Articles de revues sur le sujet « Clergé – France – 19e siècle »

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de Dainville-Barbiche, Ségolène. « Le clergé de France au xviiie siècle ». Revue d'Histoire de l'Eglise de France 104, no 2 (juillet 2018) : 376–91. http://dx.doi.org/10.1484/j.rhef.4.2019002.

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Farcy, Jean-Claude. « Approche historique des jeunesses rurales (France XIXe siècle) ». Memoria y Civilización 14 (1 décembre 2011) : 35–52. http://dx.doi.org/10.15581/001.14.1690.

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Résumé :
Cet article esquisse une analyse du statut et des rôles de la jeunesse dans la France rurale du 19e siècle. Bien intégrés socialement, les jeunes sont perçus comme la force vive des communautés rurales qui leur confient un certain nombre de taches en matière d’organisation des loisirs, de police sexuelle et de défense du village. Le lent déclin de l’influence de ces communautés villageoises, consécutif à leur intégration dans l’ensemble national, distend les liens entre elles et les jeunes qui gagnent ainsi en autonomie au fil du 19e siècle. Placés d’emblée au travail dès la fin de la scolarité, ils sont à l’opposé du modèle bourgeois : restant sous la dépendance de la famille, leur formation professionnelle se fait sur le tas, en lien étroit avec l’assimilation du statut social futur de paysan indépendant ou de salarié agricole (mise en condition comme domestiques).
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Renard, Didier. « L’assistance en France au 19e siècle : logiques de l’intervention publique ». I. Logiques de l’intervention étatique et de la solidarité : origines et enjeux d’un débat, no 16 (12 janvier 2016) : 9–25. http://dx.doi.org/10.7202/1034394ar.

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Résumé :
L’idée moderne de l’intervention publique en matière de lutte contre la pauvreté est née dans le troisième tiers du 18e siècle et s’est affirmée pendant la Révolution française. Le retour aux idées traditionalistes de la première moitié du 19e siècle n’empêche pas la pauvreté de rester au coeur des préoccupations publiques, sous un nouveau nom, le paupérisme. Les événements de 1848 sont l’occasion pour les trois philosophies en présence (libérale, républicaine, traditionaliste) de s’affronter directement. À la fin du siècle, le rapprochement des conceptions traditionaliste et républicaine fixe le débat en des termes proches de ceux d’aujourd’hui, et favorise la mise en place d’un système complet d’intervention contre la pauvreté.
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Weis, Monique. « Le mariage protestant au 16e siècle : desacralisation du lien conjugal et nouvelle “sacralisation” de la famille ». Vínculos de Historia. Revista del Departamento de Historia de la Universidad de Castilla-La Mancha, no 8 (20 juin 2019) : 134. http://dx.doi.org/10.18239/vdh_2019.08.07.

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Résumé :
RÉSUMÉLe principal objectif de cet article est d’encourager une approche plus large, supraconfessionnelle, du mariage et de la famille à l’époque moderne. La conjugalité a été “désacralisée” par les réformateurs protestants du 16e siècle. Martin Luther, parmi d’autres, a refusé le statut de sacrement au mariage, tout en valorisant celui-ci comme une arme contre le péché. En réaction, le concile de Trente a réaffirmé avec force que le mariage est bien un des sept sacrements chrétiens. Mais, promouvant la supériorité du célibat, l’Église catholique n’a jamais beaucoup insisté sur les vertus de la vie et de la piété familiales avant le 19e siècle. En parallèle, les historiens décèlent des signes de “sacralisation” de la famille protestante à partir du 16e siècle. Leurs conclusions doivent être relativisées à la lumière de recherches plus récentes et plus critiques, centrées sur les rapports et les représentations de genre. Elles peuvent néanmoins inspirer une étude élargie et comparative, inexistante dans l’historiographie traditionnelle, des réalités et des perceptions de la famille chrétienne au-delà des frontières confessionnelles.MOTS-CLÉ: Époque Moderne, mariage, famille, protestantisme, Concile de TrenteABSTRACTThe main purpose of this paper is to encourage a broader supra-confessional approach to the history of marriage and the family in the Early Modern era. Wedlock was “desacralized” by the Protestant reformers of the 16th century. Martin Luther, among others, denied the sacramental status of marriage but valued it as a weapon against sin. In reaction, the Council of Trent reinforced marriage as one of the seven sacraments. But the Catholic Church, which promoted the superiority of celibacy, did little to defend the virtues of family life and piety before the 19th century. In parallel, historians have identified signs of a “sacralization” of the Protestant family since the 16th century. These findings must be relativized in the light of newer and more critical studies on gender relations and representations. But they can still inspire a broader comparative study, non-existent in traditional confessional historiography, of the realities and perceptions of the Christian family beyond denominational borders.KEY WORDS: Early Modern Christianity, marriage, family, Protestantism, Council of Trent BIBLIOGRAPHIEAdair, R., Courtship, Illegitimacy and Marriage in Early Modern England, Manchester, Manchester University Press, 1996.Beaulande-Barraud, V., “Sexualité, mariage et procréation. Discours et pratiques dans l’Église médiévale (XIIIe-XVe siècles)”, dans Vanderpelen-Diagre, C., & Sägesser, C., (coords.), La Sainte Famille. Sexualité, filiation et parentalité dans l’Église catholique, Problèmes d’Histoire des Religions, 24, Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, 2017, pp. 19-29.Bels, P., Le mariage des protestants français jusqu’en 1685. 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Pierre, Benoist. « Varia. Prélats et clergé de cour en France au xviie siècle ». Dix-septième siècle 253, no 4 (2011) : 713. http://dx.doi.org/10.3917/dss.114.0713.

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Rumillat, Christiane. « La problématique républicaine de la solidarité sociale ». I. Logiques de l’intervention étatique et de la solidarité : origines et enjeux d’un débat, no 16 (12 janvier 2016) : 41–54. http://dx.doi.org/10.7202/1034396ar.

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Résumé :
L’auteur dresse dans cet article une histoire du thème de la solidarité en France, qui parcourt tout le discours politique du 19e siècle. La solidarité se veut une réponse éclairée aux différents problèmes sociaux soulevés par la question du travail, de la misère, de l’insalubrité, de l’insécurité, de l’invalidité. Autour du thème de la solidarité se développe à la fin du siècle la doctrine du solidarisme, portée par Léon Bourgeois et Charles Gide, qui tente d’articuler, en pleine montée du syndicalisme révolutionnaire et du socialisme politique, une exigence démocratique et la construction d’une politique sociale fondée sur la solidarité.
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Caulier, Brigitte. « Bâtir l’Amérique des dévots ». Revue d'histoire de l'Amérique française 46, no 1 (26 août 2008) : 45–66. http://dx.doi.org/10.7202/305047ar.

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RÉSUMÉ En Nouvelle-France, l'ensemble du clergé a misé sur les confréries de dévotion pour renforcer l'encadrement religieux et moral de la population blanche. À Montréal, de nombreuses fondations ont accompagné les progrès de celle-ci, sur près d'un siècle. En pays neuf, les ecclésiastiques appliquent à la lettre les consignes tridentines. Ils valorisent le culte de la Vierge et du Christ, et imposent la présence d'un directeur spirituel pour toute activité confraternelle. Le rôle des laïcs dans la direction des confréries s'en trouve affaibli, particulièrement lorsque les femmes sont majoritaires. Les congrégations mariales des jésuites servent de modèle pour bâtir « l'Amérique des dévots » et le demeureront jusqu'au XIXe siècle.
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Monchablon, Alain. « Albertini Pierre, L'Ecole en France, 19e- 20e siècle, de la maternelle à l'Université ». Vingtième Siècle. Revue d'histoire 37, no 1 (1 janvier 1993) : 181–82. http://dx.doi.org/10.3917/ving.p1993.37n1.0181.

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Péronnet, Michel. « Un exemple d'opposition légale : Les Assemblées du Clergé de France au dix‐huitième siècle ». Parliaments, Estates and Representation 6, no 1 (juin 1986) : 33–42. http://dx.doi.org/10.1080/02606755.1986.9525678.

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Legros, Valérie. « Représentations des femmes et des hommes dans des manuels d’arithmétique français du XIXe siècle : une approche quantitative ». Revista Diálogo Educacional 16, no 49 (14 juillet 2016) : 527. http://dx.doi.org/10.7213/dialogo.educ.16.049.ds01.

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Cet article présente la place et les représentations des femmes et des hommes dans des manuels d’arithmétique du 19e siècle en France. Ces manuels sont tous destinés à l’école primaire à um moment où celle-ci est en train de se mettre en place. Les résultats montrent une surreprésentation très importante des hommes par rapport aux femmes. Les unes et les autres sont présentés dans des activités stéréotypées : les femmes plus dans la famille, et les hommes plus au travail.
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Chevalier, Jean-Claude. « Phonétique expérimentale et Cours pour étrangers en France à la fin du 19e siècle ». Documents pour l'histoire du français langue étrangère ou seconde 19, no 1 (1997) : 158–65. http://dx.doi.org/10.3406/docum.1997.1200.

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Denise, Bouche. « Lejeune Dominique, Les sociétés de géographie en France et l'expansion coloniale au 19e siècle ». Vingtième Siècle. Revue d'histoire 44, no 4 (1 octobre 1994) : 161–62. http://dx.doi.org/10.3917/ving.p1994.44n1.0161.

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Larin, Robert. « Note de recherche. La reproduction nobiliaire dans la lignée de René Gédéon Potier de Pommeroy, du 17e au 19e siècle. Étude généalogique ». Revue d’histoire de l’Amérique française 75, no 3 (8 septembre 2022) : 69–89. http://dx.doi.org/10.7202/1092171ar.

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Résumé :
Cette note de recherche remet en question l’idée que les nobles canadiens furent mal reçus en France après la conquête de 1760 et qu’ils peinèrent à s’insérer dans la société métropolitaine de la fin du 18e siècle. René Gédéon Potier de Pommeroy (1730-1822) y poursuit en effet sa carrière militaire et fait un beau remariage qui assure la fortune de sa descendance au sein de la noblesse sur au moins trois générations. Le texte aborde entre autres la lente intégration dans la noblesse française de familles venues des colonies, de faible notoriété et de noblesse douteuse ; l’insertion de nobles d’Ancien Régime dans les nouvelles élites du 19e siècle ; et la stratégie de l’homopatronymie pour obtenir l’appui d’un protecteur de haute noblesse.
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Dimitroulia, Titika. « Les multiples réécritures de la littérature policière française en Grèce ». Historical Review/La Revue Historique 14 (27 avril 2018) : 71. http://dx.doi.org/10.12681/hr.16275.

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Résumé :
Cet article se propose d’étudier, à travers une approche culturelle et sociologique, mais aussi sémiotique, les multiples formes de traduction de la littérature policière française en Grèce, depuis le 19e jusqu’au 21e siècle. Sans aucune ambition d’exhaustivité, il examine la traduction interlinguale et intersémiotique de la littérature policière française, en essayant de reconstituer l’histoire d’un transfert culturel important et de repérer les hybridations auxquelles ce transfert a conduit, comme par exemple la rencontre du genre populaire grec des bandits avec les antihéros de la modernité, tel Fantômas ou Arsène Lupin, apparus en France au début du 20e siècle. Du feuilleton au roman-cinéma et de l’écran a la bande dessinée, l’ histoire de cette rencontre met en évidence la complexité des échanges culturels mais aussi la centralité de la traduction dans la communication littéraire mondiale.
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Ploux, François. « L'imaginaire social et politique de la rumeur dans la France du XIXe siècle (1815-1870). » Revue historique o 614, no 2 (1 février 2000) : 395–434. http://dx.doi.org/10.3917/rhis.g2000.614n2.0395.

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Résumé :
Résumé Le dépouillement de la correspondance des magistrats et des préfets avec le pouvoir central permet de mettre au jour les mécanismes de diffusion des rumeurs dans la France du XIXe siècle, ainsi que le rôle de ces dernières dans la production des imaginaires sociaux. Les rumeurs se multiplient notamment lorsque règne un climat d'anxiété latente : elles contribuent à rendre intelligible une réalité perçue de manière confuse par des populations généralement mal informées. Mais, manipulée par les forces d'opposition politique, la rumeur peut aussi être un instrument de propagande particulièrement efficace. La rumeur, par conséquent, a fréquemment un contenu politique : elle constitue en particulier, dans les premières années de la Restauration et sous le Second Empire, une forme d'expression du bonapartisme populaire. Les rumeurs qui circulent lors des épidémies de choléra ou en période de crise frumentaire, parce qu'elles attribuent les ravages de la maladie ou la hausse des cours à l'action malveillante des notables ou du clergé, revêtent quant à elles une dimension plus spécifiquement sociale.
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Marec, Yannick. « Raymond Grew & ; Patrick J. Harrigan, L’école primaire en France au 19e siècle. Essai d’histoire quantitative ». Histoire & ; mesure XIX, no 3/4 (2 décembre 2004) : 429–32. http://dx.doi.org/10.4000/histoiremesure.2462.

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Laliberté, Micheline. « Relations et perceptions entre un peuple et son clergé à la fin du xixe siècle ». Port Acadie, no 13-14-15 (27 octobre 2009) : 249–64. http://dx.doi.org/10.7202/038432ar.

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Résumé :
Résumé L’époque étudiée couvre en gros les années 1890–1900. Cette période a été choisie parce qu’elle correspond à l’arrivée de la congrégation des eudistes à la baie Sainte-Marie en Nouvelle-Écosse. Ce qu’il nous a semblé intéressant d’analyser ici, ce sont les premières années de la rencontre entre ces pères venus de France et la communauté acadienne qui vivait dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse depuis environ un siècle. L’objectif est donc d’étudier différents types de sources disponibles sur l’époque, soit la correspondance des eudistes, le journal L’Évangéline et la tradition orale, et ce afin de mieux comprendre les zones d’échanges culturels mais aussi de résistance entre les pères et les Acadiens. Les trois pistes qui ont été retenues — pratiques religieuses, perceptions mutuelles et croyances superstitieuses — permettent de montrer la variété des situations en fonction des documents utilisés.
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Gallichan, Gilles. « Jeanne d’Arc au Nouveau Monde ». Les Cahiers des Dix, no 72 (28 février 2019) : 1–66. http://dx.doi.org/10.7202/1056412ar.

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Résumé :
Jeanne d’Arc, la célèbre Pucelle d’Orléans, a connu un destin historique peu commun. Elle rejoint au panthéon les plus grandes figures de l’histoire française. Qui plus est, l’Église catholique, qui l’avait jadis condamnée, en a fait une sainte en 1920. Le Canada français a découvert Jeanne d’Arc au tournant du siècle par la presse, par une abondante littérature, par le théâtre et par les chansons. Le clergé catholique a fait d’elle un idéal patriotique. Dès lors, son image a été annexée au nationalisme et à la défense des droits linguistiques et religieux des Canadiens français. Le féminisme s’en est aussi emparé, le prénom « Jeanne-d’Arc » s’est popularisé et on lui a érigé des monuments et, dans les églises, on a offert ses statues à la dévotion populaire. Cet article évoque le passage de la figure johannique de la France vers l’Amérique francophone au XIXe et dans la première moitié du XXe siècle.
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Burg, Gaëlle. « La littérature médiévale en FLE : un corpus à réévaluer ». Swiss Journal of Educational Research 44, no 3 (14 décembre 2022) : 378–87. http://dx.doi.org/10.24452/sjer.44.3.7.

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Résumé :
Le corpus littéraire traditionnellement utilisé dans l’enseignement secondaire et supérieur en FLE emprunte le plus souvent à la littérature des 19e, 20e et 21e siècles, plus rarement aux œuvres du 16e, 17e et 18e siècle et presque jamais aux textes du Moyen Âge. Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer : l’inaccessibilité apparente de ces textes, la barrière représentée par la langue ancienne, une méconnaissance des enseignant·e·s à l’égard de cette littérature, son absence dans les manuels ou encore un point aveugle de la recherche en didactique des langues étrangères. Cet article propose une analyse du corpus littéraire enseigné en FLE (secondaire et supérieur en France, Allemagne et Suisse) et propose des pistes pour l’élaboration d’une didactique du texte ancien en classe de FLE.
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Lachance, Nathalie, et Sophie Dalle-Nazébi. « La reproduction d’un groupe culturel extra-familial. Territoire et reconstruction de réseaux de transmission entre Sourds1 ». Diversité urbaine 7, no 2 (28 mars 2008) : 7–25. http://dx.doi.org/10.7202/017815ar.

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Résumé :
Résumé Ce travail repose sur la mise en commun de recherches ethnographiques et historiques sur des collectivités sourdes en France et au Québec. Du 19e siècle aux années 1970, l’existence de collectivités sourdes et de pratiques culturelles qui leur sont spécifiques est tributaire d’écoles résidentielles spécialisées. En rassemblant dans des espaces de vie communs enfants et adultes sourds issus pour l’essentiel de familles « entendantes », elles ont permis l’éclosion d’une identité collective linguistique et culturelle, d’un ensemble de manières de faire, de penser et d’être sourdes. La déstructuration de ces écoles n’a pas aboli la présence de « territoires sourds ». Le maintien de certaines pratiques culturelles reconduit la distinction entre « eux » et « nous » et démontre la reconstruction de réseaux de transmission. L’étude de ces réseaux, en France et au Québec, permet de mieux comprendre les processus mis en oeuvre dans le maintien des identités et les multiples rôles joués par les individus qui y sont impliqués.
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Thébaud-Mony, Annie. « SCIENCE ASSERVIE ET INVISIBILITÉ DES CANCERS PROFESSIONNELS : études de cas dans le secteur minier en France ». Revista Direito das Relações Sociais e Trabalhistas 5, no 1 (10 octobre 2019) : 13–36. http://dx.doi.org/10.26843/mestradodireito.v5i1.147.

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Résumé :
Depuis plus d’un siècle, l’évolution de la recherche en santé publique, en général, et les risques du travail, en particulier, est largement dominée par les besoins et stratégies des industriels. Ceux-ci interviennent, non seulement dans le financement des études menées, mais aussi dans la conception, les objectifs et les méthodologies de ces recherches, parvenant même à instaurer le doute là où la mise en danger est manifeste. Le travail minier fut, historiquement, dès le 19e siècle, l’un des premiers champs d’affrontements politiques et sociaux concernant les enjeux de la santé des travailleurs, tant en Amérique du Nord qu’en Europe ou sur les autres continents. Il le demeure, comme le démontre cet article à propos de l’invisibilité des cancers professionnels de mineurs ayant travaillé dans deux sites miniers français du sud de la France. S’appuyant sur les enquêtes pluridisciplinaires menées par son équipe de recherche en sciences sociales et celles de chercheurs en sciences de la vie, l’auteure s’attache à montrer comment les pratiques d’expertise et de santé publique sont mobilisées, non pas pour la prévention et la réparation des cancers professionnels, mais plutôt dans un processus continu de mise en doute des savoirs qui préserve les intérêts financiers des industriels et des actionnaires, tout en entravant la décision publique concernant la prévention et la justice sociale.
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Sanfilippo, Matteo. « Les voyageurs italiens et le fait français au Canada (17e-21e siècles) ». Recherche 54, no 2 (6 septembre 2013) : 251–67. http://dx.doi.org/10.7202/1018280ar.

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Résumé :
Toute une tradition de voyageurs italiens en Nouvelle-France, au Canada français et enfin au Québec nous permet en effet de suivre les développements de l’opinion italienne autour du fait français au Canada. Nous partirons des relations des jésuites (le père Francesco Giuseppe Bressani) et des traductions italiennes de mémoires du 17e siècle (par exemple, ceux d’Henri Tonti, qui d’ailleurs était né en Italie, sur l’exploration du Mississippi et de la Louisiane). Nous poursuivrons par les réflexions des « touristes » qui, après la Révolution américaine, visitent la vallée du Saint-Laurent afin de comprendre la différence entre les États-Unis et les nouvelles colonies britanniques. Nous évoquerons aussi les réflexions des exilés du Risorgimento italien qui arrivent pendant la première moitié du 19e siècle. Enfin, en ce qui concerne le Québec dans la Confédération, nous comparerons les récits de voyage publiés par des journalistes et des romanciers aux rapports sur la Province rédigés par des diplomates de l’Italie et du Vatican. Même si la plupart de ces rapports diplomatiques n’ont pas été publiés, ils étaient conçus pour être lus ; de plus, ils ont influencé sinon l’opinion publique, au moins celle des experts.
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Arnaud, Sabine. « Quand des formes de vie se rejoignent : Langue des signes et citoyenneté en France au tournant du 19e siècle ». Raisons politiques 57, no 1 (2015) : 97. http://dx.doi.org/10.3917/rai.057.0097.

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Jeanblanc, Helga. « La librairie Carl Reinwald et la diffusion du matérialisme scientifique en France dans la seconde moitié du 19e siècle ». Cahiers d’études germaniques 13, no 1 (1987) : 119–41. http://dx.doi.org/10.3406/cetge.1987.1026.

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Laot, Françoise F. « Apprendre dans les collectifs solidaires. Le cas de l'éducation sociale des adultes en France à la fin du 19e siècle ». Savoirs 9, no 3 (2005) : 85. http://dx.doi.org/10.3917/savo.009.0085.

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Jallat, Denis. « Anglophobie, Américanophilie en France : l’exemple de la Coupe Internationale de la Voile de Paris à la Fin du 19e Siècle ». Sport History Review 38, no 2 (novembre 2007) : 134–47. http://dx.doi.org/10.1123/shr.38.2.134.

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Flandreau, Marc. « Les règles de la pratique. La Banque de France, le marché des métaux précieux et la naissance de l'étalon-or 1848-1876 ». Annales. Histoire, Sciences Sociales 51, no 4 (août 1996) : 849–72. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1996.410891.

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Résumé :
Dans quelle mesure les règles formelles d'une organisation monétaire influencent-elles les comportements, et dans quelle mesure la combinaison de ces comportements définit-elle l'organisation ? Ou encore, est-il possible de qualifier les pratiques des agents et des institutions sans faire référence aux règles du jeu, ou de comprendre ces mêmes règles sans être attentif aux pratiques qu'elles génèrent ou à l'autonomie qu'elles accordent ? Cet essai propose quelques éléments de réponse au travers de l'étude des interactions entre la Banque de France et le marché du métal précieux, et de leurs transformations entre 1848 et 1876.La littérature considérable sur les « règles du jeu » du système monétaire international au cours du 19e siècle (Bloomfield, 1959) procède en général en identifiant des principes de fonctionnement supposés universels qui auraient régi les relations monétaires entre les nations. Par rapport à cet idéal type, les particularités nationales, liées à des provisions légales, à des spécificités techniques, ou à une situation géographique donnée sont alors interprétées au moins comme des curiosités, souvent comme des déviations, plus généralement comme des violations des « règles du jeu ».
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Jorland, Gérard. « Yves Breton et Michel Lutfalla (sous la direction de), L'économie politique en France au 19e siècle, Paris, Economica, 1991, 670 p. » Annales. Histoire, Sciences Sociales 51, no 1 (février 1996) : 258. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900055062.

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Lebrun, François. « François Laplanche, La Bible en France, entre mythe et critique, 16e -19e siècle, Paris, Albin Michel, « L'évolution de l'humanité », 1994, 318 p. » Annales. Histoire, Sciences Sociales 50, no 1 (février 1995) : 215–16. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900060819.

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Lagrée, Michel. « Brigitte Basdevant-Gaudemet, Le jeu concordataire dans la France du XIXe siècle. Le clergé devant le Conseil d'État, Paris, PUF, 1988, 298 p. » Annales. Histoire, Sciences Sociales 46, no 2 (avril 1991) : 488–89. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900062363.

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Maillard, Michel. « L'évolution des modèles propositionnels dans la grammaire portugaise de 1536 à 1936 ». Cahiers du Centre de Linguistique et des Sciences du Langage, no 25 (9 avril 2022) : 201–16. http://dx.doi.org/10.26034/la.cdclsl.2008.1397.

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Résumé :
Durant les quatre siècles qui s'écoulent de 1536, date de parution de la première grammaire vernaculaire du portugais, à 1936, année où se publie la dernière grammaire historique du corpus, notre article suit l'évolution, au Portugal, des modèles de la proposition. Cette histoire peut se diviser en quatre périodes, selon que l'influence idéologique dominante vient d'Espagne, de France ou d'Allemagne. C'est d'abord, au 16e siècle, la grammaire «humaniste», marquée par le castillan Nebrija. Apparaît ensuite, aux 17e et 18e siècles, la grammaire «universaliste», qui se veut conforme au schéma Suppositum-Verbum-Appositum de Sánchez de las Brozas. Suit au 19e la grammaire «philosophique», influencée par le modèle Sujet-Copule-Attribut de Port-Royal et des Encyclopédistes. Vient enfin la grammaire «philologique», marquée par l'Allemagne, et qui se développe après 1870, sous la double influence contradictoire du modèle verbo-centré de Becker et du modèle nomino-centré de Diez. On s'interrogera non seulement sur la pertinence des différents modèles pour la description du portugais mais aussi sur les facteurs externes, d'ordre géographique, politique et culturel, qui peuvent expliquer le succès d'un paradigme à un moment donné de l'histoire.
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Hommens, M. J. « Basdevant- Gaudemet, Brigitte, Le jeu concordataire dans la France du XIXe siècle. Le clergé devant le Conseil d’Etat. Collection Histoires. Paris : Presses Universitaire de France 1988. XVI, 298 S. » Archiv für katholisches Kirchenrecht 157, no 1 (18 novembre 1988) : 295–97. http://dx.doi.org/10.30965/2589045x-15701029.

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Farcy, Jean-Claude. « Paul-André Rosental, Les sentiers invisibles. Espace, familles et migrations dans la France du 19e siècle, Paris, Éditions de l’EHESS, 1999, 257 p. » Annales. Histoire, Sciences Sociales 56, no 2 (avril 2001) : 437–40. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900032935.

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Gicquel, Samuel. « Le clergé français et le Muséum national d’histoire naturelle (années 1860-années 1930). Une contribution catholique à la connaissance scientifique ». Revue d’histoire moderne & ; contemporaine 70-4, no 4 (31 janvier 2024) : 120–42. http://dx.doi.org/10.3917/rhmc.704.0122.

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Résumé :
À rebours d’une image longtemps répandue, qui faisait du prêtre un adversaire de la science, la contribution scientifique du clergé a été récemment réévaluée. L’analyse de ses liens avec le Muséum national d’histoire naturelle participe à ce renouveau historiographique en soulignant le rôle important qu’il joua dans le domaine des sciences naturelles au cours de la période contemporaine. Plusieurs dizaines de missionnaires, de frères et de prêtres séculiers contribuèrent à l’augmentation des collections du Muséum. Leur concours, remarquable tant sur le plan qualitatif que quantitatif, atteignit un apogée dans les dernières années du xix e siècle, en particulier grâce au zèle des missionnaires botanistes déployés en Extrême-Orient. Sans renoncer à leur apostolat, ces clercs s’investirent avec passion dans cette tâche annexe, qui mêlait motivations spirituelles, quête scientifique, ambition patriotique et, aussi, préoccupations financières. Les clercs naturalistes liés au Muséum jouèrent également un rôle essentiel dans la circulation des savoirs. Ils contribuèrent à diffuser la connaissance scientifique et nourrirent les professionnels du Muséum de leurs propres observations. Plus que des théoriciens, ces clercs naturalistes étaient des scientifiques de terrain, passionnés par la taxinomie et la géographie des espèces. Des années 1860 à l’entre-deux-guerres, ils formèrent pour le Muséum un opportun relais, qui participa à l’extension des réseaux de cette institution en France et sur l’ensemble des continents habités.
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Rigoni, Isabelle. « Accueillir les élèves migrants : dispositifs et interactions à l’école publique en France ». Alterstice 7, no 1 (24 juillet 2017) : 39–50. http://dx.doi.org/10.7202/1040610ar.

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Résumé :
La France est un vieux pays d'immigration accueillant des familles depuis la fin du 19e siècle. Depuis, les flux migratoires n’ont cessé de se diversifier et de se complexifier. Le défi est de taille pour les travailleurs sociaux, mais également pour l’institution scolaire, qui doit intégrer chaque année plusieurs dizaines de milliers d’élèves migrants. Si l’école française est obligatoire pour tous les enfants depuis 1882, les aménagements pour les élèves allophones arrivants sont une disposition relativement récente. Comment penser l’accueil scolaire de ces enfants et de ces jeunes, inscrits parfois dans des contextes paupérisés et stigmatisés et dans lesquels les enjeux sociaux, politiques et politiques sont déjà nombreux? Comment également penser les tensions politiques qui entourent les questions migratoires, et quelles en sont les conséquences pour les élèves et les personnes qui les accompagnent? Cet article propose une analyse des rapports qui se nouent entre différents acteurs de l’éducation en interaction (enseignants, intervenants sociaux et éducatifs) et la structuration des expériences éducatives d’enfants et jeunes migrants. Il s’agit d’analyser la capacité des acteurs professionnels à apporter un appui ajusté et pertinent aux difficultés et aux exigences auxquelles les enfants et jeunes sont soumis dans des cadres éducatifs normatifs et contraignants. Nous nous appuyons sur les résultats de plusieurs programmes de recherche visant, au moyen d’entretiens semi-directifs mais aussi d’observations et de méthodes collaboratives et participatives, à mieux connaître les conditions effectives d’accueil et de scolarisation offertes par les institutions scolaire et d’intervention sociale, afin d’appréhender les fonctionnements institutionnels au regard des attentes des familles et de leurs enfants, d’analyser les expériences migratoire et scolaire des enfants et jeunes et enfin de saisir les dimensions pluri-professionnelles de l’accompagnement éducatif pour ces populations.
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St-Pierre, Mathieu. « L’utilisation du décor patrimonial par l’événementiel ». Ethnologies 40, no 1 (30 novembre 2018) : 75–100. http://dx.doi.org/10.7202/1054313ar.

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Résumé :
La place du patrimoine dans les études scientifiques est sans cesse grandissante. Le concept de patrimoine évolue et se transforme grandement depuis plusieurs années. Le patrimoine urbain, surtout dans les quartiers historiques comme celui du Vieux-Québec, prend de l’importance. Ils sont, depuis les années 1990, animés. Par une étude de cas du site patrimonial du Vieux-Québec, cette recherche tente d’identifier et d’analyser l’utilisation du décor patrimonial d’un site, construit par un processus de patrimonialisation, par l’événementiel. La stratégie d’enquête est basée sur l’analyse d’articles et de livres scientifiques et gouvernementaux, également sur une compilation statistique des grands événements ayant eu lieu sur le territoire ainsi que d’une analyse de ces événements par les discours tenus dans les journaux, par les guides touristiques et par les affiches et les vidéos promotionnelles. Le décor du site étudié est en construction depuis le 19e siècle par un processus de patrimonialisation débuté par de grandes commémorations historiques. La fonction événementielle du secteur connait une hausse exponentielle depuis les années 1980, les principales causes sont les grands événements commémoratifs ayant lieu dans la ville et le mouvement de festivalisation mondial. Le décor bonifié par la patrimonialisation est utilisé par la fonction événementielle afin de promouvoir les grands événements. Le décor est utilisé directement par une évocation historique, surtout lors d’événements culturels et commémoratifs, comme les Fêtes de la Nouvelle-France; il est également utilisé indirectement, comme une image de carte postale, par des événements comme le Red Bull Crashed Ice.
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De La Hera, Alberto. « Brigitte BASDEVANT-GAUDEMET, Le jeu concordataire dans la France du XIX siècle. Le clergé devant le Conseil d'État. Préface de Jean Imbert, Presses Universitaires de France, 1 vol. de XVI+298 págs., Paris 1988 ». Ius Canonicum 31, no 62 (7 février 2018) : 793–99. http://dx.doi.org/10.15581/016.31.18247.

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Descat, Raymond. « L'Économie antique et la cité grecque. Un modèle en question ». Annales. Histoire, Sciences Sociales 50, no 5 (octobre 1995) : 961–89. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1995.279414.

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Résumé :
La réflexion historique est parfois un héritage qui se transmet de génération en génération. Pour l'Antiquité l'un des exemples les plus spectaculaires est celui de l'interprétation de l'économie grecque, objet d'un débat fameux depuis le 19e siècle entre « modernistes » et « primitivistes », peu évoqué cependant en France si ce n'est dans deux articles des Annales où L. Gernet en 1933 et E. Will en 1954 se faisaient l'écho des discussions outre-Rhin. Beaucoup plus tard, en 1982, L. Valensi rappelait cette faible présence. Mais à cette date le combat avait déjà changé d'âme et le problème posé par L. Gernet en 1933, « Comment caractériser l'économie de la Grèce antique ? », pouvait être considéré comme résolu depuis la parution en 1972 de l'ouvrage de M. I. Finley, The Ancient Economy (trad. frse, L'économie antique,1975). Ce concept d'« économie antique » (Proche-Orient exclu) que l'historien de Cambridge expliquait par « l'existence d'une structure culturelle et psychologique communes, dont j'espère montrer, disait-il, [… comment elle affecte toute description de l'économie] » (EAnt.: 39), l'a indéniablement emporté même si l'on rencontre ici et là quelques opposants. Une « nouvelle orthodoxie » s'est donc installée : l'économie antique est définie par la part prépondérante de l'agriculture, le rôle de l'autosuffisance locale, la place limitée de l'artisanat et du fait monétaire, l'absence d'un véritable marché de l'emploi et de l'investissement. Les « primitivistes » ont gagné et les « modernistes » bel et bien perdu et J. Andreau a raison d'écrire que l'ouvrage de Finley est peut-être le dernier représentant de la vieille querelle.
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Voisine, Nive. « La production des vingt dernières années en histoire de l'Église du Québec ». Articles 15, no 1 (12 avril 2005) : 97–112. http://dx.doi.org/10.7202/055648ar.

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Résumé :
L'Église catholique a toujours eu au Québec une telle importance qu'on a été naturellement porté à confondre histoire du Canada français et histoire de l'Église catholique canadienne. Nos orateurs « patriotiques » l'ont souvent rappelé en faisant de la Providence l'explication ultime de l'histoire canadienne : à ce propos, vous me permettrez de citer Mgr Laflèche qui disait en 1865 : « Si les quelques familles sorties de la vieille France il y a quelque deux cents ans, et qui sont venues s'asseoir sur les bords du Saint-Laurent, sont devenues aujourd'hui une nation d'un million d'âmes, ce n'est point l'effet d'un hasard capricieux, ni d'une force aveugle; mais c'est bien l'œuvre d'une Providence toute miséricordieuse. Elle a voulu se servir de nos pères pour apporter la lumière de l'Évangile et les principes de la régénération chrétienne aux infortunées peuplades qui étaient depuis tant de siècles plongées dans les ténèbres de l'infidélité et assises à l'ombre de la mort dans cette belle et fertile vallée. » Nos premiers historiens n'ont pas voulu être en reste et ont cru, avec Parkman et en le répétant à satiété : « Un grand fait se détache en plein relief dans l'histoire du Canada, c'est l'Église de Rome. Plus encore que la puissance royale, elle a modelé le caractère et le destin de cette colonie. Elle a été sa nourrice, et, pour tout dire, sa mère. » Enfin, même les sociologues l'ont reconnu et M. Jean-Charles Falardeau écrivait en 1952: « La société canadienne-française a été, depuis les débuts même de son établissement, à tel point circonscrite, contenue et dominée tout entière par le clergé et les chefs ecclésiastiques, que son histoire se confond en tout point avec celle de l'Église canadienne. [...] L'histoire du Canada français, c'est l'histoire de l'Église au Canada, et réciproquement.» Il ne faut pas se surprendre que la production historique québécoise donne une place privilégiée aux hommes et aux œuvres d'Église. Ne remontons pas au déluge ni au régime français; regardons plutôt le XIXe siècle. Les premiers historiens, même laïcs, font une large part à l'action des missionnaires et du clergé; ils le font ordinairement avec sympathie car, s'ils se permettent la moindre critique du passé clérical, ils s'attirent, comme F.-X. Garneau et Benjamin Suite, les foudres vengeresses des historiens ecclésiastiques. Ceux-ci en effet — Les Ferland, les Casgrain, j'ose dire les Chapais (il ne lui manque que l'habit !) — n'ont pas assez de mots et d'images dithyrambiques pour chanter l'œuvre providentielle en terre d'Amérique. Il y a une exception, l'abbé Brasseur de Bourbourg, qui publie en 1852 son Histoire du Canada, de son Église et de ses missions... où il fait preuve d'un non-conformisme scandaleux: le clergé et surtout les évêques de Québec y passent un mauvais quart d'heure. L'abbé soutient que le choix des évêques par les autorités britanniques eut « pour objet les membres de ce clergé les moins capables de soutenir le poids de l'épiscopat » ; il s'apitoie sur Mgr Hubert tout en racontant méchamment que « dans les derniers temps de son épiscopat, son caractère habituellement faible et indécis, ébranlé encore par les oppositions de toute espèce qu'il avait rencontrées autour de lui, se trouvait réduit à une espèce d'enfance morale, accrue surtout par l'habitude abrutissante des boissons spiritueuses, que le malheureux évêque avait contractée insensiblement pour échapper à la conscience de ses fautes et de son chagrin ». Ces aménités (et d'autres de même farine) avaient fait bondir les « bons bourgeois » de Québec et les Messieurs du Séminaire; et l'abbé Ferland avait répliqué vertement dans ses Observations sur un ouvrage intitulé Histoire du Canada. Avec lui, l'histoire apologétique reprenait le dessus pour longtemps. Plus nuancée peut-être devait être l'œuvre de l'abbé Auguste Gosselin qui esquissa, sans la terminer, une des premières synthèses d'histoire de l'Église catholique au Canada ; elle annonçait les études plus scientifiques du XXe siècle. Pendant toute la première partie du XXe siècle, l'abbé Lionel Groulx domine l'historiographie canadienne-française. Il aborde tous les sujets, de Nos luttes constitutionnelles au Canada français missionnaire, une autre grande aventure ; mais il revient assidûment à l'étude du rôle de l'Église, car pour lui l'enseignement de l'histoire est une forme d'apostolat. Il le dira dans son testament: «... je n'avais choisi, ni ma carrière, ni mon devoir. J'ai accepté le choix qu'en ont fait pour moi mes supérieurs ecclésiastiques. Une autre de mes consolations, ce fut la conscience de travailler pour la survivance du Canada français : petit pays et petit peuple qui parce que catholiques, m'ont toujours paru la grande entité spirituelle en Amérique du Nord.» '' L'abbé Groulx n'est évidemment pas seul, mais il n'est pas question de rappeler, même brièvement, ce qui a pu s'écrire d'intéressant jusqu'en 1950. Je me permets cependant de noter deux événements qui préparent les changements futurs. En 1933 est fondée la Société canadienne d'histoire de l'Église catholique qui chaque année invite ses membres à une session d'étude et publie en un rapport les communications des conférenciers (section française et section anglaise). En quarante ans ont été ainsi publiées des études d'inégale valeur qui forment cependant un ensemble respectable et utile. Si au début la Société sert de tribune à des historiens reconnus, à majorité ecclésiastiques — l'abbé Groulx, Mgr Olivier Maurault, le père Charland, les abbés Maheux et Honorius Provost —, de plus en plus, pendant les dix dernières années, elle attire la collaboration de laïcs et déjeunes historiens. Le deuxième événement que je veux signaler est la fondation, en 1947, de l'Institut d'histoire de l'Amérique française et de la Revue d'histoire de l'Amérique française. Celle-ci veut fournir aux chercheurs « un centre, un foyer où exposer, échanger le fruit de leurs travaux et de leurs recherches ». L'histoire religieuse, comme les autres domaines, en profite beaucoup. Pendant les vingt-cinq premières années, 16.5% des articles sont consacrés à l'histoire religieuse, mais ce pourcentage monte à 22.9% de 1955 à 1963. Il ne faut donc pas se surprendre de trouver dans cette revue un bon nombre des meilleures études sur l'histoire de l'Église canadienne. Elles reflètent aussi l'élan nouveau donné à l'histoire par la fondation des Instituts de Montréal et de Québec. C'est en songeant à ces événements que j'ai choisi de faire un bilan de l'histoire de l'Église à partir de 1950. C'est une tâche immense que rend difficile la multiplication des études et des publications, et aussi l'extrême diversité des thèmes abordés par les historiens. Pour simplifier la présentation, j'aborderai les œuvres en les groupant selon la période qu'elles concernent : le régime français, le XIXe siècle, le XXe siècle.
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Mioche, Philippe, et Eric Godelier. « L’acier et la sidérurgie française, vus par l’histoire économique ». Matériaux & ; Techniques 111, no 3 (2023) : 306. http://dx.doi.org/10.1051/mattech/2023024.

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Résumé :
Ce texte présente deux visions complémentaires de la sidérurgie en France, du XIXe siècle à nos jours, au travers de deux approches, l’une d’économie historique et l’autre d’histoire des entreprises. La première partie rappelle comment le secteur a évolué sur cette longue période et quels ont été les moteurs du changement historique et les acteurs. C’est la nature des ressources énergétiques et minières, qui a piloté les transformations. Depuis l’arrivée (l’invention) à la fin du 19e siècle des procédés de production d’acier liquide (procédés Martin et Bessemer), la sidérurgie a quitté les forêts et le bord des rivières pour s’installer sur les gisements de charbon et de minerai, mais elle a fini par s’installer après la Seconde Guerre mondiale en bord de mer : changements de localisation géographique majeurs ! Les liens entre la sidérurgie française et l’état ont été très intimes du fait des deux guerres mondiales, où de profondes réorganisations ont eu lieu, et de la fin des trente glorieuses, où le secteur a été nationalisé pour éviter son effondrement. L’Europe aussi a entretenu des liens étroits avec la sidérurgie avec la création de la CEC puis le plan Davignon. Mais l’OPA de Mittal sur Arcelor a précipité la fin de l’intervention de l’état et de d’Europe. La seconde partie, propose des modèles qui expliquent cette évolution. Au départ, il y a les modèles de Schumpeter, qui décrivent le développement de l’innovation des industries dans le système capitaliste, au rythme de cycles de longue période. Puis elle présente la vision de Chandler, qui explique que l’organisation des firmes s’est déroulée dans tous les secteurs et partout dans le monde selon une succession de schémas, en U puis en M et en H. D’un contrôle familial et patrimonial on est passé à un modèle où des experts, ingénieurs et managers, ont pris le contrôle. L’internationalisation, à laquelle on vient d’assister (Mittal, Tata), montre qu’un retour en arrière est possible. La sidérurgie peut-elle encore changer de façon fondamentale, en particulier la sidérurgie française ? Cela sera-t-il déclenché par la lutte contre le réchauffement global ?
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Bourin, Monique. « Les boni homines de l’an mil ». Histoire de la justice N° 15, no 1 (1 mars 2002) : 53–65. http://dx.doi.org/10.3917/rhj.015.0053.

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Résumé :
Le mot boni homines n’a cessé d’être employé depuis le haut Moyen Âge. Il désigne des hommes sages et expérimentés intervenant toujours en groupe dans un conflit. Plus fréquents dans la France méridionale et notamment en Catalogne, ils apparaissent dans les affaires judiciaires, soit comme témoins (par exemple pour définir les limites d’une villa ou la perception de rentes), soit comme conseils. Leur rôle le plus fréquent est celui d’arbitre et de médiateur social, car leur compétence est reconnue par tous, notamment pour ce qui concerne la valeur des terres. Les codes restent silencieux sur leurs modes de désignation. Les critères retenus semblent basés sur l’âge, la fortune, la naissance, le savoir et l’autorité personnelle. Lorsqu’il s’agit de paysans, ils forment une élite qui intervient dans les plaids locaux de la seigneurie castrale. Une certaine stabilité dans leur désignation d’un plaid à l’autre peut conduire à les considérer comme représentants de leur communauté paysanne, mais c’est surtout leur lien de fidélité avec le seigneur du lieu qui doit être retenu. Des boni homines interviennent aussi dans les grands plaids des juridictions comtales où figurent juges, experts et advocati ; ils sont alors d’un autre niveau social. Trois exemples illustrent leur rôle qui peut être très variable : le premier retrace un litige intervenu en 918 entre l’évêque et le comte de Toulouse au sujet de la possession d’un lieu ; les dix-huit boni homines n’y sont que témoins et garants du règlement. Le deuxième se situe en l’an mil et porte sur la succession d’un chanoine d’Elne : les boni homines , qui appartiennent tous à la haute noblesse et au haut clergé, y interrompent la procédure par un accord. Enfin, le troisième présente une plainte des chanoines de Béziers auxquels trois frères ont enlevé une église. Dans cette affaire on peut considérer que les boni homines ont jugé puisqu’ils ont négocié le compromis accepté par tous. Les boni homines ont des liens sociaux avec les parties, mais ils ne sont pas de leur parenté. Ils sont issus de l’aristocratie ; le plus souvent ce sont les maîtres des châteaux proches des lieux touchés par la discorde. Leur rôle est de persuader, mais ils ne disposent pas de moyens d’exécution. D’abord témoins de la régularité des plaids, ils ont assez vite incarné la solution négociée, le compromis. De niveau social différent mais toujours honorable, les boni homines s’attachent à un seigneur à partir de l’an mil. Ce sont des chevaliers mais aussi des hommes d’Église qui s’affrontent dans les plaids. Bientôt ils se mêleront aux seniores , aux milites , avant de devenir au XII e siècle les prud’hommes dont le terme sera magnifié par saint Louis.
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Boixareu, Mercedes. « Precedentes y epígonos del personaje de Fígaro ». Tropelías : Revista de Teoría de la Literatura y Literatura Comparada, no 15-17 (26 février 2011) : 222. http://dx.doi.org/10.26754/ojs_tropelias/tropelias.200415-176.

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Résumé :
El objeto de este estudio se centra en el análisis del personaje de Fígaro, basado en un esbozo de los rasgos literarios más distintivos en la consideración de la “figura criado”, sin olvidar el momento de la historia cultural y político de la historia de la Francia en la que surge (siglo XVIII). Dicho estudio pretende asimismo incidir en los recursos del género cómico, pues la comedia se presta más al sarcasmo y a la burla para fines reivindicativos. Las obras de Beaumarchais, por mediación de personaje de Fígaro, denuncian los abusos de poder contra la clase más desprotegida y el ataque a la dignidad humana que la aristocracia, sociedad establecida sobre unos privilegios de clase, se cree con el derecho de ejercer. Fígaro es el criado subversivo que sustituye al criado arribista. Adquirirá fuerza propia en el contexto sociopolítico de la época, en vísperas de la Revolución Francesa. A pesar de los escándalos que llega a originar y el acoso de la censura, este personaje traspasa inmediatamente las fronteras culturales y logra convertirse en un mito en el que se inspirarán célebres compositores del género operístico que son los que mayormente contribuirán a su divulgación. A lo largo de “su carrera”, Fígaro es objeto de inevitables transformaciones, liberándose de su condición de criado, recuperando su intimidad e independencia, para llegar a convertirse en el portavoz subversivo de unas injusticias denunciadas sin reparos. En la literatura de viajes y partiendo del contexto de ficción en el que Fígaro se crea, o sea en España, este proporciona un material apreciado para el desarrollo de la temática que se inspira de dicho lugar (abuso del clérigo, Inquisición, hipocresía social, etc.). En esta dirección se funda el primer periódico del Fígaro, satírico y antirromántico, en tiempos de la Restauración Francesa. Así pues, el Fígaro de Beaumarchais, heredero de los esclavos servidores de la comedia clásica, seguidamente enmarcado en el género picaresco e inspirado en los distintos personajes de la comedia del Arte, se convierte en un personaje que existe por sí mismo, para ridiculizar a la nobleza decadente y sobre todo intentar devolver al pueblo su dignidad, por lo que dispone a su vez de los recursos de sus predecesores, como fueron la astucia y la sátira social. 1Cette étude a pour objet, l’analyse du personnage de Figaro –aux fonctions de valet– axée sur les traits distinctifs littéraires et représentatifs des personnages précédents, et de même, comme l’indicateur d’un moment déterminé de l’histoire culturelle en France (XVIIIe siècle). Il s’agit d’une réflexion, qui porte également sur les ressources du genre comique pour faire passer plus librement raillerie et sarcasme. Les œuvres de Beaumarchais, à travers le personnage de Figaro, dénoncent les abus de pouvoir à l’égard de la classe moins privilégiée et l’atteinte contre la dignité humaine que l’aristocratie, société établie sur les privilèges de classe, se croit en droit d’exercer. Figaro est le valet subversif qui prend le relais du valet arriviste. il prend de l’essor dans le contexte sociopolitique de l’époque, à la veille de la Révolution française. Malgré les scandales qu’il suscite et la censure qui le harcèle, ce personnage franchit immédiatement les frontières de la culture et se transforme en un mythe dont s’inspirent les compositeurs célèbres d’opéra qui contribuent, pour une bonne part, à propager l’image du héros. Figaro subit une évolution au cours de sa “carrière”, se dégage rapidement de sa condition de domestique et retrouve son indépendance, pour se transformer tour à tour, en un porte-parole subversif de l’injustice dénoncée. Dans la littérature de voyage et à l’appui du contexte fictionnel dans lequel Figaro prend place –l’Espagne– celui-ci fournit un matériau appréciable pour le développement de la thématique inspirée des lieux (l’abus du clergé, l’Inquisition, l’hypocrisie sociale, etc.). C’est dans cette ligne qu’est fondé, à l’époque de la restauration française, le premier journal du Figaro, satirique et antiromantique. Ainsi, le Figaro de Beaumarchais, l’héritier des esclaves serviteurs de la comédie classique, encadré ensuite dans le genre picaresque, et inspiré des différents personnages de la comédie de l’art, devient un personnage à part entière. Il exploite les atouts de ses prédécesseurs, l’astuce et la satire sociale, pour ridiculiser la noblesse, en déclin, mais surtout, pour essayer de restituer au peuple sa dignité.Precedentes y epígonos del personaje de Fígaro
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McMillan, James F. « Social History, "New Cultural History," and the Rediscovery of Politics : Some Recent Work on Modern FranceWork and Wages : Natural Law, Politics and the Eighteenth-Century French Trades. Michael SonenscherIndustrialization, Family Life, and Class Relations : Saint Chamond, 1815-1914. Elinor AccampoWomen, Work, and the French State : Labour Protection and Social Patriarchy, 1879-1919. Mary Lynn StewartChild Labor Reform in Nineteenth-Century France : Assuring the Future Harvest. Lee Shai WeissbachA Quest for Time : The Reduction of Work in Britain and France, 1840- 1940. Gary CrossLes Barons du fer : Les Mâitres de Forges en Lorraine du Milieu du 19e siècle aux années Trente : Histoire Sociale d'un Patronat Sidurérgique. Jean-Marie MoineUn Destin International : La Compagnie de Saint-Gobain de 1830 à 1939. Jean-Pierre DavietPeasants, Politicians and Producers : The Organization of Agriculture in France since 1918. M. C. ClearyMadame le Professeur : Women Educators in the Third Republic. Jo Burr Margadant ». Journal of Modern History 66, no 4 (décembre 1994) : 755–72. http://dx.doi.org/10.1086/244940.

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Cotelette, Patrick. « Anne-Sophie Bruno, Petites entreprises et petits entrepreneurs étrangers en France (19e-20e siècle) ». Lectures, 7 janvier 2007. http://dx.doi.org/10.4000/lectures.357.

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Vaillant, Alain. « La littérature, entre livre et périodique (19e–21e siècles) ». Journal of European Periodical Studies 4, no 2 (31 décembre 2019). http://dx.doi.org/10.21825/jeps.v4i2.10809.

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Résumé :
Il est habituellement entendu que la littérature est destinée à la publication en livre, qui seule confèrerait à l’auteur sa vraie légitimité. Or cette vision traditionnelle fausse la réalité historique: non seulement une masse écrasante de textes ‘littéraires’ est publiée exclusivement dans les périodiques, mais, dans le cas spécifique de la France, la presse reste pendant la plus grande part du 19e siècle le mode privilégié de publication. Même si, dans les premières décennies du 20e siècle, les relations vont se rééquilibrer entre le périodique et le non-périodique, cette hégémonie provisoire du périodique dans la communication littéraire joue un rôle déterminant dans l’émergence de ce qu’il est convenu d’appeler la ‘modernité’: au point qu’on peut soutenir, malgré l’idée reçue, que la littérature est alors devenue, à son corps défendant, un phénomène médiatique. C’est donc une réinterprétation globale de l’histoire littéraire, considérée par le prisme des modes de publication, qui est ici esquissée, aussi bien du point de vue de ses fondements théoriques que, plus concrètement, de sa périodisation pour les 19e–21e siècles. *** It is usually understood that literary publication is intended for books, which alone would confer on the author true legitimacy. However this traditional view distorts historical reality: not only an overwhelming mass of ‘literary’ texts is published exclusively in periodicals, but also, in the specific case of France, the press remains for most of the nineteenth century the privileged mode of publication. Even though, in the first decades of the twentieth century, relations will have found a new balance between periodical and the non-periodical forms, the provisional hegemony of the periodical in literary communication plays a decisive part in the emergence of what is conventionally known as ‘modernity’: to the point that it may be argued, despite the common misconception, that literature has become, against its own will, a media phenomenon. Thus, it is a global reinterpretation of literary history that is sketched here, seen through the prism of publication modes, both from the point of view of its theoretical foundations and, more concretely, of its periodization for the nineteenth to twenty-first centuries.
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Katsutani, Yuko. « En quête de l’original. Une approche historiographique des peintures murales de la chapelle basse de la collégiale de Saint-Bonnet-le-Château (Loire, France) ». Conflits et malentendus culturels, no 1 (1 janvier 2015). http://dx.doi.org/10.57086/strathese.170.

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Résumé :
À partir du 19e siècle, des travaux de restauration des églises ont été entrepris un peu partout en France. La « restauration » n’incluait pas toujours la notion de « conservation », comme de nos jours. Les objets ont souvent subi des altérations et même des modifications de style, en raison des retouches picturales apposées postérieurement, résultat inévitable d’un malentendu culturel. Cet article examine l’état de conservation et de restauration des peintures murales de la chapelle basse de la collégiale de Saint-Bonnet-le-Château (Loire, France). L’approche historique montre comment la distinction entre les parties originales et les parties restaurées a fini par s’imposer.Les peintures murales de cette chapelle basse, du début du 15e siècle, ont subi plusieurs interventions au cours des derniers siècles. La première restauration (1877-1878) est de Lucien Bégule. Des textes et photos indiquent qu’il a adopté une attitude respectueuse des peintures d’origine. La seconde restauration (1924-1925) par Louis-Joseph Yperman, a également évité les excès. Toutefois, ces restaurateurs ont apposé des retouches picturales directement sur la couche originale. Ce procédé n’est plus accepté aujourd’hui, mais des traces de ces opérations subsistent encore sur certains murs.Au milieu du 20e siècle, les fondements de la restauration ont beaucoup évolué. Dans le souci de conserver l’état original des œuvres, trois principes ont guidé les travaux modernes : la réversibilité, la visibilité des actions effectuées et l’intervention minimale. Au cours de la troisième restauration (1959), Marcel Nicaud a apposé de simples maquillages à tempéra réversibles et visibles, pour différencier l’original des ajouts. En 1997, le dernier restaurateur, Robert Bouquin, a restauré à l’aquarelle la scène de la Crucifixion. Cette technique, moins agressive, a été mise en œuvre avec une conscience aiguë de la préservation et de la conservation de l’original. Cette approche historiographique met en valeur l’évolution des idées en matière de restauration au cours des deux derniers siècles.
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Zhao, Chao. « Commerce de la soie grège entre la France et la Chine pendant le 19e siècle : impulsions, intermédiaires et influences industrielles de l’échange euro-asiatique au cours de la globalisation ». L'Atelier du CRH, 31 décembre 2018. http://dx.doi.org/10.4000/acrh.9514.

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« Claude Michaud. L'église et l'argent sous l'ancien r'gime : Les receveurs généraux du clergé de France aux XVIe-XVIIe siècle. Paris : Fayard. 1991. Pp. 804 ». American Historical Review, février 1993. http://dx.doi.org/10.1086/ahr/98.1.174-a.

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Giordano, Christian. « Nation ». Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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Résumé :
La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.
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Monika, Salzbrunn. « Migration ». Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.059.

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Résumé :
En anthropologie, la migration, du mot latin migratio, signifie en principe un déplacement physique d’un être humain (migration humaine), bien que des déplacements non-humains soient aussi qualifiés de migrations (migration animale, migration de plantes, migration de planètes etc.). Suite à la généralisation de l’État-nation comme forme d’organisation politique au 19e siècle, on distingue surtout la migration transnationale (qui implique le déplacement d’au moins une frontière nationale) et la migration interne (à l’intérieur de frontières étatiques). Par ailleurs, ces migrations peuvent prendre la forme d’une migration pendulaire (mouvement de va-et-vient), circulaire (mouvement en cercle), saisonnière (migration de travail influencé par les saisons agricoles) ou durable, menant à une installation et une naturalisation. Parmi les causes, on a longtemps souligné les migrations de travail alors que les cas de migrations climatiques et forcées augmentent de façon significative : migrations imposées par le contexte, notamment politique, par exemple pendant une guerre civile ou encore déplacements engendrés par des changements climatiques comme une sècheresse ou l’avancement du désert dans la zone du Sahel. Le tourisme est parfois considéré comme une forme volontaire de migration à courte durée. Jusqu’à présent, peu de travaux lient les réflexions sur les migrations avec celles sur la mobilité (Ortar, Salzbrunn et Stock, à paraître). Certaines recherches sur l’ethnicité (Barth 1999 [1969]) et la transnationalisation ainsi que de nouvelles catégories statistiques développées au niveau gouvernemental témoignent du fait que certaines personnes peuvent être considérées ou perçues comme migrant-e-s sans avoir jamais effectué un déplacement physique au-delà des frontières nationales de leur pays de naissance. Ainsi, aux Pays-Bas et en Belgique, dans le discours politique, on distingue parfois autochtones (grec, littéralement terre d’ici) et allochtones (grec, littéralement terre d’ailleurs). Au Pays-Bas, on entend par allochtone une personne qui y réside et dont au moins un parent est né à l’étranger. Ce terme était destiné à remplacer le terme « immigré », mais il continue à renvoyer des résidents (voire des citoyens) à (une partie de) leur origine. Le terme allemand « Migrationshintergrund » (littéralement background migratoire) pose le même problème. L’anthropologie s’intéresse de facto dès l’émergence de la discipline aux migrations, notamment dans l’étude de sociétés pastorales (en focalisant les déplacements des éleveurs et de leurs troupeaux) ou dans l’analyse des processus d’urbanisation (suite à la migration du monde rural vers les villes). En revanche, l’anthropologie des migrations et de la transnationalisation n’émergent que dans les années 1990 en tant que champ portant explicitement ce nom – d’abord dans le monde anglophone (Glick Schiller N., Basch L. et C. Blanc Szanton 1992, Hannerz U. 1996), et ensuite dans le monde francophone (Raulin A., D. Cuche et L. Kuczynski 2009 Revue Européenne des Migrations internationales, 2009, no. 25, vol. 3), germanophone (Pries L. 1996), italophone (Riccio 2014), hispanophone, lusophone etc.. La traite des esclaves et les déportations de millions de personnes d’Afrique Sub-Saharienne vers l’Europe et les Amériques, qui ont commencé au 17e siècle et duré jusqu’en 1920, ont été étudiées dans le cadre de l’anthropologie marxiste (Meillassoux 1986) puis par des historiens comme Olivier Pétré-Grenouilleau (2004) ou encore par Tidiane N’Diaye (2008), ce dernier ayant mis l’accent sur la longue et intense implication de commerçants arabes dans la traite négrière. La violente « mission civilisatrice » ou campagne de conquête coloniale a très souvent été accompagnée d’une mission de conversion au christianisme, ce qui a fait l’objet de publications en anthropologie depuis une trentaine d’années sous l’impulsion de Jean et John Comaroff (1991) aux Etats-Unis, et plus récemment en France (Prudhomme 2005). Selon les contextes régionaux, l’une ou l’autre forme de migration a été étudiée de manière prépondérante. En Chine, les migrations internes, notamment du monde rural vers les villes, concernent presque autant de personnes dans l’absolu (229,8 millions en 2009 selon l’Organisation internationale du Travail) que les migrant-e-s transnationaux dans le monde entier (243,7 millions en 2015 selon les Nations Unies/UN International Migration Report). Le pourcentage de ces derniers par rapport à la population mondiale s’élève à environ trois pour cent, ce qui semble en décalage avec la forte attention médiatique accordée aux migrant-e-s transnationaux en général et aux réfugiés en particulier. En effet, la très grande majorité des déplacé-e-s dans le monde reste à l’intérieur des frontières d’un État-nation (Withol de Wenden C., Benoît-Guyod M. 2016), faute de moyens financiers, logistiques ou juridiques (passeport, visa). La majorité des réfugiés politiques ou climatiques reste à l’intérieur des frontières nationales ou dans un des pays voisins. Ainsi, selon l’UNHCR/ l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés, sur les 65,3 millions de personnes déplacées de force, 40,8 millions étaient des déplacé-e-s internes et seulement 3,2 millions des demandeur-e-s d’asile en 2015. L’urbanisation croissante qui s’opère dans le monde suscite une augmentation de la migration de travail, notamment en Chine. Dans cet État, le système d’enregistrement et d’état-civil (hukou) limite l’accès aux services sociaux (santé, école, etc.) à la commune de naissance : un changement de résidence est soumis à des conditions restrictives, ce qui engendre une perte de droits élémentaires pour des dizaines de millions de migrants ruraux ne possédant pas de permis de résidence (Jijiao 2013). En France, jusqu’au tournant culturel (qui marque une bifurcation de la focale de la recherche vers les appartenances culturelles et religieuses des personnes étudiées) dans les années 1990, les sciences sociales des migrations, notamment la sociologie des migrations, ont surtout étudié les conditions et rapports de travail, les inégalités sociales ou encore la politique du logement et les inégalités spatiales (Salzbrunn 2015), conduisant ainsi à une très forte focalisation sur les rapports de classe et sur les conditions de vie des immigré-e-s des anciennes colonies. La migration des personnes hautement qualifiées n’a en revanche été que peu étudiée. Après la chute du mur de Berlin, les « appartenances multiples » (concept central de l’ouvrage de Yuval-Davis, Viethen et Kannabiran 2006), notamment religieuses (Capone 2010), ont été privilégiées comme objet de recherche. Cette tendance, accompagnée par un climat politique de plus en plus xénophobe dans certains pays européens, a parfois pointé vers une « ethnicisation » de la religion (Tersigni, Vincent et Willems, à paraître). Le glissement de perception d’une population de la catégorie des « travailleurs immigrés » ou « Gastarbeiter » (littéralement « travailleurs invités ») vers celle de « musulmans » s’inscrit dans un processus d’altérisation, sous-entendant dans les deux cas qu’il s’agit d’un groupe homogène marqué par les mêmes caractéristiques, et ignorant de ce fait la « diversité au sein de la diversité » (Vertovec 2010), notamment les différences en termes de niveau de formation, de genre, d’âge, de statut juridique, de préférence sexuelle, du rapport aux discours et pratiques religieux etc. Beaucoup d’études se sont ainsi focalisées sur des groupes fondés sur le critère d’une nationalité ou d’une citoyenneté commune, ce qui a été critiqué comme relevant d’un « nationalisme méthodologique » (Glick Schiller et Caglar 2011). Même le nouveau champ de recherches consacré aux espaces sociaux transnationaux (Basch, Glick Schiller et Szanton Blanc 1992 ; Salzbrunn 2016) a parfois été (auto-)critiqué pour la reproduction des frontières nationales à travers une optique transnationale. Ont alors émergé des réflexions sur une relocalisation de la migration (Glick Schiller et Caglar 2011) et sur l’enracinement spatial de la migration dans des espaces sociaux translocaux (Salzbrunn 2011). Bien que la moitié de la population migratoire soit féminine, les aspects de genre n’ont été étudiés que très tardivement (Morokvasic-Müller 1984), d’abord dans un contexte de regroupement ou de liens familiaux maintenus pendant la migration (Delcroix 2001 ; Kofman 2004 ; Kofman et Raghuram 2014), puis dans celui des approches féministes du développement (Verschuur et Reysoo 2005), de la migration du travail et des frontières genrées (Nouvelles Questions Féministes 26, 2007). En effet, les dynamiques internationales dans la division du travail engendrent une chaîne globale des soins (« global care chain ») qui repose essentiellement sur les femmes, que ce soit dans le domaine médical, de la pédiatrie ou des soins aux personnes âgées. La réflexion sur la division internationale du travail reproductif a été entreprise par Rhacel Parrenas (2000) et développée par Arlie Hochschild (2000). On peut obtenir une vue d’ensemble des projets européens consacrés au genre et à la migration, voir les résultats du projet européen GEMMA. Enhancing Evidence Based Policy-Making in Gender and Migration : http://gemmaproject.seminabit.com/whatis.aspx En anthropologie politique, l’évolution de systèmes politiques sous l’impact d’une migration de retour, a été étudiée dans un contexte postcolonial (von Weichs 2013). De manière générale, les réflexions menées dans un contexte études postcoloniales de ce type n’ont été entreprises que tardivement en France, et ce souvent dans une optique très critique, voire hostile à ces débats (L’Homme 156, 2000). Parmi les autres sujets traités actuellement en anthropologie des migrations se trouvent les inégalités sociales et spatiales, les dynamiques religieuses transnationales (Argyriadis et al. 2012), les réfugiés et leurs moyens d’expressions politiques et artistiques (Salzbrunn 2014) ou musicales (Civilisations 67, 2018 ; Salzbrunn, Souiah et Mastrangelo 2015). Enfin, le développement conceptuel du phénomène de transnationalisation ou des espaces sociaux translocaux, voire le retour à la « localisation de la migration » (titre de l’ouvrage de Glick Schiller et Caglar 2011) sont des réponses constructives à la question : Comment étudier les migrations dans des sociétés super-diverses (Vertovec 2011) sans réifier leurs appartenances ?
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