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Thèses sur le sujet « Cicéron (0106-0043 av. J.-C.). Timée »

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Revello, Veronica. « Le Timée de Cicéron : histoire d'un texte philosophique, de la République romaine à sa réception tardive ». Electronic Thesis or Diss., Sorbonne université, 2025. http://www.theses.fr/2025SORUL001.

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Résumé :
Mon projet vise à étudier l'un des textes les plus problématiques de la tradition philosophique ancienne : le "Timée" de Cicéron, une traduction ou, plus exactement, une adaptation latine du "Timée" de Platon réalisée par l'Arpinate entre 45 et 44 av. J.-C. Je propose une analyse transdisciplinaire de l'ouvrage et de sa réception afin d'éclairer l'influence considérable de ce texte sur la tradition philosophique et culturelle latine et occidentale prise dans le temps long. Ma thèse se situe au croisement de différentes perspectives qui restent séparées dans les études anciennes et médiévales : la philologie, la paléographie, l'ecdotique, l'étude de la réception médiévale du "Timée" cicéronien
My project aims to study one of the most problematic texts in the ancient philosophical tradition: Cicero's "Timaeus", a translation or, more accurately, a Latin adaptation of Plato's "Timaeus" by Cicero between 45 and 44 BC. I propose a transdisciplinary analysis of the work and its reception in order to shed light on the considerable influence of this text on the Latin and Western philosophical and cultural tradition over time. My thesis is situated at the crossroads of different perspectives that remain separate in ancient and medieval studies: philology, palaeography, ecdotics, and the study of the medieval reception of Cicero's "Timaeus"
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2

Giorgio, Jean-Pierre de. « Recherches sur l'écriture autobiographique au Ier siècle av. J. -C. : autour de la Correspondance de Cicéron ». Lille 3, 2005. http://www.theses.fr/2005LIL30009.

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Résumé :
Ce travail s'interroge sur les formes et les enjeux de l'écriture de soi dans la Correspondance de Cicéron, dans une période où l'autobiographie au sens moderne du terme n'existait assurément pas, mais où les formes d'expression personnelle se développaient dans des genres divers. La première partie s'attache à définir le genre épistolaire à partir de ses caractéristiques énonciatives. La seconde partie étudie le cas de la narration auto-diégétique dans les lettres pour comprendre comment le je de l'homme privé met en scène l'homme public et dans quel but. La troisième partie pose la question de relation de soi à soi dans et par l'écriture épistolaire, où se lit en filigrane le cheminement intellectuel de l'homme privé, qui trouve dans la pratique de l'écriture un moyen d'accès à soi et une forme de liberté que les temps troublés de la République finissante ôtent peu à peu à l'homme public
We tried in this work to deal with the problem of the expression of the self, in a period where lots of new experiences of personal writings were explored, even if autobiography did obviously not exist with its modern meaning. In the first part, we define the letter as a genre, examining its specific enonciative features. The second part tackles the problem of the political narration in the letters, in order to understand how and on which purpose the privatus and the familiaris show the public man. The third part tries to understand what kind of relationship an individual of this period can have with himself : as a matter of fact, writing letters is a way of trying to know one-self and seeking a kind of freedom in a period where this term, - we are at the end of the Republic -, has acquired new significations
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3

Oliver-Coron, Florence. « La philosophie du quotidien dans la correspondance de Cicéron ». Lille 3, 2006. http://www.theses.fr/2006LIL3A007.

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Résumé :
La Correspondance révèle les multiples stratégies de Cicéron pour optimiser son usage du temps. Sa philosophie s'applique à ce champ concret et s'en inspire même parfois. Cicéron tire le meilleur parti du potentiel positif que comportent le présent et les circonstances, et s'y adapte en restant autonome. Il s'efforce de récupérer les avantages de la durée, en choisissant des habitudes constructrives et la continuité des aspects positifs. Dans cette quête de stabilité, des éléments physiques ou matériels offrent leur soutien pour minimiser le changement, que Cicéron juge globalement nuisible ; il ne l'accepte que lorsqu'il est inévitable. Enfin, la lettre permet particulièrement des projections hors du temps réel, vers le futur et une prise de recul, vers une temporalité propre et remodelée ou vers des évocations virtuelles. Face aux limites et aux épreuves qu'impose le temps, la philosophie permet, entre idéal et compromis, entre le sérieux et le plaisant, de construire une persona et une éthique
His letters reveal the numerous strategies that Cicero uses in order to make the best of his time. His philosophy applies to this concrete field and its even sometimes influenced by it. Cicero makes the best of the positive potential that bear the present and the circumstances, and he adjusts to them, even though he remains autonomous. He does his utmost to take advantage of lasting periods of time by choosing constructive habits and encouraging the continuity of positive aspects. In this search for stability, physical or material elements can help to minimize changes, that Cicero thinkd harmful overall ; he only accepts them when they are unavoidable. Lastly, writing and reading letters especially allow him to picture himself out of the real time, either in future, which gives him perspective on the present, either in his own temporality, that he can rearrange in a personal way, either in virtual evocations. Faced with the limits and the hardships that time imposes om him, Cicero can build, thanks to philosohy, ethics and a persona, between seriousness and jokes, between ideal and compromise
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4

Pittia, Sylvie. « L'idéologie de l'argent dans les oeuvres philosophiques de Cicéron ». Paris 4, 1993. http://www.theses.fr/1993PA040059.

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Résumé :
Nous étudions les questions d'argent, de richesse et de pauvreté à travers les traités philosophiques. L'origine grecque des sources est avérée, mais la réflexion reste pragmatique, tempérée par l'histoire et la coutume romaines. L'éclectisme ne doit pas apparaitre comme une faiblesse de la pensée ou un manque d'originalité : il est méthodique. Nous examinons premièrement quelle place Cicéron fait à la pauvreté, spécialement quand il s'agit du sage. Le sage a vocation à diriger la cité : il doit donc avoir soin de son patrimoine. Ensuite, nous étudions comment se réalise une juste acquisition des richesses. Quelles sont les sources du profit conformes à la morale cicéronienne? Enfin, nous étudions l'utilisation des richesses. A quoi les employer, qui en faire bénéficier? Cette démarche se conclut par l'esquisse de deux portraits : le bon et le mauvais riche. Nous soulignons la cohérence des textes philosophiques cicéroniens sur la question de l'argent. Nous privilégions la valeur idéologique de ce témoignage engage, en considérant avec prudence l'idée qu'il soit représentatif des mentalités. La richesse cicéronienne est la recherche d'un juste milieu entre pauvreté et opulence, entre avarice et prodigalité
We study money, wealth and poverty questions in the philosophical works. The Greek origin of Cicero’s material being granted, his reflexion remains nonetheless pragmatic as it is tempered by roman history and uses. Eclectism should not appear as a weakness or a lack of originality in thought for it is methodical. We first examine the importance given by Cicero to poverty, especially when the wise man is at stake. The wise man is bound to govern the city: so he must pay attention to his patrimony. We then study how to acquire wealth by just means. What are the sources of profit that suit ciceronian morals? Lastly, we draw our attention to the use of the wealth. To what use should it be employed? To whom should it benefit? To conclude we sketch two figures, that of the good rich man and that of the bad. We underline the coherence of Cicero’s philosophical texts concerning money. We privilege the ideological value of this committed testimony, prudently confronting with the idea of its being representative of mentalities
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Mory, Aude. « Rhétorique et droit chez Cicéron ». Paris 2, 2001. http://www.theses.fr/2001PA020071.

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Ruzzetti-Rocca, Stefania. « L'art de l'orateur dans la première Catilinaire de Cicéron : essai d'analyse pragmatique : thèse ». Nice, 2000. http://www.theses.fr/2000NICE2003.

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Résumé :
Ce travail se propose d'analyser d'un point de vue pragmatique la première Catilinaire, discours politique prononcé par M. T. Cicéron devant le Sénat de Rome en 63 av. J. C. Contre Calilina, accusé de conjuration. Après un appel de l'arrière-plan historique et du contexte politique immédiat, ce travail s'est fixé pour objectifs principaux de : - observer et analyser le discours d'un point de vue rhétorique et, en ce sens, examiner les références cicéroniennes du logos, de l'ethos et du pathos ; - rendre compte de la démarche logico-argumentative, dans le cadre des théories pragmatiques relatives au fonctionnement des connecteurs et à la notion de pertinence dans les processus cognitifs, afin de dégager la structure argumentative du discours et d'étudier aussi bien l'emploi des mots qui l'articulent, que quelques procédés relevant du domaine de l'implicite ; - mettre enfin en évidence la polyphonie fondamentale du discours.
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Coze, Denis. « Le droit d'urgence et la théorie de l'exception dans les Philippiques de Cicéron ». Paris 2, 1996. http://www.theses.fr/1996PA020113.

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Résumé :
La monarchie julienne creait les conditions d'une evolution vers l'extinction du regime republicain. L'assassinat du dictateur la remet en cause. Les tentatives d'antoine sont contrecarrees par la volonte ciceronienne exprimee dans les philippiques de restaurer les insitutions republicaines et d'aneantir les experiences normatives monarchiques. Les actes de cesar et d'antoine s'opposent a la legalite republicaine. La violation de la loi et du senatus consulte par des actes de gouvernement induisent l'etat d'urgence qui suspend la legislation ordinaire. Des initiatives privees du droit de l'exception substituent a l'autorite legitime competente une autorite de fait pour restaurer l'ordre juridique anterieur. Le senat les confirme, le droit d'urgence ratifiant des initiatives du droit de l'exception, qui est divin dans son essence et personnel dans sa manifestation. Les decrets d'urgence sont disposes hierarchiquement dans une pyramide normative selon leur effet specifique. La reaction s'appuie sur la concorde des citoyens et l'autorite du consulaire detenant la dignite supreme auquel ciceron s'identifie
Caesar's monarchy made possible an evolution toward the end of the republican form of government. The dictator's assassination thwarted it. Antony's attempts were crossed by cicero's purpose as expressed in the philippics of restoring republican institutions and reducing to nothing monarchical experiments which consisted in making new rules. Caesar's and antony's acts opposed republican laws. The violation of laws and senatus consulta by magistrates' material acts would bring about the state of emergency which left laws in abeyance. Private endeavours by virtue of exceptional legislation did substitute material authorities for competent legal authorities in order to restore previous legal order. The roman senate confirmed them. Emergency legislation would ratify exceptional endeavours. The gist of exceptional legislation is divine though its manifestations be personal. Emergency senatorial decrees were arranged in a pyramidal hierarchy of rules according to their specific effects. Repression was based upon the concord of citizens and on the authority of the consular that would possess the uppermost dignity. Cicero identified himself to the latter
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Binot, Cyril. « Privatus : l'invention de l'individu à l'époque et dans l'œuvre de Cicéron ». Toulouse 2, 2005. http://www.theses.fr/2005TOU20082.

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Résumé :
Priuatus exprime le concept d'individu, jamais clairement dégagé pour une République romaine marquée par le holisme. L'étude du terme dans les sources républicaines, particulièrement Cicéron, et dans Tite-Live souligne son développement à la fin de la République : elle permet de retrouver le rapport entre l'individu et l'Etat, ainsi que son évolution. L'individu bouleverse l'idéologie traditionnelle comme la structure sociale de Rome, qui encadraient étroitement l'initiative personnelle. Autour de la domus et de la uita priuata se constitue une sphère privée nouvelle qui redéfinit le rapport public/privé. Un processus d'individualisation du pouvoir accompagne la Révolution romaine, la crise du pouvoir étant, par bien des aspects une crise de l'individu. Dans ce contexte, Cicéron s'efforce d'intégrer ce phénomène et construit une théorie de la participation politique individuelle autour du terme priuatus, dont il fait un concept politique de première importance
Priautus expresses the concept of individual, never enlighted for the time of Roman Republic, a holist society. The study of the word in Republican fonts, especially in Cicero, and in Livy's writings emphasizes it development at the end of the Republic ; it makes possible to find the relationship between the individual and the State, and his evolution. The individual disrupts the the traditional ideology and the Roman social structure, which used to surround the personal initiative. The construction of a new private sphere around the domus and the uita priuata defines again the relationship public/private. A process of individualization of power goes with Roman Revolution, the crisis of power being, on many aspects, a crisis of individual. In this context, Cicero tries to integrate this phenomenon and builds a theory of personal political involvement around the word priuatus ; he makes it a political concept of great importance
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Martin, Esther. « Cicéron, lecteur de Platon : dans le De Oratore, le De Republica et le De Legibus ». Rouen, 2008. http://www.theses.fr/2008ROUEL626.

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Résumé :
Ce travail analyse le rapport intellectuel entretenu par Cicéron avec Platon, en s'appuyant sur la notion de lecture : quelles traces de la lecture de Platon trouvons-nous dans son oeuvre, comment la réflexion sur la pensée de Platon aide-t-elle Cicéron à construire sa propre pensée. L'analyse est menée dans le De Oratore, le De Republica et le De Legibus. Elle porte d'abord sur la parole et l'éloquence, domaine où la lecture de Platon crée un certain nombre de tensions que Cicéron s'efforce de résoudre. Elle envisage ensuite ce que peut signifier pour Cicéron de penser la cité et sa construction après Platon. Enfin, elle analyse le rapport à Platon dans la façon de penser la gouvernance : la législation, le rapport entre les gouvernants et les gouvernés, la recherche d'un gouvernant idéal. Cette approche permet d'appréhender le processus de la construction intellectuelle, et la singularité de la démarche de Cicéron, homme de culture, de philosophie et d'action
This work is an analysis of Cicero's intellectual relationship with Plato based on the notion of reading : what traces of Cicero's reading of Plato do we find in his work and how does reflecting on Plato's thoughts enable Cicero to elaborate his own ideas ? The analysis concerns De Oratore, De Republica and De Legibus. Firstly, it focuses on speech and eloquence, an area in which Cicero's reading of Plato reveals ideas conflicting with his own, disagreements that he tries to resolve. Secondly, it examines Cicero's reflections, after Plato , on the city and its constitution. Finally, it compares the views of Cicero and Plato on governance : legislation, the relationship between the governed and the governing and the quest for an ideal ruler. This approach enables us to understand the process of intellectual elaboration, and the uniqueness of the method of Cicero, at once a man of letters, a philosopher and a statesman
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Cosma, Olivier. « Recherches sur le grand style dans les discours de Cicéron ». Lyon 3, 2001. http://www.theses.fr/2001LYO31018.

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Résumé :
La notion de "grand style" (genus graue) s'inscrit dans une longue tradition rhétorique gréco-latine ici esquissée. L'apport de Cicéron lui-même est important et gradué : si le "De Oratore" contient déjà de nombreux outils pour l'étude du numerus et des figures, l'Orator les précise en leur donnant une touche plus personnelle pour ce qui est des jugements de goût. Ce dernier traité indique en outre que trois discours : le "Pro Caecina", le "De Imperio Cn. Pompei", et le "Pro Rabirio perduellionis reo" sont des représentants respectifs des style simple, moyen et grand. L'idée de base est de contrôler cette assertion au moyen des figures et du numerus, en estimant - en conformité avec la thèse cicéronienne - que le grand style résultera d'une quantité maximale de figures, et du numerus le plus beau. Ce dernier est jugé à partir des clausules, à partir des considérations développées par Cicéron dans l'Orator. L'étude prend pour base des extraits des deux premiers discours, mettant déjà en évidence l'opposition, au sein d'une même oeuvre, de passages écrits en style plus ou moins "grand". La présence, dans l'un et l'autre, de développements importants ne ressortissant pas au genus graue indique, sans qu'il y ait donc nécessité d'une prise en compte de leur texte exhaustif, qu'ils n'appartiennent pas à ce niveau de style. En revanche, la totalité du développement (Réfutation) du "Pro Rabirio" est étudiée et fait appaître globalement un niveau de style au moins égal à celui des extraits jugés élégants des deux autres discours. Une clé quantitative est ainsi possible pour la classification stylistique de tout discours. Une brève application est menée sur la quatrième Philippique et sur un extrait de la seconde : elle nous convaincra de l'appartenance de ces discours au grand style, tout en montrant l'insuffisance de cette seule notion pour caratériser le Beau. Il appardiendraà un prochain travail de tenter de définir de nouveaux outils pour appréhender celui-ci.
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Picco-Archer, Estelle. « Exil et écriture : essai sur les oeuvres écrites par Cicéron, Ovide et Sénèque durand le temps de l'exil ». Nancy 2, 1999. http://www.theses.fr/1999NAN21006.

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Loutsch, Claude. « L'exorde dans les discours de Cicéron ». Paris 4, 1991. http://www.theses.fr/1991PA040121.

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Résumé :
Le travail est une étude de la fonction persuasive de l'exorde dans les discours de Cicéron. Le premier chapitre consiste dans une analyse descriptive des théories antiques relatives à l'exorde, telles qu'elles sont connues à travers le "De inventione" et le "De oratore" de Cicéron lui-même et la "Rhétorique à Herennius". Partant de l'idée que l'orateur recherche d'abord l'efficacité, l'analyse rhétorique des exordes de vingt-sept discours, qui s'échelonnent sur l'ensemble de la carrière du grand homme d'État et avocat romain (80-43 av. J. -c. ), doit montrer comment, par le choix et l'articulation des thèmes exordiaux, Cicéron prépare ses auditeurs à recevoir sa démonstration d'une manière bienveillante, attentive et intelligible. Le dernier chapitre esquisse un aperçu général de la topique exordiale chez Cicéron. Le résultat le plus important est peut-être le suivant: exception faite des discours sénatoriaux, où l'exorde se réduit le plus souvent à une mise au point purement informative, les exordes cicéroniens servent moins à introduire le sujet du discours qu'a présenter les personnes en cause et surtout l'orateur qui y projette de lui-même une image susceptible de lui gagner la confiance de l'auditoire. L'exorde est ainsi le lieu privilégié des preuves dites éthiques et en tire l'essentiel de sa force persuasive
The thesis focuses on the persuasive function of the exordium in Cicero’s speeches. Part one surveys the ancient theories about exordia, such as we know them through the "De inventione" and the "De oratore" of Cicero himself and the "Rhetorica ad Herennium". The major part of the work is a rhetorical analysis of twenty-seven exordia belonging to speeches ranging over thirty-seven years (80-43 b. C. ) of the long oratorical career of the great roman statesman and lawyer. Each analysis demonstrates how Cicero, through an appropriate choice and arrangement of exordial themes, prepares his audience to listen sympathetically and attentively and intelligently to the subsequent argumentation. The underlying idea is that the orator aims mainly at efficiency. Part three is a general outline of the exordial topics in Cicero’s speeches. The most important conclusion of this study may be as follows: apart from senatorial speeches, where the exordium is purely informative, its function is mostly ethical and consists much less in introducing the matter under discussion than in presenting the persons involved; it enforces the reputation of the orator himself and enhances those qualities of his that under the circumstances are most likely to ensure him the confidence of his audience
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Claisse, Muriel. « La brièveté dans les discours politiques de Cicéron ». Grenoble 3, 2006. http://www.theses.fr/2006GRE39059.

Texte intégral
Résumé :
Notre travail, qui porte sur "la brièveté dans les discours politiques de Cicéron", s'inscrit au confluent des recherches portant sur la rhétorique antique et des travaux contemporains de poétique. De fait, si l'examen des théories rhétoriques antiques, et en particulier cicéroniennes, de la brièveté, est indispensable pour comprendre et lire la brièveté de l'orateur, le renouvellement de la notion par la poétique moderne ne peut qu'enrichir notre lecture de sa prose. Après avoir dressé un état des recherches sur la notion de brièveté, nous nous proposons de parcourir l'histoire de la notion dans les rhétoriques dont s'est nourri Cicéron. Au terme de ce parcours, nous proposons une lecture qui, à l'aide des concepts de la poétique moderne, développe et explicite les intuitions qu'a pu avoir la rhétorique cicéronienne, à travers notamment les notions de quidam cantus obscurior ou d'actio. Une telle lecture de la brièveté cicéronienne n'est pas sans conséquences pratiques : elle peut en effet ouvrir sur une poétique de la traduction, qui prenne en considération cette brièveté. C'est pourquoi nous proposons, à la fin de ce travail, une traduction commentée de la quatrième Philippique
This study about "the brevity in Cicero's political speeches" fits in with researches on ancient rhetoric and contemporary studies on poetics. Although it is crucial to consider ancient theories on rhetoric –especially ciceronian rhetoric– in order to understand and read the orator's brevity, our own understanding of this notion will surely be enriched by the concept of brevity's revival by modern poetics. Following an inventory of the researches on brevity, I will cover the concept's history through rhetorical works known by Cicero. With the help of modern poetics' concepts, I will eventually develop and clear Cicero's intuitions when dealing –for example– with quidam cantus obscurior or actio. Such a reading of ciceronian brevity has practical outcomes, for it can lead to a new practice of translation which actually takes this brevity into consideration. This is why I propose as a conclusion a commented translation of the fourth Philippic
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Léovant-Ciréfice, Véronique. « Cicéron et Atticus : les dialogues de la conscience ». Paris 4, 1997. http://www.theses.fr/1997PA040142.

Texte intégral
Résumé :
La correspondance entretenue avec Atticus est pour Cicéron un outil de réflexion essentiel, tant sur le plan privé que sur le plan politique. Elle offre quatre périodes distinctes au cours desquelles l'écriture se modifie en fonction des facteurs biographiques; le commerce épistolaire avec Atticus évolue vers une plus grande densité pour devenir, entre 49 et 44, un rituel indispensable. Parce qu'elle est fondée sur l'amitié et présente toutes les caractéristiques d'un véritable dialogue, la correspondance offre à Cicéron une méthode d'investigation inédite. A la manière du dialogue socratique, la lettre est à la fois un instrument dialectique et un outil d'introspection qui permet d'accéder à la connaissance de soi. Cette fonction se vérifie notamment au moment de la guerre civile, à la mort de Tullia et après l'assassinat de César
Cicero's correspondence with Atticus proved to be an essential instrument both for his private and political thinking. It covers four clear-cut periods during which his style will alter according to biographical elements; his epistolary dealings with Atticus will become more frequent and, in the period from 49 to 44 b. C. , they will develop into a ritual he could not dispense with. In so far as it is rooted on friendship and shows all the typical features inherent to a true dialogue, this correspondence provides Cicero with a novel method of investigation. Like the Socratic dialogue, the letter is both a dialectical tool and a means to achieve self-introspection. It is particularly so during the civil war, at the time of Tullia’s death and after Caesar was murdered
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Guillaumont, François. « Le De divinatione de Cicéron et les théories antiques de la divination ». Paris 4, 2000. http://www.theses.fr/2000PA040246.

Texte intégral
Résumé :
Rédigé en 44 avant J. -C. , le De divinatione de Cicéron se compose de deux discours antithétiques : au premier livre, Quintus Cicéron, frère de l'auteur, présente les arguments des stoïciens en faveur de la divination; au second livre, Cicéron lui-même, disciple de la nouvelle académie, réfute son frère et conteste l'existence de la mantique. Dans une première partie ("structure du De diuinatione"), nous étudions ces deux discours du point de vue de la composition et de l'argumentation. Dans une deuxième partie ("la défense de la divination") et une troisième partie ("la critique de la divination"), nous reprenons les principaux thèmes et arguments ainsi dégagés et, par des comparaisons de textes, nous tentons de les situer dans la tradition philosophique, de Platon à Saint Augustin. Les questions abordées sont, dans la seconde partie, les deux formes de divination (naturelle et artificielle), l'appel à l'expérience, l'argument du consensus omnium, les pouvoirs prophétiques de l'âme séparée du corps, le rôle des dieux dans la mantique, et, dans la troisième partie, les rapports de la divination et du destin, l'idée que la mantique ne peut ni venir des dieux, ni reposer sur un processus naturel. Une telle enquête permet à la fois de mieux comprendre le De diuinatione lui-même (en faisant ressortir l'originalité de Cicéron) et d'éclairer un aspect important, quoique relativement peu connu, de la pensée antique : la réflexion sur la divination.
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Hermand-Schebat, Laure. « Pétrarque et Cicéron, étude d'une filiation à travers la correspondance de l'humaniste ». Nantes, 2005. http://www.theses.fr/2005NANT3044.

Texte intégral
Résumé :
Dans la correspondance de Pétrarque, élément essentiel de son oeuvre d'humaniste, Cicéron apparaît non seulement comme modèle épistolaire privilégié, mais aussi comme son alter ego. L'élément le plus original, qui annonce la position d'un Erasme, est la christianisation de Cicéron : au travers de sa lecture des oeuvres cicéroniennes, Pétrarque cherche à concilier philosophie païenne et doctrine chrétienne. Cicéron est placé au fondement d'un humanisme chrétien qui vise à faire apparaître l'unité de la culture. Pétrarque, même s'il renouvelle en profondeur la tradition cicéronienne et annonce l'intérêt de la pleine Renaissance pour l'Arpinate, est aussi héritier de sa réception médiévale. Coexistent alors des aspects traditionnels, tels que l'image de Cicéron père de l'éloquence ou l'utilisation des éléments stoïciens transmis par l'Arpinate, et des apports novateurs, tels que la critique des revirements politiques de Cicéron ou l'élaboration structurée et cohérente d'un Cicero cristianus.
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Deniaux, Élizabeth. « Commendatio : recommandations, patronages et clientèles à l'époque de Cicéron ». Paris 1, 1987. http://www.theses.fr/1987PA010653.

Texte intégral
Résumé :
Les relations entre la clientèle et le pouvoir à la fin de la république romaine ont été étudiés à partir d'un type de document, les lettres de recommandation de Cicéron. Dans une société pénétrée de valeurs hiérarchiques comme la société romaine, les règles de la clientèle, codifiées dans le plus ancien droit, sont toujours respectées. Nous avons tenté d'appréhender les rapports de clientèle d'une manière concrète, en dépassant la définition strictement juridique de ceux-ci. Les lettres de recommandation font connaitre une partie des multiples réseaux d'amis et de clients (clients individuels et clientèles collectives) qui constituent un élément important de la puissance sociale de Cicéron et de son pouvoir politique dans un monde ou la force des groupes d'amis est partout mise en évidence. L'enquête prosopographique permet l'identification des personnes en cause. L'étude des lettres informe sur les pratiques du patronage à cette époque. La médiation de Cicéron s'exerce dans des domaines divers: élections, accès à des postes de commandement militaire et à la citoyenneté romaine, soutien des intérêts financiers et des affaires judiciaires et, enfin, protection des personnes et des biens dans une situation politique difficile. L'examen des stratégies de l'influence de Cicéron en faveur de ses clients menaces par la colonisation césarienne a ensuite été aborde. Le patronage est lié alors à la manipulation de la décision politique et la recommandation est un de ses modes d'action
The Cicero's letters of recommendation are used as basic data for the study of clientele to political power relations at the end of the roman republic. The roman society was impregnated with a high sense of hierarchy. Consequently, the patron-client rules which had been codified in the ancient law were still enforced. Our purpose has been to analyze patron-client relationship not only on its legal bases but especially on practical examples. The study of recommendation letters produce evidence for some aspects of the multiple network of Cicero's friends and clients (either individual or collective clients). They played an important part in his political leadership in a world where the influence of friend groups was always shown to be powerful. The prosopographical method is used to identify the individuals and the study of the letters to recognize patronage practices of that time. Cicero acted as a broker in many cases such as elections, access to military command and to roman citizenship, support in financial benefits and in trials, and, at last, protection of individuals and properties when political circumstances were difficult. For instance, Cicero's strategical influence is shown in the case of his clients threatened by Caesar's colonization. Patronage is thus related to power in regard to decision-making and recommendation can be considered as one of its effective implement
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Ionnatou, Marina. « Affaires d'argent dans la correspondance de Cicéron : l'aristocratie sénatoriale face à ses dettes ». Paris 2, 1997. http://www.theses.fr/1997PA020005.

Texte intégral
Résumé :
Expression partielle de la question des dettes, l'endettement de l'aristocratie senatoriale se definit par le statut et le rang social de ses representants. Riches en terres, mais moins bien pourvus en liquidites, ils recourent largement a l'emprunt pour financer les depenses inherentes a la dignitas senatoria. L'endettement ostentatoire qui en resulte apparait ainsi comme inseparable aux representations traditionnelles de cette elite censitaire. Les creanciers des senateurs romains se recrutent, du moins pour partie, au sein des cercles concentriques de leurs parents et de leurs amis. S'evertuant a observer le jus amicitiae, ils se pretent mutuellement secours au moyen des services gratuits de credit. Consentis dans la "volonte generieuse d'obliger", ceux-ci se manifestent essentiellement dans des moments critiques pour l'existence civique de l'individu. Ils constituent ainsi une noble expression de la solidarite financiere etablie entre parents ou entre amis. Porteur de gratia, le pret d'amite se prete particulierement a des fins utilitaires. Il fut ainsi l'apnage des hommes desireux de dominer la scene politique, mais aussi des financiers cherchant a eviter une accusation d'inertie politique. Il servit egalement d'expedient a l'interdiction de remunerer les patrons judiciaires. Le pret d'ami n'exclut pas le recours aux specialistes de la finance. Recrutes esentiellement parmi les rangs des possedants, les financiers de l'aristocratie assurent pour leurs nobles relations des services qui sont la replique des services bancaires proprement dits, a la seule exception du service bancaire du credit d'encheres. Les hommes de metier, les argentarii, sont egalement presents au sein de l'univers ciceronien. Socialement assez mal connus, ils s'illustrent comme preteurs sur gage,s'immiscent au paiement des dettes de leurs nobles relations, et s'aventurent sur le domaine du commerce des creances incertaines. Le code d'honorabilite aristocratique prescrit l'attitude du creancier et du debiteur: eviter le recours au tribunal pour obtenir satisfaction, payer ses dettes a l'echeance, sans se precipiter. L'observance de ce code aristocratique se heurte cependant aux carences d'un systeme bancaire reposant essentiellement sur l'offre suffisante d'une monnaie de bon aloi. En l'absence de cette derniere, les creanciers se voient de plus en plus obliges de recevoir a titre
Partial expresion of a rather widespread indebtedness, the debt of the senatorial aristocracy is defined by the social rank and status of its members. The position of roman senators rested upon an agrarian base. Less well provided in money supply, they run into debt to finance the expenses commanded by senatorial dignitas. In other terms, senatorial debts arose out of the cost of political life, acquisition of producing country estates or urban properties and conspicuous consumption. The resulting indebtedness, far more ostentatious than speculative, appears as a consequence of the traditional ideals of acensitaryelite. Willing to observe the jus amicitiae, the roman senators mutually practice gratuitous credit services. Releasing upon the "noble intention to oblige", these non-interest bearing loans are essentially consented during crucial moments for an individual's status and life. Essentially informal, these credit operations contribute to consolidate the solidarity bonds between parents and friends. The utilitarian purposes of loan based upon friendship are revealed by its systematical practice. Roman senators willing to increase their capital of gratia, and financiers of high status wishing to compensate their abstention from politics voluntarily engaged their funds in gratuitous loans. But it also served to come over legal restrictions prohibiting the remuneration of advocates. Roman senators equally appeal to the services of specialised financiers. Most of them belonged to the upper classes. Practicing credit in all its forms, except the credit on auction sales, they are firmly distinguished of argentarii, bankers of a law social status exclusively occupied by moneylending and banking activites. Present in a lesser extend to cicero's correspondance than the formers, the latter ones appear to lent money, to serve as intermediairies during payment transactions and even to furnishe credit during auction sales. The aristocratic code of honour prescribed the convers, the latter ones appear to lent money, to serve as intermediaries during payment transactions and even to furnishe credit during auction sales. The aristocratic code of honour prescribed the convenable attitude to creditors and debtors: avoid to recover credit by justice, pay debt ponctually, without being in a hurry. Anywhow, the reality of roman system credit, largely based upon the offer of
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Mouckaga, Hugues. « Esclaves et esclavage à travers l'oeuvre de Cicéron : esclaves et affranchis à la fin de la République romaine ». Reims, 1988. http://www.theses.fr/1988REIML003.

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Résumé :
Depuis dix ans, l'étude de l'esclavage a refait surface, par le biais des savants de l'"école de Besançon". Il s'est agi pour eux, de pénétrer la société romaine, en comprenant mieux un pan de son histoire, et un des tenants de son évolution. Notre étude se situe donc dans leur sillage. Une étude qui ne se consacre pas seulement a l'esclavage, mais qui en aborde aussi l'un des contours: l'affranchissement a la fin de la république. Nous avons eu recours a Cicéron, pour nous aider a mieux comprendre aussi cette société, l'auteur présentant d'inestimables qualités de penseur, adapte a toutes les situations de son temps. Ainsi, il nous décrit l'esclave par une série de vocables, ayant chacun sa spécificité. Il le montre non seulement inferieur, et ridicule, mais aussi entoure d'une certaine auréole, que n'ont pas beaucoup d'hommes libres, surtout quand s'y joignent le pouvoir du maitre et le stoïcisme. L'affranchi n'échappe pas a cette dualité. Fait libre au moment de la manumissio, son passe le dessert en droit prive, et continue a faire de lui, un inferieur
The study of slavery has appeared again for ten years, through the scholars of the "school of Besancon". Their aim was to beacquainted with the roman society in order to understand better a piece of its history, and details of its evolution. Therefore, our study deals with their sillage. A study which is not only devoted to slavery, but also points out one of its outlines: emancipated slave at the end of the republic. We were helped by cicero, in order to understand well this society, he describes the slave through a series of literary devices such as the vocable, each word of which playing a specific role, the inferiority of the slave being revealed by his nakedness, and the ridiculous about him. Besides, more important than some human beings, the slave is described with a sort of glory, most of all when the stoicism and the power of the master are added to it. The emanciped slave cannot escaped this duality. Being set free during manumissio, his past is detrimental to him in private right and keeps on making him and inferior being
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Guard, Thomas. « Memoria renovata : les valeurs de mémoire chez Ciceron ». Lyon 2, 2005. http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2005/guard_t.

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Cicéron recense les usages de la memoria dans le travail de l'orateur. Héritier d'une science qui la considère comme l'une des cinq parties de la rhétorique, il lui accorde cependant plus d'importance que ses prédécesseurs et dépasse ce cadre strictement technique. En effet, la memoria a sa part dans l'anthropologie cicéronienne : individuelle, elle est, ontologiquement, une marque de l'immortalité de l'âme et participe à la définition de l'humanitas. Imprégné de cette idée, Cicéron se bat contre les écoles philosophiques — l'épicurisme et le stoïcisme — qui minimisent la portée éthique de cette faculté. Du reste, l'examen des discours révèle que la memoria, à la base de la conception cicéronienne de l'histoire, prend place également dans la doctrine politique de l'auteur : collective, elle l'aide à définir les camps en présence, assure une cohésion au sein du groupe qu'il entend constituer pour soutenir son action par le consensus tout au long de sa carrière et contribue surtout à la réussite de la concordia. Par ce mécanisme identitaire, il exclut de cette communauté les immemores et rénove la tradition républicaine. Cicéron se livre ainsi dans l'ensemble de son œuvre à une renouatio memoriae qui vise à rendre toute son envergure à la mémoire, trop souvent cantonnée dans un rôle subalterne, réduite tantôt à une pure capacité technique par les rhéteurs, tantôt à un simple réceptacle de perceptions par les philosophies sensualistes. Il en ferait alors le support de la restauration du mos et du réveil des consciences qui pourraient sauver la République. Cicero counts the uses of memoria in the work of orator. Heir to a science which regards it as one of the five parts of rhetoric, he gives however more importance to it than his predecessors and goes beyond this strictly technical conception. Indeed, the memoria has its share in ciceronian anthropology : when individual, it is, ontologically, a mark of the immortality of soul and takes part in the definition of humanitas. Impressed by this idea, Cicero fights against philosophical schools — epicureanism and stoicism — which play down the ethical effects of this faculty. Besides, the examination of speeches reveals that memoria, at the root of ciceronian historical conceptions, can also be found in the political doctrine of the author : when collective, it helps him to define the involved parties, ensures a cohesion within the group which he wants to constitute to support his action by the consensus throughout his career and contributes especially to the success of the concordia. By this process, he expels immemores from this community and renovates the republican tradition. Cicero conceives thus in his whole work a renouatio memoriae which could give back its whole scope to the memory, too often confined in a subordinate role, reduced sometimes to a pure technical ability by the orators, sometimes to a simple tank of perceptions by sensualist philosophies. He would then make it the support of the restoration of mos and of the awareness which could save the Republic.
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Lepetit, Marie-Laure. « La parole polémique chez Cicéron : histoire d'une vie ». Paris 4, 2004. http://www.theses.fr/2004PA040013.

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L'Antiquité connaît le concept de polémique : si Rome autorise dans certaines circonstances fort bien établies des paroles insolentes et débridées, la loi interdit de se livrer à des attaques personnelles tant à l'oral qu'à l'écrit. Néanmoins, alors que la polémique entretient avec l'art oratoire des rapports étroits, elle ne figure dans aucun traité de rhétorique antique, elle est genre qui n'est jamais défini, dont les règles ne sont jamais fixées, comme si les Anciens l'ignoraient ou voulaient l'ignorer. L'étude stylistique de textes cicéroniens variés, discours politiques et plaidoyers d'avocat, traités philosophiques et écrits plus intimes que sont les lettres aux amis et à la famille, nous a permis de mettre en évidence l'originalité du discours polémique par rapport aux autres types de parole agonistique reconnus tels que le blâme ou l'invective. Ainsi avons-nous pu aboutir à une définition rhétorique de la polémique. Trois caractéristiques essentielles ont été dégagées. La polémique est en métamorphose perpétuelle : il n'y a donc pas un type de discours polémique mais des situations polémiques. Cette hybridité lui confère en outre un caractère monstrueux qui l'empêche d'avoir sa place au sein du système rhétorique antique et qui l'oblige à se dérober sans cesse. C'est pourquoi le discours polémique ne relève pas d'une rhétorique de l'évidence mais d'une rhétorique de l'implicite, du voile, du clair-obscur, c'est-à-dire de l'interprétation multiple des récepteurs
The Antiquity knew the concept of polemic : if Rome allows, under some very well established circumstances insolent and unrestrained words, the law doesn't allow to commit either verbal or written personnal attacks. Nevertheless, although polemic maintains strong connection with oratorical art, it is not represented in any antique rhetoric treaty, it is a never agreed gender, with never fixed rules, as if the Ancients were ignoring or willing to ignore it. The stylistic studies of various Cicero's texts, political discourses and advocate's pleas, philosophical treaties and the intimate letters to friends and family, allowed us to highlight the originality of the polemic discourse compared to blame or invective. So could we achieve a rhetorical definition of polemic. Three main characteristics have been identified. Polemic is in constant metamorphosis, so there is not one type of polemical discourse but various polemical situations. Moreover, this complexity creates a monstruous character which prevents to settle inside the antique rhetoric system and obliges to always escape. This why the polemical discourse is not linked to the rhetoric of evidence but to a rhetoric of the implicit, of twilight
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Shvueli, Iddo. « L'amitié chez Cicéron, entre un concept philosophique et une notion sociale ». Thesis, Paris 4, 2014. http://www.theses.fr/2014PA040058.

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Résumé :
L'hypothèse de cette recherche est qu'une amitié privée et subjective (APS) existe nécessairement dans toute société puisqu'elle fait partie de l'homme de façon inhérente, un être essentiellement social, communicatif et affectif. Notre tâche consistait à découvrir ses signes linguistiques et ses marques pratiques chez Cicéron. Cette étude a porté les conclusions suivantes: linguistiquement, il n'existe pas de terme qui indique un rapport du genre APS chez Cicéron. Dans la philosophie, l'examen des thèmes principaux qui sous-tendent le concept de l'amitié indique que l'amicitia cicéronienne est déterminée par les conceptions sociales et éthiques de la Stoa. Par ailleurs, elle est entièrement ancrée dans la zone publique. Quant à la notion de l'amitié et ses mots corolaires, nous démontrons que l'expression de l''amicitia' est absolument socio-politique.En revanche, la pauvreté linguistique est contrecarrée par la richesse des indications des pratiques de l'APS. Le mot 'privatus' ne renvoie pas chez Cicéron à l'idée du 'privé' telle que nous l'avons déterminée. Au sens figuré, une sphère privée est crée par des moyens d'exclusion dans la correspondance, où l'on note également l'existence d'une communication intersubjective, notamment avec Atticus. Contrairement à la théorie des 'quatre personae', relativement pauvre en matière d'individualité et de subjectivité profonde, le lien avec cet ami est spécial, rempli des marques ostensibles d'intersubjectivité: la connaissance corporelle et spirituelle de l'autre en tant que sujet unique, l'affection intense et le soutient loyal à son égard en tant que tel
The hypothesis of this research is that a private and subjective friendship (PSF in English, APS in French) necessarily exists in any society since it constitutes an inherent part of any individual qua a socio-affective and communicative being. The principal task of this research was to discover its linguistic signs and manifestations of its practices in Cicero. The conclusions of the study concerning the capital questions mentioned are the following: linguistically, there is no term which indicates a PSF relationship in Cicero. In his philosophy, the examination of the principal terms fundamental for the concept of 'friendship', indicates that Ciceronian 'amicitia' is determined by social and ethical conceptions of the Stoa. In addition, it is entirely ancored in the public sphere. In regards to the 'notion of friendship' and its corollary words, the expression 'amicitia' seems to be absolutely socio-politica.On the other hand, the linguistic pauverty is counterbalanced by the richness of indications affirming the existence of practices of PSF. The word 'privatus' in Cicero does not evoke the idea of the 'private sphere' as we had determined it. In a figurative sense, a private zone is created by means of exclusion in the correspondance, where one observes the existence of an intersubjective communication, notable with Atticus. Contrary to the theory of the 'four personae', which signals a relatively poor individual and subjective conception, the actual rapport with this particular friend is special, full of indications prooving intersubjectivity: corporal and spiritual recognition of the other as a unique subject, intense mutual affection and loyal support
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Pic, Alain. « Augustin et Cicéron dans le "De civitate Dei V,9 : l'athéisme et la question de la prédestination et de la grâce ». Université Marc Bloch (Strasbourg) (1971-2008), 2001. http://www.theses.fr/2001STR20063.

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Résumé :
Dans le "De civitate Dei V, 9", Cicéron est accusé d'avoir rejeté la prescience divine pour promouvoir contre le fatalisme stoi͏̈cien le libre arbitre et l'autonomie morale. Vue la convertibilité des notions de prescience et de divinité, Augustin dénonce là la négation de l'existence de Dieu et son emprise sur l'homme, c'est l'athéisme, et répond en affirmant une concordance entre la prescience et le libre arbitre. Sa critique est motivée par un providentialisme soucieux de montrer l'action divine dans l'histoire de Rome en vue de sa conversion à la vraie religion. Elle s'explique aussi par sa théologie définitive de la grâce et de la prédestination qui pose une maîtrise absolue sur l'homme, son existence, son agir, ses fins dernières, qui ne reconnaît à sa volonté libre qu'une fonctionnalité sous la grâce et exclut donc toute causalité au sens strict et toute autonomie. Quoique en maintenant un vrai libre arbitre, la concordance opposée par Augustin à l'autonomisme retient donc quelque chose du fatalisme. Elle consiste en fait dans le paradoxe indépassable d'une "prédétermination divine éternelle" des "déterminations libres" de la créature. En effet, l'instabilité peccamineuse fondamentale de l'être participé, que Dieu ne saurait supprimer sans renoncer à toute création,exige autant d'^etre ressaisie par la grâce (miséricorde) que d'être laissée à elle même (justice), d'où la "diversitas" des deux Cités qui correspond à un discernement divin originel entre les êtres gouvernant leur libre détermination en bien ou en mal. C'est d'avoir rejeté cette doctrine qui vaut au Cicéron présenté par Augustin d'être dénoncé comme athée. Une telle théologie n'exprime pas assez la bonté divine mais insiste sur l'absolu de Dieu, essentiel à toute expérience religieuse vraie.
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Kardos, Marie-José. « La ville de Rome dans l'oeuvre de Cicéron : recherches littéraires et topographiques ». Paris 4, 1996. http://www.theses.fr/1996PA040273.

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Résumé :
"Cette recherche s'appuie sur des tableaux dénombrant les toponymes, les maisons, les édifices publics, les temples, les éléments du décor urbain, et classant les occurences des plus importants d'entre eux. Elle prend pour point de départ des images célèbres qui proposent une vision d'ensemble de Rome à différents moments de la carrière de Cicéron ; "Urbs pulcherrima", site prédestiné, ville "étrangère" devenue familière. Trois parties sont ensuite consacrées aux principaux aspects de l'"Urbs" cernés au fil des pages : l'agglomération d'abord, dont les contours paraissent flous, dont les "domus" et les "insulae" sont inégalement représentées, dont beaucoup d'endroits animés restent marginaux pour l'orateur ; le "centre politique", ensuite, indéniablement et constamment privilégié, avec des espaces publics appréciés selon leur "utilitas", des sanctuaires montrés comme des édifices plus polyvalents que religieux, les "templa" du Champ de Mars et du "Comitium" où le fonctionnement des institutions est souvent entravé, le Forum aux nombreux monuments, le Capitole chargé de symboles ; enfin, une certaine "lumière" qui, pour Cicéron, caractérise véritablement l'"urbs" et qui lui est indispensable, celle de l'espace urbain en général qui offre diverses possibilités de s'exposer aux regards de ses concitoyens, celle du Forum utilisé comme un théâtre, en particulier par les orateurs, celle de la "domus" du Palatin, point de mire de la Ville et manifestation concrète de la "dignitas" acquise par l'Arpinate après son consulat. Une incessante confrontation des données textuelles avec les vestiges repérés par les archéologues et les plus récentes découvertes permet de faire le point sur de délicates questions de topographie. Et l'on constate finalement que la Ville demeure dans l'oeuvre relativement abstraite : elle est surtout chère à Cicéron en tant que "domicilium imperi" où il retrouve les traces du passé. "
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Weisser, Sharon. « Eradication ou modération des passions ? : Le débat entre Péripatéticiens et Stoïciens à l'époque hellénistique et romaine ». Paris, EPHE, 2012. http://www.theses.fr/2012EPHE5014.

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Résumé :
Cette étude est consacrée à l'histoire de la controverse entre l'éradiction des passions stoïcienne et modération des passions péripatéticienne. Elle a pour objectif majeur d'analyser la dynamique et le contenu de la polémique dans ses diverses phases. Parce qu'elle s'inscrit dans la perspective de l'histoire des idées, elle se fonde sur une analyse diachronique des sources plutôt que sur une analyse synchronique. En effet, il ne s'agit pas seulement d'analyser la notion de "passion" (pathos) développée par chacune des traditions philosophiques ainsi que l'argumentation qui la détermine mais également de retracer l'évolution historique de la polémique. Outre la compréhension du cadre conceptuel des doctrines de la modération et de l'éradiction des passions, cette étude est orientée autour de trois objectifs maheurs : 1. Expliquer les problèmatiques philosophiques associées à la polémique à chaque époque determinée, 2. éclairer les mécanismes polémiques en jeu dans le débat philosophique et 3. Identifier la manière dont l'identité philosophique a été construite au travers du débat éthique. Cette étude est composée de quatre chapitres, qui suivent grosso modo l'ordre chrononologique, débutant par Cicéron (chapitre I) et jusqu'à Philon d'Alexandrie (IV), en passant par Sénèque (III). Un chapitre supplémentaire est dédié à la "controverse à propos des passions et la tradition de la consolation" (chapitre II). Alors que les auteurs pré-cités constituent le corpus de base de cette étude, de nombreuses sources additionnelles sont utilisées au cours de l'analyse, telles Arius Didyme, Posidonius, Galien, Philodème de Gadara, Diogène Laërte, etc
The dissertation deals with the history of the controversy concerning the passions between the Stoic notion of eradication of the passions and the Peripatetic notion of moderation of the passions. While it is recognized that this polemic played an important role in ancient philosophy, to date no attempt has been made to conduct an in-depth study devoted to tracing the contours of its evolution. This study is written from the perspective of intellectual history, and therefore, diachronic analysis of the sources is accorded preference over synchronic analysis. The aim is to attempt to analyze the dynamics and contents of the polemic in its various stages: thus not only to understand each school's notion of passion (pathos) and the argumentation underpinning it, but also to trace the historical evolution of the controversy. In addition to an attempt to understand the conceptual framework of the controversy, this study is articulated around three main goals : 1. To explain how at each given period the controversy intersected with other philosophical questions; 2. To shed light on the polemical mechanisms at work in the debate; and 3. To identify how philosophical identity was variously constructed through ethical debate
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Mouchel, Christian. « Cicéron et Sénèque dans la rhétorique de la Renaissance : le débat sur "le meilleur style" dans la littérature érudite de 1555 à 1620 ». Paris 4, 1986. http://www.theses.fr/1986PA040009.

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Résumé :
L'objet de ce travail est de décrire les débats relatifs au cicéronisme dans la seconde moitié du XVIe siècle et le premier quart du XVIIe siècle : il s'agit de savoir si l'éloquence cicéronienne, découverte majeure de la renaissance, est pleinement adaptée aux exigences gnoséologiques, éthiques et esthétiques de la persuasion moderne. Ce problème (que nous analysons dans les traités érudits de l'époque, le plus souvent rédigés en latin) peut se résumer comme l'opposition entre une éloquence sophistique ou asianiste et une éloquence de l'inspiration ou du cœur, elle-même représentée par l'opposition de Cicéron et de Sénèque, et ramenée à l'opposition stylistique de l'ampleur (copia) et de la concision (breuitas). Ce débat, où revient sans cesse l'appel érasmien à une éloquence de vérité, anime tous les compartiments de la "littérature", alors généralement entendue comme l'alliance de la sagesse avec la parole persuasive, mais il trouve sa forme privilégiée dans la rhétorique sacrée, un des lieux d'enquête les plus féconds et les plus représentatifs de la culture renaissante. L'histoire de la rhétorique, dans cette période, admet trois phases, étroitement unies : a) l'essence profondément isocratique du mouvement est d'abord reformée par les cicéroniens eux-mêmes, en particulier Paul Manuce, qui subordonnent le principe de concinnitas à l'exigence de densité et de concentration que propose le traité du sublime du Pseudo-Longin ; b) l'idéal cicéronien d'ampleur suave est refusé par les sénéquiens, dont le maître à penser est Juste Lipse : l'ingenium de l'écrivain trouve son reflet adéquat et préserve sa chaleur inventive dans la tension laconique ; c) le cicéronisme, dans l'œuvre des rhéteurs jésuites, cherche à concilier dans la concinnitas les deux tendances de la suavité et de l'intensité
The purpose of this study is to describe the debates concerning ciceronianism in the second half of the sixteenth century and the first quarter of the seventeenth century : is ciceronian eloquence entirely adapted to gnoseologic, ethic and esthetic requirements of the modern persuasion ? This problem (analyzed in the scholarly treatises of the period, generally written in Latin) may be summed up as the opposition between a sophistic or asianist eloquence and an inspired one, actualized by the opposition of Cicero and Seneca, and stylistically expressed by the antithesis of copia and brevitas. This debate, imbued with the erasmian appeal to a truthful eloquence, pervades all the compartments of "literature", understood at that time as the alliance of wisdom with convincing speech, but it finds a privileged utterance in the pulpit oratory one of the most fertile and representative fields of investigation in this period. The history of rhetoric from 1555 to 1620, admits of three phases, strictly united : a) the isocratic nature of the movement is first reformed by the ciceronians themselves, particularly Paulus Manutius, who subordinate the principle of concinnitas to the requirement of density and concentration formulated in the Pseudo-Longinus treatise on the sublime ; b) the ciceronian ideal of suave breadth is refused by the followers of Seneca, and their leader Justus Lipsius, who propose an ideal of intensity and laconism ; c) the Jesuit rhetors try to conciliate in the principle of concinnitas the two tendencies to suavity and intensity
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Colle, Philippe. « Traduction du De inventione dialectica de Rodolphe Agricola ». Electronic Thesis or Diss., Université Grenoble Alpes, 2020. http://www.theses.fr/2020GRALL027.

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Traduction du De l’Invention dialectique, de Rodolphe Agricola (1483) : première traduction intégrale en français. Le Moyen Age a surtout pratiqué la dialectique : art de l’emporter, dans un débat, sur l’adversaire. Pour Agricola, il s’agit aussi d’enseigner (docere) : développer un exposé devant un auditoire sans prévention, mais peu formé. Il cherche, auprès des auteurs et des maîtres de rhétorique de l’Antiquité, les moyens d’obtenir l’abondance nécessaire (copia). Le traité poursuit ces deux objectifs. La traduction essaie de rendre la différence de style qui résulte de ce double projet : plus rigoureux et dépouillé dans les chapitres centrés sur la dialectique ; plus fluide et imagé dans les passages où c’est la rhétorique qui domine
Translation of Rodolphe Agricola's De Inventione dialectica (1483). First full translation into French. The Middle Ages practised above all dialectic, i.e. the art of winning in a debate over an adversary. But for Agricola, it's also about teaching (docere), i.e. developing a presentation in front of an audience without prevention, but little initiated. Agricola seeks, from the authors and masters of the Antiquity, to obtain "abundance" (copia). These are the two goals of this treaty.The translation tries to make the difference in style associated with these two objectives : more rigorous in the dialectical chapters, but more fluid and imaged in passages where rhetoric dominates
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Solmy, Fauque de Jonquières Céline. « Consensus et Concordia de la fin de la République à la mort d'Alexandre Sévère ». Paris 4, 2008. http://www.theses.fr/2008PA040142.

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Résumé :
Ce travail basé sur l'étude des sources littéraires, épigraphiques, numismatiques et archéologiques cherche à donner une meilleure compréhension du régime impérial. L'étude débute par un rapide historique des deux notions sous la République ainsi qu'une étude plus particulière dans les oeuvres de Cicéron. Puis, nous analysons la mise en place du principat. L'évolution institutionnelle proposée par Auguste n'était envisageable qu'à la condition qu'elle soit acceptée par le plus grand nombre. Ce changement de régime n'était justifié que s'il permettait la fin des guerres civiles et le maintien de la concordia ciuilis. Le principat ne pouvait se maintenir qu'en conservant ces deux aspects. Nous avons donc étudié cet équilibre à travers l'investiture impériale, la cérémonie de l'aduentus et le temps de la mort jusqu'à la mort d'Alexandre Sévère. Cette analyse sur une longue période nous permet d'analyser le pouvoir impérial. Les différents principes cherchaient toujours à se rattacher à Auguste tout en apportant des innovations qui répondaient aux attentes du populus Romanus de leur temps
This research based on the study of literary sources, epigraphic texts, numismatic and archaeological searches to provide a better understanding of the imperial regime. The study begins with a brief history of the two concepts in the Republic and a study particularly in the works of Cicero. Then we analyze the establishment of the principate. The institutional change proposed by Augustus was possible only if it was accepted by all citizens. This change of regime was justified only if there were not the civil ward and if the concordia ciuilis existed. The principate could not maintain only if these two aspects can be keeping. We therefore examined this balance through the imperial investiture, the ceremony of the aduentus and time of death until the death of Alexander Severus. This analysis over a long period allows us to analyze the imperial power. The principes try always to follow the Augustan policy while introducing innovations that respond to claims of the populus Romanus of their time
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Guérin, Charles. « L'élaboration de la notion rhétorique de "persona" au Ier siècle av. J. -C. : antécédents grecs et enjeux cicéroniens ». Paris 12, 2006. https://athena.u-pec.fr/primo-explore/search?query=any,exact,990002535200204611&vid=upec.

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Résumé :
Cette thèse se propose d’étudier la manière dont la rhétorique latine du Ier siècle av. J. -C. Est parvenue à formaliser l’aspect éthique de la pratique oratoire par l’élaboration progressive d’une catégorie adaptée aux enjeux de la République romaine : celle de persona, notion qui désigne, dans son acception rhétorique, l’image que l’orateur projette de lui-même à travers son discours, tant par l’énonciation directe de ses propres mérites que, de façon indirecte, par son argumentaire, son style (elocutio), sa voix et ses gestes (actio). Cette étude entend mettre en évidence la spécificité latine de la notion (par opposition à la notion grecque d’h\qo") et cherche à inscrire la pensée rhétorique dans l’environnement idéologique dont elle dépend étroitement dès qu’entrent en jeu l’apparence et le comportement de l’orateur. Une première partie fait de la théorie athénienne de l’h\qo" et de ses implications politiques un point de comparaison permettant d’appréhender les spécificités de la persona. Il est alors possible d’étudier la difficile émergence, dans l’anonyme Rhétorique à Herennius et le De inuentione de Cicéron, d’une notion dégagée des stricts enjeux de la rhétorique grecque et embrassant les dimensions symboliques, idéologiques et pratiques propres au contexte aristocratique romain. Est enfin analysée la manière dont Cicéron, dans ses œuvres de maturité, parvient à donner à la persona un statut théorique véritable et à utiliser cette notion au sein d’un projet rhétorique et philosophique large
This thesis intends to study the theoretical means by which the Latin rhetoric of the first century BCE has understood the ethical aspect of rhetorical performances and has progressively built a category suited to the peculiarities of the late Roman republic : the notion of persona, which, in its rhetorical meaning, corresponds to the merits mentioned by the orator in his own speech and to the ethos he conveys through his argumentation, style, voice and gestures. This work seeks to demonstrate that the notion of persona is no strict equivalent of the Greek notion of h\qo". It emphasizes therefore how historical and ideological contexts must be taken into account when rhetorical theory tries to deal with oratorical ethos. The first part of this study uses the Athenian theory of h\qo" and its political value as a reference in order to give the notion of persona its particular rhetorical meaning. It then becomes possible to study how this notion slowly emerges, detaches itself from Greek rhetorical tradition and takes into account the symbolical, ideological and practical realities of the Roman aristocratic environment in the anonymous Rhetorica ad Herennium and Cicero’s De inuentione. The last part of this study analyzes how Cicero gives a true theoretical status to the notion of persona in his mature works and uses it for philosophical and rhetorical purposes that are wider than they were in the first Latin rhetorical texts
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Vesperini, Pierre. « Recherches sur les pratiques romaines de la Φίλοσοφία [filosofía] aux deux derniers siècles de la République ». Paris 7, 2010. http://www.theses.fr/2010PA070107.

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Résumé :
Cette thèse cherche à montrer que les Romains de la fin de la République, loin d'avoir philosophé comme les Grecs, ont inventé des pratiques différentes, spécifiques : ils ont refusé tout ce qu'il y avait de religieux dans les pratiques grecques (pratiques cultuelles, parfois possessionnelles, des écoles athéniennes, pratiques divinatoires des philosophoi-initiateurs) ainsi que les pratiques pédérastiques courantes dans les écoles athéniennes. Détachée de ses contextes originels (écoles, associations religieuses), la philosophia est devenue à Rome pur savoir, pur discours. Le mot philosophia, en général, n'y signifie presque jamais « doctrine » ou « pensée », comme aujourd'hui, mais « ensemble de tous les savoirs ». Cette philosophia encyclopédique donnait lieu à des usages variés, nullement exclusifs les uns des autres, mais qui tous relevaient de l'esthétique : il s'agissait de magnifier (ornare) les temples (un chapitre est consacré au temple des Muses de M. Fulvius Nobilior) et les villas (un chapitre étudie le programme de la villa des papyrus), les espaces publics ou domestiques, les discours des orateurs, les comportements (un chapitre est ainsi consacré à la relation entre Blossius de Cumes et les Gracques, un autre au suicide de Caton d'Utique), les jeux et les loisirs (c'est en ce sens que j'analyse la relation de Panétius et de Scipion Km il i en ou de Philodème et Pison), et enfin les lettres latines (des chapitres sont consacrés aux Annales d'Ennius, ainsi qu'à Lucrèce et aux dialogues de Cicéron). En faisant passer la philosophia du religieux à l'esthétique, les Romains ont, en grande partie, inventé la philosophie, au sens où nous l'entendons aujourd'hui
The thesis scope is to show that Ancient Romans at the end of the Republic did not practised philosophia in the way Ancient Greeks did. A far cry from this now communis opinio, they invented new, specific practises. They banished all the religious dimension of Greek philosophical practises (rites of the Athenian schools, divinatory performances of philosophoi that were also initiators to mystery cults) as well as the homo-erotic relations common in the Greek scholai. Detached from its religious original contexts,philosophia became in Rome pure knowledge. Indeed its general meaning there was not « doctrine », « thought », as in today's world, but « encyclopaedic knowledge ». This encyclopaedic philosophia was used in various and compatible ways, but the scope was always to magnify (ornare) something, be it a temple (like Fulvius' temple of the Muses), a villa (e. G. Piso's villa dei Papiri), orator's eloquence and speech styles, behaviours and public identity (thus is interpreted Blossius' relationship to the Gracchi, and Cato's suicide), games and leisure hobbies (this is something I try to show by studying the relationship between Panaetius and Scipio Aemilianus, or between Philodemus and Piso), and, last but not least, the Latine literature (chapters are dedicated to 'Ennius'Annals, to Lucretius'Epicurean poem and to Cicero's dialogues). In a word, one could say that Romans transferred philosophia from the religious realm to the aesthetics, or from cult to culture, thus inventing a good deal of what we nowadays call « philosophy »
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Blaise, Raphaël. « Mystère et révélation : Le ciel dans la philosophie romaine de Lucrèce à Sénèque ». Thesis, Paris 4, 2015. http://www.theses.fr/2015PA040018.

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Résumé :
Le ciel est omniprésent dans les œuvres des philosophes romains au Ier siècle avant et au Ier siècle après Jésus-Christ. Il apparaît tout à la fois chez l’épicurien Lucrèce, le néo-académicien Cicéron et les stoïciens Manilius et Sénèque. Cette thèse postule qu’il existe, au-delà des divergences entre les penseurs, un regard porté sur le ciel propre à la philosophie romaine. Le ciel, plus qu’un objet sensible, est une représentation. Les Latins sont les héritiers d’une longue tradition du regard : en levant les yeux, ils contemplent tout à la fois le ciel des astrologi grecs et chaldéens, celui des physiciens et celui des poètes. La pensée romaine confronte, de manière originale, l’ensemble de ces regards : la philosophie du ciel s’enrichit d’une dimension astronomique et d’une dimension métaphorique. Les Latins ont toutefois une position ambiguë par rapport à l’astronomie : à l’exception de Manilius, ils se méfient de cette discipline, trop en deçà de la philosophie. Ils ne peuvent pourtant se résoudre à la passer sous silence. En revanche, le regard métaphorique est intégré au projet philosophique. L’étude physique du ciel vise certes à le désacraliser, mais la fascination des auteurs pour le firmament les conduit fréquemment à en faire un lieu à part. Par sa beauté et par son mystère, il devient un symbole des aspirations humaines : il représente l’idéal de vertu et pourrait même révéler des secrets habituellement réservés au sage. Tout en se gardant de céder à la superstition, les Latins savent contempler avec émotion : leur philosophie du ciel est une philosophie de l’enthousiasme
The sky is omnipresent in the works of Roman philosophers of the 1st Century B.C. and the 1st Century A.D. It is present in the works of the Epicurian Lucretius, those of the neoacademician Cicero, and those of the Stoics Manilius and Seneca. This dissertation argues that there exists, beyond the differences between these thinkers as individuals, a unique gaze upon the sky that is proper to Roman philosophy. The sky is more than just an observable object; it is a representation. The Latins are the inheritors of a long tradition of the gaze: by raising their eyes skyward, they are simultaneously contemplating the sky of the Greek and Chaldean astrologi, that of the physicians, and that of the poets. Roman thought brings together all of these gazes in an original way: the philosophy of the sky is informed and enriched by both an astronomical dimension and by a metaphoric dimension. Nonetheless, the Latins have an ambiguous position with respect to astronomy: with the exception of Manilius, they are wary of this discipline, which is too far philosophy’s inferior. And yet, they cannot bear not to discuss it. Indeed, the metaphoric gaze becomes an integral part of philosophy’s project. The physical study of the sky certainly intends to desacralize it, but the authors’ fascination for the firmament frequently leads them to make it out to be a place apart. By virtue of its beauty and mystery, it becomes a symbol of human aspirations: it represents the ideal of virtue and could even reveal secrets usually reserved for the sage. Although careful not to yield to superstition, the Latins know how to contemplate with emotion: their philosophy of the sky is a philosophy of enthusiasm
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Delannet, David. « Hamlet anti-orateur : la scène rhétorico-politique et le déplacement shakespearien de la tradition rhétorique ». Paris 1, 2007. http://www.theses.fr/2007PA010671.

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Résumé :
Fidèle à la tradition rhétorique, Shakespeare ne cesse de mettre en scène une situation de discours particulièrement intense: ce moment fondateur où,. Devant une assemblée, l'orateur doit emporter l'adhésion de tous par la force de sa parole. Le face à face décisif d'un orateur et d'une assemblée (scène rhétorico-politique) est présent dans de nombreux textes du Barde mais avec Ham/et, Shakespeare bannit l'éloquence politique. Changeant radicalement l'orientation de son écriture, le poète invente une nouvelle pratique du discours. Celle d'un anti-orateur. C'est à la lumière de ces observations initiales que nous interrogeons, des Sophistes à Cicéron et Tacite mais aussi de Thomas Wilson à Bacon, les présupposés conceptuels de la tradition rhétorique (notamment le rapport discours/force) et tentons de formuler, en nous appuyant sur une approche moderne des faits de langages (une pragmatique inspirée de Bourdieu), la conception du discours à l'œuvre sur la scène shakespearienne.
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Gaucher, Sarah. « La représentation de Lucilius chez Cicéron et Varron : influence des contextes et des pratiques de la citation sur la construction d'une figure littéraire ». Thesis, Lyon, 2018. http://www.theses.fr/2018LYSEN066.

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Résumé :
Face à l’œuvre fragmentaire de Lucilius, la recherche s’appuie souvent sur le témoignage d’Horace pour caractériser le primus inuentor. En étudiant les citations de Lucilius chez Varron et Cicéron, nous avons un double objectif : déterminer dans quelle mesure la représentation qu’Horace donne de Lucilius est tributaire de la première réception de son œuvre ; plus largement, étudier l’impact du processus de citation sur la construction d’une figure littéraire, la sélection de certains passages, la réorientation de leur sens et l’insistance sur un aspect de l’œuvre. L’étude du contexte des citations de Lucilius chez Cicéron permet de conclure que le satiriste est avant tout pour l’Arpinate le chantre de la libertas uerborum. Une telle caractérisation se retrouvera chez Horace et plusieurs chercheurs l’associent au contexte de la fin de République. Notre thèse montre cependant qu’Horace, lorsqu’il évoque le franc-parler de son prédécesseur, est en grande partie tributaire d’une construction déjà engagée à l’époque républicaine. Les citations de Cicéron font aussi de Lucilius un poeta doctus et urbanus. Reprenant les conclusions des différents travaux sur l’urbanitas, notre travail éclaire la manière dont cette représentation parvient à s’accorder chez Cicéron avec celle d’un Lucilius liber. Il s’interroge également sur les raisons pour lesquelles la doctrina de Lucilius, mise en lumière par les citations de Cicéron, n’a pas été retenue par l’immédiate postérité. Partant enfin de l’association faite par Horace entre le genre satirique et le sermo, notre étude s’intéresse aux liens établis à l’époque républicaine entre la figure de Lucilius et différents types de sermo (cotidianus, comicus, Platonis et Bioneus). Horace n’est pas directement tributaire de Cicéron et Varron, mais leurs citations, en créant un réseau d’associations, ont favorisé une telle représentation du genre
Given the fragmentary nature of Lucilius’ works, scholars often rely on Horace’s testimony to describe the primus inuentor. In studying Lucilius’ quotes in Varro’s and Cicero’s writings, we hope to achieve a twofold objective. First, we aim to determine to what extent Lucilius’ depiction by Horace owes to the reception of the former’s œuvre. Then, more broadly, we will analyse the influence of the quotation process on the establishment of a literary figure, the selection of some passages, the change in meaning and the emphasis on a specific features of Lucilius’ work. Quotes of Lucilius by Cicero show that the satirist was in the Arpinate’s opinion above all a figurehead of libertas uerborum. Horace gives a similar portrayal of Lucilius, which academics associate with the context of the end of the Republic. Nevertheless, our thesis argues that, when stressing Lucilius’ outspokenness, Horace adopts a process dating back to the Republican era. Moreover, Cicero makes of Lucilius a poeta doctus et perurbanus. Drawing upon works on the urbanitas, our thesis gives an insight into the way that picture attunes with that of Lucilius liber in Cicero’s works. We also address the issue of omission: why is Lucilius’ doctrina, put into limelight by Cicero, overlooked by immediate posterity? Building on the bond between satirical genre and sermo according to Horace, our thesis dwells eventually on the relationship between Lucilius’ figure during the Republican age and several variations of sermo (cotidianus, comicus, Platonis and Bioneus). Horace is not dependent on Cicero and Varro per say but their quotations act as a system of cross-references, enabling in the end such a view on the genre
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Drelon, Nicolas. « Les influences cicéroniennes dans les Lettres de Pline le Jeune : imitation, normes et distances ». Thesis, Montpellier 3, 2020. http://www.theses.fr/2020MON30025.

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Résumé :
Dans le recueil des Lettres, publié au début du IIe siècle ap. J.-C., à partir d’une sélection de textes « écrits avec soin » et pris de façon prétendument aléatoire dans sa correspondance personnelle, Pline le Jeune fait de la notion d’imitation un motif récurrent. En outre, dans cette collection de lettres, Cicéron est l’auteur dont le nom est le plus cité. Sa carrière d’orateur et, en matière épistolaire, la publication de sa Correspondance, sans doute posthume, représentent des précédents prestigieux. Dans cette thèse, nous proposons d’analyser la place et les enjeux des influences cicéroniennes, dans les Lettres de Pline. Nous nous fondons pour cela sur l’appropriation plinienne des théories de l’imitatio / aemulatio, ainsi que sur la place accordée à Cicéron, à sa vie et à ses œuvres, dans la mémoire culturelle collective de l’élite romaine. La conception plinienne de l’imitatio est relativement traditionnelle, illustrant à la fois la pensée et les pratiques romaines, et recouvre plusieurs situations : elle est d’abord intégrée au processus de formation du jeune orateur. Elle se présente également comme reproduction d’un comportement, notamment politique, et comme une étape dans l’élaboration d’une œuvre littéraire. Surtout, elle se double à chaque fois d’aemulatio, de « rivalité », c’est-à-dire d’une ambition et d’une tentative d’égaler et de dépasser le modèle. Pline multiplie et entrecroise les procédés qui suscitent, chez son lecteur, les réminiscences cicéroniennes : intertextualité précise, « pastiche », références et réécritures, situations narratives identiques. L’imitatio et l’aemulatio cum Cicerone, dans des domaines et des situations variés, permettent à l’épistolier de construire de lui-même une image valorisée. Au fur et à mesure des lettres, Pline évoque divers moments de sa carrière d’orateur et aborde des affaires dans lesquelles il a plaidé. L’épistolier reconstruit cette carrière, en éveillant les souvenirs de Cicéron. Les textes de l’Arpinate constituent un ensemble normatif cohérent, qui donne à l’action oratoire plinienne un cadre éthique (quête de gloria, défense du bien commun, respect d’officia, souci du decorum), rhétorique (Pline, élève de Quintilien, fait appel à la doctrine cicéronienne) et pragmatique (le micro-récit plinien reproduit le déroulement de procès, sur le modèle de cas défendus par Cicéron). Quelle que soit la réalité des affaires en question, la lettre plinienne illustre l’idéal cicéronien de l’orateur engagé dans la cité, apprécié des docti mais qui est avant tout capable d’avoir une parole efficace. Dans des contextes privés, Pline prolonge le rapport d’imitatio / aemulatio entretenu avec Cicéron : la mise en scène de l’orateur au repos, la composition de poèmes légers, la maladie d’un affranchi lettré, l’écriture d’une consolation et l’expression de la souffrance sont autant de situations dans lesquelles l’épistolier fait appel, plus ou moins explicitement, au souvenir de l’Arpinate. Il faut alors considérer que se met en place une complicité avec le lecteur : Pline joue à recréer des situations cicéroniennes et le lecteur est invité, de manière ludique, à identifier et à interpréter les marques de rapprochements entre l’épistolier et l’Arpinate. Au-delà d’une stratégie de valorisation de soi ou de justification éthique, l’imitatio cum Cicerone et les influences cicéroniennes s’apparentent donc à un procédé ludique de création littéraire
In the collection of Letters, published at the beginning of the 2nd century AD., from a selection of « carefully written » texts, randomly taken in his personal correspondence, Pliny the Younger the notion of imitation is a recurring motif. In this book, Cicero is the most quoted author : his career as a speaker and the -no doubt posthumous- publication of his Correspondance represent prestigious exempla. In this thesis, we propose to analyze the place and the stakes of Ciceronian influences, in the Letters of Pliny. Our reflexion is based on the Plinian appropriation of theories of imitatio / aemulatio and on the place accorded to Cicero’s life and to his works, in the collective memory of the Roman elite. The Plinian conception of imitatio is relatively traditional, illustrating both Roman thought and practice, in several situations. It is first integrated into the process of training of the speaker. It is also a reproduction of behavior, particularly political, and a step in the development of a literary work. Above all, at the same it is also aemulatio, « rivalry » : an ambition and an attempt to equal and exceed the model. Pliny multiplies and interweaves the processes which arouse Ciceronian reminiscences in his reader : precise intertextuality, « pastiche », references and rewritings, same narrative situations. Imitatio and aemulatio cum Cicerone, in various situations, build a valued image of himself. In several letters, Pliny recounts various moments of his public speaking career and the cases in which he spoke. He reconstructs this career, awakening memories of Cicero. The texts of the Arpinate are a coherent normative set, which gives to the Plinian oratory action an ethical (conquest of gloria, defense of the common good, respect for officia, decorum), rhetoric (Pliny, as student of Quintilian, obeys Ciceronian doctrine) and pragmatic framework. Whatever the reality of the cases, the Letters illustrates the Ciceronian ideal : the Plinian orator is man who is engaged in the city, appreciated by scholars but, above all, able to have an effective speech. In private contexts, Pliny continues the imitatio / aemulatio cum Cicerone relationship : the otium litteratum, the composition of love-poems, the illness of a freedman, the writing of a consolation and the expression of suffering are situations in which Pliny appeals, more or less explicitly, to the memory of the Arpinate. We consider that the text is based on complicity between the author and the reader : Pliny plays to recreate Ciceronian situations and the reader is invited, in a playful way, to identify and interpret the marks of connections between the author and the Arpinate. Beyond a strategy of self-celebration or ethical justification, the imitatio cum Cicerone and Ciceronian influences are therefore akin to a playful process of literary creation
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Di, Santo Arfouilloux Simonetta. « Le torrent et la foudre : Cicéron et Démosthène : la question du sublime à la Renaissance et à l'Age classique ». Thesis, Brest, 2014. http://www.theses.fr/2014BRES0004.

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Résumé :
Le but de cette thèse est de contrer deux idées reçues sur la réception de Longin à la Renaissance et à l’Âge classique, à savoir que : 1.le traité de Longin ne concernerait pas un style, mais un ‘je ne sais quoi’ qui dépasse toute catégorisation ; 2. le traité de Longin ne serait connu que de manière confidentielle. Notre thèse prouve le contraire. Interrogeant la tradition stylistique et remontant à la genèse des genera dicendi, nous montrons que Longin est profondément enraciné dans la tradition de la tripertita uarietas. Le ὕψος est un genus dicendi à part entière. Cependant le Περὶ ὕψους est aussi un texte de la crise qui témoigne d’une volonté de dépasser la tradition cicéronienne. Il s’agit d’une tentative non aboutie, dont il reste des traces dans la comparaison de Cicéron et Démosthène : le torrent et la foudre. Dans ce parcours nous mettons en évidence les liens qui unissent le ὕψος au δεινός de Demétrios. L’inventaire des manuscrits, des traductions, des éditions en circulation à la Renaissance démontre à lui seul que la fortune de Longin est loin d’être relative et qu’elle imprègne la vie culturelle de la République des Lettres jusqu’au XVIIe siècle. Cette lecture ne se fait pas au détriment du sens originaire du traité : pour ces re-lecteurs le Περὶ ὕψους est un genus dicendi. Ainsi, Leone Allacci parvient à saisir les problématiques complexes qui rattachent le ὕψος à la δεινότης dans son De erroribus magnorum uirorum in dicendo (1635). Le sublime longinien est également un genus dicend dans les Eloquentiae sacrae et humanae parallela (1619) que le jésuite Nicolas Caussin rédige dans une perspective rédemptoriste, réduisant le sublime à la copia
This thesis aims to contradict two misconceptions about Longinus’ reception in the Renaissance and classical age, namely: 1. the treaty of Longinus does not concern a style, but a 'whatever' which transcends all categorization; 2. the treaty of Longinus is known only by a confidential manner. Our thesis proves otherwise. Querying the stylistic tradition and returning to the genesis of the genera dicendi, we show that Longinus is deeply rooted in the tradition of tripertita uarietas. The ὕψος is a genus dicendi full.However Περὶ ὕψους is also a text of the crisis which shows a willingness to go beyond the ciceronian tradition. This is a failed attempt, which traces remain in the comparison of Cicero and Demosthenes: torrent and lightning, δεινότης and copia. In this course we highlight the links between the ὕψος to the δεινός of Demetrios. The inventory of manuscripts, translations, editions issued at the Renaissance alone shows that the fortune of Longinus is far from average and that it permeates the cultural life of the Republic of Letters until the seventeenth century. This reading is not done at the expense of the original meaning of the treaty: for these re-readers Περὶ ὕψους is primarily a genus dicendi.Thus, Allacci Leone manages to capture the complex issues that relate δεινότης to the ὕψος in his De erroribus magnorum uirorum in dicendo (1635). The longinian sublime is also a genus dicendi in the Eloquentiae sacrae et humanae parallela (1619) that the Jesuit Nicolas Caussin wrtites in a purely redemptorist perspective, choosing to reduce the sublime to the copia
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Gavoille, Élisabeth. « Ars, étude sémantique et historique du mot latin jusqu'à l'époque cicéronienne ». Paris 4, 1994. http://www.theses.fr/1994PA040349.

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Résumé :
Cette thèse étudie le sémantisme du mot ars dans la littérature latine, depuis les origines jusqu'à l'époque cicéronienne incluse, dans une perspective à la fois lexicographique et historique, après une enquête étymologique, qui met en valeur les notions d'ordre et de capacité à agencer une multiplicité, les divers sens d'ars sont classés et hiérarchisés en appliquant les méthodes de l'analyse sémique. L'évolution de cette structure sémantique est envisagée en deux temps : à l'époque archaïque et au 1er siècle, dominé par la personnalité et l'œuvre de Cicéron. Dans ce deuxième moment apparaissent de nouveaux développements ("science particulière", "technique, méthode", "théorie, système" et "traité"), essentiellement calqués du mot grec techne qu'ars sert à traduire, notamment dans les œuvres de rhétorique et de philosophie. Ces acceptions nouvelles n'éclipsent pas pour autant les sens anciens ("habilité" et "façons d'agir" d'une part, "habilité technique, savoir-faire" et "métier" d'autre part): le pluriel artes bonae, qui peut être synonyme de artes liberales ("disciplines qui forment l'homme libre"), est employé concurremment pour désigner les "vertus" romaines traditionnelles, par opposition aux uirtutes grecques. Il ressort de cette étude qu'ars, comme d'ailleurs techne, ne se limite pas à la notion de "connaissance pratique", mais permet d'exprimer les aspects les plus divers du savoir humain
This thesis is a semantic study of the word ars. It begins at the commencement of Latin literature and includes the ciceronian era, the perspective being both lexicographic and historical. After the etymological research, which highlights the fundamental elements of order and of ability for organization, the various meanings of ars are classified applying the methods of componential analysis. The evolution of this semantic structure is seen on two levels: the archaic period and the first century (dominated globally by cicero). During this second era new meanings of ars began to appear ("a special science", "a technique or method", "a theory, system" and "a treatise"), essentially borrowed from the Greek word techne, from which ars is the Latin counterpart, notably apparent in rhetorical and philosophical works. These new definitions do not replace the older ones ("skill" and "behavior, practices", "professional skill, craftsmanship" and "a profession, craft"): the plural artes bonae, which can be synonymous with artes liberales (the basis of a free man culture) was used concurrently to designates the traditional roman virtues as opposed to the Greek uirtules. Out of this study one surmises that ars like techne is not limited to practical knowledge but provides for a larger explanation of human knowledge
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González, Rendón Diony. « Cicero Platonis Aemulus : une étude sur le De Legibus de Cicéron ». Thesis, Paris 4, 2017. http://www.theses.fr/2017PA040009.

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Résumé :
Cette thèse étudie la réception de la philosophie de Platon à Rome au cours du premier siècle av. J.-C., en s´attachant plus particulièrement à la façon dont Marco Tulio Cicéron interprète, étudie, traduit et imite l´œuvre du philosophe grec. Nous y analysons également la réception qu´en font les stoïciens étant donné que le platonisme romain et plus concrètement celui que Cicéron connait, est tributaire des enseignements des maîtres stoïciens de Rome.Cette réception sera le point de départ pour comprendre comment Cicéron imite et émule le style et le contenu des dialogues de Platon et cela afin de rendre compte des différences et des similitudes entre leurs doctrines philosophiques. Cette thèse permettra de révéler l´influence que la philosophie de Platon a eu sur la configuration de la pensée et du langage philosophique à Rome ainsi que sur celle du domaine religieux et de celui de la législation romaine.Le De Legibus de Marco Tulio Cicéron sera l´œuvre-pivot de notre recherche. Ce dialogue n´a pas été exclusivement rédigé en tant qu´une imitation du style et du contenu des Lois de Platon; en effet, son contenu reflète non seulement l´importance qu´a eu le dialogue platonicien en tant que modèle dans l´élaboration des dialogues philosophiques de Cicéron, mais plus exactement celle de sa perspective politique et philosophique telle qu´elle est exposée dans le De Oratore, De Re Publica et le De Legibus.C´est à partir du langage que nous aborderons le processus d´imitation et d´émulation, c´est-à-dire que dans un premier temps, nous analyserons la façon dont Cicéron traduit l´œuvre de Platon. Nous observerons ensuite comment Cicéron adopte la structure rhétorique du dialogue platonicien. Finalement, nous présenterons la notion de loi naturelle comme élément grâce auquel nous montrerons l´empreinte du platonisme contenu dans le De Legibus. Il est pertinent de souligner que ce platonisme cicéronien a été marqué par un dialogue constant entre les différentes traditions stoïciennes, académiciennes et péripatéticiennes tout autant que par les disputes contre les épicuriens et les griefs nourris par une réalité romaine déchirée par une crise politique et spirituelle
The following dissertation examines the reception of Plato’s philosophy in Rome, with special focus on how Marcus Tullius Cicero, between the years I to C. approximately, receives, studies, translates and imitates the work of the Greek philosopher. Furthermore, it analyses the way in which the Stoics received Plato’s philosophy, considering the fact that Roman Platonism, and that of Cicero in particular, was communicated by the Stoic teachers of Rome.This reception will be the starting point in order to comprehend Cicero’s imitation and emulation of the style andcontent in the dialogues of Plato, and to perceive similarities as well as dissimilarities in his philosophic doctrines. This dissertation will highlight the influence that Plato’s philosophy exerted on the development of the thoughts and philosophic language of Rome, as well as its contribution to Roman religion and legislation.The point of reference for this paper is the De Legibus by Marcus Tullius Cicero. The dialogue was not composedexclusively as an imitation of the style and content of Plato’s The Laws; instead, it reflects the importance of the Platonic dialogue as a model for the philosophic dialogues which Cicero formed, specifically the political and philosophical proposition that Cicero presents in De Oratore, De Re Publica and De Legibus.The process of imitation and emulation will be addressed from a linguistic perspective. In other words, an analysis ofhow Cicero translates the work of Plato will be followed by an observation of how Cicero adapts the rhetorical structure of the Platonic dialogue. Finally, the paper will discuss the notion of the natural law as an element through which it is possible to demonstrate the Platonism that encompasses Cicero’s De Legibus. It is also worth mentioning that Cicero’s Platonism was characterized by the continuous interchange with the various Stoic, Academics and Peripatetic traditions, the disputes with Epicureans, and the objections of a Roman society immersed in a political and spiritual crisis
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Goyet, Francis. « Rhétorique et littérature : le "lieu commun" à la Renaissance, "sive de grandiloquentia" ». Paris 12, 1993. http://www.theses.fr/1993PA120007.

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Résumé :
L'expression "lieu commun" ou "lieu communs" a une polysemie considerable de 1515 a 1700 environ : une douzaine d'acceptions, qui se repartissent en un sens i (l'amplification oratoire d'un grand principe), un sens ii (le recueil classe par rubriques) et un sens iii (les lieux "tout court" de la topique, definition, description, etymologie, etc. ) l'enquete a delimite l'importance relative des trois sens. L'essentiel est le sens i, analyse dans les deux premieres parties. L'analyse du de inventione de ciceron montre que le lieu commun ou "indignatio" est le sommet de l'eloquence : par exemple contre le parricide en general. C'est le moment du movere. L'indignation insuffle son emotion irresistible ou "sublime" au discours tout entier, et lui donne ainsi sa coherence. Au xvie siecle, c'est a melanchthon que l'on doit l'importance accordee aux lieux communs. Le reformateur allemand y voit le moyen de transmettre une bonne doctrine. D'ou ces titres de lieux communs pour designer par excellence des sommes theologiques a usage militant, contre les catholiques. Melanchthon critique l'aimahble fourre-tout des compilations erasmiennes, et donne l'exemple d'une indexation methodique (cf. Ramus) et d'analyses de discours non moins methodiques. "lieux communs" en vient ainsi a designer des tentatives d'ordre encyclopedique. Mais on est passe du movere au docere, de la conviction a la transmission des "verites", des normes. Une longue analyse du pour milon de ciceron tente ainsi de mesurer la force et la faiblesse de l'analyse de ce discours par melanchthon
The words 'commpnplace"' and 'commonplaces' have a dozen meanings during the xvith and xviith centuries. We may consider three main meanings : i, the oratorical development of a great principle; ii, a collection organized by headings; iii, the more traditional 'loci', definition, description, etymology, etc. The first is by far the more important. It takes the two first sections (out of three) to analyse it. In the de inventione of cicero, the commpnplace or 'indignatio' is eloquence at its peak : for example, against parricide in general. It is par excellence the time for the movere, for the greatest emotion. Indignation gives irresistible violence or 'sublime' to the whole speech, thus giving it its internal coherence. During the xvith century, melanchthon is the thinker who gives full importance to the commonplaces. The german reformer sees them as the means to teach the doctrine. Hence all these loci communes, title which names first of all theological summae, against the catholics. Melanchthon blames the erasmian taste for compilations of all sorts, and he gives examples of what a methodical indexation (cf. Ramus) should be. 'commonplaces' comes to name any encyclopaedic compilations. In the process, the movere has been lost and replaced by the docere : by the teaching of 'truths' i. E of norms. A long analysis of the pro milome attempts to measure the strong and weak points of melanchthon's own approach
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Mabboux, Carole. « Cicéron et la Commune : présence(s) d’une autorité rhétorique et politique dans la culture civique citadine : (XIIIe-XIVe siècles) ». Thesis, Université Grenoble Alpes (ComUE), 2016. http://www.theses.fr/2016GREAH036.

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Résumé :
Influencée par un Quattrocento florentin ravivant l'héritage républicain romain, l'historiographie anglo-saxonne a souvent tenu pour acquise la soumission des idéaux communaux à la figure tutélaire de Cicéron. Cette lecture à rebours n'a pourtant suscité que très peu d'études relatives aux manifestations médiévales du personnage et de ses textes dans le cadre italien. Alors que le trivium l'a consacré magister eloquentiae dès l’Antiquité tardive, naîtrait au XIVe siècle la figure républicaine de Cicéron, symbole d’une élite culturelle investie dans la défense civique. Comment se produit cette transition entre moraliste christianisé et le sénateur romain ? Quel rôle tient le fil rouge rhétorique dans cette mutation? L'enquête mêle dictamina, libri de regimine, volgarizzamenti mais également poèmes historiques et traités moraux pour montrer à quelles conditions l’orateur romain a été présenté en promoteur de la vita activa et rénovateur de l’éloquence civique au sein des cités. Le portrait donné de Cicéron par les intellectuels communaux n’a, en effet, rien d’unanime. À la croisée de l’histoire culturelle et de l’histoire sociale, cette recherche entend, à travers la figure cicéronienne, interroger la spécificité de l’expérience civique communale et de ses expressions textuelles. La thèse questionne, dans le même temps, les modes de légitimation des élites citadines. Parallèlement, elle s’interroge sur le degré de conciliation permis entre les thèses cicéroniennes, une moralisation chrétienne de la parole et une redécouverte des œuvres d’Aristote en contexte communal au cours de la seconde moitié du XIIIe siècle. L’étude se clôt aux prémices de l’humanisme qui, grâce à la redécouverte de la correspondance cicéronienne, confronte pour la première fois l’individu aux portraits politiques qui en ont été faits et constitue une profonde désillusion pour ses admirateurs. Citoyen exemplaire d'une certaine commune populaire, Cicéron retourne à un statut plus contemplatif d’homme de lettres alors que se pérennisent les expériences seigneuriales
Cicero’s writings on rhetoric (De inventione, Rhetorica ad Herennium) and on society (De officiis, De amicitia, De senectute) are well known in Italian city-states of Late Middle Ages. Lay intellectuals often use the character and his texts in order to give a model of perfect citizen and of successful political speech. Considered as an auctoritas, Cicero’s precepts on rhetoric are invested in ars concionandi, intended for the men in power, and transposed in written version in ars dictaminis, in practice in each chancery. Communal notaries and judges are then deeply involved in theoretical elaboration of the rules of an ethically and efficiently good discourse. It is not a surprise to find some of them as first translators of Ciceronian rhetoric in vernacular languages. At the same time, libri de regimine are profiling distinctive aspects of communal government. Promoter of the vita activa and defender of a shared power, Cicero seems to be the perfect spokesman of this project. Quoted in political treatises (sometimes mistakenly), his definitions of common good, of justice or of honestum contribute to the legitimation of a power promoting itself as recollection of Roman republic.Nevertheless, Cicero’s figure is transformed by communal ideals in return. The selection of a few passages of his work reveals a contextualized reading of Cicero’s texts: specific to communal spirit, or even to some urban groups. Using Cicero’s example is not neutral, politically and socially, as we could see exploring the disparate treatment made of his character and his texts in the sources
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Lietz, Beatrice. « Pour une étude de la religion en Sicile à l’époque républicaine : la Sicile vue de Rome dans les Verrines de Cicéron ». Thesis, Paris Sciences et Lettres (ComUE), 2019. http://www.theses.fr/2019PSLEP057.

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Résumé :
Si le problème du contact culturel en matière de religion a suscité un grand intérêt parmi les spécialistes de l'Antiquité classique, très peu d'attention a été accordée à la Sicile d’époque républicaine. Pourtant, en dépit d’un préjugé répandu, la recherche récente a montré que cette île continua de prospérer sous la domination de Rome, dans un mélange d’influences culturelles se fondant à l’intérieur de la « koine » hellénistique. Sur cette toile de fond, ce travail se sert du témoignage des Verrines de Cicéron pour tenter une reconstruction des contacts religieux dans la région : il reconstruira d’abord le panorama des cultes évoqués dans les discours, pour ensuite s’intéresser à l’impact de la présence romaine et enfin aborder la perception que les Romains avaient de la religion locale. Les résultats confirmeront que la Sicile de l’époque, loin d’abriter une culture grecque immobile et vouée au déclin, était encore le théâtre d’une vivante dynamique d’échanges culturels
Cultural and religious contact has been extensively studied over the last few decades, covering many different periods and contexts in classical Antiquity. However, very little attention has been paid to Roman Sicily during the Republic. Nevertheless, new research has shown that the island continued to thrive under Roman rule, with a variety of cultural influences coming together within the framework of Hellenistic «koine». This work aims at reconstructing religious contact in this very particular context, using the evidence provided by Cicero’s speeches against Verres. Part one is a sketch of all the cults mentioned in the speeches; part two focuses on the way Roman presence made an impact on local practices and part three tries to determine how the Romans perceived Sicilian religion. Results will show that Republican Sicily was not the home of a declining Greek culture, but a lively harbour of cultural exchange
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Paulson, Alexander. « Voluntas : force d’âme, libre arbitre et volonté du peuple chez Cicéron ». Thesis, Paris 4, 2017. http://www.theses.fr/2017PA040197.

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La volonté : peu de termes reviennent dans des débats aussi nombreux et aussi divers ; peu se prêtent à un aussi large éventail de registres, de l’ordinaire au sacré. Mon travail voudrait introduire à la notion de volonté chez Cicéron, et aux nouveaux champs sémantiques ouverts par lui pour la postérité. Le rôle accordé à lui jusqu’ici dans les généalogies de la volonté a été au mieux mineur. Mais les archives numériques confirment un fait curieux : tout le corpus latin antérieur à Cicéron contient environ 25 occurrences de voluntas ou de ses formes déclinées. Dans le seul corpus cicéronien, le mot apparaît 644 fois. Sa théologie pense l’univers en tant qu’il est déterminé par la mens ac voluntas des dieux, et fait passer le progrès de l’âme par la contemplation de la volonté divine. La voluntas est centrale dans sa réflexion sur l’émotion et la responsabilité en contexte judiciaire. Dans ses traités philosophiques, il adapte l’éthique stoïcienne et fait de la volonté le siège de la progression morale. En outre, c’est Cicéron et non Lucrèce qui a le premier examiné la liberté du vouloir humain : lorsqu’il entreprit, à trente-six ans, l’accusation de Verrès, puis dans le De fato, où sa défense de la libera voluntas mobilise le Portique et l’Académie contre le Jardin. Enfin, Cicéron invente la volonté du peuple telle que nous la connaissons. Le plus grand orateur romain, pionnier de la pensée politique de langue latine, fait de la voluntas populi la force agissante d’une république souveraine. Son idée de la volonté populaire contient d’ailleurs en germe les problèmes de représentativité des élites que nos démocraties électorales cherchent encore à résoudre
The will : few words feature in so many distinct debates, nor range so vastly from the simple to the sacred. This thesis is intended to provide a thorough study of the notion of will in Cicero, and of the new semantic pathways he opens for posterity. The role attributed to him in genealogies of the will has been relatively minor. But digital archives confirm a curious fact: all extant Latin texts prior to his lifetime yield around two dozen occurrences of voluntas and its cognates. In the texts we have, Cicero uses the word 644 times. His theology examines the character of the world determined by the mens ac voluntas of the gods, and the improvement of the soul in the contemplation of divine will. Voluntas propels and inspires Cicero’s study of emotion in criminal liability. In the Tusculan Disputations and De officiis, he adapts Stoic ethics to propose the will as locus of moral progress. Further, it was Cicero, not Lucretius as some have argued, who first considered the “freedom” of human will – as a 36-year-old prosecutor, and then in the De fato, where his argument for libera voluntas marshals the Stoa and Academy to repudiate the Epicureans. Finally, Cicero invents “the will of the people” as we know it. Rome’s greatest orator and the pioneer of political thought in Latin, he makes voluntas populi the catalyzing force of a sovereign republic. So too does he sow problems of elite “trusteeship” into his notion of popular will, problems which electoral democracies still struggle to resolve
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Iacoboni, Anna. « La valeur politique du mos maiorum au Ier siècle avant J.-C ». Thesis, Paris 4, 2017. http://www.theses.fr/2017PA040194.

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Résumé :
Le mos maiorum est fondé sur la mémoire et a une nature orale. Le droit Quiritaire était essentiellement fondé sur les mores. Ceux-ci règlent les vies des familiae et des gentes patriciennes. Jusqu’à la rédaction des Douze Tables, le droit était oral et la connaissance et l’interprétation du droit étaient les prérogatives des pontifes. La nature orale de la tradition rend possible sa manipulation politique de la part des patriciens et, dans un deuxième temps, de la noblesse patricio-plébéienne. Ensuite, nous éclairons le passage du droit pontifical à la iurisprudentia laïque qui apparaît vers le IIIe siècle. Nous étudions aussi l’évolution des rapports entre l’auctoritas de la classe dirigeante et la revendication d’équité dans le domaine juridique adressée par le peuple. Nous mettons en lumière la crise de la tradition à l’époque tardo-républicaine. L’appel au mos maiorum par Cicéron et Salluste s’inscrit dans le projet de mettre en œuvre un renouvellement politique de la res publica sur un fondement moral. Le mos maiorum est évoqué dans l’espoir de revenir à la res publica des maiores. Toutefois, à cette époque, l’État s’est effondré et les citoyens ne sont pas à la hauteur de leurs ancêtres. Aussi bien Cicéron que Salluste sont conscients que la tradition ne peut pas constituer un modèle à leur époque. En effet, cette dernière a profondément changé au fil du temps. D’ailleurs, l’évocation du mos maiorum, est mise place aussi bien par les optimates que par les populares dans des buts politiques opposés. La tendance à l’individualisme répandue dans la société tardo-républicaine est la cause de l’effondrement de la res publica
Mos maiorum is based on memory and it has an oral nature. The Quiritary Law was primarily based on mores. They regulated the the way of living both of familiae and patrician gentes. Prior to the writing of Twelve Tables, the law was oral and the knowledge as well as the interpretation of the law were the prerogatives of the pontiffs. The oral nature of the tradition makes it possible for the patricians and, then, for the patrician-plebeian nobility to provoke its political manipulation. Thereafter, we will enlighten the transition from the Pontifical Law to secular iurisprudentia, which appears approximately at the 3rd century BC. We will also clarify the evolution of relations between the auctoritas of the ruling class and the claim for equity in the legal area appealed by the people. We will shed light on the crisis of tradition in the late republican era. The calling to the mos maiorum by Cicero and Sallust is a part of the project to implement a political renewal of the res publica on a moral basis. Mos maiorum is mentioned in the hope of returning to the res publica of maiores. However, at that time, the state collapses and citizens are not equal to their ancestors. Both Cicero and Sallust are aware that tradition can not be a model in their time. Indeed, the latter has changed profoundly over time. Moreover, the evocation of the mos maiorum is put both by the optimates and by the populares for opposite political purposes. A tendency to widespread individualism in the late-republican society is the cause of the collapse of the res publica
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Parent, Hélène. « Modernes Cicéron : la romanité des orateurs d’assemblée de la Révolution française et de l’Empire (1789-1807) ». Thesis, Paris 10, 2020. http://www.theses.fr/2020PA100063.

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Résumé :
L’« anticomanie », tout particulièrement romaine, des orateurs d’assemblée de la période révolutionnaire constitue un lieu commun qui se construit dès le lendemain de Thermidor et perdure jusqu’à nos jours, contribuant à faire de l’éloquence révolutionnaire un objet rebutant, tant sur le plan esthétique – elle resterait attachée aux formes d’une rhétorique classique jugée dépassée – que sur le plan politique et moral – elle aurait contribué à légitimer la violence. Cette étude propose de réexaminer la romanité de ces orateurs et les analyses qui ont pu en être faites par le passé, en s’intéressant notamment à la régénération de la figure de l’orateur politique. Le corpus sur lequel s’appuie cette thèse, constitué de 329 discours prononcés par 168 orateurs au cours de la période allant de la création de l’Assemblée constituante (1789) à la suppression du Tribunat par Napoléon Bonaparte (1807), permet de montrer que, grâce à la position de vir bonus dicendi peritus qu’il assume dans la cité, suivant le modèle défini par Cicéron, l'orateur politique est un creuset capable de recevoir un imaginaire collectif, de le transformer, puis de le transmettre et de le diffuser. À ce titre, il est un élément-clé dans la circulation des représentations culturelles qui fondent l'époque moderne, et participe à la construction d'une communauté nationale imaginée. Ainsi la romanité révolutionnaire, loin d’être un simple ornement rhétorique, et considérée à la fois comme une langue, un ethos et un ensemble de motifs textuels, devient le matériau d'un récit des origines de la nation moderne, de tonalité épique, qui sera réinvesti par les historiens et écrivains durant tout le XIXe siècle
The cult of Antiquity, especially about Ancient Rome, among the speakers of the assemblies during the French Revolution, is a commonplace which was built as early as Thermidor and which is enduring as far as today. This fact contributes to the idea that the revolutionary eloquence is off-putting, from the aesthetic point of view – because it would remain committed to the patterns of a classical rhetoric deemed to be out-dated – as well as from the political and moral points of view – because it would have contributed to legitimate the violence. This study proposes a revaluation of these speakers’ romanity and of the analyses which were done about it in the past, with particular attention paid to the regeneration of the figure of the political speaker. The working corpus is composed of 329 speeches made by 168 speakers during the period from the beginning of the constituent assembly (1789) to the removal of the Tribunate by Napoleon Bonaparte (1807). This corpus enables to show that, thanks to the position of vir bonus dicendi peritus that he must assume in the city, according to the model drawn up by Cicero, the political speaker is a king of melting-pot which is able to receive a collective imagination, to transform it, then to convey and disseminate it. For this reason, he is a key element of the circulation of cultural representations establishing the modern age, and it takes part in the building of a national imagined community. Therefore, the revolutionary romanity, far from being a simple rhetoric ornament, and if it is regarded as a simultaneous language, ethos and set of textual patterns, becomes the material of a story of the modern nation’s origins, told and written in an epical register, which will be reinvested by the historians and writers during all the XIXth century
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Dalsasso, Paola. « Dal teatro al foro : tragedia, commedia e mimo nell orazioni di Cicerone anteriori alla pretura ». Thesis, Lille 3, 2015. http://www.theses.fr/2015LIL30020.

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Résumé :
Mon travail, consacré aux intersections entre l’art oratoire et le théâtre en Cicéron, débute par un compte rendu des nombreuses études publiées sur ce sujet et par une synthèse des diverses modalités par lesquelles le renvoi au théâtre se réalise. Ma recherche se concentre en particulier sur l’analyse des premiers discours cicéroniens, dès son début dans le forum jusqu’au 68 av. J.-C., quand Cicéron recouvre le rôle de préteur: Pro Quinctio; Pro Roscio Amerino; Pro Roscio comoedo; les sept discours In Verrem; Pro Fonteio; Pro Caecina. Ce travail a produit des nouvelles contributions à l’interprétation des oraisons examinées, tout en confirmant l’efficacité de l’approche critique qui met en relief l’importance de l’apport du théâtre dans l’art oratoire cicéronien.Le renvoi au théâtre est en effet utilisé aux fins de la persuasion rhétorique selon différentes modalités: par le renvoi explicite ou allusif à des personnages théâtraux bien connus, notamment à ceux de la comédie; par des citations de vers théâtraux (d’une façon parfois allusive); par l’emploi de métaphores et d’images liées au monde du théâtre.Pourtant, un regard d’ensemble nous porte à comprendre comment ce renvoi va souvent se réaliser de façon méprisante, dans le cadre d’une stratégie rhétorique d’attaque de la partie adverse, conduite justement par la référence au théâtre.Conformément à certains résultats issus de l’analyse des oeuvres rhétoriques et de la correspondance, se profile donc ce qui pourrait être un élément unifiant et distinctif du renvoi au théâtre dans le genre de l’art oratoire, au moins en ce qui concerne le premier art oratoire cicéronien: l’idée reçue qu’il s’agit de fictions littéraires (fabulae, ineptiae, nugae), qui dérivent d’une dimension différente de celle de la réalité (veritas), à laquelle l’art oratoire est par contre statutairement ancrée. De cela ma constatation d’une modification et d’une adaptation oratoire de ces sujets dans le passage ‘du théâtre au forum’
My study focuses on the analysis of Cicero’s early speeches, from the beginning of his forensic career until 68 BC, when he reached the rank of praetor: Pro Quinctio; Pro Roscio Amerino; Pro Roscio comoedo; the seven orations In Verrem; Pro Fonteio; Pro Caecina. My work encouraged further significant contributions to the interpretation of the speeches examined, thus confirming the effectiveness of a critical approach which recognizes the crucial influence of theatre on Cicero’s oratory. Indeed, he made reference to theatre for the purposes of rhetorical persuasion by means of different strategies: explicit or allusive references to famous characters belonging to the world of theatre and, in particular, comedy; quotations from dramatic texts (even allusively); use of metaphors and images drawn from the stage. Furthermore, in the light of this overall view, this connection resulted to be often associated with a depreciating intent, i.e., by developing a rhetorical strategy aimed at attacking the opponent by means of such theatrical references. Consistently with the results of my analysis of Cicero’s rhetorical works and letters, we may identify a unifying and distinctive feature in the theatrical references within the genre of oratory, at least as regards the early Ciceronian speeches: the idea that the world of theatre belongs to literary fiction (fabulae, ineptiae, nugae) within a dimension other than that of reality. Conversely, the connection with reality and truth is a statutory feature of oratory. Therefore, the transition of such subjects from the theatre to the forum requires an adaption to the oratorical context
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Aubert-Baillot, Sophie. « Per dumeta : recherches sur la rhétorique des Stoïciens à Rome, de ses origines grecques jusqu'à la fin de la République ». Paris 4, 2006. http://www.theses.fr/2006PA040123.

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Résumé :
Définie comme la science du bien parler où « bien parler » revient à « dire le vrai », la rhétorique stoïcienne ressemble à une anti-rhétorique. Éprise de concision, refusant l’appel aux passions, inapte à persuader l’auditoire, elle rejette toutes les caractéristiques de l’art oratoire traditionnel et s’apparente à la dialectique des philosophes. Le décalage entre des préceptes rigoureux et une palette ample et nuancée de pratiques oratoires invite toutefois à examiner si cette théorie ne renfermait pas les prémisses d’une interprétation plus souple, d'autant que les conceptions de la rhétorique ont évolué au fil du temps et des scholarques. Il semble que le stoïcisme, au moment de son implantation à Rome dès 155 avant Jésus-Christ avec Diogène de Babylonie, n’avait pas encore élaboré de message clair au sujet d’une discipline qui entretenait, depuis le Gorgias, des relations conflictuelles avec la philosophie. Grâce aux liens de Panétius avec l’entourage de Scipion, le stoïcisme infléchit le mode de vie et de parole de nombreux aristocrates romains, dont Fannius, Tubero, Rutilius Rufus puis Caton d’Utique. Partagée entre deux pôles d’attraction, le cynisme et l’aristotélisme, la rhétorique stoïcienne exerça une telle influence - comme modèle ou repoussoir - sur la plupart des écrivains latins qu’elle rendit nécessaire une stratégie polémique rigoureuse, d’ordre non seulement stylistique, mais aussi philosophique, de la part de Cicéron. Ce faisant, il contribua à l’acclimater à Rome, à l’ancrer dans la langue comme dans la culture, tout en suggérant que l’antinomie entre philosophie du Portique et rhétorique était peut-être une réalité, mais non une fatalité
As the science of speaking well, in which « speaking well » means « telling the truth », Stoic rhetoric is akin to an anti-rhetoric. Valuing brevity, refusing to excite passions, inapt at persuading its audience, it rejects every characteristic of traditional oratory and leans towards philosophical dialectics. However, the disparity between strict precepts and a wide range of oratorical practices encourages us to examine whether this theory may not allow a more open interpretation, especially as Stoic rhetorical doctrines changed with time and with the succession of Scholarchs. It seems that when it first took root in Rome, as early as 155 B. C. With Diogenes of Babylon, Stoicism had not yet formulated a clear message on a subject which had been conflicting with philosophy since the Gorgias. Because of the links between Panaetius and Scipio’s circle, Stoicism influenced the way many aristocrats, among whom Fannius, Tubero, Rutilius Rufus and Cato Uticensis, both lived and practised eloquence. Wavering between two poles of attraction - Cynicism and Aristotelianism - Stoic rhetoric had such a strong influence on most Latin writers, as a model to be either followed or rejected, that Cicero had to organise a rigorous strategic dispute, both stylistic and philosophical, against it. In so doing, he helped to acclimatise it to Rome and to adapt it to Latin language and culture, while suggesting that the antinomy between Stoic philosophy and rhetoric, though real, was not inevitable
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Avila, Patrice. « Dignitas et urbanitas : aspects et contraintes des normes sociales de Cicéron à Pline le Jeune, dans les milieux sénatoriaux et équestres, à Rome et en Italie, de la fin de la République au Haut-Empire ». Thesis, Montpellier 3, 2019. http://www.theses.fr/2019MON30062.

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Résumé :
Entre la fin de la République et le Haut-Empire, la société romaine amorce, définit et affirme une identité qui deviendra celle de la romanité. Mêlant traditions romaines et ajouts des cultures conquises et rencontrées, notamment la civilisation hellénistique, l’élite de la société romaine, élabore une culture d’élite qui deviendra le marqueur de rang de tout un groupe se reconnaissant par des pratiques culturelles et sociales les identifiant et les différenciant de leurs contemporains. Cette thèse aborde les normes sociales qui régissent la vie quotidienne des élites romaines, notamment l’ordre sénatorial et équestre, et les contraintes auxquelles les individus doivent se soumettre. Organisée autour de trois grands axes que sont les individus, les grands temps-forts de la vie quotidienne et les lieux de vie, cette recherche brosse le portait d’une société héritière d’une lourde tradition réinterprétée et transmise par une élite qui se perçoit comme la garante de la pérennité d’une identité, de vertus et de valeurs romaines. La diversité de cette approche permet de constater la diffusion d’un modèle socioculturel dans l’élite mais aussi dans la société et l’empire. Hommes, femmes, enfants, affranchis, comme esclaves tous concourent à donner une image relevant des normes et des convenances sociales qui régissent la haute société romaine. Tous sont au service de la familia et du maître en particulier. Le but étant de correspondre à un modèle qui fait des gens de l’élite sociale, une élite de la vertu : les boni uiri
The Roman society, during the end of the Republic and the High Empire, began, defined and affirmed an identity, a concept : the Romanity. This identity combines Roman traditions and additions of cultures like the Hellenistic civilization. In parralel the elite develops a culture that will become the rank marker of a whole group. The members of the high society recognise themselves through cultural and social practices identifying and differentiating them from their contemporaries. This thesis addresses the social norms that govern the daily life of the senatorial and equestrian order, and the restraints to which individuals must submit. It is organized around three major axes : the individuals, the great highlights of daily life and the places of life. This search describes a society heir to a long tradition reinterpreted and transmitted. The tradition, with virtues and values, has become, for the elite, the guarantor of the sustainability of a Roman identity. The diversity of this approach shows the spread of this socio-cultural model in the elite but also in the society and the empire. Men, women, children, freedmen and slaves contribute to giving an image of the social norms that govern Roman society. All are serving the familia and especially the master. The goal, for the elite is to being a social model, a model of virtue : the boni uiri
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Dehut, Julien. « Rhétorique et informatique : à la source des humanités numériques ». Electronic Thesis or Diss., Normandie, 2023. http://www.theses.fr/2023NORMR084.

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Résumé :
Cette étude est consacrée aux liens entre l'informatique et la rhétorique, et plus particulièrement à la manière dont nous interagissons avec les interfaces. À cette fin, nous avons mobilisé une partie du corpus rhétorique antique que nous avons essayé de faire dialoguer avec certains écrits contemporains sur la question de l'interaction avec les interfaces informatiques. Nous avons ainsi d'abord interrogé la notion de rhétorique elle-même pour savoir s'il était envisageable de l'appliquer à l'informatique. Une fois ce cadre déterminé, nous avons cherché avec Cicéron, mais plus encore avec Aristote en quoi la perspective antique pouvait nous permettre de mettre en évidence certains mécanismes qui sont en jeu lors de notre utilisation des ordinateurs. Nous avons ainsi examiné le rôle du _decorum_, mais aussi de l'enthymème et de la métaphore. Chacune de ces notions que nous avons tenté d'approcher au plus près de la pensée de leurs auteurs nous permet d'éclairer la manière dont les utilisateurs comprennent quoi faire avec les interfaces des ordinateurs. Cette perspective nous permet également de mettre en évidence la présence de mécanismes implicites en leur sein, mais aussi certaines limites et même d'expliquer un certain nombre d'échecs à partir d'exemples. Une interface qui s'apparente à un traitement de texte a été ainsi réalisée dans le cadre de cette étude. Celle-ci permet notamment de produire des documents complexes indépendamment du format des fichiers. Il s'agit pour nous de valider un certain nombre de nos hypothèses et de proposer une application à notre démarche
This study is dedicated to the links between computing and rhetoric, and more particularly to the way we interact with interfaces. To this end, we have mobilized a part of the ancient rhetoric's corpus which we have tried to create a discussion with some contemporary writing on this issue. We first questioned the notion of rhetoric itself to see if it was possible to apply it to computer science. Once a framework was determined, we looked with Cicero, but even more with Aristotle to apprehend in what the ancient perspective could allow us to highlight some mechanisms that are at stake when using computers. We examined the role of the _decorum_, but also of the enthymeme and metaphor. We have tried to approach each of these notions as closely as possible to the thinking of their authors in order to allow us to shed light on how users understand what to do with computer interfaces. This perspective also allows us to highlight implicit mechanism, but also limitations and even failures from a number of examples. An interface similar to a word processor has been created in this study. This makes it possible to produce complex documents independently of the file format. It is for us to validate a number of our hypotheses and to propose an application to our approach
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Langlois-Pézeret, Catherine, et Étienne Dolet. « Étienne Dolet ou la couronne d’Hercule : édition, traduction et étude littéraire des Carmina (1538) ». Paris 4, 2006. http://www.theses.fr/2007PA040057.

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Résumé :
Étienne Dolet (1508-1546), bien connu pour sa mort tragique sur le bûcher, est aussi un intellectuel et un poète néo-latin. Après ses célèbres Commentaires de la langue latine, il publia un recueil d’épigrammes intitulé Carmina en 1538, pièces de circonstance aux sujets les plus divers. Adepte d’un genre mineur et partisan d’une métrique souple, Dolet n’oublie pas, en humaniste civique, de doter sa plume d’une mission politique, vengeresse ou moralisatrice. Cicéronianiste patenté, il se révèle assez libre dans le domaine de l’imitation, tout comme dans son traitement de l’épigramme, qui oscille entre tradition et innovation. Ses poèmes, ainsi que deux recueils ultérieurs, le Genethliacum Claudii Doleti (1539) et les Francisci Valesii Gallorum Regis Fata (1539), reflètent l’attirance de leur auteur pour différentes mouvances philosophiques mais semblent surtout témoigner de l’influence du libre-penseur Pomponazzi
Etienne Dolet (1508-1546), renowned for his tragic death on the stake, is also an intellectual and a Neo-Latin poet. After his famous Commentarii linguae latinae, he published a collection of epigrams entitled Carmina in 1538, which are event poems about various subjects. Follower of a minor genre and of a flexible metric, Dolet does not forget, as a civic humanist, to give to his pen a political, avenging or moralizing mission. Ciceronianist, he reveals free in the field of the imitation and in his treatment of the epigram, which oscillates between tradition and innovation. His poems, as well as two later collections, Genethliacum Claudii Doleti (1539) and Francisci Valesii Gallorum Regis Fata (1539), reflect the attraction of their author for various philosophic spheres of influence but especially seem to testify of the influence of the free thinker Pomponazzi
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Montlahuc, Pascal. « Le pouvoir des bons mots : "faire rire" et politique à Rome du milieu du IIIe siècle a.C. à l'avènement des Antonins ». Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2016. http://www.theses.fr/2016USPCC130.

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Résumé :
Ce travail reconstitue les mécanismes humoristiques propres à la concurrence politique des époques tardo-républicaine et impériale, dans le but de montrer les adaptations du risum mouere aux changements politiques et sociaux intervenus durant cette période. Il s’agit de dépasser une lecture théorique centrée sur le rire de l’homo urbanus et du bon orateur proposée par Cicéron et Quintilien pour lui préférer une lecture historicisée et combinatoire, considérant les orateurs, les traits d’esprit, les auditoires et les causes politiques comme un tout à l’agencement variable de ce que les Modernes nomment l’« humour politique ». Scrutant les divers contextes politiques de cet humour (les procès, le Sénat, les contiones, le Forum, la campagne militaire ou encore la rue), la recherche souligne également le passage, selon des rythmes syncopés résultant d’un repli de la causticité aristocratique face à César mais qui perdure à l’époque triumvirale, d’un « faire rire » frontal articulé autour du succès oratoire vers un humour fondé sur l’anonymat des correspondances, des graffitis ou des chants du triomphe. La dernière partie du travail, centrée sur le premier siècle du Principat, part de l’opposition établie par des sources pro-sénatoriales entre les « bons princes » et les « tyrans » pour mieux montrer que, ne se limitant pas à refuser ou à accepter le rire politique selon son degré de dangerosité pour leur autorité politique, les princes utilisèrent également le rire à leur profit, entretenant par là une « inaccessible accessibilité » au fondement du charisme impérial, permettant l’aboutissement de la « Révolution romaine »
This work explores the links between risum mouere and Roman political competition from the two last centuries of the Republic to the beginnings of the Principate. It is necessary to go beyond a critical discussion of the influential theories of the good orator and homo urbanus (mostly conceptualized by Cicero and Quintilian) and instead to adopt a historicizing and complex reading of the phenomenon, conceiving political humor as an ever-changing object shaped by orators, jokes, audiences, and political struggles. In order to understand its role in the roman city, political humor thus needs to be considered as a contextualized whole. The first part of the dissertation considers risum mouere in the context of trials, in the Senate, on the Forum, in the street or at war. Each of these case studies reveals a type of political humor that is freely and openly used in public life. The second part tries to determine what impact Caesar’s rise and the triumvirs had on political competition and, at the same time, on the possibilities of using political humor in the city. This section sheds light on the multiple ways in which the aristocrats and people of Rome continued to mock the powerful (Caesar, Antony and Octavian) by using more discreet channels (correspondence, graffiti, triumphal songs), and how these enabled them to keep expressing strong political opposition, which was otherwise dangerous to address in broad daylight. The third and last part focuses on the first century A.D. and discusses the opposition elaborated by ancient authors between the “good prince”, who was naturally comfortable with political humor, and the repressive “tyrant”. A critical study of the literary documentation shows that every Princeps tended to discourage political humor when it meant an effective danger for the imperial authority, but also that emperors knew how to use laughter and humor to create a form of “inapproachable approachability” which constituted a foundation of imperial charisma and strengthened the new regime, born from the “Roman revolution”
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Naslednikov, Wladimir. « Naissance et développement du concept de crime contre l’humanité ». Artois, 2009. http://www.theses.fr/2009ARTO0301.

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Résumé :
Le concept de crime contre l’humanité ne peut être compris comme une simple notion juridique. L’étude de ce concept passe par cinq termes : le psychique, le juridique, l’historique, le politique, le philosophique. Cicéron, saint Augustin, Vitoria, Érasme, Grotius construisent une doctrine millénaire de l’humanitas comme possibilité même du concept de crime contre l’humanité. La vulnérabilité absolue de l’être humain se traduit au 14ème siècle par le concept de Summa paupertas. La négation de la très haute pauvreté du Christ par le successeur de saint Pierre s’attribuant une Plénitude de puissance sur l’ensemble des hommes, est comprise par Guillaume d’Ockham (1285-1347) comme un crime contre l’humanité du Christ. Une deuxième figure du concept surgit sous la plume de Maximilien Robespierre écrivant son récit “ Sur les événements du 10 août 1792 ”. La clémence envers la royauté signifie un crime contre l’humanité du peuple. Le roi Louis XVI est qualifié de “ criminel envers l’humanité ”. La troisième figure du concept apparaît comme incrimination juridique lors du procès à Nuremberg (1945-1946) des criminels de guerre nazis du IIIème Reich. Le concept juridique et philosophique de crime contre l’humanité de l’homme signifie alors la chute du nazisme. La mémoire du lieu de Stalingrad et la mémoire du lieu de Treblinka se lient ensemble dans le concept de crime contre l’humanité. Avant Nuremberg, les procès turcs intervenus en 1919 contre certains des responsables de l’extermination du peuple arménien, après Nuremberg, le procès à Jérusalem d’Adolf Eichmann (1961), les procès en France de Klaus Barbie (1987), de Paul Touvier (1994), de Maurice Papon (1998), concrétisent le lien entre la destruction étatique d’un peuple et le crime contre l’humanité. La constitution d’un Tribunal pénal international (1993) pour juger les crimes commis dans l’ex-Yougoslavie, puis le génocide commis au Rwanda (1994), et la décision prise lors de la conférence de Rome (1998) de créer une Cour pénale Internationale à caractère permanent et à vocation universelle signifient l’institutionnalisation mondiale du concept de crime contre l’humanité
The concept of crime against humanity cannot be understood as a simple legal notion. The study of this concept passes through five terms : Psychology, Law, History, Politics, Philosophy. Ciceron, saint Augustine, Vitoria, Erasmus, Grotius, built up a millenary doctrine about Humanitas, introducing the future concept of crime against humanity. The absolute vulnerability of human being is expressed in the 14th century by the concept of Summa paupertas. The negation of the very high poverty of Christ, by the pope claming an absolute power upon mankind, is understood by Guillaume d’Ockham (1285-1347) as a crime against humanity of Christ. A second meaning of the concept is given by Maximilien Robespierre in his writings “ Sur les événements du 10 août 1792 ”. Clemency towards royalty means a crime against people humanity. The King Louis XVI is called a “ criminel envers l’humanité ”. The third meaning of the concept becomes a legal incrimination during Nuremberg Trials (1945-1946). The legal and philosophical concept of crime against mankind humanity means at this moment the fall of Nazism. Stalingrad remembrance and Treblinka remembrance are linked in the concept of crime against humanity. Turkish trials (1919) about armenian genocide, Eichmann trial (1961) in Jerusalem about jewish genocide, and french trials (Klaus Barbie, 1987, Paul Touvier, 1994, Maurice Papon, 1998), express connection between the State criminality against civilian population and the crime against humanity. The creation of an International Criminal Tribunal (1993) for ex-Yougoslavia and for Rwanda (1994), and the constitution of a permanent International Criminal Court decided in Rome (1998), mean the worldwide institutionalization of the concept of crime against humanity
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