Literatura académica sobre el tema "Politique urbaine – Europe – Études comparatives"

Crea una cita precisa en los estilos APA, MLA, Chicago, Harvard y otros

Elija tipo de fuente:

Consulte las listas temáticas de artículos, libros, tesis, actas de conferencias y otras fuentes académicas sobre el tema "Politique urbaine – Europe – Études comparatives".

Junto a cada fuente en la lista de referencias hay un botón "Agregar a la bibliografía". Pulsa este botón, y generaremos automáticamente la referencia bibliográfica para la obra elegida en el estilo de cita que necesites: APA, MLA, Harvard, Vancouver, Chicago, etc.

También puede descargar el texto completo de la publicación académica en formato pdf y leer en línea su resumen siempre que esté disponible en los metadatos.

Artículos de revistas sobre el tema "Politique urbaine – Europe – Études comparatives"

1

FOURA/ NAIMI, Sarra. "LA « SMART CITY » : RÉALITE OU UTOPIE DANS L’AMÉLIORATION DE L’ENVIRONNEMENT URBAIN DES VILLES ALGÉRIENNES ?" URBAN ART BIO 1, n.º 1 (17 de abril de 2022): 33–44. http://dx.doi.org/10.35788/uab.v1i1.22.

Texto completo
Resumen
Dans les années 1990, des notions phares ont vu le jour en France et dans la majorité des pays Européens, telles que le projet urbain qui a fait couler beaucoup d’encre à travers d’innombrables études, recherches et publications, mais aussi par sa concrétisation ainsi que les principes qu’il prône dans beaucoup de grandes villes, et bien que le projet urbain ait grandement participé à leur essor, l’engouement dont il a fait l’objet n’a pas fait long feu. L’autre notion majeure, c’est le « développement durable », dont l’ampleur est beaucoup plus large et dont les enjeux sont plus importants car il véhicule des préoccupations inhérentes à l’environnement, et à l’avenir de la planète et des générations futures. L’enthousiasme autour de cette notion est tel qu’il en a généré une multitude de dérivées. En outre, en quelques années, du projet urbain et développement durable et de l’urbanisme durable on est passé à la ville durable et au quartier durable, à l’éco urbanisme, à l’éco quartier, à l’éco architecture, à l’écodéveloppement, à l’éco construction, et aujourd’hui on parle même d’éco techniques, écolabels, éco budgets, éco profits etc. Aujourd’hui avec la suprématie des NTIC (Nouvelles technologies d’information et de communication) dans les pays développés mais aussi en voie de développement, c’est au tour de la « smart city » de prendre la tête des réflexions urbanistiques. Écologique, connectée, adaptée au fort développement urbain : cette nouvelle utopie de la ville du futur est pleine de promesses ! On fantasme sur la « Smart City », « ville intelligente » qui consiste globalement en l’optimisation des coûts, de l’organisation, du bien-être des habitants et de leurs modes de vie, de la mobilité, de la gouvernance… Cependant qu’en est-il dans nos pays africains et plus particulièrement en Algérie ? Peut-on appliquer les critères de ces notions, adaptables dans un des contextes urbains où l’urbanisation en Europe est presque achevée, alors qu’elle est galopante dans les pays du Sud, ce qui réclame et réclamera un grand effort dans la construction de logements, d'équipements collectifs et diverses infrastructures dans les villes pour satisfaire cette population urbaine croissante ? Peut-on appliquer ces solutions utopiques là où l’urgence de la quantité prime sur la qualité et où la périurbanisation continue à entraîner l'étalement urbain et l'absence d'une politique d'urbanisme volontariste créant davantage des problèmes de prolifération de l'habitat illicite et spontané ? En effet, étant donné que les concepts de projet urbain et de développement durable peinent à trouver une place au sein de politiques urbaines centrées et basées sur des instruments dépassés et caduques. , il est difficile d’aborder la « Smart City » là où son fondement même que sont les NTIC, ne sont pas complétement assimilés ni bien installés. Effectivement bien qu’en Algérie ces nouvelles technologies soient en pleine expansion, il reste que leur élément le plus fort qu’est l’e-payement en est toujours à un timide début. Notre communication portera sur la mise en évidence du contexte urbanistique Algérien, à fin d’établir les obstacles à la faisabilité d’une smart city algérienne, et les éventuelles possibilités de concrétisation de ses critères fondamentaux à travers des recommandations.
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
2

Dunoyer, Christiane. "Alpes". Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.124.

Texto completo
Resumen
Le nom « alpe » d’origine prélatine, dont le radical alp signifie « montagne », est commun à tout le territoire en question. L’espace physique ainsi dénommé crée une série d’oppositions entre la plaine et la montagne, entre la ville et la montagne et entre les populations intra-alpines, dotées de connaissances spécifiques pour vivre dans cet espace, et les populations demeurant à l’extérieur des Alpes ou les traversant (voir aussi Monde alpin). Redécouvertes à l’époque des Lumières, dans un cadre positiviste, les Alpes deviennent un objet de spéculation philosophique (Rousseau 1761) et d’étude pour les sciences naturelles, notamment la biologie, et la médecine. L’apport de ces disciplines ne manqua pas d’influencer le regard porté par le monde urbain sur les Alpes, à partir de ce moment. En suivant l’exemple du philosophe et naturaliste Horace B. de Saussure (1779-1796), qui explora cette région à la fin du 18e siècle et qui accomplit l’ascension du mont blanc en 1787, un an après la première de Balmat et Paccard, les voyageurs anglais à leur tour découvrirent les Alpes et opposèrent la grandeur de ces paysages au côté misérabiliste des populations rencontrées, dans le cadre d’une sorte d’anthropologie spontanée empreinte d’idéologie, où les locaux sont perçus et décrits comme des survivances de sociétés primitives et donc étrangères à la nature sophistiquée de leurs observateurs. La naissance de l’alpinisme se situe dans ce contexte. En tant que paysage, les Alpes jouent un rôle important à l’âge romantique : Étienne Pivert de Senancour (1804) est le premier écrivain romantique à les avoir parcourues dans un but contemplatif. Objet contradictoire, les Alpes sont souvent peintes en vertu de leur beauté terrifiante. Au fil de voyages initiatiques, de découvertes et de rencontres, la vision romantique s’enrichit jusqu’à acquérir une dimension pédagogique, voire d’édification morale (Töpffer 1844), et nourrit encore en partie les représentations collectives de nos jours. Intégrées dans la société globale, les Alpes exercent un attrait sur le citadin depuis deux siècles. Celui-ci y projette tantôt la nostalgie d’un univers sauvage, tantôt le désir de conquérir et de domestiquer l’espace naturel. Les collections présentes dans quelques grands musées urbains font aussi partie de ce regard que les villes portent sur les Alpes, notamment au cours de la première moitié du 20e siècle. Tel est le cas des objets de la vie quotidienne réunis par Hippolyte Müller, fondateur du Musée Dauphinois, et par les plus de 8000 collectés par Georges Amoudruz, qui ont été acquis par le Musée d’Ethnographie de Genève. Ce n’est que plus récemment que les Alpes sont devenues un objet d’étude pour les géographes (Raoul Blanchard fonde en 1913 la Revue de géographie alpine) : les problématiques sociales, territoriales et environnementales des espaces montagnards sont au centre de ces recherches. Enfin, les anthropologues s’y sont intéressés aussi en privilégiant une approche qui combine l’étique et l’émique (voir Monde alpin). Terres de contrastes, les Alpes échappent à toute catégorisation trop stricte, tantôt appréhendées comme une unité qui efface les spécificités, tantôt comme un ensemble problématique : « un vaste territoire dont l'unité se décompose en un grand nombre de variétés régionales » que le géographe étudie en portant à la lumière « de multiples problèmes relatifs à de multiples pays » (Arbos 1922). Bätzing (2003, 2007) propose un essai de définition des Alpes en montrant la difficulté de la tâche à cause de l’absence de frontières claires, que ce soit sur le plan géographique ou sur le plan humain. Il désigne cette variabilité géographique comme l’origine du problème pour l’éclosion d’une politique alpine. Par exemple, la définition classique des Alpes en tant que massif au-delà de la frontière où poussent les arbres (1900-2200 mètres) est aujourd’hui contestée après la mise en évidence de l’existence de montagnes hautes, très arides et sans glaciers, qui ne rentrent pas dans cette définition. Quant à Fernand Braudel (1966) et Germaine Veyret-Verner (1949), qui introduisent la dimension sociale à travers les études démographiques, définissent les Alpes comme un espace isolé, à l’écart des bouleversements de l’histoire. Ces théories ont été depuis sérieusement remises en question, les archéologues ayant amplement démontré que déjà pendant la préhistoire les Alpes étaient le théâtre de passages et d’échanges. Une deuxième définition, qui est à la base de la loi anthropogéographique des Alpes théorisée par Philippe Arbos (1922), l’un des pères fondateurs de la géographie alpine, et de l’alpwirtschaft de John Frödin (1940), est centrée sur les notions de pente et de verticalité, impliquant une organisation humaine et une modalité d’exploitation de la montagne par étagements successifs où tout est lié dans un système d’interdépendance et de complémentarité. Cette définition est aussi partiellement dépassée : le système traditionnel s’est transformé (sédentarisation des populations, abandon de la montagne, nouvelles installations à cause du tourisme). D’ailleurs, le tourisme, qui semble une constante de l’espace alpin contemporain, n’est pourtant pas présent partout : le tourisme touche moins de 40 % des communes des Alpes (Bätzing 2007). D’autres façons de délimiter les Alpes font référence aux unités géographiques formées par les vallées (ayant chacune son histoire, son évolution et son organisation pour l’exploitation des ressources locales) ou par les groupements de massifs et de sommets (qui revêtent un intérêt notamment pour les alpinistes) : dans le premier cas les frontières passent par les cours d’eau, dans le deuxième par les sommets. Enfin, la division politico-administrative est une autre tentative de définition : les Alpes sont partagées et loties sur la base de subdivisions territoriales qui en ont fait « un facteur de séparation plus ou moins déterminant » (Fourny 2006), à la base de conflits, notamment lorsque les aires culturelles ne recoupent pas les délimitations politiques, ce qui est assez fréquent, étant donné que les unités de peuplement, de langue, de religion, se différencient dans les plaines et les vallées et non sur les lignes de crête. Le signe le plus manifeste en est la langue. En effet, les Alpes sont une vraie mosaïque de groupes linguistiques, ethniques et religieux : des populations de langue provençale du secteur sud-occidental aux populations slaves de l’extrémité orientale. Parfois la variation existe à l’intérieur de la même vallée et remonte au Moyen Âge, par exemple dans les vallées occitanes et francoprovençales du secteur occidental, versant italien. Dans certains cas, elle est la conséquence de mouvements migratoires, tels que l’expansion colonisatrice des Walser, qui en partant de l’Oberland bernois entre le 13e et le 15e siècle se sont implantés dans plus de cent localités alpines sur une région très large qui va de la Savoie au Vorarlberg (Weiss 1959, Zinsli 1976), ou les déplacements des paysans carintiens et bavarois qui occupèrent la partie supérieure de nombreuses vallées des Alpes orientales, italiennes et slovènes. Les situations de contact linguistique dans les Alpes orientales italiennes et slovènes ont fait l’objet d’études anthropologiques de la part de Denison (1968) et de Brudner (1972). Le problème des relations entre milieu physique et organisation sociale est au cœur des études sur les Alpes. Les études de Philippe Arbos (1922) sont une réaction au déterminisme largement partagé jusqu’ici par les différents auteurs et se focalisent sur la capacité humaine d’influencer et de transformer le milieu. Dans ce filon possibiliste s’inscrit aussi Charles Parain (1979). Germaine Veyret-Verner (1949, 1959) introduit la notion d’optimum, à savoir l’équilibre démographique résultant de la régulation numérique de la population et de l’exploitation des ressources locales. Bernard Janin (1968) tente de cerner le processus de transformation économique et démographique dans le Val d’Aoste de l’après-guerre jusqu’aux années 1960, dans un moment perçu comme crucial. D’autres études se sont concentrées sur l’habitat humain, notamment sur l’opposition entre habitats dispersés, typiques des Alpes autrichiennes, bavaroises et suisses (et plus marginalement des Alpes slovènes : Thomas et Vojvoda, 1973) et habitats centralisés, typiques des Alpes françaises et italiennes (Weiss 1959 : 274-296 ; Cole et Wolf 1974). Au lieu de focaliser sur la variabilité interne des phénomènes alpins et sur leurs spécificités culturelles, quelques chercheurs sous la direction de Paul Guichonnet (1980) tentent une approche globale des Alpes, en tant qu’entité unitaire en relation avec d’autres espaces physiques et humains. Cette approche se développe parallèlement à la transition qui s’opère au niveau institutionnel où les Alpes deviennent un objet politique et ne sont plus un assemblage de régions : en effet, avec la Convention alpine (1991), les Alpes acquièrent une centralité en Europe. Plutôt que les confins d’un territoire national, elles sont perçues comme des lieux d’articulation politique, une région de frontières. Dans cette optique, les Alpes sont étudiées sous l’angle des forces extérieures qui les menacent (transport, tourisme, urbanisation, pollution) et qui en font un espace complémentaire de l’urbain et nécessaire à la civilisation des loisirs (Bergier 1996). C’est ainsi que « le territoire montagnard tire sa spécificité non pas d’un “lieu” mais de la complexité de la gestion de ce lieu. » (Gerbaux 1989 : 307) Attentifs au nouvel intérêt que la société porte sur les Alpes, après l’orientation vers les problèmes urbains, les anthropologues étudient la mutation rapide que connaît cet espace. Gérald Berthoud et Mondher Kilani (1984) entreprennent des recherches sur les transformations des Alpes en démontrant comment l’axe tradition-modernité demeure central dans les représentations des Alpes, toutes d’origine urbaine, qui se succèdent au fil des siècles, à tel point que les phénomènes contemporains y sont toujours interprétés en fonction du passé. Kilani (1984) décrit les Alpes comme un puissant lieu d’identification et analyse les effets de la manipulation de cette image figée sur les communautés alpines, que ce soient les images négatives renvoyant à la montagne marginale et arriérée ou les images utopiques de la nature vierge et du berceau de la tradition. La question de l’aménagement des Alpes étant devenue cruciale, en vue de la promotion touristique et de la préservation des milieux naturels, Bernard Crettaz met l’accent sur cette nouvelle représentation des Alpes qui régit l’aménagement contemporain et introduit la notion de disneylandisation (Crettaz 1994). Parallèlement, la floraison de musées du territoire semble être un signal parmi d’autres de cette volonté des populations locales de se libérer des représentations urbaines, qui en ont longtemps affecté le développement en imposant un sens univoque dans la diffusion de la pensée, et de raconter à leur tour les Alpes. Enfin, une réflexion sur l’avenir et le devenir des Alpes s’amorce (Debarbieux 2006), sur la déprise humaine entraînant un ensauvagement généralisé et la reforestation massive, qui est en train de progresser vers le haut, au-delà des limites écologiques, à cause du réchauffement climatique. À cette déprise, s’oppose la densification de l’impact humain le long des grands axes de communication (Debarbieux 2006 : 458), une constante de l’histoire alpine à l’échelle des millénaires, ayant comme conséquence un contraste croissant dans l’accessibilité entre les différentes localités, les villes situées le long des couloirs de circulation devenant toujours plus proches les unes des autres (Tschofen 1999 ; Borsdorf & Paal 2000). Marginalisation progressive ou reconquête de l’espace et de l’héritage?
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
3

Hindriks, Jean. "Numéro 31 - juin 2005". Regards économiques, 12 de octubre de 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15963.

Texto completo
Resumen
Ce numéro de Regards économiques se penche sur la situation économique et sociale en Wallonie. Il en dresse un large portrait, en souligne les points positifs et négatifs, et ébauche quelques pistes de réflexion sur les mesures propices à donner à l’économie wallonne un nouvel élan. Dans ce numéro, nous avons pris l’initiative de nous exprimer sur un sujet qui nous préoccupe : "le malaise économique wallon". Nous avons pour ce faire regroupé l’avis de spécialistes de la question dont la renommée est établie. Ces experts sont issus de différentes universités francophones. Nous leur avons demandé d’offrir aux citoyens un portrait nuancé mais sans concession de la situation wallonne. En "officialisant" la situation économique et sociale de la Wallonie, nous espérons obliger les acteurs sociaux et les partis politiques à "reconnaître" les points faibles de l’économie wallonne. Nous refusons cette stratégie qui consiste à dissimuler la situation réelle pour ne pas saper le moral des troupes. "Cachez ce sein que je ne saurais voir" disait déjà Tartuffe, avant d’ajouter quelques scènes plus loin : "le scandale du monde est ce qui fait l’offense et ce n’est pas pécher que pécher en silence". Ce "nominalisme" ‑ on veut bien de la chose mais à condition qu’on ne la nomme pas ‑ et ce double langage constituent l’une des manifestations les plus préoccupantes de la difficulté de nos politiciens à assumer la vérité et à sortir de la représentation complaisante qu’ils ont d’eux-mêmes. Fin mai 2005, le gouvernement wallon a enfin explicitement reconnu ce qu’il a appelé "le malaise économique wallon". L’étape suivante est de dresser un constat précis de la nature du malaise, de manière à pouvoir concevoir une stratégie de politique économique adaptée au problème. C’est dans cette perspective que se situe ce numéro de Regards économiques. Notre objectif est donc d’apprécier la situation économique et sociale en Wallonie sur base d’éléments objectifs, et de la comparer à la situation en Flandre et en Europe. Nous comprenons le risque qu’une comparaison avec la Flandre peut présenter. Cependant, sans vouloir alimenter les tensions communautaires, nous avons la conviction que cette comparaison entre les deux régions est vraiment utile étant donné que celles-ci partagent un environnement économique et un contexte institutionnel et culturel fort semblables. Cela s’inscrit aussi dans l’esprit de la "Méthode Ouverte de Coordination" de l’Union européenne, visant à créer une émulation entre régions au travers d’une concurrence par comparaison. Cette comparaison est surtout utile pour comprendre les sources éventuelles des dysfonctionnements et les pistes d’amélioration possibles. Ce numéro de Regards économiques comporte quatre contributions, sur les thèmes suivants : Bruxelles et: une lecture en termes de géographie économique (Jacques-François Thisse) PIB et PRB de la: des diagnostics contrastés (Michel Mignolet et Marie Eve Mulquin) Le portrait social de la Wallonie : responsabilités et gouvernance (Pierre Pestieau) Le marché du travail en: un tableau en clair-obscur (Béatrice Van Haeperen). Dans la suite de ce communiqué, nous résumons brièvement les éléments principaux de chaque contribution, en regroupant les points positifs et les points négatifs que chacune d’elles donne de la situation économique et sociale en Wallonie. 1. Les points positifs Les dynamiques de croissance entre régions se rapprochent progressivement. L’écart inter-régional de croissance annuelle moyenne diminue entre la Flandre et la : celui-ci ne s’élevait plus qu’à 0,80 % de 1975 à 1995, pour se replier encore plus à 0,54 % de 1995 à 2003. Le différentiel se réduit davantage si on ne considère que les dernières années, où il se chiffre à 0,37 % de 1999 à 2003. Si l’on mesure la croissance régionale sur base du lieu de résidence et non du lieu de production (pour prendre en compte l’activité croissante des wallons à Bruxelles), depuis 1999, la part de la Wallonie dans la production totale belge s’est légèrement redressée. Une analyse par branche de la structure de production ne permet pas de conclure à un manque de dynamisme généralisé de l’industrie en Wallonie. Le retard de croissance en Wallonie est imputable à une sous-représentation des secteurs les plus dynamiques et une moindre performance des secteurs les plus importants. Le Brabant wallon est la province belge qui a connu la croissance la plus forte de 1995 à 2002, avec une évolution de la production sur la période de 8 % au-dessus de la moyenne de l’UE 15 et de presque 10 % au-dessus de la moyenne belge. Le Brabant wallon est aussi la seule province wallonne dont le revenu par habitant est supérieur à la moyenne de l’UE 15. L’emploi salarié en Wallonie a augmenté de 9 % entre 1992 et 2002. Les croissances les plus fortes sont dans le Brabant wallon (28 %), les provinces de Luxembourg (16 %) et de Namur (13 %), à comparer à une croissance moyenne de l’emploi salarié en Flandre de 13 %. Depuis 1997, le rythme de progression de l’emploi privé est comparable dans les deux régions. A partir de 2000, le nombre d’emplois des secteurs à haute et moyenne technologies et des services à haute technologie et à haut niveau de savoir progresse en Wallonie mais régresse en Flandre. La proportion de personnes très qualifiées dans la population wallonne augmente et la proportion de peu qualifiés diminue. Le profil de qualification par catégorie d’âge en Wallonie en 2003 est très proche de la moyenne belge. Les dépenses intra-muros des entreprises en R&D progressent plus rapidement en Wallonie. Entre 2001 et 2002, le taux de croissance était de 11,% en Wallonie contre 3,6 % en Flandre. 2. Les points négatifs Un rapprochement des taux de croissance est insuffisant pour assurer un rattrapage des économies régionales. Etant donné son retard de développement, la Wallonie devrait enregistrer des taux de croissance supérieurs à la Flandre, ce qui est loin d’être le cas. La part de la Wallonie dans la production totale belge continue donc à diminuer, passant de plus de 30 % en 1995 à moins de 25 % en 2003. La productivité marginale du capital est plus faible en Wallonie qu’en Flandre, ce qui donne lieu à un taux d’investissement moindre en Wallonie. Sur la période 1995-2001, le rendement brut du capital est de 14,% en Wallonie contre 17,5 % en Flandre. Cela pose problème pour l’attractivité relative de la Wallonie pour l’investissement. Le revenu moyen par habitant en Wallonie est 25 % inférieur à celui de la Flandre en 2002 (équivalent à la moyenne de l’UE 15). Les disparités entre provinces wallonnes s’accentuent. Sur la période 1995-2002, le Brabant wallon enregistre une augmentation de 8 % de sa production par rapport à la moyenne de l’UE15 alors que les provinces de Liège, du Hainaut et du Luxembourg enregistrent chacune une baisse supérieure à 6 %. En 2003, le taux d’emploi en Wallonie de 55,4 % reste significativement inférieur à celui de la Flandre (62,9 %) et celui de l’UE15 (64,2 %). La Wallonie est donc encore loin de l’objectif de taux d’emploi de 70 %. La structure de l’emploi est aussi fort différente entre régions avec en 2002, 2/3 des emplois dans le secteur privé en Wallonie pour 3/4 des emplois dans le secteur privé en Flandre. Le taux de chômage est resté stable autour de% en Wallonie entre 1995 et 2002 du fait d’une augmentation de la population active égale à l’augmentation de l’emploi. En 2002, le taux de chômage en Flandre est passé en dessous de 5 %. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) en Wallonie est le plus élevé d’Europe avec un taux de 26,5 % en 2002 contre 11,6 % en Flandre. Plus alarmant encore, plus de 40 % des chômeurs en Wallonie sont des chômeurs de longue durée (>2 ans) contre moins de 20 % en Flandre. Le pourcentage de la population de 18-24 ans sans diplôme de l’enseignement secondaire et qui ne suit ni enseignement, ni formation est de% en Wallonie contre 11,7 % en Flandre. En outre, selon la dernière enquête PISA, l’enseignement secondaire en Communauté française figure en 31e position sur 41 pays contre une 3e position pour la Flandre pour un budget équivalent sinon moindre. 3. Que faire ? Face à ce constat que pouvons-nous faire ? Quelques pistes de réflexion sont présentées dans ce numéro de Regards économiques. Parmi celles-ci, nous relevons la nécessité de cesser la politique de saupoudrage et de concentrer les efforts autour d’une grande métropole urbaine comme Bruxelles en reconnaissant que les échanges se développent de plus en plus entre régions urbaines. La Wallonie se doit de travailler en partenariat stratégique avec Bruxelles dans une perspective économique moderne. La zone d’influence de Bruxelles doit dépasser le Brabant wallon. Il faut aussi chercher à améliorer l’efficacité dans l’utilisation des fonds publics en évitant les doublons et en recourant systématiquement à des études d’efficacité rigoureuses et impartiales. Par exemple, on pourrait explorer ce que coûte l’existence des provinces, des multiples réseaux d’enseignement et des cabinets ministériels. On peut aussi s’interroger sur le grand nombre d’intercommunales et le manque de transparence de leur gestion. Il faut aussi s’attaquer de toute urgence au scandale du chômage des jeunes par une politique de remédiation volontariste. On doit investir massivement dans le système éducatif pour élever le niveau de qualification des jeunes et faciliter la transition enseignement et emploi. Il faut élargir la mission du FOREM au-delà de la diffusion des offres d’emploi pour lui confier la fonction critique de placement et d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Il faut aussi mettre en place des outils d’évaluation des politiques de l’emploi. C’est inadmissible que depuis l’année 2004, la Wallonie est incapable de publier des statistiques sur les offres d’emploi satisfaites et insatisfaites (alors que Bruxelles et la Flandre continuent à publier ces chiffres). Nous poursuivrons notre analyse de la situation wallonne dans un prochain numéro de Regards économiques. Nous attendons aussi des hommes politiques qu’ils reconnaissent cette situation et le traduisent dans leurs actes en poursuivant une politique économique adaptée, cohérente et stable. Il n’y a pas de fatalité. Nous en voulons pour preuve l’expérience danoise qui en 10 ans a réduit son chômage de moitié par un système novateur de "flexicurité" (en partenariat avec les syndicats). Son marché du travail s’est fluidifié avec plus d’un danois sur trois changeant de travail au cours d’une année et un effort substantiel du gouvernement sur la formation, l’orientation et l’accompagnement des chômeurs. Un sondage récent montre que les travailleurs danois ne sont pas plus mécontents avec ce système que les travailleurs belges. L’Angleterre, avec un taux de syndicalisme plus élevé que chez nous, a aussi réussi par son "New Deal" à réduire de moitié le chômage des jeunes. Ces deux pays connaissent aujourd’hui un taux de chômage de 5 %, bien inférieur à la moyenne européenne. Comprendre pourquoi pourrait être fortement utile à la Wallonie.
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
4

Hindriks, Jean. "Numéro 31 - juin 2005". Regards économiques, 12 de octubre de 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2005.06.02.

Texto completo
Resumen
Ce numéro de Regards économiques se penche sur la situation économique et sociale en Wallonie. Il en dresse un large portrait, en souligne les points positifs et négatifs, et ébauche quelques pistes de réflexion sur les mesures propices à donner à l’économie wallonne un nouvel élan. Dans ce numéro, nous avons pris l’initiative de nous exprimer sur un sujet qui nous préoccupe : "le malaise économique wallon". Nous avons pour ce faire regroupé l’avis de spécialistes de la question dont la renommée est établie. Ces experts sont issus de différentes universités francophones. Nous leur avons demandé d’offrir aux citoyens un portrait nuancé mais sans concession de la situation wallonne. En "officialisant" la situation économique et sociale de la Wallonie, nous espérons obliger les acteurs sociaux et les partis politiques à "reconnaître" les points faibles de l’économie wallonne. Nous refusons cette stratégie qui consiste à dissimuler la situation réelle pour ne pas saper le moral des troupes. "Cachez ce sein que je ne saurais voir" disait déjà Tartuffe, avant d’ajouter quelques scènes plus loin : "le scandale du monde est ce qui fait l’offense et ce n’est pas pécher que pécher en silence". Ce "nominalisme" ‑ on veut bien de la chose mais à condition qu’on ne la nomme pas ‑ et ce double langage constituent l’une des manifestations les plus préoccupantes de la difficulté de nos politiciens à assumer la vérité et à sortir de la représentation complaisante qu’ils ont d’eux-mêmes. Fin mai 2005, le gouvernement wallon a enfin explicitement reconnu ce qu’il a appelé "le malaise économique wallon". L’étape suivante est de dresser un constat précis de la nature du malaise, de manière à pouvoir concevoir une stratégie de politique économique adaptée au problème. C’est dans cette perspective que se situe ce numéro de Regards économiques. Notre objectif est donc d’apprécier la situation économique et sociale en Wallonie sur base d’éléments objectifs, et de la comparer à la situation en Flandre et en Europe. Nous comprenons le risque qu’une comparaison avec la Flandre peut présenter. Cependant, sans vouloir alimenter les tensions communautaires, nous avons la conviction que cette comparaison entre les deux régions est vraiment utile étant donné que celles-ci partagent un environnement économique et un contexte institutionnel et culturel fort semblables. Cela s’inscrit aussi dans l’esprit de la "Méthode Ouverte de Coordination" de l’Union européenne, visant à créer une émulation entre régions au travers d’une concurrence par comparaison. Cette comparaison est surtout utile pour comprendre les sources éventuelles des dysfonctionnements et les pistes d’amélioration possibles. Ce numéro de Regards économiques comporte quatre contributions, sur les thèmes suivants : Bruxelles et: une lecture en termes de géographie économique (Jacques-François Thisse) PIB et PRB de la: des diagnostics contrastés (Michel Mignolet et Marie Eve Mulquin) Le portrait social de la Wallonie : responsabilités et gouvernance (Pierre Pestieau) Le marché du travail en: un tableau en clair-obscur (Béatrice Van Haeperen). Dans la suite de ce communiqué, nous résumons brièvement les éléments principaux de chaque contribution, en regroupant les points positifs et les points négatifs que chacune d’elles donne de la situation économique et sociale en Wallonie. 1. Les points positifs Les dynamiques de croissance entre régions se rapprochent progressivement. L’écart inter-régional de croissance annuelle moyenne diminue entre la Flandre et la : celui-ci ne s’élevait plus qu’à 0,80 % de 1975 à 1995, pour se replier encore plus à 0,54 % de 1995 à 2003. Le différentiel se réduit davantage si on ne considère que les dernières années, où il se chiffre à 0,37 % de 1999 à 2003. Si l’on mesure la croissance régionale sur base du lieu de résidence et non du lieu de production (pour prendre en compte l’activité croissante des wallons à Bruxelles), depuis 1999, la part de la Wallonie dans la production totale belge s’est légèrement redressée. Une analyse par branche de la structure de production ne permet pas de conclure à un manque de dynamisme généralisé de l’industrie en Wallonie. Le retard de croissance en Wallonie est imputable à une sous-représentation des secteurs les plus dynamiques et une moindre performance des secteurs les plus importants. Le Brabant wallon est la province belge qui a connu la croissance la plus forte de 1995 à 2002, avec une évolution de la production sur la période de 8 % au-dessus de la moyenne de l’UE 15 et de presque 10 % au-dessus de la moyenne belge. Le Brabant wallon est aussi la seule province wallonne dont le revenu par habitant est supérieur à la moyenne de l’UE 15. L’emploi salarié en Wallonie a augmenté de 9 % entre 1992 et 2002. Les croissances les plus fortes sont dans le Brabant wallon (28 %), les provinces de Luxembourg (16 %) et de Namur (13 %), à comparer à une croissance moyenne de l’emploi salarié en Flandre de 13 %. Depuis 1997, le rythme de progression de l’emploi privé est comparable dans les deux régions. A partir de 2000, le nombre d’emplois des secteurs à haute et moyenne technologies et des services à haute technologie et à haut niveau de savoir progresse en Wallonie mais régresse en Flandre. La proportion de personnes très qualifiées dans la population wallonne augmente et la proportion de peu qualifiés diminue. Le profil de qualification par catégorie d’âge en Wallonie en 2003 est très proche de la moyenne belge. Les dépenses intra-muros des entreprises en R&D progressent plus rapidement en Wallonie. Entre 2001 et 2002, le taux de croissance était de 11,% en Wallonie contre 3,6 % en Flandre. 2. Les points négatifs Un rapprochement des taux de croissance est insuffisant pour assurer un rattrapage des économies régionales. Etant donné son retard de développement, la Wallonie devrait enregistrer des taux de croissance supérieurs à la Flandre, ce qui est loin d’être le cas. La part de la Wallonie dans la production totale belge continue donc à diminuer, passant de plus de 30 % en 1995 à moins de 25 % en 2003. La productivité marginale du capital est plus faible en Wallonie qu’en Flandre, ce qui donne lieu à un taux d’investissement moindre en Wallonie. Sur la période 1995-2001, le rendement brut du capital est de 14,% en Wallonie contre 17,5 % en Flandre. Cela pose problème pour l’attractivité relative de la Wallonie pour l’investissement. Le revenu moyen par habitant en Wallonie est 25 % inférieur à celui de la Flandre en 2002 (équivalent à la moyenne de l’UE 15). Les disparités entre provinces wallonnes s’accentuent. Sur la période 1995-2002, le Brabant wallon enregistre une augmentation de 8 % de sa production par rapport à la moyenne de l’UE15 alors que les provinces de Liège, du Hainaut et du Luxembourg enregistrent chacune une baisse supérieure à 6 %. En 2003, le taux d’emploi en Wallonie de 55,4 % reste significativement inférieur à celui de la Flandre (62,9 %) et celui de l’UE15 (64,2 %). La Wallonie est donc encore loin de l’objectif de taux d’emploi de 70 %. La structure de l’emploi est aussi fort différente entre régions avec en 2002, 2/3 des emplois dans le secteur privé en Wallonie pour 3/4 des emplois dans le secteur privé en Flandre. Le taux de chômage est resté stable autour de% en Wallonie entre 1995 et 2002 du fait d’une augmentation de la population active égale à l’augmentation de l’emploi. En 2002, le taux de chômage en Flandre est passé en dessous de 5 %. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) en Wallonie est le plus élevé d’Europe avec un taux de 26,5 % en 2002 contre 11,6 % en Flandre. Plus alarmant encore, plus de 40 % des chômeurs en Wallonie sont des chômeurs de longue durée (>2 ans) contre moins de 20 % en Flandre. Le pourcentage de la population de 18-24 ans sans diplôme de l’enseignement secondaire et qui ne suit ni enseignement, ni formation est de% en Wallonie contre 11,7 % en Flandre. En outre, selon la dernière enquête PISA, l’enseignement secondaire en Communauté française figure en 31e position sur 41 pays contre une 3e position pour la Flandre pour un budget équivalent sinon moindre. 3. Que faire ? Face à ce constat que pouvons-nous faire ? Quelques pistes de réflexion sont présentées dans ce numéro de Regards économiques. Parmi celles-ci, nous relevons la nécessité de cesser la politique de saupoudrage et de concentrer les efforts autour d’une grande métropole urbaine comme Bruxelles en reconnaissant que les échanges se développent de plus en plus entre régions urbaines. La Wallonie se doit de travailler en partenariat stratégique avec Bruxelles dans une perspective économique moderne. La zone d’influence de Bruxelles doit dépasser le Brabant wallon. Il faut aussi chercher à améliorer l’efficacité dans l’utilisation des fonds publics en évitant les doublons et en recourant systématiquement à des études d’efficacité rigoureuses et impartiales. Par exemple, on pourrait explorer ce que coûte l’existence des provinces, des multiples réseaux d’enseignement et des cabinets ministériels. On peut aussi s’interroger sur le grand nombre d’intercommunales et le manque de transparence de leur gestion. Il faut aussi s’attaquer de toute urgence au scandale du chômage des jeunes par une politique de remédiation volontariste. On doit investir massivement dans le système éducatif pour élever le niveau de qualification des jeunes et faciliter la transition enseignement et emploi. Il faut élargir la mission du FOREM au-delà de la diffusion des offres d’emploi pour lui confier la fonction critique de placement et d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Il faut aussi mettre en place des outils d’évaluation des politiques de l’emploi. C’est inadmissible que depuis l’année 2004, la Wallonie est incapable de publier des statistiques sur les offres d’emploi satisfaites et insatisfaites (alors que Bruxelles et la Flandre continuent à publier ces chiffres). Nous poursuivrons notre analyse de la situation wallonne dans un prochain numéro de Regards économiques. Nous attendons aussi des hommes politiques qu’ils reconnaissent cette situation et le traduisent dans leurs actes en poursuivant une politique économique adaptée, cohérente et stable. Il n’y a pas de fatalité. Nous en voulons pour preuve l’expérience danoise qui en 10 ans a réduit son chômage de moitié par un système novateur de "flexicurité" (en partenariat avec les syndicats). Son marché du travail s’est fluidifié avec plus d’un danois sur trois changeant de travail au cours d’une année et un effort substantiel du gouvernement sur la formation, l’orientation et l’accompagnement des chômeurs. Un sondage récent montre que les travailleurs danois ne sont pas plus mécontents avec ce système que les travailleurs belges. L’Angleterre, avec un taux de syndicalisme plus élevé que chez nous, a aussi réussi par son "New Deal" à réduire de moitié le chômage des jeunes. Ces deux pays connaissent aujourd’hui un taux de chômage de 5 %, bien inférieur à la moyenne européenne. Comprendre pourquoi pourrait être fortement utile à la Wallonie.
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
5

Gagné, Natacha. "Anthropologie et histoire". Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.060.

Texto completo
Resumen
On a longtemps vu l’histoire et l’anthropologie comme deux disciplines très distinctes n’ayant pas grand-chose en partage. Jusqu’au début du XXe siècle, l’histoire fut essentiellement celle des « civilisés », des Européens et donc des colonisateurs. Si les colonisés n’étaient pas complètement absents du tableau, ils étaient, au mieux, des participants mineurs. L’anthropologie, pour sa part, s’est instituée en ayant pour objet la compréhension des populations lointaines, les « petites sociétés », autochtones et colonisées, ces populations vues comme hors du temps et de l’histoire. Cette situation était le produit d’une division traditionnelle (Harkin 2010 : 114) – et coloniale (Naepels 2010 : 878) – du travail entre histoire et anthropologie. Celle-ci se prolongeait dans le choix des méthodes : les historiens travaillaient en archives alors que les anthropologues s’intéressaient aux témoignages oraux et donc, s’adonnaient à l’enquête de terrain. Les deux disciplines divergeaient également quant à la temporalité : « Pour l’histoire, (…) le temps est une sorte de matière première. Les actes s’inscrivent dans le temps, modifient les choses tout autant qu’ils les répètent. (…) Pour l’anthropologue, s’il n’y prend garde, le temps passe en arrière-plan, au profit d’une saisie des phénomènes en synchronie » (Bensa 2010 : 42). Ces distinctions ne sont plus aujourd’hui essentielles, en particulier pour « l’anthropologie historique », champ de recherche dont se revendiquent tant les historiens que les anthropologues, mais il n’en fut pas de tout temps ainsi. Après s’être d’abord intéressés à l’histoire des civilisations dans une perspective évolutionniste et spéculative, au tournant du siècle dernier, les pères de l’anthropologie, tant en France (Émile Durkheim, Marcel Mauss), aux États-Unis (Franz Boas), qu’en Angleterre (Bronislaw Malinowski, Alfred Radcliffe-Brown), prendront fermement leur distance avec cette histoire. Les questions de méthode, comme le développement de l’observation participante, et l’essor de concepts qui devinrent centraux à la discipline tels que « culture » et « fonction » furent déterminants pour sortir de l’idéologie évolutionniste en privilégiant la synchronie plutôt que la diachronie et les généalogies. On se détourna alors des faits uniques pour se concentrer sur ceux qui se répètent (Bensa 2010 : 43). On s’intéressa moins à l’accidentel, à l’individuel pour s’attacher au régulier, au social et au culturel. Sans être nécessairement antihistoriques, ces précepteurs furent largement ahistoriques (Evans-Pritchard 1962 : 172), une exception ayant été Franz Boas – et certains de ses étudiants, tels Robert Lowie ou Melville J. Herskovits – avec son intérêt pour les contacts culturels et les particularismes historiques. Du côté de l’histoire, on priorisait la politique, l’événement et les grands hommes, ce qui donnait lieu à des récits plutôt factuels et athéoriques (Krech 1991 : 349) basés sur les événements « vrais » et uniques qui se démarquaient de la vie « ordinaire ». Les premiers essais pour réformer l’histoire eurent lieu en France, du côté des historiens qui seront associés aux « Annales », un nom qui réfère à la fois à une revue scientifique fondée en 1929 par Marc Bloch et Lucien Febvre et à une École d’historiens français qui renouvela la façon de penser et d’écrire l’histoire, en particulier après la Seconde Guerre mondiale (Krech 1991; Schöttler 2010). L’anthropologie et la sociologie naissantes suscitèrent alors l’intérêt chez ce groupe d’historiens à cause de la variété de leurs domaines d’enquête, mais également par leur capacité à enrichir une histoire qui n’est plus conçue comme un tableau ou un simple inventaire. Les fondateurs de la nouvelle École française des Annales décrivent leur approche comme une « histoire totale », expression qui renvoie à l’idée de totalité développée par les durkheimiens, mais également à l’idée de synthèse du philosophe et historien Henry Berr (Schöttler 2010: 34-37). L’histoire fut dès lors envisagée comme une science sociale à part entière, s’intéressant aux tendances sociales qui orientent les singularités. L’ouvrage fondateur de Marc Bloch, Les rois thaumaturges (1983 [1924]), pose les jalons de ce dépassement du conjoncturel. Il utilise notamment la comparaison avec d’autres formes d’expériences humaines décrites notamment dans Le Rameau d’Or (1998 [1924; 1890 pour l’édition originale en anglais]) de James G. Frazer et explore le folklore européen pour dévoiler les arcanes religieux du pouvoir royal en France et en Angleterre (Bensa 2010; Goody 1997). Il s’agit alors de faire l’histoire des « mentalités », notion qui se rapproche de celle de « représentation collective » chère à Durkheim et Mauss (sur ce rapprochement entre les deux notions et la critique qui en a été faite, voir Lloyd 1994). Les travaux de la deuxième génération des historiens des Annales, marqués par la publication de l’ouvrage de Fernand Braudel La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II en 1949 et de son arrivée en 1956 à la direction de la revue, peuvent encore une fois mieux se comprendre dans l’horizon du dialogue avec l’anthropologie, d’une part, et avec les area studiesqui se développèrent aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, de l’autre (Braudel 1958). Le projet est de rapporter « la spécificité des acteurs singuliers, des dates et des événements à des considérations plus vastes sur la transformation lente des mœurs et des représentations. Le travail ne consiste pas seulement à capter au projet de l’histoire des rubriques chères à l’anthropologie, mais aussi à caractériser une époque [et une région] par sa façon de percevoir et de penser le monde » (Bensa 2010 : 46). Il s’agit alors de faire l’histoire des structures, des conjonctures et des mentalités (Schöttler 2010 : 38). Les travaux de cette deuxième génération des Annales s’inscrivent dans un vif débat avec l’anthropologie structuraliste de Claude Lévi-Strauss. Si tant Braudel que Lévi-Strauss voulaient considérer les choses de façon globale, Lévi-Strauss situait la globalité dans un temps des sociétés des origines, comme si tout s’était joué au départ et comme si l’histoire n’en serait qu’un développement insignifiant. Pour sa part, Braudel, qui s’intéressait à l’histoire sérielle et à la longue durée, situait plutôt la globalité dans un passé qui sert à comprendre le présent et, jusqu’à un certain point, à prévoir ce qui peut se passer dans le futur. Ce qui constitue le fond de leur opposition est que l’un s’intéresse à l’histoire immobile alors que l’autre s’intéresse à l’histoire de longue durée, soit l’histoire quasi immobile selon laquelle, derrière les apparences de la reproduction à l’identique, se produisent toujours des changements, même très minimes. Dans les deux cas, l’ « événementiel » ou ce qui se passe à la « surface » sont à l’opposé de leur intérêt pour la structure et la profondeur, même si ces dernières ne sont pas saisies de la même façon. Pour Braudel, la structure est pleinement dans l’histoire ; elle est réalité concrète et observable qui se décèle notamment dans les réseaux de relations, de marchandises et de capitaux qui se déploient dans l’espace et qui commandent les autres faits dans la longue durée (Dosse 1986 : 89). Les travaux de Braudel et son concept d’ « économie-monde » inspireront plusieurs anthropologues dont un Marshall Sahlins et un Jonathan Friedman à partir du tournant des années 1980. Pour Lévi-Strauss, la structure profonde, celle qui correspond aux enceintes mentales humaines, « ne s’assimile pas à la structure empirique, mais aux modèles construits à partir de celle-ci » (Dosse 1986 : 85). Elle est donc hors de l’histoire. Comme le rappelait François Hartog (2014 [2004] : 287), Lévi-Strauss a souvent dit « rien ne m’intéresse plus que l’histoire. Et depuis fort longtemps! » (1988 : 168; voir d’ailleurs notamment Lévi-Strauss 1958, 1983), tout en ajoutant « l’histoire mène à tout, mais à condition d’en sortir » (Lévi-Strauss 1962 : 348) ! Parallèlement à l’entreprise déhistoricisante de Lévi-Strauss, d’autres anthropologues insistent au contraire à la même époque sur l’importance de réinsérer les institutions étudiées dans le mouvement du temps. Ainsi, Edward E. Evans-Pritchard, dans sa célèbre conférence Marett de 1950 qui sera publiée en 1962 sous le titre « Anthropology and history », dénonce le fait que les généralisations en anthropologie autour des structures sociales, de la religion, de la parenté soient devenues tellement généralisées qu’elles perdent toute valeur. Il insiste sur la nécessité de faire ressortir le caractère unique de toute formation sociale. C’est pour cette raison qu’il souligne l’importance de l’histoire pour l’anthropologie, non pas comme succession d’événements, mais comme liens entre eux dans un contexte où on s’intéresse aux mouvements de masse et aux grands changements sociaux. En invitant notamment les anthropologues à faire un usage critique des sources documentaires et à une prise en considération des traditions orales pour comprendre le passé et donc la nature des institutions étudiées, Evans-Pritchard (1962 : 189) en appelle à une combinaison des points de vue historique et fonctionnaliste. Il faut s’intéresser à l’histoire pour éclairer le présent et comment les institutions en sont venues à être ce qu’elles sont. Les deux disciplines auraient donc été pour lui indissociables (Evans-Pritchard 1962 : 191). Au milieu du XXe siècle, d’autres anthropologues s’intéressaient aux changements sociaux et à une conception dynamique des situations sociales étudiées, ce qui entraîna un intérêt pour l’histoire, tels que ceux de l’École de Manchester, Max Gluckman (1940) en tête. En France, inspiré notamment par ce dernier, Georges Balandier (1951) insista sur la nécessité de penser dans une perspective historique les situations sociales rencontrées par les anthropologues, ce qui inaugura l’étude des situations coloniales puis postcoloniales, mais aussi de l’urbanisation et du développement. Cette importance accordée à l’histoire se retrouva chez les anthropologues africanistes de la génération suivante tels que Jean Bazin, Michel Izard et Emmanuel Terray (Naepels 2010 : 876). Le dialogue entre anthropologie et histoire s’est développé vers la même époque aux États-Unis. Après le passage de l’Indian Claims Commission Act en 1946, qui établit une commission chargée d’examiner les revendications à l’encontre de l’État américain en vue de compensations financières pour des territoires perdus par les nations autochtones à la suite de la violation de traités fédéraux, on assista au développement d’un nouveau champ de recherche, l’ethnohistoire, qui se dota d’une revue en 1954, Ethnohistory. Ce nouveau champ fut surtout investi par des anthropologues qui se familiarisèrent avec les techniques de l’historiographie. La recherche, du moins à ses débuts, avait une orientation empirique et pragmatique puisque les chercheurs étaient amenés à témoigner au tribunal pour ou contre les revendications autochtones (Harkin 2010). Les ethnohistoriens apprirent d’ailleurs à ce moment à travailler pour et avec les autochtones. Les recherches visaient une compréhension plus juste et plus holiste de l’histoire des peuples autochtones et des changements dont ils firent l’expérience. Elles ne manquèrent cependant pas de provoquer un certain scepticisme parmi les anthropologues « de terrain » pour qui rien ne valait la réalité du contact et les sources orales et pour qui les archives, parce qu’étant celles du colonisateur, étaient truffées de mensonges et d’incompréhensions (Trigger 1982 : 5). Ce scepticisme s’estompa à mesure que l’on prit conscience de l’importance d’une compréhension du contexte historique et de l’histoire coloniale plus générale pour pouvoir faire sens des données ethnologiques et archéologiques. L’ethnohistoire a particulièrement fleuri en Amérique du Nord, mais très peu en Europe (Harkin 2010; Trigger 1982). On retrouve une tradition importante d’ethnohistoriens au Québec, qu’on pense aux Bruce Trigger, Toby Morantz, Rémi Savard, François Trudel, Sylvie Vincent. L’idée est de combiner des données d’archives et des données archéologiques avec l’abondante ethnographie. Il s’agit également de prendre au sérieux l’histoire ou la tradition orale et de confronter les analyses historiques à l’interprétation qu’ont les acteurs de l’histoire coloniale et de son impact sur leurs vies. La perspective se fit de plus en plus émique au fil du temps, une attention de plus en plus grande étant portée aux sujets. Le champ de recherche attira graduellement plus d’historiens. La fin des années 1960 fut le moment de la grande rencontre entre l’anthropologie et l’histoire avec la naissance, en France, de l’« anthropologie historique » ou « nouvelle histoire » et, aux États-Unis, de la « New Cutural History ». L’attention passa des structures et des processus aux cultures et aux expériences de vie des gens ordinaires. La troisième génération des Annales fut au cœur de ce rapprochement : tout en prenant ses distances avec la « religion structuraliste » (Burguière 1999), la fascination pour l’anthropologie était toujours présente, produisant un déplacement d’une histoire économique et démographique vers une histoire culturelle et ethnographique. Burguière (1999) décrivait cette histoire comme celle des comportements et des habitudes, marquant un retour au concept de « mentalité » de Bloch. Les inspirations pour élargir le champ des problèmes posés furent multiples, en particulier dans les champs de l’anthropologie de l’imaginaire et de l’idéologique, de la parenté et des mythes (pensons aux travaux de Louis Dumont et de Maurice Godelier, de Claude Lévi-Strauss et de Françoise Héritier). Quant à la méthode, la description dense mise en avant par Clifford Geertz (1973), la microhistoire dans les traces de Carlo Ginzburg (1983) et l’histoire comparée des cultures sous l’influence de Jack Goody (1979 [1977]) permirent un retour de l’événement et du sujet, une attention aux détails qui rejoignit celle qu’y accordait l’ethnographie, une conception plus dynamique des rapports sociaux et une réinterrogation des généralisations sur le long terme (Bensa 2010 : 49 ; Schmitt 2008). Aux États-Unis, la « New Culturel History » qui s’inscrit dans les mêmes tendances inclut les travaux d’historiens comme Robert Darnon, Natalie Zemon Davis, Dominick La Capra (Iggers 1997; Krech 1991; Harkin 2010). L’association de l’histoire et de l’anthropologie est souvent vue comme ayant été pratiquée de manière exemplaire par Nathan Wachtel, historien au sens plein du terme, mais également formé à l’anthropologie, ayant suivi les séminaires de Claude Lévi-Strauss et de Maurice Godelier (Poloni-Simard et Bernand 2014 : 7). Son ouvrage La Vision des vaincus : les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole 1530-1570 qui parut en 1971 est le résultat d’un va-et-vient entre passé et présent, la combinaison d’un travail en archives avec des matériaux peu exploités jusque-là, comme les archives des juges de l’Inquisition et les archives administratives coloniales, et de l’enquête de terrain ethnographique. Cet ouvrage met particulièrement en valeur la capacité d’agir des Autochtones dans leur rapport avec les institutions et la culture du colonisateur. Pour se faire, il appliqua la méthode régressive mise en avant par Marc Bloch, laquelle consiste à « lire l’histoire à rebours », c’est-à-dire à « aller du mieux au moins bien connu » (Bloch 1931 : XII). Du côté des anthropologues, l’anthropologie historique est un champ de recherche en effervescence depuis les années 1980 (voir Goody 1997 et Naepels 2010 pour une recension des principaux travaux). Ce renouveau prit son essor notamment en réponse aux critiques à propos de l’essentialisme, du culturalisme, du primitivisme et de l’ahistoricisme (voir Fabian 2006 [1983]; Thomas 1989; Douglas 1998) de la discipline anthropologique aux prises avec une « crise de la représentation » (Said 1989) dans un contexte plus large de décolonisation qui l’engagea dans un « tournant réflexif » (Geertz 1973; Clifford et Marcus 1986; Fisher et Marcus 1986). Certains se tournèrent vers l’histoire en quête de nouvelles avenues de recherche pour renouveler la connaissance acquise par l’ethnographie en s’intéressant, d’un point de vue historique, aux dynamiques sociales internes, aux régimes d’historicité et aux formes sociales de la mémoire propres aux groupes auprès desquels ils travaillaient (Naepels 2010 : 877). Les anthropologues océanistes participèrent grandement à ce renouveau en discutant de la nécessité et des possibilités d’une anthropologie historiquement située (Biersack 1991; Barofsky 2000; Merle et Naepels 2003) et par la publication de plusieurs monographies portant en particulier sur la période des premiers contacts entre sociétés autochtones et Européens et les débuts de la période coloniale (entre autres, Dening 1980; Sahlins 1981, 1985; Valeri 1985; Thomas 1990). L’ouvrage maintenant classique de Marshall Sahlins, Islands of History (1985), suscita des débats vigoureux qui marquèrent l’histoire de la discipline anthropologique à propos du relativisme en anthropologie, de l’anthropologie comme acteur historique, de l’autorité ethnographique, de la critique des sources archivistiques, des conflits d’interprétation et du traitement de la capacité d’agir des populations autochtones au moment des premiers contacts avec les Européens et, plus largement, dans l’histoire (pour une synthèse, voir Kuper 2000). Pour ce qui est de la situation coloniale, le 50e anniversaire de la publication du texte fondateur de Balandier de 1951, au début des années 2000, fut l’occasion de rétablir, approfondir et, dans certains cas, renouveler le dialogue non seulement entre anthropologues et historiens, mais également, entre chercheurs français et américains. Les nouvelles études coloniales qui sont en plein essor invitent à une analyse méticuleuse des situations coloniales d’un point de vue local de façon à en révéler les complexités concrètes. On y insiste aussi sur l’importance de questionner les dichotomies strictes et souvent artificielles entre colonisateur et colonisé, Occident et Orient, Nord et Sud. Une attention est aussi portée aux convergences d’un théâtre colonial à un autre, ce qui donne une nouvelle impulsion aux analyses comparatives des colonisations (Sibeud 2004: 94) ainsi qu’au besoin de varier les échelles d’analyse en établissant des distinctions entre les dimensions coloniale et impériale (Bayart et Bertrand 2006; Cooper et Stoler 1997; Singaravélou 2013; Stoler, McGranahn et Perdue 2007) et en insérant les histoires locales dans les processus de globalisation, notamment économique et financière, comme l’ont par exemple pratiqué les anthropologues Jean et John Comaroff (2010) sur leur terrain sud-africain. Ce « jeu d’échelles », représente un défi important puisqu’il force les analystes à constamment franchir les divisions persistantes entre aires culturelles (Sibeud 2004: 95). Ce renouveau a également stimulé une réflexion déjà amorcée sur l’usage des archives coloniales ainsi que sur le contexte de production et de conservation d’une archive (Naepels 2011; Stoler 2009), mais également sur les legs coloniaux dans les mondes actuels (Bayart et Bertrand 2006; De l’Estoile 2008; Stoler 2016)
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.

Tesis sobre el tema "Politique urbaine – Europe – Études comparatives"

1

Bouchet-Blancou, Géraldine. "Densifier et rénover à l'échelle urbaine par la surélévation ?" Electronic Thesis or Diss., Strasbourg, 2020. http://www.theses.fr/2020STRAG031.

Texto completo
Resumen
La thèse examine le potentiel de la surélévation à répondre aux attentes des politiques urbaines de densification verticale, par l’étude de trois métropoles européennes : Paris, Genève et Barcelone. Face aux enjeux de lutte contre l’étalement urbain, de rénovation thermique du parc bâti, de mixité sociale, de détente de la pression foncière et de valorisation du patrimoine architectural remarquable et ordinaire, la surélévation est perçue depuis le début des années 2000 comme une solution ayant fait ses preuves à l’échelle du bâti et exploitable maintenant à plus vaste échelle : celle de la métropole. Faire la ville sur la ville serait alors la solution aux maux urbains actuels. Mettre en oeuvre à grande échelle une typologie si fortement liée à l’existant n’est cependant pas si simple et les résultats sont parfois même contre-productifs
The thesis examines the potential of roof stacking to meet the expectations of urban densification policies, by studying three European cities : Paris, Geneva and Barcelona. Faced with the challenges of fighting against urban sprawl, thermal renovation of the building stock, social mix, easing of land pressure and enhancing the remarkable as the ordinary architectural heritage, roof stacking has been perceived since the early 2000’s as a proven solution on the building scale and now usable on a larger scale : that of the metropolis. Making a new city above the city would then be the solution to current urban ills. However, implementing a typology so strongly linked to the existing isn’t so simple and the results are sometimes even counter productive
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
2

Fontana, Francesca. "Seuils et densités dans les perspectives de régénération urbaine au tournant du XXIè siècle". Thesis, Strasbourg, 2013. http://www.theses.fr/2013STRAG034.

Texto completo
Resumen
Au tournant du XXIème siècle plusieurs nouveaux défis dans les domaines environnementales, économique et sociétal intéressent les villes. Nombreuses métropoles occidentales visent aujourdʼhui à devenir des «modèles» de développement durable, intelligeant et équitable, dans lʼaprès-Kyoto. Lors des consultations internationales sur lʼavenir des villes métropoles (Grand Paris en 2007 suivi par Bruxelles 2040, Lille 2030, Grand Moscou 2050, etc.), politiciens, économistes et experts réfléchissent ensemble au rapport entre régénération et formes urbaines. Notamment les pratiques du recyclage, de la récupération et de la réparation deviennent centrales. Pour contrevenir lʼétalement urbain, la dispersion résidentielle et le manque dʼidentité de plusieurs zones, on parle à nouveau de concentration et intensification des aires urbaines, de densités minérales et végétales, de mixité et dʼhybridation fonctionnelle. Qualités indéniables de la ville durable mais dépourvues des réelles retombées à une échelle architecturale adéquate. Au moment que nouveaux regroupements dʼintercommunalités redessinent leurs limites urbains en envisageant de reconstruire leur identité sur des objectives communes, notre recherche réclame la nécessité de comprendre et maîtriser les différents dégrés de modifications possibles sur un tissu urbain déjà sédimenté. Réversibilité et flexibilité deviennent alors deux concepts opérationnelles et complémentaires dans le nouveau rôle que lʼarchitecture doit se donner à fin de sʼinsérer dans des situations déjà en cours. Architecture capable dʼintégrer la perspective et dʼaccueillir, au cours du temps, ses propres transformations et évolutions
At the beginning of the 21st century, many new challenges have been proposed to the cities in the realms of ecology, economy and sociology. Several western metropolis aim at becoming nowadays a template for a sustainable, smart and fair development, particularly in the “after Kyoto” world. In recent international consultations on the future of cities (e.g. Grand Paris in 2007, followed by Bruxelles 2040, Lille 2030, Big Moscow 2050 etc.) politicians, economists and urban experts discussed together the relationship between regeneration and urban forms. In particular the practices of recycling, rescue and repair became central themes. In order to contain urban expansion, sprawl and lack of identity, the consultations re‐propose the concepts of concentration and intensification of urban areas, of vegetal and artificial density, of mixing and of functional hybridization. These are undeniable qualities of a sustainable city, but unfortunately deprived of real repercussions at the proper human scale. At present, while new inter‐municipal groups redraw their urban limits and envisage to renovate their identity around common goals, our research claims the need to understand and master different degrees of possible modifications on the already established urban fabric. In order for architecture to play a role in situations that are already in progress, reversibility and flexibility become two operational and complementary concepts. Architecture must become capable of integrating in time mutating perspectives and accepting its own transformation and evolution
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
3

Jardin, Antoine. "Voter dans les quartiers populaires : dynamiques électorales comparées des agglomérations de Paris, Madrid et Birmingham". Thesis, Paris, Institut d'études politiques, 2014. http://www.theses.fr/2014IEPP0041/document.

Texto completo
Resumen
Cette thèse porte sur l’évolution de la participation électorale des habitants des quartiers populaires depuis 1999. En France, après les émeutes de 2005, ces quartiers ont été marqués par une forte hausse de l’inscription et de la participation lors de l’élection présidentielle de 2007. Pourtant ils cumulent les caractéristiques susceptibles d’éloigner leurs habitants du vote. C’est ce paradoxe que la thèse cherche à expliquer. Pour y parvenir, elle croise plusieurs champs théoriques (sociologie urbaine, sociologie/géographie électorale, action publique) dans une perspective comparative, analysant ces évolutions électorales dans les périphéries marginalisées de Paris, Madrid et Birmingham. L’hypothèse centrale est celle d’une inclusion politique croissante des habitants des quartiers populaires français. La méthodologie est mixte, croisant analyse de données agrégées resituant le contexte, données de sondage, entretiens avec des habitants des quartiers marginalisés, observations de bureaux de vote en région parisienne et analyse des politiques d’incitation au vote. Les résultats montrent qu’il n’y a pas de fatalité à la non-participation des périphéries urbaines marginalisées. Enfin dans les trois pays les dispositifs d’incitation au vote influencent de façon très inégale l’évolution des comportements politiques. Les politiques publiques généralistes inspirées par la tradition républicaine se révèlent être plus mobilisatrices que les actions ciblées menées au Royaume Uni à destination de groupes sociaux ou de quartiers particuliers
This research studies the evolution of voting turnout in in Paris, Madrid and Birmingham’s deprived neighborhoods since 1999. In France, after the 2005 riots, both registration and turnout increased sharply during the 2007 presidential election in those places. Yet their inhabitants face numerous social and physical barriers, reducing the likelihood that they would vote. We try to explain this paradox using combined theoretical frameworks from urban sociology, electoral sociology, electoral geography and public policies in a comparative research design. The core hypothesis is that those social groups are increasingly involved in politics and in voting. This study uses several methodological tools involving aggregate data analysis, survey data analysis, polling station observation and field interviews. The results show that public policies designed to influence turnout are sharply divided. Universalistic approaches appear more likely to get voters to participate
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
4

Evrard, Aurélien. "L'intégration des énergies renouvelables aux politiques publiques de l'électricité en Europe : une comparaison Allemagne, Danemark, France". Paris, Institut d'études politiques, 2010. http://www.theses.fr/2010IEPP0064.

Texto completo
Resumen
Depuis leur émergence comme nouvelle catégorie d’action publique dans les années 1970, les énergies renouvelables (ENR) ont été intégrées aux politiques de l’électricité de la plupart des Etats européens. Initialement, elles n’étaient cependant pas une source d’énergie « comme les autres », puisqu’elles ont été associées un projet de transformation des systèmes énergétiques. Nous les conceptualisons par la notion d’alternative de politique publique, c’est-à-dire un ensemble cohérent de propositions, construit autour de représentations communes, d’arrangements institutionnels et de configurations d’acteurs spécifiques, qui vise non seulement à promouvoir une solution particulière, mais également à transformer le secteur dans lequel celle-ci s’insère. A partir d’une démarche comparative attentive aux différentes temporalités du changement et appliquée à des cas diversifiés (Allemagne, Danemark, France), cette recherche permet de dégager deux enseignements généraux. Premièrement, seule une approche multidimensionnelle du changement de l’action publique permet d’expliquer véritablement le timing et l’ampleur différents du développement des ENR dans les trois cas. Deuxièmement, l’alternative de politique publique construite autour des énergies renouvelables ne s’est complètement imposée ni en France, ni en Allemagne, ni au Danemark. Dans les trois pays, le développement des ENR n’a occasionné que des évolutions à la marge du secteur de l’électricité. En outre, l’alternative de politique publique s’est elle-même conformée au secteur, les énergies renouvelables devenant finalement une source d'énergie comme les autres
Since its emergence as a new policy issue, in the 1970s, renewable energy has been integrated into electricity policies in most of European countries. However, it was initially a particular source of energy. It was indeed part of a radical transformation project of conventional energy systems. We conceptualize renewable energy as a “policy alternative”, defined as a set of propositions built on shared values, specific institutional arrangements and actors’ configurations, that not only aims at promoting a policy solution, but also intend to transform a policy sector. Comparing Danish, German and French cases with a long temporal perspective, this research draws two main conclusions. Firstly, only a multidimensional approach on policy change can explain national differences regarding the timing and the extent of renewable energy development. Secondly, the whole process of policy change led to a form of hybridization between renewable energy policy alternative and the electricity sector
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
5

Imbert, Florence. "Enjeu du concept d'émeute urbaine : approche comparée de quelques cas en Europe et dans le monde arabe dans le dernier quart du XXème siècle". Aix-Marseille 3, 2000. http://www.theses.fr/2000AIX32042.

Texto completo
Resumen
Ce travail de recherche est une approche comparée d'émeutes urbaines appartenant à une même unité de temps, le dernier 1/4 du XXè siècle, survenues dans des aires culturelles différentes, d'une part le monde européen et d'autre part par une partie du monde arabe. Elles sont l'occasion d'un face à face avec les différentes formes de pouvoir, l'instant ou les acteurs sociaux tentent de se réapproprier l'espace public dont ils sont habituellement exclus. Elles constituent sans nul doute une nouvelle forme de participation politique dans des situations de crise de légitimé et peuvent entraîner la recomposition des logiques urbaines. Les mécanismes du passage de l'ordre au désordre sont étudiés içi, tout comme les instruments de répression et de maintien de l'ordre mis en place lors d'une situation de délégitimation.
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
6

Dupuy-Busson, Séverine. "La liberté cinématographique en France et en Europe : garanties et limites". Paris 2, 2002. http://www.theses.fr/2002PA020097.

Texto completo
Resumen
Le cinéma, tant au niveau de sa création que de sa diffusion, est un mode d'expression extrêmement contrôlé. Un tel contrôle peut sembler paradoxal dans les systèmes libéraux de communication en vigueur dans les démocraties occidentales. Quelles en sont les raisons ? Et sont-elles encore justifiées aujourd'hui ? Faisant part de la situation actuelle du secteur cinématographique en France et en Europe, cette thèse décrit les garanties dont bénéficie la liberté cinématographique et tente d'en révéler les limites. L'étude de la situation en droit français permet d'insister sur la spécificité de ce mode d'expression et le bien-fondé de son encadrement par les pouvoirs publics, tandis que l'analyse au niveau européen est rendue nécessaire par le contexte actuel de mondialisation. Il apparaît, dès lors, que de nouvelles garanties doivent être envisagées pour préserver la liberté de création et de diffusion cinématographique en Europe.
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
7

Hitomi, Hiroko. "Étude comparative de l'évolution historique des structures de pouvoir et de la stratification sociale dans les sociétés d'Extrême-Orient (Chine, Japon) et d'Occident à la lumière du couple de concepts pluralisme / monopolisme". Paris 4, 2001. http://www.theses.fr/2001PA040060.

Texto completo
Resumen
L'objectif d'ensemble de ce travail consiste à déduire les deux sortes de ligne évolutive générale de plus en plus divergentes que devaient suivre respectivement les sociétés européennes et les sociétés extrême-orientales à partir de ces deux prémisses : le pluralisme du système politique européen et le monopolitisme du système politique extrême-oriental, d'une part, et, d'autre part, l'hypothèse très plausible, universalisable à toutes les classes d'élite de la planète, qui pose que l'ambition primordiale de l'élite privilégiée en place consiste à se maintenir dans ses positions privilégiées acquises, sous-entendu aux dépens de la majorité privée de privilèges. Etant donné que le monopolitisme d'un système politique constitue la condition de possibilité du parachèvement d'une stratégie hiérocratique, le monopolitisme du système politique extrême-oriental aida ses élites à maintenir leurs stratégies hiérocratiques, ce qui rendit possible la survie des régimes à prédominance hiérocratique de l'Extrême-Orient pré-moderne. En revanche, le pluralisme du système politique européen fit échec aux stratégies hiérocratiques poursuivies par les élites de l'Europe pré-révolutionnaire. Il en résulta que les régimes à prédominance hiérocratique de l'Europe pré-révolutionnaire finirent par être renversés et remplacés par des régimes à prédominance démocratique
The target of the whole study consists in deducing the two sorts of political flows which were getting more and more divergent, and so European societies and Far Eastern societies were destined to follow respectively these flows from the point of view of these two premises : the first premise is of the pluralism of European political system and of the monopolism of Far Eastern political system. .
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
8

Rief-Vernay, Barbara. "Construire sur le passé. Patrimoine culturel urbain et politiques de Développement : étude comparative sur le rôle des quartiers historiques dans les politiques de développement urbain de Vienne et de Budapest". Thesis, Paris 10, 2014. http://www.theses.fr/2014PA100037/document.

Texto completo
Resumen
Les villes de l’Europe s’efforcent aujourd’hui plus que jamais de soigner et de mettre en exergue leur patrimoine bâti. Dans le sillage d’une réévaluation postmoderne de l’objet « vieille ville », elles redécouvrent leurs propres quartiers anciens, autrefois négligés, et les élèvent au rang de patrimoine culturel. Cette promotion ne se manifeste pas seulement par la réhabilitation et par la mise en scène du bâti ancien, mais aussi par son intégration dans les stratégies de développement urbain. Dans le contexte international, et en particulier dans le cadre de la compétition urbaine, les villes se définissent de plus en plus à travers leur potentiel culturel tout en faisant référence à leurs origines historiques et leurs quartiers anciens. En effet, les quartiers anciens sont devenus les vitrines des villes, ils sont considérés comme des vecteurs majeurs d’identité et d’image. C’est en vertu de ces qualités qu’ils sont considérés comme étant aptes à attirer des touristes, des investissements, de la main d’œuvre qualifiée, etc.Cette étude a pour objectif de mettre en évidence le rôle du patrimoine urbain dans les stratégies de développement économique et urbain de Vienne et de Budapest, deux métropoles centre-européennes disposant l’une et l’autre de vastes quartiers historiques. L’analyse a été conduite sous l’aune de deux postulats, le premier étant que le patrimoine urbain est une construction intellectuelle du présent qui répond à des besoins actuels, le deuxième reposant sur le fait que le patrimoine urbain est fonctionnalisé en tant que ressource pour le développement économique et urbain dans le cadre des politiques urbaines postfordistes
More than ever, European metropolises are concerned about their built heritage, its rehabilitation and staging. With the recent postmodern reassessment of the object “old town”, cities are rediscovering their own historic districts, formerly neglected, and are elevating them into a cultural heritage rank. Such promotion does not only appear in the guise of reconstruction of old building stock and its presentation but also by integrating built heritage into marketing and urban development strategies. In an international context, and particularly in light of competition amongst cities, they are increasingly defining themselves through their cultural potential by referring to their origins, their traditions and their built heritage. In essence, old quarters have become showcases of their cities, making them major coordinates of identity and image. It is due to these qualities that they are considered suitable to attract tourists, investments, qualified workforce etc.This study aims at examining the utilisation of urban heritage in the urban development strategies of Vienna and Budapest, two Central European metropolises, both of which boast a vast urban heritage. The study is based on two underlying hypotheses: Firstly, the urban cultural heritage is an intellectual construct of the present, which responds to current needs of society. Secondly, urban heritage can be functionalised as a resource for economic and urban development in postfordist urban policies
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
9

Jönsson-Leclerc, Alexandra. "Les politiques de la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle en Europe : une comparaison entre la France, la Suède et le Royaume-Uni". Paris, Institut d'études politiques, 2011. http://www.theses.fr/2011IEPP0039.

Texto completo
Resumen
Cette analyse comparée des politiques de conciliation entre vie familiale et vie professionnelle en Europe retrace les conditions de genèse et d'institutionnalisation d'une action publique à ce sujet en France, en Suède et au Royaume-Uni depuis le début du 20ème siècle et dans les années 1960/1970 avant d'interroger leur évolution depuis les années 1990 à aujourd’hui. Focalisant sous quelles formes et par quelles justifications les pouvoirs publics dans les trois pays ont décidé d'intervenir pour organiser des services d'accueil des jeunes enfants et des dispositifs de congé parental, l'analyse insiste initialement sur les différences qui marquent historiquement ces politiques. Elle met ensuite en visibilité une série des changements graduels récents agencés dans les trois cas autour de deux axes communs : un processus de « défamilialisation » d'un côté, combinant une prise en charge étatique accentuée de la petite enfance et une diversité croissante des services. Un processus de « parentalisation » de l'autre côté, traduit par une orientation publique du travail familial visant à favoriser à la fois une plus grande participation professionnelle des parents et une implication parentale plus égalitaire au sein du foyer. Cette re-définition similaire des frontières entre public et privé dans les trois cas laisse voir une tendance à la convergence articulée autour d'une nouvelle conception des rapports de genre. Mise en perspective avec l'intervention accrue des instances communautaires dans ce domaine, cette convergence atteste de l'imbrication croissante des politiques publiques européennes, révélant un cas où l'influence de l'Europe ne peut être ni prouvée, ni écartée
This comparative analysis reconstitutes the conditions of emergence and institutionalization of public policies regarding the conciliation of family and professional life in France, Sweden and the United Kingdom at the beginning of the 20th century and during the 1960s, before questioning their evolution in the recent period of the 1990s to nowadays. Focusing on the forms and justifications by which governments have chosen to intervene in the organization of care services for young children and of parental leave measures, the analysis insists, on a first level, on the structural differences that dominate the national cases historically. On a second level, a series of recent gradual changes are demonstrated, following in the three cases a common pattern: One part forms a process of “defamiliasation”, indicating an intensified public involvement in the care of young children at the same time as an increasing variety in the provision of care services. The other part translates a process of “parentalisation”, pointing at a new public involvement in the organization of domestic care work within the family in order to favour parents’ professional participation as well as a more equal sharing of care responsibilities between women and men. The similar redefinition of the boundaries between public and private in the three countries indicates a convergence-trend, spurred by a more egalitarian public conception of gender relations. Considered in the context of an intensified European integration, this trend shows how European public policies are becoming ever more interwoven displaying a case of Europeanization where the influence of Europe can be neither certified nor excluded
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
10

Trinh, Ngoc Huy. "L'influence de la culture nationale sur la politique de rémunération des entreprises multinationales : une comparaison Vietnam-Europe". Toulouse 1, 2010. http://www.theses.fr/2010TOU10074.

Texto completo
Resumen
Cette recherche concerne l'influence de la culture du pays d'accueil sur les pratiques de la rémunération dans les entreprises multinationales européennes au Vietnam. Elle s'appuie sur le modèle théorique de la culture nationale de Hofstede G (1980, 2001) pour tenter d'aider les dirigeants des entreprises multinationales à avoir une politique de rémunération dans le contexte international. Nous testons ainsi le niveau de satisfaction des salariés à l'égard de la politique de rémunération. En adoptant une démarche qualitative, une étude empirique a été effectuée auprès de 307 dirigeants d'entreprises multinationales, au Vietnam, venant de sept pays européens différentes et auprès de 893 salariés travaillant dans 39 EMN. Les résultats de ce travail montrent que les influences des dimensions Pouvoir hiérarchique, Individualisme/collectivisme, Contrôle de l'incertitude sur la politique de rémunération existent. Les effets des deux autres dimensions (Masculinité/féminité et Orientation à long terme) ne sont encore qu'indicatifs. De plus, nos résultats prouvent également que les salariés sont satisfaits si la politique de rémunération s'adapte à la culture vietnamienne. En conclusion, ces résultats mettent l'accent sur l'importance d'adapter la politique de rémunération à la culture nationale dans un environnement international
This research concerns the influence of national culture on the remuneration practices of European multinational enterprises in Vietnam. It is built on the G Hofstede's theoretical model of national culture (1980, 2001) in order to try to help leaders of multinational enterprises (MNEs) have a compensation policy in the international context. We also try to measure the employee satisfaction level with regard to the remuneration. By adopting a qualitative approach, an empirical study was conducted with a sample of 307 CEO of these MNEs from seven different European countries and 893 employees working in these 39 MNEs. The result demonstrates that there is an influence of the dimensions of power distance, individualism/collectivism and uncertainty avoidance on the remuneration policy. The effects of the other two dimensions (masculinity/feminity and long-term orientation) are still indicative. Moreover, our results also show that there is high level of employee satisfaction with regard to the remuneration if the compensation policy is built on the adaptation to the Vietnamese culture context. In conclusion, these results emphasize the importance of adapting national culture in compensation policy making in an international environment
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.

Libros sobre el tema "Politique urbaine – Europe – Études comparatives"

1

Social impact assessment: Method and experience in Europe, North America and the developing world. London: UCL Press, 1997.

Buscar texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
2

1939-, Dekker Arie, ed. Conflict in urban development: A comparison between East and West Europe. Aldershot, Hants, England: Ashgate, 1992.

Buscar texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
3

Victor, George y Taylor-Gooby Peter, eds. European welfare policy: Squaring the welfare circle. Basingstoke: Macmillan, 1996.

Buscar texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
4

den, Berg Leo van y European Institute for Comparative Urban Research, eds. The safe city: Safety and urban development in European cities. Aldershot, Hants, England: Ashgate, 2006.

Buscar texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
5

den, Berg Leo van, Leo Van Den Berg, Erik Braun y Alexander H. J. Otgaar. Sports and City Marketing in European Cities (Euricur Series (European Institute for Comparative Urban Research).). Ashgate Publishing, 2002.

Buscar texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
6

Dekker, Arie, Henri Goverde, Ptaszynska-Woloczkowicz y Tadeusz Markowski. Conflict in Urban Development: A Comparison Between East and West Europe. Ashgate, 1992.

Buscar texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
7

Gunn, Simon y Tom Hulme. New Approaches to Governance and Rule in Urban Europe Since 1500. Taylor & Francis Group, 2021.

Buscar texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
8

New Approaches to Governance and Rule in Urban Europe Since 1500. Taylor & Francis Group, 2020.

Buscar texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
9

New Approaches to Governance and Rule in Urban Europe Since 1500. Taylor & Francis Group, 2020.

Buscar texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
10

Braun, Erik y Leo van den Berg. Sports and City Marketing in European Cities. Taylor & Francis Group, 2017.

Buscar texto completo
Los estilos APA, Harvard, Vancouver, ISO, etc.
Ofrecemos descuentos en todos los planes premium para autores cuyas obras están incluidas en selecciones literarias temáticas. ¡Contáctenos para obtener un código promocional único!

Pasar a la bibliografía