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Lévêque, Laure. "Fiction (post-)apocalyptique et usages critiques de l’histoire : "Malevil" (1972) de Robert Merle". Acta Universitatis Lodziensis. Folia Litteraria Romanica 17, n.º 1 (12 de agosto de 2022): 231–43. http://dx.doi.org/10.18778/1505-9065.17.1.19.

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Marqué par les dérives d’un XXe siècle tombé dans les pires excès et dans l’horreur nue, Robert Merle, romancier humaniste et engagé, en vient à questionner l’humanité de l’homme. Chez cet écrivain populaire, cela passe par l’inscription dans les genres en vogue de l’anticipation ou de la dystopie où les dauphins Fa et Bi sont plus avisés que les humains (Un animal doué de raison, 1967), espèce qui ne mérite pas forcément de se perpétuer (Les hommes protégés, 1974). En 1972, avec Malevil, Merle sacrifie à la littérature post-apocalyptique et imagine qu’une catastrophe nucléaire a ramené l’homme à une condition primaire, situation qui lui sert à penser la crise politique et morale au cœur de la cité. Mais, au-delà de cette classique fonction révélatrice, l’heuristique de la crise confronte Merle aux points aveugles de son référentiel idéologique et le texte met finalement en crise jusqu’aux positions progressistes affichées par l’auteur, rabattant le roman sur les positions réactionnaires qu’un Barjavel développe dans Ravage (1943).
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2

Twohig, Erin. "Crossing the Sahara to Paradise: Imagining African Utopia in Riadh Hadir's Pupille". Expressions maghrébines 23, n.º 2 (diciembre de 2024): 15–32. https://doi.org/10.1353/exp.2024.a947454.

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Abstract: Riadh Hadir's work of dystopian fiction, Pupille , tells of a post-apocalyptic future, in which Africa below the Sahara has purportedly been irradiated and rendered inhospitable to life. Yet the novel's protagonists discover an entirely alternate reality, as they undertake a trans-Saharan migration towards an African utopia. While Pupille critiques Africa's absence from Maghrebi futuristic literature and reverses the geographic direction of migration narratives to point them south beyond the Sahara, it also continues to grapple with the divorcing of "the Maghreb" from "Africa". In so doing, the novel raises broader questions about how speculative fiction reimagines the relationship between different regions of the African continent. A close reading of Pupille's linguistic choices reveals that reimagining the complex Maghreb-Africa relationship requires a break from entrenched taxonomic terminology: new words, and not just new worlds. Hadir's work poses a vital question: what new geopolitical and cultural configurations can be imagined by novels that are not bound to the language, politics, or conceptual categories of literary realism? Résumé: L'ouvrage de fiction dystopique Pupille de Riadh Hadir raconte un avenir post-apocalyptique, dans lequel l'Afrique sub-saharienne aurait été irradiée et rendue totalement inhabitable. Mais les protagonistes du roman découvrent que la réalité est tout autre, lors de leur traversée migratoire du Sahara vers une utopie africaine. Alors que Pupille critique l'absence de l'Afrique dans la littérature maghrébine de l'anticipation, et inverse la direction des récits migratoires pour les orienter vers le sud, au-delà du Sahara, il continue d'aborder la question difficile de la rupture conceptuelle entre « le Maghreb » et « l'Afrique ». Ce faisant, le roman nous pousse à nous interroger sur la façon dont la fiction futuriste peut réimaginer la relation entre différentes régions du continent africain. Une lecture approfondie des choix linguistiques dans Pupille révèle que, pour réimaginer la relation complexe entre le Maghreb et l'Afrique, il faut une rupture avec les termes taxonomiques habituels : de nouveaux mots, pas seulement de nouveaux mondes. L'ouvrage de Hadir soulève une question essentielle : quelles nouvelles configurations géopolitiques et culturelles peut-on imaginer à travers des romans qui ont été libérés des contraintes – linguistiques, politiques, conceptuelles – du réalisme littéraire ?
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3

Ngadi Maïssa, Laude. "dispositifs scénographiques de la rupture post-exotique dans Écrivains d’Antoine Volodine". Voix Plurielles 19, n.º 2.2 (5 de diciembre de 2022): 672–87. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v19i2.3944.

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Nous prenons Écrivains d’Antoine Volodine comme corpus paradigmatique pour traquer les dispositifs scénographiques illustrant des changements dans l’approche du roman exotique. Les quatre dispositifs retenus pour justifier l’invention de l’étiquette post-exotique (une réaction contre la littérature dominante, un processus de démarcation des groupes et écoles littéraires, une posture d’écrivain mineur et une impossibilité des personnages à accéder à l’espace extérieur dans la fiction) sont corrélatifs à un ensemble de conditions socio-historiques, littéraires et médiatiques d’une part, et à une démarche de singularisation par laquelle l’auteur recherche la reconnaissance et la visibilité dans l’espace littéraire d’autre part.
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McGinnis, Paul y Arthur Williamson. "Radical Menace, Reforming Hope: Scotland and English Religious Politics, 1586-1596". Renaissance and Reformation 36, n.º 2 (26 de octubre de 2013): 105–30. http://dx.doi.org/10.33137/rr.v36i2.20169.

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Durant la fin des années 1580 et au début des années 1590, Jacques VI d’Écosse a adhéré sans équivoque à la Réforme. En se pénétrant de l’eschatologie protestante, en formant une alliance avec les presbytériens écossais, et en promouvant la réforme à la fois dans son royaume et à l’étranger, le roi fit de l’Écosse un phare de la Réforme. Simultanément, Jacques et ses nouveaux alliés — notamment Andrew Melville — ont vigoureusement favorisé une vision apocalyptique d’une Bretagne protestante unie. En conséquence, l’Écosse surgit comme jamais auparavant dans la politique religieuse tendue de l’Angleterre. Le débat sur la continuation de la Réforme s’est donc transformé en un débat au sujet de l’Écosse et de l’avenir post-élisabéthain anglais. Les conservateurs religieux anglais, tels que John Whitgift et Richard Bancroft, sérieusement alarmés, a lancé une campagne pour bloquer la succession Stuart ou au moins l’éventualité d’une union de la Bretagne. Cette campagne s’est manifestée dans les sermons et les traités de théologie et jusque dans la nouvelle littérature populaire de masse. Ce faisant, les conservateurs anglais ont créé des caricatures des écossais (en lien avec les caricatures des puritains, des ramistes et des juifs) qui ont par la suite déterminé et troublé les relations anglo-écossaise loin dans le dix-septième siècle et bien après.
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Mouloungui, Merveilles. "œuvre condéenne pour la jeunesse : entre échec littéraire et mises en scène de l’échec". ALTERNATIVE FRANCOPHONE 2, n.º 10 (5 de enero de 2022): 65–78. http://dx.doi.org/10.29173/af29434.

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Le présent article s’interroge sur la place de la littérature de jeunesse de Maryse Condé au sein de sa bibliographie générale, et dans la réception critique. La relative marginalisation de ces œuvres semble due à des facteurs spécifiques au secteur éditorial dans son ensemble –, et à d’autres facteurs propres à littérature francophone féminine, comme le manque de spécialistes dans le domaine et le manque d’instances de légitimation. Dans ce même corpus destiné, Maryse Condé déploie le plus souvent une écriture de l’échec, ce qui pourrait être interprété comme un écho de la faible visibilité institutionnelle des œuvres concernées. Quoi qu’il en soit, ces échecs dans la fiction sont certainement à mettre sur le compte des intentions réalistes d’un auteur qui ne cesse de renvoyer à la dureté d’un monde post-colonial auquel ses lecteurs seront ainsi préparés.
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Braffort, Paul. "L'ALAMO en avant « post- »". Études françaises 36, n.º 2 (11 de febrero de 2008): 99–118. http://dx.doi.org/10.7202/005254ar.

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Résumé C'est naturellement que la « Littérature combinatoire » s'est orientée vers l'informatisation. Prévue par Raymond Queneau, François Le Lionnais et les membres de l'OuLiPo, programmée par Jean Baudot et Gérard Verroust, celle-ci a donné naissance à l'ALAMO. Il s'agit donc là d'un nouvel épisode des relations anciennes et complexes entre Science et Littérature, Technologie et Humanités et la leçon qu'on peut en tirer ne va pas dans le sens des approximations hâtives du postmodernisme, mais dans celui d'un enrichissement et d'un approfondissement de la créativité rationnelle.
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CHIRA, Rodica-Gabriela. "Sophie Hébert-Loizelet and Élise Ouvrard. (Eds.) Les carnets aujourd’hui. Outils d’apprentissage et objets de recherche. Presses universitaires de Caen, 2019. Pp. 212. ISBN 979-2-84133-935-8". Journal of Linguistic and Intercultural Education 13 (1 de diciembre de 2020): 195–200. http://dx.doi.org/10.29302/jolie.2020.13.12.

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l s’agit d’un volume paru comme résultat de l’initiative d’Anne-Laure Le Guern, Jean-François Thémines et Serge Martin, initiative qui, depuis 2013, a généré des manifestations scientifiques, des journées d’études organisées autour des carnets de l’IUFM, devenu ESPE et actuellement l’INSPE de Caen. Les carnets édités par la suite sont devenus un espace de réflexion, et un outil d’enseignement-apprentissage, un espace de recherche. Qu’est-ce qu’un carnet en didactique ? Les trois axes de recherche du volume Les carnets aujourd’hui… l’expliquent, avec de exemples des pratiques en classe ou dans le cadre d’autres types d’activités à dominante didactique. Un carnet peut être un objet en papier de dimensions et textures diversifiées, utilisé en différentes manières afin de susciter l’intérêt et la curiosité de l’apprenant. Parmi ses possibilités d’utilisation en classe : au lycée, qu’il s’agisse du lycée de culture générale ou du lycée professionnel, pour créer des liens entre littérature et écriture (« Lecture littéraire, écriture créative », avec des articles appartenant à Anne Schneider, Stéphanie Lemarchand et Yves Renaud) ; en maternelle et à l’école primaire (« Pratiques du carnet à l’école primaire », les articles liés à ce sujet appartenant à Catherine Rebiffé et Roselyne Le Bourgeois-Viron, Dominique Briand, Marie-Laure Guégan, Élise Ouvrard ; le carnet peut également passer du format papier à des adaptations modernes comme le téléphone mobile, le blog... (« D’une approche anthropologique à une approche culturelle », des recherches en ce sens venant de la part d’Élisabeth Schneider, Magali Jeannin, Corinne Le Bars). Sophie Hébert-Loizelet et Élise Ouvrard, ouvrent le volume avec le texte intitulé « Le carnet, une matérialité foisonnante et insaisissable », où elles partent de l’aspect physique d’un carnet vers ses contenus, tout en soulignant que, « depuis une quarantaine d’années » seulement, des spécialistes en critique génétique, des théoriciens des genres littéraires et des universitaires lui accordent l’importance méritée, dans la tentative de « répondre à cette simple question "qu’est-ce qu’un carnet" », parvenant ainsi à en démultiplier « les pistes intellectuelles, théoriques autant que pratiques » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 9). La diversité des carnets détermine les auteures à souligner, et à juste titre, que le carnet « incarne matériellement et pratiquement une certaine forme de liberté, n’ayant à priori aucune contrainte à respecter et pouvant dès lors recevoir n’importe quelle trace », permettant ainsi « à son détenteur, de manière souvent impromptue, indirecte […], de se découvrir, par tâtonnements, par jaillissements » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 10). Le premier contact avec un carnet étant d’ordre esthétique, on comprend bien la « magie » qu’il peut exercer sur l’élève, l’invitant ainsi, en quelque sorte, à sortir de la salle de cours, à se sentir plus libre. Le carnet est en même temps un bon aide-mémoire. Ses dimensions invitent à synthétiser la pensée, à la relecture, une « relecture à court terme » et une « relecture à long terme » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 15), toutes les deux enrichissantes. Le carnet devient effectivement outil d’apprentissage et objet de recherche. Les contributions présentes dans ce livre, soulignent les auteures par la suite, représentent des regards croisés (du 23 mars 2016) sur « l’objet carnet, en proposant des recherches académiques, anthropologiques ou didactiques mais également des comptes rendus d’expériences sur le terrain » dans le but de « prendre en considération l’utilisation des carnets dans leur grande hétérogénéité de la maternelle à l’université pour rendre compte des voyages, mais aussi de lectures et d’apprentissage dans les disciplines aussi variées que le français, l’histoire, les arts visuels, ou les arts plastiques, et ce dans différents milieux institutionnels » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 17). Prenons le premier axe de recherche mentionné plus haut, celui de la lecture littéraire et de l’écriture créative. Se penchant sur d’autorité de différents spécialistes dans le domaine, tels Pierre Bayard et Nathalie Brillant-Rannou, les deux premiers textes de cet axe insistent sur la modalité d’intégrer « l’activité du lecteur et son rapport à la littérature » par le carnet de lecture dans le cadre de la didactique de la littérature. Le troisième texte représente une exploitation du carnet artistique qui « favorise un meilleur rapport à l’écriture » et modifie la relation que les élèves de 15 à 17 ans du canton Vaud de Suisse ont avec le monde (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 19). Nous avons retenu de l’article d’Anne Schneider, l’exploitation de la notion de bibliothèque intérieure, telle qu’elle est vue par Pierre Bayard, bibliothèque incluant « nos livres secrets » en relation avec ceux des autres, les livres qui nous « fabriquent » (Schneider 2019 : 36). Ces livres figurent dans les carnets personnels, avec une succession de titres lus ou à lire, commentaires, dessins, jugements. Pour ce qui est de l’expérience en lycée professionnel (l’article de Stéphanie Lemarchand), on souligne l’attention accordée au « sujet lecteur » par le biais du carnet de lecture, plus exactement la réalisation d’une réflexion personnelle et les possibilités d’exprimer cette réflexion personnelle. Ici encore, il faut signaler la notion d’« autolecture » introduite par Nathalie Brillant-Rannou, l’enseignant se proposant de participer au même processus que ses élèves. En ce sens, la démarche auprès des élèves d’une école professionnelle, moins forts en français et en lecture, s’avère particulièrement intéressante. On leur demande d’écrire des contes que leurs collègues commentent, ou de commenter un film à l’aide du carnet de lecture qui devient carnet dialogique, non pas occasion du jugement de l’autre, mais d’observer et de retenir, devenant ainsi « un embrayeur du cours » (Lemarchand 2019 : 45). Le passage aux textes littéraires – des contes simples aux contes plus compliqués et des films de science-fiction aux livres de science-fiction – devient normal et incitant, permettant petit à petit le passage vers la poésie. L’utilisation du carnet dialogique détermine les élèves à devenir conscients de l’importance de leur point de vue, ce qui fait que ceux-ci commencent à devenir conscients d’eux-mêmes et à choisir des méthodes personnelles pour améliorer leur niveau de compétences, la démarche de l’enseignant devenant elle aussi de plus en plus complexe. Le premier article, du deuxième axe, celui visant les pratiques du carnet à l’école primaire, article signé par Catherine Rebiffé et Roselyne Le Bourgeois-Viron, présente le résultat d’une recherche qui « s’appuie sur les liens entre échanges oraux et trace écrite, mais aussi sur la dimension retouchable, ajustable de l’objet carnet réunissant dessins, photographies et dictée, afin d’initier les élèves à l’écrit » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 19). Pour ce qui est de l’enseignement de l’histoire à des élèves du cycle 3, avec une pensée critique en construction et une difficulté de comprendre un vocabulaire plus compliqué et les langages spécialisés, Dominique Briand propose le carnet Renefer, un choix parfait à son avis, vu que « l’artiste qui réalise les estampes sur le conflit [de la Grande Guerre] s’adresse à une enfant [de huit ans], sa fille » (Briand 2019 : 97), appelée par Renefer lui-même « Belle Petite Monde ». Un autre aspect important est lié au message transmis par l’image envisagée dans cette perspective. Il s’agit en effet de filtrer l’information en sorte que la violence et la souffrance soient perçues à des degrés émotionnels différents, pour laisser à l’élève la possibilité de débats, de réflexions. Les textes qui accompagnent les images du carnet Renefer, succincts mais suggestifs, s’adaptent également au niveau d’âge et implicitement de compréhension. Les élèves sont sensibilisés, invités à voir le côté humain, le brin de vie et d’espoir qui peuvent se cacher derrière une situation réaliste. Le carnet Renefer didactisé amène les élèves « à apprendre l’histoire dans une démarche active et clairement pluridisciplinaire qui laisse une place importante à l’histoire des arts » (Briand 2019 : 105). Le carnet d’artiste comme instrument didactique, plus exactement celui de Miquel Barceló qui a séjourné en Afrique et dont les carnets d’artiste témoignent de ses voyages et de l’utilisation des moyens locaux pour peindre ou même pour faire sécher les peintures est proposé par Marie-Laure Guégan. En passant par des crayons aquarelles, Miquel Barceló va ajouter du relief dans les pages peintes de ses carnets (« papiers d’emballage, billets de banque [par leur graphisme ils peuvent devenir le motif textile d’une robe de femme, par exemple], paquets de cigarettes, boîtes de médicaments » qui sont collés ou bien collés et arrachés par la suite). Pour réaliser des nuances différentes ou une autre texture, il y rajoute des « débris de tabac ou de fibre végétale agrégés de la terre, du sable ou de pigments » (Guégan 2019 : 117). Il est aidé par l’observation profonde de la nature, des changements perpétuels, du mélange des matières qui se développent, se modifient le long des années. Ainsi, il intègre dans ses peintures « le temps long (des civilisations), le temps moyen (à l’aune d’une période politique), le temps court (à la dimension de l’individu) » (Guégan 2019 : 121), aussi bien que l’espace, la lumière, l’ombre, les matières, le corps, l’inventivité. Toutes ces qualités recommandent déjà l’auteur pour l’exploitation didactique dans le primaire, il y vient avec un modèle d’intégration de l’enfant dans le monde. L’article de Marie-Laure Guégan parle de l’intégration du travail sur les carnets de l’artiste dans la réalisation de la couverture d’un carnet de voyage par les élèves du cycle 3 en CM2, (cycle de consolidation). D’où la nécessité d’introduire la peinture ou les carnets d’artistes « non comme modèles à imiter, mais comme objets de contemplation et de réflexion » (Guégan 2019 : 128). Dans l’article suivant, Élise Ouvrard parle d’un type de carnet qui permet l’exploitation des pratiques interdisciplinaires à l’école primaire, domaine moins approfondi dans le cadre de ces pratiques ; le but spécifique est celui de la « construction de la compétence interculturelle » qui « s’inscrit plus largement dans l’esprit d’une approche d’enseignement-apprentissage par compétences » (Ouvrard 2019 : 132). L’accent mis sur la compétence est perçu par Guy de Boterf, cité par Élise Ouvrard, comme « manifestation dans l’interprétation », à savoir la possibilité de « construire sa propre réponse pertinente, sa propre façon d’agir » (Cf. Ouvrard 2019 : 132 cité de Le Boterf 2001 :40) dans un processus qui vise la création de liens entre les éléments assimilés (ressources, activités et résultats pour une tâche donnée). Le professeur devient dans ce contexte, la personne qui traduit des contenus en actions qui servent « à mettre en œuvre, à sélectionner des tâches de difficulté croissante qui permettront aux élèves de gagner progressivement une maîtrise des compétences » (Ouvrard 2019 : 133). Cette perspective fait du carnet « un outil permettant de tisser des liens entre la culture scolaire et les expériences hors de la classe, mais aussi de décloisonner des apprentissages, de s’éloigner de l’approche par contenus-matière » (Ouvrard 2019 : 133). C’est un cadre d’analyse qui intègre la perspective didactique du français aussi bien que l’anthropologie de l’écriture. L’activité pratique consiste dans le travail sur des carnets de voyage avec des élèves en CM1 et CM2, venant de deux écoles différentes et qui préparent et effectuent un voyage en Angleterre. Les étapes du parcours visent : - entretiens individuels pré- et post-expérimentation des quatre enseignants concernés ; - fiche de préparation des séances autour du carnet ; - questionnaire pré- et post-expérimentation soumis aux élèves ; - entretiens collectifs post-expérimentation des élèves ; - photographies des carnets à mi-parcours de l’expérimentation et à la fin du parcours. L’analyse des documents a prouvé que les élèves ont réagi de manière positive. Ils ont apprécié le carnet comme plus valeureux que le cahier. Le premier permet un rapport plus complexe avec le milieu social, avec la famille, avec la famille d’accueil dans le cadre du voyage, même des visioconférences avec la famille. À partir des carnets de voyage on peut initier le principe des carnets de l’amitié qui permet au carnet d’un élève de circuler dans un petit groupe et s’enrichir des ajouts des autres collègues. On peut avoir également l’occasion de découvrir des talents des élèves, de mieux les connaître, de mettre l’accent sur leur autonomie. Différentes disciplines peuvent s’y intégrer : le français, l’anglais, l’histoire, les mathématiques, la géographie, la musique, les arts. Important s’avère le décloisonnement des disciplines par le choix de créneaux distincts pour l’utilisation-exploitation des carnets de voyage. Le dernier groupement d’articles, axé sur le passage d’une approche anthropologique à une approche culturelle, tente d’envisager un avenir pour le carnet. En tant que spécialiste des pratiques scripturales adolescentes, partant de la théorie de Roger T. Pédauque pour le document, Elisabeth Schneider se concentre dans son article sur le téléphone mobile par ce qu’on appelle « polytopie scripturale qui caractérise l’interaction des processus d’écriture, des activités et des déplacements avec le téléphone mobile » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 21), celui-ci s’encadrant du point de vue épistémologique, dans les catégories « signe », « forme » et « médium », tridimensionnalité qui permet de « comprendre les enjeux actuels concernant l’auctorialité, la structure du document, par exemple, mais aussi d’en revisiter l’histoire » (Schneider 2019 : 164). L’importance du blog pédagogique comme carnet médiatique multimodal, résultat du travail avec des étudiants sous contrat Erasmus ou type Erasmus venus à l’ESPE de Caen pour mettre en lumière l’expérience interculturelle, est démontrée par Magali Jeannin. Son article prend comme point d’encrage les notions d’« hypermobilité » pour les individus avec une identité « hypermoderne », en pleine « mouvance » et « liquidité » (Jeannin 2019 : 169), qui, des fois, dans le cas des étudiants, pourrait se concrétiser en « expérience interculturelle » et « tourisme universitaire ». L’intérêt de l’auteure va vers l’interrogation, « les enjeux et les moyens d’une didactique de l’implication du sujet en contexte interculturel » par un « blog pédagogique des étudiants étrangers » lié au cours sur les compétences interculturelles. Ainsi, parmi les enjeux du « blog pédagogique des étudiants à l’étranger » comme carnet multimodal comptent : donner à l’expérience culturelle la valeur subjective qui évite la réification du sujet en investissant « la langue et la culture cibles comme des faits et pratiques sociaux (inter)subjectifs » (Jeannin 2019 : 171) et même transsubjectifs d’après le modèle du blog libre ; le blog-carnet devient un espace de rencontre entre carnet de voyage et carnet de lecture, carnet d’expérience, carnet d’ethnographie (avec un mélange entre langue cible et langue source) ; il s’inscrit « dans une tradition de l’écriture de l’expérience en classe de FLE » (Jeannin 2019 : 173). Les écrits en grande mesure programmés du blog pédagogique sont ensuite exploités ; ils répondent en même temps « à des besoins personnels » et à des « fins universitaires » (Jeannin 2019 : 174). Par ce procédé, le réel est pris comme un processus non pas comme une simple représentation. Toujours avec une visée interculturelle, le dernier article de cette série fait référence à l’Institut régional du travail social Normandie-Caen, dont le but est de former « les futurs travailleurs sociaux » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 21), par une recherche franco-québécoise qui concerne l’implication des mobilités internationales pour études. Ce volume représente un outil particulièrement important en didactique, un outil que je recommande chaleureusement en égale mesure aux enseignants et aux chercheurs spécialisés. Si je me suis arrêtée sur quelques articles, c’est parce qu’il m’a semblé important d’insister sur des côtés qui sont moins exploités par les enseignants roumains et qui mériteraient de l’être.
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Redouane, Najib. "De l’indépendance confisquée à l’identité bafouée dans Le fleuve détourné de Rachid Mimouni". Études littéraires 33, n.º 3 (12 de abril de 2005): 169–83. http://dx.doi.org/10.7202/501316ar.

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Figure importante dans la littérature algérienne d'expression française, Rachid Mimouni propose, dans sa production romanesque, une critique acerbe sur les maux qui rongent l'Algérie depuis son indépendance. Sans se cacher hypocritement sous le boisseau de la fiction, Mimouni fait, dans Le fleuve détourné , le procès cocasse et corrosif de la société algérienne de la post-indépendance. L'étude vise à montrer le courage et l'engagement de l'écrivain qui n'hésite pas à dénoncer ouvertement le despotisme du centralisme autoritaire de son pays qui a confisqué, voire trahi, l'idéal de la Révolution algérienne. Il laisse entrevoir que la souveraineté du pays n'est que pure illusion et que le peuple, bafoué dans son identité, est assujeti à l'asservissement, à l'oppression, et à l'injustice, tant humaine que sociale.
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Parvulescu, Constantin. "The Political and Economic Intervention of Non-Fiction Money Literacy Film in the Post-2008 Era". Canadian Journal of Film Studies 30, n.º 1 (abril de 2021): 49–71. http://dx.doi.org/10.3138/cjfs-2020-0034.

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L’auteur livre la première analyse critique des illustrations contemporaines de la notion d’argent dans le cinéma documentaire et en indique l’argumentaire prédominant. L’analyse porte sur des films de littératie financière comme The Ascent of Money: A Financial History of the World (Adrian Pennick, 2009), Money and Life (Katie Teague, 2013), Money Puzzles (Michael Chanan, 2016) et Blockchain City (Ian Kahn, 2018). Elle révèle la réflexion politique et économique qui nourrit la perspective dans laquelle la question monétaire est envisagée dans le film, la façon dont y est racontée l’histoire de l’argent et décrit son rôle dans la société après 2008, et ses conclusions plaident pour une amélioration de la performance du système monétaire. Les constructions narratives, les méthodes d’enquête, la distribution des rôles, les métaphores visuelles et auditives, et les auditoires implicites de ces films sont examinés. L’auteur emploie dans son analyse trois variables complexes qui concourent à dépeindre l’angle économique et politique de chaque œuvre : niveau de formalisme, construction de l’expertise et interprétation de la crise financière.
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Singh, Jyotpal, R. Nicholas Carleton y J. Patrick Neary. "Fonction cardiaque et trouble de stress post-traumatique : revue de la littérature et étude de cas". Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 43, n.º 10/11 (noviembre de 2023): 528–38. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.43.10/11.05f.

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Introduction Alors qu’on sait que le trouble de stress post-traumatique (TSPT) peut entraîner une augmentation du tonus sympathique, ses effets sur le cycle cardiaque ont été peu étudiés. Méthodologie Nous avons réalisé une revue de la littérature en interrogeant les bases de données PubMed, MEDLINE et Web of Science. Les articles traitant des modifications de nature échocardiographique en lien avec le TSPT ou des symptômes connexes et traitant des associations entre les deux ont été synthétisés pour cette revue de la littérature. Nous avons également inclus les données d’une étude de cas dans laquelle les intervalles de temps et les paramètres de contractilité du cycle cardiaque ont été évalués par séismocardiographie chez un participant âgé de 33 ans qui portait un capteur cardiaque non invasif et qui a été exposé à des événements potentiellement traumatiques sur le plan psychologique. Les intervalles évalués étaient le temps de systole, le temps de contraction isovolumique (TCIV) et le temps de relaxation isovolumique (TRIV). Nous avons calculé les indices de performance systolique (TCIV/systole), diastolique (TRIV/systole) et myocardique [(TCIV+TRIV)/systole]. Résultats La revue de la littérature a permis de recenser 55 articles, dont 14 portant sur l’évaluation de la fonction cardiaque par échocardiographie chez des patients présentant des symptômes de TSPT. La dysfonction cardiaque variait selon les études, avec la présence d’atteintes diastoliques et systoliques chez des patients ayant un TSPT. L’étude de cas montre que le stress lié au travail augmente les indices de performance cardiaque, ce qui évoque un stress ventriculaire accru et vient confirmer les résultats dont on dispose dans la littérature. Conclusion D’après les résultats de notre revue de la littérature, l’évaluation de la fonction cardiaque chez les patients atteints de TSPT devrait faire l’objet d’une approche contrôlée. Quant à l’étude de cas, les résultats laissent penser que les épisodes de stress aigu peuvent altérer la fonction cardiaque et que le stress prolongé lié au travail pourrait induire des changements dans la fonction cardiaque. Il est possible d’utiliser la surveillance cardiaque de façon prospective pour déceler les changements provoqués par une exposition à des événements potentiellement traumatiques sur le plan psychologique, cette exposition pouvant conduire au développement de symptômes de TSPT.
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Almeida-Filho, Naomar. "Pourquoi l’histoire de l’éducation a-t-elle oublié Georges Cabanis ? Dialogue entre Gilles Bibeau et Naomar de Almeida-Filho". Encounters in Theory and History of Education 23 (19 de diciembre de 2022): 260–74. http://dx.doi.org/10.24908/encounters.v23i0.16170.

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Gilles Bibeau est anthropologue, philosophe et linguiste ; professeur émérite à l’Université de Montréal. A mené des recherches dans plusieurs pays d’Afrique, d’Amérique latine (notamment au Brésil et au Pérou), ainsi qu’au Canada et en l’Inde. Au Québec, il a fait des études ethniques sur les transformations des structures familiales et de l'identité chez des migrants d'origine indienne, africaine et antillaise, sur le rôle des églises et groupes religieux dans l'accueil et l'adaptation des immigrants, sur l'ethnographie des bandes de jeunes en milieu immigrant, et sur l'adaptation des services sociaux et de santé à la problématique des groupes immigrants. Il a mis au point, avec Ellen Corin et d'autres chercheurs, un modèle d’analyse en santé mentale qui est maintenant connu sous le nom de « système de signes, de sens et d'actions » et qui a été utilisé dans des études internationales comparatives dans plusieurs pays d'Afrique, d'Europe, d'Asie et des Amériques. Récemment, son focus est sur l’approche ethnocritique des littératures nationales à travers la comparaison des littératures québécoise et anglo-canadienne, et à travers l'étude des rapports entre les littératures écrites d'Afrique et les littératures orales. Passionné d’histoire et de politique internationale, il est l’auteur de nombreux articles et essais. Il a publié une douzaine de livres : Beyond Textuality, Ascetism and Violence, An Anthropology Interpretation (avec E. Corin) (Berlin : Mouton, 1995); Dérives montréalaises. Itinéraires de toxicomanies dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve (avec M. Perrault) (Montréal : Boréal, 1998); Généalogie de la violence. Le terrorisme : piège pour la pensée (2015); Andalucía, l’histoire à rebours (2017) et Les Autochtones, la part effacée du Québec (2020). Il a reçu deux fois le prix Jean-Charles-Falardeau, la dernière pour son œuvre Le Québec transgénique. Science, marché, humanité (2005); et le Prix Léon-Gérin (2009) du Gouvernement du Coranestbec pour sa carrière académique. A l’invitation de Rencontres en théorie et histoire de l’éducation, Gilles Bibeau se met en dialogue avec Naomar de Almeida-Filho, à propos du livre The Revolution of Georges Cabanis. A Forgotten Education Reform In Post-Enlightenment France récemment publié dans la Série de monographies Sur la théorie et l’histoire de l’éducation (2022).
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Fau, Victor, Dany Diep, Gérard Bader, Damien Brézulier y Olivier Sorel. "Efficacité des techniques de décortication alvéolaire sélective dans l’accélération du traitement orthodontique : une revue systématique de la littérature". L'Orthodontie Française 88, n.º 2 (junio de 2017): 165–78. http://dx.doi.org/10.1051/orthodfr/2017005.

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Introduction : Les publications scientifiques concernant l’accélération du traitement orthodontique, et plus particulièrement les techniques chirurgicales de corticotomies alvéolaires ont vu leur nombre croître exponentiellement au cours de ces dernières années. L’objectif de cette revue systématique de la littérature était d’évaluer l’efficacité de ces corticotomies en se basant sur des études réalisées chez l’Homme. Matériel et méthode : La revue fut entreprise à partir des bases de données Medline et Web of Science Core Collection afin d’identifier les essais cliniques prospectifs contrôlés ayant pour critère de jugement principal la durée du traitement orthodontique ou la vitesse du déplacement dentaire. Résultats : Onze études répondaient à l’ensemble des critères d’inclusion. Six analysaient la durée du traitement et trouvaient des valeurs plus courtes dans le groupe expérimental que dans le groupe contrôle, avec un gain variant de 8 à 34 semaines. Cinq analysaient la vitesse du déplacement dentaire et trouvaient des valeurs 2,3 fois supérieures en moyenne au cours du premier mois dans les groupes expérimentaux et 1,9 fois au cours du deuxième et du troisième mois, enfin 1,3 fois au cours du quatrième mois. La technique semblait par ailleurs diminuer le risque de résorption radiculaire et améliorer l’ancrage molaire. De plus, elle présentait une bonne tolérance parodontale. Conclusion : La littérature actuelle met en exergue l’efficacité des décortications chirurgicales pendant les trois à quatre premiers mois post-opératoires. Des études prospectives plus longues devront être menées afin d’évaluer leurs effets sur le long terme.
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Dialeti, Androniki. "The Publisher Gabriel Giolito de' Ferrari, Female Readers, and the Debate about Women in Sixteenth-Century Italy". Renaissance and Reformation 40, n.º 4 (1 de enero de 2004): 5–32. http://dx.doi.org/10.33137/rr.v40i4.9038.

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Cet article examine les stratégies de publication que l'éditeur vénitien du XVIe siècle, Gabriel Giolito de' Ferrari et ses collaborateurs, ont appliquées dans le but d'attirer le lectorat féminin pour des ouvrages impliqués dans la controverse dite «querelle des femmes», des ouvrages de Giovanni Boccaccio et de littérature de dévotion. Notre attention se penche particulièrement sur les dédicaces d'ouvrages qui s'adressent couramment aux femmes en les qualifiant de lectures idéales pour les femmes, et en présentant systématiquement Giolito comme un défenseur dévoué des femmes. Cet article examine si les tactiques de Giolito attiraient effectivement les femmes ou si elles étaient plutôt destinées aux cercles d'hommes s'identifiant au rôle en vogue de «défenseur des femmes». On y retrace aussi avec quelles significations culturelles Giolito considérait chacun de ces livres et les changements qu'ont subit les titres et le public en lien avec le passage de son intérêt pour la littérature défendant les femmes et les ouvrages de Boccaccio, qui ont dominé les années 1540 et 1550, vers des ouvrages de littérature de dévotion pour les femmes en lien avec le climat post-Tridentin de la deuxième moitié du XVIe siècle. À travers l'examen de la présentation matérielle et des prix de ses ouvrages, cet article propose des observations au sujet des besoins et des pratiques de lecture concernant chaque genre littéraire en question. Enfin, cet article met en lumière un aspect important de la dynamique sociale entourant la controverse des femmes de l'Italie du XVIe siècle, à savoir le rôle des femmes comme lectrices et actrices de la culture.
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Denommé, Robert T. "De quelques usages de la Révolution dans la littérature romantique". Tocqueville Review 9, n.º 1 (enero de 1988): 83–104. http://dx.doi.org/10.3138/ttr.9.1.83.

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S’il est vrai que la Révolution française s’est d’abord voulue et proclamée universelle1 en brisant l’armature étatique de l’Ancien Régime, selon certains critiques et historiens, elle s’est laissée pervertir par la bourgeoisie qui la situait d’emblée dans la société marchande du capitalisme naissant : « ... l’homme post-révolutionnaire se trouve enfermé, non plus par les lois de la société féodale ou monarchiste, mais par les lois de la société de l’argent, génératrice d’aliénation ... » Nul autre que François Guizot déclarait en 1820 : « Les théoriciens de la révolution se trompaient ou mentaient quand ils alléguaient la souveraineté du peuple. Au fond, ĉě notait pas de la souveraineté du peuple qu’il s’agissait. quoique tout le monde en parlât et même y crût ; c’était de la victoire d’une portion du peuple sur une autre portion, d’un peuple sur un autre peuple. » L’idée même de la Révolution avait réussi à séduire l’imagination car elle annonçait des temps meilleurs pour tous. En détruisant le statu quo de l’Ancien Régime et de ses structures immuables, la Révolution proclamait la fin d’un univers clos et hiérarchisé et célébrait l’affranchissement de l’individu au sein d’un société radicalement transformée. Mais cette nouvelle société issue de 1789 n’a pas tardé à paraître de plus en plus instable et arbitraire au fur et à mesure qu’elle s’est heurtée aux régimes qui se succédèrent rapidement a partir du Premier Empire, de la Restauration et au Régime de Louis-Philippe. Si les philosophes et les chefs de la Révolution avaient pu détruire l’unité associée à l’ancienne féodalité, ils n’avaient su en ériger une nouvelle qui soit pleinement satisfaisante â la majorité des survivants. Les aristocrates déshérités et déclassés et les bourgeois libéraux désillusionnés souffraient tous du sentiment d’avoir perdu quelque chose de crucial sans aucune compensation. Une prise de conscience sigile d’un devenir en perpétuelle continuité, dans laquelle l’expérience vécue se heurte aux obstacles extérieurs, envahira les esprits et établira le ton dominant des préoccupations de ces nouvelles générations. Il est indéniable que les principaux écrivains romantiques ont été préoccupés par le mythe de la révolution issue de 1789 et qu’ils l’ont abondamment illustré en des termes parfois tout à fait contradictoires.
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Denommé, Robert T. "De quelques usages de la Révolution dans la littérature romantique". Tocqueville Review 9 (enero de 1988): 83–104. http://dx.doi.org/10.3138/ttr.9.83.

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S’il est vrai que la Révolution française s’est d’abord voulue et proclamée universelle1 en brisant l’armature étatique de l’Ancien Régime, selon certains critiques et historiens, elle s’est laissée pervertir par la bourgeoisie qui la situait d’emblée dans la société marchande du capitalisme naissant : « ... l’homme post-révolutionnaire se trouve enfermé, non plus par les lois de la société féodale ou monarchiste, mais par les lois de la société de l’argent, génératrice d’aliénation ... » Nul autre que François Guizot déclarait en 1820 : « Les théoriciens de la révolution se trompaient ou mentaient quand ils alléguaient la souveraineté du peuple. Au fond, ĉě notait pas de la souveraineté du peuple qu’il s’agissait. quoique tout le monde en parlât et même y crût ; c’était de la victoire d’une portion du peuple sur une autre portion, d’un peuple sur un autre peuple. » L’idée même de la Révolution avait réussi à séduire l’imagination car elle annonçait des temps meilleurs pour tous. En détruisant le statu quo de l’Ancien Régime et de ses structures immuables, la Révolution proclamait la fin d’un univers clos et hiérarchisé et célébrait l’affranchissement de l’individu au sein d’un société radicalement transformée. Mais cette nouvelle société issue de 1789 n’a pas tardé à paraître de plus en plus instable et arbitraire au fur et à mesure qu’elle s’est heurtée aux régimes qui se succédèrent rapidement a partir du Premier Empire, de la Restauration et au Régime de Louis-Philippe. Si les philosophes et les chefs de la Révolution avaient pu détruire l’unité associée à l’ancienne féodalité, ils n’avaient su en ériger une nouvelle qui soit pleinement satisfaisante â la majorité des survivants. Les aristocrates déshérités et déclassés et les bourgeois libéraux désillusionnés souffraient tous du sentiment d’avoir perdu quelque chose de crucial sans aucune compensation. Une prise de conscience sigile d’un devenir en perpétuelle continuité, dans laquelle l’expérience vécue se heurte aux obstacles extérieurs, envahira les esprits et établira le ton dominant des préoccupations de ces nouvelles générations. Il est indéniable que les principaux écrivains romantiques ont été préoccupés par le mythe de la révolution issue de 1789 et qu’ils l’ont abondamment illustré en des termes parfois tout à fait contradictoires.
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Volkanova, Victoria y Viktor Freiman. "Introduction des compétences informationnelles dans un cours universitaire". Canadian Journal of Academic Librarianship 9 (19 de diciembre de 2023): 1–23. http://dx.doi.org/10.33137/cjal-rcbu.v9.41078.

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Depuis quelques années, les bibliothécaires de l’Université de Moncton enseignent le volet Compétences informationnelles / Recherche en bibliothèque dans un cours obligatoire d’initiation aux études universitaires, offert à toutes les personnes étudiantes de première année, premier cycle de quelques Facultés. Dans le cadre d’une étude menée en collaboration avec le Réseau des partenaires CompeTI.CA en 2016-2019, nous avons recueilli et analysé les perceptions de personnes étudiantes inscrites aux cours, ainsi que les observations des bibliothécaires qui interviennent dans l’enseignement de ces cours. Une méthodologie qualitative et inductive de théorisation ancrée adoptée par le Réseau, inscrite dans une démarche inclusive et collaborative, a permis de générer des données de recherche et des recommandations pratiques reflétant le phénomène de développement des compétences informationnelles. Nos conclusions découlent de l’analyse des données recueillies, plutôt que de théories prédéterminées. Le modèle étudié de l’introduction des compétences informationnelles semble bénéficier les personnes étudiantes et contribuer à leur réussite universitaire. Des pistes d’optimisation de la structure pédagogique du cours, des tests de placement, ainsi que l’importance d’une approche progressive et adaptée tout au long du parcours universitaire ne sont que quelques recommandations qui ressortent de la présente étude. En publiant cet article, nous souhaitons apporter une modeste contribution au corpus de la littérature scientifique francophone portant sur l’intégration des compétences informationnelles dans le cursus universitaire, ainsi que le rôle des bibliothécaires dans la mission de l’enseignement post-secondaire.
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Seneviratne, H. L. "A Critique of Religion and Power in the Sociological Sciences". Social Compass 32, n.º 1 (febrero de 1985): 31–44. http://dx.doi.org/10.1177/003776868503200103.

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La relation entre la religion et la politique a été comprise presque universellement dans la littérature sociologique comme une relation d'utilisation consciente de la religion en vue d'attein dre et de légitimer le pouvoir politique. Cette vue repose sur l'hypothèse étonnante selon laquelle toutes les sociétés ont une structure idéologique semblable. En réalité, nous pouvons catégo riser le monde ethnographique en deux types idéaux de sociétés — pré-modernes et modernes. Dans les sociétés pré-modernes, les structures idéologiques sont intégrales et indifférenciées, faisant de la religion et de la politique les parties d'un ensemble global et unitaire. Dans un tel contexte, cela n'a pas de sens de dire que la religion est consciemment employée comme un outil de pouvoir. Au contraire, dans les sociétés modernes, l'idéologie intégrale est brisée et la religion et la politique sont des phénomènes autono mes. Dans de telles sociétés, la religion peut être et est employée afin de prendre le pouvoir politique. Dans le cas concret du Sri Lanka, la période antique fournit un exemple d'une idéologie intégrale que les auteurs sociologiques ont interprétée à tort comme une idéologie qui illustre l'utilisation consciente de la religion dans la politique. D'autre part, l'ère post-européenne de l'île est carac térisée par une modernité dans laquelle l'ancien système intégral de croyances est détruit et les deux sphères, la religion et la politi que, ont émergé comme phénomènes autonomes. La voie est donc dégagée pour ceux qui s'intéressent à faire une utilisation cons ciente de la religion visant à atteindre des buts politiques.
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Keßler, Mario, Jean-Numa Ducange y Jean Quétier. "Être historien en RDA : entre fidélité et marxisme critique". Actuel Marx 74, n.º 2 (2 de agosto de 2023): 105–18. http://dx.doi.org/10.3917/amx.074.0105.

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L’interview retrace la carrière universitaire de l’historien Mario Kessler, né en RDA. Il a étudié l’histoire à Iéna et à Leipzig, a rédigé ses thèses de doctorat et de post-doctorat alors qu’il se trouvait encore en RDA, mais a dû trouver sa voie dans un système universitaire entièrement nouveau en 1990. Il y est parvenu sans changer sa position politique de socialiste critique. Grâce à la formation universitaire de sa famille et à sa connaissance de la littérature occidentale, il disposait déjà avant 1989 d’une avance en matière de connaissances, qu’il a pu mettre à profit, par exemple lors de ses nombreux postes de professeur invité et de ses séjours de recherche aux États-Unis. Il n’a jamais oublié ce qu’il devait à ses professeurs et compagnons universitaires de l’Est et de l’Ouest.
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Moatty, Annabelle, Freddy Vinet, Stéphanie Defossez, Jean-Philippe Cherel y Frédéric Grelot. "Intégrer une " éthique préventive " dans le processus de relèvement post-catastrophe : résilience, adaptation et " reconstruction préventive "". La Houille Blanche, n.º 5-6 (octubre de 2018): 11–19. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2018046.

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La reconstruction, entendue comme l'ensemble des mesures pour rétablir un fonctionnement acceptable du territoire, est une notion de plus en plus traitée dans la littérature scientifique des risques. Elle peut faire l'objet, sans que cela soit systématique, de stratégies d'adaptation collectives et individuelles, planifiées et spontanées, aux objectifs différents. L'anticipation de la reconstruction est un enjeu majeur pour optimiser le potentiel préventif et pour fluidifier la prise de décision en période post-catastrophe. L'étude des phases du processus par le biais d'un retour d'expérience à moyen et long terme permet d'en dégager des règles et de définir des blocages et leviers d'action au regard des objectifs de la Réduction des Risques de Catastrophe et de l'Adaptation au Changement Climatique pour mettre en œuvre les principes du Développement Durable. Les méthodes d'enquêtes, l'analyse documentaire, et la spatialisation des résultats permettent la collecte des données et leur analyse plusieurs années après la catastrophe. Nous nous appuyons sur l'analyse de 2 reconstructions post-catastrophe : l'Aude (notamment Cuxac-d'Aude) et le Var, suite aux inondations de 1999 et 2010. Des exemples d'adaptations ont été intégrés à la reconstruction mais de manière opportuniste sans véritable stratégie globale. Il ressort que l'événement catastrophique à lui seul ne peut être le déclencheur d'une adaptation au risque et que la mise en œuvre d'une reconstruction préventive ne s'improvise pas : le travail d'anticipation est aussi nécessaire que nécessairement limité par le besoin d'ajustement ad hoc.
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Fall, Moussou, Michel Bakar Diop, Didier Montet, Amadou Seidou Maiga y Amadou Tidiane Guiro. "Fermentation du poisson en Afrique de l’Ouest et défis sociétaux pour une amélioration qualitative des produits (adjuevan, guedj et lanhouin) : revue de la littérature". Cahiers Agricultures 28 (2019): 7. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2019007.

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Le poisson est la principale source de protéines animales dans les zones côtières de l’Afrique de l’Ouest, notamment au Bénin, en Côte d’Ivoire et au Sénégal. Le problème de la conservation des produits halieutiques débarqués est un défi sociétal majeur dans ces pays du fait de l’insuffisance d’infrastructures industrielles. La transformation alimentaire traditionnelle contribue à la réduction des pertes post-capture. Divers produits transformés locaux comme l’adjuevan (Côte d’Ivoire), le lanhouin (Bénin) et le guedj (Sénégal), dont les procédés incluent le salage, la fermentation et le séchage, sont proposés aux consommateurs. Ils sont généralement utilisés comme condiments ou parfois comme sources majeures de protéines animales pour enrichir les apports nutritionnels des aliments à base de céréales locales. Les technologies traditionnelles employées pour ces produits sont peu coûteuses, du fait des équipements rudimentaires utilisés. La non-standardisation des techniques de production, notamment la fermentation, généralement spontanée, contribue à une qualité très fluctuante. Cette synthèse présente les différentes approches de fermentation conduisant aux divers produits ciblés, les caractéristiques physico-chimiques et microbiologiques de ces produits, les initiatives d’amélioration essentiellement basées sur le recours à des ferments et les défis sociétaux (renforcement de la recherche, formation des acteurs locaux, appui à la commercialisation) pour la croissance économique de ce secteur.
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James, Matt. "Scaling Memory: Reparation Displacement and the Case of BC". Canadian Journal of Political Science 42, n.º 2 (junio de 2009): 363–86. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423909090374.

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Abstract. Although many historical injustices in Canada have BC roots, the ensuing debates have tended to frame redress as a federal responsibility. The article analyzes this dynamic and calls it “reparation displacement.” Reparation displacement saves the recalcitrant community or group from fighting aggressively to avoid its unpleasant past, shunting questions of cause, blame, and obligation away instead. Reparation displacement receives special attention here as an obstacle hindering BC's reconciliation with First Nations. The article also links the emphasis in “postpositivist” policy studies on civic deliberation to the focus in the reparations literature on historical acknowledgment. It suggests further that reparation displacement requires further research from scholars of federalism and multilevel governance.Résumé. La Colombie-Britannique est le site de plusieurs injustices commises dans l'histoire du Canada. Pourtant, les débats qui s'ensuivent tendent à concevoir la question de la réparation comme relevant de la responsabilité du gouvernement fédéral. Cet article examine cette dynamique et y réfère en tant qu'elle témoigne d'un «déplacement de la réparation». Un tel déplacement permet à la communauté ou au groupe récalcitrant d'éviter d'affronter les aspects malheureux de son histoire. Il fait dévier les questions de cause, de blâme et d'obligation hors des responsabilités de la communauté concernée. Une attention spéciale est dédiée ici à ce phénomène parce qu'il constitue un obstacle entravant le processus de réconciliation entre la Colombie-Britannique et les Premières Nations. Enfin, cet article établit un rapport entre l'emphase que mettent les études «post-positivistes» de politiques sur la délibération civique et l'importance accordée à la reconnaissance historique dans la littérature portant sur les enjeux de réparation. Il suggère, en outre, que ce phénomène de déplacement devrait faire l'objet de recherches approfondies dans les domaines d'étude du fédéralisme et de la gouvernance multipalier.
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Toillier, Aurélie, Agathe Devaux-Spartakis, Guy Faure, Danielle Barret y Catherine Marquié. "Comprendre la contribution de la recherche à l'innovation collective par l'exploration de mécanismes de renforcement de capacité". Cahiers Agricultures 27, n.º 1 (21 de diciembre de 2017): 15002. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2017055.

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Le renforcement des capacités à innover apparaît comme un nouveau moyen pour assurer un développement durable dans les pays du Sud. Dans le secteur de l'agriculture, l'innovation est essentiellement collective, ce qui appelle les chercheurs à sortir de leur rôle de producteurs de connaissances pour s'engager auprès des acteurs en situation d'innovation. Si une diversité de pratiques de recherche engagée sont apparues, il n'existe cependant pas aujourd'hui une vision claire des différentes façons dont les chercheurs contribuent à l'innovation. L'objectif de cet article est d'identifier les différentes modalités de contribution des chercheurs au renforcement des capacités à innover. Pour cela, les auteurs ont développé un cadre d'analyse ex post qui met en perspective deux corpus de littérature, sur l'apprentissage et le management de l'innovation. Ce cadre permet de caractériser des séquences de situations d'apprentissage et une diversité de postures des chercheurs aux différentes étapes de l'innovation pour rendre compte de leurs contributions. À partir d'une étude approfondie de treize cas d'innovation dans lesquels le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) s'est engagé avec ses partenaires de recherche du Sud, quatre types de contribution des chercheurs au renforcement des capacités à innover ont été identifiés : faciliter des apprentissages de façon non supervisée, planifier et encadrer des apprentissages, créer des besoins d'apprentissage et y répondre pas à pas, se laisser guider par l'exploration et les besoins des utilisateurs. Nos résultats suggèrent qu'une gestion stratégique des processus d'innovation par les organismes de recherche pourrait être rendue possible par le suivi et l'évaluation des situations d'apprentissage, d'une part de façon à renforcer les capacités à innover des chercheurs eux-mêmes et d‘autre part pour agencer au mieux les compétences et ressources disponibles, faire évoluer les mandats des chercheurs et rationaliser leurs investissements.
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Gebert, Raoul y Safiatou Moussa Baa. "L’ impact de la pandémie de COVID-19 sur la représentation syndicale au Québec". Ad machina, n.º 6 (22 de diciembre de 2022): 43–65. http://dx.doi.org/10.1522/radm.no6.1504.

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La pandémie de COVID-19 a durement frappé l’économie canadienne et les syndicats québécois ont dû procéder très rapidement à d’importantes adaptations. Basé sur une recherche de terrain financée par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), en partenariat avec l’une des principales confédérations syndicales du Québec, notre article analyse l’état de la représentation syndicale dans huit secteurs économiques, à la sortie des fermetures liées à la pandémie de COVID-19. Il compare ainsi les pratiques avant, pendant et après la pandémie. L’argumentaire développé par notre article reposera sur trois éléments : d’une part, sur un plan pratique, nos résultats fournissent des preuves solides indiquant que l’adhésion à un syndicat en temps de crise protège les travailleuses et travailleurs des conséquences néfastes immédiates, en réduisant l’ampleur des licenciements collectifs, facilitant l’accès aux équipements de protection et en négociant une compensation matérielle pour les emplois essentiels. Deuxièmement, l’article contribue à la littérature en s’intéressant à l’avantage et au renouveau syndical, ainsi qu’à une vision des relations de travail centrée sur les acteurs, positionnant les syndicats comme des « acteurs stratégiques » (Hyman, 2007). Enfin, l’article appuie l’idée que les syndicats sont des agents « d’expérimentation institutionnelle » (Ferreras et collab., 2020) en temps de rupture profonde, utilisant de manière créative les leviers institutionnels à leur disposition et façonnant ainsi le monde du travail post-COVID.
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Bessières, Vivien. "Quand l’histoire se répète". « Dis-moi ce que tu répètes, je te dirai qui tu es », n.º 1 (1 de julio de 2020). http://dx.doi.org/10.25965/espaces-linguistiques.256.

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La répétition dans une histoire est a priori mal vue, surtout depuis la modernité esthétique, opposée aux stéréotypes et autres règles de genre forcément répétitives. Cependant, il existe depuis le xixe siècle tout un pan populaire (policier, science-fiction, cinéma, bande dessinée, série télévisée), qui reprend à son compte la position classique, plus indulgente vis-à-vis de la répétition. Ce champ de la fiction populaire s’accompagne d’une littérature prescriptive (manuels de scénario, guides d’écriture, conseils d’auteurs), qui se fait souvent le relais de visions simplistes du récit, refusant les scripts de la vie quotidienne au profit des notions de plot et de crise (ou de quelque autre nom qu’on leur donne), mais qui propose aussi parfois de nouveaux modèles contrevenant à l’intrigue classique comme à l’anti-intrigue moderne, tels que la chronique sérielle, la catharsis post-traumatique ou la « refamiliarisation » – autant de façons complexes d’appréhender la répétition narrative, et non plus seulement comme un bien ou un mal.
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Dias Chaves, Julio Cesar. "De l’apocalyptique et de la gnose ancienne à ses avatars contemporains : réflexions d’un étudiant du codex V de Nag Hammadi". 65, n.º 1 (9 de septiembre de 2009): 21–33. http://dx.doi.org/10.7202/037937ar.

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Cet article traite de christianisme ancien, de littérature apocalyptique et de gnose, trois champs de recherche liés à ma recherche doctorale, dans le but de discuter de leur réception dans l’espace public contemporain. Les différents exemples donnés dans ce texte montrent bien que cet espace public contemporain est toujours friand de sujets religieux, en particulier dans les domaines cités. Il est vrai que cet intérêt a été moussé par des ouvrages de fiction et des livres qui utilisent le christianisme comme arrière-plan, mais sans être au courant des recherches actuelles. Le rôle du chercheur en sciences des religions apparaît donc crucial et reste au centre de l’ensemble des considérations réunies ici.
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Fonseca, Nicole de Queiroz Lima y Bruno Quintino de Oliveira. "Liaison traumatique: concepts, causes et mécanismes dans les relations intimes". Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento, 16 de noviembre de 2021, 60–78. http://dx.doi.org/10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/psychologie-fr/liaison-traumatique.

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Lorsque, après un incident violent, des liens émotionnels forts sont établis afin de connecter deux personnes, il y a l’installation d’un traumatisme appelé par la littérature comme un liaison traumatique. C’est une dépendance émotionnelle entre deux personnes, dans une relation caractérisée par des périodes d’abus, de violence et de déséquilibre de pouvoir, avec des liens de connexion intense, de distorsion cognitive et de stratégies comportementales des deux individus qui renforcent et maintiennent paradoxalement le lien, ce qui se reflète dans le cercle vicieux de la violence. Cependant, il y a un manque de littérature et de recherche scientifique sur le sujet au Brésil, ce qui souligne la nécessité d’une étude affinée et approfondie, car les causes et les effets du liaison traumatique ne sont pas encore exactement clairs, ce qui rend la compréhension et le traitement des individus, ainsi que leur rétablissement, un processus lent et douloureux. Ainsi, cette recherche est guidée par la question : qu’est-ce qu’un liaison traumatique et quels sont ses mécanismes ? Ainsi, il a été défini comme l’objectif général d’analyser le liaison traumatique dans les relations amoureuses, afin de donner naissance aux processus neuropsychobiologiques de traumatisme générés dans les relations intimes et d’étudier les raisons pour lesquelles les victimes restent dans des relations pathologiques, nous aborderons également le fonctionnement du syndrome de Stockholm et le stress post-traumatique chez les victimes d’abus dans les relations amoureuses en tant que facteurs générant un liaison traumatique. Pour la contextualisation, la problématisation et la validation du cadre théorique utilisé dans la recherche entreprise, la méthodologie utilisée était la revue de littérature ou la revue bibliographique, à partir de la lecture, de la sélection et de l’analyse de textes de différents genres, tels que des documents, des revues et des articles scientifiques liés au sujet et qui ont été publiés dans des revues et des journaux de la région. Il a été conclu que plusieurs facteurs émotionnels et neuropsychobiologiques sont la cause du liaison traumatique à établir au sein d’une relation.
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Safar, Jihan. "Écrire l’esclavage au féminin : une étude du roman contemporain omanais". Esclavages & Post-esclavages 9 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/11o9q.

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Resumen
Cet article traite de l’esclavage et du genre dans la fiction contemporaine omanaise écrite par des femmes. Face au vide historiographique et anthropologique sur l’esclavage légal dans la péninsule Arabique, la littérature nourrie par la mémoire permet d’aborder cette question. Elle rend visible des subjectivités d’esclavisé·es ou de leurs descendant·es absentes des récits dominants. Dépassant les polémiques sur l’usage de la production littéraire dans les sciences sociales, l’article considère la littérature comme un point d’entrée anthropologique, politique et économique apte à éclairer les situations concrètes de l’esclavage et du post-esclavage dans la société contemporaine omanaise. Il souligne tout particulièrement les tensions entre l’écriture mémorielle de l’esclavage et les positions de pouvoir et de genre des écrivaines. Il analyse ainsi une double subjectivité : celle des protagonistes femmes dans le roman et celle des romancières. Deux principaux romans omanais examinent l’esclavage dans la sphère intime et privée de la famille, du mariage et de la sexualité : Sayyidāt al Qamar (Les Corps célestes) de Jokha Alharthi et Al ashyā’ layssat fi amākiniha (Things are not in their place) de Huda Hamed (Al Jahouri). Le premier roman aborde frontalement l’esclavage et la traite omanaise qui s’étendait des côtes d’Afrique orientale jusqu’au Baloutchistan ; la concubine Zarifa étant l’un des principaux personnages. Le second roman raconte l’évitement matrimonial entre Amal, une baysara (métissée) et Mohsin, un « Arabe » issu d’une tribu « noble » et « pure ». Dans les deux romans, la question de la race, du genre et de l’origine généalogique s’inscrit au cœur des pratiques matrimoniales, sexuelles et familiales.L’article s’appuie sur une enquête de terrain menée au sultanat d’Oman en février 2023. Des entretiens en langue arabe ont été conduits avec les deux romancières Jokha Alharthi et Huda Hamed, afin de recueillir leurs discours et leurs perceptions sur le passé colonial, sur l’esclavage et son héritage, sur le rôle de la littérature, sur la réception de leur œuvre par le public local et international ainsi que sur les sources utilisées dans leur production littéraire. D’autres entretiens ont été menés avec des personnalités littéraires, académiques, et des représentants officiels.Dans la première partie de cet article, le roman contemporain est traité comme un matériau permettant de saisir les transformations sociétales dans le sultanat d’Oman en contexte d’esclavage et de post-esclavage, dans une perspective intersectionnelle. En premier lieu, cette partie met en lumière les multiples formes de domination au sein de l’institution du concubinage, soulignant la notion de propriété légale de l’esclave (milk) dans la loi musulmane. Elle montre le cycle de violences sexuelles exercées sur le corps de l’esclave-femme ainsi que les relations complexes entre maître et concubine où se mêlent abus, affection et domination. Elle témoigne aussi des relations prohibées entre la maîtresse et son esclave. Cette première partie indique également comment le roman permet d’évoquer les expériences de genre différenciées parmi les esclaves eux-mêmes, entre les esclaves né·es dans la maison du maître et les esclaves capturé·es qui se remémorent le « voyage ». Une telle distinction informe sur le sentiment d’appartenance à la nation : la loyauté nationale semble plus forte parmi les esclaves né·es dans la maison du maître, notamment les femmes, qu’au sein de la génération capturée, surtout masculine, bien plus rebelle. Le roman contemporain omanais donne l’opportunité, en troisième lieu, de décrire les pratiques post-esclavagistes au sein du mariage, un lieu de reproduction des hiérarchies sociales et raciales. Il évoque le thème des évitements matrimoniaux qui exprime des subjectivités féminines où s’entrecroisent race, genre et lignée. Prenant le cas des bayāsir (métissé.es), le roman omanais révèle que la discrimination ne relève pas de la couleur de peau mais de la généalogie. Si ces romans rendent visibles des trajectoires et des expériences d’esclavisé·es, le positionnement des romancières peut sembler paternaliste, les femmes noires étant souvent associées aux stéréotypes liés à la prostitution et à l’impossibilité pour elles de former une famille stable.La deuxième partie de l’article aborde les modes de narration, les positionnements des romancières omanaises, et la réception controversée de l’œuvre littéraire évoquant l’esclavage. Elle traite des subjectivités et des sources utilisées par les romancières. La place attribuée à l’histoire orale et aux archives dans la construction romanesque est centrale dans l’écriture féminine et mémorielle sur l’esclavage. Des subjectivités racialisées sont également évoquées. À l’inverse des black feminists afro-américaines qui ont écrit des neo-slave narratives, les romancières omanaises ne sont pas issues de communautés afro-arabes descendantes d’esclaves ; elles appartiennent à la classe dominante et « blanche ». Si ces romancières sont accusées de faire le jeu du colonialisme, on leur reproche également d’être son relais. Des attaques féroces ont fusé après l’attribution de prix littéraires (comme celui du Man Booker International Prize 2019 pour Sayyidāt al Qamar de Jokha Alharthi) et la traduction de leur œuvre. Pour les « conservateurs », ces romans montraient les Omanais sous l’angle des colonisateurs ou des esclavagistes. Ainsi, la traduction de ces œuvres a produit des discours locaux autour de l’esclavage et a soulevé de nombreuses polémiques à propos de la mémoire coloniale. Cette fictionnalité vient combler un silence institutionnel, les autorités évitant d’engager un débat national sur l’esclavage qui pourrait nuire à l’image internationale du pays. Au-delà d’un récit national homogène, la fiction contemporaine, essentiellement écrite par des femmes, permet donc de rendre visible l’esclavage dans la péninsule Arabique. Dépassant des visions sur l’esclavage oriental « doux » et « bienveillant », cet article cherche à inscrire celui-ci dans les études sur les histoires globales de l’esclavage.
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Jenatton, Morgan, Claire Lamine, Helda Morales, Leticia Durand y Alfio Brandenburg. "Trajectoire intellectuelle d’une political ecology « latino-américaine » : une relecture émancipatrice des crises sociales et écologiques ?" Natures Sciences Sociétés, 2023, 230007. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2023007.

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Resumen
L’écologie politique latino-américaine est un cadre théorique pour penser les relations société-nature et la transition écologique qui a émergé au cours des 25 dernières années et représente aujourd’hui un véritable courant de référence dans le monde luso- hispanophone. Cet article présente la trajectoire et les ramifications de ce cadre théorique, et montre comment il s’est développé dans le sillon de la littérature anglophone de la political ecology, tout en affirmant ses propres influences et objets d’étude en s’appuyant sur des paradigmes plus globaux – tels que le post-structuralisme et le tournant ontologique – mais aussi sur des références épistémologiques propres, notamment la pensée critique latino-américaine, les études décoloniales et divers concepts clés développés depuis cette géographie spécifique et dans une proximité étroite entre les sphères universitaires et militantes. Nous montrons que ce cadre, dans lequel l’émancipation joue un rôle clé, offre des pistes conceptuelles intéressantes pour aborder les crises sociales et écologiques actuelles et spécifiquement pour l’analyse des transitions écologiques des systèmes alimentaires.
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Kursani, Shpend. "Reconsidering the Contested State in Post-1945 International Relations: An Ontological Approach". International Studies Review, 16 de octubre de 2020. http://dx.doi.org/10.1093/isr/viaa073.

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Resumen
Abstract Most would agree that the recent emergence of the Donetsk and Lugansk Republics in Ukraine, and perhaps the Islamic State, will soon find their place in the already growing literature on contested states. Yet, despite the historical and present importance of these entities for the study of alternative forms of political authority, sovereignty, statehood, international legitimacy, as well as wars within and between states, there is very little agreement in the existing literature on what constitutes a contested state. After illustrating some of the theoretical and empirical shortcomings of the current conceptual approaches in the treatment of these entities, this article proposes and adopts an ontological approach to conceptualizing and studying contested states in international relations. I argue that the contested state's internal nature can be understood through four constitutive dimensions, which accentuate the phenomenon's distinct interaction with its environment when compared to other phenomena. The article also provides a way to resolve the discord that currently exists on what the theoretical concept of contested state ought to capture empirically, by introducing an explicit and systematic procedure when applying the concept to the empirical world. Cabe esperar que la gran mayoría coincida en que el surgimiento reciente de las repúblicas de Donetsk y Lugansk en Ucrania, y tal vez el Estado Islámico, encontrarán pronto un lugar en la literatura ya creciente sobre estados en disputa. No obstante, a pesar de la importancia histórica y actual de estas entidades para el estudio de formas alternativas de autoridad política, soberanía, estatidad, legitimación internacional, además de las guerras dentro y entre estados, el consenso en la literatura existente sobre qué constituye un estado en disputa es escaso. Tras ilustrar algunas de las limitaciones teóricas y empíricas de los abordajes conceptuales corrientes en el tratamiento de estas entidades, este artículo propone y adopta un abordaje ontológico en la conceptualización y el estudio de estados en disputa en el marco de las relaciones internacionales. Sostengo que la naturaleza interna de un estado en disputa puede comprenderse a través de cuatro dimensiones constitutivas, que acentúan la interacción distintiva de este fenómeno con su entorno cuando se lo compara con otros. Asimismo, este artículo proporciona una manera de resolver el desacuerdo que existe en la actualidad sobre qué debería abarcar en forma empírica el concepto teórico de estado en disputa al presentar un procedimiento explícito y sistemático en la aplicación del concepto al mundo empírico. Une grande majorité de personnes conviendront que l’émergence récente des républiques de Donetsk et de Lougansk en Ukraine, et éventuellement de l’État islamique, trouvera bientôt sa place dans la littérature déjà croissante portant sur les États contestés. Pourtant, malgré l'importance historique et actuelle de ces entités pour l’étude des formes alternatives d'autorité politique, de souveraineté, de statut d’État, de légitimité internationale, ainsi que des guerres intérieures et entre États, il y a très peu de consensus dans la littérature existante sur ce qui constitue un État contesté. Après avoir illustré certaines des lacunes théoriques et empiriques des approches conceptuelles actuelles du traitement de ces entités, cet article propose et adopte une approche ontologique de la conceptualisation et de l’étude des États contestés dans les relations internationales. Je soutiens que la nature interne d'un État contesté peut être comprise au travers de quatre dimensions constitutives qui accentuent l'interaction distincte du phénomène avec son environnement lorsque nous le comparons à d'autres phénomènes. Cet article fournit également un moyen de résoudre la discorde qui règne actuellement sur ce que le concept théorique d’État contesté devrait englober empiriquement, en introduisant une procédure explicite et systématique lors de l'application du concept au monde empirique.
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Domonhédo, Hubert, David Cros, Léifi Nodichao, Norbert Billotte y Corneille Ahanhanzo. "Enjeux et amélioration de la réduction de l’acidité dans les fruits mûrs du palmier à huile, Elaeis guineensis, Jacq. (synthèse bibliographique)". BASE, 6 de octubre de 2017, 54–66. http://dx.doi.org/10.25518/1780-4507.16228.

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Introduction. L’acidification de l’huile de palme détermine la qualité et la stabilité de cette importante denrée alimentaire. Cette synthèse analyse les causes de l’acidification de l’huile et son impact sur la qualité et la stabilité de l’huile. Les enjeux liés à la réduction de l'acidification de l'huile et les approches utilisées sont aussi analysés, en particulier la réduction par l’amélioration génétique. Littérature. L'acidification est principalement due à l’action de la lipase endogène du mésocarpe, mais peut aussi être causée par des lipases microbiennes ou une hydrolyse autocatalytique. Plusieurs facteurs, notamment le matériel végétal, les conditions de récolte et de traitement post-récolte des régimes, d’extraction et de conservation de l’huile impactent de manière significative l’acidification de l'huile. L’acidification réduit la qualité et la valeur marchande de l’huile et engendre une baisse de productivité. Des fonds génétiques à faible acidité ont été identifiés. La variabilité de ce caractère rend possible la sélection variétale. Un gène impliqué dans l'acidification de l'huile est identifié, mais l’action d’autres gènes ou facteurs génétiques est soupçonnée. Conclusions. Ces recherches ont permis la récente commercialisation des premiers palmiers avec une huile faiblement acide. Ceci améliorera la qualité de l'huile tout en augmentant le rendement et en facilitant la gestion des opérations de récolte et de post-récolte, en particulier pour les petits producteurs. Il est nécessaire de continuer la recherche de tous les facteurs génétiques impliqués au niveau du genre Elaeis. La validation des ressources génomiques permettrait la sélection assistée par marqueurs de variétés à faible acidité de l’huile.
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Cairo, Heriberto. "A AMÉRICA LATINA NOS MODELOS GEOPOLÍTICOS MODERNOS: da marginalização à preocupação com sua autonomia". Caderno CRH 21, n.º 53 (7 de noviembre de 2008). http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v21i53.18968.

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Este artigo procura entender as transformações nas formas de inserção da América Latina no contexto de eras geopolíticas, buscando explicitar suas causas e, sobretudo, suas conseqüências, no contexto da nova geopolítica contemporânea, em que a região se desloca de uma posição marginal ou passiva para assumir contornos próprios de autonomia, às vezes marcados como zonas de perigo. A análise ultrapassa a simples posição da região na geopolítica Ocidental e baseia-se num exercício de uma geopolítica do conhecimento. Para tanto, o autor resgata as principais contribuições da literatura sobre processos de continuidade de ordens geopolíticas permeadas de mutações, identificando as sucessivas eras geopolíticas de John Agnew que, grosso modo, se correlacionam com as ordens geopolíticas existentes: a geopolítica naturalizadora, do início do século XX; a era pós Segunda Guerra Mundial, da geopolítica ideológica; e a formação de uma nova era geopolítica com o fim da Guerra Fria. PALAVRAS-CHAVE: América Latina, geopolítica moderna, geopolítica do conhecimento, representação do espaço, hegemonia. LATIN AMERICA IN MODERN GEOPOLITICAL MODELS: from margination to the concern for her autonomy Heriberto Cairo This paper tries to understand the transformations in the ways of insertion of Latin America in the context of geopolitical eras, trying to show their causes and, above all, their consequences, in the context of the new contemporary geopolitics in which the region moves from a passive or marginal position to assume her own outlines of autonomy, sometimes marked as danger areas. The analysis surpasses the simple position of the region in Western geopolitics, and is based on an exercise of a geopolitics of the knowledge. Thus, the author rescues the main contributions of the literature on processes of continuities of geopolitical orders, permeated by mutations, identifying the successive geopolitical eras of John Agnew that grosso modo are correlated with the existing geopolitical orders: the naturalizer geopolitics, from the beginnings of the XX century; the post-Second World War era, of the ideological geopolitics; and the formation of a new geopolitical era with the end of the Cold War. In this latter Latin America is highlighted with her own outlines, sometimes marked as danger areas. KEYWORDS: Latin America, modern geopolitics, knowledge geopolitics, representation of space, hegemony. L’AMÉRIQUE LATINE DANS LES MODÈLES GÉOPOLITIQUES MODERNES: de la mise en marge à la préoccupation de son autonomie Heriberto Cairo Dans cet article, il s’agit de comprendre comment les manières d’insérer l’Amérique Latine dans le contexte des ères géopolitiques se sont transformées. Nous essayons d’expliciter les causes et surtout les conséquences de ces transformations dans le contexte de la nouvelle géopolitique contemporaine où la région passe d’une position marginale ou passive pour assumer des contours propres d’autonomie, considérés parfois comme des zones dangereuses. L’analyse dépasse les limites de la région géopolitique occidentale et se base sur l’exercice d’une géopolitique de la connaissance. Pour cela, l’auteur récupère les principales contributions de la littérature concernant les processus de continuités des ordres géopolitiques, imprégnés de mutations, en identifiant les ères géopolitiques successives de John Agnew qui a grosso modo ont un rapport avec les ordres géopolitiques existants: la géopolitique naturalisatrice du début du 20e siècle; l’époque de l’après Deuxième Guerre Mondiale, de la géopolitique idéologique; et la formation d’une nouvelle ère géopolitique avec la fin de la Guerre Froide. Dans cette dernière, l’Amérique Latine commence à s’affirmer de manière propre, parfois marquée comme une zone dangereuse. MOTS-CLÉS: Amérique Latine, géopolitique moderne, géopolitique de la connaissance, representation de l’espace, hégémonie. Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br
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Auger, Reginald y Allison Bain. "Anthropologie et archéologie". Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.030.

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Les parcours sinueux qu’ont suivis l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord depuis une cinquantaine d’années démontrent des intérêts convergents pour la connaissance et l’explication du comportement humain et cela avec des méthodes de recherche de plus en plus divergentes. L’anthropologie qui a émergé des milieux intellectuels aux États-Unis au XIXe siècle avait pour origine l’intérêt pour la compréhension des populations autochtones de l’Amérique; de cet intérêt pour l’humain, se sont développés des outils pour comprendre le comportement qui se cachait derrière le geste posé. Dès le début, l’anthropologue s’intéressait aux comportements et l’archéologue documentait les traces du geste posé. De cette proximité entre l’anthropologie et l’archéologie qui s’est concrétisée par la création du Bureau of American Ethnology à la fin du XIXe siècle, il était naturel de placer la formation en archéologie au sein de départements d’anthropologie dans les universités aux États-Unis et au Canada. Malgré l’apparence initiale d’un champ unifié et d’un terrain partagé entre l’anthropologie et l’archéologie, la pratique s’est transformée pour devenir tout autre au fil des ans. Au milieu du XXe siècle, l’archéologie commence à remettre en question sa relation avec les interprétations fonctionnalistes des anthropologues (Trigger 2006 : 363-372). La première figure à souligner le problème de l’inéquation entre les résultats de la recherche archéologique et la théorie en anthropologie fut Walter Taylor (1948) dans son livre A Study of Archaeology. Taylor, le relativiste, exposa son penchant pour le particularisme historique dans une approche qu’il identifie comme étant conjonctive; pour ce chercheur iconoclaste, l’historiographie comptait pour beaucoup. L’approche conjonctive consistait à établir des corrélations entre différents types de données dans des contextes historiques et culturels spécifiques afin de faire le pont entre des particularités historiques (les collections archéologiques) et des données anthropologiques. La méthodologie qu’il proposait impliquait la vérification d’hypothèses par l’analyse de la composition et de la structure des collections archéologiques. L’objectif central de cette approche visait à mettre de l’avant des études contextuelles détaillées qui permettraient d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques. Dans sa formulation de l’approche conjonctive en archéologie et la vérification d’hypothèses, Taylor reconnaissait qu’une réflexion critique était nécessaire puisque l'archéologue travaillait dans le présent. En dépit de la richesse des collections archéologiques et constatant le danger qui planait sur l’archéologie si nous avions continué à publier des listes d’attributs de nos objets au lieu d’interpréter la culture matérielle comme étant la trace du comportement humain, dans un geste de médiation entre l’anthropologie et l’archéologie, Binford (1962) publiait son article portant le titre Archaeology as Anthropology. Comme il le signale dans son introduction son article qui faisait suite à un ouvrage venant d’être publié par Willey et Phillips (1958) où l’on mentionne clairement que l’archéologie américaine « c’est de l’anthropologie ou rien du tout ». Ce geste d’éclat dans une période charnière de l’enseignement de l’archéologie dans les universités nord-américaines allait donner naissance à un nouveau paradigme que l’on appela la New Archaeology aussi connue sous le nom d’archéologie processuelle. Un tel changement de paradigme venait en contradiction avec les pratiques européennes en matière d’archéologie préhistorique, notamment celles de l’École de Bordeaux et de François Bordes, son membre le plus influent, qui avait réussi à imposer sa vision sur le sens de la variabilité des outils en pierre du paléolithique moyen (Bordes 1961; 1984). Dans sa thèse de doctorat intitulée The Bordes-Binford Debate: Transatlantic Interpretive Traditions in Paleolithic Archaeology, Melissa C. Wargo (2009) présente une analyse en profondeur des modes de pensée qui diffèrent entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Essentiellement, le raisonnement traditionnel voulait que l’apparition d’une nouvelle culture archéologique (de nouveaux types) puisse signifier la manifestation d’un nouveau groupe de personnes, un groupe ethnique détectable avec les outils de l’archéologie. C’est ce que nous apprenions à la lecture des travaux de François Bordes sur les changements technologiques observés au paléolithique moyen. Lorsque Binford est parvenu à étudier les mêmes collections, il proposa des interprétations toutes autres. Ainsi, alors que pour Bordes, des outils différents représentent des groupes différents; si l’ensemble de l’assemblage ne peut être attribué à un groupe avoisinant, peut-être alors que certains éléments peuvent l’être. Et si de tels parallèles peuvent être établis, l’approche de Bordes a pour corollaire que c’est là le lieu d’origine de la population à l’étude et que nous serions en présence d’une diffusion de traits culturels à partir de la migration d’un groupe ethnique. Pour Binford, la différence dans la composition des assemblages devrait plutôt être interprétée comme étant le résultat d’adaptations; pour ce chercheur, les assemblages archéologiques sont des coffres d’outils adaptés pour une fonction particulière. Nonobstant la grande quantité de statistiques accumulées, Binford, de son propre aveu, admit qu’il fut incapable d’expliquer ce qu’elles signifiaient. En d’autres mots, il avait beaucoup d’information sur le présent mais ne pouvait l’expliquer par manque d’analogie avec le passé. En dépit de ces différences d’opinion, l’utilité de la typologie de Bordes réside dans le fait qu’elle fournissait un langage descriptif; cette typologie a cependant été par la suite rejetée par certains chercheurs qui considéraient que la définition des types de François Bordes était inadéquate parce que trop subjective. Pire encore, Bordes a été accusé d’incorporer dans ses interprétations des hypothèses non vérifiées sur les capacités cognitives des hominidés durant le paléolithique moyen. De nos jours, nos analyses de la technologie visent à remplacer cette approche typologique de Bordes par une méthode s’appuyant sur la combinaison d’attributs dont la description porte davantage sur le comportement. De toute évidence, le débat entre le promoteur de la New Archaeology et la figure de proue de l’archéologie française et son approche taxonomique en pierre a permis de mettre en évidence un malaise profond sur la façon dont le passé devrait être interprété. Ce débat est aussi emblématique de traditions scientifiques différentes entre l’Europe et l’Amérique du Nord. C’est dans ce contexte intellectuel que sont nés des départements d’anthropologie associant l’anthropologie culturelle, l’anthropologie biologique, la linguistique et l’archéologie. Ces quatre champs sont apparus à des moments bien précis de l’histoire des universités nord-américaines mais de nos jours, la réalité de l’anthropologie est devenue beaucoup plus complexe (Bruner 2010). Un étudiant en archéologie peut avoir des besoins de formation en géographie, en histoire, en géologie, en botanique, en biologie, en ethnohistoire, en systèmes d’information géographique, en informatique, etc. alors qu’un étudiant en anthropologie pour atteindre un niveau de compétence élevé pourrait avoir besoin de formation en histoire, en science politique, en sociologie, en art, en littérature, en théorie critique, etc. Malgré que les besoins aient grandement changé depuis la création des départements d’anthropologie, les structures académiques sont demeurées statiques. La protection des départements d’anthropologie dans leur configuration actuelle des quatre champs relève le plus souvent des politiques universitaires. Ainsi, même si les professeurs étaient d’accord qu’il serait intellectuellement plus profitable de scinder ces gros départements, la question de diviser les départements d’anthropologie en unités plus petites qui feraient la promotion de l’interdisciplinarité dans les sciences humaines et sociales n’est pas envisagée dans la plupart des universités nord-américaines (Smith 2011). Au milieu de cette tourmente, se sont développés un certain nombre de départements et de programmes d’archéologie en Amérique du Nord. De là est née une discipline émancipée du joug des structures trop rigides et se donnant un ensemble de méthodes de recherche qui lui étaient propres. La trajectoire conceptuelle empruntée par ceux-ci a permis de remonter au-delà du geste et de la parole en retenant une classe cohérente de concepts explicatifs développés, certes en anthropologie, mais raffinés et adaptés au contact de l’archéologie et d’autres disciplines en sciences humaine et sociales et sciences de la nature. Cette indépendance intellectuelle de l’anthropologie s’est notamment affirmée par des collaborations entre l’archéologie et la philosophie des sciences (Kelly et Hanen 1988; Salmon 1982; Wylie 2002; Wylie et Chapman 2015). La croissance de l’intérêt pour les explications processuelles des données archéologiques chez plusieurs archéologues nord-américains fut motivée par le fait que les néo-évolutionistes en anthropologie mettaient trop l'accent sur les régularités dans les cultures. Les concepts utilisés en archéologie processuelle exerçaient une influence significative sur notre discipline et l’adoption de cette approche théorique était d’autant plus attrayante car les variables proposées se présentaient comme des causes majeures de changements culturels et relativement accessibles à partir des vestiges archéologiques. Cette approche s'intensifia et donna de nouvelles directions aux tendances déjà présentes en archéologie préhistorique. Dans ce changement de paradigme qui donna naissance au courant de la Nouvelle Archéologie en Amérique du Nord et à un moindre degré au Royaume-Uni, l’accent était placé sur la vérification d’hypothèses sur les processus culturels comme outils d’explication du passé. De la position qu’elle occupait comme l’un des quatre sous-champs de l’anthropologie ou encore, de celle de servante de l’histoire, l’archéologie est devenue l’un des plus vastes champs du monde académique (Sabloff 2008 : 28). En plus d’avoir trouvé son ancrage théorique dans les sciences sociales et humaines, l’archéologie, attirée par les techniques et méthodes fraie régulièrement avec les sciences physiques et les sciences de la nature. En se donnant ses propres méthodes de collecte et d’analyse pour l’examen de cultures distinctes et en poursuivant avec des comparaisons interculturelles, la discipline cherchait à mieux comprendre les cultures qui se sont développées à travers le temps et l’espace. Puisque l’objet d’étude de l’archéologie porte sur les traces de groupes humains dans leur environnement naturel et leur univers social, les questions qu’elle se pose sont fondamentales à l’histoire de l’humanité et pour répondre à de telles questions elle s’est dotée de méthodologies d’enquête qui lui sont propres. L’utilisation d’équipements sophistiqués pour déterminer la composition chimique des résidus lipidiques incrustés sur un outil en pierre taillée ou encore, les recherches sur la composition physico-chimique de la pâte d’une céramique sont des techniques visant à répondre à des questions d’ordre anthropologique. Le quand et le comment du passé sont relativement faciles à identifier alors que pour découvrir le pourquoi l’archéologue fait souvent appel à l’analogie ethnographique, une méthodologie issue de l’insatisfaction des archéologues à l’endroit des travaux en anthropologie culturelle (David et Kramer 2001). Une autre méthodologie est celle de l’archéologie expérimentale qui s’intéresse à la fabrication et à l’usage des outils (Tringham 1978), méthode similaires à celle de l’ethnoarchéologie. L’expérimentation à partir d’outils fabriqués par le chercheur et les banques de données provenant d’expérimentations contrôlées servent alors d’éléments de comparaison pour interpréter la forme des assemblages archéologiques (Chabot et al. 2014) est au centre de la méthode préconissée. Le développement de l’ethnoarchéologie durant les années 1970 aurait inspiré Binford (1981) lorsqu’il mit de l’avant l’utilisation de théories de niveau intermédiaire pour établir un lien entre ses données archéologiques et les théories de niveau supérieur sur le comportement. Sa décision semble avoir reposé sur les développements de l’approche ethnoarchéologique et ses propres terrains ethnoarchéologiques chez les Nunamiut de l’Alaska (Binford 1978). D’autres orientations théoriques ont vu le jour au cours des années 1960–1970 et ont fait la distinction entre différentes approches matérialistes par rapport à des schémas évolutionnistes antérieurs. Par exemple, Leslie White (1975) adopta une forme de déterminisme technologique très étroit qui reflétait une croyance en la technologie comme source de progrès social. Julian Steward (1955) envisagea un déterminisme écologique moins restrictif alors que Marvin Harris (1968) y voyait un déterminisme économique encore plus large. Pour ces quelques positivistes le rôle que l’archéologie se devait de jouer était d’expliquer la culture matérielle du passé. Quant à l’archéologue Lewis Binford (1987), il soutenait que l’étude des relations entre le comportement humain et la culture matérielle ne devrait pas être le rôle central de l’archéologie puisque selon lui, les données ne contiendraient aucune information directe sur les relations entre le comportement humain et la culture matérielle. Dorénavant, les données archéologiques se devaient d’être comprises par elles-mêmes, sans avoir recours à des analogies ethnographiques. Cette dernière approche voulait clairement établir de la distance entre l’archéologie, l’anthropologie culturelle, l’ethnologie et peut-être les sciences sociales en général ; son mérite était peut-être, justement, d’éviter les réductionnismes et les analogies rapides entre explications anthropologiques et assemblages archéologiques. Dans la même veine, d’autres remises en question sont apparues durant les années 1980 avec les travaux d’Ian Hodder (1982; 1985) sur la validité des certitudes positivistes qui avaient été le fonds théorique et empirique des adeptes de la New Archaeology. Depuis cette réflexion sur l’essence même de l’archéologie, Hodder a reconnu qu’une position critique est fondamentale face à l’objet d’étude; naquit alors le courant théorique post-processuel en archéologie. Dans son cheminement pour découvrir la signification des vestiges qu’elle étudie, l’archéologie post-processuelle s’appuie sur des études détaillées permettant d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques en exploitant la diversité des sources; cette direction du courant post-processuel en archéologie porte le nom d’archéologie contextuelle. Comme tout changement de paradigme apporte avec lui son lot de détracteurs, l’archéologie post-processuelle a été immédiatement accusée d’une trop grande subjectivité interprétative voire, de déconstructionisme. Les autres orientations placées sous le label archéologie post-processuelle incluent : le structuralisme, le néo-marxisme, l’archéologie cognitive, la phénoménologie, et d’autres encore Ainsi l’individu, l’agent ou l’acteur et son intentionnalité devrait être au centre des interprétations dans la théorie post-processuelle. Nous pouvons conclure que l’examen de la relation entre l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord a permis de constater que, depuis ses débuts, l’archéologie dans cette région du monde a vécu une liaison relativement tumultueuse avec l’anthropologie. Cette condition, souvent problématique, a vu naître, au Canada d’abord, des groupuscules d’archéologues avec des intérêts divergents qui se sont distanciés des paradigmes qui dominaient les départements d’anthropologie pour former des départements d’archéologie ou des programmes d’archéologie autonomes des programmes d’anthropologie. Sur les chemins empruntés ces nouveaux départements sont entrés en relation avec les départements de sciences naturelles, notamment, la géographie, avec laquelle les archéologues ont partagé un ensemble de concepts et de méthodes. Il en a résulté un enseignement de l’archéologie nettement interdisciplinaire et faisant appel à des méthodes quantitatives pour comprendre la culture matérielle dans son environnement naturel et expliquer son milieu culturel à partir de concepts empruntés aussi bien aux sciences humaines qu’aux sciences naturelles.
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Arditi, Benjamín. "SOBRE O “POLÍTICO”: com Schmitt e apesar de Schmitt". Caderno CRH 21, n.º 54 (11 de mayo de 2009). http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v21i54.18981.

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Uma observação padrão na literatura é o tratamento dado por Schmitt às oscilações políticas entre a nostalgia por um Estado forte da era vestfaliana e uma descrição lúcida do novo cenário político estatal e não-estatal. Menos óbvio é que essas tensões não impedem possibilidades mais interessantes do seu trabalho. Para encontrá-las, é preciso preparar-se para pensar com e a despeito de Schmitt, seja navegando através de sua teoria do político, sem endossar todas as consequências que ele extrai delas, ou tomando sua reflexão em algumas direções que ele não previu, ou não desejou percorrer. Eu examino algumas das tensões – a natureza do vínculo entre guerra e política, o status de inimigos, a justificativa moral da excelência da ordem – e uso sua distinção entre a política e o político – talvez seu discernimento mais original – para desenvolver o tema da dupla inscrição do político. Palavras-chave: política, político, pós-liberalismo, Carl Schmitt, resistências. ON “POLITICS”: with Schmitt and in spite of Schmitt Benjamín Arditi A standard observation in the literature is that Schmitt’s take on the political wavers between nostalgia for the strong state of the Westphalian era and a lucid depiction of the new statal and non-statal political scene. What is less obvious is that tensions like this don’t close off more interesting possibilities in his work. To find them one must be prepared to think with and despite Schmitt, either navigating through his theory of the political without endorsing all the consequences he draws from it or taking his reflection in directions he did not foresee or wish to go. I will look at some of the tensions – the nature of the link between war and politics, the status of enemies, the moral claim about the goodness of order – and use his distinction between politics and the political – perhaps his most original insight – to develop the theme of the double inscription of the political. KEY WORDS: politics, political, post liberalism, Carl Schmitt, resistances. A PROPOS DU “POLITIQUE”: avec et malgré Schmitt Benjamín Arditi L’une des observations standard dans la littérature est la manière qu’a Schmitt de traiter les oscillations politiques entre la nostalgie d’un Etat fort de l’ère westphalienne et une description lucide du nouveau scénario politique d’état ou non. Ce qui reste moins évident, c’est que ces tensions n’empêchent pas que des possibilités plus intéressantes surgissent de son travail. Pour les trouver, il faut s’entraîner à penser avec et malgré Schmitt, soit en navigant au travers de sa théorie du politique, sans en endosser toutes les conséquences, ou donner à ses réflexions des directions que lui-même n’a pas prévues ou alors n’a pas voulu prendre. Nous examinons quelques-unes des tensions – la nature du lien entre guerre et politique, le statut d’ennemis, la justification morale de l’excellence de l’ordre – et nous faisons usage de la distinction faite entre la politique et le politique – sans doute son discernement le plus original – afin de développer le thème de la double inscription du politique. MOTS-CLÉS: la politique, le politique, post-libéralisme, Carl Schmitt, résistances. Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br
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Leclerc, Véronique, Alexandre Tremblay y Chani Bonventre. "Anthropologie médicale". Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.125.

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L’anthropologie médicale est un sous-champ de l’anthropologie socioculturelle qui s’intéresse à la pluralité des systèmes médicaux ainsi qu’à l’étude des facteurs économiques, politiques et socioculturels ayant un impact sur la santé des individus et des populations. Plus spécifiquement, elle s’intéresse aux relations sociales, aux expériences vécues, aux pratiques impliquées dans la gestion et le traitement des maladies par rapport aux normes culturelles et aux institutions sociales. Plusieurs généalogies de l’anthropologie médicale peuvent être retracées. Toutefois, les monographies de W.H.R. Rivers et d’Edward Evans-Pritchard (1937), dans lesquelles les représentations, les connaissances et les pratiques en lien avec la santé et la maladie étaient considérées comme faisant intégralement partie des systèmes socioculturels, sont généralement considérées comme des travaux fondateurs de l’anthropologie médicale. Les années 1950 ont marqué la professionnalisation de l’anthropologie médicale. Des financements publics ont été alloués à la discipline pour contribuer aux objectifs de santé publique et d’amélioration de la santé dans les communautés économiquement pauvres (Good 1994). Dans les décennies qui suivent, les bases de l’anthropologie médicale sont posées avec l’apparition de nombreuses revues professionnelles (Social Science & Medicine, Medical Anthropology, Medical Anthropology Quarterly), de manuels spécialisés (e.g. MacElroy et Townsend 1979) et la formation du sous-groupe de la Society for Medical Anthropology au sein de l’American Anthropological Association (AAA) en 1971, qui sont encore des points de références centraux pour le champ. À cette époque, sous l’influence des théories des normes et du pouvoir proposées par Michel Foucault et Pierre Bourdieu, la biomédecine est vue comme un système structurel de rapports de pouvoir et devient ainsi un objet d’étude devant être traité symétriquement aux autres systèmes médicaux (Gaines 1992). L’attention portée aux théories du biopouvoir et de la gouvernementalité a permis à l’anthropologie médicale de formuler une critique de l’hégémonie du regard médical qui réduit la santé à ses dimensions biologiques et physiologiques (Saillant et Genest 2007 : xxii). Ces considérations ont permis d’enrichir, de redonner une visibilité et de l’influence aux études des rationalités des systèmes médicaux entrepris par Evans-Pritchard, et ainsi permettre la prise en compte des possibilités qu’ont les individus de naviguer entre différents systèmes médicaux (Leslie 1980; Lock et Nguyen 2010 : 62). L’aspect réducteur du discours biomédical avait déjà été soulevé dans les modèles explicatifs de la maladie développés par Arthur Kleinman, Leon Eisenberg et Byron Good (1978) qui ont introduit une distinction importante entre « disease » (éléments médicalement observables de la maladie), « illness » (expériences vécues de la maladie) et « sickness » (aspects sociaux holistes entourant la maladie). Cette distinction entre disease, illness et sickness a joué un rôle clé dans le développement rapide des perspectives analytiques de l’anthropologie médicale de l’époque, mais certaines critiques ont également été formulées à son égard. En premier lieu, Allan Young (1981) formule une critique des modèles explicatifs de la maladie en réfutant l'idée que la rationalité soit un model auquel les individus adhèrent spontanément. Selon Young, ce modèle suggère qu’il y aurait un équivalant de structures cognitives qui guiderait le développement des modèles de causalité et des systèmes de classification adoptées par les personnes. Au contraire, il propose que les connaissances soient basées sur des actions, des relations sociales, des ressources matérielles, avec plusieurs sources influençant le raisonnement des individus qui peuvent, de plusieurs manières, diverger de ce qui est généralement entendu comme « rationnel ». Ces critiques, ainsi que les études centrées sur l’expérience des patients et des pluralismes médicaux, ont permis de constater que les stratégies adoptées pour obtenir des soins sont multiples, font appel à plusieurs types de pratiques, et que les raisons de ces choix doivent être compris à la lumière des contextes historiques, locaux et matériaux (Lock et Nguyen 2010 : 63). Deuxièmement, les approches de Kleinman, Eisenberger et Good ont été critiquées pour leur séparation artificielle du corps et de l’esprit qui représentait un postulat fondamental dans les études de la rationalité. Les anthropologues Nancy Scheper-Hughes et Margeret Lock (1987) ont proposé que le corps doit plutôt être abordé selon trois niveaux analytiques distincts, soit le corps politique, social et individuel. Le corps politique est présenté comme étant un lieu où s’exerce la régulation, la surveillance et le contrôle de la différence humaine (Scheper-Hughes et Lock 1987 : 78). Cela a permis aux approches féministes d’aborder le corps comme étant un espace de pouvoir, en examinant comment les discours sur le genre rendent possible l’exercice d’un contrôle sur le corps des femmes (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Les premiers travaux dans cette perspective ont proposé des analyses socioculturelles de différents contextes entourant la reproduction pour contrecarrer le modèle dominant de prise en charge médicale de la santé reproductive des femmes (Martin 1987). Pour sa part, le corps social renvoie à l’idée selon laquelle le corps ne peut pas être abordé simplement comme une entité naturelle, mais qu’il doit être compris en le contextualisant historiquement et socialement (Lupton 2000 : 50). Finalement, considérer le corps individuel a permis de privilégier l’étude de l’expérience subjective de la maladie à travers ses variations autant au niveau individuel que culturel. Les études de l’expérience de la santé et la maladie axées sur l’étude des « phénomènes tels qu’ils apparaissent à la conscience des individus et des groupes d’individus » (Desjarlais et Throop 2011 : 88) se sont avérées pertinentes pour mieux saisir la multitude des expériences vécues des états altérés du corps (Hofmann et Svenaeus 2018). En somme, les propositions de ces auteurs s’inscrivent dans une anthropologie médicale critique qui s’efforce d’étudier les inégalités socio-économiques (Scheper-Hughes 1992), l’accès aux institutions et aux savoirs qu’elles produisent, ainsi qu’à la répartition des ressources matérielles à une échelle mondiale (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Depuis ses débuts, l’anthropologie médicale a abordé la santé globale et épidémiologique dans le but de faciliter les interventions sur les populations désignées comme « à risque ». Certains anthropologues ont développé une perspective appliquée en épidémiologie sociale pour contribuer à l’identification de déterminants sociaux de la santé (Kawachi et Subramanian 2018). Plusieurs de ces travaux ont été critiqués pour la culturalisation des pathologies touchant certaines populations désignées comme étant à risque à partir de critères basés sur la stigmatisation et la marginalisation de ces populations (Trostle et Sommerfeld 1996 : 261). Au-delà des débats dans ce champ de recherche, ces études ont contribué à la compréhension des dynamiques de santé et de maladie autant à l’échelle globale, dans la gestion des pandémies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qu’aux échelles locales avec la mise en place de campagnes de santé publique pour faciliter l’implantation de mesures sanitaires, telles que la vaccination (Dubé, Vivion et Macdonald 2015). L’anthropologie a contribué à ces discussions en se penchant sur les contextes locaux des zoonoses qui sont des maladies transmissibles des animaux vertébrés aux humains (Porter 2013), sur la résistance aux antibiotiques (Landecker 2016), comme dans le cas de la rage et de l’influenza (Wolf 2012), sur les dispositifs de prévention mis en place à une échelle mondiale pour éviter l’apparition et la prolifération d’épidémies (Lakoff 2010), mais aussi sur les styles de raisonnement qui sous-tendent la gestion des pandémies (Caduff 2014). Par ailleurs, certains auteur.e.s ont utilisé le concept de violence structurelle pour analyser les inégalités socio-économiques dans le contexte des pandémies de maladies infectieuses comme le sida, la tuberculose ou, plus récemment, l’Ébola (Fassin 2015). Au-delà de cet aspect socio-économique, Aditya Bharadwaj (2013) parle d’une inégalité épistémique pour caractériser des rapports inégaux dans la production et la circulation globale des savoirs et des individus dans le domaine de la santé. Il décrit certaines situations comme des « biologies subalternes », c’est à dire des états de santé qui ne sont pas reconnus par le système biomédical hégémonique et qui sont donc invisibles et vulnérables. Ces « biologies subalternes » sont le revers de citoyennetés biologiques, ces dernières étant des citoyennetés qui donnes accès à une forme de sécurité sociale basée sur des critères médicaux, scientifiques et légaux qui reconnaissent les dommages biologiques et cherche à les indemniser (Petryna 2002 : 6). La citoyenneté biologique étant une forme d’organisation qui gravite autour de conditions de santé et d’enjeux liés à des maladies génétiques rares ou orphelines (Heath, Rapp et Taussig 2008), ces revendications mobilisent des acteurs incluant les institutions médicales, l’État, les experts ou encore les pharmaceutiques. Ces études partagent une attention à la circulation globale des savoirs, des pratiques et des soins dans la translation — ou la résistance à la translation — d’un contexte à un autre, dans lesquels les patients sont souvent positionnés entre des facteurs sociaux, économiques et politiques complexes et parfois conflictuels. L’industrie pharmaceutique et le développement des technologies biomédicales se sont présentés comme terrain important et propice pour l’analyse anthropologique des dynamiques sociales et économiques entourant la production des appareils, des méthodes thérapeutiques et des produits biologiques de la biomédecine depuis les années 1980 (Greenhalgh 1987). La perspective biographique des pharmaceutiques (Whyte, Geest et Hardon 2002) a consolidé les intérêts et les approches dans les premières études sur les produits pharmaceutiques. Ces recherches ont proposé de suivre la trajectoire sociale des médicaments pour étudier les contextes d’échanges et les déplacements dans la nature symbolique qu’ont les médicaments pour les consommateurs : « En tant que choses, les médicaments peuvent être échangés entre les acteurs sociaux, ils objectivent les significations, ils se déplacent d’un cadre de signification à un autre. Ce sont des marchandises dotées d’une importance économique et de ressources recelant une valeur politique » (traduit de Whyte, Geest et Hardon 2002). D’autres ont davantage tourné leur regard vers les rapports institutionnels, les impacts et le fonctionnement de « Big Pharma ». Ils se sont intéressés aux processus de recherche et de distribution employés par les grandes pharmaceutiques à travers les études de marché et les pratiques de vente (Oldani 2014), l’accès aux médicaments (Ecks 2008), la consommation des produits pharmaceutiques (Dumit 2012) et la production de sujets d’essais cliniques globalisés (Petryna, Lakoff et Kleinman 2006), ainsi qu’aux enjeux entourant les réglementations des brevets et du respect des droits politiques et sociaux (Ecks 2008). L’accent est mis ici sur le pouvoir des produits pharmaceutiques de modifier et de changer les subjectivités contemporaines, les relations familiales (Collin 2016), de même que la compréhensions du genre et de la notion de bien-être (Sanabria 2014). Les nouvelles technologies biomédicales — entre autres génétiques — ont permis de repenser la notion de normes du corps en santé, d'en redéfinir les frontières et d’intervenir sur le corps de manière « incorporée » (embodied) (Haraway 1991). Les avancées technologiques en génomique qui se sont développées au cours des trois dernières décennies ont soulevé des enjeux tels que la généticisation, la désignation de populations/personnes « à risque », l’identification de biomarqueurs actionnables et de l’identité génétique (TallBear 2013 ; Lloyd et Raikhel 2018). Au départ, le modèle dominant en génétique cherchait à identifier les gènes spécifiques déterminant chacun des traits biologiques des organismes (Lock et Nguyen 2010 : 332). Cependant, face au constat que la plupart des gènes ne codaient par les protéines responsables de l’expression phénotypique, les modèles génétiques se sont depuis complexifiés. L’attention s’est tournée vers l’analyse de la régulation des gènes et de l’interaction entre gènes et maladies en termes de probabilités (Saukko 2017). Cela a permis l’émergence de la médecine personnalisée, dont les interventions se basent sur l’identification de biomarqueurs personnels (génétiques, sanguins, etc.) avec l’objectif de prévenir l’avènement de pathologies ou ralentir la progression de maladies chroniques (Billaud et Guchet 2015). Les anthropologues de la médecine ont investi ces enjeux en soulevant les conséquences de cette forme de médecine, comme la responsabilisation croissante des individus face à leur santé (Saukko 2017), l’utilisation de ces données dans l’accès aux assurances (Hoyweghen 2006), le déterminisme génétique (Landecker 2011) ou encore l’affaiblissement entre les frontières de la bonne santé et de la maladie (Timmermans et Buchbinder 2010). Ces enjeux ont été étudiés sous un angle féministe avec un intérêt particulier pour les effets du dépistage prénatal sur la responsabilité parentale (Rapp 1999), l’expérience de la grossesse (Rezende 2011) et les gestions de l’infertilité (Inhorn et Van Balen 2002). Les changements dans la compréhension du modèle génomique invitent à prendre en considération plusieurs variables en interaction, impliquant l’environnement proche ou lointain, qui interagissent avec l’expression du génome (Keller 2014). Dans ce contexte, l’anthropologie médicale a développé un intérêt envers de nouveaux champs d’études tels que l’épigénétique (Landecker 2011), la neuroscience (Choudhury et Slaby 2016), le microbiome (Benezra, DeStefano et Gordon 2012) et les données massives (Leonelli 2016). Dans le cas du champ de l’épigénétique, qui consiste à comprendre le rôle de l’environnement social, économique et politique comme un facteur pouvant modifier l’expression des gènes et mener au développement de certaines maladies, les anthropologues se sont intéressés aux manières dont les violences structurelles ancrées historiquement se matérialisent dans les corps et ont des impacts sur les disparités de santé entre les populations (Pickersgill, Niewöhner, Müller, Martin et Cunningham-Burley 2013). Ainsi, la notion du traumatisme historique (Kirmayer, Gone et Moses 2014) a permis d’examiner comment des événements historiques, tels que l’expérience des pensionnats autochtones, ont eu des effets psychosociaux collectifs, cumulatifs et intergénérationnels qui se sont maintenus jusqu’à aujourd’hui. L’étude de ces articulations entre conditions biologiques et sociales dans l’ère « post-génomique » prolonge les travaux sur le concept de biosocialité, qui est défini comme « [...] un réseau en circulation de termes d'identié et de points de restriction autour et à travers desquels un véritable nouveau type d'autoproduction va émerger » (Traduit de Rabinow 1996:186). La catégorie du « biologique » se voit alors problématisée à travers l’historicisation de la « nature », une nature non plus conçue comme une entité immuable, mais comme une entité en état de transformation perpétuelle imbriquée dans des processus humains et/ou non-humains (Ingold et Pálsson 2013). Ce raisonnement a également été appliqué à l’examen des catégories médicales, conçues comme étant abstraites, fixes et standardisées. Néanmoins, ces catégories permettent d'identifier différents états de la santé et de la maladie, qui doivent être compris à la lumière des contextes historiques et individuels (Lock et Nguyen 2010). Ainsi, la prise en compte simultanée du biologique et du social mène à une synthèse qui, selon Peter Guarnaccia, implique une « compréhension du corps comme étant à la fois un système biologique et le produit de processus sociaux et culturels, c’est-à-dire, en acceptant que le corps soit en même temps totalement biologique et totalement culturel » (traduit de Guarnaccia 2001 : 424). Le concept de « biologies locales » a d’abord été proposé par Margaret Lock, dans son analyse des variations de la ménopause au Japon (Lock 1993), pour rendre compte de ces articulations entre le matériel et le social dans des contextes particuliers. Plus récemment, Niewöhner et Lock (2018) ont proposé le concept de biologies situées pour davantage contextualiser les conditions d’interaction entre les biologies locales et la production de savoirs et de discours sur celles-ci. Tout au long de l’histoire de la discipline, les anthropologues s’intéressant à la médecine et aux approches de la santé ont profité des avantages de s’inscrire dans l’interdisciplinarité : « En anthropologie médical, nous trouvons qu'écrire pour des audiences interdisciplinaires sert un objectif important : élaborer une analyse minutieuse de la culture et de la santé (Dressler 2012; Singer, Dressler, George et Panel 2016), s'engager sérieusement avec la diversité globale (Manderson, Catwright et Hardon 2016), et mener les combats nécessaires contre le raccourcies des explications culturelles qui sont souvent déployées dans la littérature sur la santé (Viruell-Fuentes, Miranda et Abdulrahim 2012) » (traduit de Panter-Brick et Eggerman 2018 : 236). L’anthropologie médicale s’est constituée à la fois comme un sous champ de l’anthropologie socioculturelle et comme un champ interdisciplinaire dont les thèmes de recherche sont grandement variés, et excèdent les exemples qui ont été exposés dans cette courte présentation.
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