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Harasty, Hélène y Jacques Le. "L'Italie : rigueur sans récession ?" Revue de l'OFCE 48, n.º 1 (1 de enero de 1994): 107–29. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1994.48n1.0107.

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Resumen
Résumé A la signature du traité de Maastricht, en février 1992, les finances publiques italiennes affichaient des soldes profondément dégradés et le stock de dette publique dépassait le montant du revenu national annuel, tandis que le taux d'inflation, bien qu'en recul par rapport aux niveaux atteints au début des années quatre- vingt, demeurait sensiblement supérieur à celui des principaux partenaires européens. L 'origine de ces déséquilibres est ancienne : avant même le premier choc pétrolier, le déficit public s'était creusé sous l'effet d'une augmentation rapide des dépenses et d'un ajustement insuffisant des recettes publiques. La série ininterrompue de déficits publics enregistrée depuis lors n'a eu, pendant une décennie, que des effets modérés sur le stock de dette publique en raison de la persistance d'une forte inflation, qu'elle contribuait à alimenter par la monétisation de la dette, et qu'entretenaient des mécanismes automatiques d'indexation des salaires. L'adhésion, dès 1979, de l'Italie au Système monétaire européen (SME) a permis aux autorités monétaires nationales d'acquérir une plus grande autonomie et d'engager le processus de désinflation ; mais la montée des taux d'intérêt et le recul de l'inflation ont alors donné une impulsion majeure à l'accroissement de la dette publique et les augmentations de dépenses publiques n'ont pas été maîtrisées, tandis que la hausse des recettes, bien que substantielle, demeurait insuffisante. Cette détérioration des comptes publics et la trop lente décrue de l'inflation ont, certes, permis de réaliser des performances macroéconomiques relativement bonnes dans les années quatre-vingt, mais au prix de déséquilibres croissants, notamment dans les échanges extérieurs du fait de pertes quasi continues de compétitivité, surtout après 1987, lorsque le taux de change de la lire a cessé de se déprécier. Face à ces évolutions insoutenables et prenant appui sur les nécessités de la convergence inscrite dans le traité de Maastricht, les autorités italiennes ont entrepris, à partir de 1992, un ambitieux programme d'assainissement des finances publiques et obtenu la désindexation des salaires. Pourtant, ce « tournant de la rigueur » à l'italienne, dont les premiers fruits sont visibles sur les soldes publics et sur l'inflation, ne semble pas avoir engendré la récession que beaucoup redoutaient. Certes la contraction de la dépense intérieure est très sensible en 1993 ; mais la dépréciation de la lire depuis sa sortie du mécanisme de change du SME, en septembre 1992, a dopé les exportations et réduit les importations, sans avoir de conséquences apparentes sur l'inflation interne. Le dosage des politiques économiques apparaît ainsi particulièrement approprié et la manœuvre d'ajustement bien engagée. Toutefois, la situation des finances publiques demeure précaire : la progression de la dette publique est certes freinée et il est prévu qu'elle se stabilise à l'horizon de 1996, mais à un niveau si élevé que tout ralentissement de l'activité et toute hausse des taux d'intérêt risqueraient de la mettre à nouveau sur un sentier de croissance explosive.
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Le Page, Jean-Marie. "Croissance et chômage : dynamique de crise ou de récession ?" Économie appliquée 65, n.º 1 (2012): 5–32. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.2012.3591.

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L’évolution de l’activité des pays développés depuis 2007-2008 ne relève pas d’une récession classique suivie d’une reprise. Par sa gravité, sa durée inhabituelle et la baisse de potentiel de croissance qu’elle a induite, l’évolution macroéconomique de nos pays s’apparente à une crise ou à une dépression. Dans ce contexte, les relations entre le taux de croissance et le taux de chômage changent de nature. L’économie risque en effet de sortir du couloir de stabilité au sein duquel elle progresse habituellement de façon cyclique pour entrer dans une zone où les stabilisateurs automatiques sont des forces de rappel insuffisantes. L’article le montre en utilisant un modèle fondé à la fois sur le concept de corridor de stabilité de Leijonhufvud et le principe d’instabilité de Harrod. Lorsque le chômage influence suffisamment la progression de la demande globale, l’économie risque d’entrer dans un processus cumulatif de baisse de la croissance et de l’emploi.
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Fortin, Mario. "Une comparaison des taux d’imposition implicites des services du logement locatif et du logement occupé par son propriétaire". Articles 67, n.º 1 (27 de febrero de 2009): 37–57. http://dx.doi.org/10.7202/602025ar.

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Resumen
RÉSUMÉ En ne taxant pas le rendement implicite du capital investi dans un logement occupé par un propriétaire et en exonérant le gain en capital réalisé sur une résidence principale, le système fiscal subventionne implicitement les logements occupés par leur propriétaire. Par ailleurs, les locataires bénéficient ultimement des avantages fiscaux accordés au logement locatif et en particulier du taux d’imposition plus faible des gains en capital et de la déduction pour coût en capital supérieure à la dépréciation physique. Les simulations montrent que si le taux d’endettement du logement est faible, il est plus avantageux d’être propriétaire. L’avantage fiscal relatif de la propriété résidentielle s’accroît avec les taux réels d’intérêt mais diminue avec l’inflation. La popularité des logements en copropriété pourrait ainsi résulter de la baisse du taux d’inflation et de l’augmentation des taux réels d’intérêt observés depuis la fin de la grande récession.
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Artus, Patrick. "Amplification des cycles: le rôle des facteurs financiers, des rigidités et des anticipations". Recherches économiques de Louvain 58, n.º 2 (1992): 173–90. http://dx.doi.org/10.1017/s0770451800083664.

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Resumen
RésuméLa possibilité selon laquelle la flexibilité des prix et des salaires peut augmenter l’ampleur des fluctuations cycliques a été avancée. Si ces grandeurs nominales sont flexibles, en cas de récession la baisse de prix pourrait faire monter le taux d’intérêt réel, freinant ainsi encore davantage la demande, et aggravant la crise. On rejoint ainsi la théorie de la “debt deflation”: dans les récessions, la baisse de prix accroît la valeur réelle de l’endettement, dégrade la situation financière des agents emprunteurs et concourt au recul de l’activité. Cette théorie pourrait retrouver une actualité aujourd'hui, en particulier dans des pays comme la France, en raison de la réduction des rigidités qui affectaient les marchés du travail. Nous l’analysons à l’aide d’un modèle simple faisant intervenir le mode de formation des salaires, les anticipations d’inflation, diverses possibilités de distorsions nominales ou rigidités, et plusieurs chocs aléatoires affectant l’économie.
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Confais, Eric, Gérard Cornilleau, Catherine Mathieu y Xavier Timbeau. "Une projection de l'économie française à l'horizon 2001". Revue de l'OFCE 60, n.º 1 (1 de enero de 1997): 7–37. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1997.60n1.0007.

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Resumen
Résumé Les perspectives macroéconomiques pour la France sont actuellement très médiocres. Une courte reprise, d'ampleur très limitée, a succédé à la récession de 1993, mais dès 1996 la croissance est retombée en dessous de 2 %. D'ici 2001, il apparaît peu vraisemblable, en l'absence d'une stimulation venant de l'extérieur, que l'on puisse effacer les effets de la récession du début des années quatre-vingt-dix. Les problèmes structurels de l'économie française demeurent : la politique économique reste plus soucieuse de lutte contre l'inflation et de rééquilibrage financier à court terme que de croissance ; l'augmentation trop faible des salaires et le déséquilibre permanent du partage du revenu qui en découle pèsent sur la demande. Seule la compétitivité bénéficie de la croissance lente et de l'absence de tensions sur les prix. Il en résulte une amélioration continue du commerce extérieur qui est toutefois insuffisante pour compenser l'atonie de la demande interne. Dans ces conditions, la croissance devrait stagner autour de 2 % par an en moyenne ce qui ne permettrait pas de juguler l'augmentation du chômage. Le seul espoir de reprise plus vigoureuse repose sur la baisse des taux d'intérêt. Il faudrait toutefois, pour qu'il se concrétise, que l'économie réagisse plus vigoureusement que par le passé à la baisse des taux et que celle-ci soit, durablement, d'une ampleur plus importante que celle qui a été enregistrée jusqu'à aujourd'hui.
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Verne, Jean-François. "Les principales caractéristiques du cycle économique et de la croissance tendancielle au Liban". Articles 87, n.º 2 (20 de enero de 2012): 117–36. http://dx.doi.org/10.7202/1007618ar.

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Cet article montre que les caractéristiques des cycles économiques et de la croissance tendancielle au Liban se sont modifiées sur la période 1970-2009. Avant 1990, date marquant la fin du conflit qui a débuté en 1975, les phases d’expansion enregistrent une durée plus longue que les phases de récession et les amplitudes cycliques sont très importantes par rapport à ce que l’on peut constater après la fin de la guerre. En effet, à partir de 1996, la durée des phases de récession est supérieure ou égale à celle des phases d’expansion et le PIB fluctue faiblement autour de sa tendance de long terme. En outre, sur la période étudiée, la croissance tendancielle affiche un taux faiblement positif et le PIB observé revient vers sa tendance de long terme environ huit ans après la fin du conflit. Cela signifie qu’un choc exogène n’a qu’un effet transitoire sur le PIB libanais. On constate, par conséquent, un phénomène de persistance du choc.
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Freyssinet, Jacques. "Le marché du travail en France (2008-2018)". RBEST: Revista Brasileira de Economia Social e do Trabalho 1 (3 de diciembre de 2019): e019005. http://dx.doi.org/10.20396/rbest.v1i0.10213.

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La grande récession a relativement peu frappé la France mais le pays n’a connu ensuite qu’une reprise faible et tardive. Malgré le ralentissement de la productivité, le taux de chômage reste élevé ainsi que les différentes formes de sous-emploi. La récession a accentué le développement des emplois de très courte durée et, de ce fait, des inégalités de revenu salarial. La politique de l’emploi, qui traditionnellement donnait priorité aux catégories les plus défavorisées sur le marché du travail, a connu un redéploiement de ses ressources en faveur des mesures d’abaissement du coût du travail pour les entreprises. Les réformes des institutions du marché du travail ont touché principalement, en premier lieu, la représentativité des organisations patronales et syndicales et les conditions de validité des accords collectifs; en second lieu, la hiérarchie des normes de la relation d’emploi; en troisième lieu, les modes de représentation des salariés dans l’entreprise; en quatrième lieu, les conditions de rupture du contrat de travail.
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Villa, Pierre. "Offre et demande d’investissement: le rôle des profits". Recherches économiques de Louvain 66, n.º 1 (2000): 55–97. http://dx.doi.org/10.1017/s0770451800008137.

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Resumen
RésuméL’introduction des profits dans les fonctions d’investissement s’inscrit dans le cadre du retour de l’argument empirique sur les spécifications proposées par Jorgenson. Selon la théorie de la profitabilité les entreprises ont une demande d’investissement croissante avec le rapport taux de profit de pleine capacité/taux d’intérêt afin de se prémunir contre l’incertitude de la demande ou de gagner des parts de marché (effet de clientèle). La théorie des contraintes financières définit une offre d’investissement dépendant des profits réalisés, du ratio d’endettement et du taux d’intérêt réel anticipé. On estime un modèle de déséquilibre d’investissement avec CES par le maximum de vraisemblance et le pseudo maximum de vraisemblance simulé; robustes au changement de méthode: les profits réalisés, la profitabilité, le ratio endettement/capital et la demande anticipée. Les contraintes financières ne s’exercent pas forcément lorsque le ratio d’endettement est élevé et la chute de l’offre d’investissement est plus forte que la chute de la demande en phase de récession. Le report des contraintes financières est plutôt négatif (comportement « rationnel » vs « extrapolatif »).
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Fortin, Pierre. "Combattre le chômage keynésien tout autant que le chômage structurel et l’endettement public". Table ronde sur la persistance du haut niveau de chômage au Canada et au Québec 60, n.º 4 (9 de febrero de 2009): 440–51. http://dx.doi.org/10.7202/601310ar.

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RÉSUMÉ Pierre Fortin convient de l’importance du chômage structurel et de la nécessité de le combattre. Il souligne, par contre, que le gonflement de 5 unités de pourcentage du taux de chômage canadien depuis le début de la récession de 1981 n’a d’autre source qu’une chute abrupte de la demande globale n’ayant rien de structurel. Par conséquent, le double objectif du contrôle nécessaire de l’endettement public et de la réduction du chômage keynésien ne peut, selon lui, être atteint que si la rigueur budgétaire s’accompagne d’une expansion monétaire. Il propose ainsi un dollar canadien à 65 ¢ (É.-U.), valeur qui redonnerait à l’industrie canadienne la même position concurrentielle qu’en 1979.
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Rifflart, Christine. "Royaume-Uni : d'une récession à l'autre". Revue de l'OFCE 39, n.º 1 (1 de enero de 1992): 151–93. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1992.39n1.0151.

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Resumen
Résumé Au troisième trimestre 1990, l'économie britannique entrait en récession. Un an plus tard, le PIB se redressait légèrement en raison de la seule production énergétique. Sur l'ensemble de la période, il a reculé de 3,3 %. La majeure partie de l'ajustement nécessaire pour ramener le Royaume-Uni vers une situation économique gérable semble avoir été réalisé, les déséquilibres accumulés entre 1988 et 1990 ayant perdu leur caractère insupportable. L'inflation a été ramenée de 10 % en rythme annuel à la veille du mini-choc pétrolier à 4,5 % au cours des derniers mois de 1991, et le déficit courant s'est réduit sensiblement. Après onze années de gestion Thatchérienne, empreintes de libéralisme économique et d'un monétarisme plutôt pragmatique, les rigidités structurelles de l'appareil productif n'ont pas été enrayées. Le retournement conjoncturel reste plus violent et les tensions inflationnistes plus fortes qu'ailleurs. Pourtant, la rupture avec les anciennes pratiques de gestion conjoncturelle de l'activité, le retour aux lois du marché, et l'établissement de la Stratégie financière à moyen terme auraient dû permettre selon les autorités de casser les anticipations inflationnistes et de restructurer l'appareil productif, d'autant que le relâchement des contraintes externe et budgétaire était assuré jusqu'en 1985 par l'atout pétrolier. Après la récession de 1980-1981 les entreprises, surtout manufacturières, enregistrent des gains de productivité élevés et réalisent des profits substantiels, alors que le marché de l'emploi reste déprimé et la demande modérée. Ce n'est véritablement qu'après le contre-choc pétrolier que l'activité britannique s'accélère. La demande devient de plus en plus vive, stimulée dans un premier temps par les revenus réels en croissance rapide des ménages. Dans un second temps, elle est fondée sur l'endettement croissant des agents privés permis par la déréglementation excessive des marchés financiers et favorisé par l'optimisme régnant. Devant la vigueur de la demande et les facilités de financement, les entreprises investissent massivement, surtout dans le secteur tertiaire. Mais dès 1988, la situation financière se dégrade sous l'effet de l'épuisement des gains de productivité et de l'accélération des hausses de salaires, alors que le poids des charges financières s'alourdit. L'inflation salariale, alimentée par les anticipations inflationnistes élevées, se fait plus aiguë alors que les excès de l'endettement passé apparaissent avec la hausse des taux d'intérêt. L'ajustement obligé des entreprises mettra en avant les déséquilibres financiers des ménages quelques trimestres plus tard, avec la baisse de l'emploi et donc des revenus. Au boom de la consommation et de l'investissement succèdent les difficultés financières des agents privés. La récession semble avoir réduit les déséquilibres conjoncturels mais les tentatives de réduction des anticipations inflationnistes menées tout au long de la décennie quatre-vingt ont échoué. Le dernier espoir de leur ralentissement repose sur l'entrée de la livre dans le SME. Dans ces conditions, la croissance de l'activité en 1992 ne pourra qu'être lente, car hypothéquée par les séquelles de l'ajustement récent, confrontée à un environnement international morose jusqu'au deuxième semestre 1992, et contrainte désormais par les obligations monétaires de l'intégration européenne.
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internationale de l'OFCE, Division économie y Département analyse. "Sur un nuage. Perspectives 1999-2000 pour l'économie mondiale". Revue de l'OFCE 71, n.º 4 (1 de noviembre de 1999): 7–83. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1999.71n1.0007.

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Resumen
Résumé L'économie mondiale a retrouvé son calme après la bourrasque financière de l'année 1998. La croissance mondiale devrait être de 3,0 % en 1999, puis de 3,5 % en 2000, après 2,3 % en 1998. Les échanges industriels redeviennent beaucoup plus dynamiques et devraient progresser au rythme de 9 % l'an d'ici fin 2000 (contre 4 % l'an depuis début 1998). La reprise de la croissance mondiale ainsi que l'accord retrouvé des producteurs devrait maintenir le prix du pétrole aux alentours de 20 dollars le baril (contre 10 dollars en début d'année). La vigueur de la reprise mondiale induirait un certain relèvement de l'inflation (de l'ordre de 0,5 point entre 1999 et 2000 aux États-Unis et en Europe), mais celui-ci serait limité par les pressions concurrentielles sur les marchés des biens et du travail. La vigilance de la politique monétaire entraînerait une hausse des taux d'intérêt de court terme de 1 point environ aux États-Unis et en Europe entre la mi-1999 et la fin 2000. Le ciseau de croissance attendu entre les États-Unis et l'Europe ne s'est pas encore produit au premier semestre 1999, où les États-Unis ont continué à jouir d'une croissance de plein-emploi, sans inflation tandis que l'Europe connaissait un passage à vide de la mi-1998 à la mi-1999, en particulier en Allemagne et en Italie. Cette disparité a fortement pesé sur le cours de l'euro. Toutefois, l'Europe devrait connaître une forte reprise industrielle au second semestre 1999, où le rythme de croissance annuel du PIB atteindrait 4 %. Favorisée par des taux d'intérêt qui ne se relèveraient que lentement et une politique budgétaire neutre, impulsée par le développement des nouvelles technologie, la croissance de la zone euro pourrait être de 3 % en 2000. Le ralentissement de la croissance a été de faible durée au Royaume-Uni, dont l'économie repart malgré une livre surévaluée et des taux d'intérêt élevés. En sens inverse, après un second semestre 1999 vigoureux, l'économie américaine devrait connaître un certain ralentissement en 2000. La Bourse devrait reculer et le taux d'épargne des ménages devrait remonter. La politique économique empêcherait que ce ralentissement ne débouche sur une franche récession. Le ciseau de croissance entre les États-Unis et l'Europe permettrait une certaine remontée de l'euro. La croissance japonaise a fortement bénéficié au premier semestre 1999 du plan de relance budgétaire. Cette amélioration des perspectives de croissance, a provoqué de fortes hausses de la Bourse et du yen. Le niveau excessif du yen fragilise la reprise japonaise, qui sera cependant soutenue par le rebond enregistré en Asie. Aussi, la croissance du Japon devrait rester modérée et le yen devrait revenir à un niveau plus raisonnable. Les taux de change des pays émergents se sont stabilisés, même si des doutes persistent sur la solidité du peso argentin et du yuan chinois. L'année 1999 vu le retour d'une vive croissance dans plusieurs des pays industrialisés d'Asie (en particulier en Corée), alors que l'Amérique latine reste plongée dans la récession. Les PECO traversent une phase transitoire de résorption des déséquilibres issus d'une croissance rapide tandis que la Russie connaît un certain rebond et bénéficie de la dépréciation du rouble. L'économie mondiale continue à vivre sous deux épées de Damoclès : la surévaluation des Bourses, en particulier de la Bourse américaine et le déficit extérieur américain. Le déficit américain commencerait à se réduire avec l'inversion des écarts de conjoncture à l'échelle mondiale. L'hypothèse optimiste faite ici est celle d'un atterrissage en douceur de la bulle financière ; les marchés limiteraient leurs exigences de rentabilité, ce qui éviterait un fort réajustement à la baisse des cours boursiers, qui entraînerait une baisse de la consommation et une entrée en récession aux États-Unis.
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internationale de l'OFCE, Division économie y Département analyse. "Dans la tourmente financière". Revue de l'OFCE 67, n.º 4 (1 de noviembre de 1998): 9–99. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1998.67n1.0009.

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Résumé Fin septembre 1998, le ralentissement s'amorce aux Etats-Unis et au Royaume-Uni ; le Japon s'enfonce dans la récession ; l'Europe continentale est en phase de nette reprise. L'extension de la crise financière se traduit par la baisse des Bourses et des taux obligataires dans les pays développés et par la contagion de la crise asiatique à d'autres pays émergents, frappés aussi par la baisse du prix des matières premières. La finance mondiale connaît depuis vingt ans un développement exubérant entrecoupé de crises récurrentes. La croissance mondiale pourrait être durablement affectée par le refus des capitaux d'investir de nouveau dans les pays émergents, par l'instabilité résultant de la globalisation financière et par la surabondance de capitaux demandant des taux de rentabilité trop élevés. Le ralentissement provoquerait une nette détente des taux courts américains. Le yen resterait à un bas niveau. Un certain attentisme monétaire paraît probable en Europe. Le dollar diminuerait jusqu 'à 1,55 DM à la fin de 1999. Une baisse supplémentaire de 5 % réduirait de 0,5 % l'activité en Europe en 1999. La chute des importations des pays émergents pèserait fortement sur la croissance du commerce mondial en 1998-1999. Selon une variante du modèle MIMOSA, la crise asiatique coûterait au total 2,4 % d'activité au Japon en 1999, 1,1 % aux Etats-Unis et 1,4 % en Europe. L'Asie en développement connaîtrait une stagnation de son activité en 1998 suivie d'une croissance de 3 % en 1999. En attendant les effets des plans structurels, la situation conjoncturelle ne cesse de se dégrader et la situation sociale reste extrêmement tendue. L'Amérique latine est fortement secouée par l'amplification de la crise. Les taux d'intérêt ont dû être fortement augmentés et les perspectives de croissance ont été encore revues à la baisse. En Russie, la chute du prix du pétrole a réduit à néant l'excédent commercial et a augmenté encore le déficit public. La chute du rouble provoque le retour d'une inflation galopante. Le PIB devrait se contracter de 5 % en 1998. La plupart des PECO connaissent une croissance vigoureuse, dont les déséquilibres semblent encore soutenables. La récession japonaise s'est encore aggravée depuis le début de l'année, malgré la mobilisation intensive des instruments traditionnels de politique économique. Les autorités n'ont pas su traiter efficacement les problèmes financiers hérités du précédent cycle de croissance. Aux Etats-Unis, la croissance était soutenue par la hausse de la Bourse, la baisse du taux d'épargne et le dynamisme de l'investissement ; ces facteurs se retournant en raison de la baisse du profit des entreprises et de la crise financière. Les exportations continuerait à se contracter. Le retournement resterait néanmoins limité grâce à une politique monétaire plus accommo­dante. Le taux de croissance du PIB serait ramené de 4 % en 1997 à 3,2 % en 1998 et 0,5 % en 1999. L'Europe peut-elle bâtir sa croissance sur son seul dynamisme interne ? Au premier semestre 1998 la contribution externe à sa croissance s'est affaibli mais la demande intérieure a gagné en vigueur. Les assainissements budgétaires sont achevés ; l'inflation ne constitue plus une menace ; les prix de l'énergie et des matières premières et les taux d'intérêt de long terme sont bas. Mais l'Europe souffrirait de la rechute du dollar. Dans la zone euro, la croissance serait de 2,8 % en 1998 et en 1999, ce qui est peu en période de reprise. Avec une reprise de la demande intérieure encore mal affermie, les performances allemandes resterait en retrait. L'Italie souffre de l'importance des ajustements budgétaires récents et d'une contribution particulièrement négative du commerce extérieur. L'économie britannique est soumise à des niveaux élevés de taux d'intérêt et de taux de change. La croissance ralentirait nettement en 1998 et 1999. Le refus du Royaume-Uni d'entrer dans la zone euro avant 2002 trouverait une justification a posteriori dans la persistance de son décalage conjoncturel.
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Fayolle, Jacky, Odile Chagny, Naaman Khoury, Olivier Passet, Christine Rifflart, Françoise Milewski, Bruno Coquet, Jean-Marc Daniel y Hervé Péléraux. "La force fait l'union". Revue de l'OFCE 47, n.º 5 (1 de noviembre de 1993): 5–65. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1993.47n1.0005.

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Résumé Alors que les Etats-Unis approchent de la maturité de leur phase d'expansion, l'Europe et le Japon n'ont pas encore franchi la fin de la récession. En l'absence de tensions inflationnistes les Etats-Unis disposent encore de marges de progression, que s'efforce d'exploiter une gestion monétaire détendue. Mais l'emploi et la confiance des ménages ne sont pas pleinement au rendez- vous. C'est ce facteur qui limite principalement la vigueur de l'expansion américaine : elle ne devrait guère dépasser un rythme de 2 % l'an au cours de 1994. Au Japon, le retour à la croissance sera marqué par une lenteur inhabituelle. Il dépend du retour des entreprises industrielles et financières à une situation de bilan convenable. Ce processus ne devra pas être déstabilisé par un excès de valorisation du yen. La croissance japonaise restera faible en 1994 (+ 1,6 % après + 0,5 % en 1993). L'Allemagne s'est engagée plus franchement dans une gestion rationalisée du fardeau de l'unification, ce qui sera à terme favorable à la détente monétaire et financière en Europe. Mais, dans l'immédiat, l'ajustement allemand pèse sur la conjoncture européenne : la réduction des tensions inflationnistes et la maîtrise des coûts salariaux sont des processus en cours qui auront besoin de l'année 1994 pour être menés à bien ; l'activité allemande atteindra son point bas au cours du premier semestre 1994, lorsque la consommation des ménages souffrira pleinement des baisses de revenu amplifiées par les mesures d'économies sociales ; la normalisation monétaire sera effective mais prudente, les taux d'intérêt courts s'approchant d'un butoir un peu supérieur à 5 % d'ici le printemps 1994. L'engagement de la reprise allemande, au second semestre 1994, aura été préparé par un courant d'exportations suscité par l'effort d'investissement américain et par le redressement de la compétitivité. Mais l'année 1994 restera, en moyenne annuelle, une année de stagnation (+0,1 % pour le Pib après - 2,4 % en 1993). La France est en récession depuis l'automne 1992. Relativement aux autres pays européens, la dépression française est en 1993 plus prononcée si on la compare avec la moyenne des cinq principaux partenaires. La France s'est en revanche rapprochée de l'Allemagne dans le repli d'activité. Le redémarrage de la croissance n'interviendrait qu'au second semestre 1994, au rythme de 1,5 % l'an, mais en moyenne annuelle, c'est encore la stagnation qui prévaudrait, car d'ici là joueront encore négativement la ponction sur les revenus des ménages et l'impact du creux allemand. La rétention des dépenses perdure tant que ménages et entreprises souhaitent ou sont contraints de se désendetter, tant que l'inversion entre les taux d'intérêt courts et les taux longs favorise les placements liquides et qu'elle révèle une perspective de baisse encore forte, mais non immédiate, des taux d'intérêt. L'atonie des achats renforce le repli d'activité et donc la constitution d'une épargne de précaution face aux risques de pertes d'emploi. Faible croissance de la consommation, recul de l'investissement des entreprises et contribution négative des stocks à la croissance contiendront la progression du produit intérieur. Excédent extérieur et progression du chômage iront de pair.
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Rabeau, Yves. "Le marché du travail : quelques perspectives d’avenir". L'Actualité économique 61, n.º 1 (23 de marzo de 2009): 127–42. http://dx.doi.org/10.7202/601325ar.

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RÉSUMÉ À cause de différents facteurs, la croissance de l’emploi a connu au cours des années 70 un ralentissement moins marqué que celle de la production. La Grande Récession de 1982 est venue bouleverser cette tendance et on ne peut pas encore évaluer tous les effets de cette dernière sur le comportement à moyen terme du marché du travail au Canada. Il est prévisible que la croissance modérée de la production sur la période 1985-1991 s’accompagne d’un relèvement de la progression de la productivité. Il en résultera une progression de l’emploi qui permettra tout juste d’absorber la croissance de l’offre de main-d’oeuvre, de sorte que le taux de chômage oscillera autour de 11 %. L’âge moyen de la population active s’accroîtra dans la prochaine décennie. Cette tendance soulèvera différents problèmes, notamment au niveau du recyclage des travailleurs, mais pourrait aussi permettre un accroissement de la productivité du travail. Seule une accélération de la croissance des investissements privés permettra d’améliorer la situation du marché du travail. Au Québec, à cause de différents facteurs dont certains relèvent de l’orientation de la politique économique du gouvernement provincial, l’évolution du marché du travail a été encore moins favorable qu’au Canada. Les perspectives de croissance ne permettent d’entrevoir aucune amélioration significative des conditions du marché du travail pour les prochaines années et on prévoit que le taux de chômage (mesuré) oscillera autour de 12 % sur la période 1985-1991.
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Arve-Parès, Birgit. "Entre travail et vie familiale : le modèle suédois". I. Contexte sociétal et développement des interventions publiques concernant la famille, n.º 36 (2 de octubre de 2002): 41–48. http://dx.doi.org/10.7202/005045ar.

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RÉSUMÉ En Suède, la politique familiale se présente comme une politique de prévention et d'intégration sociale basée sur des principes d'égalité et de justice sociale. Elle place au premier rang la protection de l'enfant, l'objectif étant non pas de faire naître des enfants en plus grand nombre (même si la baisse du taux de fécondité a été enrayée à partir de 1990), mais de mettre à leur disposition des conditions favorables à leur épanouissement et à leur insertion. Le développement des équipements d'accueil de la petite enfance et les mesures permettant de concilier travail et vie familiale s'inscrivent dans cette perspective. Le congé parental, que les pères utilisent de plus en plus, renforce, dans les comportements et les mentalités, la prise en charge plus égalitaire de la responsabilité familiale par les hommes et les femmes, dans la société et dans la famille. La récession économique n'a pas infléchi la tendance, tout en faisant apparaître plus fortement la dépendance des politiques familiales par rapport aux politiques d'emploi et de régulation du marché du travail.
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Heyer, Éric y Xavier Timbeau. "Sur l’onde des chocs". Revue de l'OFCE N° 180, n.º 1 (6 de marzo de 2024): 11–137. http://dx.doi.org/10.3917/reof.180.0011.

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Le fort rebond de l’activité économique en 2021 a pris fin au second semestre 2022. La crise énergétique et la hausse des prix des produits alimentaires ont poussé l’inflation vers des niveaux qui n’avaient pas été observés dans les pays industrialisés depuis les années 1980. Cette augmentation des prix a rogné le pouvoir d’achat des ménages, ce qui s’est traduit par une baisse de la demande si bien que de nombreux pays flirtent désormais avec la récession. Avec le repli récent des prix des produits énergétiques, l’inflation poursuivra sa décrue progressive, en partie freinée par le rythme de progression encore soutenu des prix des produits alimentaires. Mais les hausses passées des prix continueront à affecter négativement l’activité en 2023 et 2024. Alors que les gouvernements tentent d’amortir la baisse de revenu ou de limiter les hausses de prix par l’adoption de boucliers, les banques centrales augmentent les taux d’intérêt, ce qui accentue le ralentissement de la demande. Sur l’ensemble de l’année 2023, le PIB mondial progresserait de 2,3 %, après 3,2 % en 2022 et 6 % en 2021. La baisse de l’inflation serait progressive et les risques de boucle prix-salaire limités. L’inflation dépasserait encore 3 % en fin d’année 2024 dans la zone euro alors qu’elle s’établirait à 2,4 % aux États-Unis. Ce ralentissement amènerait aussi les banques centrales à mettre un terme au resserrement monétaire d’autant que la hausse des taux d’intérêt a fait resurgir le risque financier à l’échelle de la planète. Quand bien même les quelques faillites bancaires des dernières semaines ne provoquent pas de crise bancaire globale, le risque demeure présent.
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Harasty, Hélène y Jean Le. "Réunification allemande et croissance européenne : un espoir déçu ?" Revue de l'OFCE 39, n.º 1 (1 de enero de 1992): 195–217. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1992.39n1.0195.

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Résumé Deux ans après la chute du mur de Berlin, l'espoir des partenaires européens de l'Allemagne fait place à la déception. La croissance est restée cantonnée outre-Rhin, alors que le reste de l'Europe s'enfonçait dans la récession. A qui la faute ? Pas à la réunification à proprement parler : l'afflux d'immigrés à l'Ouest et surtout les ventes de marchandises à l'Est ont eu les effets bénéfiques escomptés sur l'activité, grâce aux transferts massifs que Bonn a su rapidement mettre en place pour faciliter l'intégration des cinq nouveaux Lànder. La responsabilité tient plutôt à la politique économique adoptée : plus que les effets de la croissance, ce sont les hausses de fiscalité indirecte destinées à limiter le déficit public qui ont nourri l'inflation et provoqué le durcissement de la Bundesbank. Les marchés financiers ont donc vu leurs anticipations sur la hausse des taux d'intérêt et l'appréciation des monnaies européennes vis-à-vis du dollar confortées. Les simulations rétrospectives réalisées avec le modèle MIMOSA permettent de chiffrer l'impact de ces différents chocs. La réunification allemande a bien relancé les membres de la communauté et en particulier la France, mais cet effet positif passé inaperçu devrait s-atténuer en 1992.
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Artus, Patrick. "Amplification de la récession par les comportements des entreprises et taux d'intérêt réels : Le cas de la France 1990-1993". Revue d'économie financière 30, n.º 3 (1994): 207–20. http://dx.doi.org/10.3406/ecofi.1994.2541.

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Heyer, Éric y Xavier Timbeau. "Le prix de l’inflation". Revue de l'OFCE N° 180, n.º 1 (6 de marzo de 2024): 139–76. http://dx.doi.org/10.3917/reof.180.0139.

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La reprise de l’activité post-Covid a été violemment freinée par de multiples événements, en premier lieu les conséquences de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. La crise énergétique, le retour du spectre de l’inflation, les tensions internationales et les difficultés d’approvisionnement, la remontée brutale des taux… l’ensemble de ces chocs amputeraient la croissance du PIB de 3 points sur trois ans malgré les mesures budgétaires déployées. Si le reflux des prix de l’énergie depuis le pic de l’été 2022 devrait permettre d’éviter officiellement une récession, l’économie française ne devrait cependant croître que de 0,8 % en 2023, marquée encore par la diffusion du choc monétaire et énergétique. En 2024, sous l’hypothèse d’une relative stabilité des prix de l’énergie et sans crise financière majeure, la croissance du PIB serait de 1,2 %. La croissance de l’activité serait principalement amputée par la diffusion de la hausse des taux et une politique budgétaire plus restrictive. Tirée par les prix de l’alimentaire, l’inflation resterait élevée jusqu’à la fin de l’année 2023 oscillant entre 5,5 % et 6,5 %. Elle commencerait à se dégonfler seulement à partir de 2024 pour converger vers les 3 % à la fin de l’année prochaine. Au total, l’inflation mesurée par l’IPC, augmenterait en moyenne de 5,8 % en 2023 et de 3,8 % en 2024. Le pouvoir d’achat par unité de consommation baisserait de 1,2 % sur la période 2022-2024. Il reviendrait en 2024 à un niveau proche de 2019 malgré les mesures fiscales déployées. Le taux d’épargne des ménages, encore près de 3 points au-dessus de son niveau de 2019 à la fin 2022, convergerait vers son niveau d’avant-crise à l’horizon de la prévision, soutenant ainsi la consommation. La « surépargne » accumulée depuis le début de la crise Covid représenterait 12,6 % de leur revenu annuel, hors taxe inflationniste sur le patrimoine, à la fin de l’année 2024. Le climat des affaires des entreprises contraste avec les déficits extérieurs historiques. Cependant, le moindre restockage et la stabilité attendue du taux d’investissement, couplés à un rattrapage partiel des parts de marché avec notamment l’amélioration de la situation dans l’aéronautique, permettrait au commerce extérieur de contribuer positivement à la croissance au cours des trimestres à venir. L’année 2023 devrait être l’année du retournement du marché du travail, le taux de chômage augmentant à partir du second semestre, avec la baisse de l’apprentissage et la hausse de la durée du travail. Nous attendons 101 000 pertes d’emplois entre la fin de l’année 2022 et celle de 2024 et un taux de chômage à 7,9 % à la fin de l’année prochaine (contre 7,2 % actuellement). Cependant la productivité du travail ne retrouverait pas sa tendance d’avant-crise d’ici la fin 2024, révélant un cycle de productivité encore largement creusé. Le déficit public à 4,7 % du PIB en 2022, plus bas que prévu dans le PLF 2023, diminuerait légèrement, sous l’effet de l’extinction progressive des mesures sanitaires et énergétiques pour atteindre 4 % du PIB en 2024. Le ratio entre dette publique et PIB baisserait, passant de 111,6 % en 2022 à 107,8 % en 2024, ce dernier bénéficiant d’une croissance du PIB nominal vigoureuse avec la hausse marquée des prix du PIB. L’inflation élevée relève compta-blement le niveau de déficit qui stabilise la dette en points de PIB, allégeant ainsi le poids de la dette.
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Facchini, François. "La théorie autrichienne des cycles : une théorie de la récurrence des erreurs collectives d’anticipation". Articles 80, n.º 1 (5 de marzo de 2005): 67–94. http://dx.doi.org/10.7202/010754ar.

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RésuméCet article présente les développements récents de la théorie autrichienne des cycles. Il se concentre sur les apports théoriques et soutient que désormais la théorie autrichienne des cycles est une théorie plurielle de la récurrence des erreurs collectives d’anticipation. Les économistes autrichiens s’accordent pour penser que la nationalisation de la monnaie est à l’origine de l’excès d’offre de monnaie. Cet excès crée une distorsion de la structure des taux d’intérêt des prêts et induit la phase de récession du cycle. Ils s’entendent aussi sur les raisons de la récurrence des erreurs d’anticipation et sur leur uniformité. La théorie des droits de propriété explique la récurrence des erreurs d’anticipation par la socialisation des risques. La théorie des anticipations explique les erreurs collectives par la centralisation des anticipations autour des décisions de la banque centrale. Elle rend ainsi compte de l’instabilité des systèmes économiques. Les économistes autrichiens sont divisés, en revanche, sur les raisons de cet excès d’offre de monnaie. Il y a ceux qui soutiennent que cet excès d’offre se mesure par rapport à l’épargne monétaire et s’explique par la pratique des réserves fractionnaires (école de la libre circulation). Il y a ceux, au contraire, qui estiment que cet excès doit être mesuré par rapport à la demande de monnaie et expliqué par l’absence de concurrence entre les monnaies (école de la banque libre).
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Solís Gutiérrez, Patricio. "Social mobility in Mexico. Trends, Recent Findings and Research Challenges". Revista Trace, n.º 62 (16 de julio de 2018): 7. http://dx.doi.org/10.22134/trace.62.2012.454.

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La recesión de los años ochenta y la subsecuente reestructuración económica tuvieron un profundo impacto en la sociedad mexicana. No obstante, sus consecuencias sobre la movilidad social no fueron analizadas hasta finales de los noventa, cuando una serie de estudios empíricos revelaron las continuidades y los cambios en los patrones de movilidad social. En este artículo se discuten cuatro tendencias recientes: la continuidad de las altas tasas absolutas de movilidad intergeneracional; la reducción de las recompensas monetarias asociadas a la movilidad ocupacional; la creciente rigidez en las tasas relativas de movilidad; y el ajuste del caso mexicano al patrón de movilidad general propuesto por Erikson y Goldthorpe. El panorama que resulta de estas tendencias es el de una sociedad que, a pesar los efectos negativos de la crisis y los cambios estructurales de los años ochenta y noventa, ha mantenido altas tasas de movilidad social, pero sufre en otros aspectos como la calidad de las oportunidades de movilidad ascendente y la creciente desigualdad de oportunidades asociada a los orígenes de clase. El artículo concluye con una discusión sobre posibles líneas futuras de investigación de los estudios sobre movilidad social en México.Abstract: The recession of the 1980s and subsequent economic restructuring in the 1990s had a profound impact on Mexican society. However, the consequences in social mobility were not fully explored until the end of the 1990s, when a series of empirical studies revealed continuities and changes in mobility patterns. The purpose of this article is to discuss trends in intergenerational social mobility. Four findings are discussed: the continuity of high overall and upward mobility rates; the reduction of monetary gains associated to upward occupational mobility; the increasing rigidity in relative rates of occupational mobility; and the overall compliance of the Mexican case to Erikson and Golthorpe’s core model of social fluidity. The picture emerging from these findings depicts a society that, notwithstanding the negative effects of the economic recession and structural changes of the 1980s and 1990s, maintained high rates of structural mobility, but suffered in other aspects such as the decrease in the quality of opportunities of upward mobility, as well as the increasing inequality of opportunity by class origins. The article concludes with a discussion of future avenues of research for social mobility studies in Mexico.Résumé : La récession des années 1980 et la subséquente restructuration économique des années 1990 a causé un impact profond sur la société mexicaine. Néanmoins, ses conséquences sur la mobilité sociale n’ont été entièrement explorées qu’à la fin des années 1990, quand une série d’études empiriques a dévoilé des continuités et des changements dans les modèles de mobilité. Le but de cet article est d’analyser les tendances de la mobilité sociale inter générationnelle. Le débat porte sur quatre découvertes: la continuité de taux élevés d’ascension dans l’échelle sociale ; la réduction des entrées monétaires associée à une mobilité occupationnelle plus importante ; la rigidité croissante des taux relatifs à la mobilité occupationnelle ; et la totale conformité du cas mexicain au modèle type de fluidité sociale d’Erickson et Golthorpe. L’image qui émerge de ces résultats décrit une société qui, malgré les effets négatifs de la récession économique et les réformes structurelles des années 1980 et 1990, maintient de hauts indices de mobilité structurelle, mais qui paie les conséquences d’autres aspects tels que la baisse de la qualité des opportunités d’ascension dans l’échelle sociale, ainsi que l’augmentation de l’inégalité d’opportunités données par la classe d’origine. L’article conclut par une discus- sion sur les futures voies de recherche possibles pour affiner les études sur la mobilité sociale au Mexique.
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Chauffour, Jean-Pierre, Murielle Fiole, Emmanuel Fourmann, Hélène Harasty, Hélène Langin, Frédéric Lerais y Sébastien Paris-Horvitz. "Economie mondiale : la croissance difficile". Revue de l'OFCE 41, n.º 3 (1 de septiembre de 1992): 55–118. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1992.41n1.0055.

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Résumé L'article présente une projection de l'économie mondiale à l'horizon 1997 réalisée à l'aide du modèle MIMOSA, construit et géré conjointement par le СЕРII et l'OFCE. Les années 1991-92 marquent une pause après la vive croissance de la fin des années quatre-vingt impulsée par le contre- choc pétrolier. Apparue dès 1989 dans les pays anglo-saxons, la récession a atteint un an plus tard les pays d'Europe continentale puis, en 1991, le Japon. 1992-1993 seront des années de reprise molle : le taux de croissance des pays de l'OCDE passera de 0,6 % en 1991 à 1,7 en 1992 puis à 3,0 en 1993. Aux Etats-Unis, en l'absence de soutien budgétaire, la reprise ne pourra être forte, d'autant plus que le relâchement de la politique monétaire n'a que peu d'effets sur la consommation des ménages, ceux-ci préférant se désendetter plutôt que d'augmenter leurs dépenses de consommation ; la croissance y atteindra 1,9 % en 1992 puis 2,7 en 1993. Les effets expansionnistes directs de la réunification allemande étant désormais épuisés, les mesures de financement de la reconstruction de l'ех-RDA et la politique monétaire restrictive d'accompagnement continueront, en 1992 et 1993 à peser sur la croissance allemande et donc sur la croissance européenne, laquelle s'élèvera en 1992 à 1,6 et 2,9 % en 1993. Les performances en matière d'inflation seront bonnes dans le CEE à l'exception de l'Allemagne, du fait de tensions salariales persistantes. Maintenue aux environs de 3 % en France, la croissance des prix à la consommation atteindra par contre 4,5 puis 4,1 % outre-Rhin en 1992 et 1993. Aucune pression inflationniste majeure n'apparaîtra aux Etats-Unis. A moyen terme, la croissance manquera de moteur. De l'ordre de 2,7 % pour l'ensemble des pays de l'OCDE entre 1992 et 1997, dont 3,4 % pour le Japon, 2,7 pour la CEE et 2,5 % pour les Etats-Unis, la croissance butera sur des contraintes d'offre aux Etats-Unis, au Japon et en Allemagne, alors que dans les pays à fort taux de chômage (Italie, Royaume-Uni, France), la politique économique restera contrainte par la nécessité de ne pas détériorer les déficits extérieurs ou publics.
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Hachimi Alaoui, M. El-Hassan y Imane Saad-Allah. "Effet de l’Ancrage des Anticipations d’Inflation Sous le Régime Intérimaire du Taux de Change au Maroc". European Scientific Journal, ESJ 19, n.º 34 (31 de diciembre de 2023): 70. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2023.v19n34p70.

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L'objectif de ce travail de recherche est de modéliser les mécanismes qui influent sur l'ancrage des anticipations d'inflation dans deux contextes de régime de change distincts : le régime intérimaire en cours au Maroc et un régime de change flottant, simulé à travers un calibrage contrefactuel du modèle. Cette modélisation vise à offrir une compréhension approfondie des facteurs sous-jacents à l'effet de l'ancrage des anticipations d'inflation dans ces deux cadres, permettant ainsi d'analyser et de comparer les dynamiques économiques associées à chaque régime. En effet, cet article démontre que, sous le régime de change intérimaire qu’adopte le Maroc, l’ancrage des anticipations d’inflation, en dépit d’être un gage de la crédibilité de la politique monétaire, entraine un désalignement du Dirham en termes réels suite à un choc d’offre exogène. Cette causalité est déduite des résultats des simulations effectuées dans le cadre d’un modèle d’équilibre général dynamique, stochastique, semi-structurel et calibré pour le cas du Maroc. En effet, les simulations menées sous les calibrages factuel et contrefactuel permettent de graduer l’ancrage des anticipations d’inflation et de scénariser les effets de propagation du choc et le processus d’ajustement macroéconomique sous deux régimes de change, intérimaire et flottant. Ce faisant, les réponses impulsionnelles issues de ces simulations indiquent que le désalignement du taux de change réel, dont la durée s’étend sur le long terme, s’explique par la dérive du niveau général des prix, observée uniquement en présence d’un parfait ancrage des anticipations d’inflation, conjugué à la politique de stabilisation du taux de change nominal sous le régime intérimaire. Alors que cette déviation est compensée par une dérive conséquente du taux de change nominal sous le régime flottant, elle ne l’est point sous le régime intérimaire et finit par incliner la phase de récession et retarder la reprise économique. Dans cette perspective, le présent article prône un passage vers le flottement qui soit ratifié de la crédibilité de la politique monétaire, à travers l’ancrage des anticipations d’inflation, sachant que cet ancrage produit un effet récessif dans le régime intérimaire. The objective of this research work is to model the mechanisms that influence the anchoring of inflation expectations in two distinct exchange rate regime contexts: the current interim regime in Morocco and a floating exchange rate regime, simulated through a counterfactual calibration of the model. This modeling aims to provide an in-depth understanding of the factors underlying the effect of anchoring inflation expectations in these two frameworks, thus making it possible to analyze and compare the economic dynamics associated with each regime. In fact, this article demonstrates that, under the interim regime adopted by Morocco, the anchoring of inflation expectations, despite being a guarantee of the credibility of monetary policy, leads to a misalignment of the real exchange rate following a supply shock. This causality is deduced from the simulations within the framework of a dynamic, stochastic, semi-structural general equilibrium model calibrated for the case of Morocco. Indeed, the simulations carried out under the factual and counterfactual calibrations make it possible to graduate inflation expectations anchoring and to script the propagation of the shock and the macroeconomic adjustment process under two exchange rate regimes. The impulse responses resulting from these simulations indicate that the misalignment of the Dirham in real terms, the duration of which extends over the long term, is explained by the drift in the general price level observed only in the presence of a perfect anchoring of inflation expectations, combined with the policy of stabilizing the nominal exchange rate under the interim regime. While this deviation is offset by a significant drift in the nominal exchange rate under the floating regime, it is not offset under the interim regime and ends up tilting the recession phase and delaying economic recovery. From this perspective, this article advocates a move towards floating which is ratified by the credibility of monetary policy, through the anchoring of inflation expectations, knowing that this anchoring produces a recessive effect in the interim regime.
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Baude, John, Frédéric Busson, Bruno Coquet, Hervé Le y Frédéric Lerais. "Quand les marchés triomphent : une projection de l'économie mondiale à l'horizon 2002". Revue de l'OFCE 55, n.º 4 (1 de noviembre de 1995): 95–150. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1995.55n1.0095.

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Résumé Les années récentes ont été marquées par le triomphe des marchés et la mondialisation croissante des échanges de marchandises et des flux de capitaux. Mais les marchés sont versatiles : leur mimétisme les conduit à des phases d'engouement excessif suivies de replis brutaux. Les gouvernements sont de moins en moins armés devant une instabilité grandissante. Imposant des politiques économiques vertueuses, le triomphe des marchés ne se fera-t-il pas au détriment de la croissance et de l'emploi ? Après la récession des années 1991-93, la plupart des pays de l'OCDE ont retrouvé en 1994-96 une croissance à un rythme de 2,8 à 3%. Toutefois, le déficit de croissancce n'a généralement pas été récupéré. Une croissance plus vigoureuse nécessiterait une forte coordination internationale des politiques budgétaires, monétaires et salariales : celle-ci étant impossible, la plupart des pays doivent se résigner à une croissance trop faible, mais vertueuse. La plupart des pays se trouvent confrontés à un dilemme : accélérer la croissance pour résorber le supplément de chômage ou réduire leur déficit public. Surveillés par les marchés, ils sont vite contraints de choisir des politiques budgétaires restrictives. Les craintes de résurgence de l'inflation, celles des marchés ou celles des Banques centrales, bloquent rapidement toute flambée de croissance. Selon notre projection, la croissance de l'ensemble des pays de l'OCDE serait de l'ordre de 2,8% de 1994 à 1996 ; elle fléchirait à 2,0% en 1997 et 1,2 en 1998, puis remonterait à 2,1 % en 1999 et 2,6 en 2000-2002. Ces fluctuations correspondent à la dynamique de l'investissement productif. Une fois que le taux d'investissement atteindrait un niveau satisfaisant, le rythme de la croissance demeurerait médiocre, en l'absence d'éléments moteurs : les politiques budgétaires resteraient relativement restrictives, le niveau des taux d'intérêt réels à long terme resterait élevé, la consommation des ménages serait bridée par la faiblesse des hausses de salaires; enfin, les importations des zones hors OCDE (Asie peuplée, PECO, CEI, Amérique latine) augmenteraient fortement, mais ces zones exporteraient aussi beaucoup, concurrenceraient les pays développés et n'accumuleraient guère de déficits extérieurs massifs. La croissance des Etats-Unis (2,2 % l'an en moyenne de 1994 à 2002) serait proche de sa croissance potentielle ; le Japon rentrerait dans le rang (2,4 % de croissance annuelle). En Europe, les pays du Sud connaîtraient une croissance plus vigoureuse et plus inflationniste (3,4 % l'an) ; l'Allemagne bénéficierait de l'essor de sa partie orientale (2,9 % de croissance ; 2,3% pour l'Ouest) ; la France, le Royaume-Uni et l'Italie connaîtraient des croissances modérées (2, 1 %). Le taux de chômage européen resterait important, même si sa hausse serait enrayée. Les taux d'inflation restent compris entre 2 et 3% pour la plupart des grands pays de l'OCDE. Les risques d'une forte résurgence de l'inflation dans les grands pays sont très limités, car la croissance est relativement modérée; les pays qui se rapprocheraient du plein-emploi (Etats-Unis, Allemagne) ont des autorités monétaires peu disposées à laisser l'inflation augmenter. L'UEM se ferait en 1999, mais ne regrouperait qu'un noyau dur de pays européens. La plupart des PECO, après avoir connu une chute de production dramatique et touché le fond en 1992 ou 1993, sont en train de remonter la pente à un rythme relativement rapide, et leur taux de croissance devrait atteindre 5 % dans les années à venir. La remontée n'est toutefois pas encore assurée pour la Russie. Au cours des prochaines années, l'essor du commerce international profiterait aux pays du Sud, permettant un rééquilibrage de la croissance à l'échelle mondiale. Mais celle-ci serait encore inégalement répartie entre les différentes régions : l'Asie du sud- est se développerait vivement, tandis que l'Afrique ne parviendrait pas à s'extraire de ses difficultés.
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Forero, Nohora Y. y Luis Fernando Gamboa. "Cambios en los retornos de la educación en Bogotá entre 1997 y 2003". Lecturas de Economía, n.º 66 (23 de octubre de 2009): 225–50. http://dx.doi.org/10.17533/udea.le.n66a2606.

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Este artículo estima la tasa de retorno de la educación de la población asalariada en Bogotá para 1997 y 2003 teniendo como referencia la teoría del capital humano. Para la estimación se corrige el sesgo de selección por medio de la metodología de Heckman (1979). A diferencia de estudios anteriores, que usan la Encuesta Nacional de Hogares, en éste se utiliza la información disponible en la Encuesta de Calidad de Vida que también es representativa para Bogotá. Se encuentra que los retornos de la educación y de la experiencia potencial, así como la elasticidad horas-ingreso laboral y el ingreso laboral se reducen en el periodo posterior a la recesión económica. Palabras clave: ecuación de Mincer, retorno de la educación, sesgo de selección, teoría del capital humano. Clasificación JEL: C24, J31, J24, J38. Abstract: This paper estimates the returns to education in Bogotá in 1997 and 2003 by means of Heckman’s maximum likelihood methodology. The analytical framework used is Human Capital Theory. Instead of using the ‘Encuesta Nacional de Hogares’ (National Household Survey), as does current literature, we use the ‘Encuesta de Calidad de Vida’ (Life Quality Survey). We found a reduction after the economic recession (1999) in aspects such as the returns to education and the impact of experience in Bogotá between these years. There are also suggestions about a decrease in the labor income and in the hour-income elasticity. Keywords: Mincer equation, returns to education, selection bias, human capital theory. JEL classification: C24, J31, J24, J38. Résumé: Cet article calcule le taux de rendement de l’éducation sur le salariat dans la ville de Bogotà entre 1993 et 2003 dans le cadre de la théorie du capital humain. Pour ce faire, nous utilisons la méthodologie proposée par Heckman (1979) qui permet de corriger les biais de sélection. Nous utilisons les données disponibles dans l’Enquête de Qualité de Vie au lieu de l’Enquête Nationale pour les Foyers, les deux enquêtes étant significatives pour la ville de Bogotà. Nous montrons que les taux de rendement de l’éducation et de l’expérience potentielle ainsi que l’élasticité heurs-revenu du travail et le revenu du travail, se réduisent pendant la période qui a suivi la récession économique. Mots clés: équation de Mincer, rendement dans l’éducation, biais de sélection, théorie du capital humain. Classification JEL: C24, J31, J24, J38.
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Fouet, Monique y Françoise Milewski. "Vents contraires". Revue de l'OFCE 38, n.º 4 (1 de noviembre de 1991): 5–64. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1991.38n1.0005.

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Resumen
Résumé En dépit de causes similaires, les retournements à la baisse de l'activité dans les pays industrialisés n'ont pas été simultanés. Ces pays suivent des cheminements cycliques et la plupart d'entre eux s'étaient engagés dans la phase descendante bien avant l'invasion du Koweït. Le petit choc d'offre constitué par la guerre du Golfe a un peu amplifié la baisse de l'activité par les comportements attentistes qu'il a engendrés, mais à l'inverse le choc de demande issu de la réunification allemande a amoindri ou retardé cette baisse dans bon nombre de pays européens. Aux Etats-Unis, la récession aura été brève et de faible ampleur. Les déséquilibres qui l'avaient suscitée n'ont pas été pleinement apurés. Une rechute comparable à celle de 1981 est peu vraisemblable car la politique monétaire peut demeurer accommodante. Mais la reprise sera lente parce que la restauration de la situation financière des agents économiques privés sera longue et que les finances publiques sont dans l'incapacité de soutenir davantage l'activité. Les importations recommenceront à augmenter et le déficit courant à se creuser. Au Japon aussi la croissance sera lente jusqu'à l'été 1992, mais parce que ce pays sera engagé dans la phase descendante du cycle. L'infléchissement conjoncturel, voulu par les autorités monétaires pour dégonfler les bulles spéculatives et désamorcer les tensions inflationnistes, risque d'être d'autant plus prononcé que les investissements récents vont prochainement s'avérer excessifs. L'excédent courant augmentera. Comme les marchés des pays en voie de développement et d'Europe de l'Est manqueront de dynamisme, les débouchés extra-européens ne vont au total s'accélérer que modestement. Cela sera par ailleurs compensé par le freinage brutal des importations de l'Allemagne. Au cours des prochains mois, comme depuis la mi-1991, la croissance de l'Allemagne va fortement décélérer alors même que les taux d'intérêt demeureront élevés. Il est à craindre que cette situation perdure jusqu'au printemps 1992. Il faudra sans doute attendre cette échéance pour que la Bundesbank, au vu de l'élévation du chômage en Allemagne et surtout de la modération des tensions inflationnistes (ce second point étant à ses yeux plus important que le premier) commence à abaisser les taux courts. Pour les autres pays européens, les chances de reprise se concrétiseront d'autant mieux à partir du 2e trimestre 1992 que le verrou constitué par les taux d'intérêt allemands aura partiellement sauté. Ces chances se joueront sur la rapidité de l'assainissement interne, sur la reconstitution de liquidités disponibles pour accroître à nouveau les dépenses. Il semble qu'une certaine croissance puisse être retrouvée dès l'hiver au Royaume-Uni, mais qu'elle ne se produira guère avant le printemps dans les pays très dépendants de l'Allemagne (Pays-Bas, Belgique) ainsi qu'en Italie et en Espagne. Cela signifie pour la France, jusqu'au milieu de l'année prochaine, une augmentation de ses débouchés extérieurs aussi lente qu'au premier semestre 1991 dans un contexte de taux d'intérêt allemands aussi élevés qu'à l'été 1991. En France la rentrée 1991 est pour le moins morose. Le nombre de chômeurs s'est fortement accru ; le climat des affaires est plutôt pessimiste : les carnets de commandes ne se sont pas redressés ; tout au plus ont-ils cessé de se dégrader. Les perspectives de production se sont améliorées dans l'industrie, mais trop peu pour inverser les anticipations de réductions d'effectifs. Le pessimisme actuel des prévisions reflète l'attentisme présent des entreprises (la reprise tant annoncée aux lendemains de la guerre du Golfe n'est guère venue) et la faible crédibilité d'une accélération de la croissance européenne en raison du ralentissement Outre-Rhin. La croissance tirée uniquement par l'extérieur n'est effectivement pas la plus probable; des ressorts internes sont nécessaires afin que survienne la reprise. Pour que les dépenses d'investissement augmentent à nouveau, il faudra d'abord que les entreprises perçoivent clairement un rebond de la demande finale et que s'améliorent les conditions de financement. Le redémarrage de l'économie française ne devrait ainsi se produire que vers le milieu de l'année 1992. Pour redresser leurs profits, les entreprises peuvent difficilement élever leurs prix de vente ; reste la restriction des salaires individuels — mais les marges de manœuvre sont réduites en ce domaine — et le repli des effectifs. Celui que nous avons anticipé joue un rôle-clé dans la présente prévision. Il assure le redressement des comptes des entreprises, préalable à la reprise des dépenses d'équipement, alors que les taux d'intérêt français restent contraints par une politique monétaire allemande restrictive jusqu'au milieu de 1992. En contrepartie, le repli des effectifs implique la poursuite de la montée du chômage et limite la croissance de la masse salariale, donc celle du revenu disponible des ménages. La reprise de l'activité sera fondée sur celle des exportations grâce au regain de la demande extérieure, de la consommation des ménages grâce à la baisse du taux d'épargne, de l'investissement des entreprises grâce à la phase d'accumulation préalable d'actifs financiers. Mais la consommation des administrations sera nettement ralentie, l'investissement public et l'investissement en logements des ménages régresseront. Même si la formation de stocks s'intensifie dans la phase de reprise, la progression de la demande intérieure restera modérée. Exportations et importations s'élevant de pair, la croissance du produit intérieur brut serait de 2,4 % seulement, après 1,3 % en 1991.
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analyse, Département. "Un certain décalage. Perspectives 1999-2000 pour l'économie mondiale". Revue de l'OFCE 69, n.º 2 (1 de junio de 1999): 7–106. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1999.69n1.0007.

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Résumé L'année 1998 aura été marquée par une nette bascule entre les pays industriels qui ont bénéficié de gains de termes de l'échange et les pays en développement dont la croissance s'est effondrée. Fin 1998, les marchés financiers internationaux se sont ressaisis. Le risque principal réside maintenant dans le niveau élevé des Bourses des pays développés et surtout de la Bourse américaine. L'hypothèse retenue ici est que la Fed évitera de resserrer sa politique monétaire et que le krach sera évité. Les taux d'intérêt en Europe devraient baisser au deuxième trimestre 1999, avant de remonter légèrement entre la fin 1999 et la mi-2000. Le mouvement récent d'appréciation du dollar vis-à-vis de l'euro devrait s'inverser à partir du troisième trimestre 1999 et l'euro remonterait 1,2 dollar fin 2000. Le yen se déprécierait modérément. Le commerce mondial progresserait de près de 4,5% en 1999 et de 7% en 2000. L'Asie hors Japon entre en convalescence. Elle connaîtrait une crois sance de 3,3% en 1999 et de 4,9% en 2000. La dévaluation du yuan pourrait être utilisée pour soulager l'économie chinoise. Les pays d'Amérique latine font l'objet d'une nouvelle crise de défiance des investisseurs étrangers. La situation n'est pas encore stabilisée au Brésil, l'Argentine devrait souffrir de la contagion commerciale. La zone devrait voir chuter de 3% son PIB en 1999. En 2000, les conditions de la reprise permettraient une croissance de 2,5%. La situation reste inextricable en Russie, qui collectionne les déséquilibres. Les pays d'Europe centrale et orientale devraient connaître en 1999-2000 un net ralentissement dû à des politiques budgétaires et monétaires restrictives et à la répercussion de la crise russe. Aux États-Unis, les effets richesse, le dynamisme de l'emploi et la faiblesse du coût du capital ont soutenu la demande intérieure. L'économie américaine bénéficie de la qualité de son policy mix. La croissance du PIB atteindrait 3,5% en 1999 et 2,6% en 2000. D'après une variante réalisée avec le modèle MIMOSA, une chute brutale de la Bourse amputerait le PIB de 0,8% point la première année, puis de 0,3 point l'année suivante. Le Japon s'est enfoncé dans la récession tout au long de 1998. La politique budgétaire devrait fournir en 1999 une impulsion de l'ordre de 3 points de PIB, Pratiquement nulle en 1999, la croissance japonaise pourrait atteindre 2,5% en 2000. Le ralentissement économique est à l'oeuvre au Royaume-Uni, pénalisé par le haut niveau de la livre. Des politiques budgétaire et monétaire plus expansionnistes autoriseraient une croissance proche de 1% en 1999 et de 2,2% en 2000. La croissance de la zone euro a été proche de 3% en moyenne en 1998. Quelques pays ont fait nettement mieux (Espagne, Pays- Bas,...), tandis que l'Italie et l'Allemagne pâtissaient du poids de leur industrie et souffraient particulièrement des crises asiatique et russe. Malgré le net ralentissement industriel du second semestre 1998 et du pre mier trimestre 1999, la zone devrait échapper à une récession généralisée, en raison de la dynamique autonome du secteur des services et du main tien de la confiance des consommateurs.
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Fouet, Monique. "Les trois Europes - Populations et comportements macro-économiques". Revue de l'OFCE 43, n.º 1 (1 de enero de 1993): 21–67. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1993.43n1.0021.

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Résumé Les critères de convergence définis dans le Traité de Maastricht s'appliquent à des grandeurs macro-économiques : le rythme de hausse des prix, le déficit budgétaire et la dette publique, le niveau des taux d'intérêt à long terme, les fluctuations des taux de change. Or ces grandeurs ne sont pas des données à qui l'on puisse assigner des normes atemporelles et universelles : elles traduisent un certain mode de fonctionnement économique, politique et social. Vouloir leur donner le même niveau dans tous les pays qui souhaitent faire monnaie commune d'ici la fin de la décennie, c'est faire l'hypothèse que ces pays auront à ce moment-là grosso modo le même niveau de développement économique, mais aussi le même type d'organisation économique et sociale. Implicitement, ces critères signifient que certains membres de la Communauté Européenne ne pourront pas adhérer à l'UEM en 1 997 ni même en 1999. En effet il est impossible qu'ils se soient d'ici là identifiés aux pays vertueux idéalisés dans le Traité de Maastricht, cette vertu ayant pour fondement la richesse ; c'est notamment le cas du Portugal et de la Grèce, et de manière moins prononcée de l'Espagne. D'autres membres ont le niveau requis de développement, mais non le mode de fonctionnement exigé : c'est le cas de l'Italie, qui devrait faire de telles prouesses budgétaires que le prix en serait une longue et profonde récession. En revanche certains pays non membres de la Communauté qui souhaitent adhérer à terme à celle-ci et à l'UEM pourraient satisfaire aux critères de convergence soit avec facilité (la Suisse et dans une moindre mesure [Autriche), jsoit en remettant en cause leur fonctionnement socio-économique : c'est le cas des pays Scandinaves. Le présent article s 'attache à l'un des fondements situés le plus en amont des comportements macro-économiques des agents privés et publics : la population qui fait preuve de tels comportements. Le champ couvert est l'Europe occidentale, que les pays appartiennent (pour 12 d'entre eux) ou non (6) à la CE au moment où cet article est rédigé, c'est-à-dire l'automne 1 992. Ce n 'est du reste pas entre ces deux groupes que les clivages sont les plus marqués. La typologie qui se dégage des différents indicateurs observés (démographie, degré d'emploi, niveau de vie...) fait assez clairement apparaître trois zones géographiques. Chacune d'entre elles se compose d'un noyau dur de pays aux caractéristiques voisines, et de pays qui leur sont périphériques. Les données chiffrées sont analysées jusqu'à la fin de l'année 1989 pour deux raisons. La première est qu'à cette date l'Allemagne était encore l'Allemagne de l'Ouest. La seconde est qu'il s'agissait presque partout d'un sommet de cycle conjoncturel, ce qui autorise la comparaison à la fois dans l'espace et dans le temps avec l'année 1973. On ne s'interdit pas pour autant de commenter les résultats à la lumière des événements plus récents.
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des, Département, Monique Fouet, Odile Chagny, Naaman Khoury, Olivier Passet, Christine Rifflart, Françoise Milewski, Bruno Coquet, Jean-Marc Daniel y Hervé Péléraux. "Conflits d'intérêts". Revue de l'OFCE 42, n.º 4 (1 de noviembre de 1992): 5–75. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1992.42n1.0005.

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Résumé Les blocages monétaires et financiers que l'on pouvait au printemps espérer voir rapidement levés ont persisté partout dans le monde industrialisé. Les dérèglements qui s'ensuivent sont d'autant plus vifs que la confrontation a pris le pas sur les velléités de coopération internationale. Aux Etats-Unis, la reprise s'est déroulée jusqu'à l'été 1992 selon un schéma usuel en termes de chronologie mais d'une ampleur inhabituellement faible. Elle s'est interrompue à l'été du fait notamment que la baisse des « fed funds » n'est pas parvenue à entraîner celle des autres taux d'intérêt de manière suffisamment puissante. Ce n'est guère avant le début 1993 que l'économie retrouvera le chemin d'une croissance lente. Au Japon, le dégonflement de la bulle spéculative met en relief le surinvestissement et alourdit le poids des dettes. Le plan de relance, destiné à parer aux risques de déflation avant de pouvoir espérer provoquer une véritable croissance, risque de n'avoir que des effets limités. En Allemagne, face à la réalité des tensions inflationnistes, la Bundesbank n'assouplira pas spontanément sa politique avant la mi-1993. Elle pourrait toutefois être contrainte de le faire avant sous la pression des événements. En effet aussi longtemps que les taux d'intérêt allemands resteront à un niveau trop élevé pour les partenaires européens, et au-delà pour les Etats-Unis, les turbulences sur les marchés des changes et les marchés financiers menacent de dégénérer en véritables effondrements. Tant que les taux d'intérêt allemands n'auront pas baissé de manière significative, les pays européens qui s'infligent par ailleurs pour nombre d'entre eux des plans d'austérité budgétaire traverseront au mieux une stagnation, au pire une récession. Dans un tel contexte c'est une logique de parts de marché qui sera à l'œuvre, non de dynamique européenne. En France, le climat économique au début de septembre 1992 témoigne d'une dégradation de l'activité. Un rebond s'était manifesté au premier trimestre, comme dans les autres pays, mais il fut éphémère. Les entreprises compriment de plus en plus leurs budgets d'investissements et la confiance des consommateurs se dégrade à nouveau. Les agrégats monétaires se tassent, après s'être un peu étendus. Faute de détente financière, la croissance française ne pouvait en tout état de cause dépasser 2 % en 1992. Les désordres monétaires de septembre accentuent le marasme ambiant et l'année 1992 se terminera par un repli d'activité. La formulation d'une prévision à la mi-septembre est périlleuse. Parmi les choix qui s'ouvrent aujourd'hui, on peut faire celui de reporter dans le temps la réalisation de l'hypothèse de révision de la politique économique allemande et décaler ainsi la reprise de l'activité qui en découle. Cela conduit à décrire une croissance française qui ne s'opérerait qu'à partir du milieu de 1993 et qui atteindrait 2 % en moyenne annuelle. Elle est fondée sur une reprise modérée de la consommation des ménages, une croissance décalée de l'investissement des entreprises, une progression des importations et des exportations allant de pair, et une politique budgétaire qui ne comprime pas les dépenses en deçà de la progression du PIB en valeur. Faible hausse des prix et maintien d'un excédent commercial en découlent. Montée du chômage également, que seule l'intensification du traitement social permettra de contenir. Le risque est cependant, par ce parti pris, d'adopter un schéma moyen, qui décrit les mécanismes en œuvre et non les ruptures auxquelles ceux-ci peuvent conduire. Les désordres monétaires et financiers actuels, s'ils se prolongent sans révision des politiques économiques, rendent plus crédible le risque de déflation où le poids croissant de l'endettement des agents limite leurs dépenses courantes et où les réajustements monétaires bouleversent les parts de marché. La croissance française serait alors bien plus faible. Inversement, si les autorités allemandes sont contraintes à un revirement plus précoce et pas seulement symbolique, il n'est pas exclu d'envisager pour 1993 une croissance plus franche.
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Fayolle, Jacky y Françoise Milewski. "L'investissement fuit le risque". Revue de l'OFCE 53, n.º 2 (1 de junio de 1995): 5–106. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1995.53n1.0005.

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Résumé Le commerce mondial a bénéficié, en 1994, du cumul d'un ensemble de facteurs expansifs, qui lui ont permis d'enregistrer une croissance de l'ordre de 10 %. Tous ces facteurs ne se reprodui- ront pas avec la même intensité en 1995 et 1996 : — sous l'impulsion d'un durcissement déjà largement acquis de la politique monétaire, l'économie américaine enregistrera un ralen- tissement maîtrisé mais net, qui l'amènera en-deçà d'une crois- sance de 2 % l'an en 1996 ; — les économies émergentes qui connaissent des déséquilibres courants menaçants chercheront à mieux contrôler la croissance de leurs importations; — la faiblesse du dollar, sur l'ensemble de l'horizon de prévi- sion, exercera une pression concurrentielle prononcée envers les autres régions du monde. Même s'il se relève en 1996 par rapport à ses très bas niveaux actuels, le dollar ne le fera que modérément. Face à ces évolutions, les perspectives sont différenciées selon les régions du monde. Le Japon manifeste de grandes difficultés à réussir une sortie endogène de la récession des dernières années. Il n'y parvient que dans la mesure où l'impulsion publique ne se relâche pas. Les reconstructions nécessitées par le séisme de Kobé contribueront positivement à la croissance japonaise en 1995. C'est seulement en 1996 que celle-ci connaîtra une performance supé- rieure à 3 % l'an, lorsque la demande privée prendra le relais de l'impulsion publique. En 1995 la croissance allemande bénéficiera du cycle d'investis- sements engagé chez ses partenaires européens, tandis que ceux- ci seront entraînés par la consolidation de l'expansion germanique. La reprise allemande, qui s'est engagée en 1994 sous l'impulsion de la reconstitution des stocks et des exportations, deviendra en 1995 une expansion prenant plus fermement appui sur la consom- mation des ménages. Ce sera le principal effet de l'issue des négociations salariales que de donner un coup de fouet à celle-ci. La croissance allemande atteindrait 3,7 % en 1995 (3,2 % pour la partie occidentale). L'Allemagne franchira au cours de 1995 le niveau jugé normal d'utilisation de ses capacités productives. Les autorités monétaires allemandes en tiendront compte pour resserrer progressivement, à l'horizon de 1996, les conditions monétaires. La croissance alle- mande reviendra alors à hauteur de sa croissance potentielle et enregistrera en moyenne annuelle un chiffre de 3,5 % (3 % pour les lànder occidentaux). Les autres pays européens deviendront plus contraints par le resserrement monétaire allemand. En France, la reprise s'est confirmée : les carnets de com- mandes et la production restent à haut niveau. Le redémarrage de l'investissement est effectif, l'ajustement des stocks s'est réalisé, la demande étrangère reste soutenue. Si la consommation a souffert du repli de l'automobile en fin d'année, les anticipations des pro- ducteurs de biens de consommation courante restent bien orien- tées. Le logement semble être le seul secteur où un retournement s'opère. A la date de cette chronique, les perspectives que l'on peut tracer pour l'économie française sont nécessairement tendan- cielles ; quelle qu'en soit l'issue, les élections présidentielles déboucheront sur une inflexion de la politique économique à la mi- 1995. Les incertitudes majeures de cette prévision concernent trois domaines : — la politique budgétaire suivie ne permettrait pas de vérifier le critère de Maastricht concernant le déficit public (qui doit être inférieur à 3 % du PIB) avant 1997 au plus tôt ; — la politique monétaire resterait dictée par la politique du change. L'inversion des taux, en mars 1995 serait éphémère grâce à la réduction de la prime de risque par rapport à l'Allemagne ; — l'évolution des salaires est également incertaine. Notre antici- pation de croissance des salaires (taux de salaire horaire, heures supplémentaires, primes) pourrait être sous-estimée si continuent de se développer les mouvements revendicatifs du printemps. Cette prévision tendancielle conduit à une croissance du PIB de 3,5 % en 1995 et 3 % en 1996. La reprise de la demande intérieure finale concernerait tout particulièrement l'investissement des entre- prises. Les achats des ménages pourraient s'intensifier sous l'effet d'un regain modéré du revenu et de la poursuite de la baisse du taux d'épargne ; les dépenses de consommation bénéficieraient de l'atonie de l'investissement logement. Le restockage, amorcé à la mi-1994, soutiendrait encore fortement la croissance de 1995, mais beaucoup plus faiblement en 1996. La forte reprise des exporta- tions serait compensée par celle, encore plus soutenue, des impor- tations. A la fin de 1996 le niveau d'équilibre du PIB à son potentiel ne serait pas encore atteint. L'utilisation des capacités de production resterait en-deçà des seuils de saturation conduisant à accélérer les hausses de prix et/ou élever le taux de pénétration des importa- tions sur le marché intérieur. Le chômage reculerait peu, la pro- gression des effectifs, même en incluant le développement du temps partiel, absorbant juste le surcroît de population active. En l'absence de tensions sur les capacités, l'inflation resterait très modérée, les prix des services évoluant de plus en plus près de ceux de l'industrie. Et les soldes extérieurs (commercial et courant) conserveraient des excédents proches de ceux de 1994.
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Fouet, Monique y Françoise Milewski. "Le drôle de choc". Revue de l'OFCE 33, n.º 4 (1 de septiembre de 1990): 5–55. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1990.33n1.0005.

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Resumen
Résumé A la fin du mois de juillet les économies industrialisées étaient, dans leur ensemble, déjà en voie de ralentissement. Au Japon et en RFA, celui-ci n'était cependant attendu que pour le début de 1991 lorsque se seraient estompés les stimulants exceptionnels de demande intérieure. Dans la plupart des pays européens, à des degrés divers, le rythme de l'activité s'infléchissait déjà tandis que celui de la hausse des prix s'accélérait. Le Royaume-Uni et les Etats-Unis étaient en fin de cycle ; le premier était au bord d'une récession inflationniste, les seconds d'un « soft-landing ». Le déséquilibre entre les balances courantes des trois grandes puissances mondiales continuait à s'atténuer. La situation des pays non OCDE était plus sombre. Parmi les PVD, seuls quelques pays d'Extrême-Orient avaient de bonnes perspectives de croissance. Dans les pays d'Europe de l'Est, la mise en place des réformes et la désorganisation générale occasionnaient de véritables dépressions. La crise du Golfe n'équivaut encore qu'à un petit choc pétrolier. L'analyse développée ici suppose que vers le milieu de l'année 1991 la diplomatie, s'appuyant sur l'embargo, rendrait vraisemblable dans un avenir proche l'évacuation du Koweït par l'Irak et le retour sur le marché mondial du pétrole habituellement exporté par ces deux pays. En conséquence, après avoir oscillé au voisinage de 35 dollars/baril au dernier trimestre 1990 et au premier trimestre 1991, le prix du pétrole retomberait jusqu'à moins de 20 dollars fin 1991. Pour les pays de l'OCDE, les prix à la consommation en seraient dès à présent accrus de + 0,5 à + 1 %, la croissance de 1991 se trouvant amputée d'un montant équivalent. Les PNB européens s'élèveraient alors en moyenne de 2 % en 1991, à mi-chemin entre le Japon et les Etats-Unis. Ce dernier pays verrait son activité diminuer au seul premier semestre, l'ensemble de l'année dégageant une variation légèrement positive. Pour les autres pays, à l'exception des exportateurs nets de pétrole (dont l'URSS), les conséquences seraient plus graves : PVD et Europe de l'Est, déjà soumis à une forte contrainte de balance des paiements, seraient contraints de réduire de manière draconienne leurs importations de tous produits. En France, un ralentissement de l'activité très marqué au premier semestre 1990 et la crise du Golfe devraient freiner la croissance d'un demi point l'an prochain. Le PIB progresserait de près de 3 % en 1990 mais de 2 % seulement en 1991. L'investissement des entreprises sera contraint par de moins bonnes perspectives d'activité, une dégradation déjà effective de la situation financière (en particulier du taux d'autofinancement) et une détérioration du climat des affaires. Le revenu des ménages se ralentira en raison d'une stagnation des effectifs et d'une modération salariale dans le secteur privé ; le freinage de la consommation sera cependant atténué par une moindre épargne. L'inflation se ralentira dès que le prix du pétrole fléchira, au début de 1991 et le déficit des paiements courants restera inférieur à 1 % du PIB malgré le creusement du solde commercial. La politique économique, peu restrictive, ne freinera pas davantage la croissance.
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Matheron, Gérard, Emmanuel Camus, Nicolas Barré y J. M. Gogue. "Résistance à la cowdriose de chèvres Créole en Guadeloupe. Bilan en 1988". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 44, special (1 de mayo de 1991): 145–53. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9242.

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Le taux de résistance à la cowdriose de chèvres Créole en Guadeloupe, varie beaucoup suivant les contacts antérieurs avec la cowdriose. Le taux de résistance à une infection expérimentale varie de 25 %, pour des chèvres vivant en dehors des zones d'endémie depuis plusieurs décennies, à 54 % pour des chèvres isolées de la maladie depuis 10 ans, pour atteindre 78 % chez des chèvres vivant en zone d'endémie. La paternité est un facteur important pour expliquer la résistance dans un groupe de 198 chevreaux du même troupeau, testés dans des conditions contrôlées. Le taux de résistance varie beaucoup (22 à 83 %) suivant le père, avec une héritabilité estimée de 0,26 pour les demi-frères de père et de 0,55 pour les plein-frères. Un gène lié au sexe pourrait être impliqué dans le déterminisme génétique de cette résistance. On constate que chaque troupeau présentera un certain taux de résistance variant avec l'ancienneté et l'importance du contact passé et présent avec la maladie. Les populations écartées du contact avec la cowdriose perdront progressivement leur aptitude à résister. Si notre hypothèse d'un gène récessif lié au sexe est avérée, il devrait être facile de sélectionner des chèvres Créole plus résistantes à la cowdriose.
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Fortin, Mario y André Leclerc. "Déterminants du prix réel des logements au Canada". Articles 78, n.º 3 (9 de noviembre de 2004): 293–320. http://dx.doi.org/10.7202/007254ar.

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Résumé Afin d’identifier quelles variables ont affecté l’équilibre du marché du logement au Canada, nous estimons un modèle structurel sur des données annuelles agrégées de 1956 à 2001. Le modèle permet d’expliquer l’évolution du prix moyen et du nombre d’unités de logement. Trois variables exercent une influence significative sur le prix réel, soit le revenu réel par personne adulte, le taux d’intérêt nominal sur les prêts hypothécaires à l’habitation à 5 ans et la croissance de la population de 25 à 54 ans. Quant à la construction de nouveaux logements, la seule influence exogène provient du prix réel du logement. Le prix réel a fortement baissé pendant les récessions de 1981-82 et 1990-92 et s’est maintenu bas pendant tout le reste de la décennie quatre-vingt-dix. Le ralentissement de la croissance de la population a fortement contribué au marasme du marché immobilier pendant la dernière décennie, le ralentissement de la croissance du revenu réel par habitant jouant également un rôle important. Seule la baisse des taux d’intérêt a permis de maintenir un certain dynamisme sur ce marché pendant cette période. Les projections pour les quinze prochaines années ne laissent cependant pas entrevoir de baisses ultérieures de prix.
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Malfatti, Edoardo y Isabelle Richard. "Calpaïnopathies". médecine/sciences 36 (diciembre de 2020): 17–21. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2020244.

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Les calpaïnopathies sont des dystrophies musculaires des ceintures héréditaires, le plus souvent avec une transmission autosomique récessive (AR). Des formes autosomiques dominantes (AD) de présentation moins sévère sont de plus en plus rapportées. Les calpaïnopathies avec mutations autosomiques récessives du gène de la calpaïne 3(CAPN3)sont associées à la dystrophie musculaire des ceintures de type R1 (OMIM 253600) ou LGMD-2A, selon l’ancienne nomenclature. La LGMD-R1 est la plus fréquente de toutes les formes de LGMD, sa prévalence étant estimée entre 10 et 70 cas par million d’habitants. Il existerait ainsi entre 670 et 4 200 patients atteints de LGMD-R1 en France. Les patients présentent une myopathie proximale symétrique et axiale se manifestant entre la première et la deuxième décennie. L’évolution est variable. Le taux de Créatine-Phospho-Kinase sérique est élevé et il n’y a pas d’atteinte cardiaque. Au niveau thérapeutique, la forme autosomique récessive de calpaïnopathie se prête à des stratégies de remplacement de gène. La viabilité d’un transfert de calpaïne 3 médié par un AAV recombinant a été démontrée dans des modèles animaux et un passage en clinique est attendu dans les prochaines années. En attendant, des études d’histoire naturelle sont nécessaires afin de préparer les futurs essais cliniques.
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Chentouf, A. "Consanguinité et prédisposition génétique à l’épilepsie". European Psychiatry 30, S2 (noviembre de 2015): S85—S86. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.374.

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Le rôle important attribué à la consanguinité dans le développement de maladies à déterminisme génétique est bien documenté ; cependant, son association à l’épilepsie a été suggérée par certaines études et réfutée par d’autres. En Algérie, vu le taux élevé de mariages consanguins (38 %), il nous est apparu nécessaire de réaliser une enquête épidémiologique dont l’objectif principal est d’étudier la relation entre la consanguinité et l’épilepsie, non seulement dans la population générale mais aussi parmi des familles algériennes comptant plusieurs membres atteints d’épilepsie.MéthodesOnt été inclus des épileptiques non apparentés âgés de plus de 16 ans, suivis au service de neurologie du CHU d’Oran et consultant entre octobre 2013 et mars 2014. Des témoins appariés au sexe et à l’âge ont été sélectionnés parmi les patients suivis au même service pour une autre pathologie neurologique. Dans un second temps, nous avons recruté 40 familles multigénérationnelles dont plusieurs membres étaient épileptiques. Nous avons tracé les pedigrees de chaque famille afin d’estimer le taux de consanguinité et de déduire les éventuels modes de transmission de l’épilepsie pour chaque famille.RésultatsCent un cas et 202 témoins ont participé à l’étude. L’analyse multivariée par régression logistique a retenu cinq facteurs significativement associés à l’épilepsie dans le modèle final : la consanguinité au premier degré (p = 0,029), l’antécédent d’épilepsie chez un apparenté du premier degré (p < 10–4), des antécédents de convulsions fébriles (p = 0,005), de traumatisme crânien sévère (p = 0,02) et le retard mental (p = 0,006). Parmi les 40 familles épileptiques, le taux de mariages consanguins était de 50 %. L’analyse généalogique a suggéré une transmission autosomique récessive dans 35 % des cas.ConclusionLa consanguinité est un facteur de risque significativement associé à l’épilepsie. La mise en place d’une stratégie de prévention et de sensibilisation de la population sur l’impact des mariages consanguins ainsi qu’un conseil génétique pour les couples ayant des antécédents familiaux d’épilepsie s’avèrent nécessaires.
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Delessy, Henri, Frédéric Lerais, Sébastien Paris-Horvitz y Henri Sterdyniak. "Après Maastrich : quelles politiques économiques en Europe ?" Revue de l'OFCE 43, n.º 1 (1 de enero de 1993): 273–305. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1993.43n1.0273.

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Résumé Le Traité de Maastricht pose avec acuité le problème de l'organisation de la politique économique en Europe, tant en ce qui concerne la phase de transition, qu'en ce qui concerne le fonctionnement d'une zone à monnaie unique. Sur le fond, deux points de vue s'opposent : pour les uns, la construction de l'Europe doit permettre la renaissance d'une politique économique active tournée vers la croissance. Pour les autres, au contraire, l'Europe doit être libérale. Les accords de Maastricht optent très clairement pour une politique économique « vertueuse », notamment en adoptant des critères rigoureux de dettes et de déficits publics et en mettant en place une Banque centrale indépendante. Les accords prévoient une phase transitoire durant laquelle la politique économique des différents pays sera dictée par la nécessité de satisfaire aux conditions qui permettront d'accéder à l'UEM. Cette phase intervient dans une période où les perspectives de croissance sont déjà médiocres. Actuellement, 10 pays sur 12 ne satisfont pas ces conditions et devraient pratiquer une politique économique plus restrictive. Ceci est difficilement justifiable pour certains pays qui, malgré une dette publique importante, ont un solde extérieur excédentaire. Ces critères imposent de plus une politique économique pro-су clique. L 'ajustement budgétaire requis par une application stricte des critères est extrêmement fort pour certains pays : 7, 5 points de PIB en Italie, 7 points en Belgique et en Grèce, 2,5 points en Irlande. Une simulation, réalisée à l'aide du modèle MIMOSA, montre que, si les pays concernés mettaient en œuvre une politique représentant la moitié de ce qui ést nécessaire, le taux décroissance du PIB de la CE serait plus bas de 0,3 % environ chacune des trois premières années et son niveau resterait inférieur de 1,4% à son niveau du compte central en 1999. Pour les pays concernés, cette politique aurait un effet récessif important ; l'objectif d'une dette publique à 60% du PIB en 1999 reste hors d'atteinte. La manière dont est organisée la convergence laisse mal augurer de l'organisation de la politique économique dans l'Union européenne. Le Traité prévoit une Banque centrale européenne (ВСЕ) indépendante, chargée avant tout de la stabilité des prix. La France ne retrouvera pas une influence sur sa politique monétaire mais l'abandonnera à des partisans de politiques rigoureuses. Les pays n'auront plus à leur disposition les armes du taux d'intérêt et du taux de change, mais n'auront plus à se soucier directement de leur solde extérieur, ni à craindre les anticipations défavorables des spéculateurs. Il y a là un degré de liberté utile mais aussi un risque potentiel que chaque pays pratique une politique trop expansionniste. En réaction, le Traité impose des limites contraignantes à la dette et au déficit publics, sans tenir assez compte des considérations conjoncturelles ou structurelles, qui peuvent rendre nécessaire que ces barrières soientfranchies, temporairement ou durablement. L 'accord de Maastricht peut contribuer à terme à impulser la croissance en Europe, mais, dans son état actuel, il ne prévoit pas une coordination satisfaisante de la politique économique en Europe entre la ВСЕ responsable de la politique monétaire et les treize détenteurs de pouvoir budgétaire. De nouveaux accords, instituant la coordination de l'ensemble des instruments de politiques économiques, sont donc nécessaires. On ne pourra faire l'économie d'un débat de fond sur l'organisation et les objectifs de /apolitique économique en Europe.
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Maier. "Seltene, aber wichtige Lebererkrankungen". Praxis 91, n.º 48 (1 de noviembre de 2002): 2077–85. http://dx.doi.org/10.1024/0369-8394.91.48.2077.

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L'hépatite stéatosique non alcoolique est une maladie hépatique chronique qui est fréquente et qui est de plus en plus souvent diagnostiquée. Elle est caractérisée par une élévation des enzymes marqueurs de la nécrose et par une histologie qui ressemble à celle d'une maladie hépatique alcoolique. Ces modifications surviennent chez des patients qui ne consomment pas d'alcool. Les facteurs de risque de développer cette hépatite stéatosique non alcoolique sont les suivants: excès pondéral, diabète, troubles métaboliques et certains médicaments. La plupart des patients est asymptomatiques si bien qu'il s'agit d'un diagnostic d'exclusion. Des affections hépatiques virales, auto-immunes, métaboliques et toxiques doivent d'abord être exclues. Une partie des patients présente une progression, une cirrhose hépatique peut se développer de cette manière. Il n'existe jusqu'à présent aucun traitement établi à part une modification des facteurs de risque. Chez certains patients un effet favorable des antioxydants a été décrit. La maladie de Wilson est un trouble du métabolisme du cuivre à hérédité autosomique récessive. La plupart des patients devient symptomatiques durant l'enfance ou l'adolescence. Déjà avant l'apparition de symptômes cliniques, des signes d'une maladie hépatique chronique peuvent être démontrés. Les examens de laboratoires mettent en évidence chez la plupart des patients une diminution de la concentration de céruloplasmine dans le sérum et surtout une augmentation de l'excrétion urinaire de cuivre, ce qui est important pour le diagnostic. Les examens cytologiques mettent en évidence des accumulations de lipides dans le foie, des corps de Mallory et des modifications que l'on peut aussi observer en présence de maladie hépatique alcoolique. La maladie peut être diagnostiquée de façon définitive par la mesure quantitative de cuivre dans le foie (< 250 mg/g de poids sec). En l'absence de traitement, la maladie est toujours mortelle. Il existe cependant un traitement efficace. La D-Penicillamine (DPA) est le traitement de choix. Un traitement à vie est important. En cas d'insuffisance hépatique fulminante ou de progression de la maladie avec résistance au traitement, la transplantation hépatique est la seule option thérapeutique. L'hémochromatose héréditaire est un trouble du métabolisme du fer à hérédité autosomique récessive. Elle est fréquente mais n'est que rarement diagnostiquée. De façon typique, les premiers symptômes apparaissent entre 20–50 ans et dépendent des organes atteints (pancréas, coeur, articulation etc.). Dans les stades précoces les patients sont souvent asymptomatiques ou ne présentent que des symptômes non spécifiques, ce qui rend le diagnostic plus difficile. Si l'on suspecte une hémochromatose héréditaire, il faut investiguer le métabolisme du fer, particulièrement la concentration en ferritine et le taux de saturation de transferrine. Environ 85% des patients avec hémochromatose héréditaire sont homozygotes, porteurs de la mutation C282Y de l'hémochromatose (HFE-gène). La typisation génique est ainsi utile pour le diagnostic, également pour les investigations nécessaires de l'entourage familial. Le traitement de choix pour le traitement de l'hémochromatose est une phlébotomie durant toute la vie. Lorsqu'une cirrhose se développe, le risque de développer un carcinome hépatocellulaire est très grand. Ces patients doivent être contrôlés régulièrement par sonographie pour diagnostiquer de façon précoce un carcinome hépatocellulaire.
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Villar Quiles, Rocío Nur, Isabelle Richard, Céline Bouchet-Seraphin y Tanya Stojkovic. "La dystrophie musculaire des ceintures de type R9 liée au gène FKRP". médecine/sciences 36 (diciembre de 2020): 28–33. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2020239.

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Les mutations du gène FKRP codant la fukutin-related protein (FKRP) sont à l’origine d’un large éventail de myopathies allant de formes sévères de dystrophies musculaires congénitales associées à des anomalies structurales du système nerveux central, jusqu’à des tableaux de myalgies à l’effort ou d’hyperCKémie asymptomatique, en passant par une forme de dystrophie musculaire des ceintures, la LGMD-R9 (ex-LGMD-2I), pour limb girdle muscular dystrophy récessive de type R9. La LGMD-R9 se caractérise par un déficit proximal des ceintures prédominant initialement aux membres inférieurs, avec une atteinte respiratoire et cardiaque pouvant conditionner le pronostic vital. Le taux sérique de CPK est nettement élevé et s’accompagne, sur la biopsie musculaire, d’une formule dystrophique associée à une réduction de la glycosylation de l’α-dystroglycane visible en immunomarquage et par immunoblot. L’IRM musculaire montre typiquement une atteinte des muscles proximaux (iliopsoas, adducteurs, grands fessiers, quadriceps) avec une relative préservation des muscles de la loge antérieure des cuisses (gracilis et sartorius). L’analyse génétique, par séquençage spécifique du gène FKRP ou d’un panel regroupant l’ensemble des gènes impliqués dans la glycosylation de l’α-dystroglycane, ou bien d’un panel plus large de gènes, confirme généralement le diagnostic, la mutation la plus fréquente étant le faux-sens p.(Leu276Ile). Actuellement, le traitement de la LGMD-R9 est symptomatique, requérant une approche pluridisciplinaire. Une étude prospective d’histoire naturelle de la maladie est en cours en Europe (GNT-015-FKRP). Des approches thérapeutiques inédites sont envisagées, telles que la thérapie génique médiée par des vecteurs dérivés du virus adéno-associé (AAV). Celle-ci est efficace dans les modèles animaux, permettant une correction des défauts de glycosylation de l’a-dystroglycane et une augmentation de sa capacité de liaison à la matrice extracellulaire. En parallèle, des études précliniques ont montré, dans un modèle animal, l’efficacité du ribitol, un pentose alcool retrouvé dans des composés naturels, ce qui a conduit à un essai de phase I dont le développement clinique est en cours.
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Fouet, Monique y Françoise Milewski. "L'investissement en quête de financements". Revue de l'OFCE 36, n.º 2 (1 de marzo de 1991): 5–83. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1991.36n1.0005.

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Résumé Les chocs politiques à répercussions économiques ont été nombreux depuis le début de l'année dernière ; les plus importants pour la conjoncture des pays de l'OCDE ont été la réunification de l'Allemagne, et la crise puis la guerre du Golfe. Les conjonctures en ont été plus ou moins déviées de leur cheminement. La réunification a évité à l'Allemagne de l'Ouest un ralentissement d'activité en 1990 et amoindri celui de bon nombre de pays européens. Les événements du Golfe ont au contraire précipité et temporairement amplifié le mouvement de repli des activités économiques dans la quasi totalité des pays industrialisés. De plus les politiques monétaires des grands pays s'étaient relâchées fin 1989 en réaction au mini-krach d'octobre ; trois trimestres plus tard, comme cela avait été le cas (mais de manière alors plus massive) après le relâchement consécutif au krach boursier d'octobre 1987, il s'en est suivi un rebond de la croissance. Enfin, les marchés ont bien souvent réagi très vite aux anticipations, de sorte que les effets ont parfois précédé les causes. Il en est allé ainsi de la hausse du prix du pétrole entre le mois d'août et le mois de novembre 1990, en partie motivée par l'anticipation de destructions liées à la guerre et qui finalement n'ont pas eu lieu. Il en fut de même des hausses des taux d'intérêt allemands par anticipation du coût de l'unification. Ces perturbations ont donné depuis l'été 1990 aux évolutions de court terme un caractère heurté qui risque de conduire à des interprétations erronées du passé et, partant, à de fréquentes révisions des tendances attendues pour les semestres à venir. Ainsi, à lire la chute des productions du second semeste 1990 comme la conséquence de la seule crise du Golfe, on risquerait de conclure que, la guerre étant finie, le redémarrage est partout imminent. Cela ne nous semble pas exact. Les économies occidentales étaient engagées au début de 1990 dans des retournements cycliques : pays anglo-saxons au seuil de récessions, pays européens au bord de ralentissements marqués. Ceux-ci se sont concrétisés par à coups. L'excès de croissance dû au relâchement monétaire a pris fin à l'été 1990 ; l'insuffisance de croissance due à l'attentisme lié au Golfe a pris fin en mars 1991 ; la croissance additionnelle due à la réunification allemande touchera à sa fin au cours des prochains mois. Une reprise technique pourrait être observée au printemps dans de nombreux pays, le cheminement sous-jacent étant retrouvé au troisième trimestre 1991 (sous réserve que n'interviennent pas de nouveaux chocs). Les économies anglo-saxonnes renoueraient alors avec une croissance modérée, le Japon avec de moindres tensions sur l'offre et les économies européennes autres que l'Allemagne avec une reprise plus vive. L'Allemagne atteindrait un point bas conjoncturel fin 1991. Ces évolutions de l'économie réelle se dérouleront sur fond d'inflation partout bien maîtrisée et de rééquilibrage des balances courantes, tout particulièrement entre les trois grands pays industrialisés. En conséquence, les politiques monétaires pourront se détendre et permettre de nouvelles baisses de taux d'intérêt. En France, le PIB ne progresserait que de 1,3 % en 1991. L'investissement cesserait de progresser plus vite que la consommation, à l'inverse des années récentes, bridé par une demande peu porteuse et une situation financière dégradée. La formation des stocks serait nettement ralentie et contribuerait négativement à la croissance. En 1992, la progression du PIB pourrait atteindre 3 % ; reprise de la demande et amélioration des profits grâce à l'ajustement des effectifs opéré en 1991 permettraient un ralentissement du coût salarial unitaire et une accélération de la croissance de la productivité et de l'investissement. La progression des importations serait un peu supérieure à celle des exportations. Faible déficit extérieur et nouveau ralentissement de l'inflation complètent l'image d'une croissance équilibrée, encore trop faible cependant pour que le chômage recule sensiblement, après la forte hausse de 1991.
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Abubakar, M. Y., M. Kabir y M. Orunmuyi. "Inheritance of wattle and its relationship with growth and reproductive traits in Red Sokoto goats". Nigerian Journal of Animal Production 49, n.º 1 (31 de enero de 2022): 17–27. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v49i1.3452.

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Resumen
There are scarce information on how wattle traits is inherited from parents to offspring and its effect on growth and reproductive trait in Red Sokoto goats. Many production traits are corrected with presence or absence of wattle. The influence of wattle on growth and reproductive traits was evaluated in some other breeds of goats. The present study was carried out to determine how wattle trait is inherited from parents to offspring and its effect on growth and reproductive traits in Red Sokoto goats. Data from 166 Red Sokoto goats consisting of 6 adult bucks and 60 adult does and 100 kids/progenies comprising 47 males and 53 females were used to study the inheritance of wattle and its relationship with some growth and reproductive traits in Red Sokoto goats. The data were collected over a 3 years period (December, 2015 to December, 2018) at the Teaching and Research Farm of the Department of Animal Production Technology, College of Agriculture and Animal Science, Division of Agricultural Colleges, Ahmadu Bello University, Mando Road, Kaduna. 32 progeny had wattle and 35 had none. The mating in which neither of the parents had wattle, all the 33 progeny were without wattle. The mean value for wattle and non-wattle were 3.92 + 0.540 and 4.08 + 0.526 respectively and did not differ significantly (p > 0.05). Genotypic and 2 gene frequencies were determined using the Hardy-Weinberg principles, (P+ q) = 1 where p and q are frequency of the dominant and recessive alleles respectively. The appearance of wattle was bilateral in all the cases examined in this study. The gene frequency for the absence of wattle in the 100 Red Sokoto kids in this study was 0.82. The genotypic frequencies were 0.67, 0.30 and 0.03 respectively for homozygous recessive (ww), heterozygous (Ww) and homozygous dominant individuals. Of the 100 Red Sokoto kids examined in this study, 68% had no wattle compared with 32% with wattle giving a ratio of 2:1. The ratio of male: female with wattle was 1.0 : 1.3 respectively. The body size characteristics measured were body weight (Bwt), mating weight (Mwt), kidding weight (Kwt), height-at-withers (HAW), body length (BL), chest girth (CG) and body condition score (BCS). The traits measured on the kids were birth weight, weights at 1,3,6,9 and 12 months respectively. The mean value for body size characteristics were 24.61 + 0.30kg Bwt, 21.11 + 0.69kg Mwt, 22.53 + 0.89kg Kwt, 59.19 + 0.30cm HAW, 60.05 + 0.35cm BL, 65.42 + 0.34cm CG and 3.08 + 0.09 respectively. The mean value of birth weight,, 1, 3, 6, 9 and 12 months weight were 1.85 + 0.10kg, 4.02 + 0.03kg, 7.34 + 0.03kg , 10.31 + 0.04kg, 12.63 + 0.03 kg and 14.70 + 0.08kg respectively. Wattle had significant (p < 0.05, p <0.01) effect on birth weight, body weight and measurements at 1,3,6, and 9 months except body length at 9 months, chest girth at 12 month and weight at 12 months (p>0.05). This study also revealed that wattled does had higher twinning rate (41.0%) compared to non-wattled does (35%). Kids with wattle had higher body weight and sizes at all age compared to kids without wattle. It is recommended from the outcome of this research that livestock keepers and breeders should breed does and bucks with wattle to produce heavier body weight and sizes kids for increase productivity of their herds. Il existe peu d'informations sur la façon dont les traits d'acacia sont hérités des parents à la progéniture et son effet sur la croissance et le trait de reproduction chez les chèvres Red Sokoto. De nombreux traits de production sont corrigés avec la présence ou l'absence d'acacia. L'influence de l'acacia sur la croissance et les traits de reproduction a été évaluée chez certaines autres races de chèvres. La présente étude a été réalisée pour déterminer comment le trait d'acacia est hérité des parents à la progéniture et son effet sur la croissance et les traits de reproduction chez les chèvres Red Sokoto. Les données de 166 chèvres Red Sokoto composées de 6 mâles adultes et 60 femelles adultes et de 100 chevreaux/progénitures comprenant 47 mâles et 53 femelles ont été utilisées pour étudier l'hérédité de l'acacia et sa relation avec certains traits de croissance et de reproduction chez les chèvres Red Sokoto. Les données ont été recueillies sur une période de 3 ans (décembre 2015 à décembre 2018) à la ferme d'enseignement et de recherche du Département de technologie de production animale, Collège d'agriculture et de sciences animales, Division des collèges agricoles, Université Ahmadu Bello, Mando Road , Kaduna. 32 descendants avaient de l'acacia et 35 n'en avaient pas. L'accouplement dans lequel aucun des parents n'avait d'acacia, tous les 33 descendants étaient sans acacia. La valeur moyenne pour l'acacia et le non-acacia était de 3,92 + 0,540 et 4,08 + 0,526 respectivement et ne différait pas significativement (p > 0,05). Les fréquences génotypiques et génétiques ont été déterminées en utilisant les principes de Hardy-Weinberg, (P + q)2 = 1 où p et q sont respectivement la fréquence des allèles dominants et récessifs. L'apparition de l'acacia était bilatérale dans tous les cas examinés dans cette étude. La fréquence du gène pour l'absence d'acacia chez les 100 enfants Red Sokoto de cette étude était de 0,82. Les fréquences génotypiques étaient respectivement de 0,67, 0,30 et 0,03 pour les individus homozygotes récessifs (ww), hétérozygotes (Ww) et homozygotes dominants. Sur les 100 enfants Red Sokoto examinés dans cette étude, 68% n'avaient pas d'acacia contre 32% avec l'acacia donnant un rapport de 2: 1. Le ratio mâle/femelle avec acacia était respectivement de 1,0 : 1,3. Les caractéristiques de taille corporelle mesurées étaient le poids corporel (PsC), le poids d'accouplement (PsA), le poids de mise bas (PMB), la hauteur au garrot (HAG), la longueur corporelle (LC), le tour de poitrine (TP) et le score d'état corporel (SEC). Les traits mesurés sur les chevreaux étaient le poids à la naissance, les poids à 1, 3, 6, 9 et 12 mois respectivement. La valeur moyenne des caractéristiques de taille corporelle était de 24,61 + 0,30 kg PsC, 21,11 + 0,69 kg PsC, 22,53 + 0,89 kg PsA, 59,19 + 0,30 cm SEC, 60,05 + 0,35 cm BL, 65,42 + 0,34 cm CG et 3,08 + 0,09 respectivement. Les valeurs moyennes du poids à la naissance, à 1, 3, 6, 9 et 12 mois étaient respectivement de 1,85 + 0,10 kg, 4,02 + 0,03 kg, 7,34 + 0,03 kg, 10,31 + 0,04 kg, 12,63 + 0,03 kg et 14,70 + 0,08 kg. L'acacia a eu un effet significatif (p < 0,05, p < 0,01) sur le poids à la naissance, le poids corporel et les mensurations à 1, 3, 6 et 9 mois, sauf la longueur du corps à 9 mois, le tour de poitrine à 12 mois et le poids à 12 mois (p >0,05). Cette étude a également révélé que les femelles caronculées avaient un taux de gémellité plus élevé (41,0 %) que les femelles non caronculées (35 %). Les enfants avec une caroncule avaient un poids corporel et une taille plus élevés à tout âge que les enfants sans caroncule. Il est recommandé, d'après les résultats de cette recherche, que les éleveurs et les éleveurs élèvent des biches et des boucs avec de l'acacia pour produire des chevreaux de poids corporel et de taille plus lourds afin d'augmenter la productivité de leurs troupeaux.
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Abubakar, M. Y., M. Kabir y M. Orunmuyi. "Inheritance of wattle and its relationship with growth and reproductive traits in Red Sokoto goats". Nigerian Journal of Animal Production 49, n.º 1 (25 de febrero de 2022): 17–27. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v49i1.3396.

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There are scarce information on how wattle traits is inherited from parents to offspring and its effect on growth and reproductive trait in Red Sokoto goats. Many production traits are corrected with presence or absence of wattle. The influence of wattle on growth and reproductive traits was evaluated in some other breeds of goats. The present study was carried out to determine how wattle trait is inherited from parents to offspring and its effect on growth and reproductive traits in Red Sokoto goats. Data from 166 Red Sokoto goats consisting of 6 adult bucks and 60 adult does and 100 kids/progenies comprising 47 males and 53 females were used to study the inheritance of wattle and its relationship with some growth and reproductive traits in Red Sokoto goats. The data were collected over a 3 years period (December, 2015 to December, 2018) at the Teaching and Research Farm of the Department of Animal Production Technology, College of Agriculture and Animal Science, Division of Agricultural Colleges, Ahmadu Bello University, Mando Road, Kaduna. 32 progeny had wattle and 35 had none. The mating in which neither of the parents had wattle, all the 33 progeny were without wattle. The mean value for wattle and non-wattle were 3.92 + 0.540 and 4.08 + 0.526 respectively and did not differ significantly (p > 0.05). Genotypic and 2gene frequencies were determined using the Hardy-Weinberg principles, (P+ q) = 1 where p and q are frequency of the dominant and recessive alleles respectively. The appearance of wattle was bilateral in all the cases examined in this study. The gene frequency for the absence of wattle in the 100 Red Sokoto kids in this study was 0.82. The genotypic frequencies were 0.67, 0.30 and 0.03 respectively for homozygous recessive (ww), heterozygous (Ww) and homozygous dominant individuals. Of the 100 Red Sokoto kids examined in this study, 68% had no wattle compared with 32% with wattle giving a ratio of 2:1. The ratio of male: female with wattle was 1.0 : 1.3 respectively. The body size characteristics measured were body weight (Bwt), mating weight (Mwt), kidding weight (Kwt), height-at-withers (HAW), body length (BL), chest girth (CG) and body condition score (BCS). The traits measured on the kids were birth weight, weights at 1,3,6,9 and 12 months respectively. The mean value for body size characteristics were 24.61 + 0.30kg Bwt, 21.11 + 0.69kg Mwt, 22.53 + 0.89kg Kwt, 59.19 + 0.30cm HAW, 60.05 + 0.35cm BL, 65.42 + 0.34cm CG and 3.08 + 0.09 respectively. The mean value of birth weight,, 1, 3, 6, 9 and 12 months weight were 1.85 + 0.10kg, 4.02 + 0.03kg, 7.34 + 0.03kg , 10.31 + 0.04kg, 12.63 + 0.03 kg and 14.70 + 0.08kg respectively. Wattle had significant (p < 0.05, p <0.01) effect on birth weight, body weight and measurements at 1,3,6, and 9 months except body length at 9 months, chest girth at 12 month and weight at 12 months (p>0.05). This study also revealed that wattled does had higher twinning rate (41.0%) compared to non-wattled does (35%). Kids with wattle had higher body weight and sizes at all age compared to kids without wattle. It is recommended from the outcome of this research that livestock keepers and breeders should breed does and bucks with wattle to produce heavier body weight and sizes kids for increase productivity of their herds. Il existe peu d'informations sur la façon dont les traits d'acacia sont hérités des parents à la progéniture et son effet sur la croissance et le trait de reproduction chez les chèvres Red Sokoto. De nombreux traits de production sont corrigés avec la présence ou l'absence d'acacia. L'influence de l'acacia sur la croissance et les traits de reproduction a été évaluée chez certaines autres races de chèvres. La présente étude a été réalisée pour déterminer comment le trait d'acacia est hérité des parents à la progéniture et son effet sur la croissance et les traits de reproduction chez les chèvres Red Sokoto. Les données de 166 chèvres Red Sokoto composées de 6 mâles adultes et 60 femelles adultes et de 100 chevreaux/progénitures comprenant 47 mâles et 53 femelles ont été utilisées pour étudier l'hérédité de l'acacia et sa relation avec certains traits de croissance et de reproduction chez les chèvres Red Sokoto. Les données ont été recueillies sur une période de 3 ans (décembre 2015 à décembre 2018) à la ferme d'enseignement et de recherche du Département de technologie de production animale, Collège d'agriculture et de sciences animales, Division des collèges agricoles, Université Ahmadu Bello, Mando Road , Kaduna. 32 descendants avaient de l'acacia et 35 n'en avaient pas. L'accouplement dans lequel aucun des parents n'avait d'acacia, tous les 33 descendants étaient sans acacia. La valeur moyenne pour l'acacia et le non-acacia était de 3,92 + 0,540 et 4,08 + 0,526 respectivement et ne différait pas significativement (p > 0,05). Les fréquences génotypiques et génétiques ont été déterminées en utilisant les principes de Hardy-Weinberg, (P + q)2 = 1 où p et q sont respectivement la fréquence des allèles dominants et récessifs. L'apparition de l'acacia était bilatérale dans tous les cas examinés dans cette étude. La fréquence du gène pour l'absence d'acacia chez les 100 enfants Red Sokoto de cette étude était de 0,82. Les fréquences génotypiques étaient respectivement de 0,67, 0,30 et 0,03 pour les individus homozygotes récessifs (ww), hétérozygotes (Ww) et homozygotes dominants. Sur les 100 enfants Red Sokoto examinés dans cette étude, 68% n'avaient pas d'acacia contre 32% avec l'acacia donnant un rapport de 2: 1. Le ratio mâle/femelle avec acacia était respectivement de 1,0 : 1,3. Les caractéristiques de taille corporelle mesurées étaient le poids corporel (PsC), le poids d'accouplement (PsA), le poids de mise bas (PMB), la hauteur au garrot (HAG), la longueur corporelle (LC), le tour de poitrine (TP) et le score d'état corporel (SEC). Les traits mesurés sur les chevreaux étaient le poids à la naissance, les poids à 1, 3, 6, 9 et 12 mois respectivement. La valeur moyenne des caractéristiques de taille corporelle était de 24,61 + 0,30 kg PsC, 21,11 + 0,69 kg PsC, 22,53 + 0,89 kg PsA, 59,19 + 0,30 cm SEC, 60,05 + 0,35 cm BL, 65,42 + 0,34 cm CG et 3,08 + 0,09 respectivement. Les valeurs moyennes du poids à la naissance, à 1, 3, 6, 9 et 12 mois étaient respectivement de 1,85 + 0,10 kg, 4,02 + 0,03 kg, 7,34 + 0,03 kg, 10,31 + 0,04 kg, 12,63 + 0,03 kg et 14,70 + 0,08 kg. L'acacia a eu un effet significatif (p < 0,05, p < 0,01) sur le poids à la naissance, le poids corporel et les mensurations à 1, 3, 6 et 9 mois, sauf la longueur du corps à 9 mois, le tour de poitrine à 12 mois et le poids à 12 mois (p >0,05). Cette étude a également révélé que les femelles caronculées avaient un taux de gémellité plus élevé (41,0 %) que les femelles non caronculées (35 %). Les enfants avec une caroncule avaient un poids corporel et une taille plus élevés à tout âge que les enfants sans caroncule. Il est recommandé, d'après les résultats de cette recherche, que les éleveurs et les éleveurs élèvent des biches et des boucs avec de l'acacia pour produire des chevreaux de poids corporel et de taille plus lourds afin d'augmenter la productivité de leurs troupeaux
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Bouzaher, Soufiane y Habiba Amer. "سعر الصرف الحقيقي و المرض الهولندي. دراسة قياسية لحالة الجزائر (2004-2014)". Finance and Business Economies Review 1, n.º 3 (30 de septiembre de 2017). http://dx.doi.org/10.58205/fber.v1i3.265.

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Le syndrome hollandais est une théorie qui sert à expliquer la relation existant entre l’exploitation des ressources naturelles et la récession de secteur de l’industrie et agricole locale (le secteur échangeable) à cause de une appréciation de la monnaie locale, ce qui finit par nuire à la compétitivité-prix des exportations. L’objectif de cet article est d’étudier la relation entre les récentes variations du prix du pétrole et l’appréciation du taux change réel en évaluant l’existence des symptoms du syndrome hollandais dans l’économie Algérienne Alors que la partie économétrique a montré qu’il y a une relation de Co-intégration à long terme entre les deux séries mensuelles de prix du pétrole et TCR dinar/dollar couvrant la période (M1:2004-M1:2014) ,aussi le test de causalité de Granger a prouvé que une augmentation de prix pétrole elle cause l’appréciation du taux de change réel .Ceci preuve de l’existence des effets et symptôme du syndrome hollandais dans l’économie nationale .
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"Croissance : le secret perdu ?" Revue de l'OFCE 46, n.º 4 (1 de septiembre de 1993): 99–173. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1993.46n1.0099.

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Résumé Depuis 1990, la croissance des pays industrialisés est redevenue insuffisante pour contenir la montée du chômage. La reprise annoncée pour 1992 ne s'est guère produite, sauf aux Etats-Unis. Faut-il la prévoir pour 1993 et 1994 ? La remontée du dollar, induite par la diminution du différentiel des taux d'intérêt américain et allemand, devrait freiner l'activité américaine, mais favoriserait la croissance en Europe ; le Japon mène une politique budgétaire et monétaire stimulante ; les taux d'intérêt baissent en Europe tandis que le Royaume-Uni et l'Italie devraient bénéficier du coup de fouet que leur forte dépréciation donnerait à leur commerce extérieur. L'inflation reste contenue tandis que les prix du pétrole et des matières premières sont stables ou diminuent. En sens inverse, une forte reprise de l'investissement est difficile à envisager en raison d'importantes marges de capacités disponibles. La baisse des taux d'intérêts nominaux laisse des taux réels élevés. La consommation des ménages est peu vigoureuse. De nombreux pays mettent en œuvre des politiques budgétaires restrictives. A moyen terme (1994-2000), la croissance moyenne des pays de l'OCDE serait de 2,4 % ; les Etats-Unis, entravés par leurs problèmes budgétaires et une faible productivité, connaîtraient une croissance de 2,2 % ; le Japon ne sortirait que lentement de ses difficultés actuelles (3,3 % de croissance en moyenne). En Europe, l'Allemagne de l'Ouest retrouverait une croissance proche de sa croissance potentielle (2,4 %) ; la croissance de l'Allemagne réunifiée serait alors de 3 % ; le Royaume- Uni bénéficierait d'une certaine reprise après une récession profonde (2,2 % de croissance) ; la croissance française serait de 2,2 %, tandis que l'Italie, freinée par une politique budgétaire rigoureuse, aurait une croissancède 1,9 ?/dpa croissance díTřeste dé la CE sëraifde 2,1 %. Après une baisse de 0,3 % en 1991 et une hausse de 0,3 % en 1992, le PIB mondial augmenterait de 1,6 % en 1993 puis de 3,3 % de 1994 à 2000, ceci reflétant l'essor des NPI et de l'Asie peuplée (Inde et Chine). La croissance des pays de l'Est serait soutenue, mais leur production serait en 2000 inférieure de près de 15 % à son niveau de 1989. La croissance de l'OCDE reste relativement médiocre. La politique économique hésite entre le souci de soutenir la croissance et celui de rétablir les grands équilibres. Après avoir toléré le creusement des défi- cits budgétaires de 1991 à 1993, de nombreux pays mettent en œuvre des politiques de freinage des dépenses publiques et de hausses d'impôts qui brident la croissance. Les taux d'intérêt nominaux sont bas car la croissance et l'inflation sont modérées, mais les taux d'intérêt réels restent élevés comparés au taux de croissance. La consommation des ménages est bridée par la modération salariale et le chômage. Les entreprises se heurtent à la faible croissance de la demande. Les pays européens qui pâtissent d'un fort chômage hésitent pour la plupart à s'engager dans des politiques de dévaluation et de blocage des salaires qui pourraient rétablir leur compétitivité, mais porteraient un rude coup à la construction européenne. Les mesures qui pourraient relancer l'économie mondiale (forte baisse des taux d'intérêt, apports massifs de capitaux au Sud et à l'Est, impulsion budgétaire concertée) ne font pas l'unanimité, ni parmi les gouvernements, ni parmi les économistes. Le secret de la croissance semble perdu.
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Facchini, François. "La théorie autrichienne des cycles: une théorie de la récurrence des erreurs collectives d’anticipation". REVISTA PROCESOS DE MERCADO, 19 de marzo de 2021, 51–94. http://dx.doi.org/10.52195/pm.v1i2.368.

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Resumen
This paper offers an account of the recent development of Austrian Trade Cycle Theory. It focus on the theoretical contributions and argues that the Austrian’s explanation of Trade Cycle is a theory of collective errors of expectations and of their recurrences. Austrian economists agree to explain the errors of individuals by the nationalization of money because it leads to an excess of money supply. Nevertheless, they disagree about the cause of this excess. Two explanations have been suggested. The first one measures the excess in relation with the demand of money. The second one evaluates the excess in relation with monetary saving. They agree, on the contrary, on the reasons of the recurrence of expectation errors and their uniformity. The theory of property rights explains the recurrence of expectation errors by the socialization of risk. The expectation theory explains the collective errors by the centralisation of expectations (big player hypothesis) on the central bank decisions. Therefore, the centralization of expectations explains the instability of market process. Keywords: cycle, expectations, property rights, central banking, free banking and error Classification JEL: E32, E58, Resume: Cet article présente les développements récents de la théorie autrichienne des cycles. Il se concentre sur les apports théoriques et soutient que désormais la théorie autrichienne des cycles est une théorie plurielle de la récurrence des erreurs collectives d’anticipation. Les économistes autrichiens s’accordent pour penser que la nationalisation de la monnaie est à l’origine de l’excès d’offre de monnaie qui crée une distorsion de la structure des taux d’intérêt des prêts et induit la phase de récession. Ils s’entendent aussi sur les raisons de la récurrence des erreurs d’anticipation et sur leur uniformité. La théorie des droits de propriété explique la récurrence des erreurs d’anticipation par la socialisation des risques. La théorie des anticipations explique les erreurs collectives par la centralisation des anticipations autour des décisions de la banque centrale et rend compte ainsi de l’instabilité des systèmes économiques. Les économistes autrichiens se divisent, en revanche, sur les raisons de cet excès d’offre de monnaie. Il y a ceux qui soutiennent que cet excès d’offre se mesure par rapport à l’épargne monétaire et s’explique par la pratique des réserves fractionnaires (école de la libre circulation). Il y a ceux, au contraire, qui estiment que cet excès doit être mesuré par rapport à la demande de monnaie et expliqué par l’absence de concurrence entre les monnaies (école de la banque libre). Mots clés: cycles, anticipations, droits de propriété, banque centrale, banque libre et erreur
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"Reprise en France". Revue de l'OFCE 65, n.º 2 (1 de junio de 1998): 83–113. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1998.65n1.0083.

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Résumé La situation conjoncturelle de l'économie française s'est améliorée au cours du dernier trimestre et la demande intérieure s'est nettement redressée pour constituer le moteur des évolutions prévisibles en 1998 La croissance devrait se poursuivre, sans à-coup important, au cours des deux ans à venir. Depuis la récession de 1993, la France a connu une année de reprise brutalement stoppée en 1995 par les perturbations monétaires, les augmentations impôts et les réductions de dépenses publiques. Concernant à la fois la France et l'ensemble de l'Europe continentale, ces réductions rapides des déficits publics visent assurer la crédibilité de adoption de euro en 1998. Il fallait attendre la fin des efforts d'ajuste ment budgétaire pour que la demande intérieure sorte de atonie. L'objectif de déficit ayant finalement été atteint, l'année 1998 devrait être celle de inversion entre la demande intérieure et la stimulation extérieure. L'impulsion, fournie en 1997 par la demande externe, devrait être suffisante pour modifier durablement la trajectoire de croissance de la demande des ménages. Les fortes créations emplois de la fin de 1997 et la hausse du revenu réel par tête devraient soutenir la consommation puis la reprise des dépenses investissement dans le logement. La désinflation devrait bénéficier de la baisse du prix du pétrole, massive au cours du premier trimestre de 1998, et renforcer la reprise de la croissance de la demande des ménages. En allégeant les coûts de production, la baisse des prix du pétrole contribuerait aussi à limiter la hausse des prix sur l'ensemble de l'année 1998. Celle-ci serait en moyenne inférieure à 1%. Tous les ingrédients nécessaires à l'enclenchement d'une spirale de croissance vertueuse paraissent réunis. Avec un taux d'inflation très faible, un excédent extérieur important et des entreprises dont les ressources financières continuent excéder leurs besoins de financement, la France est dans une situation idéale pour engager dans la voie d'une croissance rapide. La reprise des investissements maintenant inscrite dans les prévisions des entreprises, devrait rapidement confirmer cette évolution. Toutes les composantes de la demande intérieure devraient donc aller dans le sens de la croissance au cours du premier semestre de 1998. L'ampleur de la reprise devrait être telle que la réduction de la demande extérieure serait largement compensée par le dynamisme de la demande interne. En moyenne annuelle, la croissance serait de 3% en 1998 et de 2,7 en 1999. Ceci permet d'envisager la poursuite du fort mouvement de créations emplois engagé depuis la fin de année 1997. Sur l'ensemble de la période 1998-1999, elles pourraient atteindre 600 000 (370 000 en 1998 et 230 000 en 1999).
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Moreira, Danilo José Silva, Juliana Brito da Fonseca, Karoline Rossi, Suzana dos Santos Vasconcelos, Vinicius Faustino Lima de Oliveira, Claudio Alberto Gellis de Mattos Dias, Euzébio Oliveira et al. "Présence du sujet Xeroderma Pigmentoso dans des articles scientifiques publiés entre 2003 et 2018". Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento, 26 de marzo de 2020, 127–34. http://dx.doi.org/10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/sante/sujet-xeroderma.

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Xeroderma pigmentosum (XP) est une maladie génétique rare, de caractère autosomique et récessif, et peut affecter les deux sexes, indépendamment de la race, et souvent un cas pour 250.000 personnes. Cette maladie a plusieurs autres symptômes qui se présentent hétérogènement au-dessus de ses porteurs. L’objectif de cet article était d’analyser quantitativement la présence du sujet Xeroderma pigmentoso dans des articles scientifiques publiés entre 2003 et 2018. Dans l’identification, un total de 674 résultats ont été obtenus. Le suivi des étapes suivantes a permis, en fin de compte, la sélection de 24 articles. En ce qui concerne la langue, la plupart des articles sélectionnés ont été écrits en portugais (environ 58,33 %), le reste en anglais (environ 41,67 %). Les taux de publication les plus élevés se sont produits entre 2015 et 2017 (13 %). Les années 2007, 2007, 2011, 2014 et 2018 ont présenté des taux intermédiaires (9 %) et les taux les plus bas (4%) 2003, 2008, 2010 et 2012, et 75 % des articles ont été publiés/présentés au cours de la deuxième décennie du XXIe siècle, tandis que les autres (25 %) dans la 1ère décennie du 21ème siècle. Les résultats de cette étude ont montré qu’il existe peu d’études scientifiques sur xp parce que c’est une maladie rare, ce qui conduit peut-être à peu d’investissements dans ce domaine, en particulier en ce qui concerne le traitement et les médicaments.
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Dejemeppe, Muriel, Matthieu Delpierre y Mathilde Pourtois. "Numéro 181 - octobre 2023". Regards économiques, 19 de octubre de 2023. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco/2023.10.19.01.

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Le dernier numéro de Regards économiques présente les principaux résultats d’une évaluation des aides à l’embauche «Impulsion moins de 25 ans» introduites en Wallonie en juillet 2017. Cette évaluation a été réalisée conjointement par l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES/LIDAM) de l’UCLouvain et l’Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et des statistiques (IWEPS). L’aide à l’embauche Impulsion − 25 ans s’adresse aux demandeurs d’emploi de moins de 25 ans qui n’ont pas de diplôme d’études supérieures. Pour les moins scolarisés d’entre eux, aucune condition de durée de chômage n’est exigée. Les diplômés de l’enseignement secondaire supérieur doivent être inoccupés depuis au moins 6 mois pour être éligibles. L’aide à l’embauche est temporaire et dégressive, d’une durée maximale de 3 ans. Si on la compare au revenu mensuel minimum garanti, elle représente une réduction salariale de 25% à l’embauche. Entre juillet 2017 et décembre 2021, notre période d’étude, le montant total des aides octroyées par ce dispositif s’est élevé à près de 195 millions EUR. En réduisant le coût du travail, l’objectif de l'aide est d’inciter les employeurs à créer de nouvelles opportunités d’embauche pour les jeunes chômeurs faiblement scolarisés. Notre évaluation vise à vérifier si cet objectif a été atteint : les perspectives d’emploi du public ciblé sont-elles plus importantes de ce qu’elles auraient été si les aides à l’embauche n’avaient pas été mises en place ? Pour répondre à cette question, nous exploitons une méthode d’évaluation causale qui utilise un groupe de chômeurs faiblement scolarisés qui viennent d’avoir 25 ans comme point de référence, au regard duquel la situation d’emploi des jeunes éligibles peut être confrontée et l’effet net du programme identifié. Cette méthode est appliquée à un grand ensemble de données administratives fournies par le FOREM. L’analyse des données montre que le dispositif Impulsion − 25 ans n’a pas permis de relever le taux de retour à l’emploi ni la durée passée en emploi des chômeurs faiblement scolarisés de moins de 25 ans. Les subsides n’ont donc pas incité les employeurs à recruter davantage ces travailleurs et génèrent des effets d’aubaine. En comparant nos résultats avec la littérature scientifique sur le sujet, nous concluons qu’une des raisons principales de l’absence d’effet de l’aide à l’embauche tient au fait qu’elle ait été introduite dans une période où la situation économique était favorable au recrutement et le chômage en baisse. En effet, lorsque le marché du travail est tendu, stimuler la demande de travail des entreprises en abaissant le coût du travail peut s’avérer inopérant puisque les opportunités d’emploi existent déjà. C’est la raison pour laquelle nous recommandons de cibler les aides Impulsion − 25 ans à certains moments du cycle économique, par exemple lors d’une sortie de récession bien avant que des tensions apparaissent sur le marché du travail. Un ciblage ponctuel en fonction de la situation économique permettrait également d’envisager des montants d’aide plus généreux, renforçant l’effet incitatif pour les employeurs. Au-delà de la situation conjoncturelle, nous soulignons que les programmes qui mettent l’accent sur un retour rapide au travail – comme les aides à l’embauche – ne sont pas nécessairement efficaces pour les jeunes demandeurs d’emploi avec un trop faible niveau de compétences. Le défi pour ce groupe ne réside pas tant dans la demande des entreprises mais plutôt dans ce que les jeunes peuvent leur offrir en retour. Pour qu’un subside à l’embauche s’avère efficace, il doit s’appuyer sur un socle de compétences suffisant que l'on peut notamment acquérir par le biais de formations ciblées. Depuis le 1er juillet 2023, une réforme du dispositif Impulsion est entrée en vigueur, restreignant l'octroi des aides aux contrats d'une durée minimale de deux mois. Les entreprises de travail intérimaire seront de facto exclues du dispositif Impulsion, du fait de la courte durée des contrats qu’elles proposent. Sur base de l’évaluation réalisée, il n’est pas possible d’anticiper avec certitude les effets du subside selon les nouvelles modalités. Étant donné la part importante des agences d’intérim dans les entreprises utilisatrices du subside, l’économie sera sans doute importante sur le plan budgétaire. Cependant, rien ne permet d’affirmer que les effets d’aubaine disparaitront. En particulier, si l’aide à l’embauche telle qu’elle est aujourd’hui n’a pas incité les employeurs à créer de nouvelles opportunités d’embauche, il est difficile d’imaginer que l’effet incitatif soit augmenté par l’ajout d’une contrainte supplémentaire sur la durée du contrat.
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Mezzi, Nessrine, Najla Abassi, Faten Fatnassi, Sonia Abdelhak y Lilia Romdhane. "Consanguinité et son impact sur la santé et la dynamique du génome : Un exemple de la Tunisie". La Tunisie Médicale 102, n.º 5 (12 de mayo de 2024). http://dx.doi.org/10.62438/tunismed.v102i5.4787.

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Le spectre des maladies génétiques en Tunisie résulte de l'effet fondateur, de la dérive génétique, de la pression de sélection, et de la consanguinité. Celle-ci représente une déviation de la panmixie, caractérisée par un choix matrimonial non aléatoire, potentiellement influencé par des facteurs socio-culturels, économiques ou autres. Cela éloigne la structure génétique de l'équilibre de Hardy-Weinberg, augmentant les génotypes homozygotes et diminuant les hétérozygotes, ce qui élève la fréquence des maladies autosomiques récessives. Comme d'autres populations arabes, la Tunisie présente des taux de consanguinité élevés variant géographiquement. Les maladies autosomiques récessives représentent 60% des maladies signalées en Tunisie, avec une consanguinité potentielle dans 80% des familles touchées par une maladie spécifique. Dans les populations endogames, la consanguinité amplifie le risque de maladie autosomique récessive. Cependant, elle n’affecte pas la probabilité de maladies autosomiques dominantes, mais influence leur phénotype. La consanguinité est également un facteur majeur dans l'homozygotie des variants délétères conduisant à l'expression de comorbidités. Au niveau génomique, les individus consanguins héritent des mutations homozygotes et des régions génomiques adjacentes appelées régions d’homozygotie (ROHs). Les ROHs courtes et longues indiquent respectivement une consanguinité lointaine et récente. La distribution de ces segments dans le génome est très irrégulièrement avec certaines régions relativement courtes présentant des excès de ROHs, appelées îlots de ROHs. Dans cette revue, nous discutons de l'impact de la consanguinité sur la santé de la population, la dynamique, et la structure du génome, présentant la Tunisie comme modèle.
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Moreira, Danilo José Silva, Juliana Brito da Fonseca, Karoline Rossi, Suzana dos Santos Vasconcelos, Vinicius Faustino Lima de Oliveira, Claudio Alberto Gellis de Mattos Dias, Euzébio de Oliveira et al. "Aspects généraux de Xeroderma pigmentosum: un examen". Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento, 26 de marzo de 2020, 114–26. http://dx.doi.org/10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/sante/generaux-de-xeroderma.

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Xeroderma Pigmentoso (XP) est une maladie génétique rare, récessive et autosomique qui affecte également les deux sexes et toutes les ethnies, étant étroitement associée aux communautés avec un taux élevé de consanguinité. L’objectif de cet examen était de détailler les principales voies de réparation de l’ADN de XP, les différents défauts fonctionnels qui entraînent le développement des 8 types d’XP, les principales caractéristiques de l’image clinique d’un patient atteint d’XP, les principales comorbidités associées à XP, et les traitements disponibles ou qui sont encore en études pour les personnes touchées par XP. La recherche bibliographique a été réalisée dans les bases de données : Redalyc, Dépôt institutionnel de l’Université fédérale de Juiz de Fora, Scielo, Bibliothèque numérique brésilienne des thèses et mémoires, Science Research.com, Lilas et Pub Med, en utilisant des mots clés ou leurs associations : Xeroderma – Xeroderma Pigmentoso. XP est une maladie génétique qui n’a pas de remède; l’individu avec XP a une peau photosensible et, une fois exposé au rayonnement UV, peut développer plusieurs complications dermatologiques ; les manifestations de XP sont directement liées au défaut génétique ; NER est sans aucun doute la principale voie de réparation de l’ADN quand il s’agit de XP; dans XP-V, le passage de la bande avec la lésion d’ADN n’est pas fait par pol eta de polymésase mais par une autre polymése de la famille Y ; les défauts dans les voies de réparation d’ADN peuvent causer non seulement XP, mais également d’autres maladies ; et le traitement de l’XP est palliatif. Il se compose de l’utilisation de protecteurs UV spécifiques, médicaments, enzymes de réparation et vecteurs adénoviraux, ainsi que la cryochirurgie, la thérapie photodynamique (PDT), l’ablation chirurgicale des tumeurs et le suivi psychologique.
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Vandenberghe, Vincent. "Numéro 111 - mars 2014". Regards économiques, 12 de octubre de 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.14593.

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A l'instar de la population dans son ensemble, la force de travail belge vieillit. Cette tendance devrait se renforcer du fait des politiques visant à augmenter le taux d'emploi au-delà de 50 ans. Mais les entreprises localisées en Belgique sont-elles disposées à employer plus de travailleurs âgés ? En l'état, probablement que non. La structure par âge du personnel des entreprises situées en Belgique se révèle être un déterminant important de leurs profits. L'étude que nous avons menée sur des données individuelles d'entreprises révèle qu'une augmentation de 10 points de pourcentage de la part des travailleurs de 50-64 ans dans les entreprises se traduit par une baisse de 1,27 % des profits mesurés par le ratio productivité-coût salarial. La raison est que la baisse de productivité parmi les travailleurs âgés n'est pas compensée par une baisse correspondante du coût du travail. Il s'agit là d'un obstacle au relèvement du taux d'emploi des aînés, qui appelle des mesures visant à combattre le déclin de la productivité avec l'âge et/ou à mieux aligner le coût salarial sur la productivité. Une offre de travail accrue des personnes plus âgées appelle logiquement une demande à la hausse des employeurs pour recruter des seniors. Les stratégies actuelles, privilégiant l'accroissement de l'offre de travail âgé (suppression des préretraites, accroissement de la durée de cotisation etc.), induisent le risque qu'une partie importante des seniors confrontés à des barrières à l'emploi et n'ayant plus droit à une (pré)retraite, viennent gonfler les rangs des chômeurs ou invalides de longue durée. Progresser intelligemment sur la question de l'allongement des carrières requiert de rassembler les conditions microéconomiques nécessaires à la restauration d'un vrai marché du travail pour les plus de 50 ans. Pour ce groupe en particulier, il s'agit de stimuler l'offre mais aussi la demande de travail, sans oublier les dispositifs assurant une bonne intermédiation entre les deux. Concrètement, cela implique la mise en place d'un véritable «Pacte de l'Age» comprenant au moins cinq ingrédients : Un : développer la formation continue sur la tranche 40-50 ans, de manière à contrer le risque de baisse de productivité et de déqualification lié à l'âge et ainsi préserver l'employabilité. La formation continue est aujourd'hui en bonne partie l'apanage des moins de 40 ans.Deux : assurer une meilleure ergonomie au travail. Des améliorations réfléchies de l'environnement de travail peuvent faire la différence. Récemment, BMW a fait l'expérience d'assigner à l'une de ses chaînes d'assemblage exclusivement du personnel de plus de 50 ans, à l'image de la situation attendue à partir de 2030 compte tenu du vieillissement. Au début, «la chaîne de montage des retraités» a été moins productive. Mais BMW est parvenu à compenser le handicap, graduellement, via l'introduction de pas moins de 70 changements dans l'ergonomie des postes de travail (nouvelles chaises, chaussures à semelles compensées, loupes, tables réglables, etc.).Trois : éviter une trop forte (et trop mécanique) progression des salaires en fonction de l'ancienneté, laquelle contribue à découpler salaire et productivité au-delà d'un certain âge, ce qui incite les entreprises à interrompre les carrières avant l'âge légal de la retraite, particulièrement lors de récessions ou restructurations importantes.Quatre : à condition que les partenaires sociaux s'engagent sur les points un, deux et trois, baisser de façon sélective mais significative le coût-employeur du travail âgé sans diminution du salaire poche, par une réduction accrue des cotisations sociales.Cinq : développer une véritable intermédiation entre l'offre et la demande de travail âgé. Un régime de dispense de recherche d'emploi signifie, de facto, l'absence d'intervention des services publics de l'emploi en faveur de beaucoup de chômeurs âgés. Or la reprise d'emploi passé 50 ans est plus difficile et nécessite un effort particulier de la part de ces services. Il y a donc lieu de les muscler.
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