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Tesis sobre el tema "Services de renseignements – 1900-1945"

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Aron, Castaing Gaby. "Le contrôle général de la surveillance du territoire et la lutte contre l'espionnage et la trahison 1934-1942". Thesis, Dijon, 2013. http://www.theses.fr/2013DIJOL034.

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Rios-Bordes, Alexandre. "Les précurseurs sombres : l’émergence de l’« État secret » aux États-Unis (1911-1941)". Paris, EHESS, 2014. http://www.theses.fr/2014EHES0088.

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Resumen
Cette thèse retrace un changement majeur dans l'Etat fédéral américain qui s'effectue au long d'un moment que l'on suppose immobile et inerte. C'est l'histoire de trois ruptures liées au point de n'en faire qu'une, celle d'une reconfiguration de la relation du gouvernement à son peuple, ou plutôt : de l'État fédéral à sa population. C'est l'histoire de la constitution d'un espace de l'appareil d'État soustrait à l'impératif de publicité, occupé par des organes s'affranchissant des contraintes pesant habituellement sur l'action publique, pour faire et envisager l'impensable et l'indicible. A partir d'une vaste quantité d'archives parlementaires, judiciaires et militaires, cette recherche retrace la constitution d'un système contemporain de confidentialité, fondé sur la loi, décliné en règles, procédures et pratiques, et garanti par la perspective de sanctions. Elle relate comment, à l'abri de ce voile opaque qu'ils contribuent à mettre en place, les services de renseignement militaires - la Military Intelligence Division et Office of Naval Intelligence - se mettent à opérer structurellement dans la « zone grise » pour maintenir sous surveillance la population civile américaine. Elle explique enfin que cette accumulation de savoirs est conduite au nom - et en fonction - d'un raisonnement inédit sur les menaces que représente leur propre population. On assiste ainsi à l'émergence silencieuse d'un État secret américain, c'est-à-dire d'un espace délimité par le secret d'État, incarné par des bureaucraties secrètes radicalement autonomes qui élaborent, formulent et opèrent une rationalité inavouable, ce qu'il est convenu d'appeler : une forme contemporaine de raison d'État
This dissertation contends that a major change took place in the U. S. Federal government during a period supposed to be still and inert. It recounts three breaks intertwined to the point of making one, that is a reconfiguration of the relation between the Government and the People, or to put it more accurately: between the federal state apparatus and the population. It narrates the emergence of a portion of the state apparatus shielded from the imperative of publicity, occupied by bureaucratie organs thus freed from the usual constraints usually weighing on government actions, doing and contemplating the unthinkable and the unspeakable. Using a wide variety of congressional, judicial, and military archives, we retrace the building of a "secrecy System" based on the law, on regulations, procedures, and practices, and guaranteed by the possibility of punishment. We show how, behind this impenetrable veil of secrecy, the military intelligence services - the Military Intelligence Division (MID) and the Office of Naval Intelligence (ONI) - started to operate structurally in the "grey zone" in order to keep their own civilian population under watch. And we explain that this accumulation of knowledge is conducted in the name - and according to - a new reasoning on the threats the population may represent. This is the silent emergence of an American "Secret State", that is: a portion of the apparatus defined by state secrecy, embodied by secret and radically autonomous bureaucracies, elaborating, formulating and operating an undisclosable rationality, what one may call a contemporary form of reason of state
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Le, Page Jean-Marc. "Les services de renseignement français pendant la guerre d'Indochine (1946-1954)". Paris, Institut d'études politiques, 2010. http://www.theses.fr/2010IEPP0011.

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Resumen
Parmi les raisons évoquées pour expliquer la défaite française en Indochine, la déficience des services de renseignement à été avancée. Nous voulons démontrer que cela n’a pas été le cas. Lorsque les troupes françaises reviennent en Indochine en 1945 tout doit être reconstruit, c’est en particulier le cas des services de renseignement. Peu à peu, toute la gamme des sources d’informations se met en place, mais a des rythmes différents. Si les services de la sûreté sont rétablis dès 1946, il faut attendre 1949 pour que le renseignement aérien devienne autonome. Il y a un accroissement des moyens à partir de 1951, lors du commandement du général de Lattre. Son successeur, le général Salan, poursuit son œuvre mais en suivant une orientation très technique qui entraîne une perte d’efficacité des services. Le général Navarre va tenter de remédier à cette situation en remettant le renseignement sur ses deux jambes (humain et technique) et tente d’insuffler une « mystique du renseignement ». En définitive, les services fonctionnent et alimentent le commandement en informations qui lui permettent d’éviter une surprise stratégique. Les organes de contre-espionnage de la RDVN, ne peuvent l’empêcher, malgré une couverture totalitaire de la population. La guerre d’Indochine s’internationalise et dès les premières années, de fructueux échanges de renseignements existent entre la France et ses alliés (GB, EU et Siam). Nous étudions le fonctionnement des services au quotidien, aussi bien dans le fonctionnement des réseaux d’agents de renseignements dirigés par les OR territoriaux, que dans les relations parfois difficiles entre les différents services
Among reasons whose explain the French defeat in Indochina, insufficiency of intelligence services has been put forward. We want to show that it was not case. When the French expeditionary corps landed in Saigon, in October of 1945, the new commander in chief had to rebuild the French military structure. It was particularly the case of intelligence services. Little by little, all range of the sources of information was put in place. If the security service was restored from 1946, it was only in 1949 that the air-force intelligence service became autonomous. The means were increased in 1951, during the command of the general of Lattre. His successor, the general Salan, followed a very technical orientation which caused a loss of effectiveness of the services. The general Navarre tried to redress this situation. He developed the human sources and attempted to instil an «intelligence mystic ». The intelligence services were operated and gave information to the different commander in chief, which allowed them to avoid a strategical surprise. The organs of the DRV’s counterespionage could not prevent it, in spite of a totalitarian coverage of the population. From the first years, the Indochina war became international. A productive exchange of information existed between France and his allies (GB, United States and Siam). We study the functioning of services in the daily, as well in the functioning of intelligence agent networks directed by the territorial intelligence officers, that in the relations between the different services
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Albertelli, Sébastien. "Les services secrets de la France Libre : le Bureau central de renseignement et d'action (BCRA), 1940-1944". Paris, Institut d'études politiques, 2006. http://www.theses.fr/2006IEPP0037.

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Resumen
Entre 1940 et 1944, le Bureau Central de Renseignement et d’Action (BCRA) assura la liaison entre la France Libre – à Londres et à Alger – et les résistants qui, en France, luttaient contre l’occupant. Ce service secret d’un type nouveau fut créé et dirigé par André Dewavrin (Passy). Tout au long de la guerre, il s’attacha avec succès à mettre sur pied des réseaux de renseignement avec le soutien de l’Intelligence Service. A partir de 1941, il entreprit de mener une action de type paramilitaire en collaboration avec le Special Operations Executive (SOE). Il s’agissait de créer une Armée Secrète obéissant au général de Gaulle et d’élaborer et mettre en œuvre des plans de destruction afin d’entraver la capacité de réaction de l’occupant au moment du débarquement. A partir de juin 1942, il fut en outre chargé de mettre en œuvre les missions politiques élaborées par le Commissariat National à l’Intérieur. Ce service aux fonctions étendues suscita convoitises et critiques. Les adversaires du général de Gaulle lui reprochèrent d’être un puissant instrument au service des ambitions politiques du chef de la France Libre. De fait, de Gaulle veilla toujours à en conserver le contrôle, s’assurant ainsi le contrôle de l’action en France. Le BCRA servait sa politique d’affirmation de la souveraineté française vis-à-vis des Alliés et sa politique d’affirmation de l’autorité de l’Etat vis-à-vis des résistants métropolitains. Parmi les gaullistes, on reprocha au BCRA de s’être mué en Etat dans l’Etat. De fait, l’importance que revêtait l’action de ce service pour le succès du projet politique gaulliste permit à ses dirigeants de se ménager une place de choix au sein de l’Etat gaulliste
From 1940 to 1944, the Bureau Central de Renseignement et d’Action (BCRA) was the link between the Free French – in London and Algiers – and those who, in France, committed themselves in the resistance against the occupying forces. This service of a new type was created and managed by André Dewavrin (Passy). Throughout the war, an important and successful part of its activities has been to collaborate with the Intelligence Service to create intelligence networks. In 1941, it started to collaborate with the Special Operations Executive (SOE) in order to create a Secret Army under the orders of general de Gaulle as well as to conceive and to implement destruction plans so that the reaction of the enemy would be delayed when the allied landing happens. After June 1942, the BCRA was also in charge of implementing the political missions that the Commissariat National à l’Intérieur was working out. A service with so wide functions was subject to covetousness and criticisms. It was accused by de Gaulle’s enemies to be a powerful instrument that served the political ambitions of the Free French leader. It is a fact that de Gaulle has always been anxious to keep his control on the BCRA, consequently on action in France. This service served his will to assert French sovereignty towards the Allies and to assert the state authority towards the leaders of resistance organisations in France. Among de Gaulle’s followers, some accused the BCRA to turn into a law under itself. It is a fact that the activities of this service were so important for the success of de Gaulle’s political plans that its leaders could secure themselves an important position in the gaullist state
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Couderc, Agathe. "Sous le sceau du secret : les coopérations internationales des Chiffres britannique et français, militaires et navals pendant la Première Guerre mondiale". Electronic Thesis or Diss., Sorbonne université, 2022. https://accesdistant.sorbonne-universite.fr/login?url=https://theses-intra.sorbonne-universite.fr/2022SORUL060.pdf.

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Resumen
Redécouverte à la fin du XIXe siècle, à la faveur de l’évolution des télécommunications, la cryptologie, ou science des écritures secrètes, connaît un intérêt croissant dans les milieux militaires et navals. Son développement accéléré en temps de guerre se traduit chez les Français et les Britanniques par la création ou l’élargissement de plusieurs services dits « du Chiffre », spécialisés dans la protection des communications nationales et alliées et dans l’attaque des codes ennemis. Une telle évolution illustre l’émergence d’une nouvelle branche du renseignement et de son reflet dans le contre-espionnage pendant la Première Guerre mondiale : le renseignement technique. La comparaison des Chiffres français et britanniques au sein des forces armées établit des temporalités certes différentes dans l’apparition de certaines missions, mais met en lumière les similitudes dans l’instauration de ces services, notamment dans le recrutement d’un personnel soumis au secret. Au sein de l’Entente cordiale, une coopération secrète, interarmes et interalliée, se noue entre les services du Chiffre français et britanniques. Cette alliance comprend autant la construction de codes secrets communs que le partage d’informations issues de l’interception et du décryptement des messages ennemis. Elle permet ainsi de souligner l’importance de la cryptologie pour l’alliance franco-britannique, mais aussi pour leurs autres alliés comme les Américains, dans la lutte contre les Empires centraux. L’ampleur que cette spécialité du renseignement prend dans la conduite de la guerre explique dès lors la forme prise par les Chiffres français et britanniques d’après-guerre
At the end of the 19th century, thanks to the evolution of telecommunications, military and naval circles rediscover cryptology, also known as “science of secret writing”, and become more and more interested by it. Its quick development in wartime can be depicted by the creation or expansion of several units, called “Cipher services”, in France and in the United Kingdom. These services have two missions: protecting the national and allied communications, and attacking the secret codes of the enemy. Their growth during the First World War illustrates the emergence of a brand new branch of intelligence and its reflection in counter-espionage: signals intelligence, or SIGINT. A comparison between the French and British Cipher services within their armed forces shows that there were similarities in the establishment of these services, particularly in recruiting personnel whom were subject to secrecy, although the temporalities of certain missions differed. Within the Entente Cordiale, a secret, joint and allied cooperation was established between the various French and British signals intelligence services. This alliance included the creation of shared codes, as well as the sharing of information resulting from the interception and decrypting of enemy communications. It thus highlights the importance of cryptology for the Franco-British alliance in the fight against the Central Empires, which can also be observed in their other alliances, such as the one with the Americans. It also sheds light on the extent to which this intelligence specialty took on in the conduct of the war, which explains the shape taken by the French and British Ciphers after the war
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Kahn, Martin. "Measuring Stalin's strength during total war : U.S. and British intelligence on the economic and military potential of the Soviet Union during the Second World War, 1939-1945 /". Göteborg : Ekonomisk-historiska institutionen, Goteborgs universitet, 2004. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39917694w.

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Colom, y. Canals Baptiste. "Le renseignement aérien en France (1945-1994)". Electronic Thesis or Diss., Paris 4, 2016. http://www.theses.fr/2016PA040146.

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Resumen
Au travers de l’étude du renseignement aérien en France de 1945 à 1994, il s’agit de replacer l’emploi de cet outil décisionnel sur une échelle de temps longue afin d’en comprendre sa perception chez les décideurs français. Pour analyser les évolutions du renseignement aérien, nous avons comparé les expériences opérationnelles avec les corpus doctrinaux et les innovations technologiques du système de collecte. Notre étude s’est appesantie sur les implications tactiques, stratégiques et politiques de notre objet d’étude pour expliciter les différentes dimensions de ses perceptions d’emploi. Afin de mieux comprendre ces facteurs évolutifs dans le contexte français, nous avons également introduit des points comparatifs avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. C’est également un moyen d’entrevoir l’influence de facteurs étrangers sur les évolutions d’emploi et de perceptions du renseignement aériens français, tout en précisant les spécificités françaises. Entre la mission de collecte, défini comme la reconnaissance et l’ensemble du renseignement aérien, la question qui se pose est de savoir ce qui doit être compris comme objet focalisant la perception du décideur militaire ou politique. Le renseignement aérien peut-il être compris, en France, comme un service de renseignement à part entière ou juste comme un système de collecte au service d’un acteur décisionnel ? L’autre question est de savoir comment les différentes évolutions qui ont touché notre objet d’étude ont influencé ses perceptions d’emploi. Au-delà de ces problématiques, celle du rapport entre l’image et le décideur, spécifique au renseignement aérien, influence t-elle également sa perspective d’utilisation ?
Through the study of the Aerial Intelligence in France from 1945 to 1994, is to replace the use of this decision making tool on a long time scale to understand his perception among French policymakers. To analyze the evolution of Aerial Intelligence, we compared operational experiences with the doctrinal corpus and technological innovations of the collection system. We worked on tactical, strategic and political implications of our object of study to clarify the various aspects of his job perceptions. To better understand these evolutionary factors in the French context, we also introduced comparative points with the United States and Britain. It's also a way to perceive the influence of foreign factors on the using developments and perceptions of French aerial intelligence, but while specifying the French specificities. Between the collecting mission, defined as the reconnaissance and the entire Aerial Intelligence, the question arises is to know what is understood like the object to the perception of military or political decision maker. The Aerial Intelligence can it be understood in France as a separate intelligence service or just as a collection system at the service of decision-actor? The other question is how the various developments that have affected our object of study have influenced his using perceptions. Beyond these issues, the relationship between the image and the decision maker, specific to Aerial Intelligence, influences also its perspective of use?
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Rossé, Christian. "Les échanges de l'ombre : passages des services de renseignements suisse et alliés à travers la frontière de l'Arc jurassien 1939-1945". Thesis, Belfort-Montbéliard, 2013. http://www.theses.fr/2013BELF0010/document.

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Resumen
Durant la période de l’Occupation de la France, la frontière franco-suisse est bien gardée par les Allemands, secondés par les douaniers français, et les Suisses. Ses franchissements sont sévèrement réglementés. Les autorisations sont délivrées au compte-goutte. Elle se veut une barrière hermétique pour lutter par exemple, du côté allemand, contre la fuite de prisonniers de guerre ou de gens persécutés, l’espionnage, le marché noir, et, du côté suisse, contre l’afflux de réfugiés clandestins et la contrebande. Elle est doublée d’une zone interdite, sur sol français, dans laquelle il faut montrer patte blanche pour circuler. En principe donc, l’espace à proximité de la frontière est supposé être un no man’s land mort, occupé uniquement par les sentinelles.Mais, dans la réalité, cet objectif est bien loin d’être atteint. L’espace de la frontière est le lieu d’une intense activité clandestine. L’élément clé en est le passeur. Ce dernier est généralement soutenu par les « by-standers », soit les frontaliers qui, sans franchir eux-mêmes la frontière, leur offrent une assistance logistique (hébergement, nourriture, …). Grâce à ces réseaux, une masse hétéroclite de personnes et de choses, voire d’animaux, franchissent la frontière dans les deux sens : réfugiés juifs, prisonniers de guerre français ou polonais, espions suisses et alliés, résistants et maquisards français, marchandises de tous genres, courrier, etc.La mission du Service de renseignements suisse (SR) est de fournir au commandant en chef de l’armée et à l’Etat-major général les informations dont ils ont besoin pour prendre leurs décisions. L’acquisition de l’information est en théorie la tâche des postes extérieurs répartis le long de la frontière, ainsi que des centrales de collecte. Parmi les différentes méthodes employées pour rassembler les renseignements figurent l’étude des rapports des attachés militaires à l’étranger, l’exploitation des lignes de renseignement, mais aussi l’envoi de l’autre côté de la frontière suisse d’agents en mission.Les bons résultats du SR obtenus entre 1940 et 1944 sont dus en grande partie à la collaboration mise en place, à tous les niveaux, avec les services de renseignement étrangers et les réseaux de résistance. La Suisse a en effet été choisie par bon nombre d’organisations alliées comme plaque-tournante pour leurs réseaux de renseignement. Les informations convergent de toute l’Europe vers les représentations diplomatiques établies en Suisse avant d’être transmises par celles-ci, via des postes émetteurs, à destination de Londres, Moscou ou Washington.Que ce soit au niveau du commandement du SR ou des postes extérieurs, les hommes de Roger Masson tirent avantage de ce flux et établissent un rapport de donnant-donnant avec les réseaux étrangers. En échange d’informations pouvant intéresser la défense nationale, ils organisent le franchissement de la frontière aux agents étrangers et laissent les agents de la communauté internationale du renseignement vaquer à leurs occupations en toute impunité sur le territoire helvétique.Le SR est parfaitement intégré dans la communauté internationale du renseignement établie sur le territoire suisse durant la Seconde Guerre mondiale. Sur le terrain, il partage ses agents et ses passeurs avec les réseaux étrangers
The Franco-Swiss border was well guarded during the French occupation, on the one side by the Germans, seconded by the French customs and on the other, by the Swiss. Border crossings were strictly controlled and the border was supposed to be water-tight. The French side of the border was doubled by a first zone accessible only by special authorisation, and a second forbidden zone 1 to 3 km wide stretching along the frontier. In the minds of the German occupying forces, this corridor along the border was supposed to be a no man’s land in which only the border guards patrolled.This ideal was a long way from being the achieved, since the corridor was the scene of intense clandestine activity. The key player was the ‘passeur’ who smuggled across the border and who was usually assisted by by-standers, residents on both sides of the border-zone who did not cross the border themselves, but who supplied the logistical support of safe houses, food etc… Thanks to this network of smugglers and by-standers, a heterogeneous mass of people, objects and even animals crossed the border in both directions – French and Polish POWs, Jewish refugees, Allied airmen, Swiss and Allied spies, French resistance fighters, post, and all sorts of merchandise…The Swiss Intelligence Service (SR) was tasked with supplying the commander-in-chief and the AHQ with the information which would allow them to lead the army. The collection of information was in theory the task of the outposts spread along the border as well as of the central stations. Amongst the various methods used to collect the raw information – such as the questioning of travellers and deserters, the study of reports issued by Swiss military attachés abroad and the exploitation of intelligence lines– the SR sent agents on missions beyond the Swiss borders.Part of the mechanism which allowed the SR to be well informed between 1940 and 1944, was its collaboration at all levels with the foreign secret services and the resistance networks. In fact a number of Allied organisations chose Switzerland as the hub of their intelligence networks. Information converged from all over Europe towards the embassies and consulates established in Switzerland, and these in turn transmitted it via radio emitters from their delegations, or via clandestine ones, to London, Moscow or Washington.Whether it was at the level of the head of the SR, or of the listening posts, Roger Masson’s men took advantage of this flow and set up relationships on a give and take basis with the foreign networks. In exchange for information affecting the security of the nation, they organized the border crossings of foreign agents and of documents coming from abroad, and allowed the international intelligence community agents to go about their business with almost total impunity on Swiss soil.The SR was perfectly integrated into the international ‘intelligence community’ established on Swiss soil during World War II. In the field, it ‘shared’ its agents and smugglers with the foreign networks
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Catros, Simon. "Sans vouloir intervenir... : Les états-majors généraux français – Armée, Marine, Armée de l’Air et Colonies – dans la prise de décision en politique étrangère, 1935-1939". Electronic Thesis or Diss., Paris 4, 2015. http://www.theses.fr/2015PA040106.

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Resumen
Cette thèse s’inscrit dans la continuité d’un champ historiographique très riche traitant de la politique étrangère de la France dans les années trente. Elle entend explorer le rôle particulier des états-majors généraux dans l’élaboration de cette politique étrangère, notamment sur la base de sources récemment mises au jour. Conduite sur une période de cinq années et croisant analyse structurelle et études de cas, elle vise à mettre en évidence l’action des états-majors généraux au sein du processus décisionnel, tant sur le moyen terme que lors des différentes crises diplomatiques, de la proclamation du réarmement allemand à l’offensive de la Wehrmacht en Pologne. L’organisation, la composition et le fonctionnement des états-majors généraux, ainsi que leurs relations avec le ministère des Affaires étrangères et leur place dans le processus décisionnel, constituent le premier axe de cette étude. En outre, l’analyse de leurs perceptions de la situation diplomatique et stratégique et de l’évolution politique nationale et internationale permet d’éclairer les motivations multiples, complexes et, parfois, contradictoires à l’origine de leurs interventions dans le processus décisionnel. Enfin, l’étude des modalités et l’observation des résultats de ces interventions permettent de saisir la nature et l’ampleur du rôle, parfois déterminant, joué par les états-majors-généraux dans le parcours qui conduisit la diplomatie française, de Rome en janvier 1935 à Moscou en août 1939, en passant par Stresa, Londres et Munich
This dissertation is a contribution to the rich historiography of France’s foreign policy in the 1930s. Its aim is to explore the specific role played by France’s general staffs in shaping foreign policy, drawing largely on sources that have recently come to light. Employing a combination of structural analysis and case studies, it focuses on a five-year period for the purpose of examining the role played by France’s general staffs in the decision-making process, both in routine affairs and in each succeeding diplomatic crisis, from the proclamation of Germany’s rearmament to the Wehrmacht’s offensive in Poland. The study begins by exploring the general staffs’organization, composition, and functioning, as well as their relations with the Foreign Affairs Ministry and the place they occupied in the decision-making process. An analysis of their perceptions of the diplomatic and strategic situation, and of domestic and international political developments, sheds light on the multiple, complex, and occasionally contradictory motives behind their interventions in foreign policy. Lastly, a study of the forms of intervention and a review of their results reveal the significance and, in some cases, the decisiveness of the general staffs’ role in shaping French diplomacy from Rome in January 1935 to Moscow in August 1939, by way of Stresa, London, and Munich
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Colom, y. Canals Baptiste. "Le renseignement aérien en France (1945-1994)". Thesis, Paris 4, 2016. http://www.theses.fr/2016PA040146.

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Resumen
Au travers de l’étude du renseignement aérien en France de 1945 à 1994, il s’agit de replacer l’emploi de cet outil décisionnel sur une échelle de temps longue afin d’en comprendre sa perception chez les décideurs français. Pour analyser les évolutions du renseignement aérien, nous avons comparé les expériences opérationnelles avec les corpus doctrinaux et les innovations technologiques du système de collecte. Notre étude s’est appesantie sur les implications tactiques, stratégiques et politiques de notre objet d’étude pour expliciter les différentes dimensions de ses perceptions d’emploi. Afin de mieux comprendre ces facteurs évolutifs dans le contexte français, nous avons également introduit des points comparatifs avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. C’est également un moyen d’entrevoir l’influence de facteurs étrangers sur les évolutions d’emploi et de perceptions du renseignement aériens français, tout en précisant les spécificités françaises. Entre la mission de collecte, défini comme la reconnaissance et l’ensemble du renseignement aérien, la question qui se pose est de savoir ce qui doit être compris comme objet focalisant la perception du décideur militaire ou politique. Le renseignement aérien peut-il être compris, en France, comme un service de renseignement à part entière ou juste comme un système de collecte au service d’un acteur décisionnel ? L’autre question est de savoir comment les différentes évolutions qui ont touché notre objet d’étude ont influencé ses perceptions d’emploi. Au-delà de ces problématiques, celle du rapport entre l’image et le décideur, spécifique au renseignement aérien, influence t-elle également sa perspective d’utilisation ?
Through the study of the Aerial Intelligence in France from 1945 to 1994, is to replace the use of this decision making tool on a long time scale to understand his perception among French policymakers. To analyze the evolution of Aerial Intelligence, we compared operational experiences with the doctrinal corpus and technological innovations of the collection system. We worked on tactical, strategic and political implications of our object of study to clarify the various aspects of his job perceptions. To better understand these evolutionary factors in the French context, we also introduced comparative points with the United States and Britain. It's also a way to perceive the influence of foreign factors on the using developments and perceptions of French aerial intelligence, but while specifying the French specificities. Between the collecting mission, defined as the reconnaissance and the entire Aerial Intelligence, the question arises is to know what is understood like the object to the perception of military or political decision maker. The Aerial Intelligence can it be understood in France as a separate intelligence service or just as a collection system at the service of decision-actor? The other question is how the various developments that have affected our object of study have influenced his using perceptions. Beyond these issues, the relationship between the image and the decision maker, specific to Aerial Intelligence, influences also its perspective of use?
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Jarry, Maud. "La France, les Français et les armes de représailles allemandes V1-V2, 1943-1945". Paris, Institut d'études politiques, 2008. http://www.theses.fr/2008IEPP0012.

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La fusée A4/V2 et la bombe volante Fi 103/V1 virent le jour à la fin de 1942, au moment où les Alliés infligèrent aux forces de l'Axe leurs premières défaites et que la RAF commençait à bombarder les villes allemandes. Ces raids amenèrent un désir de vengeance contre l'Angleterre, que l'invention de ces armes rendait possible. De 1943 à 1945, en raison du choix de la cible et de la portée des engins, la France et les Français se retrouvèrent au cœur de la lutte que se livrèrent Allemands et Alliés au sujet de l'emploi des armes V, en apportant à chacun des deux protagonistes son aide. Ainsi, contraints ou volontaires, des Français aidèrent économiquement, socialement et militairement les Allemands à construire leurs bases de lancement et à produire leurs armes. A l'inverse, d'autres luttèrent aux côtés des Alliés pour faire échec au plan allemand. La Résistance française fut, en effet, aux premières loges pour informer les services secrets implantés à Londres, dont le BCRA, sur l'implantation des sites et la nature de ces armes. Les sites furent alors bombardés par la RAF appuyée par l'USAAF et les FAFL. Si ces attaques retardèrent la mise en action des armes V, elles ravagèrent les campagnes françaises. Après le 6 juin 1944, les Allemands réussirent à utiliser leurs engins. Les bases françaises furent alors encore plus bombardées, avant que les troupes alliées en prennent possession à la fin de l'été. Leur inspection réalisée parfois avec des Français intéressés par cette nouvelle technologie, et les découvertes d'engins permirent, par la suite, de jeter les premières bases techniques de toutes les fusées modernes à l'origine de la conquête spatiale
The A4 / V2 rocket and the Fi 103 / V1 flying bomb were developed at the end of 1942, at the time when the Allies began defeating the Axis Powers and when the RAF began to bombard Germany cities. These raids fed a desire for revenge against England, which these weapons made possible. From 1943 to 1945, because of the choice of the target and the range of the rockets, France and the French found themselves caught in the middle of the battle that the Germans and the Allies fought over the implementing of the V weapons. The French helped each side. They helped the Germans, whether under constraint or as volunteers, economically, socially and militarily, to build their launch ramps and to produce their weapons. On the other hand, other French fought on the side of the Allies to make the German plan fail. The French Resistance, in the front lines, informed secret services based in London, including the BCRA, providing information concerning the sites and the description of the arms. The sites were then bombarded by the RAF, which was supported by the USAAF and the FAFL. Although these attacks slowed the use of the V weapons, they also destroyed the surrounding countryside. After the D-Day, the Germans succeeded in firing their rockets. The French bases were then even more intensively bombed until the allied troops captured them at the end of the summer. Their inspection, carried out sometimes with French interested by this new technology, as well as the discovery of the rockets themselves, provided the technical basis of modern rocket science, which in turn led to the exploration of outer space
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Catros, Simon. "Sans vouloir intervenir... : Les états-majors généraux français – Armée, Marine, Armée de l’Air et Colonies – dans la prise de décision en politique étrangère, 1935-1939". Thesis, Paris 4, 2015. http://www.theses.fr/2015PA040106/document.

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Cette thèse s’inscrit dans la continuité d’un champ historiographique très riche traitant de la politique étrangère de la France dans les années trente. Elle entend explorer le rôle particulier des états-majors généraux dans l’élaboration de cette politique étrangère, notamment sur la base de sources récemment mises au jour. Conduite sur une période de cinq années et croisant analyse structurelle et études de cas, elle vise à mettre en évidence l’action des états-majors généraux au sein du processus décisionnel, tant sur le moyen terme que lors des différentes crises diplomatiques, de la proclamation du réarmement allemand à l’offensive de la Wehrmacht en Pologne. L’organisation, la composition et le fonctionnement des états-majors généraux, ainsi que leurs relations avec le ministère des Affaires étrangères et leur place dans le processus décisionnel, constituent le premier axe de cette étude. En outre, l’analyse de leurs perceptions de la situation diplomatique et stratégique et de l’évolution politique nationale et internationale permet d’éclairer les motivations multiples, complexes et, parfois, contradictoires à l’origine de leurs interventions dans le processus décisionnel. Enfin, l’étude des modalités et l’observation des résultats de ces interventions permettent de saisir la nature et l’ampleur du rôle, parfois déterminant, joué par les états-majors-généraux dans le parcours qui conduisit la diplomatie française, de Rome en janvier 1935 à Moscou en août 1939, en passant par Stresa, Londres et Munich
This dissertation is a contribution to the rich historiography of France’s foreign policy in the 1930s. Its aim is to explore the specific role played by France’s general staffs in shaping foreign policy, drawing largely on sources that have recently come to light. Employing a combination of structural analysis and case studies, it focuses on a five-year period for the purpose of examining the role played by France’s general staffs in the decision-making process, both in routine affairs and in each succeeding diplomatic crisis, from the proclamation of Germany’s rearmament to the Wehrmacht’s offensive in Poland. The study begins by exploring the general staffs’organization, composition, and functioning, as well as their relations with the Foreign Affairs Ministry and the place they occupied in the decision-making process. An analysis of their perceptions of the diplomatic and strategic situation, and of domestic and international political developments, sheds light on the multiple, complex, and occasionally contradictory motives behind their interventions in foreign policy. Lastly, a study of the forms of intervention and a review of their results reveal the significance and, in some cases, the decisiveness of the general staffs’ role in shaping French diplomacy from Rome in January 1935 to Moscow in August 1939, by way of Stresa, London, and Munich
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Ramos, Raphaël. "L'administration Truman et l'émergence d'une communauté du renseignement aux Etats-Unis (1945-1953)". Thesis, Montpellier 3, 2015. http://www.theses.fr/2015MON30060.

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Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'administration Truman initia plusieurs réformes structurelles d'envergure, parmi lesquelles la réorganisation de ses capacités de renseignement. En créant la CIA en 1947 et la NSA en 1952, le président Harry S. Truman posa les fondations d'une communauté du renseignement qui ne cesserait de se développer à la faveur de la Guerre froide et au-delà. L'institutionnalisation de cette activité protéiforme, impliquant une multitude d'acteurs bureaucratiques, civils et militaires, se heurta à de nombreux obstacles, révélateurs du fonctionnement de l'État américain et de ses traditions démocratiques. À partir d'une vaste quantité d'archives récemment déclassifiées, cette thèse vise à identifier les acteurs et dynamiques intervenus dans la réorganisation du renseignement opérée par l'administration Truman. En corollaire, elle cherche à analyser leur impact sur la constitution d'un appareil de renseignement et sur son fonctionnement entre 1945 et 1953. Tout d'abord, cette étude examine comment la réorganisation du renseignement, qu'il soit stratégique ou électromagnétique, a été influencée par le processus d'unification des forces armées qui a abouti, en 1947, à l'émergence du concept de sécurité nationale. Ensuite, elle démontre comment les principes de coordination et de collégialité, dont est empreint le National Security Act, ont entravé le développement d'un appareil de renseignement intégré et cohérent. Enfin, cette thèse explique en quoi la dégradation de la situation internationale, symbolisée par le déclenchement de la guerre de Corée en 1950, a favorisé une ébauche de rationalisation de la gestion des activités de renseignement
In the wake of World War II, the Truman Administration initiated several high-scale institutional reforms which included an overhaul of its intelligence capabilities. By establishing the CIA in 1947 and the NSA in 1952, President Harry S. Truman laid the foundations of an intelligence community that would grow throughout the Cold War and beyond. The institutionalization of intelligence, which involved many bureaucratic players, both civilian and military, faced numerous hurddles highlighting the inner workings of the U.S. state apparatus as well as American democratic traditions. Based on a large amount of recently declassified archival material, this dissertation aims to identify the players and dynamics involved in the reorganization carried out by the Truman Administration. It also seeks to assess their impact on the formation of an intelligence apparatus and on how it operated from 1945 to 1953. Firstly, this study illustrates how the intelligence overhaul was influenced by the unification of the armed forces which lead to the emergence of the national security concept in 1947. It then shows how the principles of coordination and collective decision-making implied by the National Security Act hampered the development of an integrated intelligence apparatus. Lastly, it explains how the deteriorating international situation, symbolized by the start of the Korean War in 1950, prompted an uneven streamlining of intelligence activities
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Branche, Raphaëlle. "L'armée et la torture pendant la guerre d'Algérie : les soldats, leurs chefs et les violences illégales". Paris, Institut d'études politiques, 2000. http://www.theses.fr/2000IEPP0037.

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De 1954 à 1962, l'armée française a progressivement recu la charge de lutter contre des adversaires qui étaient non seulement des soldats dans les maquis, mais aussi des terroristes et/ou des militants politiques. La torture s'est retrouvée rapidement au cœur de cette guerre particulière, théoriquement constituéed'« opérations de maintien de l'ordre » et, de plus en plus, définie comme une « guerre contre-révolutionnaire ». L'action des Parachutistes de la 10e d. P. à Alger en 1957 marque un point extrême dans son usage, qui fut à la fois massif et rationalisé, comme le démontre une étude précise des gestes violents. Cette étape, qualifiée à l'époque de « Bataille d'Alger », révéla une guerre totale, menée dans l'ignorance des règles de droit élémentaires. La « Bataille d'Alger » a vu aussi émerger un service de renseignement spécialisé qui devint, jusqu'en 1962, un des traits caractéristiques de la Guerre d'Algérie : les DOP (détachements opérationnels de protection). Leur autonomie de fonctionnement et leurs méthodes ont conduit aux pires violences hors de toute règle de droit. Mais ils étaient aussi les collaborateurs, encombrants et pourtant utiles, des services de renseignement officiels. Ces derniers ont également eu recours massivement à la torture : à partir de 1957, cette méthode était répandue et reconnue comme nécessaire dans toute l'Algérie. Elle fit un nombre croissant de victimes, débordant largement une fonction de simple renseignement. Dans l'affrontement entre tenants du maintien de l'Algérie française et partisans de l'indépendance, la torture fut une arme de terreur. Elle imposa au sein de la population un discours de la force absolue qui, ajoute aux combats et à d'autres formes d'action, violentes ou non violentes, donna aux « Evènements d'Algérie » le visage étrange d'une nouvelle guerre de conquête. Subie par les Algériens, cette violence interpersonnelle particulière laissa aussi des traces dans l'armée de la nation. La manière dont les ordres circulaient, les responsabilités de chaque échelon et les conséquences légales, sociales, politiques ou morales, de la pratique de la torture par des soldats francais, alors même qu'elle était interdite par tous les textes, sont autant d'éléments centraux pour la compréhension de l'armée pendant et après la Guerre d'Algérie. En dépit de l'amnistie du 22 mars 1962, sur laquelle se termine cette thèse, ces traces continuent à marquer la société française d'après la guerre.
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Romon, François. "Les écoutes radioélectriques et les services techniques des Transmissions dans la Résistance française, 1940-1945 : le Groupement des contrôles radioélectriques (GCR), le Service des transmissions nationales (STN) et le « Groupe Romon » du Service de renseignements (SR) Alliance". Electronic Thesis or Diss., Paris 4, 2015. http://www.theses.fr/2015PA040034.

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Une forme de résistance spécifique et méconnue : la continuation du combat contre l’envahisseur allemand menée au sein des services techniques des Transmissions de l’armée française, notamment du Groupement des contrôles radioélectriques (GCR), dès le lendemain de l’armistice de juin 1940, et poursuivie jusqu’à la victoire finale. Une résistance initiée par des officiers des Transmissions au coeur même des institutions de l’Etat français, consistant à communiquer secrètement du renseignement militaire aux Forces alliées. Cette résistance latente débouche, après novembre 1942, sur une résistance active par la formation d’un réseau clandestin, le Service des transmissions nationales (STN), sous l’égide de NAP-PTT, puis sur son intégration, en octobre 1943, sous le nom de « Groupe Romon », au réseau Alliance, ainsi que sur l’entrée de nombreux opérateurs radio du GCR dans divers autres réseaux de résistance.Le cas d’une résistance intérieure, qui a contribué efficacement à la victoire finale des Forces alliées, malgré une répression systématique et féroce de l’occupant
A specific and hardly known way of resistance: the continuation of the fight against the german invader led within the technical services of Transmissions of French army, especially the Groupement des contrôles radioélectriques (GCR), the Radio control Group, immediatly after the armistice of June 1940 and carried on until the final victory. A resistance at the initiative of Transmission officers, which, at the heart of the institutions of the Etat français, French State, have secretly communicated military intelligence to the allied Forces. This latent resistance leads, after november 1942, up to an active resistance by the implementation of a clandestine network, the Service des transmissions nationales (STN), the National Transmissions Service, under the aegis of NAP-PTT, then to its integration, in october 1943, under the name « Groupe Romon », to the resistance network Alliance, as well as the commitment of numerous GCR transmitters in various other resistance networks.The case of a resistance from the inside which has effectively contributed to the final victory of the Allied, despite a systematic and ferocious repression from the occupant
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Romon, François. "Les écoutes radioélectriques et les services techniques des Transmissions dans la Résistance française, 1940-1945 : le Groupement des contrôles radioélectriques (GCR), le Service des transmissions nationales (STN) et le « Groupe Romon » du Service de renseignements (SR) Alliance". Thesis, Paris 4, 2015. http://www.theses.fr/2015PA040034.

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Une forme de résistance spécifique et méconnue : la continuation du combat contre l’envahisseur allemand menée au sein des services techniques des Transmissions de l’armée française, notamment du Groupement des contrôles radioélectriques (GCR), dès le lendemain de l’armistice de juin 1940, et poursuivie jusqu’à la victoire finale. Une résistance initiée par des officiers des Transmissions au coeur même des institutions de l’Etat français, consistant à communiquer secrètement du renseignement militaire aux Forces alliées. Cette résistance latente débouche, après novembre 1942, sur une résistance active par la formation d’un réseau clandestin, le Service des transmissions nationales (STN), sous l’égide de NAP-PTT, puis sur son intégration, en octobre 1943, sous le nom de « Groupe Romon », au réseau Alliance, ainsi que sur l’entrée de nombreux opérateurs radio du GCR dans divers autres réseaux de résistance.Le cas d’une résistance intérieure, qui a contribué efficacement à la victoire finale des Forces alliées, malgré une répression systématique et féroce de l’occupant
A specific and hardly known way of resistance: the continuation of the fight against the german invader led within the technical services of Transmissions of French army, especially the Groupement des contrôles radioélectriques (GCR), the Radio control Group, immediatly after the armistice of June 1940 and carried on until the final victory. A resistance at the initiative of Transmission officers, which, at the heart of the institutions of the Etat français, French State, have secretly communicated military intelligence to the allied Forces. This latent resistance leads, after november 1942, up to an active resistance by the implementation of a clandestine network, the Service des transmissions nationales (STN), the National Transmissions Service, under the aegis of NAP-PTT, then to its integration, in october 1943, under the name « Groupe Romon », to the resistance network Alliance, as well as the commitment of numerous GCR transmitters in various other resistance networks.The case of a resistance from the inside which has effectively contributed to the final victory of the Allied, despite a systematic and ferocious repression from the occupant
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De, Witte Parra Mona. "La protection du renseignement britannique, américain et allemand pendant la Seconde Guerre mondiale". Thesis, Reims, 2016. http://www.theses.fr/2016REIML004.

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Cette thèse est consacrée à l’étude de la protection des sources de renseignement britanniques pendant la Seconde Guerre mondiale, en enrichissant cette analyse grâce à des éléments de comparaison avec les pratiques privilégiées aux États-Unis et en Allemagne. Dans ces trois pays, des approches très différentes sont adoptées afin de s’assurer de la durabilité des sources et de pouvoir continuer à exploiter ces données précieuses, témoignant d’appréhensions variées de l’impératif de préserver ces sources et de politiques diverses à l’égard du choix complexe entre utilisation d’un renseignement et préservation de son origine, entre exploitation à court terme et bienfaits sur une échéance plus longue dans un contexte de guerre. En s’appuyant sur de nombreux documents d’archives civils et militaires des trois pays, cette étude présente leurs attitudes divergentes et permet de faire la lumière sur les véritables performances des services de renseignement des trois pays. Il est nécessaire de s’interroger sur le bien-fondé de la réputation de secret qui semble caractériser les agences britanniques, par opposition à leurs homologues américains, et sur le véritable succès des services allemands dans un pays marqué par de profondes divisions.Cette recherche détaille la coopération équivoque entre le Royaume-Uni et les États-Unis, qui a posé quelques-uns des premiers jalons de la « special relationship », la « relation spéciale » entre les deux pays, toute d’ambiguïté. Cette association est le théâtre de l’inversion du rapport de forces des deux puissances dans ce domaine comme dans bien d’autres. De plus, l’analyse des échanges des agences britanniques avec leurs homologues français et soviétiques permet d’adopter une nouvelle perspective dans l’étude de leurs relations internationales et de ces alliances complexes aux contours fluctuants
This thesis investigates the protection of British intelligence sources during World War Two, and includes a comparison with American and German practices. In these three countries, intelligence officers adopted very different approaches to preserve these sources and to ensure that the latter could be used in the long term. Each country had a different perception of the balance between the immediate use of intelligence and the protection of its sources, between the short-term benefits and long-term preservation of these assets in the context of the war. Drawing on a vast amount of archival material, both civilian and military, this research presents these three countries’ various approaches and uses this analysis to reflect on their concrete achievements. This study interrogates the preconceived ideas about these countries’ intelligence practices, in particular the reputation of secrecy of the British agencies, as opposed to the lack of discretion of their American counterparts. Moreover, this thesis emphasises the particular situation of German secret services in a very divided country.The ambiguous cooperation between Britain and the United States during the Second World War helped pave the way for their « special relationship ». During the war, the balance of power between the two nations shifted dramatically, in the intelligence field as in many others. Moreover, the analysis of the exchanges between the British intelligence officers and their French and Soviet colleagues opens new research avenues in the study of their international relations and on these complex and fluctuating alliances
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David, Michel. "Les maquis autochtones face au Viet-Minh 1950-1955". Montpellier 3, 2001. http://www.theses.fr/2001MON30019.

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Neviaski, Alexis. "Képi blanc, casque d’acier et chemise brune : une tentative subversive vue par les archives françaises". Paris 4, 2009. http://www.theses.fr/2009PA040060.

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Le contentieux entre l’Allemagne et la Légion étrangère est antérieur à la Première Guerre mondiale. Toutefois, la fin de ce conflit change la donne. D’une part les nations ne sont plus sur le même pied d’égalité puisque l’Allemagne est vaincue et qu’elle connaît de graves troubles intérieurs. D’autre part, « la vieille Légion est morte dans les tranchée du nord de la France. » Aussi l’institution est-elle à reconstruire. Or, le relèvement de ce corps d’élite ne peut pas se faire sans l’ennemi d’hier. Le contingent austro-allemand est une manne indispensable pour la « jeune Légion ». Ce paradoxe engendre une rivalité non seulement pour assurer ou non le recrutement mais aussi la mise en place d’un dispositif de renseignement voire une prise en compte des évolutions sociales et de la communication autour de l’Institution. Pour la Légion étrangère, l’Entre-deux-guerres ou le passage « d’une guerre à l’autre » n’est pas synonyme de paix. Elle est une période de remise en question et d’adaptation sous fond de menées subversives dont la Légion n’est que l’un des aspects d’une rivalité coloniale et politique qui ne cesse pas de grandir
The litigations between Germany and the French Foreign Legion started before the 1st World War. Despite this, the end of the war changed the situation. For one part, the two nations were no longer equal to each other, as Germany had lost the war, and was suffering from important internal problems. On the other hand ‘the old Legion had died in the trenches in the North of France’. Because of this, the Legion, as an institution, needed to rebuild itself. Unfortunately to do this, and to renew itself, it needed war- hardened troupes, which could only be recruited from their old enemy, Austria and Germany. This paradox, not only was the start of a rivality between the nations, to assure the recruitment, or its refusal, but also led to a spy system being formed between the two countries. In its term this led to a communication’s system being formed around social evolutions and the life surrounding the Legion. For the French Foreign Legion, the period between the two World Wars, is a passage from one war to another, and has no peaceful moments. It is a period where it questioned itself, adapted to subversive political elements, and which it became part of the rivality between growing colonial and political differences
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Mireval, Damien. "Armées, sécurité et rébellions : le rôle du renseignement et des actions spéciales dans les guerres du Tchad (1969-1990)". Thesis, Bordeaux 3, 2018. http://www.theses.fr/2018BOR30025.

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Au Tchad, le triptyque « armées, sécurité et rébellions » est indissociable, tant il mêle des acteurs armés qui ont dominé la scène nationale depuis l’indépendance du pays en 1960. L’entrelacs des intérêts et des combats a aussi provoqué l’implication d’intervenants extérieurs nombreux, la France et la Libye en premier lieu. Tous ont participé à cette séquence historique, de 1969 à 1990, dominée par l'émergence d'une rébellion, le Front de libération nationale du Tchad (FROLINAT), qui finira par s'emparer du pouvoir et engendrer une guerre civile suivie d'une guerre de libération des provinces du Nord. La France s’engage au Tchad en 1969 dans sa première véritable guerre depuis l’indépendance de l’Algérie, et dès lors restera actrice du destin de ce pays, sous tous les régimes successifs, de Tombalbaye au régime d’Hissène Habré. Elle cherche à conserver son appréciation autonome de situation, et renseigner sur les groupes rebelles du Tchad, la Jamariyya libyenne, voire ses propres alliés, afin de donner à ses décideurs politiques et militaires des clés de compréhension et d’action. Dans cette guerre d’un genre nouveau et méconnu des citoyens français, le renseignement et les actions spéciales constituent des armes fondamentales au cœur des engagements opérationnels, de l’évolution des différents types de capteurs, et des tensions interservices entre le SDECE/DGSE et les autres services chargés de renseignement. Parce qu'elle veut conserver son rang en Afrique notamment dans la bande sahélo-saharienne, concurrencée par les Etats-Unis, défiante vis-à-vis de la Libye et de l'Union soviétique; parce qu'elle est très impliquée dans les affaires intérieures du Tchad, parfois avec excès; et enfin parce que ses adversaires la contraignent à une adaptation permanente de posture et de capacités militaires, la France va faire du Tchad son point focal en Afrique, le laboratoire de ses futurs engagements, à la frontière entre légalité et légitimité, entre actions conventionnelles et spéciales, entre raison d'Etat et diplomatie
In Chad, the triptych « armed forces, security and rebellion » is inextricably linked, so much it mixes armed players that dominated the scene since the independence in 1960. The interlacing of interests and fights also led to the involvement of external players, making Chad an enduring challenge for France, Libya, United-States and many others. Those countries, along with local players, participated to this historical sequence, 1969-1990, dominated by the apparition of the FROLINAT’ rebellion, that will finally seize power and generate a civil war followed by a liberation war of the Northern provinces. Thus France will commit itself in Chad in 1969, in its first real African war since the independence of Algeria, and by then will remain actress of Chad’s destiny whatever the political system is, from Tombalbaye to Hissène Habré’s reign. France will try to keep its autonomous situation awareness and collect intelligence on the Chadian rebel groups, the Jamariyya, or even its own allies, in order to provide to the political and military decision-makers some keys for understanding and acting. In this new type of warfare, unknown by the French population, intelligence and special actions manage to be fundamental weapons at the core of operational commitment, sensors evolutions, and interagency tensions between the SDECE/DGSE and the other intelligence services. Because France wants to keep its rank in Africa, especially in the Sahelian strip, challenged by the United-States, defying Libya and hampered by the Soviet Union; because it is deeply committed in the internal affairs of Chad, sometimes too deeply; and finally because its adversaries do compel it to an everlasting adaptation of its posture and military capabilities, France will make Chad its focal point in Africa, the laboratory of its future deployments, at the edge between legacy and legitimacy, between conventional and special actions, between raison d’Etat and diplomacy
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Le, Voguer Gildas. "Secret et démocratie dans l'Amérique de l'après-guerre : le contrôle parlementaire de l'activité des services de renseignement, 1947-1987". Orléans, 1992. http://www.theses.fr/1995ORLE1012.

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Porte, Rémy. "La Direction des Services Automobiles des armées et la motorisation des armées françaises (1914-1919) : vues au travers de l'action du commandant Doumenc". Paris 4, 2004. http://www.theses.fr/2004PA040007.

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Pendant la Première Guerre Mondiale, les évolutions techniques transforment profondément « l’art de la guerre » et, à partir de 1915, le développement de la guerre totale exige la mobilisation de toutes les ressources humaines et matérielles des différents belligérants. L’automobile est au cœur de ces évolutions militaires et techniques. Le capitaine (puis commandant) Doumenc est le seul officier en situation permanente de responsabilité dans le cadre de la motorisation des armées et est à la fois l’inspirateur et l’initiateur, et le personnage central dans la mise en œuvre de cette révolution technique et intellectuelle qui impose progressivement aux années de nouvelles règles d’organisation et d’emploi. Le commandant Doumenc peut être considéré comme un officier atypique en son temps, unissant les qualités du chef militaire et de l’industriel, du tacticien et du technicien. Il permet au général commandant en chef les armées françaises et alliées de disposer des moyens militaires, humains et techniques, permettant de répondre aux offensives allemandes et de conduire finalement les contre-attaques décisives. A ces différents titres, son action, analysée sur le long terme, peut être considérée comme l’œuvre d’un pionnier
During the First World War, a number of technical evolutions completely transform “the art of war”, and from 1915 on, with war becoming total, the situation requires the mobilisation of all available manpower and equipment of the belligerent parties. The automobile engine is in the centre of these military and technical changes. Captain (later Major) Doumenc is the only officer permanently in charge of the army’s motorisation and must be considered simultaneously the inspiring and initiating force and the most important personality in the process of this technical and intellectual revolution which gradually imposes on the army new rules of organisation and employ. Major Doumenc must be regarded as an untypical officer for tips time, uniting the qualities of an officer and an industrialist, of a tactician and an engineer. He manages to make available to the commanding General of the French and Allied armies the military, human and material means enabling them to respond to the German attacks and thus finally leading to the decisive counter-attack. For all these different reasons, his actions must, in the long run, be considered those of a pioneer
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Lê-Germain, Élisabeth. "La politique sportive de la ville de Lyon au temps d'Édouard Herriot : 1905-1957". Lyon 1, 2001. http://www.theses.fr/2001LYO10214.

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Entre 1905 et 1957, Lyon est dirigée par le maire radical Edouard Herriot. Républicain d'exception, il met en oeuvre à Lyon une politique sportive originale et ambitieuse dont le stade de Gerland constitue sans aucun doute le fleuron. Lyon rêve de réécrire son histoire et, le sport entre les mains radicales devient éminemment politique et contribue à venger Lyon des souffrances de 1793. Mais malgré le dynamisme du maire, toutes les tentatives d'organiser les Jeux Olympiques restent vaines et, pendant l'entre-deux guerres, la municipalité radicalise sa politique en l'orientant de manière quasiment exclusive vers les pratiques d'éducation physique. La politique de la ville devient humaniste et sociale à l'image des classes de santé. Avec Latarjet le médecin et Anjou le président du Comité Lyonnais des Sports, Herriot crée, en 1920, l'Institut Lyonnais d'Education Physique destiné non seulement à la formation des enseignants sous la houlette d'Eugène Fortunet l'éducateur, mais aussi à produire des connaissances scientifiques. Appelé à diriger le ministère de l'Instruction publique entre 1926 et 1928, Herriot généralise cette expérience par la création des IREP dont les buts sont sensiblement les mêmes qu'à Lyon. Entre 1926 et 1939, les Fêtes de la Jeunesse, réunions de milliers d'enfants des écoles publiques de la ville deviennent le passage obligé de tout ce que la France compte comme personnalités dans le domaine de l'éducation physique et des sports. Parmi elles, le jeune ministre Léo Lagrange semble impressionné par le dynamisme lyonnais au point que sa politique des sports et des loisirs semble directement inspirée de celle de Lyon. Les expériences lyonnaises donnent lieu en effet à des prolongements dont les promesses sont brisées par la seconde guerre mondiale et, bien qu'Herriot conserve "sa" mairie jusqu'en 1957, après avoir montré l'exemple de la France, la politique sportive lyonnaise s'installe dans un immobilisme déconcertant.
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Beauvalet, Franck. "L'enseignement primaire et les œuvres post et périscolaires dans le département de l'Eure sous la IIIe République". Rouen, 2013. http://www.theses.fr/2013ROUEL005.

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L'enseignement du primaire est l'une des priorités des républicains dès leur arrivée au pouvoir en 1879. Finalisant un mouvement en faveur de l'instruction qui s'est construit tout au long du siècle, ils adoptent les lois fondamentales entre 1879 et 1889. Constitués, entre autres, du tryptique, gratuité, obligation, laïcité et des lois Goblet, ces textes marquent le début d'une ère nouvelle. Progrès scolaire est alors synonyme de vie meilleure. Afin de mener à bien leur dessein, les républicains ont bénéficié du soutien de la Ligue de l'Enseignement. À partir de l'exemple eurois, cette thèse cherche à mettre en lumière la façon dont l'ordre primaire s'est construit dans ce département sous la IIIe République. L'approche retenue croise le regard des hommes politiques, de l'autorité académique, des instituteurs, des associations et de la presse. Le constat sur la situation de l'enseignement primaire à la fin du Second Empire dressé, nous avons voulu voir comment les textes fondateurs ont été appliqués et quelles résonances ils ont eu sur les réseaux élémentaire, maternelle et post-élémentaire. Puis à partir des thèmes tels que la formation à l'école normale, les programmes enseignés, le certificat d'études primaires, les relations entre les instituteurs et leur hiérarchie ou bien encore la structuration du corps enseignant, nous avons dessiné ce que pouvait être la réalité du métier d'enseignant. Enfin, le champ d'études a été élargi aux œuvres péri et postscolaires, aux célébrations scolaires et aux sociétés d'instruction et d'éducation populaire afin d'en mesurer le rôle et les apports. Ceci nous a permis de définir le nouvel ordre primaire eurois, d'en faire émerger les avancées mais aussi les limites
Between 1879 and 1889, the Republicans voted the landmark educational laws finalizing the movement in favour of instruction that had developed all throughout the century. Composed, among others, of the triptych free, compulsory, secular education, as well as the Goblet laws, these texts constituted the beginning of a new era. From then on, school progress meant a better life. In order to carry their project through to a successful conclusion, the Republicans benefited from the League of Education's support. Taking as an example Eure, this thesis aims to highlight how the primary order was built in this area under the Third Republic. After having given a review of the situation of primary education at the end of the Second Empire, we then focused on how the founding texts had been enforced and which consequences they had had on the elementary, nursery-school and post elementary networks. Next by studying themes such as the training at the Teacher Training College, the curriculum implemented, the certificate given after an examination at the end of an elementary course of studies, the relation between the teachers and their superiors or the structuring of the teaching profession, we depicted the reality of what being a teacher could be. Finally, we widened our study to further and extracurricular institutions, school celebrations, as well as to the societies of popular instruction and education in order to measure their roles and contributions. This reasoning enabled us to define the new primary order in Eure and to show its progress but also its limits
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Pollack, Guillaume. "A travers les frontières : la résistance des réseaux (1940-1945)". Thesis, Paris 1, 2020. http://www.theses.fr/2020PA01H045.

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Cette thèse a pour but de poser les premiers jalons d’une étude globale sur la résistance des réseaux déployés par les services secrets allies durant la Seconde guerre mondiale (1940-1945). Il s’agit tout d’abord d’analyser les caractéristiques organisationnelles et les dynamiques de ces organisations, au regard d’une interrogation centrale : comment les réseaux ont-ils réussi à passer outre les frontières politiques dressées par les nazis et leurs allies après leur victoire à l’été 1940 ? Comment sont-ils parvenus, en quatre années, à construire des communications transfrontalières avec leur état-major réfèrent ? L’interrogation porte également sur la manière dont la guerre clandestine menée par les agents bouscule les frontières politiques, sociales et genrées des sociétés d’où les réseaux émergent
This thesis is the first global study about French Resistance networks during the Second World War (1940-1945). We ask several questions. How did these organisations break out political borders built in Europe by the Nazis after their victory in France in May-June 1940 ? How did these networks construct communications beyond these borders (by air, earth and sea) with the Allied secret services in only four years ? Finally, through the study of fighting experience, the role distribution in these networks and the question of repression, we also wonder : how did the clandestine war disrupt gender relations between men and women fighting against the Nazis ?
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O'Keefe, David R. "Bitter harvest, a case study of Allied operational intelligence for Operation Spring Normandy, July 25, 1944". Thesis, National Library of Canada = Bibliothèque nationale du Canada, 1997. http://www.collectionscanada.ca/obj/s4/f2/dsk2/ftp03/MQ26354.pdf.

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Cazauran, Jean Marie. "Trajectoires des acteurs et des structures dans l'organisation d'un système de santé en Dordogne de 1803 à 1939". Thesis, Bordeaux 3, 2018. http://www.theses.fr/2018BOR30007.

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Resumen
Constatant la place importante de la santé dans la société contemporaine, l’étude du passage d’un système de santé d’Ancien Régime au système actuel à l’échelle d’un département rural comme la Dordogne représente l’objet de ce travail. En 1803, sont affirmés par la loi, les monopoles, médical et pharmaceutique, et en 1939, les éléments principaux du système actuel sont en place. L’évolution du système nous semble la conséquence de la rencontre de demandes de santé et de bien-être de populations de plus en plus larges et d’offres de santé de la part d’individus qui se professionnalisent. Au XIXe siècle, (Première Partie) les docteurs en médecine éliminent la concurrence (officiers de santé, charlatans, autres offreurs de santé) et trouvent leur place dans la société (épidémies, hygiène, vie sociale) ; les pharmaciens passent de la fabrication/vente de produits simples à la vente de médicaments de plus en plus issus de l’industrie et autres produits de parapharmacie ; les sages-femmes et les sœurs congréganistes sont des auxiliaires ou des concurrentes. Les demandeurs de soins appartiennent à des groupes sociaux de plus en plus nombreux et font appel au système pour des pathologies de plus en plus variées. Les indigents sont pris en charge par les bureaux de bienfaisance, le dépôt de mendicité et les hôpitaux-hospices, en expansion numérique et élargissant leur clientèle hors de l’indigence. Au XXe siècle, (Deuxième Partie) le système oscille entre libéralisme défendu par les acteurs de santé (syndicalisme) et étatisme pour améliorer la santé de populations de plus en plus larges. La spécialisation médicale apparait et les pharmaciens, assurés du monopole par les spécialités, sont dans un système capitaliste. La mission sociale de l’Etat se réalise par l’organisation départementale de l’hygiène publique, par l’ouverture de dispensaires et le vote de lois (Aide Médicale Gratuite, Assistance aux vieillards, infirmes et invalides, Accidents du travail, Retraites Ouvrières et Paysannes, etc.). Les bureaux de bienfaisance semblent inadaptés. La spécialisation des structures hospitalières se réalise, les hôpitaux reçoivent les malades et la lutte contre les fléaux sociaux (tuberculose, syphilis,) mobilise les autorités et les soignants. Les progrès de la chirurgie permettent l’ouverture de cliniques chirurgicales privées dans les villes. Le financement du système (Troisième Partie) fait appel à trois modes : la charité privée organisée avec son corrolaire, l’assistance publique, la prévoyance avec les Sociétés de Secours Mutuels et enfin la solidarité sous la forme des Assurances Sociales. Aucun système n’a supplanté les autres et la coexistence des trois est une des caractéristiques du système de santé français, encore actuellement
Considering the important place of health in our contemporary society, this work will focus on the study of the transition from an « Ancien Régime » health system to the current system, in a rural department such as the Dordogne. In 1803, the first laws were created to establish medical and pharmaceutical monopolies to lead, in 1939, to the main elements of our current system. The evolution of the system is a consequence of the meeting of the demands for health and well-being of ever-widening populations and the provision of health care by individuals becoming more professional. In the 19th century (Part I), medical doctors eliminated competition (health officers, quacks and other health care providers) and found their real place in society (epidemics, hygiene, social life). Pharmacists moved from manufacturing and selling simple products to the selling of increasingly industrial medecine and other parapharmacy products. Midwives and congregational sisters were either assistants or rivals. The demand for healthcare came from more and more different social groups and for more and more varied illnesses. The needy were taken care of by charitable offices, beggars’homes and hospital-hospices which were in growing numbers, expanding their clientele outside of indigence. In the 20th centuty (Part II) the system oscillated between liberalism defended by health providers (trade unionism) and statism to improve the health of increasingly large populations. The medical specialization appeared and the pharmacists, comforted by their monopole, became a part of a capitalist system. The State’s social mission was carried out through the organization of public health by geographical departement, through the opening of dispensaries and through the passing of laws (free medical aid, assistance to the elderly, infirm and disabled, industrial accidents, workers’ and peasant farmers’ pensions, etc.). Charitable offices seemed inadequate. The specialization of hospital structures took place, hospitals received patients and the fight against scourges (tuberculosis, syphilis) mobilised the authorities and carers. Advances in surgery made it possible to open private surgical clincs in the cities. The financing of the system (Part III) involved three modes : private charity and its corollary public assistance, foresight with the Mutual Aid Societies and solidarity in the form of Social Insurance. Until now, no system has supplanted the others and the coexistence of the three is one of the characteristics of the French Health System
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Nouat, Romaric. "Soigner la Grande Guerre : Le Service de Santé aux Armées dans la 9e région militaire durant la Première Guerre mondiale". Thesis, Tours, 2016. http://www.theses.fr/2016TOUR2002/document.

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Resumen
Lors de la Première Guerre mondiale, les soins des malades et des blessés ainsi que la surveillance médicale des soldats et des civils sont indispensables pour la poursuite du conflit. L’étude de l’organisation hospitalière dans la 9e région militaire, dirigée par le Service de Santé aux Armées, lève le voile sur cette thématique loin du front. Elle permet de montrer toutes les adaptations de ce système hospitalier face aux réalités de la Grande Guerre où l’armée française compte environ 1 400 000 morts et des millions de malades et blessés. Elle montre toutes les interactions entre les acteurs de ce système hospitalier : le Service de Santé aux Armées, la Croix-Rouge, les autorités civiles et la population. Enfin, elle dévoile comment sont soignés les soldats dans une région éloignée du front qui devient peu à peu un front médical secondaire dans la chirurgie d’urgence mais indispensable pour la préservation des effectifs et pour la prise en charge des mutilés de cette guerre
During the World War I, health care and supervision of soldiers are essential for the continuation of the war. Indeed, the French Army has millions of seek and wounded people during the battles and 1,400,000 dead people. The study of the hospital’s organization in the 9th French Military District shows an unknown history: those of soldier’s care in areas far from the battlefront. This study demonstrates the adaptation of this hospital’s organization to the evolution of the conflict and the care. It shows the function of each person who participates in these care: Red Cross “Croix Rouge”, Army Health Service, inhabitants, and civilian authorities. This study is showing which care are given to seek and wounded soldiers in this area and who are the medical practitioners who are giving the care. During the World War I, the 9th French Military District steadily becomes a secondary area in the chirurgical emergencies, but an important area for the soldier’s medical supervision
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Durand, Mathieu. "L'« observateur » officieux : John Franklin Carter et son réseau du renseignement au service du président Roosevelt de 1941 à 1945". Mémoire, 2010. http://www.archipel.uqam.ca/2738/1/M11317.pdf.

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Resumen
Ce que nous nommons ici le réseau Carter fut un service secret de renseignements financé à l'aide des fonds d'urgence présidentiels, fonds octroyés en vertu du Military Appropriation Act, qui mena de nombreuses opérations sans aucun statut officiel pour le compte personnel du président Roosevelt de 1941 à 1945. À la tête de ce réseau figurait un dénommé John Franklin Carter, un éditorialiste libéral travaillant aussi à titre de romancier et rédacteur de discours. Jusqu'à ce jour, il n'existe aucun ouvrage de synthèse consacré au réseau Carter alors que certaines de ses assignations les plus importantes ont fait l'objet d'études spécifiques. À l'aide des monographies existantes sur le sujet et de sources, dont l'essentiel est constitué de mémorandums de Carter à l'intention du Président, notre recherche propose un bilan et une évaluation des principales assignations de l'agence Carter, ainsi qu'un examen de l'évolution organisationnelle de ladite agence. L'observation des divers champs d'activités du réseau nous amènera aussi à traiter d'assignations peu ou non étudiées. En procédant ainsi, nous montrerons que le réseau Carter fut utile à Roosevelt puisqu'il constituait un canal d'informations supplémentaires permettant à ce dernier de bénéficier d'un service capable de contourner son propre système de renseignement, d'épier et d'évaluer les services de renseignement concurrents ou toute autre personne ou organisation suspecte aux yeux du Président, de fournir des analyses politiques et du renseignement tant étranger que domestique, et finalement d'être une organisation capable de mener secrètement des projets spéciaux. Selon nous, grâce aux services du réseau Carter, Roosevelt bénéficiait d'un outil qui, sans être le plus important parmi ceux à sa disposition, était unique en son genre et comportait des fonctionnalités multiples. En somme, nous soutenons que malgré des lacunes évidentes, le réseau Carter contribua tout de même à l'effort de guerre et aida à l'instauration d'un système de renseignement plus efficace. De fait, nous soutiendrons que le réseau Carter fut utile, sans toutefois être important. Cela étant, une meilleure connaissance du réseau Carter permettra de mieux connaître la pensée du président Roosevelt et d'enrichir la connaissance au sujet de l'évolution du renseignement américain à un moment où celui-ci était en pleine métamorphose. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : John Franklin Carter, Franklin Delano Roosevelt, Agences américaines du renseignement, États-Unis, Deuxième Guerre mondiale.
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Barsalou, Mathieu. "La coordination de la politique canadienne de renseignement dans le cadre de relations de coopération institutionnalisées". Mémoire, 2008. http://www.archipel.uqam.ca/1367/1/M10330.pdf.

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Resumen
La politique canadienne de renseignement est un des aspects les moins connus de la sécurité nationale. Nous proposons dans ce mémoire d'observer le phénomène de sa coordination avec celle des alliés du Canada à deux moments et dans deux domaines précis: lors de la création de la capacité moderne du Canada en matière de renseignement électromagnétique (1939-1950), et lors de la création du Centre Intégré d'Évaluation des Menaces en 2004. Nous procéderons à l'observation de la coordination de la politique canadienne par le biais d'une recherche historique de la contribution des alliés du Canada dans le premier cas et par une approche plus comparative dans le second. Ceci nous permettra de souligner les similarités croissantes qui peuvent être trouvées entre les politiques du Canada, du Royaume-Uni et des États-Unis. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Renseignement, Politique de sécurité, Canada, États-Unis, Royaume-Uni, Services de renseignement.
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