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Articles de revues sur le sujet « Conformité éthique »

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1

Vivès, Jean-Michel. « IL N’Y AVAIT PAS D’AUTRE CHOIX POSSIBLE " : CONFORMISME, CONFORMITE ET CONFIRMATION - UNE APPROCHE PSYCHANALYTIQUE DU DEVENIR-DESISTANT OU DU DEVENIR-PERSISTANT. » Psicanálise & ; Barroco em Revista 17, no 3 (19 décembre 2019) : 31–48. http://dx.doi.org/10.9789/1679-9887.2019.v17i3.31-48.

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Résumé :
À partir d’une différenciation précise du sens des termes de conformisme, conformité et confirmation, l’auteur s’attache à décrire les mécanismes psychiques en jeu dans le devenir-désistant (ce qui implique de céder sur son désir) et dans le devenir-persistant (qui aurait à voir avec la perlaboration du désir). Ce parcours du conformisme à la confirmation, permet de préciser l’aphorisme lacanien concernant l’éthique de la psychanalyse : “As-tu agi en conformité avec ton désir ?”Mots-Clés: conformisme, conformité, confirmation, désir, éthique, surmoi, voix.
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2

Messaoudi, Aïssa. « Les défis de l’IA dans l’éducation : de la protection des données aux biais algorithmiques ». Médiations et médiatisations, no 18 (30 octobre 2024) : 148–60. http://dx.doi.org/10.52358/mm.vi18.409.

Texte intégral
Résumé :
Cet article examine l'impact de l'intelligence artificielle (IA) sur le domaine de l'éducation, et en explore les avantages et les défis. Le recours à l'IA dans le secteur éducatif offre de nombreux avantages tels que l'automatisation des tâches administratives répétitives et la personnalisation des parcours d’apprentissage. Cependant, cela soulève des préoccupations éthiques quant à la protection des données individuelles et au risque de biais algorithmiques. En outre, nous abordons d’autres défis : ceux liés à l’opposition entre l'évaluation automatisée et l'évaluation humaine ainsi que les implications complexes de la reconnaissance faciale dans un contexte éducatif. Il est essentiel qu’une approche réfléchie et éthique dans le déploiement de l'IA en éducation soit pensée en soulignant la nécessité de principes éthiques précis et transparents, et d'une réflexion pédagogique approfondie. Nous préconisons l'utilisation d'outils IA open source pour favoriser la transparence et la conformité aux réglementations en vigueur.
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3

TUDREJ, B., A. JOUANNIN, A. ASTRUC, A.-L. PENCHAUD, S. MERHAND, R. CLEMENT et C. RAT. « COMITE ETHIQUE DU CNGE : QUEL BILAN A 5 ANS ? » EXERCER 32, no 174 (1 juin 2021) : 274–79. http://dx.doi.org/10.56746/exercer.2021.174.274.

Texte intégral
Résumé :
Introduction. Le comité d’éthique du CNGE garantit la conformité des projets qui lui sont soumis au cadre légal et réglementaire, pour les projets hors loi Jardé. Le comité émet des avis sur le caractère éthique. Le bilan proposé au terme de cinq ans de fonctionnement rapporte les points de tension éthiques régulièrement identifiés et propose des pistes d’amélioration. Méthode. L’ensemble des 217 avis donnés jusqu’au 31 décembre 2020 a été analysé. L’analyse rapporte le nombre d’avis rendus chaque année par catégorie, et rend compte du contenu des avis rendus. L’arbre de codage a été créé au décours d’une analyse sur le logiciel NVivo®. Résultats. Le nombre de dossiers augmente chaque année. 68 % des avis rendus étaient des avis favorables. Les avis défavorables sont le fait de projets non aboutis, tant sur la forme que sur le fond (absence de justification scientifique, rationnel construit uniquement sur les représentations personnelles des chercheurs, limites méthodologiques majeures mettant en cause la faisabilité de l’étude), ou de projets qui ne respectent pas les impératifs réglementaires de protection des données à caractère personnel. Parmi les 99 dossiers ayant reçu un avis favorable sans condition, le comité a transmis 66 fois des commentaires et propositions d’amélioration qui portent sur les éléments suivants : modalités du recueil de consentement ou de la non-opposition, modalités de recrutement et critères d’inclusion, respect de la réglementation CNIL. Conclusion. L’article permet aux chercheurs et aux référents éthiques locaux d’identifier les points de vigilance pour le comité d’éthique.
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4

Puzenat, Amélie. « Ritualités dans la (dis-)continuité ». Thème 21, no 2 (3 février 2015) : 179–99. http://dx.doi.org/10.7202/1028467ar.

Texte intégral
Résumé :
La réappropriation de rites de passage islamiques que sont le mariage, l’aqîqa et la circoncision, par des femmes converties à l’islam, marque leur inscription dans un nouveau groupe d’appartenance. La mise en conformité de rituels traditionnels avec les exigences du renouveau islamique contemporain, tel qu’il prend forme en France, en sus de la négociation avec une culture héritée non islamique qu’elles mettent en oeuvre, s’apparente à un agencement de l’entre-deux qui participe, d’une part, à leur inclusion sociale au sein de la communauté de croyants et, d’autre part, à produire une nouvelle éthique religieuse. Toutefois, à la suite d’une volonté marquée de dé-culturer le religieux, de se distancier de rites perçus comme coutumiers et non valides sur le plan religieux, la fonction de rassemblement des ritualités se limite à un entre-soi religieux, car une mise à distance, voire une mise à l’écart des familles s’opère.
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Sohnle, Jochen. « L’éthique environnementale face à la bioéthique : réflexions disciplinaires à partir du droit ». Civitas Europa N° 51, no 2 (14 juin 2024) : 143–55. http://dx.doi.org/10.3917/civit.051.0143.

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Résumé :
L’usage du terme « bioéthique », qui littéralement vise l’éthique de toute la communauté de vie sur notre planète, se réduit en réalité à une éthique médicale dans un contexte anthropocentrique, même si les relations avec la biodiversité ne sont pas ignorées. C’est pourquoi il convient de préciser les relations que la bioéthique entretient avec l’éthique environnementale, au regard de leurs points de contact et de leurs incompatibilités. La réflexion menée réunit ainsi l’éthique comme sous-discipline de la philosophie et notamment de la philosophie du droit. Elle consiste dans un plaidoyer en faveur d’une variante moderne et biocentrique de l’éthique environnementale sur un fondement jusnaturaliste. L’idée défendue est que tous les êtres vivants sont une fin en soi (au sens kantien) et pas un moyen au profit de certains autres. La conséquence logique est la consécration de droits accordés à la nature, en conformité avec une nouvelle configuration de la justice environnementale.
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6

Valéau, Patrick. « From compliance to citizenship : the combined effect of coercion and training on the adoption of covid-19 safety behaviors in the workplace ». Revue de gestion des ressources humaines N° 130, no 4 (4 janvier 2024) : 24–35. http://dx.doi.org/10.3917/grhu.130.0024.

Texte intégral
Résumé :
La crise du COVID a placé les sociétés et les organisations face à un dilemme éthique entre faire appel à la responsabilité individuelle et au sens civique dans le respect des règles de sécurité COVID et sanctionner les comportements non conformes. L’objectif de la présente recherche est d’examiner les effets combinés de ces deux approches a priori opposées. Basés sur une étude à deux échantillons (employés de divers domaines = 288 ; employés d’hôpitaux n = 182) utilisant des analyses de régression multiple et les techniques de Hayes (2015), nos résultats montrent les effets de la peur, de la coercition et de sessions courtes de formation sur le respect des règles de sécurité liées au COVID et sur une forme de comportement citoyen consistant à persuader les autres de s’y conformer. Nous nous appuyons sur la théorie de l’engagement comportemental, nous validons un effet indirect de la coercition sur les comportements de citoyenneté par le biais de la conformité. Deuxièmement, nos résultats indiquent que la formation modère cette médiation, ce qui signifie que la transformation de la conformité en comportements citoyens est plus forte lorsque la formation est élevée. L’étude 2 reproduit la plupart des résultats de l’étude 1. Nos résultats confirment les bénéfices des séances de formation courtes. Celles-ci peuvent inclure à la fois des contenus axés sur la pratique et des contenus de sensibilisation visant à rendre les protocoles de sécurité COVID plus acceptables.
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7

Tucker, Chris. « Contractarianism, Justification, and Relativity ». Dialogue 42, no 3 (2003) : 559–72. http://dx.doi.org/10.1017/s0012217300004790.

Texte intégral
Résumé :
RésuméUne justification d'institutions morales ou politiques doit fournir aux gens une motivation pour agir en conformité avec ses diktats. Cela étant admis, je soutiens que le contractualisme est la seule méthode plausible par laquelle une telle justification puisse être fournie. Les contractualistes soutiennent que les institutions morales ou politiques sont justifiées dans la mesure où elles seraient le résultat d'une entente conclue par des agents rationnels. Les agents rationnels agissent de façon à maximiser lew utilité attendue. Lorsque tous les facteurs sont pris en considération, une entente conclue par des agents rationnels doit done maximiser leur utilité attendue. À partir de cela, et de l'observation du lieu commun selon lequel des personnes différentes ont des préférences différentes, je soutiens que les justifications contractualistes sont relatives à la fois sur le plan normatif et sur leplan méta-éthique. Tant les règies ainsi justifiées que la procédure employée pour produire la justification doivent être identifiées relativement à des populations particulières.
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8

Lapointe, Benoit, Jeanne Simard, Marc-André Morency et Salmata Ouedraogo. « Les faits de corruption à l’échelle internationale : le rôle des pouvoirs publics canadiens et des outils de soft law ». Revue Organisations & ; territoires 27, no 2 (1 décembre 2018) : 49–73. http://dx.doi.org/10.1522/revueot.v27n2.871.

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Résumé :
Toute action efficace visant la corruption internationale requiert l’établissement en infraction pénaledes comportements visés et la mise en oeuvre de mesures répressives destinées à rendre ces pratiquesmoins attractives. C’est le modèle qu’a instauré, en 1998, le Canada, en adoptant la Loi sur la corruption des agentspublics étrangers et en modifiant, en 2004, le Code criminel afin que la responsabilité des organisations soit désormaisétablie en fonction des actes et des intentions de leurs « cadres supérieurs ». De façon parallèle, différentsorganismes multilatéraux (l’OCDE, l’ONU, le G20) ont élaboré au fil des ans des normes anticorruption afinde promouvoir de meilleures pratiques en matière de responsabilité sociale au sein des entreprises multinationales.Mais au-delà de l’adoption d’une régulation étatique, multilatérale ou internationale, le succès de la lutteà la corruption paraît également résider dans l’adoption, au sein même des organismes et des entreprises activesà l’échelle internationale, d’une politique de conformité et d’un système de gestion interne dont l’objet est deprévenir, détecter et lutter contre les faits de corruption. Cela requiert plus largement de modifier la consciencedes acteurs sociaux en favorisant l’instauration d’une culture organisationnelle plus éthique, du haut en bas del’entreprise, mais aussi plus transparente autant du côté des opérateurs économiques que des pouvoirs publics.
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9

Tassin, Jacques. « Une éthique éditoriale et une intégrité scientifique au service du Sud ». BOIS & ; FORETS DES TROPIQUES 339 (17 avril 2019) : 3. http://dx.doi.org/10.19182/bft2019.339.a31722.

Texte intégral
Résumé :
Au-delà de ses spécificités thématiques ou partenariales, la revue Bois et Forêts des Tropiques poursuit une ambition qui est chère à son équipe éditoriale et à l’établissement qui l’héberge. Elle promeut la publication de résultats d’une recherche collaborative qui soit (i) produite avec des chercheurs du Sud, (ii) appliquée au développement du Sud, (iii) et donc accessible aux professionnels du Sud. Ce dénominateur commun tient de l’éthique du Cirad, dont l’acronyme nous rappelle qu’il s’agit bien de faire valoir une Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement. Voilà qui ne peut être sans lien avec l’attachement de notre revue au respect de l’intégrité scientifique, cette forme de conduite intègre et honnête appelée à présider dans toute activité scientifique, en tant que condition de la qualité de la connaissance produite.Nous gardons en effet l’ambition de promouvoir la reconnaissance internationale de la recherche conduite au Sud et, du mieux possible, par le Sud. Nous nous appliquons à aider de jeunes chercheurs du Sud, parfois peu expérimentés, à se familiariser avec l’exercice normatif et exigent de la publication scientifique. Les articles rédigés par des scientifiques dont le patronyme renvoie à un pays déshérité ont, nous le savons, moins de chances d’être lus, puis d’être cités par leurs pairs des pays mieux lotis (Harris et al., 2017). Notre revue est en outre tenue de surnager dans un océan hypercompétitif, où les logiques éditoriales, sous-tendues par des logiques commerciales, accordent peu de crédit aux revues scientifiques qui, contre vents et marées, s’attachent à faire valoir la reconnaissance des chercheurs démunis. En dépit de ces contraintes que nous estimons plutôt absurdes, nous ne perdons pas de vue nos attachements aux valeurs qui fondent notre établissement. Voilà pour notre éthique.Mais défendre une telle éthique, c’est aussi devoir défendre l’intégrité scientifique. Dans la logique d’excellence qui prévaut actuellement dans la communauté de recherche, selon les déterminants en cours des évolutions de carrière et selon les indices les plus conventionnels de l’évaluation de la recherche, exagérément quantitatifs, nous savons que les revues de recherche appliquée au développement ne sont pas les mieux considérées. Nous n’ignorons pas cependant que le Cirad est signataire de la convention Dora sur l’évaluation de la recherche, qui défend le principe de ne plus utiliser les métriques de revues, tel le facteur d’impact, pour mesurer la qualité des articles de recherche ou pour évaluer les contributions d’un chercheur à la production de connaissances. L’objet de Bois et Forêts des Tropiques n’est assurément pas, selon une logique comptable, d’enrichir et de faire fructifier un capital éditorial. Il est de diffuser des résultats de recherche susceptibles d’impacter favorablement le développement. Nous sommes fiers de disposer d’un facteur d’impact, mais nous ne nous leurrons pas sur les valeurs qu’un tel indice engage (Seglen, 1997).Nous restons profondément attachés à l’éthique collaborative qui est la raison d’être d’une revue scientifique du Cirad. La défense de cette éthique collaborative n’est, certes, pas toujours aisée. Les chercheurs du Nord comme du Sud, pressés par des injonctions sociales qui mériteraient d’être mieux analysées, se sentent voués à plus publier plutôt qu’à mieux publier, et cèdent alors parfois à des mirages malmenant leur propre intégrité scientifique. Les inconduites scientifiques sont devenues, nous n’en sommes pas dupes, une stratégie de survie au sein d’organismes de recherche de plus en plus sélectifs, voire de notoriété virtuelle, au Nord comme au Sud. Ne nous attardons pas sur de telles dérives qui, nous sommes bien placés pour le savoir, se multiplient année après année, sous des formes de plus en plus diverses : recours au plagiat, fabrication ou falsification de données, oubli ou ajout d’un auteur non consulté, signatures de complaisance, émiettement des publications, manipulations statistiques, filtrage des références bibliographiques, etc. Autant de raisons de refuser une partie des manuscrits qui nous parviennent, pour des raisons qui nous laissent alors plutôt amers, mais nous conduisent à nous montrer très fermes, car l’intégrité scientifique ne se discute pas (Corvol, 2016).Notre cap reste inchangé. Nous défendons le principe d’une revue gratuite, accessible à tous, préservée des logiques éditoriales de marché. Nous sommes fiers d’appartenir à un établissement qui ne mâche pas ses mots à l’égard des revues prédatrices qui se nourrissent des dérives de la recherche scientifique. Et nous sommes particulièrement heureux de constater que les chercheurs du Sud se mobilisent tout autant contre ces pratiques prédatrices désastreuses, aussi trompeuses que condamnables, auxquelles ils se savent particulièrement exposés, ainsi que le révèle cette étude cinglante, mais ô combien saine, de Matumba et al. (2019).Il y a plus vingt-cinq ans, le sociologue canadien Serge Larivée, auteur d’un rapport sur la fraude scientifique, avait déjà parfaitement entrevu les conséquences délétères d’une éthique scientifique négligente (Larivée et Baruffaldi, 1992) : « il s’en faudrait peut-être de peu, particulièrement en période de récession, pour que les payeurs de taxes, influencés par la couverture journalistique sensationnaliste de quelques cas célèbres, contestent la masse budgétaire impartie à la recherche scientifique dans tel ou tel domaine ou même dans son ensemble. » Voilà qui nous invite à veiller plus attentivement encore à ce qu’en conformité avec le mandat de notre établissement, et au respect d’une éthique que nous défendons activement, notre belle revue ciradienne demeure autant collaborative qu’intègre.
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Pétillon, Katembo Kamavu, Kavugho Musumba Zawadi, Muhindo Mitere Précieux, Katembo Bahati Justin et Et Paluku Kavene Gervais. « « L’application Des Normes Ethiques Dans Le Métier De Secrétariat De Direction » ». IOSR Journal of Business and Management 26, no 10 (octobre 2024) : 23–30. http://dx.doi.org/10.9790/487x-2610062330.

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Résumé :
Dans notre étude portant sur l’application des normes éthiques dans le métier de secrétariat de direction, il ressort que les secrétaires de direction sont conscients de leur place dans l’organisation. Néanmoins, il leur faudrait un rappel sur les normes éthiques applicables dans leur carrière. La question principale à laquelle nous avons répondu est celle de savoir comment les secrétaires de direction peuvent concilier les impératifs professionnels et les dilemmes éthiques auxquels ils sont confrontés dans l’exercice de leurs fonctions. Nous avons, à cet effet, démontré que les normes éthiques sont indispensables pour un secrétaire de direction. L’éthique professionnelle joue un rôle essentiel dans le secrétariat de direction. Elle guide les actions des professionnels, favorise la transparence des communications et renforce la responsabilité personnelle. En tant qu’assistante de direction, il est crucial de respecter les principes éthiques tels que l’écoute attentive, la courtoisie, le respect des engagements et la tolérance envers les autres. L’éthique constitue un compas moral pour prendre des décisions complexes et maintenir l’intégrité au sein de l’entreprise. Pour les directeurs de l’éthique et de la conformité, leur rôle consiste à définir des principes, les diffuser et veiller à leur adoption. En somme, l’application rigoureuse des normes d’éthique professionnelle contribue à une gestion responsable et durable du secrétariat de direction.
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MEDEIROS, S., C. MESTRE, N. ROUSSELOT et L. MAGOT. « Respect des obligations réglementaires et éthiques des thèses des étudiants en médecine générale ». EXERCER 35, no 205 (1 septembre 2024) : 329–34. http://dx.doi.org/10.56746/exercer.2024.205.329.

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Résumé :
Introduction. Les thèses de médecine générale contribuent à la recherche. Leur diffusion implique une conformité aux nécessités réglementaires et éthiques dont les textes législatifs sont complexes. Ils ont récemment été modifiés par les lois Jardé (2016) et Informatique et libertés (2019). Avant ces modifications, seulement 23,4 % des thèses de médecine générale de l’Université de Bordeaux respectaient ces obligations. Objectif. Déterminer la proportion de thèses de médecine générale soutenues durant l’année 2021 à l’Université de Bordeaux respectant les obligations réglementaires et éthiques requises. Méthode. Étude descriptive transversale. Recueil des caractéristiques de la thèse, des investigateurs et des démarches réglementaires effectuées par questionnaire et par lecture des travaux. Détermination en triple lecture indépendante des thèses, à l’aide d’outils (algorithme des facultés de Rennes et de Strasbourg), des démarches requises (CPP, CNIL et comité d’éthique), puis comparaison aux démarches effectuées. Résultats. Cent soixante et une des 167 thèses soutenues en 2021 ont été analysées (96,4 %) ; 37 des 58 thèses nécessitant une démarche auprès de la CNIL l’effectuaient et 33 n’en nécessitant pas l’avaient faite à tort ; 8 des 11 thèses nécessitant l’avis d’un CPP l’avaient demandé et 15 avis non nécessaires avaient été pris. L’avis d’un comité d’éthique était recommandé pour 19 thèses et demandé seulement quatre fois. 42,2 % des thèses étaient conformes pour toutes les démarches. Le fait qu’un travail ne demande aucune démarche était le principal facteur associé à la conformité. Conclusion. L’analyse quasi exhaustive des thèses sur une année universitaire et la limitation des biais d’interprétation des textes réglementaires par une triple analyse des travaux renforcent la validité de cette étude. Le taux de conformité des thèses est en progression, mais demeurre insuffisant. Le département de médecine générale pourrait réaliser un repérage précoce des démarches réglementaires nécessaires et accompagner les investigateurs.
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Chaplais, Christelle, Yves Mard et Sylvain Marsat. « L’auditeur face aux dilemmes éthiques : l’impact d’une formation à l’éthique sur la conformité au code de déontologie ». Comptabilité - Contrôle - Audit 22, no 1 (2016) : 53. http://dx.doi.org/10.3917/cca.221.0053.

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Otero, Marcelo, et Johanne Collin. « Insiders, smart drugs et pharmaceuticalisation : éléments pour une typologie de la nouvelle déviance conformiste ». Cahiers de recherche sociologique, no 59-60 (15 juin 2016) : 157–78. http://dx.doi.org/10.7202/1036791ar.

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Résumé :
La multiplication des usagers et usagères des smart drugs sur les campus universitaires, des go-pills dans l’armée ou encore des coast-to-coast chez les camionneurs de longue distance invite à revisiter la légitimité croissante des « usages adaptatifs » des psychostimulants par le biais d’une relecture des catégories traditionnelles avec lesquelles fonctionnalistes et interactionnistes ont tenté de saisir les modes légitimes d’adaptation et d’inadaptation sociale. Suffit-il de mobiliser des catégories de la déviance « par excès » d’intégration telles que la surobéissance ou encore par « hyper-responsabilité » ? Devrait-on naturaliser le recours de plus en plus fréquent à des oxymorons mi-sociologiques mi-éthiques pour saisir des pratiques de plus en plus répandues mais dont la légitimité pose problème tels que l’« innovation conformiste », ou encore la pratique du « bon dopage » ? En nous appuyant sur la cas de figure des consommateurs de smart drugs et mobilisant les concepts de pharmaceuticalisation et de biosocialité, nous chercherons à dégager un certain nombre de traits sociologiques de la figure idéal-typique de l’insider (à la fois « initié », consommateur avant-gardiste, individu hypersocialisé, innovateur responsable, etc.) qui se veut en principe l’image inversée du célèbre outsider d’Howard Becker.
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El Azzouzi, Zouhair. « La Réussite du Compte d'Investissement de Partage de Profit et de Perte : Quelles Options pour le Produit Moudaraba ? » International Journal of Financial Accountability, Economics, Management, and Auditing (IJFAEMA) 3, no 6 (16 mars 2022) : 1138–50. http://dx.doi.org/10.52502/ijfaema.v3i6.231.

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Résumé :
La finance participative est peu connue, surtout au niveau de certaines techniques avec des structures compliquées, de même, les clients bancaires musulmans ne sont pas seulement motivés par la religion, le rendement se présente aussi comme un facteur essentiel pour certains segments. Par conséquent, les banques participatives doivent veiller à une bonne combinaison des facteurs entrant dans l’élaboration et la commercialisation du produit. Notamment, les directives réglementaires, l’éducation et la sensibilisation des clients et le facteur personnel. La communication doit être intensifiée pour promouvoir la finance participative en s’appuyant sur ces valeurs éthiques et religieuses englobées dans la doctrine musulmane. Elle doit aussi veiller à une formation adéquate du personnel. Entant qu’un facteur important dans la communication des comptes d’investissement de partage de profit et de perte, ce dernier doit être sensibilisé est cultivé à-propos de son importance dans la contribution à la promotion du produit. Le personnel doit communiquer et expliquer le fonctionnement du produit avec tout engagement et responsabilité. Notamment la bonne explication des réserves qui mettent en cause souvent la conformité à la « charia » du compte.
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Ndiaye, Moustapha, et Minata Sarr. « L’éthique et la gouvernance de l’IA et ses applications au Sénégal ». L’Afrique dans l’IA 15 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/123it.

Texte intégral
Résumé :
L’article sur l’éthique et la gouvernance de l’IA et ses applications au Sénégal privilégie un regard croisé entre une perspective sociologique et celle juridique. Elle se veut une contribution à la réflexion sur la mise en place d’un cadre de gouvernance éthique de l’IA au Sénégal. Elle part d’un état des lieux avec une grille d’analyse de l’écosystème des acteurs, leurs perceptions ainsi que les usages de l’IA et de ses applications. Les conclusions tirées de cette première perspective donnent un aperçu sur le niveau d’appropriation de l’IA au Sénégal. Un tel exercice a permis de développer un argumentaire sur la gouvernance et d’analyser l’approche régulatoire à privilégier selon la place donnée à l’éthique. Sous ce regard, il importe pour le Sénégal de tenir compte du changement de paradigme qui consiste à reconnaître que l’éthique est une dimension de la conformité, et de tirer profit du fait que la régulation ne se limite plus à mettre en place un cadre juridique (légal et réglementaire) et institutionnel. Pour répondre durablement aux enjeux liés à l’IA, le système de gouvernance devrait inclure l’ensemble des parties prenantes et s’appuyer sur leur engagement responsable. De là, Droit et éthique s’articulent comme des normes de régulation sociales complémentaires. Le droit serait ainsi un moyen de garantir l’éthique de l’IA et l’éthique, un moyen d’assurer l’effectivité du droit de l’IA.
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Aznar Minguet, Pilar. « La escuela y el desarrollo humano sostenible : retos educativos a nivel local ». Teoría de la Educación. Revista Interuniversitaria 14 (13 novembre 2009). http://dx.doi.org/10.14201/2988.

Texte intégral
Résumé :
RESUMEN: El presente estudio responde al interés por conocer los procesos de aplicación del concepto/teoría del desarrollo sostenible a nivel local y el papel que puede desempeñar la escuela en la implementación de estos procesos en la comunidad en la que está inserta; tiene un respaldo teórico en torno a cuatro conceptos clave: a) el concepto de desarrollo sostenible; b) el concepto de «indicadores» para «medirlo»; c) el concepto de «eco-ética» o sustrato normativo para impulsarlo y d) el concepto de «glocalización» o referencia a lo «local desde lo global» para operativizarlo. Y tiene también un punto de mira o referente: la construcción de una escuela impulsora de la sostenibilidad del desarrollo a nivel local, de acuerdo con la filosofía del Programa 21 suscrito en la Cumbre de Río.ABSTRACT: Present study attempts to know the process of application the concept/theory of the sustainable development at local level and the role that school can accomplish to implement these process in the community where school stay; it has a theoretical foundation aroLind four key concepts: a) the concept of the sustainable development; b) the concept of «indicators» to measure it; c) the concept of eco-ethic or normative frame to promote; d) the concept global-local to make operative it. And it has a point of view or concerning: the construction of a school propeler of the sustainable development at local level, in conformity with the fhylosophy of the Programme 21 subscribed to the summit conference of Rio.SOMMAIRE: La présent étude essaye de connaître la processus d'application du concept de développement soutenable au niveau local et le rôle que l'école peut jouer dans la mise en oeuvre de ces processus dans la communauté dans laquelle elle est insérée; il a des fondements théoriques autour de quatre questions clef: a) le concept de développement soutenable; b) le concept d'indicateurs pour le mesurer; c) le concept echo-éthique ou substrat normatif pour le propulser et d) le concept «glocalización » ou référence à lui local depuis ce qui est global pour le rendre opérationnel. Et il a aussi un point de vue: la construction d'une école impulsive de l'aptitude à soutenir des opérations prolongées du développement au niveu local, en accord avec la philosophie du Programme 21 souscrit dans le Sommet de Rio.
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Goodale, Mark. « Droits humains ». Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.093.

Texte intégral
Résumé :
En tant que sous-domaine émergeant de l'anthropologie sociale et culturelle, l'anthropologie des droits humains a contribué à la théorie et à la méthodologie de diverses manières. Il a également apporté des contributions en dehors de la discipline puisque les juristes internationaux, les responsables politiques et les représentants du gouvernement se réfèrent à l'anthropologie des droits humains comme source d'informations et d'idées au sujet des droits humains dans les documents politiques, les rapports aux agences gouvernementales et dans les principaux discours publics (voir par ex. Higgins 2012, 2013). Culture En tant que catégorie d'organisation de la différence, la culture était dès le départ problématique pour les droits humains. Dans sa Déclaration sur les droits de l'homme de 1947, Melville Herskovits craignait que la diversité et la richesse culturelles ne soient incompatibles avec les droits humains, en affirmant des modèles transculturels de croyances et de pratiques normatives contredisant les preuves anthropologiques et en menaçant d'ignorer la culture au sein de l'économie politique de l'ordre de l’après-guerre. En dépit de ces préoccupations, la diversité culturelle n'a pas été affectée par la promulgation de la Déclaration universelle des droits de l'homme en 1948. Ceci, en grande partie, est dû à l'influence plus large des droits humains, sans parler de la transformation globale imaginée par Herskovits, qui a immédiatement été bloquée par la Guerre froide. Même Eleanor Roosevelt a reconnu que le projet des droits humains prendrait des années, voire des décennies, et que les modèles culturels ne commenceraient à changer que lorsque ce qu'elle appelait une «vigne curieuse» prendra racine puis se répandra dans des lieux où « les gouvernements ne l’attendent pas » (cité dans Korey 1998). Au moment où ce genre de changement à grande échelle a commencé, les anthropologues des droits humains ont observé que l'impact sur la culture défiait la dichotomie entre particularisme et universalisme et que la culture elle-même facilitait la transnationalisation des normes des droits humains. Dans le volume novateur Culture and Rights (« Culture et Droits ») (2001), les anthropologues qui se sont penchés sur une décennie de recherche ethnographique après la fin de la Guerre froide ont remarqué deux phénomènes clés à l'œuvre. Dans la première, les pratiques culturelles et les modes de compréhension normatifs existants ont servi de mécanismes à ce que Sally Engle Merry (2006a) décrira plus tard comme la «vernacularisation», à savoir l’application de normes internationales des droits humains de plus en plus hégémoniques dans des formes de pratique éthique et politique ancrées dans le particulier. Et dans la seconde, les spécialistes de Culture et Droits ont décrit et théorisé l'émergence d'une culture transnationale des droits humains. Ici, un compte rendu anthropologique de la culture s'est avéré utile pour comprendre la formation de nouvelles catégories d'action collective au sein des agences internationales, des ONG transnationales et des mouvements politiques et sociaux façonnés par les logiques des droits humains. Dans les deux cas, l'utilisation par les anthropologues du concept de culture pour comprendre la pratique des droits humains a évolué à contre-courant de la théorie anthropologique et sociale, sceptique sur l'utilité analytique de la culture face à l'hybridation supposée de la mondialisation. Pouvoir Les droits humains, comme Burke aurait pu le dire, agissant à travers les gens, c'est du pouvoir; et «les gens prévenants, avant qu'ils ne se déclarent, observeront l'usage qui est fait du pouvoir; et surtout d'éprouver quelque chose comme l’exercice d’un nouveau pouvoir sur des personnes nouvelles, dont les principes, les colères et les dispositions ont peu ou pas d'expérience »(Burke 1919 [1790]: 7, souligné par l’auteur). Les anthropologues des droits humains ont été très attentifs à un autre problème initialement identifié par Herskovits: la manière dont un projet global de droits humains crée des tensions accrues au sein des conflits d’intérêts existants en éliminant toutes formes alternatives de changement social et de résolution des conflits. Bien sûr, du point de vue des défenseurs des droits humains, c'est un pouvoir exercé pour le bien; en effet, comme l'expriment avec force les traités internationaux comme la CEDAW, le projet des droits humains d'après-guerre exige le changement, le remplacement, voire la suppression des modes de pratique culturelle qui restent inexplicables et donc illégitimes. Comme le stipule l'article 5 souvent cité par le CEDAW, les États parties à la charte internationale des droits des femmes doivent «modifier les comportements sociaux et culturels des hommes et des femmes en vue d'éliminer les préjugés et autres pratiques coutumières» qui sont basées sur les théories locales de l'inégalité de genre. Mais, comme l'ont montré les anthropologues, les droits humains tendent souvent à mettre entre guillemets et à marginaliser les autres logiques culturelles de justice sociale, de développement, de transformation des conflits et d'éthique publique. Et cette extension du pouvoir peut avoir des conséquences inattendues. L'un des exemples les plus complets de la façon dont les anthropologues ont exploré les implications du pouvoir imprévisible des droits humains est l'ethnographie du développement de Harri Englund (2006) au Malawi. Comme il l'explique, le concept des droits humains a été officiellement traduit dans la langue locale avec une phrase qui signifiait «la liberté avec laquelle on est né» (2006: 51). Au fil du temps, les gens ont mis l'accent sur la liberté de contester les normes culturelles existantes en matière de mode, d'obéissance dans les écoles publiques et de comportement sexuel, plutôt que sur les conditions structurelles économiques et politiques qui renforçaient un héritage d'inégalité et de corruption publique. Le résultat, selon Englund, fut que les Malawiens finissaient par être «privés de la traduction». Le discours sur les droits humains a saturé tous les aspects de la vie publique au Malawi, comme le voulaient les fonctionnaires et les travailleurs humanitaires transnationaux. Mais puisque les droits humains étaient mal traduits dans une langue vernaculaire locale, ils ont été transformés au point d'être méconnaissables, ce qui a empêché leur utilisation comme langage d'un changement social pourtant nécessaire. Épistémologie Quand Herskovits affirmait que l'anthropologie n'était pas capable de faire des affirmations définitives sur les droits humains universels parce qu'elle était une «science de l'humanité» et ne s'intéressait donc qu'aux questions empiriques du comportement humain exprimées par des «modèles de culture», il ne pouvait prévoir les innovations épistémologiques dans la discipline qui élargiraient ses objets de connaissance et transformeraient ses domaines d'investigation. Cela ne veut toutefois pas dire que, dans les décennies qui ont suivi, les anthropologues ont écarté les premiers arguments de Herskovits pour confronter les problèmes ontologiques et philosophiques fondamentaux qui restaient essentiels aux droits humains. Une grande partie du travail intellectuel consacré aux droits humains restait dans des sphères telles que les études juridiques critiques, la théorie politique et la philosophie morale. Au contraire, les anthropologues ont utilisé la recherche ethnographique pour étayer de manière subversive l'élargissement des bases sur lesquelles les questions fondamentales morales et théoriques des droits humains pouvaient être posées et résolues. Ceci, à son tour, a eu des implications importantes pour l'épistémologie des droits humains, en particulier dans l'après-Guerre froide, lorsque le discours sur les droits humains s'est de plus en plus intégré dans les pratiques juridiques, politiques et sociales. Les anthropologues ont très tôt observé que les idées sur les droits humains étaient fondamentales dans leur mise en pratique. Les acteurs sociaux, souvent pris dans des moments de crise ou de dislocation, n'ont jamais été capables d'exploiter simplement les droits humains ou de corrompre leurs imaginaires de justice comme s'il s'agissait d'une boîte à outils normative attendant d'être ouverte. Au lieu de cela, les logiques de défense des droits humains exigeaient autant de considération de soi que de changement social; les gens étaient invités, encouragés, obligés de se repenser en tant que citoyens d'un univers moral différent. La théorisation éthique en termes de cet univers moral souvent radicalement différent est devenue une forme distincte de pratique sociale et l'anthropologue est devenu à la fois témoin et participant de cette transformation dans le cadre de la rencontre ethnographique (voir Goodale 2006). Ce qui en résulta fut un enregistrement ethnographique de modèles de droits humains innovants et potentiellement transformateurs, profondément ancrés dans les circonstances de leur création. Le meilleur exemple que nous ayons d'un compte rendu local des droits humains parfaitement articulé est l'ethnographie de Shannon Speed ??sur les conséquences de la rébellion zapatiste au Chiapas (2007). Pendant et après la violence, des organisations internationales et transnationales de défense des droits humains ont envahi la région du Chiapas. Ceux qui défendent les droits des peuples autochtones en tant que droits humains ont été particulièrement influents dans la façon dont la résistance zapatiste s’est exprimée. Les leaders politiques indigènes ont formé des «conseils de bonne gouvernance» dans lesquels les idées sur les droits humains ont été longuement débattues, remaniées et ensuite utilisées pour représenter les valeurs morales zapatistes en tant qu'action politique zapatiste enracinée. Plaidoyer transnational Les réseaux transnationaux des droits humains qui ont émergé après la fin de la Guerre froide ont fait ce qu'Eleanor Roosevelt attendait d'eux: ils ont défié la souveraineté de l'Etat et ont permis de créer de nouvelles sphères publiques à la fois translocales et ancrées dans les sites de contestation intime. Des chercheurs comme Annelise Riles (2000) ont étudié ces réseaux de l'intérieur et ont contribué à la compréhension plus large des assemblages mondiaux qui modifiaient l'ontologie des relations sociales à une époque de transformation économique géopolitique et mondiale. Mais les anthropologues ont également montré à quel point les réseaux de défense des droits humains sont façonnés par les économies politiques des conflits locaux de manière à changer leur valence normative et à les rendre incapables de remplir leur mandat plus large de changement social et de transformation morale. Par exemple, l'ethnographie de longue durée de Winifred Tate (2007) du conflit historique entre l'État colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) montre comment les défenseurs des droits humains luttent pour traduire la langue et les logiques morales des droits humains universels en une catégorie instrumentale de l'action pouvant répondre aux défis du traumatisme historique, des récits multiples et ambigus de la culpabilité pour les atrocités commises, de l'héritage de la violence structurelle, et des modèles durables d'inégalité économique ayant des racines dans la période coloniale. Et l'étude de Sally Engle Merry (2006b) sur les institutions qui surveillent la conformité nationale à la CEDAW illustre en détail la façon dont les défenseurs des droits humains doivent eux-mêmes naviguer entre des cultures multiples de défense et de résistance. Les représentants des ministères nationaux des droits humains se trouvent souvent obligés de défendre à la fois le respect d'un traité international des droits humains et l'intégrité et la légitimité des pratiques culturelles qui semblent violer ce même traité. Néanmoins, ces dichotomies n'annulent pas la portée du droit international des droits humains dans les conflits nationaux et locaux. Au contraire, comme le souligne Merry, elles reflètent la façon dont la pratique des droits humains crée ses propres catégories d'identités et de pouvoirs contestés avec des implications incertaines pour la défense transnationale des droits humains et la promotion du patrimoine national(-iste). Critique et engagement Enfin, l'anthropologie des droits humains, peut-être plus que d'autres orientations académiques s’intéressant aux droits humains, se heurte avec difficultés au dilemme de développer un compte rendu rigoureux et ethnographique des droits humains qui soit à la fois critique et éthiquement conforme aux conditions de vulnérabilité qui mènent aux abus et à l’exploitation. Cette tension s'est exprimée de différentes manières pour chaque anthropologue. Certains (comme Winifred Tate et Shannon Speed, par exemple) ont commencé leur carrière en tant qu'activistes des droits humains avant de faire de la recherche et de mener une réflexion ethnographique sur les processus sociaux et politiques pour lesquels ils s’étaient engagés. Mais la tension entre la critique et l'engagement, le scepticisme et le plaidoyer, et la résistance et l'engagement, n'est pas seulement un défi pour les anthropologues des droits humains. Comme l'a démontré la recherche ethnographique, c'est un fait social et moral fondamental pour la pratique des droits humains elle-même. Ceci en partie parce que la théorie de la pratique sociale et du changement politique que propose les droits humains exige une forme d'autoréflexion et d'auto-constitution destinée à semer le doute sur les pratiques culturelles existantes, sur les théories populaires de l’individu, et sur les hiérarchies du pouvoir. Pourtant, la transition de l'ancien à l’actuel devenu tout à coup illégitime au nouveau et maintenant soudainement authentique est lourde de dérapage moral et de conséquences imprévues. Un exemple récent d'ethnographie de la pratique des droits humains est l'étude de Lori Allen (2013), portant sur le rôle du discours sur les droits humains dans la politique de résistance palestinienne à l'occupation israélienne de la Cisjordanie. Bien que le langage des droits humains ait été utilisé dès la fin des années 1970 en Palestine comme stratégie rhétorique populaire pour défendre les victimes de l'occupation auprès d'une audience internationale, un cercle professionnel d'activistes et d'ONG finit par restreindre l'utilisation des droits humains dans des espaces sociaux et politiques étroitement contrôlés. Dans le même temps, l'ensemble des griefs palestiniens sont restés sans réponse pendant des décennies, comme la violation des droits humains continuelle, l'incapacité à obtenir l'indépendance politique et à influencer favorablement l'opinion politique en Israël. Le résultat fut que les Palestiniens en vinrent à considérer les droits humains avec cynisme et même suspicion. Mais plutôt que de rejeter entièrement les droits humains, ils ont formulé une critique organique des droits humains dans un discours critique et émancipateur plus large promouvant l'autonomie palestinienne, l'anti-impérialisme et l’activisme associatif (par opposition à l'interventionnisme). Après des décennies d'engagement pour les droits humains dans l'histoire de la lutte palestinienne contre l'occupation, les militants ont pu s'approprier ou rejeter les logiques et les attentes des droits humains avec un haut degré de conscience contextuelle et de réalisme politique. Orientations futures L'anthropologie des droits humains est maintenant bien établie en tant que domaine de recherche distinct et source de théorie anthropologique. Sur le plan institutionnel, les universitaires et les étudiants diplômés qui travaillent dans le domaine de l'anthropologie des droits humains viennent généralement, mais pas exclusivement, des rangs de l'anthropologie juridique et politique. Parce que les droits humains sont devenus un mode de plus en plus omniprésent du monde contemporain, les anthropologues rencontrent des traces de cette influence à travers un large éventail de pratiques culturelles, de mouvements politiques et de projets moraux. Cela ne veut cependant pas dire que le statut des droits humains n'est pas contesté, bien au contraire. Alors que la période liminaire de l'après-Guerre froide cède la place à la redifférenciation culturelle, à l'établissement de nouvelles hiérarchies et au rétrécissement des espaces d'expérimentation politique et sociale, les droits humains continueront à bousculer les formes alternatives de pratiques morales et de constitution personnelle et collective. Alors que le projet des droits humains d'après-guerre mûrit en se transformant en processus presque banal de réforme constitutionnelle, de bonne gouvernance et de restructuration économique néo-libérale, son potentiel de catalyseur de transformation radicale et de bouleversement moral diminuera probablement. L'anthropologie des droits humains deviendra moins l'étude d'un discours politique et moral à une époque de transition souvent vertigineuse et de possibilités apparemment illimitées, que celle d'un universalisme séculaire contemporain établi parmi une foule de perspectives concurrentes.
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