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Articles de revues sur le sujet « Champs de forces réactifs »

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French, Amber. « Combler le fossé entre universitaires et praticiens. Le cas du centre international sur les conflits non-violents ». Recherches Internationales 126, no 1 (2023) : 137–46. http://dx.doi.org/10.3406/rint.2023.3395.

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Résumé :
L’article propose de faire connaître l’histoire de l’ICNC (Centre International sur les conflits non-violents) en décrivant sa genèse, ses activités sur les champs abordés de plus en plus nombreux ainsi que les collaborations nouées avec des milieux divers, notamment universitaires. Il est montré comment les domaines prioritaires et les modalités de travail de l’ICNC ont toujours été flexibles – optimisant une stratégie dirigée par le réseau et réactifs à la demande des praticiens sur le terrain.
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French, Amber. « Combler le fossé entre universitaires et praticiens ». Recherches internationales N° 126, no 2 (15 avril 2023) : 137–46. http://dx.doi.org/10.3917/rein.126.0137.

Texte intégral
Résumé :
L’article propose de faire connaître l’histoire de l’ICNC (Centre International, sur les conflits non-violents) en décrivant sa genèse, ses activités sur les champs abordés de plus en plus nombreux ainsi que les collaborations nouées avec des milieux divers, notamment universitaires. Il est montré comment les domaines prioritaires et les modalités de travail de l’ICNC ont toujours été flexibles – optimisant une stratégie dirigée par le réseau et réactifs à la demande des praticiens sur le terrain.
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Schneider, Charles. « Les cartes en champs de forces (piézoplèthes) ». Mappemonde 7, no 3 (1987) : 19–21. http://dx.doi.org/10.3406/mappe.1987.2390.

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TOURAINE, Alain. « Réactions antinucléaires ou mouvement antinucléaire ». Sociologie et sociétés 13, no 1 (30 septembre 2002) : 117–30. http://dx.doi.org/10.7202/001799ar.

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Résumé :
Résumé Un mouvement social est une action collective organisée contre un adversaire social pour la gestion des moyens par lesquels une société agit sur elle-même et sur ses rapports avec son environnement. Comment le problème peut-il devenir un problème social? S'agit-il d'un mouvement social ou au contraire de formes de décomposition d'un mouvement social irréalisable pour des raisons sociales ou historiques? Pour répondre à ces questions, Alain Touraine, d'une part, analyse les obstacles à l'apparition d'un problème social et, d'autre part, évalue les étapes de formation d'un mouvement social. En outre, il dépasse l'étude des documents en ayant recours à l'intervention sociologique dont les principes et les procédures sont présentés dans la Voix et le Regard. L'intervention d'Alain Touraine aboutit aux conclusions suivantes : l'action nucléaire porte un mouvement social mais elle n'est pas capable de le transformer en action organisée; les réactions nucléaires comme l'ensemble des attitudes des écologistes ne sont pas unifiées, elles ne peuvent mettre en cause le pouvoir technocratique mais elle marquent un changement considérable du champ politique. Le problème nucléaire est plus qu'un problème proprement politique et permet déjà de définir et de voir se combattre les forces les plus caractéristiques des sociétés industrielles avancées qu'on peut nommer postindustrielles.
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Wawrzyniak, Michel. « L'adolescent incertain dans la solitude des champs de forces : adolescence et produits stupéfiants ». Bulletin de psychologie 51, no 434 (1998) : 153–66. http://dx.doi.org/10.3406/bupsy.1998.14717.

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-BARRÉ, Olivier. « Méthode énergétique et travaux virtuels, application au calcul des forces locales associées aux champs magnétique et électrique ». Revue de l'Electricité et de l'Electronique -, no 06 (2006) : 79. http://dx.doi.org/10.3845/ree.2006.109.

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Levine, Gregory. « Geography and Property Taxation ». Cahiers de géographie du Québec 27, no 70 (12 avril 2005) : 105–13. http://dx.doi.org/10.7202/021591ar.

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Comme instrument d'administration publique, l'impôt foncier a profondément marqué de nombreuses régions, particulièrement en Amérique du Nord. La présente étude délimite les champs d'intérêt pertinents à une étude géographique de l'impôt foncier. On y trouvera en outre un survol des études que des géographes et d'autres spécialistes des sciences sociales ont consacrées aux effets économiques, à l'incidence sociale et à l'efficacité administrative de cette forme d'impôt. Or, ces études n'ont pas de perspective historique. À ce titre, la bibliographie consacrée à cette question gagnerait à inclure des analyses fondées sur une perspective historique et matérialiste. De telles analyses jetteraient un éclairage nouveau sur l'évolution historique du système fiscal et permettraient de mieux comprendre les forces de classe agissant sur cette évolution. L'étude géographique de l'application de l'impôt foncier dans telle ou telle région pourrait ainsi s'inscrire dans un cadre plus global.
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Mvogo, Ernest Messina, et Zakaria Beine. « Cameroon in the First World War From the dominant geostrategic challenges to environnemental impact ignored ». Global Journal of Arts, Humanities and Social Sciences 10, no 7 (15 juillet 2022) : 1–14. http://dx.doi.org/10.37745/gjahss.2013/vo10.n7pp114.

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La présente étude se propose, à travers une double approche empirico-descriptive et déductive, de montrer que le Cameroun à la fois une « colonie » productrice et consommatrice de la Première Guerre mondiale. À la faveur des enjeux géostratégiques qu’il représentait, ce territoire du Golfe de Guinée fut la matérialisation ostensible de l’exportation de la Grande Guerre européenne en Afrique, depuis les origines jusqu’aux conséquences. Bien plus, cet article aborde un aspect non moins important de cette guerre, mais oublié : son impact environnementale sur le Cameroun. Sur la base de témoignages oraux, du matériel de guerre serait enfoui dans certaines localités ayant fait l’objet de champs de bataille entre les forces alliées et l’armée allemande. Ainsi, cette étude fait – tout en ouvrant des pistes de recherche approfondies – un inventaire non exhaustif des sites susceptibles de subir les effets polluants liés cette guerre au Cameroun.
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Nijakowski, Lech M. « Genocidal Bifurcations : The Innocent Sources of Criminal Choices ». Civitas. Studia z Filozofii Polityki 22 (30 mai 2018) : 143–65. http://dx.doi.org/10.35757/civ.2018.22.05.

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Résumé :
The present paper aims to investigate the causes of genocidal mobilization associated with the involvement of ordinary people. I discuss the “innocent causes” of criminal choices made by perpetrators who are not leaders, sadists or radicals. To this end, I compared three total genocides, of Armenians, Jews, Romani, Tutsi and Twa, and selected partial genocides. My analysis proves that entire nations or ethnic groups may be exterminated because many people make criminal choices which are motivated by values and norms that in other circumstances would be considered acceptable or even commendable. These choices are made partly due to the structural pressure of circumstances (an ongoing war, a change in the rules of the game [les champs], a new distribution of capital) and are partly derived from dispositions shaped in the course of primary and secondary socialization. Yet, they always require the reflexive mediation of “objective” social forces.
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Sustrac, Patricia. « Max Jacob le caméléon ». Littératures 87 (2023) : 207–18. http://dx.doi.org/10.4000/121yz.

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La métamorphose est une notion essentielle à l’œuvre et à la vie de Max Jacob (1876-1944). L’auteur a été affecté par une interrogation existentielle permanente qui l’a conduit à adopter une multitude de masques pourvoyeurs d’identités multiples. Sur le plan personnel, il avouera par exemple au poète Jean Rousselot : « Au moral, je suis caméléon. » Sur le plan poétique et graphique, son œuvre témoigne de tensions et de champs de forces puissants de la figure du double chez l’auteur déchiré entre l’espérance du salut et le regret des pitreries parisiennes qui ont cependant façonné sa légende. Max Jacob a été hanté par une interrogation continuelle sur son identité et cette expérience existentielle a été vécue sur le mode du doute permanent et de la néantisation du Moi que seule la conversion aura apaisé dans une certaine mesure traçant un chemin escarpé entre le burlesque et le mystique.
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Le Gall, Didier, et Claude Martin. « Crise et conversion dans le champ du savoir ». I. Les sciences sociales en crise, no 15 (13 janvier 2016) : 9–19. http://dx.doi.org/10.7202/1034431ar.

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C’est de « l’intérieur » que les auteurs se proposent d’exposer, dans cet article, ce qui leur semble être en jeu dans cette crise que connaissent aujourd’hui les sciences sociales : à la fois comme chercheurs et comme témoins. La crise du savoir n’échappe pas au constat de l’épuisement d’un ordre de rationalité : épuisement des grandes théories à expliquer la réalité dans sa complexité; fin de l’hégémonie des approches quantitatives. Mais aussi, redécouverte des approches qualitatives et apparition de nouvelles forces de « connaître » incluant des registres tels que l’affect, l’imaginaire, la socialité, l’émergence de la pluralité des objets et de l’interdisciplinarité. Remise en question du statut du chercheur, en même temps que dévalorisation des diplômes en sciences sociales, accompagnent cette entrée dans l’incertitude, dans ce processus de « crise du savoir ». Mais aussi, création possible d’un espace de conversion d’où émergent une critique des champs de la science et de la pratique, de nouveaux « terrains d’aventure » et d’expérimentation, et une production de nouveaux regards sur le social.
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Maarka, Kenza, et Azeddine Soudani. « Etude tridimensionnelle de la convection mixte dans une conduite cylindrique horizontale ». Journal of Renewable Energies 22, no 2 (6 octobre 2023) : 227–36. http://dx.doi.org/10.54966/jreen.v22i2.740.

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Dans ce travail, nous présentons une étude numérique de la convection mixte d’un écoulement d’eau en régime laminaire, développée dans un cylindre chauffé par un flux de chaleur constant et uniforme. Une brève revue des travaux récents sur les écoulements et le transfert de chaleur en convection mixte est exposée. Une description du problème est présentée à travers les équations de conservation (masse, quantité de mouvement et énergie). Les caractéristiques dynamiques et thermiques des grandeurs physiques de cet écoulement sont déterminées numériquement en utilisant le code CFD ANSYS 17.0. Dans le cas stationnaire, les simulations ont été effectuées par la méthode des volumes finis en utilisant l’approximation de Boussinesq. Les résultats obtenus ont confirmé que les forces de gravité génèrent deux rouleaux thermo-convectifs le long de la conduite. Ainsi, l’augmentation du nombre de Grashof indique une augmentation des champs dynamique et thermique. Par contre, l’augmentation du nombre de Reynolds induit une diminution de la température.
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Spadone, C. « La question du genre : quand les paradigmes changent ». European Psychiatry 29, S3 (novembre 2014) : 636. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.151.

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Résumé :
Les questions autour du genre sont des questions piégées. Les données scientifiques, les controverses sociologiques, les positions psychiatriques ne peuvent être exprimées de façon sereine ni dans le grand public ou les média, ni dans la communauté scientifique, ni parmi les “élites” intellectuelles. Le champ est miné, la polémique surgit inévitablement. Des institutions, des individus convoquent leurs convictions, leurs préjugés idéologiques, leur vécu personnel à l’appui de leurs théories explicatives ou de leur propositions d’action. Le contexte contemporain se prête d’ailleurs peu à une réflexion apaisée. Retour de l’ordre moral, crispations contre les avancées sociétales : la surprenante violence des réactions aux récentes propositions législatives témoigne de ces difficultés. Si dénigrer le discours féministe reste politiquement incorrect – quoique d’innombrables forces tentent de le vider autant que possible de sa substance –, l’homosexualité est à nouveau l’objet des attaques et des peurs les plus irrationnelles, et le transgendérisme est en train de reperdre un peu de l’audience et de la légitimité qu’il avait acquis. Peut-on expliquer que l’homosexualité soit encore vécue par certains, contre toute évidence, comme potentiellement destructrice de tout le corps social ? Peut-on ne pas désespérer du combat féministe, 65 ans après « Le Deuxième Sexe », quand, sous couvert de latinité, nous excusons encore les préjugés sexistes, les entorses à la parité ? Et comment s’étonner que la remise en cause radicale de l’identité de genre que constituent toutes les formes revendiquées de « transgenres » se heurte à tant de réticence, lorsque des alternatives aussi bénignes à la « norme » genrée que l’existence de traits présumés féminins chez un homme, ou de traits présumés virils chez une femme, font irrémédiablement conclure à une homosexualité ? Nous tenterons de présenter l’état des lieux de la société française du milieu des années 2010, et la place de la psychologie ou de la psychiatrie, concernant ces trois problématiques liées au genre : orientation sexuelle, identité de genre, et stéréotypes de genre, montrant leurs influences sur les comportements des deux sexes de l’enfance à l’âge adulte, en explicitant cette tension entre avancées sociétales et peurs régressives de la société.
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Delfour, Jean-Jacques. « Figurations et défigurations dans les photogrammes d’Olivier Perrot ». Figures de l'Art. Revue d'études esthétiques 5, no 1 (2001) : 459–81. http://dx.doi.org/10.3406/fdart.2001.1261.

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Les photogrammes d’Olivier Perrot, d’une grande beauté plastique, ont une étrangeté énigmatique en ce qu’ils semblent montrer un combat de la figure avec des puissances contraires. Leur analyse permet d’étayer l’hypothèse selon laquelle la figure est pour ainsi dire l’état stationnaire et provisoire d’un flux, d’un changement qui oscille entre deux directions qu’on pourrait nommer “figuration” et “défiguration”. La figure est peut-être davantage une structure dynamique qu’une simple trace : elle contient réciproquement les deux champs de forces (de la chose et de ses entours) et empêche la perte d’identité, aussi bien l’irruption du monde dans ce qui assure son épiphanie que la dissolution de la chose dans son environnement. Les photogrammes de Perrot fournissent un terrain particulièrement apte à éprouver cette conception de la figure : la figure y est confrontée à des formes nébulaires dont l’analyse précise montre qu’ elles participent à l’opération de la mise en figure, tout en la menaçant, au point de laisser la place à un mouvement involutif où la figure est rappelée à la métamorphose dont elle provient ou vers laquelle elle chemine.
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Salem, F. Ben, F. Taarit, M. Ben El Hadj Rhouma et Z. Ben Lakhdar. « Modélisation classique de champs de forces d’interactions additives dans les agrégats de type X+ Arn, (X = Li et K) ; mécanisme de croissance ». Canadian Journal of Physics 86, no 7 (1 juillet 2008) : 911–18. http://dx.doi.org/10.1139/p07-196.

Texte intégral
Résumé :
The structure and stability of the Li+Arn and K+Arn clusters are studied using pair additive potentials adapted to reproduce the ab initio calculations that we estimate as the most accurate for the Li+Ar, K+Ar, and Ar–Ar dimers. The exploration of the potential energy surfaces of the Li+Arn and K+Arn systems was carried out with Wales’ method, which includes Monte-Carlo and deformation methods. From a structural point of view, one identifies a construction mechanism in very good agreement with the interpretation of the mass spectrum done by Velegrakis, including a difference for the n = 10 case. The study of the relative stability of these structures yields magic numbers for n = 8, 10, 14, 16, 18, 20, 22, 30, 32, and 34, which are in good agreement with the experiment. [Journal translation]
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Choquet, Isabelle. « Le séisme de la sensualité dans l'œuvre de Kettly Mars : De l'aliénation du corps par l'histoire à la sexualité comme menace à la hiérarchie sociale ». French Review 98, no 1 (octobre 2024) : 107–23. http://dx.doi.org/10.1353/tfr.2024.a937834.

Texte intégral
Résumé :
abstract: Les corps des personnages de Kettly Mars sont des champs de bataille reflétant les forces en conflit de la société haïtienne. L'héritage colonial qui a engendré une stratification sociale rigide manifeste son emprise sur leur sexualité, ce qui cause des dégâts psychiques et des maux sociaux. Ces œuvres montrent aussi que le corps peut devenir catalyseur de changements quand les personnages revendiquent une autre place que celle que l'histoire et la société leur assignent en imposant leur propre récit pour se définir et se sortir de l'héritage colonial. Abstract: In Kettly Mars' novels, bodies are battlefields reflecting social tensions in Haiti. The colonial legacy has created a rigid social stratification which dictates each person's place depending on their socio-economic milieu. Mars depicts a fragmented society where many characters lose their sexual agency, which provokes psychological disorders. On the other hand, other characters use their bodies to transgress boundaries and claim a place other than the one assigned to them by society. They impose their own narrative to define themselves and free themselves from the colonial legacy. Their sexual agency has the revolutionary potential to threaten social hierarchy.
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Hauser, Claude. « La Suisse et le Québec au temps de la Révolution tranquille. Échos et effets de la francophonie en périphérie culturelle ». Globe 13, no 1 (6 octobre 2010) : 73–98. http://dx.doi.org/10.7202/044640ar.

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Résumé :
Dirigée au sortir de la décolonisation par une France qui peut s’appuyer sur une vocation messianique souvent proclamée et une longue tradition en matière de politique culturelle, la mise en place de l’ensemble politico-linguistique de la francophonie est également stimulée par divers élans culturels qui se produisent de façon simultanée dans les périphéries francophones. Il s’agit dans cet article d’évaluer quels ont été les moteurs de ces renouveaux identitaires qui s’expriment de diverses manières au cours des années 1960 et 1970. Au Québec, par une « Révolution tranquille » qu’accompagne une autonomisation du champ culturel, dont les vecteurs les plus connus (chansonniers, poètes) s’exportent avec succès sur le terrain francophone. En Suisse romande, par l’émergence d’une nouvelle génération prompte à s’engager pour briser les cadres établis d’une culture suisse qu’elle juge rigidifiée, et qui exprime ses nouvelles forces créatrices en dynamisant divers secteurs culturels (cinéma, chanson, théâtre, littérature) dont la réputation dépasse rapidement les frontières du pays. Dans quelle mesure l’émergence et le développement de ces élans culturels francophones, qu’ils proviennent de nouveaux centres institutionnels ou de champs culturels périphériques (même s’ils ne sont pas directement affiliés aux actions menées par les mouvements indépendantistes alors très engagés, au Québec comme dans le Jura suisse, dans un combat identitaire fondé sur la défense de la langue française) ont-ils été considérés comme un danger politique par les autorités fédérales helvétiques ou canadiennes ? L’analyse des relations culturelles bilatérales Québec-Suisse durant la période charnière de la Révolution tranquille permet d’évaluer pour chaque partenaire le degré d’autonomie du champ culturel vis-à-vis de la sphère politique.
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Wolmer de Melo, André, et Luciana Miranda Costa. « The concept of social field in media discourse ». Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 11, no 2 (16 décembre 2022) : 90–107. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v11.n2.2022.465.

Texte intégral
Résumé :
EN. Pierre Bourdieu's socio-philosophical works have demonstrated the complexity of social space, which is divided into many interacting fields, where agents and institutions position themselves simultaneously. Consequently, each piece of information is embedded in a complex context where multiple social, economic and political interests clash. The ways in which journalists present this context in their articles reveal the different forces that shape the news discourse. This article is the result of the master's research entitled "Public communication and the environment: the coverage of the Federal Public Ministry's actions against the occupation of environmental preservation areas by salt producers". It aims to examine the role of the social fields involved in the coverage of the environmental impacts of salt production in the state of Rio Grande do Norte, responsible for 95% of the Brazilian salt production. For this, we analyzed 54 online media, both local and national, that produced 90 stories on the topic in 2019. Bourdieu's concept of social field, his indications on social structures and the identification of the different fields involved allowed us to identify the social space related to this coverage. This theoretical perspective applied to the methodology of Content Analysis reveals the frequency and influence of the agents and institutions of the different fields as the mouthpiece of the media discourse. Findings show that the Federal Public Ministry (MPF) and its agents were the main source for the newsrooms. These institutional arguments were reproduced by the websites, which shows a successful strategy of the public media service. For the media, on the other hand, the absence of interpretation and transformation of the content implies a weakening relationship with the readership and raises questions about ethics and credibility. In these reports, analysis of the impact of sources from the economic and political fields allows us to conclude the social dimension was superseded by the environmental, legal and scientific fields. The results show that, although the main environmental events were documented throughout 2019, some reports only presented the MPF's point of view, while others - fewer in number - only relayed the arguments of the salt producers. In general, the media failed to portray the different voices involved, providing only a partial view of the complex social context at play. *** PT. Os estudos sociofilosóficos de Pierre Bourdieu mostram que o espaço social é complexo e dividido em numerosos campos em interação, onde agentes e instituições se posicionam simultaneamente. Portanto, cada notícia é rodeada por um contexto complexo no qual múltiplos interesses sociais, econômicos e políticos competem. A forma como os jornalistas refletem este contexto em suas histórias demonstra as diferentes influências na configuração do discurso informativo. Este artigo é um desdobramento da pesquisa de mestrado "Comunicação Pública e Meio Ambiente: a cobertura das ações do Ministério Público Federal contra a ocupação de áreas de preservação ambiental por empresas de sal". O objetivo é analisar o papel dos campos sociais envolvidos na cobertura dos impactos ambientais da produção de sal no Rio Grande do Norte, que detém 95% da produção nacional. Para isso, analisamos a cobertura de 54 veículos de mídia digital locais e nacionais que produziram 90 reportagens sobre o assunto em 2019. O conceito de campos sociais de Bourdieu, suas indicações sobre estruturas sociais e a identificação dos diferentes campos envolvidos foram fundamentais para entender o espaço social em torno desta cobertura. Essa concepção teórica foi aplicada à metodologia da Análise de Conteúdo para identificar a frequência e a relevância dos agentes e instituições dos diferentes campos como vozes para o discurso informativo. Os resultados demonstram que o MPF e seus agentes foram a principal fonte para as redações. O fato de que os argumentos institucionais foram reproduzidos pelos portais indica uma estratégia bem sucedida da assessoria de imprensa. Para as redações, por outro lado, desistir dos processos de interpretação e transformação do conteúdo gera o enfraquecimento da relação com os leitores e levanta questões de ética e credibilidade. Analisando a incidência de fontes dos campos econômico e político, pode-se afirmar que estas dimensões sociais foram sobrepostas pelos campos ambiental, jurídico e científico na cobertura. Como resultado, os relatos cobriram os principais fatos do assunto ao longo de 2019. No entanto, algumas notícias traziam apenas os pontos de vista do MPF, enquanto outras – em menos ocasiões – apresentavam apenas os argumentos dos produtores de sal. Em geral, os veículos foram falhos na representação das diversas vozes relevantes para o assunto e apresentaram uma visão parcial do complexo contexto social. *** FR. Les études socio-philosophiques de Pierre Bourdieu montrent que l'espace s0ocial est complexe, étant divisé en de nombreux champs en interaction, où agents et institutions se positionnent simultanément. Par conséquent, chaque information est encadrée par un contexte complexe où s'affrontent de multiples intérêts sociaux, économiques et politiques. La façon dont les journalistes rapportent ce contexte dans leurs articles révèle les différentes influences qui façonnent le discours sur l'actualité. Cet article est le résultat de la recherche de master intitulée « Communication publique et environnement : la couverture des actions du Ministère Public Fédéral contre l'occupation des zones de préservation de l'environnement par les producteurs de sel ». L'objectif est d'analyser le rôle des champs sociaux impliqués dans la couverture des impacts sur l’environnement de la production de sel dans l’état de Rio Grande do Norte, responsable pour 95% de la production brésilienne en la matière. Pour ce, nous avons analysé 54 médias en ligne, locaux et nationaux, ayant produit 90 reportages sur le sujet en 2019. Le concept de champ social de Bourdieu, ses indications sur les structures sociales et l'identification des différents champs impliqués ont permis de cerner l'espace social autour de cette couverture. Cette conception théorique appliquée à la méthodologie de l'Analyse de Contenu révèle la fréquence et le poids des agents et des institutions des différents champs en tant que voix du discours d'actualité. Les résultats montrent que le Ministère Public Fédéral (MPF) et ses agents ont constitué la principale source pour les rédactions. Ces arguments institutionnels ont été reproduits par les portails, ce qui témoigne d’une stratégie réussie du service de presse. Pour les rédactions, en revanche, l’absence de processus d'interprétation et de transformation du contenu implique l'affaiblissement de la relation avec les lecteurs et pose des questions d'éthique et de crédibilité. L’analyse de l'incidence des sources issues des champs économique et politique permet d’affirmer que dans ces couvertures les dimensions sociales furent supplantées par les champs environnemental, juridique et scientifique. Les résultats montrent que, même si les principaux faits en matière d’environnement ont été couverts au long de 2019, certains reportages se sont contentés de présenter le seul point de vue du MPF, tandis que d'autres – moins nombreux - ne rapportaient que les arguments des producteurs de sel. D'une manière générale, les médias ne sont pas parvenus à représenter les différentes voix en présence, ne reportant qu’une vision partielle du complexe contexte social en question. ***
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Filippov, Vasily R. « African politics in Paris during the pandemic ». LOCUS people society cultures meaning 11, no 3 (2020) : 151–68. http://dx.doi.org/10.31862/2500-2988-2020-11-3-151-168.

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Résumé :
The article discusses the possible transformation of the geopolitical situation in the Francophone countries of Tropical Africa in the context of the coronavirus pandemic, based on the information published in the French media. And also, the analytical report, sent by experts of the Paris Center for Analysis, Forecasting and Strategy (CAPS), to the President and the French Foreign Ministry was used. The article contains a list of the main epidemiological, social, humanitarian, and political threats that will destabilize the situation on the Black Continent, as well asmade a prediction attempt of the dynamics of international relations in the post-coronavirus period. The aim of this study is to find out how the balance of forces of traditional and relatively new actors in international relations has been changed in the countries of Tropical Africa in the period of present observation. Particular attention is paid to the initiatives of the Champs Elysees, designed to preserve the traditional political, economic, and military dominance of the Fifth Republic in African countries, the territories of which were part of the French colonial empire. Emanuel Macron’s proposals regarding forgiveness of external debts and economic assistance to African countries are analyzed. It is concluded that the initiatives of the President of France cannot be implemented in political practice and are aimed only at countering the growth of anti-French mood in the Sahel. A political analysis of the situation comes to the conclusion that, as a result of the economic and political upheaval caused by the coronavirus pandemic, it is very likely that the interests of France will be supplanted from Tropical Africa by China and, in part, by Russia.
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Philippov, Vasiliy Rudolfovich. « Paris vs. Beijing : Confrontation on the African Continent ». Vestnik RUDN. International Relations 20, no 1 (15 décembre 2020) : 84–96. http://dx.doi.org/10.22363/2313-0660-2020-20-1-84-96.

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Résumé :
The subject of this study is the competitive relations in the political and economic spheres that have developed on the African continent in the 21st century between the French Republic and the People’s Republic of China. The author focuses on the main conflict-generating factors that caused the latent confrontation between the two countries that arose in the face of a changing geopolitical situation in the world in general and in Africa in particular. The methodological basis of this study is the comparative historical method; the work is based on the principles of historicism, reliability and scientific objectivity. Using the method of historical reconstruction allowed the author to trace the dynamics of relations between France and China over the past two decades. The work is based on the study of factual historical material, a chronicle of the events of the last decade; analytical materials published on the pages of French and Russian mass media were used. The author concludes that the basis of the conflict between Paris and Beijing lies in the desire of the Champs Elysees not only to preserve the political, economic and military-strategic preferences of France in the countries that were formerly colonies of the French Empire, but also to protect French interests in the English-speaking countries of East Africa. The rapid growth of China’s influence on the African continent, the ever more obvious expansion of the Heavenly Empire into the economies of African countries, forces France to change the paradigm of its foreign policy. If the predecessors of E. Macron, denying in words the policy of “Françafrique”, relied on the use of military force and covert operations of the French security services then the current head of the Fifth Republic in his relations with African countries prefers to use his resources on “soft power” politics. The experience gained by E. Macron during his first (not very successful) African tour in 2017 prompted him to change the tone of communication with the leaders of African countries from patronically arrogant to friendly and trusting.
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Remacle Kambale, Kamavu, Matangazo Roger Kakule et Wayivutha Jean-Marie. « Diagnostic des troubles de stress post-traumatique des veuves sauvées des otages des (ADF/ NALU) en ville de Beni et ses environs ». Revue Internationale Multidisciplinaire Etincelle 25, no 2 (29 octobre 2024) : 1–10. http://dx.doi.org/10.61532/rime252116.

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La République Démocratique du Congo (RDC), comme partout ailleurs, est victime des différents groupes armés dans sa partie Est d’où même il a été décrété l’état de siège pour tenter de chasser tous ces groupes des inciviques qui menacent la paisible population en commentant toute capture ou prise d’otage des habitants de cette partie de la République. Le territoire de Beni à l’Est de la RDC, est une zone sanguinaire qui fait couler beaucoup de sang surtout au Nord-Kivu précisément en Territoire de Beni où opère l’armée Allied Democratic Forces / National Army for the Liberation of Uganda (ADF/NALU) qui impose sa loi en prenant en otage la population non seulement en ville de Beni, mais aussi dans des villages, en cours de route, davantage aux champs dudit Territoire. Les victimes sont soit exécutées par fusillade soit égorgées par les haches ou par les machettes voire kidnappées. Par ailleurs, certains rescapés s’évadent et d’autres sont parfois libérées par l’armée congolaise. Parmi les victimes de ce Kidnapping en recrudescence, il y a des veuves dont les époux étaient massacrés et qui ont attiré notre attention. Dans cette optique, cette étude diagnostique psychologiquement ces veuves rescapées des otages des ADF/NALU. En effet, de ces quelques cas, il ressort que la majorité des veuves prises en otage présentent un profil psychologique dominé par la peur, l’humeur triste, des soucis en permanence, réviviscence, insomnie, et surtout l’angoisse existence (l’avenir est flou sans savoir à quels époux se vouer) à tel point qu’elles ne sont admises en familles en cas d’insertion. Cette recherche confirme l’existence, selon ces veuves sauvées des otages des agresseurs, des troubles de stress post-traumatique (TSPT), qui affichent la honte par le fait qu’elles étaient violées voire enceintées par les rebelles ADF/NALU. Avouons que cela a suscité : des troubles de stress post traumatiques ayant comme symptômes une humeur dépressive, soucis en permanence lié à l’événement, la culpabilité, isolement, perte d’élan vital désespoir pour le remariage etc. Ainsi, elles sont exposées au déclenchement schizophrénique selon le résultat de notre diagnostic. Pour remonter leur conscience il faut la thérapie cognitivocomportementale (TCC) et celle de couple et famille.
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Sills, Helen. « Emergent Temporalities in Stravinsky’s “Le Sacre du Printemps” ». Kronoscope 12, no 2 (2012) : 257–69. http://dx.doi.org/10.1163/15685241-12341244.

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Résumé :
Abstract It has been suggested that time is a description of movement and relative change measured or compared against a standard, whether against sun and clocks in the physical world, or against mental constructs, such as the human experience of a subjective ‘now’. The human brain perceives rates of motion and change through both its sensory systems and its higher order processing pathways, and it seems, is uniquely equipped by its structures to derive a range of temporalities across both the physical and non-material worlds. Because we are perceptive and creative in both physical and abstract domains, we are able to make precise clock-time measurements and evaluate the effects of motion and forces in physical space (as in Einstein’s Theories of Relativity) and also distinguish the subjective temporalities that emerge as different qualities of motion expand our mental space to construct abstract meaning. This paper looks at the movement patterns of Stravinsky’s ‘Le Sacre du Printemps’, a musical score for the ‘Ballets Russes’ which caused a riot at its première at the Théâtre des Champs-Elysées in Paris in May, 1913. With hindsight, its first audience was much disturbed, perhaps not only by the highly dissonant sounds accompanying ‘primitive’ movements and the act of self-sacrifice, but also subliminally, by the work’s stark portrayal of pure temporalities: its activity, structure and organised complexity exposed them—and still exposes us, 100 years later—to the raw process of being and becoming, to both actual and emergent temporalities. In the course of ‘Le Sacre du Printemps’, Stravinsky’s organisation of motion, of both rhythm and pitch, transforms our temporal experience from that of the here and now, the physical ‘closeness between man and earth’, to that of the highly abstract ‘triumph of the human spirit’, in what he called ‘a single endless dialogue, an inconceivable conversation’. The means by which, and the point at which each of the four levels of organised movement emerges, is interesting in the light of our ability to construct temporality in both the physical and non-material realms. At the reductionist level, the work’s movement away from the ‘here and now’ invites connections and relations with current ideas about time in physics, while its marriage of rhythms in sound and space, its association of sound and gesture, and its organisation of motion creates a temporal entity whose effect upon the psyche is consistent with what is now known about the brain’s higher-order processing of music and movement.
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Fournier, Marcel. « La sociologie québécoise contemporaine ». Articles 15, no 2-3 (12 avril 2005) : 167–99. http://dx.doi.org/10.7202/055653ar.

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Il est une idée communément admise non seulement par les historiens et les philosophes des sciences mais aussi par les scientifiques eux-mêmes, à savoir que la science a « une vie propre, une histoire immanente » et qu'elle se développe sur la base des connaissances antérieurement accumulées et selon une séquence logique. Il n'est donc guère étonnant que les premiers sociologues qui se sont intéressés à l'étude du développement de disciplines scientifiques aient tenté de démontrer que celui-ci est cumulatif et qu'il suit, comme le développement de la plupart des phénomènes naturels, la forme d'une courbe logistique. La publication en 1962 du livre de Thomas Kuhn, La structure des révolutions scientifiques, incite les sociologues d'une part à multiplier les recherches empiriques en sociologie de la science et, d'autre part, à découper le développement de disciplines scientifiques en périodes ou étapes. D'abord descriptives, ces études, qui sont le plus souvent effectuées par des chercheurs américains, s'inspirent habituellement d'une problématique soit « interactioniste » soit « institutionnaliste » : les transformations d'une discipline scientifique sont en effet principalement déterminées, pour les uns, par des modifications dans la structure des relations ou interactions entre les scientifiques et, pour les autres, par des modifications dans les organisations ou institutions scientifiques. Et, si ce n'est d'établir une vague relation entre l'apparition de nouvelles occupations intellectuelles et le changement de certaines « valeurs sociales », on tend à reconnaître l'autonomie du champ scientifique, évitant ainsi de déduire directement la structure, son fonctionnement et sa fonction de l'état des rapports de force entre groupes ou classes sociales. Il est évidemment difficile de nier qu'un champ scientifique dispose, en raison même de sa fonction propre de production de connaissances, une relative autonomie par rapport aux demandes externes qui sont toujours retraduites conformément à la logique propre du champ5. Cependant, il serait quelque peu idéaliste de croire que la structure et le fonctionnement d'un champ scientifique ne dépendent en aucune façon des fonctions différentes et parfois contradictoires que les divers groupes ou classes sociales objectivement intéressés à son fonctionnement lui confèrent en fonction même de leur position dans la structure sociale: le développement d'une discipline scientifique a en effet d'autant plus de chances d'être rapide et important que les praticiens de cette discipline obtiennent l'appui de groupes sociaux qui s'intéressent (au double sens du terme) à la recherche scientifique et qui la subventionnent directement ou exercent des pressions auprès de l'État pour que celui-ci en assume la responsabilité. La constitution d'une « communauté » scientifique, l'acquisition par ses membres d'une légitimité culturelle qui se matérialise dans l'obtention de postes universitaires n'apparaissent donc pas totalement indépendantes de la contribution que ces membres apportent au développement des forces productives, à la rationalisation de la gestion publique ou à l'élaboration d'idéologies. Il suit de cette proposition qu'il faut, dans une étude du développement de la sociologie au Québec, non pas réduire cette discipline à l'idéologie ou l'analyser comme une idéologie, mais rendre compte de l'utilisation que des groupes ou classes sociales ont faite de ce savoir et des intérêts qu'ils ont eus à l'utiliser: non seulement description des transformations de la structure et du fonctionnement d'un sous-champ scientifique, cette étude devient aussi l'analyse des transformations de la structure des rapports entre, d'une part, le sous-champ scientifique et, d'autre part, les champs politique, religieux et économique.
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Evéquoz, Pierre. « Croiser le fer ou croiser la plume ». Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 13, no 1 (9 juillet 2024) : 152–69. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v13.n1.2024.563.

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Résumé :
FR. Face aux transformations du champ médiatique depuis la fin du 20e siècle, la profession de journaliste est régulièrement sous les feux des projecteurs, et les discours alarmistes se succèdent sur la « crise » du métier, voire sa disparition. Le journalisme fait partie de ces activités que la sociologie des professions peine à définir et à classer selon des critères rigoureux, en partie en raison du caractère multiforme qu’il revêt selon les périodes et les espaces envisagés. Du point de vue historique, les recherches menées depuis les années 1990 identifient le dernier quart du 19e siècle comme moment fondateur de l’invention du métier. Phénomène largement transnational, la fondation d’associations de presse à partir des années 1880 répond à des logiques propres à la Civilisation du journal (Kalifa), mais dont les modalités varient selon les contextes nationaux. Cette contribution vise à éclairer cette problématique en plaçant la focale sur un moment et terrain particuliers de cette histoire : la fondation simultanée en 1884 de trois associations de presse en Suisse. Composantes d’un même processus, ces trois créations renvoient à des aspirations différentes. En articulant les préoccupations des acteurs de ces démarches associatives avec les transformations auxquelles ils font face, cet article souligne les divisions qui caractérisent, en Suisse, les gens de presse. L’Association de la presse suisse naît sous l’égide de la neutralité partisane et promeut une définition large du métier. En réaction, refusant la neutralité politique, les catholiques-conservateurs, minoritaires, sont tentés par un regroupement sur la base d’affinités politiques afin de renforcer la position de leur parti. En parallèle, l’Union des correspondants de la Ville fédérale (Berne) manifeste les préoccupations d’un groupe spécifique de journalistes, plus directement orientées sur l’activité professionnelle. *** EN. With the transformations of the media industry since the end of the 20th century, the profession of journalist has regularly been under the spotlight, with a succession of alarmist speeches about the “crisis” of the profession, or even its disappearance. Journalism belongs to those activities that the sociology of professions has difficulty defining and classifying based on rigorous criteria, partly because of its multi-faceted nature, depending on the times and places considered. From a historical point of view, research conducted since the 1990s has identified the last quarter of the 19th century as the pivotal moment in the profession's creation. A largely transnational phenomenon, the founding of press associations from the 1880s onwards was a response to logics specific to the Civilization of the Newspaper (Kalifa), but whose modalities varied from one country to another. This article aims to shed light on this topic by focusing on a particular moment in history: the simultaneous founding of three press associations in Switzerland in 1884. While all three were part of the same process, they are rooted in different aspirations. By articulating the preoccupations of the people involved with the transformations these associative initiatives go through, this article highlights the divisions that characterize press people in Switzerland. The Swiss Press Association was born under the aegis of partisan neutrality and promoted a broad definition of the profession. Rejecting political neutrality, the Catholic-conservative minority were tempted to join forces on the basis of political affinity in order to strengthen their party's position. At the same time, the Union of Correspondents of the Federal City (Berne) voiced the concerns of a specific group of journalists, more directly oriented towards their professional activity. *** PT. Diante das transformações ocorridas no campo midiático desde o final do século XX, a profissão de jornalista tem estado regularmente sob os holofotes, com uma série de discursos alarmistas sobre a “crise” da profissão, ou até mesmo seu desaparecimento. O jornalismo está entre as atividades de difícil definição e classificação pela sociologia das profissões com base em critérios rigorosos, em parte devido à sua natureza multifacetada, dependendo da época e do local. Em uma perspectiva histórica, as pesquisas realizadas desde a década de 1990 apontam o último quarto do século XIX como o momento crucial para a profissão. A criação de associações de imprensa, a partir da década de 1880, foi um fenômeno altamente transnacional, que respondeu a lógicas próprias da “Civilização do Jornal” (Kalifa), mas que assumiu diversas formas, de acordo com os contextos nacionais. Tendo em vista essa problemática, o presente trabalho enfoca um momento e campo específico dessa história: a fundação simultânea, em 1884, de três associações de imprensa na Suíça. Por mais que estas tenham feito parte do mesmo processo, elas resultaram de motivações diversos. Ao relacionar as preocupações das pessoas que participaram dessas fundações com as transformações enfrentadas por elas, este artigo destaca as divisões que caracterizam o mundo da imprensa na Suíça. A Associação da Imprensa Suíça foi fundada sob a bandeira da neutralidade partidária, promovendo uma definição abrangente da profissão. Reagindo a essa criação e recusando a neutralidade política, os católicos conservadores, que estavam em minoria, procuraram se associar com base em suas afinidades políticas, a fim de fortalecer o posicionamento de seu partido. Ao mesmo tempo, a União dos Correspondentes da Cidade Federal (Berna) expôs as preocupações de um grupo específico de jornalistas, mais diretamente relacionadas à atividade profissional. *** ES. Con la transformación del campo mediático desde finales del siglo XX, la profesión de periodista se encuentra regularmente en el punto de mira, dando lugar de forma continua a discursos alarmistas sobre la “crisis” de la profesión, o incluso su desaparición. El periodismo es una de esas actividades que la sociología de las profesiones tiene dificultades para definir y clasificar de forma rigurosa, en parte debido al carácter polifacético que toma de acuerdo a la época y el lugar considerados. Desde una perspectiva histórica, las investigaciones realizadas desde los años noventa identifican el último cuarto del siglo XIX como el momento fundacional de la invención de la profesión. Un fenómeno en gran medida transnacional, la fundación de asociaciones de prensa a partir de la década de 1880 responde a una lógica propia de la “civilización del periódico” (Kalifa), pero que varía según los contextos nacionales. El objetivo de este artículo es arrojar luz sobre este asunto centrándose en un momento y lugar concretos de este proceso: la fundación simultánea de tres asociaciones de prensa en Suiza en 1884. Aunque las tres formaron parte del mismo proceso, tuvieron distintas fuentes de inspiración. Al vincular las preocupaciones de los miembros de estos procesos asociativos con los cambios a los que se enfrentan, este artículo pone de relieve las divisiones que caracterizan a la prensa en Suiza. La Asociación Suiza de la Prensa se fundó bajo la bandera de la neutralidad partidista y promovió una definición amplia de la profesión. Los católicos conservadores, que eran minoría, respondieron rechazando la neutralidad política y se vieron tentados de agruparse de acuerdo a sus afinidades políticas con el objeto de reforzar la posición de su partido. Al mismo tiempo, la Unión de Corresponsales de la Ciudad Federal (Berna) expresaba las preocupaciones de un grupo específico de periodistas, orientados más directamente hacia la actividad profesional.
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Loum, Ndiaga, et Ibrahima Sarr. « Les médias et la confrérie mouride au Sénégal ». Revue Internationale des Francophonies, no 1 (4 avril 2019). http://dx.doi.org/10.35562/rif.374.

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Au Sénégal, les rapports de forces et les relations de domination sont organisés de telle sorte que pour comprendre comment fonctionnent les champs politique et médiatique, il faut d’abord étudier la relation qu’ils entretiennent avec le champ religieux. Dans un pays composé de plus de 90 % de musulmans, il prévaut ce que l’on nomme le « phénomène confrérique ». C’est dans ce contexte que se situe la présente contribution qui expose les résultats d’une étude empirique réalisée sur des chaînes de télévision revendiquant souverainement leur rattachement à la confrérie mouride. L’étude s’appuie aussi sur la théorie des rapports de pouvoirs.
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Dalémat, Marie, Michel Coret, Adrien Leygue et Erwan Verron. « Robustness of the Data-Driven Identification algorithm with incomplete input data ». Journal of Theoretical, Computational and Applied Mechanics, 21 février 2024. http://dx.doi.org/10.46298/jtcam.12590.

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Identifying the mechanical response of a material without presupposing any constitutive equation is possible thanks to the Data-Driven Identification algorithm developed by the authors. It allows to measure stresses from displacement fields and forces applied to a given structure; the peculiarity of the technique is the absence of underlying constitutive equation. In the case of real experiments, the algorithm has been successfully applied on a perforated elastomer sheet deformed under large strain. Displacements are gathered with Digital Image Correlation and net forces with a load cell. However, those real data are incomplete for two reasons: some displacement values, close to the edges or in a noise-affected area, are missing and the force information is incomplete with respect to the original DDI algorithm requirements. The present study proves that with appropriate data handling, stress fields can be identified in a robust manner. The solution relies on recovering those missing data in a way that no assumption, except the balance of linear momentum, has to be made. The influence of input parameters of the method is also discussed. The overall study is conducted on synthetic data: perfect and incomplete data are used to prove robustness of the proposed solutions. Therefore, the paper can be considered as a practical guide for implementing the DDI method. L'identification de la réponse mécanique d'un matériau sans présupposer d'équation constitutive est possible grâce à l'algorithme Data-Driven Identification développé par les auteurs. Il permet de mesurer les contraintes à partir des champs de déplacement et des forces appliquées à une structure donnée ; la particularité de la technique est l'absence d'équation constitutive sous-jacente. Dans le cas d'expériences réelles, l'algorithme a été appliqué avec succès sur une feuille d'élastomère perforée déformée sous une grande contrainte. Les déplacements sont recueillis par corrélation d'images numériques et les forces nettes à l'aide d'une cellule de charge. Cependant, ces données réelles sont incomplètes pour deux raisons : certaines valeurs de déplacement, près des bords ou dans une zone affectée par le bruit, sont manquantes et les informations sur les forces sont incomplètes par rapport aux exigences de l'algorithme DDI d'origine. La présente étude prouve qu'avec un traitement approprié des données, les champs de contrainte peuvent être identifiés de manière robuste. La solution repose sur la récupération des données manquantes de manière à ce qu'aucune hypothèse, à l'exception de l'équilibre de la quantité de mouvement linéaire, ne doive être faite. L'influence des paramètres d'entrée de la méthode est également discutée. L'étude globale est menée sur des données synthétiques : des données parfaites et incomplètes sont utilisées pour prouver la robustesse des solutions proposées. Par conséquent, le document peut être considéré comme un guide pratique pour la mise en œuvre de la méthode DDI.
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Meudec, Marie. « Résistance ». Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.063.

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La notion de résistance est utilisée dans des domaines comme la physique ou la mécanique, mais l’emploi qui nous intéresse ici est la résistance comme pratique sociale et comme concept, utilisé en sciences sociales pour décrire des mouvements sociaux et des pratiques individuelles de rébellion. D’abord souvent restreinte au monde politique (entendons par là les partis et les institutions politiques), la compréhension de la notion de résistance s’est élargie à toutes les sphères de la société. Résister, c’est ainsi mettre en pratique une forme d’opposition au pouvoir en place, au pouvoir dominant ou hégémonique. C’est ainsi par exemple que la sociologie politique (Neumann 2012) ou la philosophie politique (Rancière 1995) peuvent concevoir les révoltes, les rébellions ou les mouvements d’opposition au pouvoir d’État. Pensons aussi aux travaux de Wa Thiong’o (1987 : 2) qui étudie « les réalités africaines en tant qu’elles sont affectées par la grande lutte entre les deux forces mutuellement opposées en Afrique aujourd'hui: une tradition impérialiste d'une part et une tradition de résistance de l'autre ». Parler de résistance passe donc nécessairement par une analyse des formes d’oppression et d’impérialisme existantes, là où la résistance est conçue une forme de ‘réaction à’ une forme de contre-pouvoir. Comment les personnes qui ne sont pas du côté du pouvoir en place résistent-elles aux puissants ? L’analyse des pratiques de résistance vise dès lors à rendre compte de la participation sociale ou des actions des personnes dominées par le système politique et économique. Toutefois, la binarité domination / résistance doit être questionnée et réfléchie, entre autres pour mieux saisir les manifestations de pouvoir et de domination à l’œuvre (Ortner 1995 ; Foucault 1978). Dans sa célèbre ethnographie menée en Malaisie, le politologue James C. Scott (1985) étudie les relations de pouvoir au sein de mouvements de résistance paysanne. Scott montre notamment que les mouvements de résistance sont le fruit d’une réflexion éthique qui se base entre autres sur des notions d’injustice, et non – comme les intellectuels avaient plutôt tendance à penser les formes de résistance populaire – comme le résultat d’un attrait inné pour la violence ou d’une forme spontanée de rébellion. Cette perspective admet ainsi la possibilité généralisée d’actions contestatrices auparavant cantonnées aux sphères politiques formelles. Il évoque notamment les ‘formes quotidiennes de résistance’ pour rendre compte de ces pratiques de résistance qui paraissent moins organisées. Le concept de ‘résistance infrapolitique’ (Scott 1990) permet de penser le caractère privé de pratiques de résistance, autrement recherchées uniquement sur la scène publique. Le changement social et la lutte politique sont pensés comme des phénomènes ‘discrets’ et non plus seulement visibles dans la sphère publique. Il s’agit donc de comprendre les dimensions ordinaires ou quotidiennes de la résistance, et d’élargir les perspectives qui conçoivent la résistance comme des moments de crises, des pratiques transgressives au caractère exceptionnel, des émeutes et des soulèvements (Bertho 2010, 2013) ou des normes qui s’érodent (Neumann, 2012). Ainsi, concevoir les formes de résistance du point de vue de la vie quotidienne ou de la sphère culturelle constitue en partie une traduction ou une conséquence des perspectives critiques, féministes et postcoloniales en sciences sociales. En effet, alors que la résistance n’était conçue comme un phénomène possible qu'essentiellement du point de vue des institutions et du pouvoir officiel, valorisant ou rendant visibles certaines formes de résistance au détriment d’autres, ce sont les formes invisibilisées de la résistance qui sont aussi à ce jour étudiées. Prenons pour exemple le développement d’une historiographie féministe dans le champ des études caribéennes. Mimi Sheller (2012) y a par exemple montré comment, auparavant, les recherches sur la révolution haïtienne avaient essentiellement mis de l’avant des guerriers héroïques comme Dessalines ou Louverture alors que cette révolution a aussi été rendue possible par les efforts quotidiens des femmes, notamment pour éduquer, nourrir, soigner et ainsi contribuer à faire en sorte que ces guerriers puissent combattre, en plus d’avoir été totalement impliquées dans des combats armés et des mouvements publics de protestation. Cette historiographie de l’émancipation a aussi le mérite d’aller au-delà d’une simple dialectique oppression / résistance, subordination / résistance ou esclavage / liberté pour concevoir les continuités possibles entre ces deux pôles (Sheller 2012). La résistance devient un phénomène à la mode pour les études en sciences sociales et il faut se garder de voir de la résistance partout, en même temps qu’il faut continuer à remettre en question les façons de la penser, notamment en cherchant des formes de résistance dans des comportements apparemment passifs, des silences ou des inactions. Retenons ainsi que la façon dont les chercheur.e.s conçoivent la résistance a des conséquences sur leurs capacités à reconnaître (ou non) certaines pratiques et à les associer (ou non) à de la résistance. À l’instar de Patricia Hill Collins (citée par Wane, 2013), il faut aussi se demander si on serait capable de reconnaitre la résistance en la voyant. En effet, en quoi notre façon de définir la résistance ne réduit-elle pas nos capacités à l’observer, à la concevoir et à en rendre compte ? On pourrait par exemple penser à des formes de projection qui consistent à (vouloir) voir de la résistance là où les personnes concernées n’en voient pas. Dans le cas des études féministes intéressées aux formes de résistance, évoquons les riches travaux de Mahmood (2001) sur la capacité d’agir des femmes. Comment les femmes contribuent à leur propre domination et comment elles y résistent ou elles la subvertissent ? Elle y définit l’agencéité comme ‘une capacité pour l’action que des relations spécifiques et historiquement constituées de subordination permettent et créent’ (Mahmood 2001 : 203). Dans cette perspective, la résistance et le pouvoir sont intimement liés aux conditions de leur possibilité, ce qui signifie que dans différents systèmes de pouvoir, il y aura différentes possibilités de ‘résister’ ou de vivre dans ce système (Mahmood 2005). Cela signifie également que l’agencéité ne doit pas être réduite à de la résistance, dans le sens où elle ne constitue qu’une des formes que l’agencéité peut prendre (Bilge 2010). Les approches orientées vers la résistance sont biaisées par du romantisme et leurs analyses des modes de fonctionnement du pouvoir en sont de ce fait appauvries (Abu-Lughod 1990). Ces approches témoignent de critiques du féminisme mainstream / occidental / blanc, et notamment d’une forme d’exoticisation des femmes du Tiers-Monde en définissant leurs cultures et leurs modes de vie en termes de ‘résistance’, révélant du même coup leurs propres façons de concevoir ce qu’est la résistance et la tendance « chic et en vogue de formuler les actions des gens comme des formes de résistance puissantes » (Villenas 2000 : 80). Dans une analyse des formes de résistance – comme plus largement des pratiques sociales – la décolonisation du féminisme passe par une remise en question du fait de parler ‘au nom de’ (Mohanty 2003 ; Martin Alcoff 1991-1992). Les études postcoloniales et décoloniales se sont construites en parallèle aux mouvements de décolonisation politique des années 1950-1960. Résistance politique et résistance intellectuelle allant donc de pair, des auteurs comme Fanon, Césaire ou Sédar Senghor ont fourni des outils intellectuels pour penser les ‘cultures de résistance’ (Fanon 1952), pour réfléchir aux soulèvements et aux prises de parole des damnés de la terre (Fanon 1961) ou des subalternes (Spivak 1988). Dans son célèbre Discours sur le colonialisme, Césaire (1973) explique comment le concept de Négritude est apparu comme forme de résistance aux politiques françaises d’assimilation. Le champ des études décoloniales et autochtones (en anglais indigenous) se développe grandement ces dernières années, induisant un changement de perspective pour penser les relations de pouvoir et les mouvements de contre-pouvoir. Comme l’écrivent si justement Tuck et Wayne Yang (2012 : 23) à propos du mouvement Occupy de 2011, « pour de nombreuses personnes économiquement marginalisées (le mouvement Occupy) a été une expression bienvenue de la résistance aux disparités massives dans la répartition des richesses; pour de nombreux peuples autochtones, Occupy est une autre réinstallation de colons sur des terres volées ». Le champ des études décoloniales a aussi initié des concepts très importants autour de la décolonisation des savoirs (Smith 1999-2002 ; Harrison 1991, Luste Boulbina 2012 ; Todd 2016 ; Uddin 2011) et de l’esprit (Wa Thiong'o 1987). Il s’agit alors de questionner l’eurocentrisme des sciences sociales et de les retravailler pour une profonde transformation de ses théories et méthodologies (Meudec 2017). La résistance épistémique met alors de l’avant les savoirs indigènes comme forme de résistance au sein de l’université occidentale (Wane 2013) ou est plus largement constituée par toutes les formes de « résistance intellectuelle à la domination épistémique Occidentale », leurs buts étant de « donner de l’agencéité aux Africains à qui une histoire a été déniée en fournissant une historiographie alternative pour combattre l’hégémonie et l’impérialisme Occidentaux » (Ogot 2013 : 18). Mignolo (2013) suggère quant à lui une désobéissance épistémique comme « déprise » par rapport aux modèles politiques et économiques dominants. Encore là, la résistance à des formes d’impérialisme de la pensée, lesquelles ont longtemps mis sous silence les revendications – et tout simplement les voix – des personnes colonisées ou dominées, se fait par la prise de parole et la re-connection des personnes avec leurs propres histoires, paysages, langages et organisations sociales (Smith 1999/2002). Au sein des milieux académiques, plusieurs autres mouvements de résistance sont initiés depuis quelques années, en faveur du slow scholarship notamment (Shahjahan 2014 ; Hartman and Darab 2012 ; Mountz 2015) ou des autoethnographies pour réfléchir et survivre à la précarisation et à la privatisation du travail au sein des universités néolibérales (Reyes Cruz 2012).</description>
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Pensieroso, Luca, et Michel De Vroey. « Focus 25 - juin 2020 ». Regards économiques, 16 juillet 2020. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2020.06.04.01.

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Résumé :
En décembre 2019, les membres de Rethinking Economics Belgium (dorénavant REB) ont diffusé un rapport intitulé “Dix ans après la crise, faut-il changer la formation des futurs économistes ?”. Ce rapport présente les résultats d’une enquête statistique réalisée auprès d’un échantillon d’étudiants bacheliers en sciences économiques en Fédération Wallonie-Bruxelles entre 2016 et 2017. Ses auteurs y déplorent que l’enseignement des sciences économiques est presque exclusivement centré sur l'approche néoclassique alors que celle-ci, selon eux, souffre d'un biais en faveur de l'idéologie néolibérale. Stigmatisant cette situation comme un manque de pluralisme, le rapport avance un certain nombre de propositions de réforme de l’enseignement et de la recherche en économie. Nous accueillons ce rapport comme une belle opportunité de disputatio et c'est dans cet esprit que notre note a été écrite. Bien que selon nous le rapport comporte plusieurs défauts méthodologiques, notre intention dans cette note est de nous limiter à l’essentiel en proposant une interprétation différente du phénomène que les auteurs du rapport appellent la «domination de la théorie néoclassique» et en défendant l’idée que la question du pluralisme en économie gagne à être abordée d’une manière différente. Une domination néoclassique ? L’approche néoclassique est un courant de la pensée économique qui vit le jour dans le dernier quart du 19ème siècle. Ses piliers sont la notion d'équilibre et la théorie subjective de la valeur, enracinée dans une perspective d'individualisme méthodologique et fondée sur les concepts d’utilité marginale et de productivité marginale*. Les auteurs du document de REB rattachent sa “domination” dans l’enseignement au fait qu’elle existe “quasiment sans partage” dans la recherche. En d’autres termes, elle y occupe le statut de “mainstream”. La notion de mainstream se rencontre fréquemment dans la littérature économique – ainsi que dans le rapport de REB – mais elle est souvent définie d’une manière vague. Dans un article récent (De Vroey et Pensieroso 2020), nous avançons la thèse que cette notion n’est intéressante que si on lui donne un fondement méthodologique au lieu de se contenter de la rattacher à une simple prépondérance statistique. Dans cette vue, une situation de mainstream n’existe que si un consensus s’établit sur des critères méthodologiques considérés comme des sine qua non pour une bonne pratique scientifique. Dans notre article, nous montrons que trois types de situations se sont succédés au cours du 20ème siècle. La première est un état d’absence de mainstream. Elle a perduré jusque dans les années 1980. Ces dernières ont vu l’émergence d’un mainstream en économie théorique, qu’il s’agisse de travaux de pure théorie ou de travaux combinant théorie et mesure empirique. C’est la seconde situation. Elle a émergé à la croisée de deux évolutions distinctes. La première est l’extension à différents champs de l’économie de trois principes méthodologiques déjà en vigueur en théorie des jeux et en microéconomie: (i) le rôle-pivot donné au concept d’équilibre, (ii) la modélisation mathématique et (iii) le caractère micro-fondé de l’analyse, à savoir l’exigence que les fonctions de demande et offre agrégées soient explicitement dérivées des règles de comportement optimisateur suivies par les agents économiques. Une telle extension s’est produite plus ou moins simultanément et d’une manière non-coordonnée dans différentes disciplines comme par exemple la macroéconomie et l’économe industrielle. A son origine, on trouve une insatisfaction quant aux principes méthodologiques en vigueur antérieurement. La seconde évolution est le phénomène général de certification qui a graduellement imprégné nos sociétés pour prendre son plein essor avec l’émergence de l’internet – l’attribution de brevets de qualité et la construction d’échelles appréciatives permettant de classer des objets ou des expériences diverses en fonction de leur excellence. Dans ce contexte, les revues scientifiques, en plus de leur rôle d’instrument de diffusion de la recherche, ont commencé à fonctionner comme organes de certification, séparant les articles respectant les standards méthodologiques de ceux qui ne les respectent pas et sont dès lors écartés. L’effet de cette double transformation se résume en quelques chiffres ayant trait au contenu des articles publiés dans les quatre principales revues économiques (American Economic Review, Econometrica, Journal of Political Economy et Quarterly Journal of Economics) dans les périodes 1970-1990 et 1990-2010. Alors que les articles respectant les trois choix méthodologiques précités représentaient 38 % du total des articles publiés en 1970, en 1990 ils en représentaient 67 % et en 2010 69 %. Nous interprétons ces chiffres comme offrant une indication claire de l’émergence d’un mainstream dans le champ théorique entre 1970 et 1990. Par contre durant cette période, aucun consensus méthodologique n’existait en ce qui concernait les travaux faisant une contribution exclusivement empirique, l’économie appliquée. Mais ce qui n’était pas vrai en 1990 l’est devenu au cours de la première décennie de ce siècle. La situation actuelle se caractérise par la montée en puissance de l’‘économie expérimentale’, ce terme étant entendu dans un sens large comme le commun dénominateur (i) des expériences comportementales de laboratoire, (ii) des randomized controlled trial et (iii) des ‘expériences naturelles’.** Le premier de ces courants résulte de l’adoption par un groupe d’économistes de protocoles expérimentaux propres aux psychologues cognitifs dans le but de justifier le remplacement de l’hypothèse de comportement optimisateur par des hypothèses plus réalistes. Le succès venant, cette démarche est maintenant connue sous le nom d’‘économie comportementale’. Le second découle de l’adoption par des économistes du développement de techniques expérimentales en usage en épidémiologie et centrées sur une confrontation entre groupe de traitement et de groupe de contrôle (cfr. Parienté 2016). Quant aux études d’expériences naturelles, elles consistent à exploiter «des situations où les forces de la nature ou des politiques étatiques semblent avoir conspiré pour produire un environnement proche de celui sur lequel les randomized trials se penchent» (Angrist and Krueger 2001 : 73). Les méthodes adoptées en économie expérimentale au sens large ont eu un impact majeur sur l’économie appliquée. Une nouvelle manière de la concevoir, marquant une triple rupture par rapport à l’économie appliquée traditionnelle, s’est dégagée. On y observe :i) Une émancipation à l’égard des impératifs méthodologiques imposés par les économètres théoriques. Le recours à des outils économétriques plus simples en est la conséquence (cfr. Angrist et Peschke 2017).ii) Une adhésion à la ‘révolution causale’ avec, comme corolaire, un résultat de rétrécissement de l’objet d’étude. L’explanandum est une question concrète et spécifique ayant souvent une incidence politique immédiate; l’explanans est une cause unique. A titre d’exemple, citons l’étude de Dal et Krueger (2002) visant à répondre la question, le fait d’être diplômé d’une université prestigieuse au minerval élevé plutôt que d’une université moins prestigieuse et moins chère génère-t-il une différence de revenu significative une vingtaine d’année après l’obtention du diplôme ?iii) Le recours à des instruments statistiques - telles que les variables instrumentales, la stratégie de double différence ou les discontinuités de régression - visant à éliminer les biais de sélection ou d’omissions et dont les règles de bon usage font l’objet d’un consensus à l’intérieur de la communauté des économistes appliqués. Le mainstream théorique se voit ainsi complété par un mainstream empirique fondé sur des règles méthodologiques régissant chacune de trois composantes de l’économie expérimentale. De nos jours, il y a donc deux manières d’appartenir au mainstream. La première résulte d’une définition méthodologique de ce qui est considéré être une bonne pratique théorique, la seconde d’une définition méthodologique de ce qui est considéré être une bonne pratique empirique. Notre analyse sur le débat ouvert par le rapport REB a deux retombées. En premier lieu, on peut se demander si mainstream et approche néoclassique coïncident. A strictement parler, cela n’est pas le cas. D’abord, la théorie des jeux est une composante du mainstream qui ne peut être identifiée à l’approche néoclassique. Ensuite, il y a des travaux néoclassiques qui se trouvent être exclus du mainstream - la théorie autrichienne, parce qu’elle n’adopte pas le langage mathématique, et les études néoclassiques qui n’adoptent pas la démarche de micro-fondements. Enfin, en 2010, la part du mainstream empirique dans le total des deux mainstreams représentait 22 %. Or, par définition, aucun des articles qui en font partie n’appartient à l’approche néoclassique. Le tableau contemporain est donc bien plus riche et varié que ce qui est dépeint dans le rapport REB. La seconde question qui se pose du fait de l’existence d’un mainstream en économie porte sur l’interprétation de cette réalité. Il est clair que les tenants des approches écartées se sentent frustrés d’être exclus du mainstream avec toutes les conséquences professionnelles qui en découlent. Ils auront donc tendance à voir cette situation comme une régression par rapport à une situation antérieure plus satisfaisante car marquée du sceau du pluralisme. Par contre, les économistes dont les travaux s’inscrivent à l’intérieur des critères définissant le mainstream peuvent avancer l’idée que l’unification de la discipline autour de critères méthodologiques clairs et nets est un signe de progrès. En conséquence, la question de savoir si l’existence d’un mainstream est une régression ou la marque d’un progrès ne peut recevoir de réponse univoque. Une absence de pluralisme ? Trois stratégies s’offrent aux tenants de choix méthodologiques exclus du mainstream. La première (et la plus intéressante à nos yeux) est de centrer leur énergie sur le développement de leur paradigme préféré, comme si de rien n’était, dans le but d’en démontrer la fécondité explicative. La seconde vise à convaincre les tenants du mainstream que les choix de base sur lesquels ils reposent sont inadéquats. A notre avis, les chances de succès de cette seconde stratégie sont minimes si, comme nous le pensons, les révolutions théoriques trouvent en général leurs origines dans des faiblesses mises en avant par une critique interne. La troisième consiste à affirmer que l’existence même d’un mainstream est condamnable parce qu’il s’agit d’un manque de pluralisme. Comme ce point de vue occupe une place centrale dans le document REB, il mérite d’être passé au crible. A nos yeux, la justification qui en est donnée n’est pas convaincante. Le fait que l’exigence de pluralisme est d’une importance primordiale dans le domaine de la démocratie politique et de l’information n’implique pas que ceci soit aussi le cas pour la connaissance scientifique. Comme nous l’avons déjà évoqué plus haut, une unification paradigmatique peut être interprétée comme une marque de progrès. Il reste qu’en économie, peut-être plus que dans d’autres sciences, la question du pluralisme doit être posée. Mais, à nos yeux, elle doit l’être dans d’autres termes. Depuis Adam Smith jusqu’à nos jours, les économistes ont débattu de la meilleure manière d’organiser la société dans sa dimension économique. L’objet d’étude de la science économique est donc éminemment politique. D’ailleurs, les travaux économiques débouchent souvent, sinon toujours, sur des conclusions de politique économique. L’enjeu sous-jacent porte sur le rôle respectif de l’Etat et des forces de marchés dans le fonctionnement de l’économie. Schématiquement, trois visions du capitalisme sont en présence : une vision pleinement libérale (le laissez faire d’Hayek ou de Friedman), une vision marxiste et une vision que l’on peut qualifier de «libéralisme mitigé» ou de «libéralisme raisonné». Cette dernière, associée notamment au nom de Keynes, consiste en une défense de l’économie de marché allant de pair avec la réalisation qu’elle peut rencontrer des échecs de fonctionnement auxquels seules des interventions étatiques sont à même de remédier. L’accusation de manque de pluralisme serait pertinente s’il s’avérait que le mainstream théorique, tel que nous l’avons cerné dans la section précédente, est intrinsèquement partisan d’une seule vision, le plein libéralisme par exemple. Dans un article, publié dans les Regards Économiques en 2018, nous avons démontré que cela n’est pas le cas en nous centrant sur trois épisodes de l’histoire des théories économiques - une comparaison du cadre conceptuel de Marx et des économistes classiques, l’utilisation de la théorie walrasienne pour justifier le socialisme et les controverses entre keynésiens et monétaristes. Dans cette perspective, tant la théorie classique que la théorie néoclassique sont un langage qui peut être mis au service de visions du capitalisme différentes. L’existence d’un mainstream en économie n’est donc pas synonyme d’un manque de pluralisme en économie. * Cfr. De Vroey et Pensieroso (2018) pour plus de détails.** En témoignent les prix Nobel en économie décernés à D. Kahneman et V. Smith en 2002, à A. Roth en 2012, à R. Shiller en 2013, à R. Thaler en 2017 et à A. Banerjee, E. Duflo and M. Kremer en 2019. Références: Angrist, J. and A. Krueger (2001), “Instrumental Variables and the Search for Identification: From Supply and Demand to Natural Experiments.” Journal of Economic Perspectives. 15, No. 4 : 69-85. Angrist, J. and J-S. Pischke. 2009. Mostly Harmless Econometrics. An Empiricist's Companion. Princeton (N. J.) and Oxford, Princeton University Press. Dale, S. and Al Krueger. 2002. “Estimating the Payoff to Attending a More Selective College: An Application of Selection on Observables and Unobservables.” Quarterly Journal of Economics 117: 1491–1527. De Vroey M. et L. Pensieroso (2020), “Mainstream Economics. Its Rise and Evolution”, mimeo. De Vroey M. et L. Pensieroso (2018), “La question du pluralisme en économie. Une mise en perspective”, Regards Économiques, numéro 137. Parienté W. (2016), “Mesurer l'effet des politiques publiques : l'essor des évaluations aléatoires”, Regards Économiques, numéro 124. Rethinking Economics Belgium (2019), 10 ans après la crise : faut-il changer la formation des futur·e·s économistes ?
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Beyer, Sue. « Metamodern Spell Casting ». M/C Journal 26, no 5 (2 octobre 2023). http://dx.doi.org/10.5204/mcj.2999.

Texte intégral
Résumé :
There are spells in the world: incantations that can transform reality through the power of procedural utterances. The marriage vow, the courtroom sentence, the shaman’s curse: these words are codes that change reality. (Finn 90) Introduction As a child, stories on magic were “opportunities to escape from reality” (Brugué and Llompart 1), or what Rosengren and Hickling describe as being part of a set of “causal belief systems” (77). As an adult, magic is typically seen as being “pure fantasy” (Rosengren and Hickling 75), while Bever argues that magic is something lost to time and materialism, and alternatively a skill that Yeats believed that anyone could develop with practice. The etymology of the word magic originates from magein, a Greek word used to describe “the science and religion of the priests of Zoroaster”, or, according to philologist Skeat, from Greek megas (great), thus signifying "the great science” (Melton 956). Not to be confused with sleight of hand or illusion, magic is traditionally associated with learned people, held in high esteem, who use supernatural or unseen forces to cause change in people and affect events. To use magic these people perform rituals and ceremonies associated with religion and spirituality and include people who may identify as Priests, Witches, Magicians, Wiccans, and Druids (Otto and Stausberg). Magic as Technology and Technology as Magic Although written accounts of the rituals and ceremonies performed by the Druids are rare, because they followed an oral tradition and didn’t record knowledge in a written form (Aldhouse-Green 19), they are believed to have considered magic as a practical technology to be used for such purposes as repelling enemies and divining lost items. They curse and blight humans and districts, raise storms and fogs, cause glamour and delusion, confer invisibility, inflict thirst and confusion on enemy warriors, transform people into animal shape or into stone, subdue and bind them with incantations, and raise magical barriers to halt attackers. (Hutton 33) Similarly, a common theme in The History of Magic by Chris Gosden is that magic is akin to science or mathematics—something to be utilised as a tool when there is a need, as well as being used to perform important rituals and ceremonies. In TechGnosis: Myth, Magic & Mysticism in the Age of Information, Davis discusses ideas on Technomysticism, and Thacker says that “the history of technology—from hieroglyphics to computer code—is itself inseparable from the often ambiguous exchanges with something nonhuman, something otherworldly, something divine. Technology, it seems, is religion by other means, then as now” (159). Written language, communication, speech, and instruction has always been used to transform the ordinary in people’s lives. In TechGnosis, Davis (32) cites Couliano (104): historians have been wrong in concluding that magic disappeared with the advent of 'quantitative science.’ The latter has simply substituted itself for a part of magic while extending its dreams and its goals by means of technology. Electricity, rapid transport, radio and television, the airplane, and the computer have merely carried into effect the promises first formulated by magic, resulting from the supernatural processes of the magician: to produce light, to move instantaneously from one point in space to another, to communicate with faraway regions of space, to fly through the air, and to have an infallible memory at one’s disposal. Non-Fungible Tokens (NFTs) In early 2021, at the height of the pandemic meta-crisis, blockchain and NFTs became well known (Umar et al. 1) and Crypto Art became the hot new money-making scheme for a small percentage of ‘artists’ and tech-bros alike. The popularity of Crypto Art continued until initial interest waned and Ether (ETH) started disappearing in the manner of a classic disappearing coin magic trick. In short, ETH is a type of cryptocurrency similar to Bitcoin. NFT is an acronym for Non-Fungible Token. An NFT is “a cryptographic digital asset that can be uniquely identified within its smart contract” (Myers, Proof of Work 316). The word Non-Fungible indicates that this token is unique and therefore cannot be substituted for a similar token. An example of something being fungible is being able to swap coins of the same denomination. The coins are different tokens but can be easily swapped and are worth the same as each other. Hackl, Lueth, and Bartolo define an NFT as “a digital asset that is unique and singular, backed by blockchain technology to ensure authenticity and ownership. An NFT can be bought, sold, traded, or collected” (7). Blockchain For the newcomer, blockchain can seem impenetrable and based on a type of esoterica or secret knowledge known only to an initiate of a certain type of programming (Cassino 22). The origins of blockchain can be found in the research article “How to Time-Stamp a Digital Document”, published by the Journal of Cryptology in 1991 by Haber, a cryptographer, and Stornetta, a physicist. They were attempting to answer “epistemological problems of how we trust what we believe to be true in a digital age” (Franceschet 310). Subsequently, in 2008, Satoshi Nakamoto wrote The White Paper, a document that describes the radical idea of Bitcoin or “Magic Internet Money” (Droitcour). As defined by Myers (Proof of Work 314), a blockchain is “a series of blocks of validated transactions, each linked to its predecessor by its cryptographic hash”. They go on to say that “Bitcoin’s innovation was not to produce a blockchain, which is essentially just a Merkle list, it was to produce a blockchain in a securely decentralised way”. In other words, blockchain is essentially a permanent record and secure database of information. The secure and permanent nature of blockchain is comparable to a chapter of the Akashic records: a metaphysical idea described as an infinite database where information on everything that has ever happened is stored. It is a mental plane where information is recorded and immutable for all time (Nash). The information stored in this infinite database is available to people who are familiar with the correct rituals and spells to access this knowledge. Blockchain Smart Contracts Blockchain smart contracts are written by a developer and stored on the blockchain. They contain the metadata required to set out the terms of the contract. IBM describes a smart contract as “programs stored on a blockchain that run when predetermined conditions are met”. There are several advantages of using a smart contract. Blockchain is a permanent and transparent record, archived using decentralised peer-to-peer Distributed Ledger Technology (DLT). This technology safeguards the security of a decentralised digital database because it eliminates the intermediary and reduces the chance of fraud, gives hackers fewer opportunities to access the information, and increases the stability of the system (Srivastava). They go on to say that “it is an emerging and revolutionary technology that is attracting a lot of public attention due to its capability to reduce risks and fraud in a scalable manner”. Despite being a dry subject, blockchain is frequently associated with magic. One example is Faustino, Maria, and Marques describing a “quasi-religious romanticism of the crypto-community towards blockchain technologies” (67), with Satoshi represented as King Arthur. The set of instructions that make up the blockchain smart contracts and NFTs tell the program, database, or computer what needs to happen. These instructions are similar to a recipe or spell. This “sourcery” is what Chun (19) describes when talking about the technological magic that mere mortals are unable to comprehend. “We believe in the power of code as a set of magical symbols linking the invisible and visible, echoing our long cultural tradition of logos, or language as an underlying system of order and reason, and its power as a kind of sourcery” (Finn 714). NFTs as a Conceptual Medium In a “massively distributed electronic ritual” (Myers, Proof of Work 100), NFTs became better-known with the sale of Beeple’s Everydays: The First 5000 Days by Christie’s for US$69,346,250. Because of the “thousandfold return” (Wang et al. 1) on the rapidly expanding market in October 2021, most people at that time viewed NFTs and cryptocurrencies as the latest cash cow; some artists saw them as a method to become financially independent, cut out the gallery intermediary, and be compensated on resales (Belk 5). In addition to the financial considerations, a small number of artists saw the conceptual potential of NFTs. Rhea Myers, a conceptual artist, has been using the blockchain as a conceptual medium for over 10 years. Myers describes themselves as “an artist, hacker and writer” (Myers, Bio). A recent work by Myers, titled Is Art (Token), made in 2023 as an Ethereum ERC-721 Token (NFT), is made using a digital image with text that says “this token is art”. The word ‘is’ is emphasised in a maroon colour that differentiates it from the rest in dark grey. The following is the didactic for the artwork. Own the creative power of a crypto artist. Is Art (Token) takes the artist’s power of nomination, of naming something as art, and delegates it to the artwork’s owner. Their assertion of its art or non-art status is secured and guaranteed by the power of the blockchain. Based on a common and understandable misunderstanding of how Is Art (2014) works, this is the first in a series of editions that inscribe ongoing and contemporary concerns onto this exemplar of a past or perhaps not yet realized blockchain artworld. (Myers, is art editions). This is a simple example of their work. A lot of Myers’s work appears to be uncomplicated but hides subtle levels of sophistication that use all the tools available to conceptual artists by questioning the notion of what art is—a hallmark of conceptual art (Goldie and Schellekens 22). Sol LeWitt, in Paragraphs on Conceptual Art, was the first to use the term, and described it by saying “the idea itself, even if not made visual, is as much a work of art as any finished product”. According to Bailey, the most influential American conceptual artists of the 1960s were Lucy Lippard, Sol LeWitt, and Joseph Kosuth, “despite deriving from radically diverse insights about the reason for calling it ‘Conceptual Art’” (8). Instruction-Based Art Artist Claudia Hart employs the instructions used to create an NFT as a medium and artwork in Digital Combines, a new genre the artist has proposed, that joins physical, digital, and virtual media together. The NFT, in a digital combine, functions as a type of glue that holds different elements of the work together. New media rely on digital technology to communicate with the viewer. Digital combines take this one step further—the media are held together by an invisible instruction linked to the object or installation with a QR code that magically takes the viewer to the NFT via a “portal to the cloud” (Hart, Digital Combine Paintings). QR codes are something we all became familiar with during the on-and-off lockdown phase of the pandemic (Morrison et al. 1). Denso Wave Inc., the inventor of the Quick Response Code or QR Code, describes them as being a scannable graphic that is “capable of handling several dozen to several hundred times more information than a conventional bar code that can only store up to 20 digits”. QR Codes were made available to the public in 1994, are easily detected by readers at nearly any size, and can be reconfigured to fit a variety of different shapes. A “QR Code is capable of handling all types of data, such as numeric and alphabetic characters, Kanji, Kana, Hiragana, symbols, binary, and control codes. Up to 7,089 characters can be encoded in one symbol” (Denso Wave). Similar to ideas used by the American conceptual artists of the 1960s, QR codes and NFTs are used in digital combines as conceptual tools. Analogous to Sol LeWitt’s wall drawings, the instruction is the medium and part of the artwork. An example of a Wall Drawing made by Sol LeWitt is as follows: Wall Drawing 11A wall divided horizontally and vertically into four equal parts. Within each part, three of the four kinds of lines are superimposed.(Sol LeWitt, May 1969; MASS MoCA, 2023) The act or intention of using an NFT as a medium in art-making transforms it from being solely a financial contract, which NFTs are widely known for, to an artistic medium or a standalone artwork. The interdisciplinary artist Sue Beyer uses Machine Learning and NFTs as conceptual media in her digital combines. Beyer’s use of machine learning corresponds to the automatic writing that André Breton and Philippe Soupault of the Surrealists were exploring from 1918 to 1924 when they wrote Les Champs Magnétiques (Magnetic Fields) (Bohn 7). Automatic writing was popular amongst the spiritualist movement that evolved from the 1840s to the early 1900s in Europe and the United States (Gosden 399). Michael Riffaterre (221; in Bohn 8) talks about how automatic writing differs from ordinary texts. Automatic writing takes a “total departure from logic, temporality, and referentiality”, in addition to violating “the rules of verisimilitude and the representation of the real”. Bohn adds that although “normal syntax is respected, they make only limited sense”. An artificial intelligence (AI) hallucination, or what Chintapali (1) describes as “distorted reality”, can be seen in the following paragraph that Deep Story provided after entering the prompt ‘Sue Beyer’ in March 2022. None of these sentences have any basis in truth about the person Sue Beyer from Melbourne, Australia. Suddenly runs to Jen from the bedroom window, her face smoking, her glasses shattering. Michaels (30) stands on the bed, pale and irritated. Dear Mister Shut Up! Sue’s loft – later – Sue is on the phone, looking upset. There is a new bruise on her face. There is a distinction between AI and machine learning. According to ChatGPT 3.5, “Machine Learning is a subset of AI that focuses on enabling computers to learn and make predictions or decisions without being explicitly programmed. It involves the development of algorithms and statistical models that allow machines to automatically learn from data, identify patterns, and make informed decisions or predictions”. Using the story generator Deep Story, Beyer uses the element of chance inherent in Machine Learning to create a biography on herself written by the alien other of AI. The paragraphs that Deep Story produces are nonsensical statements and made-up fantasies of what Beyer suspects AI wants the artist to hear. Like a psychic medium or oracle, providing wisdom and advice to a petitioner, the words tumble out of the story generator like a chaotic prediction meant to be deciphered at a later time. This element of chance might be a short-lived occurrence as machine learning is evolving and getting smarter exponentially, the potential of which is becoming very evident just from empirical observation. Something that originated in early modernist science fiction is quickly becoming a reality in our time. A Metamodern Spell Casting Metamodernism is an evolving term that emerged from a series of global catastrophes that occurred from the mid-1990s onwards. The term tolerates the concurrent use of ideas that arise in modernism and postmodernism without discord. It uses oppositional aspects or concepts in art-making and other cultural production that form what Dember calls a “complicated feeling” (Dember). These ideas in oscillation allow metamodernism to move beyond these fixed terms and encompass a wide range of cultural tendencies that reflect what is known collectively as a structure of feeling (van den Akker et al.). The oppositional media used in a digital combine oscillate with each other and also form meaning between each other, relating to material and immaterial concepts. These amalgamations place “technology and culture in mutual interrogation to produce new ways of seeing the world as it unfolds around us” (Myers Studio Ltd.). The use of the oppositional aspects of technology and culture indicates that Myers’s work can also be firmly placed within the domain of metamodernism. Advancements in AI over the years since the pandemic are overwhelming. In episode 23 of the MIT podcast Business Lab, Justice stated that “Covid-19 has accelerated the pace of digital in many ways, across many types of technologies.” They go on to say that “this is where we are starting to experience such a rapid pace of exponential change that it’s very difficult for most people to understand the progress” (MIT Technology Review Insights). Similarly, in 2021 NFTs burst forth in popularity in reaction to various conditions arising from the pandemic meta-crisis. A similar effect was seen around cryptocurrencies after the Global Financial Crisis (GFC) in 2007-2008 (Aliber and Zoega). “The popularity of cryptocurrencies represents in no small part a reaction to the financial crisis and austerity. That reaction takes the form of a retreat from conventional economic and political action and represents at least an economic occult” (Myers, Proof of Work 100). When a traumatic event occurs, like a pandemic, people turn to God, spirituality (Tumminio Hansen), or possibly the occult to look for answers. NFTs took on the role of precursor, promising access to untold riches, esoteric knowledge, and the comforting feeling of being part of the NFT cult. Similar to the effect of what Sutcliffe (15) calls spiritual “occultures” like “long-standing occult societies or New Age healers”, people can be lured by “the promise of secret knowledge”, which “can assist the deceptions of false gurus and create opportunities for cultic exploitation”. Conclusion NFTs are a metamodern spell casting, their popularity borne by the meta-crisis of the pandemic; they are made using magical instruction that oscillates between finance and conceptual abstraction, materialism and socialist idealism, financial ledger, and artistic medium. The metadata in the smart contract of the NFT provide instruction that combines the tangible and intangible. This oscillation, present in metamodern artmaking, creates and maintains a liminal space between these ideas, objects, and media. The in-between space allows for the perpetual transmutation of one thing to another. These ideas are a work in progress and additional exploration is necessary. An NFT is a new medium available to artists that does not physically exist but can be used to create meaning or to glue or hold objects together in a digital combine. Further investigation into the ontological aspects of this medium is required. The smart contract can be viewed as a recipe for the spell or incantation that, like instruction-based art, transforms an object from one thing to another. The blockchain that the NFT is housed in is a liminal space. The contract is stored on the threshold waiting for someone to view or purchase the NFT and turn the objects displayed in the gallery space into a digital combine. Alternatively, the intention of the artist is enough to complete this alchemical process. References Aldhouse-Green, Miranda. Caesar’s Druids: Story of an Ancient Priesthood. New Haven: Yale UP, 2010. Aliber, Robert Z., and Gylfi Zoega. “A Retrospective on the 2008 Global Financial Crisis.” The 2008 Global Financial Crisis in Retrospect: Causes of the Crisis and National Regulatory Responses. Eds. Robert Z. Aliber and Gylfi Zoega. Cham: Springer International Publishing, 2019. , 1–15. 9 June 2023 <https://doi.org/10.1007/978-3-030-12395-6_1>. Belk, Russell. “The Digital Frontier as a Liminal Space.” Journal of Consumer Psychology (2023): 1–7. Bailey, Robert. “Introduction: A Theory of Conceptualism.” Durham: Duke UP, 2017. 1–36. 28 July 2023 <https://read.dukeupress.edu/books/book/1938/chapter/234969/IntroductionA-Theory-of-Conceptualism>. 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