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Zhang, Meng Xia y Alain Jolibert. "Les valeurs traditionnelles des acheteurs chinois: raffinement conceptuel, mesure et application". Recherche et Applications en Marketing (French Edition) 18, n.º 1 (marzo de 2003): 25–42. http://dx.doi.org/10.1177/076737010301800102.

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Les valeurs chinoises traditionnelles sont principalement basées sur les trois doctrines que sont le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme. Dans cet article, la création des échelles de mesure de ces valeurs et leur validation sont présentées. La validation est effectuée sur un échantillon de 188 consommatrices chinoises. L'achat de cosmétiques est utilisé comme critère de validation. Les trois échelles créées ont une bonne fiabilité et validité de construit. Elles prédisent bien respectivement la consommation symbolique pour le confucianisme, la consommation de produits naturels pour le taoïsme et la consommation de produits utilitaires pour l'échelle de bouddhisme.
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DARDUIN, U., M. DELANOË, C. NICOURT y J. CABARET. "L’élevage biologique de poulets au risque de la vente en circuits courts". INRA Productions Animales 28, n.º 3 (14 de enero de 2020): 271–80. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2015.28.3.3032.

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Dans un contexte de scandales alimentaires liés à des fraudes, les consommateurs se tournent de plus en plus vers une consommation locale d’aliments sains, produits selon des modes d’élevage considérés comme naturels. Les agriculteurs biologiques ont dès le départ participé au développement de circuits de commercialisation courts. À leur travail de production s’est donc ajoutée une activité de vente, multipliant les tâches et complexifiant la gestion de leur temps. L’articulation entre ces activités sera au cœur de notre étude qui repose sur un corpus de vingt-et-un entretiens menés auprès d’éleveurs de poulets de chair en élevage biologique situés dans différentes régions de France. Nous verrons que le choix de commercialiser en circuits courts implique pour les producteurs de faire face à de nombreux enjeux, de développer de nouvelles compétences et d’organiser leur exploitation en fonction de l’activité de vente.
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Centrone, Francesca Alice, Jean-Philippe Tonneau, Marc Piraux, Nathalie Cialdella, Tania De Sousa Leite, Angela Mosso y Angela Calvo. "Questions de genre et développement durable : le potentiel de l’agroécologie dans le Nordeste du Pará, Brésil". Cahiers Agricultures 27, n.º 5 (septiembre de 2018): 55003. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2018035.

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Resumen
L’agriculture mondiale est confrontée à de nombreux défis en termes de souveraineté alimentaire. Il s’agit d’abord d’assurer un accès équitable à la nourriture et aux produits agricoles de première nécessité pour une population mondiale croissante. Il s’agit ensuite d’inclure la production agricole dans une perspective plus générale de lutte contre la pauvreté, l’inégalité et la malnutrition dans le monde. Il s’agit enfin de contribuer à une gestion plus durable des ressources naturelles et agricoles et de la biodiversité. L’approche agroécologique semble être l’une des options les plus appropriées pour atteindre ces objectifs, en raison de son caractère holistique concernant l’utilisation des ressources et des processus naturels, qui profite à la fois aux agriculteurs, à l’agriculture durable et à des modèles de consommation alimentaire plus sains. En outre, l’agroécologie est conçue pour soutenir des relations sociales plus égalitaires, en particulier entre hommes et femmes. Néanmoins, l’analyse des relations et des implications entre l’agroécologie et les questions de genre reste une question relativement inexplorée. L’objectif de cet article est donc d’analyser de manière critique et de mettre en évidence les principales opportunités et contraintes de l’agroécologie en termes de durabilité et d’égalité des sexes. La recherche a été réalisée dans le cadre d’expériences agroécologiques menées dans le Nord-Est de l’Amazonie brésilienne, où les agricultrices pratiquent principalement l’extractivisme et où l’agroécologie est encore dans une phase d’émergence comparativement à d’autres régions du pays. Pourtant, malgré leur faible reconnaissance et leur accès limité aux ressources, les femmes contribuent activement à la conservation de la biodiversité et au transfert des connaissances traditionnelles.
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Julien, Lionel, Fatima Ezzahra Moutik, Chaïmae Haloui, Johann Huguenin y Mohamed Taher Sraïri. "Paramètres démographiques et économie de l’élevage camelin : une étude au Maroc". Cahiers Agricultures 30 (2021): 1. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2020039.

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Le dromadaire est capable de s’accommoder de l’hostilité du milieu désertique en mettant en valeur la végétation qui y est produite. Ces dernières années, il est l’objet d’un regain d’intérêt, eu égard à la qualité de ses produits et à ses caractéristiques physiologiques qui font de cette espèce l’une des plus aptes à s’adapter au changement climatique. Toutefois, les références sur ses performances zootechniques, et plus particulièrement sur les paramètres démographiques dans les systèmes naturels où il est exploité, demeurent limitées. Cette étude se propose d’analyser une partie des éléments démographiques en appliquant une méthode rétrospective de détermination de ces paramètres sur deux années successives, dans 122 troupeaux localisés dans la zone de M’Hamid El Ghizlane, au centre-est du Maroc. Les résultats ont démontré l’importante variabilité annuelle des paramètres démographiques, impactés par la disponibilité alimentaire des parcours, elle-même déterminée par la pluviométrie et sa répartition dans l’année. Les résultats ont aussi souligné la productivité limitée du dromadaire, ne dépassant pas en moyenne un chamelon viable pour trois chamelles en âge de reproduction. L’étude a révélé un potentiel de production de lait réduit dans un contexte de variabilité prononcée de l’offre alimentaire des parcours et d’éloignement des producteurs par rapport aux centres de consommation. En termes de pratiques d’alimentation, le recours à la complémentation est fréquent, sous forme de rebuts de dattes et d’orge subventionné. Les interventions sanitaires sont rares, du fait du pouvoir d’achat limité des éleveurs. Quant aux productions, elles sont surtout représentées par le croît du troupeau, les ventes de lait étant marginales. Quelques rares éleveurs recourent à la location de mâles pour des activités touristiques. Au final, les résultats confirment d’importantes marges d’amélioration de la productivité de l’élevage du dromadaire, qui demeure pour l’instant essentiellement au service de l’autoconsommation et de la capitalisation. Les marges dégagées ne permettent pas aux familles qui pratiquent cet élevage d’obtenir des revenus suffisants.
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GUYOMARD, H., B. COUDURIER y P. HERPIN. "Avant-propos". INRAE Productions Animales 22, n.º 3 (17 de abril de 2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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Resumen
L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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Goodman, Samantha y David Hammond. "Perception des étiquettes de mise en garde concernant la santé apposées sur les produits du cannabis au Canada et aux États-Unis". Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 41, n.º 7/8 (agosto de 2021): 223–33. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.41.7/8.01f.

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Resumen
Introduction L’étiquetage des produits et les mises en garde concernant la santé sont des éléments importants de la réglementation des produits de consommation comme le tabac, l’alcool et les aliments. Or on dispose de peu de données dans le domaine du cannabis. Cette étude visait à examiner la portée des mises en garde obligatoires concernant la santé sur les produits du cannabis, en s’appuyant sur un protocole expérimental naturel. Méthodologie Les données sont issues des sondages en ligne de l’International Cannabis Policy Study de 2018 et de 2019. Les répondants (n = 72 549) étaient des hommes et des femmes ayant entre 16 et 65 ans vivant au Canada ou dans un État américain interdisant la consommation non médicale de cannabis (État « à consommation illégale ») ou un État américain l’autorisant (État « à consommation légale »). Des modèles de régression ont été utilisés pour tester les différences sur le plan de la perception des mises en garde concernant la santé sur les emballages de cannabis avant la légalisation au Canada et après celle-ci comparativement aux États américains, après ajustement pour la consommation de cannabis, le fournisseur du cannabis et les données sociodémographiques. Résultats Dans l’ensemble, la perception des mises en garde a davantage augmenté entre 2018 et 2019 chez les répondants au Canada (+ 8,9 %, soit 14,7 % en 2019 contre 5,8 % en 2018) que chez les répondants aux États-Unis, que ce soit dans les États à consommation illégale (+ 2,8 %) ou dans les États à consommation légale (+ 3,2 %). En 2019, les consommateurs résidant dans des zones où le cannabis à usage récréatif est légal et qui l’ont acheté auprès de détaillants autorisés étaient plus susceptibles de mentionner avoir remarqué les mises en garde que les consommateurs s’étant procuré du cannabis auprès de fournisseurs non autorisés ou non déclarés (Canada : 40,4 % contre 15,3 %; États américains à consommation légale : 35,3 % contre 17,0 %). Les consommateurs réguliers de cannabis étaient plus susceptibles de remarquer les mises en garde que les consommateurs occasionnels. Conclusion Rendre obligatoires les étiquettes de mise en garde sur les produits du cannabis est susceptible d’accroître l’exposition à des messages indiquant les dangers du cannabis pour la santé, en particulier chez les consommateurs fréquents et les personnes s’approvisionnant sur le marché légal.
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Nestel, Sheryl. "Delivering Subjects: Race, Space, and the Emerqence of Legalized Midwivery in Ontario". Canadian journal of law and society 15, n.º 2 (agosto de 2000): 187–215. http://dx.doi.org/10.1017/s0829320100006414.

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RésuméCet article décrit la pratique du «tourisme de la profession de sage-femme» par laquelle, les sages-femmes en Ontario ont fait des stages dans des cliniques de maternité de pays du Tiers-monde en vue d'obtenir l'expérience clinique qu'elles ne pouvaient pas obtenir ici avant la légalisation de la profession dans la province. Plusieurs sages-femmes ont aussi pu mieux se faire reconnaître sur le plan professionnel pour leurs connaissances directes des méthodes obstétriques utilisées par les femmes du Tiers-monde, c'est-à-dire par des femmes qui, selon une mythologie soutenue dans le mouvement pour l'accouchement naturel, posséderaient, en ce qui concerne les accouchements, des connaissances féminines innées qui n'auraient pas encore été corrompues par les pratiques médicales des pays de l'Ouest. L'émergence nouvelle de la profession de sage-femme en Amérique du Nord est un exemple convaincant de la manière dont, par des affirmations épistémologiques sur l'identité partagée des femmes, les régions du Tiers-monde et les personnes qui les occupent en sont venues à constituer un produit de consommation et de progrès social pour les femmes des pays industrialisés.
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Fall, Safietou T., G. Sawadogo y M. Diop. "Phosphates naturels et alimentation du bétail en zone sahélienne I. Influence sur la santé et la croissance du zébu Gobra". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 52, n.º 2 (1 de febrero de 1999): 133–45. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9688.

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Resumen
Pour préciser le mode d’utilisation des phosphates naturels en alimentation animale, deux essais ont été menés au Sénégal. Des zébus Gobra ont été supplémentés avec le phosphate de Taiba (TAP 3 à 4 p. 100 matière sèche de fluor) et celui de Thiès (THP 0,8 à 1 p. 100 MS de fluor), à Dahra et en milieu contrôlé à Sangalcam, au Sénégal en zone sahélienne. Dans l’essai 1, la supplémentation des zébus Gobra a été effectuée sur pâturage naturel au Crz de Dahra pendant trois ans. Les doses appliquées étaient de 50 g de phosphate de Taiba, selon les modes continu et discontinu, respectivement pour les lots 1 et 2 (pour ce dernier lot, la distribution selon le mode discontinu a été abandonnée dans le courant de la deuxième année par suite d’une faible ingestion de phosphate). Elles étaient de 50 et de 100 g de phosphate de Thiès respectivement pour les lots 3 et 4 et de 65 g de poudre d’os pour le lot 5, selon un mode continu pour l’ensemble des lots. Le lot 6 témoin n’a reçu aucun supplément. Les animaux ont été supplémentés en saison sèche pendant huit à neuf mois par an (entre octobre et juin). Dans l’essai 2, quatre lots ont été supplémentés en milieu contrôlé pendant neuf mois. Les bovins ont reçu 50 g de TAP en mode continu, 50 g de TAP en mode discontinu et 200 g de THP en mode continu respectivement pour les lots 1, 2 et 3. Ces animaux ont été comparés au lot 4 témoin non supplémenté. Pour les deux essais, les mesures concernaient le contrôle quotidien de la consommation des phosphates, le suivi pondéral par une double pesée mensuelle des lots et des examens cliniques portant sur l’état général, l’appareil locomoteur et les dents pour détecter les signes de fluorose. Un contrôle biochimique a porté sur l’analyse de la phosphatémie et de la fluorurie. Les résultats ont mis en évidence une bonne tolérance des doses appliquées. L’influence de la supplémentation minérale sur la croissance des animaux n’a cependant pas été significative (P < 0,05). L’innocuité du produit permet de suggérer un test de longue durée en milieu éleveur, plus propice à une démonstration de l’effet bénéfique de la supplémentation minérale sur les performances zootechniques du zébu Gobra.
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CHATELLIER, V., B. LELYON, C. PERROT y G. YOU. "Le secteur laitier français à la croisée des chemins". INRAE Productions Animales 26, n.º 2 (17 de mayo de 2013): 77–100. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3138.

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Face à la suppression programmée des quotas laitiers en 2015, la filière laitière française traverse actuellement une période charnière de son histoire où se mêlent doutes et espoirs. La baisse rapide du nombre d’exploitations laitières (au rythme de 5 %par an sur la précédente décennie), la volatilité accrue des prix, les implications environnementales négatives de l’intensification, la concurrence croissante de certains pays limitrophes (dont l’Allemagne) font douter les acteurs de la filière laitière française quant aux stratégies à déployer pour préparer efficacement l’avenir. Le secteur laitier français dispose néanmoins de nombreux atouts pour rebondir : une consommation élevée de produits laitiers par habitant et par an soutenue par une exceptionnelle variété de produits transformés ; une grande diversité de modèles techniques issue d’une adaptation historique des exploitations aux conditions du milieu naturel (relief, climat, potentiel agronomique) ; un potentiel de développement de la production du fait de la faible densité de population dans de nombreuses zones d’élevage, de l’abondance des surfaces fourragères et des substitutions envisageables entre productions ; une amélioration des connaissances scientifiques et des savoir-faire technologiques dans les entreprises ; la présence de firmes leaders à l’international et une volonté des pouvoirs publics d’encourager la construction de nouvelles relations contractuelles entre producteurs et industriels, de manière à gérer l’offre en l’absence de quotas laitiers. A la veille de la suppression des quotas laitiers, l’ambition de cet article est, d’une part, de proposer une analyse de la situation économique actuelle de la filière laitière française (forces, faiblesses, diversité de modèles) et, d’autre part, de s’interroger sur les conditions de la mise en oeuvre du système de contractualisation.
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Cottencin, O. "Actualités sur les nouvelles drogues de synthèse". European Psychiatry 30, S2 (noviembre de 2015): S58—S59. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.163.

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Resumen
Les nouvelles drogues de synthèse (cannabinoïdes et cathinones de synthèse) sont de nouveaux « euphorisants légaux » (legal high) qui sont vendus sur Internet pour un usage principalement récréatif qu’il soit privé ou public. Les cannabinoïdes de synthèse sont des produits à base de plantes psychoactives chimiquement modifiées qui imitent les effets du cannabis lors de leur usage. Ces drogues sont disponibles sur Internet ou en boutique vendues comme encens ou désodorisant… ceci afin de contourner la loi précisant bien l’interdiction de les consommer à tous les stades de la vente not for human consumption. La cathinone est un dérivé naturel des amphétaminiques, analogue de la betaketone, une amphétamine que l’on trouve dans les feuilles de Catha edulis. Les cathinones de synthèse sont dérivés des phénylalkylamines, et répondent aux propriétés des amphétamines lorsqu’on les consomme. Mais, elles sont vendues en ligne sous l’appellation de « sels de bain » également pour contourner la loi. L’absence de risques juridiques, la facilité d’obtention de ces médicaments, le coût modéré, et leur disponibilité sur Internet sont les principaux critères d’attractivité et d’intérêt pour les consommateurs qui ne voient dans ces nouveaux produits que des drogues entactogènes et récréatives, voire une certaine sécurité d’usage. Toutefois, le nombre de personnes intoxiquées rencontrées aux urgences en nette augmentation et les alertes internationales sont importantes. Aujourd’hui, il est enfin admis qu’il existe des conséquences graves tant sur le plan de la santé que sur le plan psychosocial en relation directe avec leur consommation, avec de surcroît un potentiel addictif non négligeable. Nous proposons au travers des présentations de trois orateurs venus d’horizon divers mais tous interpellés par l’usage de ces nouvelles drogues, de faire le point sur l’usage, l’addiction, la clinique et les thérapeutiques à proposer ; de faire le point sur leur impact en termes épidémiologiques en France et en Europe et de conclure avec les incidents et accidents rencontrés aux urgences aujourd’hui rapportés pour alerter les médecins concernés par l’urgence qu’elle soit psychiatrique ou somatique.
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Bisiaux, Franck, Régis Peltier y Jean-Claude Muliele. "Plantations industrielles et agroforesterie au service des populations des plateaux Batéké, Mampu, en République Démocratique du Congo". BOIS & FORETS DES TROPIQUES 301, n.º 301 (1 de septiembre de 2009): 21. http://dx.doi.org/10.19182/bft2009.301.a20404.

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Resumen
En République démocratique du Congo, Kinshasa, la capitale accueillant les populations issues de l'exode rural et de l'insécurité accrue, concentre environ huit millions d'habitants. La ville est principalement entourée de savanes et d'îlots forestiers dégradés. La consommation en bois énergie est estimée dans une fourchette de trois à six millions de tonnes d'équivalent bois énergie par an (ce qui représenterait 0,6 à 1,2 million de tonnes de charbon de bois par an si tout le bois était carbonisé). Le projet Mampu a été conçu comme la phase pilote d'un projet de reboisement de cent mille hectares sur les sols sableux du plateau Batéké pour faire face à la pénurie de bois et de charbon. Malgré les conflits, environ huit mille hectares de plantations d'Acacia auriculiformis ont été principalement réalisées de 1987 à 1993. À partir de 1998, la plantation de Mampu a été divisée en lots de 25 ha attribués à 320 familles d'agriculteurs. La culture se fait suivant un modèle agroforestier de jachère améliorée, inspiré du modèle traditionnel de culture sur brûlis. La production totale de charbon de ce massif varie de 8 000 à 12 000 tonnes annuelles, à laquelle il faut ajouter 10 000 tonnes de manioc, 1 200 tonnes de maïs et 6 tonnes de miel. Pour le seul charbon, cela correspond à un revenu brut annuel de 2,6 millions de dollars US pour le pays. Au moins un quart revient aux propriétaires agrisylviculteurs. Le succès du projet incite à appliquer ce modèle sur les savanes des plateaux Batéké, en prenant en compte les droits fonciers traditionnels et en poursuivant la diversification et la transformation locale des produits. Cela contribuera à couvrir une part plus importante des besoins urbains en énergie renouvelable, tout en créant des emplois ruraux. Cependant, d'autres modèles de systèmes agroforestiers méritent d'être testés ou développés dans les autres conditions écologiques et socio-économiques du pays, comme la gestion du recrû naturel d'espèces locales à usages multiples appliquée dans le système traditionnel de jachère enrichie (nkunku) du Bas-Congo. (Résumé d'auteur)
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Barros, Yara Lorrane Souza, Franciolli da Silva Dantas Araújo, Amanda Alves Fecury, Euzébio Oliveira, Carla Viana Dendasck y Claudio Alberto Gellis de Mattos Dias. "Panorama brésilien de tungstène (w) entre 2008 et 2014". Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento, 26 de septiembre de 2018, 22–29. http://dx.doi.org/10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/quimica-fr/tungstene.

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Les minéraux sont des produits chimiques naturels, qui ont une structure interne ordonnée, et certaines caractéristiques constantes qui leur permettent d’être identifiés comme minéraux. Le tungstène (W) est une substance chimique dont le point de fusion est de 3 419 °C et dont le poids spécifique est de 19,3 g/cm3… Il ya environ 20 minéraux qui contiennent du tungstène dans sa composition chimique, avec la scheelite et la volframite étant les principaux. Les données ont été recueillies auprès du Département national de la production minérale – DNPM (http://www.dnpm.gov.br/). Les données ont été compilées dans l’application Excel, un composant de la suite Microsoft Corporation Office. La recherche bibliographique a été effectuée dans des articles scientifiques trouvés dans le réseau informatique mondial. Les données montrent qu’entre 2008 et 2010, il y a eu une baisse de la production de tungstène sous forme de minéraux et de concentrés contenus. A partir de 2011, la production a augmenté. Le Brésil a exporté près de quatre fois ce qu’il importait du tungstène dans la recherche. Entre 2008 et 2012, la consommation apparente de tungstène a augmenté. En 2013 et 2014, il y a eu une forte baisse par rapport aux autres années. Le tableau brésilien du tungstène a montré des difficultés, mais a continué à croître, apportant des recherches qui peuvent améliorer la consommation et la production de matières premières sur le territoire national.
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Gouédan Richard Meignan y Tschiwily Bérenger Goly. "4 - La politique rizicole de l’administration coloniale en Côte d’Ivoire (1898-1959)". Afrika Zamani, n.º 24 (19 de enero de 2022). http://dx.doi.org/10.57054/az.vi24.1795.

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Resumen
Parmi les denrées vivrières traditionnellement cultivées par les populations ivoiriennes pour leur consommation quotidienne, s’il en est qui ont fait l’objet d’une attention particulière de la part du colonisateur français, c’est bien sûr le riz et, dans une moindre mesure, le maïs. En effet, dans un contexte agro- économique marqué d’abord par l’exploitation des produits naturels du cru, puis par la promotion tous azimuts des cultures de rente, la riziculture va faire l’objet d’une intervention plus ou moins marquée de l’administration coloniale. Utilisant selon l’occasion l’encadrement, la coercition ou l’incitation, celle-ci va pousser les paysans locaux à la création ou à l’extension des périmètres rizicoles irrigués. Cette politique à plusieurs facettes, visant un accroissement conséquent de la production rizicole locale, ne donna cependant pas des résultats à la mesure des espérances. De sorte que tout au long de la période coloniale, les importations de riz à destination du territoire ivoirien demeurèrent constantes malgré une production locale croissante, mais insuffisante.
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PARIS, A. "Introduction". INRAE Productions Animales 19, n.º 3 (13 de mayo de 2006). http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2006.19.3.3492.

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Resumen
Durant la seconde moitié du 20e siècle, le progrès des connaissances en physiologie, en particulier dans les domaines de la nutrition, de la croissance et de la reproduction, et l'amélioration des pratiques d'élevage sont allés de pair. Il s'agissait in fine de répondre à une exigence économique, au moins dans les pays les plus développés, celle qui consistait à atteindre d'abord l'autosuffisance alimentaire avec un meilleur statut sanitaire des élevages et des productions puis, dans un deuxième temps, à développer des capacités d'exportation d'animaux ou de produits animaux. D'un point de vue agronomique, cela s'est traduit par une nécessaire amélioration des performances de l'élevage, en particulier en augmentant la vitesse de croissance des animaux, le niveau de production laitière, l'efficacité de la valorisation nutritionnelle des aliments, ou la possibilité d'accroître sensiblement les capacités de reproduction des cheptels, tout ceci en considérant les contraintes sanitaires et d'organisation du travail liées à une diminution radicale de la population agricole tout au long de ces 50 dernières années. L'essor après-guerre de l'industrie pharmaceutique a permis de créer de très nombreux analogues des premiers stéroïdes naturels qui venaient d'être décrits, tant au plan structural que de leur rôle dans la physiologie de la reproduction ou de la croissance. Ainsi, avant que les mécanismes et modes d'action de ces hormones ne soient clairement établis, celles-ci pouvaient déjà être utilisées, que ce soit pour mieux maîtriser la reproduction ou pour améliorer la croissance des animaux. Dès les années 50, les premiers stéroïdes anabolisants avaient fait leur apparition en élevage. Le diéthylstilbœstrol (DES) synthétisé à la fin des années 30 (Dodds et al 1938) a pu être utilisé comme promoteur de croissance jusqu'à la fin des années 70 aux USA où, depuis, il a été interdit en raison de risques importants pour la santé du consommateur (Herbst et al 1971, Fara et al 1979, Herbst et Bern 1981, Perez-Comas 1988). A compter de cette période, une réévaluation des caractéristiques toxicologiques des quelques molécules utilisées pour leurs propriétés hormonales a permis de mieux préciser les risques pour le consommateur, de renforcer les contrôles de molécules analogues pouvant être utilisées frauduleusement et d'encourager la mise en place de nouvelles recherches pour encore mieux apprécier les effets, à des doses faibles, de résidus qui peuvent être retrouvés dans certains tissus destinés à la consommation. Des divergences d'opinions, scientifiques, économiques et politiques, sont apparues entre l'Union européenne (UE) et certains pays hors l'UE à l'occasion de l'application stricte en 1988 par l'UE du principe de précaution en matière d'utilisation des hormones stéroïdiennes, essentiellement comme anabolisants. En effet, la position adoptée par l'UE s'appuie sur la mise en avant d'un certain nombre de difficultés d'interprétation de résultats permettant de conclure à l'absence d'effet toxique des faibles doses de résidus de ces hormones présentes dans les produits animaux destinés à la consommation (SCVPH 2002, Andersson et Skakkebæk 1999). Dans l'UE, une hormone peptidique, l'hormone de croissance, pouvant être utilisée dans les élevages laitiers ou dans les élevages de porcs à l'engrais, a subi plus récemment le même sort que les stéroïdes anabolisants, même si l'évaluation des risques propres à son utilisation ne peut être comparée à celle des stéroïdes. Le bannissement des β-agonistes dans l'UE est à ranger dans le même cortège réglementaire. En filigrane, le souci apparu depuis plus d'une dizaine d'années d'améliorer la qualité et la traçabilité des produits animaux, de maintenir les prix à la production, d'assainir l'environnement économique des productions animales et éviter ainsi des situations structurelles d'excédent, très coûteuses, telles qu'elles existaient dans les années 70 et 80 en Europe de l'Ouest explique aussi la position ferme adoptée par l'UE en matière de recours aux promoteurs de croissance. Cette tendance forte ne peut être ignorée des acteurs des filières concernées. Elle constitue d'ailleurs un nouveau jeu de contraintes à intégrer dans les différents paramètres technico-économiques à prendre en considération dans les pratiques d'élevage actuellement en place, à condition d'en mieux connaître les bases génétiques, physiologiques et biochimiques. C'est dans ce climat actuel d'interrogation sur l'avenir des filières animales que la nécessité d'une synthèse bibliographique actualisée sur les risques posés en matière de santé publique par l'utilisation des hormones en élevage est apparue. Cette synthèse est destinée tout à la fois aux professionnels des filières concernées, aux scientifiques directement impliqués dans les différents domaines de recherche et de développement afférents et à un public de «décideurs» interagissant avec ces mêmes filières. Cette initiative en revient à l'Académie des sciences qui la publiera dans la collection des Rapports sur la science et la technologie (RST). Nous en présentons ici une version largement augmentée qui montre combien les recherches conduites depuis plus de quarante ans en la matière et les développements qui s'en sont suivis ont été à la fois importants, multiples, parfois inattendus. Les principales fonctions physiologiques d'intérêt zootechnique susceptibles d'être modulées artificiellement, les substances utilisées en pratique, les productions animales concernées sont décrites ci-après. Les éléments de l'appréciation du risque toxicologique lié à l'utilisation de ces substances et le contrôle de leur utilisation en élevage sont ensuite abordés. Enfin, de nouvelles méthodes permettant de contrôler certaines fonctions physiologiques ou d'en moduler l'expression sont brièvement présentées, qui préfigurent ce que pourrait être une zootechnie renouvelée à l'horizon 2020.
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"EPR Anatomie de la performance". Revue Générale Nucléaire, n.º 5 (septiembre de 2018): 24–27. http://dx.doi.org/10.1051/rgn/20185025.

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L’EPR permet un gain de l’ordre de 20 % sur la consommation d’uranium naturel par kWh électrique produit. Ce gain est dû aux caractéristiques spécifiques de conception de l’EPR, aux performances élevées en matière de gestion du combustible, et enfin à l’amélioration du rendement thermodynamique de l’installation. Retour sur les atouts techniques de l’EPR.
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McCurdy, Patrick. "From the Natural to the Manmade Environment: The Shifting Advertising Practices of Canada’s Oil Sands Industry". Canadian Journal of Communication 43, n.º 1 (15 de marzo de 2018). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2018v43n1a3315.

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Resumen
Background This article uses basic thematic content analysis (n = 80) and qualitative visual analysis to examine how still advertisements produced by Canada’s oil sands industry changed between 2006 and 2015.Analysis The article argues that early industry advertisement campaigns had a strong environment focus with the objective of linking industry’s interest in oil with a visual commitment to preserving, reclaiming, and restoring the natural environment.Conclusions and implications In subsequent campaigns, however, industry is shown to undertake a multidimensional campaigning strategy, the most prominent of which is lifestyle messaging that celebrates oil’s ubiquity in consumer culture. The shift to “selling oil sands without oil sands” highlights the need for scholars to widen the aperture of what is traditionally considered environmental imagery from the natural environment to the human-made environment.Contexte Cet article utilise une analyse de contenu thématique de base (n = 80) et une analyse visuelle qualitative pour examiner comment les announces statiques produites par l’industrie canadienne des sables bitumineux ont changé entre 2006 et 2015.Analyse L’article soutient que les premières campagnes de publicité de l’industrie étaient fortement axées sur l’environnement dans le but de lier l’intérêt de l’industrie pétrolière à un engagement visant à préserver, récupérer et restaurer l’environnement naturel.Conclusions et implications Dans les campagnes subséquentes, cependant, l’industrie a démontré qu’elle entreprenait une stratégie de campagne multidimensionnelle, dont la plus importante est la messagerie de style de vie qui célèbre l’omniprésence du pétrole dans la culture de consommation. Le passage à la «vente de sables bitumineux sans sables bitumineux» souligne la nécessité pour les chercheurs d’élargir l’ouverture de ce qui est traditionnellement considéré comme une imagerie environnementale, de l’environnement naturel à l’environnement créé par l’homme.
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Van der Linden, Bruno. "Numéro 175 - décembre 2022". Regards économiques, 22 de diciembre de 2022. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco/2022.12.22.01.

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Resumen
Ce nouveau numéro de Regards économiques part du constat que l’inflation est élevée en Belgique et plus forte que chez la plupart de nos voisins. Comme ce fut le cas par exemple dans les années 1970, l'origine principale du choc d’inflation est une hausse de prix des biens importés, au premier rang desquels figurent les prix des énergies fossiles. Ceci engendre un appauvrissement de la «collectivité Belgique», formée des ménages, des entreprises et de l’État (en ce compris la sécurité sociale). La manière de partager cet appauvrissement entre ces composantes de la société est un enjeu de taille. La nature du choc subi fait qu’une composante particulière ne peut porter seule le poids de l’ajustement. L’inflation sous-jacente, qui fait abstraction de l'évolution des prix des produits énergétiques et des produits alimentaires non transformés, est également élevée et supérieure à celle de la plupart de nos voisins. Ceci fait craindre qu’une inflation importante et comparativement plus élevée s’incruste en Belgique. Parmi les facteurs responsables de la singularité belge en matière d’inflation, il y a une transmission plus rapide et plus forte des prix de gros des énergies aux utilisateurs finaux et, plus généralement, un manque de concurrence sur certains marchés. Il y a aussi la fréquente présence, dans les contrats, de clauses d’indexation liées à un indice de prix à la consommation. Ces constats n’ont rien de nouveau. L’appauvrissement collectif de la Belgique est important et, même s’il y a des perspectives d’atténuation du choc de prix des énergies fossiles, la durée de ce choc demeure incertaine et sa propagation aux autres prix préoccupante. Le point de vue défendu ici est qu’il y a lieu d’intervenir sur la période 2023-2024 au niveau de tous les mécanismes d’indexation automatique et au niveau de la formation des prix en Belgique. Une intervention limitée à l’indexation automatique des salaires et des allocations sociales manquerait d’efficacité et serait déséquilibrée. Il s’agit donc aussi de freiner l’indexation des loyers et celle qui est présente dans les autres contrats. Il y a lieu de limiter temporairement l’indexation automatique des salaires et des allocations sociales, mais la manière de le faire est cruciale. Une suspension momentanée de l’indexation automatique sous la forme du «saut d’index» d’avril 2015 aurait, dans le contexte actuel, des répercussions fort préoccupantes au sein des premiers déciles de la distribution des revenus. Pour éviter cet écueil, il est recommandé de maintenir l’indexation automatique inchangée jusqu’à un seuil de salaire ou d’allocation sociale et de la limiter temporairement de manière progressive au-delà. Une action sur la formation des prix en Belgique doit également être un chantier urgent. Quoi que le niveau européen décide au niveau du plafonnement du prix du gaz naturel, le chantier de la révision des modes de tarification du gaz et de l’électricité en Belgique devrait être prioritaire. En s’appuyant sur l’expertise disponible en Belgique, les autorités belges devraient aussi rapidement étudier la possibilité de bloquer temporairement certains prix dans des secteurs dont la viabilité n’est pas menacée.
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