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Djellal, Faridah y Faïz GALLOUJ. "Innovation dans les services, performance et politique publique". Économie appliquée 64, n.º 2 (2011): 53–83. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.2011.3567.

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Ce travail est consacré à l’analyse de la relation innovation-performance dans les économies développées contemporaines. Il met en évidence un double «gap » relatif à l’innovation et à la performance. L’« innovation gap » traduit la différence entre la réalité de l’innovation produite dans une économie et ce que les indicateurs traditionnels de l’innovation (R-D, brevets ) perçoivent. Le « performance gap » quant à lui mesure la différence entre la réalité de la performance dans une économie et la performance évaluée par les outils économiques traditionnels (essentiellement la productivité et la croissance). Il correspond à la performance cachée, invisible à ces outils. Ces deux « gaps » brouillent la relation innovation-performance. Ils sont à l’origine d’un certain nombre de paradoxes dont ce travail entend rendre compte, et ils conduisent à s’interroger sur le bien-fondé de certaines politiques publiques de soutien à l’innovation.
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Richebourg, Aube. "Internet non marchand et division du travail militant". Réseaux N° 240, n.º 4 (21 de septiembre de 2023): 213–40. http://dx.doi.org/10.3917/res.240.0213.

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Les collectifs qui défendent l’existence d’un internet alternatif et non marchand sont souvent présentés par les sciences sociales comme marginaux et inaudibles (Hintz et Milan, 2009 ; Alexandre et al ., 2022). Certes les fournisseurs d’accès à internet (FAI) associatifs demeurent relativement invisibles au niveau national en France, mais le Parlement allemand a reconnu au réseau libre Freifunk un statut d’utilité publique en 2020. Si l’internet non marchand est réservé à une élite compétente, comment expliquer que les destins des infrastructures libres puissent être différents ? Partant du programme d’« ethnographie des infrastructures » (Star, 1999) et d’une enquête auprès de FAI associatifs en France et en Allemagne, nous montrerons que les services alternatifs ont façonné un discours de résistance à l’égard de l’internet commercial qui est entré, dans une certaine mesure, en écho avec les politiques publiques. Nous analysons en particulier le rôle de la division du travail dans le succès de ces collectifs dont la mission porte autant sur la construction d’infrastructures de connexion que sur la formulation d’un discours de plaidoyer en leur faveur. L’accession à une reconnaissance d’utilité publique apparaît corrélée à une division du travail autour de ces deux missions, au sein d’institutions distinctes.
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Alary, Anouck. "La conservation autologue de sang de cordon ombilical : vers une nouvelle forme de participation biocitoyenne ?" Les ateliers de l'éthique 11, n.º 2-3 (2 de noviembre de 2017): 28–64. http://dx.doi.org/10.7202/1041765ar.

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La transformation du sang placentaire en une précieuse source de cellules souches a donné naissance à partir des années 1990 à une industrie globale de conservation de sang de cordon ombilical faisant désormais concurrence à un large réseau de banques publiques de sang de cordon. Cet article explore les soubassements socioculturels liés à l’émergence de cette industrie et tente d’élucider les enjeux éthiques et politiques qu’elle pose. Si les banques publiques de sang de cordon sont porteuses des valeurs d’altruisme et de solidarité nationale traditionnellement liées au modèle redistributif d’échange de sang et d’organes né après la Seconde Guerre mondiale, les banques privées renvoient, elles, à des formes de solidarité bien différentes. C’est effectivement sous couvert de la solidarité familiale et de la responsabilité morale des mères de protéger leurs enfants qu’elles définissent la conservation privée comme une forme d’ « assurance biologique » contre les risques à la santé de l’enfant. En permettant aux mères d’investir leurs tissus corporels à la fois dans le futur incertain de leurs enfants et dans des thérapies cellulaires expérimentales, ces banques promeuvent un nouveau modèle de participation du/de la patient.e à la coconstitution de futures innovations thérapeutiques. Nous inscrivons ce modèle de participation dans les reconfigurations contemporaines du biopolitique que le sociologue britannique Nikolas Rose (2007) voit s’incarner dans l’émergence d’une nouvelle forme de biocitoyenneté. L’article critique finalement ces services personnalisés en soulignant qu’ils ont le potentiel d’opérer de nouvelles formes de coercition sur les mères, dans un contexte sociopolitique caractérisé par une responsabilisation accrue des individus au regard de la « bonne gestion » de leurs risques à la santé. Ces services sont aussi jugés problématiques sur le plan éthique, au vu de leur incohérence avec un principe de justice distributive défendant l’accès égal pour chaque citoyen.ne à des soins de santé de base.
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Colonna, Paul, Monique Axelos, Michel Beckert, Jean-Marc Callois, Julien Dugué, Catherine Esnouf, Bénédicte Herbinet y Egizio Valceschini. "Nouvelles questions de recherche en bioéconomie". Natures Sciences Sociétés 27, n.º 4 (octubre de 2019): 433–37. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2020003.

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Le défi de la bioéconomie est de concilier 3 approches différentes : les demandes et les comportements des citoyens-consommateurs, la préservation des écosystèmes et de leurs capacités de production de biens consommables et de services écosystémiques, et le croisement de la rationalité des flux verticaux (filière) de biomasses, d’énergie et d’informations à celle des usages des sols (systèmes de cultures et forestiers, villes, régions…). Suite au colloque européen sur la bioéconomie les 28 et 29 juin 2017 à Paris, rassemblant 320 personnes venant de pays européens, d’Amérique du Nord et du Sud, et d’Afrique, 5 besoins clés ont été identifiés : (a) le passage des filières au système, (b) le renforcement des leviers technologiques, organisationnels et réglementaires pour les transitions, (c) le besoin de représentations et de modélisations dans une vision à 2050, (d) des politiques publiques dédiées et (e) l’évaluation de la durabilité. 11 recommandations ont été émises pour promouvoir le développement de la bioéconomie.
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Demailly, Lise y Nadia Garnoussi. "Les rencontres entre médiateurs de santé pairs et usagers de la psychiatrie en France : caractéristiques générales et effets du dispositif sur les représentations des usagers. Partie 1". Santé mentale au Québec 40, n.º 1 (22 de julio de 2015): 171–87. http://dx.doi.org/10.7202/1032389ar.

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Objectif : Cet article traite des rencontres entre des usagers de la psychiatrie et de nouveaux professionnels, les médiateurs de santé pairs (MSP), formés dans le cadre d’un programme expérimental français dirigé par le CCOMS (Centre collaborateur de l’OMS). Les données empiriques que nous présentons ici sont issues d’une enquête sociologique qualitative qui a participé à l’évaluation de ce programme, menée entre 2012 et 2014. Le programme MSP consiste à embaucher dans des services de psychiatrie publique, au terme d’une formation de huit semaines équivalant à un diplôme universitaire et d’une année de stage, d’(ex-)usagers de la psychiatrie, des personnes « ayant eu ou ayant encore des troubles psychiques, rétablis ou en voie de rétablissement ». Au-delà de la création d’une nouvelle profession dans le champ de la santé mentale, le programme s’est donné pour objectif la transformation des pratiques et des représentations des équipes de psychiatrie publique. Méthode : Soutenu par trois Agences Régionales de Santé (ARS), il a débuté avec 29 candidats à des postes de MSP et visait après la phase expérimentale à être étendu à d’autres régions, voire généralisé. À l’heure actuelle, 15 MSP sont en activité, sur contrat à durée déterminée renouvelable de la catégorie C de la fonction publique. Nous nous intéressons plus spécifiquement ici, dans une démarche ethnographique, aux rencontres entre patients et MSP : à leur contenu, leur forme, leur style, aux caractéristiques de ces interactions ainsi qu’à certains de leurs effets. Le matériel d’enquête exploité est composé de 74 entretiens semi-directifs avec les usagers et d’observations conduites dans les services, ayant permis d’analyser des échanges à la fois formels et informels. Résultats : Nous avons organisé l’analyse autour de quatre grands thèmes. Les deux premiers, qui font l’objet d’un premier article, concernent les caractéristiques générales de la rencontre et les effets du dispositif sur les représentations des usagers quant à la maladie et au système de soins. Les déterminants communs des rencontres que nous avons pu dégager sont les suivants : leur caractère volontaire ; une normativité moindre sur les comportements ; une offre de temps et de disponibilité ; un rapport distant à la médicamentation ; un déclivage vie privée/vie professionnelle ; une gestion spécifique de la distance et de la familiarité. Concernant les représentations de la maladie et du soin, nous montrons que les MSP contribuent à diffuser activement une idéologie du rétablissement fondée sur une conception positiviste de la personnalité. Ils s’autorisent également une certaine critique des autres professionnels et du système de soins et cherchent à s’en distinguer en privilégiant une philosophie de la patience et du « petit pas ».
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Demailly, Lise y Nadia Garnoussi. "Les rencontres entre médiateurs de santé pairs et usagers de la psychiatrie en France : effets thérapeutiques, limites et impasses. Partie 2". Santé mentale au Québec 40, n.º 1 (22 de julio de 2015): 189–201. http://dx.doi.org/10.7202/1032390ar.

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Objectif : Cet article traite des rencontres entre des usagers de la psychiatrie et de nouveaux professionnels, les médiateurs de santé pairs (MSP), formés dans le cadre d’un programme expérimental français dirigé par le CCOMS (Centre collaborateur de l’OMS). Les données empiriques que nous présentons ici sont issues d’une enquête sociologique qualitative qui a participé à l’évaluation de ce programme, menée entre 2012 et 2014. Le programme MSP consiste à embaucher dans des services de psychiatrie publique, au terme d’une formation de huit semaines équivalant à un diplôme universitaire et d’une année de stage, d’(ex-) usagers de la psychiatrie, des personnes « ayant eu ou ayant encore des troubles psychiques, rétablis ou en voie de rétablissement ». Au-delà de la création d’une nouvelle profession dans le champ de la santé mentale, le programme s’est donné pour objectif la transformation des pratiques et des représentations des équipes de psychiatrie publique. Méthode : Sur la base des entretiens et des observations dont disposent les chercheurs, ce deuxième article s’intéresse, d’une part, aux effets thérapeutiques de la relation avec les MSP et, d’autre part, aux limites ou aux impasses de cette relation, telles qu’elles sont estimées par les usagers. Résultats : Les usagers évoquent des interactions qui reposent sur la facilité du contact, la proximité et la disponibilité du MSP. Cette proximité peut s’assimiler à une forme de camaraderie appréciée dans le contexte institutionnel de prise en charge mais conduit également des usagers à voir dans le MSP un modèle qui donne « espoir ». Les modalités pratiques mises en oeuvre par les MSP sont diverses mais visent généralement une transformation progressive du quotidien, via des techniques et des méthodes favorisant un certain « mieux-être » ou « mieux-vivre ». Si les MSP peuvent développer ainsi une certaine spécificité, ils se confrontent également à des limites de la relation avec les usagers. Celles-ci se traduisent notamment par la réduction de sa fonction à un rôle de compagnie, par une identification difficile au MSP et à son discours, voire à une incrédulité face à l’idée que d’(ex-) malades peuvent aider. L’analyse des rencontres entre MSP et usagers donne un éclairage précieux sur les attentes à l’égard des « savoirs expérientiels » et leurs applications concrètes. Le savoir expérientiel de la maladie a des usages surtout rhétoriques : il sert à entrer en relation. D’autres dimensions de l’expérience doivent également être prises en compte, telles que le savoir expérientiel du métier de patient ou l’expérience du rétablissement personnel, qui sont de nature plus pratique et qui peuvent permettre au MSP de contribuer à ce que l’usager aille mieux.
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Muhieddine, Abdallah. "Primary Health Care Centers: Social Safety Nets or Passage to a Lebanese Health System?" Confluences Méditerranée N° 128, n.º 1 (13 de mayo de 2024): 127–45. http://dx.doi.org/10.3917/come.128.0128.

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Cet article traite des caractéristiques du système de santé libanais, de la localisation des soins de santé primaires au sein de celui-ci et de l’étendue de sa capacité à réduire la facture de santé et à renforcer la santé communautaire. Il ne concerne pas la pratique médicale d’un point de vue technique au sein des centres de soins de santé primaires et se centre plutôt sur les relations sociales, économiques et politico-confessionnelles ainsi que leur impact sur la réalisation des objectifs fondamentaux des soins de santé primaires. Notre recherche s’appuie sur un travail de terrain dans un certain nombre de centres de soins en zones rurales et urbaines gérés par différentes institutions. Un certain nombre d’entretiens avec des médecins travaillant dans les centres susdits ont également été réalisés. Les résultats ont révélé que le réseau des Centres de Santé Primaire n’a pas pu atteindre ses objectifs au sein du système de santé publique. Il n’a pu être une entrée vers le système de santé et contribuer à renforcer la prévention, à améliorer la santé communautaire ou à réduire les dépenses d’hospitalisation. Toutefois, il a réussi à fonctionner comme un filet de sécurité et à fournir des services de santé aux groupes les plus pauvres, notamment pendant la crise économique et le déclin de la couverture des fonds d’assurance sociale. Cependant, cela s’est fait par le biais d’associations communautaires et politiques non gouvernementales, renforçant le modèle d’« entreprise socio-communautaire ».
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Lavery, Daniel. "Décisions rendues par le Conseil canadien des relations du travail". Relations industrielles 37, n.º 4 (12 de abril de 2005): 944–59. http://dx.doi.org/10.7202/029309ar.

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Après avoir revu les principes s'appliquant en droit français, québécois et anglais, dans les provinces canadiennes de common law et américain, le Conseil a fait l'étude de la notion d'« employé » que l'on retrouve à l'article 107 du Code. Il conclut que toute personne visée par une demande d'accréditation, économiquement subordonnée à un employeur et qui n'est pas un entrepreneur, est un « employé » au sens du Code. Ayant constaté que les critères développés par le common law l'ont été en fonction d'objectifs étrangers à ceux promus par le Code canadien du travail, le Conseil conclut qu'ils ne pourront s'appliquer que dans la mesure où ils sont compatibles avec les objectifs dudit Code. Dans ce contexte, d'autres critères, dits de relations de travail trouveront application. Le Conseil a également énoncé sa politique quant aux délais de présentation prévus à l'article 124 (2) c) et d) du Code et la recevabilité de requêtes en accréditation visant une unité dont la délimitation diffère de celle pour laquelle une convention collective est en vigueur. En l'espèce, le Conseil a jugé recevables, quant aux dates où elles avaient été présentées, des requêtes en accréditation visant une unité englobant des employés couverts en partie par deux conventions collectives distinctes et s'étendant sur des périodes différentes. Il a, enfin, rappelé sa politique, lors des requêtes en révision sous l'article 119 du Code, de ne pas tenir compte du désir des employés qu'il ajoute à une unité existante lorsque les fonctions dont ils sont titulaires participent de la nature et de la portée de celles comprises dans l'unité où ils sont ajoutés. Union des Artistes (UDA) et Syndicat général du cinéma et de la télévision Radio-Canada (CSN) et Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et Société Radio-Canada et Société des auteurs, recherchistes, documentalistes et compositeurs (SARDEC) et Association nationale des employés et techniciens en radiodiffusion (SARDEC) et Association nationale des employés et techniciens en radiodiffusion (NABET) et Monsieur Claude Latrémouille et l'Association des artistes canadiens de la télévision et de la radio et La Guilde des services de presses, section 213 de La Guilde des Journaux. Dossiers 555-1179, 555-1180, 555-1192, 530-473; décision du 18 mai 1982 (no 383); Panel du Conseil: Me Claude H. Foisy, Vice-président, Me Nicole Kean et M. Jacques Archambault, Membres.
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DUMONT, B., P. DUPRAZ, J. RYSCHAWY y C. DONNARS. "Avant-propos". INRA Productions Animales 30, n.º 4 (25 de junio de 2018): 271–72. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2017.30.4.2256.

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Dix années après la publication du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow », qui fait toujours référence dans les débats sur les impacts de l’élevage et la part des produits animaux dans notre alimentation, quels sont les nouveaux résultats de recherche qui affinent ce panorama mondial ? Pour répondre à cette question, les ministères français en charge de l’Environnement et de l’Agriculture ainsi que l’ADEME ont sollicité l’INRA pour synthétiser les connaissances scientifiques disponibles sur les rôles, impacts et services issus des élevages en Europe. L’exercice, qui a pris la forme d’une Expertise scientifique collective (ESCo), s’est donc intéressé aux différentes fonctions et conséquences de la production et de la consommation de produits animaux sur l’environnement et le climat, l’utilisation des ressources, les marchés, le travail et l’emploi, et les enjeux sociaux et culturels. L’expertise s’est centrée sur les services et impacts des principaux animaux d’élevage « terrestres », bovins laitiers ou allaitants, petits ruminants, porcs et volailles, et de leurs filières à l’échelle européenne. Le terme « services » renvoie à la fourniture d’un avantage marchand ou non marchand issu des activités d’élevage et/ou de l’usage de produits d’origine animale, soit une acceptation plus large que celle des services écosystémiques fournis par les agroécosystèmes. Nous utilisons l’expression « services et impacts » car les deux termes sont spontanément complémentaires, les services étant en général connotés de manière positive tandis que les impacts le sont négativement. Associer ces deux termes conduit à considérer les différents effets de l’élevage conjointement, et à souligner les complémentarités et antagonismes qui résultent des interactions entre les processus écologiques, biotechniques et économiques mis en jeu. La notion de « bouquets de services » constitue aujourd’hui un front de science dynamique dont nous avons cherché à extraire ce qui est spécifique à l’élevage. L’analyse a mis l’accent sur la variabilité des bouquets de services fournis par l’élevage selon les territoires. Une expertise scientifique consiste en un état des lieux critique des connaissances disponibles à partir d’une analyse exhaustive de la littérature scientifique. L’objectif est de dégager les acquis sur lesquels peut s’appuyer la décision publique, et de pointer les controverses, incertitudes ou lacunes du savoir scientifique. Placée sous la responsabilité scientifique de Bertrand Dumont, zootechnicien et écologue (INRA), et de Pierre Dupraz, économiste (INRA) celle-ci a réuni, pendant deux ans, vingt-six experts1 issus de différentes disciplines et institutions, et travaillant dans différents contextes afin que la diversité des résultats et des arguments scientifiques soit prise en compte. Le collectif d’experts a bénéficié de l’encadrement méthodologique de la Délégation à l’expertise, à la prospective et aux études (Depe) qui a assuré la coordination du projet, l’appui documentaire (avec la contribution des départements Phase et SAE2) et l’analyse cartographique. Le travail a abouti à la rédaction d’un rapport principal de plus de mille pages présenté publiquement en novembre 2016, d’une synthèse de 126 pages et d’un résumé en français et en anglais de huit pages. Le tout est disponible sur le site de l’INRA : http://institut.inra.fr/Missions/Eclairer-les-decisions/Expertises/Toutes-les-actualites/Roles-impacts-et-services-issus-des-elevages-europeens. Ce numéro spécial s’appuie principalement sur les éléments développés dans les chapitres 2, 6 et 7 du rapport. Le regard critique des relecteurs et le travail de réécriture des auteurs y apportent une réelle plus-value. Le premier article, coordonné par Michel Duru, présente le cadre conceptuel que nous avons proposé à partir de la littérature sur les systèmes socio-écologiques, afin de représenter de manière structurée la diversité des services et impacts rendus par les systèmes d’élevage (et de polyculture-élevage) dans les territoires. Le deuxième article coordonné par Jonathan Hercule et Vincent Chatellier établit une typologie des territoires d’élevage européens qui repose sur deux critères simples et disponibles dans les bases de données : la part des prairies permanentes dans la Surface Agricole Utile (SAU) et la densité animale par hectare de SAU. En croisant ces deux variables, nous distinguons six types de territoires que nous avons cartographiés à l’échelle européenne. Dans les cinq articles qui suivent, nous décrivons les bouquets de services rendus par l’élevage dans les territoires où il est bien représenté, le sixième type correspondant aux zones de grandes cultures. Nous analysons la variabilité qui existe autour du bouquet de services propre à chaque type, et la dynamique d’évolution de l’élevage selon les territoires. Nous traitons ainsi des territoires à haute densité animale qui concentrent 29% du cheptel européen sur seulement 10% du territoire (Dourmad et al), des territoires herbagers à haute (Delaby et al), moyenne (Vollet et al) ou faible densité animale (Lemauviel-Lavenant et Sabatier), et des territoires de polyculture-élevage (Ryschawy et al). Les deux articles qui suivent s’attachent à des configurations qui ne sont pas représentées sur la carte européenne, mais sont potentiellement présentes dans chaque catégorie de notre typologie. Nous analysons comment certaines filières s’adaptent à des attentes sociétales accrues en matière d’alimentation (produits de qualité, circuits courts) et de qualité de la vie. Marc Benoit et Bertrand Méda abordent cette question à partir d’une analyse croisée des systèmes ovins en Agriculture Biologique et poulets Label Rouge, Claire Delfosse et al en synthétisant la littérature encore fragmentaire sur l’élevage urbain et périurbain. L’article conclusif, coordonné par Bertrand Dumont, porte au débat les enseignements tirés des cartographies de services, et des modélisations et scénarios prospectifs globaux. Il propose différentes pistes pour mieux valoriser la diversité des services fournis par l’élevage. Les différents articles de ce numéro illustrent ainsi le large panorama des services et impacts de l’élevage européen. Nous espérons qu’ils donnent à voir non seulement le rôle de l’élevage vis-à-vis de la production de denrées alimentaires, de l’emploi, des dynamiques territoriales et de la construction des paysages, mais aussi comment l’élevage pourrait mieux répondre aux attentes légitimes de nos concitoyens en matière de préservation de l’environnement, de bien-être animal et de traçabilité des circuits alimentaires. Notre ambition est d’aider à sortir d’un débat qui ne considère trop souvent qu’une partie de ces effets. L’intérêt pédagogique de la grange et de la typologie des territoires d’élevage européens a déjà été largement souligné. Gageons qu’il confère à ce numéro spécial un intérêt particulier pour l’enseignement agronomique et le développement agricole. Bertrand Dumont (Inra Phase), Pierre Dupraz (Inra SAE2), Julie Ryschawy (Inra SAD, INPT) et Catherine Donnars (Inra Depe) -------1 Composition du collectif d’experts : B Dumont et P Dupraz (coord.), J. Aubin (INRA), M. Benoit (INRA), Z. Bouamra-Mechemache (INRA), V. Chatellier (INRA), L. Delaby (INRA), C. Delfosse (Univ. Lyon II), J.-Y. Dourmad (INRA), M. Duru (INRA), M. Friant-Perrot (CNRS, Univ. Nantes), C. Gaigné (INRA), J.-L. Guichet (Univ. Beauvais), P. Havlik (IIASA, Autriche), N. Hostiou (INRA), O. Huguenin-Elie (Agroscope, Suisse), K. Klumpp (INRA), A. Langlais (CNRS, Univ. Rennes), S. Lemauviel-Lavenant (Univ. Caen), O. Lepiller (CNRS, Univ. Toulouse), B. Méda (INRA), J. Ryschawy (INRA, INPT), R. Sabatier (INRA), I. Veissier (INRA), E. Verrier (Agroparistech), D. Vollet (Irstea).
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Yufiarti, Yufiarti, Edwita y Suharti. "Health Promotion Program (JUMSIH); To Enhance Children's Clean and Healthy Living Knowledge". JPUD - Jurnal Pendidikan Usia Dini 13, n.º 2 (13 de diciembre de 2019): 341–55. http://dx.doi.org/10.21009/jpud.132.10.

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Resumen
Knowledge about clean and healthy life in children needs to be given early to shape behavior in everyday life. Knowledge about healthy living can be provided at school through various learning programs. This study aims to find the effectiveness of health promotion programs (JUMSIH) to increase children's knowledge about clean and healthy living. The research method is a pre-experimental one-shot case study design. The respondents of this study were 68 students aged 7-8 years. The results showed that the JUMSIH program can help children have knowledge about healthy living. Based on data analysis, n = 15 generally obtained scores above 2.6. It was concluded that healthy living skills are often performed by students such as hand washing, bathing, and toothbrush behavior which are basic skills for children to be able to live healthy lives. Suggestions for further research which is the development of various programs to increase awareness of clean and healthy living from an early age. Keywords: Clean and healthy life Knowledge, Early Childhood, Health Promotion Program (JUMSIH) References: Akçay, N. O. (2016). Implementation of Cooperative Learning Model in Preschool. Journal of Education and Learning, 5(3), 83–93. https://doi.org/10.5539/jel.v5n3p83 Allport, B. S., Johnson, S., Aqil, A., Labrique, A. B., Nelson, T., KC, A., … Marcell, A. V. (2018). Promoting Father Involvement for Child and Family Health. Academic Pediatrics, 18(7), 746–753. https://doi.org/10.1016/j.acap.2018.03.011 Bonuck, K. A., Schwartz, B., & Schechter, C. (2016). Sleep health literacy in head start families and staff: Exploratory study of knowledge, motivation, and competencies to promote healthy sleep. Sleep Health, 2(1), 19–24. https://doi.org/10.1016/j.sleh.2015.12.002 Considerations, P., & Framework, N. Q. (2010). Health , Hygiene and Infection Control Strategies for Policy Implementation :2010(Vic). Conti, G., Heckman, J. J., & Pinto, R. (2016). The Effects of Two Influential Early Childhood Interventions on Health and Healthy Behaviour. Economic Journal, 126(596), F28–F65. https://doi.org/10.1111/ecoj.12420 Creswell, J. W. (2012). Educational Research Planning, Conducting, and Evaluating Quantitative and Qualitative Research(4th ed.; P. A. Smith, Ed.). Boston: Pearson. Duxbury, T., Bradshaw, K., Khamanga, S., Tandlich, R., & Srinivas, S. (2019). Environmental health promotion at a National Science Festival: An experiential-education based approach. Applied Environmental Education and Communication, 0(0), 1–16. https://doi.org/10.1080/1533015X.2019.1567406 Fernandez-Jimenez, R., Al-Kazaz, M., Jaslow, R., Carvajal, I., & Fuster, V. (2018). Children Present a Window of Opportunity for Promoting Health: JACC Review Topic of the Week. Journal of the American College of Cardiology, 72(25), 3310–3319. https://doi.org/10.1016/j.jacc.2018.10.031 Fung, C., Kuhle, S., Lu, C., et al. (2012). 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Talbot, Yves Roland. "A Atencao Primária a Saúde e o papel da Universidade". Revista Brasileira de Medicina de Família e Comunidade 2, n.º 8 (17 de noviembre de 2007): 250–52. http://dx.doi.org/10.5712/rbmfc2(8)63.

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Atenção Primária à Saúde (APS) é a mais importante reforma da gestão saúde no mundo atual. Na maioria dos países, governos e serviços têm assumido a liderança no desenvolvimento da APS, como foi decidido na declaração da Alma Ata.Desde 1990, uma série de fatos têm demonstrado o impacto de um forte sistema de cuidado com a saúde na saúde das comunidades como um todo2,3. A melhoria no status de saúde de uma comunidade está diretamente relacionada à qualificação, ou ao melhor balanceamento, da gama de profissionais especializados no cuidado primário e no aumento do acesso ao mesmo em uma determinada região. As co-morbidades aumentam juntamente com a idade da população, e o acesso a um cuidado primário compreensivo e coordenado se torna cada vez mais uma solução de custo-benefício palpável. Essa acessibilidade reduz os efeitos adversos na saúde da inaptidão social.Então porque as universidades e centros de pesquisa médica têm sido tão lentos a participar desse sistema até recentemente? O documento intitulado Towards Unity for Health (Direcionando a Unidade da Saúde) oferece algumas sugestões4 :1. Universidades, particularmente, faculdades de medicina sob influencia do relatório Flexner têm mantido a orientação que favorece a especialização;2. Os incentivos e promoções das faculdades são geralmente ligados a pesquisa biomédica;3. Membros da faculdade são geralmente mais interessados na especialização de novos graduados que podem suportar melhor os seus pacientes internados;4. O crescimento dos membros acadêmicos do cuidado primário é frequentemente percebido como uma ameaça aos recursos de um estabelecimento, especialmente o poder de base nos centros de saúde das universidades;5. O poder de base do cuidado primário se encontra nas comunidades, enquanto para os centros de saúde universitários, o cuidado primário está freqüentemente às margens deste poder.Universidades devem ter um papel muito importante nesta reforma. Universidades precisam ser socialmente responsáveis e ajudar a promover o bem-estar de suas comunidades através da educação e pesquisa.Onde e como universidades podem executar este papel?Universidades têm um papel a executar em construir competências para desenvolver programas baseados em um treinamento direcionado ao cuidado primário do amanhã. O que inclui liderança de grupo, habilidades com a comunidade e com a população na saúde, além da prevenção de doenças ao invés das tradicionais competências acadêmicas de uma faculdade. Existem três estágios de desenvolvimento no papel da Universidade, descritas a seguir:1. Educação continuada em serviço.A experiência do serviço de treinamento no Brasil é similar a experiência canadense, onde a prática da medicina de família tinha um papel central na propagação da educação de seus colegas, antes deles estarem na posição de ter recursos financeiros e humanos suficientes para desenvolver um departamento na universidade. A educação no serviço reforça o conhecimento de um generalista, e permite a reciclagem do papel de especialista para generalista, e mais tarde identifica futuros modelos para residência na área.Esses programas de treinamento em serviço, com o tempo, identificam potenciais instrutores e com o mercado para a APS definido, eles podem procurar se tornar departamentos autônomos nas universidades que mantinham seus programas interdisciplinares, baseados nas praticas reais. Entretanto, uma pré-condição a este treinamento é necessária: ter o número de estudantes mínimos que se apliquem à APS para que este tipo de treinamento seja levado a sério. Se não existir um mercado real dentro do sistema ou algo que suporte tal treinamento, ele existirá somente enquanto a energia permitir.Os times de trabalhadores de APS, implementados no Brasil, são treinados pelas universidades e sistemas de saúde através do suporte financeiro do governo. O mesmo é dado para facilitar o treinamento em serviço inicial para grupos. A estratégia descrita acima permite o desenvolvimento de um currículo baseado nas experiências profissionais na área. Este é então baseado na realidade e assim responderá melhor às necessidades dos estudantes e da comunidade. O Canadá propôs a residência em Medicina de Família como a única forma de um médico praticar o cuidado primário. Isto foi devido a uma extensa pesquisa da Associação Médica do Canadá, onde foi dada preferência às necessidades da comunidade e na ênfase ambulatorial da Medicina de Família no currículo.2. Programas multidisciplinares de graduação e pré-graduaçãoNo Canadá, o apoio ao desenvolvimento de um departamento de Medicina de Família veio depois da implantação de um sistema nacional de cuidado com a saúde. Em países da América Latina, universidades têm se empenhado para treinar especialistas e existem poucos programas de treinamento de cuidados primários formais. Existe uma grande necessidade de fornecer aos médicos, no sistema de saúde, o treinamento para o cuidado primário. Isto é, na verdade, um passo crucial para reforma a ser realizada. É essencial um grupo mínimo de profissionais já trabalhando neste campo. Uma quantidade substancial da experiência de treinamento dos aprendizes da área deve ser baseada nos ensinamentos de um veterano em cuidado primário.A importância dos times multidisciplinares tem sido enfatizada em várias recomendações e é considerada uma parte importante das ações implementadas na reforma do sistema de saúde (Alma Ata, 1978; Jakarta, 1996). Time é a palavra mais usada para discutir a colaboração5,6. Multidisciplinar se refere à participação das diferentes disciplinas e interdisciplinariedade descreve o processo de trabalho dos times de saúde de cuidado primário.O currículo para os alunos pré-graduados e o número de posições de treinamento para os pós-graduados deve refletir uma gama de especialistas balanceados de acordo com as necessidades locais ou nacionais.3. PesquisaPesquisa é essencial para o desenvolvimento de um sistema de cuidado de saúde primário baseado em fatos. Usando o conhecimento e habilidades em pesquisa à nível de universidades ajudará a construir capacidade para um futuro departamento acadêmico de cuidado de saúde primário bem como garantir uma melhor qualidade de serviços a oferecer a população. Isso será dado pela construção de uma agenda sobre os resultados na saúde da comunidade (a partir da geografia e da necessidade de saúde visando diferenças socioeconômicas). Objetivos da pesquisa:- promover o status e a imagem do cuidado primário como uma especialidade valorizada.- defender o cuidado de saúde primário universal baseado em evidências.- melhorar o cuidado primário como um componente vital do ensino das instituições.Em resumo: a parceria da Universidade com os serviços de saúde locais, a associação entre profissionais e a comunidade são os pilares da reforma do sistema de saúde. A Universidade pode ter um papel central na sustentabilidade e legitimidade da APS como área de especialização através do treinamento, da pesquisa e do desenvolvimento de um departamento para o cuidado primário. Ações têm sido propostas desde o artigo de Boelen4, para promover a orientação de um cuidado primário nos centros de saúde de uma Universidade:- Aumentar o número e a visibilidade dos modelos de Atenção Primária, identificados durante a fase de desenvolvimento do serviço, superando os especialistas, centrados em centros urbanos, focados na liderança institucional;- Aumentar o apoio a pesquisa do cuidado primário e para uma documentação baseada em evidências e no valor do cuidado primário para a saúde da comunidade;- Aumentar a base de apoio para inovação na educação e no serviço em Atenção Primária;- Reduzir a fragmentação das forças do cuidado primário dentro das instituições, separados por diferentes departamentos (como medicina interna, medicina de família e pediatria), diferentes cursos (como medicina, enfermagem, odontologia, farmácia), diferentes campos (como medicina e saúde pública) ou diferentes burocracias governamentais (como ministros da saúde e ministros da educação); e- Facilitar o acesso dos menos privilegiados e aos estudantes de escolas rurais ou com menos estrutura, incluindo estudantes indígenas, na Universidade. 4. 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Torres, Haroldo Gama y Ranata Bichir. "Conseqüências da Segregação Residencial para as Políticas Públicas: o caso do atendimento básico em saúde em São Paulo". Caderno CRH 20, n.º 50 (26 de noviembre de 2007). http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v20i50.18925.

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O artigo procura avaliar as conseqüências da segregação residencial, ou seja, da concentração espacial de certos grupos sociais, para as condições de acesso da população mais pobre do município de São Paulo à política de saúde, focando especialmente sobre as condições de acesso ao atendimento básico de saúde. Dialogando com abordagens que procuram explicar as condições diferenciadas de acesso a políticas públicas, o artigo argumenta que variáveis de diversas naturezas – demográficas, institucionais, espaciais, relativas ao associativismo, entre outras – devem ser consideradas, de modo a construir um cenário mais completo das situações que condicionam o acesso às políticas públicas. Para tanto, os autores basearam-se em um survey realizado pelo Centro de Estudos da Metrópole (CEM-CEBRAP) em novembro de 2004, que serviu de instrumento para a avaliação dessa política. PALAVRAS-CHAVE: políticas públicas, políticas de saúde, segmentação urbana, pobreza e desigualdades, São Paulo.CONSEQUENCES OF THE RESIDENTIAL SEGREGATION TO PUBLIC POLICIEs: the case of the basic health service in São Paulo Haroldo da Gama Torres Renata Bichir This paper tries to evaluate the consequences of the residential segregation, in other words, of the space concentration of certain social groups, for the conditions of access of the poorer population of the city of São Paulo to the health policies, especially focusing on the conditions of access to the basic health service. Dialoguing with approaches that try to explain the differentiated conditions of access to public policies, this paper argues that several different variables – demographic, institutional, spatial, relative to associativism, among other – should be considered, to build a more complete scenario of the situations that condition the access to public policies. For such, the authors were based on a survey accomplished by the Center of Studies of the Metropolis (CEMCEBRAP) in November of 2004, that served as instrument for the evaluation of that policy. KEYWORDS: public policies, health policies, urban segmentation, poverty and inequalities, São Paulo. LES CONSÉQUENCES DE LA SÉGRÉGATION RÉSIDENTIELLE POUR LES POLITIQUES PUBLIQUES: le cas des services de base concernant la santé à São PauloHaroldo da Gama Torres Renata Bichir L’article essaie d’évaluer les conséquences de la ségrégation résidentielle, c’est-à-dire de la concentration spatiale de certains groupes sociaux en ce qui concerne les conditions d’accès aux politiques de la santé de la population plus pauvre de la municipalité d e Sao Paulo. A partir des approches qui cherchent à expliquer les conditions différenciées d’accès aux politiques publiques, l’argumentation présentée dans cet article montre que des variables de natures différentes – démographiques, institutionnelles, spatiales, relatives à l’associativité, entre autres – doivent être prises en considération afin de construire un scénario plus complet des situations qui conditionnent l’accès aux politiques publiques. Pour cela, les auteurs se sont basés sur un survey réalisé par le Centre d’Etudes de la Métrople – Centro de Estudos da Metrópole (CEM-CEBRAP), en novembre 2004, et qui a été utilisé pour l’évaluation de cette politique. MOST-CLÉS: politiques publiques, politiques concernant la santé, segmentation urbaine, pauvreté et inégalités, São Paulo. Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br
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Tiriba, Léa y Mary Barradas. "Criança, Meio Ambiente e Cidadania". Revista Brasileira de Estudos Pedagógicos 74, n.º 176 (18 de junio de 2019). http://dx.doi.org/10.24109/2176-6681.rbep.74i176.1213.

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Considerando, por um lado, a necessidade urgente de que os movimentos sociais formulem propostas de políticas públicas para a educação infantil e pressionem os governos a executarem estas políticas; e, por outro lado, considerando a necessidade de que seja assegurada a qualidade dos serviços às crianças que já freqüentam creches e préescolas, este artigo tem como objetivo: 1. explicitar uma concepção de educação integral em que uma das questões centrais é a construção de uma convivência com a Natureza que faça com que o ser humano se sinta parte dela e não o seu senhor. 2. apresentar algumas reflexões a partir do que consideramos, hoje, uma necessidade urgente: a emergência de práticas educativas que ofereçam aconchego e proteção e ampliem as possibilidades de movimentação, expressão e integração com a natureza; práticas educativas que preservem a singularidade, admirem a multiplicidade humana, assegurem o aprendizado da cooperação e, assim, contribuam para o pleno exercício da cidadania. Abstract Given, on the one hand, the urgent need that social movenients formula te proposals for public policy on child education and pressure governmenís to iniplement these policies and, on the other hand, the need to ensure quality in services to children frecpienting daycare centers and pre-schools, this article aims to:l. outline a conception of integral education, one of whose central concerns is to construct a kind of coexistence with Nature in which people feel more part of, rather than lord over, Nature; 2. to offer some reflections on what we consider today to be the urgent need for educational practices that offer comfort and protection, as well as broader opportunities for movement, expression and integration with Nature; educational practices which preserve singularity, admire maus multiplicity, ensure the learning of cooperation and, thus, contribute to thefull exercise of citizenship. Résumé Cet article tient compte, d 'un côté, de l 'urgence de laformulation par les mouvements sociaux de propositions de politiques publiques concernant l 'éducation des enfants et de lapression que ces mouvements doivent exercer sur les gouvernements en vue de là mise en oeuvre de ces politiques et, d 'un autre côté, du besoin d 'assurer là qualité des prestations aux enfants qui sont déjà inscrits aux creches et à d'autres institutions d 'enseignement pré-scolaire. Ainsi, cet article vise à: 1. prèsenter une conception d'éducation intégrale dont l'un des aspects essentiels est là construction d 'une relation à là Nature quifasse de sorte que l 'être humain se sente une part ie de celle-ci, et non pas son maítre; 2. prèsenter quelques réflexions basées sur ce que nous semble être un besoin actuellement pressant: là mise en place de pratiques éducatives capables d'offrir aux enfants aceneiI et protection et d'augmenter leurs possibilites de mouvement, expression el integration à là nature; des pratiques éducatives quipréscrvent Ia singularité, admirent là multiplicitè humaine et assurent Vapprentissage de là cooperation, contribuant ainsi à 1'exercice plein de là citoyenneté. Resumen Considerando, por una parte, là necesidad urgente de que los movimientos Sociales formulai propuestas de políticas públicas para là educación de los ninos ypresionen a los gobiernos a implementarlas, y, por outra parte, considerando Ia necesidad de asegurar là calidad de los servidos que se prestan a los ninos que ya están en guarderías y parvularios, este artículo tiene el doble objetivo de: 1. presentar una Concepcion de educación integral, en que una de Ias Cuestiones centrales es Ia construcción de un convívio con là Naturaleza capaz de hacer que el ser humano se sienta parte de ella, y no su senor; 2. presentar algunas rejlexiones en base a Io que hoy consideramos como una necesidad apremiante: el surgimiento de prácticas educativas que, además de brindarles a los ninas acojida yprotección, amplien sus posibilidades de movimiento, expresión e integración a là naturaleza; prácticas educativas que preserven Ia singularidad, admiren là multiplicidad humana y aseguren el aprendizaje de là Cooperación, contribuyendo al pleno ejercicio de là ciudadanía.
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Dupuis, Alain. "Enjeux des projets d’« optimisation » des soins de santé et des services sociaux". Échos de pratique 30, n.º 1 (21 de septiembre de 2018). http://dx.doi.org/10.7202/1054261ar.

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Entre 2010 et 2014, les projets d’« optimisation » de la firme Proaction ont suscité une importante controverse publique autour de l’implantation d’un dispositif de gestion industriel dans les soins de santé et les services sociaux. L’influence et la présence de tels dispositifs sont peu documentées au Québec. Cet article utilise les critiques faites aux projets de la firme Proaction comme révélateurs d’enjeux socialement significatifs que posent ces dispositifs industriels véhiculés par le managérialisme.
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Hervé, Caroline. "Communs". Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.086.

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Les communs (commons en anglais) peuvent être définis comme un ensemble de ressources physiques, matérielles ou immatérielles que les êtres humains cherchent à exploiter, à gérer ou à protéger pour assurer leur survie biologique, économique, sociale ou encore culturelle. Très à la mode depuis une quarantaine d’années en anthropologie, sociologie, histoire, économie ou encore en philosophie, ce concept a vu son champ d’application s’élargir, ses propositions théoriques s’étoffer et ses analyses se complexifier, tout en perdant progressivement son sens historique. Sortis du champ académique et instrumentalisés par les mouvements de résistance au néolibéralisme, les communs sont désormais au cœur de débats de société. La façon dont cette notion interroge les interactions entre les êtres humains et leur environnement, son intérêt pour éclairer la fabrication du social et sa réutilisation dans le débat public en fait un objet de recherche riche pour l’anthropologie. La définition du concept de communs est une entreprise difficile tant il renvoie à des usages divers. Si certains chercheurs tendent à privilégier, en français, l’usage du pluriel afin de marquer la grande variété des ressources regroupées sous la terminologie de communs, que l’on parle de ressources naturelles, mais également sociales ou intellectuelles, d’autres auteurs insistent sur l’importance d’utiliser le terme au singulier afin de souligner son potentiel théorique et pratique (Hardt et Negri 2012 ; Dardot et Laval 2014). L’origine étymologique du terme commun, construit sur les locutions latines cum et munus, renvoie à une idée centrale, celle de la mise commun ou de la gestion commune de biens, mettant l’accent sur le fait que le commun « implique donc toujours une certaine obligation de réciprocité liée à l’exercice de responsabilités publiques » (Dardot et Laval 2014 : 23). Ces deux aspects, celui de réciprocité et de responsabilité publique, sont au cœur de la définition historique des communs. Les origines du concept renvoient à une pratique de gestion des terres qui était courante dans différentes régions d’Europe avant la fin du Moyen-Âge et qui consistait en la gestion commune de certaines terres par un groupe de personnes ou d’unités familiales pendant une période de temps limitée. Dans certaines circonstances, tout le monde pouvait avoir accès à ces terres, selon des règles d’usage particulières ; dans d’autres cas, leur usage était restreint et contrôlé. Ce fonctionnement communal a progressivement été mis en cause par les autorités publiques et les cercles politiques à partir du milieu du XVIIIe siècle. En l’espace d’un siècle, la plupart des communs en Europe de l’ouest devinrent ainsi des propriétés privées ou publiques (De Moor 2011 : 425). Ceci correspond au phénomène connu des enclosures qui s’est particulièrement développé en Angleterre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, à travers lequel de larges étendues de champs ouverts, connus sous le nom de terrains communaux ou commons, ont progressivement été parcellisés et enclos (Hemmungs Wirtén 2013 : 2), dans un contexte marqué par l’augmentation démographique et l’industrialisation. Ce retour dans l’histoire est important pour comprendre les confusions qui sont apparues lorsque les chercheurs des différentes disciplines ont commencé à s’intéresser plus largement à la question des communs à partir du milieu du XXe siècle. L’une des confusions les plus importantes a été introduite par le biais du travail de Garrett Hardin dans son célèbre article « The Tragedy of the Commons », publié en 1968, dans lequel il explique que les communs sont susceptibles de surexploitation et donc de disparition. Sa thèse principale repose sur l’idée biaisée que les communs historiques étaient accessibles à tous et en tout temps. À la suite de la parution de cet article, les chercheurs ont ainsi commencé à utiliser le terme de communs pour faire référence à toutes formes de ressources utilisées par tous et sans contrôle, ce qui ne correspond pourtant pas à sa définition historique (De Moor 2011 : 425). L’article de Hardin a ouvert de nombreuses recherches portant sur les solutions à mettre en œuvre pour contrer la dégradation des communs. Mais ces travaux sont souvent restés coincés entre deux options : la prise en charge des communs par l’État ou par le marché. C’est dans ce contexte que le travail de la politologue Elinor Ostrom (1990), en proposant une troisième voie, a eu un retentissement important dans le monde académique, et même au-delà. La publication de son livre Governing the Commons constitue une étape essentielle dans les recherches sur la gestion des communs. Non seulement, elle montre que l’exploitation des communs ne mène pas inéluctablement vers leur fin, mais elle explore la diversité des arrangements institutionnels permettant la gestion de ceux-ci, sans pour autant avoir recours à l’État ou à la privatisation. Sa contribution est consacrée en 2009 lorsqu’elle reçoit, en même temps qu’Oliver Williamson, le prix Nobel d’économie pour son analyse de la gouvernance économique et celle des communs. La création de l’International Association for the Study of the Commons en 1989 ou encore la création de l’International Journal of the Commons en 2007, révélateurs d’un engouement scientifique pour la question des communs, permettent la diffusion des théories et des méthodes dans les différentes disciplines et dans la société civile, à tel point que l’étude même des communs comporte aujourd’hui des enjeux politiques, sociaux et même éthiques (Peugeot et Piron 2015). Les travaux d’Elinor Ostrom s’inscrivent dans une démarche résolument interdisciplinaire puisqu’elle utilise des études de cas, des concepts, des modèles et des méthodes issus de différentes sciences sociales, et tout particulièrement de l’anthropologie. Loin de développer une perspective purement institutionnelle, Ostrom s’intéresse en effet avant tout aux stratégies développées par les acteurs sociaux pour gérer des ressources en commun. Elle s’appuie pour cela sur de nombreuses études de cas développées par des anthropologues pour comprendre par exemple les systèmes d’irrigation au Népal, dans les Philippines ou à Los Angeles, la gestion des forêts en Inde, en Asie, en Afrique et en Amérique latine ou encore la pêche côtière en Inde ou au Canada (Acheson 2011 : 320). Même si son usage de l’anthropologie est qualifié de fragmentaire, puisque sortant ces études de cas de leurs contextes politiques ou culturels, ses travaux sont néanmoins reconnus comme une contribution majeure à la discipline anthropologique (Rabinowitz 2010). Outre celle des interactions entre les hommes et leur environnement, les travaux d’Ostrom rejoignent bien d’autres questions intéressant les anthropologues. Ils interrogent directement la gestion des ressources collectives, la nature des liens de coopération et la fabrique des communautés (Rabinowitz 2010 : 104), la production des normes et des règles sociales, ainsi que de la propriété, privée ou publique (Acheson 2011 : 320). Enfin, en montrant le rôle important de la réciprocité dans la plupart des cas de gestion alternative des ressources, les anthropologues ont mis en évidence, à partir de leurs différents terrains, le fait que l’homme n’était pas uniquement animé par une logique économique, mais que le symbolisme était central dans les pratiques d’échange, renvoyant ainsi aux théories sur le don, concept dont les anthropologues ont étudié les multiples formes dans les sociétés humaines. Dans la foulée des propositions théoriques de Hardin et de Ostrom, un véritable engouement s’est manifesté autour de la question de ces communs naturels, en anthropologie et dans les autres disciplines des sciences sociales. Ces travaux ont fourni des modèles inspirant pour d’autres types d’objets de recherche et plus récemment les chercheurs ont commencé à identifier de nouveaux communs (new commons), comme des biens communs sociaux (social commons) qui constituent des ressources sociales ou des services destinés à des groupes sociaux spécifiques, des communs de nature intellectuelle ou encore culturelle incluant des ressources aussi variées que la musique, l’artisanat, les technologies numériques, etc. (Nonini 2006 : 166-167). Certains anthropologues ont même avancé l’idée que les communs peuvent englober des dimensions plus invisibles de la vie sociale relevant du domaine cognitif, corporel ou affectif, comme par exemple chez les Urarina, peuple indigène du Pérou, pour lesquels la notion même de tranquillité doit être l’objet d’un partage ou d’une réciprocité (Walker 2015). L’extension du concept de communs à des domaines aussi divers de la vie sociale explique aujourd’hui la difficulté à en donner une définition uniforme et certaines ambivalences quant à ses usages et ses analyses. De façon plus générale, la naturalisation du discours sur les biens communs a nécessité de s’engager dans une réflexion critique sur cet objet, ce que l’anthropologie a pu prendre en charge à travers sa capacité à mettre en perspective la production du social. Le succès du terme ne s’est en effet pas limité au milieu académique. Dans le contexte des dernières décennies, alors que des corporations, des gouvernements et d’autres types d’institutions politiques, privées ou non-gouvernementales, ont dépossédé certains groupes humains de leurs ressources dans la mouvance de la globalisation néolibérale, des stratégies de résistance et de lutte pour conserver ou retrouver le contrôle sur ces biens se sont développées (Nonini 2006 : 165). Dans le même temps, les propositions théoriques sur les communs ont mis en valeur des alternatives séduisantes face à la mainmise du marché ou de l’État sur ces ressources. Les anthropologues ont ainsi montré que ces luttes ne concernent pas seulement le contrôle des ressources matérielles mais également le contrôle des significations culturelles associées aux communs et aux processus qui les préservent ou les détruisent (Nonini 2006 : 165). Les stratégies et les perspectives antagonistes des différents groupes se disputant les communs sont ainsi devenues des objets de recherche riches pour l’anthropologie. Dans le contexte sud-américain où la surexploitation des ressources naturelles s’impose comme un nouveau paradigme économique, le constat que chacune des deux parties réutilise le concept de biens communs et de communs pour légitimer, d’un côté l’exploitation des ressources naturelles, et de l’autre la lutte contre cette exploitation, rappelle la nécessité de repenser les fondements ontologiques de chacune de ces deux façons de concevoir la relation entre les humains et le monde naturel. Dans ce cadre, les peuples autochtones nous invitent plutôt à penser ces confrontations ontologiques à travers le concept d’« incommuns » ; celui-ci révèlerait plutôt l’existence et la persistance d’une certaine incompatibilité entre différentes façons d’être au monde. En effet, alors que les entreprises extractrices font reposer leurs justifications sur la distinction entre nature et culture, et plus précisément sur le contrôle de la nature par les êtres humains, les peuples autochtones de leur côté se perçoivent en continuité avec le monde naturel, engagé dans une relation réciproque avec lui et dans l’obligation de le protéger (Blaser et De La Cadena 2017 : 186-187).
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Quesnel-Vallée, Amélie y Emmanuelle Arpin. "(Re)examining the Canadian Health Care System through an Equity Lens". Canadian Public Policy, 30 de abril de 2024. http://dx.doi.org/10.3138/cpp.2023-060.

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Resumen
Puisque 2024 marque autant le 50e anniversaire d’ Analyse de politiques que le 40e anniversaire de l'une des lois les plus marquantes du Canada, la Loi canadienne sur la santé, le moment est opportun pour faire le bilan de l'héritage légué par cette dernière dans le système de santé canadien actuel, en ce qui concerne l’équité. Après un examen des concepts d’équité verticale et horizontale, nous montrons que, même si la Loi canadienne sur la santé a, en pratique, fait en sorte qu'il n'y a pas de frais à payer pour des services médicaux et hospitaliers médicalement nécessaires, des données probantes montrent la présence continue d'un impact des revenus sur la mortalité. Nous passons aussi en revue les éléments de preuve de l'impact du revenu sur les montants déboursés par les personnes en ce qui concerne les frais médicaux non couverts par le système de santé publique. Dans chaque cas, nous suggérons que les questions intersectionnelles touchant les facteurs reliés au revenu (ruralité, genre, âge et race) pourraient être importantes. Même si l'article ne prétend pas être une évaluation systématique, mais constitue plutôt un survol évocateur de l’équité dans le système de santé canadien qui pourrait motiver les programmes de recherche à l'avenir, nous proposons de nouvelles façons d'enquêter et de réfléchir. Il s'agirait notamment d'intégrer des principes d’équité dans les processus liés aux politiques, d’élargir la notion d'accessibilité au-delà des obstacles découlant du revenu et d'améliorer la gamme de services couverts en renforçant les principes de justice et d'universalité. Note des rédacteurs : Le premier volume de Canadian Public Policy/Analyse de politiques a été publié en 1975. Ce volume-ci est le cinquantième. Ces auteurs ont accepté de rédiger un article pour ce numéro spécial à cette occasion.
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De Briey, Valérie. "Numéro 28 - mars 2005". Regards économiques, 12 de octubre de 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15993.

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Resumen
Les Nations Unies ont proclamé l’année 2005 "Année Internationale du Microcrédit". A cette occasion, la Plate-forme belge de la microfinance et la Coopération belge au développement (DGCD) organisent les 3 et 4 mars un séminaire de réflexion sur la microfinance. Dans le dernier numéro de Regards économiques, Valérie de Briey, qui est responsable de recherches au Cerisis, membre de la plate-forme belge de microfinance et du GRAP-OSC (CUD-DGCD), dresse un large panorama du rôle et des missions de la microfinance dans les pays en développement. Elle présente également les questions importantes qui seront débattues lors du séminaire des 3 et 4 mars. Ce communiqué résume les principaux points de son étude. De tous temps, de nombreuses activités de taille très réduite (qualifiées habituellement de micro-entreprises) se sont développées dans les pays du Sud, bien souvent partiellement ou totalement en marge des règles législatives et administratives, pour permettre aux populations pauvres de subsister. Celles-ci regroupent des activités aussi diverses que marchands ambulants, petits artisans, kiosques à journaux, taxis, vendeurs de rue, bazars, etc. Parmi les multiples contraintes auxquelles sont confrontées les micro-entreprises, la difficulté d’accès à des sources de financement extérieures représente encore aujourd’hui une entrave principale à leur bon développement. Elles ont en effet besoin d'un capital suffisant pour financer leurs équipements, leurs achats de fournitures, de matières premières, etc. Or, ce capital leur a longtemps fait défaut car les petites sommes demandées par ces micro-entrepreneurs, l’absence de garantir à offrir et bien souvent la nature risquée du projet rebutaient les banques commerciales traditionnelles. C’est pourquoi différents intermédiaires financiers spécialisés dans l’attention à ce type de clientèle ont vu le jour. Ces intermédiaires sont souvent qualifiés d’ «institutions de microfinance» (IMF). Leur rôle consiste à offrir des services financiers de base (épargne, crédit, assurance, transfert de fonds, etc.), aux montants réduits, à des populations pauvres afin de leur donner la possibilité d’investir et de se prémunir en cas de coups durs (conditions climatiques défavorables à la production, dépenses imprévues liées à une maladie ou à la perte de biens, etc.). Par ailleurs, la microfinance favorise également des retombées positives sur la famille en général : amélioration des conditions de vie, valorisation de l’auto-estime, financement de la scolarisation, des soins de santé, etc.). Il a cependant fallu attendre les années quatre-vingt pour que ce secteur soit véritablement reconnu comme générateur de revenus et créateur d’emplois. Depuis lors, il fait l’objet d’une attention toute particulière de la part tant des praticiens du développement, des politiciens que des chercheurs universitaires. Aujourd’hui, la micro-finance fait partie intégrante des politiques de développement des pays pauvres. En 1998 déjà, l’Assemblée Générale des Nations Unies avait proclamé l’année 2005 l’Année Internationale du micro-crédit pour marquer l’importance de cet instrument pour éradiquer la pauvreté. Son objectif à l’époque était de réduire de moitié les populations pauvres qui vivent sous le seuil de pauvreté d’ici 2015 (Objectifs de Développement pour le Millénaire). Depuis les expériences pionnières jusqu’à sa forte médiatisation de nos jours, le champ de la microfinance a fortement évolué. Il existe une pluralité d’institutions de microfinance faisant appel à des statuts juridiques différents (fondations, coopératives d’épargne et de crédit, institutions publiques, sociétés anonymes, etc.) dont les modes de fonctionnement et les objectifs diffèrent fortement. Les IMF sont aujourd’hui largement tributaires d’un discours néo-libéral prônant l’absolutisation du marché et l’adoption d’une démarche commerciale. Pour des institutions telles que Banque Mondiale ou les Nations Unies, il faut en effet parvenir à la construction de «marchés financiers intégrants» afin de mettre en place des systèmes de microfinance pérennes et qui touchent un grand nombre de populations pauvres. Elles préconisent dès lors l’institutionnalisation des programmes de microfinance, autrement dit, la mise en place d’institutions de microfinance rentables, répondant aux lois des marchés financiers concurrentiels et faisant appel à un mode de gouvernance efficace. Pour ces organismes en effet, les institutions à vocation sociale (de type ONG) sont la plupart du temps fragiles, tributaires des subsides en provenance des bailleurs de fonds et disposent d’une capacité limitée à faire face à la demande massive de microcrédits. D’autres personnes au contraire, principalement des acteurs de terrain soucieux de rester au service des plus démunis, s’interrogent sur les dérives potentielles de l’adoption d’une telle démarche et craignent que la poursuite de but de lucre conduise à l’écartement d’une clientèle plus défavorisée afin de satisfaire les critères de rentabilité propres aux marchés financiers. Elles réclament notamment le maintien de subsides. Cette opposition entre ces deux visions de la microfinance constitue ce que Morduch (1998) a qualifié de "microfinance schism". Ce schisme est également marqué par les méthodes d’évaluation auxquelles recourent les partisans de chacune des deux approches (études d’impact, instruments de rating, etc.). Plus qu’antagonistes, ces deux visions de la microfinance sont, selon Valérie de Briey, complémentaires. La pertinence de l’une ou l’autre doit s’évaluer au regard des acteurs en présence, de la cible poursuivie, de la densité de population, de la technologie disponible, du contexte économique, institutionnel, etc. La pérennité d’une IMF ne pourra en effet être atteinte que dans la mesure où l’institution peut opérer à grande échelle et avoir un volume d’activité tel que le point d’équilibre puisse être atteint. Il est donc par exemple nécessaire que la densité de la population soit suffisamment importante pour toucher un grand nombre d’emprunteurs. Par ailleurs, l’IMF doit également disposer d’une technologie appropriée pour évaluer rapidement les demandes de crédit et maintenir à jour l’information commerciale et financière. Sans ces conditions, la productivité des membres internes à l’IMF ne pourra pas être suffisante et la croissance du portefeuille assurée. Par ailleurs, dans le choix de l’approche dans laquelle doit s’inscrire l’IMF, il importe également selon Valérie de Briey de se pencher sur le degré de précarité de la cible visée. Certaines institutions, soucieuses de veiller à la rentabilité de leurs opérations de prêts, excluent en effet de leurs clients, certains secteurs d’activité jugés comme trop risqués (citons en autres les conducteurs de taxi) et mettent des conditions d’accès telles que de nombreux micro-entrepreneurs se trouvent hors des conditions d’accès (comme par exemple l’ancienneté minimale exigée ou le degré de formalisation de la micro-entreprise). Il y a donc place dans certaines zones géographiques pour la coexistence d’IMF différenciées (par exemple des sociétés anonymes adoptant une logique de rentabilité et des ONG adoptant une logique de développement de populations pauvres). Il est donc nécessaire, conclut l’auteur, que les limites du discours dominant orienté sur une approche de marchés soient reconnues et que les bailleurs de fonds adoptent une attitude différenciée selon les intermédiaires financiers considérés, et le contexte économique, social et institutionnel du pays dans lequel ces intermédiaires opèrent. Il faudrait en outre que les bailleurs de fonds adoptent des critères d’évaluation des IMF en cohérence avec la mission poursuivie par l’institution d’appui et ses valeurs fondatrices. Plus qu’antagonistes, les différentes méthodes d’évaluation proposées dans le champ de la microfinance sont, de l’avis de Valérie de Briey, elles aussi complémentaires. Leur utilité dépend tout à la fois de la mission de l’IMF (à vocation sociale ou financière), de la ou des personnes qui évaluent (bailleurs de fonds, membres internes, etc.), de la perspective adoptée (du point de vue des clients, des bailleurs de fonds, de l’institution, etc.) et des moyens dont disposent les évaluateurs. L’important est que les personnes en présence s’accordent sur l’objet de l’évaluation. L’auteur anticipe ainsi sur certaines questions qui seront débattues lors d’un séminaire de réflexion organisé par la plate-forme belge de Microfinance et la DGCD les 3 et 4 mars au Palais d’Egmont à Bruxelles à l’occasion de l’année 2005 proclamée «Année Internationale du Microcrédit» par les Nations Unies.
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De Briey, Valérie. "Numéro 28 - mars 2005". Regards économiques, 12 de octubre de 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2005.03.01.

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Les Nations Unies ont proclamé l’année 2005 "Année Internationale du Microcrédit". A cette occasion, la Plate-forme belge de la microfinance et la Coopération belge au développement (DGCD) organisent les 3 et 4 mars un séminaire de réflexion sur la microfinance. Dans le dernier numéro de Regards économiques, Valérie de Briey, qui est responsable de recherches au Cerisis, membre de la plate-forme belge de microfinance et du GRAP-OSC (CUD-DGCD), dresse un large panorama du rôle et des missions de la microfinance dans les pays en développement. Elle présente également les questions importantes qui seront débattues lors du séminaire des 3 et 4 mars. Ce communiqué résume les principaux points de son étude. De tous temps, de nombreuses activités de taille très réduite (qualifiées habituellement de micro-entreprises) se sont développées dans les pays du Sud, bien souvent partiellement ou totalement en marge des règles législatives et administratives, pour permettre aux populations pauvres de subsister. Celles-ci regroupent des activités aussi diverses que marchands ambulants, petits artisans, kiosques à journaux, taxis, vendeurs de rue, bazars, etc. Parmi les multiples contraintes auxquelles sont confrontées les micro-entreprises, la difficulté d’accès à des sources de financement extérieures représente encore aujourd’hui une entrave principale à leur bon développement. Elles ont en effet besoin d'un capital suffisant pour financer leurs équipements, leurs achats de fournitures, de matières premières, etc. Or, ce capital leur a longtemps fait défaut car les petites sommes demandées par ces micro-entrepreneurs, l’absence de garantir à offrir et bien souvent la nature risquée du projet rebutaient les banques commerciales traditionnelles. C’est pourquoi différents intermédiaires financiers spécialisés dans l’attention à ce type de clientèle ont vu le jour. Ces intermédiaires sont souvent qualifiés d’ «institutions de microfinance» (IMF). Leur rôle consiste à offrir des services financiers de base (épargne, crédit, assurance, transfert de fonds, etc.), aux montants réduits, à des populations pauvres afin de leur donner la possibilité d’investir et de se prémunir en cas de coups durs (conditions climatiques défavorables à la production, dépenses imprévues liées à une maladie ou à la perte de biens, etc.). Par ailleurs, la microfinance favorise également des retombées positives sur la famille en général : amélioration des conditions de vie, valorisation de l’auto-estime, financement de la scolarisation, des soins de santé, etc.). Il a cependant fallu attendre les années quatre-vingt pour que ce secteur soit véritablement reconnu comme générateur de revenus et créateur d’emplois. Depuis lors, il fait l’objet d’une attention toute particulière de la part tant des praticiens du développement, des politiciens que des chercheurs universitaires. Aujourd’hui, la micro-finance fait partie intégrante des politiques de développement des pays pauvres. En 1998 déjà, l’Assemblée Générale des Nations Unies avait proclamé l’année 2005 l’Année Internationale du micro-crédit pour marquer l’importance de cet instrument pour éradiquer la pauvreté. Son objectif à l’époque était de réduire de moitié les populations pauvres qui vivent sous le seuil de pauvreté d’ici 2015 (Objectifs de Développement pour le Millénaire). Depuis les expériences pionnières jusqu’à sa forte médiatisation de nos jours, le champ de la microfinance a fortement évolué. Il existe une pluralité d’institutions de microfinance faisant appel à des statuts juridiques différents (fondations, coopératives d’épargne et de crédit, institutions publiques, sociétés anonymes, etc.) dont les modes de fonctionnement et les objectifs diffèrent fortement. Les IMF sont aujourd’hui largement tributaires d’un discours néo-libéral prônant l’absolutisation du marché et l’adoption d’une démarche commerciale. Pour des institutions telles que Banque Mondiale ou les Nations Unies, il faut en effet parvenir à la construction de «marchés financiers intégrants» afin de mettre en place des systèmes de microfinance pérennes et qui touchent un grand nombre de populations pauvres. Elles préconisent dès lors l’institutionnalisation des programmes de microfinance, autrement dit, la mise en place d’institutions de microfinance rentables, répondant aux lois des marchés financiers concurrentiels et faisant appel à un mode de gouvernance efficace. Pour ces organismes en effet, les institutions à vocation sociale (de type ONG) sont la plupart du temps fragiles, tributaires des subsides en provenance des bailleurs de fonds et disposent d’une capacité limitée à faire face à la demande massive de microcrédits. D’autres personnes au contraire, principalement des acteurs de terrain soucieux de rester au service des plus démunis, s’interrogent sur les dérives potentielles de l’adoption d’une telle démarche et craignent que la poursuite de but de lucre conduise à l’écartement d’une clientèle plus défavorisée afin de satisfaire les critères de rentabilité propres aux marchés financiers. Elles réclament notamment le maintien de subsides. Cette opposition entre ces deux visions de la microfinance constitue ce que Morduch (1998) a qualifié de "microfinance schism". Ce schisme est également marqué par les méthodes d’évaluation auxquelles recourent les partisans de chacune des deux approches (études d’impact, instruments de rating, etc.). Plus qu’antagonistes, ces deux visions de la microfinance sont, selon Valérie de Briey, complémentaires. La pertinence de l’une ou l’autre doit s’évaluer au regard des acteurs en présence, de la cible poursuivie, de la densité de population, de la technologie disponible, du contexte économique, institutionnel, etc. La pérennité d’une IMF ne pourra en effet être atteinte que dans la mesure où l’institution peut opérer à grande échelle et avoir un volume d’activité tel que le point d’équilibre puisse être atteint. Il est donc par exemple nécessaire que la densité de la population soit suffisamment importante pour toucher un grand nombre d’emprunteurs. Par ailleurs, l’IMF doit également disposer d’une technologie appropriée pour évaluer rapidement les demandes de crédit et maintenir à jour l’information commerciale et financière. Sans ces conditions, la productivité des membres internes à l’IMF ne pourra pas être suffisante et la croissance du portefeuille assurée. Par ailleurs, dans le choix de l’approche dans laquelle doit s’inscrire l’IMF, il importe également selon Valérie de Briey de se pencher sur le degré de précarité de la cible visée. Certaines institutions, soucieuses de veiller à la rentabilité de leurs opérations de prêts, excluent en effet de leurs clients, certains secteurs d’activité jugés comme trop risqués (citons en autres les conducteurs de taxi) et mettent des conditions d’accès telles que de nombreux micro-entrepreneurs se trouvent hors des conditions d’accès (comme par exemple l’ancienneté minimale exigée ou le degré de formalisation de la micro-entreprise). Il y a donc place dans certaines zones géographiques pour la coexistence d’IMF différenciées (par exemple des sociétés anonymes adoptant une logique de rentabilité et des ONG adoptant une logique de développement de populations pauvres). Il est donc nécessaire, conclut l’auteur, que les limites du discours dominant orienté sur une approche de marchés soient reconnues et que les bailleurs de fonds adoptent une attitude différenciée selon les intermédiaires financiers considérés, et le contexte économique, social et institutionnel du pays dans lequel ces intermédiaires opèrent. Il faudrait en outre que les bailleurs de fonds adoptent des critères d’évaluation des IMF en cohérence avec la mission poursuivie par l’institution d’appui et ses valeurs fondatrices. Plus qu’antagonistes, les différentes méthodes d’évaluation proposées dans le champ de la microfinance sont, de l’avis de Valérie de Briey, elles aussi complémentaires. Leur utilité dépend tout à la fois de la mission de l’IMF (à vocation sociale ou financière), de la ou des personnes qui évaluent (bailleurs de fonds, membres internes, etc.), de la perspective adoptée (du point de vue des clients, des bailleurs de fonds, de l’institution, etc.) et des moyens dont disposent les évaluateurs. L’important est que les personnes en présence s’accordent sur l’objet de l’évaluation. L’auteur anticipe ainsi sur certaines questions qui seront débattues lors d’un séminaire de réflexion organisé par la plate-forme belge de Microfinance et la DGCD les 3 et 4 mars au Palais d’Egmont à Bruxelles à l’occasion de l’année 2005 proclamée «Année Internationale du Microcrédit» par les Nations Unies.
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Fougere, Erica, Delphine Casamatta y Guillaume Spaccaferri. "Selection of a geographic area of interest for syndromic surveillance". Online Journal of Public Health Informatics 11, n.º 1 (30 de mayo de 2019). http://dx.doi.org/10.5210/ojphi.v11i1.9841.

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ObjectiveDefine analytic areas at a sub-regional level to better meet the needs of local decision-makers.IntroductionSince 1 January 2016, the Auvergne and Rhône-Alpes regions have merged as part of the territorial reform. The new region is composed of 12 departments and accounts for more than 8 million inhabitants. Its territory is heterogeneous in population density with very urban areas (Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon and Saint-Etienne) and important mountainous areas (Arc Alpin, Massif Central). In France since 2004, the syndromic surveillance system SurSaUD® [1] coordinated by the French Public Health Agency (Santé publique France) collects morbidity data on a daily basis from two data sources: the emergency departments (ED) network Oscour® and the emergency general practitioners SOS Médecins associations. In Auvergne-Rhône-Alpes, the number of structures participating in the scheme has gradually increased from 2006 to today; as of 1 September 2018, all emergency services (N = 84) and all SOS Médecins associations (N = 7) transmit their data on a daily basis. Both data sources collect medical diagnoses, using ICD10 codes in the ED network and specific medical thesaurus in SOS Médecins Associations.These data are routinely analyzed to detect and follow-up various expected or unusual public health events all over the territory [2]. A reflection on the analysis of monitoring data at the sub-regional level was conducted in the region in order to refine the analyses carried out and better meet the expectations of local partners.MethodsThe SurSaUD® system has been progressively upgraded in recent years reaching its regional completeness in 2018. At the same time, the quality of the data also improved, making it possible to work on finer spatial levels.Three infra-regional partitioning scenarios were studied: the Territorial Hospital Groups (GHT) created in 2016. Although they represents 15 groupings in our region, the 12 departments and the 3 emergency physicians networks, we wondered about the possibility of carrying out analyzes on this scale to answer to local needs. The former Rhône-Alpes region had the particularity of being endowed with three networks of emergency physicians rooted in the region for more than 10 years. These networks are:- The RENAU network (North Alpine Emergency Network) which covers the Savoie, Haute-Savoie, and part of Isère regions (including Grenoble University Hospital);- The RESUVAL network (emergency network of the Rhone Valley) which covers the Ain, the Rhône (including the University Hospital of Lyon), the Drôme, the Ardèche (except the northern part) and the rest of the Isère regions;- The REULIAN network (Loire and northern Ardèche emergency network) which covers the Loire (including the University Hospital of Saint-Etienne) and the northern part of Ardèche (Annonay).These networks were created to structure the sectors and the organization of health care provision in emergency medicine.ResultsA breakdown into departments seemed of little relevance due to the large number of departments within the region and the significant heterogeneity in terms of activity, data transmission and quality. At this departmental scale, the volume of activity in the number of emergency reports transmitted varies from 51,300 to 608,400 annual visits depending on the department. Similarly, the coding of diagnoses varies between 19% and 81%, depending on the department.For the 15 GHTs, very recent in the region, the organization is not yet homogeneous in terms of healthcare provision and business software. Indeed, GHTs represent between 53,000 and 514,000 annual emergency visits. In addition, the quality of the data provided varies from 10 to 94% of coded diagnoses. This breakdown was thus not finally retained.In order to have coherent territories of relatively homogeneous weight, three sectors were defined: the first two sectors relied on the networks of emergency physicians in the east and center of the region (RENAU and RésuVal). For the west, the territory of the REULIAN network was merged with the former Auvergne region, which was also consistent with medical practices. Consequently, these three networks make it possible to have a logic of organization of health care and present relatively balanced sectors. These sectors comprise between 21 and 34 emergency services, and account for one to three SOS Médecins associations. This represents between 545,000 and 1,028,000 annual visits to emergency services, and between 93,000 and 109,000 annual consultations with SOS Médecins. The transmission quality of emergency visits data at D + 1 varies between 51% and 73%.A breakdown into 3 sectors (West, Center, and East) was finally retained.To illustrate the situation, a study on the characteristics and sub-regional spatio-temporal diffusion of respiratory syncytial virus (RSV) bronchiolitis epidemics in children under 2 years in the Auvergne-Rhône-Alpes region did not show any major differences between sectors to identify the start of the outbreak (+/- 1 or 2 weeks). However, the identification of the start of the outbreak in 1 or 2 sectors only did not seem to trigger outbreak onset at regional level. There is therefore a delay in informing the start of the outbreak for the sector (and the facilities) concerned, which may also delay the possibility to adapt health care provision with respect to the epidemic peak.Another use of these sectors was performed during the surveillance of allergies in the region. In the spring, the pollens are different from one week to another and depending on the territory. Also, thanks to these three sectors, it is possible to refine the observations to allow a prevention closer to the field. In the spring of 2018, in the East sector, a peak higher than in previous years was observed, while in the other two sectors, this dynamics was relatively similar to the one observed over the last two years.ConclusionsThe 3 networks of emergency physicians in the former Rhône-Alpes region, which have been active for more than 10 years, show that there is a real logic of health care provision between facilities belonging to the same network (common health problems, geographical characteristics, etc.). It was therefore relevant to rely on these networks to propose a sub-regional breakdown. In order to balance the sectors (in terms of the number of reports of emergency visits, number of facilities, population), it was decided to group within the Western sector the REULIAN territory and the territory of the former AuvergneThe results of the study on bronchiolitis show that the analysis of the spread of RSV-related bronchiolitis outbreaks at the sub-regional level could allow a better anticipation of outbreak onset, and therefore of the epidemic peak which constitutes the main stake for the organization of health care provision. The interest of this surveillance in sectors will also have to be evaluated for other seasonal disease.References[1] Caserio-Schönemann C, Bousquet V, Fouillet A, Henry V. Le système de surveillance syndromique SurSaUD (R). Bull Epidémiol Hebd 2014;3-4:38-44.[2] Josseran L, Nicolau J, Caillère N, Astagneau P, Brücker G. Syndromic surveillance based on emergency department activity and crude mortality: two examples. Euro Surveill 2006;11:225-9.
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Azevedo, Pedro Correia. "O Desafio da Hospitalização Domiciliária". Gazeta Médica, 30 de diciembre de 2020. http://dx.doi.org/10.29315/gm.v7i4.408.

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Após a II Grande Guerra, em 1945, a lotação dos hospitais americanos tornou necessário criar uma alternativa que permitisse o tratamento dos doentes, o início da sua reabilitação e a criação de um ambiente psicológico mais favorável. É assim que, no Hospital Montefiore em Nova Iorque, nasce a Hospitalização Domiciliária aliando os benefícios para o doente e as necessidades do sistema – hospital at home. Na Europa, esta realidade surge em França, em 1957, no Assistance Publique – Hôpitaux de Paris, seguindo-se a Suíça, a Alemanha, o Reino Unido, Espanha, entre outros.1 Em Portugal, o Serviço de Medicina Interna do Hospital Garcia de Orta, implementou a primeira Unidade de Hospitalização Domiciliária (UHD) de doentes agudos em Portugal em 2015.Os avanços na ciência e tecnologia têm permitido inovar exponencialmente na Medicina. Atualmente, existem formas de detetar doenças em estadios precoces e assistimos a novas formas de tratamento, numa tentativa de prevenir o desenvolvimento e controlar as manifestações de determinadas patologias, mas também atrasar a progressão das doenças, melhorando o prognóstico e aumentando a sobrevida. Como consequência direta deste fenómeno, a população apresenta-se mais envelhecida, vivendo mais anos com doenças crónicas, verificando-se uma maior necessidade de cuidados médicos.2 A multimorbilidade associa-se a um maior número de hospitalizações e complicações nosocomiais, institucionalizações, polimedicação e efeitos adversos medicamentosos, assim como perdas de capacidade funcional e qualidade de vida e aumentos da mortalidade e da taxa de utilização dos recursos médicos, verificando-se um aumento importante dos custos associados aos cuidados de saúde.3,4A longo prazo, esta situação tornar-se-á insustentável pela saturação dos serviços de saúde e assim urge a reformulação da prestação de cuidados de saúde de nível hospitalar. A Hospitalização Domiciliária apresenta-se como uma alternativa segura e eficaz. Centrada no doente e nas famílias/cuidadores, trata-se de um modelo de assistência hospitalar que se caracteriza pela prestação de cuidados no domicílio a doentes agudos, cujas condições bio-psico-sociais o permitam. Assenta em 5 princípios fundamentais: voluntariedade na aceitação do modelo, igualdade de direitos e deveres do doente, equivalência de qualidade na prestação dos cuidados, rigor na admissão de doentes e no seu seguimento clínico, humanização de serviços e valorização do papel da família.5 A equipa médica e de enfermagem assegura visitas presenciais diárias com médico e enfermeiro e permite-se acompanhar as necessidades do internamento 24 horas por dia, 7 dias por semana – tal é possível não apenas através da existência de um contacto telefónico, mas também por projetos de telemonitorização. O internamento feito através da UHD obedece a critérios objetivos que passam pela avaliação de condições clínicas, sociais e geográficas de cada doente, sendo a admissão voluntária. Os doentes podem ser referenciados diretamente através dos serviços de atendimento urgente, mas também do internamento e da consulta.Após o contacto, a equipa da UHD avaliará o doente e articulará sempre com o médico assistente desde o momento da referenciação, passando pelo internamento e articulando seguimento após a alta. Do ponto de vista clínico, entre alguns dos diagnósticos elegíveis para a Hospitalização Domiciliária podem estar: insuficiênciacardíaca; as infeções respiratórias, urinárias, da pele e tecidos moles; infeções desenvolvidas na sequência de colocação de material protésico; antecipação de alta hospitalar convencional para doentes cirúrgicos, por exemplo, de Neurocirurgia, Ortopedia e Cirurgia Geral, podendo o internamento ser completado em casa dos doentes. Encontram-se bem estabelecidos na literatura, o tratamento agudo de um conjunto variado de doenças (doença pulmonar obstrutiva crónica, insuficiência cardíaca, celulites/erisipela, infeções adquiridas na comunidade ou hospitalar, infeções por microrganismos multirresistentes), de modo seguro e custo efetivo.5,6Todos os doentes devem ter um plano de tratamento individualizado que contempla acompanhamento diário e presencial de uma equipa de médicos e enfermeiros, numa equivalência total de cuidados face ao internamento a que o doente estaria sujeito num hospital, com ganhos de saúde evidentes para o doente e reforço de conhecimentos em saúde para os cuidadores e/ou familiares. A Medicina Interna, como especialidade generalista, holística e hospitalar, ganha aqui um papel-chave no seguimento destes doentes durante o internamento. Desde novembro de 2015 a dezembro de 2020, o Serviço Nacional de Saúde português conta já com 32 UHD em funcionamento; este conceito é já uma realidade na prestação médica privada em Portugal, com a criação de uma UHD na CUF em junho de 2020 para a área da grande Lisboa.Para além da prestação de cuidados de saúde de qualidade, a Hospitalização Domiciliária é também um palco privilegiado para investigação clínica e formação. A Medicina moderna exige reformulação dos serviços de saúde e a Hospitalização Domiciliária parece apresentar vantagens tanto para o sistema como para o doente e cuidadores, sem prejuízo da segurança na prestação dos cuidados, garantindo mais e melhores acessos aos cuidados de saúde, reduzindo as complicações inerentes ao internamento convencional (como as quedas, as infeções nosocomiais e os quadros confusionais agudos), criando um entorno psicológico mais favorável ao doente durante o período de tratamento, e valorizando o papel da família/cuidador.4,5,7-9REFERÊNCIAS Cotta R, Suárez-Varela M, González A., Cotta J, Real E, Ricós J. La hospitalización domiciliaria: antecedentes, situación actual y perspectivas. Rev Panam Salud Publica. 2001;10:45-55. Cotta RMM, Morales Suárez-Varela M, Cotta Filho JS, Llopis González A, Días Ricós JA, Real ER. La hospitalización domiciliaria ante los cambios demográficos y nuevos retos de salud. Rev Panam Salud Publica. 2002;11:253-61. Cunha V. Home Hospitalization: One Year Balance of the First Portuguese Unit. Med Interna. 2017;24:290-5. Varney J, Weiland TJ, Jelinek G. Efficacy of hospital in the home services providing care for patients admitted from emergency departments: an integrative review. Int J Evid Based Healthc. 2014;12:128-41. doi: 10.1097/XEB.0000000000000011. Caplan GA, Sulaiman NS, Mangin DA, Aimonino Ricauda N, Wilson AD, et al. A meta-analysis of “hospital in the home”. Med J Aust. 2012;197:512-9. doi: 10.5694/mja12.10480. Mendoza H, Martín MJ, García A, Arós F, Aizpuru F, Regalado De Los Cobos J, et al. Hospital at home care model as an alternative in management of decompensated chronic heart failure. Eur J Heart Fail. 2009;11:1208-13. Leff B, Burton L, Mader S, Naughton B, Burl J, Clark R, et al. Satisfaction with hospital at home. J Am Geriatr Soc. 2006;54:1355-63. Leff B, Burton L, Mader SL, Naughton B, Burl J, Koehn D, et al. 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