Artículos de revistas sobre el tema "Violences sexuelles entre partenaires"

Siga este enlace para ver otros tipos de publicaciones sobre el tema: Violences sexuelles entre partenaires.

Crea una cita precisa en los estilos APA, MLA, Chicago, Harvard y otros

Elija tipo de fuente:

Consulte los 50 mejores artículos de revistas para su investigación sobre el tema "Violences sexuelles entre partenaires".

Junto a cada fuente en la lista de referencias hay un botón "Agregar a la bibliografía". Pulsa este botón, y generaremos automáticamente la referencia bibliográfica para la obra elegida en el estilo de cita que necesites: APA, MLA, Harvard, Vancouver, Chicago, etc.

También puede descargar el texto completo de la publicación académica en formato pdf y leer en línea su resumen siempre que esté disponible en los metadatos.

Explore artículos de revistas sobre una amplia variedad de disciplinas y organice su bibliografía correctamente.

1

WOLF, T., M. DOMBLIDES, L. BELAIDI, C. LAJZEROWWICZ y R. ONAISI. "COMMENT MIEUX FORMER LES ETUDIANTS DE TROISIEME CYCLE DE MEDECINE GENERALE A LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES DE VIOLENCES ENTRE PARTENAIRES INTIMES ?" EXERCER 35, n.º 204 (1 de junio de 2024): 279–81. http://dx.doi.org/10.56746/exercer.2024.204.279.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Les violences entre partenaires intimes (VPI), ou violences conjugales, sont estimées en France à plus de 200 000 femmes par an victimes de violences physiques ou sexuelles1. Les conséquences sur la santé des victimes sont multiples, pouvant aller jusqu’au décès1,2. Dans 25 % des cas, les victimes se tournent en premier lieu vers un médecin1. En raison des spécificités de la relation médecin-patient, le médecin généraliste (MG) peut être un recours de choix pour les victimes de violences, permettant dépistage, conseils, soins ou mise en place de mesures de protection. Or les MG et étudiants de troisième cycle (E3C) s’estiment trop peu formés sur cette problématique et il n’existait pas de programme de formation implémentable en l’état3.
2

Coleman-Cowger, Victoria H., Pamela C. Baumer, Michael L. Dennis y Christy K. Scott. "L’impact de la concomitance de troubles liés à la consommation de substance et de troubles de santé mentale sur les comportements à risque en fonction de l’âge". Drogues, santé et société 14, n.º 1 (8 de marzo de 2016): 16–77. http://dx.doi.org/10.7202/1035549ar.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Objectif : Examiner la relation entre la concomitance de troubles liés à la consommation de drogues (TCD) et d’autres troubles de santé mentale (ATSM) et une vaste gamme de comportements à risque pour le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Méthode : Les données sont tirées d’une étude auprès de 17 141 jeunes âgés de 12 à 25 ans entreprenant l’un de 148 programmes de traitement pour adolescents et jeunes adultes aux États-Unis. On a administré aux jeunes l’Évaluation globale des besoins individuels (questionnaire GAIN) au moment de leur entrée dans leur programme et lors d’au moins une visite de suivi trimestrielle sur une période de 12 mois. Parmi les participants, 90 % étaient des adolescents (âgés de 12 à 17 ans), 10 % étaient en phase de transition (âgés de 18 à 25 ans), 72 % étaient de sexe masculin, 39 % étaient d’origine caucasienne, 16 % étaient d’origine afro-américaine, 26 % étaient d’origine hispano-américaine, 3 % étaient d’une autre ethnie et 16 % étaient pluriethniques. Environ 61 % des autoévaluations respectaient le critère de troubles liés à la consommation de drogues (TCD) et d’autres troubles de santé mentale (ATSM) dans l’année précédente, 18 % respectaient celui de TCD seulement et 10 % d’ATSM seulement. Les caractéristiques démographiques et cliniques des jeunes en phase de transition étaient similaires, quoiqu’un plus haut pourcentage de ceux-ci (25 %) ont déclaré un TCD seulement. Résultats : Dans les deux groupes d’âge, les individus ayant des TCD et d’ATSM concomitants étaient invariablement les plus susceptibles de déclarer les comportements suivants au cours de la dernière année : utilisation de seringues ; partage de seringues ; relation sexuelle non protégée ; multiples partenaires sexuels ; échange de faveurs sexuelles ; partenaires sexuels à risque élevé ; historique de victimisation physique, émotionnelle et sexuelle ; automutilation ; idéation suicidaire ; idées de meurtre ; activités illégales et violence envers les autres. Les jeunes en phase de transition avaient aussi le plus haut taux de visites à l’urgence et un coût pour la société plus important. La concomitance de TCD et d’ATSM a aussi des effets sur les résultats après les traitements. Même si les troubles se manifestent et se terminent avec une gravité accrue dans ce sous-groupe, de l’admission au suivi, celui-ci rapportait les plus importantes baisses dans plusieurs comportements à risque, dans la consommation de drogues, dans les troubles émotifs, dans les activités illégales et dans le coût pour la société. Discussion : Les répercussions de ces résultats sont discutées et des stratégies potentielles sont suggérées pour améliorer l’efficacité des traitements et les services de soutien au rétablissement pour ces jeunes.
3

FOURNIER, E., C. LEVEQUE, K. RUDELLE, H. DE FREMINVILLE, L. ROUGE, N. DEPARIS y M. VICARD-OLAGNE. "ACCUEIL DES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES CONJUGALES : CARTOGRAPHIE ET MISE EN PLACE D UN RESEAU DE RECHERCHE EN SOINS PRIMAIRES". EXERCER 34, n.º 191 (1 de marzo de 2022): 110–15. http://dx.doi.org/10.56746/exercer.2023.191.110.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Problématisation. En Europe, 20 % des femmes de 15 à 49 ans ayant déjà été mariées ou en couple ont subi au moins une fois dans leur vie des violences physiques et/ou sexuelles de la part d’un partenaire intime. Le site internet declicviolence.fr est un site d’aide au repérage et à la prise en charge des violences conjugales en médecine générale ; utilisable en consultation. Créé à Clermont-Ferrand, quatre médecins généralistes auvergnats (équipe DéclicViolence) travaillent à le pérenniser et à le développer. La rencontre entre cette équipe et des universitaires de médecine générale d’autres départements universitaires de médecine générale (DUMG) travaillant également sur la thématique des violences a permis de monter un projet ayant pour objectif de rendre nationale la carte interactive du site qui recense les structures impliquées dans la prise en charge des violences conjugales. Mise en oeuvre. La cartographie des différents départements a majoritairement été réalisée par des étudiants de 3e cycle (E3C) de médecine générale de 19 DUMG dans le cadre de leur thèse d’exercice. Le recrutement des E3C et des directeurs de thèses s’est fait par bouche-àoreille, mailing, communications orales en congrès. Le recensement des services et structures d’accueil de femmes victimes de violences a suivi une trame standardisée. 302 structures et référents ont été répertoriées dans 64 départements. Bilan. Ce projet de cartographie a permis d’améliorer un site internet utile en pratique quotidienne pour les médecins généralistes, de créer un réseau de recherche centré sur une thématique ainsi qu’un groupe de travail du Collège de médecine générale. Perspectives. D’autres travaux pourraient venir compléter la cartographie des départements manquants. Des pistes sont à explorer afin de garder pérennes les informations de la carte interactive. Un travail de coordination est nécessaire pour que le réseau de recherche reste actif. Conclusion. Ce projet reflète l’intérêt majeur de connaître les thématiques de recherche des autres chercheurs en médecine générale. La mise en place d’un réseau a permis le développement de projets de recherche, les échanges sur la formation ainsi que le rayonnement sur le plan institutionnel, en faveur d’une meilleure prise en charge des femmes victimes de violences conjugales en médecine générale.
4

Lavoie, Kévin y Sylvie Thibault. "Briser le silence entourant la violence entre partenaires gais". Le dossier : De l’intervention à l’action : nouvelles avenues d’inclusion des communautés LGBTQI 28, n.º 1 (15 de marzo de 2017): 141–59. http://dx.doi.org/10.7202/1039178ar.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Cet article présente les résultats d’une étude visant à documenter les représentations sociales de la violence entre partenaires homosexuels en Communauté française de Belgique auprès de deux groupes d’acteurs sociaux concernés par la problématique. Douze personnes ont été rencontrées, soit six hommes gais et six intervenants d’associations vouées à la diversité sexuelle. Le modèle théorique bidimensionnel de Moliner a été utilisé pour l’analyse des données, faisant ainsi émerger leurs réactions émotives, normatives et pragmatiques à l’égard du phénomène. Les résultats montrent que la violence entre partenaires masculins est une facette cachée des relations intimes et taboue au sein de la communauté gaie, ce qui amène les participants à réfléchir à leurs conceptions de la conjugalité et des rapports de pouvoir entre homosexuels. Certains facteurs qui favorisent ou inhibent la demande d’aide des hommes gais sont identifiés, de même que les prédispositions à l’intervention dans les organismes communautaires qui leur sont consacrés.
5

Lejbowicz, Tania. "Porter plainte pour violences sexuelles". Raison présente N° 227, n.º 3 (2 de octubre de 2023): 75–84. http://dx.doi.org/10.3917/rpre.227.0075.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Le mouvement #MeToo a mis en lumière l’ampleur des difficultés associées aux traitements policiers et judiciaires des violences sexuelles. À travers l’étude d’entretiens réalisés auprès de femmes victimes de ces agressions, cet article s’intéresse aux dénonciations à la police et à la justice. Les analyses montrent que plusieurs éléments entravent ces procédures : les discordances temporelles entre les acteurs et actrices impliqués ainsi que la dureté des démarches. Mais certaines caractéristiques peuvent faire varier l’intensité de ces difficultés, comme les raisons qui poussent à initier une plainte ou les conditions d’accueil, de témoignage et d’enquête.
6

Debauche, Alice. "L’émergence des violences sexuelles intrafamiliales : un appui pour la visibilité des violences sexuelles en France dans les statistiques françaises ?" Enfances, Familles, Générations, n.º 22 (9 de junio de 2015): 136–58. http://dx.doi.org/10.7202/1031122ar.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Les violences sexuelles ont été reconnues comme un problème social au cours des années 1970 et 1980 à la faveur des mobilisations sociales féministes et de leur relais législatifs. Les différentes statistiques françaises sur les violences sexuelles montrent toutes une tendance à l’augmentation depuis le début des années 1980, que ces statistiques proviennent de sources administratives (police, justice), de données d’enquêtes ou des associations d’assistance aux victimes de violences sexuelles. Une analyse détaillée de ces données permet de mettre en évidence le rôle central des violences sexuelles subies par des mineurs, particulièrement au sein de la famille, dans cette augmentation. Ces violences, qui font depuis le milieu des années 1990 l’objet d’une attention croissante de la part des médias et des politiques publiques où elles incarnent souvent le crime absolu, semblent plus fréquemment que les autres formes de violence sexuelles donner lieu à des déclarations, de la part des victimes aussi bien que des divers intervenants de l’enfance. Ainsi, l’augmentation importante des condamnations entre le début des années 1980 et les années 2000 est principalement le résultat de l’augmentation des condamnations pour viols par un ascendant ou une personne ayant autorité sur la victime et pour viols sur mineurs de moins de 15 ans.
7

Hébert2, Martine, Marie-Ève Daspe, Martin Blais, Francine Lavoie y Mireille Guerrier. "Agression sexuelle et violence dans les relations amoureuses". Criminologie 50, n.º 1 (9 de mayo de 2017): 157–79. http://dx.doi.org/10.7202/1039800ar.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Cette étude vise à documenter le rôle médiateur des symptômes de stress post-traumatique (SSPT) dans le lien entre l’agression sexuelle et différentes formes de victimisation vécues dans le contexte de relations amoureuses. L’étude se fonde sur l'Enquête sur les parcours amoureux des jeunes (PAJ), réalisée au sein de 34 écoles secondaires du Québec. Les jeunes ont rempli un questionnaire portant sur leurs expériences de victimisation, y compris l’agression sexuelle vécue pendant l’enfance et la violence psychologique, physique et sexuelle vécue au sein de leurs relations amoureuses dans les 12 derniers mois. Les SSPT ont été évalués à l’aide du UCLA PTSD Index. Sur un total de 8 194 adolescents, 15 % des filles et 4 % des garçons ont rapporté avoir vécu une agression sexuelle. Les résultats des analyses acheminatoires semblent indiquer que le fait d’avoir été victime d’agression sexuelle est associé à davantage de SSPT et qu’en retour, les SSPT sont positivement associés à la violence psychologique, physique et sexuelle subie de la part d’un partenaire amoureux. Cette étude comporte des implications pratiques pour la prévention et l’intervention sur le plan de la violence dans les relations amoureuses chez les victimes d’agression sexuelle.
8

Protar, Simon. "Qui menace les enfants ? Construction du risque dans les campagnes de prévention des violences sexuelles sur mineur·es". Mouvements 115, n.º 3 (11 de diciembre de 2023): 72–78. http://dx.doi.org/10.3917/mouv.115.0072.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Les campagnes de prévention des violences sexuelles sur mineur·es mises en œuvre par les gouvernements et entités non gouvernementales entendent fonder leur efficacité sur deux ressorts identifiables : d’un côté, la circonscription d’espaces spécifiques du risque (les espaces numériques ou les réseaux de prostitution infantile, par exemple) et, de l’autre côté, le recours à la figure menaçante du « pédophile », présenté comme un étranger qui s’introduirait dans la sûre intimité des familles pour assouvir ses pulsions sexuelles. Percutantes, ces stratégies de communication diffusent une image déformée des violences subies par les enfants, et contribuent par là même à occulter les rapports de domination à l’œuvre entre adultes et enfants, qui constituent pourtant les conditions de possibilité des violences sexuelles infligées aux mineur·es.
9

Lacambre, M. "Clinique et prise en charge des Auteurs de Violences Sexuelles". European Psychiatry 29, S3 (noviembre de 2014): 635. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.150.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Les violences sexuelles recouvrent des champs cliniques très larges, parfois très éloignés des simples violences physiques comme le viol, pour infiltrer des registres plus complexes s’appuyant sur la contrainte, l’absence de consentement, ou la méconnaissance de la sexualité.Chaque situation étant unique et particulière, il s’agit d’abord d’explorer les modalités d’investissement du sujet dans la sexualité, le type de relation avec la ou les victimes, et le contexte de réalisation des violences sexuelles. Et dans l’abord psychopathologique des auteurs de violences sexuelles nous disposons d’un arsenal conceptuel et théorique fourni (psychanalyse, cognitivisme, psychocriminologie…) ainsi que de modélisations holistiques permettant d’appréhender le phénomène selon des angles d’approche variés (pulsion, compulsion, distorsions…), en complémentarité avec les autres intervenants du dispositif de prise en charge (médecin coordonnateur, conseiller d’insertion et de probation, conjoint, famille…).De plus, des outils nosographiques précis (CIM 10 et DSM 5) permettent de caractériser le type de comportement sexuel déviant, et de qualifier ainsi la ou les paraphilies. Une fois le diagnostic établi, des guidelines et référentiels de prise en charge validés proposent des repères simples et efficaces, de la psychothérapie aux traitements freinateurs de libido, pour traiter une sexualité source de souffrances. Dans ce cheminement complexe du diagnostic aux soins, sur la base d’évaluations répétées, de nombreux écueils subsistent : le déni des troubles, l’absence de consentement, le recours au clivage, l’instrumentalisation du soignant, l’angoisse de la récidive… C’est pourquoi, afin de soutenir l’action de l’ensemble des professionnels impliqués dans la prise en charge des auteurs de violences sexuelles, des centres ressources pour les intervenants auprès des auteurs de violences sexuelles (CRIAVS) ont été créée il y a presque dix ans. Dans chaque région les équipes pluriprofessionnelles et pluridisciplinaires des CRIAVS proposent, entre autre, des ressources documentaires, des formations et du soutien aux équipes soignantes.
10

Dagorn, Johanna. "Violences de genre : des risques plus importants dans les lieux protégés (Diversité 165, juillet 2011)". Diversité 172, n.º 1 (2013): 147–56. http://dx.doi.org/10.3406/diver.2013.3743.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Cet article propose de déconstruire les représentations de genre concernant les risques d’agressions sexuelles. En examinant les statistiques officielles et de victimation concernant les violences sexistes, se révèle un paradoxe de la peur de l’agression (sexuelle) entre l’espace public et privé. Contrairement aux peurs individuelles et collectives, les risques sont plus importants dans les lieux clos que dans la rue. La mise en tension de ces deux phénomènes conduit ici à s’interroger sur les agressions sexuelles relevées au sein de l’institution scolaire, quasiment équivalentes à celles perpétrées dans la rue. À travers une approche compréhensive de cette question, nous mettrons en exergue que ce sentiment d’insécurité est un construit social.
11

Alarcón Méndez, Margarita. "Adolescencia, noviazgo y violencia de género: miradas desde el espacio escolar en Teocelo, Veracruz". Clivajes. Revista de Ciencias Sociales, n.º 12 (10 de febrero de 2020): 62–87. http://dx.doi.org/10.25009/clivajes-rcs.v0i12.2588.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
En este ensayo se explica en qué consisten los conceptos género, adolescencia y violencia y cómo se vinculan entre sí. Resulta complejo estudiar la violencia de género durante el noviazgo y específicamente en esta etapa de la vida, motivo por el cual explicaré el enfoque de género y su finalidad, entendiendo esta categoría en su relación con el noviazgo entre los adolescentes, quienes evidencian las prácticas aprendidas, que “deben” llevar a cabo: como dejar de tener amigos del sexo opuesto porque la pareja se puede molestar, lo cual nos lleva a la violencia en el noviazgo, esto es, de acuerdo con Pereira (2012, pp. 55-56), cualquier acción o conducta basada en el género que cause muerte, daño o sufrimiento físico, sexual o psicológico a la mujer o el hombre a través de mecanismos de violencia, físicos y/o psicológicos.Palabras clave: Género, Noviazgo, Adolescencia, Violencia Adolescence, dating and gender violence: looks from the school space in Teocelo, VeracruzSummaryThis essay explains what the concepts of gender, adolescence and violence consist of and how they are linked together. It is complex to study gender violence during dating and specifically at this stage of life, which is why I will explain the gender approach and its purpose, understanding this category in its relationship with dating between adolescents, who evidence the practices learned, which they "must" carry out like stopping meeting friends of the opposite sex because the couple can get annoyed, which leads to violence in dating, that is, according to Pereira (2012, pp. 55-56 ), any gender-based action or conduct that causes death, harm or physical, sexual or psychological suffering to women or men through mechanisms of violence, physical and / or psychological.Keywords: Gender, Dating, Adolescence, Violence Adolescence, relation amoureuse et violence de genre : regards à partir l’espace scolaire à Teocelo, VeracruzRésuméDans cet essai on explique en quoi consistent les concepts genre, adolescence et violence et comment ils se lient parmi eux. Il résulte complexe d’étudier la violence de genre au cours de la relation amoureuse et spécifiquement dans cette étape de la vie, motif pour lequel j’expliquerai l’approche de genre et sa finalité en comprenant cette catégorie dans sa relation avec la relation amoureuse parmi les adolescents, qui mettent en évidence les pratiques apprises qui « doivent » mener à bien : ne plus avoir des amis du sexe opposé à cause de l’embarras du partenaire, ce qui nous mène à la violence dans la relation amoureuse, en d’autres mots, selon Pereira (2012, pp. 55-56), n’importe quelle action ou conduite basée dans le genre qui provoque mort, dégât ou souffrance physique, sexuelle ou psychologique envers la femme ou l’homme à travers des mécanismes de violence, physiques et/ou psychologiques.Mots clés: Genre, Relation amoureuse, Adolescence, Violence
12

Hamelin, Christine, Christine Salomon y France Lert. "Les violences sexuelles dans l’enfance chez les femmes kanakes de Nouvelle-Calédonie : vers un abaissement du seuil des violences tolérées". Sciences sociales et santé 28, n.º 4 (2010): 5–31. http://dx.doi.org/10.3406/sosan.2010.1976.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Abuso sexual de la infancia entre las mujeres kanakas en Nueva Caledonia (Pacífico) : una rápida transformacion social en materia de género Este artículo se interesa en el abuso sexual de la infancia entre las mujeres kanakas en Nueva Caledonia (Pacífico). Los datos proceden de una estudio sobre mujeres entre 18-54 años de edad. Entre las mujeres Kanakas, una cada ocho informo de haber si do victima de abuso sexual antes de los 15 años. La mayoría de los casos fueron perpetrados por un miembro varón de la familia. Las mujeres jóvenes tenían más probabilidades de abuso sexual en la niñez que la mayores. Los resultados conducen a examinar las cuestiones planteadas por la medición de abuso sexual en la niñez en esa comunidad indígena, en la cual la persistencia de las desigualdades sociales relacionadas con la historia colonial coexisten con una rápida transformacion social en materia de género y en las familias.
13

Aulombard, Noémie. "Femmes handicapées et violences sexuelles?: entre difficultés de prise en charge et empuissancement". Mouvements 99, n.º 3 (2019): 131. http://dx.doi.org/10.3917/mouv.099.0131.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
14

Boudreau, Marie-Eve y Marc Ouimet. "L'impact de la couverture médiatique des violences sexuelles sur les taux d'agressions sexuelles au Québec entre 1974 et 2006". Canadian Journal of Criminology and Criminal Justice 52, n.º 5 (octubre de 2010): 497–525. http://dx.doi.org/10.3138/cjccj.52.5.497.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
15

Tyszler, Elsa. "Prendre en compte et politiser les violences faites aux femmes illégalisées". psychologie clinique, n.º 53 (2022): 105–13. http://dx.doi.org/10.1051/psyc/202253105.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Cet article a pour objectif de repolitiser les violences, notamment sexuelles, subies par les femmes en quête de mobilité ou d’exil sur les routes de l’Europe. Souvent considérées comme des dommages collatéraux de la migration dite clandestine, elles sont analysées ici comme faisant partie des violences structurelles dans le cadre des mobilités du Sud global entravées par les régimes migratoires des pays européens et de leurs alliés dans la lutte contre l’immigration dite clandestine. Se basant sur une enquête ethnographique menée à la frontière maroco-espagnole, ce texte interroge le lien entre contrôle migratoire et contrôle du corps des femmes. Il s’agit de démontrer comment la « sécurisation » des frontières à des fins anti-migratoires produit et/ou renforce des vulnérabilités racialisées et sexuées, et comment cette mise en vulnérabilité nourrit dans le même temps des résistances individuelles et collectives, ainsi que des formes de résiliences.
16

Corré, Sonia. "Adolescents auteurs de violences sexuelles : un diagnostic qui articule les approches individuelle et groupale". Psychologie clinique et projective 34, n.º 2 (19 de diciembre de 2023): 139–59. http://dx.doi.org/10.3917/pcp.034.0139.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
L’évaluation diagnostique chez les adolescents auteurs de violences sexuelles se déroule dans un temps marqué par le changement et nécessite de s’adapter aux particularités de leurs configurations cliniques. Des éléments non encore intégrés sur la scène intrapsychique se trouvent ici rejoués sur la sphère relationnelle. La présentation d’un dispositif articulant approche diagnostic et abord thérapeutique permettra de mettre en exergue la nécessaire articulation entre les dimensions intrapsychique et intersubjective. Elle ouvrira également sur une réflexion autour des modalités thérapeutiques à déployer pour soutenir le processus de subjectivation de l’adolescent tout en permettant l’accueil et la symbolisation des éléments contre-transférentiels pesant sur ces prises en charge.
17

Finch, Andrew. "Women and violence in the later Middle Ages: the evidence of the officiality of Cerisy". Continuity and Change 7, n.º 1 (mayo de 1992): 23–45. http://dx.doi.org/10.1017/s0268416000001442.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
La registre de l'officialité de Cerisy contient une immense quantité de données concernant les crimes violents. La principale utilité de ce matériel se situe dans l'aire des agressions. Dans ce domaine des descriptions détaillées permettent de reconstituer le ‘profil’ de la violence mâle ou femelle. Elles démontrent que les femmes étaient capables des mêmes actes de violence envers les hommes, mais que leur exposition à violence était plus limitée ou, en fait, différente. Les femmes étaient particulièrement exposées aux violences sexuelles et ménagères: les suspicions d'avortement et d'infanticide leurs sont invariablement imputées. Les témoignages ne fournissent néanmoins pas un lien évident (et prévu) entre la femme et la violence verbale.
18

Dussy, Dorothée y Juliette Rennes. "Expériences de l’inceste et rapports d’âge". Mouvements 115, n.º 3 (11 de diciembre de 2023): 180–93. http://dx.doi.org/10.3917/mouv.115.0180.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Anthropologue, directrice de recherche au CNRS, Dorothée Dussy a ouvert il y a vingt ans un important chantier de recherche sur les familles traversées par l’inceste. Alors que les expériences des incesteur·es et des incesté·es ont longtemps constitué un angle mort de l’anthropologie classique, laquelle s’est focalisée sur l’analyse des règles sociales interdisant les alliances matrimoniales incestueuses, ce sont ces expériences qui sont au cœur du travail de Dussy depuis la parution en 2013 de son ouvrage Le Berceau des dominations , réédité en poche en 2021. Entre ces deux dates, la politisation féministe des violences sexuelles sur mineur·es a donné un écho particulier à son travail de recherche, qui a été approprié par un vaste lectorat, au-delà du public académique. Les enquêtes menées par l’anthropologue résonnent aussi avec ce numéro de Mouvements sur le renouvellement en cours des analyses du pouvoir adulte : elles nous aident en effet à réfléchir aux dimensions sexuelles des formes de domination liées à l’écart d’âge et de statut au sein des familles 1 .
19

Pérona, Océane. "Les « vrais viols » et les autres". Raison présente N° 227, n.º 3 (2 de octubre de 2023): 85–93. http://dx.doi.org/10.3917/rpre.227.0085.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Cet article questionne le travail policier dans les affaires de violences sexuelles, à partir d’une ethnographie de dix mois dans un service d’investigation spécialisé dans les viols commis sur des victimes majeures. L’article montre que le travail policier en matière de viols est façonné par des logiques professionnelles spécifiques au champ policier, elles-mêmes plus ou moins perméables à des représentations de genre. L’article fait dialoguer la sociologie du travail policier avec les travaux sur les mythes du viol, et s’intéresse aux hiérarchies que les policiers opèrent entre les affaires. Celles-ci sont révélatrices de trois logiques de valorisation interne du travail des enquêteurs : le mystère lié à l’élucidation d’une affaire, la lutte contre de dangereux prédateurs, ainsi que la sévérité de la réponse judiciaire.
20

Reuther, Jessica. "Irresponsible Boys, Promiscuous Girls: Maturity, Gender, and Rape Myths in the Criminal Tribunals of Colonial Dahomey, 1924-1940". Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière » N° 20, n.º 1 (1 de enero de 2018): 67–84. http://dx.doi.org/10.3917/rhei.020.0067.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Les Dahoméens pensent que la maturité ou plus précisément l’immaturité est un facteur déterminant pour que des relations sexuelles soient qualifiées, ou non, de viols. Cette croyance, présente à l’époque précoloniale, persiste et évolue sous le régime colonial. Elle influence les conclusions des assesseurs indigènes dans leur perception des affaires de viols, et dans leurs définitions des victimes légitimes et des agresseurs potentiels. Ces liens entre maturité et viol créent deux mythes principaux dans les tribunaux coloniaux du Dahomey : d’une part, seules les jeunes filles pré-pubères sont considérées comme des violées probables et d’autre part, après 1931, les assesseurs indigènes et leurs homologues français décident que les jeunes garçons de moins de 20 ans ne peuvent pas être des violeurs. Avant la réorganisation des tribunaux (3 décembre 1931), les juridictions sont dominées par les Français qui condamnent les jeunes délinquants reconnus coupables de viols, à quelques mois de prison, voire à de légères amendes. Ensuite, les assesseurs indigènes obtiennent une voix délibérative : on assiste dans les tribunaux coloniaux à l’annulation des charges contre les jeunes violeurs. Alors que les hommes de tous âges admettent « s’amuser » avec les jeunes filles qui les accusent de violences sexuelles, ce type de défense semble encore plus convaincant lorsque les relations sexuelles se déroulent entre pairs, pendant l’adolescence. Le choix de ce terme « s’amuser » transforme un acte sexuel, non-consenti et forcé en un évènement bénin. Ensuite, les qualifications de viol dépendent des perceptions du tribunal concernant les adolescentes pubères et leurs connaissances sexuelles. Les juridictions considèrent que les adolescentes les plus âgées sont tout à la fois des participantes enthousiastes aux expériences sexuelles, et des témoins douteuses dans ces affaires. Il existe ici un double standard sexuel, puisque les tribunaux coloniaux croient que les garçons de 14 ou 15 ans agissent sans discernement quand ils s’amusent sexuellement avec leurs pairs. Ils ne peuvent être reconnus comme coupables au vu de leur méconnaissance sexuelle. Alors que de l’autre côté, ces mêmes tribunaux considèrent que les jeunes filles, du même âge, ont elles une connaissance qui empêche de les considérer comme des victimes. Cet article examine aussi les accusations de viol de fillettes ou d’adolescentes dont les agresseurs sont leurs aînés de plus de 5 ans. Ces cas sont minoritaires puisque l’âge médian des jeunes filles victimes est en moyenne de 10 ans alors que les jeunes prévenus ont autour de 28 ans. L’étude de ces quelques situations de relations sexuelles entre pairs révèle ainsi les normes - et leur transgression- en termes d’âge, de genre et de « race ».
21

Thibault, Sylvie, Kévin Lavoie y Vincent Chouinard. "Les pratiques émergentes de lutte contre l’homophobie dans les milieux scolaires et jeunesse de l’Outaouais". Reflets 19, n.º 1 (19 de agosto de 2013): 153–84. http://dx.doi.org/10.7202/1018045ar.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Cet article présente les résultats d’uneétude menée auprès de onze intervenants etenseignants de la région de l’Outaouais.Réalisée en Outaouais avec l’étroitecollaboration de Jeunesse Idem, service d’information et desoutien pour les jeunes (âgés de 14 à 25 ans) deminorités sexuelles, cette démarche exploratoire a permisde documenter les pratiques émergentes visant à contrerles violences homophobes auprès des jeunes. Plusspécifiquement, le point de vue des répondants sur lesphénomènes de l’homophobie et del’hétérosexisme dans les milieux jeunesse estexploré. En outre, cet article expose les stratégies desensibilisation développées par les acteurs sociaux etqui sont établies par le biais de différentescollaborations entre les écoles et la communauté. Lesfacteurs facilitant de telles alliances sont identifiés, ainsique ceux qui inhibent l’émergence de pratiques de luttecontre l’homophobie. Des pistes de recherches futures et lesimplications pour la pratique sont également discutées.
22

Coderre, Cécile y Sara-Maude Ivelyne Coderre. "La marche internationale La rue, la nuit, femmes sans peur : ses origines et sa dynamique symbolique". Reflets 23, n.º 2 (14 de febrero de 2018): 141–80. http://dx.doi.org/10.7202/1043305ar.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
La marcheLa rue, la nuit, femmes sans peurs’inscrit dans deux dynamiques du mouvement féministe occidental renaissant dans les années 1970, soit celle de la mise en place de nouvelles stratégies d’action politique et celle de la dénonciation des violences sexuelles faites aux femmes. Cette marche revêt aussi un aspect original par son caractère international qui s’est développé rapidement grâce entre autres à l’essor des réseaux féministes radicaux américains et européens. Le présent article relatera les origines de ces marches, particulièrement aux États-Unis, au Canada, en Allemagne, en Angleterre et en France, en tentant de découvrir l’origine de la première marche. À partir d’un travail dans les archives canadiennes surtout pour la période 1980-1990, certains des aspects de la marche, tels que le symbolisme de la réappropriation de la nuit par les femmes, la solidarité entre les femmes du monde entier et la célébration de la force des femmes, seront mis en relief.
23

Sens, Dominique. "Emprise et violence sexuelle chez l’artiste. Une étude de cas". psychologie clinique, n.º 52 (2021): 142–58. http://dx.doi.org/10.1051/psyc/202152142.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Les conduites du pervers narcissique s’exercent dans de nombreuses situations qui concernent le travail, la famille, les groupes et les organisations mais restent à explorer dans le domaine de l’art quand il sert l’entreprise de désubjectivation et d’aliénation par l’artiste. L’objectif de cet article est d’apporter une contribution à l’étude psychopathologique des relations entre emprise, perversion narcissique et violence sexuelle fondée sur une étude de cas en s’appuyant sur la trajectoire artistique et biographique de l’artiste viennois Otto Muehl et sur les témoignages d’anciennes victimes ayant subi son emprise et ses violences sexuelles. La trajectoire personnelle et artistique d’Otto Muehl, s’inscrit dans le contexte autrichien de l’après-guerre encore marqué par le nazisme. Si, dans le cas d’Otto Muehl, les modalités d’un fonctionnement pervers narcissique apparaissent assez clairement, la dimension psychotique n’est cependant pas à exclure. La conclusion fait ressortir la difficulté à se dégager de l’emprise du pervers narcissique et le long cheminement pour que la parole des victimes soit prise en compte.
24

Lambert, Gilles, Nancy Haley, Claude Tremblay, Jean-Yves Frappier, Élise Roy y Joanne Otis. "Consommation problématique de substances psychoactives et comportements sexuels à risque chez les adolescents admis en centre jeunesse". Drogues, santé et société 14, n.º 1 (8 de marzo de 2016): 132–51. http://dx.doi.org/10.7202/1035552ar.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Objectifs : Décrire les comportements sexuels à risque chez les jeunes admis dans des centres jeunesse (CJ) du Québec selon leur niveau de consommation de substances psychoactives. Méthode : Entre juillet 2008 et mai 2009, une enquête de surveillance de deuxième génération a été menée auprès d’adolescents admis dans six centres jeunesse. Lors d’une entrevue face à face, ceux-ci ont rempli un questionnaire portant notamment sur leurs conduites sexuelles et leur consommation de substances psychoactives (au cours des 12 mois précédents l’admission en CJ). Un prélèvement urinaire a été recueilli afin d’estimer la prévalence de la chlamydiose et de l’infection gonococcique. Des analyses décrivant les comportements sexuels à risque selon le niveau de consommation (tel qu’établi par la grille DEP-ADO) ont été effectuées. Résultats: Parmi les participants âgés de 14 à 17 ans (n= 499, filles= 205 et garçons= 294), une forte proportion (60 %) a rapporté une consommation problématique de substances psychoactives. Les jeunes présentant un niveau de consommation problématique avaient davantage de comportements sexuels à risque que les autres participants (par exemple : début des relations sexuelles avant l’âge de 13 ans, multiples partenaires sexuels, « sexe en groupe »). Conclusion: Les comportements sexuels à risque sont fréquents chez les jeunes hébergés en CJ, et ce, de façon plus marquée chez ceux qui consomment de l’alcool et des drogues de façon problématique. Les interrelations entre la consommation de substances psychoactives et les comportements sexuels à risque sont complexes et méritent une attention spécifique. Le séjour d’adolescents en CJ, tout comme en centre spécialisé de réadaptation en dépendance, constitue un moment opportun pour détecter non seulement la consommation problématique de substances psychoactives, mais aussi les comportements sexuels à risque et les problèmes de santé associés. L’offre de ce dépistage ainsi que des interventions préventives conséquentes peuvent contribuer à améliorer l’état de santé et de bien-être de ces jeunes vulnérables.
25

Franchini, Pauline. "vies sans fards : la représentation des femmes dans la littérature de jeunesse de Maryse Condé". ALTERNATIVE FRANCOPHONE 2, n.º 10 (5 de enero de 2022): 51–64. http://dx.doi.org/10.29173/af29432.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Cet article propose une étude de la représentation des personnages féminins et de la domination de genre dans trois romans pour la jeunesse de Maryse Condé : Rêves amers (réédition de Haïti chérie), Savannah Blues et La Belle et la Bête, une version guadeloupéenne. L’analyse de personnages communs à ses romans pour la jeunesse et pour les adultes semble montrer que la littérature enfantine de Maryse Condé cherche a priori à édulcorer ou passer sous silence certaines violences sexuelles en opérant des modifications et des suppressions surprenantes. Mais cette apparente auto-censure ne doit pas masquer la très puissante relecture et la remise en question audacieuse de quelques archétypes féminins dans ses romans pour jeune public. Entre mères défaillantes et marâtres reproduisant les oppressions de race et de classe sur leurs domestiques, ces fictions bousculent les stéréotypes, en particulier autour de la maternité et de la figure de la potomitan ou la mère-courage antillaise. Maryse Condé questionne aussi l’imaginaire colonial et patriarcal attaché à la figure de la « belle mulâtresse » ou la « beauté des îles ».
26

Perrot, Marion, Justine Chevance y Antoine Bioy. "Pratique de l’hypnose en milieu pénitentiaire : de la réalité carcérale à la réalité hypnotique". Recherches en psychanalyse N° 35/36, n.º 1/2 (5 de abril de 2024): 210–22. http://dx.doi.org/10.3917/rep2.035.36.0210.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Notre pratique clinique en établissement pénitentiaire nous confronte aux caractéristiques de l’espace-temps carcéral. Cette réalité institutionnelle influence le cadre thérapeutique et provoque des effets sur le fonctionnement psychique des personnes incarcérées. Bien que les profils de patients soient hétérogènes, le corps est une dimension centrale dans la problématique de beaucoup d’entre eux. Ce qui ne peut se penser et se dire est exprimé et agit au travers du corps, comme nous pourrons le voir au travers de la rencontre avec Paul. Cette clinique des agirs correspond à une réalité psychique complexe à appréhender et nécessite des ajustements thérapeutiques. Ainsi, notre réflexion nous conduit à un questionnement essentiel : quel accompagnement thérapeutique peut être proposé à cette population ? L’hypnose, approche psychocorporelle dans laquelle la relation thérapeutique est essentielle, nous apparaît extrêmement riche. Cette thérapie ouvre toute la place à l’imaginaire, permettant ainsi de mettre en mouvement des réalités parfois trop rigides. Nous illustrons ce processus de bascule entre imaginaire et réalité par le travail thérapeutique de Rémy, incarcéré à de multiples reprises pour violences sexuelles. En permettant à Rémy d’expérimenter de multiples réalités, l’hypnose a relancé un processus de remaniement psychique.
27

Chan23, Ko Ling. "Polyvictimisation et comportements à risque chez des élèves chinois du High School1". Criminologie 47, n.º 1 (25 de marzo de 2014): 85–103. http://dx.doi.org/10.7202/1024008ar.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
L’étude vise à évaluer la prévalence et les facteurs associés à la polyvictimisation chez l’enfant, ainsi qu’à fournir une estimation fiable du problème dans le contexte chinois. En utilisant une procédure d’échantillonnage stratifiée à deux niveaux, 18 341 élèves chinois ont été recrutés dans six villes de Chine. Ils ont été invités à remplir un questionnaire autoadministré contenant des questions sur leurs victimisations dans l’enfance, leurs comportements de dépendance et leurs comportements sexuels à l’adolescence. La version chinoise validée du questionnaire sur la victimisation juvénile (JVQ pour l’acronyme anglophone) a été utilisée. Les taux de prévalence obtenus, portant sur l’année précédente, sont de 23,2 % pour tout type de victimisation des enfants et 9,2 % pour la polyvictimisation. Vivre en Chine continentale, être parmi les plus jeunes et avoir des frères et soeurs, sont les facteurs associés à l’augmentation du rapport de cote (« odds ratio ») de polyvictimisation. Certains comportements de dépendance et sexuels des adolescents, incluant les jeux de hasard, le tabagisme, l’alcoolisme, les relations sexuelles précoces, les multiples partenaires sexuels, et la grossesse chez les adolescentes, sont également significativement associés à une probabilité accrue de polyvictimisation. Les résultats de cette étude révèlent de fortes associations entre la victimisation des enfants et les comportements à risque, ce qui souligne la nécessité d’une intervention prioritaire en cas de polyvictimisation.
28

Sihem, Guettafi y Soltani Wassila. "Prostitution coloniale et nationalisme: collaboration corporelle dans Ciel de Porphyre de Aicha Lemsine". Non Plus 6, n.º 11 (27 de marzo de 2018): 88–108. http://dx.doi.org/10.11606/issn.2316-3976.v6i11p88-108.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Les prostituées ont été utiles dans la période coloniale, car d’une part, la sexualité représentait pour le colonisateur l’une des formes les plus pernicieuses de la domination et un élément fondamental d’assujettissement : ces femmes indigènes devenaient un réel sujet de l’imaginaire érotique colonial. Et d’autre part, ces femmes représentaient pour les nationalistes une véritable source de renseignements au profit du FLN car elles étaient en contact régulier avec des policiers ou des militaires français. Ces femmes n’étaient pas des objets passifs mais de véritables actrices, pensantes et agissantes. De Dalila, la prostituée au service du colonisateur à Houria prostituée, ange gardien et libératrice des pulsions accumulées par les moudjahiddines. Ciel de Porphyre d’Aicha Lemsine s’ouvre et se termine par une lecture des actions de prostituées durant la guerre de libération algérienne. Notre réflexion tournera autour du rôle de la femme algérienne «indigène» qui a participé à la lutte armée en vendant son corps et en subissant des violences sexuelles pour servir la bonne cause. De démontrer comment Aicha Lemsine à travers son roman traite ces actions de prostituées patriotes? Comment définit-elle l’équation Nationalisme=prostitution? Comment traite t-elle cette collaboration corporelle et charnelle? Comment mesure t-elle l’ampleur de cette collaboration entre filles «indigènes/algérienne» et «européens/français colonisateurs»?
29

Istratii, Romina. "An ethnographic look into conjugal abuse in Ethiopia: a study from the Orthodox Täwahәdo community of Aksum through the local religio-cultural framework". Annales d'Ethiopie 33, n.º 1 (2020): 253–300. http://dx.doi.org/10.3406/ethio.2020.1700.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Ces dernières années, les études sur la violence entre partenaires intimes en Éthiopie se sont multipliées. Les dernières enquêtes éthiopiennes sur la démographie et la santé ont établi que la violence conjugale affectant principalement les femmes est courante et largement légitimée dans toute l’Éthiopie. Étonnamment, très peu de recherches ont été menées sur les réalités plus ethnographiques de la violence conjugale et en particulier sur les connexions entre l’attitude des gens face à la question et leurs croyances religieuses et systèmes culturels. Parallèlement au champ plus large de la violence liée au genre dans le développement de l’Afrique, de nombreuses études disponibles présupposent des explications féministes, associant la violence conjugale à des inégalités de genre favorisées par des paramètres culturels ou religieux, sans fournir de preuves empiriques rigoureuses pour démontrer ce lien. Cet article présente une enquête anthropologique originale, fondée sur la théologie, sur les réalités et les attitudes des individus face aux abus conjugaux chez les chrétiens orthodoxes Täwah e do d’Aksum, dans le nord de l’Éthiopie. Cette étude a adopté une approche conceptuelle et méthodologique décoloniale et a combiné un cadre analytique sensible au genre théorisé de «l’intérieur » avec une étude approfondie de la tradition religieuse locale. L’étude fournit un premier aperçu de certains des mécanismes qui ont contribué à la perpétuation de violences conjugales et à la tolérance envers celles-ci dans les communautés urbaines et rurales d’Aksoum, ajoutant une complexité considérable à l’interprétation des attitudes face à la violence conjugale qui ne sont actuellement pas prises en compte dans les enquêtes démographiques et autres études produites en Éthiopie.
30

Passos, Izabel Christina Friche, Kelly Vieira, Laura Moreira, Flávia Rodrigues, Margarete Amorim, Cláudia Santos, Ana Abreu et al. "La promotion de la santé mentale des enfants et adolescents en situation de vulnérabilité et violence sociale : les défis pour un réseau intersectoriel". Santé mentale au Québec 42, n.º 1 (14 de junio de 2017): 319–35. http://dx.doi.org/10.7202/1040257ar.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Cet article présente et discute les résultats d’une recherche-intervention réalisée dans la ville brésilienne d’Ouro Preto entre août 2014 et mars 2016. L’objectif principal était de contribuer au développement du réseau intersectoriel et interdisciplinaire pour faire face aux vulnérabilités psychosociales des enfants et des adolescents, spécialement celles liées aux situations de violences sexuelles et à l’usage de drogues. La recherche a identifié les difficultés rencontrées par le Sistema de Garantia de Direitos Humanos da Criança e do Adolescente (SGDHCA), implanté par la municipalité, dans sa mission d’apporter des soins à cette population. Elle a également identifié les facteurs de protection et de promotion déjà mis en place afin de les potentialiser. La méthodologie employée combine la Cartographie de Deleuze et Guattari avec l’Analyse institutionnelle et la Formation croisée. Grâce à des activités pratiques-théoriques co-participatives avec le réseau professionnel d’Ouro Preto, nous avons produit un diagnostic détaillé sur le SGDHCA et un document qui propose des actions stratégiques de court, moyen et long terme. Comme résultat final, la recherche peut aider le collectif local – le Forum Intersetorial da Infância e Juventude – à établir un plan de travail à partir des actions proposées. Cet article se concentre sur le potentiel de la méthodologie utilisée, en présentant les résultats dégagés pendant deux moments importants de la recherche, à savoir : les discussions des cas de réussite et de non-réussite qui élucident le fonctionnement du réseau et la « rotation positionnelle », technique importante de la formation croisée.
31

Da Costa Silva, Lucie, Mickaël Laisney, Laura Charretier, Francis Eustache y Peggy Quinette. "Les altérations de la mémoire dans le trouble de stress post-traumatique". Biologie Aujourd’hui 217, n.º 1-2 (2023): 55–64. http://dx.doi.org/10.1051/jbio/2023018.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Le Trouble de Stress Post-Traumatique (TSPT) est une pathologie qui se développe chez une personne qui a fait l’expérience d’un événement hautement stressant impliquant une confrontation à la mort ou à une menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles. Ce trouble se caractérise par plusieurs symptômes dont les intrusions, l’évitement et l’hypervigilance. Le TSPT est associé à un déséquilibre entre une mémorisation exacerbée des aspects émotionnels et sensoriels de l’événement traumatique et un défaut de mémorisation des aspects contextuels. En conséquence, le TSPT est aujourd’hui considéré comme un trouble de la mémoire dont les retentissements s’étendent à plusieurs de ses composantes. Cet article expose les conséquences du TSPT sur la mémoire à long terme et met la focale sur deux mécanismes : l’encodage partiel de l’événement traumatique en mémoire épisodique et l’influence de cette expérience traumatique sur les souvenirs personnels en mémoire autobiographique. L’article aborde en première partie les difficultés d’encodage de certains éléments de l’événement traumatique et leurs conséquences, comprenant les reviviscences ainsi que la persistance et la généralisation de la peur à d’autres contextes plus ou moins liés à l’événement traumatique. La deuxième partie aborde la façon dont le trouble affecte la mémoire autobiographique et l’identité en occasionnant une réduction de la précision des événements du passé, des altérations de la capacité à se projeter dans des événements futurs et un encodage incomplet de nouveaux événements.
32

Debos, Marielle. "Genre, sécurité et éthique. Vade-mecum pour l'enquête de terrain". Critique internationale N° 100, n.º 3 (1 de septiembre de 2023): 59–73. http://dx.doi.org/10.3917/crii.100.0059.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Résumé Les questions concrètes et matérielles que l'on se pose sur le terrain ne sont pas détachées des questions théoriques, méthodologiques et éthiques. L'article est composé de deux parties : la première est une introduction sur le genre, la sécurité et l'éthique dans les relations d'enquête, la seconde est un vade-mecum qui donne des conseils pour se protéger et protéger les enquêté·es, en mettant l'accent sur les violences sexistes et sexuelles. Je défends l'idée que les chercheuses peuvent réinventer une manière de penser et de faire du terrain, entre injonctions paternalistes à la prudence et déni des difficultés rencontrées. La sécurité, en particulier celle des femmes et des minorités, sur le terrain et à l'université suppose aussi une réflexion sur les effets de la précarité et la persistance de normes (sexisme, fétichisation des terrains à risques, idéalisation de l'immersion ethnographique) qui peuvent les mettre en danger.
33

Maggi, Clara. "Psychotraumatismes et addictions, ­­l’exemple des appartements thérapeutiques Pierre Nicole". Psychotropes Vol. 30, n.º 1 (13 de mayo de 2024): 113–33. http://dx.doi.org/10.3917/psyt.301.0113.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Depuis les années 1990, de nombreuses recherches ont montré le lien entre Trouble de Stress Post-Traumatiques (TSPT) et le développement de diverses conduites addictives. Le travail présenté ici apporte des données statistiques visant à éclairer le lien entre les psychotraumatismes (PT) et les conduites addictives. Il ­­s’appuie sur les entretiens réalisés sur une base hebdomadaire avec 64 personnes dépendantes à diverses substances psychoactives accueillies aux appartements thérapeutiques du CSAPA Pierre Nicole entre 2016 et 2022. Les résultats confirment la sur-représentation des personnes souffrant de PT parmi la population étudiée, particulièrement de PT complexes (+70 % des femmes et +45 % des hommes) qui correspondent dans la majorité des cas à des abus répétés pendant ­­l’enfance et dans le cadre intrafamilial. Parmi les événements traumatiques, les violences sexuelles atteignent des taux extrêmement élevés chez les femmes (+70 %). Plus nombreuses à souffrir de PT, les femmes sont aussi plus nombreuses à souffrir de comorbidités psychiatriques (F=28 % / H=20 %) et de TCA (F=25 % / H=4 %). En revanche, les hommes ont plus de comportements addictifs liés à la sexualité (H=18 % / F=5 %) et de problèmes de justice (H=12 % / F=4 %). Ce travail met aussi en lumière la fragilité des liens sociaux entretenus par une population dont beaucoup ont coupé les ponts avec leur entourage lorsqu’ils consommaient activement, puis avec leur groupe de pairs lorsqu’ils cherchent ­­l’abstinence à long terme. Près ­­d’un quart sont ainsi en situation ­­d’isolement social tandis que la moitié ont une sociabilité qui repose quasi exclusivement sur des fraternités en 12 étapes qui leur permettent justement de constituer un nouveau groupe de pairs autour de personnes partageant leur rapport aux produits. Tout cela plaide pour une meilleure prise en compte des PT dans les structures ­­d’aide et de soin aux consommateurs de produits à travers la formation des professionnels, y compris des travailleurs sociaux, mais aussi ­­d’un repérage systématique (logiciels professionnels…) qui pourrait en outre permettre un recueil de données à grande échelle sur ce thème.
34

Paquette, Camille, Élise Roy, Geneviève Petit y Jean-François Boivin. "Consommation de crack et comportements à risque : les jeunes de la rue n’y échappent pas". Drogues, santé et société 9, n.º 2 (21 de julio de 2011): 115–48. http://dx.doi.org/10.7202/1005302ar.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Problématique : Le crack est de plus en plus utilisé chez les jeunes de la rue de Montréal. Ce projet visait à estimer la prévalence d’usage de crack chez ces jeunes et à évaluer l’association entre l’usage de crack et certaines conduites à risque d’infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS). Méthode : Des analyses ont été réalisées sur des données provenant d’une étude cohorte faite auprès de jeunes de la rue de Montréal. Des jeunes âgés de 14 à 23 ans (n=858) ont répondu à un questionnaire par entrevue. On a estimé la prévalence à vie et des six mois précédant l’entrée dans l’étude. On a évalué l’association entre l’usage de crack et certaines conduites concomitantes de consommation de substances psychoactives et sexuelles par régression logistique multiple. Résultats : La prévalence à vie était de 66,6 % intervalle de confiance à 95 % [63,4-69,8] ; celle d’usage récent était de 38,0 % [34,7-41,3]. Après ajustement, les jeunes de la rue consommant du crack étaient plus à risque de se prostituer (rapport de cotes (RC) 3,6 [2,4-5,5]), d’avoir eu plus de deux partenaires sexuels (RC 2,3 [1,7-3,1]), d’avoir eu un partenaire sexuel ayant le VIH (RC 8,4 [1,6-43,5]), étant un homme qui se prostitue (RC 6,4 [3,1-13,1]), étant une femme qui se prostitue (RC 3,1 [2,0-4,9]) ou étant un homme ayant des relations homosexuelles (RC 3,3 [1,9-4,8]). Les jeunes consommant du crack étaient plus à risque d’avoir bu de l’alcool dans le dernier mois (RC 2,0 [1,2-3,1]), de s’être injecté des drogues (RC 3,0 [2,1-4,1]) et d’avoir consommé plus d’une drogue (RC 10,3 [5,3-20,0]). Conclusion : L’usage de crack est répandu chez les jeunes de la rue de Montréal. Ceux en consommant ont davantage de conduites à risque d’ITSS. La recherche doit s’intéresser aux facteurs de risque du premier usage afin d’identifier des pistes de prévention appropriées.
35

Bozon, Michel. "L'entrée dans la sexualité adulte : le premier rapport et ses suites". Population Vol. 48, n.º 5 (1 de mayo de 1993): 1317–52. http://dx.doi.org/10.3917/popu.p1993.48n5.1352.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Résumé Bozon (Michel). - L'entrée dans la sexualité adulte : le premier rapport et ses suites. Du calendrier aux attitudes La description du premier rapport sexuel fournit aussi un point de vue sur l'ensemble de l'activité sexuelle des individus. Cette étape ne se déroule plus aujourd'hui comme il y a cinquante ans. Ainsi l'âge moyen des femmes au premier rapport s'est abaissé de plus de 3 ans en un demi-siècle. Pourtant les différences entre hommes et femmes ne se sont pas effacées au fil des générations. Pour les hommes, cet événement reste un moment d'apprentissage sexuel, alors que pour les femmes, il indique une première relation pré-conjugale ou conjugale. Dans chaque génération, certains individus connaissent une entrée précoce dans la vie sexuelle, et d'autres une entrée tardive. Une entrée tardive dans la sexualité est liée à certains facteurs qui retardent la maturation sociale, comme par exemple le fait de mener des études longues. Mais un âge précoce ou tardif au premier rapport signale aussi une attitude à l'égard de la sexualité, et plus largement à l'égard du couple, voire de la vie familiale. Les individus les plus précoces sexuellement ont une vie plus complexe que les autres : ce sont eux qui ont le plus de séparations, et qui par ailleurs ont le répertoire de pratiques sexuelles le plus diversifié. Ceux qui sont entrés tardivement dans la vie sexuelle ont un profil plus traditionnel : ils ont beaucoup moins de partenaires et restent plus souvent avec le même conjoint. Ils se refusent à séparer couple, sexualité et sentiment. Ces différences d'attitude et de comportement sont très marquées chez les hommes. Elles ressortent beaucoup moins nettement chez les femmes, surtout dans les générations anciennes ; les femmes tendent toujours à associer systématiquement sexualité et sentiment.
36

Senon, J. L. "Les soins pénalement ordonnés". European Psychiatry 29, S3 (noviembre de 2014): 634. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.147.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Depuis les années 1950 en France, et la Loi sur les alcooliques dangereux (aujourd’hui caduque), la sanction pénale peut comprendre une obligation à se soigner. D’abord bien repérée dans la Loi et sur le terrain, ces soins pénalement ordonnés ont vu leurs champs d’application juridique évoluer (élargissement des indications et des supports de probation, évolution de la place de l’expertise psychiatrique). Les praticiens doivent à présent se repérer entre les différentes mesures (obligation de soin, injonction thérapeutique et injonction de soin), connaître leurs principes et leurs règles d’application.En effet, le thérapeute qui accepte d’assurer la prise en charge psychiatrique d’une personne placée sous main de justice doit répondre à un certain nombre d’obligations selon les référentiels médicaux habituels (information, consentement, délivrance des pièces nécessaires au patient) mais aussi selon le cadre juridique imposé aux soins. Au cours de l’obligation de soins, une attestation de présence ou de suivi suffira. Dans le cadre d’une injonction thérapeutique, des contrôles biologiques seront réalisés par un médecin relais. Enfin dans le dispositif de l’injonction de soin, le praticien traitant s’engage à interagir avec un médecin coordonnateur et signaler toute interruption de prise en charge de la personne en soins, placée sous main de justice.Ce dernier dispositif impose un cadre judiciaire strict aux soins, tout particulièrement pour améliorer la prise en charge des auteurs de violences sexuelles. En l’absence de conscience du trouble ou de demande de soins, il s’agit d’une opportunité à déployer une prise en charge pluriprofessionnelle et pluridisciplinaire. La dimension thérapeutique qui incombe au praticien traitant se fonde sur la base d’un diagnostic de paraphilie(s) qui peut impliquer un traitement médicamenteux avec le consentement du patient, selon des référentiels médicaux et non pas juridiques. Les guidelines existent (HAS, AFPB), et doivent être connus et maîtrisés pour s’engager dans des soins non pas quelconques mais conformes aux données acquises de la science.
37

Al Zoubi, Saja. "Violence and Refugee Women's Resilience: Syrian Refugee Women in Lebanon During COVID-19". Canadian Ethnic Studies 55, n.º 3 (2023): 145–62. http://dx.doi.org/10.1353/ces.2023.a928888.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Abstract: This research examines domestic and intimate partner violence (D/IPV) during the COVID-19 pandemic, within refugee households in Syrian informal tented settlements located in Lebanon's Bekaa Valley. We examine how the socio-economic and political environment as well as anti-refugee practices, impact Syrian economic outcomes, contributing to a significant rise of D/IPV. Data analysis reveals refugee women's resilience and responses after experiencing violence, despite the absence of access to organizations and authorities that ensure their protection. The analysis discloses the gap in protection for women refugees, resulting from economic constraints, distrust of authorities and humanitarian organizations, lack/inadequacy of protection policies, widespread corruption and a political climate against refugees in Lebanon, a country ridden with instability and crisis. Interviews conducted with refugee women confirm that rebuilding trust with official authorities in Lebanon is the key first step to attaining protection. This paper emphasizes the role of international and national policies and practices, alongside access to international humanitarian and development organizations, in enhancing refugee women's resilience against violence. Résumé: Cette étude porte sur la violence domestique et la violence entre partenaires intimes (VD/VPI) pendant la pandémie de COVID-19, au sein des ménages de réfugiés dans les campements informels syriens situés dans la vallée de la Bekaa, au Liban. Nous examinons comment l'environnement socio-économique et politique, ainsi que les pratiques anti-réfugiés, ont un impact sur les résultats économiques des Syriens, contribuant à une augmentation significative de la violence domestique et intime (VD/VPI). L'analyse des données révèle la résilience des femmes réfugiées et les réponses qu'elles apportent après avoir subi des violences, malgré l'absence d'accès aux organisations et aux autorités qui assurent leur protection. L'analyse révèle les lacunes en matière de protection des femmes réfugiées, qui résultent des contraintes économiques, de la méfiance à l'égard des autorités et des organisations humanitaires, de l'absence ou de l'inadéquation des politiques de protection, de la corruption généralisée et d'un climat politique défavorable aux réfugiés au Liban, un pays en proie à l'instabilité et à la crise. Les entretiens menés avec les femmes réfugiées confirment que le rétablissement de la confiance avec les autorités officielles au Liban est la première étape essentielle pour obtenir une protection. Ce document souligne le rôle des politiques et des pratiques nationales et internationales, ainsi que l'accès aux organisations internationales d'aide humanitaire et de développement, dans le renforcement de la résilience des femmes réfugiées face à la violence.
38

Schaller, Aurélien y Marcelo F. Aebi. "Violence Domestique : prise en charge des violences entre (ex-) partenaires intimes par les autorités de poursuite pénale : l’expérience de Neuchâtel. L’autoperception de victimes de violence conjugale du risque de récidive : un test longitudinal et empirique de sa précision et ses implications pour la prévention du crime". Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique 180, n.º 3 (marzo de 2022): 272–73. http://dx.doi.org/10.1016/j.amp.2022.01.016.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
39

Ephraim, David. "Introduction to the Special Section on Rorschach Trauma Assessment". Rorschachiana 25, n.º 1 (enero de 2002): 3–10. http://dx.doi.org/10.1027/1192-5604.25.1.3.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Bien que les êtres humains aient subi et soufferts des traumatismes à toutes les époques et en tous lieux, l’étude scientifique à grande échelle des personnes traumatisées n’a été entamée que dans les deux dernières décennies. Notre connaissance et compréhension des besoins des personnes traumatisées se sont certainement accrues à la faveur du changement de perspective introduit par la littérature actuelle sur le thème du traumatisme (voir par exemple Herman, 1992 ; van der Kolk, McFarlane & Weisaeth, 1997 ). Les données du Rorschach peuvent être interprétées dans des perspectives différentes. Les recherches actuelles sur le traumatisme aident à nous faire mieux comprendre les réponses au Rorschach des personnes traumatisées. En retour, les données du Rorschach dans les cas de traumatisme peuvent enrichir notre compréhension théorique et clinique de la nature des états post traumatiques. Les spécialistes du Rorschach du monde entier se sont mis à évaluer des personnes traumatisées depuis de nombreuses années. Il est par conséquent pertinent de nous demander si nos présupposés habituels concernant l’évaluation de la personnalité à l’aide du Rorschach sont adéquats à l’évaluation des séquelles des expériences traumatiques. Les diverses contributions assemblées dans cette section thématique de Rorschachiana abordent ces questions en profondeur. Briere (1997 ) parmi d’autres a formulé la question de manière nuancée. D’un côté, il serait erroné d’écarter un trouble schizophrénique, affectif ou de la personnalité au motif que la personne présente une histoire traumatique. D’un autre côté, les approches traditionnelles et actuelles de l’évaluation pourraient interpréter à tort des symptômes post traumatiques intrusifs comme des manifestations psychotiques, et des réactions adaptatives au traumatisme comme de banals troubles de la personnalité. L’évaluation du traumatisme est fréquemment vécue comme une intrusion par la personne évaluée. Il y a donc un risque de la traumatiser à nouveau, ce qui exige que l’examinateur soit prudent et sensible à la souffrance de l’autre. C’est dans ce cadre que la méthode du Rorschach présente certains avantages pour l’évaluation du traumatisme en comparaison avec les entretiens structurés et les autoquestionnaires. Notamment, (a) le Rorschach permet de contourner les défenses par l’évitement et les réticences de la personne traumatisée ( Levin & Reis, 1997 ; van der Kolk & Ducey, 1989 ); (b) les méthodes projectives génèrent des données de type vécu à travers lesquelles “prennent vie” ( Lating, Zeichner & Keane, 1995 ) les symptômes et les altérations post traumatiques de la personnalité; (c) enfin, l’action des mécanismes d’ajustement et de défenses peuvent être détectés dans les réponses au Rorschach, reflétant des différences individuelles essentielles pour la planification du traitement. Les chapitres qui composent cette section thématique de Rorschachiana reflètent la contribution originale du Rorschach à l’évaluation du traumatisme. Ils montrent l’intérêt croissant des spécialistes du Rorschach de divers pays pour cette question. L’article de Judith Armstrong (Etats-Unis) traite des réactions dissociatives au Rorschach que l’on observe chez un grand nombre de patients diversement traumatisés. Sa contribution établit un lien significatif entre des données cliniques et empiriques et la théorie actuelle du traumatisme et de la dissociation. Armstrong passe en revue et illustre par des vignettes cliniques les signes de dissociation qui apparaissent dans l’examen comme dans les comportements et les réactions contre transférentielles. Ce chapitre présente également des façons d’explorer les réactions dissociatives après le test, dans le but de potentialiser les processus diagnostique et thérapeutique. Après une introduction documentée faisant le point sur la littérature actuelle concernant la transmission transgénérationnelle du traumatisme chez les enfants de survivants de l’holocauste, Ety Berant (Israël) présente une étude de cas de deux soeurs qui montre les modalités directes et indirectes de transmission du traumatisme. Tout en tenant compte de la biographie, Berant discute et compare les deux protocoles en se fondant sur les stratégies d’interprétation du Système Intégré. David Ephraim (Venezuela / Canada) discute et illustre par des cas de survivants de tortures et/ou de violences politiques quelques clés diagnostiques de victimisation extrême. Les thèmes abordés sont les suivants: perturbations cognitives associées à la symptomatologie intrusive, distinction entre les stratégies défensives d’évitement et d’anesthésie émotionnelle, changements post traumatiques de la personnalité, ainsi que l’autorégulation et la dissociation dans des cas présentant de manière concurrente des traumatismes précoces. María Cristina Gravenhorst (Argentine) présente quatre cas qui illustrent sa grande expérience dans l’utilisation du Rorschach dans l’expertise judiciaire d’enfants victimes de violences sexuelles. L’auteur propose divers indicateurs d’atteinte psychique au Rorschach, en se basant sur le système d’interprétation développé par l’Ecole Argentine, tels que: contenus symbolisant l’abus, phénomènes particuliers (par exemple, Action subie, MOR, Persévération), dominance des réponses de forme indicatives de sur-adaptation, et incapacité de répondre. Le chapitre de Patrick Sloan, Linda Arsenault et Mark Hilsenroth (Etats-Unis) présente un panorama exhaustif des résultats décrits dans la littérature portant sur les Rorschach des anciens combattants et de la population civile des Etats-Unis. Les auteurs couvrent les question de diagnostic, les effets longitudinaux de l’exposition à la guerre, et l’évolution de la symptomatologie post traumatique dans ces cas, y compris la relation entre symptômes psychologiques et physiques. Les auteurs discutent aussi des implications cliniques pour les évaluations longitudinales et le traitement du personnel militaire, et donnent des pistes pour la recherche à venir. La variété des thèmes et des populations étudiées dans ce recueil de travaux reflète la grande vitalité de notre méthode pour aborder la condition humaine. Nous espérons que la communauté internationale des spécialistes du Rorschach trouvera ces travaux utiles pour la pratique clinique et la recherche avec les personnes victimes de traumatismes.
40

Cirimwami, Ezéchiel Amani y Pacifique Muhindo Magadju. "Prosecuting rape as war crime in the Democratic Republic of the Congo: lessons and challenges learned from military tribunals". Military Law and the Law of War Review 59, n.º 1 (1 de junio de 2021): 44–70. http://dx.doi.org/10.4337/mllwr.2021.01.03.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Several armed conflicts have marked the past two decades in the Democratic Republic of the Congo (DRC). As a result, the DRC is facing an unprecedented humanitarian disaster with the death of hundreds of thousands of people, the large-scale displacement of civilians and the rape of thousands of women, girls and men. These armed conflicts have led to the metamorphosis of the concept of ‘crime’ with the emergence of new forms of sexual violence, particularly the widespread sexual violence used by armed groups as a tactic of war. In response to this avalanche of sexual violence, the DRC has taken a series of legislative measures. It began with the ratification of the Statute of the International Criminal Court (Rome Statute) on 11 April 2002. This was followed by the promulgation of the Military Judicial Code and the Military Criminal Code on 18 November 2002 (MJC and MCC, respectively) criminalizing, inter alia, war crimes, crimes against humanity and genocide. In 2006, the Congolese legislator criminalized various forms of sexual crimes as defined by international law in the Military Penal Code. On 31 December 2015, the Congolese authorities promulgated Law No. 15/022, amending and supplementing the Military Penal Code, for the implementation of the Rome Statute. Through this Law, the legislator has included in the Congolese Ordinary Criminal Code rape and other sexual assaults constituting war crimes, and in some circumstances, crimes against humanity. In terms of prosecutions, around 40 cases of rape classified as war crimes and crimes against humanity have been tried by Congolese military courts, and a few other cases are being investigated. This article seeks to assess the progress made by the DRC in prosecuting rape as a war crime and the challenges to such prosecutions. La République démocratique du Congo (RDC) a été marquée par plusieurs conflits armés au cours des deux dernières décennies. Il en résulte que ce pays est confronté à une catastrophe humanitaire sans précédent avec la mort de centaines de milliers de personnes, le déplacement à grande échelle de civils et le viol de milliers de femmes, de filles et d'hommes. Ces conflits armés ont entraîné une métamorphose du concept de ‘crime’ avec l'émergence de nouvelles formes de violence sexuelle, notamment la violence sexuelle généralisée utilisée par les groupes armés comme tactique de guerre. En réponse à cette avalanche de violences sexuelles, la RDC a adopté une série de mesures législatives. La première fut la ratification du Statut de la Cour pénale internationale (Statut de Rome) le 11 avril 2002. Cette ratification fut suivie par la promulgation du Code judiciaire militaire et du Code pénal militaire le 18 novembre 2002 (respectivement le CMJ et le CCM) qui criminalisent, entre autres, les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et le génocide. En 2006, le législateur congolais a incriminé dans le Code pénal militaire diverses formes de crimes sexuels tels que définis par le droit international. Le 31 décembre 2015, les autorités congolaises ont promulgué la loi no 15/022, modifiant et complétant le Code pénal militaire, pour la mise en œuvre du Statut de Rome. A travers cette loi, le législateur a inclus dans le Code pénal ordinaire congolais les viols et autres agressions sexuelles constitutifs de crimes de guerre, et dans certaines circonstances, de crimes contre l'humanité. En termes de poursuites, une quarantaine de cas de viols qualifiés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité ont été jugés par les tribunaux militaires congolais, et quelques autres cas sont en cours d'instruction. Cet article vise à évaluer les progrès réalisés par la RDC en matière de poursuites pénales pour viol en tant que crime de guerre et les défis auxquels ces poursuites sont confrontées. Verschillende gewapende conflicten hebben de afgelopen twee decennia hun stempel gedrukt op de Democratische Republiek Congo (DRC). Als gevolg daarvan wordt de DRC geconfronteerd met een ongekende humanitaire ramp die gepaard gaat met de dood van honderdduizenden mensen, de grootschalige ontheemding van burgers en de verkrachting van duizenden vrouwen, meisjes en mannen. Die gewapende conflicten hebben geleid tot een metamorfose van het begrip ‘misdaad’ met de opkomst van nieuwe vormen van seksueel geweld, in het bijzonder het wijdverspreide seksuele geweld dat door gewapende groepen als oorlogstactiek wordt gebruikt. Als reactie op die lawine van seksueel geweld heeft de DRC een reeks wetgevende maatregelen genomen. Het begon met de ratificatie van het Statuut van het Internationaal Strafhof (Statuut van Rome) op 11 april 2002, gevolgd door de afkondiging van het militair gerechtelijk wetboek en het militair strafwetboek op 18 november 2002. Daarin worden onder meer oorlogsmisdaden, misdaden tegen de mensheid en genocide strafbaar gesteld. In 2006 heeft de Congolese wetgever verschillende vormen van seksuele misdrijven, zoals omschreven in het internationaal recht, strafbaar gesteld in het militair strafwetboek. Op 31 december 2015 hebben de Congolese autoriteiten wet nr. 15/022 tot wijziging en aanvulling van het militair strafwetboek uitgevaardigd, met het oog op de uitvoering van het Statuut van Rome. Met die wet heeft de wetgever verkrachting en andere vormen van seksueel geweld die te beschouwen zijn als oorlogsmisdaden, en in sommige omstandigheden misdaden tegen de mensheid, in het gewone Congolese Wetboek van Strafrecht opgenomen. Wat vervolging betreft, zijn ongeveer 40 gevallen van verkrachting die als oorlogsmisdaden en misdaden tegen de mensheid werden aangemerkt, door de Congolese militaire rechtbanken berecht, en enkele andere gevallen worden momenteel onderzocht. Deze studie heeft tot doel na te gaan welke vooruitgang de DRC heeft geboekt bij de vervolging van verkrachting als oorlogsmisdaad en voor welke uitdagingen dergelijke vervolgingen staan. Varios conflictos armados han dejado huella en las dos décadas pasadas en la República Democrática del Congo (RDC). A resultas de ello, la RDC se está enfrentando a un desastre humanitario sin precedentes con la muerte de cientos de miles de personas, desplazamiento de civiles a gran escala y la violación de miles de mujeres, niñas y hombres. Estos conflictos armados han llevado a la metamorfosis del concepto de ‘crimen’ con la aparición de nuevas formas de violencia sexual, en particular el uso generalizado de la violencia sexual por grupos armados como táctica de guerra. En respuesta a esta avalancha de violencia sexual, la RDC ha adoptado una serie de medidas legislativas. Todo comenzó con la ratificación del Estatuto de la Corte Penal Internacional (Estatuto de Roma) el 11 de abril de 2002. A esto siguió la promulgación del Código Judicial Militar y del Código Penal Militar el 18 de noviembre de 2002 (Código Judicial Militar y Código Penal Militar, respectivamente), penalizando, entre otros, los crímenes contra la humanidad y el genocidio. En 2006, el legislador congoleño introdujo en el Código Penal Militar varias modalidades de crimen sexual tal y como se definen en el Derecho Internacional. El 31 de diciembre de 2015, la autoridades congoleñas promulgaron la Ley Núm. 15/022, reformando y complementando el Código Penal Militar, con objeto de implementar el Estatuto de Roma. A través de esta ley, el legislador ha tipificado en el Código Penal Común la violación y otros ataques sexuales que constituyen crímenes de guerra y, en algunas circunstancias, crímenes contra la humanidad. En términos de procedimientos instruidos, cerca de 40 casos de violación tipificada como crímenes de guerra y crímenes contra la humanidad han sido tramitados por los tribunales militares congoleños, y varios casos más continúan siendo objeto de investigación. Este estudio busca valorar el progreso de la RDC en la persecución de la violación como crimen de guerra y los retos a los que se ha tenido que hacer frente en dicha tarea. Gli ultimi due decenni della Repubblica Democratica del Congo (RDC) sono stati segnati da diversi conflitti armati. Di conseguenza, la RDC sta affrontando un disastro umanitario senza precedenti con la morte di centinaia di migliaia di persone, lo sfollamento di civili su larga scala e lo stupro di migliaia di donne, ragazze e uomini. Questi conflitti armati hanno portato alla metamorfosi del concetto di ‘crimine’ con l'emergere di nuove forme di violenza sessuale, in particolare la diffusa violenza sessuale usata dai gruppi armati come tattica di guerra. In risposta a questa valanga di violenza sessuale, la RDC ha adottato una serie di misure legislative. È iniziato tutto con la ratifica dello Statuto della Corte penale internazionale (Statuto di Roma) l'11 aprile 2002. A ciò è seguita la promulgazione del Military Judicial Code and the Military Criminal Code il 18 novembre 2002 (rispet­tivamente Codice giudiziario militare e Codice penale militare), che hanno criminalizzato, tra l'altro, crimini di guerra, crimini contro l'umanità e genocidio. Nel 2006, il legislatore congolese ha definito come crimini varie forme di reati sessuali così come definito dal diritto internazionale nel Codice Penale Militare. Il 31 dicembre 2015 le autorità congolesi hanno promulgato la Legge n. 15/022, che modifica e integra il Codice Penale Militare, per l'attuazione dello Statuto di Roma. Attraverso questa legge, il legislatore ha incluso nel Codice penale Ordinario congolese lo stupro e altre aggressioni sessuali definiti crimini di guerra e, in alcune circostanze, crimini contro l'umanità. In termini di procedimenti penali, circa 40 casi di stupro classificati come crimini di guerra e crimini contro l'umanità sono stati processati dai tribunali militari congolesi e alcuni altri casi sono oggetto di indagine. Questo studio cerca di valutare i progressi compiuti dalla RDC nel perseguire lo stupro come crimine di guerra e l’impegno in tali procedimenti penali. Mehrere bewaffnete Konflikte haben die vergangenen zwei Jahrzehnte in der Demokratischen Republik Kongo (DRK) geprägt. Als Folge dessen steht die DRK vor einer beispiellosen humanitären Katastrophe mit dem Tod von Hunderttausenden von Menschen, der massiven Vertreibung von Zivilisten und der Vergewaltigung von Tausenden von Frauen, Mädchen und Männern. Diese bewaffneten Konflikte haben zu einer Metamorphose des Begriffs ‘Verbrechen’ mit dem Aufkommen neuer Formen sexueller Gewalt geführt, insbesondere der weit verbreiteten sexuellen Gewalt, die von bewaffneten Gruppen als Kriegstaktik eingesetzt wird. Als Reaktion auf diese Lawine sexueller Gewalt hat die DRK eine Reihe von gesetzlichen Maßnahmen ergriffen. Es begann mit der Ratifizierung des Statuts des Internationalen Strafgerichtshofs (Römisches Statut) am 11 April 2002. Es folgte die Verkündung des Militärgerichtsgesetzbuchs und des Militärstrafgesetzbuchs am 18. November 2002, die unter anderem Kriegsverbrechen, Verbrechen gegen die Menschlichkeit und Völkermord unter Strafe stellen. Im Jahr 2006 hat der kongolesische Gesetzgeber im Militärstrafgesetzbuch verschiedene Formen von Sexualverbrechen im Sinne des Völkerrechts unter Strafe gestellt. Am 31. Dezember 2015 haben die kongolesischen Behörden das Gesetz Nr. 15/022 zur Änderung und Ergänzung des Militärstrafgesetzbuchs im Hinblick auf die Umsetzung des Römischen Statuts verkündet. Mit diesem Gesetz hat der Gesetzgeber Vergewaltigung und andere sexuelle Übergriffe, die Kriegsverbrechen und unter gewissen Umständen auch Verbrechen gegen die Menschlichkeit darstellen, in das kongolesische ordentliche Strafgesetzbuch aufgenommen. Was die Strafverfolgung anbelangt, so wurden etwa 40 Fälle von Vergewaltigung, die als Kriegsverbrechen und Verbrechen gegen die Menschlichkeit eingestuft werden, von kongolesischen Militär­gerichten abgeurteilt, und einige weitere Fälle werden derzeit untersucht. Diese Studie versucht, die Fortschritte der DRK bei der strafrechtlichen Verfolgung von Vergewaltigung als Kriegsverbrechen und die Herausforderungen für solche Verfolgungen zu bewerten.
41

Sanchez, Marianne, Damien Fouques y Lucia Romo. "Violences sexuelles entre partenaires intimes : caractéristiques et enjeux cliniques". Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, enero de 2022. http://dx.doi.org/10.1016/j.amp.2021.12.005.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
42

Nizard, Lucie. "La plume amazone à l’assaut du viol. Romancières du Second XIX° siècle engagées contre les violences sexuelles". Trayectorias Humanas Trascontinentales, n.º 6 (20 de diciembre de 2019). http://dx.doi.org/10.25965/trahs.1707.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Certaines romancières de la deuxième partie du XIXe siècle dénoncent de manière extrêmement claire et virulente les violences sexuelles faites aux femmes. Ces autrices font montre à travers leurs romans de courage, d’empathie, mais également d’une très grande habileté rhétorique et de qualités d’argumentation par le biais de la fiction. Elles paient leur audace au prix fort dans un univers littéraire majoritairement masculin souvent peu sensible au consentement sexuel féminin et qui prétend confiner la littérature féminine au rang d’ornement inoffensif. Ces romancières pour la plupart méconnues ont incarné dans leurs personnages féminins leur douloureuse bataille contre un désir masculin préhensif et violent. Elles ont porté haut la bannière d’un désir féminin libre, reposant sur le consentement verbal et la confiance mutuelle des deux partenaires. Si la postérité a consacré le souvenir de Colette, au féminisme parfois ambivalent, l’on entreprend ici de restituer leur place aux romancières de talent trop souvent oubliées que sont, entre autres négligées, Louise Colet et Lucie Delarue-Mardrus. L’analyse littéraire à la fois micro et macro structurelle de certaines de leurs œuvres, associée à la méthode sociocritique, permettent de souligner les interactions entre les discours culturels, sociaux et politiques du second XIXe siècle et les écrits romanesques de ces amazones en bas bleus. En nous concentrant sur la question du combat contre les violences sexuelles, on aura entrepris ici de revaloriser ces écrivaines polémiques, qui ont consacré leur vie et leurs œuvres à tenter de changer la condition féminine en ouvrant la voie vers une nouvelle éthique de la sexualité.
43

Lochon, Annie. "Trente ans de médiatisation des violences sexistes et sexuelles". Emulations - Revue de sciences sociales, 31 de julio de 2021. http://dx.doi.org/10.14428/emulations.varia.031.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Depuis 30 ans, les médias français ont participé à la mise en lumière des violences sexuelles commises envers les enfants et les femmes, sur fond de discours sur l’insécurité. À partir d’un corpus de 2071 articles, publiés entre 1989 et 2019, issus de deux journaux français, l’article identifie les pics médiatiques et les évolutions des représentations sociales qui sont apparues. Parmi les violences sexuelles, celles commises par une personne inconnue de la victime avant les faits de violence sont davantage médiatisées, pendant la majorité des trente années étudiées, que celles relatant des faits d’inceste, ce à l’encontre des constats statistiques. C’est pourquoi la visibilisation de ces violences peut être qualifiée de paradoxale. Il faut attendre que la parole des femmes puisse s’exprimer directement sur les médias sociaux pour que le discours féministe trouve une place plus développée dans la dénonciation des violences sexistes et sexuelles, au moins pour l’un des deux quotidiens examinés.
44

Saint-James, Virginie. "La convention 210 du conseil de l’Europe (2011) sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et les violences domestiques". Revista Psicologia e Saúde, 2 de julio de 2014. http://dx.doi.org/10.20435/pssa.v6i1.335.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Le 7 avril 2011, le Conseil de l’Europe adopte une Convention sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique. Il s’agit d’un instrument régional de protection des droits de l’homme. Le texte de la convention déploie un discours assez traditionnel sur les violences domestiques qu’il ne définit guère si ce n’est par l’expression : « au sein de la famille ou du foyer ou entre anciens et actuels conjoints ou partenaires, indépendamment du fait que l’auteur de l’infraction partage ou a partagé le même domicile que la victime ». Mais la Convention se distingue surtout par le fait qu’elle rompt avec les textes européens actuels en obligeant les Etats à utiliser avec une certaine sévérité le droit pénal pour réprimer ces violences, au besoin en développant toutes les formes possibles de compétence pénale des Etats, jusqu’à des possibilités d’extradition. Mots-clés: Violences; Femmes; Europe; Droits de l’homme; Droit pénal.
45

Carpentier-Goffre, Laura. "« Du père au droit, la conséquence est bonne » : une étude sociologique de la frontière public/privé au prisme des violences faites aux travailleuses domestiques en Bolivie et au Pérou". Les femmes américaines entre féminisation du politique et politisation de l’intime – Le détective en famille, n.º 15-2 (15 de diciembre de 2020). http://dx.doi.org/10.58335/textesetcontextes.2856.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Les divergences en matière de trajectoire de politisation des rapports sociaux de sexe, de classe, de race en Bolivie et au Pérou ont eu des répercussions durables sur leur État respectif, que ce soit au niveau du profil sociographique des élites dirigeantes, de l’univers de discours politique ou de la substance de l’action publique. Le rapport entre les travailleuses domestiques, au carrefour de ces trois oppressions, et l’État permet d’observer à la loupe les contrastes entre le régime de citoyenneté que je propose d’appeler « universaliste post-colonial néolibéral », en vigueur au Pérou, et le « régime social-démocrate indigéniste », institué en Bolivie depuis l’arrivée d’Evo Morales au pouvoir. Si les contrastes entre ces deux configurations sont saisissants eu égard aux rapports sociaux de race et de classe, les disparités s’estompent lorsque l’on s’intéresse plus spécifiquement aux rapports sociaux de sexe, en particulier à la question des violences sexuelles, auxquelles les travailleuses domestiques sont surexposées. Étudier les modalités de prise en charge étatique des violences sexo-spécifiques infligées aux travailleuses domestiques apporte des éclairages heuristiques sur la citoyenneté de l’ensemble des femmes, mettant au jour le déficit de protection et de Justice que l’État leur oppose dans ces deux pays. Se dessine alors un continuum de domination masculine de part et d’autre de la frontière supposée séparer hermétiquement la sphère privée du domestique et la sphère publique de l’État, qui ampute la citoyenneté de la classe des femmes dans sa totalité.
46

IKAPI, Françoise Michelle, Isaïe NIZEYIMANA y Jean Teghonong. "Jalousie Conflit Matrimoniale". International Journal of Emerging Trends in Science and Technology, 10 de septiembre de 2020, 6933–42. http://dx.doi.org/10.18535//ijetst/v6i8.01.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
L’objet de notre étude porte sur la jalousie. Définie comme un sentiment fondé sur le désir de posséder la personne aimée et sur la crainte de la perdre au profit d’un rival, l’objectif ici est de confronter les logiques relationnelles établies entre les partenaires de la relation face à la jalousie dans le couple. En partant du constat que la jalousie constitue l’une des principales causes des conflits matrimoniaux et des violences conjugales, il s’agit de comprendre d’une part, comment se donne à voir le phénomène de la jalousie au sein du couple, en terme de crises, de conflits et de violences conjugales. Et d’autre part, pourquoi la jalousie cause-t-elle autant de crimes passionnels au sein de notre société aujourd’hui l’hypothèse stipule que la jalousie est une modalité ambivalente d’interactions conjugales qui induit un déséquilibre du lien affectif excessif dans le fonctionnement du couple. Autrement dit, il s’agit des modes relationnels interactifs qui engendrent des violences conjugales parce que l’enjeu repose sur des modalités bipolaires. Une enquête de terrain par entretien semi-directifs à été effectuée au quartier Malibé dans la commune d’Akanda auprès de d’un échantillon de dix couples, dont quatre en couples mariées et six vivant maritalement et sous le même toit. En considérant le couple comme le lieu où l’homme et la femme trouvent leur épanouissement, notre modèle d’analyse s’inscrit dans la théorie de l’analyse des comportements individuels de Raymond BOUDON. Toutefois, elle intègre également les paradigmes fonctionnalistes de DURKHEIN (contrôle et contraintes) et ceux de l’interactionnisme symbolique de Goffman (Stigmates). Le traitement qualitatif des données collectées nous a permis de voir comment les comportements individuels, dans une relation amoureuse où alternent passion et peur (c’est-à-dire la jalousie), peuvent conduire aux conflits matrimoniaux et au-delà et aux violences conjugales. D’où la confirmation de notre hypothèse de recherche fondée sur le déséquilibre d’un lien affectif excessif entre preuve d’amour et crainte de la perte de l’autre, exclusivité affective et émotions destructrices.
47

Langevin, Louise. "Le droit à l’expression sexuelle chez les personnes âgées vivant en milieu d’hébergement : comment concilier le consentement et les troubles neurocognitifs?" Canadian Journal of Law and Society / Revue Canadienne Droit et Société, 25 de marzo de 2024, 1–22. http://dx.doi.org/10.1017/cls.2023.32.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Résumé Contrairement aux préjugés, les personnes aînées ne sont pas asexuelles ou post-sexuelles. Elles sont titulaires de droits sexuels, reconnus dans de nombreux textes législatifs. Cependant, la mise en œuvre de ces droits pose des défis, particulièrement pour les personnes aînées vivant en établissement et souffrant de problèmes neurocognitifs. Le Code criminel interdit tout contact sexuel entre personnes qui ne sont pas en mesure de consentir ou lorsqu’un des partenaires ne peut consentir. Cette règle a été critiquée parce qu’elle nie le droit à l’expression sexuelle de personnes aînées incapables de consentir en raison de maladies neurocognitives. Mon étude analyse un enjeu majeur en matière de lutte contre la maltraitance envers les personnes aînées : comment reconnaître et respecter à la fois le droit à l’expression sexuelle des personnes aînées vivant en établissement et leur droit à la sécurité, lorsque les maladies neurocognitives altèrent l’aptitude à consentir.
48

Bonavitta, Matías. "L’adultocentrisme comme système de domination des personnes ayant une déficience intellectuelle : une observation ethnographique à l’intérieur d’un centre de jour". Capacitismes, n.º 1 (22 de diciembre de 2023). http://dx.doi.org/10.56078/cfla_discapacidad.140.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Les évènements décrits dans cet article ont eu lieu dans un centre de jour de la ville de Córdoba, en Argentine, où j’ai recueilli des données pour mon mémoire de maîtrise en anthropologie à l’Université Nationale de Córdoba. J’y ai étudié la coexistence entre les professionnels et les personnes ayant une déficience intellectuelle, en analysant les limites qui leur sont imposées, notamment celles qui sont érotico-sexuelles. J’ai examiné comment l’adultodentrisme interagit avec la déficience intellectuelle à la lumière des travaux du sociologue Claudio Duarte Quapper. S’ancrant au sein d’une société où coexistent diverses formes de domination et de contrôle, l’adultocentrisme est un système de domination qui se combine à d’autres régimes d’oppression comme le patriarcat, le racisme et le capacitisme. Plus précisément, c’est l’effet de l’infantilisation qui nous intéresse. Car, bien que la population étudiée ait entre 30 à 75 ans, âge qui est considéré comme adulte selon la loi argentine n° 26.579, ces personnes n’ont pas accès aux mêmes choix et libertés que les autres adultes : elles ne choisissent pas comment s’habiller, elles ne sont pas autorisées à sortir seules ou à avoir des partenaires, etc. Ainsi, il est évident que derrière la production sociale du handicap se cache une construction de l’âge adulte qui, en tant que système symbolique universel de domination, produit une place subalterne, occupée par des personnes qui ne sont pas considérées comme des adultes.
49

Safar, Jihan. "Écrire l’esclavage au féminin : une étude du roman contemporain omanais". Esclavages & Post-esclavages 9 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/11o9q.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Cet article traite de l’esclavage et du genre dans la fiction contemporaine omanaise écrite par des femmes. Face au vide historiographique et anthropologique sur l’esclavage légal dans la péninsule Arabique, la littérature nourrie par la mémoire permet d’aborder cette question. Elle rend visible des subjectivités d’esclavisé·es ou de leurs descendant·es absentes des récits dominants. Dépassant les polémiques sur l’usage de la production littéraire dans les sciences sociales, l’article considère la littérature comme un point d’entrée anthropologique, politique et économique apte à éclairer les situations concrètes de l’esclavage et du post-esclavage dans la société contemporaine omanaise. Il souligne tout particulièrement les tensions entre l’écriture mémorielle de l’esclavage et les positions de pouvoir et de genre des écrivaines. Il analyse ainsi une double subjectivité : celle des protagonistes femmes dans le roman et celle des romancières. Deux principaux romans omanais examinent l’esclavage dans la sphère intime et privée de la famille, du mariage et de la sexualité : Sayyidāt al Qamar (Les Corps célestes) de Jokha Alharthi et Al ashyā’ layssat fi amākiniha (Things are not in their place) de Huda Hamed (Al Jahouri). Le premier roman aborde frontalement l’esclavage et la traite omanaise qui s’étendait des côtes d’Afrique orientale jusqu’au Baloutchistan ; la concubine Zarifa étant l’un des principaux personnages. Le second roman raconte l’évitement matrimonial entre Amal, une baysara (métissée) et Mohsin, un « Arabe » issu d’une tribu « noble » et « pure ». Dans les deux romans, la question de la race, du genre et de l’origine généalogique s’inscrit au cœur des pratiques matrimoniales, sexuelles et familiales.L’article s’appuie sur une enquête de terrain menée au sultanat d’Oman en février 2023. Des entretiens en langue arabe ont été conduits avec les deux romancières Jokha Alharthi et Huda Hamed, afin de recueillir leurs discours et leurs perceptions sur le passé colonial, sur l’esclavage et son héritage, sur le rôle de la littérature, sur la réception de leur œuvre par le public local et international ainsi que sur les sources utilisées dans leur production littéraire. D’autres entretiens ont été menés avec des personnalités littéraires, académiques, et des représentants officiels.Dans la première partie de cet article, le roman contemporain est traité comme un matériau permettant de saisir les transformations sociétales dans le sultanat d’Oman en contexte d’esclavage et de post-esclavage, dans une perspective intersectionnelle. En premier lieu, cette partie met en lumière les multiples formes de domination au sein de l’institution du concubinage, soulignant la notion de propriété légale de l’esclave (milk) dans la loi musulmane. Elle montre le cycle de violences sexuelles exercées sur le corps de l’esclave-femme ainsi que les relations complexes entre maître et concubine où se mêlent abus, affection et domination. Elle témoigne aussi des relations prohibées entre la maîtresse et son esclave. Cette première partie indique également comment le roman permet d’évoquer les expériences de genre différenciées parmi les esclaves eux-mêmes, entre les esclaves né·es dans la maison du maître et les esclaves capturé·es qui se remémorent le « voyage ». Une telle distinction informe sur le sentiment d’appartenance à la nation : la loyauté nationale semble plus forte parmi les esclaves né·es dans la maison du maître, notamment les femmes, qu’au sein de la génération capturée, surtout masculine, bien plus rebelle. Le roman contemporain omanais donne l’opportunité, en troisième lieu, de décrire les pratiques post-esclavagistes au sein du mariage, un lieu de reproduction des hiérarchies sociales et raciales. Il évoque le thème des évitements matrimoniaux qui exprime des subjectivités féminines où s’entrecroisent race, genre et lignée. Prenant le cas des bayāsir (métissé.es), le roman omanais révèle que la discrimination ne relève pas de la couleur de peau mais de la généalogie. Si ces romans rendent visibles des trajectoires et des expériences d’esclavisé·es, le positionnement des romancières peut sembler paternaliste, les femmes noires étant souvent associées aux stéréotypes liés à la prostitution et à l’impossibilité pour elles de former une famille stable.La deuxième partie de l’article aborde les modes de narration, les positionnements des romancières omanaises, et la réception controversée de l’œuvre littéraire évoquant l’esclavage. Elle traite des subjectivités et des sources utilisées par les romancières. La place attribuée à l’histoire orale et aux archives dans la construction romanesque est centrale dans l’écriture féminine et mémorielle sur l’esclavage. Des subjectivités racialisées sont également évoquées. À l’inverse des black feminists afro-américaines qui ont écrit des neo-slave narratives, les romancières omanaises ne sont pas issues de communautés afro-arabes descendantes d’esclaves ; elles appartiennent à la classe dominante et « blanche ». Si ces romancières sont accusées de faire le jeu du colonialisme, on leur reproche également d’être son relais. Des attaques féroces ont fusé après l’attribution de prix littéraires (comme celui du Man Booker International Prize 2019 pour Sayyidāt al Qamar de Jokha Alharthi) et la traduction de leur œuvre. Pour les « conservateurs », ces romans montraient les Omanais sous l’angle des colonisateurs ou des esclavagistes. Ainsi, la traduction de ces œuvres a produit des discours locaux autour de l’esclavage et a soulevé de nombreuses polémiques à propos de la mémoire coloniale. Cette fictionnalité vient combler un silence institutionnel, les autorités évitant d’engager un débat national sur l’esclavage qui pourrait nuire à l’image internationale du pays. Au-delà d’un récit national homogène, la fiction contemporaine, essentiellement écrite par des femmes, permet donc de rendre visible l’esclavage dans la péninsule Arabique. Dépassant des visions sur l’esclavage oriental « doux » et « bienveillant », cet article cherche à inscrire celui-ci dans les études sur les histoires globales de l’esclavage.
50

Moussaoui, Abderrahmane. "Violence". Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.123.

Texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Resumen
Le terme violence qualifie un certain nombre de manifestations allant de l’altercation verbale jusqu’aux destructions de masse, en passant par l’agression physique, le viol, le meurtre, la torture, les mutilations, etc. Infligées ou subies, discontinues ou constantes, localisées ou endémiques, accidentelles ou motivées, ces expressions de la violence se compliquent encore par leur caractère tantôt privé, tantôt public, assumé et revendiqué ou dissimulé et renié. La violence est si protéiforme qu’elle ne cesse de voir les discriminants de sa catégorisation et les grilles de classification se démultiplier. Le critère est tantôt spatial (violence urbaine), tantôt social (violence conjugale, ouvrière), tantôt politique (répression, coercition, guerre, assassinat politique, terrorisme), économique (exploitation, injustice), sexuel (viol, maltraitance), ou encore psychologique (automutilations et autres actes pervers). Englober toutes ces manifestations dans une même perspective relève de la gageure (Michaud 2004 ; Crettiez 2008). Comment approcher pareils phénomènes aux formes et motivations aussi diversifiées selon les mêmes grilles théorico-méthodologiques? D’autant plus qu’à ces expressions physiques de la violence s’ajoutent toutes celles qui relèvent de la « violence symbolique ». Consentie (plus que subie), cette violence impose un certain ordre dans les manières d'être. Elle englobe tous les dispositifs dont usent les dominants pour que les dominés intériorisent et acceptent leur statut et leur état de dominés (Bourdieu & Wacquant 1992). Elle participe de cette violence structurelle inhérente à tout pouvoir, qu’il soit celui du pater familias ou du chef élu ou imposé. Elle peut être liée à la forme même de l'organisation sociale à laquelle on adhère et qu’elle tend à malmener. Le politiste norvégien Johan Galtung (1969) est sans doute le premier à l’évoquer, faisant remarquer que dans cette forme de violence il n’y a pas de lien évident et apparent entre les sujets. Inscrite dans des structures sociales, cette violence est plus insidieuse mais non moins destructrice. Outre ces violences dévastatrices du lien, l’anthropologie a mis en évidence un autre genre de violences, celles destinées précisément à instaurer le lien, à le suturer ou à le raffermir. Ces violences fondatrices qui ponctuent les rites de passage (tatouages, circoncisions, excisions, scarifications et autres marquages corporels), souvent violentes et non exemptes de douleur, ont pour finalité d’agréger les individus à des communautés. Initiatique, cette violence qui laisse une marque distinctive (du rang, du sexe, etc.), n’est jamais perçue comme telle par ceux qui l’adoptent (Bodiou et Briand 2015). Malgré la variété de ses expressions et de ses modes d’effectuation, l’acte de violence demeure aisément identifiable. En revanche, il en est tout autrement quand il s’agit de définir ce qu’est la violence. Tous les dictionnaires la mettent en rapport avec l’exercice d’une force brutale ou excessive en vue de soumettre, contraindre ou obtenir quelque chose. Pour la majorité des approches, la violence a été longtemps conçue comme un « usage délibéré de la force pour blesser ou détruire physiquement » (Gurr, 1970). Au milieu des années 1990, la définition de l’OMS en élargit l’acception. Se voulant exhaustive, elle intègre à la fois les actes individuels et communautaires, commis contre autrui ou auto-infligés; qu’ils soient interpersonnels ou collectifs. Elle couvre tout aussi bien les actes de violence que les menaces et intimidations de tous ordres, induisant des atteintes physiques, psychologiques, ou affectives. Toutefois, cette définition demeure encore fortement associée aux violences physiques et n'évoque pas clairement et suffisamment les violences psychologiques et morales découlant d’actes verbaux, d'attitudes et autres conduites symboliques. Plus largement, F. Héritier (1996 : 17) appelle « violence toute contrainte de nature physique ou psychique susceptible d'entraîner la terreur, le déplacement, le malheur, la souffrance ou la mort d'un être animé; tout acte d'intrusion qui a pour effet volontaire ou involontaire la dépossession d'autrui, le dommage ou la destruction d'objets inanimés (…) ». Complète et exhaustive, cette définition souligne, une fois encore, la difficulté à parler de la violence de manière générale. La violence est une force dont l’exercice s’inscrit immanquablement dans le cadre de normes partagées. Ce sont de telles normes qui caractérisent, in fine, ce qui relève ou non de la violence. Celle-ci est justement le plus souvent un dépassement de la règle ou de la norme admise, une démesure. Elle est ce qui remet en cause l’existence de ce qu’Hanna Arendt (1989 : 283) appelle « un monde commun ». Yves Michaud (1978 : 101) le dit avec ses mots : la violence « tient plus à la dissolution des règles qui unifient le regard social qu’à la réalité qu’elle peut avoir ». À ce titre, la manifestation de la violence est l’indice d’une rupture de consensus, dont la finalité est de contraindre et de faire mal, de manière volontaire et apparemment gratuite. Elle est tantôt une infraction, tantôt un outrage. Chaque société désigne ce qu’elle considère comme violent en tentant de le réduire par l’éthique, la culture, le droit, la contrainte et en lui opposant… de la violence. Ce sont les logiques qui président à ces choix que l’anthropologue ne cesse de pointer dans leur singularité pour tenter de comprendre le phénomène dans son universalité. Même si le catalogue des actes de violence semble infini, et l’imagination des bourreaux individuels et collectifs incommensurablement fertiles, il n’en demeure pas moins que cette violence s’exerce toujours ou du moins le plus souvent selon des logiques inscrites dans un contexte historico-culturel. La « violence » est enchâssée dans une matrice éthique et obéit à une échelle de valeurs qui rend sa perception et, partant, sa signification variables selon les normes de référence en usage. Polymorphe, elle est également et nécessairement polysémique; et sa perception culturellement et sociohistoriquement déterminée. Des châtiments tolérés naguère (sectionner la langue des blasphémateurs, noyer des femmes adultères), sont décriés par des sociétés contemporaines pratiquant d’autres formes de violence (chaise électrique ou injection létale), estimées moins cruelles à leurs yeux. Ce sont en général les actes et conduites jugés illégitimes qui sont qualifiés de violents; tous ceux, tout aussi violents, mais exercés au nom d’une règle partagée ou par un pouvoir considéré comme légitime, ne sont pas tenus pour de la violence; ils sont perçus comme une coercition, une contrainte. Que ce soit pour Hobbes (2000) ou Weber (1959), l’usage légitime de la violence prévient la violence. Dès lors, il n’est plus de la violence. Loin d’être un phénomène débridé, la violence est souvent un outil savamment orchestré destiné à faire obéir ou à punir. Qu’elle soit privée ou publique, la violence est toujours inscrite dans une matrice symbolique qui structure ses modes d’effectuation et lui donne sens aux yeux de ses protagonistes. Ainsi devient-elle légitime pour son auteur; et parfois même pour celui qui la subit, la vivant comme une fatalité ou se considérant comme victime expiatoire. Ainsi, est-elle une « configuration » (Elias, 1989) où les adversaires sont aussi des partenaires agissant selon des règles partagées. Une propension devenue routinière consiste à toujours considérer la violence comme une réactivité instinctive, motivée par une pure répétition pavlovienne et paresseuse. Les études des violences urbaines ont pu montrer que celles-ci peuvent être un indicateur d’inégalité ou de défiance vis-à-vis des institutions; et, partant, l’expression d’une volonté de négociation. La manifestation de la violence est un « signal de danger » nous dit Lewis Coser (1982). Autrement dit, la violence fait à la fois signe et sens. Elle n’est pas que l’expression du chaos et du désordre. L’exercice de la violence (notamment politique) a le souci à la fois de l’efficacité et de la légitimité. Le plus souvent, la violence n’est ainsi qualifiée qu’en rapport aux seuls faits concrets, quantifiables et mesurables. Or, d’un point de vue anthropologique, la violence intègre à la fois l’éthique, les valeurs partagées, les sentiments, etc. La rumeur, l’ironie ou la satire peuvent être ressenties comme plus violentes que des coups. Physique, psychologique ou symbolique, la violence est toujours un fait « construit » à partir d’une culture partagée; dont la perception et l’intensité sont étroitement en rapport avec les normes communément admises. Quelle que soit la forme de son expression, la violence demeure un « fait social total »; car elle est toujours enchâssée dans d’autres faits sociaux qui démultiplient ses logiques et ses univers de sens (politique, religieux, économique, social etc.) (Clastres, 1977 ; Kilani, 2006). Instinct naturel, moyen d’imposer l’ordre social ou vecteur du changement social? La violence est une des catégories les plus discutées dans les sciences humaines et sociales; mobilisant terrains et théories pour saisir un phénomène en passe de figurer parmi les universaux et ne cessant de réinventer ses formes d’expression. Pour Thomas Hobbes (2000), l’une des références inévitables dans ces débats, l’homme est un être « duplice », naturellement violent mais socialement dans l’obligation de rechercher la répression de son agression en acceptant de se conformer aux règles d’une instance qui lui permettrait de vivre en société. Pour Hobbes, c’est l’égalité primordiale entre les hommes qui serait à l’origine des affrontements. Jean-Jacques Rousseau (1971) reproche au philosophe britannique d’avoir attribué à l’homme vivant dans l’état de nature les attributs et les passions propres à l’homme vivant dans la société. Ces deux postures spéculatives vont constituer dans une large mesure le cadre de pensée dans lequel seront débattues thèse et contre-thèse sur la nature violente ou non de l’homme. La première défend le caractère inné de la violence, tandis que la seconde la considère comme un acquis culturel. En anthropologie, l’intérêt pour la violence comme phénomène, est présent dès les premiers travaux qui ont pu montrer que toutes les sociétés contiennent de la violence, la produisent, l’utilisent et la gèrent. Mise en avant par Max Weber (1959) dans sa théorie de l’État comme monopole de la violence légitime, elle est popularisée par les travaux de René Girard (1972, 1978). Pour ce philosophe et anthropologue, les désirs de l’homme sont mimétiques et engendrent une violence fondée sur la « rivalité ». L’homme désire les mêmes objets que son prochain, et son désir augmente en fonction de celui de l’autre. Ce désir mimétique débouche sur la violence qui, de proche en proche, devient générale et concerne toute la société. Pour y remédier, Girard s’écarte des thèses wébériennes qui préconisent l’instauration d’une violence légitime confiée à l’État. Il postule que les hommes déplacent leur hostilité sur une victime émissaire (Girard, 1972). C’est le sens du sacrifice présent dans toutes les sociétés humaines. C’est le « désir mimétique » à l’origine de la violence qui caractérise l’être humain en société. Pour empêcher le saccage de cette violence réciproque, présente dans l’essentiel des rapports humains et dans toutes les sociétés dès le début de leur formation, la communauté sacrifie une victime arbitraire consensuelle. La haine de chacun est transférée sur cette victime émissaire dont la mise à mort est expiatoire. Elle sauve la communauté et lui permet de survivre. En évitant la violence destructrice de la communauté, cette violence sacrificielle et pacificatrice se transforme en une violence fondatrice. Les anthropologues se sont également intéressés à la forme institutionnelle de la violence. Ainsi, la guerre mobilisera l’essentiel des théories. Une approche naturaliste développée notamment par André Leroi-Gourhan (1965), postule que la guerre (comme violence institutionnelle) est la conséquence de l'évolution naturelle de l'Homme, qui de chasseur devient guerrier. Pour cet ethnologue et penseur des techniques et de la culture, la violence humaine relèverait du biologique. Postulant que la guerre est une extension de la chasse, il considère que l’homme, à l’instar de l’animal, est un être prédateur et donc violent par nécessité. Le social et l'institutionnel sont ainsi naturalisés. La violence permet de se procurer les rares ressources disponibles. Une telle approche rejoint celle qui met en rapport la guerre et les pénuries de nourriture dans les sociétés primitives. D’autres thèses, plus répandues, estiment certains modèles culturels, comme la virilité, l'autoritarisme culturel et la religion, à l'origine immédiate et exclusive de cette violence. Ce courant culturaliste considère la violence comme un phénomène culturel. Une de ses premières figures, Ruth Benedict (1950), a tenté d’opposer la culture apollinienne des Indiens Pueblos, qu’elle considère comme communautaire et pacifique, à celle des Indiens des plaines, qu’elle définit comme passionnés et agressifs et dont elle qualifie la culture de dionysiaque. Une autre approche culturaliste, celle de Claude Lévi-Strauss, voit dans la violence un mode d’échange, un « échange malheureux ». Pour le théoricien du structuralisme, la guerre est l’expression d’un échec dans l'échange entre communautés, lequel échange est à ses yeux fondateur des sociétés. L’anthropologie Pierre Clastres (1977) réfutera toutes ces théories pour soutenir que la guerre est constitutive de la société primitive. Elle n’est, selon lui, ni un instinct animal, ni la conséquence d’un manque, ni l’expression d’un ethos culturel, ni un échange raté. Elle est au fondement même de l’être ensemble. Étant sans hiérarchie, la société primitive use de la guerre contre l’Autre comme moyen de raffermir son unité. Depuis Thomas Hobbes, la violence hors d'un cadre prescrit par l'État est considérée comme une pathologie sociale. Contre cette vision, Pierre Clastres soutient que les violences (apparemment déviantes ou criminelles) s'inscrivent dans un univers social, culturel et symbolique pour faire sens. Poussée à ses limites, cette approche compréhensive risque de conduire à soutenir des légitimations au nom du relativisme culturel. Dans un monde où génocides, guerres, terrorismes et autres destructions de masse sont devenus une réalité quotidienne, plusieurs auteurs soutiennent la thèse de Norbert Elias (1989) sur le recul de la violence et la domestication de l’animal humain. Contre-intuitive, cette thèse est défendue par plusieurs historiens sur la base de travaux sur des archives judiciaires, dont l'historien Jean-Claude Chesnais (1981 : 14) qui estime qu' « il y a au cours des derniers siècles une régression considérable de la violence criminelle ». Si aujourd’hui on parle de son omniprésence, c’est parce que le seuil de tolérance aurait baissé. Nous serions devenus plus sensibles à la violence, subjectivement. Ceux qui rejettent une telle thèse préfèrent souligner le nombre et la diversification des formes des violences : génocides, attentas, terrorismes, etc. (Wieviorka, 2004). En effet, la violence a pris des formes inédites en rapport avec la complexification de notre organisation sociale. La technologie a contribué à une certaine sophistication de la violence et à sa mise à distance. Sa « domestication » s’opère par sa taylorisation. L’acte de tuer ou de perpétrer un génocide est noyé dans les échelons de la décision (du général qui décide au soldat qui exécute) et dans une « chaîne opératoire » plus ou moins longue. Grâce à cette « taylorisation », la violence se trouve aujourd’hui « domestiquée ». L’euphémisation par la technologie (écrans) la rend supportable par celui qui l’exécute; tout comme le sacré l’avait déjà rendue acceptable et supportable aux yeux, à la fois, de celui qui la donne et de celui qui la subit (Matthew, 2017 ; Blaya, 2011). Quoi qu’il en soit, le développement vertigineux de la technologie, et de l’organisation bureaucratique, contribue à cette « banalisation du mal » (Arendt 1991) en rendant moins perceptibles et plus insidieuses ces violences. Les armes biologiques sont moins spectaculaires dans leur usage mais plus dévastatrices dans leurs effets, tout comme les drones tuent de façon aussi chirurgicale que silencieuse (Chamayou 2013). Il suffit également de penser à toutes les formes de cyberviolence qui se développent dans le monde virtuel des réseaux sociaux, à l’instar du « revenge porn » ou « cyber-rape » (Blaya, 2011). Ce type de violence s’effectue en général sans échange verbal direct. Le registre du langage et l’émotion qu’il produit sont ainsi annulés, privant la victime de repères et d’alertes. Le « bourreau » est également protégé puisqu’il ne voit pas et il n’entend pas la réaction que produit son acte sur la victime. Dans cette nouvelle configuration que produit la cyberviolence, l‘agresseur n’est pas nécessairement plus fort, mais dispose de plus de latitude pour nuire. La thèse du recul de la violence ne tient pas suffisamment compte de sa sophistication, qui arrive à l’occulter. En revanche, la montée de la violence, souvent signalée, peut n’être que le signe d’un abaissement du seuil de tolérance face à des conduites plus ou moins agressives. En réalité, la notion de violence renvoie à deux dimensions, l’une factuelle et l’autre normative. Elle qualifie les effets de la force physique au regard de la transgression des normes socialement établies (Robert & al. 2008 ; Mucchielli, 2008).

Pasar a la bibliografía