Articles de revues sur le sujet « Champs de causalité »

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DIARRASSOUBA, Alliou Salihini, Aubin Nogbou A. AMANZOU et Foungnigué Noé COULIBALY. « Commerce transfrontalier informel et sécurité alimentaire : le cas du riz en Côte d'Ivoire ». International Journal of Financial Accountability, Economics, Management, and Auditing (IJFAEMA) 3, no 5 (29 septembre 2021) : 845–58. http://dx.doi.org/10.52502/ijfaema.v3i5.157.

Texte intégral
Résumé :
Cet article analyse l'incidence du commerce transfrontalier informel en riz sur la sécurité alimentaire rizicole en Côte d'Ivoire dans le cadre de la politique nationale de vulgarisation de cette denrée. Un modèle de cointégration basé sur l'approche ARDL (Autoregressif à retards échelonnés) a été appliqué. Les résultats montrent l'existence d'une relation à court et à long terme entre le commerce transfrontalier et la sécurité alimentaire en riz. A court terme, une augmentation des flux de détournement frontalier en riz de 10% entraîne une augmentation de l'insécurité alimentaire en riz en Côte d'Ivoire de 0,2% alors qu'à long terme, cette augmentation est de 0,17%. Aussi, l'analyse de la causalité avec la méthode de Toda-Yamamoto indique un lien indirect entre le commerce transfrontalier et l'insécurité alimentaire à travers la superficie de riz récoltée. Les pouvoirs publics devraient associer à l’augmentation des superficies cultivables un mécanisme de valorisation des prix bord champs et d’achat anticipé d’une proportion du volume de la production rizicole dans ces zones afin de réduire le commerce transfrontalier informel et renforcer la politique d’autosuffisance dans le secteur.
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2

Gignoux-Ezratty, Véronique. « Déconfiner la perception scientifique en france ». Acta Europeana Systemica 10 (9 décembre 2020) : 19–32. http://dx.doi.org/10.14428/aes.v10i0.59573.

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Résumé :
La pandémie de la Covid-19 amène à repenser le monde, à prendre conscience de la nécessité d’un nouveau modèle socio-économique. Mais comment faire quand il existe un déni de la rigueur scientifique dans le monde politique et médiatique comme en France ? Combien de discours sur l’efficacité d’une politique économique sont basés sur une hypothèse fausse, celle que "corrélation veut dire causalité" ? Pourquoi y-a-t-il tant de débats télévisés où des polémistes s’improvisent experts ou expertes ? Pourquoi des gouvernants sont incapables de prendre en compte des questions de logistique basiques pour la mise à disposition de masques de protection ? Pourquoi l’enseignement des mathématiques et des sciences font l’objet depuis plusieurs dizaines d’années d’un dénigrement construit par une répétition d’arguments infondés ? La capacité collective de repérer ce qui est scientifiquement prouvé et ce qui ne l’est pas, manque à la France et à un grand nombre de pays industrialisés. Il s’agit d’un handicap qui impacte directement la capacité d’évoluer vers une économie acceptée par la majorité des citoyens et basée sur le réel. Cette incapacité alimente le risque de crise économique et d’explosions sociétales. Ce qui est fait défaut n’est pas une connaissance des dernières découvertes scientifiques, mais celle des fondamentaux de la rigueur scientifique, des limites des modèles et de la valeur des sondages. Pour changer la compréhension des sciences, deux leviers sont possibles. Le premier porte sur la conscience du grand public et des médias, le deuxième sur la gouvernance de l’enseignement des sciences à l’école. Cette communication fait l’état des lieux en France, propose des hypothèses sur les évolutions socio-culturelles d’ordre systémique qui ont conduit à cette situation. Deux actions nécessaire dans deux champs sont développées : la communication médiatique et l’éducation en sciences.
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3

Rice, Lee C. « La causalité adéquate chez Spinoza ». Articles 19, no 1 (7 août 2007) : 45–49. http://dx.doi.org/10.7202/027171ar.

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Résumé :
RÉSUMÉ L’objectif de cet article est de proposer une analyse de deux conceptions distinctes de la causalité chez Spinoza. Selon la première (« émanative ») la nature-dieu serait la cause directe de toute action qui a lieu au niveau des choses finies; tandis que, selon la seconde (« consécutive ») toute action finie ferait partie d’une chaîne infinie de causes (dont chacune est toutefois finie) qui est répandue dans la durée. Je montre que cette causalité-ci n’est ni illusoire ni simplement derivative, contre les suggestions de plusieurs travaux récents sur Spinoza. En deuxième lieu nous proposons un modèle pour la causalité consécutive qui assure la possibilité que les êtres finis puissent fonctionner comme des causes adéquates au sens spinoziste dans le champ physique. Ici l’analyse s’oppose à plusieurs chercheurs qui soutiennent qu’il existe une rupture entre les attributs de la pensée et de l’étendue dans le système spinoziste.
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Clément, Pierre-Alain. « Le terrorisme est une violence politique comme les autres ». Études internationales 45, no 3 (27 novembre 2014) : 355–78. http://dx.doi.org/10.7202/1027551ar.

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Résumé :
L’objectif de cet article est de contribuer à la réflexion sur la typologie des violences politiques et du terrorisme. Une voie délaissée par le champ, y compris par la recherche théorique. Le but est de marginaliser les dilemmes clivants et fréquents du champ, notamment sur la définition et la causalité du terrorisme. La typologie des violences politiques proposée est déductive. Elle évite deux faiblesses des typologies actuelles : dépendance à une définition du terrorisme et absence de lien entre violences étatiques et subétatiques. Trois critères définissent l’acte violent : mandat, intention et ciblage. La variable temps est intégrée pour une analyse dynamique des organisations violentes.
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Bercherie, Paul. « La question de l’autisme et l’économie intime de la psychose ». psychologie clinique, no 56 (2023) : 144–52. http://dx.doi.org/10.1051/psyc/202356144.

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Résumé :
Il semble actuellement de bon ton de faire de l’autisme une structure autonome, avec une causalité spécifique, idéalement organiciste, ranimant ainsi les apories qui marquèrent l’échec puis le déclin de la psychiatrie clinique. L’appartenance du syndrome autistique au champ psychotique semble pourtant une évidence, comme l’illustre l’omniprésence de certains de ses traits dans l’ensemble du champ, voire l’origine historique du terme d’autisme. Il se pourrait même que la solution autistique représente en quelque sorte l’érection en une défense spécifique de l’essence même de la psychose, comme tente de l’argumenter ce texte sur des situations cliniques démonstratives.
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Rayner, Hervé. « Quelques apports de Thomas Schelling à la compréhension des processus sociaux ». Emulations - Revue de sciences sociales, no 31 (15 novembre 2019) : 105–15. http://dx.doi.org/10.14428/emulations.031.08.

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Résumé :
Souvent apparenté à la théorie de l’acteur rationnel, à la théorie des jeux et au contexte de la guerre froide, Thomas Schelling n’en a pas moins produit une œuvre iconoclaste et occupé une position originale dans le champ scientifique états-unien, ne serait-ce que par son penchant affirmé pour l’interdisciplinarité. Soucieux de scruter les « impératifs de l’action », ses travaux permettent d’ouvrir des pistes de recherche stimulantes pour peu qu’on les croise avec ceux d’autres auteurs et types de démarche. Son concept de point focal peut par exemple renouveler l’approche du charisme. Enfin, sa théorie de la décision interdépendante et son insistance sur l’importance de la coordination tacite mettent en cause les conceptions exclusives (ascendante ou descendante) de la causalité, nous incitant à penser en termes de causalité spirale et de jeux spéculaires, ces jeux de miroirs dans lesquels sont pris les acteurs et où s’originent les processus d’auto-amplification.
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Rhenter, Pauline. « Les figures du social dans la culture professionnelle psychiatrique ». II Le brouillage des frontières entre santé et social : évolutions des notions et impacts pour les professionnels, no 55 (6 juillet 2006) : 89–98. http://dx.doi.org/10.7202/013227ar.

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Résumé :
Parce que la psychiatrie, comme toute médecine, est un art, l’évolution de ses hypothèses et de ses connaissances est tributaire de son inscription dans un contexte social intégrant des jeux de pouvoir et de compétence. Depuis une quinzaine d’années, alors que la psychiatrie publique voit son domaine de compétence s’élargir à de nouvelles populations ou problématiques, les représentations professionnelles ne vont pas dans le sens d’une identification des causalités sociales du trouble mental, mais d’incertitudes cliniques associées à un décloisonnement des champs du travail sanitaire et social. Cependant, les figures contemporaines du social faisant partie intégrantes de telles représentations se complexifient incontestablement tout en témoignant de la persistance d’une culture désireuse de maintenir, par une exigence de réforme juridique et politique, l’écart entre la matérialité du social et ses incarnations symboliques.
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Fedida, Pierre. « Quelques remarques sur psychanalyse et biologie, fécondité de l’hétérogène ». Bulletin de psychologie 57, no 473 (2004) : 449–55. http://dx.doi.org/10.3406/bupsy.2004.15372.

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Résumé :
La rencontre du psychanalyste avec les scientifiques de la matière vivante produit des effets. Mais ceux-ci sont à chercher davantage dans le discours des interlocuteurs que dans d’improbables remises en question épistémologiques. Au contraire, le respect rigoureux de l’hétérogénéité de leurs champs respectifs évite le recours à des analogies appauvries, qui reposent sur de simples transferts terminologiques. Le psychanalyste quant à lui, n’ayant à traiter que du matériau psychique, se tient à distance de toute interprétation causaliste dans le rapprochement des phénomènes corporels et psychiques. Solidement arrimé à l’enseignement freudien, il sait que celui-ci n’apporte aucun éclairage concernant l’anatomie, la physiologie et la physique de l’organe psychique. En revanche, la figure de l’analogie, mobilisée dans les discours de chacun, est en mesure de souligner, voire d’éclairer cette fécondité de l’hétérogène.
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Javeau, Claude. « La pratique sociologique entre les illusions de la méthode et les mirages de la technique ». II. Du social et de la sociologie : rapports et postures, no 20 (27 novembre 2015) : 115–20. http://dx.doi.org/10.7202/1034117ar.

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Résumé :
Les sciences sociales ont repoussé « la condition humaine » hors de leur champ de compétence. Seules ont fini par compter des « déterminations » élaborées sur le mode de causalités « démontrées » selon des manipulations mathématiques. Cette façon de faire empruntée aux sciences de la nature a vite recherché à ces démonstrations des applications « pratiques », au bénéfice, pour faire bref, de diverses modalités de contrôle social. Aux sciences sociales est désormais dévolue une finalité technique, à savoir « résoudre les problèmes sociaux ». Cela signifie gérer et contrôler divers espaces sociaux de manière rationnelle, ou qui se veut telle. Ce qui fait problème, à notre époque, c’est la réduction de ces sciences au simple rang de recettes de consolidation, de replâtrage ou de réforme ponctuelle de l’ordre social existant.
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Gardner, Daniel. « La Loi sur l'assurance-automobile : loi d'interprétation libérale ? » Les Cahiers de droit 33, no 2 (12 avril 2005) : 485–513. http://dx.doi.org/10.7202/043146ar.

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Résumé :
La Loi sur l'assurance automobile constitue l'exemple par excellence d'une loi remédiatrice. Elle fut adoptée en 1977 pour répondre à une insatisfaction généralisée à l'égard du système de droit commun de la responsabilité civile. La règle de l'interprétation large et libérale, explicitement édictée à l'article 41 de la Loi d'interprétation, devrait donc être appliquée sans discussion. Cependant, l'auteur expose dans les pages qui suivent que la situation est loin d'être aussi claire. Les exemples d'interprétation manifestement restrictive côtoient des décisions plus conformes au voeu du législateur. Celui-ci a d'ailleurs restreint le champ d'application de la loi, dans une réforme entrée en vigueur le 1er janvier 1990. Si la situation est préoccupante, elle n'est cependant pas désespérée. L'auteur souligne l'existence d'arrêts plus récents de la Cour d'appel où la règle de l'interprétation large et libérale semble mieux respectée. Cette tendance devra, selon lui, s'accompagner d'une révision en profondeur du critère de la causalité, tel qu'il est présentement appliqué par les tribunaux.
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Sandri, Eva. « La sérendipité sur Internet : égarement documentaire ou recherche créatrice ? » Cygne noir, no 1 (26 juillet 2022) : 6–21. http://dx.doi.org/10.7202/1090992ar.

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Résumé :
Caractérisée par une rupture apparente dans la causalité et un fonctionnement aléatoire, la sérendipité, ou le don de faire une découverte inattendue, interroge les domaines de la logique, de la sémiotique et de la recherche documentaire. Favorisée par la recherche sur Internet et la lecture non linéaire hypertextuelle, la sérendipité tend peu à peu à trouver une place légitime au sein de la recherche d’information. Cette réflexion interdisciplinaire s’ancre dans les domaines de la sémiotique, la logique, la documentation et les cultures numériques. À partir d’une lecture peircienne de la sérendipité, assimilant ce phénomène au concept d’abduction, j’effectuerai une analyse des moteurs de recherche et plus généralement de l’hypertextualité sur le Web 2.0. Les exemples convoqués seront quatre outils de recherche documentaire sur Internet, soit l’encyclopédie en ligne Wikipédia, le site Amazon et les moteurs de recherche Google et Oamos. À partir de ces analyses, il s’agira d’observer les impacts et les limites de la sérendipité dans le champ de la recherche d’information sur Internet. Favorisée par la structure du réseau, la sérendipité apparaît alors comme une disponibilité de l’esprit à l’improbable et soulève également le risque de recherches documentaires malheureuses à travers le phénomène inverse de zemblanité.
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Azzi, Siham, et Souad El Yazidi. « Le reconditionnement de la perception dans un processus audio-phonatoire corrigeant le segmental par le suprasegmental : cas de la correction du son [y] chez l’apprenant marocain du fle ». SHS Web of Conferences 78 (2020) : 09005. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20207809005.

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Résumé :
Qualifiées « Cendrillon » (Pistorius & Bettina, 2011, p. 6) et faisant figure de « parent pauvre » de l’enseignement et de l’apprentissage des langues étrangères, la phonétique et la phonologie sont, aujourd’hui, de plus en plus marginalisées aussi bien dans le champ didactique que dans les pratiques de classe. Il en est de même pour la correction phonétique. Amener un apprenant à la production et la réalisation d’un son donné de la langue étrangère n’est pas toujours aisé pour l’enseignant. Jusqu’il n’y a guère, la plupart des enseignants de langue étrangère/seconde fondaient leur enseignement sur le postulat selon lequel l’apprenant prononce mal les sons étrangers parce que son appareil phonateur n’est pas habitué à les produire dans sa langue maternelle. La correction de la prononciation dans l'apprentissage d'une langue étrangère fait désormais consensus : faudrait-il rééduquer les organes articulatoires ou reconditionner la perception de l’apprenant (Alazard, 2013) afin de corriger ses déficiences de prononciation ? Un dilemme de causalité des erreurs phonétiques qui rejoint celui de « l’oeuf ou la poule » ? La présente étude expose les résultats de deux expérimentations portant sur la perception et la production de la voyelle orale [y] du français par des apprenants-enfants marocains commençant à apprendre cette langue à l’âge de 7 à 8 ans dans une école publique. Les tests de diagnostic conçus montrent que la voyelle antérieure arrondie [y] , n’étant pas attestée ni en arabe marocain ni en arabe classique, pose majoritairement des problèmes de production aux apprenants marocains. Les résultats mettent en valeur l’efficience du reconditionnement perceptif sur les performances perceptive et productive des apprenants. Ils confirment que, généralement, un bon reconditionnement de la perception des sons étrangers est une nécessité préalable à une production optimale. Ces données obtenues suggèrent qu’un entraînement basé sur la correction perceptive par la prosodie sensibilise les apprenants aux liens existant entre le respect de la structure prosodique et la bonne perception et production des sons. Cela mène à conclure qu’une surveillance de la bonne maîtrise de la structure suprasegmentale dans l’expression orale, dès le début de l’apprentissage du français langue étrangère/seconde, pourrait garantir une meilleure performance chez l’apprenant.
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Oussama, Amrani, et El Arbi El Bakkali. « COMMUNICATION DE LA VIOLENCE AU CINÉMA ». Conhecimento & ; Diversidade 15, no 39 (6 novembre 2023) : 451–63. http://dx.doi.org/10.18316/rcd.v15i39.11128.

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Résumé :
La violence est inhérente à l’existence de l’homme. Elle est créatrice et destructive. De la violence surgit une vie, une âme et une œuvre d’art. Et c’est la violence qui subvertit l’ordre, sème le chaos et disloque les liens. La violence est la justification d’un acte impétueux. Elle peut en être à la fois la cause et l’effet. Par ailleurs, la violence peut transmettre un message de colère, d’insatisfaction, de rébellion, d’amour et d’autres, comme elle peut être elle-même un message. Cette notion, vu son importance, figure parmi les centres d’intérêt de plusieurs disciplines artistiques et ce depuis l’art rupestre jusqu’à l’art moderne. Le septième art, lui, ne fait pas exception et fait de la violence un sujet à traiter et un moyen pour traiter d’autres sujets. Comme le cinéma est un moyen de communication audiovisuelle, il fait de l’image, des techniques de mises en scènes, et des nouvelles technologies tout un arsenal communicationnel pour attaquer la notion de la violence. Or, quand on entend da la violence au cinéma, on pense en prime abord aux films d’action américains, des films d’horreur ou des films d’aventures épiques qui illustrent le combat entre le bien et le mal à travers les violences physiques, verbales et psychologiques. Ainsi, la communication de la violence dans l’art cinématographique se met devant un heurt : on relie la violence et la contreviolence selon un lien de causalité constituant un cercle vicieux où l’action produit une réaction qui devient à son tour une action stimulant une réaction. Abdelhaï LARAKI dans son film Les Ailes de l’Amour fait de la violence non pas seulement le produit des injustices régnant dans la société, mais aussi un moyen de communication qui fait de l’image, de la musique, du hors-champ, et de l’éclairage des canaux permettant la diffusion du message du réalisateur. Entre la communication violente dans l’intrigue, la communication des violences au sein d’une microsociété représentée par le cadre spatial et le message que communique le réalisateur aux spectateurs ne devons-nous pas nous interroger sur les formes de la communication violente au sein de l’œuvre de LRAKI ? L’image ne transmet-elle pas un message violent au spectateur ? Les différentes crises ne sont-elles pas le produit d’une communication de crise ratée ? Telles sont les questions auxquelles nous tenterons de répondre dans notre intervention intitulée : Communication de la violence au cinéma: Le cas du film les Ailes de l'Amour d'Abdelhaï LARAKI.
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Ivanouw, Jan. « The Rorschach Comprehensive System Scoring Conceptualized by a Phenomenological Metalanguage ». Rorschachiana 24, no 1 (janvier 2000) : 127–49. http://dx.doi.org/10.1027/1192-5604.24.1.127.

Texte intégral
Résumé :
Le psychologue danois Edgar Rubin est bien connu pour ses expériences sur les rapports figure/fond. Son disciple Edgar Tranekjær Rasmussen a développé un métalangage phénoménologique applicable aux expériences sur la perception. Ce langage constitue aussi un outil d’intérêt général en psychologie et nous l’utilisons dans l’enseignement pour mieux comprendre les processus impliqués dans le Rorschach et résoudre les problèmes de la cotation. Le test du Rorschach nécessite de recueillir des informations sur l’expérience du sujet. Le recours au métalangage de Edgar Tranekjær Rasmussen nous aide dans ce processus. Le concept central de ce métalangage est celui de “phénomène.” Celui-ci désigne toute “chose” qui apparaît à une personne, y compris tous les aspects des autres phénomènes qui apparaissent, dont les relations entre phénomènes. Un phénomène apparaît à une personne à partir de traits médiateurs, ou formes apparentes qui changent selon le point de vue, tandis que le phénomène reste identique à lui-même. Un phénomène a un champ d’apparition dans la mesure où il apparaît en même temps que d’autres phénomènes, qui sont ses traits de champ. Parmi ces derniers, on distingue les traits propres, les traits étrangers et les traits périphériques. Lorsque l’on combine, d’une manière expérimentale, le phénomène A avec ses traits propres, le phénomène qui en résulte est identique à A. De même, lorsque l’on combine A avec ses traits étrangers, le phénomène qui en résulte est différent de A. Les traits périphériques sont indéterminés quant à leur qualité propre ou étrangère. Un phénomène comporte des traits déterminants. Pour qu’un phénomène garde son identité, certains traits déterminants doivent apparaître pour la personne dans différentes situations d’observation. Les traits propres du phénomène fonctionnent comme traits déterminants. Certains des traits étrangers peuvent aussi être des traits déterminants. Les traits périphériques peuvent changer, de telle sorte que le phénomène apparaît changé mais reste le même phénomène. Le concept d’identité tient donc une importance centrale dans le métalangage. Parfois, un phénomène apparaît comme un phénomène dont l’identité est encore à déterminer. Un phénomène peut apparaître d’une manière directe, immédiate, ou il peut apparaître d’une manière indirecte, médiate. Dans ce dernier cas, les traits médiateurs apparaissent d’une manière immédiate mais se réfèrent au phénomène qui est lui indirect. Il existe des phénomènes à différents niveaux. Au niveau supérieur, un phénomène possède tous les traits déterminants du niveau inférieur plus certains autres. Il est courant de confondre les différents niveaux de phénomènes lorsqu’ils portent le même nom. Un phénomène abstrait est formé à partir de certains traits déterminants d’un autre phénomène, mais pas de tous. La procédure d’identification intersubjective désigne ce qui se passe lorsque deux personnes utilisent le langage ou toute autre forme de communication (apparition anthropique) pour s’assurer que le phénomène qui leur apparaît est le même. Lorsqu’ils ont quelque doute, ils se réfèrent aux traits déterminants du phénomène, et s’ils doutent encore de ceux-ci, le processus continue jusqu’à ce qu’ils atteignent les phénomènes qui fonctionnent comme des bases de référence qui leur apparaissent à tous les deux comme identiques. Une relation peut apparaître comme un phénomène. Elle peut avoir comme champ d’apparition certains processus et quelques autres phénomènes qui participent à la relation. A l’inverse, le trait d’un phénomène peut être d’avoir une certaine relation avec d’autres phénomènes. Les phases de réponse et d’enquête au Rorschach sont caractérisées par ce métalangage. La nature même du Rorschach suscite beaucoup de phénomènes dont l’identité est encore à déterminer. Les caractéristiques des taches d’encre poussent le sujet à utiliser une identité de phénomène de manière moins stricte que ce qu’ils feraient dans la vie de tous les jours. Cela est dû au fait que les phénomènes apparaissant comme des réponses au test possèdent souvent beaucoup de traits périphériques, qui ne fonctionnent pas comme des traits déterminants mais qui permettent que les phénomènes apparaissent comme changés en comparaison avec leur apparence habituelle. Alors que, dans la phase de réponse, les phénomènes apparaissent souvent comme immédiats, dans la phase d’enquête ils apparaissent de manière plus indirecte, médiatisée par leurs formes d’apparition. A l’enquête, il va être important de formuler les traits déterminants des phénomènes qui ont apparus au sujet dans la phase de réponse de telle sorte que les phénomènes conservent l’identité et la forme d’apparition qu’ils avaient au départ. La procédure d’identification intersubjective peut être utile pour recueillir l’information pertinente. Le métalangage phénoménologique est utile pour éclairer les problèmes de détermination des localisations et pour distinguer entre une qualité de développement ordinaire ou de synthèse. Nous discutons dans cet article de la relation entre déterminants au Rorschach et le concept de “traits déterminants” propre au métalangage. Nous évoquons aussi le problème du type de causalité impliqué dans le concept de déterminant au Rorschach, c’est-à-dire ce qui “détermine” la réponse. Nous soulignons l’importance de recourir à l’équivalence phénoménologique dans la procédure d’extrapolation de la qualité formelle. Nous présentons les cotations spéciales critiques comme les produits d’une confusion entre traits propres et étrangers. Nous suggérons que différentes formes d’apparition des réponses dotées de cotations spéciales pourraient être interprétées de manières différentes. Il serait utile de poursuivre les recherches dans ce domaine, dans la mesure où la phase d’enquête a été peu étudiée. Quelques thèmes de recherche sont avancés en guise de conclusion.
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ARSLAN, İ. KAHRAMAN, et SAFİYE ÇÖP. « KÜRESEL DEĞER ZİNCİRLERİ İLE ULUSLARARASI REKABET GÜCÜ ARASINDAKİ NEDENSELLİK İLİŞKİSİ ». 3. SEKTÖR SOSYAL EKONOMİ DERGİSİ, 2020. http://dx.doi.org/10.15659/3.sektor-sosyal-ekonomi.20.08.1425.

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YALÇINKAYA, Hüseyin Serdar, et Nizamettin BAŞARAN. « Investigation of the Relationship Between Chaos Data and €/$ Exchange Rate Index Data with RQA Method ». Chaos Theory and Applications, 12 mai 2023. http://dx.doi.org/10.51537/chaos.1260049.

Texte intégral
Résumé :
A time series data contains a large amount of information in itself. Chaos data and volatility data which calculated by any time series are also derivative information included in the same time series. According to these assumptions, it is very important to question the ability of chaos and volatility information to affect each other, and which information affects and which information is affected. It is very important to determine the causes of volatility, which is an important result indicator for the finance literature, and especially with this study, it was tried to determine whether the chaos data is in a causal relationship with volatility. If some of the chaos data can be identified as the cause of volatility, the detected chaos data can be used in other research as a leading indicator of volatility. The data set used in the study is the daily euro/dollar exchange rate index between 01.01.2005 and 10.11.2022. In the study, time series of chaos data were created with Windowed RQA method and Hatemi-J asymmetric causality analysis research was carried out between these time series and euro/dollar exchange rate index volatility. The findings of the study conclude that the chaos data LnRR, LnEntr and LnLAM could be used as leading indicators of the euro/dollar exchange rate index volatility.
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Lanoix, Alexandre, Catherine Déry et Marc-André Éthier. « Regard sur le développement de la littératie en histoire chez des élèves inscrits à un cours d’Histoire du Québec et du Canada ». Axe 2 - Littératie, multimodalité et sciences humaines et sociales 15 (17 août 2022). http://dx.doi.org/10.7202/1091405ar.

Texte intégral
Résumé :
L’article rend compte des premiers résultats d’une recherche menée depuis l’automne 2020 sur l’état et l’évolution, chez des élèves inscrits à un cours d’Histoire du Québec et du Canada de quatrième secondaire, de la littératie, définie comme la capacité à comprendre et à communiquer de l’information dans le cadre d’un champ de connaissances, en l’occurrence l’histoire (Martel, 2018; Nokes, 2013). Nous en cherchons et analysons des manifestations dans les productions écrites des élèves sous deux angles : l’utilisation des documents et la production de textes historiques. L’analyse des productions d’élèves en fonction de ces deux perspectives montre les contours d’une littératie historique marquée par une difficulté certaine à exploiter les documents historiques pour construire une interprétation cohérente et à produire des textes historiques qui tiennent compte à la fois de l’espace, du temps et de la causalité.
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Kirikkaleli, Dervis, Ibrahim Adeshola, Tomiwa Sunday Adebayo et Abraham Ayobamiji Awosusi. « Do foreign aid triggers economic growth in Chad ? A time series analysis ». Future Business Journal 7, no 1 (6 mai 2021). http://dx.doi.org/10.1186/s43093-021-00063-y.

Texte intégral
Résumé :
AbstractThis study explores the nexus between foreign aid and Chad's economic growth. Empirical evidence is based on annual data from 1982 to 2018. The study used ARDL, FMOLS, and DOLS techniques to establish interconnection among the economic indicators. Subsequently, the study utilized the wavelet coherence technique to capture causality and correlation between economic growth and the independent variables. One of the wavelet approach's uniqueness is that it shows the pattern and behavior of the variables used, including the different time horizons. Thus, we explore the dynamic influence of gross capital formation, foreign aid, import, and export on Chad's economic growth. The result of the ARDL long-run estimates reveals that gross capital formation and foreign aid exert insignificant impact on GDP growth. However, exports and imports exert a positive and significant impact on GDP growth. Furthermore, the global financial crisis has a negative and significant impact on the economy of Chad. The outcomes of the wavelet coherence test provide supportive evidence for the ARDL long-run outcomes. Hence, we suggested that substantial macroeconomic reforms and economic liberalization initiatives will help in the dissemination of information and promote domestic investment and importation of high-tech goods.
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Leclerc, Véronique, Alexandre Tremblay et Chani Bonventre. « Anthropologie médicale ». Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.125.

Texte intégral
Résumé :
L’anthropologie médicale est un sous-champ de l’anthropologie socioculturelle qui s’intéresse à la pluralité des systèmes médicaux ainsi qu’à l’étude des facteurs économiques, politiques et socioculturels ayant un impact sur la santé des individus et des populations. Plus spécifiquement, elle s’intéresse aux relations sociales, aux expériences vécues, aux pratiques impliquées dans la gestion et le traitement des maladies par rapport aux normes culturelles et aux institutions sociales. Plusieurs généalogies de l’anthropologie médicale peuvent être retracées. Toutefois, les monographies de W.H.R. Rivers et d’Edward Evans-Pritchard (1937), dans lesquelles les représentations, les connaissances et les pratiques en lien avec la santé et la maladie étaient considérées comme faisant intégralement partie des systèmes socioculturels, sont généralement considérées comme des travaux fondateurs de l’anthropologie médicale. Les années 1950 ont marqué la professionnalisation de l’anthropologie médicale. Des financements publics ont été alloués à la discipline pour contribuer aux objectifs de santé publique et d’amélioration de la santé dans les communautés économiquement pauvres (Good 1994). Dans les décennies qui suivent, les bases de l’anthropologie médicale sont posées avec l’apparition de nombreuses revues professionnelles (Social Science & Medicine, Medical Anthropology, Medical Anthropology Quarterly), de manuels spécialisés (e.g. MacElroy et Townsend 1979) et la formation du sous-groupe de la Society for Medical Anthropology au sein de l’American Anthropological Association (AAA) en 1971, qui sont encore des points de références centraux pour le champ. À cette époque, sous l’influence des théories des normes et du pouvoir proposées par Michel Foucault et Pierre Bourdieu, la biomédecine est vue comme un système structurel de rapports de pouvoir et devient ainsi un objet d’étude devant être traité symétriquement aux autres systèmes médicaux (Gaines 1992). L’attention portée aux théories du biopouvoir et de la gouvernementalité a permis à l’anthropologie médicale de formuler une critique de l’hégémonie du regard médical qui réduit la santé à ses dimensions biologiques et physiologiques (Saillant et Genest 2007 : xxii). Ces considérations ont permis d’enrichir, de redonner une visibilité et de l’influence aux études des rationalités des systèmes médicaux entrepris par Evans-Pritchard, et ainsi permettre la prise en compte des possibilités qu’ont les individus de naviguer entre différents systèmes médicaux (Leslie 1980; Lock et Nguyen 2010 : 62). L’aspect réducteur du discours biomédical avait déjà été soulevé dans les modèles explicatifs de la maladie développés par Arthur Kleinman, Leon Eisenberg et Byron Good (1978) qui ont introduit une distinction importante entre « disease » (éléments médicalement observables de la maladie), « illness » (expériences vécues de la maladie) et « sickness » (aspects sociaux holistes entourant la maladie). Cette distinction entre disease, illness et sickness a joué un rôle clé dans le développement rapide des perspectives analytiques de l’anthropologie médicale de l’époque, mais certaines critiques ont également été formulées à son égard. En premier lieu, Allan Young (1981) formule une critique des modèles explicatifs de la maladie en réfutant l'idée que la rationalité soit un model auquel les individus adhèrent spontanément. Selon Young, ce modèle suggère qu’il y aurait un équivalant de structures cognitives qui guiderait le développement des modèles de causalité et des systèmes de classification adoptées par les personnes. Au contraire, il propose que les connaissances soient basées sur des actions, des relations sociales, des ressources matérielles, avec plusieurs sources influençant le raisonnement des individus qui peuvent, de plusieurs manières, diverger de ce qui est généralement entendu comme « rationnel ». Ces critiques, ainsi que les études centrées sur l’expérience des patients et des pluralismes médicaux, ont permis de constater que les stratégies adoptées pour obtenir des soins sont multiples, font appel à plusieurs types de pratiques, et que les raisons de ces choix doivent être compris à la lumière des contextes historiques, locaux et matériaux (Lock et Nguyen 2010 : 63). Deuxièmement, les approches de Kleinman, Eisenberger et Good ont été critiquées pour leur séparation artificielle du corps et de l’esprit qui représentait un postulat fondamental dans les études de la rationalité. Les anthropologues Nancy Scheper-Hughes et Margeret Lock (1987) ont proposé que le corps doit plutôt être abordé selon trois niveaux analytiques distincts, soit le corps politique, social et individuel. Le corps politique est présenté comme étant un lieu où s’exerce la régulation, la surveillance et le contrôle de la différence humaine (Scheper-Hughes et Lock 1987 : 78). Cela a permis aux approches féministes d’aborder le corps comme étant un espace de pouvoir, en examinant comment les discours sur le genre rendent possible l’exercice d’un contrôle sur le corps des femmes (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Les premiers travaux dans cette perspective ont proposé des analyses socioculturelles de différents contextes entourant la reproduction pour contrecarrer le modèle dominant de prise en charge médicale de la santé reproductive des femmes (Martin 1987). Pour sa part, le corps social renvoie à l’idée selon laquelle le corps ne peut pas être abordé simplement comme une entité naturelle, mais qu’il doit être compris en le contextualisant historiquement et socialement (Lupton 2000 : 50). Finalement, considérer le corps individuel a permis de privilégier l’étude de l’expérience subjective de la maladie à travers ses variations autant au niveau individuel que culturel. Les études de l’expérience de la santé et la maladie axées sur l’étude des « phénomènes tels qu’ils apparaissent à la conscience des individus et des groupes d’individus » (Desjarlais et Throop 2011 : 88) se sont avérées pertinentes pour mieux saisir la multitude des expériences vécues des états altérés du corps (Hofmann et Svenaeus 2018). En somme, les propositions de ces auteurs s’inscrivent dans une anthropologie médicale critique qui s’efforce d’étudier les inégalités socio-économiques (Scheper-Hughes 1992), l’accès aux institutions et aux savoirs qu’elles produisent, ainsi qu’à la répartition des ressources matérielles à une échelle mondiale (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Depuis ses débuts, l’anthropologie médicale a abordé la santé globale et épidémiologique dans le but de faciliter les interventions sur les populations désignées comme « à risque ». Certains anthropologues ont développé une perspective appliquée en épidémiologie sociale pour contribuer à l’identification de déterminants sociaux de la santé (Kawachi et Subramanian 2018). Plusieurs de ces travaux ont été critiqués pour la culturalisation des pathologies touchant certaines populations désignées comme étant à risque à partir de critères basés sur la stigmatisation et la marginalisation de ces populations (Trostle et Sommerfeld 1996 : 261). Au-delà des débats dans ce champ de recherche, ces études ont contribué à la compréhension des dynamiques de santé et de maladie autant à l’échelle globale, dans la gestion des pandémies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qu’aux échelles locales avec la mise en place de campagnes de santé publique pour faciliter l’implantation de mesures sanitaires, telles que la vaccination (Dubé, Vivion et Macdonald 2015). L’anthropologie a contribué à ces discussions en se penchant sur les contextes locaux des zoonoses qui sont des maladies transmissibles des animaux vertébrés aux humains (Porter 2013), sur la résistance aux antibiotiques (Landecker 2016), comme dans le cas de la rage et de l’influenza (Wolf 2012), sur les dispositifs de prévention mis en place à une échelle mondiale pour éviter l’apparition et la prolifération d’épidémies (Lakoff 2010), mais aussi sur les styles de raisonnement qui sous-tendent la gestion des pandémies (Caduff 2014). Par ailleurs, certains auteur.e.s ont utilisé le concept de violence structurelle pour analyser les inégalités socio-économiques dans le contexte des pandémies de maladies infectieuses comme le sida, la tuberculose ou, plus récemment, l’Ébola (Fassin 2015). Au-delà de cet aspect socio-économique, Aditya Bharadwaj (2013) parle d’une inégalité épistémique pour caractériser des rapports inégaux dans la production et la circulation globale des savoirs et des individus dans le domaine de la santé. Il décrit certaines situations comme des « biologies subalternes », c’est à dire des états de santé qui ne sont pas reconnus par le système biomédical hégémonique et qui sont donc invisibles et vulnérables. Ces « biologies subalternes » sont le revers de citoyennetés biologiques, ces dernières étant des citoyennetés qui donnes accès à une forme de sécurité sociale basée sur des critères médicaux, scientifiques et légaux qui reconnaissent les dommages biologiques et cherche à les indemniser (Petryna 2002 : 6). La citoyenneté biologique étant une forme d’organisation qui gravite autour de conditions de santé et d’enjeux liés à des maladies génétiques rares ou orphelines (Heath, Rapp et Taussig 2008), ces revendications mobilisent des acteurs incluant les institutions médicales, l’État, les experts ou encore les pharmaceutiques. Ces études partagent une attention à la circulation globale des savoirs, des pratiques et des soins dans la translation — ou la résistance à la translation — d’un contexte à un autre, dans lesquels les patients sont souvent positionnés entre des facteurs sociaux, économiques et politiques complexes et parfois conflictuels. L’industrie pharmaceutique et le développement des technologies biomédicales se sont présentés comme terrain important et propice pour l’analyse anthropologique des dynamiques sociales et économiques entourant la production des appareils, des méthodes thérapeutiques et des produits biologiques de la biomédecine depuis les années 1980 (Greenhalgh 1987). La perspective biographique des pharmaceutiques (Whyte, Geest et Hardon 2002) a consolidé les intérêts et les approches dans les premières études sur les produits pharmaceutiques. Ces recherches ont proposé de suivre la trajectoire sociale des médicaments pour étudier les contextes d’échanges et les déplacements dans la nature symbolique qu’ont les médicaments pour les consommateurs : « En tant que choses, les médicaments peuvent être échangés entre les acteurs sociaux, ils objectivent les significations, ils se déplacent d’un cadre de signification à un autre. Ce sont des marchandises dotées d’une importance économique et de ressources recelant une valeur politique » (traduit de Whyte, Geest et Hardon 2002). D’autres ont davantage tourné leur regard vers les rapports institutionnels, les impacts et le fonctionnement de « Big Pharma ». Ils se sont intéressés aux processus de recherche et de distribution employés par les grandes pharmaceutiques à travers les études de marché et les pratiques de vente (Oldani 2014), l’accès aux médicaments (Ecks 2008), la consommation des produits pharmaceutiques (Dumit 2012) et la production de sujets d’essais cliniques globalisés (Petryna, Lakoff et Kleinman 2006), ainsi qu’aux enjeux entourant les réglementations des brevets et du respect des droits politiques et sociaux (Ecks 2008). L’accent est mis ici sur le pouvoir des produits pharmaceutiques de modifier et de changer les subjectivités contemporaines, les relations familiales (Collin 2016), de même que la compréhensions du genre et de la notion de bien-être (Sanabria 2014). Les nouvelles technologies biomédicales — entre autres génétiques — ont permis de repenser la notion de normes du corps en santé, d'en redéfinir les frontières et d’intervenir sur le corps de manière « incorporée » (embodied) (Haraway 1991). Les avancées technologiques en génomique qui se sont développées au cours des trois dernières décennies ont soulevé des enjeux tels que la généticisation, la désignation de populations/personnes « à risque », l’identification de biomarqueurs actionnables et de l’identité génétique (TallBear 2013 ; Lloyd et Raikhel 2018). Au départ, le modèle dominant en génétique cherchait à identifier les gènes spécifiques déterminant chacun des traits biologiques des organismes (Lock et Nguyen 2010 : 332). Cependant, face au constat que la plupart des gènes ne codaient par les protéines responsables de l’expression phénotypique, les modèles génétiques se sont depuis complexifiés. L’attention s’est tournée vers l’analyse de la régulation des gènes et de l’interaction entre gènes et maladies en termes de probabilités (Saukko 2017). Cela a permis l’émergence de la médecine personnalisée, dont les interventions se basent sur l’identification de biomarqueurs personnels (génétiques, sanguins, etc.) avec l’objectif de prévenir l’avènement de pathologies ou ralentir la progression de maladies chroniques (Billaud et Guchet 2015). Les anthropologues de la médecine ont investi ces enjeux en soulevant les conséquences de cette forme de médecine, comme la responsabilisation croissante des individus face à leur santé (Saukko 2017), l’utilisation de ces données dans l’accès aux assurances (Hoyweghen 2006), le déterminisme génétique (Landecker 2011) ou encore l’affaiblissement entre les frontières de la bonne santé et de la maladie (Timmermans et Buchbinder 2010). Ces enjeux ont été étudiés sous un angle féministe avec un intérêt particulier pour les effets du dépistage prénatal sur la responsabilité parentale (Rapp 1999), l’expérience de la grossesse (Rezende 2011) et les gestions de l’infertilité (Inhorn et Van Balen 2002). Les changements dans la compréhension du modèle génomique invitent à prendre en considération plusieurs variables en interaction, impliquant l’environnement proche ou lointain, qui interagissent avec l’expression du génome (Keller 2014). Dans ce contexte, l’anthropologie médicale a développé un intérêt envers de nouveaux champs d’études tels que l’épigénétique (Landecker 2011), la neuroscience (Choudhury et Slaby 2016), le microbiome (Benezra, DeStefano et Gordon 2012) et les données massives (Leonelli 2016). Dans le cas du champ de l’épigénétique, qui consiste à comprendre le rôle de l’environnement social, économique et politique comme un facteur pouvant modifier l’expression des gènes et mener au développement de certaines maladies, les anthropologues se sont intéressés aux manières dont les violences structurelles ancrées historiquement se matérialisent dans les corps et ont des impacts sur les disparités de santé entre les populations (Pickersgill, Niewöhner, Müller, Martin et Cunningham-Burley 2013). Ainsi, la notion du traumatisme historique (Kirmayer, Gone et Moses 2014) a permis d’examiner comment des événements historiques, tels que l’expérience des pensionnats autochtones, ont eu des effets psychosociaux collectifs, cumulatifs et intergénérationnels qui se sont maintenus jusqu’à aujourd’hui. L’étude de ces articulations entre conditions biologiques et sociales dans l’ère « post-génomique » prolonge les travaux sur le concept de biosocialité, qui est défini comme « [...] un réseau en circulation de termes d'identié et de points de restriction autour et à travers desquels un véritable nouveau type d'autoproduction va émerger » (Traduit de Rabinow 1996:186). La catégorie du « biologique » se voit alors problématisée à travers l’historicisation de la « nature », une nature non plus conçue comme une entité immuable, mais comme une entité en état de transformation perpétuelle imbriquée dans des processus humains et/ou non-humains (Ingold et Pálsson 2013). Ce raisonnement a également été appliqué à l’examen des catégories médicales, conçues comme étant abstraites, fixes et standardisées. Néanmoins, ces catégories permettent d'identifier différents états de la santé et de la maladie, qui doivent être compris à la lumière des contextes historiques et individuels (Lock et Nguyen 2010). Ainsi, la prise en compte simultanée du biologique et du social mène à une synthèse qui, selon Peter Guarnaccia, implique une « compréhension du corps comme étant à la fois un système biologique et le produit de processus sociaux et culturels, c’est-à-dire, en acceptant que le corps soit en même temps totalement biologique et totalement culturel » (traduit de Guarnaccia 2001 : 424). Le concept de « biologies locales » a d’abord été proposé par Margaret Lock, dans son analyse des variations de la ménopause au Japon (Lock 1993), pour rendre compte de ces articulations entre le matériel et le social dans des contextes particuliers. Plus récemment, Niewöhner et Lock (2018) ont proposé le concept de biologies situées pour davantage contextualiser les conditions d’interaction entre les biologies locales et la production de savoirs et de discours sur celles-ci. Tout au long de l’histoire de la discipline, les anthropologues s’intéressant à la médecine et aux approches de la santé ont profité des avantages de s’inscrire dans l’interdisciplinarité : « En anthropologie médical, nous trouvons qu'écrire pour des audiences interdisciplinaires sert un objectif important : élaborer une analyse minutieuse de la culture et de la santé (Dressler 2012; Singer, Dressler, George et Panel 2016), s'engager sérieusement avec la diversité globale (Manderson, Catwright et Hardon 2016), et mener les combats nécessaires contre le raccourcies des explications culturelles qui sont souvent déployées dans la littérature sur la santé (Viruell-Fuentes, Miranda et Abdulrahim 2012) » (traduit de Panter-Brick et Eggerman 2018 : 236). L’anthropologie médicale s’est constituée à la fois comme un sous champ de l’anthropologie socioculturelle et comme un champ interdisciplinaire dont les thèmes de recherche sont grandement variés, et excèdent les exemples qui ont été exposés dans cette courte présentation.
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