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Buisson, C., Y. Iwatsubo y P. Wild. "Atelier N°3 : épidémiologie des risques professionnels et alertes". Archives des Maladies Professionnelles et de l'Environnement 68, n.º 1 (febrero de 2007): 80. http://dx.doi.org/10.1016/s1775-8785(07)88893-x.

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Thébault, A. y A. Papadopoulos. "Les splines en épidémiologie des risques professionnels : pourquoi, quand, comment ?" Archives des Maladies Professionnelles et de l'Environnement 83, n.º 6 (diciembre de 2022): 628. http://dx.doi.org/10.1016/j.admp.2022.10.014.

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Gounongbé, Ahoya Christophe Fabien, Colette Sylvie Azandjèmè, Manga Léon Jules Owona, Cissé Ibrahim Mama y Antoine Vikkey Hinson. "Profil épidémiologique des risques professionnels associés au brûlage artisanal de matières plastiques à Parakou". Santé Publique Vol. 35, n.º 2 (2 de agosto de 2023): 205–10. http://dx.doi.org/10.3917/spub.232.0205.

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Resumen
Introduction : La combustion du plastique dégage des fumées et des gaz toxiques. De plus en plus de personnes se livrent à l’activité professionnelle de soudage de pièces en plastique par fusion au Bénin, d'où la nécessité de cette étude. But de l’étude : Évaluer la fréquence des différents risques professionnels associés au soudage de matières plastiques par brûlage à Parakou. Il s'agit d'une étude transversale, descriptive et à visée analytique qui a porté sur les soudeurs de plastiques à Parakou. Les données ont été collectées à l’aide d’un questionnaire. Les variables étudiées étaient l’accident du travail, les maladies professionnelles et les caractéristiques socioprofessionnelles. Les données ont été analysées par Épi info version 7.2.1.0. Le seuil de signification a été fixé à p < 0,05. Résultats : Au total 137 sujets ont été enquêtés. Ils étaient tous de sexe masculin. La quasi-totalité d’entre eux était victime d’accidents du travail. Les lésions siégeaient surtout aux doigts (99 %) et aux pieds (99 %). Les manifestations morbides les plus exprimées étaient les troubles musculo-squelettiques (98 %), la rhinite (87 %), la toux (79 %), le larmoiement (98 %) et l’hyperhémie conjonctivale (94 %). Conclusions : Le soudage de plastique à Parakou est une activité à risque sanitaire élevé pour les artisans. La prise de mesures protectrices pour ces artisans est urgente.
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Jouzel, Jean-Noël, Sylvain Brunier y Giovanni Prete. "La raison populationnelle". Le Mouvement Social 286, n.º 1 (23 de septiembre de 2024): 53–72. http://dx.doi.org/10.3917/lms1.286.0053.

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Resumen
En France, l’intensification des recherches visant à objectiver les effets du travail sur la santé ces trente dernières années a été parfois qualifiée de « tournant épidémiologique ». Cet article montre que ce « tournant » est en réalité un long processus, produit de l’investissement de multiples acteurs, et non la conséquence directe des scandales sanitaires qui ont émaillé les politiques de santé depuis les années 1990. Nous analysons l’évolution des recherches menées dans les Instituts universitaires de médecine du travail (IUMT), institutions centrales de l’étude des pathologies professionnelles au cours du xx e siècle. À partir du cas de l’IUMT de Lyon, l’article décrit la lente conversion des médecins hospitalo-universitaires de pathologies professionnelles à une approche populationnelle. Il souligne que leurs recherches se sont progressivement détachées des enjeux locaux de la prévention des risques professionnels mais sont restées en marge des dispositifs de surveillance sanitaire.
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Schlosser, O. y F. Roudot-Thorval. "Risque professionnel d'hépatite virale A au contact des eaux usées". Revue des sciences de l'eau 8, n.º 2 (12 de abril de 2005): 277–187. http://dx.doi.org/10.7202/705223ar.

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Resumen
La disponibilité depuis 1992 d'un premier vaccin contre l'hépatite virale A a soulevé la question de son indication chez le personnel exposé aux eaux usées. Nous avons évalué ce risque professionnel grâce à une étude transversale comparant les taux de prévalence des anticorps totaux (ou des IgG) anti-VHA chez 110 sujets exposés aux eaux usées appariés sur l'âge et le niveau de diplôme à 110 sujets non-exposés de la même entreprise. Chaque personne était interrogée sur ses antécédents d'ictère, la notion de voyages en zone d'endémie et la durée de l'exposition professionnelle. La prévalence des anticorps anti-VHA était globalement de 52,7 %, significativement plus élevée chez les exposés (60,9 %) que chez les non-exposés (44,S %) (p < 0,02). Cette séroprévalence augmentait avec l'âge, et apparaissait liée au niveau de diplôme dans les deux groupes. Ces résultats suggèrent fortement l'existence d'un risque professionnel d'infection par le VHA chez les travailleurs exposés aux eaux usées (risque relatif: 2,4; IC 95 % [1,6 - 3,1]). La vaccination du personnel exposé semble justifiée. La stratégie vaccinale à adopter est liée au coût élevé du vaccin et à la situation épidémiologique du VHA dans le pays.
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Imbernon, E. "Surveillance épidémiologique, veille sanitaire et risques professionnels". Archives des Maladies Professionnelles et de l'Environnement 73, n.º 3 (junio de 2012): 397–99. http://dx.doi.org/10.1016/j.admp.2012.03.006.

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Garnier, R., A. Villa, D. Chataigner y N. Rosenberg. "Épidémiologie et risques évolutifs de la rhinite allergique professionnelle". Archives des Maladies Professionnelles et de l'Environnement 71, n.º 3 (junio de 2010): 459–69. http://dx.doi.org/10.1016/j.admp.2010.03.048.

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Elbaz, Alexis, Sofiane Kab y Frédéric Moisan. "Épidémiologie et facteurs de risque professionnels des pathologies neuro-dégénératives". Archives des Maladies Professionnelles et de l'Environnement 75, n.º 5 (noviembre de 2014): 528–29. http://dx.doi.org/10.1016/j.admp.2014.07.039.

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Vialaret Du Val De La Croix, N., M. Oberlin, E. Dehours y S. Charpentier. "Évaluation de la couverture vaccinale antigrippale du personnel du pôle de médecine d’urgence du centre hospitalo-universitaire de Toulouse lors de la saison hivernale 2017–2018". Annales françaises de médecine d’urgence 9, n.º 3 (15 de febrero de 2019): 143–48. http://dx.doi.org/10.3166/afmu-2019-0122.

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Resumen
Introduction : Plus de 677 000 patients ont consulté de décembre 2016 à avril 2017 en structure des urgences (SU) en Occitanie. La proportion de patients à risque de grippe grave est plus importante en SU que dans la population générale. Les professionnels de santé doivent être vaccinés pour lutter contre la propagation du virus ainsi que pour protéger les patients. L’objectif de notre étude était de connaître le taux de vaccination antigrippale parmi les professionnels de santé travaillant dans le pôle de médecine d’urgences (PMU) d’un centre hospitalier universitaire (CHU) durant l’hiver 2017–2018. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude épidémiologique rétrospective monocentrique sur le PMU. Les critères d’inclusion étaient les professionnels de santé en poste (médecin, infirmier, interne ou aide-soignant) dans les SU de Purpan, Rangueil et/ou au service d’aide médicale urgente de Haute-Garonne (Samu 31) entre le 30 novembre 2017 et le 30 avril 2018. Le critère de jugement principal était défini par la proportion de professionnels de santé vaccinés. Les critères de jugement secondaires étaient la recherche de facteurs motivant la vaccination ou la nonvaccination. Les résultats étaient exprimés en pourcentages avec calcul de l’intervalle de confiance à 95 %. Résultats : Deux cent trente-six professionnels de santé (59 %) ont répondu au questionnaire, 103 (44 %) étaient vaccinés contre la grippe. Les facteurs évoqués pour la vaccination étaient la protection des patients, se protéger soimême et son entourage. L’absence d’envie, l’impression de non-efficacité du vaccin, la peur des effets secondaires et la méconnaissance des principes de la vaccination étaient les facteurs retrouvés pour la non-vaccination. Conclusion : Le taux de vaccination du personnel du PMU du CHU reste faible vis-à-vis des objectifs fixés par Santé publique France qui sont de 75 %. La mise en place d’un professionnel référent dans le service qui effectuerait une vaccination après information et sensibilisation est une piste à évaluer.
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Terracina, Marion, Aurore Thierry y Aurélie Mailloux. "Les troubles musculo-squelettiques des praticiens en orthodontie en France : enquête par auto-questionnaire". Revue d'Orthopédie Dento-Faciale 56, n.º 2 (mayo de 2022): 177–87. http://dx.doi.org/10.1051/odf/2022019.

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Introduction : les troubles musculo-squelettiques (TMS) représentent la première cause de maladies professionnelles indemnisées. Bien que l’orthodontiste soit davantage exposé que la population générale aux différents facteurs de risque, il existe peu de données à ce sujet. L’objectif principal de l’étude est de réaliser un état des lieux de la situation épidémiologique des TMS chez les orthodontistes exerçant en France. Matériel et méthodes : un questionnaire a été adressé aux orthodontistes de France en septembre 2020. Un logiciel d’analyse statistique et l’aide d’une biostatisticienne ont permis la réalisation des analyses statistiques. Résultats : 506 praticiens ont répondu au questionnaire et 84% de l’échantillon a présenté des TMS au cours des 12 derniers mois. Les femmes (p=0,011) et les praticiens âgés (p=0,02) ont été les plus concernés. Le stress, le nombre d’années d’exercice et le nombre de patients par semaine ont été des facteurs significatifs d’apparition des douleurs. Le cou, le dos et les épaules ont été les zones les plus fréquemment citées. La répétitivité de certains gestes (n=243) et la posture de travail inconfortable (n=227) ont été les causes les plus souvent évoquées. Cependant, la plupart des praticiens semblent parvenir à gérer leurs douleurs sans arrêter leur activité professionnelle. Discussion et conclusion : bien que les facteurs de risque d’apparition des TMS soient bien identifiés, ils restent un problème majeur de santé publique. Une formation universitaire et en in-office au sujet des moyens ergonomiques pour prévenir les TMS pourraient diminuer leur survenue.
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Celse, M. H., V. Bonneterre, M. Parson, C. Bernardet, A. Perdrix y R. de Gaudemaris. "Extension du réseau national de vigilance des pathologies professionnelles en service interentreprises : un outil épidémiologique pour la vigilance des risques professionnels". Archives des Maladies Professionnelles et de l'Environnement 67, n.º 5 (octubre de 2006): 725–30. http://dx.doi.org/10.1016/s1775-8785(06)70465-9.

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Simoens, L., C. L. Charrel y L. Plancke. "Santé mentale et conduites suicidaires des médecins généralistes". European Psychiatry 30, S2 (noviembre de 2015): S146. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.293.

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Resumen
Étude épidémiologique, quantitative, centrée sur une population de 2052 médecins généralistes libéraux du Nord–Pas-de-Calais. Avec 287 réponses exploitables, le taux de participation est de 14 %. Un médecin sur 4 (n = 75) déclare avoir déjà présenté des idées suicidaires au cours de sa carrière, 22 déclarent avoir déjà imaginé un scénario suicidaire précis et une personne déclare une tentative de suicide. Le sur-risque de présenter des idées suicidaires est de 3,5 (IC 95 % 1,3–9,5) p = 0,055 chez les médecins âgés de plus de 60 ans et de 2,6 (IC 95 % 1,2–5,6) p = 0,065 chez les médecins stressés par leurs cotisations. Les médecins stressés par la gestion de leur cabinet présentent 12,9 (IC 95 % 3–54,4) fois plus de risque d’avoir des idées suicidaires, p = 0,003 et sont 15,8 (IC 95 % 4,2–59,2) fois plus à risque de faire des plans pour se suicider, p = 0,001. Le sur-risque de burn out ressenti et de dépression est de 12,7 (IC 95 % 2,6–61,3) p = 0,0016 chez les médecins victimes de litiges personnels et de 2,4 (IC 95 % 1,1–5,2) p = 0,0268 en cas de solitude professionnelle ressentie. Le statut de Maître de Stage des Universités et les enfants à charge semblent protéger de la dépression et du désespoir. Une prévalence anormalement élevée des idées suicidaires a bien été mise en évidence. L’âge supérieur à 60 ans, le stress des cotisations et le stress lié à la gestion du cabinet semblent être des marqueurs de risque d’idées suicidaires. Les litiges personnels et la solitude professionnelle ressentie semblent être des marqueurs de risque de burn out et de dépression. Pas de conclusion sur les tentatives de suicide par respect de l’anonymat de l’unique répondant.
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VERRET, C., O. GUIRAUDET, J. TRICHEREAU, R. HAUS-CHEYMOL, S. LAPORAL, S. DURON-MARTINAUD, G. BÉDUBOURG et al. "Aspects épidémiologiques du suicide dans les armées françaises, résultats de la surveillance épidémiologique de 2002 à 2011". Médecine et Armées Vol. 41 No. 1, Volume 41, Numéro 1 (1 de febrero de 2013): 5–14. http://dx.doi.org/10.17184/eac.6645.

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Resumen
L’objectif de cet article est de décrire l’évolution de l’incidence des suicides en population militaire à partir des données de la surveillance épidémiologique des armées, d’améliorer la connaissance des groupes à risque et des circonstances de survenue des suicides. Les données sont issues des fiches spécifiques collectées dans le cadre de la surveillance épidémiologique des armées entre 2002 et 2011 et d’un questionnaire détaillant les circonstances du suicide destiné aux médecins des centres médicaux des armées et de leurs antennes de la France métropolitaine. Le taux d’incidence annuel des suicides dans les armées était de 20,1 p. 100 000 personnes-années, avec un taux augmentant avec l’âge. Ce taux était deux fois plus important chez les hommes, les militaires de l’armée de Terre et la Gendarmerie. La quasi-totalité des cas sont survenus en métropole. L’arme à feu était le moyen le plus souvent employé, suivi de la pendaison. Trois profils ont pu être identifiés lors de l’étude complémentaire : un profil de suicidés ayant vécu des conflits familiaux et/ou professionnels, un profil ayant une pathologie psychiatrique évolutive et un profil sans circonstance particulière.
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Andujar, P., B. Fervers, F. Delva, B. Clin y J. C. Pairon. "Épidémiologie du cancer bronchique en France, Belgique et Suisse – Principaux facteurs de risque environnementaux et professionnels". Revue des Maladies Respiratoires Actualités 16, n.º 2 (octubre de 2024): 2S3–2S9. http://dx.doi.org/10.1016/s1877-1203(24)00069-7.

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Johnston, Cassandra, Vidya Sunil, Dorothea Service, Anne Marie Holt, Gary Garber, Liane Macdonald, Erik Kristjanson, Tony Mazzulli, Romy Olsha y David Ryding. "Intervention en santé publique à un cas nouvellement diagnostiqué d’hépatite C associé à une lacune dans les pratiques de prévention et de contrôle des infections dans un établissement dentaire en Ontario, Canada". Relevé des maladies transmissibles au Canada 47, n.º 7/8 (8 de julio de 2021): 382–88. http://dx.doi.org/10.14745/ccdr.v47i78a08f.

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Resumen
Contexte : La Circonscription sanitaire du district d’Haliburton, Kawartha, Pine Ridge a étudié une exposition dans un établissement dentaire opérationnel de l’Ontario à une infection par le virus de l’hépatite C (VHC) nouvellement diagnostiquée causée par un virus ayant un génotype de l’hépatite C rare. Des lacunes dans la prévention et le contrôle des infections (PCI) et un deuxième cas lié de manière épidémiologique (avec le même génotype inhabituel de l’hépatite C) ont été identifiés, ce qui a entraîné une intervention plus large en santé publique et une enquête sur les éclosions. Objectifs : a) Décrire l’enquête sur un cas d’hépatite C nouvellement diagnostiqué; b) décrire l’intervention en santé publique dans son ensemble, et c) remédier à la pénurie de documentation sur le risque de transmission de la maladie dans les établissements dentaires en raison de lacunes de PCI. Méthodes : Une approche de collaboration avec deux cabinets dentaires, des partenaires en santé publique et des organismes de réglementation a été utilisée. Une inspection de PCI a été effectuée afin de déterminer et d’atténuer le risque de transmission d’infection par le sang dans les installations. Des protocoles appropriés ont été suivis pour l’enquête de PCI et l’intervention en santé publique. Résultats : L’enquête a révélé un risque de transmission potentielle du VHC entre deux cas liés à la même installation dentaire. Aucun autre cas de VHC lié à l’épidémiologie n’a été signalé. Les défis comprenaient le manque de respect des normes de PCI dans l’un des milieux dentaires et la sensibilisation de la communauté dentaire à la transmission du VHC, la coordination avec les organismes de réglementation et les experts en santé publique et la faible participation des patients aux tests de laboratoire. Conclusion : Malgré les défis uniques associés à l’enquête, la Circonscription sanitaire du district d’Haliburton, Kawartha, Pine Ridge a mené avec succès une enquête sur les lacunes de PCI et une intervention en santé publique. Les services de santé publique doivent maintenir des approches de collaboration avec les professionnels de la santé réglementés, leurs organismes de réglementation et les experts en santé publique.
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Agius, Raymond, Vincent Bonneterre, M. Carder, L. Hussey, R. Mcnamee, M. Seed y S. J. Stocks. "Tendances évolutives des maladies professionnelles, évaluation de l’efficacité des interventions préventives, et découvertes de nouveaux risques–le système de surveillance épidémiologique britannique THOR". Archives des Maladies Professionnelles et de l'Environnement 77, n.º 3 (junio de 2016): 437–38. http://dx.doi.org/10.1016/j.admp.2016.03.192.

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Thomas, Myriam, Bruno Polack y Mohamed Mammeri. "<em>Giardia duodenalis</em> en Algérie : une revue dans le cadre du concept Une seule santé". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 77 (20 de mayo de 2024): 1–9. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.37393.

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Resumen
Giardia duodenalis est un parasite protozoaire qui infecte principalement l’intestin grêle de divers mammifères, y compris les humains. Il s’agit d’un complexe d’espèces composé de plusieurs génotypes connus sous le nom d’assemblages A à H. Les assemblages A et B sont considérés comme les plus zoonotiques, présentant ainsi un risque significatif pour la santé humaine, tandis que les assemblages C à H se trouvent chez les animaux de compagnie, le bétail, les rongeurs et les vertébrés marins. La giardiose, due à G. duodenalis, est l’infection parasitaire intestinale la plus courante dans le monde. En Algérie, il existe des données limitées sur l’occurrence et les caractéristiques génétiques de G. duodenalis, entravant la compréhension de son épidémiologie, de son impact et de son potentiel zoonotique. Cette revue se concentre sur la recherche menée en Algérie, couvrant les humains, les animaux et l’environnement, en mettant l’accent sur l’approche «Une seule santé». Les bases de données PubMed et ResearchGate ont été utilisées pour accéder aux publications pertinentes sur la présence de G. duodenalis chez les humains, les animaux ou dans l’environnement de janvier 2000 à avril 2023. Dix-sept publications ont été identifiées, parmi lesquelles seuls quatre articles utilisaient des outils moléculaires pour identifier G. duodenalis. Les résultats ont révélé la présence de G. duodenalis chez les humains, les animaux d’élevage (bovins, ovins et chameaux) et dans l’environnement (échantillons d’eau et de sol). La prévalence et la diversité génétique des isolats de G. duodenalis variaient selon les régions et les groupes d’âge, aussi bien chez les humains que chez les animaux. L’assemblage A était couramment trouvé chez les humains et les animaux, indiquant une transmission zoonotique potentielle. Des études supplémentaires sont nécessaires pour comprendre de manière approfondie la dynamique de transmission de G. duodenalis, son potentiel zoonotique et les implications pour la santé publique et le bien-être animal en Algérie. Aborder G. duodenalis nécessite des efforts collaboratifs dans le cadre du concept «Une seule santé», impliquant des vétérinaires, des biologistes, des écologistes et des professionnels de la santé. La mise en oeuvre de stratégies de prévention et de contrôle adaptées à des régions spécifiques et l'amélioration des pratiques d’hygiène et d’élevage sont essentielles pour réduire la charge de la giardiose tant chez les humains que chez les animaux.
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Karila, L. y A. Wery. "Addiction sexuelle ou hypersexualité : 2 termes différents pour une même pathologie ?" European Psychiatry 29, S3 (noviembre de 2014): 537–38. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.407.

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Resumen
L’addiction sexuelle débute à l’âge adulte jeune avec un ratio hommes/femmes variant de 2 à 5/1. Le nombre de consultation pour ce motif a augmenté en France mais à ce jour, aucune étude épidémiologique n’a été menée. Différents facteurs déclenchent le comportement addictif sexuel (émotions positives, négatives, circonstances environnementales). La consommation sexuelle est excessive et concerne différents supports sexuels. Il y a au moins un orgasme quotidien pendant au moins 6 mois mais celui-ci s’accompagne toujours d’une perte contrôle, d’une perte de temps à préparer le comportement, le réaliser ou à récupérer de ses effets. Les patients dépendants au sexe se construisent une deuxième vie et sont dans la crainte permanente que cette vie, toujours dissociée de l’amour, soit découverte. La réalisation fréquente du comportement sexuel addictif altère les obligations professionnelles, familiales ou sociales. La notion de trouble hypersexualité repose sur des critères cliniques suffisamment fréquents et intenses pour entraîner des altérations du fonctionnement personnel et social sur une période d’au moins 6 mois : perte de temps ; comportements répétitifs, réalisés en réponse à un état dépressif, anxieux, à un ennui, à des événements de vie stressants ; difficultés répétées pour contrôler ou réduire de manière significative des fantasmes/envies/activités sexuelles ; engagement répétitif dans des activités sexuelles en dépit du risque de conséquences physiques ou émotionnelles pour soi ou pour les autres ; fréquence et intensité importantes des comportements sexuels. Il existe différentes formes cliniques qui sont la masturbation compulsive, la consommation compulsive de pornographie, le cybersexe, les conversations érotiques au téléphone, la fréquentation compulsive de clubs, et la séduction compulsive. Les complications de cette pathologie peuvent être d’ordre somatique, psychologique et social. La prise en charge doit être intégrée et multimodale en combinant thérapie cognitive et comportementale, soutien, approche pharmacologique, thérapie de couple et groupes d’auto-support.
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Bedie Toïhen, Lucile Tatiana Sèdomèdji, Géraud Padonou, Charles Jérôme Sossa, Coovi Nonwanou Ignace Tokpanoude, Bayédjè Evrard Koutchoro, Sègnon Eurydice Elvire Djossou y Aguemon Badirou. "Profil épidémiologique de la surcharge pondérale chez les travailleurs : cas du personnel du Ministère du Travail et de la Fonction Publique au BENIN en 2023". European Scientific Journal, ESJ 20, n.º 30 (31 de octubre de 2024): 123. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2024.v20n30p123.

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Resumen
Introduction : La question de la surcharge pondérale a été identifiée comme étant l’un des principaux problèmes de santé publique du XXIe siècle non seulement à cause de sa prévalence élevée, mais également à cause de sa progression rapide au cours des dernières décennies. La présente étude vise à déterminer le profil épidémiologique de la surcharge pondérale chez les travailleurs du Ministère du Travail et de la Fonction Publique (MTFP) en 2023 au Bénin. Matériels et méthodes : Il s'agit d'une étude transversale descriptive menée du 16 août au 17 décembre 2023 au sein du personnel du MTFP. Les variables à l’étude étaient la surcharge pondérale, les caractéristiques sociodémographiques, professionnelles et alimentaires, le mode de vie, les facteurs anthropométriques et les antécédents familiaux d’obésité. Il a été procédé à un recrutement exhaustif des travailleurs répondant à nos critères d’inclusion et à une enquête par questionnaire. Les données ont été analysées à l'aide du logiciel R 4.0.4. Résultats : Au total, 379 travailleurs ont été inclus dans notre étude. L’âge moyen des travailleurs enquêtés était de 44,86 ans ± 7,67 ans, avec 202 (53,30%) travailleurs d’au moins 45 ans. Les hommes prédominaient avec un effectif de 228 (60,16%). La prévalence de la surcharge pondérale était de 63,32% (240 travailleurs), les femmes étant dans une proportion de 52,50% (126 femmes). Chez ces travailleurs en surcharge pondérale, il est observé le déplacement pour le service en voiture chez 54,17%, des membres de famille collatéraux généralement en surcharge pondérale chez 33,75%, une faible activité physique chez 64,58%, la consommation fréquente d’aliments sucrés chez 31,67%, la consommation fréquente de la pâte de maïs chez 19,17%, le grignotage chez 88,33%, l’hypertension artérielle chez 42,08% et le diabète chez 52,50%. Conclusion : La prévalence de la surcharge pondérale chez les travailleurs du MTFP, de 63,32%, est élevée et les facteurs de risque sont multiples. Pour pallier la croissance de ce problème de santé publique, l’éducation et la sensibilisation des travailleurs sur ces facteurs s’avère nécessaire. Introduction: The issue of overweight has been identified as one of the major public health problems of the 21st century, not only because of its high prevalence but also because of its rapid progression over recent decades. The aim of this study was to determine the epidemiological profile of overweight among Ministry of Labour and Public Service (MTFP) workers in 2023 in Benin. Materials and methods: This was a descriptive cross-sectional study conducted from 16 August to 17 December 2023 among MTFP staff. The study variables were overweight, sociodemographic, occupational and dietary characteristics, lifestyle, anthropometric factors and family history of obesity. All workers meeting our inclusion criteria were recruited and a questionnaire survey was carried out. Data were analysed using R 4.0.4 software. Results: A total of 379 workers were included in our study. The mean age of the workers surveyed was 44.86 ± 7.67 years, with 202 (53.30%) workers at least 45 years old. Men predominated, with 228 (60.16%). The prevalence of overweight was 63.32% (240 workers), with women accounting for 52.50% (126 women). Among these overweight workers, 54.17% traveled to work by car, 33.75% generally had collateral family members overweight, 64.58% were not very physically active, 31.67% frequently ate sugary foods, 19.17% frequently ate corn dough, 88.33% snacked, 42.08% had high blood pressure and 52.50% had diabetes. Conclusion: The prevalence of overweight among MTFP workers, at 63.32%, is high, and the risk factors are multiple. To counteract the growth of this public health problem, workers need to be educated and made aware of these factors.
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GROSCLAUDE, Jeanne y M. THIBIER. "Spécificités de l'élevage de ruminants en montagne". INRAE Productions Animales 27, n.º 1 (2 de abril de 2014): 3–4. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.1.3048.

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DOSSIER : Spécificités de l’élevage de ruminants en montagne Avant-propos Dans le cadre de l’organisation d’une séance annuelle commune, l’Académie d’Agriculture de France et l’Académie Vétérinaire de France ont choisi pour 2013 le thème de l’élevage en montagne (séance publique du 17 avril 3013). Sur fond de crise, d’évolution des politiques agricoles européennes et de fluctuation des revenus des éleveurs, l’Académie d’Agriculture, et plus particulièrement la section « Production Animale », réfléchit sur les conditions de restauration de perspectives positives pour l’élevage ; elle assume l’hypothèse qu’une clé est l’ancrage territorial de cette activité, associé à un effort d’imagination pour valoriser des produits propres à combler l’attente des citoyens. Choisir en premier lieu d’approfondir l’évolution de l’élevage en montagne et d’en analyser quelques traits spécifiques est un prologue tout indiqué pour cette réflexion. De manière convergente l’Académie Vétérinaire, confrontée à la déprise territoriale du métier de vétérinaire notamment dans les zones dites difficiles ou défavorisées que représentent certaines régions de montagne, a relevé de manière frappante les risques associés, sur les plans sanitaire et épidémiologique, aux systèmes de transhumance et de mise en commun des troupeaux toutes générations confondues, loin de leurs « camps de base » et des yeux attentifs de leurs propriétaires. Rassembler des troupes issues d’exploitations multiples, c’est aussi favoriser les échanges de leurs agents pathogènes respectifs risquant ainsi d’exposer brutalement à de tels agents des jeunes peu ou pas immunisés. Dans les milieux de montagne la détection précoce des maladies est rendue difficile par la dissémination des animaux sur de vastes territoires. Loin de toute vision rousseauiste sur la salubrité et la paix des alpages, l’élevage de montagne est de plus confronté à des prédateurs tolérés voire défendus par les profanes (ours et loup) et à la mitoyenneté avec une faune sauvage porteuse d’agents pathogènes non contrôlés, parfois responsables de zoonoses (agent de la brucellose, notamment). Le thème de l’élevage des ruminants en montagne était donc particulièrement bienvenu pour cette séance commune. L’Editeur d’« Inra Productions Animales », René Baumont, a bien voulu reconnaître l’intérêt des travaux présentés en cette occasion sur quelques aspects géographique, technique, économique, historique et sanitaire, même s’ils ne traitent qu’une partie des problèmes de l’élevage en montagne. Grâce à ses exigences, et à celles des lecteurs critiques des articles, ce dossier a pris figure et pourra constituer une base estimable de références pour de nombreux lecteurs intéressés à l’élevage en montagne. Dans le respect de la pluralité professionnelle représentée dans nos académies nous avons demandé à de jeunes chercheurs d’une part, à des professionnels praticiens en activité d’autre part, de présenter différentes facettes des forces et faiblesses de ces systèmes pastoraux. Bruno Martin, avec Michel Lherm et Claude Béranger, dresse un panorama très documenté, dans l’espace et dans le temps, des atouts qui ont permis à des éleveurs dynamiques et imaginatifs demaintenir par leurs initiatives et leur sens de l’entraide la stabilité économique de ces modes de production, tout en assurant un service écologique par la préservation de milieux fragiles, qui légitime des soutiens publics spécifiques. Stabilité, il est vrai, à un niveau de revenus moindre que leurs homologues des plaines, beaucoup plus affectés par la crise de l’élevage. L’avenir de la production de ruminants en montagne passe comme en plaine par la nécessaire maîtrise des coûts, mais surtout par la capacité des filières animales à valoriser les atouts spécifiques de ces territoires notamment autour de la notion de paniers de biens. Marie Dervillé, avec Gilles Allaire, s’interroge sur le devenir de la production laitière de montagne après la suppression en 2015 des quotas laitiers protecteurs. Détaillant les mécanismes de concurrence entre montagne et plaine d’une part, et entre différentes régions de montagne d’autre part, elle montre que la différenciation des productions de montagne par rapport à celles qui peuvent être obtenues en plaine est la stratégie essentielle d’adaptation à la libéralisation des marchés. Développer au niveau d’un territoire une capacité d’innovation et la construction d’une réputation collective, répondant à l’imaginaire des citoyens, conditionnera la survie de la production laitière et fromagère de montagne. Jean-Pierre Alzieu, en collaboration avec Jeanne Brugère-Picoux et Christophe Brard, montre que les dominantes pathologiques sont d’abord et surtout des maladies dites de groupe, principalement d’étiologie infectieuse. Il explicite les raisons de la plus grande susceptibilité sanitaire de ce type de conduite des troupeaux, face à une diversité de maladies (respiratoires, parasitaires ou boiteries entre autres) qui vont trouver dans le pâturage de montagne des conditions favorables à leur propagation. S’il existe au sein du troupeau un ou plusieurs états cliniques avant la montée à l’estive, ceux-ci seront amplifiés et propagés aux autres animaux réunis, d’où l’importance primordiale des mesures prophylactiques en amont et notamment durant l’hivernage. Christophe Roy présente, au regard de ces conditions sanitaires particulières, les contraintes spécifiques à l’activité vétérinaire en montagne. Celles-ci contribuent à une légère découverture du maillage vétérinaire. Or, la veille sanitaire est très importante en montagne, sans doute plus qu’ailleurs étant donné les risques liés à l’élevage dans ces régions. L’auteur nous livre quelques pistes d’adaptation afin de maintenir une offre de service aussi efficace et performante que possible alors que l’engouement pour les produits de montagne, notamment fromagers, appelle une vigilance soutenue. Outre ces avertissements sanitaires, des alertes sont perceptibles : une partie de la production laitière, trop générique, résistera mal à la concurrence des plaines. Des appétits fonciers apparaissent, pas seulement pour des activités de loisir consommatrices de territoires et de ressources en eau : des compétitions nouvelles pour l’accès aux estives apparaissent avec des investisseurs aux capacités financières affirmées. A un titre ou un autre tous les auteurs de ce dossier soulignent néanmoins les atouts de cette production montagnarde, basée sur une culture collective d’acteurs durs au labeur : recours à une ressource herbagère peu coûteuse, utilisation de races locales rustiques, référence à des terroirs évocateurs de dépaysement, robustesse d’une activité fromagère calée sur des appellations contrôlées et dans laquelle les urbains se plaisent à reconnaître une naturalité respectueuse du bien-être animal, au servicedu maintien de milieux et de paysages à préserver. La conjonction d’acteurs de montagne combatifs et sobres, de citoyens avides d’images pastorales devrait favoriser l’acceptation de soutiens financiers spécifiques et la pérennisation économique de systèmes d’élevages ancrés sur ces territoires tout en sachant s’adapter.
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Maciel, Danilo Pereira Garcia, José Leandro Tomaz Medeiros, Mariana Freitas da Silva, Matheus Freitas da Silva, Amanda Alves Fecury, Claudio Alberto Gellis de Mattos Dias, Euzébio de Oliveira, Carla Viana Dendasck, Donizete Vago Daher y Maria Helena Mendonça de Araújo. "Profil épidémiologique des accidents avec exposition à des matières biologiques survenus chez des travailleurs de l’État d’Amapá, en Amazonie, au Brésil, de 2015 à 2019". Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento, 8 de marzo de 2021, 127–41. http://dx.doi.org/10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/sante/exposition-a-des-matieres.

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Les expositions accidentelles avec des instruments tranchants sont les accidents du travail les plus courants impliquant des professionnels et des étudiants en milieu hospitalier. L’accident avec du matériel biologique (MB) résulte d’un contact direct entre le sang et des fluides organiques génitaux ou séreux, avec une peau, des muqueuses malsaines ou par inoculation percutanée directe à travers des objets pointus. L’objectif de ce travail était de caractériser le profil épidémiologique des accidents avec exposition à des matières biologiques survenus chez des travailleurs de l’État d’Amapá, en Amazonie, au Brésil, entre 2015 et 2019, en analysant le nombre, le type d’événements, la profession et circonstance de l’accident. Une étude épidémiologique rétrospective, descriptive et transversale a été réalisée avec une approche quantitative. Ainsi, la base de données du Système d’information sur les maladies à déclaration obligatoire (SINAN) a été recherchée à la recherche d’enregistrements faisant référence aux notifications d’accidents avec du matériel biologique, survenus dans l’État d’Amapá entre 2015 et 2019, enregistrés par le Centre de surveillance de la santé au travail (NVST) / Centre de référence pour la santé au travail (CEREST / AP). Les expositions professionnelles à des matières biologiques représentent un risque potentiel de transmission de maladies. Donner l’ordre aux travailleurs de signaler immédiatement les accidents est essentiel pour alimenter le système de notification. En ce qui concerne les circonstances, les deux causes les plus fréquemment rencontrées étaient avec des valeurs proches l’une de l’autre, l’administration de médicaments (21,6%) et une élimination inadéquate du matériel (20%). Cette élimination incorrecte démontre le manque de zèle des professionnels pour leur propre santé.
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Gerrer, P. A., M. C. Delignette, E. Deberdt y P. Ray. "Évaluation de l’épuisement professionnel chez les internes et jeunes médecins urgentistes". Annales françaises de médecine d’urgence, 2021. http://dx.doi.org/10.3166/afmu-2021-0350.

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Objectifs : Environnements stimulants mais stressants et exigeants, les structures d’urgences exposent les professionnels de santé à un risque accru de syndrome d’épuisement professionnel (SEP). Notre étude avait pour but d’évaluer la prévalence du SEP chez les internes et jeunes médecins urgentistes de Bourgogne-Franche-Comté. Méthodes : Étude épidémiologique descriptive, prospective, multicentrique réalisée de juin à août 2020. Les internes de médecine d’urgence (DES MU 1, 2, 3) et médecins urgentistes (senior diplômé du DESC MU ≤ 3 ans) dépendant des universités de Besançon et de Dijon ont répondu à un questionnaire comprenant des outils d’évaluation du SEP, de l’anxiété et de la dépression. Résultats : Le taux de réponse a été de 70 % (respectivement de 62 % pour Besançon et de 77 % pour Dijon). Quatrevingt-un praticiens (âge moyen de 29 ans) ont répondu, 41 internes de DES MU et 40 médecins urgentistes. Quarante-trois d’entre eux (53 %) présentaient des critères de SEP, 31 (38 %) des marqueurs d’anxiété et cinq des critères de dépression. On relevait un taux plus important de critères de SEP chez les jeunes seniors versus les internes (16 vs 27, p = 0,02). Il n’y avait pas de différence selon l’âge, le lieu d’exercice ou l’absence de congés récents. Il existait une faible concordance entre les marqueurs de SEP et les marqueurs d’anxiété ou de dépression. Conclusion : La majorité des jeunes praticiens urgentistes interrogés présente des critères de SEP. Cette problématique doit être prise en compte afin d’améliorer la qualité de vie au travail.
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Ducher, J. L., P. M. Llorca, S. Callahan y I. de Chazeron. "Épidémiologie descriptive du risque suicidaire dans le système médical français de médecine générale: Descriptive epidemiology of suicide risk in a French general medicine health care system". Canadian Journal of Psychiatry, 28 de septiembre de 2020, 070674372096174. http://dx.doi.org/10.1177/0706743720961741.

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Objectif: La prévention du suicide passe certainement par une meilleure connaissance du risque suicidaire en soins primaires. Un certain nombre de publications internationales se sont intéressées à évaluer celui-ci, mais le plus souvent, auprès de populations particulières de consultants : patients jeunes, âgés, anhédoniques, dépressifs, etc. Notre étude analyse la prévalence du risque suicidaire chez des patients consultant en médecine générale quel que soit leur motif de consultation, somatique ou psychiatrique, leur pathologie ou leur âge. Méthode: Cette étude transversale a été menée auprès de patients adultes (inclusion de 827 sujets) venus consulter un panel de praticiens généralistes français sélectionnés de manière aléatoire. Ils ont rempli un auto-questionnaire validé (aRSD) évaluant leur risque suicidaire sur les 15 jours précédents et renseigné certaines données personnelles et professionnelles. Résultats: Les 757 dossiers (483 femmes; 274 hommes), totalement utilisables, montrent que près d’un quart des consultants (24,3 %) présente un risque suicidaire positif au cours des 15 jours précédant leur consultation et 6,3 %, un risque sévère (aRSD ≥ 7) avec idées et envie de passer à l’acte. Lorsque le motif de consultation est psychiatrique, 64,6 % de ces consultants ont un score aRSD positif. Une fois sur deux, il s’agit même d’un risque sévère. Conclusions: Ces données montrent l’importance de la prévalence du risque suicidaire en médecine générale. Elles confirment le rôle majeur que peuvent jouer les praticiens de soins primaires dans les actions de prévention du risque suicidaire. Elles montrent également l’apport que pourrait représenter l’utilisation d’un auto-questionnaire évaluant rapidement l’intentionnalité suicidaire dans le dépistage de celle-ci.
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Leclerc, Véronique, Alexandre Tremblay y Chani Bonventre. "Anthropologie médicale". Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.125.

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L’anthropologie médicale est un sous-champ de l’anthropologie socioculturelle qui s’intéresse à la pluralité des systèmes médicaux ainsi qu’à l’étude des facteurs économiques, politiques et socioculturels ayant un impact sur la santé des individus et des populations. Plus spécifiquement, elle s’intéresse aux relations sociales, aux expériences vécues, aux pratiques impliquées dans la gestion et le traitement des maladies par rapport aux normes culturelles et aux institutions sociales. Plusieurs généalogies de l’anthropologie médicale peuvent être retracées. Toutefois, les monographies de W.H.R. Rivers et d’Edward Evans-Pritchard (1937), dans lesquelles les représentations, les connaissances et les pratiques en lien avec la santé et la maladie étaient considérées comme faisant intégralement partie des systèmes socioculturels, sont généralement considérées comme des travaux fondateurs de l’anthropologie médicale. Les années 1950 ont marqué la professionnalisation de l’anthropologie médicale. Des financements publics ont été alloués à la discipline pour contribuer aux objectifs de santé publique et d’amélioration de la santé dans les communautés économiquement pauvres (Good 1994). Dans les décennies qui suivent, les bases de l’anthropologie médicale sont posées avec l’apparition de nombreuses revues professionnelles (Social Science & Medicine, Medical Anthropology, Medical Anthropology Quarterly), de manuels spécialisés (e.g. MacElroy et Townsend 1979) et la formation du sous-groupe de la Society for Medical Anthropology au sein de l’American Anthropological Association (AAA) en 1971, qui sont encore des points de références centraux pour le champ. À cette époque, sous l’influence des théories des normes et du pouvoir proposées par Michel Foucault et Pierre Bourdieu, la biomédecine est vue comme un système structurel de rapports de pouvoir et devient ainsi un objet d’étude devant être traité symétriquement aux autres systèmes médicaux (Gaines 1992). L’attention portée aux théories du biopouvoir et de la gouvernementalité a permis à l’anthropologie médicale de formuler une critique de l’hégémonie du regard médical qui réduit la santé à ses dimensions biologiques et physiologiques (Saillant et Genest 2007 : xxii). Ces considérations ont permis d’enrichir, de redonner une visibilité et de l’influence aux études des rationalités des systèmes médicaux entrepris par Evans-Pritchard, et ainsi permettre la prise en compte des possibilités qu’ont les individus de naviguer entre différents systèmes médicaux (Leslie 1980; Lock et Nguyen 2010 : 62). L’aspect réducteur du discours biomédical avait déjà été soulevé dans les modèles explicatifs de la maladie développés par Arthur Kleinman, Leon Eisenberg et Byron Good (1978) qui ont introduit une distinction importante entre « disease » (éléments médicalement observables de la maladie), « illness » (expériences vécues de la maladie) et « sickness » (aspects sociaux holistes entourant la maladie). Cette distinction entre disease, illness et sickness a joué un rôle clé dans le développement rapide des perspectives analytiques de l’anthropologie médicale de l’époque, mais certaines critiques ont également été formulées à son égard. En premier lieu, Allan Young (1981) formule une critique des modèles explicatifs de la maladie en réfutant l'idée que la rationalité soit un model auquel les individus adhèrent spontanément. Selon Young, ce modèle suggère qu’il y aurait un équivalant de structures cognitives qui guiderait le développement des modèles de causalité et des systèmes de classification adoptées par les personnes. Au contraire, il propose que les connaissances soient basées sur des actions, des relations sociales, des ressources matérielles, avec plusieurs sources influençant le raisonnement des individus qui peuvent, de plusieurs manières, diverger de ce qui est généralement entendu comme « rationnel ». Ces critiques, ainsi que les études centrées sur l’expérience des patients et des pluralismes médicaux, ont permis de constater que les stratégies adoptées pour obtenir des soins sont multiples, font appel à plusieurs types de pratiques, et que les raisons de ces choix doivent être compris à la lumière des contextes historiques, locaux et matériaux (Lock et Nguyen 2010 : 63). Deuxièmement, les approches de Kleinman, Eisenberger et Good ont été critiquées pour leur séparation artificielle du corps et de l’esprit qui représentait un postulat fondamental dans les études de la rationalité. Les anthropologues Nancy Scheper-Hughes et Margeret Lock (1987) ont proposé que le corps doit plutôt être abordé selon trois niveaux analytiques distincts, soit le corps politique, social et individuel. Le corps politique est présenté comme étant un lieu où s’exerce la régulation, la surveillance et le contrôle de la différence humaine (Scheper-Hughes et Lock 1987 : 78). Cela a permis aux approches féministes d’aborder le corps comme étant un espace de pouvoir, en examinant comment les discours sur le genre rendent possible l’exercice d’un contrôle sur le corps des femmes (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Les premiers travaux dans cette perspective ont proposé des analyses socioculturelles de différents contextes entourant la reproduction pour contrecarrer le modèle dominant de prise en charge médicale de la santé reproductive des femmes (Martin 1987). Pour sa part, le corps social renvoie à l’idée selon laquelle le corps ne peut pas être abordé simplement comme une entité naturelle, mais qu’il doit être compris en le contextualisant historiquement et socialement (Lupton 2000 : 50). Finalement, considérer le corps individuel a permis de privilégier l’étude de l’expérience subjective de la maladie à travers ses variations autant au niveau individuel que culturel. Les études de l’expérience de la santé et la maladie axées sur l’étude des « phénomènes tels qu’ils apparaissent à la conscience des individus et des groupes d’individus » (Desjarlais et Throop 2011 : 88) se sont avérées pertinentes pour mieux saisir la multitude des expériences vécues des états altérés du corps (Hofmann et Svenaeus 2018). En somme, les propositions de ces auteurs s’inscrivent dans une anthropologie médicale critique qui s’efforce d’étudier les inégalités socio-économiques (Scheper-Hughes 1992), l’accès aux institutions et aux savoirs qu’elles produisent, ainsi qu’à la répartition des ressources matérielles à une échelle mondiale (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Depuis ses débuts, l’anthropologie médicale a abordé la santé globale et épidémiologique dans le but de faciliter les interventions sur les populations désignées comme « à risque ». Certains anthropologues ont développé une perspective appliquée en épidémiologie sociale pour contribuer à l’identification de déterminants sociaux de la santé (Kawachi et Subramanian 2018). Plusieurs de ces travaux ont été critiqués pour la culturalisation des pathologies touchant certaines populations désignées comme étant à risque à partir de critères basés sur la stigmatisation et la marginalisation de ces populations (Trostle et Sommerfeld 1996 : 261). Au-delà des débats dans ce champ de recherche, ces études ont contribué à la compréhension des dynamiques de santé et de maladie autant à l’échelle globale, dans la gestion des pandémies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qu’aux échelles locales avec la mise en place de campagnes de santé publique pour faciliter l’implantation de mesures sanitaires, telles que la vaccination (Dubé, Vivion et Macdonald 2015). L’anthropologie a contribué à ces discussions en se penchant sur les contextes locaux des zoonoses qui sont des maladies transmissibles des animaux vertébrés aux humains (Porter 2013), sur la résistance aux antibiotiques (Landecker 2016), comme dans le cas de la rage et de l’influenza (Wolf 2012), sur les dispositifs de prévention mis en place à une échelle mondiale pour éviter l’apparition et la prolifération d’épidémies (Lakoff 2010), mais aussi sur les styles de raisonnement qui sous-tendent la gestion des pandémies (Caduff 2014). Par ailleurs, certains auteur.e.s ont utilisé le concept de violence structurelle pour analyser les inégalités socio-économiques dans le contexte des pandémies de maladies infectieuses comme le sida, la tuberculose ou, plus récemment, l’Ébola (Fassin 2015). Au-delà de cet aspect socio-économique, Aditya Bharadwaj (2013) parle d’une inégalité épistémique pour caractériser des rapports inégaux dans la production et la circulation globale des savoirs et des individus dans le domaine de la santé. Il décrit certaines situations comme des « biologies subalternes », c’est à dire des états de santé qui ne sont pas reconnus par le système biomédical hégémonique et qui sont donc invisibles et vulnérables. Ces « biologies subalternes » sont le revers de citoyennetés biologiques, ces dernières étant des citoyennetés qui donnes accès à une forme de sécurité sociale basée sur des critères médicaux, scientifiques et légaux qui reconnaissent les dommages biologiques et cherche à les indemniser (Petryna 2002 : 6). La citoyenneté biologique étant une forme d’organisation qui gravite autour de conditions de santé et d’enjeux liés à des maladies génétiques rares ou orphelines (Heath, Rapp et Taussig 2008), ces revendications mobilisent des acteurs incluant les institutions médicales, l’État, les experts ou encore les pharmaceutiques. Ces études partagent une attention à la circulation globale des savoirs, des pratiques et des soins dans la translation — ou la résistance à la translation — d’un contexte à un autre, dans lesquels les patients sont souvent positionnés entre des facteurs sociaux, économiques et politiques complexes et parfois conflictuels. L’industrie pharmaceutique et le développement des technologies biomédicales se sont présentés comme terrain important et propice pour l’analyse anthropologique des dynamiques sociales et économiques entourant la production des appareils, des méthodes thérapeutiques et des produits biologiques de la biomédecine depuis les années 1980 (Greenhalgh 1987). La perspective biographique des pharmaceutiques (Whyte, Geest et Hardon 2002) a consolidé les intérêts et les approches dans les premières études sur les produits pharmaceutiques. Ces recherches ont proposé de suivre la trajectoire sociale des médicaments pour étudier les contextes d’échanges et les déplacements dans la nature symbolique qu’ont les médicaments pour les consommateurs : « En tant que choses, les médicaments peuvent être échangés entre les acteurs sociaux, ils objectivent les significations, ils se déplacent d’un cadre de signification à un autre. Ce sont des marchandises dotées d’une importance économique et de ressources recelant une valeur politique » (traduit de Whyte, Geest et Hardon 2002). D’autres ont davantage tourné leur regard vers les rapports institutionnels, les impacts et le fonctionnement de « Big Pharma ». Ils se sont intéressés aux processus de recherche et de distribution employés par les grandes pharmaceutiques à travers les études de marché et les pratiques de vente (Oldani 2014), l’accès aux médicaments (Ecks 2008), la consommation des produits pharmaceutiques (Dumit 2012) et la production de sujets d’essais cliniques globalisés (Petryna, Lakoff et Kleinman 2006), ainsi qu’aux enjeux entourant les réglementations des brevets et du respect des droits politiques et sociaux (Ecks 2008). L’accent est mis ici sur le pouvoir des produits pharmaceutiques de modifier et de changer les subjectivités contemporaines, les relations familiales (Collin 2016), de même que la compréhensions du genre et de la notion de bien-être (Sanabria 2014). Les nouvelles technologies biomédicales — entre autres génétiques — ont permis de repenser la notion de normes du corps en santé, d'en redéfinir les frontières et d’intervenir sur le corps de manière « incorporée » (embodied) (Haraway 1991). Les avancées technologiques en génomique qui se sont développées au cours des trois dernières décennies ont soulevé des enjeux tels que la généticisation, la désignation de populations/personnes « à risque », l’identification de biomarqueurs actionnables et de l’identité génétique (TallBear 2013 ; Lloyd et Raikhel 2018). Au départ, le modèle dominant en génétique cherchait à identifier les gènes spécifiques déterminant chacun des traits biologiques des organismes (Lock et Nguyen 2010 : 332). Cependant, face au constat que la plupart des gènes ne codaient par les protéines responsables de l’expression phénotypique, les modèles génétiques se sont depuis complexifiés. L’attention s’est tournée vers l’analyse de la régulation des gènes et de l’interaction entre gènes et maladies en termes de probabilités (Saukko 2017). Cela a permis l’émergence de la médecine personnalisée, dont les interventions se basent sur l’identification de biomarqueurs personnels (génétiques, sanguins, etc.) avec l’objectif de prévenir l’avènement de pathologies ou ralentir la progression de maladies chroniques (Billaud et Guchet 2015). Les anthropologues de la médecine ont investi ces enjeux en soulevant les conséquences de cette forme de médecine, comme la responsabilisation croissante des individus face à leur santé (Saukko 2017), l’utilisation de ces données dans l’accès aux assurances (Hoyweghen 2006), le déterminisme génétique (Landecker 2011) ou encore l’affaiblissement entre les frontières de la bonne santé et de la maladie (Timmermans et Buchbinder 2010). Ces enjeux ont été étudiés sous un angle féministe avec un intérêt particulier pour les effets du dépistage prénatal sur la responsabilité parentale (Rapp 1999), l’expérience de la grossesse (Rezende 2011) et les gestions de l’infertilité (Inhorn et Van Balen 2002). Les changements dans la compréhension du modèle génomique invitent à prendre en considération plusieurs variables en interaction, impliquant l’environnement proche ou lointain, qui interagissent avec l’expression du génome (Keller 2014). Dans ce contexte, l’anthropologie médicale a développé un intérêt envers de nouveaux champs d’études tels que l’épigénétique (Landecker 2011), la neuroscience (Choudhury et Slaby 2016), le microbiome (Benezra, DeStefano et Gordon 2012) et les données massives (Leonelli 2016). Dans le cas du champ de l’épigénétique, qui consiste à comprendre le rôle de l’environnement social, économique et politique comme un facteur pouvant modifier l’expression des gènes et mener au développement de certaines maladies, les anthropologues se sont intéressés aux manières dont les violences structurelles ancrées historiquement se matérialisent dans les corps et ont des impacts sur les disparités de santé entre les populations (Pickersgill, Niewöhner, Müller, Martin et Cunningham-Burley 2013). Ainsi, la notion du traumatisme historique (Kirmayer, Gone et Moses 2014) a permis d’examiner comment des événements historiques, tels que l’expérience des pensionnats autochtones, ont eu des effets psychosociaux collectifs, cumulatifs et intergénérationnels qui se sont maintenus jusqu’à aujourd’hui. L’étude de ces articulations entre conditions biologiques et sociales dans l’ère « post-génomique » prolonge les travaux sur le concept de biosocialité, qui est défini comme « [...] un réseau en circulation de termes d'identié et de points de restriction autour et à travers desquels un véritable nouveau type d'autoproduction va émerger » (Traduit de Rabinow 1996:186). La catégorie du « biologique » se voit alors problématisée à travers l’historicisation de la « nature », une nature non plus conçue comme une entité immuable, mais comme une entité en état de transformation perpétuelle imbriquée dans des processus humains et/ou non-humains (Ingold et Pálsson 2013). Ce raisonnement a également été appliqué à l’examen des catégories médicales, conçues comme étant abstraites, fixes et standardisées. Néanmoins, ces catégories permettent d'identifier différents états de la santé et de la maladie, qui doivent être compris à la lumière des contextes historiques et individuels (Lock et Nguyen 2010). Ainsi, la prise en compte simultanée du biologique et du social mène à une synthèse qui, selon Peter Guarnaccia, implique une « compréhension du corps comme étant à la fois un système biologique et le produit de processus sociaux et culturels, c’est-à-dire, en acceptant que le corps soit en même temps totalement biologique et totalement culturel » (traduit de Guarnaccia 2001 : 424). Le concept de « biologies locales » a d’abord été proposé par Margaret Lock, dans son analyse des variations de la ménopause au Japon (Lock 1993), pour rendre compte de ces articulations entre le matériel et le social dans des contextes particuliers. Plus récemment, Niewöhner et Lock (2018) ont proposé le concept de biologies situées pour davantage contextualiser les conditions d’interaction entre les biologies locales et la production de savoirs et de discours sur celles-ci. Tout au long de l’histoire de la discipline, les anthropologues s’intéressant à la médecine et aux approches de la santé ont profité des avantages de s’inscrire dans l’interdisciplinarité : « En anthropologie médical, nous trouvons qu'écrire pour des audiences interdisciplinaires sert un objectif important : élaborer une analyse minutieuse de la culture et de la santé (Dressler 2012; Singer, Dressler, George et Panel 2016), s'engager sérieusement avec la diversité globale (Manderson, Catwright et Hardon 2016), et mener les combats nécessaires contre le raccourcies des explications culturelles qui sont souvent déployées dans la littérature sur la santé (Viruell-Fuentes, Miranda et Abdulrahim 2012) » (traduit de Panter-Brick et Eggerman 2018 : 236). L’anthropologie médicale s’est constituée à la fois comme un sous champ de l’anthropologie socioculturelle et comme un champ interdisciplinaire dont les thèmes de recherche sont grandement variés, et excèdent les exemples qui ont été exposés dans cette courte présentation.
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