola, notamment la vingt troisième épidémie qui a émergé en Afrique de l’ouest de 2014 à 2016 touchant 28 616 en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone, dont 11 310 décès, et l’irruption de la Covid-19 accompagnée d’un discours qui prophétisait une hécatombe en Afrique, ont, par leur ampleur, suscité de nombreuses théories de type complotiste. Ces épidémies ont marqué tout le continent dès leur irruption, non seulement par leurs voies de contamination, leur ampleur, l’absence de remède, les difficultés liées à la prévention, le discours qui les accompagne, mais aussi par leur impact social. C’est cette spécificité partagée qui les classe en tête de liste des épidémies qui charrient des théories de complot. En effet, le contexte de crise socio-politique et économique, de paupérisation générale, de crise du système de santé des Etats africains et de revendications culturelles, dans lequel ces épidémies ont émergé, auquel se greffe le poids d’un héritage colonial persistant, façonne leurs perceptions par les populations. C’est ce contexte qui constitue le ferment d’éclosion des théories de complot. Nonobstant les spécificités des théories de complot qui accompagnent chacune de ces épidémies, elles sont remarquablement connectées par des dénominateurs communs, une sorte de répertoire d’explications « complotistes » limité mais actualisé à l’émergence d’une épidémie, pour capter l’imaginaire et conditionner ses représentations. Comment des épidémies dont les périodes d’irruption, les lieux d’émergence et les principales voies de contamination diffèrent ont suscité des théories de complot analogues et connectées qui ont construit leurs représentations en Afrique sub-saharienne? A partir des documents d’archives des institutions étatiques de santé, des organismes internationaux et humanitaires en Côte d’Ivoire et en Guinée, d’une enquête de terrain dans ces deux pays et de l’observation directe, l’étude révèle que : la perception de ces épidémies comme des armes bactériologiques contre les Africains, le business de la santé et la marginalisation des Africains par le sabotage de leur recherche et la banalisation de leurs remèdes, constituent les théories transversales qui postulent que ces épidémies sont des complots.
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BRETON, Justine. « Comprendre les épidémies des séries arthuriennes au regard de la pandémie de 2020 ». Dans Les épidémies au prisme des SHS, 45–54. Editions des archives contemporaines, 2022. http://dx.doi.org/10.17184/eac.5989.

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Résumé :
Si le Moyen Âge est loin d’être une période ignorante, les fictions médiévalistes ont cependant souvent tendance à l’oublier pour privilégier l’image d’une époque peu évoluée, et par conséquent vite démunie face aux risques épidémiques. Ceux-ci sont pourtant fréquents : la quasi-totalité des séries médiévalistes mentionne au moins une épidémie, qu’il s’agisse de peste (Un monde sans fin, The Witcher), de choléra (Kaamelott), de fièvres diverses (Vikings, The White Princess, The Last Kingdom) ou de menaces surnaturelles similaires dans les programmes de fantasy (Merlin, Game of Thrones). Plus que de diaboliser un Moyen Âge de fiction, il s’agit en réalité, dans ces programmes largement diffusés et suivis, de projeter nos propres attentes et limites sur un contexte prétendument archaïque et dépassé. L’objectif de cette communication sera de montrer comment la représentation des épidémies dans les contextes médiévalistes reflète notre propre insécurité face aux risques épidémiques, alors même que le Moyen Âge est mis en scène comme un repoussoir de nos sociétés contemporaines. À partir d’un corpus large de séries télévisées diffusées depuis les années 2000 et consacrées au Moyen Âge – qu’il s’agisse d’un Moyen Âge pseudo-historique ou de fantasy –, cette réflexion nous amènera à questionner l’apparente frontière – temporelle, scientifique et éthique – qui sépare l’image que nous avons du Moyen Âge d’une part, et celle que nous avons de nos sociétés contemporaines d’autre part. Le Moyen Âge est en effet régulièrement présenté comme une période obscurantiste et globalement arriérée par rapport à nos civilisations contemporaines – tant pour sa supposée brutalité que pour son « manque » de connaissances scientifiques. Or, les séries montrent, non sans ironie, que cette période est pourtant étonnamment proche de nous lorsqu’il s’agit de gérer les épidémies. Toutes ces représentations trouvent une résonance forte avec la gestion de la crise sanitaire actuelle dans les pays occidentaux, malgré des moyens d’échange et d’action a priori plus efficaces qu’à la période médiévale. Comme dans ces séries, les autorités s’avèrent rapidement dépassées par l’épidémie, laissant place à une valorisation des individus plutôt qu’à l’action des gouvernements – pensons à la façon dont les soignants ont été applaudis quotidiennement durant le premier confinement en France. Par ailleurs, les personnages médiévaux sont présentés en victime de l’épidémie, à la fois par la maladie elle- même et par ses conséquences humaines, qui sont chaque fois gérées de façon émotionnelle, au risque de causer de plus grands dégâts : les séries médiévalistes s’accordent sur l’incapacité des protagonistes à intervenir pour s’opposer à la propagation de la maladie, ceux-ci ne tentant pas d’instaurer des mesures protectrices mais privilégiant toujours les réactions affectives suite à la perte d’êtres chers – permettant de fait de favoriser l’identification du spectateur contemporain. De même, ces derniers mois ont vu se multiplier les réactions émotionnelles intenses des individus, peut-être plus encore que les actions organisées et rationnelles – que ces réactions soient considérées comme positives (solidarité, dévouement, etc.) ou négatives (refus viscéral de porter un masque, etc.). Ces séries, pensées comme repoussoir pour ce qui est de la gestion des crises sanitaires, se révèlent donc en réalité bien plus proches de nos attitudes contemporaines que ce que nous aimerions penser. Sans chercher à tirer des enseignements sanitaires de ces programmes de fiction, il s’agira de montrer comment ces séries médiévalistes peignent la gestion difficile des épidémies en exacerbant les limites de la société médiévale – ignorance, manque de rationalité, voire violence –, et comment se faisant elles ont paradoxalement anticipé des réactions très contemporaines de gestion de la crise.
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BANSARD, Elsa. « Covid-19 : La construction d’une pandémie comme « fait mondial total » ». Dans Les épidémies au prisme des SHS, 21–34. Editions des archives contemporaines, 2022. http://dx.doi.org/10.17184/eac.5986.

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Résumé :
La pandémie de Covid19 a été qualifiée de « fait mondial total ». C’est dans la presse que ce terme est apparu en mars dernier. Edgar Morin (TRUONG 2020), Etienne Klein (KLEIN 2020) et beaucoup d’autres l’ont employé pour décrire l’ampleur de la pandémie : elle touche toutes les dimensions de la vie de tous les êtres humains. Ce point de départ appelle une réflexion approfondie. Comment concevoir un « fait mondial total » ? Autrement dit, de quelles conceptions du monde et de la totalité ce concept est-il l’expression ? Et pourquoi cette épidémie appelle-t-elle à forger un concept nouveau ? Tout d’abord, il s’agit de replacer l’expression de « fait mondial total » dans son appartenance à l’anthropologie. Référence directe au concept maussien de « fait social total » (MAUSS 1923), il convient de discuter le déplacement de « social » à « mondial ». En quel sens faut-il comprendre l’expansion de l’un à l’autre ? Le « mondial » renvoie-t-il à l’ensemble des sociétés humaines ? Le « fait mondial total » sera confronté aux nombreux débats (WENDLING 2010) qui portent sur le « fait social total » chez Marcel Mauss. Il ne doit pas faire l’économie des définitions de « société » et de « totalité ». Ensuite, le « fait mondial total » doit être resitué dans son contexte médical d’émergence. Rappelons en effet, qu’en cela déjà, il diffère du concept maussien qui est né pour rendre compte du phénomène du don. Le « fait mondial total » entre en résonnance avec deux pans de la philosophie de la médecine. D’une part, les maladies chroniques et la démocratie sanitaire poussent à penser une approche holistique de la personne malade. Ainsi la notion de « totalité » est réfléchie à partir de la notion de personne humaine et il importe de positionner le « fait mondial total » face à cet autre éclairage de la totalité. D’autre part, les définitions de santé et maladie font débat en philosophie de la médecine. Engelhardt (ENGELHARDT 2012) affirme que santé et maladie sont deux concepts qui évoluent avec l’histoire humaine parce qu’ils reposent sur des jugements de valeur. Cette analyse renvoie directement au terme de pandémie. L’OMS « décrète » que nous vivons une pandémie, au sens où la définition de pandémie ne repose pas uniquement sur des critères biomédicaux mais bel et bien sur une appréciation humaine et collective. Citons le sénat : « L’état de pandémie est défini par l’OMS. Or la définition de ce terme n’est pas neutre » (DOOR et BLANDIN 2010). La question est alors : en quel sens jugeons-nous que cette épidémie est une pandémie ? Et dans quelle mesure les critères qui président au décret de « pandémie » fondent le concept de « fait mondial total » ? Enfin, j’examinerai une hypothèse : le « fait mondial total » émerge pour parler de la pandémie de 2020 parce qu’une épidémie survient au moment même où les êtres humains connaissent une crise de leur conscience du monde. En ce sens, le « fait mondial total » interroge notre humanité. Elle n’est plus en haut ou au-dessus des vivants et non-vivants, mais avec eux. Il faut repenser les liens entre humains et non humains (BENSAUDE- VINCENT 2020). Le « fait mondial total » émerge à l’occasion de la pandémie de 2020 parce que cette épidémie intervient dans une période de prise de conscience des effets de l’action humaine sur la planète et de la dépendance humaine face aux ressources. Notre rapport au monde fait écho à une analyse géologique de notre planète. Le concept d’anthropocène a lui aussi fait une entrée fracassante sur la scène médiatique durant la première vague de la Covid19 en France. L’enjeu est alors de questionner le monde comme un ensemble des liens entre humains et non humains, dans un lieu (la Terre) et dans le temps. Cette prise de conscience ouvre des enjeux scientifiques qu’il s’agira d’esquisser. Dans quelle mesure les débats autour du concept d’anthropocène (LARRÈRE 2015) interviennent dans celui de « fait mondial total » ? L’examen de l’expression « fait mondial total » s’appuiera sur une analyse qualitative de la veille documentaire réalisée dans le cadre de l’Observatoire National de la MSH-Paris-Saclay. Cette veille porte sur la parole des SHS dans cinq médias : Le Monde, Le Figaro, Libération, AOC, The Conversation, du 1er mars au 4 novembre 2020. Ce travail sera largement complété par une littérature philosophique et anthropologique.
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FRISCH, Muriel. « Hybrider sans déshumaniser dans les métiers de l’humain et les recherches en sciences de l’éducation et de la formation pendant le confinement ». Dans Les épidémies au prisme des SHS, 239–50. Editions des archives contemporaines, 2022. http://dx.doi.org/10.17184/eac.6010.

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Résumé :
Cette communication aborde le processus de professionnalisation par les formations et l’intégration de pratiques de recherche, dans le contexte de la pandémie Covid 19. Le confinement dû a cette épidémie a eu au moins deux impacts directs sur l’acte même de formation-apprentissage : l’explosion du recours au numérique de façon parfois express ; la nécessité de concevoir des formations dites hybrides, pour les professionnels de l’éducation, de la formation, de la recherche, mais dans une réalité parfois déshumanisante, parce que faisant une trop large place à la relation désincarnée. Comment dans un tel contexte maintenir une forme de complexité, une articulation entre recherche, formation et professionnalisation sur des “territoires apprenants” ? Comment maintenir des formes d’analyses permettant de conceptualiser le réel de l’activité sans renoncer à la formation de l’esprit critique et à des pratiques réflexives ? A partir de recherches menées en didactiques et avec les praticiens intervenant dans des métiers de l’humain, nous aborderons la thématique du confinement et les pratiques d’hybridation à travers l’analyse de pratiques et de dispositifs de deux groupes professionnels distincts. Tout d'abord, celui des infirmières de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur (INFENES), qui s'impliquent dans des dispositifs d'analyse de pratiques professionnelles, en formation, pour accompagner les transformations, par des processus de conceptualisation de leur activité avec des outils professionnels numériques. Ensuite, celui des professeurs-documentalistes de l'éducation nationale, qui mettent en œuvre des pratiques d'écriture numérique en utilisant les blogs, pratiques analysées dans un travail de thèse. Nous dégagerons des formes de réflexivité : à soi, à l’objet, à l’Autre ; d’accompagnements médiatisés et favorables à la métacognition ; de mobilisations de ressources de nature variée : matérielles et humaines ; de constructions de savoirs et d’appropriations de connaissances en utilisant des supports, et des médias divers.
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Rapports d'organisations sur le sujet "Contexte épidémique"

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Roth, Emmanuelle. Considérations clés : Flambée épidémique de virus Ébola en Guinée en 2021, le contexte de N’Zérékoré Synthèse. SSHAP, mars 2021. http://dx.doi.org/10.19088/sshap.2021.018.

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Résumé :
Cette note stratégique résume les considérations clés, en mars 2021, inhérentes au contexte social, politique et économique de la flambée épidémique de maladie à virus Ébola (MVE) survenue dans la préfecture de N’Zérékoré, en Guinée. La flambée épidémique a été déclarée le 14 février 2021, deux semaines après le décès du premier cas connu, une agente technique de santé (ATS) originaire de Gouécké. La ville de Gouécké est située à 40 km au nord de N’Zérékoré par la Route Nationale 2 goudronnée. L’agente de santé avait reçu des soins dans un centre de santé à Gouécké, ainsi que dans une clinique et auprès d'un guérisseur traditionnel à N’Zérékoré. Elle est décédée à N’Zérékoré le 28 janvier. Lorsqu’ils sont tombés malades, les proches du premier cas connu se sont rendus à l’hôpital régional de N’Zérékoré, où ils ont transmis la MVE à des membres du personnel soignant. Bien que le risque de transmission dans les zones rurales de la souspréfecture de Gouécké soit élevé, jusqu'à présent, la majorité des cas ont été signalés dans le milieu urbain de N’Zérékoré, qui fait l'objet de cette note stratégique. À la date de la rédaction (22 mars), le nombre total de cas s'élève à 18 (14 cas confirmés, 4 cas potentiels), avec 9 décès et 6 guérisons. Le dernier nouveau cas a été signalé le 4 mars.
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Hrynick, Tabitha, Godefroid Muzalia et Myfanwy James. Considérations clés : Communication des risques et engagement communautaire pour la vaccination contre la mpox dans l’est de la République démocratique du Congo. Institute of Development Studies, juillet 2024. http://dx.doi.org/10.19088/sshap.2024.032.

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Résumé :
Cette note stratégique présente des considérations sociales et politiques pour la conception et la mise en œuvre de stratégies de communication des risques et d’engagement communautaire (CREC) liées à la vaccination contre la mpox en République démocratique du Congo (RDC). Une flambée épidémique de mpox (clade I) à l’échelle nationale a été déclarée fin 2022 et touche désormais 23 de ses 26 provinces. En particulier, la flambée épidémique est caractérisée par une transmission interhumaine généralisée, contrairement aux précédentes, qui impliquaient principalement un contact animal-humain. Tandis que des foyers de mpox émergent dans tout le pays, cette note stratégique se concentre sur l’est de la RDC. Cette région est caractérisée par des défis importants, tels que des antécédents politiques complexes et un conflit armé en cours, – ainsi que par un manque d’infrastructures et par l’isolement rural de nombreuses communautés. Ces défis exigent des stratégies conçues et adaptées avec précaution. En outre, une souche du virus de la mpox mutée et plus virulente est également apparue dans la province orientale du Sud-Kivu. Bien que de manière générale, il reste peu de choses à savoir sur la dynamique de transmission de l’épidémie, la transmission par voie sexuelle de la nouvelle souche est préoccupante, et fait courir un risque aux populations stigmatisées telles que les travailleurs du sexe, ainsi qu’à d’autres groupes. Toutefois, dans l’ensemble, les enfants sont la population la plus touchée, la transmission étant associée à un contact physique étroit. Au même titre que les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées (p. ex., les personnes atteintes du VIH/SIDA), les enfants sont également exposés à un risque accru de complications et de décès. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande des approches de vaccination ciblées dans le contexte des flambées épidémiques de mpox, y compris en tant que prophylaxie post-exposition pour ces populations. Le ministère de la Santé publique de la RDC a annoncé son intention de vacciner les enfants et les adultes avec les vaccins contre la mpox LC16 et MVA-BN, respectivement, par le biais d’une autorisation d’utilisation d’urgence temporaire, étant donné que ces vaccins ne sont pas encore approuvés dans le pays. Actuellement, les efforts se mobilisent pour concevoir des vaccins et des interventions de CREC connexes. Cette note stratégique s’appuie sur une Table ronde de la SSHAP sur la mpox en RDC (mai 2024), une consultation avec des spécialistes des sciences sociales, des professionnels de la santé et des intervenants de l’aide humanitaire actifs au sein de la région, ou bien informés sur la région et la flambée épidémique, ainsi que sur des publications universitaires et la littérature grise.
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Hrynick, Tabitha, et Megan Schmidt-Sane. Note d’Orientation sur l’Engagement Communautaire Concernant la Riposte Contre la Flambée Epidémique de Choléra dans la Région Afrique de l’Est et Australe. Institute of Development Studies, mai 2023. http://dx.doi.org/10.19088/sshap.2023.008.

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Résumé :
Les flambées épidémiques de choléra s’intensifient dans la région Afrique de l’Est et australe (ESAR) depuis janvier 2023, avec une transmission généralisée et étendue au Malawi et au Mozambique, ainsi que des flambées épidémiques signalées en Tanzanie, en Afrique du Sud, au Zimbabwe, au Burundi et en Zambie.1 Il existe un risque de propagation accrue causée par les effets du cyclone Freddy, qui a frappé Madagascar, le Malawi et le Mozambique en mars 2023. Les flambées épidémiques se poursuivent en Somalie, en Éthiopie, au Kenya et au Soudan du Sud, où les pays sont confrontés à la sécheresse suite à plusieurs saisons des pluies consécutives lors desquelles les précipitations n’ont pas été assez abondantes.1 Le contexte de riposte dans la région ESAR est complexe. Cela est dû aux ressources limitées en santé publique, y compris les pénuries de vaccins par voie orale contre le choléra, et aux nombreuses urgences sanitaires et humanitaires simultanées, y compris la réapparition du poliovirus sauvage. L’engagement communautaire dans les ripostes contre les flambées épidémiques de choléra est essentiel, en particulier lorsque l’impact de la COVID-19 continuent de se faire sentir dans la région, notamment en ce qui concerne la confiance dans la santé publique et les mesures liées à la vaccination.2,3 La présente note d’orientation a pour objectif d’aider les ministères de la Santé, l’UNICEF et d’autres partenaires de la riposte à concevoir et à mettre en œuvre un engagement communautaire efficace, axé sur la communauté et basé sur des données afin de répondre à la flambée épidémique de choléra. Cette note d’orientation a été rédigée en avril 2023 par Megan Schmidt-Sane et Tabitha Hrynick (IDS), avec la contribution de Stellar Murumba (Internews), Ngonidzashe Macdonald Nyambawaro (IFRC), Eva Niederberger (Anthrologica), Santiago Ripoll (IDS), Nadine Beckmann (LSHTM), Mariana Palavra (UNICEF), et Rachel James (UNICEF). Cette note d’orientation s’inspire de travaux antérieurs sur le choléra réalisés par la Plateforme Social Science in Humanitarian Action (SSHAP).
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Reilly, Elena, Elizabeth Serlemitsos et Julieth Sebba Bilakwate. Considérations clés : Participation des enfants dans le contexte des flambées épidémiques en Afrique de l’est et australe. Insitute of Development Studies, juin 2024. http://dx.doi.org/10.19088/sshap.2024.015.

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Résumé :
La mise en œuvre de stratégies efficaces de participation des enfants est essentielle afin d’optimiser la riposte contre les flambées épidémiques et de minimiser leur impact tout en garantissant la protection, le bien-être et la résilience des enfants. Lorsque les enfants comprennent les flambées épidémiques, ils sont mieux en mesure de faire face, de contribuer et de se rétablir. Cela favorise le bien-être et contribue à la fois à protéger les enfants et à reconnaître leur capacité d’agir. La région de l’Afrique de l’est et austral (ESA) est vulnérable aux flambées épidémiques, notamment de virus Ébola, et d’autres fièvres hémorragiques, de rougeole, de choléra, d’anthrax, et de méningite, qui peuvent toutes affecter les enfants de manière disproportionnée. Cette note stratégique examine pourquoi, quand et comment faire participer les enfants aux étapes de prévention, de riposte et de rétablissement. S’appuyant sur des documents publiés et la littérature grise, y compris des rapports de projet, ainsi que sur la vaste expérience des auteurs, elle fournit des orientations visant à soutenir la conception et l’élaboration de stratégies de communication et d’engagement adaptées aux enfants liées aux flambées épidémiques. La note stratégique traite des initiatives impliquant des enfants et des adolescents âgés de moins de 18 ans et recommande trois niveaux de participation. Les organisations et les professionnels peuvent sélectionner un niveau en fonction des objectifs organisationnels, des ressources et de la volonté de collaborer avec les enfants.
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Jegede, Ayodele, Abu Conteh, Khoudia Sow, Mariam Boyon, Catherine Grant, Megan Schmidt-Sane et Melissa Leach. Hub pour l’Afrique de l’Ouest de la SSHAP : Cycles d’urgence sanitaire et contexte social en Afrique de l’Ouest. Institute of Development Studies, juillet 2024. http://dx.doi.org/10.19088/sshap.2024.025.

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Résumé :
Le Hub pour l’Afrique de l’Ouest de la SSHAP réunit des universitaires, des intervenants humanitaires et des professionnels de la santé publique qui travaillent principalement au Nigeria, au Sénégal et en Sierra Leone afin d’examiner les questions sociopolitiques et historiques liées aux crises, avec l’intention de renforcer les programmes nationaux et humanitaires visant à atteindre les groupes vulnérables. Dans ce rapport, nous cherchons à résumer les facteurs contextuels liés aux urgences sanitaires et les ripostes aux urgences sanitaires dans la région de l’Afrique de l’Ouest (appelés « cycles d’urgences sanitaires »). En nous appuyant sur des exemples du Nigeria, du Sénégal et de la Sierra Leone, nous examinons les corrélations entre les flambées épidémiques et les contextes socioculturels, économiques et politiques, et nous abordons les questions relatives à la gouvernance de la riposte et à la capacité locale au sein des systèmes de santé nationaux. Nous démontrons la manière dont différentes urgences sont interconnectées et liées aux facteurs de stress à long terme au sein de la région, en plaidant pour une approche moins cloisonnée de la riposte. Tout en reconnaissant l’ampleur de l’hétérogénéité au sein de la région, nous nous appuyons sur des éléments communs thématiques qui traitent de questions régionales plus générales. Nous concluons en présentant des priorités en matière de sciences sociales pour répondre aux crises.
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Bashwira, Marie-Rose, Isidore Murhi Mihigo et Diane Duclos. Considérations clés : mpox, exploitation minière et vulnérabilité des femmes et des enfants dans l’est de la RDC. Institute of Development Studies, septembre 2024. http://dx.doi.org/10.19088/sshap.2024.038.

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Résumé :
Cette note de synthèse présente des considérations visant à contextualiser et à prendre des mesures face à l’épidémie de mpox dans les villes minières de la province du Sud-Kivu, en République démocratique du Congo (RDC). Elle se focalise sur les femmes et les enfants qui vivent et travaillent dans les zones d’exploitation minière artisanale et à petite échelle (ASM). Si le mpox est endémique dans certaines provinces de la RDC, une épidémie nationale de mpox (clade 1) a été déclarée fin 2022. En 2023, le nombre de cas confirmés de mpox en RDC était le plus élevé d’Afrique, avec environ 595 cas.1 Une nouvelle souche, nommée nouvelle souche de clade 1 ou clade 1b2 a été identifiée à Kamituga en septembre 2023. Cette épidémie se caractérise par une transmission interhumaine généralisée, contrairement aux précédentes, principalement caractérisées par des contacts entre animaux et humains.3​​ Dans la province de l’Équateur, au nord-ouest de la RDC, la plupart des cas documentés concernent des enfants, tandis que dans le Sud-Kivu, à l’est de la RDC, des cas ont été documentés chez des femmes (dont certaines ayant des rapports sexuels monnayés) et des enfants de moins de 15 ans, dont des nouveau-nés.4 Le ministère de la santé publique et de l’hygiène de la RDC a approuvé deux vaccins d’urgence contre le virus mpox et met en place une série de mesures préventives, en commençant par la sensibilisation et l’hygiène, dans un contexte où de nombreux districts sanitaires ne disposent pas d’un accès rapide aux diagnostics et aux vaccins.5 Cette note de synthèse met en lumière des éléments contextuels pertinents associés à l’ASM, aux moyens de subsistance, à la mobilité de la population, aux conflits et aux interventions en matière de santé publique. Elle aborde les considérations liées aux vulnérabilités face au mpox et à l’accès des femmes et des enfants aux soins de santé. Cette note de synthèse a été élaborée à partir des thèmes abordés lors d’une table ronde de la SSHAP sur le mpox en RDC tenue en mai 2024,6 des conversations avec des spécialistes et des acteurs de la santé en exercice et/ou bien au fait de la situation dans la région et de l’épidémie, l’expertise de ses autrices et auteur sur la vie des femmes et des enfants dans les zones d’ASM au Sud-Kivu, et sur des publications universitaires et la littérature grise.
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Jauvin, Nathalie, François Aubry, Francis Ethridge, Isabelle Feillou, Éric Gagnon, Andrew Freeman, Nancy Côté et al. Recherche-action visant le développement d’un modèle d’intervention préventive en SST par et pour les préposés aux bénéficiaires en CHSLD. IRSST, septembre 2024. http://dx.doi.org/10.70010/nkup8051.

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Résumé :
Contexte Ce rapport a pour objectif de présenter les résultats d’une recherche-action visant le développement d’un modèle d’intervention préventive en santé et sécurité du travail (SST) par et pour les préposés aux bénéficiaires (PAB) dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) du Québec. Les PAB sont au cœur des soins prodigués dans les milieux gériatriques. Malheureusement, l’augmentation du nombre de blessures et l’accentuation des problématiques de santé psychologique subies par ce personnel depuis quelques années fragilisent leur situation, ce qui se prouve en termes de faible rétention et de fort absentéisme chronique de ce personnel. Ce projet, qui est issu au départ d’une demande du milieu, visait à implanter une démarche d’intervention dans trois CHSLD du Québec, en nous inspirant d’autres études menées dans d’autres types d’organisation, comme les centres jeunesse. Revue de littérature La littérature scientifique nous enseigne que la participation des travailleurs au développement et à l’implantation de programme de prévention de la SST est une condition clé de leur succès, et ce préférablement à une intervention unilatéralement « classique » davantage axée uniquement sur la formation du personnel. Néanmoins, les CHSLD ne sont pas reconnus comme des milieux innovants, dans lesquels les PAB peuvent participer activement au développement des programmes de formation qui les concerne. La participation des PAB à une intervention préventive en SST, même si elle leur est destinée, apparaît comme un défi particulièrement important et difficile à relever. Objectifs L’objectif principal de cette recherche-action consistait à développer des modalités d’interventions préventives innovantes en matière de SST portées principalement par les PAB en CHSLD, afin d’en tirer des connaissances généralisables à d’autres milieux. Nos objectifs spécifiques visaient à : 1) cerner, dans les CHSLD, les facteurs de risque ainsi que les facteurs de protection présents ; 2) documenter et évaluer un processus mené « pour et par des PAB » qui vise à réduire les contraintes ciblées dans chaque milieu ; 3) documenter et évaluer le processus d’implantation de ces mesures ainsi que la participation des PAB dans la mise en place de la démarche ; 4) documenter les effets attendus des interventions proposées au sein des groupes de soutien à l’intervention (GSI) ; 5) dresser un inventaire des conditions (dimensions contextuelles et organisationnelles) favorables ou défavorables à l’implantation d’une intervention préventive misant sur la participation des préposés aux bénéficiaires. Cadre d’intervention L’étude a pris la forme d’une recherche-action. Selon cette approche, c’est principalement par l’action que l’on peut générer des connaissances scientifiques pour comprendre et changer la réalité sociale des individus et des systèmes, donc d’organisations telles que les CHSLD. Dans cette perspective, la théorie découle donc de l’action. Dans le cadre d’une recherche-action, on vise notamment à garantir que l’objet réponde à la fois aux problèmes pratiques des membres de l’organisation ainsi qu’aux préoccupations théoriques de recherche. Aussi, nous nous sommes appuyé sur le cadre proposé par Goldenhar et al., (2001) pour élaborer la démarche d’intervention. Il s’agit d’un modèle en 3 phases : le développement (l’identification a priori des risques ciblant des priorités sur lesquelles agir), l’implantation (l’implantation d’une intervention cohérente avec ces cibles via un GSI) et l’évaluation de l’intervention (l’étude de l’efficacité de l’intervention). Méthodologie Notre processus méthodologique a suivi le cadre d’intervention précité, soit trois phases de recherche-action : le diagnostic (phase I), l’intervention (phase II) et l’évaluation (phase III), et ce, dans trois CHSLD différents. Mentionnons que nous avons rajouté une phase d’entrevues, à la suite de la pandémie de la COVID-19 (phase I-B). Nous avons réalisé un total de 50 entrevues, soit 36 lors de la phase I (trois sites) et 21 en phase I-B. Nous avons réalisé également des heures d’intervention dans le cadre de la phase II, afin de développer les GSI. Lors des phases II et III, 15 informateurs clés ont été rencontrés sur une base individuelle et volontaire, et ce dans les deux CHSLD où ont été implantés des GSI. Notons que la pandémie a considérablement freiné notre projet et limité la portée de notre action. Il a été décidé, à la suite de la phase I-B, qu’un CHSLD serait supprimé de notre projet, tant les enjeux de recrutement pour les entrevues (phase I-B) et GSI (phase II) semblaient complexes. Résultats Les résultats de la phase I et I-B mettent de l’avant, dans les trois milieux, des facteurs de risque et des facteurs de protection relatifs à la charge de travail, au manque de soutien des collègues ou des supérieurs, à la faible reconnaissance et à la faible autonomie décisionnelle. Ce diagnostic a permis de préciser certaines pistes d’action pour les deux CHSLD participant à la phase II. Nous présentons ces pistes, de même que le processus complexe par lequel nous avons pu (ou non) développer des innovations organisationnelles dans les milieux. Dans le CHSLD du Hameau, quatre mesures ont été retenues (p. ex. : procéder à un exercice de clarification des rôles, des tâches partagées). Au CHSLD du Parvis, quatre mesures ont été aussi retenues (p. ex. élaborer un plan de contingence sur les unités). En guise d’évaluation, nous présentons plusieurs conditions gagnantes et défis identifiés par les acteurs des milieux interrogés. Discussion Notre projet a permis de documenter la complexité de développer des projets participatifs en CHSLD, notamment lorsqu’ils visent les PAB. Un premier facteur de complexité porte sur la structure hiérarchique même de l’organisation, qui donne peu de place et de pouvoir aux PAB, alors même que cette catégorie d’emploi est centrale en CHSLD. Un second facteur a trait à la fragilité importante de ces processus d’innovations lorsque des contraintes extérieures entravent ou bouleversent les pratiques quotidiennes. Certaines contraintes peuvent être importantes et de courte durée (comme la pandémie de la COVID-19), mais d’autres sont relativement récurrentes et fragilisent tout autant le même processus (manque de main-d’œuvre ponctuelle, épidémie d’influenza, visites de qualité, etc.). Des facteurs de soutien sont identifiés, comme l’engagement structuré de l’ensemble de l’organisation envers le projet (des hautes directions comme SAPA aux gestionnaires immédiats), la composition rigoureuse du comité chargé de développer et d’implanter les mesures proposées et le développement d’une perspective de pérennisation à moyen et long terme.
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