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ARROYO, J., L. FORTUN-LAMOTHE, J. P. DUBOIS, F. LAVIGNE y A. AUVERGNE. "Conduite et gestion des transitions alimentaires chez les oies destinées à la production de foie gras". INRAE Productions Animales 25, n.º 5 (10 de diciembre de 2012): 419–30. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.5.3229.

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Le mode de conduite alimentaire des oies destinées à la production de foie gras nécessite de nombreux changements de rythme d’ingestion et de nature d’aliments. L’objectif de cette synthèse est, après avoir présenté l’anatomie, les besoins nutritionnels, la croissance et la conduite alimentaire, d’identifier les causes et les solutions envisageables pour affronter ces périodes sensibles. En effet, afin de préparer les oies à recevoir une forte quantité d’aliments dans une période courte (gavage), les oies sont soumises tout au long de leur vie à des changements d’aliments et de rythmes d’accès aux mangeoires afin d’augmenter leur capacité d’ingestion. Lors de chacune de ces phases de transitions, on observe fréquemment des baisses de consommation, ce qui entraine une hétérogénéité entre les lots et une réduction des performances des animaux. La gestion de ces transitions vient se confronter aux capacités d’adaptation comportementale et digestive des animaux face à des modifications des caractéristiques sensorielles et physico-chimiques des aliments : couleur, texture, taille des particules, capacité de rétention hydrique, composition nutritionnelle dont la nature de l’amidon (ratio amylopectine/amylose). La gestion de ces transitions consiste à trouver un compromis entre les préférences alimentaires des animaux et leur préparation à la période de gavage pour la production de foie gras.
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Deswysen, AG, PA Dutilleul y JP Godfrin. "Analyse quantitative du rythme des activités alimentaire et mérycique". Reproduction Nutrition Développement 30, Suppl. 2 (1990): 209s—210s. http://dx.doi.org/10.1051/rnd:19900838.

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Potvin, Valérie. "Inscrire les racines de l’accaparement des terres dans les transformations du régime agro-alimentaire". Revue Possibles 36, n.º 3 (1 de septiembre de 2013): 23–35. http://dx.doi.org/10.62212/revuepossibles.v36i3.368.

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À plusieurs égards, l’accaparement des terres constitue une réponse à la rupture du modèle néolibéral, amplifié par la conjoncture des crises alimentaire, énergétique, financière et environnementale. Depuis l’avènement des crises mondiales en 2008, l’achat et la location de vastes superficies des terres se sont accrus à un rythme effervescent, atteignant des sommets inégalés. Pour comprendre l’émergence du phénomène et ses racines, le processus d’acquisition des terres doit être observé en relations aux conditions globales du système alimentaire.
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Mimeche, Fateh, Abdelghani Zedam, Smail Chafaa, Hayet Mimeche y Mohamed Biche. "Étude saisonnière du régime alimentaire du barbeau Luciobarbus callensis (Valencienne 1842) dans le réservoir de K'sob (M'Sila, Algérie)". Revue des sciences de l’eau 31, n.º 2 (3 de octubre de 2018): 163–71. http://dx.doi.org/10.7202/1051698ar.

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La composition du régime alimentaire du barbeau (Luciobarbus callensis) a été étudiée dans le réservoir du barrage de K'sob, situé en amont de la ville de M'Sila (Algérie). La capture des barbeaux a été effectuée entre septembre 2010 et août 2011. Le régime alimentaire a été étudié à partir de 379 spécimens récoltés par filet trémaillé. Au cours de la période d'étude, on a noté que le spectre alimentaire était constitué essentiellement de Chironomidae, de copépodes et de Simulidae qui sont abondants dans le milieu. Le barbeau du réservoir de K'sob présente un rythme alimentaire saisonnier influencé d’une part par les conditions climatiques et écologiques du milieu, et d’autre part, par son cycle reproductif. Dans la zone d’étude du réservoir de K'sob, L. callensis possède un régime alimentaire omnivore à tendance zoobenthophage.
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Cherghou, S., M. Khodari, F. Yaâkoubi, M. Benabid y A. Badri. "Contribution à l'étude du régime alimentairedu barbeau (Barbus barbus callensis Valenciennes, 1842) d'un cours d'eau du Moyen-Atlas (Maroc) : Oued Boufekrane". Revue des sciences de l'eau 15, n.º 1 (12 de abril de 2005): 153–63. http://dx.doi.org/10.7202/705443ar.

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L'étude du régime alimentaire du barbeau (Barbus barbus callensis Valenciennes, 1842) de l'Oued Boufekrane a été réalisée sur 1 021 poissons, capturés entre janvier 1998 et juin 1999. Cette espèce présente un rythme saisonnier d'activité alimentaire. Ainsi, avec des faibles taux de vacuité, l'été et le printemps sont les saisons de forte activité alimentaire. Cette dernière diminue durant l'automne et l'hiver. Le caractère omnivore du barbeau est vérifié ; son régime alimentaire se compose essentiellement de larves d'Insectes et de débris de végétaux. Les jeunes individus (moins de 13 cm de longueur) ont une tendance zoophage, dominée par les larves de Diptères et d'Éphéméroptères. En revanche, les plus âgés présentent une tendance phytophage qui reflète l'opportunisme de ce poisson et explique ainsi, son adaptation aux conditions trophiques du milieu, caractérisées par une pauvreté en benthos.
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Sfar, H., A. Temessek, S. Chelbi, N. Bouhamed, J. Ben Eltaief, M. Zarrouk y F. Ben Mami. "Rythme alimentaire chez un groupe d’étudiantes en sciences de la santé". Nutrition Clinique et Métabolisme 32, n.º 4 (noviembre de 2018): 335. http://dx.doi.org/10.1016/j.nupar.2018.09.216.

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Hébel, Pascale, Aurée Francou, Louis Dominique Van Egroo, Carole Rougé y Pierre Mares. "Consommation alimentaire et apports nutritionnels chez les femmes allaitantes, en France". OCL 25, n.º 3 (24 de abril de 2018): D303. http://dx.doi.org/10.1051/ocl/2018014.

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Une bonne alimentation pendant la période d’allaitement est un facteur important pour la santé optimale des femmes et de leur enfant. Pour autant, aucune évaluation nutritionnelle n’a été effectuée sur cette population spécifique. L’objectif de cette étude est d’évaluer pour la première fois l’apport alimentaire et nutritionnel de femmes allaitantes vivant en France métropolitaine et d’évaluer son adéquation avec les recommandations locales. L’étude s’est déroulée entre septembre et octobre 2014 sur un échantillon de 250 femmes allaitantes. La majorité des participantes étaient âgées entre 25 et 34 ans (71,5 %), avaient un niveau d’étude supérieur (bac + 1 ou plus) (60,2 %) et étaient mariées ou vivent maritalement (94,9 %). Les données de consommations alimentaires ont été recueillies avec un carnet de consommation alimentaire de 7 jours consécutifs. La majorité des participantes a renseigné le carnet sur 7 jours consécutifs (88 %). Le rythme alimentaire des participantes suit le modèle traditionnel français avec 3 repas principaux. Les participantes ingèrent en moyenne 2056 ± 51,6 g/j d’aliments et de boissons, dont plus de la moitié sous forme liquide 1168,4 ± 42,6 mL/j. L’apport moyen en eau est de 617,6 ± 36,5 mL/j. Un faible pourcentage de participantes a suivi les recommandations nutritionnelles en fruits et légumes, produits laitiers et produits céréaliers. L’apport énergétique moyen est de 1669,2 ± 32,8 kcal/j, 80 % des femmes allaitantes sont en dessous des recommandations. L’apport en protéines représente 16 % de l’apport énergétique total sans alcool. La moyenne totale d’apport de matières grasses s’élève à 66,2 ± 1,5 g/j, valeur inférieure aux recommandations. L’apport en acides gras essentiels est inférieur aux recommandations pour la quasi-totalité des femmes. L’étude suggère l’existence d’une inadéquation des apports alimentaires et nutritionnels et une faible observance des recommandations du PNNS et des Apports Nutritionnels Conseillés (ANC) chez des femmes allaitantes.
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BENOIT, M., H. TOURNADRE, J. P. DULPHY, G. LAIGNEL, S. PRACHE y J. CABARET. "Comparaison de deux systèmes d’élevage biologique d’ovins allaitants différant par le rythme de reproduction : une approche expérimentale pluridisciplinaire". INRAE Productions Animales 22, n.º 3 (17 de abril de 2009): 207–20. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3348.

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Cette étude pluridisciplinaire de 4 ans réalisée en domaine expérimental a comparé deux systèmes d’élevage biologique d’ovins allaitants (118 brebis chacun), différant par le rythme de reproduction des brebis : une mise bas par brebis et par an (1/an), avec l’objectif d’une forte autonomie alimentaire vs 3 agnelages en 2 ans (3en2), avec l’objectif de maximiser le nombre d’agneaux produits par brebis. Les systèmes ont été évalués au travers du résultat économique, des performances et de la santé des animaux, ainsi que des niveaux d’autonomie fourragère et alimentaire. La productivité numérique par brebis a été en moyenne de 151% en 1/an et de 161,3% en 3en2, avec une plus grande variabilité en 3en2. La consommation de concentré a été plus élevée en 3en2 qu’en 1/an (+29%). La marge brute par brebis a été de 59€ en 3en2 vs 64€ en 1/an. Le taux de mortalité des agneaux et le niveau de parasitisme ont été plus élevés en 3en2 qu’en 1/an. La conformation des carcasses des agneaux, leur état d’engraissement et la couleur du gras de couverture ont été comparables entre les deux systèmes. Par contre, le poids de la carcasse et la fermeté du gras dorsal ont été inférieurs en 3en2 vs 1/an. L’intensification du rythme de reproduction n’a donc pas conduit à de meilleurs résultats économiques. La gestion du système 3en2 s’est révélée plus difficile, et ses résultats plus variables entre années. Au final, ce système d’élevage peut être considéré comme moins durable que le système classique non accéléré. Ce dernier a combiné des performances animales élevées et une meilleure autonomie alimentaire, facteurs déterminants des résultats technico-économiques, qui ont été, par ailleurs, supérieurs à ceux observés dans des fermes AB de la région.
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PICARD, M., J. P. MELCION, C. BOUCHOT y J. M. FAURE. "Picorage et préhensibilité des particules alimentaires chez les volailles". INRAE Productions Animales 10, n.º 5 (9 de diciembre de 1997): 403–14. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1997.10.5.4016.

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Les conditions d’alimentation des volailles constituent un modèle extrême à la fois de simplification (un seul aliment) et de sophistication (caractéristiques nombreuses contrôlées avec rigueur). Spécifique des oiseaux, le picorage est une activité complexe dont l’analyse est nécessaire à la compréhension des méthodes de mesures de la préhensibilité. Le poussin sort de l’oeuf grâce à son bec. Sa première activité après la naissance est de picorer. Il acquiert, plus ou moins rapidement selon sa vitesse de croissance, une sélectivité pour les particules alimentaires qui induisent des renforcements sensoriels et métaboliques. Le picorage alimentaire est une activité discontinue, anticipée, hétérogène et sélective. Le rythme des accès à l’aliment est le résultat d’une adaptation de l’animal à son environnement plutôt que le reflet intangible d’une régulation interne de l’appétit. L’observation vidéo ralentie du picorage confirme que la tête est immobile pendant les deux tiers du temps, ce qui permet l’observation des particules. La particule touchée ou saisie est choisie avant le coup de bec qui s’effectue membrane nictitante fermée. La majorité des coups de bec ne saisissent pas d’aliment mais sont exploratoires et font partie d’un besoin global d’ "activités du bec". La force du coup de bec peut être mesurée sur une balance ultra-rapide. La force et le rythme du picorage varient selon la nature des particules consommées. Trois mesures permettent de caractériser rapidement la préhensibilité d’un aliment : la "vitesse" d’ingestion (quantité consommée / temps passé), le rythme de picorage (nombre de coups de bec / temps passé) et l’efficacité d’un coup de bec (quantité consommée / nombre de coups de bec). Ces mesures pourront par la suite être affinées en distinguant coups de becs exploratoires ou consommateurs et en mesurant la force d’un coup de bec. Au poulailler, le temps passé à consommer peut être évalué par comptage répété du nombre de volailles à la mangeoire sur un ou plusieurs sites du bâtiment. D’autres informations comme les interactions sociales pendant un accès à la mangeoire ou le picorage du sol rapidement après, sont de indicateurs potentiels de difficultés d’adaptation à l’aliment. Les mesures de préhensibilité chez les volailles contribueront à une caractérisation physique précise des particules alimentaires qui complétera les connaissances nutritionnelles actuelles qui sont surtout biochimiques.
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Raulin, Anne. "Consommation et adaptation urbaine des Maghrébins en région parisienne". Migrants formation 86, n.º 1 (1991): 114–25. http://dx.doi.org/10.3406/diver.1991.7282.

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Le mode de consommation regroupe les formes d'approvisionnement (rythme de fréquentation des pôles commerciaux, motivations d'achat, division du travail par sexe et âge, etc.) et les formes de consommation proprement dite. La consommation alimentaire des Maghrébins se caractérise par une certaine adaptation à la cuisine «à la française», l'interdit de la viande de porc et la prédilection pour celle de mouton, la spécialisation des achats par sexe dans les commerces de quartier mais la non-ségrégation dans les grandes surfaces, enfin par la prohibition du repas au restaurant (1).
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Rohmer, O., A. Bonnefond, A. Muzet y P. Tassi. "Étude du rythme veille/sommeil, de l'activité motrice générale et du comportement alimentaire de travailleurs postés obèses : l'exemple des infirmières". Le travail humain 67, n.º 4 (2004): 359. http://dx.doi.org/10.3917/th.674.0359.

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Fortin, Marie-José y Mario Handfield. "La production bio alimentaire distinctive en région québécoise : des territoires de ressources évoluant au rythme du cycle de vie de l'entreprise". Revue d'Économie Régionale & Urbaine février, n.º 1 (2013): 63. http://dx.doi.org/10.3917/reru.131.0063.

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BÉGOUT-ANRAS, M. L. y J. P. LAGARDÈRE. "Domestication et comportement chez les poissons téléostéens". INRAE Productions Animales 17, n.º 3 (29 de julio de 2004): 211–15. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2004.17.3.3594.

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Un des principaux objectifs de la domestication est de sélectionner des lignées à haut potentiel de croissance et à faible agressivité. L’étude des caractéristiques des animaux domestiqués montre souvent de nombreux changements comportementaux dus aux conditions d’élevage, mais très peu de données sont disponibles chez les poissons. Cet article décrit d’abord comment la mise en élevage affecte certains comportements, notamment alimentaires et natatoires, puis présente les modifications, au cours du développement, des organes sensoriels et des aptitudes comportementales. Concernant le comportement alimentaire, les modifications sont principalement dues au fait que la distribution d’aliment ne correspond pas nécessairement au rythme biologique des poissons et que la quantité d’aliment disponible est souvent bien supérieure en élevage comparé au milieu naturel. Le mode de distribution peut également influencer l’agressivité. Les conditions d’élevage (courant, densité animale …) peuvent avoir des conséquences sur l’agressivité des poissons, en modifiant leur répartition spatiale, avec en particulier une réduction de la distance interindividuelle. Le développement des poissons en milieu d’élevage semble affecter certaines aptitudes comportementales en relation avec des modifications de leurs organes sensoriels (yeux, ligne latérale et odorat). Ces modifications sont généralement associées à une diminution de la vigilance avec notamment des conséquences sur la capacité à échapper aux prédateurs potentiels. Chez les poissons plats, le maintien en élevage modifie également l’adaptation chromatique. En conclusion, l’analyse des modifications comportementales induites par la domestication est un outil nécessaire pour identifier les facteurs à prendre en compte afin d’identifier la mise en place du processus de domestication, de garantir le bien-être des poissons et ainsi la durabilité du système d’élevage
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Bellio, Alfonsina. "Une table metahistorique en Calabre. Vivants, morts, saints et anges en partageant la nourriture". Studium, n.º 22 (4 de septiembre de 2018): 139–55. http://dx.doi.org/10.26754/ojs_studium/stud.2016223022.

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Résumé Ce texte explore la centralité symbolique et rituelle de l’alimentation, au prisme des pratiques de partage entre vivants, saints et morts en Italie du Sud. Les faits alimentaires instaurent un système de relations entre les humains et les êtres invisibles et représentent également un pôle d'orientation, un repère pour les comportements collectifs et individuels. Le rythme de la vie même est battu par l'expérience alimentaire : on naît au monde par une forme de partage de nourriture et les cérémonies liées aux mets et leurs offrandes signent toutes les étapes décisives du parcours de la vie et après la mort même. Mots-clés: nourriture et anthropisation, communication avec l’invisible, nourriture et mort, fêtes des morts, Italie du Sud Resumen Este texto explora la centralidad simbólica y ritual de los alimentos, a través del prisma de las prácticas de uso compartido entre vivos, muertos y santos en el sur de Italia. Los hechos alimentarios instauran un sistema de relaciones entre los seres humanos y los seres invisibles a la par que constituyen una orientación, un punto de referencia para el comportamiento colectivo e individual. Así mismo, el propio ritmo de la vida humana se ve fuertemente afectado por la experiencia de la comida: se inicia nuestra pertenencia al mundo a través de formas de compartir la comida, de las ceremonias relacionadas con los alimentos, de las ofrendas…, marcando así las etapas decisivas del viaje de la vida incluso tras la muerte. Palabras clave: alimentación y antropización, comunicación con lo invisible, alimentos y muerte, fiestas de muertos, Sur de Italia
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Filleul, A. y H. Le Louarn. "Rythme alimentaire et vidange stomacale chez le brochet (Esox luciusL.) au cours des changements de régime de la première année de croissance". Annales de Limnologie - International Journal of Limnology 34, n.º 1 (marzo de 1998): 107–16. http://dx.doi.org/10.1051/limn/1998001.

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RENAUDEAU, D., N. MANDONNET, M. TIXIER-BOICHARD, J. NOBLET y J. P. BIDANEL. "Atténuer les effets de la chaleur sur les performances des porcs : la voie génétique". INRAE Productions Animales 17, n.º 2 (20 de marzo de 2004): 93–108. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2004.17.1.3556.

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La température ambiante est l’un des principaux facteurs climatiques affectant les performances des porcs en période estivale dans les régions tempérées et toute l’année dans les régions tropicales. Les températures ambiantes élevées ont des effets directs principalement sur les fonctions de reproduction du mâle ou de la femelle ou indirectement via une réduction de l’ingestion alimentaire sur les performances de lactation et de croissance. Après avoir brièvement rappelé les principes de la thermorégulation chez le porc et les effets de la chaleur sur leurs performances en fonction du stade physiologique, cet article fait le point sur les solutions utilisables pour atténuer les effets négatifs du climat chaud, en particulier, sur la possibilité de sélectionner des animaux thermotolérants. Cette approche consiste à produire des animaux moins sensibles au stress thermique et/ou ayant une thermorégulation plus efficace. Une des principales difficultés est de comprendre les mécanismes physiologiques impliqués dans l’adaptation à la chaleur et la nature des antagonismes entre les caractères de production et d’adaptation. Cette étape préliminaire conditionne le choix des critères mais également de la meilleure méthode de sélection. Comparativement aux autres espèces (volaille et ruminant), la variabilité génétique de la tolérance à la chaleur et les critères physiologiques ou zootechniques utilisables dans une démarche de sélection chez le porc sont assez peu connus. Cependant, des indicateurs de la sensibilité à la chaleur (Heat Shock Protein), de la thermogenèse (consommation résiduelle, protéines découplantes) ou de la thermolyse (rythme respiratoire, conductivité thermique cutanée) pourraient être des bons critères à considérer pour l’obtention d’une lignée thermotolérante.
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Omidiwura, B. R. O., A. F. Agboola, E. O. Abodunrin, A. O. Amole, S. A. Ajayi, O. H. Mojolagbe y O. O. Adenekan. "Growth performance, gut integrity and blood metabolites of laying hens fed pepper elder (Peperomia Pellucida (l.) kunth supplemented diets". Nigerian Journal of Animal Production 50, n.º 3 (14 de mayo de 2024): 139–52. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v50i3.4034.

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Resumen
The threat posed by the continuous application of antibiotics as growth promoters to poultry and humans who consume the products is too great to be under-estimated. The search for viable alternatives, such as phytonutrients has become necessary to keep the pace of healthy production and safe products to appreciable level. This study was therefore designed to evaluate the effect of Peperomia pellucida supplementation on performance, internal and external quality of the eggs, gut morphological indices, histopathological indices, haematological indices and lipid profile of laying hens in a 42-day feeding trial. Fifty-four 20-week-old Isa-brown laying hens were randomly assigned to three dietary treatments and replicated six times with three birds per replicate. Treatment 1 was a basal diet, while treatments 2 and 3 contained the basal diet with 0.5%, and 1% Peperomia pellucida powder, respectively. Performance indices were evaluated. On day 42, haematological indices, lipid profile, gut morphological indices, histopathological indices, internal and external quality of the eggs were examined following standard procedure. Data obtained were analysed using descriptive statistics and ANOVA at á . The results showed that feed intake, white 0.05 blood cell, monocyte, basophil counts, high density lipoprotein, total cholesterol, low density lipoprotein, yolk width, albumen height, haugh unit, were significantly influenced by dietary treatments. Diets had no significant influence on the gut morphological indices. Histopathological observations of the ileum showed that no visible lesion in the ilea of the birds on both experimental diets and basal diet. The villi of hens fed with 1% Peperomia pellucida diet appeared slightly stunted. Conclusively, 0.5 % Peperomia pellucida dietary level was considered the bestlevel for laying hens as growth promoters thereby being a viable alternative to antibiotics. La menace posée par l'application continue d'antibiotiques comme stimulateurs de croissance aux volailles et aux humains qui consomment ces produits est trop grande pour être sous-estimée. La recherche d'alternatives viables, telles que les phytonutriments, est devenue nécessaire pour maintenir à un niveau appréciable le rythme d'une production saine et de produits sûrs. Cette étude a donc été conçue pour évaluer l'effet de la supplémentation en Peperomia pellucida sur les performances, la qualité interne et externe des œufs, les indices morphologiques intestinaux, les indices histopathologiques, les indices hématologiques et le profil lipidique des poules pondeuses dans un essai d'alimentation de 42 jours. Cinquante-quatre poules pondeuses Isa-brown âgées de 20 semaines ont été assignées au hasard à trois traitements alimentaires et répétées six fois avec trois oiseaux par répétition. Le traitement 1 était un régime de base, tandis que les traitements 2 et 3 contenaient le régime de base avec respectivement 0,5 % et 1 % de poudre de Peperomia pellucida. Des indices de performance ont été évalués. Au jour 42, les indices hématologiques, le profil lipidique, les indices morphologiques intestinaux, les indices histopathologiques, la qualité interne et externe des œufs ont été examinés selon la procédure standard. Les données obtenues ont été analysées à l'aide de statistiques descriptives et d'ANOVA à á0,05. Les résultats ont montré que la consommation alimentaire, les globules blancs, les monocytes, le nombre de basophiles, les lipoprotéines de haute densité, le cholestérol total, les lipoprotéines de basse densité, la largeur du jaune, la hauteur de l'albumen, l'unité de hauteur, étaient significativement influencés par les traitements alimentaires. Les régimes alimentaires n'ont eu aucune influence significative sur les indices morphologiques intestinaux. Les observations histopathologiques de l'iléon n'ont montré aucune lésion visible dans l'iléon des oiseaux soumis au régime expérimental et au régime de base. Les villosités des poules nourries avec un régime à 1 % de Peperomia pellucida semblaient légèrement rabougries. En conclusion, un niveau alimentaire de 0,5 % de Peperomia pellucida a été considéré comme le meilleur niveau pour les poules pondeuses en ta.
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Vecchierini, Marie-Françoise. "Traitement médical des troubles respiratoires obstructifs du sommeil de l’enfant et de l’adolescent". L'Orthodontie Française 90, n.º 3-4 (septiembre de 2019): 311–20. http://dx.doi.org/10.1051/orthodfr/2019027.

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Introduction : Chez l’enfant et l’adolescent, les troubles respiratoires obstructifs du sommeil (TROS) nécessitent un traitement précoce pour éviter leurs complications. Matériel et méthodes : Un bilan pluridisciplinaire réalisé par un pneumo-pédiatre, un médecin du sommeil, un orthodontiste, un ORL, un rééducateur myofacial permet de déterminer les prises en charge thérapeutiques, chirurgicales et médicales, adaptées à chaque enfant. Seuls les traitements médicaux font l’objet de cet article. Résultats : La revue de la littérature montre que le traitement de première intention est l’adéno-amygdalectomie. Toutefois, des thérapeutiques médicales peuvent jouer un rôle fondamental, en première ligne ou en complément de la chirurgie. Le surpoids et l’obésité, fréquents à l’adolescence, aggravent les TROS et favorisent leur persistance après adéno-amygdalectomie ; ils nécessitent une prise en charge par un régime alimentaire adapté, un renforcement de l’activité physique, un soutien psychologique et une bonne hygiène du rythme veille-sommeil. L’inflammation pourra être traitée, dans les formes modérées de TROS, par des anti-inflammatoires (corticoïdes ou antagonistes des récepteurs aux leucotriènes). De nombreux enfants atteints de TROS ont des anomalies maxillo- faciales qui, selon leur type, bénéficieront d’une disjonction maxillaire rapide ou d’un dispositif de type activateur en complément de l’adéno-amygdalectomie. L’utilisation d’un appareil de ventilation par pression positive continue (PPC) est rarement nécessaire chez l’enfant et est réservée aux TROS graves persistant après chirurgie. Enfin, la thérapie myofonctionnelle, active ou passive, est pour certains auteurs indispensable pour éviter les récidives du syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) après chirurgie. Conclusion : Ces traitements médicaux personnalisés sont mis en place soit parallèlement à l’adéno-amygdalectomie, soit dans un ordre hiérarchique.
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Challet, E. "Gènes d'horloge, rythmes circadiens et prise alimentaire". Pathologie Biologie 55, n.º 3-4 (abril de 2007): 176–77. http://dx.doi.org/10.1016/j.patbio.2006.12.005.

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TESSERAUD, S., I. BOUVAREL, P. FRAYSSE, S. MÉTAYERCOUSTARD, A. COLLIN, M. LESSIRE y C. BERRI. "Optimiser la composition corporelle et la qualité des viandes de volailles en modulant le métabolisme par les acides aminés alimentaires". INRAE Productions Animales 27, n.º 5 (12 de diciembre de 2014): 337–46. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.5.3081.

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Pour optimiser la composition corporelle et la qualité des viandes tout en garantissant l’efficacité des systèmes de production, il faut comprendre et maîtriser les mécanismes régulant l'utilisation métabolique des nutriments. Dans cette synthèse, nous présentons les généralités concernant la régulation nutritionnelle du métabolisme. Quelques exemples choisis et représentatifs (i.e. apports en protéines et acides aminés, rythme d’apport) sont utilisés pour illustrer ce type de recherche en privilégiant les résultats obtenus lors d’études récentes et en précisant leur intérêt pratique. Nous détaillons leur incidence sur la qualité des produits, et plus généralement l’efficacité des systèmes de production de viande de volaille, au travers d’études impliquant des recherches fondamentales et appliquées. Sont abordés les aspects concernant la composition corporelle et la qualité de la viande en lien avec sa sensibilité à l’oxydation ou avec son pH. Par exemple, chez le poulet, le pH ultime constitue un élément clé dont dépendent plusieurs caractéristiques technologiques et sensorielles de la viande. Il est en grande partie déterminé par la teneur en glycogène du muscle au moment de la mort des animaux, qui dépend entre autres du statut nutritionnel des animaux. Le défi de l’ensemble de ces travaux est de générer des connaissances scientifiques originales, mais aussi de permettre d’optimiser les apports alimentaires (quantitatifs, qualitatifs et rythmes) au cours du développement et en fonction des objectifs de production.
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Boujard, Thierry y Pierre Luquet. "Rythmes alimentaires et alimentation chez les Siluroidei". Aquatic Living Resources 9 (noviembre de 1996): 113–20. http://dx.doi.org/10.1051/alr:1996046.

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Jacobi, David. "Implications métaboliques et hormonales des rythmes alimentaires". Annales d'Endocrinologie 85, n.º 5 (octubre de 2024): 350. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2024.08.023.

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Duez, Hélène y Benoit Pourcet. "Récepteurs nucléaires et rythmes circadiens". médecine/sciences 38, n.º 8-9 (agosto de 2022): 669–78. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2022102.

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L’horloge circadienne programme l’ensemble des processus physiologiques, dont l’activité du système immunitaire, à des moments précis de la journée. Elle permet d’optimiser les fonctions de l’organisme en anticipant les changements quotidiens tels que les cycles jour/nuit. Nos habitudes de vie comme l’exposition à la lumière artificielle ou une prise alimentaire irrégulière désynchronisent cependant cette horloge et provoquent des maladies, par exemple inflammatoires. Au niveau moléculaire, elle consiste en un réseau de facteurs de transcription dont certains sont des récepteurs nucléaires, activables par des ligands. Une meilleure compréhension des rythmes biologiques et du rôle des récepteurs nucléaires de l’horloge circadienne permettrait d’ouvrir un champ thérapeutique nouveau. La chronothérapie qui consiste en l’administration d’un composé pharmacologique au moment de la journée le plus propice, permettrait, en ciblant ces récepteurs, d’optimiser l’efficacité du traitement et d’en réduire les possibles effets secondaires.
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Thivel, David. "Rythmes de vie et implications sur le comportement alimentaire des enfants et adolescents". Pratiques en nutrition 12, n.º 48 (octubre de 2016): 23–26. http://dx.doi.org/10.1016/j.pranut.2016.09.007.

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Marloie, Marcel. "La stratégie alimentaire de la France an XIXe siècle : Quelles leçons pour aujourd’hui ?" Économies et Sociétés. Série Progrès en agriculture 19, n.º 718 (1985): 179–205. http://dx.doi.org/10.3406/esag.1985.1645.

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Les changements de structures foncières et la destruction de l'artisanat érodent au XIXe siècle les bases de survie des populations rurales. L'ouverture à la concurrence internationale accroît ce mouvement qui conduit à l'exode rural, à la croissance des villes, à Immigration internationale et à d'importants problèmes sociaux. Les récents travaux d'histoire économique montrent que, contrairement aux attentes des néo-classiques, l'expérience libre échangiste de la période 1860/1890 n'a pas eu les effets positifs attendus. La politique plus pragmatique de la IIIe République prend le contre-pied des grands schémas doctrinaux dominants, et conduit à mettre l'accent sur la nécessité d'inventer les moyens permettant de maîtriser les rythmes des changements imposés aux sociétés.
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Marrone, Gianfranco. "Rythmes alimentaires : du fast au slow. Le cas de la marque Slow Food". Communication & langages N°206, n.º 4 (2020): 97. http://dx.doi.org/10.3917/comla1.206.0097.

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LE COZLER, Y., J. R. PECCATTE, J. Y. PORHIEL, P. BRUNSCHWIG y C. DISENHAUS. "Pratiques d’élevages et performances des génisses laitières : état des connaissances et perspectives". INRAE Productions Animales 22, n.º 4 (20 de junio de 2009): 303–16. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.4.3356.

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En élevage laitier, l’éleveur doit réussir à amener ses génisses de renouvellement à être de bonnes femelles laitières (notamment des points de vue de la production, de la reproduction et de la longévité), adaptées aux conditions d’élevage et au système de production, et ce, au moindre coût de production. Ceci reste une gageure, mais des solutions existent. Le présent article se propose de faire le point sur celles-ci, en s’intéressant particulièrement aux conditions d’élevage et aux différentes étapes clés de l’élevage de la génisse laitière, de sa naissance jusqu’au premier vêlage. Certaines informations allant au-delà (réforme par exemple) complètent cette approche. L’article reprend et réactualise les données existantes depuis plusieurs décennies, notamment en ce qui concerne l’alimentation de la future vache laitière. La maîtrise de l’âge au 1er vêlage (24, 30 ou 36 mois dans le cas des vêlages groupés), selon le système de fourrage considéré ou en place dans les élevages, s’avère cruciale. Dans le cas d’un vêlage à 24 mois d’âge, une puberté acquise précocement, une cyclicité maintenue, un bon état d’engraissement et un bon développement aux différents stades sont des objectifs à atteindre dans les meilleures conditions possibles pour le succès de cette pratique. Ceux-ci dépendent grandement des programmes alimentaires et des races, mais il est important d’éviter un engraissement excessif qui pourrait être pénalisant pour la suite de la carrière. Dans le cas d’un vêlage à 30 ou 36 mois des rythmes de croissance plus modérés, notamment en période de stabulation, sont possibles, à condition de ne pas descendre trop bas en terme de croissance journalière (400 g/j ou moins), pour ne pas affecter la reproduction et la carrière des vaches. Les régimes alimentaires à base d’herbe et exploitant les capacités de croissance compensatrice des animaux permettent de réduire significativement et efficacement les coûts d’élevage. Dans le cas de vêlages groupés ou lors de la conduite en lots, la pratique alimentaire peut être accompagnée de traitements hormonaux (PGF2a ou analogues, progestagènes). Réduire encore plus l’âge au vêlage vers 20 mois d’âge, avec une réduction des coûts, des rejets, du travail… est sans doute possible et cette possibilité nécessitera d’être testée dans les années à venir.
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Konan, Kouadio Justin, Boua Célestin Atse y N’Guessan Joël Kouassi. "Régime et rythme d’activité alimentaires de Tylochromis jentinki (Steindachner, 1895) dans la lagune Ebrié (Côte d’Ivoire)". International Journal of Biological and Chemical Sciences 11, n.º 4 (19 de diciembre de 2017): 1601. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v11i4.16.

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DULPHY, J. P., Y. ELMEDDAH, R. BAUMONT, Marie JAILLER, L. L'HOTELIER y H. BOUSQUET. "Influence du rythme de distribution sur les activités alimentaires et l'évolution journalière du contenu ruminal chez le mouton". Reproduction Nutrition Développement 28, n.º 4A (1988): 919–29. http://dx.doi.org/10.1051/rnd:19880605.

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Traore, El Hadji, Cheikh Alassane Fall, Djby Dia, Dingamgoto Jesse Barde, Séga Ndao y Cheikh Sall. "Ressources fourragères, affourragement et pâturage dans le Sud et à l’Est du Sénégal". International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, n.º 3 (19 de junio de 2020): 940–48. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i3.23.

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Les sécheresses successives, aggravées par les activités anthropiques et les effets du changement climatique, entrainent la disparition effrénée de plusieurs espèces végétales locales, adaptées selon les zones avec une importance sociale et économique avérée pour nos campagnes. Si le rythme de disparition noté n’est pas stoppé ou freiné, il s’en suivra la perte de l’essentiel de nos ressources végétales céréalières, fourragères et forestières locales. Certes, la recherche agricole s’évertue à trouver des solutions pour disposer de nouvelles variétés végétales adaptées. Mais, ce n’est pas toujours le cas pour les espèces fourragères. Ainsi, dans le cadre des activités de recensement et de collecte multi-spécifiques de ressources phytogénétiques pour l’alimentaire et l’agriculture, une synthèse spécifique a été consacrée au ressources fourragères des zones visitées. L’objectif visé est de recensé les ressources fourragères (naturelles ou cultivées) disponibles et leur méthode de gestion. Il ressort que les méthodes et le niveau d’exploitation des ressources fourragères naturelles et des résidus de récolte diffèrent d’une zone à l’autre. Le parcours naturel plus ou moins bien fourni dans les régions sud et est, constitue la principale ressource alimentaire des animaux au niveau de toute la zone d’étude. Les résidus de récolte bien qu’abondants et variés, ont peu d’intérêt chez les éleveurs du sud du Sénégal où la diversité qui est l’indice de qualité et le volume des pâturages sur le parcours naturel sont abondants. Certes, l’inventaire des espèces fourragères ne peut se faire selon la même méthodologie que celle des espèces agricoles et maraîchères. Mais, la photographie obtenue devrait servir de guide à un recensement des espèces fourragères herbacées et ligneuses les plus consommées sur le parcours naturel, tout en étudiant les méthodes de conservation et de production des espèces recensées afin, de dégager les meilleures méthodes de gestion et d’utilisation durable.Mots clés : Ressources fourragères, régions sud et est du Sénégal, ligneux et herbacés, résidus de culture. English Title: Forage resources, feeding and grazing in the South, and East of SenegalSuccessive droughts, aggravated by anthropogenic activities and the effects of climate change, lead to frantic disappearance of several local plant species, adapted according to the areas, and with proven social and economic importance for our countryside. If the rate of disappearance noted, is not stopped or slowed, it will follow the loss of most of our local grain, fodder and forest plant resources. Certainly, agricultural research is struggling to find solutions to have new adapted plant varieties; this is not always the case for forage species. Thus, within the framework of multi-specific census and collection activities of plant genetic resources for food and agriculture, a specific summary was devoted to the fodder resources of the areas visited. The objective is to identify the fodder resources (natural or cultivated) available and their management method. It appears that the methods and level of exploitation of natural fodder resources and crop residues differ from one area to another. The more or less well supplied natural route in the south and east regions constitutes the main food resource for animals throughout the study area. Crop residues, although abundant and varied, are of little interest to breeders in the south of Senegal where the diversity which is the quality index and the volume of pastures on the natural range are abundant. Of course, the inventory of fodder species cannot be done according to the same methodology as that of agricultural and market garden species. However, the photograph obtained should serve as a guide for a census of herbaceous and ligneous fodder species most consumed by animals on natural route, while studying the methods of conservation and production of the listed species; in order to identify the best methods of management and sustainable use.Keywords: Fodder resources, southern and eastern regions of Senegal, ligneous and herbaceous plants, crop residues.
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SUMAILI, Dérome KIZEGELE y Peter KITEMBO. "Approvisionnement des villes en produits de première nécessité : Opportunités, jeu de rôle des acteurs et défis d’un secteur convoité à Kindu dans le Maniema en RDCongo". Revue Congo Research Papers 4, n.º 1 (5 de marzo de 2023): 31–44. http://dx.doi.org/10.59937/nuvb7405.

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Unique ville de la province du Maniema, Kindu est situé au centre-est de la RD Congo. Elle bénéficie d’une bonne tracée routière, de la présence du fleuve Congo et celle des infrastructures jumelées gare et port. Malgré ces infrastructures, Kindu connaît un approvisionnement en bien de première nécessité non assuré, rythmé non par la loi d’offre et de la demande mais plutôt par la fluctuation saisonnière à cause de l’état vétuste des infrastructures et de la non assistance des producteurs locaux. Malgré la présence des institutions locales d’enseignement agronomiques, vétérinaires et d’appuis au développement rural, les producteurs locaux sont abandonnés à eux-mêmes et continuent avec des méthodes archaïques. L’état congolais joue à peine le rôle de régulateur et abandonne ce secteur entre les mains des privés. Mots clés : approvisionnement, produits de première nécessité, opportunité, défi, secteur d’activité, insécurité alimentaire
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GUYOMARD, H., B. COUDURIER y P. HERPIN. "Avant-propos". INRAE Productions Animales 22, n.º 3 (17 de abril de 2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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Heyer, Éric y Xavier Timbeau. "Sur l’onde des chocs". Revue de l'OFCE N° 180, n.º 1 (6 de marzo de 2024): 11–137. http://dx.doi.org/10.3917/reof.180.0011.

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Le fort rebond de l’activité économique en 2021 a pris fin au second semestre 2022. La crise énergétique et la hausse des prix des produits alimentaires ont poussé l’inflation vers des niveaux qui n’avaient pas été observés dans les pays industrialisés depuis les années 1980. Cette augmentation des prix a rogné le pouvoir d’achat des ménages, ce qui s’est traduit par une baisse de la demande si bien que de nombreux pays flirtent désormais avec la récession. Avec le repli récent des prix des produits énergétiques, l’inflation poursuivra sa décrue progressive, en partie freinée par le rythme de progression encore soutenu des prix des produits alimentaires. Mais les hausses passées des prix continueront à affecter négativement l’activité en 2023 et 2024. Alors que les gouvernements tentent d’amortir la baisse de revenu ou de limiter les hausses de prix par l’adoption de boucliers, les banques centrales augmentent les taux d’intérêt, ce qui accentue le ralentissement de la demande. Sur l’ensemble de l’année 2023, le PIB mondial progresserait de 2,3 %, après 3,2 % en 2022 et 6 % en 2021. La baisse de l’inflation serait progressive et les risques de boucle prix-salaire limités. L’inflation dépasserait encore 3 % en fin d’année 2024 dans la zone euro alors qu’elle s’établirait à 2,4 % aux États-Unis. Ce ralentissement amènerait aussi les banques centrales à mettre un terme au resserrement monétaire d’autant que la hausse des taux d’intérêt a fait resurgir le risque financier à l’échelle de la planète. Quand bien même les quelques faillites bancaires des dernières semaines ne provoquent pas de crise bancaire globale, le risque demeure présent.
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AGABRIEL, J., J. P. FARRIE, E. POTTIER, P. NOTE y D. POMIES. "Conséquences zootechniques de simplifications de pratiques : exemples de la distribution des aliments et de la traite des vaches". INRAE Productions Animales 25, n.º 2 (1 de junio de 2012): 141–58. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.2.3204.

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Les simplifications des pratiques telles que les modifications des modes et rythmes de distribution de l’alimentation et de la traite, influencent les performances zootechniques des ruminants. La distribution de l’alimentation hivernale par remorque mélangeuse qui broie partiellement les brins longs conduit à des niveaux d’ingestion d’autant plus élevés que les fourrages utilisés sont grossiers. La distribution séparée d’aliment concentrés de différentes natures à des agneaux à l’engrais ne modifie que peu les quantités et proportions moyennes ingérées d’un mélange et n’affecte pas la croissance. Mais la distribution d’ensilage une fois tous les deux jours ou trois fois par semaine, et l’alternance de la distribution des composants de la ration sur la semaine, sont des pratiques qui conduisent à une moindre utilisation nutritive des aliments de la ration. L’utilisation de ces techniques est possible mais limitée à des animaux modérément productifs. La monotraite des vaches réduit la production laitière de 10 à 30% avec un effet rémanent qui est d’autant plus important qu’elle est appliquée tôt dans la lactation et de façon prolongée. C’est une pratique qui entraîne parallèlement une diminution des quantités de fourrages ingérées. Ainsi l’animal peut mobiliser la plasticité du comportement d’ingestion et des processus digestifs et métaboliques pour s’adapter à des rythmes de distribution d’alimentation très variés sans modifier les lois de réponses aux apports alimentaires. Cette capacité d’adaptation est une caractéristique forte des ruminants sur lequel l’éleveur peut s’appuyer pour aménager son travail selon ses contraintes personnelles. En revanche, la plasticité de la lactation est moindre puisqu’une modification des conditions d’extraction du lait se traduit par des conséquences sur la lactation en cours, mais sans effet à l’échelle de la carrière de la vache. La modification des pratiques se raisonne donc toujours au regard des capacités d’adaptation des animaux qui nécessitent d'être mieux quantifiées par les travaux de recherches à venir.
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PEYRAUD, J. L. y F. PHOCAS. "Dossier " Phénotypage des animaux d'élevage "". INRAE Productions Animales 27, n.º 3 (25 de agosto de 2014): 179–1890. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.3.3065.

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Resumen
Avant-propos La demande mondiale en produits d’origine animale est en forte expansion1 et l’élevage est l’une des activités agricoles les plus fortement créatrices d’emploi et de valeur ajoutée, tant au niveau de la production et des services qu’elle utilise, que des filières de produits animaux. Mais dans le même temps, l’élevage doit faire face à des enjeux sociétaux qui nécessitent des évolutions importantes dans les modes de production : besoin de compétitivité encore accru, méthodes d’élevage contestées vis-à-vis des atteintes à l’environnement, du respect du bien-être animal et de l’usage des médicaments. Il s’agit de réfléchir ces défis au niveau européen et mondial. Produire plus, mieux et à moindre coût doit contribuer à assurer la sécurité alimentaire mondiale et à répondre aux attentes européennes en termes de systèmes de production et de marchés très diversifiés. L’Europe a ici une responsabilité toute particulière car si elle ne peut pas nourrir le monde, il est de sa responsabilité, en tant que région où la demande sociale est aujourd’hui la plus élevée, de montrer comment concilier production et environnement. Outre les innovations et les adaptations des systèmes d’élevage (cf. Numéro spécial de la revue « Quelles innovations pour quels systèmes d’élevage ? », Ingrand S., Baumont R. (Eds). INRA Prod. Anim., 27, 2), les réponses passent aussi par la recherche d’animaux qui soient d’une part, plus efficients pour transformer leur ration et plus faciles à élever dans une large gamme de conditions climatiques et de systèmes d’élevage et, d’autre part, adaptables face à des aléas climatiques, sanitaires ou économiques tout en préservant la santé, le bien-être et la qualité des produits. Par le passé, la recherche de la maximisation des performances de production (ex : vitesse de croissance, quantité de lait par lactation…) a conduit à des animaux de plus en plus spécialisés. Dans la plupart des filières, cette maximisation s’est accompagnée d’une dégradation des autres aptitudes d’élevage, aujourd’hui source d’inefficience en élevage. La recherche d’une plus grande robustesse (définie comme la capacité pour un animal d’exprimer son potentiel de production dans une large gamme d’environnements sans pour autant compromettre sa santé et son bien-être) devient une priorité. Dans le même temps,l’accès à des techniques d’exploration fonctionnelle toujours plus performantes, les innovations en cours d’appropriation ou à venir dans le domaine de la génomique ouvrent des perspectives d’investigation nouvelles plus précises. Dans ce contexte d’évolution des demandes et des possibilités d’investigation, les projets de recherche en sciences animales doivent être plus systémiques, prédictifs et permettre d’établir des relations fonctionnelles de plus en plus fines entre le phénotype des animaux, leur génotype et le milieu dans lequel il s'exprime. Face au développement spectaculaire des connaissances sur le génome, il y a un manque criant de connaissances sur l’expression des phénotypes, connaissances qui devraient permettre de répondre au mieux à une double finalité en termes d’exploitation de la variabilité des aptitudes animales : i) une sélection éclairée vers des objectifs majeurs pour améliorer l’efficience de la production et la robustesse des génotypes, et ii) un élevage de précision qui valorise la variabilité individuelle des animaux pour gagner en efficience et en résilience à l’échelle du troupeau, ou pour améliorer la conduite des animaux d’un génotype donné. En effet, d’un coté les progrès réalisés par la sélection génomique permettent aujourd’hui de repenser les critères de sélection et de les diversifier tout en raccourcissant les délais entre la définition des objectifs et l’amélioration effective des cheptels, mais cette sélection entraine de nouveaux besoins de phénotypage car elle nécessite la caractérisation d’unepopulation de référence. D’un autre coté, la connaissance plus fine de l’animal associée aux technologies en émergence de l’élevage de précision permettra de mieux piloter la conduite d’élevage pour améliorer l’efficience de l’alimentation ou de la reproduction par une approche individuelle à l’animal, ainsi que par la production d’alertes à destination de l’éleveur pour un diagnostic précoce des troubles permettant d’anticiper les ajustements requis. Le phénotypage est ainsi l’un des principaux défis que doit relever les recherches en production animale et a été reconnu comme tel par l’INRA. Deux types de phénotypage peuvent être envisagés : le phénotypage des caractères d’intérêt socio-économique et le phénotypage de caractères plus élémentaires. Les phénotypes d’intérêt socio-économique constituent la finalité recherchée. Ils résultent de mécanismes faisant appel à des régulations complexes, ils sont d’autant plus onéreux à mesurer qu’il s’agit de critères zootechniques qui doivent être observés sur des pas de temps longs. La recherche de phénotypes plus élémentaires et plus proches du mécanisme causal rend plus facile l’identification des gènes responsables. Ce phénotypage fin implique de réaliser des mesures particulièrement approfondies et à des échelles élémentaires (au niveau moléculaire, cellulaire, tissulaire…) des caractéristiques biologiques de l’animal qui expliquent un phénotype complexe observé à l’échelle de l’animal. Le phénotypage à haut débit signifie qu’une méthode de mesure des phénotypes fiable, automatisable et rapide est établie de sorte que le processus de mesure permette de générer un grand nombre de données dans un laps de temps court. Le haut débit peut s’appliquer au phénotypage fin tout comme à celui des caractères d’intérêt zootechnique. Les contributions significatives qui pourront être attendues d’un phénotypage animal fin et à haut débit concernent la biologie prédictive, à savoir la prédiction des performances à partir de caractères simples observables précocement, nécessaire notamment à la gestion des produits, à la conduite de l’élevage et à la sélection animale. Ce dossier propose le fruit d’une réflexion globale des chercheurs de l’INRA sur les perspectives qu’offre le phénotypage des animaux pour répondre aux enjeux des productions animales. Cette réflexion a eu pour objectif de définir les grands enjeux de connaissance autour du phénotypage animal et de faire émerger les questions de recherches prioritaires, transversales ou spécifiques aux différentes filières animales ainsi que les verrous techniques qui sont soulevés. Cette réflexion a été conduite par un groupe de douze chercheurs2 des départements de « Génétique Animale », « Physiologie Animale et Systèmes d’Elevage » et « Santé Animale » travaillant dans des disciplines et sur des espèces variées, missionné par la Direction Scientifique Agriculture de l’INRA. La réflexion de ce groupe s’est appuyée sur celle d’un collectif plus large de chercheurs INRA travaillant sur les animaux d’élevage par le biais d’un séminaire organisé en mai 2013 ainsi que par la rédaction partagée des articles de ce dossier. L’amélioration de la robustesse des animaux d’élevage étant un objectif central, le premier article de ce dossier développe une approche systémique de la robustesse des animaux d’élevage pour répondre au mieux à une double finalité en termes d’exploitation de la variabilité des aptitudes animales pour la sélection et pour la conduite de l’élevage. Les recherches sur le phénotypage doivent être accompagnées d’une ontologie générique c’est-à-dire d’une représentation et d’un langage communs pour partager les données et les connaissances, ainsi que l’explicite le second article de ce numéro. L’objet des trois synthèses suivantes est de mettre en perspective les fronts de science (phénotypage du microbiote intestinal), les enjeux de connaissance et les verrous techniques encore à lever pour permettre des productions animales de qualité (phénotypage de la qualité des produits) et en quantité (phénotypage de l’efficacité alimentaire), à moindres coûts économique et environnemental. 1 Selon la FAO et l’OCDE, la progression de la consommation de protéines d’origine animale sur la planète devrait se poursuivre au rythme de + 2 à + 3%/an au cours de cette décennie. Sur la période 2000-2050, la consommation totale des viandes devrait progresser de l’ordre de + 70% pour une population en augmentation de + 20%. Selon les mêmes sources et pour la même période la consommation de lait et produits laitiers dans les pays émergents devrait passer de 45 à 78 kg par habitant.
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Morio, Beatrice y Monique Romon. "Snacking et rythmes alimentaires : évolutions et perceptions chez les Français. Synthèse du workshop de la SFN en partenariat avec Mondelez donné en visioconférence le mardi 12 octobre 2021". Cahiers de Nutrition et de Diététique 57, n.º 1 (febrero de 2022): 74–77. http://dx.doi.org/10.1016/j.cnd.2021.12.001.

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COQUIL, X., A. BLOUET, J. L. FIORELLI, C. BAZARD y J. M. TROMMENSCHLAGER. "Conception de systèmes laitiers en agriculture biologique : une entrée agronomique". INRAE Productions Animales 22, n.º 3 (17 de abril de 2009): 221–34. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3349.

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Cette synthèse centrée sur un dispositif expérimental de 240 ha, situé à Mirecourt, dans la plaine des Vosges, vise à configurer et étudier les conditions pratiques de la mise en œuvre de systèmes agricoles a priori durables sur le plan agro-environnemental. La prise en compte de la diversité des potentialités du milieu, comme principe fondateur des systèmes agricoles, est un gage de la durabilité des systèmes. Dans cette perspective, deux systèmes laitiers autonomes, conduits suivant le cahier des charges de l’agriculture biologique ont été configurés sur l’installation expérimentale INRA ASTER-Mirecourt, vue comme un petit territoire agricole au sein duquel des échanges mutuels et équivalents peuvent avoir lieu entre les systèmes. Ces systèmes sont testés depuis 2005 : un système laitier herbager (SH) dont l’objectif consiste à maximiser la part d’herbe valorisée par le pâturage (40 vaches laitières et leur renouvellement sur 78 ha de prairie permanente) et un système de polyculture Elevage laitier (SPCE) qui vise le bouclage du cycle des éléments (60 vaches laitières et leur renouvellement sur 50 ha de prairie permanente et 110 ha de surfaces en rotations culturales). De 2005 à 2008, ces 2 systèmes de production laitiers ont été relativement productifs, livrant de 83 à 98% de leur référence laitière. La pérennité du troupeau SH, dont les vêlages sont groupés sur 3 mois en fin d’hiver, a été passagèrement difficile à assurer en raison de performances de reproduction faibles notamment au cours des campagnes 2005 et 2006. La trésorerie fourragère du SH a été très excédentaire en raison d’un sous-chargement du système et une productivité maintenue des prairies. A l’inverse, les trésoreries en fourrages et en paille du SPCE ont été relativement tendues et les ajustements ont principalement portés sur les régimes alimentaires et sur les effectifs animaux. Au-delà des tensions révélées par le choix d’autonomie de matière des systèmes, nous soulignons la nécessité d’une vigilance accrue à porter au comportement des ressources constitutives de ces systèmes, telles que les modifications de dynamiques de pousse de l’herbe et le rythme de reproduction des animaux. L’expérimentation évolue vers une meilleure intégration du comportement des ressources pour un meilleur ajustement des modalités de conduite.
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Zara-Jouillat, E., E. Zara-Jouillat y F. Haour. "Évaluation scientifique de la psychothérapie EMDR pour le traitement des traumatismes psychiques". European Psychiatry 29, S3 (noviembre de 2014): 657. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.037.

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La psychothérapie EMDR, comporte un protocole structuré faisant intervenir les différentes composantes de la mémoire : informations sensorielles, cognitives, émotionnelles et physiologiques ainsi que des stimulations bilatérales alternées [1]. Elle comporte également une évaluation continue de l’état psychique du patient. La psychothérapie EMDR a été soumise pendant plus de 25 ans aux processus d’évaluation et a atteint le plus haut niveau de validation scientifique pour le traitement des états de stress post-traumatiques (ESPT) (Inserm 2004, NICE 2006, WHO 2013). Cette psychothérapie comporte un protocole précis et rigoureux en 8 phases qui est centré sur le processus de traitement de mémoires physiologiquement stockées de façon non fonctionnelle dans des réseaux de mémoires inadaptés, à l’aide de stimulation bilatérales alternées. Les différentes phases du protocole intègrent aussi des éléments issus d’autres approches thérapeutiques. Lors des séances, le praticien cible un évènement précis perturbant du passé qui a toujours un impact négatif dans le présent et demande au patient de le recontacter un instant en imagination. Au cours des phases de retraitement du protocole (désensibilisation, installation, scanner du corps et, si nécessaire, réévaluation) le praticien fait intervenir des séquences de 30 secondes environ à une vitesse de 2 à 4 hertz par seconde de stimulations bilatérales alternées (oculaire, tactile ou auditive). Il a été démontré chez les patients ESPT et chez des témoins que les stimulations bilatérales alternées contribuent à la diminution du niveau d’affect et de la précision des éléments observés au cours du rappel du souvenir difficile. Le protocole inclut également des évaluations périodiques (VOC et SUD) de l’évolution de l’état psychique du patient pendant la séance. Le mécanisme neurobiologique impliqué dans cet effet est en relation avec les processus de mise en mémoire, rappel et de ré-encodage des souvenirs.La psychothérapie EMDR a fait l’objet de 650 publications d’investigation clinique et d’études de mécanisme d’action des stimulations bilatérales alternées ainsi que de 6 méta-analyses. Vingt-cinq ans après l’établissement de ce protocole cette approche thérapeutique intégrative et structurée a obtenu le plus haut niveau de preuve d’efficacité dans L’ESPT. Elle est en cours d’évaluation pour d’autres troubles mentaux dans lesquels les mémoires d’expériences difficiles ont un effet important dans le déclenchement ou le maintien du trouble : anxiété, dépression, phobie, troubles alimentaires ou sexuels, schizophrénie etc. On peut constater que cette approche thérapeutique suit les étapes et le rythme qui ont été nécessaires pour assurer l’évaluation et la validation d’autres types de thérapies.
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Cloutier, Conrad, Jean-Marie Perron y Christine Jean. "Extraits de l'évolution de l'entomologie appliquée au Québec : emphase sur la phytoprotection". Phytoprotection 89, n.º 2-3 (20 de noviembre de 2009): 79–97. http://dx.doi.org/10.7202/038236ar.

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Le développement de l’entomologie au Québec comme science naturelle a commencé avec des naturalistes érudits comme William Couper, Léon Provancher et Henry Lyman qui ont observé abondamment et décrit l’entomofaune du Québec, fondé des sociétés professionnelles et rédigé les premiers ouvrages scientifiques sur les insectes du Québec. Au début du XXe siècle, l’importance économique des plantes agricoles et des essences de coupes forestières a atteint un niveau favorisant la naissance de l’entomologie appliquée. Son développement initial est marqué par la fondation de la SPPQ, la création du premier programme d’études supérieures en entomologie, ainsi que le recrutement d’entomologistes professionnels dans les institutions publiques de protection des plantes contre les ravageurs. Les entomologistes en chef James Fletcher au gouvernement fédéral et Victor Huard au gouvernement provincial, ainsi que les professeurs William Lochhead du Collège Macdonald et Georges Maheux de l’École forestière de l’Université Laval, sont des figures remarquables de cette époque. Les entomologistes publient abondamment sur le cycle de vie des insectes nuisibles, sur les dommages causés et sur les moyens de lutte efficaces avec des insecticides encore primitifs et dangereux. Pendant plusieurs décennies, Ernest-Melville DuPorte se trouve au Collège Macdonald au centre des études supérieures et de la recherche en entomologie au Québec. Après la Seconde Guerre mondiale, la demande en denrées alimentaires et en fibre ligneuse croît à un rythme sans précédent, de même que la lutte aux ravageurs, à l’ère nouvelle des produits chimiques de synthèse, notamment des insecticides comme le DDT. En agriculture, les entomologistes actifs en phytoprotection se regroupent au laboratoire de recherche de Saint-Jean-sur-Richelieu et au Service de la protection des cultures du MAPAQ, ainsi que dans leurs stations de recherche de terrain. La recherche en entomologie forestière se développe à Québec autour du laboratoire fédéral des Laurentides et à la Faculté d’arpentage et de génie forestier (aujourd’hui la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique) de l’Université Laval. Sous la pression de l’industrie forestière, les arrosages aériens aux insecticides deviennent systématiques et sont surtout régis par l’abondance cyclique de la tordeuse des bourgeons de l’épinette. À la fin des années 1960, l’entomologie appliquée prend lentement un virage écologique, ouvert au contrôle naturel des ravageurs et aux idées de la résistance des plantes et de la stimulation de l’impact des agents biologiques de répression. La recherche et la formation aux études supérieures en entomologie connaissent un essor marqué dans les centres universitaires établis et nouvellement créés. La fin du XXe siècle est marquée par l’arrivée des plantes transgéniques résistantes aux ravageurs et les conséquences prévisibles du réchauffement climatique sur l’abondance et la diversité des ravageurs. L’entomologie comme activité scientifique professionnelle s’est enrichie de l’arrivée de nombreuses femmes dans les centres de recherche et les universités, bien qu’affectée par le ralentissement du recrutement d’entomologistes professionnels dans les services publics et les universités et l’incertitude des conditions économiques futures.
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Kiambi, Sospeter M., Kenneth Murithi, Grace Waiguchu, Kenneth Ochieng, Cedric Khayale, Linus Kariuki y Patrick Omondi. "Night census and infrared technology monitoring of a black rhinoceros' population and species competition monitoring to inform management action in Tsavo, Kenya". Pachyderm 61 (8 de octubre de 2020): 131–39. http://dx.doi.org/10.69649/pachyderm.v61i.17.

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We present the results of the 2019 night census of the black rhino (Diceros bicornis) population in Tsavo West National Park, Kenya. A dedicated rhino sanctuary was established in 1986 as part of efforts by the Kenyan government to safeguard the remaining populations of the critically endangered black rhino, and now contains more than 13% of the national population. In response to the challenges involved in observing black rhinos in their natural habitat, population numbers in the sanctuary are monitored using night censuses based on observation of rhino visits to artificial water holes. The 2019 night census recorded 96.2% of the known rhinos in the sanctuary, confirming that this is reliable method for monitoring rhino populations, with potential for use in other areas. It also provides information on health and population structure that are not obtainable by other methods. The results indicate that numbers of black rhino in the sanctuary continue to increase, albeit at a slower rate than in previous years. This slowdown likely reflects intraspecific competition for food resources as population density now stands at more than double the recommended ecological carrying capacity (EEC). The survey also found evidence of interspecific competition with other browsers, as well as a threat from predation of young animals by hyenas. We recommend further study of all these aspects, as well as continued translocation of surplus rhinos from the sanctuary to repopulate surrounding areas. Résumé Nous présentons les résultats du recensement nocturne de la population de rhinocéros noirs (Diceros bicornis) de 2019 dans le Sanctuaire de rhinocéros dans le parc national de Tsavo West, au Kenya. Le SRN a été créé en 1986 dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement kényan pour protéger les populations survivantes de rhinocéros noirs en danger critique d'extinction, et contient maintenant plus de 13% de la population nationale. En réponse aux défis liés à l'observation des rhinocéros noirs dans leur habitat naturel, les populations du sanctuaire sont surveillées à l'aide de recensements nocturnes basés sur l'observation des visites de rhinocéros aux points d'eau artificiels. Le recensement nocturne de 2019 a enregistré 96,2% des rhinocéros répertoriés dans le sanctuaire, confirmant qu'il s'agit d'une méthode fiable pour surveiller les populations de rhinocéros, avec un potentiel d'utilisation dans d'autres zones. Il fournit également des informations sur la santé et la structure de la population qui ne peuvent être obtenues par d'autres méthodes. Les résultats indiquent que le nombre de rhinocéros noirs dans le sanctuaire continue d'augmenter, bien qu'à un rythme plus lent que les années précédentes. Ce ralentissement reflète probablement une concurrence intraspécifique pour les ressources alimentaires, la densité de la population représentant maintenant plus du double de la capacité de charge écologique (CCE) recommandée. L'enquête a également révélé des évidences de compétition interspécifique avec d'autres brouteurs d’arbustes, ainsi qu'une menace de prédation des jeunes animaux par les hyènes. Nous recommandons une étude plus approfondie de tous ces aspects, ainsi que la poursuite du transfert des rhinocéros excédentaires pour repeupler les zones environnantes.
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Pardo, Thierry. "L’éducation relative à l’éco-alimentation au Jardin des Premières-Nations". 37, n.º 2 (11 de enero de 2010): 173–85. http://dx.doi.org/10.7202/038822ar.

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Résumé Au Québec, les Premières Nations ont leur jardin, au Jardin botanique de Montréal. On y présente les modes de vie des différentes nations amérindiennes du Québec. L’alimentation, respectueuse de l’environnement, du rythme des saisons et des populations animales, en est une dimension majeure. Par leurs pratiques, les Amérindiens véhiculent des valeurs et des préoccupations propres à inspirer la réflexion sur les enjeux alimentaires actuels en lien avec la santé. L’équipe de la Chaire de recherche du Canada en éducation relative à l’environnement de l’Université du Québec à Montréal a mené une large recherche sur ces questions, plus spécifiquement sur les initiatives en matière d’éducation relative à l’éco-alimentation. L’étude portant sur le Jardin des Premières-Nations dans le cadre de cette recherche a su dégager des pistes de réflexion inédites et très riches.
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Bodart, Vincent y Jean Hindriks. "Numéro 46 - novembre 2006". Regards économiques, 12 de octubre de 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15803.

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Selon les résultats d’une étude présentée il y a plusieurs mois par le Centre de recherche et d’information des organisations de consommateurs (CRIOC) et l’Observatoire du crédit et de l’endettement (OCE), le pouvoir d’achat des fonctionnaires a, au cours des dix dernières années, diminué de 2,28 %, celui des salariés de 2,08 % et celui des ménages défavorisés comptant deux adultes et deux enfants de 3,2 %. Durant cette même décennie, les prix ont progressé de 19 %. «La plupart des biens alimentaires et de consommation courante ont connu une augmentation de prix supérieure à la moyenne», indiquent le CRIOC et l’Observatoire. Par exemple, le prix des pommes de terre a augmenté de 76 %, celui du poisson de 29 %, les fruits frais de 26 %, le pain de 24 % et la viande de 19 %. Entre 1995 et 2005, pour un chef de ménage bénéficiant d’une allocation de chômage, le prix du mazout a augmenté huit fois plus vite que son revenu. Selon le CRIOC et l’OCE, depuis plusieurs années, la liaison des salaires à l’index (l’indice des prix à la consommation) ne serait plus un rempart contre la flambée des prix. La principale conclusion de l’étude est que l’inflation au cours des dernières années a provoqué des pertes de pouvoir d’achat, lesquelles ont été les plus fortes pour les individus ou les ménages avec peu de revenu. En Belgique, comme dans de nombreux pays, l’indice général des prix à la consommation est l’outil «officiel» qui sert à mesurer l’évolution du coût de la vie. Une critique souvent adressée à l’encontre de ce type d’indice, qui est en fait celle du CRIOC et l’OCE, est de considérer que cet indice ne rend pas compte correctement de l’évolution du coût de la vie supporté réellement par chaque individu ou chaque ménage, dans la mesure où cet indice est calculé pour un ménage représentatif. Ainsi, comme le suggèrent le CRIOC et l’OCE, il créerait notamment un biais dans la mesure de l’inflation des plus pauvres par rapport à celle des plus riches. De fait, l’indice général des prix à la consommation est construit de façon telle qu’il reflète davantage l’évolution du coût de la vie des plus riches que celle des plus pauvres. C’est pourquoi, dans la littérature économique, on qualifie cet indice de «plutocratique». Dans les numéros 45 et 46 de Regards Economiques, nous montrons toutefois que la critique qui vient d’être mentionnée se révèle, dans les faits, excessive. Nous montrons dans Regards économiques 46 que l’évolution du coût de la vie a été relativement similaire pour les différentes classes de revenu sur la période 1998-2005, et ceci alors que l’on observe effectivement des différences sensibles dans la composition de la consommation en fonction du niveau de revenu. Durant cette période, le coût de la vie, mesuré par l’indice général des prix, a ainsi augmenté de 14,6 % pour les ménages à faible revenu et il a augmenté de 13,8 % pour les ménages à plus haut revenu. L’indexation des salaires sur un indice général des prix à la consommation n’aurait donc pas été préjudiciable au maintien du pouvoir d’achat des ménages à faible revenu. Ce résultat, qui est en profond désaccord avec l’étude publiée à grand bruit par le CRIOC, s’explique de la façon suivante. D’une part, il est dû au fait que le prix de nombreux produits, qui représentent une proportion importante des biens et services achetés par les ménages, augmente à des rythmes de croissance assez proches. A titre d’exemple, de 2004 à 2005, le prix de la moitié des 78 produits retenus pour notre analyse a augmenté à un taux compris entre 1 % et 3 %. D’autre part, il s’explique par des «effets de compensation»: par exemple, en 2005, les faibles revenus ont surtout souffert de l’impact de la hausse des charges d’habitation (loyers, chauffage, ..) tandis que les hauts revenus ont souffert de la hausse du prix des biens culturels et de loisirs.
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Bodart, Vincent y Jean Hindriks. "Numéro 45 - novembre 2006". Regards économiques, 12 de octubre de 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15813.

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Resumen
Selon les résultats d’une étude présentée il y a plusieurs mois par le Centre de recherche et d’information des organisations de consommateurs (CRIOC) et l’Observatoire du crédit et de l’endettement (OCE), le pouvoir d’achat des fonctionnaires a, au cours des dix dernières années, diminué de 2,28 %, celui des salariés de 2,08 % et celui des ménages défavorisés comptant deux adultes et deux enfants de 3,2 %. Durant cette même décennie, les prix ont progressé de 19 %. «La plupart des biens alimentaires et de consommation courante ont connu une augmentation de prix supérieure à la moyenne», indiquent le CRIOC et l’Observatoire. Par exemple, le prix des pommes de terre a augmenté de 76 %, celui du poisson de 29 %, les fruits frais de 26 %, le pain de 24 % et la viande de 19 %. Entre 1995 et 2005, pour un chef de ménage bénéficiant d’une allocation de chômage, le prix du mazout a augmenté huit fois plus vite que son revenu. Selon le CRIOC et l’OCE, depuis plusieurs années, la liaison des salaires à l’index (l’indice des prix à la consommation) ne serait plus un rempart contre la flambée des prix. La principale conclusion de l’étude est que l’inflation au cours des dernières années a provoqué des pertes de pouvoir d’achat, lesquelles ont été les plus fortes pour les individus ou les ménages avec peu de revenu. En Belgique, comme dans de nombreux pays, l’indice général des prix à la consommation est l’outil «officiel» qui sert à mesurer l’évolution du coût de la vie. Une critique souvent adressée à l’encontre de ce type d’indice, qui est en fait celle du CRIOC et l’OCE, est de considérer que cet indice ne rend pas compte correctement de l’évolution du coût de la vie supporté réellement par chaque individu ou chaque ménage, dans la mesure où cet indice est calculé pour un ménage représentatif. Ainsi, comme le suggèrent le CRIOC et l’OCE, il créerait notamment un biais dans la mesure de l’inflation des plus pauvres par rapport à celle des plus riches. De fait, l’indice général des prix à la consommation est construit de façon telle qu’il reflète davantage l’évolution du coût de la vie des plus riches que celle des plus pauvres. C’est pourquoi, dans la littérature économique, on qualifie cet indice de «plutocratique». Dans les numéros 45 et 46 de Regards Economiques, nous montrons toutefois que la critique qui vient d’être mentionnée se révèle, dans les faits, excessive. Nous montrons dans Regards économiques 46 que l’évolution du coût de la vie a été relativement similaire pour les différentes classes de revenu sur la période 1998-2005, et ceci alors que l’on observe effectivement des différences sensibles dans la composition de la consommation en fonction du niveau de revenu. Durant cette période, le coût de la vie, mesuré par l’indice général des prix, a ainsi augmenté de 14,6 % pour les ménages à faible revenu et il a augmenté de 13,8 % pour les ménages à plus haut revenu. L’indexation des salaires sur un indice général des prix à la consommation n’aurait donc pas été préjudiciable au maintien du pouvoir d’achat des ménages à faible revenu. Ce résultat, qui est en profond désaccord avec l’étude publiée à grand bruit par le CRIOC, s’explique de la façon suivante. D’une part, il est dû au fait que le prix de nombreux produits, qui représentent une proportion importante des biens et services achetés par les ménages, augmente à des rythmes de croissance assez proches. A titre d’exemple, de 2004 à 2005, le prix de la moitié des 78 produits retenus pour notre analyse a augmenté à un taux compris entre 1 % et 3 %. D’autre part, il s’explique par des «effets de compensation»: par exemple, en 2005, les faibles revenus ont surtout souffert de l’impact de la hausse des charges d’habitation (loyers, chauffage, ..) tandis que les hauts revenus ont souffert de la hausse du prix des biens culturels et de loisirs.
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Bodart, Vincent y Jean Hindriks. "Numéro 45 - novembre 2006". Regards économiques, 12 de octubre de 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2006.11.01.

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Selon les résultats d’une étude présentée il y a plusieurs mois par le Centre de recherche et d’information des organisations de consommateurs (CRIOC) et l’Observatoire du crédit et de l’endettement (OCE), le pouvoir d’achat des fonctionnaires a, au cours des dix dernières années, diminué de 2,28 %, celui des salariés de 2,08 % et celui des ménages défavorisés comptant deux adultes et deux enfants de 3,2 %. Durant cette même décennie, les prix ont progressé de 19 %. «La plupart des biens alimentaires et de consommation courante ont connu une augmentation de prix supérieure à la moyenne», indiquent le CRIOC et l’Observatoire. Par exemple, le prix des pommes de terre a augmenté de 76 %, celui du poisson de 29 %, les fruits frais de 26 %, le pain de 24 % et la viande de 19 %. Entre 1995 et 2005, pour un chef de ménage bénéficiant d’une allocation de chômage, le prix du mazout a augmenté huit fois plus vite que son revenu. Selon le CRIOC et l’OCE, depuis plusieurs années, la liaison des salaires à l’index (l’indice des prix à la consommation) ne serait plus un rempart contre la flambée des prix. La principale conclusion de l’étude est que l’inflation au cours des dernières années a provoqué des pertes de pouvoir d’achat, lesquelles ont été les plus fortes pour les individus ou les ménages avec peu de revenu. En Belgique, comme dans de nombreux pays, l’indice général des prix à la consommation est l’outil «officiel» qui sert à mesurer l’évolution du coût de la vie. Une critique souvent adressée à l’encontre de ce type d’indice, qui est en fait celle du CRIOC et l’OCE, est de considérer que cet indice ne rend pas compte correctement de l’évolution du coût de la vie supporté réellement par chaque individu ou chaque ménage, dans la mesure où cet indice est calculé pour un ménage représentatif. Ainsi, comme le suggèrent le CRIOC et l’OCE, il créerait notamment un biais dans la mesure de l’inflation des plus pauvres par rapport à celle des plus riches. De fait, l’indice général des prix à la consommation est construit de façon telle qu’il reflète davantage l’évolution du coût de la vie des plus riches que celle des plus pauvres. C’est pourquoi, dans la littérature économique, on qualifie cet indice de «plutocratique». Dans les numéros 45 et 46 de Regards Economiques, nous montrons toutefois que la critique qui vient d’être mentionnée se révèle, dans les faits, excessive. Nous montrons dans Regards économiques 46 que l’évolution du coût de la vie a été relativement similaire pour les différentes classes de revenu sur la période 1998-2005, et ceci alors que l’on observe effectivement des différences sensibles dans la composition de la consommation en fonction du niveau de revenu. Durant cette période, le coût de la vie, mesuré par l’indice général des prix, a ainsi augmenté de 14,6 % pour les ménages à faible revenu et il a augmenté de 13,8 % pour les ménages à plus haut revenu. L’indexation des salaires sur un indice général des prix à la consommation n’aurait donc pas été préjudiciable au maintien du pouvoir d’achat des ménages à faible revenu. Ce résultat, qui est en profond désaccord avec l’étude publiée à grand bruit par le CRIOC, s’explique de la façon suivante. D’une part, il est dû au fait que le prix de nombreux produits, qui représentent une proportion importante des biens et services achetés par les ménages, augmente à des rythmes de croissance assez proches. A titre d’exemple, de 2004 à 2005, le prix de la moitié des 78 produits retenus pour notre analyse a augmenté à un taux compris entre 1 % et 3 %. D’autre part, il s’explique par des «effets de compensation»: par exemple, en 2005, les faibles revenus ont surtout souffert de l’impact de la hausse des charges d’habitation (loyers, chauffage, ..) tandis que les hauts revenus ont souffert de la hausse du prix des biens culturels et de loisirs.
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45

Bodart, Vincent y Jean Hindriks. "Numéro 46 - novembre 2006". Regards économiques, 12 de octubre de 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2006.11.02.

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Selon les résultats d’une étude présentée il y a plusieurs mois par le Centre de recherche et d’information des organisations de consommateurs (CRIOC) et l’Observatoire du crédit et de l’endettement (OCE), le pouvoir d’achat des fonctionnaires a, au cours des dix dernières années, diminué de 2,28 %, celui des salariés de 2,08 % et celui des ménages défavorisés comptant deux adultes et deux enfants de 3,2 %. Durant cette même décennie, les prix ont progressé de 19 %. «La plupart des biens alimentaires et de consommation courante ont connu une augmentation de prix supérieure à la moyenne», indiquent le CRIOC et l’Observatoire. Par exemple, le prix des pommes de terre a augmenté de 76 %, celui du poisson de 29 %, les fruits frais de 26 %, le pain de 24 % et la viande de 19 %. Entre 1995 et 2005, pour un chef de ménage bénéficiant d’une allocation de chômage, le prix du mazout a augmenté huit fois plus vite que son revenu. Selon le CRIOC et l’OCE, depuis plusieurs années, la liaison des salaires à l’index (l’indice des prix à la consommation) ne serait plus un rempart contre la flambée des prix. La principale conclusion de l’étude est que l’inflation au cours des dernières années a provoqué des pertes de pouvoir d’achat, lesquelles ont été les plus fortes pour les individus ou les ménages avec peu de revenu. En Belgique, comme dans de nombreux pays, l’indice général des prix à la consommation est l’outil «officiel» qui sert à mesurer l’évolution du coût de la vie. Une critique souvent adressée à l’encontre de ce type d’indice, qui est en fait celle du CRIOC et l’OCE, est de considérer que cet indice ne rend pas compte correctement de l’évolution du coût de la vie supporté réellement par chaque individu ou chaque ménage, dans la mesure où cet indice est calculé pour un ménage représentatif. Ainsi, comme le suggèrent le CRIOC et l’OCE, il créerait notamment un biais dans la mesure de l’inflation des plus pauvres par rapport à celle des plus riches. De fait, l’indice général des prix à la consommation est construit de façon telle qu’il reflète davantage l’évolution du coût de la vie des plus riches que celle des plus pauvres. C’est pourquoi, dans la littérature économique, on qualifie cet indice de «plutocratique». Dans les numéros 45 et 46 de Regards Economiques, nous montrons toutefois que la critique qui vient d’être mentionnée se révèle, dans les faits, excessive. Nous montrons dans Regards économiques 46 que l’évolution du coût de la vie a été relativement similaire pour les différentes classes de revenu sur la période 1998-2005, et ceci alors que l’on observe effectivement des différences sensibles dans la composition de la consommation en fonction du niveau de revenu. Durant cette période, le coût de la vie, mesuré par l’indice général des prix, a ainsi augmenté de 14,6 % pour les ménages à faible revenu et il a augmenté de 13,8 % pour les ménages à plus haut revenu. L’indexation des salaires sur un indice général des prix à la consommation n’aurait donc pas été préjudiciable au maintien du pouvoir d’achat des ménages à faible revenu. Ce résultat, qui est en profond désaccord avec l’étude publiée à grand bruit par le CRIOC, s’explique de la façon suivante. D’une part, il est dû au fait que le prix de nombreux produits, qui représentent une proportion importante des biens et services achetés par les ménages, augmente à des rythmes de croissance assez proches. A titre d’exemple, de 2004 à 2005, le prix de la moitié des 78 produits retenus pour notre analyse a augmenté à un taux compris entre 1 % et 3 %. D’autre part, il s’explique par des «effets de compensation»: par exemple, en 2005, les faibles revenus ont surtout souffert de l’impact de la hausse des charges d’habitation (loyers, chauffage, ..) tandis que les hauts revenus ont souffert de la hausse du prix des biens culturels et de loisirs.
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