Literatura académica sobre el tema "Pont-à-Mousson SA (1946-1970) – Histoire"

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Artículos de revistas sobre el tema "Pont-à-Mousson SA (1946-1970) – Histoire"

1

Martini, Manuela. "Carole LAMOUREUX, Le tuyau de fonte mussipontain à la conquête du monde. Pont-à-Mousson et sa politique exportatrice (1856-1970). Thèse de doctorat d’histoire, sous la direction de Dominique Barjot, soutenue à Sorbonne Université, le 23 novembre 2022, 1270 p." Entreprises et histoire 110, n.º 1 (13 de junio de 2023): 151–56. http://dx.doi.org/10.3917/eh.110.0151.

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Auger, Reginald y Allison Bain. "Anthropologie et archéologie". Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.030.

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Resumen
Les parcours sinueux qu’ont suivis l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord depuis une cinquantaine d’années démontrent des intérêts convergents pour la connaissance et l’explication du comportement humain et cela avec des méthodes de recherche de plus en plus divergentes. L’anthropologie qui a émergé des milieux intellectuels aux États-Unis au XIXe siècle avait pour origine l’intérêt pour la compréhension des populations autochtones de l’Amérique; de cet intérêt pour l’humain, se sont développés des outils pour comprendre le comportement qui se cachait derrière le geste posé. Dès le début, l’anthropologue s’intéressait aux comportements et l’archéologue documentait les traces du geste posé. De cette proximité entre l’anthropologie et l’archéologie qui s’est concrétisée par la création du Bureau of American Ethnology à la fin du XIXe siècle, il était naturel de placer la formation en archéologie au sein de départements d’anthropologie dans les universités aux États-Unis et au Canada. Malgré l’apparence initiale d’un champ unifié et d’un terrain partagé entre l’anthropologie et l’archéologie, la pratique s’est transformée pour devenir tout autre au fil des ans. Au milieu du XXe siècle, l’archéologie commence à remettre en question sa relation avec les interprétations fonctionnalistes des anthropologues (Trigger 2006 : 363-372). La première figure à souligner le problème de l’inéquation entre les résultats de la recherche archéologique et la théorie en anthropologie fut Walter Taylor (1948) dans son livre A Study of Archaeology. Taylor, le relativiste, exposa son penchant pour le particularisme historique dans une approche qu’il identifie comme étant conjonctive; pour ce chercheur iconoclaste, l’historiographie comptait pour beaucoup. L’approche conjonctive consistait à établir des corrélations entre différents types de données dans des contextes historiques et culturels spécifiques afin de faire le pont entre des particularités historiques (les collections archéologiques) et des données anthropologiques. La méthodologie qu’il proposait impliquait la vérification d’hypothèses par l’analyse de la composition et de la structure des collections archéologiques. L’objectif central de cette approche visait à mettre de l’avant des études contextuelles détaillées qui permettraient d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques. Dans sa formulation de l’approche conjonctive en archéologie et la vérification d’hypothèses, Taylor reconnaissait qu’une réflexion critique était nécessaire puisque l'archéologue travaillait dans le présent. En dépit de la richesse des collections archéologiques et constatant le danger qui planait sur l’archéologie si nous avions continué à publier des listes d’attributs de nos objets au lieu d’interpréter la culture matérielle comme étant la trace du comportement humain, dans un geste de médiation entre l’anthropologie et l’archéologie, Binford (1962) publiait son article portant le titre Archaeology as Anthropology. Comme il le signale dans son introduction son article qui faisait suite à un ouvrage venant d’être publié par Willey et Phillips (1958) où l’on mentionne clairement que l’archéologie américaine « c’est de l’anthropologie ou rien du tout ». Ce geste d’éclat dans une période charnière de l’enseignement de l’archéologie dans les universités nord-américaines allait donner naissance à un nouveau paradigme que l’on appela la New Archaeology aussi connue sous le nom d’archéologie processuelle. Un tel changement de paradigme venait en contradiction avec les pratiques européennes en matière d’archéologie préhistorique, notamment celles de l’École de Bordeaux et de François Bordes, son membre le plus influent, qui avait réussi à imposer sa vision sur le sens de la variabilité des outils en pierre du paléolithique moyen (Bordes 1961; 1984). Dans sa thèse de doctorat intitulée The Bordes-Binford Debate: Transatlantic Interpretive Traditions in Paleolithic Archaeology, Melissa C. Wargo (2009) présente une analyse en profondeur des modes de pensée qui diffèrent entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Essentiellement, le raisonnement traditionnel voulait que l’apparition d’une nouvelle culture archéologique (de nouveaux types) puisse signifier la manifestation d’un nouveau groupe de personnes, un groupe ethnique détectable avec les outils de l’archéologie. C’est ce que nous apprenions à la lecture des travaux de François Bordes sur les changements technologiques observés au paléolithique moyen. Lorsque Binford est parvenu à étudier les mêmes collections, il proposa des interprétations toutes autres. Ainsi, alors que pour Bordes, des outils différents représentent des groupes différents; si l’ensemble de l’assemblage ne peut être attribué à un groupe avoisinant, peut-être alors que certains éléments peuvent l’être. Et si de tels parallèles peuvent être établis, l’approche de Bordes a pour corollaire que c’est là le lieu d’origine de la population à l’étude et que nous serions en présence d’une diffusion de traits culturels à partir de la migration d’un groupe ethnique. Pour Binford, la différence dans la composition des assemblages devrait plutôt être interprétée comme étant le résultat d’adaptations; pour ce chercheur, les assemblages archéologiques sont des coffres d’outils adaptés pour une fonction particulière. Nonobstant la grande quantité de statistiques accumulées, Binford, de son propre aveu, admit qu’il fut incapable d’expliquer ce qu’elles signifiaient. En d’autres mots, il avait beaucoup d’information sur le présent mais ne pouvait l’expliquer par manque d’analogie avec le passé. En dépit de ces différences d’opinion, l’utilité de la typologie de Bordes réside dans le fait qu’elle fournissait un langage descriptif; cette typologie a cependant été par la suite rejetée par certains chercheurs qui considéraient que la définition des types de François Bordes était inadéquate parce que trop subjective. Pire encore, Bordes a été accusé d’incorporer dans ses interprétations des hypothèses non vérifiées sur les capacités cognitives des hominidés durant le paléolithique moyen. De nos jours, nos analyses de la technologie visent à remplacer cette approche typologique de Bordes par une méthode s’appuyant sur la combinaison d’attributs dont la description porte davantage sur le comportement. De toute évidence, le débat entre le promoteur de la New Archaeology et la figure de proue de l’archéologie française et son approche taxonomique en pierre a permis de mettre en évidence un malaise profond sur la façon dont le passé devrait être interprété. Ce débat est aussi emblématique de traditions scientifiques différentes entre l’Europe et l’Amérique du Nord. C’est dans ce contexte intellectuel que sont nés des départements d’anthropologie associant l’anthropologie culturelle, l’anthropologie biologique, la linguistique et l’archéologie. Ces quatre champs sont apparus à des moments bien précis de l’histoire des universités nord-américaines mais de nos jours, la réalité de l’anthropologie est devenue beaucoup plus complexe (Bruner 2010). Un étudiant en archéologie peut avoir des besoins de formation en géographie, en histoire, en géologie, en botanique, en biologie, en ethnohistoire, en systèmes d’information géographique, en informatique, etc. alors qu’un étudiant en anthropologie pour atteindre un niveau de compétence élevé pourrait avoir besoin de formation en histoire, en science politique, en sociologie, en art, en littérature, en théorie critique, etc. Malgré que les besoins aient grandement changé depuis la création des départements d’anthropologie, les structures académiques sont demeurées statiques. La protection des départements d’anthropologie dans leur configuration actuelle des quatre champs relève le plus souvent des politiques universitaires. Ainsi, même si les professeurs étaient d’accord qu’il serait intellectuellement plus profitable de scinder ces gros départements, la question de diviser les départements d’anthropologie en unités plus petites qui feraient la promotion de l’interdisciplinarité dans les sciences humaines et sociales n’est pas envisagée dans la plupart des universités nord-américaines (Smith 2011). Au milieu de cette tourmente, se sont développés un certain nombre de départements et de programmes d’archéologie en Amérique du Nord. De là est née une discipline émancipée du joug des structures trop rigides et se donnant un ensemble de méthodes de recherche qui lui étaient propres. La trajectoire conceptuelle empruntée par ceux-ci a permis de remonter au-delà du geste et de la parole en retenant une classe cohérente de concepts explicatifs développés, certes en anthropologie, mais raffinés et adaptés au contact de l’archéologie et d’autres disciplines en sciences humaine et sociales et sciences de la nature. Cette indépendance intellectuelle de l’anthropologie s’est notamment affirmée par des collaborations entre l’archéologie et la philosophie des sciences (Kelly et Hanen 1988; Salmon 1982; Wylie 2002; Wylie et Chapman 2015). La croissance de l’intérêt pour les explications processuelles des données archéologiques chez plusieurs archéologues nord-américains fut motivée par le fait que les néo-évolutionistes en anthropologie mettaient trop l'accent sur les régularités dans les cultures. Les concepts utilisés en archéologie processuelle exerçaient une influence significative sur notre discipline et l’adoption de cette approche théorique était d’autant plus attrayante car les variables proposées se présentaient comme des causes majeures de changements culturels et relativement accessibles à partir des vestiges archéologiques. Cette approche s'intensifia et donna de nouvelles directions aux tendances déjà présentes en archéologie préhistorique. Dans ce changement de paradigme qui donna naissance au courant de la Nouvelle Archéologie en Amérique du Nord et à un moindre degré au Royaume-Uni, l’accent était placé sur la vérification d’hypothèses sur les processus culturels comme outils d’explication du passé. De la position qu’elle occupait comme l’un des quatre sous-champs de l’anthropologie ou encore, de celle de servante de l’histoire, l’archéologie est devenue l’un des plus vastes champs du monde académique (Sabloff 2008 : 28). En plus d’avoir trouvé son ancrage théorique dans les sciences sociales et humaines, l’archéologie, attirée par les techniques et méthodes fraie régulièrement avec les sciences physiques et les sciences de la nature. En se donnant ses propres méthodes de collecte et d’analyse pour l’examen de cultures distinctes et en poursuivant avec des comparaisons interculturelles, la discipline cherchait à mieux comprendre les cultures qui se sont développées à travers le temps et l’espace. Puisque l’objet d’étude de l’archéologie porte sur les traces de groupes humains dans leur environnement naturel et leur univers social, les questions qu’elle se pose sont fondamentales à l’histoire de l’humanité et pour répondre à de telles questions elle s’est dotée de méthodologies d’enquête qui lui sont propres. L’utilisation d’équipements sophistiqués pour déterminer la composition chimique des résidus lipidiques incrustés sur un outil en pierre taillée ou encore, les recherches sur la composition physico-chimique de la pâte d’une céramique sont des techniques visant à répondre à des questions d’ordre anthropologique. Le quand et le comment du passé sont relativement faciles à identifier alors que pour découvrir le pourquoi l’archéologue fait souvent appel à l’analogie ethnographique, une méthodologie issue de l’insatisfaction des archéologues à l’endroit des travaux en anthropologie culturelle (David et Kramer 2001). Une autre méthodologie est celle de l’archéologie expérimentale qui s’intéresse à la fabrication et à l’usage des outils (Tringham 1978), méthode similaires à celle de l’ethnoarchéologie. L’expérimentation à partir d’outils fabriqués par le chercheur et les banques de données provenant d’expérimentations contrôlées servent alors d’éléments de comparaison pour interpréter la forme des assemblages archéologiques (Chabot et al. 2014) est au centre de la méthode préconissée. Le développement de l’ethnoarchéologie durant les années 1970 aurait inspiré Binford (1981) lorsqu’il mit de l’avant l’utilisation de théories de niveau intermédiaire pour établir un lien entre ses données archéologiques et les théories de niveau supérieur sur le comportement. Sa décision semble avoir reposé sur les développements de l’approche ethnoarchéologique et ses propres terrains ethnoarchéologiques chez les Nunamiut de l’Alaska (Binford 1978). D’autres orientations théoriques ont vu le jour au cours des années 1960–1970 et ont fait la distinction entre différentes approches matérialistes par rapport à des schémas évolutionnistes antérieurs. Par exemple, Leslie White (1975) adopta une forme de déterminisme technologique très étroit qui reflétait une croyance en la technologie comme source de progrès social. Julian Steward (1955) envisagea un déterminisme écologique moins restrictif alors que Marvin Harris (1968) y voyait un déterminisme économique encore plus large. Pour ces quelques positivistes le rôle que l’archéologie se devait de jouer était d’expliquer la culture matérielle du passé. Quant à l’archéologue Lewis Binford (1987), il soutenait que l’étude des relations entre le comportement humain et la culture matérielle ne devrait pas être le rôle central de l’archéologie puisque selon lui, les données ne contiendraient aucune information directe sur les relations entre le comportement humain et la culture matérielle. Dorénavant, les données archéologiques se devaient d’être comprises par elles-mêmes, sans avoir recours à des analogies ethnographiques. Cette dernière approche voulait clairement établir de la distance entre l’archéologie, l’anthropologie culturelle, l’ethnologie et peut-être les sciences sociales en général ; son mérite était peut-être, justement, d’éviter les réductionnismes et les analogies rapides entre explications anthropologiques et assemblages archéologiques. Dans la même veine, d’autres remises en question sont apparues durant les années 1980 avec les travaux d’Ian Hodder (1982; 1985) sur la validité des certitudes positivistes qui avaient été le fonds théorique et empirique des adeptes de la New Archaeology. Depuis cette réflexion sur l’essence même de l’archéologie, Hodder a reconnu qu’une position critique est fondamentale face à l’objet d’étude; naquit alors le courant théorique post-processuel en archéologie. Dans son cheminement pour découvrir la signification des vestiges qu’elle étudie, l’archéologie post-processuelle s’appuie sur des études détaillées permettant d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques en exploitant la diversité des sources; cette direction du courant post-processuel en archéologie porte le nom d’archéologie contextuelle. Comme tout changement de paradigme apporte avec lui son lot de détracteurs, l’archéologie post-processuelle a été immédiatement accusée d’une trop grande subjectivité interprétative voire, de déconstructionisme. Les autres orientations placées sous le label archéologie post-processuelle incluent : le structuralisme, le néo-marxisme, l’archéologie cognitive, la phénoménologie, et d’autres encore Ainsi l’individu, l’agent ou l’acteur et son intentionnalité devrait être au centre des interprétations dans la théorie post-processuelle. Nous pouvons conclure que l’examen de la relation entre l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord a permis de constater que, depuis ses débuts, l’archéologie dans cette région du monde a vécu une liaison relativement tumultueuse avec l’anthropologie. Cette condition, souvent problématique, a vu naître, au Canada d’abord, des groupuscules d’archéologues avec des intérêts divergents qui se sont distanciés des paradigmes qui dominaient les départements d’anthropologie pour former des départements d’archéologie ou des programmes d’archéologie autonomes des programmes d’anthropologie. Sur les chemins empruntés ces nouveaux départements sont entrés en relation avec les départements de sciences naturelles, notamment, la géographie, avec laquelle les archéologues ont partagé un ensemble de concepts et de méthodes. Il en a résulté un enseignement de l’archéologie nettement interdisciplinaire et faisant appel à des méthodes quantitatives pour comprendre la culture matérielle dans son environnement naturel et expliquer son milieu culturel à partir de concepts empruntés aussi bien aux sciences humaines qu’aux sciences naturelles.
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Tesis sobre el tema "Pont-à-Mousson SA (1946-1970) – Histoire"

1

Wang, Wei. "Saint-Gobain et Pont-à-Mousson face à la construction européenne 1946-1970". Electronic Thesis or Diss., Paris 4, 2016. http://www.theses.fr/2016PA040083.

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Resumen
Fondée en 1685, la Compagnie de Saint-Gobain est aujourd’hui une très grande firme mondiale. Elle doit à son développement propre, mais aussi à sa fusion avec Pont-à-Mousson. Elle était déjà la première multinationale française au début du XXème siècle. Elle a cherché très tôt l’internationalisation, surtout en direction de l’Europe, s’implantant en Allemagne comme en Italie. Après la deuxième Guerre mondiale, Pont-à-Mousson a pris part à la création de la Communauté économique du charbon et de l’acier (CECA). Cette dernière est considérée comme la première institution conduisant à l’unité européenne, notamment à une Europe économique. Pour les deux entreprises définies chacune comme un centre autonome de décision, il s’agit, dans ce livre, d’étudier le processus de la prise de décision économique, à l’intérieur, d’analyser l’environnement extérieur pendant la période de 1945-1970 dans le contexte de la construction européenne. Pour quelle raison Pont-à-Mousson a-t-il participé avec un tel intérêt à la création de la CECA ? Quel rôle les groupes Saint-Gobain et Pont-à-Mousson ont-ils joué dans l’ouverture du marché commun ? Quels ont été la politique et les objectifs des dirigeants politiques ? L’un des intérêts de l’ouvrage consiste à tenter de définir l’évolution des stratégies passées d’une attitude défensive à une attitude offensive, les deux entreprises à s’adapter à l’Europe et acceptant ainsi la transformation progressive de leur modèle de gestion. C’est très largement la contrainte européenne qu’a poussé à leur rapprochement, sans que celui-ci puisse s’expliquer par la seule pression d’un état français interventionniste : les stratégies d’entreprises elle-même ont joué un rôle déterminant
Founded in 1685, Company of Saint-Gobain is now a very large global firm, which is due to its own development, but also to its merger with Pont-à-Mousson. In the early twentieth century, the Companies were already the leading French multinational. It sought early internationalization, especially to Europe, establishing itself in Germany and Italy. After World War II, Pont-à-Mousson took part in the creation of the European Coal and Steel Community (ECSC). The latter is considered as the first institution leading to European unity, especially in an economic Europe. For both companies, each defined as an autonomous centre of decision, it is this book that aims to study the inside process of economic decision-making and to analyse the external environment during the 1945-1970 in the context of European integration. Why Pont-à-Mousson has involved with such an interest in the creation of the ECSC? Which role did the groups of Saint-Gobain and Pont-à-Mousson play in the opening of the common market? What were the policy and objectives of the political leaders? One of the interests of this book is to try to define the evolution of strategies, from a defensive attitude to an offensive attitude, the two companies adapt to Europe and thus accepting the gradual transformation in their Management model. This is mostly the European constraint that has pushed them closer, rather than under the only pressure pushed by an interventionist French state: strategies of the Company itself played a decisive role
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Wang, Wei. "Saint-Gobain et Pont-à-Mousson face à la construction européenne 1946-1970". Thesis, Paris 4, 2016. http://www.theses.fr/2016PA040083.

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Fondée en 1685, la Compagnie de Saint-Gobain est aujourd’hui une très grande firme mondiale. Elle doit à son développement propre, mais aussi à sa fusion avec Pont-à-Mousson. Elle était déjà la première multinationale française au début du XXème siècle. Elle a cherché très tôt l’internationalisation, surtout en direction de l’Europe, s’implantant en Allemagne comme en Italie. Après la deuxième Guerre mondiale, Pont-à-Mousson a pris part à la création de la Communauté économique du charbon et de l’acier (CECA). Cette dernière est considérée comme la première institution conduisant à l’unité européenne, notamment à une Europe économique. Pour les deux entreprises définies chacune comme un centre autonome de décision, il s’agit, dans ce livre, d’étudier le processus de la prise de décision économique, à l’intérieur, d’analyser l’environnement extérieur pendant la période de 1945-1970 dans le contexte de la construction européenne. Pour quelle raison Pont-à-Mousson a-t-il participé avec un tel intérêt à la création de la CECA ? Quel rôle les groupes Saint-Gobain et Pont-à-Mousson ont-ils joué dans l’ouverture du marché commun ? Quels ont été la politique et les objectifs des dirigeants politiques ? L’un des intérêts de l’ouvrage consiste à tenter de définir l’évolution des stratégies passées d’une attitude défensive à une attitude offensive, les deux entreprises à s’adapter à l’Europe et acceptant ainsi la transformation progressive de leur modèle de gestion. C’est très largement la contrainte européenne qu’a poussé à leur rapprochement, sans que celui-ci puisse s’expliquer par la seule pression d’un état français interventionniste : les stratégies d’entreprises elle-même ont joué un rôle déterminant
Founded in 1685, Company of Saint-Gobain is now a very large global firm, which is due to its own development, but also to its merger with Pont-à-Mousson. In the early twentieth century, the Companies were already the leading French multinational. It sought early internationalization, especially to Europe, establishing itself in Germany and Italy. After World War II, Pont-à-Mousson took part in the creation of the European Coal and Steel Community (ECSC). The latter is considered as the first institution leading to European unity, especially in an economic Europe. For both companies, each defined as an autonomous centre of decision, it is this book that aims to study the inside process of economic decision-making and to analyse the external environment during the 1945-1970 in the context of European integration. Why Pont-à-Mousson has involved with such an interest in the creation of the ECSC? Which role did the groups of Saint-Gobain and Pont-à-Mousson play in the opening of the common market? What were the policy and objectives of the political leaders? One of the interests of this book is to try to define the evolution of strategies, from a defensive attitude to an offensive attitude, the two companies adapt to Europe and thus accepting the gradual transformation in their Management model. This is mostly the European constraint that has pushed them closer, rather than under the only pressure pushed by an interventionist French state: strategies of the Company itself played a decisive role
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Lamoureux, Carole. "Le tuyau de fonte mussipontain à la conquête du monde. Pont-à-Mousson et sa politique exportatrice (1856-1970)". Electronic Thesis or Diss., Sorbonne université, 2022. http://www.theses.fr/2022SORUL052.

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Resumen
Créée en 1856 à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle actuelle), la société du même nom (abrégée PAM) se spécialise dans la production de tuyaux en fonte pour l’adduction de l’eau et du gaz. Alors qu’elle doit encore se faire un nom, l’entreprise est confrontée à un marché intérieur contraint. Sa stratégie intègre un recours continu à des ventes hors métropole, à la fois à l’étranger et dans les colonies. La politique exportatrice qu’elle développe est poursuivie tout au long de sa croissance. Devenue un groupe reconnu pour sa gestion financière et son activité à l’international, PAM fusionne avec Saint-Gobain en 1970. L’abondance de ses archives permet d’interroger les raisons et les modalités de son dynamisme à l’exportation. Il s’agit alors de comprendre ce que recouvre cette activité et ce qu’elle implique. En tant qu’axe stratégique, le développement et la place de la politique exportatrice au sein de l’entreprise constituent le premier objet d’analyse. Entre variations du contexte international et critères industriels internes, l’exportation mussipontaine varie selon des facteurs nombreux. L’organisation et les moyens déployés par PAM pour conquérir les marchés hors métropole forment le deuxième volet d’investigation. Le dispositif commercial et les fournitures obtenues sont abordés dans leurs généralités et par l’approfondissement de cas d’étude. À chaque étape, les retombées de la politique exportatrice sont estimées. Les résultats industriels et financiers tendent alors à préfigurer les modalités de son maintien. La place de l’exportation dans l’image et la culture de l’entreprise fait quant à elle figure tant d’incidence que de facteur de continuité
Founded in 1856 in Pont-à-Mousson (current Meurthe-et-Moselle), the company of the same name (abbreviated PAM) specialized in the production of cast iron pipes for water and gas supply. While it still had to make a name for itself, the firm was faced with a constraint domestic market. Its strategy included the continued use of sales outside mainland France, both abroad and in the colonies. The export policy it developed was continued throughout its growth. PAM became a group renowned for its financial management and international activity, and merged with Saint-Gobain in 1970. The abundance of its archives makes it possible to investigate the reasons and modalities of its export dynamism. It is then a case of understanding what this activity covered and what it involved. As a strategic axis, the development and role of the export policy within the firm are the first object of analysis. Between changes in the international context and internal industrial criteria, PAM’s export varied according to many factors. The organization and means deployed by PAM to conquer markets outside mainland France form the second field of investigation. Its sales force and the supplies obtained are discussed in general terms and by the deepening of case studies. At every stage, the impact of the export policy is estimated. The industrial and financial results then tend to foreshadow the modalities of its maintenance. The place of the export policy in the image and culture of the firm seems to be both an impact and a continuity factor
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