Thèses sur le sujet « Colonies françaises – Afrique occidentale – 20e siècle »

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Deville-Danthu, Bernadette. « Education physique, sport, colonisation et décolonisation dans les anciens territoires français d'Afrique occidentale : 1920-1965 ». Aix-Marseille 1, 1995. http://www.theses.fr/1995AIX10019.

Texte intégral
Résumé :
L'implantation des pratiques physiques et sportives en a. O. F. Est une volonte du colonisateur qui apres la premiere guerre mondiale avait encourage l'education physique et la preparation militaire dans le but d'ameliorer la condition physique des populations autochtones, de les discipliner, d'en faire de loyaux sujets. Mais cette volonte se heurta tres rapidement a l'indifference et au rejet des africains qui preferaient les jeux sportifs et en particulier le football. Les pratiques physiques en a. O. F. Furent alors un terrain d'affrontement entre les colonises et l'administration coloniale. Cette derniere etait opposee au developpement d'un mouvement sportif tel qu'en metropole car elle attribuait aux clubs et aux rencontres sportives un potentiel subversif non negligeable. Cependant, sous la pression internationale et la volonte des africains, elle dut ceder progressivement : n'ayant pu imposer la preparation militaire avant guerre, elle voulut diffuser l'athletisme apres guerre, discipline sportive jugee tres educative. Mais le football devint le sport roi et dans les annees cinquante, un veritable mouvement sportif se developpa en a. O. F. A partir des structures heritees du gouvernement de vichy. Les premiers champions apparurent, principalement en athletisme, en boxe et en football, que la france selectionna avec reticence. Quelques grandes competitions furent developpees a l'echelle de la federation. Mais il fallut attendre les independances et la reduction du mouvement sportif d'a. O. F. Aux cadres nationaux pour voir se developper, avec l'aide de la cooperation francaise, un sport a l'echelle du continent africain.
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2

Huillery, Elise. « Histoire coloniale : développement et inégalités dans l'ancienne Afrique occidentale française ». Paris, EHESS, 2008. http://www.theses.fr/2008EHES0111.

Texte intégral
Résumé :
Cette thèse s'appuie sur l'extraction de données historiques originales puisées dans les archives de l'ancienne Afrique Occidentale Française. Elle est tout d'abord consacrée à la question du bilan économique de l'expérience coloniale pour la France. Je montre que la question n'est pas réglée et apporte une réponse quant au coût direct de la colonisation de l'Afrique Occidentale Française pour l'Etat français : il a été extrêmement faible, en moyenne 0,1 % des dépenses de l'Etat. Le peu d’investissements publics réalisés pendant la période coloniale a été financé presque en totalité par les populations africaines elles-mêmes. En s'appuyant sur !es techniques de l'économétrie, cette thèse s'intéresse ensuite aux effets de long terme de la colonisation française sur le développement et les inégalités régionales au sein de l'ancienne Afrique Occidentale Française. Je montre d'abord que les investissements publics effectués pendant la période coloniale ont créé des inégalités persistantes entre les régions de l'ancienne AOF : la scolarisation, la santé infantile, et les niveaux d’équipement actuels des ménages ouest-africains restent plus élevés dans les régions qui ont bénéficié d’investissements publics plus importants au début de la période coloniale. Enfin, je montre, que les régions dans lesquelles les colons européens ont été relativement plus nombreux ont aujourd'hui un développement relativement plus élevé. La présence européenne a entraîné sur un siècle des modifications dans la répartition du leadership régional : certaines régions très dynamiques ont perdu leur place au profit de régions secondaires, préférées pas les colons pour leur plus grande hospitalité politique
This PhD dissertation uses first-hand historical data on colonial French West Africa. First, I focus on the costs and benefits of colonial experience for France and its former colonies. I review the existing literature and show that evidence on whether colonialism was a costly or beneficiary experience for France is not clear yet. Then I provide an answer on the direct cost of French West Africa for French public expenses: this cost turns out to be very small -on average 0. 1 % of all public expenses. Few public investments were made during colonial times and almost all of them were financed by local population itself. Using econometrics, the thesis then seeks to provide evidence on the long term impact of colonial experience on current performances. I show that early colonial public investments m education, health and public works had large and persistent effects on current outcomes, and that a major channel for the long term effect of early investments is a strong persistence of investments: regions that got more of a specific type of investment at the early colonial times continued to get more of this particular type of investment. Finally, I give evidence that Europeans tended to settle in more prosperous pre-colonial areas and that the European settlement had a strong positive impact on current outcomes. I argue that the African hostility towards colonial power to colonisation provides a random variation in European settlement. Despite, the absence of a "reversal of fortune" within former French West Africa, some of the most prosperous pre-colonial areas lost their advantage because of their hostility: other areas caught up and became the new leaders in the region
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3

Fall, Papis. « Les déportés de la Sénégambie et du Soudan : entre résistances et répressions dans un espace colonial de 1840 à 1946 ». Electronic Thesis or Diss., Sorbonne université, 2023. http://www.theses.fr/2023SORUL074.

Texte intégral
Résumé :
La problématique de la déportation ou des déportés d’Afrique de l’Ouest, durant l’ère coloniale, n’est pas assez prise en charge par l’historiographie africaine d’expression française et même anglaise qui s'est davantage appesantie plus sur les guerres, les résistances et leurs différentes formes. Ce faisant, une réalité d’un pan de l’histoire coloniale reste plus ou moins méconnue. C'est pourquoi nous voudrions étudier le thème suivant, qui a été et demeure d’une actualité brûlante: « Les déportés de la Sénégambie et du Soudan : entre résistances et répressions dans un espace colonial de 1840 à 1946 ». Les acteurs de cette histoire des déportés sont des figures emblématiques et/ou de simples anonymes, qui ont voulu défendre la terre de leurs ancêtres, diriger les destinées de leurs peuples, lutter pour le maintien des valeurs et des traditions africaines. L’histoire de « ces soldats du refus » – à savoir les chefs religieux, les combattants au service de l’islam et des valeurs ou croyances ancestrales et les chefs politiques auxquels s’ajoutent les aliénés mentaux, les bandits sociaux et délinquants, les hommes de presse, les partisans et/ou disciples des chefs et même les tirailleurs sénégalais – mérite d’être examinée. Cette thèse s’inscrit dans les questionnements d’une histoire coloniale attentive aux enjeux de la répression et du maintien de l’ordre. Face au refus manifeste des meneurs de troupes ou créateurs d’émotions de se résigner au diktat colonial, la réponse donnée par les autorités coloniales était, entre autres, de les déporter/emprisonner, les assigner en résidence surveillée, leur interdire de séjour, pour leur couper toute forme de communication, tout contact avec leur entourage et les mettre ainsi hors d’état de nuire. Dans de nombreux cas, il s'agissait d'une forme d'emprisonnement, ce qui nous conduit à l'étude du milieu carcéral qui dévoile les formes d’évitement, les conditions de vie des déportés, l’architecture liée aux questions sécuritaires, etc. L’application de cette technique de répression, entrant dans la logique des politiques de sécurité, était une manière de freiner l’élan des chefs et d’anéantir toutes les résistances coloniales. L'étude que nous souhaitons conduire vise surtout à cerner la place déterminante de la déportation dans le dispositif de répression coloniale, dans le maintien de l’ordre sécuritaire, de mainmise politique, de contrôle des hommes et des espaces, pour l’exploitation des colonies. La trame chronologique que ce travail tente d’éclairer va de 1840 à 1946, une période charnière de l’histoire coloniale en Afrique de l’Ouest, particulièrement en Sénégambie et au Soudan, en ce sens qu’elle est marquée par des transformations rapides à tous les niveaux (politique, économique, social et culturel). La déportation était-elle si fondamentale, si nécessaire pour la réalisation du projet colonial, le maintien de l’ordre sécuritaire ? Dans quelle mesure les déportés constituaient-ils un réel obstacle, une entrave à l’implantation et à l’imposition du pouvoir colonial ? Quel a été le rôle des acteurs de l’ordre dans le processus de déportation ? Cette thèse explore des thématiques majeures telles que les contextes de déportation, les abus de pouvoir des administrateurs coloniaux, l’Indigénat et la justice indigène, les motivations de la déportation, les multiples réponses des indigènes, leur arrestation et déportation, la place des agents/acteurs (armée, gendarmerie et police coloniales) dans le maintien, le rétablissement et/ou la protection de la stabilité et les conséquences politico-économiques d’une telle « technique de pouvoir»
The problem of deportation or deportees from West Africa during the colonial era is not sufficiently addressed by French- and even English-speaking African historiography, which has focused more on wars, resistances and their different forms. In doing so, a reality of a part of colonial history remains more or less unknown. That is why we would like to study the following theme, which has been and remains of burning topicality: "The deportees of Senegambia and Sudan: between resistance and repression in a colonial space from 1840 to 1946". The actors in this story of the deportees are emblematic figures and/or simple anonymous, who wanted to defend the land of their ancestors, direct the destinies of their peoples, fight for the maintenance of African values and traditions. The history of "these soldiers of refusal" – namely religious leaders, fighters in the service of Islam and ancestral values or beliefs and political leaders to which are added the mentally insane, social bandits and delinquents, men of the press, supporters and/or followers of leaders and even Senegalese riflemen – deserves to be examined. This thesis is part of the questions of a colonial history attentive to the issues of repression and the maintenance of order. Faced with the manifest refusal of the leaders of troops or creators of emotions to resign themselves to the colonial diktat, the response given by the colonial authorities was, among other things, to deport/imprison them, to house arrest, to prohibit them from staying, to cut them off all forms of communication, any contact with their entourage and thus put them out of harm's way. In many cases, it was a form of imprisonment, which leads us to the study of the prison environment that reveals the forms of avoidance, the living conditions of the deportees, the architecture related to security issues, etc. The application of this technique of repression, part of the logic of security policies, was a way of slowing down the momentum of the leaders and annihilating all colonial resistance. The study we wish to conduct aims above all to identify the decisive place of deportation in the system of colonial repression, in the maintenance of security order, political control, control of people and spaces, for the exploitation of colonies. The chronological framework that this work attempts to illuminate goes from 1840 to 1946, a pivotal period in colonial history in West Africa, particularly in Senegambia and Sudan, in that it is marked by rapid transformations at all levels (political, economic, social and cultural). Was deportation so fundamental, so necessary for the realization of the colonial project, the maintenance of security order? To what extent did the deportees constitute a real obstacle, an obstacle to the establishment and imposition of colonial power? What was the role of law enforcement actors in the deportation process? This thesis explores major themes such as the contexts of deportation, the abuse of power by colonial administrators, indigénat and indigenous justice, the motivations of deportation, the multiple responses of indigenous people, their arrest and deportation, the place of agents/actors (army, gendarmerie and colonial police) in maintaining, restoring and/or protecting stability and the politico-economic consequences of such a "technique of power"
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N'Dombi, Pierre. « L'administration publique de l'Afrique équatoriale française de 1920 à 1956 : histoire d'un Etat providence colonial ». Aix-Marseille 1, 1995. http://www.theses.fr/1995AIX10018.

Texte intégral
Résumé :
Apres la guerre de 1914-1918, certains hommes politiques condamnerent la politique coloniale de la france qui avait subordonne la mise en valeur des colonies a leurs seules capacites financiedevant les carences du capital prive, l'etat francais se chargea, par l'administration interposee, de l'outillage economique de l'afrique equatoriale francaise. Mais l'etat ne joua qu'un role suppletif : il crea des conditions propices a la mise en valeur et non de l'assurer directement. . L'administration publique fit faire des etudes dont elle mit les resultats aux entrepreneurs prives. Au profit des crises economiques de 1930 et de 1952, elle accorda des examptions fiscales, des primes, des subventions et controla les reseaux de transport. Cette these analyse les interventions de l'administration publique en tant qu'etat-providence colonial dans les domaines economique et social en afrique equatoriale francaise, de 1920 a 1956
After the 1914-1918 war, some politicians condemned the colonial policy of france for having made the development of colonies dependent on their individual financial means alone. Faced with the deficiencies of private capital, the government of france undertook the economic tooling of french equatorial africa through administrative intervention. However, the state played only a complementary role : it established conditions favourable for development without creating it directly. The public administration ordered studies the put the results to private entrepreneurs. To alleviate the economic crises from 1930 to 1952 it granted tax exemptions, bonuses and subsidies, and controled transportation networks. This thesis analyses the 1920 to 1956 involvement of the public administration acting as a colonial welfare state in economic and social fieds in french equatorial africa
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Gendry, Thaïs. « Le droit de tuer, La peine de mort au service de l’ordre colonial en Afrique occidentale française, 1900-1950 ». Thesis, Paris, EHESS, 2020. http://www.theses.fr/2020EHES0059.

Texte intégral
Résumé :
La justice rendue aux colonies n’est pas une excroissance de la justice française métropolitaine. Faisant fi de la séparation de pouvoirs, autoritaire et racialisée, elle est une manière singulière d’organiser le droit de punir et le droit de tuer. Celle-ci n’a généré dans l’historiographie que peu d’analyses et reste marginale dans les réflexions sur le maintien de l’ordre colonial. Elle est pourtant l’aboutissement d’un processus central à l’établissement et au maintien de la domination coloniale : celui de la séparation d’un pouvoir de mort légitime, d’autres formes de violences meurtrières, illégitimes. Ce travail cherche à saisir les usages de la peine de mort, dans le contexte colonial de l’Afrique occidentale française entre 1900 et 1950. Nous proposons d’analyser la peine de mort comme un lieu du déploiement des fondamentaux de la politique coloniale. Les condamnations et les exécutions génèrent et font circuler des discours sur les comportements africains, créent des figures criminelles, voire ennemies, à éliminer. Ainsi, la mise en scène de la violence légitime, dans les tribunaux et aux pelotons d’exécutions, institue et rejoue sans cesse les divisions de pouvoirs, de statuts (sujet/citoyen), de races et des cultures si centrales à l’ordre colonial
The justice handed out in the French colonies of West Africa is not a by-product of French metropolitan justice. Oblivious to the separation of power, while being authoritarian and racialized, it is a distinctive way of organizing the right to punish and the right to kill. The death penalty has a scarce historiography in the French empire. It is also marginal in studies pertaining to colonial tools of power, law and order. Yet, it is the culmination of a process central to the establishment and maintenance of colonial domination: the separation between a legitimate right to kill and other types of illegitimate lethal violence. This dissertation explores the role played by the death penalty in the context of French West Africa between 1900 and 1950.The death penalty is analysed as a space where the fundamentals of colonial policies are deployed. Condemnation and executions generate and circulate colonial discourses about African behaviour, giving rise to criminal and enemy figures that ought to be eliminated. The staging of legitimate violence, within courts and by firing squads, continuously re-enacts divisions of power, of status (citizen/subject), of race and culture—the very pillars of the colonial order
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Goeh-Akué, N'buéké Adovi. « Finances publiques et dynamique sociale en Afrique Noire sous influence française : le cas du Togo (1920-1980) ». Paris 7, 1992. http://www.theses.fr/1992PA070109.

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Nsoudou, Carine. « L' émergence de cultures politiques au Cameroun (1918-1961) : étude comparée des zones sous administration française et britannique ». Paris 1, 2008. http://www.theses.fr/2008PA010696.

Texte intégral
Résumé :
Cette thèse identifie et explore un certain nombre de cultures politiques qui émergent entre 1918 et 1961 dans les territoires camerounais sous administration française et britannique, principalement à travers l'étude du pétitionnement. Elle examine d'abord les positions qu'adoptent les Camerounais face à la période allemande et aux régimes coloniaux imposés par les Français et les Britanniques. Elle analyse ensuite comment s' opère, après la Deuxième Guerre mondiale, une modification du rapport au politique durant une décennie marquée par des développements politiques et institutionnels majeurs. Enfin, elle montre la radicalisation des comportements et des positions politiques au cours des années précédant l’indépendance des deux territoires. L' étude de ces phénomènes permet de saisir le poids des conjonctures, des contextes coloniaux et des processus de socialisation politique dans le développement d'attitudes, de conceptions et de représentations sociopolitiques distinctes.
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Tchikaya, Odile. « Le contrôle de la main d'oeuvre dans les colonies françaises au XXe siècle : l'exemple de l'A.E.F. de la première guerre mondiale à l'aube des indépendances (1914-1960) ». Nice, 2011. http://www.theses.fr/2011NICE0031.

Texte intégral
Résumé :
Après la première Guerre mondiale, la France rencontre des difficultés économiques importantes. Il faut reconstruire la métropole dévastée mais les moyens financiers manquent. De ces difficultés économiques naît une politique d’exploitation des colonies françaises, notamment celles du territoire l’A. E. F. , (le Gabon, le Moyen-Congo, l’Oubangui-Chari et le Tchad) induisant leur mise en valeur. Le 21 avril 1921, le ministre des colonies, Albert Sarraut, dépose un projet de loi en ce sens. Ce vaste programme de développement requiert une main-d’œuvre importante. Or, l’administration coloniale se heurte à la déficience démographique du territoire qui s’accroît avec la pratique du travail forcé, obligeant les travailleurs à déserter les chantiers. Pour résoudre ces difficultés, l’administration coloniale applique le décret du 4 mai 1922 instituant le régime de la main-d’œuvre indigène dont le contrôle est assuré par une institution spécialisée, créée par l’arrêté du 24 juillet 1936 : « l’inspection du travail et de la main-d’œuvre indigène ». Intervenue tardivement, elle ne parvient pas à remplir sa mission première : « le contrôle de l’application de la législation du travail ». La paralysie de la politique d’exploitation de la main-d’œuvre conduit le gouvernement à abolir par la loi du 11 avril 1946 le travail forcé ou obligatoire dans les territoires d’Outre-mer. En outre, pour l’effectivité du contrôle de la main-d’œuvre, par le décret du 24 août 1946, il place l’inspection du travail sous « l’autorité directe » du gouverneur général, lui permettant ainsi d’exercer ses missions en toute autonomie. Les efforts de l’administration ne sont pas vains. Influencés par les organisations syndicales et les partis politiques, les travailleurs outre-mer réclament la mise en place d’un véritable Code du travail. Aussi, le 17 octobre 1947 est promulgué le Code du travail des territoires d’Outre-mer appelé « Code Moutet ». Toutefois, le Code est inadapté aux colonies et ses dispositions sont très insuffisantes. Il ne sera donc pas appliqué. Or, l’exigence d’un cadre juridique adapté aux relations de travail Outre-mer est affirmée par les députés africains qui veulent une législation sociale, en accord avec les réalités coloniales. De ce fait, le 15 décembre 1952 est adopté le « Code du travail des territoires d’Outre-mer », largement inspiré de la législation métropolitaine. Le Code est « garant de la paix sociale ». Néanmoins, il intervient juste avant l’adoption de la loi-cadre du 23 juin 1956 permettant aux colonies d'être plus autonomes vis-à-vis de la métropole. Ainsi à l’aube des indépendances, chaque colonie de l’A. E. F. établit elle-même ses propres institutions pour organiser le travail à travers des principes de cohésion sociale et de liberté
After the First world War, the France has significant economic difficulties. It is necessary to rebuild the devastated metropolis but there is not enough financial means. Because of these economic difficulties was born a politic of exploitation of the French colonies, including those of A. E. F. (French Equatorial Africa) territory, (Gabon, Middle Congo, Oubangui-Chari and Chad) inducing their development. On April 21, 1921, the Minister of colonies, Albert Sarraut, filed a Bill to that effect. This extensive development programme requires a large labour force. However, the colonial administration faces demographic weakness of the territory which increases with the practice of forced labour, forcing workers to flee the work sites. To resolve these difficulties, the colonial administration applies the Decree of May 4, 1922, establishing the system of indigenous labor which the control is provided by a specialized institution, created by order of 24 July 1936: «inspectorate of work and indigenous workforce". Intervened belatedly, it fails to fulfill its primary mission: "the control of the application of labor legislation". The paralysis of the exploitation of workforce policy led the Government to abolish the forced or compulsory labor by the Act of April 11, 1946 in overseas territories. In addition, for the effectiveness of the control of the workforce, by the Decree of August 24, 1946, it puts inspectorate of work under "direct authority" of the Governor General, allowing it to exercise its missions independently. The efforts of the administration are not sufficient. Influenced by the trade unions and political parties, workers of the colonies want the establishment of a genuine Code of work. That’s why, on October 17, 1947 is promulgated the Code work in the territories of overseas called "Code Moutet". However, the Code is inadequate to the colonies and its provisions are very inadequate. It will therefore not applied. However, the requirement of a legal framework adapted to work overseas relations is asserted by African parliamentarians who want a social legislation, in accordance with the colonial realities. As a result, on December 15, 1952 is adopted the "Code of the work of the overseas territories", largely inspired by the Metropolitan legislation. The Code is "guarantor of social peace. " Nevertheless, it is adopted shortly before the framework law of 23 June 1956 that allows colonies to be more autonomous with respect to the metropolis. Thus at the dawn of independence, each colony of A. E. F. Develops its own institutions in order to organize work through principles of social cohesion and freedom
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Ould, M'Bareck Sleimane. « Chaikh Sidiyya Baba et les élites musulmanes maures face à la pénétration coloniale française 1900-1924 ». Toulouse 2, 2004. http://www.theses.fr/2004TOU20020.

Texte intégral
Résumé :
Décidément le temps des chaikh-s n'est pas près d'être " révolu ", et étudier l'histoire contemporaine de la Mauritanie est impossible à qui ignore tout de la famille Sidiyya. La religion musulmane et ses dignitaires avaient largement dominé le débat durant la période coloniale. En Mauritanie, une famille s'est particulièrement distinguée par la finesse politique, intellectuelle et religieuse de ses dirigeants, et particulièrement de Chaikh Sidiyya Baba. Son implication dans la colonisation de la Mauritanie nous a donné l'occasion d'avoir un regard sur l'ensemble de l'élite musulmane maure en Mauritanie. Résistance, collaboration, ou accommodation sont tour à tour évoqué ici. Ce travail offre l'occasion de comprendre la problématique des relations entre musulmans et non musulmans dans les terres de l'islam mais aussi une projection sur leur cohabitation en Occident aujourd'hui
Definitly the time of the chaikh-s is not ready to be gone by yet and studying the modern (contemporaneous) history of Mauritania is impossible if one ignores all about the Sidiyya Family. The islamic religion and its dignitries had widely overwhelmed the discussion during the colonial period. In Mauritania, a certain family had been singularized by the political, intellectual and religeous wisdom of its leaders, in particular Chaikh Sidiyya Baba. His involvement in the colonization of Mauritanie has provided us an opportunity to have a view on islamic elite of moorish origin in Mauritania. Resistence, collaboration or accomodation are mentionned here one next to the other. This work tries to understand the question of the relationshps between muslim and non-muslim lands white giving a prospect on those between the cohabitation between Islam and the West today
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Daget, Serge. « Les croisières françaises de répression de la traite des noirs sur les côtes occidentales de l'Afrique (1818-1850) ». Paris 4, 1987. http://www.theses.fr/1987PA040303.

Texte intégral
Résumé :
L'action des croiseurs français de répression de la traite des noirs ne peut être comprise, si l'on n'a point posé au préalable l'état des forces que ces croiseurs doivent réprimer. La traite illégale depuis 1818 en France, les armateurs négriers métropolitains et antillais ne se privent pas de la pratiquer, sans susciter de fortes réactions des autorités officielles, lesquelles ont cependant institué un système répressif sur la cote d’Afrique. Des conditions sociales, culturelles, politiques, diplomatiques, expliquent autant que les conditions économiques cette permanence d'une activité plus que séculaire. Dès lors, la question est de savoir comment les agents de la répression vont opérer sur la cote d’Afrique, et si leurs résultats ne sont pas évidents, se demander pourquoi. Les croisières françaises, d'abord inopérantes, se plient peu à peu à leur devoir : elles capturent des négriers nationaux, jugés et condamnés. Apres une longue politique de patience et de dénonciations l’Angleterre obtient en 1831 ce qu'elle réclamait jusqu'alors vainement : une collaboration officielle des deux marines de guerre contre les bâtiments négriers. Or, une troisième loi abolitionniste française a pour résultat de mettre fin à la traite nationale. L'on est ainsi devant le paradoxe qu'un système répressif théoriquement efficace n'a plus d'objet réel de s'exercer. Une situation idyllique est créée par la traite introuvable. Des forces dont les intérêts sont bien moins humanitaires que politiques suscitent une grave crise en France, cherchant à supprimer les conventions signées en 1831-1833. Si elles obtiennent un succès, il reste qu'une nouvelle convention avec la nation toujours sentie comme rivale et machiavélique donne naissance à une splendide croisière : elle ne vit qu'une année, car inutile et incapable d'agir contre les nombreux négriers brésiliens ou espagnols. Ainsi, d'une façon générale, il faut conclure à l'échec de la répression française. Cependant, toutes les raisons de cet échec ne sont pas militaires. Le poids des mentalités acquises, des besoins économiques d'ailleurs moins pressants qu'on ne le dit, la faiblesse de doctrines humanitaires incapables de renouvellement, sont parmi les causes profondes de l'échec. En somme, une histoire négative, répétitive, sans évènement marquant. Les progrès de la connaissance de l'homme en Afrique sont à peu près insensibles
The effect which the french cruisers had on the suppression of the african slave trade cannot be understood unless one first takes into account the forces to be curbed. Although slave trading was made illegal in France in 1818, french and west indian slavers did not hesitate to continue their trading without arousing any strong official reaction, even though repressive measures had been taken on the west african coast. Social, cultural, political and diplomatic conditions, as well as economic ones, explain the continued existence of an enterprise that had already lasted more than a century. Consequently, the question is to know how the repressive agents are going to operate on the african coast, and, if their results are not obvious, why not ? French cruisers, at first ineffectual, comply more and more with their duties: they capture national slavers that are judged and condemned. After a long policy of patience and denunciations, England in 1831 secures what she has been claiming in vain: an official co-operation of the royal navy with the french one in order to fight against the slavers. It is then a third french abolition law results in the ending of the national slave trade. We are therefore confronted with the paradox that a theoretically efficient system has no object to justify. An idyllic situation is brought about by an untraceable slave trade. Powers whose interests are less humanitarian than political create a serious crisis in France seeking to suppress the agreement signed in 1831-1833. Although successful, a new covenant with a nation that has always been resented as a machiavellian rival gives rise to a splendid french cruise: it lasts but one year as it is useless, and unable to act against the numerous brazilian or spanish slave traders. Thus, on the whole, french repression has been a failure. All the reasons for this failure have not been military ones. The weight of established mentalities, of economic needs, not nearly as urgent as implied, the weakness of humanitarian doctrines incapable of renovation, are among the deeper causes of this failure. Altogether a negative, repetitive story without any outstanding events. The knowledge of man in africa is imperceptible
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Ridha, Shili. « Milieux d'affaires et activité minière coloniale : les mécanismes de l'emprise des structures : (le cas de quelques mines du Centre-Ouest tunisien 1900-1956) ». Paris 1, 1996. http://www.theses.fr/1996PA01A002.

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Morando, Laurent. « Les instituts coloniaux et l'Afrique : 1893-1940 : ambitions nationales, réussites locales ». Aix-Marseille 1, 2001. http://www.theses.fr/2001AIX10062.

Texte intégral
Résumé :
Certains " grands ancêtres étrangers " sont des références pour les Instituts coloniaux français qui, sauf celui de Nancy, sont des associations privées. Le premier Institut colonial est créé à Marseille en 1893 grâce au concours de la Chambre de Commerce. Son but est de développer la recherche scientifique et l'enseignement colonial pour permettre une mise en valeur rationnelle de l'Empire. Deux autres Instituts sont fondés à Bordeaux et à Nancy (1901 et 1902). Durant la Grande Guerre, ils remplissent un rôle d'expertise auprès du gouvernement pour le ravitaillement de la métropole en produits coloniaux, notamment les arachides de l'A. O. F. L'Institut colonial français est fondé à Paris en 1920. Il a une ambition nationale. Les années 1920 voient les dernières créations en France et en Europe : Nice (1927), Le Havre (1929), Amsterdam (1926). Si les années 1920 constituent l'âge d'or des Instituts coloniaux, les années 1930 sont une période de crise et de mutations. Les grandes Expositions coloniales organisées par la Chambre de Commerce de Marseille en 1906 et 1922 ont pour but de présenter l'Empire au grand public. La propagande coloniale des Instituts est multiforme : expositions permanentes, temporaires, stands dans diverses foires, conférences, propagande scolaire. Son efficacité reste limitée. L'administration refuse d'étendre aux grandes Chambres de Commerce le recrutement des administrateurs coloniaux réservé à l'École coloniale de Paris. Elles fondent alors un enseignement colonial supérieur destiné à former les cadres économiques nécessaires à la mise en valeur de l'Empire. Cet enseignement répond le plus souvent aux besoins locaux grâce à un contenu pratique et un corps enseignant stable et compétent. Certains Instituts créent des services de documentation et de recherche scientifique et technique au service des entreprises adhérentes. Cette action locale et pratique rencontre un vif succès. Les Instituts les plus actifs participent aux grands débats doctrinaux, notamment douanier, concernant la mise en valeur de l'Empire.
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Mindemon, Kolandi Laorewa. « Histoire économique du Tchad, 1924-1960 ». Paris 1, 2000. http://www.theses.fr/2000PA010674.

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Résumé :
Le Tchad, dernier territoire conquis de l'AEF en 1900, fut, pendant la colonisation, confronté à de multiples problèmes économiques pour son développement lié aux caprices des autorités. En effet, le commerce traditionnel du bétail se faisait avec les colonies anglaises du Soudan et du Nigeria. La politique coloniale décida d'orienter l'économie et les transports vers les colonies françaises de l'AEF et d'amputer la colonie de sa population et de ses revenus au profit des autres territoires. De 1924 à 1934, le Tchad n'était simplement qu'une source d'approvisionnement de la métropole. La seconde guerre mondiale renforça la colonisation en imposant la construction de la route stratégique et la production agricole. Il fallut attendre 1947? Grace au FIDES, pour voir se construire des routes, des bâtiments d'école et de santé. Mais la formation des cadres ne démarra qu'à la veille de l'indépendance en 1960. Pendant 36 ans, le Tchad demeura peu et inégalement développé par rapport aux autres colonies de l'AEF et au territoire lui-même.
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Flory, Céline. « La liberté forcée : politiques impériales et expériences de travail dans l'Atlantique au XIXème siècle ». Paris, EHESS, 2011. http://www.theses.fr/2011EHES0135.

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Résumé :
Dans la réorganisation du travail colonial consécutive à l'abolition de l'esclavage promulguée le 27 avril 1848 dans l'ensemble des territoires français, les administrations coloniales de concert avec les planteurs prônèrent le recours à l'immigration de travailleurs extérieurs. Sensible à leurs sollicitations, le ministère de la Marine et des colonies mit en place un système, subventionné par l'État, d'introduction de travailleurs extérieurs sous contrat d'engagement de travail. Ainsi de 1854 à 1862, plus de 21 000 hommes, femmes et enfants furent recrutés le long du littoral ouest-africain pour aller travailler à la Guyane et aux Antilles françaises. Cette migration se composait de deux flux migratoires distincts. Un premier, entre 1854 et 1856, où les recrutements s'effectuaient au sein de populations africaines jouissant d'un statut de libre ; et un second, entre 1857 et 1862, où les recrutements s'opéraient au sein de populations de condition captive avec la méthode dite du « rachat préalable ». Par ce procédé, les recruteurs français achetaient des captifs, puis les « affranchissaient » en leur imposant un engagement de travail de dix années à effectuer outre-Atlantique. 93% de ces immigrants furent ainsi recrutés et engagés. Cette étude analyse les discours juridiques et idéologiques tenus par les acteurs coloniaux pour légitimer ces immigrations ainsi que les pratiques effectives mises en place pour recruter, acheminer et mettre au travail la main-d'œuvre engagée. Elle s'intéresse aussi à l'expérience migratoire et de travail des immigrants africains, qui firent souche pour la très grande majorité d'entre eux dans leur colonie d'arrivée
After April 27th 1848, when slavery in the French colonies was permanently abolished, colonial administrators add planters attempted to reorganize colonial labor by introducing foreign contract workers. The Ministry of the Navy and colonies, responding to their requests, established a state-funded system to import indentured laborers. Thus, between 1854 and 1862, more than 21,000 men, women and children were recruited along the coast of West Africa to go to work ID French Guiana and French West Indies. This migration consisted of two distinct flows. First, between 1854 and 1856, recruitment was done among free African populations, and second, between 1857 and 1862, where recruitment was carried out in populations with captive status with a method called repurchase. By this method, French private merchants purchased captives, in order to "free" them by imposing on them a ten-year contract of indenture to be implemented on the other side of the Atlantic. 93% of these immigrants were thus recruited and indentured. This study examines the legal and ideological discourses held by the colonial actors to legitimize these forms of immigrations and focuses on the practices in place to recruit, transport and put to work the indentured workforce. It also treats the experiences of migration and work of African immigrants, who, for the vast majority of them, settled in their place of arrival
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Ouattara, Katiénéffooua Adama. « Autorités politiques précoloniales et États : le cas des chefs Koya de Mankono dans le Nord-ouest de la Côte d'Ivoire (1888-2001) ». Paris 1, 2011. http://www.theses.fr/2011PA010588.

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Résumé :
Apres l'implantation des Mandé-Koya dans la région de Mankono dans le Nord-Ouest de la Côte d'Ivoire vers la fin du XVIIIe siècle, le Koyadougou connut un rayonnement sous l'impulsion de sa chefferie. Au moment où il consolidait ses acquis politiques, il devint un des enjeux de Samori. Face à l'avancée des troupes françaises, celui-ci entra en contact dans sa fuite avec le monde Koya qu'il domina. A la chute du conquérant en 1899, les troupes françaises occupèrent le Koyadougou qui après l' occupation samorienne allait connaître les affres de la colonisation. Face au choc colonial, la chefferie Koya fut dépouillée de son autorité et son pouvoir politique fut aliéné. Cependant, grâce à sa capacité d'adaptation à travers des mécanismes de collaboration, elle réussi à survivre à cette brutale agression. Au lendemain des indépendances, les chefferies africaines considérées comme des institutions dépassées vacillaient sur leurs bases face à un Etat postcolonial champion de la« modernité » triomphante. Mais, les chefs locaux savaient parfaitement qu'ils exerçaient encore une influence considérable sur les populations et qu'entre les deux pouvoirs se dessinaient des rapports nouveaux, plus proches de l' interpénétration que de l'opposition avec en filigrane une interrogation : comment la chefferie peut-elle s'intégrer afin d'améliorer le développement économique et social des populations?
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Profizi, Vanina. « De l'île à l'Empire : colonisation et construction de l'identité nationale : les Corses, la nation et l'empire colonial français XIXe-XXe siècles ». Paris, EHESS, 2011. http://www.theses.fr/2011EHES0031.

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Résumé :
Marquée par une forte émigration tout au long de son histoire, la Corse a fourni de nombreux agents à la colonisation française outre-mer. Cette participation à un projet national a contribué à inscrire les Corses dans l'identité française malgré le rattachement tardif, brutal et incomplet de l'île à l'ensemble métropolitain. La décolonisation constitue dès lors, par les bouleversements politiques, économiques et démographiques qu'elle provoque, l'un des facteurs de la remise en question identitaire qui s'exprime dans l'île à partir des années soixante. Après s'être revendiqués ardents promoteurs de la colonisation française, les Corses se présenteraient désormais comme objets, ' voire victimes, d'un processus d'acculturation et de mise sous tutelle politique et économique comparable au phénomène colonial. On cherchera donc à déterminer la nature exacte de la dimension coloniale dans les rapports entre la Corse et l'ensemble national français. Pour cela, on s'intéressera à l'organisation de l'émigration coloniale, à sa perception et à ses conséquences sociales dans l'île, ainsi qu'aux diverses formes de la présence des Corses dans l'Empire. On cherchera ensuite à comprendre l'impact de la décolonisation sur ce système, en étudiant les formes résiduelles de cette présence dans les anciennes colonies, en particulier en Afrique Noire, puis en mesurant la part attribuable à la disparition de l'Empire dans phénomènes d'instabilité politique et sociale qui caractérisent la Corse depuis la fin des années soixante
Corsica is by a high level of emigration throughout its history. Numerous agents and officials of French colonisation originate from the island. This contributed to get the Corsican involved into French identity, despite their late, brutal and incomplete integration to the metropolis. Decolonization induced major economic, political and social changes, and contributed to a reappraisal of Corsica's belonging to France since the 1960ies. After being enthusiastic supporters of the French colonial project, Corsicans are presented as being put under a political, economic and cultural tutelage similar to the colonial process. The colonial nature of Corsica's relationship with France is thus to be questioned. This work describes colonial migration: its organisation, its apprehension and its social consequences in Corsica as well as in the Empire: It also evaluates the impact of decolonization on this system by studying the remaining presence of Corsicans in former French colonies, especially in Sub-Saharan Africa, and by considering the responsibility of imperial dismantlement in the phenomenon of political and social instability characterising Corsica since the 1960's
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Agrour, Rachid. « Le mouvement hibiste et les tribus berbères de l'Anti-Atlas : une histoire de la périphérie (sud-ouest marocain) face au pouvoir central (1910-1934) ». Paris 1, 2009. http://www.theses.fr/2009PA010566.

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Résumé :
Cette étude vise à comprendre les évènements qui ont permis à Moulay Hmed Hiba, fils d 'un marabout beydan, Ma El Aïnin, de se faire proclamer sultan en 1912, une première fois a Tiznit, la seconde a Marrakech, et d'avoir ainsi donné naissance à un mouvement qui pendant plus de vingt ans (1912-1934) symbolisera pour ces populations berbères la résistance à l'avancée inéluctable des troupes coloniales françaises. Ce mouvement hibiste, qui embrasa donc un temps tout Ie Sud marocain, du Haouz de Marrakech aux rives asséchées de la Saguia El Hamra, se réduisit au fil des revers militaires et politiques comme une peau de chagrin pour, très vite, se limiter aux montagnes refuges des tribus berbères de I' Anti-Atlas. Avec I' irruption de Moulay Hmed Hiba au sein des tribus, les petits chefs locaux trouvent une nouvelle légitimité de leur pouvoir fragile avec I'obtention de dahir octroyé généreusement par Ie nouveau sultan. Quand El Hiba se réfugie à Kerdous (Ida Oubaaqil) ces calds hibistes jouent leur rôle administratif avec plus ou moins de réussite. Ils détournent systématiquement à leur profit les prélèvements canoniques pour n'en faire parvenir qu'une infime partie au légitime receveur. II faut souligner ici Ie rôle central du cald de Lakhsas (El Madani Akhsassi) dans Ie soutient a Moulay Hmed Hiba, ainsi qu'à son successeur Merebbi Rebbo, et dans l'organisation des tribus de l' Anti-Atlas face au « Makhzen des Français ».
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Ewangue, Jean-Lucien. « L' économie de plantation et son impact au Cameroun sous administration française, 1916-1960 ». Paris 7, 2007. http://www.theses.fr/2007PA070005.

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Résumé :
Le Cameroun a connu l'une des expériences les plus poussées d'économie de plantation en Afrique pendant la période coloniale. Pour assurer l'activité des plantations au Cameroun, la France a eu largement recours, comme l'Allemagne, à la contrainte et à la coercition. Les plantations ont été un catalyseur des changements dans les sociétés Camerounaises pendant la période coloniale. Cette étude de l'économie de plantation au Cameroun sous administration française met en exergue les facteurs de « modernité » et de changement qui ont eu lieu dans la société camerounaise pendant la période coloniale. Elle montre ta diversité des situations et des réactions régionales
Cameroon experienced a rapid growth in the domain of plantation economy in Africa during the period of colonisation. To assure the development of plantations in Cameroon, France as well as Germany used hard measures to force workers to work on these plantations. Plantations have been a catalyst of changes occurred within the Cameroonian societies during the colonial period. Thus, this study based on plantation economy in Cameroon under the French administration reveals the factors of ' modernity" and change that took place in the Cameroonian society during the period of colonisation. This research has equally brought out the divergences of situations and regional reactions
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Ba, Amadou. « Des "Sénégalais" à Madagascar : militaires ouest-africains dans la conquête et la colonisation de la Grande-île (1895-1960) ». Paris 7, 2010. http://www.theses.fr/2010PA070024.

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Résumé :
Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, la France, pour retrouver une partie de sa grandeur perdue pendant les guerres napoléoniennes et surtout après sa défaite humiliante contre la Prusse en 1870, reprit sa politique de colonisation en Afrique et dans l'océan Indien. En mars 1895, une expédition lancée contre la Grande île aboutit à la prise d'Antananarivo en septembre de la même année. Parmi les troupes envoyées dans ce pays, les originaires de l'Afrique Occidentale Française, généralement connues sous le nom de « tirailleurs sénégalais » - bien que la plupart n'aient pas été originaires de la colonie du Sénégal elle-même mais d'autres territoires - ont tenu une place importante. Après avoir été utilisées comme éléments de conquête et de « pacification », les recrues de l'Afrique occidentale française (A. O. F) furent maintenues dans cette colonie de l'océan Indien du Sud-Ouest comme force d'occupation et reconvertis dans la police. En 1947, une violente insurrection éclata dans la partie est de Madagascar. Pour réprimer ce soulèvement, la France envoya à nouveau des bataillons de tirailleurs sénégalais à partir de sa base de Djibouti, mais aussi de la France. Plusieurs de ces soldats furent tués (1. 900 tirailleurs périrent). Une fois le calme revenu, bon nombre de ces soldats furent maintenus comme policiers dans ce pays comme au début du XIXe siècle et sans jamais retourner chez eux. À partir des sources archivistiques (archives de Vincennes et Aix-en-Provence en France, Archives nationales du Sénégal et Archives de la République de Madagascar), des documents iconographiques et films, des enquêtes de terrain réalisés à Madagascar en 2006, au Sénégal (2006 et 2008) et en France) mais surtout des ouvrages et revues sur l'histoire de tirailleurs sénégalais, l'histoire militaire de la France pendant la période coloniale et celle de Madagascar, je me propose de reconstituer cette histoire des tirailleurs sénégalais négligée par les chercheurs et dont la France se soucie peu. Mon plan est constitué de trois grandes parties : Dans un premier temps, il s'agit d'analyser les principales motivations du recrutement militaire en Afrique de l'Ouest pour conquérir une colonie située à des milliers de kilomètres de l'A. O. F. Quelles sont les modalités, les méthodes et stratégies du recrutement? Quelle place occupait l'Afrique de l'ouest dans le recrutement? Comment les jeunes Africains percevaient l'armée. Sont-ils des recrues volontaires ? De quelle origine sociale et « ethniques » sont-ils ?
Of Senegalese in Madagascar : West African Soldiers in the Colonization of the Grande Ile (1895-1960) France, in the second half of the 19th century, in an attempt to regain part of the grandeur she had lost during the Napoleonic wars, and most significantly in the aftermath of her defeat against Prussia in 1980, resumed her colonization policy in Africa and the Indian Ocean. In March 1895, an expedition launched against the Grande ile resulted in the capture of Antanananarivo in September that same year. The troops sent to this country included individuals hailing from Afrique Occidentale Française (French West Africa), usually referred to as the "tirailleurs senegalais" - even though most of them did not originate from the colony of Senegal per se, but rather from other territories - who played a significant part After being used as units of conquest and « pacifying », the African recruits from the A. O. F, Afrique occidentale française (French West Africa), remained stationed in this southwestern Indian océan colony as an occupying force and turned into police forces. In the year 1947, a violent insurrection broke out in eastern Madagascar. In order to repress this uprising, France sent once more battalions of "tirailleurs sénégalais", quartered in her Djibouti base, but also in metropolitan France. Many of those soldiers were killed (1,900 "tirailleurs" died). At the end of the operation, large numbers of those soldiers were maintained in this country as policemen, as had been the case at the beginning of the XIXth century, and without ever returning to their homeland. Drawing from archives (Vincennes and Aix-en-Provence in France, the National Archives of Senegal and the Archives of the Republic of Madagascar), iconography and films, fieldwork carried out in Madagascar in 2006, in Senegal (2006 and 2008), and in France; but drawing mostly from books and journals on the history of the "tirailleurs sénégalais", colonial French and Malagasy military history, I seek to pièce together this history of the "tirailleurs sénégalais". A history both neglected by scholars and overlooked by the French nation. My dissertation falls into three chapters: First, I analyze the main motivations behind the military draft in West Africa used so as to conquer a colony located thousands of kilometers away from A. O. F. (French West Africa). What were the particulars, the methods, and the strategies of the draft? What was the position of the A. O. F. In this draft? How did the young African view the army? Where those recruits volunteers? What were their social and ethnic backgrounds? The second chapter is devoted to the study of the various missions the tirailleurs sénégalais were trusted with. What was their role in the colonization of Malagascar? What happened to them after the conquest and "pacifying"? Lastly, I turn to the contemporary impact of a West African presence in the colonization of Madagascar through three themes:
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