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Caballé, Guy. "Le port autoportant des lianes tropicales : une synthèse des stratégies de croissance". Canadian Journal of Botany 76, n.º 10 (1 de octubre de 1998): 1703–16. http://dx.doi.org/10.1139/b98-127.

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Resumen
Les lianes sont des végétaux ligneux grimpants et non autoportants. Mais les lianes sont capables d'autoportance dans les trois situations suivantes : (i) sous conditions de milieu limitantes (lumineuses surtout); (ii) en phase juvénile du développement morphogénétique; (iii) lors des épisodes d'expansion, de renouvellement ou de restauration morphologique. L'autoportance peut concerner tout ou partie du système aérien, l'ensemble des tiges ou quelques tiges seulement. En général, lorsque l'autoportance et la non autoportance affectent plusieurs tiges d'un même système aérien, ces dernières s'opposent aussi par les fonctions biologiques qu'elles exerçent : asexuée et sexuée, sans accrochage et avec accrochage, établissement et exploration. Lorsque l'ensemble du système aérien est autoportant (situations (i) et (ii)), la liane a un mode de vie comparable à celui d'un petit arbre ou d'un arbuste. Une synthèse des données d'architecture anatomique et de stratégie de croissance est présentée. Elle porte sur quelque 40 sites forestiers d'Afrique, d'Amérique et de l'Océan Indien et plus de 400 espèces d'angiospermes tropicales lianescentes. Le polymorphisme des lianes, révélateur des contrastes de vie en milieu tropical, trouve son expression la plus accomplie dans l'opposition des deux modes de vie, autoportant et non autoportant. Sur un plan évolutif, les lianes pourraient représenter une forme ligneuse originale qui aurait conservé ou acquis ces deux modes de vie. Les contraintes de l'environnement et (ou) du développement morphogénétique stimuleraient selon les cas l'organisation autoportante ou non.Mots clés : liane, autoportance, non autoportance, architecture anatomique, mode de vie, polymorphisme.
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Catinot, René y Ilona Bossanyi. "Tropical silviculture in dense African forest (Part 3)". BOIS & FORETS DES TROPIQUES 336 (6 de septiembre de 2018): 31. http://dx.doi.org/10.19182/bft2018.336.a31612.

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Resumen
L’article présente la troisième partie de l’étude sur la sylviculture en forêt dense africaine. Dans les deux premières parties, l’auteur discutait des principales méthodes de foresterie développées jusque-là. Dans cette partie, il examine les causes d’échec. Il considère que le facteur déterminant pour le succès des plantations est la lumière du jour, que les jeunes plantules reçoivent généralement insuffisamment. L’auteur décrit ensuite le programme de recherche entrepris par le Centre technique forestier tropical (CTFT, centre technique maintenant intégré au Cirad) sur ce thème afin de déterminer la quantité de lumière délivrée par chaque système sylvicole, la quantité optimale de lumière demandée par chaque espèce étudiée et l’effet de l’illumination latérale. Ces études utilisent des calculs graphiques, des mesures aux instruments, et des dispositifs expérimentaux particuliers.
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Sissoko, Fagaye, Amadou Traore, Sidiki Diarra y Mamadou Traore. "Effet de l’insertion des plantes de couverture sur la productivité du système de culture à base de maïs dans le cadre de l’intégration agriculture-élevage". International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, n.º 7 (7 de diciembre de 2020): 2599–610. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i7.18.

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Resumen
En zone soudano-sahélienne, la productivité des cultures est limitée par les effets néfastes du changement climatique et la pauvreté des sols. L’insertion des plantes de couverture dans les systèmes de production pourrait être une alternative d’amélioration des rendements et de la biomasse. Pour atteindre cet objectif, la pratique conventionnelle de la culture du maïs a été comparée pendant cinq années (2014-2018), à quatre systèmes de culture associant des plantes de couverture. Le dispositif expérimental utilisé a été un bloc de Fisher avec 6 traitements en 4 répétitions. Les résultats ont montré que l’insertion du Cajanus cajan, du Stylosanthes hamata, du Brachiaria ruziziensis et Mucuna cochinchinensis dans un système de culture à base du maïs permet d’améliorer la production de biomasse fourragère sans négativement affecter son rendement. Utilisée dans la supplémentation des animaux, la biomasse produite peut nourrir pendant 90 jours 7 unités de bétail tropical (UBT) en culture pure du maïs et 8 à 13 unités de bétail tropical (UBT) en fonction du type de plantes de couverture. Dans le cadre de la production fumure organique, les mêmes tendances de variations ont été obtenues en fonction des systèmes de culture. L’insertion des plantes de couverture est un élément intégrateur agriculture-élevage.Mots clés : Changement climatique, maïs, légumineuse, biomasse fourragère, zone Soudano-sahélienne, Mali English Title: Cover crop insertion effect on productivity of maize-based cropping system in the context of crop-livestock integrationIn Sudano-Sahelian zone, crop productivity is limited by climate change effect and poor soils. Inserting cover crops into production systems could be an alternative to improve yields and biomass. To achieve this goal, conventional practice of maize cultivation was compared over a five-year period (2014-2018) with four cropping systems using cover crops. The experimental design used was a Fisher block with 6 treatments in 4 replicates. The results showed that the insertion of Cajanus cajan, Stylosanthes hamata, Brachiaria ruziziensis and Mucuna cochinchinensis in a maize-based cropping system improves biomass production without negatively affecting its yield. Used in animal supplementation, the biomass produced can feed 7 Tropical Livestock Units (UBT) of pure maize crop and 8 to 13 UBT for 90 days, depending on the type of cover crop. In the case of organic manure production, the same variations were obtained depending on cropping systems. The insertion of cover crops in cropping system is an integrating agriculture-livestock component.Keywords: Climate change, maize, legumes, fodder biomass, fodder biomass, Sudano-Sahelian zone, Mali.
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Rosier, Karine. "Exploitation agricole et protection du milieu tropical montagnard au Chiapas (Mexique). L'exemple d'un système mis en place à Vigurenso". Revue de géographie alpine 88, n.º 2 (2000): 59–67. http://dx.doi.org/10.3406/rga.2000.2991.

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Idrissou, Y., Youssoufa Mama Sambo Seidou, A. Assani Seidou, H. S. Sanni Worogo, Brice Gérard Comlan Assogba, I. Alkoiret Traoré y Marcel Houinato. "Influence du pâturage et du gradient climatique sur la diversité floristique et la productivité des parcours naturels au Bénin". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 73, n.º 3 (17 de septiembre de 2020): 161–67. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31894.

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Située dans la zone soudanienne du Bénin, la forêt classée de l’Alibori supérieur est à cheval entre le climat tropical humide et le climat tropical sec. Elle est l’une des destinations privilégiées des transhumants nationaux et étrangers. Ces derniers sont attirés par ses ressources pastorales. Les fortes concentrations de bétail présentes ont des conséquences sur la biodiversité qu’il importe de connaître afin de prendre les décisions appropriées. Cette étude a eu pour objectif d’évaluer l’influence de l’intensité du pâturage et du gradient climatique sur la richesse et la diversité floristique, la phytomasse ainsi que sur la valeur pastorale de ces parcours. Les résultats ont montré que les effectifs des familles, genres et espèces diminuaient à mesure que l’intensité du pâturage augmentait. Ce même constat a été fait au niveau de la diversité maximale, de la phytomasse et de la capacité de charge. La zone soudanienne humide a montré une richesse et une diversité floristique, ainsi qu’une productivité et une capacité de charge meilleures que la zone soudanienne sèche. La valeur du recouvrement de la zone sèche a été plus élevée que celle de la zone humide, alors que sa valeur pastorale a été plus faible. Ces résultats pourraient contribuer à la gestion durable des parcours naturels des aires protégées et du système pastoral au Bénin.
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Nguyen, Phu Duc, Jean-Pierre Villeneuve, Babacar Toumbou, Sophie Duchesne y Nomessi Kokutse. "Utilisation de la modélisation de la qualité de l’eau en rivière pour l’évaluation du respect des normes en contexte de données restreintes : cas d’application du bassin versant de la rivière Cau". Revue des sciences de l’eau 31, n.º 3 (10 de diciembre de 2018): 271–90. http://dx.doi.org/10.7202/1054307ar.

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La dégradation de la qualité de l’eau des bassins versants est principalement due au développement socio-économique, dont découlent la croissance démographique, l’urbanisation, l’industrialisation et l’intensification de l’agriculture. La gestion intégrée des ressources en eau par bassin versant (GIEBV) peut être appliquée pour limiter cet impact négatif. Le modèle GIBSI (Gestion Intégrée par Bassin versant à l’aide d’un Système Informatisé) est un outil qui peut être utilisé pour cette GIEBV. GIBSI inclut notamment un sous-modèle pour la production et le transport de l'azote et du phosphore (PO) ainsi qu’un sous-modèle pour la qualité de l’eau en rivière (Qual-GIBSI). Cette étude est axée principalement sur l’applicabilité de ces deux sous-modèles dans une zone tropicale avec un climat de type mousson dans un contexte de données restreintes. Cet exercice a comme objectif, entre autres, de valider si ces sous-modèles sont applicables dans ces conditions. L’application permet également de vérifier dans quelle mesure les normes de qualité de l’eau en rivière sont respectées. Le bassin versant de la rivière Cau au Vietnam est utilisé comme cas d’application. Nous avons démontré à travers cette étude que, même sur ce bassin versant tropical soumis à la mousson où les données disponibles sont limitées en quantité et en qualité, les modèles PO et Qual-GIBSI peuvent apporter des informations utiles pour la gestion de la qualité de l’eau.
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Memarian, Hadi, Siva K. Balasundram y Raj Khosla. "Comparison between pixel- and object-based image classification of a tropical landscape using Système Pour l’Observation de la Terre-5 imagery". Journal of Applied Remote Sensing 7, n.º 1 (28 de agosto de 2013): 073512. http://dx.doi.org/10.1117/1.jrs.7.073512.

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Agonyissa, D. y Brice A. Sinsin. "Productivité et capacité de charge des pâturages naturels au Bénin". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 51, n.º 3 (1 de marzo de 1998): 239–46. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9628.

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Cette étude a été réalisée dans les pâturages soudano-guinéens de la forêt classée de Wari Maro au centre du Bénin. Quatre types de pâturage y ont été distiCette étude a été réalisée dans les pâturages soudano-guinéens de la forêt claes à Schizachyrium sanguineum et Sorghastrum bipennatum des dépressions, des savanes à Andropogon schirensis et A. chinensis, des savanes à Pennisetum unisetum et Chasmopodium caudatum et enfin des jachères à Pennisetum polystachion et Andropogon gayanus. La biomasse produite en fin de saison pluvieuse a varié de 3,45 ± 0,50 à 5,19 ± 0,86 t MS/ha. La biomasse la plus élevée a été obtenue dans le pâturage à Schizachyrium sanguineum et Sorghastrum bipennatum des dépressions. La capacité de charge périodique après le passage des feux de brousse a été estimée à 0,16 unité de bétail tropical par hectare (UBT/ha), soit une charge de saison sèche de 17 200 UBT pour une superficie de 107 500 ha. En saison humide, la conduite des troupeaux et l'exploitation des pâturages étaient liées à l'évolution de la phytomasse et à la disponibilité en eau dans le système d'élevage extensif en cours dans la zone d'étude.
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ALEXANDRE, G., R. ARQUET, J. FLEURY, W. TROUPÉ, M. BOVAL, H. ARCHIMÈDE, M. MAHIEU y N. MANDONNET. "Systèmes d’élevage caprins en zone tropicale : analyse des fonctions et des performances". INRAE Productions Animales 25, n.º 3 (25 de agosto de 2012): 305–16. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.3.3218.

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Le développement de la population de chèvres allaitantes et laitières accompagne l’accroissement de la population humaine dans les zones tropicale et intertropicale. Du fait de leur grande adaptabilité, les caprins y sont élevés dans une gamme étendue de conditions agro-environnementales et selon un large éventail de systèmes de production, souvent traditionnels et peu artificialisés. Les potentialités des animaux et la multifonctionnalité des systèmes sont mises en avant dans de nombreux travaux scientifiques. Cette synthèse fait un état des lieux de l’élevage caprin en zone tropicale et suggère des pistes d’amélioration des performances zootechniques selon les systèmes d’élevage considérés. Les propositions sont formulées dans une perspective de développement durable, avec un apport maîtrisé en intrants. Ainsi, l'utilisation de «l'effet mâle» permet d'induire l'oestrus et l'ovulation et d'augmenter la fertilité globale du troupeau, la reproduction étant un point clé dans le pilotage du système d’élevage. Des stratégies de complémentation avec des ressources non conventionnelles (arbustes, manioc, banane…) sont proposées. Le parasitisme gastrointestinal, pathologie majeure des caprins en zone tropicale humide, peut être contrôlé grâce à des techniques intégrées visant à modifier les équilibres entre hôtes et parasites, avec un recours limité aux anthelminthiques de synthèse. Enfin, l’importance du choix d’un génotype adapté au milieu et à ses contraintes est soulignée.
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Foucher, Eric. "MIGRATHON : un système expert pour l'estimation des flux de migration de poissons entre zones. Application au listao (Katsuwonus pelamis) dans l'océan Atlantique Tropical Est". Aquatic Living Resources 9, n.º 3 (julio de 1996): 225–34. http://dx.doi.org/10.1051/alr:1996026.

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Renault, Lionel, Didier Mugniéry, Michel Bossis y Christophe Tastet. "Protein variation in tropical Meloidogyne spp. as shown by two-dimensional electrophoregram computed analysis". Nematology 2, n.º 3 (2000): 343–53. http://dx.doi.org/10.1163/156854100509105.

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AbstractProtein variation and phenetic relationships in four tropical root-knot nematode species were studied by two-dimensional gel electrophoresis (2-DGE). Total soluble protein extracts from white females of Meloidogyne incognita, M. javanica, M. arenaria and M. mayaguensis were separated by electrophoresis, and the two-dimensional (2-D) profiles were compared with a computed analysis system. A four species global comparison allowed detection of 4 and 13 specific proteins for M. arenaria and M. mayaguensis, respectively, among the 498 proteinic spots detected on the synthetic image (or 'master'). Such proteins were not detected for M. incognita and M. javanica. Nevertheless, species discriminative proteins and shared proteins have been identified in all pairwise comparisons between species. In addition, the similarity index and the genetic distances between the different isolates studied were calculated on the basis of homologous polymorphic spots. A dendrogram was constructed according to the UPGMA method. Significance of the results from phenetic study was assessed by bootstrap analysis. M. incognita, M. javanica and M. arenaria showed high similarity. M. mayaguensis was more distant. These results are in agreement with RAPD and RFLP studies.La variabilité protéique et les relations phénétiques de quatre espèces tropicales de nématodes galligènes ont été étudiées par électrophorèse sur gel en deux dimensions (2-DGE). Les protéines solubles totales extraites de femelles blanches de Meloidogyne incognita, M. javanica, M. arenaria et M. mayaguensis ont été séparées par électrophorèse et les profils bidimensionels comparés à l'aide d'un système d'analyse informatisé. Une comparaison globale des quatre espèces a permis de détecter quatre protéines spécifiques pour M. arenaria et 13 pour M. mayaguensis parmi les 498 taches protéiques présentes sur l'image de référence (ou “master”). De telles protéines n'ont été détectées ni pour M. incognita ni pour M. javanica. Néanmoins, des protéines discriminantes et communes ont été identifiées lors de toutes les comparaisons d'espèces deux à deux. De plus, les indices de similarité et les distances génétiques entre les différents isolats étudiés ont été calculés à partir des taches polymorphes homologues. Les dendrogrammes ont été construits selon la méthode UPGMA. La signification des résultats phénétiques a été estimée par une analyse “bootstrap”. M. incognita, M. javanica et M. arenaria sont très proches. M. mayaguensis est plus distant. Ces résultats sont en accord avec ceux d'études en RAPD et RFLP.
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Toure, Yaya, Tchoa Kone, Lacina Fanlégué Coulibaly, Nakpalo Silué y Mongomaké Kone. "Effet du déficit hydrique induit par l’agar-agar sur la croissance des vitroplants de deux morphotypes de voandzou (Vigna subterranea L. Verdc.)". International Journal of Biological and Chemical Sciences 15, n.º 6 (23 de febrero de 2022): 2581–89. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v15i6.26.

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Le voandzou (Vigna subterranea L.) est l’une des légumineuses à graines tropicales généralement cultivé dans les régions à faible pluviométrie. Cette étude visait à déterminer le comportement des morphotypes Ci2 et Ci4 de voandzou en conditions de déficit hydrique. Les vitroplants issus du développement des axes embryonnaires des graines et âgés de dix jours, ont été transférés sur le milieu de base de Murashige et Skoog (½MS0) solidifié avec différentes concentrations d’agar-agar (6 g/l, 12 g/l, 18 g/l, 24 g/l, 30 g/l, 36 g/l) pour induire le déficit hydrique. Après 30 jours d’incubation, l’évaluation des vitroplants a montré que l’effet du déficit hydrique sur leur croissance a varié selon l’organe et le morphotype utilisé. Le système racinaire des plantules a été plus affecté par le déficit hydrique comparativement au système aérien. Les taux de réduction de la hauteur des plantules, du nombre de feuilles, de la biomasse fraîche aérienne et de la biomasse sèche racinaire ont respectivement été de 39,46%, 16,66%, 72,88%, 29,39%, 32,50%, 52,25% pour le morphotype Ci2 et de 45,94%, 39,40%, 72,15%, 53,80%, 39,18% 67,93% pour le morphotype Ci4. La réduction de la croissance consécutivement au déficit hydrique induit par l’agar-agar a été plus importante avec le morphotype Ci4. Aussi, le morphotype Ci2, dont la réduction de la croissance a été moins affectée est considéré comme étant le plus tolérant au déficit hydrique. English title: Effect of water deficit induced by agar-agar on the vitroplants growth of two landraces of voandzeia (Vigna subterranea L. Verdc.) Voandzeia (Vigna subterranea L.) is one of the most common tropical legumes grown in low rainfall areas. The objective of this study were to determine the behavior of two landraces (Ci2 and Ci4) under water deficit conditions. Vitroplants from the development of the embryonic axes of seed, aged ten days, were transferred to the base medium of Murashige and Skoog (½MS0) solidified with different concentrations of agar agar (6 g/l, 12 g/l, 18 g/l, 24 g/l, 30 g/l, 36 g/l) to induce water deficit. After 30 days of incubation, vitroplant evaluation showed that the effect of water deficit on growth varied depending on organ and landrace used. Seedling root systems were more affected by water deficit than the aerial system. The reduction rates of seedling height, leaf number, aerial fresh biomass, and root dry biomass were respectively 39.46%, 16.66%, 72.88%, 29.39%, 32.50%, 52.25% for landrace Ci2, and 4 5.94%, 39.40%, 72.15%, 53.80%, 39.18% 67.93% for landrace Ci4. The reduction in growth following agar-agar induced water deficit was greater with morphotype Ci4. Also, landrace Ci2, whose reduction in growth has been less affected, is considered to be the most water deficit tolerant.
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Codjo Jacques, HOUNDETE, ASSONGBA Yédjanlognon Faustin, YOKA Joseph y DJEGO Julien Gaudence. "Importance de l’association de cultures face aux variabilités climatiques dans les collines au Benin". Journal of Applied Biosciences 150 (30 de junio de 2020): 15403–18. http://dx.doi.org/10.35759/jabs.150.3.

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Objectif : Cette étude vise à estimer les performances agronomiques de la production du mais par association à une espèce de la famille des cucurbitacaea «goussi» en vue de l’exploitation des processus écologiques. Méthodologie et résultats : les essais ont été installés en champs paysans sur un sol ferrugineux tropical dans deux (2) villages de la commune de Glazoué. Le dispositif expérimental est en blocs aléatoires complets (BAC) avec deux répétitions ou blocs. Chaque bloc est subdivisé en deux parcelles élémentaires abritant chacune un traitement. Les traitements sont du maïs en culture pure (Témoin absolu T0) et maïs en association avec goussi (Test T1). Les données climatiques, agronomiques et de rentabilité financière ont été collectées sur cette expérimentation. En matière de résultat, il ressort que l’humidité au niveau des parcelles du système de l’association de maïs et goussi est supérieure à celle des parcelles du système de culture pure de maïs et ceci durant tous les temps de collectes. Le poids des épis était le plus élevé pour l’association maïs et goussi de même que pour tous les autres paramètres (le nombre de rangées par épis, le nombre de grains par épis et le poids de 100 graines). Conclusion et application des résultats : la pratique agricole qui constitue à associer deux espèces végétales domestiquées Zea mays L. de la famille des Poaceaes et Citrullus lanatus (Thunb.) de la famille des Cucurbitaceae est une des meilleures stratégies mises en place par les producteurs pour les impacts des changements climatiques. Mots clés : Mélange de culture ; variabilité climatique ; maïs-goussi ; rentabilité et Citrullus lanatus Importance of the association of crops facing climate variability in the hills in Benin ABSTRACT Objective: This study aims to estimate the agronomic performance of corn production by association with a species of the cucurbitacaea family "goussi" for the exploitation of ecological processes. Methodology and results: the trials were set up in peasant fields on tropical ferruginous soil in two (2) villages in the commune of Glazoué. The experimental setup is in complete random blocks (BAC) with two repetitions or blocks. Each block is subdivided into two elementary plots, each housing a treatment. The treatments are corn in pure culture (absolute control T0) and corn in association with goussi (Test T1). Climatic, agronomic and financial profitability data were collected on this experiment. In terms of results, it appears that the humidity in the plots of the system of the association of maize and goussi is higher than that of the plots of the system of pure cultivation of corn and this during all the times of collections. The weight of the cobs was highest for the corn and goussi combination as well as for all the other parameters (the number of rows per cob, the number of grains per cob and the weight of 100 seeds). Conclusion and application of the results: the agricultural practice, which consists in associating two domesticated plant species Zea mays L. of the family Poaceae and Citrullus lanatus (Thunb.) of the family Cucurbitaceae is one of the best strategies implemented by producers to the impacts of climate change. Keywords: Mixed cropping; climate variability; Maize-goussi; profitability and Citrullus lanatus
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Peltier, Regis. "Quelle place pour l’agroforesterie dans l’avenir des forêts tropicales ?" BOIS & FORETS DES TROPIQUES 341 (20 de agosto de 2019): 3. http://dx.doi.org/10.19182/bft2019.341.a31769.

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Avec une population estimée à dix milliards d’habitants dans quelques décennies, l’avenir du monde intertropical sera obligatoirement entre les mains des êtres humains. Ceux-ci protégeront une petite partie des forêts dites naturelles afin d’essayer d’y conserver la biodiversité qu’elles abritent ; ils géreront de façon plus productive une autre partie, ce qui passera très probablement par une simplification de leur diversité, dans la mesure où l’on favorisera les espèces les plus productives, les plus faciles à régénérer et dont les produits seront faciles à industrialiser et à vendre.Et entre la forêt protégée et la forêt aménagée, que restera-t-il ? Des plantations monospécifiques de bananiers, de riz, de cacaoyers, de coton ? Mais alors, comment les espaces forestiers pourront-ils évoluer en échangeant du matériel génétique, s’adapter aux changements climatiques, résister aux maladies nouvelles, etc. ?Les écologues estiment que la forêt ne pourra survivre que s’il existe des liens de continuité entre les massifs forestiers. La connectivité écologique ne pourra que très rarement être assurée par des corridors forestiers continus. L’existence d’îlots forestiers discontinus mais proches et à distance régulière permet le passage en « pas japonais » de nombreuses espèces végétales et animales, mais pas de toutes. Les micro-organismes et la macrofaune des sols forestiers ne peuvent se déplacer qu’à la condition d’une certaine continuité dans la trame arborée. Celle-ci n’est possible que par la présence d’arbres dans les zones cultivées, voire urbanisées. L’agroforesterie est la voie la plus prometteuse pour assurer cette continuité écologique.L’agroforesterie consiste à associer des arbres avec l’agriculture et/ou l’élevage, au niveau des parcelles, des exploitations ou des paysages. Les systèmes traditionnels, à faibles niveaux d’intrants, étaient et sont encore agroforestiers ; mais l’agriculture industrielle à hauts niveaux d’intrants (cf. mécanisation du travail, apport d’engrais, d’herbicides, de semences très améliorées, voire génétiquement modifiées) a, en général, exclu l’arbre des parcelles.Aujourd’hui, de nombreux agronomes, pastoralistes et forestiers travaillent ensemble pour appuyer techniquement et politiquement le retour des arbres dans l’espace agricole et pastoral.La diffusion à grande échelle de méthodes standardisées, mises au point en station de recherche, a rarement marché en milieu tropical. Par exemple, la culture en couloirs, mise au point par l’Icraf1 dans ses stations du Kenya au cours des années 1980, n’a pas été adoptée par les agriculteurs. Elle nécessitait trop de travail pour rabattre régulièrement les rejets d’arbres et limiter le développement de leurs racines, sans résoudre le problème de l’acidification des sols.Croire que l’agroforesterie permettra de stopper les défrichements forestiers par les agriculteurs essarteurs (sur abattis-brûlis) est également une erreur d’analyse. Il est certes vrai que l’agroforesterie permet aux agriculteurs qui la pratiquent de récolter chez eux de nombreux produits qu’ils récoltaient autrefois en forêt ; elle facilite également la culture continue sur le même sol, sans avoir à défricher de nouvelles forêts. Cependant, tant que les gouvernements laisseront les agriculteurs s’approprier des terres en défrichant la forêt publique, puis en la brûlant et en la mettant en culture, ceux-ci continueront à utiliser cette pratique qui permet d’étendre son capital foncier et de cultiver, avec peu de travail et une bonne production, pendant au moins une trentaine d’années.Les systèmes agroforestiers, qui permettent de répondre à presque tous les besoins d’une famille sur une surface limitée, nécessitent une bonne technicité pour limiter les concurrences entre espèces végétales et animales, récolter les différents produits – il est par exemple difficile d’abattre un arbre, pour en récolter son bois, sans écraser les cultures associées – et demandent un travail soutenu. C’est pourquoi les systèmes agroforestiers les plus performants se rencontrent dans les pays où la densité de la population rurale est la plus forte et où les forêts ont disparu (lakous d’Haïti, jardins agroforestiers de Java, bocage Bamilèkè et parcs arborés sur terrasses Kapsiki au Cameroun). Les résultats les plus probants, en matière de diffusion des systèmes agroforestiers au cours des trois dernières décennies, résultent du respect de modalités présentées ci-après :- L’accès aux forêts est limité, soit de fait lorsqu’il n’en existe plus, soit par décision du gouvernement qui met des forêts « sous cloche », en créant des forêts protégées définitivement (parcs et réserves) ou temporairement (capital foncier pour l’avenir), ce gouvernement ayant les moyens de faire appliquer cette politique, ce qui est très rarement le cas (ex. : Costa Rica, certains États de l’Inde).- On apporte une subvention durable aux agriculteurs qui conservent de jeunes arbres pour restaurer ou étendre leurs systèmes agroforestiers. C’est le cas de l’extension des parcs à Faidherbia albida au Nord-Cameroun, la subvention étant financée par un prélèvement sur la vente du coton. Également, les agroforestiers sont subventionnés pour les services écosystémiques qu’ils rendent à une communauté solvable ; tel est le cas des têtes de bassins versants approvisionnant une ville en eau en Inde ou au Costa Rica. En dehors des zones tropicales, ailleurs dans le monde, la plantation de haies bocagères est financée, notamment par la PAC2 en Europe.- On valorise les produits issus des systèmes agroforestiers en leur donnant des labels, qui permettent de les vendre plus cher à des consommateurs engagés (cas du café bio et équitable et du bois d’œuvre au Nicaragua).- On sécurise le foncier, ce qui garantit à l’agriculteur que les arbres qu’il plante pourront être récoltés par lui ou ses héritiers (exemple de la loi Gestion locale sécurisée, à Madagascar).- On encourage chaque agroforestier à adapter le système à ses possibilités (conditions écologiques, sociales, économiques) et à son accès aux marchés. Par exemple, dans l’Ouest-Cameroun, les agriculteurs éliminent de leurs haies des arbres devenus sans valeur (exemple : ficus producteurs de fibres végétales) pour les remplacer par des fruitiers ou des arbres producteurs de bois de sculpture et de menuiserie, de plus en plus recherchés en ville.Sans être une panacée qui permettra de bloquer le défrichement des forêts, l’agroforesterie est une nécessité absolue pour assurer aux populations du monde tropical une partie des biens et des services qui étaient autrefois rendus par les forêts. Par ailleurs, elle permettra aux forêts conservées d’être moins sollicitées par les populations, et elle contribuera à assurer leur survie à long terme, en facilitant le flux et l’évolution des ressources génétiques forestières.
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Shipton, Parker. "Debts and trespasses: land, mortgages, and the ancestors in western Kenya". Africa 62, n.º 3 (julio de 1992): 357–88. http://dx.doi.org/10.2307/1159748.

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Resumen
AbstractAgricultural programme planners have commonly assumed that, to adopt new crops and inputs, small-scale farmers need financial loans, and that private land titles help them to borrow by providing a form of collateral for mortgages. The experience of the over 2 million Luo people and others in Kenya shows how inappropriate this theory can be in a tropical African context.With a land-holding system based on patriliny, the hosting of in-laws, and other principles, Luo tend to live among kin. They continue to justify land claims largely by labour, by the presence of ancestral graves, and by the group membership these represent. These patterns persist despite individual titling by the government since the 1950s. Financial institutions trying to foreclose on defaulters, and buyers trying then to move on to those lands, face stiff social a~hd political resistance, sometimes violent. The government land register obsolesces, and double-dealing proliferates. The mortgage system breaks down.Other problems in exogenous finance are legion. Credit means debt. It also means patronage, at international, national, or local levels. Neither public nor private financial institutions have overcome the great cultural, political, or pragmatic difficulties of lending to small farmers for staple food cropping or most other farm activities. These people have important debts and obligations of their own already, some quite subtle and some long-term. The promise of more loans, the most commonly cited justification for freehold tenure, proves largely illusory in western Kenya, as in many other rural parts of tropical Africa. Aid strategies based on saving and investment, and on non-financial intervention, hold more promise.RésuméCeux qui ont établi la planification agricole ont assumé de facon générate que, pour adopter les nouvelles cultures et ressources, les fermiers à petite échelle ont besoin de prêts financiers, et que le titre de propriétaire leur permet d'emprunter en constituant une sorte d'engagement pour une hypothéque. L'exemple du peuple Luo de plus de deux millions et des autres au Kenya, montre que cette théorie n'est pas due tout appropriee dans le contexte d'une Afrique tropicale.En raison d'un systeme foncier basé sue l'héritage père-fils, le recueillement des belles-families, et d'autres principes, les Luo ont tendance à vivre en communaute familiale. Us continuent à justifier leurs demandes de terres essentiellement par leur travail effectué, par la présence des tombes ancestrales, et par l'appartenance au groupe que celles-ci représentent. Ces modèles persistent, même depuis que le gouvemement a attribué des titres de propriété individuels à partir des années 1950. Les institutions financières qui tentent de saisir les débiteurs, et les acheteurs qui essaient de prendre possession de ces terres, se heurtent à une résistance ferme à la fois sociale et politique, et parfois même violente. Le registre des terres du gouvemement tombe en désuetude, et le procédé du double-jeu prolifère. Le système de l'emprunt s'effondre.Les autres problèmes en finance exogène sont multiples. Le credit est un signe de dette. II signifie aussi le patronage, aux niveaux international, national, ou local. Aucunes institutions financières publiques ou privées n'ont pu surmonter les grandes difficultés culturelles, politiques ou pragmatiques pour prêter à de petits fermiers pour la production alimentaire de base ou la plupart des autres activités de la ferme. Ces gens ont déjà leurs propres dettes de reconnaissance, à plus ou moins long terme. La promesse d'emprunts supplémentaires, ce qui est le plus regulièrement utilisé pour justifier la propriété fonciére libre, se revèle être fortement illusoire dans le Kenya de l'ouest, comme dans beaucoup d'autres régions de l'Afrique tropicale. Les stratégies d'aides basées sur l'épargne et l'investissement, ainsi que sur des interventions non financieres donnent plus d'espérances.
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AUMONT, G. y P. CHEMINEAU. "Avant-propos". INRAE Productions Animales 10, n.º 1 (7 de febrero de 1997): 3. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1997.10.1.3971.

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Resumen
Les textes contenus dans ce numéro spécial de Productions Animales sont issus, pour l’essentiel, d’une réunion de la Commission spécialisée de Recherches INRA sur les ovins, les caprins et les cervidés. Cette réunion avait pour objet de présenter des projets et des actions de recherche menées sur les petits ruminants en zone tropicale par des chercheurs de notre institut en Caraïbe, par le CIRAD-EMVT en Guadeloupe et en Afrique, par une structure départementale de la Martinique (SECI) ou par des instituts internationaux (ILRI), projets menés le plus souvent en collaboration. Une forte contribution provient de la Guadeloupe et de la Martinique, sous l’impulsion et la responsabilité de l’Unité de Recherches Zootechniques de l’INRA, où sont développés de nombreux programmes de recherche et de recherche/développement sur les petits ruminants. Plusieurs textes rapportent des résultats obtenus sur le continent africain par le CIRAD-EMVT, et un texte présente des données obtenues sur les caprins au Mexique, en zone subtropicale. Le développement de l’élevage des petits ruminants représente un enjeu déterminant pour les systèmes d’élevages tropicaux. En Asie, en Afrique, en Amérique inter-tropicale, ces espèces représentent des cheptels considérables, souvent bien plus importants qu’en Europe. Les populations des ovins et caprins dans les pays tropicaux en voie de développement représentent 54 % du cheptel mondial, soit 926 millions de têtes (FAO 1993). Elles permettent des productions (lait, viande, laine et cuirs, et parfois traction) qui ne sont pas de simples compléments de revenus, mais, bien souvent avec d’autres espces à cycle court (porc, volaille), les ressources essentielles pour la survie et le développement de cellules productives réduites et familiales dans des systèmes difficiles et complexes comme les zones arides ou les zones péri-urbaines. L’intérêt de regrouper ces différents textes est de montrer les différentes approches que l’on peut avoir du développement de ces systèmes d’élevage, depuis la cellule familiale africaine jusqu’à des systmèes sophistiqués et très productifs mis en place par des organismes de développement comme la SECI dans des pays tropicaux riches, parangon européen dans un univers tropical sous-développé. Il était donc important que la Commission ovine et caprine de l’INRA permette l’expression de recherches menées au sein de l’institut ou avec son partenaire privilégié dans le monde tropical, le CIRAD-EMVT. En rassemblant ces textes dans un même numéro, nous avons l’ambition que leur lecture puisse servir à bien d’autres personnes que celles présentes lors de la réunion de la Commission. Par une diffusion plus large qu’à l’accoutumée, nous espérons ainsi intéresser de nombreux chercheurs, techniciens et agents de développement de toute la zone tropicale francophone, africaine et caraïbe. Nous avons aussi l’espoir que les résultats présentés par les différents auteurs puissent intéresser nos lecteurs habituels des zones tempérées. Ceux-ci pourront, en effet, par la lecture de ces articles, mieux connaître les problèmes existant dans des systèmes d’élevage assez différents de ceux rencontrés en zones tempérées. Bien que les thématiques abordées soient assez éloignées des préoccupations les plus courantes des problèmes de l’élevage en Europe, beaucoup se rendront compte que certains problmes posés dans les zones tropicales sont des sujets d’actualité dans les zones tempérées. C’est le cas de la maîtrise de l’intensification des systèmes de pâturage et du contrôle de l’infestation parasitaire, par exemple. Le développement des productions animales dans les zones tropicales, en particulier à partir des petits ruminants qui constituent une ressource précieuse, est un formidable défi à relever ces prochaines années. Ce numéro de Productions Animales a l’ambition de contribuer, modestement et é sa manière, à ce développement.
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Muamba Kalenda Bwandamuka, Franco, John Banza Mukalay, Franck Katumbwe Ndandula, Francis Kabwe Masangu, Michel Mwamba Kasongo, Gaillard Mayamba Makanda, Jules Nkulu Mwine Fyama y Emery Kasongo Lenge Mukonzo. "Évaluation du risque d’érosion sur quelques sols de la plaine de Lubumbashi, R.D. Congo". International Journal of Biological and Chemical Sciences 15, n.º 5 (23 de enero de 2022): 2095–117. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v15i5.32.

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Resumen
Le contrôle de l’érosion hydrique des sols est l’une des préoccupations importantes en agriculture pluviale, notamment sous les climats tropicaux. Dans la plaine de Lubumbashi, deux sites agricoles (ferme Kasapa et le périmètre agroforestier de Mukoma) ont été étudiés en vue d’y évaluer le risque d’érosion hydrique du sol. Des cartes thématiques des différents facteurs d’érosion, tels que décrits dans l’Équation universelle de pertes de sol, ont été intégrées dans un Système d’Information Géographique, permettant ainsi de : (1) démêler leur complexité et leur interdépendance dans l’analyse des risques d’érosion et (2) cerner l’impact et la contribution de chacun d’eux aux pertes en sol. Cette démarche a permis de : (1) hiérarchiser les différentes zones de sites étudiés selon leurs degrés de sensibilité à l’érosion et (2) déterminer le taux d’érosion par le ruissellement en nappe (30,8 t/ha/an en moyenne pour la ferme Kasapa et de 3,6 t/ha/an pour le site de Mukoma). Par ordre d’importance, les facteurs décisifs qui contrôlent l’érosion hydrique dans la plaine de Lubumbashi sont : la pente, l’érodibilité des sols et la couverture végétale. The control of soil erosion by water is one of the major concerns in rainfed agriculture, especially in tropical climates. In the plain of Lubumbashi, two agricultural sites (Kasapa farm and the agroforestry perimeter of Mukoma) have been studied to assess the risk of soil erosion. Thematic maps of the various erosion factors, as described in the Universal Soil Losses Equation, were integrated into a Geographic Information System to (1) unravel their complexity and interdependence in the analysis of erosion risks and (2) identify the impact and contribution of each of them to soil losses. This approach allowed us to (1) prioritize the different areas of the studied sites according to their degree of sensitivity to erosion and (2) determine the rate of sheet erosion by runoff (30.8 t/ha/year on average for the Kasapa farm and 3.6 t/ha/year for the Mukoma site). In order of importance, the decisive factors that control water erosion in the Lubumbashi plain are: slope, soil erodibility and vegetation cover.
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BLANFORT, V., M. DOREAU, J. HUGUENIN, J. LAZARD, V. PORPHYRE, J. F. SOUSSANA y B. TOUTAIN. "Impacts et services environnementaux de l’élevage en régions chaudes". INRAE Productions Animales 24, n.º 1 (4 de marzo de 2011): 89–112. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.1.3239.

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Les interactions entre l’élevage et l’environnement sont l’objet d’un débat médiatique, sociétal et scientifique depuis les années 70. Ce débat, focalisé sur les impacts négatifs de l’élevage sur l’environnement et jusqu’ici limité aux pays développés, concerne dorénavant les pays émergents et en développement où se fera l’essentiel de l’accroissement de la production animale. Toutefois, il est désormais admis que l’élevage peut aussi produire des services écosystémiques en plus de sa fonction productive. Cette synthèse propose un bilan des impacts et des services environnementaux liés aux productions animales dans les pays du Sud et trace des pistes d’amélioration pour les élevages de ruminants, les porcs et volailles ainsi que l’aquaculture. Les changements historiques d’utilisation des terres et de certains habitats aquatiques en cours dans le monde tropical nécessitent une réflexion pour des systèmes de production plus durables. Les émissions de gaz à effet de serre concernent en grande partie les zones tropicales où les systèmes à faible productivité sont forts émetteurs par kg de lait ou de viande produite. Elles sont compensées en partie par un stockage de carbone dans les pâturages, mais les références en zone tropicale restent à préciser. L’augmentation rapide des productions animales au cours des dernières décennies est essentiellement issue de l’industrialisation de l’élevage dans de nombreux pays du Sud où les questions sur la pollution des sols, des eaux, de l’air et le traitement des effluents deviennent incontournables. Les systèmes extensifs moins productifs mais moins polluants conduisent aussi à des services environnementaux. L’élevage est fort consommateur d’eau, mais principalement d’eau «verte» liée à la production végétale. La consommation de ressources fossiles (énergie, phosphates...) s’avère fortement dépendante de l’intensification des systèmes d’élevage. Le risque d’érosion de la biodiversité animale et végétale est une menace avérée, en lien avec la déforestation et les pratiques d’élevage. Dans une discussion globale, les principaux systèmes d’élevage des pays du Sud sont évalués à l’aune de leurs performances environnementales. Des perspectives d’évolution vers des systèmes de production à plus faible impacts et intégrant des services écologiques existent notamment par la mise en place de mécanismes financiers incitatifs. Mais les priorités de lutte contre la faim et la pauvreté constituent des obstacles de taille dans de nombreux pays du sud. Elles conditionnent l’amélioration des performances environnementales à la mise en place de systèmes d’élevage assurant la réponse aux besoins alimentaires des populations et la durabilité économique et sociale indispensable aux sociétés en développement.
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Onana, Vincent Laurent, Estelle Ndome Effoudou, Sylvia Desirée Noa Tang, Véronique Kamgang Kabeyene y Georges Emmanuel Ekodeck. "Chemical weathering intensity and rare earth elements release from a chlorite schist profile in a humid tropical area, Bengbis, Southern Cameroon". Journal of the Cameroon Academy of Sciences 16, n.º 2 (27 de enero de 2021): 123–45. http://dx.doi.org/10.4314/jcas.v16i2.5.

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Resumen
RésuméUn profil d’altération développé sur chloritoschistes de la zone de Bengbis (Sud Cameroun) a été choisi pour quantifier l’intensité de l’altération et comprendre le comportement des terres rares. Les valeurs de l’indice d’altération mafique combinées aux diagrammes ternaires du système Al – Fe – Mg – Ca – Na – K montrent que l’hydrolyse des feldspaths est proportionnelle à celle des minéraux mafiques (pertes en Mg), bien que l’hydrolyse des plagioclases (Ca, Na) soit plus intense que celle des minéraux ferromagnésiens. Les matériaux d’altération étudiés sont localisés dans le domaine de la kaolinitisation, à l’exception des matériaux nodulaires qui sont légèrement latritiss. La modification du comportement du Mg dans le milieu d’altération s’exprime par les faibles valeurs du rapport Ca/Mg. Le potassium et Be sont lessivés dans le sol en association avec Mg. L’ordre de mobilité des éléments dans l’environnement d’altération étudié est : Ca ≈ Na > Fe2+ ≈ Sr > Mg ≈ Co > Mn > Li > Ba > Rb > P > Cd > Ni > Si > Be > K > Sn. Les enrichissements en K, Cs et Be dans les saprolites sont liés à la présence d’illite. L’accumulation en Cs dans le sol est due à la présence de kaolinite. Le système le plus stable dans le milieu d’altération étudié est : Hf – Nb – W – U. Les saprolites, les matériaux nodulaires et les matériaux argileux meubles superficiels sont appauvris en terres rares par rapport à la roche mère. Les terres rares présentent trois types de comportement le long du profil d’altération, comme l’indiquent les valeurs du rapport (La/Yb)N ((La/Yb)N < 1, (La/Yb)N ~ 1 et (La/Yb)N > 1). Les terres rares légères et les terres rares moyennes s’accumulent dans les matériaux d’altération pour des valeurs de pH comprises entre 5,5 et 5,6 et pour celles de Eh variant entre +60 et +70mV. L’ordre de mobilité de ces éléments dans ces matériaux est le suivant : terres rares moyennes > terres rares lourdes terres rares légères. Ce fait est contre-intuitif, car les terres lourdes sont plus mobiles dans les environnemenst supergènes que les terres rares légères. L’adsorption ou la co-précipitation de ces terres rares sur les oxydes de fer peut principalement contrôler la concentration de ces éléments dans le profil d’altération. Les faibles anomalies en Ce dans les matériaux d’altération de la zone de Bengbis, dues au changement de Ce3+ en Ce4+, sont probablement dues à la présence de faibles quantités de rhabdophane. Les matériaux d’altération étudiés présentent un fractionnement en Gd (Gd/Gd* ~0.70 – 0.84) dues à une intense lixiviation. Ce fait a rarement été signalé dans un environnement d’altération latéritique. Il semble qu’une partie de la distribution et de la remobilisation du gadolinium soit contrôlée par des minéraux mafiques dans les matériaux d’altération étudiés. La distribution et la mobilisation des terres rares sont donc contrôlées par (1) l’adsorption ou la coprécipitation dans les minéraux mafiques et Fe, (2) et légèrement par les minéraux contenant des terres rares tels que le rhabdophane, rencontrés dans les matériaux d’altération étudiés. Abstract An in situ weathering profile overlying chlorite schists in southern Cameroon was chosen to quantify chemical weathering intensity and to study the behaviour of rare earth elements (REE). Mafic index alteration values combined with the ternary diagrams of the Al – Fe – Mg – Ca – Na – K system show that the hydrolysis of feldspars is proportional to that of mafic minerals (losses in Mg), although the hydrolysis of the plagioclases (Ca, Na) is more intense than that of ferromagnesian minerals. The studied materials are localised in the domain of kaolinitisation, except for nodular materials which are slightly lateritised. The change in the behaviour of Mg in the weathering environment is expressed by the low values in Ca/Mg ratio. Potassium and Be are leached in the soil in association with Mg. The order of mobility of the elements in the weathering environment is: Ca ≈ Na > Fe2+ ≈ Sr > Mg ≈ Co > Mn > Li > Ba > Rb > P > Cd > Ni > Si > Be > K > Sn. The enrichments in K, Cs and Be in saprolites are linked to the presence of illite. Cesium accumulation in the soil is due to the presence of kaolinite. The most stable system is: Hf – Nb – W – U. Saprolites, nodular and loose clayey materials are depleted in REE relative to the parent rock. REE exhibit three types of behaviour along the Bengbis profile like indicated by (La/Yb)N ratio values ((La/Yb)N < 1, (La/Yb)N ~ 1 and (La/Yb)N > 1). Light REE and Middle REE accumulate in the weathering materials for pH values ranging between 5.5 and 5.6 and for those of Eh varying between +60 and +70mV. The order of mobility of REE in these horizons is: Middle REE > Heavy REE ≈ Light REE. This fact is counter-intuitive, because Heavy REE are more mobile in supergene environment than Light REE. Adsorption or co-precipitation of LREE onto Fe oxides mainly may control the concentration of these elements in the profile. Weak Ce anomalies in the weathering materials of Bengbis area, due to the change in Ce3+ to Ce4+, are probably due to the presence of low amounts in rhabdophane. The studied weathering materials show a fractionation in Gd (Gd/Gd* ~0.70 – 0.84) due to intense chemical leaching. This fact has been rarely reported in lateritic weathering environment. It appears that, a part of Gd distribution and remobilization is controlled by mafic minerals in the studied weathered materials. REE distribution and mobilization are thus controlled by (1) adsorption or co-precipitation in mafic and Fe minerals, (2) and slightly by REE-bearing minerals such as rhabdophane found in the studied weathering profile.
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ALEXANDRE, G., G. AUMONT, J. FLEURY, O. COPPRY, P. MULCIBA y A. NEPOS. "Production semi-intensive au pâturage de caprins à viande en zone tropicale humide : le cas des cabris Créoles sur pangola (Digitaria decumbens) en Guadeloupe". INRAE Productions Animales 10, n.º 1 (7 de febrero de 1997): 43–53. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1997.10.1.3976.

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Dans la Caraïbe, le mode de production animale le plus répandu est l’élevage au pâturage. Différents travaux menés sur l’exploitation du pangola (Digitaria decumbens) par les chèvres Créoles à viande en Guadeloupe sont présentés. Le troupeau est conduit toute l’année au pâturage de façon intensive (conduite de la reproduction, prophylaxie, fertilisation, irrigation, charge animale). La production de chèvres en système allaitant valorise le système fourrager testé (1385 kg de sevrés/ha) et le système intensif permet l’expression du potentiel de ce génotype performant. L’augmentation du chargement de 1390 à 1980 kg de poids vif par hectare ne s’accompagne pas de baisses des performances de reproduction et d’allaitement mais d’une augmentation de la mortalité pré-sevrage de 7 à 10,5 %. Un mode de gestion rotatif basé sur l’âge de repousse du fourrage n’a pas permis d’améliorer la qualité pastorale du fourrage offert mais a sans doute accru le parasitisme gastro-intestinal des jeunes sous la mère. Une réduction notable des apports de concentrés aux mères (près de 46 % d’énergie totale) a pu être appliquée sans altérer leurs performances zootechniques. Les performances à l’herbe des jeunes en croissance sont de près de 37 g/j de croissance du sevrage jusqu’à l’âge de 11 mois. L’élevage des chevreaux mâles ou femelles sur pâturage intensif de pangola produit en moyenne 1130 kg de croît/ha/an. Un enrichissement de la prairie en légumineuse n’a pas permis d’augmenter de façon sensible la croissance des jeunes boucs. Un mode de pâturage en avant de jeunes chevrettes au sortir du sevrage a permis d’améliorer leurs résultats d’élevage. Les méfaits de l’intensification fourragère sont discutés : mauvaise maîtrise agronomique des pâtures, accumulation de biomasse fourragère résiduelle, dégradation progressive de la valeur pastorale des prairies, augmentation de l’incidence parasitaire. L’intérêt de promouvoir une intensification raisonnée des systèmes de pâturages tropicaux est présenté.
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DE LA CHEVROTIÈRE, C., C. MORENO, P. JAQUIET y N. MANDONNET. "La sélection génétique pour la maîtrise des strongyloses gastro-intestinales des petits ruminants". INRAE Productions Animales 24, n.º 3 (7 de julio de 2011): 221–34. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.3.3257.

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La durabilité des systèmes d'élevage tropicaux et tempérés extensifs est à rechercher dans l'équilibre entre le milieu et les productions, animales et végétales. Ainsi, il est judicieux de choisir les animaux pour leur adaptation aux contraintes du milieu, plutôt que de chercher à les en soustraire. Dans ce contexte, les strongyloses gastro-intestinales représentent une contrainte pathologique majeure des petits ruminants, particulièrement en zone tropicale humide. Depuis quelques années, la stratégie d'éradication des parasites a évolué vers une logique de manipulation des équilibres hôtes-parasites dans les systèmes pâturés par combinaison de diverses stratégies. La résistance génétique aux strongles gastro-intestinaux s'inscrit dans cette nouvelle démarche et y tient un rôle majeur. L'objectif de cette synthèse est de souligner les apports de la génétique et de la génomique à la compréhension et à l'exploitation de différences entre individus pour la résistance aux strongyloses gastro-intestinales. Les races locales se révèlent dans la plupart des cas les plus résistantes et les plus productives dans leur milieu. Que ce soit chez des races de milieu tropical ou tempéré, une variabilité génétique intra-race a pu être observée chez les ovins et les caprins. Des critères de résistance exploitables en sélection sont connus chez les ovins comme chez les caprins avec un contrôle génétique comparable. Enfin, la composante immunitaire (complexe majeur d'histocompatibilité notamment) de la résistance est clairement impliquée dans les mécanismes. Cependant, du fait de comportements alimentaires différents, les mécanismes sous jacents pourraient être plus simples et moins efficients chez les caprins. L'information génomique s'accumule mais reste encore difficilement valorisable par les professionnels.
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Toihir, A. M., H. Bencherif, V. Sivakumar, L. El Amraoui, T. Portafaix y N. Mbatha. "Comparison of total column ozone obtained by the IASI-MetOp satellite with ground-based and OMI satellite observations in the southern tropics and subtropics". Annales Geophysicae 33, n.º 9 (16 de septiembre de 2015): 1135–46. http://dx.doi.org/10.5194/angeo-33-1135-2015.

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Abstract. This paper presents comparison results of the total column ozone (TCO) data product over 13 southern tropical and subtropical sites recorded from the Infrared Atmospheric Sounder Interferometer (IASI) onboard the EUMETSAT (European organization for the exploitation of METeorological SATellite) MetOp (Meteorological Operational satellite program) satellite. TCO monthly averages obtained from IASI between June 2008 and December 2012 are compared with collocated TCO measurements from the Ozone Monitoring Instrument (OMI) on the OMI/Aura satellite and the Dobson and SAOZ (Système d'Analyse par Observation Zénithale) ground-based instruments. The results show that IASI displays a positive bias with an average less than 2 % with respect to OMI and Dobson observations, but exhibits a negative bias compared to SAOZ over Bauru with a bias around 2.63 %. There is a good agreement between IASI and the other instruments, especially from 15° S southward where a correlation coefficient higher than 0.87 is found. IASI exhibits a seasonal dependence, with an upward trend in autumn and a downward trend during spring, especially before September 2010. After September 2010, the autumn seasonal bias is considerably reduced due to changes made to the retrieval algorithm of the IASI level 2 (L2) product. The L2 product released after August (L2 O3 version 5 (v5)) matches TCO from the other instruments better compared to version 4 (v4), which was released between June 2008 and August 2010. IASI bias error recorded from September 2010 is estimated to be at 1.5 % with respect to OMI and less than ±1 % with respect to the other ground-based instruments. Thus, the improvement made by O3 L2 version 5 (v5) product compared with version 4 (v4), allows IASI TCO products to be used with confidence to study the distribution and interannual variability of total ozone in the southern tropics and subtropics.
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ALEXANDRE, G., G. AUMONT, J. FLEURY, J. C. MAINAUD y T. KANDASSAMY. "Performances zootechniques de la chèvre Créole allaitante de Guadeloupe. Bilan de 20 ans dans un élevage expérimental de l’INRA". INRAE Productions Animales 10, n.º 1 (7 de febrero de 1997): 7–20. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1997.10.1.3973.

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Resumen
Dans la zone Caraïbe, les chèvres sont principalement élevées pour la viande en système allaitant. Peu de références bibliographiques portent sur la caractérisation des chèvres locales en milieu tropical. Cette étude présente une synthèse des performances zootechniques de la chèvre Créole allaitante en Guadeloupe dans un troupeau expérimental de l’INRA. Le troupeau est conduit toute l’année au pâturage de façon intensive (conduite de la reproduction, prophylaxie, fertilisation, irrigation, charge animale). Les performances de reproduction ont été analysées à partir d’une banque de données portant sur 599 femelles ayant réalisé 1904 mise bas. La première mise bas intervient à 17,2+3,1 mois et l’intervalle moyen entre mise bas est de 8,5 mois. Le taux moyen de fertilité est souvent supérieur à 90 %. La taille moyenne de la portée est de 2,1 chevreaux par mise bas. Plus de 80 % des mise bas donnent des portées d’au moins 2 chevreaux nés vivants et 95 % des mise bas n’ont jamais eu de morts nés. La taille de la portée augmente régulièrement avec le rang de mise bas jusqu’à la 5ème, de 50 % depuis la première. Les caractéristiques de la production laitière sont décrites à partir de 145 lactations estimées par la méthode ocytocine dans différents essais d’alimentation. La production laitière moyenne ajustée pour les principaux facteurs de variation est de 792+206 g/j. Les courbes de production présentent un pic de lactation précoce, en 2ème semaine de lactation, et de faible niveau : 550 et 1020 g/j pour les chèvres allaitant des simples et des doubles respectivement. Le taux butyreux moyen est de 5 %. Les performances de croissance avant sevrage ont été analysées sur 6375 chevreaux. Les données présentées sont ajustées pour les principaux facteurs de variation du modèle&nbsp;: le sexe, la taille de la portée, le rang de mise bas, l’année et la saison de mise bas. Le taux de mortalité moyen est de 15,7 %. Les poids à la naissance et au sevrage (réalisé à un âge moyen de 82+15 j) sont de 1,73+0,34 kg et 7,75+1,76 kg respectivement. Ils varient selon la taille de la portée et le sexe : 15 % de différence entre les simples et les multiples et 10 à 8 % de variation entre mâles et femelles. Le gain moyen quotidien entre 10 et 30 jours (GMQ10-30) et le GMQ40-70 sont de 84,3 + 25,9 et 65,7 + 24,0 g/j respectivement. Il apparaît que la chèvre Créole se classe parmi les meilleurs génotypes tropicaux à viande du fait de ses grandes capacités de reproduction, ses qualités maternelles et les niveaux de croissance présevrage observés.
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Aschheim, M., J. Echeverria, C. Sampson, J. Vargas, T. Nilsson y L. M. Gil-Martin. "A bamboo braced frame system for tropical climates". Informes de la Construcción 66, Extra-1 (30 de diciembre de 2014): m019. http://dx.doi.org/10.3989/ic.13.122.

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Alexandre, G., M. Mahieu y G. Aumont. "Productivité des ovins et des caprins de Race Locale élevés dans des conditions semi-intensives aux Antilles françaises". Animal Genetic Resources Information 29 (abril de 2001): 49–59. http://dx.doi.org/10.1017/s1014233900001401.

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Resumen
RésuméLe potentiel de production du mouton Martinik et de la chèvre Créole de Guadeloupe a été évalué en station. Les conditons d'élevage semi-intensives étaient basées sur un rythme de 3 mises-bas en 2 ans, sur l'utilisation de pâturages irrigués et fertilisés, exploités à fort chargement animal (1.6 t/ha) et en rotation et sur l'application d'une prophylaxie rigoureuse et adaptée. Les brebis Martinik et les chèvres Créole sont caractérisées par une très bonne fertilité (85 vs 92%), une prolificité élevée (1.7 vs 2.1) et une mortalité pré-sevrage réduite (10 vs 16%) qui les classent parmi les meilleurs génotypes tropicaux. La chèvre Créole présente comparativement à la Brebis Martinik une supériorité quant à sa productivité numérique annuelle: 2.90 vs 2.17 jeunes/femelle à la naissance ou 2.44 vs 1.97 au sevrage. Le même paramètre rapporté à l'unité de surface varie de 174 à 87 jeunes/ha à la naissance, ou de 147 à 78 au sevrage, respectivement pour les chèvres et les brebis. A l'inverse, le système ovin génère une productivité pondérale largement supérieure à celui des caprins avec 27.9 vs. 19.5 kg de jeunes sevrés/femelle/an ou encore 1 400 vs 1 130 kg de jeunes produits post-sevrage/ha/an. D'autres paramètres sont présentés dans le papier et une discussion est menée sur l'intérêt respectif des deux espèces pour le développement de la production de viande en zone tropicale. En effet le système allaitant est prometteur avec une productivité, quelle que soit l'espèce animale, de 1.3 t de jeunes sevrés/ha/an.
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PENOT, Eric y Laurène FEINTRENIE. "L’agroforesterie sous climat tropical humide : une diversité de pratiques pour répondre à des objectifs spécifiques et à des contraintes locales". BOIS & FORETS DES TROPIQUES 321, n.º 321 (17 de julio de 2014): 5. http://dx.doi.org/10.19182/bft2014.321.a31212.

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Resumen
L’agroforesterie consiste en l’association dans l’espace ou dans le temps d’un ligneux (arbre, palmier, liane) avec une ou plusieurs espèces annuelles ou pluriannuelles. Les systèmes agroforestiers se caractérisent ainsi par le degré de complexité des associations végétales qui les composent, et par leur structure spatiale, décrite en termes de strates verticales et de répartition horizontale (occupation des sols). Ces systèmes sont très variés, allant de l’association d’une culture pérenne plantée en lignes avec des cultures intercalaires à des systèmes complexes associant une multitude d’espèces végétales pérennes, pluriannuelles et annuelles dans une architecture multi -strates proche de celle d’une forêt naturelle, ces derniers systèmes étant communément appelés agroforêts. Ces sys-tèmes agroforestiers sont alors des plantations paysannes combinant des cultures de rente pérennes (hévéa, caféier, cacaoyer, cocotier…) avec d’autres plantes utiles comme des arbres à bois, des arbres fruitiers, des cultures vivrières, des matériaux pour l’artisanat (palmier, rotin, bambou) et des plantes médicinales...
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Tulet, Jean-Christian. "Transformations des systèmes de production agropastoraux concernant le monde tropical". Cahiers d'Outre-Mer 62, n.º 247 (7 de julio de 2009): 275–83. http://dx.doi.org/10.4000/com.5647.

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Boynard, Anne, Daniel Hurtmans, Mariliza E. Koukouli, Florence Goutail, Jérôme Bureau, Sarah Safieddine, Christophe Lerot et al. "Seven years of IASI ozone retrievals from FORLI: validation with independent total column and vertical profile measurements". Atmospheric Measurement Techniques 9, n.º 9 (6 de septiembre de 2016): 4327–53. http://dx.doi.org/10.5194/amt-9-4327-2016.

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Resumen
Abstract. This paper presents an extensive intercomparison and validation for the ozone (O3) product measured by the two Infrared Atmospheric Sounding Interferometers (IASIs) launched on board the MetOp-A and MetOp-B satellites in 2006 and in 2012 respectively. IASI O3 total columns and vertical profiles obtained from Fast Optimal Retrievals on Layers for IASI (FORLI) v20140922 software (running up until recently) are validated against independent observations during the period 2008–2014 on a global scale. On average for the period 2013–2014, IASI-A and IASI-B total ozone columns (TOCs) retrieved using FORLI are consistent, with IASI-B providing slightly lower values with a global difference of only 0.2 ± 0.8 %. The comparison between IASI-A and IASI-B O3 vertical profiles shows differences within ± 2 % over the entire altitude range. Global validation results for 7 years of IASI TOCs from FORLI against the Global Ozone Monitoring Experiment-2 (GOME-2) launched on board MetOp-A and Brewer–Dobson data show that, on average, IASI overestimates the ultraviolet (UV) data by 5–6 % with the largest differences found in the southern high latitudes. The comparison with UV–visible SAOZ (Système d'Analyse par Observation Zénithale) measurements shows a mean bias between IASI and SAOZ TOCs of 2–4 % in the midlatitudes and tropics and 7 % at the polar circle. Part of the discrepancies found at high latitudes can be attributed to the limited information content in the observations due to low brightness temperatures. The comparison with ozonesonde vertical profiles (limited to 30 km) shows that on average IASI with FORLI processing underestimates O3 by ∼ 5–15 % in the troposphere while it overestimates O3 by ∼ 10–40 % in the stratosphere, depending on the latitude. The largest relative differences are found in the tropical tropopause region; this can be explained by the low O3 amounts leading to large relative errors. In this study, we also evaluate an updated version of FORLI-O3 retrieval software (v20151001), using look-up tables recalculated to cover a larger spectral range using the latest HITRAN spectroscopic database (HITRAN 2012) and implementing numerical corrections. The assessment of the new O3 product with the same set of observations as that used for the validation exercise shows a correction of ∼ 4 % for the TOC positive bias when compared to the UV ground-based and satellite observations, bringing the overall global comparison to ∼ 1–2 % on average. This improvement is mainly associated with a decrease in the retrieved O3 concentration in the middle stratosphere (above 30 hPa/25 km) as shown by the comparison with ozonesonde data.
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Kassi, Justin y Guillaume Decocq. "Succession secondaire post-culturale en systeme forestier tropical semi-decidu de Cote d'Ivoire: approche phytosociologique integree et systemique". Phytocoenologia 37, n.º 2 (31 de mayo de 2007): 175–219. http://dx.doi.org/10.1127/0340-269x/2007/0037-0175.

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ARCHIMEDE, Harry, Denis BASTIANELLI, Audrey FANCHONE, Jean-Luc GOURDINE y Louis FAHRASMANE. "Aliments protéiques dans les systèmes mixtes intégrés polyculture-élevage en régions tropicales". INRA Productions Animales 31, n.º 3 (18 de enero de 2019): 221–36. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2018.31.3.2338.

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Resumen
Dans les régions tropicales, où les rations de base sont souvent déficitaires en protéines, la complémentation est cruciale. Des alternatives à l’utilisation de tourteau de soja sont potentiellement disponibles dans les systèmes agroforestiers et les systèmes mixtes polyculture-élevage intégrés, bien que l’offre soit plus importante pour les ruminants que les monogastriques non herbivores. La valeur nutritionnelle des ressources n’est pas la seule règle de décision : l’évaluation des stratégies alimentaires, dans une approche multicritère, doit considérer les différents services productifs et non productifs. Elle doit en outre prendre en compte la compétition possible entre l’utilisation des ressources par l’Homme et l’animal. Dans le cadre des systèmes mixtes polyculture-élevage intégrés, les ressources duales, dont la valorisation intégrale concilie les besoins de l’Homme et de l’animal, occupent une place stratégique : graines et fanes de légumineuses, feuilles et tubercules de manioc ou de patate douce etc. Les légumineuses annuelles, pérennes ou arbustives présentent des atouts agronomiques et environnementaux importants dans les systèmes intégrés par leur capacité à fixer l’azote. Le rôle de recyclage et la faible emprise sur le foncier agricole des nouvelles sources d’aliments (plantes aquatiques, microorganismes, insectes, vers de terre) sont aussi un atout pour leur développement. La mise au point de technologies adaptées pour lever les verrous (facteurs antinutritionnels, conservation…) permettra de valoriser pleinement le potentiel de nombreuses ressources protéiques.
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Salas-Monreal, David, Mayra Lorena Riveron-Enzastiga y Noel Carbajal. "Tropical coral reef system hydrodynamics in the western Gulf of Mexico". Scientia Marina 80, n.º 2 (18 de abril de 2016): 237–46. http://dx.doi.org/10.3989/scimar.04259.15b.

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Degrémont, Antoine. "Maladies transmissibles, systèmes de santé et aide humanitaire en Afrique". Revue Internationale de la Croix-Rouge 76, n.º 808 (agosto de 1994): 397–405. http://dx.doi.org/10.1017/s0035336100090201.

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Resumen
Où en sommes-nous, quelles leçons tirer et quelles stratégies adopter en matière de contrôle des maladies transmissibles? Ceci, quinze ans environ après deux événements majeurs dans le développement de la santé: la Déclaration d'Alma Ata sur les soins de santé primaires et la découverte du dernier cas mondial de variole. Telles sont les questions auxquelles nous nous efforcerons de répondre dans cet article, sur la base de l'expérience de l'Institut Tropical Suisse en Afrique.
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Shamshiri, Ramin. "A Review of Greenhouse Climate Control and Automation Systems in Tropical Regions". Journal of Agricultural Science and Applications 02, n.º 03 (30 de septiembre de 2013): 175–82. http://dx.doi.org/10.14511/jasa.2013.020307.

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Yoosa, Pornpipat, Takahiko Miyazaki y Shigeru Koyama. "F204 Study on thermally driven desiccant air conditioning system under tropical climate". Proceedings of the National Symposium on Power and Energy Systems 2013.18 (2013): 447–50. http://dx.doi.org/10.1299/jsmepes.2013.18.447.

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GROSCLAUDE, F. "Introduction". INRAE Productions Animales 10, n.º 1 (7 de febrero de 1997): 5. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1997.10.1.3972.

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Resumen
Institut de recherche national, l’INRA s’est très tôt préoccupé de remplir ses missions dans les départements d’outre-mer, situés en milieu tropical. En effet, c’est dès 1949 qu’a été conclue l’acquisition du domaine Duclos, en Guadeloupe, en vue d’y établir un centre de recherches. Les expérimentations zootechniques y ont débuté en 1965, avec la création d’un élevage porcin. La Station de recherches zootechniques du CRAAG, implantée à Duclos et disposant également du domaine de Gardel en Basse-Terre, comprend désormais une soixantaine d’agents, dont 17 scientifiques ou ingénieurs. Au cours des étapes de son évolution, cette unité a apporté des contributions notables dans les domaines de la caractérisation des races et systèmes d’élevage locaux, de l’estimation de la valeur alimentaire des fourrages, de l’utilisation des sous-produits, de la maîtrise de la reproduction, de la mise en place de systèmes d’élevage plus productifs, etc. Aujourd’hui, ses principales thématiques sont la production porcine en milieu tropical, l’alimentation des ruminants et les systèmes de pâturage, incluant le parasitisme interne, ainsi que l’amélioration génétique des races locales. Depuis ses débuts, l’unité s’est efforcée d’accompagner et de soutenir les dynamiques professionnelles, au niveau des contrôles de performances, des schémas d’amélioration génétique, des plans d’alimentation, de la gestion du territoire, et ceci dans une logique d’intensification raisonnée et durable de l’élevage local. Mais de fait, ces travaux intéressent aussi, bien souvent, l’ensemble de la zone caraïbe. Avec des moyens beaucoup plus modestes, l’INRA contribue également à des travaux de recherche appliquée et d’appui aux éleveurs en Martinique ainsi qu’à la Réunion où, dans le cadre de l’équipe " Élevage " du CIRADEMVT, se sont développées des activités remarquées sur la reproduction des bovins, puis sur l’alimentation des vaches laitières. Mais l’investissement de l’INRA dans des recherches en zone tropicale ne se limite pas à ses activités dans les départements d’outremer. On ne peut qu’être frappé par le nombre et la richesse des échanges entretenus avec les pays étrangers de cette zone : collaborations équilibrées sur des sujets d’intérêt commun, accueil de thésards ou de visiteurs qui deviendront souvent, par la suite, les acteurs de nouveaux partenariats, participations à des comités scientifiques, des groupes de travail ou des missions d’évaluation. Nous avons en fait la chance, contrairement aux chercheurs du domaine végétal, que les espèces exploitées dans les milieux tempéré et tropical soient essentiellement les mêmes. Les connaissances biologiques de base sont donc largement communes. Bien sûr, les milieux sont très différents, tout comme les populations animales, mais ces différences permettent précisément d’élargir la dimension des problèmes, donc de fournir des modèles d’étude plus complets et plus riches. La participation des chercheurs de l’INRA à des programmes dans les pays tropicaux, en leur donnant conscience des particularités des contextes locaux, leur permet aussi de hiérarchiser avec plus de pertinence les questions de recherche qui leur sont posées. Il faut bien reconnaître que la motivation de nos collègues tient souvent à la nature et à l’ampleur des défis qu’ils constatent dans certains pays : il ne s’agit plus de gérer une situation d’abondance, mais de pousser au développement d’un d’élevage durable, permettant de nourrir et de maintenir sur place des populations en forte croissance. Bien entendu, l’INRA n’a pas vocation à intervenir seul dans des collaborations sur les productions animales avec les pays étrangers de la zone tropicale. Il le fait en étroite concertation avec d’autres partenaires, et d’abord, naturellement, avec le département EMVT du CIRAD. Ces relations mériteraient d’être encore renforcées pour donner sa pleine efficacité au potentiel de recherche que notre pays peut engager dans des échanges avec ces partenaires. Dans cette optique, la réunion que la Commission spécialisée ovine et caprine de l’INRA, animée par Philippe Chemineau, a consacré aux recherches en zone tropicale présentait un intérêt tout particulier et venait à point nommé. Riche et vivante, elle a permis des échanges fructueux. Il était aussi très utile de publier les exposés présentés à l’occasion de cette journée, pour leur assurer la diffusion méritée. Cette publication a été rendue possible grâce au dévouement de Philippe Chemineau et de Gilles Aumont que je remercie sincèrement.
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Adifon, Fiacre Hermann, Ibouraïma Yabi, Pierre Vissoh, Ibouraïman Balogoun, Joseph Dossou y Aliou Saïdou. "Écologie, systèmes de culture et utilisations alimentaires des ignames en Afrique tropicale : synthèse bibliographique". Cahiers Agricultures 28 (2019): 22. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2019022.

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Resumen
Cette revue de littérature couvre la botanique, la domestication, l’écologie, les systèmes de culture, la transformation ainsi que les contraintes et perspectives pour une production durable des ignames en Afrique tropicale. L’igname est un taxon d’espèces essentiellement tropicales qui nécessitent des températures élevées. Ainsi, la germination est optimale entre 25 et 30 °C, alors que des températures inférieures à 15 °C ou supérieures à 35 °C la retardent. La culture de l’igname se pratique avec succès dans des zones où la pluviométrie varie entre 1000 et 1800 mm ; toutefois, il est possible de cultiver l’igname avec une pluviométrie de 600 mm mais le rendement reste faible. L’igname, pour la croissance végétative et une bonne tubérisation, préfère des sols limono-sableux ou sablo limoneux, ayant une conductivité hydraulique de 15 cm/h, une densité apparente comprise entre 1,1 et 1,6 g.cm−3 et surtout légers, profonds (> 0,6 m), bien drainés, riches en matière organique, en azote, en potasse, en magnésium et en calcium ; un pH compris entre 5 et 7 est aussi propice à une bonne culture d’igname. Au-delà des paramètres édaphiques et des facteurs climatiques, les pratiques culturales, notamment le type de cultivar, la densité de plantation, la date de plantation, les adventices, les maladies et ravageurs, sans occulter l’histoire des parcelles et les pratiques paysannes de gestion du sol, ont un effet sur la productivité des ignames. Les facteurs déterminant le choix des variétés d’igname cultivées par les producteurs sont principalement : la qualité culinaire des tubercules, la productivité, la valeur commerciale, la facilité de multiplication, la qualité des cossettes, la précocité de tubérisation, la conservation, la facilité de culture, le rôle dans l’alimentation et l’importance pour les cérémonies rituelles.
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Mbakop, Nya Christelle, Gabriel Kanmegne y Théophile Fonkou. "Perceptions paysannes sur les services écosystémiques d’approvisionnement, la vulnérabilité et les stratégies de conservation de Diospyros mespiliformis Hochst en zone soudanienne du Tchad". Cameroon Journal of Experimental Biology 14, n.º 2 (4 de octubre de 2021): 35–42. http://dx.doi.org/10.4314/cajeb.v14i2.6.

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Diospyros mespiliformis Hochst. est une espèce d’arbre à usage multiple des forêts tropicales sèches qui est encore exploitée à l’état sauvage et dont les pratiques sylviculturales ne sont pas documentées. La présente étude avait pour but d’appréhender les perceptions paysannes sur l’importance socio-économique, le niveau de vulnérabilité et la pratique de la culture de cette espèce dans la zone soudanienne du Tchad. L’approche méthodologique a consisté en des enquêtes réalisées auprès de 350 personnes réparties dans 10 villages, ainsi que des observations de terrain. Les résultats ont montré que D. mespiliformis est bien connu des populations locales (100 % des enquêtés) qui en font usage dans six catégories d’usage, avec un large consensus au niveau des utilisations médicinales (Cs = 0,96), alimentaires (Cs = 0,33), dans les constructions (Cs = 0,26) et comme bois d’énergie (Cs = 0,24). Par contre le consensus est resté faible pour l’utilisation dans l’artisanat (Cs = - 0,76) et comme bois d’œuvre (Cs = - 0,83). Selon 80,2 % des répondants, les revenus tirés de l’exploitation de cette ressource contribuent significativement à l’amélioration du bien-être des ménages. En dehors de la cueillette et du ramassage des fruits, toutes les autres méthodes de récolte citées par les répondants (écorçage, prélèvement des racines, effeuillage et abatage) sont destructives, mais seulement 17,7 % des répondants en sont conscients. Une tendance régressive de la dynamique du peuplement de l’espèce est perçue par la majorité (52 %) des répondants. Selon 83,5 % des enquêtés, les habitudes en matière de culture de cette espèce sont rares voire inexistantes, à cause des difficultés de germination des graines, de la rareté des graines et des conditions climatiques défavorables à la réussite du drageonnage. Les répondants dans la quasi-totalité (99 %) se sont déclarés prêts à adopter la pratique de la culture de la plante si les contraintes de régénération sont levées. Les résultats de cette étude indiquent clairement que D. mespiliformis serait une espèce propice à la domestication participative pour l’intensification du système agroforestier dans la zone soudanienne du Tchad. Diospyros mespiliformis Hochst. is a multipurpose tree species from tropical dry forests that is still exploited in the wild and whose silvicultural practices are not documented. The aim of this study was to understand the peasants’ perceptions on the socio-economic importance, the level of vulnerability and the cultivation practice of this species in the Sudanese zone of Chad. The methodological approach consisted of surveys carried out among 350 people in 10 villages, as well as field observations. The results showed that D. mespiliformis is well known to local populations (100% of respondents) who use it in six categories of use, with a broad consensus for use in medicine (Cs = 0.96), food (Cs = 0.33), constructions (Cs = 0.26) and as fuelwood (Cs = 0.24). On the other hand, the consensus remained weak for use in crafts (Cs = - 0.76) and as lumber (Cs = - 0.83). According to 80.2 % of respondents, income from the exploitation of this resource significantly contributes to improving household well-being. Apart from picking and collecting fruit, all other harvesting methods cited by respondents (debarking, root picking, leaf stripping and felling) are destructive, but only 17.7 % of respondents are aware of this. A regressive trend in the population dynamics of the species is perceived by the majority (52 %) of respondents. According to 83.5 % of respondents, the cultivation habits of this species are rare or even non-existent, because of poor seed germination, the scarcity of seeds and climatic conditions unfavorable to the success of suckering. Almost all respondents (99 %) declared themselves ready to adopt the practice of growing the plant if the regeneration constraints are lifted. The results of this study clearly indicate that D. mespiliformis would be an interesting species for participatory domestication for the intensification of the agro-forestry system in the Sudanese zone of Chad.
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Choisis, Jean-Philippe, Norma P. Cervantes y Philippe Lhoste. "Effets saisonniers sur certains paramètres de la production bovine dans les élevages mixtes de l'Etat de Colima au Mexique". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 43, n.º 1 (1 de enero de 1990): 97–104. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.8904.

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Dans le cadre d'un programme de coopération franco-mexicain, les auteurs ont effectué pendant deux ans le suivi de 15 élevages bovins du système mixte dans l'Etat de Colima au Mexique. Dans cette région tropicale de la côte Pacifique, il apparaît que l'alternance saisonnière détermine dans une large mesure les conditions d'alimentation des animaux et influence donc considérablement les performances zootechniques enregistrées : paramètres de la reproduction, croissance, production laitière, etc. Après une présentation rapide des actions de développement déjà amorcées dans ce domaine, une réflexion est conduite sur les perspectives d'innovation dans les élevages les moins avancés pour tenter notamment de réduire les effets saisonniers défavorables sur la production bovine.
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MAHIEU, M., G. AUMONT, Y. MICHAUX, G. ALEXANDRE, H. ARCHIMÈDE, M. BOVAL y M. THÉRIEZ. "L’association d’ovins et de bovins sur prairies irriguées en Martinique". INRAE Productions Animales 10, n.º 1 (7 de febrero de 1997): 55–65. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1997.10.1.3977.

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Les performances animales et les productions par unité de surface de cinq systèmes d’exploitation de prairies irriguées de pangola (Digitaria decumbens) ont été étudiées durant deux années en Martinique (FWI) : agneaux ou agnelles "Martinik" en croissance pâturant seuls, génisses Brahman en croissance pâturant seules, agneaux ou agnelles associés aux bovins. Les charges en poids métabolique (PM=PV0,75) ont été identiques entre les systèmes et ont varié entre 488 et 536 kgPM/ha. L’association de bovins avec des ovins a permis une augmentation de la croissance des ovins, en particulier pour les mâles (+ 13 %). L’association avec des ovins a également conduit à une augmentation (non significative) de 10 % de la croissance des génisses. L’association des bovins et ovins a augmenté la production de viande à l’hectare de 18 à 25 %. Cette augmentation de la production a pu être reliée à une diminution de l’infestation parasitaire des ovins (en particulier pour les agneaux) par Haemonchus contortus, une diminution de la biomasse fourragère sur les parcelles et une amélioration de la qualité du disponible fourrager (ratio feuilles/tiges). Les bilans de production fourragère ont montré que l’association des bovins et des ovins au pâturage permet de limiter les pertes d’azote dans la biomasse inutilisée. Cependant, la maîtrise de la fertilisation azotée reste une des contraintes majeures pour l’optimisation des systèmes pâturés intensifs en milieu tropical humide.
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Salazar-Diaz, Ricardo. "Effet de la diversité végétale sur la productivité des systèmes de culture multi-espèces : une étude de cas sur les systèmes agroforestiers à Talamanca, Costa Rica". BOIS & FORETS DES TROPIQUES 336 (6 de septiembre de 2018): 71. http://dx.doi.org/10.19182/bft2018.336.a31617.

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Talamanca, au Costa Rica, avec ses systèmes de culture variés, est l'une des régions les plus diversifiées du pays sur le plan écologique. L'environnement naturel a toujours fait partie intégrante de la vie des populations autochtones de cette région. Les agroforêts tropicales sont de plus en plus étudiées comme une alternative durable aux systèmes modernes d'agriculture intensive.Cependant, les connaissances sont encore insuffisantes sur la façon dont la diversité fonctionnelle dans les plantes affecte les processus qui soutiennent la production, ce qui nécessite le développement de nouvelles approches. L'objectif de cette thèse était de quantifier la relation entre diversité et productivité dans le cas des systèmes agroforestiers de Talamanca, dans une perspective de recherche appliquée. Tout d'abord, une méta-analyse a été effectuée pour étudier la question de la production et de la diversité dans un très large éventail de systèmes à travers le monde. Nous avons ensuite réalisé une étude approfondie de la diversité et de la productivité de 180 parcelles (100 m² chacune) situées dans 20 champs de la région de Talamanca. Nous avons estimé la productivité de chaque plante dans ces champs pendant un an de travail sur le terrain. Nous avons ensuite développé une analyse des individus pour déterminer si le nombre de plantes voisines d'une espèce donnée expliquait le rendement potentiel des bananiers ou des cacaoyers (les principales cultures de rente de ces systèmes agroforestiers). Il est intéressant de noter que les arbres occupant les strates supérieures ont eu un effet plus faible que ceux des strates inférieures, ce qui suggère que des densités modérées de grands arbres pourraient être compatibles avec une productivité élevée de bananes et de cacao. Du point de vue de la recherche appliquée, cette étude a permis de quantifier la productivité globale de ces systèmes et de déterminer dans quelle mesure leur diversité fonctionnelle les modifie.
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Damásio da Silva Júnior, Édio, Rogério de Araújo Almeida, Elisa Rodrigues Siqueira y Ábio Roduvalho da Silva. "Water Budget of Constructed Wetland System with Subsurface Vertical Flow in Sub-Humid Tropical Climate". Modern Environmental Science and Engineering 1, n.º 5 (noviembre de 2015): 235–42. http://dx.doi.org/10.15341/mese(2333-2581)/05.01.2015/004.

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Vayssières, Jonathan, Alexandre Thevenot, Mathieu Vigne, M. Cano, Anthony Broc, R. Bellino, Emilie Diacono et al. "Evaluation des inefficiences zootechnique et environnementale pour intensifier écologiquement les systèmes d’élevage tropicaux. Etude de cas à la Réunion". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 64, n.º 1-4 (1 de enero de 2011): 73. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10117.

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Selon la FAO, l’élevage contribuerait à hauteur de 18 p. 100 aux émissions globales de gaz à effet de serre (GES) d’origine anthropique. Face à une population mondiale et une demande en produits animaux grandissantes, il s’agit de concevoir des systèmes d’élevage non seulement plus productifs mais également plus respectueux de l’environnement. Dans cette perspective, les consommations d’énergies non renouvelables (ENR) et les émissions de GES des principales productions animales de la Réunion (bovin lait, bovin viande, porc, volaille et lapin) ont été évaluées. Partant d’une méthode développée en France métropolitaine, il s’agissait de réévaluer les coefficients énergétiques et les facteurs d’émission en tenant compte des particularités du contexte et des systèmes d’élevage locaux. L’échantillon étudié comprenait 195 élevages, soit plus de 25 p. 100 des exploitations encadrées par les coopératives locales. Cette étude a montré que les inefficiences environnementales (consommations d’ENR et émissions de GES par kilogramme de produit animal) et l’inefficience zootechnique (quantités d’aliments concentrés consommés par kilogramme de produit animal) étaient corrélées positivement. Il est donc possible d’intensifier écologiquement les productions animales. De telles études sont rares dans les Suds ; leur essor suppose des adaptations méthodologiques encore plus importantes que celles menées dans le cas réunionnais, pour pouvoir évaluer des systèmes généralement peu mécanisés, à faible niveau d’intrants, mixtes, dont l’élevage est multifonctionnel et mobilise des formes d’énergies multiples.
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Porphyre, Vincent y Denis Bastianelli. "Editorial - L'élevage porcin dans les pays tropicaux". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 71, n.º 1-2 (9 de febrero de 2019): 3. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31682.

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Resumen
Les porcins assurent environ 35 % de la production de viande au niveau mondial, à égalité avec la volaille (FAOstat, 2019). En Afrique subsaharienne, cette proportion est largement inférieure en raison d’une forte tradition de production bovine et des interdits religieux autour de la consommation de viande de porc dans de larges parties de la zone. Elle représente cependant 11,9 % de la production de viande de la région et sa croissance a été de 50 % entre 2007 et 2017. Dans les régions où elle est pratiquée, la porciculture joue un rôle social et économique important lorsqu’elle se pratique à petite échelle, souvent combinée à d’autres activités agricoles.La production porcine se heurte cependant à de nombreuses difficultés sanitaires (peste porcine africaine, zoonoses), techniques (génétique, alimentation) et sociales (acceptabilité des élevages autour des lieux d’habitation). Face à ces défis, de nombreuses équipes de recherche sont mobilisées dans les différents pays producteurs. Cependant, les chercheurs sont souvent isolés et peinent à faire connaître leurs travaux à la communauté scientifique et à intégrer les réseaux scientifiques internationaux.Ce numéro thématique rassemble treize articles originaux et synthèses consacrés à la porciculture en région tropicale. Les questions socio-économiques sont abordées à travers des exemples de filières en Afrique mais aussi au Vietnam ou dans les Caraïbes. Les travaux présentés montrent les difficultés de ces filières soumises à des contraintes multiples. Souvent périurbaine, la production porcine doit se faire discrète et notamment minimiser ses nuisances. Ces conditions rendent difficiles une structuration et une professionnalisation qui permettraient un appui accru des autorités et une diminution des risques zoonotiques. Les systèmes d’élevage doivent en outre s’adapter à des contextes changeants où leur industrialisation bouleverse leur fonctionnement technique et économique et remet en question leur rôle dans les systèmes traditionnels basés sur l’intégration agriculture-élevage.Au niveau technique, l’alimentation reste la contrainte majeure pour les producteurs et le principal coût de production dans les contextes étudiés. Des pistes d’utilisation de ressources locales (tourteaux d’hévéa ou d’anacarde, patates douces) sont proposées pour diminuer l’incorporation d’ingrédients plus onéreux. Les pratiques d’alimentation autour du sevrage peuvent également améliorer le démarrage des animaux et leurs performances ultérieures. Enfin, les choix génétiques sont mis en débat, soit pour comparer les performances des porcs locaux ou améliorés, soit pour promouvoir des races locales à valeur patrimoniale.Les questions sanitaires restent une inquiétude majeure. En Afrique, la peste porcine africaine demeure une menace constante ; de plus, les pathologies sont nombreuses et impactent fortement la production. Les caractéristiques des systèmes de production et de commercialisation augmentent les risques de contamination et rendent difficiles les politiques de prévention. Il y a pourtant un défi sanitaire majeur pour les filières porcines car, au-delà de l’impact sur la production, les zoonoses, mais aussi la dispersion de souches microbiennes résistantes aux antibiotiques, sont des enjeux de santé publique prioritaire. Continuer la recherche, partager les résultats, constituer des réseaux nationaux, régionaux et internationaux : voilà autant d’efforts qui doivent être poursuivis. Au travers de ce numéro thématique, la Revue continue son travail de valorisation des résultats les plus marquants obtenus par des chercheurs travaillant dans des conditions matérielles et partenariales parfois difficiles. Nous pouvons d’ores et déjà annoncer que d’autres articles, en complément de ce numéro thématique, seront publiés dans les prochains numéros de la Revue afin de maintenir notre engagement en faveur de la promotion de la recherche porcine dans les Suds.
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Aumont, Gilles. "Simulation du risque d’infestation de bovins par des trichostrongylides dans un Climat tropical humide". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 46, n.º 1-2 (1 de enero de 1993): 23–26. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9369.

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La dynamique des populations de larves de trichostrongylides du troisième stade (L3) autour des bouses de bovins a été ajustée avec des modèles non-linéaires (loi marginale) dans un climat tropical humide dans des situations climatiques différentes. Ces modèles marginaux ont été combinés avec la durée de survie des bouses, le poids des animaux, le nombre de bouses par vache et par jour, la charge en animaux par hectare et la masse d'herbage disponible, en tenant compte de la tendance des bovins à paître de façon inégale, afin d'estimer la probabilité d'infestation par des larves L3. Le risque d'infestation a été calculé pour différents âges de repousse de l'herbage et différents temps de pâture dans des systèmes de rotation des pâturages. Le risque d 'infestation variait entre 0 et 1400 L3 par kg de matière sèche d'herbe et par jour, dépendante de la loi marginale. Le temps de pâture, l'âge de la repousse et la disponibilité de fourrage étaient les principaux facteurs de variation du risque d'infestation.
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Dicko, Gaoussou, Aboubakar Bengaly y Sadio Ballo. "Effets des pratiques agricoles sur l'érosion hydrique en zone soudanienne du Mali (station de l’IPR/IFRA de Katibougou)". International Journal of Biological and Chemical Sciences 16, n.º 1 (8 de junio de 2022): 345–52. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v16i1.29.

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La recherche d’indicateurs pour une agriculture durable est un facteur indispensable pour la sécurité alimentaire au Mali. Cette étude visait à tester l’effet de trois systèmes de culture sur l’érosion hydrique. L’essai a été entrepris sur un dispositif expérimental d’érosion de type Wischmeier à l’IPR/IFRA de Katibougou au Mali, sous pluies naturelles sur un sol ferrugineux tropical. Le dispositif était constitué de trois blocs sur 100 m2 par parcelle élémentaire. Chaque bloc était composé de cinq traitements (témoin nu, témoin régional, fréquence limitée du labour, travail minimum du sol et jachère améliorée). A chaque averse de pluie, la lame ruisselée et la pluviométrie étaient mesurées pour les calculs du coefficient de ruissellement et de la perte en terre. Les pertes en terre sur les parcelles de : travail régional, fréquence limitée du labour, travail minimum du sol et la parcelle nue étaient respectivement de 29,39 t.ha-1, 30,65 t ha-1, 21,15 t.ha-1 et 33,8 t.ha-1. Les résultats ont montré que le travail minimum du sol conserve le sol et les eaux par la réduction du ruissellement et des pertes de terre sur un sol ferrugineux tropical.
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Mollet, Matthias, Henri Téré y Felix Herzog. "Ligneux à usages multiples dans les systèmes agraires tropicaux: une étude de cas de Côte d'Ivoire | Multipurpose Trees in Tropical Agricultural Systems: a Case Study from Côte d'Ivoire". Schweizerische Zeitschrift fur Forstwesen 151, n.º 10 (1 de octubre de 2000): 355–64. http://dx.doi.org/10.3188/szf.2000.0355.

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The potential of multipurpose tree species as sources of non-timber forest products (NTFP) in the Centre and East of Côte d'Ivoire and their introduction into the agricultural systems were analysed in order to stabilise,diversify and intensify the local agricultural production in a sustainable way. The species with a special interest for the local population were identified and assessed among 25 NTFP tree species of 44 coffee and cocoa plantations. Five feasible agroforestry systems are proposed.
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Lévêque, C. "Biodiversité et gestion des systèmes aquatiques continentaux". Revue des sciences de l'eau 11 (12 de abril de 2005): 211–21. http://dx.doi.org/10.7202/705339ar.

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La biodiversité des eaux continentales se caractérise par une forte endémicité de nombreuses espèces résultant de la nature insulaire des milieux. Alors qu'elles n'occupent que 1-2 % des terres émergées une proportion importante de vertébrés (environ 1/3) vit dans les eaux continentales ou en dépendent étroitement pour réaliser leur cycle biologique. Certains systèmes aquatiques, comme les lacs dits anciens, sont de véritables laboratoires naturels pour étudier l'évolution, et il faut protéger ce patrimoine. Les recherches sur l'origine et la dynamique de la biodiversité aquatique (inventaire, phylogénie, biogéographie) doivent se poursuivre, notamment pour les milieux tropicaux encore mal connus. Les relations fonctionnelles entre les espèces et les écosystèmes constituent un nouveau centre d'intérêt qui nécessite à la fois de revisiter les résultats déjà obtenus, de mettre en place des recherches spécifiques, et de développer des approches expérimentales. Quelles relations existent-ils entre la biodiversité et la stabilité ou la productivité des écosystèmes par exemple ? La biodiversité est un médiateur entre les systèmes écologiques et les systèmes sociaux dont la conservation s'inscrit dans la problématique du développement durable. La valorisation économique de la biodiversité pose de nouvelles questions à l'économie de l'environnement malgré les difficultés méthodologiques rencontrées. Les questions qui intéressent les gestionnaires portent principalement sur l'état de santé des écosystèmes et les moyens de la caractériser (indicateurs biologiques par exemple). La gestion durable des ressources vivantes, et une meilleure évaluation des conséquences des introductions d'espèces (biomanipulations) constituent également des objectifs finalisés auxquels les recherches dans le domaine de la biodiversité aquatique se doivent d'apporter des éléments de réponse.
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Aumont, Gilles, L. Gruner y Paul Berbigier. "Dynamique des populations de larves infestantes des strongles gastrointestinaux des petits ruminants en milieu tropical humide. Conséquences sur la gestion des pâturages". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 44, special (1 de mayo de 1991): 123–31. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9225.

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Les principales données concernant les dynamiques des populations de stades infestants des strongles gastro-intestinaux des petits ruminants aux Antilles, sont décrites. L'évènement majeur intervenant après un dépôt de crottes est un pic du nombre de L3 sur l'herbe entre 9 et 13 jours. Tout apport d'eau (pluviométrie, irrigation) augmente considérablement ce pic. Une modélisation de ces dynamiques et une simulation de différents types de gestion des pâturages sont réalisées pour objectiver le risque d'infestation parasitaire. Des recommandations sont alors déduites. Les systèmes intensifs (irrigation, fortes fumures, charges élevées) induisent des risques très importants d'infestation parasitaire.
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Koudenoukpo, Zinsou Cosme, Antoine Chikou, Delphine Adandedjan, Rodrigue Hazoume, Issaka Youssao, Guy Apollinaire Mensah y A. Philippe Laleye. "Caractérisation physico-chimique d’un système lotique en région tropicale : la rivière Sô au Sud- Bénin, Afrique de l’Ouest." Journal of Applied Biosciences 113, n.º 1 (7 de agosto de 2017): 11111. http://dx.doi.org/10.4314/jab.v113i1.1.

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Bigsby, Hugh. "Le modèle spatial de rendement est-il une solution plus pertinente pour l¿exploitation des forêts tropicales ?" BOIS & FORETS DES TROPIQUES 314, n.º 314 (1 de diciembre de 2012): 57. http://dx.doi.org/10.19182/bft2012.314.a20491.

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L'expérience de sociétés forestières pratiquant l'abattage sélectif d'arbres individuels au Sarawak montre que leurs opérations ne sont encadrées en général que par une réglementation de base concernant par exemple le diamètre minimum d'abattage, les dimensions maximales des trouées ou les essences autorisées. En général, les aspects sylvicoles ne sont, au mieux, pris en compte qu'implicitement dans les règlements sur l'abattage, et non explicitement dans la planification et les opérations d'abattage. Les sociétés forestières tendent de plus en plus à pratiquer un comptage à 100 % des arbres, associé à une cartographie par GPS, dans le cadre de systèmes d'exploitation à impact faible ou réduit. L'utilisation de systèmes GPS permet d'élaborer des bases de données spatialisées et des descripteurs clés des arbres. Ceux-ci pourraient servir d'appui à la planification d'activités futures basées sur des modèles de croissance et de rendement permettant de prendre en compte des paramètres forestiers importants, comme le DBH et les essences présentes, et de cartographier la position des arbres. Cela aiderait les gestionnaires des récoltes et les arpenteurs forestiers à passer d'une optique purement opérationnelle à une optique sylvicole, en prenant en compte des paramètres tels que l'espacement, le recrutement et les tiges d'avenir lors de la planification des opérations d'abattage. L'absence de ce type de planification parmi les sociétés forestières est principalement due au fait que les modèles d'exploitation forestière en milieu tropical sont généralement basés sur des paramètres de zonage (modèles à l'échelle des peuplements ou selon les classes de dimension) qui ne sont pertinents que par rapport aux besoins de la planification à grande échelle. Ces modèles n'intègrent généralement pas les données spatiales générées par la planification, ils nécessitent des données beaucoup plus nombreuses et différentes de celles utilisées pour planifier les opérations d'abattage et ne produisent pas de résultats utiles à la planification opérationnelle des récoltes. Il est plus utile de se servir de modèles par arbre qui intègrent des données spatiales et produisent des résultats pertinents au plan opérationnel, comme les diamètres, les essences et la position des arbres. Cet article rappelle les contraintes opérationnelles de l'exploitation forestière à impact faible ou réduit, et préconise des approches pour la modélisation des rendements compatibles avec ces systèmes.
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