Literatura académica sobre el tema "Total (1924-1999) – Formation du personnel"

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Artículos de revistas sobre el tema "Total (1924-1999) – Formation du personnel"

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Pasechnik, A. F. "The Formation and Functioning of Revolutionary Committees on the Gizhiginsky District Territory of Kamchatka Province in 1923–1925". Bulletin of Irkutsk State University. Series History 41 (2022): 41–52. http://dx.doi.org/10.26516/2222-9124.2022.41.41.

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Resumen
The author of the article reveals the process of organizing the Gizhiginsky district revolutionary Committee, its structure and personnel composition, the compiler also reflects the activities on the formation of authorities at the lower level (rural revolutionary committees). The article writer shows the total number of rural revolutionary committees operating in the territory of the county in 1924-1925, indicating the names of settlements geographically related to them. The compiler pays special attention to the problematic aspects in the activities of authorities at the county and rural levels in conditions of remoteness, transport isolation, lack of communication and illiteracy of the vast majority of the population. The author of the article emphasizes the provincial revolutionary committee commissioners’ role in the Gizhiga district. This position was instated in order to strengthen the county administrative apparatus and increase the efficiency of its activities. There are highlighted the results of the specific officials’ work (Okhapkin P.G., Ponyataev N.S., Beretti N.N., Ponomarev P.N.), who carried out the leadership of the Gizhiginsky district, in the work. The materials from the collections of the Kamchatka Territory State Archive – F. P-19 (Kamchatka Provincial Bureau of the Russian Communist Party (Bolsheviks) – RCP (b)), F. R-30 (Kamchatka District Executive Committee), F.P-45 (Kamchatka District Committee of the All-Union Communist Party (Bolsheviks) – CPSU (b)) of the Kamchatka Territory state archive were used as the main sources of this article.
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Pathos ALI, Guy Pépin, Luc Ogousinya BIAOU CHABI, TASSIGUI SIO Sabi y Toussaint VIGNINOU. "Indicateurs Des Mutations Spatiotemporelle Et Démographique Dans La Commune De Sèmè-Podji". International Journal of Progressive Sciences and Technologies 38, n.º 1 (22 de abril de 2023): 203. http://dx.doi.org/10.52155/ijpsat.v38.1.5222.

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Resumen
Les villes tropicales au sud du Sahara, tout comme ailleurs dans les pays en développement, sont soumises de nos jours à un défi majeur qui est celui de la gestion de l’espace et des ressources naturelles en adéquation avec le cadre de vie des populations en croissance rapide. La présente recherche a pour but d’étudier les indicateurs des mutations spatiotemporelle et démographique dans la commune de Sèmè-Podji au Sud-Est du Bénin.Pour atteindre cet objectif, des méthodes d’analyse cartographique, statistique et des graphiques ont été utilisées pour le traitement, l’analyse et l’interprétation des données (statistiques démographiques, modes d’occupations de sol, etc.). Les observations directes et les entretiens ont été mis à contribution dans le cadre de cette étude. La statistique descriptive a été également utilisée. Au total, 341 personnes ont été enquêtées sur l’ensemble du territoire du secteur d’étude.Il résulte de ce travail que de 1979 à 1999, les formations naturelles (FG, FD, FCSB, PE, ZS, FM, SOL NU) sont passées de 462,8 ha à 88,7 ha, soit une diminution de 67,83 % de l’ensemble du secteur de recherche. Cette diminution s’est faite au profit des formations anthropiques (MCJP, MJC et PLAN,) qui sont passées de 7796,1 à 7926,2 ha soit une extension de 0,83 % et les agglomérations qui sont passées de 43,5 à 105,7 ha. Toutefois, il est à constater que les marécages ont passées de 10380,5 à 14432,5 ha soit une augmentation de 4052 ha. Par ailleurs, la superficie des agglomérations passe de 1378,14 ha en 2019 à 2863,922 ha en 2030. Dans le même temps, les mosaïques de cultures et jachères sous palmiers passent de 2245,14 ha en 1988 à 1610,68 ha en 2008 ; elle rechute à 1324,37 ha en 2018. Ces données montrent que la superficie des cultures et jachères sous palmeraies diminue au profit de celle des agglomérations. Elles ont connu une progression en l’espace de 11 ans.Pendant la même période, les formations naturelles (FG, FD, FCSB, PE, ZS, FM, SOL NU, MAR) passent de 13659,8 ha en 2019 à 11080,39 ha en 2030 ; elles diminueront et atteigneront 2579,41 ha en 2030. Cela montre que les habitations sont de plus en plus construites dans les espaces occupés par les formations naturelles. La densité du bâti a évolué de 0,002 ha en 1979, elle a atteint 0,005 ha en 1999 et 0,060 ha en 2019. Cette densité ne cesse de croître au cours du temps et sera 0,125 ha en 2030. Il est à remarquer que dans la commune de Sèmè-Podji, l’évolution des agglomérations demeurent le principal facteur de la dynamique de l’espace depuis les années 1979. Elle y restera toujours la principale cause des mutations territoriales jusqu’à l’horizon 2030.Tout ceci a été à la base de l’installation des infrastructures structurantes qui ont aussi contribué à la croissance de plusieurs quartiers dans le secteur d’étude. Ils sont également des facteurs explicatifs de développement du commerce de rue (selon les 65 % des enquêtés).
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Cortado, Thomas Jacques. "Maison". Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.131.

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Resumen
Le champ sémantique de la maison imprègne nos perceptions individuelles et collectives du monde comme peu d’autres. Il suffit de songer à la distinction très marquée entre house et home en anglais, si difficile à retranscrire dans nos langues latines, ou encore aux usages politiques de l’expression « chez nous » en français. Ce champ renvoie à des lieux souvent riches d’affects, de mémoires et de désirs, qui nous définissent en propre et orientent nos perceptions du temps et de l’espace. Ils font d’ailleurs la matière des poètes, peintres et autres artistes. À cet égard, lorsque nous perdons notre maison, nous ne nous retrouvons pas seulement privés d’un bien utile et échangeable, d’un « logement », nous voyons aussi s’effacer une partie de nous-mêmes et le centre à partir duquel s’organise notre existence quotidienne. En dépit de sa densité, les anthropologues ont d’abord rabattu le thème de la maison sur ceux de la famille et de la culture matérielle. Pour Lewis H. Morgan, la forme de l’espace domestique ne fait qu’épouser un certain type d’organisation familiale; elle en est, pour ainsi dire, le révélateur (1877). À la « hutte » des « sauvages » correspond donc la famille consanguine, qui autorise le mariage entre cousins, alors qu’à la « maison commune » des « barbares » correspond la famille patriarcale, autoritaire et polygame. Les « maisons unifamiliales » de l’Occident contemporain renvoient à la famille nucléaire, fondement de la « civilisation ». Quant aux anthropologues davantage intéressés par l’architecture et les artefacts domestiques, leurs analyses consistent souvent à expliquer leur genèse en accord avec une vision évolutionniste du progrès technique ou par des facteurs géographiques. On aurait pu s’attendre à ce que l’invention de l’ethnographie par Bronislaw Malinowski ouvre de nouvelles perspectives. Avec elle, c’est en effet un certain rapport à la maison qui se met à définir le métier d’anthropologue, celui-là même qu’exemplifie la célèbre représentation de ce dernier sous sa tente, immortalisée dans la première planche photographique des Argonautes du Pacifique occidental. Pour autant, la maison reste un objet secondaire par rapport à l’organisation de la vie familiale, le vrai principe de la société. Elle est avant tout le lieu où le couple choisit de résider après le mariage et ce choix se plie à certaines « règles », dont on peut assez facilement faire l’inventaire, grâce aux liens de filiation entre les membres du couple et les autres résidents (Murdock 1949). On parlera, par exemple, de résidence « matrilocale » quand le couple emménage chez les parents de l’épouse, « patrilocale » dans le cas inverse. Quant aux sociétés occidentales, où le couple forme habituellement un nouveau ménage, on parlera de résidence « néolocale ». La critique de ces règles permet, dans les années 1950 et 1960, d’étendre la réflexion sur la maison. Face aux difficultés concrètes que pose leur identification, Ward Goodenough suggère d’abandonner les taxinomies qui « n’existent que dans la tête des anthropologues » et de « déterminer quels sont, de fait, les choix résidentiels que les membres de la société étudiée peuvent faire au sein de leur milieu socioculturel particulier » (1956 : 29). Autrement dit, plutôt que de partir d’un inventaire théorique, il faut commencer par l’étude des catégories natives impliquées dans les choix résidentiels. La seconde critique est de Meyer Fortes, qui formule le concept de « groupe domestique », « unité qui contrôle et assure l’entretien de la maison (householding and housekeeping unit), organisée de façon à offrir à ses membres les ressources matérielles et culturelles nécessaires à leur conservation et à leur éducation » (1962 : 8). Le groupe domestique, à l’instar des organismes vivants, connaît un « cycle de développement ». En Europe du sud, par exemple, les enfants quittent le domicile parental lorsqu’ils se marient, mais y reviennent en cas de rupture conjugale ou de chômage prolongé ; âgés, les parents souvent cherchent à habiter près de leurs enfants. En conséquence, « les modèles de résidence sont la cristallisation, à un moment donné, d’un processus de développement » (Fortes 1962 : 5), et non l’application statique de règles abstraites. La maison n’est donc pas seulement le lieu où réside la famille, elle est nécessaire à l’accomplissement de tâches indispensables à la reproduction physique et morale des individus, telles que manger, dormir ou assurer l’éducation des nouvelles générations (Bender 1967). Cette conception du groupe domestique rejoint celle qu’avait formulée Frédéric Le Play un siècle auparavant : pour l’ingénieur français, il fallait placer la maison au centre de l’organisation familiale, par la défense de l’autorité paternelle et la transmission de la propriété à un héritier unique, de façon à garantir la stabilité de l’ordre social (1864). Elle exerce de fait une influence considérable sur les historiens de la famille, en particulier ceux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigé par Peter Laslett (1972), et sur les anthropologues (Netting, Wilk & Arnould 1984), notamment les marxistes (Sahlins 1976). En Amérique latine, de nombreuses enquêtes menées dans les années 1960 et 1970 mettent en évidence l’importance des réseaux d’entraide, attirant ainsi l’attention sur le rôle essentiel du voisinage (Lewis 1959, Lomnitz 1975). La recherche féministe explore quant à elle le caractère genré de la répartition des tâches au sein du groupe domestique, que recoupe souvent la distinction entre le public et le privé : à la « maîtresse de maison » en charge des tâches ménagères s’oppose le « chef de famille » qui apporte le pain quotidien (Yanagisako 1979). Un tel découpage contribue à invisibiliser le travail féminin (di Leonardo 1987). On remarquera néanmoins que la théorie du groupe domestique pense la maison à partir de fonctions établies par avance : ce sont elles qui orientent l’intérêt des anthropologues, plus que la maison en elle-même. C’est à Claude Lévi-Strauss que l’on doit la tentative la plus systématique de penser la maison comme un principe producteur de la société (1984 ; 2004). Celui-ci prend pour point de départ l’organisation sociale de l’aristocratie kwakiutl (Amérique du Nord), telle qu’elle avait été étudiée par Franz Boas : parce qu’elle présentait des traits à la fois matrilinéaires et patrilinéaires, parce qu’elle ne respectait pas toujours le principe d’exogamie, celle-ci défiait les théories classiques de la parenté. Lévi-Strauss propose de résoudre le problème en substituant le groupe d’unifiliation, tenu pour être au fondement des sociétés dites traditionnelles, par celui de « maison », au sens où l’on parlait de « maison noble » au Moyen Âge. La maison désigne ainsi une « personne morale détentrice d’un domaine, qui se perpétue par transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne réelle ou fictive » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Plus que les règles de parenté, ce sont les « rapports de pouvoir » entre ces « personnes morales » qui déterminent les formes du mariage et de la filiation : celles-ci peuvent donc varier en accord avec les équilibres politiques. Lévi-Strauss va ensuite généraliser son analyse à un vaste ensemble de sociétés apparemment cognatiques, qu’il baptise « sociétés à maison ». Celles-ci se situeraient dans une phase intermédiaire de l’évolution historique, « dans un état de la structure où les intérêts politiques et économiques tend[ent] à envahir le champ social » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Très discuté par les spécialistes des sociétés concernées, ce modèle a eu la grande vertu de libérer l’imagination des anthropologues. Critiquant son évolutionnisme sous-jacent, Janet Carsten et Stephen Hugh-Jones (1995) proposent toutefois d’approfondir la démarche de Lévi-Strauss, en considérant la maison comme un véritable « fait social total ». L’architecture, par exemple, ne relève pas que d’une anthropologie des techniques : celle de la maison kabyle, analysée par Pierre Bourdieu, met en évidence un « microcosme organisé selon les mêmes oppositions et mêmes homologies qui ordonnent tout l’univers » (1972 : 71), un parallélisme que l’on retrouve dans de nombreux autres contextes socioculturels (Hamberger 2010). Fondamentalement, la maison relève d’une anthropologie du corps. Dans son enquête sur la parenté en Malaisie, Carsten souligne le rôle joué par la cuisine ou le foyer, en permettant la circulation des substances qui assurent la production et la reproduction des corps (alimentation, lait maternel, sang) et leur mise en relation, ce que Carsten appelle la « relationalité » (relatedness) (1995). Fait dynamique plutôt que statique, la maison nous met directement au contact des processus qui forment et reforment nos relations et notre personne : son étude permet donc de dépasser la critique culturaliste des travaux sur la parenté; elle nous montre la parenté en train de se faire. Il convient aussi de ne pas réduire la maison à ses murs : celle-ci le plus souvent existe au sein d’un réseau. Les enquêtes menées par Émile Lebris et ses collègues sur l’organisation de l’espace dans les villes d’Afrique francophone proposent ainsi le concept de « système résidentiel » pour désigner « un ensemble articulé de lieux de résidences (unités d’habitation) des membres d’une famille étendue ou élargie » (Le Bris 1985 : 25). Ils distinguent notamment entre les systèmes « centripètes », « de concentration en un même lieu d’un segment de lignage, d’une famille élargie ou composée » et les systèmes « centrifuges », de « segmentation d’un groupe familial dont les fragments s’installent en plusieurs unités résidentielles plus ou moins proches les unes des autres, mais qui tissent entre elles des liens étroits » (Le Bris 1985 : 25). Examinant les projets et réseaux que mobilise la construction d’une maison dans les quartiers noirs de la Bahia au Brésil, les circulations quotidiennes de personnes et d’objets entre unités domestiques ainsi que les rituels et fêtes de famille, Louis Marcelin en déduit lui aussi que la maison « n’est pas une entité isolée, repliée sur elle-même. La maison n’existe que dans le contexte d’un réseau d’unités domestiques. Elle est pensée et vécue en interrelation avec d’autres maisons qui participent à sa construction – au sens symbolique et concret. Elle fait partie d’une configuration » (Marcelin 1999 : 37). À la différence de Lebris, toutefois, Marcelin part des expériences individuelles et des catégories socioculturelles propres à la société étudiée : une « maison », c’est avant tout ce que les personnes identifient comme tel, et qui ne correspond pas nécessairement à l’image idéale que l’on se fait de cette dernière en Occident. « La configuration de maisons rend compte d’un espace aux frontières paradoxalement floues (pour l'observateur) et nettes (pour les agents) dans lequel se déroule un processus perpétuel de création et de recréation de liens (réseaux) de coopération et d'échange entre des entités autonomes (les maisons) » (Marcelin 1996 : 133). La découverte de ces configurations a ouvert un champ de recherche actuellement des plus dynamiques, « la nouvelle anthropologie de la maison » (Cortado à paraître). Cette « nouvelle anthropologie » montre notamment que les configurations de maisons ne sont pas l’apanage des pauvres, puisqu’elles organisent aussi le quotidien des élites, que ce soit dans les quartiers bourgeois de Porto au Portugal (Pina-Cabral 2014) ou ceux de Santiago au Chili (Araos 2016) – elles ne sont donc pas réductibles à de simples « stratégies de survie ». Quoiqu’elles se construisent souvent à l’échelle d’une parcelle ou d’un quartier (Cortado 2019), ces configurations peuvent très bien se déployer à un niveau transnational, comme c’est le cas au sein de la diaspora haïtienne (Handerson à paraître) ou parmi les noirs marrons qui habitent à la frontière entre la Guyane et le Suriname (Léobal 2019). Ces configurations prennent toutefois des formes très différentes, en accord avec les règles de filiation, bien sûr (Pina-Cabral 2014), mais aussi les pratiques religieuses (Dalmaso 2018), le droit à la propriété (Márquez 2014) ou l’organisation politique locale – la fidélité au chef, par exemple, est au fondement de ce que David Webster appelle les « vicinalités » (vicinality), ces regroupements de maisons qu’il a pu observer chez les Chopes au sud du Mozambique (Webster 2009). Des configurations surgissent même en l’absence de liens familiaux, sur la base de l’entraide locale, par exemple (Motta 2013). Enfin, il convient de souligner que de telles configurations ne sont pas, loin de là, harmonieuses, mais qu’elles sont généralement traversées de conflits plus ou moins ouverts. Dans la Bahia, les configurations de maisons, dit Marcelin, mettent en jeu une « structure de tension entre hiérarchie et autonomie, entre collectivisme et individualisme » (Marcelin 1999 : 38). En tant que « fait social total », dynamique et relationnel, l’anthropologie de la maison ne saurait pourtant se restreindre à celle de l’organisation familiale. L’étude des matérialités domestiques (architecture, mobilier, décoration) nous permet par exemple d’accéder aux dimensions esthétiques, narratives et politiques de grands processus historiques, que ce soit la formation de la classe moyenne en Occident (Miller 2001) ou la consolidation des bidonvilles dans le Sud global (Cavalcanti 2012). Elle nous invite à penser différents degrés de la maison, de la tente dans les camps de réfugiés ou de travailleurs immigrés à la maison en dur (Abourahme 2014, Guedes 2017), en passant par la maison mobile (Leivestad 2018) : pas tout à fait des maisons, ces formes d’habitat n’en continuent pas moins de se définir par rapport à une certaine « idée de la maison » (Douglas 1991). La maison relève aussi d’une anthropologie de la politique. En effet, la maison est une construction idéologique, l’objet de discours politiquement orientés qui visent, par exemple, à assoir l’autorité du père sur la famille (Sabbean 1990) ou à « moraliser » les classes laborieuses (Rabinow 1995). Elle est également la cible et le socle des nombreuses technologiques politiques qui organisent notre quotidien : la « gouvernementalisation » des sociétés contemporaines se confond en partie avec la pénétration du foyer par les appareils de pouvoir (Foucault 2004); la « pacification » des populations indigènes passe bien souvent par leur sédentarisation (Comaroff & Comaroff 1992). Enfin, la maison relève d’une anthropologie de l’économie. La production domestique constitue bien sûr un objet de première importance, qui bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt. Florence Weber et Sybille Gollac parlent ainsi de « maisonnée » pour désigner les collectifs de travail domestique fondés sur l’attachement à une maison – par exemple, un groupe de frères et sœurs qui s’occupent ensemble d’un parent âgé ou qui œuvrent à la préservation de la maison familiale (Weber 2002, Gollac 2003). Dans la tradition du substantialisme, d’autres anthropologues partent aujourd’hui de la maison pour analyser notre rapport concret à l’économie, la circulation des flux monétaires, par exemple, et ainsi critiquer les représentations dominantes, notamment celles qui conçoivent l’économie comme un champ autonome et séparé (Gudeman et Riviera 1990; Motta 2013) – il ne faut pas oublier que le grec oikonomia désignait à l’origine le bon gouvernement de la maison, une conception qui aujourd’hui encore organise les pratiques quotidiennes (De l’Estoile 2014). Cycles de vie, organisation du travail domestique, formes de domination, identités de genre, solidarités locales, rituels et cosmovisions, techniques et production du corps, circulation des objets et des personnes, droits de propriété, appropriations de l’espace, perceptions du temps, idéologies, technologies politiques, flux monétaires… Le thème de la maison s’avère d’une formidable richesse empirique et théorique, et par-là même une porte d’entrée privilégiée à de nombreuses questions qui préoccupent l’anthropologie contemporaine.
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Hindriks, Jean. "Numéro 31 - juin 2005". Regards économiques, 12 de octubre de 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15963.

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Resumen
Ce numéro de Regards économiques se penche sur la situation économique et sociale en Wallonie. Il en dresse un large portrait, en souligne les points positifs et négatifs, et ébauche quelques pistes de réflexion sur les mesures propices à donner à l’économie wallonne un nouvel élan. Dans ce numéro, nous avons pris l’initiative de nous exprimer sur un sujet qui nous préoccupe : "le malaise économique wallon". Nous avons pour ce faire regroupé l’avis de spécialistes de la question dont la renommée est établie. Ces experts sont issus de différentes universités francophones. Nous leur avons demandé d’offrir aux citoyens un portrait nuancé mais sans concession de la situation wallonne. En "officialisant" la situation économique et sociale de la Wallonie, nous espérons obliger les acteurs sociaux et les partis politiques à "reconnaître" les points faibles de l’économie wallonne. Nous refusons cette stratégie qui consiste à dissimuler la situation réelle pour ne pas saper le moral des troupes. "Cachez ce sein que je ne saurais voir" disait déjà Tartuffe, avant d’ajouter quelques scènes plus loin : "le scandale du monde est ce qui fait l’offense et ce n’est pas pécher que pécher en silence". Ce "nominalisme" ‑ on veut bien de la chose mais à condition qu’on ne la nomme pas ‑ et ce double langage constituent l’une des manifestations les plus préoccupantes de la difficulté de nos politiciens à assumer la vérité et à sortir de la représentation complaisante qu’ils ont d’eux-mêmes. Fin mai 2005, le gouvernement wallon a enfin explicitement reconnu ce qu’il a appelé "le malaise économique wallon". L’étape suivante est de dresser un constat précis de la nature du malaise, de manière à pouvoir concevoir une stratégie de politique économique adaptée au problème. C’est dans cette perspective que se situe ce numéro de Regards économiques. Notre objectif est donc d’apprécier la situation économique et sociale en Wallonie sur base d’éléments objectifs, et de la comparer à la situation en Flandre et en Europe. Nous comprenons le risque qu’une comparaison avec la Flandre peut présenter. Cependant, sans vouloir alimenter les tensions communautaires, nous avons la conviction que cette comparaison entre les deux régions est vraiment utile étant donné que celles-ci partagent un environnement économique et un contexte institutionnel et culturel fort semblables. Cela s’inscrit aussi dans l’esprit de la "Méthode Ouverte de Coordination" de l’Union européenne, visant à créer une émulation entre régions au travers d’une concurrence par comparaison. Cette comparaison est surtout utile pour comprendre les sources éventuelles des dysfonctionnements et les pistes d’amélioration possibles. Ce numéro de Regards économiques comporte quatre contributions, sur les thèmes suivants : Bruxelles et: une lecture en termes de géographie économique (Jacques-François Thisse) PIB et PRB de la: des diagnostics contrastés (Michel Mignolet et Marie Eve Mulquin) Le portrait social de la Wallonie : responsabilités et gouvernance (Pierre Pestieau) Le marché du travail en: un tableau en clair-obscur (Béatrice Van Haeperen). Dans la suite de ce communiqué, nous résumons brièvement les éléments principaux de chaque contribution, en regroupant les points positifs et les points négatifs que chacune d’elles donne de la situation économique et sociale en Wallonie. 1. Les points positifs Les dynamiques de croissance entre régions se rapprochent progressivement. L’écart inter-régional de croissance annuelle moyenne diminue entre la Flandre et la : celui-ci ne s’élevait plus qu’à 0,80 % de 1975 à 1995, pour se replier encore plus à 0,54 % de 1995 à 2003. Le différentiel se réduit davantage si on ne considère que les dernières années, où il se chiffre à 0,37 % de 1999 à 2003. Si l’on mesure la croissance régionale sur base du lieu de résidence et non du lieu de production (pour prendre en compte l’activité croissante des wallons à Bruxelles), depuis 1999, la part de la Wallonie dans la production totale belge s’est légèrement redressée. Une analyse par branche de la structure de production ne permet pas de conclure à un manque de dynamisme généralisé de l’industrie en Wallonie. Le retard de croissance en Wallonie est imputable à une sous-représentation des secteurs les plus dynamiques et une moindre performance des secteurs les plus importants. Le Brabant wallon est la province belge qui a connu la croissance la plus forte de 1995 à 2002, avec une évolution de la production sur la période de 8 % au-dessus de la moyenne de l’UE 15 et de presque 10 % au-dessus de la moyenne belge. Le Brabant wallon est aussi la seule province wallonne dont le revenu par habitant est supérieur à la moyenne de l’UE 15. L’emploi salarié en Wallonie a augmenté de 9 % entre 1992 et 2002. Les croissances les plus fortes sont dans le Brabant wallon (28 %), les provinces de Luxembourg (16 %) et de Namur (13 %), à comparer à une croissance moyenne de l’emploi salarié en Flandre de 13 %. Depuis 1997, le rythme de progression de l’emploi privé est comparable dans les deux régions. A partir de 2000, le nombre d’emplois des secteurs à haute et moyenne technologies et des services à haute technologie et à haut niveau de savoir progresse en Wallonie mais régresse en Flandre. La proportion de personnes très qualifiées dans la population wallonne augmente et la proportion de peu qualifiés diminue. Le profil de qualification par catégorie d’âge en Wallonie en 2003 est très proche de la moyenne belge. Les dépenses intra-muros des entreprises en R&D progressent plus rapidement en Wallonie. Entre 2001 et 2002, le taux de croissance était de 11,% en Wallonie contre 3,6 % en Flandre. 2. Les points négatifs Un rapprochement des taux de croissance est insuffisant pour assurer un rattrapage des économies régionales. Etant donné son retard de développement, la Wallonie devrait enregistrer des taux de croissance supérieurs à la Flandre, ce qui est loin d’être le cas. La part de la Wallonie dans la production totale belge continue donc à diminuer, passant de plus de 30 % en 1995 à moins de 25 % en 2003. La productivité marginale du capital est plus faible en Wallonie qu’en Flandre, ce qui donne lieu à un taux d’investissement moindre en Wallonie. Sur la période 1995-2001, le rendement brut du capital est de 14,% en Wallonie contre 17,5 % en Flandre. Cela pose problème pour l’attractivité relative de la Wallonie pour l’investissement. Le revenu moyen par habitant en Wallonie est 25 % inférieur à celui de la Flandre en 2002 (équivalent à la moyenne de l’UE 15). Les disparités entre provinces wallonnes s’accentuent. Sur la période 1995-2002, le Brabant wallon enregistre une augmentation de 8 % de sa production par rapport à la moyenne de l’UE15 alors que les provinces de Liège, du Hainaut et du Luxembourg enregistrent chacune une baisse supérieure à 6 %. En 2003, le taux d’emploi en Wallonie de 55,4 % reste significativement inférieur à celui de la Flandre (62,9 %) et celui de l’UE15 (64,2 %). La Wallonie est donc encore loin de l’objectif de taux d’emploi de 70 %. La structure de l’emploi est aussi fort différente entre régions avec en 2002, 2/3 des emplois dans le secteur privé en Wallonie pour 3/4 des emplois dans le secteur privé en Flandre. Le taux de chômage est resté stable autour de% en Wallonie entre 1995 et 2002 du fait d’une augmentation de la population active égale à l’augmentation de l’emploi. En 2002, le taux de chômage en Flandre est passé en dessous de 5 %. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) en Wallonie est le plus élevé d’Europe avec un taux de 26,5 % en 2002 contre 11,6 % en Flandre. Plus alarmant encore, plus de 40 % des chômeurs en Wallonie sont des chômeurs de longue durée (>2 ans) contre moins de 20 % en Flandre. Le pourcentage de la population de 18-24 ans sans diplôme de l’enseignement secondaire et qui ne suit ni enseignement, ni formation est de% en Wallonie contre 11,7 % en Flandre. En outre, selon la dernière enquête PISA, l’enseignement secondaire en Communauté française figure en 31e position sur 41 pays contre une 3e position pour la Flandre pour un budget équivalent sinon moindre. 3. Que faire ? Face à ce constat que pouvons-nous faire ? Quelques pistes de réflexion sont présentées dans ce numéro de Regards économiques. Parmi celles-ci, nous relevons la nécessité de cesser la politique de saupoudrage et de concentrer les efforts autour d’une grande métropole urbaine comme Bruxelles en reconnaissant que les échanges se développent de plus en plus entre régions urbaines. La Wallonie se doit de travailler en partenariat stratégique avec Bruxelles dans une perspective économique moderne. La zone d’influence de Bruxelles doit dépasser le Brabant wallon. Il faut aussi chercher à améliorer l’efficacité dans l’utilisation des fonds publics en évitant les doublons et en recourant systématiquement à des études d’efficacité rigoureuses et impartiales. Par exemple, on pourrait explorer ce que coûte l’existence des provinces, des multiples réseaux d’enseignement et des cabinets ministériels. On peut aussi s’interroger sur le grand nombre d’intercommunales et le manque de transparence de leur gestion. Il faut aussi s’attaquer de toute urgence au scandale du chômage des jeunes par une politique de remédiation volontariste. On doit investir massivement dans le système éducatif pour élever le niveau de qualification des jeunes et faciliter la transition enseignement et emploi. Il faut élargir la mission du FOREM au-delà de la diffusion des offres d’emploi pour lui confier la fonction critique de placement et d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Il faut aussi mettre en place des outils d’évaluation des politiques de l’emploi. C’est inadmissible que depuis l’année 2004, la Wallonie est incapable de publier des statistiques sur les offres d’emploi satisfaites et insatisfaites (alors que Bruxelles et la Flandre continuent à publier ces chiffres). Nous poursuivrons notre analyse de la situation wallonne dans un prochain numéro de Regards économiques. Nous attendons aussi des hommes politiques qu’ils reconnaissent cette situation et le traduisent dans leurs actes en poursuivant une politique économique adaptée, cohérente et stable. Il n’y a pas de fatalité. Nous en voulons pour preuve l’expérience danoise qui en 10 ans a réduit son chômage de moitié par un système novateur de "flexicurité" (en partenariat avec les syndicats). Son marché du travail s’est fluidifié avec plus d’un danois sur trois changeant de travail au cours d’une année et un effort substantiel du gouvernement sur la formation, l’orientation et l’accompagnement des chômeurs. Un sondage récent montre que les travailleurs danois ne sont pas plus mécontents avec ce système que les travailleurs belges. L’Angleterre, avec un taux de syndicalisme plus élevé que chez nous, a aussi réussi par son "New Deal" à réduire de moitié le chômage des jeunes. Ces deux pays connaissent aujourd’hui un taux de chômage de 5 %, bien inférieur à la moyenne européenne. Comprendre pourquoi pourrait être fortement utile à la Wallonie.
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Hindriks, Jean. "Numéro 31 - juin 2005". Regards économiques, 12 de octubre de 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2005.06.02.

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Resumen
Ce numéro de Regards économiques se penche sur la situation économique et sociale en Wallonie. Il en dresse un large portrait, en souligne les points positifs et négatifs, et ébauche quelques pistes de réflexion sur les mesures propices à donner à l’économie wallonne un nouvel élan. Dans ce numéro, nous avons pris l’initiative de nous exprimer sur un sujet qui nous préoccupe : "le malaise économique wallon". Nous avons pour ce faire regroupé l’avis de spécialistes de la question dont la renommée est établie. Ces experts sont issus de différentes universités francophones. Nous leur avons demandé d’offrir aux citoyens un portrait nuancé mais sans concession de la situation wallonne. En "officialisant" la situation économique et sociale de la Wallonie, nous espérons obliger les acteurs sociaux et les partis politiques à "reconnaître" les points faibles de l’économie wallonne. Nous refusons cette stratégie qui consiste à dissimuler la situation réelle pour ne pas saper le moral des troupes. "Cachez ce sein que je ne saurais voir" disait déjà Tartuffe, avant d’ajouter quelques scènes plus loin : "le scandale du monde est ce qui fait l’offense et ce n’est pas pécher que pécher en silence". Ce "nominalisme" ‑ on veut bien de la chose mais à condition qu’on ne la nomme pas ‑ et ce double langage constituent l’une des manifestations les plus préoccupantes de la difficulté de nos politiciens à assumer la vérité et à sortir de la représentation complaisante qu’ils ont d’eux-mêmes. Fin mai 2005, le gouvernement wallon a enfin explicitement reconnu ce qu’il a appelé "le malaise économique wallon". L’étape suivante est de dresser un constat précis de la nature du malaise, de manière à pouvoir concevoir une stratégie de politique économique adaptée au problème. C’est dans cette perspective que se situe ce numéro de Regards économiques. Notre objectif est donc d’apprécier la situation économique et sociale en Wallonie sur base d’éléments objectifs, et de la comparer à la situation en Flandre et en Europe. Nous comprenons le risque qu’une comparaison avec la Flandre peut présenter. Cependant, sans vouloir alimenter les tensions communautaires, nous avons la conviction que cette comparaison entre les deux régions est vraiment utile étant donné que celles-ci partagent un environnement économique et un contexte institutionnel et culturel fort semblables. Cela s’inscrit aussi dans l’esprit de la "Méthode Ouverte de Coordination" de l’Union européenne, visant à créer une émulation entre régions au travers d’une concurrence par comparaison. Cette comparaison est surtout utile pour comprendre les sources éventuelles des dysfonctionnements et les pistes d’amélioration possibles. Ce numéro de Regards économiques comporte quatre contributions, sur les thèmes suivants : Bruxelles et: une lecture en termes de géographie économique (Jacques-François Thisse) PIB et PRB de la: des diagnostics contrastés (Michel Mignolet et Marie Eve Mulquin) Le portrait social de la Wallonie : responsabilités et gouvernance (Pierre Pestieau) Le marché du travail en: un tableau en clair-obscur (Béatrice Van Haeperen). Dans la suite de ce communiqué, nous résumons brièvement les éléments principaux de chaque contribution, en regroupant les points positifs et les points négatifs que chacune d’elles donne de la situation économique et sociale en Wallonie. 1. Les points positifs Les dynamiques de croissance entre régions se rapprochent progressivement. L’écart inter-régional de croissance annuelle moyenne diminue entre la Flandre et la : celui-ci ne s’élevait plus qu’à 0,80 % de 1975 à 1995, pour se replier encore plus à 0,54 % de 1995 à 2003. Le différentiel se réduit davantage si on ne considère que les dernières années, où il se chiffre à 0,37 % de 1999 à 2003. Si l’on mesure la croissance régionale sur base du lieu de résidence et non du lieu de production (pour prendre en compte l’activité croissante des wallons à Bruxelles), depuis 1999, la part de la Wallonie dans la production totale belge s’est légèrement redressée. Une analyse par branche de la structure de production ne permet pas de conclure à un manque de dynamisme généralisé de l’industrie en Wallonie. Le retard de croissance en Wallonie est imputable à une sous-représentation des secteurs les plus dynamiques et une moindre performance des secteurs les plus importants. Le Brabant wallon est la province belge qui a connu la croissance la plus forte de 1995 à 2002, avec une évolution de la production sur la période de 8 % au-dessus de la moyenne de l’UE 15 et de presque 10 % au-dessus de la moyenne belge. Le Brabant wallon est aussi la seule province wallonne dont le revenu par habitant est supérieur à la moyenne de l’UE 15. L’emploi salarié en Wallonie a augmenté de 9 % entre 1992 et 2002. Les croissances les plus fortes sont dans le Brabant wallon (28 %), les provinces de Luxembourg (16 %) et de Namur (13 %), à comparer à une croissance moyenne de l’emploi salarié en Flandre de 13 %. Depuis 1997, le rythme de progression de l’emploi privé est comparable dans les deux régions. A partir de 2000, le nombre d’emplois des secteurs à haute et moyenne technologies et des services à haute technologie et à haut niveau de savoir progresse en Wallonie mais régresse en Flandre. La proportion de personnes très qualifiées dans la population wallonne augmente et la proportion de peu qualifiés diminue. Le profil de qualification par catégorie d’âge en Wallonie en 2003 est très proche de la moyenne belge. Les dépenses intra-muros des entreprises en R&D progressent plus rapidement en Wallonie. Entre 2001 et 2002, le taux de croissance était de 11,% en Wallonie contre 3,6 % en Flandre. 2. Les points négatifs Un rapprochement des taux de croissance est insuffisant pour assurer un rattrapage des économies régionales. Etant donné son retard de développement, la Wallonie devrait enregistrer des taux de croissance supérieurs à la Flandre, ce qui est loin d’être le cas. La part de la Wallonie dans la production totale belge continue donc à diminuer, passant de plus de 30 % en 1995 à moins de 25 % en 2003. La productivité marginale du capital est plus faible en Wallonie qu’en Flandre, ce qui donne lieu à un taux d’investissement moindre en Wallonie. Sur la période 1995-2001, le rendement brut du capital est de 14,% en Wallonie contre 17,5 % en Flandre. Cela pose problème pour l’attractivité relative de la Wallonie pour l’investissement. Le revenu moyen par habitant en Wallonie est 25 % inférieur à celui de la Flandre en 2002 (équivalent à la moyenne de l’UE 15). Les disparités entre provinces wallonnes s’accentuent. Sur la période 1995-2002, le Brabant wallon enregistre une augmentation de 8 % de sa production par rapport à la moyenne de l’UE15 alors que les provinces de Liège, du Hainaut et du Luxembourg enregistrent chacune une baisse supérieure à 6 %. En 2003, le taux d’emploi en Wallonie de 55,4 % reste significativement inférieur à celui de la Flandre (62,9 %) et celui de l’UE15 (64,2 %). La Wallonie est donc encore loin de l’objectif de taux d’emploi de 70 %. La structure de l’emploi est aussi fort différente entre régions avec en 2002, 2/3 des emplois dans le secteur privé en Wallonie pour 3/4 des emplois dans le secteur privé en Flandre. Le taux de chômage est resté stable autour de% en Wallonie entre 1995 et 2002 du fait d’une augmentation de la population active égale à l’augmentation de l’emploi. En 2002, le taux de chômage en Flandre est passé en dessous de 5 %. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) en Wallonie est le plus élevé d’Europe avec un taux de 26,5 % en 2002 contre 11,6 % en Flandre. Plus alarmant encore, plus de 40 % des chômeurs en Wallonie sont des chômeurs de longue durée (>2 ans) contre moins de 20 % en Flandre. Le pourcentage de la population de 18-24 ans sans diplôme de l’enseignement secondaire et qui ne suit ni enseignement, ni formation est de% en Wallonie contre 11,7 % en Flandre. En outre, selon la dernière enquête PISA, l’enseignement secondaire en Communauté française figure en 31e position sur 41 pays contre une 3e position pour la Flandre pour un budget équivalent sinon moindre. 3. Que faire ? Face à ce constat que pouvons-nous faire ? Quelques pistes de réflexion sont présentées dans ce numéro de Regards économiques. Parmi celles-ci, nous relevons la nécessité de cesser la politique de saupoudrage et de concentrer les efforts autour d’une grande métropole urbaine comme Bruxelles en reconnaissant que les échanges se développent de plus en plus entre régions urbaines. La Wallonie se doit de travailler en partenariat stratégique avec Bruxelles dans une perspective économique moderne. La zone d’influence de Bruxelles doit dépasser le Brabant wallon. Il faut aussi chercher à améliorer l’efficacité dans l’utilisation des fonds publics en évitant les doublons et en recourant systématiquement à des études d’efficacité rigoureuses et impartiales. Par exemple, on pourrait explorer ce que coûte l’existence des provinces, des multiples réseaux d’enseignement et des cabinets ministériels. On peut aussi s’interroger sur le grand nombre d’intercommunales et le manque de transparence de leur gestion. Il faut aussi s’attaquer de toute urgence au scandale du chômage des jeunes par une politique de remédiation volontariste. On doit investir massivement dans le système éducatif pour élever le niveau de qualification des jeunes et faciliter la transition enseignement et emploi. Il faut élargir la mission du FOREM au-delà de la diffusion des offres d’emploi pour lui confier la fonction critique de placement et d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Il faut aussi mettre en place des outils d’évaluation des politiques de l’emploi. C’est inadmissible que depuis l’année 2004, la Wallonie est incapable de publier des statistiques sur les offres d’emploi satisfaites et insatisfaites (alors que Bruxelles et la Flandre continuent à publier ces chiffres). Nous poursuivrons notre analyse de la situation wallonne dans un prochain numéro de Regards économiques. Nous attendons aussi des hommes politiques qu’ils reconnaissent cette situation et le traduisent dans leurs actes en poursuivant une politique économique adaptée, cohérente et stable. Il n’y a pas de fatalité. Nous en voulons pour preuve l’expérience danoise qui en 10 ans a réduit son chômage de moitié par un système novateur de "flexicurité" (en partenariat avec les syndicats). Son marché du travail s’est fluidifié avec plus d’un danois sur trois changeant de travail au cours d’une année et un effort substantiel du gouvernement sur la formation, l’orientation et l’accompagnement des chômeurs. Un sondage récent montre que les travailleurs danois ne sont pas plus mécontents avec ce système que les travailleurs belges. L’Angleterre, avec un taux de syndicalisme plus élevé que chez nous, a aussi réussi par son "New Deal" à réduire de moitié le chômage des jeunes. Ces deux pays connaissent aujourd’hui un taux de chômage de 5 %, bien inférieur à la moyenne européenne. Comprendre pourquoi pourrait être fortement utile à la Wallonie.
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Maybury, Terry. "Home, Capital of the Region". M/C Journal 11, n.º 5 (22 de agosto de 2008). http://dx.doi.org/10.5204/mcj.72.

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Resumen
There is, in our sense of place, little cognisance of what lies underground. Yet our sense of place, instinctive, unconscious, primeval, has its own underground: the secret spaces which mirror our insides; the world beneath the skin. Our roots lie beneath the ground, with the minerals and the dead. (Hughes 83) The-Home-and-Away-Game Imagine the earth-grounded, “diagrammatological” trajectory of a footballer who as one member of a team is psyching himself up before the start of a game. The siren blasts its trumpet call. The footballer bursts out of the pavilion (where this psyching up has taken place) to engage in the opening bounce or kick of the game. And then: running, leaping, limping after injury, marking, sliding, kicking, and possibly even passing out from concussion. Finally, the elation accompanying the final siren, after which hugs, handshakes and raised fists conclude the actual match on the football oval. This exit from the pavilion, the course the player takes during the game itself, and return to the pavilion, forms a combination of stasis and movement, and a return to exhausted stasis again, that every player engages with regardless of the game code. Examined from a “diagrammatological” perspective, a perspective Rowan Wilken (following in the path of Gilles Deleuze and W. J. T. Mitchell) understands as “a generative process: a ‘metaphor’ or way of thinking — diagrammatic, diagrammatological thinking — which in turn, is linked to poetic thinking” (48), this footballer’s scenario arises out of an aerial perspective that depicts the actual spatial trajectory the player takes during the course of a game. It is a diagram that is digitally encoded via a sensor on the footballer’s body, and being an electronically encoded diagram it can also make available multiple sets of data such as speed, heartbeat, blood pressure, maybe even brain-wave patterns. From this limited point of view there is only one footballer’s playing trajectory to consider; various groupings within the team, the whole team itself, and the diagrammatological depiction of its games with various other teams might also be possible. This singular imagining though is itself an actuality: as a diagram it is encoded as a graphic image by a satellite hovering around the earth with a Global Positioning System (GPS) reading the sensor attached to the footballer which then digitally encodes this diagrammatological trajectory for appraisal later by the player, coach, team and management. In one respect, this practice is another example of a willing self-surveillance critical to explaining the reflexive subject and its attribute of continuous self-improvement. According to Docker, Official Magazine of the Fremantle Football Club, this is a technique the club uses as a part of game/play assessment, a system that can provide a “running map” for each player equipped with such a tracking device during a game. As the Fremantle Club’s Strength and Conditioning Coach Ben Tarbox says of this tactic, “We’re getting a physiological profile that has started to build a really good picture of how individual players react during a game” (21). With a little extra effort (and some sizeable computer processing grunt) this two dimensional linear graphic diagram of a footballer working the football ground could also form the raw material for a three-dimensional animation, maybe a virtual reality game, even a hologram. It could also be used to sideline a non-performing player. Now try another related but different imagining: what if this diagrammatological trajectory could be enlarged a little to include the possibility that this same player’s movements could be mapped out by the idea of home-and-away games; say over the course of a season, maybe even a whole career, for instance? No doubt, a wide range of differing diagrammatological perspectives might suggest themselves. My own particular refinement of this movement/stasis on the footballer’s part suggests my own distinctive comings and goings to and from my own specific piece of home country. And in this incessantly domestic/real world reciprocity, in this diurnally repetitive leaving and coming back to home country, might it be plausible to think of “Home as Capital of the Region”? If, as Walter Benjamin suggests in the prelude to his monumental Arcades Project, “Paris — the Capital of the Nineteenth Century,” could it be that both in and through my comings and goings to and from this selfsame home country, my own burgeoning sense of regionality is constituted in every minute-by-minutiae of lived experience? Could it be that this feeling about home is manifested in my every day-to-night manoeuvre of home-and-away-and-away-and-home-making, of every singular instance of exit, play/engage, and the return home? “Home, Capital of the Region” then examines the idea that my home is that part of the country which is the still-point of eternal return, the bedrock to which I retreat after the daily grind, and the point from which I start out and do it all again the next day. It employs, firstly, this ‘diagrammatological’ perspective to illustrate the point that this stasis/movement across country can make an electronic record of my own psychic self-surveillance and actualisation in-situ. And secondly, the architectural plan of the domestic home (examined through the perspective of critical regionalism) is used as a conduit to illustrate how I am physically embedded in country. Lastly, intermingling these digressive threads is chora, Plato’s notion of embodied place and itself an ancient regional rendering of this eternal return to the beginning, the place where the essential diversity of country decisively enters the soul. Chora: Core of Regionality Kevin Lynch writes that, “Our senses are local, while our experience is regional” (10), a combination that suggests this regional emphasis on home-and-away-making might be a useful frame of reference (simultaneously spatiotemporal, both a visceral and encoded communication) for me to include as a crucial vector in my own life-long learning package. Regionality (as, variously, a sub-generic categorisation and an extension/concentration of nationality, as well as a recently re-emerged friend/antagonist to a global understanding) infuses my world of home with a grounded footing in country, one that is a site of an Eternal Return to the Beginning in the micro-world of the everyday. This is a point John Sallis discusses at length in his analysis of Plato’s Timaeus and its founding notion of regionality: chora. More extended absences away from home-base are of course possible but one’s return to home on most days and for most nights is a given of post/modern, maybe even of ancient everyday experience. Even for the continually shifting nomad, nightfall in some part of the country brings the rest and recreation necessary for the next day’s wanderings. This fundamental question of an Eternal Return to the Beginning arises as a crucial element of the method in Plato’s Timaeus, a seemingly “unstructured” mythic/scientific dialogue about the origins and structure of both the psychically and the physically implaced world. In the Timaeus, “incoherence is especially obvious in the way the natural sequence in which a narrative would usually unfold is interrupted by regressions, corrections, repetitions, and abrupt new beginnings” (Gadamer 160). Right in the middle of the Timaeus, in between its sections on the “Work of Reason” and the “Work of Necessity”, sits chora, both an actual spatial and bodily site where my being intersects with my becoming, and where my lived life criss-crosses the various arts necessary to articulating a recorded version of that life. Every home is a grounded chora-logical timespace harness guiding its occupant’s thoughts, feelings and actions. My own regionally implaced chora (an example of which is the diagrammatological trajectory already outlined above as my various everyday comings and goings, of me acting in and projecting myself into context) could in part be understood as a graphical realisation of the extent of my movements and stationary rests in my own particular timespace trajectory. The shorthand for this process is ‘embedded’. Gregory Ulmer writes of chora that, “While chorography as a term is close to choreography, it duplicates a term that already exists in the discipline of geography, thus establishing a valuable resonance for a rhetoric of invention concerned with the history of ‘place’ in relation to memory” (Heuretics 39, original italics). Chorography is the geographic discipline for the systematic study and analysis of regions. Chora, home, country and regionality thus form an important multi-dimensional zone of interplay in memorialising the game of everyday life. In light of these observations I might even go so far as to suggest that this diagrammatological trajectory (being both digital and GPS originated) is part of the increasingly electrate condition that guides the production of knowledge in any global/regional context. This last point is a contextual connection usefully examined in Alan J. Scott’s Regions and the World Economy: The Coming Shape of Global Production, Competition, and Political Order and Michael Storper’s The Regional World: Territorial Development in a Global Economy. Their analyses explicitly suggest that the symbiosis between globalisation and regionalisation has been gathering pace since at least the end of World War Two and the Bretton Woods agreement. Our emerging understanding of electracy also happens to be Gregory Ulmer’s part-remedy for shifting the ground under the intense debates surrounding il/literacy in the current era (see, in particular, Internet Invention). And, for Tony Bennett, Michael Emmison and John Frow’s analysis of “Australian Everyday Cultures” (“Media Culture and the Home” 57–86), it is within the home that our un.conscious understanding of electronic media is at its most intense, a pattern that emerges in the longer term through receiving telegrams, compiling photo albums, listening to the radio, home- and video-movies, watching the evening news on television, and logging onto the computer in the home-office, media-room or home-studio. These various generalisations (along with this diagrammatological view of my comings and goings to and from the built space of home), all point indiscriminately to a productive confusion surrounding the sedentary and nomadic opposition/conjunction. If natural spaces are constituted in nouns like oceans, forests, plains, grasslands, steppes, deserts, rivers, tidal interstices, farmland etc. (and each categorisation here relies on the others for its existence and demarcation) then built space is often seen as constituting its human sedentary equivalent. For Deleuze and Guatteri (in A Thousand Plateaus, “1227: Treatise on Nomadology — The War Machine”) these natural spaces help instigate a nomadic movement across localities and regions. From a nomadology perspective, these smooth spaces unsettle a scientific, numerical calculation, sometimes even aesthetic demarcation and order. If they are marked at all, it is by heterogenous and differential forces, energised through constantly oscillating intensities. A Thousand Plateaus is careful though not to elevate these smooth nomadic spaces over the more sedentary spaces of culture and power (372–373). Nonetheless, as Edward S. Casey warns, “In their insistence on becoming and movement, however, the authors of A Thousand Plateaus overlook the placial potential of settled dwelling — of […] ‘built places’” (309, original italics). Sedentary, settled dwelling centred on home country may have a crust of easy legibility and order about it but it also formats a locally/regionally specific nomadic quality, a point underscored above in the diagrammatological perspective. The sedentary tendency also emerges once again in relation to home in the architectural drafting of the domestic domicile. The Real Estate Revolution When Captain Cook planted the British flag in the sand at Botany Bay in 1770 and declared the country it spiked as Crown Land and henceforth will come under the ownership of an English sovereign, it was also the moment when white Australia’s current fascination with real estate was conceived. In the wake of this spiking came the intense anxiety over Native Title that surfaced in late twentieth century Australia when claims of Indigenous land grabs would repossess suburban homes. While easily dismissed as hyperbole, a rhetorical gesture intended to arouse this very anxiety, its emergence is nonetheless an indication of the potential for political and psychic unsettling at the heart of the ownership and control of built place, or ‘settled dwelling’ in the Australian context. And here it would be wise to include not just the gridded, architectural quality of home-building and home-making, but also the home as the site of the family romance, another source of unsettling as much as a peaceful calming. Spreading out from the boundaries of the home are the built spaces of fences, bridges, roads, railways, airport terminals (along with their interconnecting pathways), which of course brings us back to the communications infrastructure which have so often followed alongside the development of transport infrastructure. These and other elements represent this conglomerate of built space, possibly the most significant transformation of natural space that humanity has brought about. For the purposes of this meditation though it is the more personal aspect of built space — my home and regional embeddedness, along with their connections into the global electrosphere — that constitutes the primary concern here. For a sedentary, striated space to settle into an unchallenged existence though requires a repression of the highest order, primarily because of the home’s proximity to everyday life, of the latter’s now fading ability to sometimes leave its presuppositions well enough alone. In settled, regionally experienced space, repressions are more difficult to abstract away, they are lived with on a daily basis, which also helps to explain the extra intensity brought to their sometimes-unsettling quality. Inversely, and encased in this globalised electro-spherical ambience, home cannot merely be a place where one dwells within avoiding those presuppositions, I take them with me when I travel and they come back with me from afar. This is a point obliquely reflected in Pico Iyer’s comment that “Australians have so flexible a sense of home, perhaps, that they can make themselves at home anywhere” (185). While our sense of home may well be, according to J. Douglas Porteous, “the territorial core” of our being, when other arrangements of space and knowledge shift it must inevitably do so as well. In these shifts of spatial affiliation (aided and abetted by regionalisation, globalisation and electronic knowledge), the built place of home can no longer be considered exclusively under the illusion of an autonomous sanctuary wholly guaranteed by capitalist property relations, one of the key factors in its attraction. These shifts in the cultural, economic and psychic relation of home to country are important to a sense of local and regional implacement. The “feeling” of autonomy and security involved in home occupation and/or ownership designates a component of this implacement, a point leading to Eric Leed’s comment that, “By the sixteenth century, literacy had become one of the definitive signs — along with the possession of property and a permanent residence — of an independent social status” (53). Globalising and regionalising forces make this feeling of autonomy and security dynamic, shifting the ground of home, work-place practices and citizenship allegiances in the process. Gathering these wide-ranging forces impacting on psychic and built space together is the emergence of critical regionalism as a branch of architectonics, considered here as a theory of domestic architecture. Critical Regionality Critical regionalism emerged out of the collective thinking of Liane Lefaivre and Alexander Tzonis (Tropical Architecture; Critical Regionalism), and as these authors themselves acknowledge, was itself deeply influenced by the work of Lewis Mumford during the first part of the twentieth century when he was arguing against the authority of the international style in architecture, a style epitomised by the Bauhaus movement. It is Kenneth Frampton’s essay, “Towards a Critical Regionalism: Six Points for an Architecture of Resistance” that deliberately takes this question of critical regionalism and makes it a part of a domestic architectonic project. In many ways the ideas critical regionalism espouses can themselves be a microcosm of this concomitantly emerging global/regional polis. With public examples of built-form the power of the centre is on display by virtue of a building’s enormous size and frequently high-cultural aesthetic power. This is a fact restated again and again from the ancient world’s agora to Australia’s own political bunker — its Houses of Parliament in Canberra. While Frampton discusses a range of aspects dealing with the universal/implaced axis across his discussion, it is points five and six that deserve attention from a domestically implaced perspective. Under the sub-heading, “Culture Versus Nature: Topography, Context, Climate, Light and Tectonic Form” is where he writes that, Here again, one touches in concrete terms this fundamental opposition between universal civilization and autochthonous culture. The bulldozing of an irregular topography into a flat site is clearly a technocratic gesture which aspires to a condition of absolute placelessness, whereas the terracing of the same site to receive the stepped form of a building is an engagement in the act of “cultivating” the site. (26, original italics) The “totally flat datum” that the universalising tendency sometimes presupposes is, within the critical regionalist perspective, an erroneous assumption. The “cultivation” of a site for the design of a building illustrates the point that built space emerges out of an interaction between parallel phenomena as they contrast and/or converge in a particular set of timespace co-ordinates. These are phenomena that could include (but are not limited to) geomorphic data like soil and rock formations, seismic activity, inclination and declension; climatic considerations in the form of wind patterns, temperature variations, rainfall patterns, available light and dark, humidity and the like; the building context in relation to the cardinal points of north, south, east, and west, along with their intermediary positions. There are also architectural considerations in the form of available building materials and personnel to consider. The social, psychological and cultural requirements of the building’s prospective in-dwellers are intermingled with all these phenomena. This is not so much a question of where to place the air conditioning system but the actuality of the way the building itself is placed on its site, or indeed if that site should be built on at all. A critical regionalist building practice, then, is autochthonous to the degree that a full consideration of this wide range of in-situ interactions is taken into consideration in the development of its design plan. And given this autochthonous quality of the critical regionalist project, it also suggests that the architectural design plan itself (especially when it utilised in conjunction with CAD and virtual reality simulations), might be the better model for designing electrate-centred projects rather than writing or even the script. The proliferation of ‘McMansions’ across many Australian suburbs during the 1990s (generally, oversized domestic buildings designed in the abstract with little or no thought to the above mentioned elements, on bulldozed sites, with powerful air-conditioning systems, and no verandas or roof eves to speak of) demonstrates the continuing influence of a universal, centralising dogma in the realm of built place. As summer temperatures start to climb into the 40°C range all these air-conditioners start to hum in unison, which in turn raises the susceptibility of the supporting infrastructure to collapse under the weight of an overbearing electrical load. The McMansion is a clear example of a built form that is envisioned more so in a drafting room, a space where the architect is remote-sensing the locational specificities. In this envisioning (driven more by a direct line-of-sight idiom dominant in “flat datum” and economic considerations rather than architectural or experiential ones), the tactile is subordinated, which is the subject of Frampton’s sixth point: It is symptomatic of the priority given to sight that we find it necessary to remind ourselves that the tactile is an important dimension in the perception of built form. One has in mind a whole range of complementary sensory perceptions which are registered by the labile body: the intensity of light, darkness, heat and cold; the feeling of humidity; the aroma of material; the almost palpable presence of masonry as the body senses it own confinement; the momentum of an induced gait and the relative inertia of the body as it traverses the floor; the echoing resonance of our own footfall. (28) The point here is clear: in its wider recognition of, and the foregrounding of my body’s full range of sensate capacities in relation to both natural and built space, the critical regionalist approach to built form spreads its meaning-making capacities across a broader range of knowledge modalities. This tactility is further elaborated in more thoroughly personal ways by Margaret Morse in her illuminating essay, “Home: Smell, Taste, Posture, Gleam”. Paradoxically, this synaesthetic, syncretic approach to bodily meaning-making in a built place, regional milieu intensely concentrates the site-centred locus of everyday life, while simultaneously, the electronic knowledge that increasingly underpins it expands both my body’s and its region’s knowledge-making possibilities into a global gestalt, sometimes even a cosmological one. It is a paradoxical transformation that makes us look anew at social, cultural and political givens, even objective and empirical understandings, especially as they are articulated through national frames of reference. Domestic built space then is a kind of micro-version of the multi-function polis where work, pleasure, family, rest, public display and privacy intermingle. So in both this reduction and expansion in the constitution of domestic home life, one that increasingly represents the location of the production of knowledge, built place represents a concentration of energy that forces us to re-imagine border-making, order, and the dynamic interplay of nomadic movement and sedentary return, a point that echoes Nicolas Rothwell’s comment that “every exile has in it a homecoming” (80). Albeit, this is a knowledge-making milieu with an expanded range of modalities incorporated and expressed through a wide range of bodily intensities not simply cognitive ones. Much of the ambiguous discontent manifested in McMansion style domiciles across many Western countries might be traced to the fact that their occupants have had little or no say in the way those domiciles have been designed and/or constructed. In Heidegger’s terms, they have not thought deeply enough about “dwelling” in that building, although with the advent of the media room the question of whether a “building” securely borders both “dwelling” and “thinking” is now open to question. As anxieties over border-making at all scales intensifies, the complexities and un/sureties of natural and built space take ever greater hold of the psyche, sometimes through the advance of a “high level of critical self-consciousness”, a process Frampton describes as a “double mediation” of world culture and local conditions (21). Nearly all commentators warn of a nostalgic, romantic or a sentimental regionalism, the sum total of which is aimed at privileging the local/regional and is sometimes utilised as a means of excluding the global or universal, sometimes even the national (Berry 67). Critical regionalism is itself a mediating factor between these dispositions, working its methods and practices through my own psyche into the local, the regional, the national and the global, rejecting and/or accepting elements of these domains, as my own specific context, in its multiplicity, demands it. If the politico-economic and cultural dimensions of this global/regional world have tended to undermine the process of border-making across a range of scales, we can see in domestic forms of built place the intense residue of both their continuing importance and an increased dependency on this electro-mediated world. This is especially apparent in those domiciles whose media rooms (with their satellite dishes, telephone lines, computers, television sets, games consuls, and music stereos) are connecting them to it in virtuality if not in reality. Indeed, the thought emerges (once again keeping in mind Eric Leed’s remark on the literate-configured sense of autonomy that is further enhanced by a separate physical address and residence) that the intense importance attached to domestically orientated built place by globally/regionally orientated peoples will figure as possibly the most viable means via which this sense of autonomy will transfer to electronic forms of knowledge. If, however, this here domestic habitué turns his gaze away from the screen that transports me into this global/regional milieu and I focus my attention on the physicality of the building in which I dwell, I once again stand in the presence of another beginning. This other beginning is framed diagrammatologically by the building’s architectural plans (usually conceived in either an in-situ, autochthonous, or a universal manner), and is a graphical conception that anchors my body in country long after the architects and builders have packed up their tools and left. This is so regardless of whether a home is built, bought, rented or squatted in. Ihab Hassan writes that, “Home is not where one is pushed into the light, but where one gathers it into oneself to become light” (417), an aphorism that might be rephrased as follows: “Home is not where one is pushed into the country, but where one gathers it into oneself to become country.” For the in-and-out-and-around-and-about domestic dweller of the twenty-first century, then, home is where both regional and global forms of country decisively enter the soul via the conduits of the virtuality of digital flows and the reality of architectural footings. Acknowledgements I’m indebted to both David Fosdick and Phil Roe for alerting me to the importance to the Fremantle Dockers Football Club. The research and an original draft of this essay were carried out under the auspices of a PhD scholarship from Central Queensland University, and from whom I would also like to thank Denis Cryle and Geoff Danaher for their advice. References Benjamin, Walter. “Paris — the Capital of the Nineteenth Century.” Charles Baudelaire: A Lyric Poet in the Era of High Capitalism. Trans. Quintin Hoare. London: New Left Books, 1973. 155–176. Bennett, Tony, Michael Emmison and John Frow. Accounting for Tastes: Australian Everyday Cultures. Cambridge: Cambridge UP, 1999. Berry, Wendell. “The Regional Motive.” A Continuous Harmony: Essays Cultural and Agricultural. San Diego: Harcourt Brace. 63–70. Casey, Edward S. The Fate of Place: A Philosophical History. Berkeley: U of California P, 1997. Deleuze, Gilles and Félix Guattari. 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Tesis sobre el tema "Total (1924-1999) – Formation du personnel"

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Mounecif, Radouan. "Chercheurs d’or noir : les pétroliers français entre le Sahara et le monde (1924-2003). Hommes, savoirs et représentations". Electronic Thesis or Diss., Sorbonne université, 2021. https://accesdistant.sorbonne-universite.fr/login?url=https://theses-intra.sorbonne-universite.fr/2021SORUL102.pdf.

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Resumen
La maîtrise des techniques de recherche et de production de pétrole a été un enjeu crucial pour la naissance de l’industrie pétrolière française. En partant de ce constat, cette thèse explique comment les dynamiques d’innovation et les stratégies de formation du personnel ont contribué à l’expansion de ce secteur entre la naissance de la Compagnie française des pétroles en 1924 et la consolidation du groupe Total en 2003. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la mise mettre en place d’un programme de recherche du pétrole « national » permet donc de découvrir des gisements productifs au Sahara et dans d’autres territoires de l’Empire français. L’exploration de ces ressources énergétiques est alors confiée à une nouvelle élite industrielle : les chercheurs d’or noir. Formés dans les entreprises, dans les instituts techniques et dans les grandes écoles d’ingénieurs, les découvreurs du « pétrole français » contribuent donc à l’émancipation technologique et industrielle du pays. Si à partir des années 1960 la décolonisation remet en cause leur permanence dans les régions productrices, le recours aux plus modernes méthodes d’organisation et de gestion des ressources humaines assure l’ancrage territoriales et l’élargissement des théâtres d’intervention des entreprises françaises. Durant les crises économiques et les nationalisations des années 1970, la mise en place de programmes de formation du personnel local, d’assistance technique et de coopération industrielle ouvre la voie à de nouvelles formes d’interaction avec les pays producteurs. Les chercheurs d’or noir commencent alors à assister les pays producteurs dans la création de leur industrie nationale. En parallèle, ils assurent la diffusion des savoirs et de la technologie pétrolière français autour du monde
The mastery of the oil exploration and production techniques has been an essential condition for the development of the French oil industry. Starting from this assumption, this PhD dissertation explains how the innovation process and the workers’ training programs had fostered the expansion of the national oil sector between the creation of the Compagnie française des pétroles in 1924 and the consolidation of Total group in 2003. At the end of World War II, the inauguration of a new national oil exploration program led to the discovery of oil reservoirs in the Sahara and in other regions of the French Empire. In this context, a new technical élite had to ensure the exploitation of these sources on energy: the chercheurs d’or noir. Trained in French oil companies and in technological universities, the French oilmen played a large part in the country’s technological and industrial emancipation process. During the 1960s, the decolonization process undermined the favorable position held by French oil companies in the oil producing region. Nevertheless, the implementation of new organization and human resources management strategies guaranteed their stability and fostered their intervention capacities. When the economic crisis and the industrial nationalization took place during the 1970s, the deployment of local staff training plans, the technical assistance, and the industrial cooperation programs prepared the ground for a new form of interaction with oil producing countries. The French oilmen started to cooperate with local governments, assisting them during the creation of their own national oil industry. Thanks to their implication they contributed to the diffusion of knowledge and French oil technology all around the world
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