Literatura académica sobre el tema "Paysages agricoles – Sénégal"

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Artículos de revistas sobre el tema "Paysages agricoles – Sénégal"

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Pirot, Roland, Michel Havard, Eric Vall, Guy Augustin Kemtsop Tchinda y A. Fall. "Conditions d’émergence et de pérennisation des services d’appui à la traction animale en Afrique subsaharienne : cas des agroéquipements". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 57, n.º 3-4 (1 de marzo de 2004): 219. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9893.

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Resumen
A partir des années 1960, au Burkina Faso, au Nord-Cameroun et au Sénégal, des programmes d’équipement des paysans en matériels de traction animale, alimentés par l’importation, puis par les fabrications industrielles locales, ont été financés par les cultures d’arachide et de coton. Dans les années 1980 et 1990, la réduction drastique des financements de ces programmes, particulièrement au Burkina Faso et au Sénégal, a mis en difficulté les industries nationales, contraintes de restructurer et diversifier leur outil de production. La situation s’est aggravée avec la dévaluation du franc Cfa qui a entraîné une augmentation des prix des matériels. Face à ces évolutions brutales, les artisans du fer ont réagi en prenant en charge progressivement l’entretien et les réparations des matériels agricoles de traction animale. Puis ils se sont mis à produire avec des matériaux de récupération des agroéquipements à des prix compatibles avec les moyens financiers des agriculteurs. Cependant la pérennisation du secteur artisanal des agroéquipements ne pourra être assurée que par l’amélioration de la qualité des produits, de la gestion et des performances des ateliers, ainsi que par la formation de groupements d’artisans pour faciliter l’approvisionnement en matière première et l’accès aux marchés. En parallèle, les organisations paysannes doivent chercher à structurer et formaliser la demande des paysans en agroéquipements.
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Wampfler, Betty. "Financement de la traction animale dans le contexte de désengagement de l’Etat. Enseignements des cas du Nord- Cameroun, de l’Est Burkina Faso et du bassin arachidier du Sénégal". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 57, n.º 3-4 (1 de marzo de 2004): 211. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9892.

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Resumen
La traction animale suppose un investissement important que les ménages agricoles les plus vulnérables peuvent difficilement réaliser sur fonds propres. Le recours au crédit est alors nécessaire. En Afrique de l’Ouest et centrale, les formes publiques de financement de la traction animale ont permis l’équipement de larges zones pratiquant les cultures de rente. Mais ces dispositifs publics s’avèrent impossible à pérenniser et sont aujourd’hui en très forte régression. Dans le vide laissé par l’Etat, émergent des innovations institutionnelles portées par les organisations paysannes et la microfinance. Ces deux secteurs expérimentent aujourd’hui à très petite échelle le financement de la traction animale mais rencontrent eux aussi des difficultés importantes : les ressources financières adaptées sont difficiles à mobiliser, les crédits à moyen terme sont difficiles à sécuriser, les financements fournis sont très largement insuffisants par rapport à l’ampleur de la demande. Quelques institutions, comme par exemple le réseau des Caisses d’épargne et de crédit agricole mutuel (Cecam) à Madagascar, expérimentent des financements innovants et prometteurs.
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Sall, Babacar. "Dynamique des normes agricoles et rationalités paysannes au Sénégal. L'exemple des maraîchers sous tutelle étatique". Économie rurale 222, n.º 1 (1994): 33. http://dx.doi.org/10.3406/ecoru.1994.4944.

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Bamba Cissé, Ahmadou y Massamba Souleymane Seck. "Migration de la population paysanne : une stratégie d’adaptation àl’évolution climatique sur l’agriculture à Louga au Sénégal". African Journal of Agricultural and Resource Economics 18, n.º 2 (30 de junio de 2023): 116–26. http://dx.doi.org/10.53936/afjare.2023.18(2).7.

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Resumen
Au Sahel, le changement climatique se caractérise manifestement par la récurrence des phénomènes extrêmes. Les séries de sécheresse des années 1970 à 1980 en constituent une illustration. Louga, notre zone d’étude, subit les contrecoups du changement climatique. Les précipitations sont marquées par une forte variabilité interannuelle et les températures sont en hausse. L’agriculture, la principale activité de la population, est affectée du fait qu’elle est quasiment pluviale. Dès lors, les récoltes sont compromises et les populations cherchent assurément des réponses pour survivre. Si certains paysans misent sur la modification des pratiques culturales, d’autres jugent judicieux de migrer vers d’autres lieux à la recherche de meilleures conditions d’existence. Ainsi, l’objectif de ce travail est d’analyser la relation entre l’évolution récente du climat à travers la pluviométrie et de la production agricole et de voir dans quelle mesure la migration constitue une stratégie d’adaptation paysanne face au changement climatique.
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Dugué, Patrick y Aimé Landry Dongmo Ngoutsop. "Traction animale et association agriculture élevage dans les savanes d’Afrique de l’Ouest et du Centre. D’un modèle techniciste à une démarche d’intégration raisonnée à différentes échelles". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 57, n.º 3-4 (1 de marzo de 2004): 157. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9886.

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Resumen
En Afrique subsaharienne, les agronomes ont longtemps considéré que l’amélioration des performances des exploitations agricoles reposait sur l’intégration de l’élevage à l’agriculture. Ce modèle de production s’appuyait sur la traction animale, les cultures fourragères et l’élevage bovin viande et lait, base de la production de fumure organique. Mais, ce modèle n’a pas été adopté comme prévu. Dans le bassin arachidier au Sénégal, dans un contexte de fort aléa climatique, la priorité des paysans est de travailler rapidement pour implanter et entretenir les cultures, ce qui explique leur préférence pour la traction équine. Au Nord-Cameroun la stratégie d’accroissement des surfaces cultivées s’appuyant sur la traction bovine a été préférée à celle d’augmentation des rendements ; la fumure animale a longtemps été délaissée. Cette stratégie reste encore possible dans les zones peu ou moyennement peuplées. Dans les zones les plus peuplées, les évolutions des systèmes de production sont comparables à celles observées dans le bassin arachidier : développement de la traction asine et de l’embouche bovine, difficulté à associer élevage bovin extensif et agriculture. A l’échelle de vastes régions, il sera toujours nécessaire de valoriser par l’élevage des espaces difficiles à cultiver. L’accès à ces espaces pour des troupeaux transhumants doit être préservé. Il est aussi envisageable de développer des complémentarités entre des systèmes d’élevage périurbains et des zones agricoles proches qui développeraient des filières d’approvisionnement en fourrages et en aliments du bétail. Au niveau des terroirs villageois et des exploitations agricoles, l’intensification de l’élevage est indispensable mais nécessite de revoir les conduites des troupeaux et surtout d’accroître la production et les règles de gestion de la biomasse végétale. Pour cela la traction animale devrait être plus mobilisée pour assurer les transports (fumier, fourrage, etc.), accroître les revenus (vache de trait, embouche des animaux de trait en fin de carrière) et contribuer à développer des systèmes de culture plus productifs et accordant plus de place à la production fourragère.
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Diouf, Meïssa, Cheikh Lo, Mathieu G y Ndèye B.M. "Sélection Participative de Nouveaux Cultivars de Quatre (4) Espèces de Légumes Feuilles (Hibiscus Sabdariffa L., Amaranthus L. Spp, Vigna Unguiculata (L.) WALP et Moringa Oleifera Lam) au Sénégal". African Journal of Food, Agriculture, Nutrition and Development 7, n.º 14 (28 de mayo de 2007): 01–17. http://dx.doi.org/10.18697/ajfand.14.ipgri1-6.

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Resumen
Les légumes feuilles traditionnels peuvent contribuer jusqu’à 100 % dans le revenu des ménages. Parmi les principales contraintes limitant le développement de leur culture, nous avons l’accès à des semences de qualité et en quantité. Il a été rapporté que les méthodes conventionnelles de sélection sont confrontées à un sérieux problème d’adoption des nouvelles obtentions variétales. Elles souffrent d’une insuffisance de prise en compte des critères des paysans guidant le choix des écotypes locaux. C’est pourquoi, malgré les nombreux acquis de la recherche sur le plan variétal, le taux d’adoption est toujours faible, les revenus des producteurs sont restés bas et le problème de la pauvreté ne fait que s’accroître. C’est dans le souci d’améliorer le niveau d’adoption des nouvelles variétés de légumesfeuilles traditionnels qu’une session de sélection participative a été organisée à l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles-Centre pour le Développement de l’Horticulture (ISRACDH). Cette sélection s’est faite avec une forte implication des femmes utilisatrices. La méthode de notation matricielle ou Scoring matrix a été utilisée. Les trois meilleures variétés pour chacune des quatre espèces sont par ordre décroissant pour le bissap : L24, L7 et ACCM, le niébé : Kolda1, YélingaraGF et AVRDC, l’amarante : AVRDC, Tamba7 et Missira5 et nébéday : MAVRDC, MCDH et MKOTHIARY. Le choix des utilisatrices de ces espèces de légumes feuilles traditionnels recoupent dans la plupart des cas les résultats obtenus par la recherche. En effet, dès le début du processus de sélection les préoccupations des femmes utilisatrices ont été prises en compte. Etant donné que les variétés ont été classées par ces dernières, l’adoption doit être maximale si elles gardent toujours la même performance en milieu paysan. C’est ainsi que ces variétés vont faire l’objet d’évaluation multilocale pour confirmer ou infirmer leur performance en station.
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Fall, Ramatoulaye, Mady Cisse, Fallou Sarr, Catherine Brabet y Eliasse Dieme. "Pratiques culturales et gestion post-récolte du sorgho au Sénégal". International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, n.º 3 (19 de junio de 2020): 1001–13. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i3.27.

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Resumen
La non maîtrise ou l’ignorance des bonnes pratiques de stockage ou de conservation conduit souvent à des pertes des récoltes en Afrique. Ces dernières peuvent entrainer l’insécurité alimentaire qui est toujours une réalité en Afrique. Ceci illustre que les pratiques culturales et surtout la conservation post-récolte des céréales principaux aliments de base des populations, demeurent un problème majeur en Afrique. Une enquête a été réalisée au Sénégal dans les régions de Tambacounda et de Thiès pour étudier les pratiques culturales des producteurs de sorgho et caractériser la gestion post-récolte dans les zones de production. L’étude a été réalisée auprès de 384 producteurs de sorgho issus de 44 villages. Les zones ont été choisies suivant leur niveau de production et de pluviométrie. La taille de l’échantillon a été déterminée en utilisant l’approximation normale de la loi binomiale. Les résultats ont montré que dans chacune des régions, la proportion d’agriculteur masculin est de 97% et les ethnies dominantes sont les sérères (86%) à Thiès, les peuls et les wolofs (47% et 21%) à Tambacounda. Les semences provenaient principalement de la récolte précédente (10 à 76%) des cas et des distributeurs d’intrants agricoles (2 à 65%). Ces taux diffèrent suivant la région. Les variétés certifiées sont cultivées par 70% des producteurs à Thiès. Les variétés traditionnelles sont utilisées par 98% de ceux de Tambacounda. Cette étude a aussi révélé que les paysans utilisent différents types de séchage à la maison ou aux champs. Parmi eux 79% stockent leur récolte dans des cases, 14% dans des magasins communautaires ,7% dans des greniers sous forme de panicules ou de grains représentant respectivement 22 et 75%. Ces méthodes de prise en charge post-récolte du sorgho diffèrent selon la zone et sont dans certains cas inadéquates. Elles peuvent favoriser la déperdition post-récolte du sorgho et sa contamination par les moisissures, d’où l’intérêt de bien former les acteurs de cette filière.Mots clés : Culture, stockage, céréale, enquête, variété. English Title: Cultural practices and post-harvest management of sorghum in Senegal Failure to master or ignore good storage or conservation practices often leads to crop loss or spoilage of food in Africa. These can lead to food insecurity and threaten food safety. As a result, cultivation practices and especially the post-harvest conservation of cereals, the main staple food of the populations, remain a major problem in West Africa. A survey was carried out in Senegal in the regions of Tambacounda and Thies to study the cultural practices of sorghum producers and characterize post-harvest management in the production areas. The study was carried out with 384 sorghum producers from 44 villages. The zones were chosen according to their level of production and rainfall. The sample size was determined using the normal binomial approximation. The results showed that in each of the regions, the proportion of male farmers is 97%, and the dominant ethnic groups are the Serer (86%) in Thies, the Peul and the Wolof (47% and 21%) in Tambacounda. The seeds came mainly from the previous harvest (10 to 76%) of the cases, and from agricultural input distributors (2 to 65%). These rates differ by region. The certified varieties are cultivated by 70% of the producers in Thies. The traditional varieties are used by 98% of those of Tambacounda. This study also revealed that farmers use different types of drying at home or in the fields. Among them, 79% store their harvest in huts, 14% in community stores, 7% in granaries in the form of panicles or grains, representing 22 and 75% respectively. These post-harvest management methods for sorghum differ by area and are in some cases inadequate. They can encourage the post-harvest loss of sorghum and its contamination by molds, hence the importance of properly training the players in this sector.Keywords: Crop, storage, cereal, survey, variety.
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NIANG, SOULEYMANE. "Sécheresse climatique et dynamique éolienne sur la côte nord du Sénégal". NAAJ, 2019, 97–116. http://dx.doi.org/10.46711/naaj.2019.1.1.6.

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Dans les écosystèmes sahéliens, la forte réduction du couvert végétal, due à l’effet mémoire des sécheresses et d’une capacité moins importante de la force de rétention des sols, a provoqué la création de larges poches de déflation. La vulnérabilité aux transferts sédimentaires dans les paysages dunaires a été une conséquence manifeste du déficit hydrique et de la prépondérance des vitesses morphologiquement efficaces. L’effacement des forces de frottement, couplé aux vents compétents, entretient une remobilisation des cordons dunaires sur le littoral nord du Sénégal. L’objectif de cet article est de quantifier les fréquences directionnelles des vents, des débits solides afin de mieux apprécier l’importance des transferts sédimentaires qui participent à la dégradation progressive des sols des Niayes du Gandiol et à l’accentuation de la vulnérabilité de son système productif. L’approche quantitative permettra de mesurer potentiellement la masse de sédiments qui se dépose dans les cuvettes agricoles du Gandiolais au gré des vents dont le seuil critique est estimé localement à 5,63 m/s. Les cuvettes agricoles enregistrent un colmatage de 2,04 cm/an, créent une parenté génétique entre les formations dunaires et les bas-fonds et diminuent, par ricochet, la fertilité des cuvettes agricoles.
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Badiane, Alexandre, Badiane Sané y Mamadou Thior. "Impacts de la Dynamique des Paysages Agraires sur les Activités Agricoles dans la Commune d’adéane en Basse-Casamance (Sénégal)". European Scientific Journal ESJ 15, n.º 21 (31 de julio de 2019). http://dx.doi.org/10.19044/esj.2019.v15n21p489.

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Ba, Marame, Jérémy Bourgoin, Ibrahima Thiaw y Valerie Soti. "Impact des modes de gestion des parcs arborés sur la dynamique des paysages agricoles, un cas d’étude au Sénégal". VertigO, Volume 18 numéro 2 (5 de septiembre de 2018). http://dx.doi.org/10.4000/vertigo.20397.

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Tesis sobre el tema "Paysages agricoles – Sénégal"

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Ollier, Camille. "Cultiver l'absence : trajectoires et relations paysagères en pays Diola (Basse Casamance - Sénégal méridional)". Electronic Thesis or Diss., Lyon 2, 2023. http://www.theses.fr/2023LYO20100.

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Resumen
Les rizières et les pratiques rizicoles, en Basse-Casamance (Sénégal méridional), frappent autant par leur présence que par leur absence. Ou, plutôt, elles frappent par le déclin qu’elles connaissent, dans un contexte marqué par des changements agroécologiques importants, mais aussi par la déprise rurale, agricole et les migrations de travail. Ces déprises interrogent l’évolution des paysages historiques de la région, partagés entre rizières et villages abrités sous la forêt. Depuis les années 1960, les travaux de géographie n’ont pas cessé de montrer combien la société diola était en proie à des bouleversements majeurs d’ordre climatique. Les anthropologues ont insisté sur les changements socio-économiques des modes de vie, et notamment sur les migrations urbaines – définitives ou de longue durée – qui ont participé à substituer aux agrosystèmes familiaux vivriers des sociétés parfaitement intégrées aux logiques de l’emploi et aux pratiques alimentaires mondialisées. Restait à interroger la très grande échelle, pour la confronter aux logiques régionales déjà dépeintes, ainsi que le point de vue local sur ces bouleversements. Peu de travaux s’appuient sur des données ethnographiques denses,et le regard des Diola sur ces changements paysagers n’est au coeur des préoccupations que depuis quelques années. Ce travail propose une réflexion sur la notion de trajectoire paysagère, qui confronte les apports de l’analyse paysagère classique en géographie et ceux de l’anthropologie sociale via les méthodes ethnographiques.L’analyse diachronique des images satellitales disponibles (2003 et 2021) a permis de cartographier l’évolution de l’occupation du sol dans les deux villages de l’étude, et montre clairement combien les facteurs environnementaux et socio-économiques à l’oeuvre transforment les paysages rizicoles à très grande échelle. Les prospections guidées par les enquêté·es, ainsi que l’étude toponymique, ont permis de prendre en compte simultanément l’état actuel des paysages et la mémoire de leurs états passés. Le traitement qualitatif des entretiens et des enquêtes biographiques a apporté des contre-points majeurs à cette lecture axée sur les trajectoires agroécologiques. L’enquête ethnographique a permis de souligner combien la riziculture était à la fois une pratique très variable et un invariant culturel central dans l’organisation familiale et sociale.La prise en charge du point de vue local ainsi que l’approche par les discours autochtones complexifient grandement une analyse paysagère fondée, de prime abord, sur la matérialité des espaces et les temporalités de leurs transformations. En effet, les nouvelles pratiques d’habiter, de travail, de circulation des Diola, mais aussi la manière changeante dont chacun·e se projette dans le groupe, invitent à interroger non plus les changements des paysages, mais bien les temporalités changeantes selon lesquelles les individus habitent, travaillent ou abandonnent les espaces en question. Les trajectoires paysagères ne renvoient plus, alors, aux dynamiques des espaces matériels vus et vécus, mais bien aux différentes modalités et temporalités selon lesquelles les individus se projettent dans le monde.En cultivant l’absence, les Diola ne cessent pas de cultiver le riz, ni même de faire groupe. Les dynamiques sociales, anciennes et actuelles, individuelles et collectives, montrent au contraire que les objets compris comme traditionnels (la riziculture et les paysages associés) sont constamment réinvestis, remaniés, toujours refaçonnés par le contexte environnemental, socio-économique et familial. Contre l’idée d’une dégradation inexorable des paysages et des pratiques agricoles anciennes, cette thèse propose de croiser les apports de la géographie et de l’anthropologie pour réinterroger les notions de trajectoires et de temporalités paysagères, et ainsi les comprendre comme des objets individuels, relationnels, phénoménologiques et résolument complexes
Rice fields and rice-growing practices in Lower Casamance (southern Senegal) are as striking for their presence as for their absence. Or rather, they are striking because of their decline, in a context marked by major agro-ecological changes, but also by rural and agricultural abandonment and labour migration. These declines call into question the evolution of the region's historic landscapes, divided between rice fields and villages sheltered under the forest. Since the 1960s, geography studies have consistently shown the extent to which Diola society has been affected by major climatic upheavals. Anthropologists have emphasised the socio-economic changes in lifestyles, and in particular the urban migrations - whether permanent or long-term - that have helped to replace family food-producing agrosystems with societies that are fully integrated into the logic of employment and globalised food practices. What remained to examine was the very large scale, to compare it with the regional logics already described, as well as the local point of view on these upheavals. Few studies are based on extensive ethnographic data, and the Diola point of view on landscape changes has only been the focus of attention in the recent years. This study explores the notion of landscape trajectory, bringing together the contributions of traditional landscape analysis in geography and those of social anthropology via ethnographic methods. Diachronic analysis of satellite images (2003 and 2021) allows to map land use changes in two villages, and clearly shows the extent to which the environmental and socio-economic factors at work are transforming rice-growing landscapes on a very large scale. The surveys, as well as the toponymic study, made it possible to take into account both the current state of the landscapes and the memory of their past states. The qualitative treatment of the interviews and biographical surveys provided major counterpoints to this interpretation based on agro-ecological trajectories. The ethnographic survey highlighted the extent to which rice-growing was both a highly variable practice and a central cultural invariant in family and social organisation.Taking on board the local point of view and the indigenous discourse greatly complicates a landscape analysis based, at first sight, on the materiality of spaces and the temporality of their transformations. The new ways in which the Diola live, work and move around, as well as the changing way in which each individual projects him- or herself within the group, mean that it is no longer the changes in the landscape that need to be examined, but rather the changing timescales according to which individuals live, work or abandon the spaces in question. Landscape trajectories then no longer refer to the dynamics of the material spaces seen and experienced, but to the different ways and timescales in which individuals project themselves into the world.By cultivating absence, the Diola are not ceasing to cultivate rice, or even to form a group. On the contrary, the social dynamics, past and present, individual and collective, show that objects understood as traditional (rice-growing and the associated landscapes) are constantly being reinvested, reworked and reshaped by the environmental, socio-economic and family context. Against the idea of an inexorable degradation of landscapes and ancient agricultural practices, this thesis proposes to combine the contributions of geography and anthropology in order to reinterrogate the notions of landscape trajectories and temporalities, and thus to understand them as individual, relational, phenomenological and resolutely complex objects
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Diop, Amadou Makhourédia. "Dynamiques paysannes, souveraineté alimentaire et marche mondial des produits agricoles : exemple du Sénégal". Thesis, Toulouse, INPT, 2011. http://www.theses.fr/2011INPT0007/document.

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Comme dans presque tous les pays d'Afrique subsaharienne, la majorité de la population sénégalaise est rurale. Elle vit de l'agriculture ou d'activités qui en dépendent. Paradoxalement les investissements publics dans le secteur agricole restent très faibles, alors que l'insécurité alimentaire progresse. Pour faire face aux problèmes alimentaires, les pouvoirs publics multiplient les annonces de politiques agricoles, qui ne sont presque jamais suivies d'effets, parce que ne reposant pas sur des études précises et rigoureuses. A la place de politiques, il y a surtout des stratégies de gestion conjoncturelle des crises alimentaires. Dans ce contexte, nous avons cherché à comprendre les stratégies développées par la petite paysannerie, les dynamiques qui animent les exploitations agricoles familiales pour faire reculer l'insécurité alimentaire en milieu rural, et dans quelle mesure celles-ci peuvent contribuer à la souveraineté alimentaire du Sénégal. Cette question appelle celle de l'accès à une nourriture suffisante et celle de sa production. Ainsi, à travers notre étude que nous avons intitulée « Dynamiques paysannes, souveraineté alimentaire et marché mondial des produits agricoles : l'exemple du Sénégal », nous cherchons à répondre à une série de questions : 1. Comment les paysans sénégalais produisent-ils les biens nécessaires à l'alimentation et l'entretien de leur famille ? 2. Comment les paysans sénégalais sont-ils organisés autour des questions de la vie rurale ? 3. Quelle est l'influence du marché mondial de produits agricoles et de ses règles établies par l'Organisation mondiale du commerce (OMC), sur la disponibilité et l'accès aux produits alimentaires ? De quelle façon les biens alimentaires importés concurrencent-ils la culture de biens agricoles qu'il est possible de produire localement ? Nous avons ainsi consacré une première partie de notre étude au procès de production et à son évolution. En dehors des conditions climatiques, le contrôle effectif par les paysans, des moyens de production et de la tenure foncière, détermine en grande partie, les volumes de biens agricoles et alimentaires produits, ainsi que leur accès. Dans une seconde partie, nous avons analysé l'émergence et l'évolution des modes d'organisation paysanne et examiné leur influence sur la satisfaction des besoins alimentaires et les orientations des politiques publiques en matière agricole. Enfin, dans une troisième partie, nous avons essayé de mesurer l'impact des règles du commerce international sur les productions locales de biens agricoles et alimentaires. Ce travail nous a permis de tirer un certain nombre de conclusions. La majorité des paysans du Sénégal ne parvient plus à produire le volume d'aliments de base nécessaires pour nourrir et entretenir leur famille. Les moyens de production ont relativement peu évolué au cours des dernières décennies, même si la culture attelée et l'introduction de nouveaux matériels ont considérablement amélioré les conditions de production et diminué la pénibilité du travail. L'outil de production s'est dégradé. Il est vétuste et ce qu'il en reste ne survit que grâce à l'habileté des forgerons ruraux. Les connaissances traditionnelles comme les repères météorologiques conditionnent le choix des denrées cultivées et des superficies qui leur sont consacrées lorsque celles-ci sont disponibles. La recherche agronomique a permis d'obtenir des variétés homologuées de semences adaptées aux conditions pédologiques et climatiques. Mais elle demeure inefficace en ce sens que les moyens pour appliquer concrètement ses résultats sont absents et les paysans n'ont aucune maîtrise sur elle. La question foncière reste soumise à des tâtonnements qui sont le fait de sa complexité ; les croyances et les pratiques traditionnelles en la matière ne semblent pas encore prêtes à laisser la place à des règles modernes, ou le cas échéant, à s'y adapter. Les conditions de plus en plus sévères, qui sont ressenties avant tout dans le domaine alimentaire, ont mis en évidence les capacités de la paysannerie à s'adapter. Pour chaque situation nouvelle entrainant des difficultés supplémentaires, des solutions originales sont imaginées et mises en oeuvre par les paysans, leur permettant une adaptation insoupçonnée. La capacité des paysans à prendre en main leurs propres préoccupations a été mise en évidence par l'émergence d'organisations, de groupements, d'associations et d'unions dans tout l'espace rural du Sénégal. Sur le plan du commerce international des produits agricoles, la faiblesse du Tarif extérieur commun (TEC) de la CEDEAO a eu pour conséquence l'augmentation des volumes d'importations de biens qui peuvent être produits localement. Les règles de l'OMC, basées sur une conception ultralibérale du marché portent davantage préjudice aux produits agricoles et alimentaires de l'Afrique de l'Ouest. Les pays les plus vulnérables comme le Sénégal, en renforçant leurs ressources humaines en matière juridique, peuvent cependant exploiter les clauses qui leur permettent de mieux protéger les productions locales. Sur un plan plus global, et à défaut de sortir l'agriculture des accords de l'OMC, il est possible de réclamer avec la CEDEAO, la mise en place d'un autre Accord sur l'agriculture qui redéfinirait le dumping de manière à protéger les pays les plus vulnérables
As in almost all SSA countries, the majority of the Senegalese population is rural. They earn their livelihoods from agriculture or activities that depend on it. Paradoxically, the public investment in agriculture remains very low, while food insecurity is progressing. To deal with food problems, the government multiplies announcements of agricultural policies, which are almost never followed up, because not based on specific and rigorous studies. Instead of policies, there are mostly management strategies cyclical food crises. In this context, we have sought to understand the strategies developed by the peasantry, the dynamics that drive family farms to reduce food insecurity in rural areas, and to what extent they can contribute to food sovereignty Senegal. This question calls for that of access to adequate food and that of its production. Thus, through our study we have entitled "Farming dynamics, food sovereignty and global market for agricultural products: the example of Senegal”, we try to answer a series of questions: 1. How do Senegalese farmers produce the goods needed to feed and care for their family? 2. How are Senegalese farmers organized around issues of rural life? 3. What is the influence of the world market of agricultural products and its rules established by the World Trade Organization (WTO) on the availability of and access to food? How do imported goods compete with food products that can be produced locally? We have devoted the first part of our study to the production process and its evolution. Apart from weather conditions, effective control by farmers of means of production and land tenure, largely determines the volumes of agricultural and food products as well as their access. The second part analyzes the emergence and evolution of modes of peasant organization and discusses their influence on the satisfaction of food needs and directions of public policy in agriculture. Finally, in the third part, we have tried to measure the impact of international trade rules on local production of agricultural goods and foodstuffs. This work has enabled us to draw some conclusions. The majority of farmers in Senegal can no longer produce the amount of basic foods needed to feed and support their families. The means of production have changed relatively little in recent decades, although animal traction and the introduction of new materials have greatly improved the conditions of production and reduced drudgery. The production tool has deteriorated. It is old and what is left survives only thanks to the ability of rural blacksmiths. Traditional knowledge and knowledge of weather condition the choice of crops grown and acreage devoted to them when they are available. Research in agriculture has yielded certified seed varieties adapted to soil and climatic conditions. But it remains ineffective in that the means for concretely applying its results are absent and the peasants have no control over it. The question of land remains subject to trial and error due to its complexity, traditional beliefs and practices in this area do not yet seem ready to give way to modern rules, or if necessary, adapt to them. More and more severe conditions felt primarily in the food sector have highlighted the capacity of the peasantry to adapt. For each new situation causing additional problems, novel solutions are devised and implemented by farmers, enabling them to adapt in an unexpected manner. Farmers' ability to take charge of their own concerns were highlighted by the emergence of organizations, groups, associations and unions throughout the rural areas of Senegal. As far as international trade in agricultural products is concerned, the weakness of the Common External Tariff (CET) of ECOWAS has resulted in increased volumes of imports of goods that can be produced locally. WTO rules, based on an ultra-liberal conception of the market, are more detrimental to West African agricultural and food products. By strengthening their human resources through legislation, more vulnerable countries such as Senegal, can, however, exploit the clauses that allow them to better protect local production. More globally, unless agriculture is removed from WTO agreements, it is possible to claim with ECOWAS, the implementation of another agreement on agriculture that would redefine dumping so as to protect the most vulnerable countries
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Sall, Babacar. "Dynamique des normes agricoles et rationalités paysannes au Sénégal : l'exemple des maraîchers sous tutelle étatique". Paris, EHESS, 1991. http://www.theses.fr/1991EHES0047.

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Souvent, dans l'histoire et les etudes en sciences sociales, la paysannerie apparait comme un corps social depourvu de dynamique propre. En s'appuyant de facon critique sur une methode d'investigation de la sociologie des organisations, le raisonnement strategique, notre these montre comment, a travers des normes agricoles edictees par le marche international, la communaute economique europeenne et l'etat, des maraichers periurbains du senegal ont reussi, en se referant a leurs propres rationalites, a faire advenir leur autonomie
Often in social science and history studies does the peasantry seem to lack any kind opf self dynamism. In our thesis we refer, in a critical way, to a method inspired by the sociology of organizations, the reasoning interms of strategy. We try to demonstrate that, not with standing agricultural norms and rules imposed by the world market, the e e c (european economic community) and the senegalese state, the market-gardeners from the outskirts of dakar, succeeded in elaborating and defending their own autononomy, while refering to their own form rationalities
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Dramé, Hassane. "Organisations paysannes et autopromotion rurale : les stratégies d'action collective pour le développement local et communautaire en Casamance (Sénégal)". Bordeaux 4, 2000. http://www.theses.fr/2000BOR40058.

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Cette thèse tente de saisir et d'analyser les stratégies, les mécanismes sociaux, économiques et politiques qui déterminent l'action des principaux intervenants en milieu rural casamançais. Par une démarche de type interactionniste, elle analyse les problèmes de pouvoir et le rôle des leaders paysans dans leur position charnière entre l'État (et bailleurs de fonds) et les populations. L'hypothèse centrale est : la dynamique des organisations paysannes en Casamance s'explique par l'adéquation entre les attentes des populations et la volonté des leaders paysans de faire de leurs organisations, des acteurs du développement local. L'analyse du cadre d'action met en évidence la fragilité de l'écosystème, la sous-utilisation du potentiel économique, la diversité des peuplements, une histoire politique marquée par un particularisme régional. Aussi une politique agricole centralisée semblait vouée à l'échec. La thèse montre les contradiction des systèmes d'encadrement, héritées de la colonisation, qui concentraient leurs efforts sur le développement d'un nombre limité de cultures. La réorientation vers un désengagement de l'État modifie le cadre d'action des organisations paysannes invitées à devenir des acteurs centraux du changement économique et social. L'autopromotion rurale et le changement social s'analysent à partir de la mise à jour des logiques et des stratégies des acteurs ruraux. La variété des organisations paysannes casamançaise, la complexité de leurs articulations avec les disverses institutions conduisent à une opacité des rôle des acteurs. La prise en compte du conflit casamançais et de la dévaluation du franc CFA renforcent cette opacité. Le concept de stratégie a permis de cerner et d'analyser les jeux des acteurs locaux, notamment les courtiers locaux du développement. La dynamique de changement porte sur les transformations économiques, notamment à travers le fonctionnement des institutions productives et financières, dont les succès contrastent avec les constats d'échec précédents. Les formes et les enjeux de la professionnalisation permettent d'apprécier l'ampleur du mouvement paysan, sa place sur la scène politique nationale, mais aussi les incertitudfes quant à son rôle et sa capacité à appuyer et contrôler une politique de désenclavement.
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