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Böeseken, J. y P. J. Bilheimer. "La réduction catalytique avec du platine: (Róle du dissolvant)". Recueil des Travaux Chimiques des Pays-Bas et de la Belgique 35, n.º 8 (3 de septiembre de 2010): 288–98. http://dx.doi.org/10.1002/recl.19160350802.

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2

Böeseken, J., O. B. van der Weide y C. P. Mom. "La réduction catalytique en présence de platine et de palladium". Recueil des Travaux Chimiques des Pays-Bas et de la Belgique 35, n.º 7 (3 de septiembre de 2010): 260–87. http://dx.doi.org/10.1002/recl.19160350703.

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3

Bergel, Alain, Hélène Durliat y Maurice Comtat. "Tentatives de régénération du coenzyme NaDh par réduction électrochimique et hydrogénation catalytique". Journal de Chimie Physique 84 (1987): 593–98. http://dx.doi.org/10.1051/jcp/1987840593.

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4

Bachari, Khaldoun, Rabah Bouarab y Ouiza Chérifi. "Production d’Hydrogène via le Procédé Catalytique CH4 + CO2". Journal of Renewable Energies 4, n.º 2 (31 de diciembre de 2001): 101–5. http://dx.doi.org/10.54966/jreen.v4i2.1002.

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Resumen
La réaction de reformage du méthane par le CO2 en gaz de synthèse (H2, CO) a été étudiée sur catalyseurs à base de nickel, cobalt et de terres rares supportés. Les solides catalytiques ont été préparés par imprégnation sèche et caractérisés par absorption atomique et par la diffraction des rayons-X. La production d’hydrogène est remarquablement influencée par la nature de la phase métallique et des supports utilisés. L’ordre décroissent des conversions de CO2 et de CH4 ainsi que la production d’hydrogène des catalyseurs supportés sur silice est : Ru, Ni, Rh, Pt, Co. En revanche, l’activité des catalyseurs supportés sur l’alumine suit la séquence suivante : Rh , Ru, Pt.
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5

Delahay, G., S. Kieger, B. Neveua y B. Coq. "Réduction catalytique sélective de NO par NH3 en présence d'oxygène sur zéolithes NaY échangées au cuivre". Journal de Chimie Physique et de Physico-Chimie Biologique 96, n.º 3 (marzo de 1999): 443–54. http://dx.doi.org/10.1051/jcp:1999151.

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Hubert, Marie-Hélène. "Réduction des émissions des CO2 chinoises et gaz de schiste". Revue française d'économie XXXI, n.º 3 (2016): 51. http://dx.doi.org/10.3917/rfe.163.0051.

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7

Viard, A. "Réduction des émissions de CO2 au sein de l'Union européenne". Revue Générale des Chemins de Fer 1999, n.º 1 (enero de 1999): 51–54. http://dx.doi.org/10.1016/s0035-3183(99)80037-7.

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Zugravu, Natalia, Katrin Millock y Gérard Duchene. "Les facteurs de la dépollution dans les pays en transition". Recherches économiques de Louvain 75, n.º 4 (diciembre de 2009): 461–501. http://dx.doi.org/10.1017/s0770451800005534.

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Resumen
RésuméLes pays en transition ont considérablement réduit leurs émissions de CO2 entre 1995 et 2003. Cette performance est-elle due à l'application d'une politique volontariste de la part des gouvernements, ou bien est-elle un simple effet collatéral de la transformation industrielle majeure subie par ces pays ? Nous tentons de répondre à cette question en développant deux équations structurelles pour la demande (émissions) et l'offre (politique) de pollution. L'équation de l'offre prend en compte la qualité institutionnelle du pays, aussi bien que les préférences des consommateurs pour la qualité de l'environnement. Nos résultats montrent que, toutes choses égales par ailleurs, l'effet d'échelle de la production seul aurait expliqué une augmentation de 31 % des émissions industrielles de CO2 dans les pays en transition entre 1995 et 2003, et l'effet de structure de la production aurait contribué à une augmentation de 8,4 % de ces émissions. Cependant, l'effet technique, qui découle de la sévérité de la politique environnementale, s'est traduit par une réduction de 58 % des émissions industrielles de CO2, et a permis ainsi une réduction nette des émissions industrielles de CO2 de 18 % en 2003 par rapport à 1995. Enfin, notre étude confirme l'importance des facteurs institutionnels dans l'explication des émissions dans les pays en transition.
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Martin, Yves. "L'état du dispositif d'incitation à la réduction des émissions de CO2". Annales des Mines - Responsabilité et environnement N° 65, n.º 1 (2012): 114. http://dx.doi.org/10.3917/re.065.0114.

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Delprat-Jannaud, Florence. "Le captage et le stockage du CO2". Reflets de la physique, n.º 77 (febrero de 2024): 78–85. http://dx.doi.org/10.1051/refdp/202477078.

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Resumen
Le captage et le stockage géologique du gaz carbonique ne sont pas des technologies nouvelles : le captage et la séparation du CO2 sont appliqués dans l’industrie depuis des décennies, et l’injection de CO2 est pratiquée depuis les années 1970 pour la récupération assistée du pétrole. Toutefois, des verrous restent à lever pour leur déploiement à grande échelle. Cet article propose une revue des technologies existantes, qu’elles soient matures ou en cours de développement, ainsi qu’une discussion sur les enjeux à adresser : réduction des couts et de la pénalité énergétique pour le captage du CO2, mutualisation des infrastructures pour le transport, démonstration de la faisabilité du stockage massif ainsi que perspectives en matière d’utilisation.
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Ciais, Philippe, Michel Ramonet, Thomas Lauvaux, François-Marie Bréon, Jinghui Lian, Olivier Laurent, Delphine Combaz et al. "Suivi atmosphérique des émissions de CO2 de la région parisienne". La Météorologie, n.º 114 (2021): 030. http://dx.doi.org/10.37053/lameteorologie-2021-0070.

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Resumen
Les avancées scientifiques permettent un suivi des émissions des villes à partir de mesures des concentrations atmosphériques de CO2 sur un réseau de stations et de méthodes d'inversion fondées sur des modèles de météorologie et de transport atmosphérique à méso-échelle. Nous prenons pour exemple l'agglomération de Paris. Les mesures atmosphériques collectées par un réseau de stations urbaines et périurbaines sont présentées, ainsi que les résultats d'une inversion des émissions et les directions de recherche pour affiner ces estimations. Enfin, la signature du premier confinement lié à la Covid-19 pendant le printemps 2020 sur les mesures atmosphériques de CO2 est présentée et suggère une forte réduction des émissions. Scientific advances enable the monitoring of urban CO2 emissions from in situ measurements of atmospheric CO2 concentrations and atmospheric inversion methods based on mesoscale meteorological models. We use the Paris urban area as an example. Atmospheric measurements collected at a network of urban and suburban stations are presented, as well as the results of an atmospheric inversion of the city emissions, and research directions to refine these estimates. The signature of the Covid-19 lockdown measures in the spring 2020 on the urban atmospheric CO2 signals is presented, indicative of a strong reduction of emissions.
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Briand Herio, Nolwenn. "La planification écologique en Pays de la Loire : une méthode globale pour identifier les actions adaptées enjeux et aux besoins des territoires". Administration N° 282, n.º 2 (10 de julio de 2024): 99–100. http://dx.doi.org/10.3917/admi.282.0099.

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Resumen
La planification écologique est la coordination de l’ensemble des acteurs économiques, collectivités et parties prenantes pour atteindre les objectifs de réduction d’émission de CO2 et de préservation des ressources naturelles qui découlent des engagements nationaux et européens fixés (Pacte Vert Européen notamment). Elle se décline en région Pays de la Loire au travers d’une Conférence des Parties (COP). Lancée le 15 mars 2024 par le Ministre Christophe Béchu et la présidente du conseil régional, la démarche doit permettre la construction collective de la feuille de route régionale de la transition écologique et sa finalisation en septembre 2024. Le suivi de la mise en oeuvre de ce chantier territorial est assuré par la secrétaire générale de la COP, Nolwenn Briand Hério.
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Waserman, Sylvain. "Une politique publique d’investissement en réponse au défi de la transition écologique". Administration N° 282, n.º 2 (10 de julio de 2024): 111–13. http://dx.doi.org/10.3917/admi.282.0111.

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Resumen
L’objectif est clair : la neutralité carbone en 2050, nécessitant une réduction durable des émissions de CO2. Depuis juillet 2022, une planification écologique commune entre l’État et les territoires a été mise en place. Son succès dépend de quatre facteurs : la mobilisation des élus locaux, l’implication des citoyens, le rôle crucial des entreprises et le soutien de l’État. En ce sens, l’ADEME, par son expertise et son soutien financier, apporte un accompagnement répondant aux spécificités de chaque territoire et joue un rôle clé dans la mise en oeuvre des projets. La réussite de la transition écologique exige une action collective et ambitieuse où tout le monde a un rôle à jouer. Les résultats sont là : 5,8 % de baisse des émissions de gaz à effet de serre en France en 2023. La transition est un défi collectif, et ensemble, nous réussirons à le relever.
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Fielden, L. J., F. D. Duncan, J. R. B. Lighton y Y. Rechav. "Ventilation chez les adultes d’Amblyomma hebraeum et A. marmoreum (Acarina, Ixodidae), vecteurs de la cowdriose en Afrique australe". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 46, n.º 1-2 (1 de enero de 1993): 335–38. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9388.

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Resumen
Cette étude avait pour but de déterminer les caractéristiques principales de l'échange des gaz respiratoires chez les adultes à jeun des tiques Amblyomma hebraeum et A. marmoreum, vecteurs de la cowdriose en Afrique australe. L'émission de dioxyde de carbone a été mesurée à 25¼C par respirométrie afin de déterminer le taux de métabolisme standard (TMS) et l'évolution dans le temps de l'émission gazeuse. Le TMS était extrêmement bas pour les deux espèces et environ 100 fois moindre que celui prévisible pour un insecte d'une masse corporelle équivalente. La ventilation chez des tiques inactives était discontinue et caractérisée par des éruptions périodiques de CO2 lors de l'ouverture des spiracles. L'avantage sélectif principal de ce type de ventilation serait une réduction de la perte d'eau respiratoire. La périodicité des émissions de CO2 était moins fréquente chez A. marmoreum (toutes les 2,5 h) que chez A. hebraeum (toutes les 1,5 h), ce qui indiquerait que A. marmoreum est plus efficace pour limiter la perte d'eau respiratoire. Il est suggéré que des recherches ultérieures sur le métabolisme de l'eau chez les tiques devraient porter sur le rôle des profils de ventilation pour déterminer la survie des stades non-parasitaires et les associations des tiques avec leurs habitats.
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GIDENNE, Thierry, Luc MAERTENS y Laurence DROUILHET. "Efficacité alimentaire en cuniculture : voies d'améliorations, impacts technico-économiques et environnementaux". INRA Productions Animales 32, n.º 3 (22 de noviembre de 2019): 431–44. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2019.32.3.2946.

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Resumen
Comme l'alimentation est le premier poste composant le coût de production (± 60 % du coût total) en élevage, la mesure de l'efficacité alimentaire est un indicateur majeur pour juger la performance et la rentabilité d'un élevage. L'amélioration de l'efficacité alimentaire est aussi un enjeu pour réduire l'impact environnemental de l'élevage, par la réduction des rejets animaux et une moindre production de matières premières alimentaires. Cette efficacité se mesure couramment par l'indice de consommation, et en cuniculture conventionnelle, l'indice de consommation économique (ICe = maternité+engraissement) a été réduit de 10 % (3,8 vs 3,4) ces 15 dernières années, de même que les rejets azotés et phosphorés. Cette amélioration provient des progrès conjoints sur la maîtrise sanitaire, l'alimentation (notamment les stratégies de restriction), la maîtrise du logement et le potentiel génétique des animaux. Cette article de synthèse résume l'impact de ces facteurs pour améliorer l'efficacité alimentaire en cuniculture conventionnelle. Après la gestion sanitaire, les performances reproductives du troupeau sont un levier majeur d'amélioration de l'ICe. L'usage d'aliments préservant la santé digestive du lapin en croissance, associé à une stratégie appropriée de restriction post-sevrage sont aussi de bons leviers. Les recherches en génétique peuvent contribuer à réduire l'ICe par 2 voies, l'amélioration de la vitesse de croissance et/ou la réduction de la consommation d'aliment à croissance fixée. L'impact environnemental de la cuniculture varie entre 7,6 et 10,5 kg d'équivalent CO2/kg de carcasse produite (légèrement supérieure au poulet) et ne diffère pas de celui du porc. À l'avenir, il semble possible d'améliorer encore l'efficacité alimentaire, et donc de réduire à la fois les intrants et les rejets, pour atteindre un ICe proche de 3,0 similaire aux systèmes porcins.
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DOLLÉ, J. B., J. AGABRIEL, J. L. PEYRAUD, P. FAVERDIN, V. MANNEVILLE, C. RAISON, A. GAC y A. LE GALL. "Les gaz à effet de serre en élevage bovin : évaluation et leviers d'action". INRAE Productions Animales 24, n.º 5 (8 de diciembre de 2011): 415–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.5.3275.

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Resumen
Le contexte environnemental actuel, tant politique (objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre) que sociétal (informationdu consommateur), nécessite de préciser les impacts de l'activité d'élevage bovin en matière de changement climatique. L'enjeuest de connaître précisément les niveaux d'émissions de gaz à effet de serre (GES) et de stockage de carbone, des différents modes deproduction. Pour cela, une évaluation basée sur la méthodologie de l'Analyse du Cycle de Vie (ACV) est mise au point à l'échelle dusystème d'élevage. Cette approche permet d'avoir une vision globale de l'activité d'élevage intégrant l'ensemble des processus interneset externes au fonctionnement de l'exploitation. Ainsi pour les systèmes laitiers français, l'empreinte carbone brute du lait est enmoyenne de 1,26 kg CO2/kg de lait. La prise en compte du stockage de carbone sous les prairies et les haies se traduit par une compensationcomprise entre 6 et 43% selon les systèmes, en fonction de la part de prairies. L'empreinte carbone nette du lait françaisest alors en moyenne de 1,0 kg CO2/kg de lait. Dans les systèmes bovins viande français, l'empreinte carbone brute est comprise entre14,8 et 16,5 kg CO2/kg viande vive en fonction du système de production (naisseur vs naisseur/engraisseur). Après prise en comptedu stockage de carbone qui permet une compensation comprise entre 24 et 53%, l'empreinte carbone nette est comprise entre 7,9 et11,3 kg CO2/kg viande vive. De nombreux leviers d'action sont identifiés dans les systèmes d'élevage de ruminants pour réduire l'empreintecarbone des produits au portail de la ferme. Certains concernent une optimisation des systèmes de production (ajustementdes apports alimentaires, gestion de la fertilisation…) et se traduisent par des économies en matière d'intrants. D'autres nécessitentla mise en place de nouvelles technologies et se traduiront donc par un investissement ou un coût de fonctionnement supérieur auxschémas actuels de production.
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Lessard, P., C. Bourgault, Y. LeBihan, N. Turgeon, G. Aubry y G. Buelna. "Traitement des lisiers de porc par un procédé de biofiltration : Étude de formation du méthaneLe présent ouvrage fait partie d'une série d'articles publiés dans ce numéro spécial sur le traitement biologique de l'air." Canadian Journal of Civil Engineering 36, n.º 12 (diciembre de 2009): 1958–62. http://dx.doi.org/10.1139/l09-136.

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Resumen
Il est admis que la production de méthane (CH4) à partir de la décomposition de la matière organique est effectuée par des microorganismes méthanogènes en condition anaérobie. C’est pour cette raison que le CH4, un gaz à effet de serre (GES) possédant un pouvoir de réchauffement global (PRG) équivalent à 25 fois celui du CO2, n’est généralement pas considéré dans les protocoles de quantification de GES concernant les procédés de traitement d’eaux usées par voie aérobie. Or, selon le type de procédé aérobie et les conditions d’opération, du méthane peut effectivement être produit. Cette note technique montre des résultats obtenus lors d’essais pilotes en laboratoire avec un biofiltre traitant du lisier de porc. Il en ressort clairement que la formation de méthane est possible avec ce type de procédé, et que les concentrations générées peuvent être non négligeables. Par conséquent, cet élément doit donc être pris en compte pour l’optimisation des procédés de traitement aérobie en rapport aux aspects liés à la réduction des GES et la lutte aux changements climatiques.
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Fournier, Françoise y Michel Fournier. "Transferts d'électrons assistés par les métaux de transition:influence de la nature du cation métallique sur la réduction de composés carbonylés en milieu aprotique". Canadian Journal of Chemistry 64, n.º 5 (1 de mayo de 1986): 881–90. http://dx.doi.org/10.1139/v86-146.

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The pinacolisation of ketones is enhanced when a bivalent transition metal cation is present. This phenomenon is general and occurs with Cr2+, Mn2+, Fe2+, Co2+, Zn2+ but not with Ni2+. The cathodic reduction leads to α-glycols with a good yield, without any resin production, and at a less negative potential than that of the ketone itself. The distribution of all isolated compounds is dependent on the Lewis character-acidity and complexing power of the metallic cation. Thus, for the dimerization, the greatest specificity is generally observed when Fe2+ is present. For the chalcone, the better stereoselectivity is obtained with Zn2+. No evidence of initial carbonyl complex of the metal ion was shown.
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Raffin, L., M. Moutafis y N. Dalibon. "Intérêt du monitorage de la fraction expirée en CO2 dans les drains thoraciques lors de la chirurgie de réduction de volume pulmonaire". Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation 22, n.º 5 (mayo de 2003): 484–86. http://dx.doi.org/10.1016/s0750-7658(03)00133-3.

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Luck, F., C. Bonnin, G. Niel y G. Naud. "Caractérisation des sous-produits d'oxydation des boues en conditions sous-critiques et supercritiques". Revue des sciences de l'eau 8, n.º 4 (12 de abril de 2005): 481–92. http://dx.doi.org/10.7202/705234ar.

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Resumen
L'élimination de la matière organique et la réduction de volume des boues peuvent être obtenues par incinération, par oxydation sous pression en milieu humide ("wet air oxidation") ou par combustion en eau supercritique ("supercritical water oxidation"). Une étude en autoclave agité a permis de comparer sur une même boue d'épuration les performances des deux techniques d'oxydation voie humide et d'oxydation supercritique, en mettant l'accent sur les sous-produits résiduels en phase liquide et la composition de la phase gaz. Les résultats obtenus montrent que l'élimination de la DCO dépend fortement de la température: l'abattement de la DCO passe de 70 % à 235 °C à 94 % à 430 °C. L'azote organique de la boue est transformé en NH4+ mais seule une élimination limitée de l'azote totale est obtenue à 430 °C. Les sous-produits résiduels dans la phase liquide sont constitués en majorité d'acides gras, d'aldéhydes et de cétones, l'acide acétique étant prédominant. Hormis le CO2, les sous-produits gazeux majeurs formés par des réactions complexes comme la pyrolyse, le réformage et la méthanation sont CO, H2 et CH4. Dans les conditions supercritiques, tous les sous-produits gazeux sont fortement oxydés. L'augmentation de la température de traitement permet d'obtenir un résidu solide de plus en plus inerte, les cendres obtenues en conditions supercritiques contenant moins de 1 % de matière organique. Les performances des deux procédés étudiés laissent envisager leur développement à moyen terme comme voies alternatives d'élimination des boues.
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Kankpénangue, Sikbagou. "Potentiel de séquestration de carbone des bois sacrés de la chaine de Lama-Kouméa au Nord du Togo". Revue Ecosystèmes et Paysages 3, n.º 2 (30 de diciembre de 2023): 1–18. http://dx.doi.org/10.59384/recopays.tg3212.

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Resumen
Les bois sacrés de la chaîne de Lama-Kouméa constituent un maillon important de la biodiversité dans le septentrion du Togo qui jouent un rôle important dans l’atténuation du changement climatique. C’est dans cette optique que la présente étude s’est fixée pour objectif d’évaluer le potentiel de séquestration de carbone des bois sacrés de la chaîne de Lama-Kouméa. Pour atteindre cet objectif, 45 placettes de 900 m² chacune, ont été installées dans huit (08) bois sacrés suivant la variation physionomique de la végétation afin de réaliser des inventaires forestiers des ligneux. La méthode non destructible basée sur les modèles allométriques a été utilisée pour estimer la biomasse afin d’en déduire le stock de carbone. Les caractéristiques structurales des bois sacrés sont marquées par une densité moyenne du peuplement de 893 pieds/ha et une surface terrière de 187 m2/ha. La distribution des individus ligneux par classes de diamètres et hauteur révèle la prédominance des jeunes arbres. La biomasse totale estimée sur 1690 tiges de bois sacrés de diamètre ≥ 10 cm, s’élève à 4715 t/ha, et donne lieu à un stock de carbone de 2216 tC/ha soit 8132 tonnes de CO2 atmosphérique séquestré. Considérant le rôle joué par ces ressources phytogénétiques dans la réduction des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, il y a lieu de mener des actions en faveur de la préservation et la restauration de ces bois sacrés, notamment la mise en place d’un plan d’aménagement et de gestion participatif.
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Vaitilingom, Gilles, Zéphirin Mouloungui, Anthony Benoist, François Broust, Tizane Daho y Bruno Piriou. "Vers une génération plus « verte » de biodiesels". OCL 28 (2021): 2. http://dx.doi.org/10.1051/ocl/2020067.

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Resumen
Dans le monde, le pétrole assure 96 % des besoins des transports, lesquels mobilisent 65 % du pétrole consommé et participent à hauteur de 20 % aux émissions de CO2. Afin de réduire la consommation de ressources fossiles, une des alternatives est notamment l’utilisation de « biocarburants ». Ces biocarburants sont classés en trois générations successives. Les biocarburants de première génération sont issus des parties alimentaires de plantes de grande culture : le bioéthanol et le biodiesel. Les biocarburants dits « avancés » de seconde génération sont issus de ressources lignocellulosiques (bois, résidus agricoles...) valorisées soit en bioéthanol soit en hydrocarbures de synthèse. Une troisième génération repose sur la culture de micro-algues productrices d’acides gras transformés en biodiesel. Les biodiesels de première génération, tout comme ceux de deuxième et troisième générations, sont sujets à certaines critiques notamment le CAS (changement d’affectation des sols) et la compétition alimentaire/énergétique. L’objectif de ce travail est d’examiner l’intérêt de deux filières prometteuses. Les biodiesels basés sur des cultures dédiées conduisent à des impacts environnementaux plus réduits mais jouent un rôle dans la problématique des CAS. Alors que celles basées sur les résidus n’y entrent pas et montrent des niveaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre entre 83 et 90 % contre 60 à 80 % pour un biodiesel classique par rapport à un carburant diesel fossile. Les esters butyliques d’huiles alimentaires usagées et de graisses animales s’affichent comme des biodiesels « plus verts » et représentent une opportunité pour les biocarburants de deuxième génération et pour une oléochimie « plus verte ».
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Pérez-Houis, Corten. "Cadre législatif et production de briques rouges à Khartoum (Soudan) : entre protection de l’environnement et stratégies d’aménagement des espaces urbains centraux". Knowing Nature 4 (2022): 197–240. http://dx.doi.org/10.4000/11taq.

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Resumen
Dans un contexte de croissance démographique de la capitale soudanaise et d’explosion du secteur de la construction au début des années 2000, le nombre de briqueteries artisanales a rapidement augmenté dans l’agglomération de Khartoum, en passant de 1 750 ateliers en 1995 à 3 450 en 2005, dont 2 000 à Khartoum. Malgré la production massive de ce matériau et son utilisation répandue dans toute la capitale, divers acteurs se sont retrouvés sur la critique des conséquences environnementales de cette activité économique (pollution de l’air et du sol, déforestation causée par l’usage de bois comme combustible, utilisation de terres fertiles sur les berges du Nil…).Du Haut Conseil pour l’environnement à UN Habitat, en passant par des instituts de recherche de l’Université de Khartoum et par le gouvernement de l’État de Khartoum, un consensus apparaît autour de la nécessité d’une fermeture des briqueteries. Ce consensus repose sur des analyses techniques et sanitaires démontrant la nocivité de cette activité sur son environnement, mais aussi sur des textes législatifs.L’article revient d’abord sur les conditions de la production de ces briques rouges (localisation des ateliers, différentes étapes de l’extraction de la ressource naturelle à la commercialisation du matériau…), ainsi que sur les différentes formes de pollution qui y sont associées par de nombreux acteurs universitaires et institutionnels. Ces dommages environnementaux comprennent à la fois l’émission de CO2, la dégradation de terres fertiles sur les berges du Nil et la réduction de la couverture forestière liée à l’utilisation du bois comme combustible. Toutefois, il s’agit dans cet article de proposer une lecture critique de ces analyses scientifiques et de les remettre en perspective par rapport à d’autres sources.Je m’appuie pour cela sur deux enquêtes de terrain, effectuées entre février et avril 2020 et en avril 2021, mais aussi sur l’analyse détaillée de deux types de documents législatifs : la « Loi de protection et d’amélioration de l’environnement dans l’État de Khartoum » (2008) et onze décrets promulgués par l’État de Khartoum à propos de la fermeture des briqueteries (2010-2018). La première est disponible en ligne (http://www.envkh.gov.sd/pdf/law.pdf), tandis que les décrets ont été recueillis directement au siège de l’État de Khartoum, sans avoir pu les photocopier ni les photographier.Ces deux textes montrent avant tout que la question des briqueteries est considérée comme un enjeu environnemental et sanitaire. Si la loi de 2008 ne fait que préciser les taxes auxquelles sont soumis les propriétaires, les différents décrets appellent à la fermeture complète de ces ateliers et à leur relocalisation en dehors des espaces urbains. Ils justifient cela par la nécessité de préserver le milieu naturel de ces « nuisances et phénomènes négatifs » (التشوهات والمظاهر السلبية) et de protéger la population face aux « dommages sanitaires causés par l’industrie de la brique » (الأضرار الصحية الناجمة من صناعة الطوب). Ce cadre législatif est ensuite confronté avec d’autres types de sources (articles de presse, mémoires universitaires, rapports divers), ce qui permet de montrer la construction d’une parole institutionnelle consensuelle.De nombreux mémoires universitaires cherchent à démontrer les conséquences négatives de la production de briques rouges sur l’environnement, tandis que plusieurs rapports d’institutions internationales telles qu’UN Habitat et l’Agence britannique pour l’aide au développement s’alignent également sur cette critique des briqueteries. Une même vision circule ainsi entre les multiples acteurs impliqués, une parole institutionnelle unique émerge de ces différentes sources.Pourtant, il s’agit de remettre en perspective l’émergence de ces critiques, qui s’appuient, certes, sur un savoir environnemental technique, mais aussi sur une certaine conception des espaces urbains. Cet accent mis sur la nécessaire protection de l’environnement est en effet au cœur d’objectifs de durabilité définis par des institutions internationales et réappropriés par les acteurs soudanais. La production artisanale de briques rouges, perçue comme étant archaïque et polluante, ne correspond pas à l’idéal d’une ville moderne et respectueuse de l’environnement.Cet argument environnemental apparaît toutefois comme étant un trompe-l’œil. Il semble mobilisé pour justifier des politiques d’aménagement, telles que la construction de la corniche du Nil ou du pont Manshiya. Les campagnes d’évacuation des briqueteries menées dans les années 2010, suite à la publication des différents décrets, sont à replacer dans le contexte plus large des restructurations urbaines en cours au même moment à Khartoum. Elles répondent à des convoitises foncières croissantes pour les berges du Nil, où se situent les briqueteries. La fermeture des briqueteries entre ainsi dans une stratégie de mise en avant d’espaces verts préservés, d’embellissement de la ville et d’attraction des capitaux étrangers. L’afflux de ces investissements conduit à une concentration de services, d’activités à haute valeur ajoutée et de fonctions récréatives au cœur de l’agglomération du Grand Khartoum.L’ensemble de l’article, en partant de l’étude de cas des briqueteries à Khartoum, s’appuie donc sur une méthodologie de croisement des sources : textes législatifs, mémoires universitaires, rapports institutionnels, entretiens et observations de terrain. Cette confrontation apparaît nécessaire pour interroger une critique consensuelle, qui se fonde principalement sur des arguments environnementaux et sanitaires. Elle permet de rappeler l’importance socio-économique de cette activité productive sur laquelle reposent des milliers de personnes, mais aussi de montrer que des enjeux d’aménagement sont au cœur des politiques de fermeture des briqueteries. Leur localisation sur les berges du Nil en fait une cible pour les investisseurs qui souhaiteraient profiter du potentiel touristique et résidentiel de cet espace, comme c’est déjà le cas sur les rives des quartiers de Burri et Manshiya.
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Drèze, Jacques H. y Edmond Malinvaud. "Croissance et emploi : l'ambition d'une initiative européenne". Revue de l'OFCE 49, n.º 2 (1 de junio de 1994): 247–88. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1994.49n1.0247.

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Résumé Depuis bientôt vingt ans, le chômage européen est un problème social majeur et le signe d'une importante sous-utilisation des ressources à une époque où existent bien des besoins insatisfaits. Alors que l'emploi a crû de près de 6 % entre 1987 et 1990 dans la Communauté Européenne des douze, le taux de chômage dépasse à nouveau 10 % et s'élève. Même selon des prévisions raisonnablement optimistes (un taux de croissance de 2,5 à 3 %) le taux de chômage dépassera 10 % durant au moins quatre ou cinq ans. Cette note prend position sur les politiques de court, moyen et long terme que nous considérons comme les mieux aptes à promouvoir la croissance et l'emploi en Europe Occidentale. Nous prétendons qu'actuellement une politique budgétaire active ne paraît pas constituer un instrument adéquat pour la stabilisation économique à court terme. L'attention devrait plutôt se concentrer sur la consolidation structurelle à moyen terme des budgets, un objectif négligé durant l'expansion de la fin des années 80. Mais nous plaidons pour une stimulation monétaire, à obtenir par une forte réduction des taux d'intérêt nominaux à court terme ; nous proposons le niveau de référence zéro pour les taux d'intérêt réels à court terme, pour aussi longtemps que l'on n'observe pas clairement que la reprise est engagée. S' agissant des politiques de moyen terme, nous recommandons deux ensembles de mesures relatifs respectivement aux coûts du travail et à l'investissement. Nous notons que le chômage élevé se concentre fortement sur les travailleurs non qualifiés. De plus nous trouvons la preuve d'un désaccord croissant entre les structures par qualifications de l'offre et la demande de travail, la composition de celle-ci se modifiant vite au détriment des travailleurs non qualifiés. Cette observation justifie que l'on investisse dans l'enseignement et la formation. Nous considérons qu'elle justifie aussi des mesures visant à réduire le coût du travail non qualifié par rapport aux coûts du travail qualifié et du capital. Un élément important du coût du travail est constitué par des impôts et contributions sociales, qui entraînent un écart, particulièrement substantiel pour le travail non qualifié, entre le coût pour les employeurs et le coût d'opportunité pour la société — de 30 % à 50 % dans les pays de la Communauté. Nous prétendons que le moment est venu de réduire cet écart et nous proposons d'exempter le salaire minimum des contributions sociales à la charge des employeurs. Cela peut se faire soit en percevant de telles contributions, pour tout salaire, sur la part excédant le salaire minimum, soit en introduisant une exonération dégressive s'élevant à 100 % au niveau du salaire minimum et décroissant linéairement jusqu'à zéro au niveau double. La première modalité implique une réforme substantielle des systèmes fiscaux, car son coût direct s'élève à environ 3,2 % du PIB en moyenne dans la Communauté, avec des différences importantes suivant les pays. En revanche, le coût de la seconde modalité est plutôt de l'ordre de 1,2 % du PIB. Dans les deux cas, des ressources de remplacement doivent être trouvées pour la sécurité sociale. Une source naturelle serait l'impôt sur les émissions de CO2 qui est actuellement examiné par les pays de la Communauté (avec un rendement estimé de l'ordre de 1 à 1,3 % du PIB). Une autre source résiderait dans un relèvement des taux de la TVA. Pour la définition exacte, la mise en œuvre et le financement de cette mesure, il y a évidemment place à des mesures spécifiques aux divers pays. Les simulations économétriques faites en France et en Belgique concernant les exonérations de taxes sur le travail, doivent être considérées comme imprécises. En termes généraux elles confirment nos idées selon lesquelles il ne faut certes pas espérer un miracle, mais des gains appréciables en emploi peuvent être attendus à moyen terme, sans coût budgétaire, si notre proposition est appliquée sans timidité. A propos de l'investissement, nous reconnaissons que des capacités inutilisées limitent les perspectives immédiates d'équipe- ment des entreprises. Mais nous prétendons que des ressources inemployées peuvent être mobilisées pour des investissements riches en travail, qui auraient des rendements sociaux adéquats et contribueraient de plus à soutenir la demande globale. C'est aussi la logique de l'initiative d'Edimbourg, où les réseaux trans-euro- péens ont reçu la priorité, ainsi que les petites entreprises. Nous prétendons cependant que l'ensemble convenu à Edimbourg est insuffisant. Un programme d'investissement dont le montant correspondrait aux efforts à venir pour la consolidation structurelle des budgets ne créerait pas de tension sur les marchés du capital, tout en compensant le retard pris par les investissements publics dans la décennie passée. Nous avançons le chiffre de 250 milliards d'Ecus (soit grosso modo huit fois l'objectif d'Edimbourg) comme un but réaliste à moyen terme. Nous proposons de privilégier aussi des domaines tels que le logement pour les ménages à bas revenus, la rénovation urbaine et les transports urbains. Afin de stimuler les investissements ainsi visés, nous suggérons que l'on s'en remettre surtout aux subventions à l'emploi, en proportion du contenu en travail des projets retenus. Une telle disposition renforcerait, voire anticiperait, sur notre proposition précédente destinée à réduire les coûts du travail ; elle aurait surtout pour effet d'élargir l'ensemble des projets attractifs pour des investisseurs privés et des autorités locales. De plus un meilleur accès au marché du capital devrait être recherché grâce à la collaboration d'intermédiaires institutionnels, à l'accroissement des missions de la Banque Européenne d'Investissement, à l'extension ou à la duplication du Fonds Européen d'Investissement. Notre discussion des problèmes structurels se concentre sur les principes de base. Nous insistons d'abord sur les effets défavorables des incertitudes actuelles qui touchent non seulement certains taux d'inflation, d'intérêt et de change, mais aussi les évolutions institutionnelles dans le domaine monétaire, y compris la tentation récurrente de dévaluations compétitives. Nous ne choisissons pas un programme politique spécifique. Mais nous proclamons que réduire les incertitudes institutionnelles à propos des monnaies constitue un objectif important en lui-même. Il devrait être poursuivi activement, afin d'engager l'Europe monétaire sur une voie plus prometteuse pour l'emploi qu'un retour à des taux de change flottants libres entre les monnaies d'économies relativement petites et intégrées entre elles par d'étroits liens commerciaux. Nous examinons ensuite les finances publiques et l'Etat-provi- dence, en reconnaissant que plusieurs pays ont besoin d'une consolidation structurelle de leurs budgets et qu'il existe des éléments de déception quant aux effets des régimes sociaux. Etudiant la logique économique de l' Etat-providence, nous concluons que les réformes à réaliser devraient viser à le rendre plus svelte et plus efficace, non à le démanteler. Pour cela il faut revoir à fond l'efficacité opérationnelle et distributive des programmes existants, afin d'atteindre deux objectifs difficilement compatibles : réduire dans la plupart des pays la part des transferts sociaux dans le PIB, renforcer la protection des plus mal dotés. Les économistes devraient intensifier leur participation aux recherches destinées à relever cet important défi. Enfin, nous tirons les conséquences salariales d'une Initiative Européenne de Croissance visant à une période d'expansion soutenue, donnant la priorité à l'emploi par rapport aux salaires réels. Nous estimons qu'un schéma réaliste associe une croissance de la production de plus de 3 % l'an à une augmentation de l'emploi de plus de 1 % l'an. Cela laisse une marge d'au plus 2 % pour les salaires réels. Etant donné la présence du glissement salarial, le calcul semble conduire à des accords négociés avec des taux réels à peu près constants. Ce schéma est-il réaliste ? Nous soulevons alors la question controversée du rôle que peuvent jouer sur les salaires les poids comparés des impôts sur le capital et le travail. Nous reconnaissons que la baisse de la part des salaires au cours des années 80 a été accompagnée d'une augmentation de la part des revenus d'intérêt, qui dans de nombreux cas sont peu taxés, notamment en raison de la mobilité des capitaux et d'une concurrence fiscale entre pays. A défaut de déclarations systématiques, un prélèvement à la source uniforme au niveau européen, est le seul moyen de corriger ce déséquilibre en faveur des revenus d'intérêt. La question de savoir si un tel prélèvement est ou non désirable en lui-même de façon permanente est débattue entre spécialistes de la fiscalité. Le débat devrait être élargi pour tenir compte de ce que l'équité dans le traitement fiscal du capital et du travail pourrait contribuer de façon significative à la modération salariale, bien qu'il soit prématuré de considérer les preuves empiriques comme concluantes à cet égard. Nous espérons avoir identifié un ensemble de mesures formant un tout cohérent et avoir défini une initiative ayant la taille du problème qui nous confronte. Ces mesures ont des implications budgétaires conduisant à réallouer quelques pour cent du PIB, donc davantage qu'on l'envisage habituellement. Et elles relèvent de la responsabilité d'un vaste ensemble d'institutions qui ne sont pas engagées dans une coordination systématique de leurs politiques. De sérieux problèmes devraient ainsi être résolus pour une mise en œuvre. Nous en appelons aux responsables politiques pour qu'ils fassent preuve d'audace et de détermination en affrontant ces problèmes. Et nous en appelons aux économistes des milieux académiques pour qu'ils participent activement à la définition et à la promotion d'une initiative européenne ambitieuse.
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Azri, Yamina Mounia y Djilali Zerouali. "Traitement d’effluents pétrochimiques par procédés Electro-Fenton Etude électrochimique sur la réaction de réduction d’oxygène pour la génération du peroxyde d’hydrogène". Journal of Renewable Energies 16, n.º 1 (22 de octubre de 2023). http://dx.doi.org/10.54966/jreen.v16i1.359.

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Le traitement des eaux résiduaires par voie biologique est souvent un processus économique en comparaison avec d’autres options de traitement. Cependant, il existe des effluents industriels connus pour contenir des substances organiques non biodégradables et les processus biologiques ne sont pas efficaces dans ce cas. On a proposé, il y a quelques années des processus d’oxydation avancée, ‘POA’ comme alternative attrayante pour le traitement de ce genre d’eaux usées. Le procédé d’oxydation avancée dit le réactif de Fenton implique deux composants, une espèce chimique catalytique Fe2+ et un agent oxydant H2O2 produisant l’entité oxydante OH. Les performances de ce procédé peuvent être améliorés en introduisant une technique électrochimique pour produire simultanément in situ les deux espèces du réactifs de Fenton (Fe2+/H2O2). Ce procédé est appelé ‘procédé Electro-Fenton’, il représente une alternative plus économique que la réaction de Fenton classique. Nous proposons dans notre étude, une démarche expérimentale pour la détermination des paramètres électrochimiques, notamment le domaine de production du peroxyde d’hydrogène par la réaction de réduction d’oxygène sur différents matériaux d’électrode.
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Thomas, Joachim y Thierry Lavoux. "Réduction du CO2 dans les années 80 : l'efficacité énergétique à la clé. Comparaison France-Allemagne". Pollution atmosphérique, N°148 (1995). http://dx.doi.org/10.4267/pollution-atmospherique.4051.

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Ouahab, Athmane. "Les gisements d’économie d’énergie et des émissions de CO2 à l’horizon 2050 dans le secteur résidentiel algérien". Journal of Renewable Energies 18, n.º 4 (18 de octubre de 2023). http://dx.doi.org/10.54966/jreen.v18i4.538.

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Le secteur résidentiel algérien consomme 25-28 % de l’énergie finale et émet en moyenne Novembre21 % des gaz à effet de serre. Or, il existe un important gisement d’économie d’énergie dans ce secteur. Ce constat conduit à rechercher comment rendre le secteur du logement plus efficient en matière de consommation d’énergie et d’émission de CO2. Dans cet article, nous montrerons comment la pénétration des nouvelles technologies dans le parc de logements, au moyen du modèle bottom-up, permet, à l’horizon 2050, une approche prospective pertinente pour réduire la consommation énergétique et atténuer les émissions de CO2 dans le secteur résidentiel. Pour cela, nous estimerons, à travers un scénario tendanciel, la consommation d’énergie du secteur résidentiel en Algérie jusqu’en 2050. Ensuite, nous élaborerons différents scénarios de réduction de la consommation en intégrant les meilleures technologies disponibles dans le parc des logements et dans le stock existant.
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Touratier-Muller, Nathalie, Karim Machat y Jacques Jaussaud. "Government measures to reduce CO2 emissions in freight transport: What are the impacts on SMEs?" Les Cahiers Scientifiques du Transport - Scientific Papers in Transportation Unlabeled volume (18 de abril de 2023). http://dx.doi.org/10.46298/cst-11043.

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This article explores the behaviour of small- and medium-sized enterprises (SMEs) regarding mandatory and voluntary measures established by the French government to reduce carbon dioxide (CO2) emissions generated by freight transport operations. Through semi-structured interviews with fourteen SMEs (five shippers, eight carriers and a consultant) located throughout France, this research examines the integration of sustainable development into organizational and decision-making practices since the introduction of these programmes on the French territory. Our qualitative study suggests that active environmental implications stem mainly from the company's internal dynamics, driven by its management, as well as end customers’ expectations. The voluntary policies seem to appeal more to SMEs than the mandatory measures implemented since 2013. This research shows that the carriers surveyed are highly environmentally proactive, regardless of their size. It also sheds light on techniques that could increase the efficiency and widespread adoption of governmental measures, in particular through the increasing use of on-board telematics. Cet article explore le comportement des petites et moyennes entreprises (PME) suite aux dispositifs obligatoires et volontaires mis en place par le gouvernement français pour réduire les émissions de CO2 générées par le transport de marchandises. Grâce à des entretiens semi-directifs réalisés auprès de quatorze entreprises réparties sur le territoire français (cinq chargeurs, huit transporteurs et un consultant), nous examinons la prise en compte du développement durable dans les pratiques organisationnelles et décisionnelles des PME depuis l’apparition de ces dispositifs. Notre étude qualitative suggère que les implications environnementales actives découlent principalement de la dynamique interne de l'entreprise, pilotée par sa direction, ainsi que des attentes des clients finaux. Ce sont les démarches volontaires qui semblent séduire davantage les PME par rapport aux dispositifs obligatoires mis en place depuis 2013. Nous identifions une forte proactivité environnementale des transporteurs interrogés, quelle que soit leur taille. Notre travail apporte également un éclairage sur les techniques qui permettraient d’accroître l’efficacité et l’adoption des dispositifs gouvernementaux, notamment via une utilisation croissante de la télématique embarquée.
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Moretti-Cartaillac, Alain y Fabienne Héron. "Le verdissement des produits de ressuage : une approche éco-responsable pour le contrôle non-destructif". e-journal of nondestructive testing 28, n.º 9 (septiembre de 2023). http://dx.doi.org/10.58286/28471.

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Les défis actuels dans l'utilisation des méthodes de contrôle non destructif (CND) non instrumentales telles que le ressuage ou la magnétoscopie gravitent autour de la réduction des déchets, de la pollution, les aspects liés à l'hygiène et à la sécurité, ainsi que le coût global et la pérennité de la disponibilité des produits. Des pictogramme H&S comme ‘GHS 08’ doivent disparaître, une simplification de la gestion du traitement des déchets doit s’opérer. Les consommables proposés doivent également s’inscrire dans des démarches de dérisquage pour une disponibilité mondiale notamment pour le secteur aéronautique, éclaté en termes de sites de productions. Les consommables ‘biodégradables’ apportent des solutions en ressuage ; il est utile pour les décideurs de connaitre, au-delà de l’appellation, ce qu’est un produit annoncé comme tel et comment aborder la problématique de la réduction des traitements des effluents, poste coûteux et non productif. Les tests et normes utiles pour décrire, mesurer, et réglementer la biodégradation sont diverses, le secteur du CND utilise la norme ISO 9888 et le test OCDE 302B (Organisation de coopération et de développement économiques) qui s’applique aux matières dissoutes dans l’eau, comme les effluents de ressuage - après le rinçage- de l’excès de pénétrant directement lavable à l’eau et non aux produits purs. Cela se limite aux pénétrants non à post-émulsion et sans base pétrole : la base des produits biodégradable est ainsi aqueuse ou à tensioactifs synthétiques solubles. Les pénétrants à pré-émulsion sont exclus. L’absence de distillat pétrolier s’émulsionnant au rinçage est bénéfique aux mentions de la Fiche de Données de Sécurité avec la disparition du pictogramme GHS08 ‘danger pour la santé’ et mentions de dangers associées. Le remplacement du pétrole se fait par des bases aqueuses ou de synthèse. Les bases aqueuses ne rendent pas forcément le pénétrant moins cher car l’eau étant un mauvais agent capillaire, il faut fortement la ‘doper’ pour que le pénétrant soit efficace et résiste au sur-lavage lors du rinçage … à l’eau ! D’autres problématiques de mouillabilité et de rétractation des pénétrants biodégradables peuvent exister ; l’utilisation de pénétrants biodégradables nécessite des préparations de surface plus poussées qu’avec des pénétrants classiques ce qui est un désavantage. L’avantage se situe au niveau des rejets, le principe de biodégradation est le fractionnement des chaines moléculaires, jusqu’aux niveaux CO2 et H2O, des substances du pénétrant - essentiellement composés de carbone et d’hydrogène – par oxydation et dégradation par des bactéries qui s’en nourrissent. Ces bactéries vivent dans l’eau et sont utilisées dans les stations d’épurations publiques (STEP) : l’industriel peut demander une autorisation ou une convention de rejet. Il ne faut évidemment pas rejeter en pleine nature : ça ne fonctionnera pas ! Les chiffres et unités permettant d’évaluer la biodégradabilité sont la Demande Chimique en Oxygène (DCO, représentant la totalité de la matière organique oxydable), la demande biologique en oxygène en 5 jours (DBO5, représentant la capacité des bactéries à dégrader rapidement les produits qui leur sont présentés), et la dégradation de la majorité de l’effluent en 7j ainsi que de sa quasi-totalité en 27j maximum. Selon le niveau de charge supportée (débit maximum, résultats de dépollution, capacité en Équivalent Habitant versus la charge entrante) la STEP peut délivrer une convention ou une autorisation de rejet, qui sera surveillée.
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Raux, Charles, Lény Grassot, Eric Charmes, Elise Nimal y Marie Sévenet. "La mobilité quotidienne face à la contrainte carbone : Quelles politiques privilégier ?" Les Cahiers Scientifiques du Transport - Scientific Papers in Transportation 74 | 2018 (30 de noviembre de 2018). http://dx.doi.org/10.46298/cst.12179.

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The French National Carbon Strategy (SNBC) aims at reducing the CO2 emissions of the transport sector by 30% in 2030, when compared with 2013, and by 70% in 2050. This paper analyses the room for manoeuvre regarding daily mobility in order to contribute to this aim. The framework is a “reasonable” world, where local governments might bring pressure on residential location choices of new anticipated populations on the one hand, and mobility choices by favoring some travel modes on the other hand. In this reasonable world, policies such as moving house for existing population or restraining daily mobility intensity, whether destinations or out-of-home tours, are deliberately denied. Three contrasted areas are studied: two peri-urban areas around Lyon and Strasbourg on the one hand, one densely populated area, Lyon’s conurbation, on the other hand. We show that scenarios combining control of vehicle unit emissions and new travel mode behaviors based on ridesharing and bike use including e-bike would arrive at SNBC targets. All levers don’t have the same impact on emission reduction: various alternatives of the new population housing location have low stake regarding emissions from now to 2050. Moreover the social and political cost of “guiding” the new population residential location choices limits the relevance of such a policy. La Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC) vise pour le secteur du transport une réduction, par rapport à 2013, de 30 % des émissions de CO2eq en 2030 et de 70 % à l’horizon 2050. Cet article analyse les marges de manœuvre concernant la mobilité du quotidien pour contribuer à cet objectif. Le cadre d’analyse est celui d’un monde « raisonnable », où les collectivités locales pourraient agir d’une part sur les choix des lieux de résidence des populations nouvelles anticipées, d’autre part sur les choix de mobilité, en favorisant certains modes de déplacements plutôt que d’autres. Dans ce monde raisonnable, on s’interdit d’une part d’imposer des déménagements à la population existante, d’autre part de réduire l’intensité actuelle de mobilité quotidienne, exprimée en nombre de sorties et lieux fréquentés. Trois territoires relativement contrastés sont étudiés : d’une part deux territoires périurbains autour de Lyon et Strasbourg, d’autre part un territoire urbain dense, celui de la métropole de Lyon. Nous montrons que des scénarios combinant maîtrise des émissions unitaires des véhicules et nouveaux comportements modaux, à base de covoiturage et de vélo, y compris à assistance électrique, permettraient d’atteindre les objectifs de la SNBC pour la mobilité du quotidien. Tous les leviers n’ont pas le même impact : les différentes alternatives de localisation de la population nouvelle envisagée d’ici à 2050 ne représentent que peu d’enjeux, du moins du point de vue du critère carbone. En outre, le coût social et politique d’une localisation résidentielle « dirigée » de la population nouvelle modère l’intérêt d’une telle mesure.
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