Thèses sur le sujet « Aristote (0384-0322 av. J.-C. ; philosophe) – Contribution à la physique »

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Cherif, Zahar Farah. « Le traité d’Aristote sur l’éternité du mouvement. Traduction et commentaire de Physique VIII ». Electronic Thesis or Diss., Paris 4, 2016. http://www.theses.fr/2016PA040186.

Texte intégral
Résumé :
La thèse consiste en une nouvelle traduction du livre VIII de la Physique d’Aristote, suivie d’un commentaire linéaire et problématisé du traité. Ce travail propose de repérer et d’analyser aussi bien les difficultés d’interprétation que les problèmes philosophiques internes au système aristotélicien en prenant appui sur les apports de la riche littérature secondaire et en se nourrissant de l’exégèse ancienne grecque et arabe. Il montre que le livre VIII est consacré de bout en bout à la question de l’éternité du mouvement et est susceptible de trois interprétations très différentes en fonction de la manière dont on identifie la nature de cette éternité. Après avoir présenté la première lecture, commune à la tradition néoplatonicienne (Philopon et Simplicius) et à la première réception arabe du traité (Fārābī, Ibn Bāǧǧa et le jeune Averroès), puis la seconde interprétation, propre à l’Averroès tardif, cette recherche met à distance ces deux interprétations historiques pour déployer une nouvelle lecture, « sous-déterminée », du traité, plus fidèle à sa lettre
The dissertation consists of a new translation of the eighth book of Aristotle’s Physics followed by a linear and analytical commentary of the treatise. Based on a study of the contemporary secondary literature and a close examination of the Greek and Arabic exegesis, the aim of this work is to identify and analyse the difficulties of interpretation as well as the philosophical problems that arise inside the Aristotelian system. It demonstrates that Book VIII is all the way long a study of the eternity of motion and gives rise to three very different interpretations according to the way one understands the nature of this eternity. After a presentation of the first reading of the treatise, common to the Neoplatonist tradition (Philoponus and Simplicius) and the first Arabic reception of the text (Fārābī, Ibn Bāǧǧa and the young Averroes), and of the second reading, specific to the late works of Averroes, this research distances itself from both historical interpretations and develops a new reading of the treatise closer to the Aristotelian text
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Pralon, Didier. « Les témoignages d'Aristote sur les atomistes anciens dans le fragment 208, dans les traités de la Métaphysique, de la Physique, du De Caelo et du De Generatione et Corruptione ». Aix-Marseille 1, 1995. http://www.theses.fr/1996AIX10016.

Texte intégral
Résumé :
Les temoignages, explicites et implicites, qu'aristote donne de la doctrine des atomistes anciens (35 dans le corpus retenu, variant de quelques lignes a plusieurs pages), presentent des exemples significatifs de la methode d'aristote en histoire de la philosophie. Ils donnent aussi une image coherente des principes d'une doctrine originale, que distinguent radicalement des autres doctrines ses postulats fondamentaux : l'infinitude et la discontinuite, d'une part, s'opposent au monisme fini d'aristote, quoi qu'il doive par ailleurs a democrite ; le materialisme et le sensualisme, d'autre part, separent tout aussi radicalement l'atomisme abderitain du platonisme.
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Cherif, Zahar Farah. « Le traité d’Aristote sur l’éternité du mouvement. Traduction et commentaire de Physique VIII ». Thesis, Paris 4, 2016. http://www.theses.fr/2016PA040186.

Texte intégral
Résumé :
La thèse consiste en une nouvelle traduction du livre VIII de la Physique d’Aristote, suivie d’un commentaire linéaire et problématisé du traité. Ce travail propose de repérer et d’analyser aussi bien les difficultés d’interprétation que les problèmes philosophiques internes au système aristotélicien en prenant appui sur les apports de la riche littérature secondaire et en se nourrissant de l’exégèse ancienne grecque et arabe. Il montre que le livre VIII est consacré de bout en bout à la question de l’éternité du mouvement et est susceptible de trois interprétations très différentes en fonction de la manière dont on identifie la nature de cette éternité. Après avoir présenté la première lecture, commune à la tradition néoplatonicienne (Philopon et Simplicius) et à la première réception arabe du traité (Fārābī, Ibn Bāǧǧa et le jeune Averroès), puis la seconde interprétation, propre à l’Averroès tardif, cette recherche met à distance ces deux interprétations historiques pour déployer une nouvelle lecture, « sous-déterminée », du traité, plus fidèle à sa lettre
The dissertation consists of a new translation of the eighth book of Aristotle’s Physics followed by a linear and analytical commentary of the treatise. Based on a study of the contemporary secondary literature and a close examination of the Greek and Arabic exegesis, the aim of this work is to identify and analyse the difficulties of interpretation as well as the philosophical problems that arise inside the Aristotelian system. It demonstrates that Book VIII is all the way long a study of the eternity of motion and gives rise to three very different interpretations according to the way one understands the nature of this eternity. After a presentation of the first reading of the treatise, common to the Neoplatonist tradition (Philoponus and Simplicius) and the first Arabic reception of the text (Fārābī, Ibn Bāǧǧa and the young Averroes), and of the second reading, specific to the late works of Averroes, this research distances itself from both historical interpretations and develops a new reading of the treatise closer to the Aristotelian text
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Souchard, Bertrand. « Aristote, de la physique à la métaphysique, réceptivité et causalité ». Dijon, 2002. http://www.theses.fr/2002DIJOL004.

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Guremen, Refik. « L'homme, le plus politique des animaux : essai sur les "Politiques" d'Aristote, livre I, chapitre 2 ». Electronic Thesis or Diss., Paris 1, 2013. http://www.theses.fr/2013PA010678.

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Résumé :
Cette étude est entièrement consacrée à un examen du deuxième chapitre du premier livre des "Politiques" d'Aristote. Elle vise à analyser l'affirmation aristotélicienne selon laquelle l'homme est un animal plus politique que les autres animaux politiques (Pol., I, 1, 1253a7-9). Tous les commentateurs d'Aristote expliquent cette affirmation par référence à la rationalité, ou à la moralité ou encore à la capacité langagière de l'homme. Selon l'idée soutenue dans cette étude, bien que ces traits exclusivement humains ne soient pas impertinents à la forme spécifique que prend la vie politique de l'homme, le plus haut degré de son caractère politique ne peut pas s'expliquer en fonction d'eux. Après un examen détaillé des plusieurs difficultés que l'on rencontre dans les commentaires contemporains des Politiques, 1,2, nous avons développé la thèse que selon Aristote l'homme est le plus politique des animaux politiques parce qu'il est un animal grégaire à multiple communautés. D'après Aristote, l'homme développe cette multiplicité de communautés en vue de l'autosuffisance. Pour pouvoir montrer que cette interprétation est en conformité avec une autre affirmation d'Aristote selon laquelle la polis existe en vue du bien-vivre, nous avons aussi démontré qu'il existe chez le Stagirite des éléments d'une notion de bien-vivre qui relève moins de la moralité que des conditions animales de l'homme et que c'est dans ce dernier sens que l'existence de la polis en vue du bien-vivre doit être comprise
This dissertation is dedicated to an exclusive study of Aristotle's "Politics", I, 2. It aims at analyzing Aristotle's affirmation that human beings are more political than the other political animals (Pol., I, 1, 1253a7-9). According to the most widely shared views about Aristotle's argument here, human beings would be more political either because they are rational, or because they have a natural capacity for speech or because they are perceptive about questions of morality. According to the idea defended in this study, although these exclusively human features are not impertinent to the specific form that human beings' political life takes, human beings' higher degree of politicalness cannot be explained on the basis of them. After a detailed examination of certain difficulties and shortcomings in contemporary commentaries on Politics, l, 2, we develop the thesis that according to Aristotle, the human being is more political because it is a gregarious animal of multiple communities. For Aristotle, human beings develop this multiplicity of communities for the sake of self-sufficiency. In order to show that this thesis is in conformity with Aristotle's other main idea that the polis exists for the sake of living-well, we demonstrate that elements of a different conception of living-well, based more on human being's animality than its rnorality, are present in Aristotle’s work. Aristotle's affirmation that the polis exists for the sake of living-well must be understood in this rather zoological sense of living-well
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Torrente, Luca. « Génération, nature et individuation chez Aristote ». Electronic Thesis or Diss., Sorbonne université, 2022. https://accesdistant.sorbonne-universite.fr/login?url=https://theses-intra.sorbonne-universite.fr/2022SORUL015.pdf.

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Résumé :
Cette thèse se propose d’examiner le problème de l’individuation chez Aristote à partir d’une étude sur la génération des êtres vivants. Ce choix a permis d’aborder un problème controversé selon une perspective quasiment inédite. La première partie de la thèse est une analyse de la génération des substances physiques dans le corpus aristotélicien. Ce chapitre vise à mettre en évidence les caractères propres de la génération absolue des substances par rapport aux autres types de devenir. La deuxième partie étudie l’embryogenèse des vivants dans une perspective qui cherche à intégrer le modèle hylémorphique dans un autre modèle, plus complexe et exhaustif, qui est celui du développement dynamique. Dans la troisième partie, c’est le problème de l’individuation qui est visé. On achève l’analyse de la génération animale jusqu’à sa fin : le développement des caractères héréditaires et particuliers de chaque individu. Les deux thèses les plus connues – l’identification du principe d’individuation avec la matière ou la forme – sont discutées et critiquées. On propose enfin une solution qui établit trois causes particulières capables d’expliquer la génération d’un individu en tant qu’individu, en s’appuyant sur un passage de Métaphysique Λ 5. La quatrième partie prend en compte la spécificité de l’être humain dans la question de l’individuation. Il est question de l’individualisation de l’homme, c’est-à-dire du processus par lequel un certain individu cherche à se constituer comme sujet agent et personne morale autonome à l’intérieur d’une communauté donnée
My thesis proposes to examine the problem of individuation in Aristotle’s philosophy from a study on the generation of living beings. This choice has made possible to approach a controversial problem from an almost unprecedented perspective. The first part of the thesis is an analysis of the generation of physical substances in the Aristotelian corpus. This chapter aims to highlight the specific characteristics of the absolute generation of substances in relation to other types of becoming. The second part studies the embryogenesis of the living beings from a perspective that seeks to integrate the hylomorphic model into another, more complex and exhaustive model, which is that of dynamic development. In the third part, the problem of individuation is addressed. We complete the analysis of the animal generation to its end: the development of the hereditary and particular characteristics of each individual. The two best-known theses – the identification of the principle of individuation with matter or form – are discussed and criticized. Finally, a solution is proposed that establishes three particular causes capable of explaining the generation of an individual as an individual, based on a passage from Metaphysics Λ 5. The fourth part considers the specificity of the human being in the question of individuation. It is a question of the individualization of man, the process by which a certain individual seeks to constitute himself as an agent subject and autonomous legal person within a given community
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Dos, Santos Nélio Gilberto. « Préservation et Usage. Le dualisme de la fin chez Aristote ». Electronic Thesis or Diss., Sorbonne université, 2019. http://www.theses.fr/2019SORUL142.

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Résumé :
Selon Aristote, la cause finale est double, suivant ce qu’il indique en cinq endroits stratégiques du corpus : à propos de la relation causale entre la finalité et la matière, dans Physique II ; par rapport à la finalité de la reproduction animale, dans De Anima II ; et un peu plus loin, dans cette même ouvrage, le dualisme est affirmé pour éclairer la manière dont l’âme est fin pour le corps ; dans l’Éthique à Eudème, où il s’agit de préciser la façon dont le dieu est fin pour la sagesse pratique ; enfin, concernant la causalité téléologique du Premier Moteur, dans Métaphysique Λ. Ce dualisme téléologique, formulé dans les occurrences du De Anima II à travers l’expression technique τὸ οὗ et τὸ ᾧ, ayant été développée dans une étude qui ne nous est pas parvenue, est fréquemment comprise en fonction de la finalité de la production technique et traduite par « le but visé » et « le bénéficiaire ». Toutefois, cette tentative d’éclaircir cette expression laconique pose des problèmes assez importants, dont celui de sa pertinence pour l’approche des phénomènes naturels qu’elle est censée expliquer. Cette étude cherche à restituer ce dualisme de la fin au centre de la compréhension aristotélicienne de la téléologie. L’examen des occurrences, ainsi que l’étude des thèmes majeurs de la finalité dans la philosophie de la nature d’Aristote, nous conduisent à mettre en avant deux notions qui permettent expliciter ce à quoi fait référence le dualisme téléologique : la notion d’usage, χρῆσις, et celle de préservation, σωτηρία
According to Aristotle, the final cause is twofold, as it indicates in five strategic places of the corpus: concerning the causal relation between finality and matter, in Physics II; with respect to the purpose of animal reproduction, in De Anima II; and a little further on, in this same work, this dualism is affirmed to enlighten the way in which the soul is end for the body; in Eudemian Ethics, where is it to specify the way in which the god is an end for practical wisdom; finally, concerning the teleological causality of the Prime Mover, in Metaphysics Λ. This teleological dualism, formulated in the occurrences of De Anima II through the technical expression τὸ οὗ and τὸ ᾧ, having been developed in a study that has not survived to our times, is frequently understood in terms of purpose in technical production and translated by "purpose" and "beneficiary". However, this attempt to clarify this laconic expression raises quite significant problems, including that of its relevance for the approach of the natural phenomena that it is supposed to explain. This study attempts to restore this dualism of the end at the centre of Aristotelian understanding of teleology. The examination of occurrences, as well as the study of the major themes of finality in Aristotle's philosophy of nature, lead us to put forward two notions that make explicit what the teleological dualism refers to: the notion of usage, χρῆσις, and that of preservation, σωτηρία
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Aluze, Vincent. « Rhétorique et politique dans les "Librorum deperditorum Fragmenta" d'Aristote : avec présentation, édition, traduction, annotations et commentaire des fragments relatifs à la rhétorique, à l'éthique et à la politique ». Electronic Thesis or Diss., Aix-Marseille, 2016. http://www.theses.fr/2016AIXM3111.

Texte intégral
Résumé :
La thèse examine la relation de la rhétorique, de l’éthique et de la politique dans les fragments des œuvres perdues d’Aristote, et la recherche porte plus largement sur le lien de cette relation avec l’ensemble de la philosophie d’Aristote. Cette étude tente donc de savoir si Aristote, par opposition à ses prédécesseurs, est bien « l’inventeur » de la rhétorique – à laquelle il confère le rang de technique avec une méthode et un objet propres dans le traité éponyme – dès ses premières œuvres de jeunesse, ou bien si sa conception a évolué au cours du temps. Ce faisant et en considérant les aspects éthico-politiques des ces œuvres perdues, l’examen discute les grandes hypothèses interprétatives qui ont été proposées à ce sujet pour soutenir la thèse d’une cohérence de la pensée d’Aristote plutôt que celle d’une évolution. L’étude comporte deux grands moments. Le premier consiste en l’édition, la traduction parfois inédite en langue française, et l’annotation des fragments des Librorum deperditorum relatifs à la rhétorique et la politique, avec la présentation des apparats critiques correspondants. Le second se consacre à l’examen de la cohérence de la pensée aristotélicienne au moyen du commentaire des fragments et de leur comparaison aux œuvres des sophistes (Protagoras, Gorgias, Isocrate, Lycophron), de Platon (Gorgias, Phèdre) et des traités aristotéliciens. Pour ce faire, le travail propose une étude lexicale du vocabulaire employé par Aristote, une analyse philosophique de certains concepts importants (andreia, eleutheriotês, eugeneia, metron, orgê, phronêsis) justifiée par leur emploi dans les fragments et le reste du Corpus aristotelicum, et une exégèse d’ensemble
The thesis investigates the relationship between rhetoric, ethics and politics in the fragments of Aristotle’s lost works, and more globally its relation in Aristotle’s entire philosophy. This study intends to understand if Aristotle, in opposition to his predecessors, is the « inventor » of the rhetoric – to which he awards the value of technique with a proper methodology and object in the eponym treatise – from is early years works, or if his conception of it evolved in time. In doing so, and considering the ethico-political aspects of these lost works, the thesis discusses the main interpretative hypothesis that have been proposed on this subject in order to support the theory of Aristotle’s thought consistency, more than its evolution. The study stands in two main parts. The first one consists in the edition, the translation sometimes unprecedented in French language, and the annotation of Librorum deperditorum’s fragments related to rhetoric and politics, including the corresponding critical apparatus. The second inspects the consistency of Aristotle’s thought using the fragments’ comments and in comparison to the works of the sophists (Protagoras, Gorgias, Isocrates, Lycophron), of Plato (Gorgias, Phaedrus) and of the aristotelian treatises. To proceed, a lexical study of the vocabulary used by Aristotle, a philosophic analysis of a few main concepts (andreia, eleutheriotês, eugeneia, metron, orgê, phronêsis) justified by their presence in the fragments and the rest of the Corpus aristotelicum, and a comprehensive textual exegesis have been undertaken
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Soulier, Philippe. « De l'illimité à l'infini : l'interprétation néoplatonicienne de l'ἄπειρον selon le commentaire de Simplicius à la "Physique" d'Aristote (livre III, ch. 4-8) ». Paris, EPHE, 2010. http://www.theses.fr/2010EPHE5020.

Texte intégral
Résumé :
Le coeur de cette thèse est constitué par la première traduction en langue française de quelque soixante-sept pages du texte grec de Simplicius dans l’édition d’H. Diels (Commentaria in Aristotelem Graeca, vol. IX, Berlin, 1882, p. 451. 10–518. 31). Elle est précédée d’une introduction générale qui met en lumière l’horizon néoplatonicien dans lequel s'inscrit le Commentaire. Cette introduction, présentée dans le premier volume, comprend quatre sections principales. La première dégage la signification philosophique que Simplicius reconnaît au texte aristotélicien sur l’ἄπειρον. La deuxième met en évidence l’ancrage néoplatonicien de cette interprétation. Elle étudie la doctrine orthodoxe de l’ἄπειρον présentée par Proclus (In Parmenidem, VI, col. 1118. 7 -1124. 37 Cousin). Ce texte, dont nous proposons une traduction originale, nous permet de situer les niveaux de l’ἄπειρον qui intéressent Simplicius. Nous examinons aussi comment celui-ci invoque l’infini transcendant en interprétant les doctrines des Pythagoriciens, d’Anaxagore et de Platon. La troisième section retrace l’histoire de l’ἄπειρον néoplatonicien de Plotin à Damascius et étudie son interférence avec l’histoire néopythagoricienne du concept de dyade indéfinie. La quatrième section étudie la méthode d’exégèse employée par Simplicius. Le second volume contient la traduction du texte de Simplicius, annotée et pourvue d’intertitres. Elle est précédée d’un résumé analytique et suivie d’un métacommentaire qui propose une analyse détaillée de la structure de chaque lemme ainsi que des notes complémentaires. Nous proposons enfin une bibliographie thématique et un index grec-français
The core of this thesis is the first translation into French of about sixty-seven pages from Simplicius’ Greek text in the Diels edition (Commentaria in Aristotelem Graeca, vol. IX, Berlin, 1882, p. 451. 10–518. 31). It is preceded by a general introduction which brings to light the Neoplatonic background of this section of the Commentary. This introduction, presented in the first volume, includes four chief sections. The first one brings out what philosophical meaning Simplicius recognizes in the Aristotelian text about apeiron. The second one underscores how his interpretation is anchored in Neoplatonism. It studies the “orthodox” doctrine of apeiron as presented by Proclus (In Parmenidem, VI, col. 1118. 7 -1124. 37 Cousin). We offer an original translation of this text, which allows us to set the levels of apeiron which concerns Simplicius. We also consider how the latter involves the transcendent infinite in interpreting the doctrines of the Pythagoreans, Anaxagoras and Plato. The third section gives a historical account of Neoplatonic apeiron from Plotinus to Damascius and studies its interference with the Neopythagorean history of the Indefinite Dyad. The fourth section analyses the method of exegesis used by Simplicius. The second volume includes the translation of Simplicius’ text, provided with subheads and footnotes. It is preceded by an analytical summary and followed by a metacommentary which offers a detailed analysis of each lemma’s structure and also further notes. We lastly offer a thematical bibliography and a Greek-French index
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Vanandruel, Jean-Pierre. « L'analyse du mouvement dans les traités de philosophie de la nature et dans les traités métaphysiques d'Aristote ». Electronic Thesis or Diss., Paris 1, 2019. http://www.theses.fr/2019PA01H230.

Texte intégral
Résumé :
Les traités des Métaphysiques d’Aristote contiennent des analyses du mouvement. Ce travail cherche à déterminer la raison de leur présence dans ces textes, ainsi que le point de vue propre – différent de celui des études physiques – sous lequel Aristote y étudie ce que sont les causes et les principes des mouvements naturels. Une étude des opinions antérieures et de la construction des apories corrélatives, montre qu’Aristote situe les recherches des Métaphysiques en continuité avec celles des autres philosophes : il s’agit de concevoir ce que sont les premiers principes de toutes choses, ou de tous les étants, mieux que ne l’on fait les physiciens et les platoniciens. Or, puisqu’il reproche aux principes de ses prédécesseurs d’être incapables d’expliquer les mouvements naturels, on peut en conclure que les solutions conçues par Aristote fournissent des principes premiers aptes à rendre compte de ces mouvements. La sagesse et la science première des Métaphysiques est donc, pensons-nous, cette recherche des premiers principes et des premières causes ; cette science est une science de la substance et elle se distingue ainsi de la science physique, en établissant que les substances sont les premiers principes de toutes choses, et cela en trois sens différents : (1) les substances sont principes de toutes choses, puisque sans elles, il n’y a aucun autre étant, ni aucun mouvement ; (2) la forme est substance première, principe des substances composées ; et elle est, avec la matière, un principe inengendré pour leurs générations et leurs mouvements ; (3) il y a des substances antérieures aux substances naturelles : les moteurs ordonnés des mouvements des sphères célestes
Aristotle's Metaphysics contains analyses of movement. The present thesis seeks to determine the reasons for their presence in these texts, and the point of view - different from that of physics - under which Aristotle studies what the causes and principles of natural movements are. A study of previous opinions and the construction of correlative aporias shows that Aristotle situates the inquiry of the Metaphysics in continuity with those of other philosophers: the aim is to conceive what the first principles of all things, or of all beings, are, in a way that improves on the Physicists and the Platonists. Now, since he criticises his predecessors’ principles on the ground that they are incapable of explaining natural movements, we can conclude that the solutions conceived by Aristotle do provide first principles capable of accounting for natural movements. The wisdom and the first science of the Metaphysics is, in my view, this search for the first principles and the first causes. This science is the science of substance, and so is distinguished from physical science, in that it establishes that substances are the first principles of all things, and this in three different senses: (1) substances are principles of all things, since without them there can be no other beings and no movement; (2) the form is first substance and principle of compound substances; and, with matter, it is an ungenerated principle for their generations and their movements; (3) there are substances that are prior to natural substances: the ordered movers of the movements of the celestial spheres
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Moor, Mieke de. « Aristote et la question du temps : avec la traduction française de l'ouvrage de Gernot Böhme, "Zeit und Zahl" introduction, première et deuxième parties relatives à Platon et Aristote ». Electronic Thesis or Diss., Aix-Marseille, 2012. http://www.theses.fr/2012AIXM3090.

Texte intégral
Résumé :
La thèse propose une analyse de la théorie aristotélicienne du temps à partir d'une lecture de Physique IV, 10–14, dans une perspective nouvelle étayée par l'examen du contexte historique et intellectuel dans lequel s'inscrit l'étude du temps chez Aristote, qui permet de présenter une histoire pratique et théorique de la notion χρόνος dans la Grèce antique. Cette analyse s'attache également à comprendre la façon dont Aristote lui-même utilise cette notion dans ses oeuvres dites descriptives. L'Histoire des Animaux occupe donc une place particulière dans cette recherche, dans la mesure où l'examen détaillé de toutes les occurrences de χρόνος qui se trouvent dans cet écrit permet de trouver des éléments corroborant l'interprétation de Physique IV, 10–14, ainsi que la tentative d'Aristote de fournir les bases d'un temps non pas mathématique mais physique. Le but de cette analyse est de montrer que poser la question du temps comme le fait Aristote se présente comme une tentative adéquate pour penser l'unité du temps et du maintenant à partir de la multiplicité à la fois du temps et du maintenant. Cette thèse s'accompagne en outre d'une traduction partielle de l'ouvrage allemand de Gernot Böhme : Zeit und Zahl, Studien zur Zeittheorie Bei Platon, Aristoteles, Leibniz und Kant, 1974, qui est la version publiée de l'Habilitationsschrift de l'auteur. Les parties traduites concernent, outre l'introduction, les chapitres consacrés à Platon et à Aristote
The dissertation provides an analysis of the Aristotelian theory of time based on Physics IV, 10–14, and does so from a new perspective examining the historical and intellectual context of the study of time in Aristotle's work, which leads to the presentation of a theoretical and practical history of the notion χρόνος in ancient Greece. This analysis is subsequently related to the question as to how Aristotle himself uses this concept in his so-called descriptive works. In this respect, Aristotle's History of Animals occupies a special place in this analysis, to the extent that a detailed examination of all the occurrences of χρόνος in this work provides elements corroborating the interpretation of Physics IV, 10-14 as well as of Aristotle's attempt to provide foundations for a theory of time based on physics and not on mathematics. The objective of this analysis is to show that the question of time as presented by Aristotle amounts to a proper attempt to think of time and present as single concepts based on their respective multiplicities. Furthermore, this dissertation is accompanied by a partial translation of the German work of Gernot Böhme : Zeit und Zahl, Studien zur Zeittheorie Bei Platon, Aristoteles, Leibniz und Kant, 1974, which is the published version of the Habilitationsschrift of the author. The translation concerns, in addition to the introduction, the chapters on Plato and Aristotle
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Ribas, Marie-Noëlle. « EMPEIRIA. La querelle de l'expérience (Aristote, Platon, Isocrate) ». Electronic Thesis or Diss., Lyon, École normale supérieure, 2015. https://acces.bibliotheque-diderot.fr/login?url=https://doi.org/10.15122/isbn.978-2-406-08717-5.

Texte intégral
Résumé :
Cette thèse de doctorat étudie la manière dont Aristote, Platon et Isocrate font du recours à la notion d’empeiria et de la promotion d’une certaine conception de l’expérience, le moyen de se défendre contre l’accusation d’inexpérience qui les vise et de polémiquer entre eux sur la question de l’excellence, dans les domaines théorique, technique et pratique. Cet examen permet d’éclairer sous un jour nouveau la question de l’empirisme antique, en considérant, d’une part, la critique que Platon et Aristote adressent à une certaine conception empirico-sophistique des savoirs et de la pratique, en reconsidérant de l’autre, le supposé empirisme d’Aristote. Si la notion d’empirisme n’a pas d’équivalent en grec, Platon fait de la notion d’empeiria, désignant une forme de pratique non-technique ignorant les causes, un instrument polémique permettant de souligner le défaut de technicité des différentes techniques, que les sophistes se font forts de transmettre. En mettant l’accent sur « l’expérience de la vérité », Platon remet en question l’empirisme de ceux qui ignorent la valeur théorique et pratique de la connaissance des réalités intelligibles. Aristote poursuit la réflexion, en reconsidérant le rôle positif, cognitif et pratique, de l’empeiria comme connaissance acquise à partir de la sensation. Aristote poursuit la critique d’un certain empirisme, dont se rendent coupables tous ceux qui échouent à s’élever à la connaissance de l’universel, tout en déplorant le défaut d’empeiria de ceux dont le savoir est purement théorique. Si comme Platon, Aristote n’est pas un empiriste, parce qu’il refuse de faire de la sensation le principe de la connaissance et le critère du vrai, son rationalisme diffère de celui de Platon, par le rôle reconnue à la sensation et l’expérience dans les domaines théorique, technique et pratique. Cette étude entend révéler l’urgence de distinctions en philosophie de la connaissance dans le cadre des études anciennes, comme la distinction entre le rationalisme logique de Platon et le rationalisme empirique d’Aristote, par exemple, permettant de mesurer l’originalité des doctrines antiques sur des problèmes aussi fondamentaux que l’origine et le principe de la connaissance et de l’action bonne
This dissertation investigates how Aristotle, Plato and Isocrates use the notion of empeiria and promote a certain conception of experience, in order to defend themselves from the charge of inexperience made against them, and also in order to debate about the question of excellence in the theoretical, technical and practical fields. This study sheds some new lights on ancient empiricism, by investigating, on one hand, Plato’s and Aristotle’s criticism against an empiricist sophistic approach of knowledge and action, and, on the other hand, the so-called Aristotelian empiricism. Although the concept of ‘empiricism’ has no equivalent in Greek, Plato uses the notion of empeiria to designate a non-technical form of action, in order to underlie a lack of technicality and to question the value of what some sophists claim to teach under the name of technai. While insisting on a philosophical kind of experience of truth, Plato criticizes what appears to be the empiricism of those who ignore the theoretical and practical value of the knowledge of intelligible realities. Aristotle goes beyond this stance by re-evaluating positively the role of empeiria, both in its cognitive and practical aspects, as a specific kind of knowledge, derived from sense-perception. He still criticizes the empiricism of those who fail to reach a certain kind of knowledge, namely the knowledge of universals, but also adds a criticism against those who lack the knowledge of particulars acquired through sense-perception and experience.If Aristotle is no more an empiricist than Plato, since he does not recognize sense-perception as the principle of knowledge and as the criterion of the truth, his rationalism is quite different from Plato’s, because of the important role he gives to sense-perception and experience in all areas. This study intends to break through in the direction of some distinctions in ancient philosophy, such as the distinction between Plato’s logical rationalism and Aristotle’s empirical rationalism, which would enable us to re-evaluate the originality of the Ancients on some fundamental issues like the problem of the origin and principle of knowledge and of good action
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Zambiasi, Roberto. « 'Minima sensibilia'. The Medieval Latin Debate (ca. 1250-ca. 1350) and Its Roots ». Electronic Thesis or Diss., Université Paris sciences et lettres, 2023. http://www.theses.fr/2023UPSLP006.

Texte intégral
Résumé :
La thèse porte sur l'un des sujets les moins étudiés de la philosophie de la nature aristotélicienne latine médiévale (ca. 1250-ca. 1350), à savoir le soi-disant sujet des "minima sensibilia". Si, comme il est affirmé notamment dans "Physique" VI, les grandeurs sont infiniment divisibles en puissance, un dilemme se pose quant aux limites de divisibilité des qualités sensibles à travers la division de la matière (considérée comme une grandeur étendue) à laquelle elles sont unies. Soit les qualités sensibles sont aussi infiniment divisibles en puissance (mais cela implique que les sens doivent avoir un pouvoir infini pour les percevoir, contrairement à un présupposé aristotélicien fondamental concernant les limites de tout pouvoir existant dans la nature), soit elles ne sont pas infiniment divisibles en puissance (dans ce cas, cependant, il y aurait des portions de matière qui ne peuvent être connues ni par les sens ni, évidemment, par l'intellect, et, ce qui est pire, les entités sensibles seraient finalement composées par elles, ce qui est tout à fait inacceptable dans la vision du monde aristotélicienne). Pour résoudre le dilemme, Aristote, au chapitre 6 du "De sensu et sensato" (445b3-446a20), fait usage de la distinction entre acte et puissance, affirmant que les qualités sensibles sont infiniment divisibles en puissance en tant que parties du tout auquel elles appartiennent, mais qu'il y a des quantités minimales de matière qui peuvent exister en acte par elles-mêmes douées de leurs qualités sensibles. La thèse examine la réflexion menée par les commentateurs latins médiévaux au "De sensu et sensato" (toujours lus en relation avec leurs sources grecques et islamiques) sur le sujet des "minima sensibilia", en l'utilisant comme une perspective privilégiée pour étudier à partir d'un point de vue nouveau et original la conception latine médiévale de l'ontologie et de l'épistémologie des qualités sensibles. En effet, à travers un examen attentif du débat (qui s'accompagne d'une reconstruction approfondie de la tradition manuscrite des commentaires latins médiévaux au "De sensu", qui ont jusqu'à présent été largement négligés par les chercheurs), il est démontré que les commentateurs latins médiévaux développèrent progressivement une conception selon laquelle les qualités sensibles peuvent exister par elles-mêmes dans le monde naturel sans être perceptibles en acte en raison de la petitesse de la matière à laquelle elles sont unies. De telles qualités sensibles (que l'on appelle parfois "insensibilia propter parvitatem") peuvent néanmoins devenir perceptibles en acte en s'unissant les unes aux autres. Grâce à ce développement fondamental, non seulement les qualités sensibles commencèrent à être comprises dans une large mesure indépendamment de leur rôle dans la perception, mais le monde sensible devint soudainement beaucoup plus étendu que le monde perceptible par les sens, avec pour conséquence que la confiance en la capacité humaine à connaître sa structure ultime a commença à se désintégrer
The thesis focuses on one of the least studied topics in Medieval Latin Aristotelian natural philosophy (ca. 1250-ca. 1350), i.e., the so-called topic of "minima sensibilia". If, as claimed most notably in "Physics" VI, magnitudes are (potentially) infinitely divisible, a dilemma arises with respect to the limits of the divisibility of sensible qualities through the division of the matter (considered as an extended magnitude) with which they are united. Either sensible qualities are also (potentially) infinitely divisible (but this implies that the senses should have an infinite power in order to perceive them, against a fundamental Aristotelian assumption concerning the limits of every power existing in nature), or they are not (potentially) infinitely divisible (in this case, however, there would be portions of matter that can neither be cognised by the senses nor, evidently, by the intellect, and, what is worse, sensible entities would be ultimately composed of them, something entirely unacceptable in the Aristotelian worldview). To solve the dilemma, Aristotle, in Chapter 6 of the "De sensu et sensato" (445b3-446a20), makes use of the distinction between act and potency, affirming that sensible qualities are infinitely divisible in potency as part of the whole to which they belong, but there are minimal quantities of matter that can exist in act on their own endowed with their sensible qualities. The thesis investigates the reflection conducted by Medieval Latin commentators of the "De sensu et sensato" (always read in connection with their Greek and Islamic sources) on the subject of "minima sensibilia", using it as a privileged gateway to study from a new and original point of view the Medieval Latin conception of the ontology and of the epistemology of sensible qualities. Indeed, through a close scrutiny of the debate (which is accompanied by a thorough reconstruction of the complex manuscript tradition of Medieval Latin "De sensu" commentaries, that have hitherto been largely neglected by scholars) it is demonstrated that Medieval Latin commentators progressively developed a conception according to which sensible qualities can exist on their own in the natural world without being perceptible in act due to the smallness of the matter with which they are united. Such sensible qualities (that are sometimes called "insensibilia propter parvitatem") can, nevertheless, become perceptible in act by uniting with each other. Thanks to this fundamental development, not only sensible qualities started to be understood mostly in autonomy from their role in perception, but the sensible world became suddenly much more extended than the world that can be perceived by the senses, with the consequence that the confidence in the human ability to cognise its ultimate structure began to crumble
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Valdivia, Fuenzalida José Antonio. « La démonstration selon Thomas d’Aquin. Une étude sur la réception des Seconds Analytiques au XIIIème siècle ». Electronic Thesis or Diss., Sorbonne université, 2019. http://www.theses.fr/2019SORUL004.

Texte intégral
Résumé :
Le but de cette thèse est de reconstruire l’ensemble des questionnements théoriques qui sont présupposés par les auteurs qui participent de la réception des Seconds Analytiques au XIIIème siècle. Étant donné que la doctrine contenue dans cet ouvrage d’Aristote est difficile à interpréter de manière systématique, il est inévitable que sa réception progressive ait été guidée par des questionnements métaphysiques et gnoséologiques plus ou moins partagés par les auteurs mentionnés. Ma recherche est une tentative pour retracer ces questionnements, le but étant de proposer une reconstruction systématique de l’ensemble de la théorie contenue dans les commentaires des Seconds Analytiques de la période mentionnée. Cette reconstruction systématique offre une vision unifiée de l’ensemble des thèmes traités grâce à l’identification d’une question générale qui déterminerait l’orientation des questions spécifiques. L’auteur sur lequel la plupart des analyses sont concentrées est Thomas d’Aquin, mais le but étant de comprendre les questions qui guident la tradition des commentaires du XIIIème, Robert Grosseteste et Albert le Grand ont une place spéciale dans cette recherche. La thèse proposée est que la question précise qui est censée être répondue par ces commentaires est celle de savoir quelles doivent être les caractéristiques d’une connaissance parfaite. Par conséquent, les doctrines développées dans ces commentaires ne chercheraient pas à proposer une méthode de connaissance certaine de la réalité. Les propriétés d’une démonstration concernant sa forme et le contenu des propositions qui la composent se limiteraient à décrire un idéal de connaissance parfaite
The aim of this thesis is to reconstruct the set of theoretical questionings supposed by the authors who participate in Posterior Analytics’ reception during the 13th century. Considering that the doctrine contained in this Aristotle’s work is difficult to interpret in a systematical approach is inevitable that its progressive reception would have been guided by metaphysics and epistemological questionings, partially shared by these authors. The present research is an attempt to track down these questionings, with the objective of proposing a systematic reconstruction of the theory contained in the commentaries of the Posterior Analytics during that period. This systematic reconstruction offers a unified vision of the aspects assessed in this investigation. This due to the identification of a general question which would determine the orientation of specific ones. Thomas Aquinas is the author about whom most of the analyses are focused. But always considering the aim of comprehending questions which guide all this tradition of comments, two other comments have been studied: Robert Grosseteste and Alberto the Great. The thesis proposed is that the Posterior Analytics’ reception during the 13th century, reflects an attempt to answer the following question: which characteristics must a perfect knowledge possess? In accordance with this thesis, the doctrines developed in commentaries regarding this Aristotle’s work did not seek to propose a method of true knowledge of reality. The properties of a demonstration, regarding its shape and content of the propositions that compose it, would describe an ideal of perfect knowledge
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Spaak, Claude Vishnu. « Interprétations phénoménologiques de la Physique d'Aristote chez Heidegger et Patočka ». Thesis, Paris 4, 2014. http://www.theses.fr/2014PA040171.

Texte intégral
Résumé :
L’ambition de cette thèse est de confronter les interprétations heideggérienne et patočkienne des concepts fondamentaux de la Physique d’Aristote. Un point d’accord relie les deux philosophes : Aristote conçoit le mouvement comme une détermination ontologique fondamentale. Le mouvement (κίνησις/μεταβολή) se conçoit fondamentalement en effet comme un procès d’éclosion, d’advenue au paraître des étants dans la présence manifeste. Cependant, Heidegger et Patočka ne comprennent pas de la même manière le sens de ce mouvement ontologique au cœur de la nature (φύσις) : c’est à examiner ces différences que cette thèse est consacrée, de sorte à faire ressortir, à la faveur de l’interprétation d’Aristote, deux conceptions distinctes et à bien des égards opposées chez ces deux auteurs du sens et du statut de l’ontologie phénoménologique elle-même. Cette thèse conclut à l’idéalisme philosophique de Heidegger, ainsi qu’à la tendance contraire chez Patočka à un réalisme cosmologique qui conteste, jusqu’à un certain point, l’identité de l’être et du sens. Dans le cadre de cette thèse, une attention toute particulière est accordée au concept qui concentre en lui toute la charge de la tension : à savoir le concept de matière (ὕλη)
This thesis confronts the Heideggerian and Patočkian interpretations of the fundamental concepts of Aristotelian Physics. Both interpretations share a point in common: according to Heidegger and Patočka, Aristotle conceives movement as a fundamental ontological determination of Being. Indeed, movement (κίνησις/μεταβολή) is conceived by Aristotle as a process of unconcealment, of coming into presence of entities in the openness of manifest being. Nevertheless, Heidegger and Patočka disagree on the way that one should understand the meaning of this ontological movement at the core of nature (φύσις). This thesis is entirely dedicated to examining these differences. Our aim is to show, through Heidegger’s and Patočka’s interpretations of Aristotle, that there are two distinct and by all means opposed conceptions of the meaning and status of phenomenological ontology itself. This thesis concludes both to Heidegger’s philosophical idealism, and to Patočka’s contrary attempt to build a cosmological realism that challenges to a certain extent the identity between Being and meaning. In the working out of this thesis, a very particular focus is drawn on the concept that concentrates the entire charge of the tension, i.e. the concept of matter (ὕλη)
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