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Hamard, Bruno. "L'occupation française de la ville de Szeged (1918-1920) : un exemple de gestion des gages territoriaux alliés en Hongrie, avant la signature de la paix de Trianon". Paris 1, 1997. http://www.theses.fr/1997PA010676.

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Resumen
L'occupation française de Szeged, deuxième ville de Hongrie, prend place dans le contexte de règlement du premier conflit mondial. Ennemie des forces de l'entente, la Hongrie fut vaincue par le sort des armes en octobre-novembre 1918 sous l'effet de l'offensive victorieuse menée par les troupes de l'armée alliée d'Orient débarquée à Salonique et lancée par Franchet d'Esperey à l'assaut de la péninsule balkanique (septembre 1918). Dans le cadre du règlement de la paix en Europe au lendemain de la défaite allemande (II novembre 1918), les alliés prirent un certain nombre de "gages" territoriaux chez les vaincus afin de les forcer à accepter les clauses politiques, financières et militaires de leur défaite. À ce titre Szeged resta sous l'autorité militaire directe du corps expéditionnaire français (76e DI) alors même que le pays était livré à la guerre civile (novembre 1918-aout 1919). Intervenant dans le conflit opposant les factions politiques hongroises rivales, les français s'efforcèrent de maintenir l'ordre public, de gérer au niveau local une situation de pénurie ainsi que les intérêts et ambitions divergents des différents états successeurs de la région
The french occupation of Szeged, second city of Hungary, take place in the allies plans of the first world war settlement. Being in touch against the entente's forces, hungary was defaited by the oriental army copps-between october and november 1918. This situation, worse for Budapest, was the effect of the victorious Franchet d'Esperey own initiative. In the context of peace settlement in europe at the end of the conflict, after the german capitulation was signed (IIth november 1918), many of allies occupation areas were decided. The object of those was to force the defeated central empires to accept the political, financial and military stipulations. In this way, the french army stated in Szeged during the period of the hungarian civil war (november 1918-august 1918). Present in all of the civil and military hungarian administration of the city, the french government try to well administrate the difficulties in a local aspect: penury, poverty and territorial ambition of the successor states
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Gradvohl, Paul. "Genèse et mise en place du contrôle militaire interallié en Hongrie : un exemple de politique militaire française au centre de l'Europe en 1918-1927". Paris 4, 1998. http://www.theses.fr/1999PA040010.

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Resumen
Le statut international de la Hongrie n'a été établi définitivement que par le traité de Trianon (signe le 4 juin 1920) qui a été mis en vigueur le 26 juillet 1921. Située au centre de l’Europe danubienne, la Hongrie a fait l'objet dès l'armistice signe à Padoue, le 3 novembre 1918, de mesures de désarmement importantes. Le but de cette thèse est de comprendre comment le désarmement, et son corollaire le contrôle militaire, sont apparus en tant qu'instrument de la politique militaire française à la fin de la guerre, puis ont été mis en œuvre l'essentiel du travail a porté sur la période fondatrice : 1918-1921. C'est alors que se fixent les traits principaux de la politique française. La préparation des traités de paix a été l'occasion de réflexions profondément novatrices - désarmement des vainqueurs aussi bien que des vaincus, prise en compte des réalités du terrain, par exemple - qui furent abandonnées. C'est ce qui explique les termes assez durs pour la Hongrie des clauses militaires du traité de paix entrées en vigueur en juillet 1921. Mais en 1919-1920, la révolution puis la contre-révolution en Hongrie mettent les militaires français responsables sur place dans une position très délicate, tout en ouvrant pendant l'année 1920 des perspectives stratégiques méconnues. L'échec du rapprochement franco-hongrois amène les militaires chargés des questions de contrôle à tenter de rétablir la coopération interalliée. La place de la Hongrie dans le dispositif stratégique français est donc importante, notamment sur la base de considérations géographiques qui paraissent échappera beaucoup de responsables à Paris et parfois dans les pays voisins de la Hongrie. La question de la puissance française est donc posée des 1918/1919 dans l’Europe danubienne, de façon sans doute plus abrupte qu'en Allemagne. Mais des solutions alternatives ont bien existé, du moins jusqu'à l'automne 1920 pour ce qui est de la Hongrie et de la politique hongroise de la France.
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Berkes, Antal. "L'affaire des optants : les enjeux nationaux et internationaux d'un différend roumano-hongrois". Electronic Thesis or Diss., Paris 3, 2022. http://www.theses.fr/2022PA030035.

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Resumen
Le différend roumano-hongrois des optants, qui se déroula de 1922 à 1930, est un conflit international qui accompagna la politique des affaires étrangères de la Hongrie et de la Roumanie tout au long de l’époque d’entre-deux-guerres, et qui s’inséra dans un contexte historique plus global. À la suite de l’occupation et l’annexion de la Transylvanie par la Roumanie, quelques 360-370 familles hongroises d’origine de la Transylvanie utilisèrent leur droit d’option et choisirent la nationalité hongroise. Or, contrairement aux dispositions du Traité de paix de Trianon, ils perdirent leurs domaines fonciers dans la réforme agraire transylvaine sans aucune compensation. Ils initièrent, ainsi que le gouvernement hongrois dans leur nom, un litige international contre la Roumanie pour revendiquer la restituttion ou la compensation des domaines fonciers expropriés. La thèse démontre qu’aussi bien la Roumanie que la Hongrie furent intéressées non pas au règlement prompt de la dispute à tout prix, mais à sa publicité sur la scène internationale afin de renforcer leurs narrations favorable (position roumaine) ou hostile (position hongroise révisionniste) au statu quo créé par le traité de paix de Trianon. Quant aux optants, peu d’entre eux réussirent à sauvegarder leur position économique et sociale d’élite, mais la plupart d’entre eux subirent un déracinement et un appauvrissement, malgré leur réussite finale à obtenir justice et une compensation pour les terres perdues
The Romanian-Hungarian optants dispute, which took place from 1922 to 1930, is an international conflict which accompanied Hungary’s and Romania’s policy of foreign affairs throughout the interwar period, and which fits into a global historical context. Following the occupation and annexation of Transylvania by Romania, some 360-370 Hungarian families of Transylvanian origin used their right of option and chose Hungarian nationality. However, contrary to the provisions of the treaty of peace of Trianon, they lost their land estates in the Transylvanian agrarian reform without any compensation. They initiated, as well as the Hungarian government in their name, an international dispute against Romania to claim the restitution or compensation of the expropriated land estates. The thesis demonstrates that both Romania and Hungary were interested not in the prompt settlement of the dispute at all costs, but in its publicity on the international scene in order to strengthen their narratives favorable (Romanian position) or hostile (Hungarian revisionist position) to the status quo created by the Trianon peace treaty. As for the optants, few of them managed to safeguard their elite economic and social position but most of them suffered uprooting and impoverishment, despite their ultimate success in securing justice and compensation for the lost lands
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Le, Boeuf Romain. "Le traité de paix en droit international public". Thesis, Paris 10, 2014. http://www.theses.fr/2014PA100046.

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Le traité de paix est un acte juridique de nature conventionnelle, conclu entre deux ou plusieurs États en vue de mettre fin à une guerre qui les oppose. Cependant, au regard des conditions de sa conclusion aussi bien que de son contenu, l’instrument présente un certain nombre de caractères peu compatibles avec le modèle classique du traité international. En effet, l’exigence d’une rencontre de volontés à la fois libres et égales se heurte tant à l’existence d’un recours préalable à la force qu’au défaut de réciprocité des droits et obligations convenus. Pour autant, l’instrument ne peut être réduit au simple enregistrement d’un rapport de forces entre les parties, au profit duquel le vainqueur dicterait arbitrairement ses conditions à un vaincu contraint de les accepter. Au contraire, la pratique révèle l’inscription du traité de paix dans un faisceau de mécanismes juridiques qui détermine en partie le contenu, le sens et la mesure des droits et obligations respectifs des belligérants. Essentiellement empruntés au droit de la responsabilité internationale et au droit de la sécurité collective, ces mécanismes invitent à envisager le traité de paix, non comme le produit de l’application exclusive du droit des traités, mais comme le résultat des exigences simultanées et potentiellement contradictoires de différents corps de règles. Cette approche dynamique de l’instrument permet de porter une lumière nouvelle sur les règles matérielles qui régissent la fin des conflits armés internationaux, autant que de mettre en question certaines représentations parfois hâtivement associées à la forme du traité international
Peace treaty is an international legal act of a contractual nature, concluded by two or more States in order to end the war between them. Nevertheless, regarding both the circumstances of its conclusion and its content, this instrument is remotely compatible with the classical figure of international treaty. The requirement of free and equal wills faces both the existence of a prior use of force and the lack of reciprocity on the agreed rights and obligations. This does not mean that the instrument is solely the product of two forces confronting each other. In practice, the winner does not arbitrarily dictate its terms to a coerced vanquished. On the contrary, a peace treaty finds itself at the intersection of several legal mechanisms which partly determine the content and the extent of the respective rights and obligations of belligerents. Those mechanisms are mostly borrowed from the law of international responsibility and the law of collective security. They invite to consider the peace treaty not as the product of the exclusive application of the law of treaties, but as the result of simultaneous and potentially conflicting requirements of different bodies of rules. This dynamic approach of the instrument brings a new light on the substantive rules governing the end of international armed conflicts. It also permits to discuss certain representations sometimes hastily associated with the very concept of treaty
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Payen, Éric de. "Les minorités magyares du Traité de Trianon à la construction de l'Union européenne". Montpellier 3, 2004. http://www.theses.fr/2004MON30064.

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Le Traité de Trianon inaugure le siècle des Magyars et de leurs combats pour la construction d'un droit spécifique pour protéger les minorités. L'entre-deux guerres et la période communiste confinent les Magyars dans une résistance politique acharnée. Après le retour de la démocratie dans cette région, les Magyars s'adaptent aux mentalités des Etats dans lesquels ils se trouvent pour s'imposer dans la vie publique. Leur lutte, soutenue par des pressions des Institutions européennes, entraîne la démocratisation et une importante mise en place des droits de l'Homme dans tous les pays frontaliers de la Hongrie. Les frontières hermétiquement fermées tombent grâce à l'élargissement de l'Union européenne et grâce aux initiatives locales telles que les ‘eurorégions'
The treaty of Trianon opens the century of Magyars and their combat for the construction of a specific right to protect the minorities. The inter-war period and the communist period confine the Magyar ones in a keen political resistance. After the return of the democracy in this area, the Magyar ones adapt to mentalities of the States in which they are, to be able to impose itself in the public life. These fights, helped by pressures of the European institutions, entrain democratization and an important projection of the Humans right in all the frontier States of Hungary. The hermetically closed borders fall thanks to widening from the European Union and thanks to the local initiatives such as the ‘euroregions'
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Séré, Daniel. "La paix des Pyrénées (7 novembre 1659) : la paix, fonction royale, dans les négociations entre la France et l'Espagne (1635-1659)". Paris 4, 2004. http://www.theses.fr/2003PA040269.

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Resumen
L'objet de la thèse est de mettre en lumière la fonction royale de restauration de la paix qui, au XVIIe siècle, fait partie du rôle du souverain, au même titre que le pouvoir de faire la guerre. Les négociations pour rétablir la paix entre la France et l'Espagne, menées en même temps que la guerre de 1635 à 1659, sont la base événementielle de cette recherche. La thèse comporte deux parties. La première est une chronologie de ces négociations, établie à partir des sources françaises et espagnoles, avec pour objet l'élaboration lente et difficile de la paix des Pyrénées. L'étude détaillée des sources a permis de mettre en avant des aspects particuliers ou peu développés jusqu'à présent, de l'histoire des diverses tentatives de paix. La seconde partie développe plusieurs thèmes de réflexion : la paix face à l'antagonisme franco-espagnol aux multiples racines, l'obstination en Espagne à poursuivre la guerre malgré une prise de conscience de la crise de la monarchie catholique, les négociations et les négociateurs comme instruments de la fonction pacificatrice des souverains, la paix réelle et la paix selon les conceptions du temps. Le rôle du roi dans la restauration de la paix, donne son unité à la fois au parcours chronologique et aux réflexions thématiques
The purpose of this study is to focus on one of the major roles of a King in the 17th century : to restore the peace. The main idea is that peace, in the foreign affairs, was as major part of King's duty as was war. To illustrate this, a close analysis was performed of the various attempts of peace negotiation between France and Spain, that lasted all along the war, up to the Treaty of the Pyrenees (November 7, 1659). The first part of the document, which is basically a detailed chronology, aims to give a continuous and unified view of the of the negotiation events, in the prospective of the final peace. A large use of the French and Spanish sources allows to emphasize several previously lessened aspects of this long efforts toward peace. The second part consists of special studies on selected topics : the complexity of the antagonism between France and Spain; the reluctance in Spain to make peace in spite of the perception of a deep crisis of the monarchy; the practice of negotiation as seen from the various attempts of peace, the peace in the reality and in the mentalities of the first half of the 17th century. Each of these studies contributes to enlighten an aspect of the role of the King as a peace maker
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Bély, Lucien. "Diplomates et diplomatie autour de la paix d'Utrecht". Paris 1, 1987. http://www.theses.fr/1987PA010635.

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Ce travail ne vise pas à faire l'histoire des solutions diplomatiques imposées à Utrecht, mais il tente de lier l'histoire des négociations et des négociateurs aux réalités sociales, économiques, et politiques qui étaient celles de ce temps. Tous les éléments biographiques ont été rassemblés sur les origines sociales et les carrières des diplomates au début du XVIIIe siècle. Dans un second temps, à travers les correspondances politiques (affaires étrangères, Paris ; P. R. O. , londrès; Bodleian library, oxford; A. R. A. , La Haye; A. S. V. , Rome), l'étude a porté sur le travail du congrès d'Utrecht. Comme c'était une réunion internationale, la vie sociale était considérée comme un support des discussions. Il est important de voir comment les négociateurs jugeaient le rassemblement d'Utrecht et quels étaient les moyens qu'ils avaient de comprendre et de défendre des problèmes politiques (Quelle langue utiliser? Quelle documentation? Que faut-il écrire? Quelle attitude adopter en public?). Enfin les échanges quotidiens de lettres permettent de cerner comment ces spécialités de la paix se représentaient l'organisation des états européens. Dans un troisième temps, l'information secrète a retenu l'attention, car les diplomates voulaient être bien informés. Au portrait du "bon espion" qu'ils faisaient, on a opposé celui que brossait la police. Les réseaux d'espionnage, les méthodes du renseignement, la substance de l'information ont été ensuite abordés. Enfin, par le biais de la propagande, c'est l'utilisation et la manipulation de la nouvelle qui ont été étudiées. Un congrès est destiné à bâtir une paix: voilà pourquoi Utrecht est une occasion de considérer les rapports entre la paix et la guerre dans les sociétés anciennes. Le traité de 1713 a été permis par un accord commercial anglo-espagnol : les questions économiques ont donc joué un rôle important dans la négociation et il est utile de voir comment ces domaines étaient décrits par les diplomates. La guerre transformait aussi les voyages qui ont pu être approchés par le journal d'un précepteur anglais et une liste des passeports pour 1712. L'installation de la paix demandait du temps et sa célébration était un moyen d'interesser les peuples à un tel évènement politique. Enfin le début du XVIIIe siècle, avec l’abbé de Saint-Pierre, a vu s'amorcer une vaste réflexion sur les fondements d'une paix durable
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Payen, Germain. "Les conséquences géopolitiques du traité d'Apamée en Asie Mineure". Doctoral thesis, Université Laval, 2016. http://hdl.handle.net/20.500.11794/27044.

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Resumen
Thèse en cotutelle, doctorat en histoire : Université Laval, Québec, Canada, Université de Paris-Sorbonne, Paris, France.
Cette thèse considère les suites de la paix d’Apamée sur le plan des relations politiques entre les États d’Anatolie et sur l’évolution de la place tenue par cette péninsule dans l’ordre géopolitique méditerranéen. Le traité d’Apamée, conclu en 188 avant notre ère entre la puissance romaine et le royaume séleucide, fut un acte diplomatique majeur pour l’Asie Mineure et l’ensemble de la région anatolienne, libérés de la domination des Séleucides. Jusqu’ici, l’historiographie traditionnelle a abordé ce sujet selon deux perspectives, à savoir l’apparition de l’impérialisme romain en Orient et la vie politique et administrative des cités égéennes. À l’inverse, cette étude se concentre sur les principales puissances politiques de la région anatolienne : les royaumes. Dans le cadre de cet espace fragmenté et diversifié, des modifications de l’équilibre géopolitique régional peuvent être mises en relation avec le bouleversement de l’ordre méditerranéen, par le croisement de sources grecques, latines et orientales, ainsi qu’en faisant usage de procédés développés par le courant de la World History. L’évolution ultérieure de la situation mise en place à Apamée est étudiée jusqu’au point de disparition d’une Anatolie dirigée par des souverains non incorporés dans l’horizon impérial des grandes puissances étrangères, situation à laquelle les ultimes défaites de Mithridate VI du Pont et de Tigrane d’Arménie face à Rome mirent un terme définitif.
The geopolitical aftermath of the treaty of Apamea in Asia Minor This thesis examines the effects of the peace of Apamea with regard to the political relations between the Anatolian states and analyses the importance that this region played in Mediterranean politics following this accord. The treaty of Apamea, concluded in 188 BC between Rome and the Seleucid kingdom, became a diplomatic milestone for Asia Minor and the entirety of Anatolia, then freed from Seleucid domination. The study of this subject has a long tradition in modern historiography, which consists of works focused on either the appearance of Roman imperialism in the East, or the political and administrative lives of the Greek cities. This study is specifically devoted to the central political powers of the Anatolian peninsula; that is to say, the independent kingdoms of Anatolia. The changes seen on the geopolitical balance of this fragmented region can be linked to the profound modifications on the scale of the whole Mediterranean. The sources considered include Greek, Latin and oriental documents and artefacts, as well as some “World History” theoretical approaches. The further evolution of the Apamean order can then be followed up until the disappearance of any powerful local power outside the foreign nations incorporated into imperial rule. The simultaneous defeats of Mithridates VI of Pontus and Tigranes of Armenia against Rome mark the end of this situation where independent kingdoms in this region pursued their own autonomous foreign policies.
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Madhoun, Mimoun. "Le développement des relations sino-japonaises depuis la rupture sino-soviétique jusqu'à la signature du traité de paix sino-japonais (1960-1978)". Paris, INALCO, 1994. http://www.theses.fr/1994INAL0003.

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Les relations sino-japonaises qui le long des années cinquante réagissent aux oscillations de la guerre froide, se trouvent, avec le déclenchement du conflit sino-soviétique, entraînées dans une multipolarité dont l'influence se traduit à travers le poids d'un double contexte : la présence des USA et ses implications, le conflit RPC-URSS et ses retombées. Dans ce cadre où la structure politique en Extrême-Orient a perdu son parallèlisme, peut-on parler d'une correspondance entre l'évolution des rapports sino-japonais et celle du contexte international ? Pourquoi la Chine et le Japon n'ont-ils pas tiré profit de la crise sino-soviétique pour se rapprocher véritablement ?
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Mbadinga, William Charlis. "Les pourparlers de paix entre Rome et les Barbares le long du limes rhéno-danubien de 337 à 375". Phd thesis, Université Paris-Est, 2012. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00857547.

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Resumen
Malgré le redressement accompli par les Tétrarques et Constantin, les relations avec les barbares restent un problème essentiel pour Rome. En témoignent les 25 séquences de pourparlers de paix engagés le long du limes rhéno-danubien entre la mort de Constantin (337) et celle de Valentinien (375). Après une typologie des circonstances dans lesquelles s'engagent ces pourparlers, la thèse analyse la façon concrète dont ils se déroulent. Ils s'organisent en deux étapes : premiers contacts par l'intermédiaire de délégués puis cérémonie de conclusion de la paix. Tout se passe en général dans le barbaricum, quand les barbares, impressionnés par l'adversaire, terrorisés par les ravages subis ou vaincus, envoient des délégués au camp romain pour solliciter la paix. Les sources les présentent en suppliants, mais loin de faire leur deditio, ils viennent discuter les clauses de la paix. Lors de la deuxième phase, chefs et guerriers doivent se livrer à une supplicatio, rappelant le rituel de deditio. Puis ils jurent de respecter la paix et fournissent des otages en garantie. En échange, Rome offre sa fides probablement par un traité (foedus), qui fait du chef barbare un " client ", à qui est sans doute remis un document écrit. Deux fois la cérémonie dérape et se termine par le massacre des barbares. Plus rarement, les pourparlers se déroulent dans l'Empire, alors que les barbares y sont encore. Rome se contente alors d'obtenir leur départ (sans conclure semble-t-il de foedus), ou accepte leur deditio et renonce à les expulser. Enfin, quand Rome accepte de conclure la paix en terrain neutre en 369 et en 374, et de traiter le barbare en " ami ", c'est le signe d'une détérioration du rapport de forces entre les deux parties, dont les effets se font sentir en 376 quand Valens doit accepter l'entrée des Wisigoths dans l'Empire.
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Demel, Julie Anne. "Regard historique sur la diplomatie féminine en Autriche et en France de la paix des dames 3 août 1529 au traité de Lisbonne 13 décembre 2007". Strasbourg, 2011. http://www.theses.fr/2011STRA4041.

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Resumen
Cette thèse s´est donné trois buts précis :1) d´abord présenter les femmes qui ont joué un rôle essentiel dans les relations franco-autrichiennes dans leur cadre historique 2) puis définir la diplomatie dont ces femmes usèrent pour apporter la paix à l´Europe et contribuer à l´entente des peuples européens 3) enfin souligner les actions que ces femmes ont laissées dans la mémoire européenne. 1) Pourquoi les femmes ? Les pères fondateurs de l´Europe sont connus. Chacun connaît Jean Monnet, Konrad Adenauer, Robert Schuman etc… Mais qu´en est-il des femmes ? Quel rôle ont-elles joué sur la scène politique ? Dans les livres d´ histoire quelques femmes y figurent mais au bas des pages ou en annexe. En s´attardant sur l´histoire des relations franco-autrichiennes et en s´arrêtant surtout sur les annotations, il devenait clair que certaines femmes avaient joué un rôle politique important. Elles étaient présentes sur la scène politique même si elles n´occupaient pas le premier plan. Dès le 16ième siècle : Louise de Savoie et Marguerite d´Autriche unirent leurs efforts pour mettre un terme à une guerre qui ravageait l´Europe. Qu´est-ce que l´Europe serait devenue, deux siècles plus tard si l´impératrice Marie-Thérèse et Madame de Pompadour n´avaient provoqué le renversement des alliances ?Le Congrès de Vienne relate les intrigues entre Metternich, Talleyrand et les autres diplomates mais peu d´ouvrages racontent le congrès de Vienne en soulignant le rôle des femmes. Mais c´est dans les salons littéraire de Fanny von Arnstein ou ceux de Wilhelmine de Sagan et de sa sœur Dorothée de Talleyrand-Périgord que se faisait la politique européenne. Au 19ième siècle d´autres femmes continuèrent la tradition du salon littéraire en France et en Autriche. Les salons les plus marquants furent alors celui de Mélanie de Pourtalès à Strasbourg ou celui de la comtesse de Greffulhe à Paris ou encore le célèbre salon de Berta Zuckerkandl-Szeps à Vienne. Après la Première Guerre mondiale, les femmes étaient peu représentées à la Société des Nations à Genève. Pourtant Genève devint le rendez-vous de fortes personnalités féminines autour de Briand et de Stresemann comme par exemple Louise Weiss, Geneviève Tabouis, Annette Kolb ou Marie Curie. A Vienne à la même époque, des femmes s´engagèrent dans le mouvement européen de Richard Coudenhove-Kalergi. Après la Seconde Guerre mondiale, les Françaises, grâce au droit de vote nouvellement acquis purent s´engager en politique. Mais c´est depuis que l´Union européenne existe que de nombreuses femmes en France et en Autriche, travaillent ensemble à la construction de l´Europe. En 2007, Benita Ferrero-Waldner et Cécilia Sarkozy unirent leurs efforts pour libérer les infirmières bulgares injustement retenues en Libye et mettre un terme à la violation des droits de l´homme. Jusqu´à ce jour l´histoire a été écrite seulement du point de vue masculin. Pourtant le regard de l´histoire change lorsqu´on raconte l´histoire du point de vue féminin. L´Europe fut et est construite par les hommes et les femmes. C´est pourquoi il est important de connaître et de souligner la contribution de ces Autrichiennes et de ces Françaises. 1. Les Femmes Au cours de ces cinq siècles il est incontestable que les femmes apportèrent une dynamique à la vie politique européenne. - Dans un premier temps ce furent surtout des princesses appartenant à la maison royale de France ou d´Autriche qui exercèrent le pouvoir. N´oublions pas que Louise de Savoie et Marguerite d´Autriche étaient toutes deux régentes de leur pays. L´impératrice Marie-Thérèse fut de tous les empereurs de la maison de Habsbourg le souverain qui mena le mieux les affaires de l´état. L´impératrice Zita n´eut de cesse, sa vie durant de servir l´Autriche. Le rôle de Madame de Pompadour est d´autant plus étonnant qu´elle était la maîtresse de Louis XV et de plus d´origine roturière. -A côté de ces princesses de sang royal, d´autres femmes appartenant à l´ aristocratie se sont intéressées à la politique, par exemple la duchesse de Sagan, la princesse de Metternich, la comtesse de Pourtalès ou la comtesse Greffulhe. -Fanny von Arnstein et Madame de Staël viennent elles, du monde de la finance. -A la fin du 19ième siècle et au 20ième siècle ce sont surtout des journalistes d´origine juive comme Berta Zuckerkandl-Szeps, Louise Weiss ou Cécile Brunschvicg ou bien des intellectuelles comme Bertha von Suttner qui s´engagent en politique. -Dans la seconde moitié du XXième siècle des femmes de toute origine travaillent dans les ministères ou les institutions européennes. Pensons par exemple à Johanna Nestor, Brigitte Ederer, Edith Cresson, Benita Ferrero-Waldner ou Ursula Plasnik. Mais toutes, quelle que soit leur origine, sont de vraies Européennes. Leur but fut et reste la construction d´une Europe pacifique. 2. La Diplomatie La diplomatie dont ces femmes usèrent furent différentes mais les buts poursuivis furent toujours les mêmes : la paix et le rapprochement entre la France et l´Autriche. -Louise de Savoie et Marguerite d´Autriche traitèrent d´égale à égale. Elles soumirent leur projet de paix à leur souverain mais se gardèrent assez de liberté pour négocier seules, face à face et prendre la décision finale. Elles utilisèrent aussi la diplomatie secrète afin de préparer le Traité de Cambrai. -L´impératrice Marie-Thérèse et Madame de Pompadour traitèrent elles différemment. Une impératrice ne pouvait traiter directement avec la maîtresse du roi de France. Les ministres des Affaires étrangères, les diplomates intervinrent alors. -Pendant le Congrès de Vienne la politique se fit dans les salons. Les femmes trouvaient là les renseignements car ces salons étaient le rendez-vous des diplomates de toute l ´Europe. Les princesses de Sagan pouvaient influencer d´un côté Metternich (Wilhelmine) de l´autre Talleyrand (Dorothée). -Il en fut de même sous le Second Empire. Dans un tourbillon des « folies » à Compiègne ou à Fontainebleau les femmes essayèrent de jouer un rôle en politique. Elles tentèrent aussi une diplomatie culturelle. Pauline de Metternich essaya d´imposer Richard Wagner en France et Mélanie de Pourtalès de conserver à l´Alsace sa culture française. -Avant la Première Guerre mondiale, les femmes vont s´impliquer directement et essayer de négocier avec les hommes politiques. Berta Zuckerkandl-Szeps rencontra Clemenceau pour essayer de parvenir à un rapprochement entre la France et l´Autriche. Bertha von Suttner parcourut l´Europe et les Etats-Unis pour empêcher la guerre. -Après l´hécatombe de 1914-1918 les femmes continuèrent à lutter pour empêcher une autre guerre. Elles travaillèrent autour de la Société des Nations, soutinrent Stresemann et Briand. -Mais c´est seulement après la seconde Guerre mondiale que la position de la femme change dans la société mais aussi dans la diplomatie. Les femmes ne vont plus agir seules mais au sein des institutions nationales ou des organisations internationales. L´Union européenne offre aux femmes la possibilité de s´exprimer et de s´engager. Simone Veil et Nicole Fontaine furent à vingt ans d´intervalle présidente du Parlement européen. Jacques Delors avait encouragé les femmes à participer à la construction de l´Europe. Manuel José Barroso, l´actuel président de la Commission européenne s´engagea pour une parité homme/ femme mais le résultat ne fut pas à la hauteur de l´attente. -Aujourd´hui les hommes et les femmes doivent s´adapter à la nouvelle situation de la diplomatie dans toute sa diversité. Ils doivent posséder les nouvelles technologies s´ ils veulent occuper de hautes fonctions ou les postes dans les ambassades européennes de demain. 3. La mémoire collective et culturelle dans l´histoire européenne Les traces laissées dans l´histoire ou dans la mémoire culturelle par l´action diplomatique de toutes ces femmes sont d´ordres différents. -Il y a tout d´abord ce que nous appellerons la mémoire oubliée ou disparue. Tout un chacun connaît François Ier ou Charles Quint mais peu de personnes connaissent Louise de Savoie et Marguerite d´Autriche. Madame de Pompadour reste dans la mémoire collective comme la maîtresse de Louis XV. Le rôle important qu´elle joua dans le renversement des alliances est jusqu´à ce jour minimisé. Lors du Congrès de Vienne, seules les actions de Metternich et de Talleyrand sont soulignées. -A côté de cette mémoire oubliée ou disparue, certaines femmes et leur action diplomatique restent bien vivantes dans la mémoire culturelle d´un pays mais sont sorties complètement de la mémoire culturelle de l´autre pays. Pauline de Metternich a laissé des traces en Autriche mais peu connue en France. De même, Mélanie de Pourtalès est inconnue en Autriche mais reste bien vivante en Alsace. -Certaines femmes furent délibérément oubliées. C´ est ce que nous appellerons la mémoire refoulée. C´est particulièrement le cas des femmes d´origine juive en Autriche. Le meilleur exemple est le sort qui fut réservé à Fanny von Arnstein. -Aujourd´hui on trouve de nombreux lieux de mémoire comme les nomme et les définit Pierre Nora : ce sont par exemple des timbres-poste à l´effigie de Annette Kolb ou Bertha von Suttner, des plaques commémoratives pour Berta von Zuckerkandl-Szeps ou Irene Harand, des billets de banque ou des pièces de monnaie pour Marie Curie ou Bertha von Suttner, des tableaux immortalisant la beauté de Mélanie de Pourtalès ou de la comtesse de Greffulhe, des poésies chantant la gloire de Louise de Savoie, des personnages de la littérature européenne incarnant Dorothée de Talleyrand-Périgord. Certaines femmes ont elles-mêmes bâti leur lieu de mémoire : Marguerite d´Autriche s´est immortalisée en faisant construire la magnifique église de Brou. Madame de Pompadour fit embellir et construire de nombreux châteaux et son nom reste lié à la porcelaine de Sèvres. Quant à l´impératrice Marie-Thérèse son empreinte se retrouve partout à Vienne. Marie Curie en recevant par deux fois le Prix Nobel pour ses travaux scientifiques et Bertha von Suttner en publiant son livre « A bas les armes ! » et en recevant elle aussi un Prix Nobel, celui de la paix, sont passées toutes deux directement dans la mémoire européenne. D´autres comme Geneviève Tabouis ou Brigitte Ederer restent vivantes dans la mémoire communicative. Il est encore trop tôt pour dire ce que l´histoire réserve aux femmes qui ont joué un rôle politique après 1945. Mais Christiane Scrivener ou Simone Veil qui ont donné leur nom à une loi, ont trouvé leur place dans l´histoire. Simone Veil, depuis son entrée à l´Académie française, est devenue une « Immortelle »
The aims of this thesis are as follows:First to present the women who played a key role in Franco-Austrian relations in their historical context;2) To define the diplomacy exercised by these women in order to bring peace to Europe and contribute to understanding among European peoples;3) And finally, to emphasize the actions of these women which have been engraved in European memory. 1) Why women?The founding fathers of Europe are well known. Everyone has heard of Jean Monnet, Konrad Adenauer, Robert Schuman, etc. But what about women? What role did they play in the political arena? Women are sometimes mentioned in history books, but often only in footnotes or appendices. By focusing on the history of Franco-Austrian relations and by paying particular attention to annotations, it becomes clear that certain women played a significant political role. While they may not have been in the limelight, they were certainly part of the political scene. From the 16th century, Louise of Savoy and Margaret of Austria joined efforts to put an end to a war that was ravaging Europe. What would have become of Europe two centuries later if the Empress Maria Theresa and Madame de Pompadour hadn’t provoked a reversal of alliances?The Congress of Vienna tells of the intrigues between Metternich, Talleyrand and the other diplomats, but few books emphasize the role of women in their account of the Congress. It was actually in the literary salons of Fanny von Arnstein, Wilhelmine of Sagan and her sister Dorothea de Talleyrand-Périgord that European politics happened. In the 19th century, other women would continue the literary salon tradition in France and in Austria. The most influential salons were those of Mélanie de Pourtalès in Strasbourg and of the Countess of Greffulhe in Paris, as well as the famous salon of Berta Zuckerkandl-Szeps in Vienna. Following the First World War, women were poorly represented in the League of Nations in Geneva. Geneva nevertheless became a meeting place for strong feminine personalities. Gathered around Briand and Stresemann, these women included Louise Weiss, Genève Tabouis, Annette Kolb and Marie Curie, among others. At this same time in Vienna, women were joining the European movement of Richard Coudenhove-Kalergi. Following the Second World War, French women, thanks to their newly acquired suffrage, were able to become involved in politics. But it is since the creation of the European Union that many women in France and Austria have come together in building a unified Europe. In 2007, Benita Ferrero-Waldner and Cécilia Sarkozy joined efforts to free the Bulgarian nurses being unjustly detained in Libya and put an end to human rights violations. To this day, history has been written from a uniquely masculine viewpoint. Yet the look of history changes when it is told from a feminine point of view. Europe was and is built by both men and women. It is therefore important to know and acknowledge the contribution of these Austrian and French feminine personalities. 1. The Women During these five centuries, women undeniably brought a certain dynamic to European political life - At first, it was primarily the princesses belonging to the royal houses of France and Austria who exercised this power. Let us not forget that Louise of Savoy and Margaret of Austria were both regents of their respective countries. Of the various emperors of the House of Habsbourg, Empress Maria Theresa was the most successful in directing the affairs of the state. The Empress Zita ceaselessly served Austria throughout her life. The role of Madame de Pompadour is even more surprising. She was the mistress of Louis XV despite being of common origin. -Besides these princesses of royal blood, other women belonging to the aristocracy were also interested in politics, for example the Duchess of Sagan, the Princess de Metternich, the Countess of Pourtalès and the Countess Greffulhe. -Fanny von Arnstein and Madame de Staël came from the world of finance. -At the end of the 19th century and during the 20th century it was mostly journalists of Jewish origin, such as Berta Zuckerkandl-Szeps, Louise Weiss and Cécile Brunschvicg, and intellectuals like Bertha von Suttner who became involved in politics. -In the second half of the 20th century, women of all origins were working in the European ministries and institutions. Consider, for example, Johanna Nestor, Brigitte Ederer, Edith Cresson, Benita Ferrero-Waldner and Ursula Plasnik. Regardless of their origins, they are all true Europeans. Their goal was and continues to be the construction of a peaceful Europe. 2. Diplomacy These women exercised different types of diplomacy, but always shared the same objectives: Peace and reconciliation between France and Austria. -Louise of Savoy and Margaret of Austria negotiated as equals. They submitted their project of peace to their sovereign, but maintained enough freedom to negotiate alone, face to face and make the final decision. They also used secret diplomacy in order to prepare the Treaty of Cambrai. -The Empress Maria Theresa and Madame de Pompadour had other methods of negotiation. An empress could not negotiate directly with the mistress of a French king. Thus the ministers of foreign affairs and diplomats intervened. -During the Congress of Vienna politics took place in the salons. Women gathered information from these salons, which acted as a meeting place for diplomats from all over Europe. The princesses of Sagan could influence both Metternich (Wilhelmine) on the one hand and Talleyrand (Dorothea) on the other. -The same was true under the Second Empire. In a whirlwind of “madness” in Compiegne and Fontainebleau, women tried to assume a role in politics. They also attempted cultural diplomacy. Pauline de Metternich tried to impose Richard Wagner in France and Mélanie de Pourtalès attempted to preserve French culture in Alsace. -Before the First World War, women would become directly involved and attempt to negotiate with male politicians. Berta Zuckerkandl-Szeps met Clemenceau in an attempt to reconcile France and Austria. Bertha von Suttner traveled Europe and the United States trying to prevent war. -Following the carnage of 1914-1918, women continued their efforts to prevent another war. They focused their work around the League of Nations and supported Stresemann and Briand. -It was only after the Second World War that the position of women changed both in society and in diplomacy. Women were no longer acting alone, but within national institutions and international organizations. The European Union gives women the possibility to express themselves and to become involved. Simone Veil and Nicole Fontaine were both President of the European Parliament, with a twenty year lapse between the two. Jacques Delors encouraged women to participate in building Europe. Manuel José Barroso, the European Commission’s current president, pledged for gender balance, though the result did not meet expectations. -Today men and women must adapt to the new context of diplomacy in all its diversity. They must possess new technologies if they wish to occupy high level functions or positions in the European embassies of tomorrow. 3. Collective and cultural memory in European history The marks left on history and cultural memory by the diplomatic actions of all these women vary in degree. -First, there is what we call the forgotten or lost memory. Everyone knows Francis I and Charles V, but few have heard of Louise of Savoy or Margaret of Austria. Madame de Pompadour remains in the collective memory as the mistress of Louis XV. The important role she played in the reversal of alliances continues to be minimized to this day. During the Congress of Vienna, only the actions of Metternich and Talleyrand are emphasized. -Along with this forgotten or lost memory, certain women and their diplomatic actions remain alive in the cultural memory of one country, but have been completely erased from the memory of the other country. Pauline de Metternich left her mark on Austria, but is hardly known in France. Similarly, Mélanie de Pourtalès is relatively unknown in Austria, but her memory remains alive in Alsace. -Some women were deliberately overlooked. We call this repressed memory. This is particularly true for women of Jewish origin in Austria. Perhaps the best illustration can be seen in the fate of Fanny von Arnstein. -Today there are many of what Pierre Nora calls lieux de mémoire (“places of memory”). These may be, for example, postage stamps bearing the image of Annette Kolb or Bertha von Suttner, commemorative plaques honoring Berta von Zuckerkandl-Szeps or Irene Harand, banknotes or coins featuring Marie Curie or Bertha von Suttner, paintings immortalizing the beauty of Mélanie de Pourtalès or the Countess of Greffulhe, poems singing the glory of Louise of Savoy, or European literary characters that embody Dorothea de Talleyrand-Périgord. Certain women also created their own lieu de mémoire: Margaret of Austria immortalized herself by building the magnificent Royal Monastery of Brou. Madame de Pompadour decorated and built several castles and her name continues to be associated with Sevres porcelain. As for the Empress Maria Theresa, her mark can be found throughout Vienna. Marie Curie, by twice receiving the Nobel Prize for her scientific work, and Bertha von Suttner, by publishing her book Die Waffen nieder! (“Lay Down Your Arms”) and by also receiving the Nobel Peace Prize, have entered directly into European memory. Others, like Geneviève Tabouis and Brigitte Ederer are kept alive in the communicative memory. It is still too early to tell what history holds in store for women playing a role in politics after 1945. Christiane Scrivener and Simone Veil, who both have laws named after them, have already found their place in history. Since joining the French Academy, Simone Veil has become an “Immortal” (a name bestowed upon Academy members)
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Ali, Hasan. "Les accords de Camp David et la paix au Moyen-Orient". Clermont-Ferrand 1, 1990. http://www.theses.fr/1990CLF10092.

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Sypula, Ewa. "Évolution des conceptions françaises de l'unification de l'Europe". Phd thesis, Université Paris-Est, 2009. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00542144.

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L'Europe est une idée philosophique. Elle est ouverte aux différentes idées qui la développent. Elle est née suite à la christianisation des peuples et à la recommandation française pour l'universalisme chrétien. Charlemagne prouve que les nations européennes et l'unité de l'Europe sont liées étroitement. Cette présupposition domine les conceptions suivantes f rançaises de la période du Moyen-âge. Les idées philosophiques de la Lumière créent la communauté culturelle et l'unité européenne au sein du res republica litteraria. La crise de la conscience européenne du XIXème siècle et de la première moitié du XXème siècle mène à l'aggravement de la tension et aux conflits entre les États. Après la deuxième guerre mondiale Robert Schuman et Jean Monnet lancent la conception de l'intégration économique de l'Europe. Ils construisent la CECA appuyée sur tout ce que l'Evangile apporte, sur la tradition du fédéralisme chrétien allemand, sur le personnalisme français et le catholicisme italien social. La deuxième partie du XXème siècle voit une idée d'intégration particulière apparaître : l'Europe des États de Charles de Gaulle. La fin du XXème siècle c'est le traité de Maastricht à l'initiative de la France qui a ouvert un nouveau chapitre dans l'histoire de l'intégration européenne
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Delaroche, Jean-Marie. "Droit d'ingérence et concurrence militaire internationale en Méditerranée orientale : les puissances européennes et le maintien de l'ordre dans les Balkans, du traité de Berlin (1878) à la Première Guerre mondiale". Thesis, Lille 3, 2016. http://www.theses.fr/2016LIL30043/document.

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Entre le traité de Berlin de 1878 et le déclenchement de la Première Guerre mondiale, les puissances européennes tentent d'empêcher les désordres balkaniques de compromettre la paix continentale et mondiale. Pour cette raison, et parce que leurs diplomates interprètent les violences balkaniques essentiellement comme des faits de brigandage et non comme l'expression de mouvements politiques indépendantistes, les puissances européennes vont imposer à l'empire ottoman de réformer les gendarmeries de ses provinces de Roumélie orientale, de Crète, de Macédoine et d'Albanie par le truchement de leurs propres officiers. Cette thèse d'histoire militaire se veut tout à la fois une histoire institutionnelle et une histoire des acteurs. Il s'agit en effet de savoir dans quelles conditions le modèle gendarmique occidental a pu être greffé et adapté aux réalités sociales et culturelles orientales au travers de l'action de quelques officiers européens chargés de collaborer les uns avec les autres et de se confronter à une réalité balkanique qui leur était souvent étrangère. Cette approche permet de renouveler l'étude du concert européen et de son grippage progressif en soulignant la méfiance réciproque des puissances les unes vis-à-vis des autres et l’ambiguïté des ordres que chacune d'elle donne à ses propres officiers. Elle permet également de saisir la dynamique des opérations d'ingérence internationale et la façon dont l’État cible peut chercher à s'y soustraire. Elle donne enfin à voir la difficulté d'une institution de maintien de l'ordre, dont les traditions administratives sont issues du modèle de l’État-nation français, à s'adapter à des sociétés politiques fragmentées et en construction afin d'assurer la protection de toutes les minorités
Between the Treaty of Berlin of 1878 and the outbreak of the First World War, the European powers tried to prevent the Balkan disorders from compromising continental and world peace. For this reason, and because their diplomats interpreted the Balkan violences essentially as acts of brigandage and not as the expression of independentist political movements, the European powers imposed on the Ottoman Empire reforms of the gendarmeries of its provinces of Eastern Rumelia, Crete, Macedonia and Albania implemented by their own officers.This thesis of military history is both an institutional history and a history of the actors. One has tried to determin under what conditions the western gendarmic model could be grafted and adapted to the Eastern social and cultural realities through the action of a few European officers in charge of collaborating with each other and confronting the Balkan reality that was often foreign to them. This approach makes it possible to renew the study of the European concert and its progressive seizure by highlighting the mutual mistrust of the powers one against the other and the ambiguity of the orders that each one gave to its own officers.It also captures the dynamics of international interference and how the target state can seek to escape from it. Finally, it reveals the difficulty of an institution of policing, whose administrative traditions stem from the model of the French nation-state, to adapt to fragmented political societies under construction in order to ensure the protection of all minorities
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Ludwig, Bernard. "Anticommunisme et guerre psychologique en République fédérale d'Allemagne et en Europe (1950-1956) : démocratie, diplomaties et réseaux transnationaux". Paris 1, 2011. http://www.theses.fr/2011PA010691.

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Cette thèse analyse l'anticommunisme en République fédérale d'Allemagne dans une perspective nationale, européenne et transatlantique dans la première moitié des années 1950. Elle repose sur l'étude de la principale association de propagande anticommuniste ouest-allemande, le "Volksbund für Frieden und Freiheit" e. V. (VFF), fondée à l'été 1950 par Eberhard Taubert, ancien haut-responsable de la propagande antibolchevique de Goebbels et du IIIe Reich. Financé par plusieurs ministères, dont celui des Affaires panallemandes, les milieux économiques et les États-Unis, son action ne se limita pas à l'Allemagne. Le VFF fit partie d'un réseau anticommuniste européen: le Comité international Paix et Liberté, renommé Comité International d'Action Sociale (CIAS) en 1956. Ce dernier reposait essentiellement sur l'association française, Paix et Liberté, animée par le député radical Jean-Paul David, sur le VFF, sur le comité italien "Pace e Libertà" et sur l'association néerlandaise "Vrede en Vrijheid". Là où elles existaient, ces « agences de la Guerre froide» furent des instruments de la politique intérieure et des outils de la politique extérieure des États. Le réseau contribua à la réflexion et à l'intensification de la guerre psychologique européenne contre le communisme, tout en s'insérant dans les plans américains de celle-ci en Europe, dans la propagande anticommuniste britannique et au sein de l'OTAN.
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Dioum, Sidy. "La mise à l'épreuve du régime de non-prolifération des armes nucléaires et leurs vecteurs au regard des crises contemporaines". Thesis, Aix-Marseille, 2017. http://www.theses.fr/2017AIXM0085.

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La fin de la confrontation Est-ouest va apparaître comme un tournant décisif dans la lutte contre la prolifération des armes nucléaires. Alors que le monde se réjouissait de la chute du mur de Berlin, le contexte qui va succéder à cette période est marqué par la poursuite, et même l’aggravation de plusieurs crises graves liées à la prolifération nucléaire en Inde, au Pakistan, en Iran et en Corée du Nord. Ces crises, intervenues alors même que la totalité des armes nucléaires à l’échelle mondiale avait été réduite de plus d’un quart depuis la fin de la guerre froide, ont fait l’objet d’une réaction mitigée de la part de la « communauté internationale ». Ces crises montrent qu’il est indispensable de renforcer le régime de non-prolifération nucléaire en apportant des réponses promptes, crédibles et dynamiques. Alors que des doutes sont apparus sur la capacité du régime classique à décourager ceux qui souhaitent développer des activités nucléaires à des fins autres que pacifiques, la nécessité d’envisager des outils modernes et adaptées au contexte géopolitique en pleine mutations, s’est révélée indispensable. Cela suppose un réaménagement du régime classique de non-prolifération dans la perspective de renforcer la légitimité de la norme de non-prolifération. De surcroît, ces crises montrent qu’il est indispensable de renforcer les mécanismes de mise en œuvre du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). Il s’agira d’assurer l’application universelle des accords de garanties de l’AIEA, qui est une obligation du TNP, ainsi que par l’universalisation du protocole additionnel
The end of the East-West confrontation appeared to be a watershed in the fight against the proliferation of nuclear weapons. While the world was celebrating the fall of the Berlin wall, the context that will succeed this time is marked by the continuity and the aggravation of several serious crises linked to nuclear proliferation in India, Pakistan, Iran and North-Korea. These crises occurred even though all nuclear weapons were globally reduced by more than a quarter since the end of the cold war, have been a mixed reaction from the " International community ". These crises show that it is essential to strengthen the nuclear non-proliferation system by providing prompt, credible and dynamic responses. While doubts have been raised about the ability of the classical regime to discourage those who wish to develop nuclear activities for other than peaceful purposes, the need to consider appropriate modern tools to change rapidly geopolitical context seemed to be essential. This implies a rearrangement of the classic nuclear non-proliferation system with a view to strengthen the legitimacy of the norm of non-proliferation. In addition, these crises show that it is essential to strengthen the mechanisms for implementation of the Treaty on the non-proliferation of nuclear weapons (NPT). The application of an additional protocol, coupled with the implementation of a comprehensive safeguards agreement, is indeed essential to obtain full insurance compliance with non-proliferation commitments and is the current standard to allow the agency (IAEA) to fulfill its mission
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El, Jadie Amna. "L'énergie nucléaire et le droit international public". Thesis, Tours, 2017. http://www.theses.fr/2017TOUR1006/document.

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Tous les États sans discrimination ont un droit inaliénable de développer les utilisations de l'énergie nucléaire à des fins civiles, à condition de ne pas détourner ces utilisations pacifiques vers des armes nucléaires. Cependant, il est accordé à cinq pays le droit de posséder ces armes, à savoir les États-Unis, la France, la Russie, la Chine et le Royaume-Uni. Autour de cette position, un vif débat à la fois juridique et éthique a été soulevé. En effet, pour ses opposants, le nucléaire représente un risque durable et non maîtrisable par la science. Les accidents nucléaires majeurs, les déchets radioactifs et le détournement du nucléaire à des fins militaires sont des risques ingérables et d‟une gravité exceptionnelle. En revanche, les défenseurs de cette énergie la présentent comme sûre, voire partie prenante du développement durable. Selon eux, le nucléaire est un moyen fiable de lutter contre le réchauffement climatique et aussi une solution à la pénurie énergétique à laquelle le monde est confronté. En examinant et analysant la fiabilité et la crédibilité de tous les arguments allant à l‟encontre et en faveur de cette industrie, on constate que la licéité et la légitimité du recours à l'énergie nucléaire sont mal fondées. Par conséquent, nous estimons qu‟il est nécessaire de dépasser le nucléaire par la conclusion d'une convention internationale posant l'interdiction progressive mais complète du nucléaire
All states without discrimination have an inalienable right to develop the uses of nuclear energy for civilian purposes, provided they do not divert these peaceful uses to nuclear weapons. However, five states have been granted the right to possess these weapons, that is : United-States, France, Russia, China and United-Kingdom. Around this position a fierce debate, both legal and ethical, has been raised. Indeed for its opponents nuclear represents a persistent risk that is non controllable by science. Major nuclear accidents, radioactive wastes and the use of nuclear for military purposes are unmanageable risks of exceptionnal serious gravity. On the other hand, the proponents of this energy present it as safe, even as part of sustainable development. According to them, nuclear is a reliable means to fight global warming and is also a solution to the energy shortage the world is facing. When analyzing the reliability and the credibility of all arguments for and against this industry, it can be noticed that the lawfulness and legitimacy of the use of nuclear energy are ill-founded. Therefore, we believe there is a need to go beyond nuclear with the conclusion of an international convention dealing with the progressive but comprehensive nuclear ban
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Lemieux, François. "L'application du traité de Troyes, 21 mai 1420 : au-delà de l'échec, dix années de tentatives et d'efforts au royaume de France". Thèse, 2016. http://hdl.handle.net/1866/19101.

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Les termes du traité de paix entre Charles VI et Henri V qui est ratifié par les deux souverains à Troyes en mai 1420 sont plutôt clairs et paraissent aisément applicables : l’unique héritier de Charles VI, le dauphin Charles, est déshérité; Henri V, par le mariage qui l’unit à la fille du roi de France, Catherine, devient le nouveau successeur légitime de Charles VI et, lorsque celui-ci mourra, règnera sur le France et l’Angleterre sans toutefois unir les deux royaumes; le traité scelle aussi l’alliance entre la Bourgogne, l’Angleterre et la moitié nord de la France dans la guerre contre le parti armagnac que dirigie le dauphin Charles et qui contrôle la moitie sud, le royaume de Bourges. Toutefois, lorsque la cérémonie de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Troyes se termine, la théorie du document se heurte à une réalité bien différente. Alors que le traité prévoit une adhésion totale de la moitié nord de la France à la paix et la disparition politique du parti armagnac du dauphin Charles, c’est tout le contraire qui se produit : des mouvements d’opposition ou de résistance au traité et à l’autorité qu’il confère à Henri V comme héritier et régent de France surgissent de toute part et le parti du dauphin, bien loin de disparaître, tient tête à la « coalition » anglo-franco-bourguignonne. À tout cela vient s’ajouter le décès prématuré, en août 1422, d’Henri V qui, lorsque Charles VI le suit dans la tombe en octobre de la même année, laisse les royaumes de France et d’Angleterre entre les mains d’un roi qui n’a pas encore un an. Tous ces faits semblent bien signifier l’échec de la paix et les responsables chargés de l’appliquer en sont tout à fait conscients. Il n’en demeure pas moins que la décennie qui suit la ratification du traité, malgré tout ce qui s’y oppose, est le théâtre d’une véritable tentative d’application de la paix de Troyes ou, du moins, des articles et des éléments de celui-ci que l’ont peut réellement mettre en pratique.
The terms of the peace ratified by Charles VI and Henry V in Troyes in May 1420 are pretty clear and seem easy to apply : the dauphin Charles, sole heir of king Charles VI, is disinheritaded; Henry V, by wedding the daughter of the king of France, Catherine, becomes the new legitimate heir of Charles VI and, when the latter is to die, will reign over France and England without, however, unifying the two kingdoms; the treaty of Troyes also seals the alliance between Burgundy, England and the northern half of France in the war against the armagnac party of the dauphin Charles which controls the southern part of France, the kingdom of Bourges. Yet, when the peace ceremony of the cathedral of Saint Peter and Saint Paul of Troyes is over, the theory of the treaty comes up against a completely different reality. While the treaty plans a total adherence to the peace from the northern half of France and the politic death of the armagnac party and of the dauphin Charles, what occurs is quite the opposite : aresistance movements to the treaty itself and to the authority that it gives to Henry V as heir and regent of France arise from everywhere and the dauphin’s party, far from disapearing, holds fast against the « coalition » formed by England, France and Burgundy. Last but not least comes the untimely death of Henry V in August 1422 wich, once Charles VI follows him in death in the following October, leaves the kingdoms of Fance and England in the hands of a less than one year hold baby-king. All those facts seem to imply a quick failure of the peace and the people in charge of applying it know it too well. Nevertheless, the ten years following the ratification of the treaty and despite every difficulties against it are the withnesses to a genuine attempt to properly apply the peace of Troyes or, at least, of some of its clauses and elements that really can be putted into practice.
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