Literatura académica sobre el tema "Légitimité entrepreneuriale"

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Artículos de revistas sobre el tema "Légitimité entrepreneuriale"

1

Pavis, Fabienne. "Les revues de gestion françaises: légitimité savante versus légitimité entrepreneuriale?" Social Science Information 37, n.º 1 (marzo de 1998): 81–112. http://dx.doi.org/10.1177/053901898037001005.

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2

Gouritin, Antoine. "Légitimité de la critique et critique de la légitimité entrepreneuriale". Savoir/Agir N°51, n.º 1 (2020): 33. http://dx.doi.org/10.3917/sava.051.0033.

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3

Rollet, Anne. "Les processus de cohésion entre projets individuels et collectifs". Revue internationale P.M.E. 12, n.º 1-2 (16 de febrero de 2012): 61–83. http://dx.doi.org/10.7202/1008650ar.

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Resumen
La recherche-action «pomme(s) des Alpes » sert, dans le cadre d’un retour d’expérience constructiviste, aux doubles objectifs de recherche conceptuelle et d’opérationalisation des concepts. La réflexion et l’action en milieu complexe s’appuient sur la PME de production de fruits et légumes comme « modélisation orientée projet de l’exploitation agricole » et le couple produit - territoire comme « modélisation orientée projet du terroir ». L’entrepreneur tente de surmonter la crise de sa mission et de sa légitimité. La faiblesse des ressources de la PME entraîne que l’élaboration de la nouvelle justification entrepreneuriale n’est envisageable que collectivement Le couple produit - territoire illustre la formation, à partir de métarègles, de cette stratégie comme un processus de cohésion entre projets individuels et collectifs.
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4

Ricard, Julie, Hamed Motaghi y Hamid Etemad. "Lacunes et apports des accélérateurs et des incubateurs universitaires aux écosystèmes entrepreneuriaux". Revue Organisations & territoires 31, n.º 2 (6 de octubre de 2022): 29–42. http://dx.doi.org/10.1522/revueot.v31n2.1482.

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Resumen
Les universités fournissent une grande connectivité et légitimité pour les entreprises en démarrage (start-ups) résidentes. Pourtant, le taux de diplomation des start-ups résidentes demeure inférieur à d’autres incubateurs. Quatre éléments de plus-value sont constatés : le réseautage, le mentorat, la connectivité et l’amélioration de la marque. Nous suggérons donc qu’il est nécessaire pour les incubateurs universitaires de développer un modèle de connectivité structurelle. Après l’examen de quatre incubateurs canadiens, nous proposons un modèle de connectivité structurelle dans lequel des incubateurs ont développé des modèles d’affaires où les parties prenantes au financement sont impliquées dans d’autres volets critiques du processus d’incubation. Dans d’autres cas, les incubateurs s’appuient sur l’expérience de la direction pour incarner cette connexion entre les composantes du processus d’incubation. Les incubateurs au plus haut classement démontrent une connectivité structurelle et agentique, laissant croire qu’une connectivité agentique est nécessaire au développement d’une connectivité structurelle. De plus, la connectivité structurelle se caractérise par le développement d’un écosystème entrepreneurial agile et autosuffisant.
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Carbasse, Renaud. "L’infomédiation pour construire sa niche journalistique ?" Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 9, n.º 1 (15 de junio de 2020): 88–103. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v9.n1.2020.420.

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Resumen
FR. Cet article porte sur les usages des plateformes de réseaux socionumériques par des jeunes pousses indépendantes de l’information journalistique, en se focalisant sur les tactiques de diffusion et d’utilisation de ces acteurs par de « petits » médias québécois, situés en marge des champs journalistiques et médiatiques. S’appuyant sur une étude de cas de 19 publications indépendantes québécoises nées entre 1995 et le milieu des années 2010, la recherche fait appel à un matériel empirique qui combine une veille médiatique des activités des différents projets, une analyse documentaire des publications et de leurs discours entrepreneuriaux, ainsi que sur des entrevues semi-dirigées avec les acteurs impliqués L’analyse montre que ce type d’acteurs doit composer avec des enjeux socioéconomiques et culturels qui sont propres à ceux d’un petit marché de l’information. De plus, la relation avec ces acteurs de plateforme se pose de manière spécifique pour des organisations qui produisent et diffusent de l’information de manière artisanale et dont les stratégies et modèles d’affaires évoluent en fonction de leurs ressources et des impératifs journalistiques et entrepreneuriaux immédiats. Pour ces acteurs, la situation de dépendance dépasse alors le cadre des activités de diffusion pour toucher à la fois les pratiques journalistiques et entrepreneuriales pour le projet dans son ensemble (création d’une niche journalistique mais aussi faire paraître l’entreprise au sein de l’offre et du paysage médiatique) mais également l’ensemble des activités de diffusion, de promotion et de marketing des articles ou des parutions à proprement parler. Dans ce cadre, en fonction du moment où elles sont mobilisées par les journalistes et les entrepreneurs, les plateformes de réseaux socionumériques pourront servir simultanément ou successivement à faire connaître les projets aux lecteurs, à établir leur légitimité auprès des autres journalistes et du public, ou encore de constituer des communautés autour de chacun des projets éditoriaux. *** EN. This paper addresses dissemination and other uses of online social network platforms by independent news start-ups, typically “small” Quebec media located at the fringes of journalistic and media fields. Based on a case study of 19 independent Quebec publications founded between 1995 and mid-2010, the research uses empirical data including media monitoring of the activities of the various ventures, a documentary analysis of the publications and their entrepreneurial discourse, and semi-directed interviews with stakeholders. The study shows that these small start-ups face socio-economic and cultural issues that are typical of small news markets. Moreover, their relationship with these platforms is characteristic of organizations that produce and disseminate news on a small-scale and whose strategies and business models are shaped by their resources and immediate journalistic and entrepreneurial imperatives. For these actors, dependency goes beyond dissemination; it affects their journalistic and entrepreneurial practices as a whole (creation of a journalistic niche but also making the company visible within the media coverage and landscape), including the dissemination, promotion and marketing activities of the articles or publications themselves. Within this context, depending on when they are mobilized by journalists and entrepreneurs, online social network platforms may be used simultaneously or successively to make publishers known to readers, to establish their legitimacy among other journalists and the public, or to build communities around each of the publications. *** PT. Este artigo aborda a disseminação e outros usos das plataformas de redes sociais online por empresas de notícias independentes, tipicamente “pequenas” mídias do Quebec localizadas à margem dos campos jornalísticos e da mídia. Com base em um estudo de caso de 19 publicações independentes do Quebec, fundadas entre 1995 e meados de 2010, a pesquisa utiliza dados empíricos, incluindo monitoramento de mídia das atividades dos vários empreendimentos, uma análise documental das publicações e seu discurso empreendedor e entrevistas semi-dirigidas com as partes interessadas. O estudo mostra que essas pequenas empresas iniciantes enfrentam questões socioeconômicas e culturais típicas de pequenos mercados de notícias. Além disso, seu relacionamento com essas plataformas é característico de organizações que produzem e divulgam notícias em pequena escala e cujas estratégias e modelos de negócios são moldados por seus recursos e imperativos jornalísticos e empresariais imediatos. Para esses atores, a dependência vai além da disseminação; afeta suas práticas jornalísticas e empreendedoras como um todo (criação de um nicho jornalístico, mas também tornando a empresa visível dentro da cobertura e do cenário da mídia), incluindo as atividades de divulgação, promoção e marketing dos próprios artigos ou publicações. Nesse contexto, dependendo de quando são mobilizadas por jornalistas e empresários, as plataformas de redes sociais on-line podem ser usadas simultânea ou sucessivamente para divulgar os projetos aos leitores, para estabelecer sua legitimidade entre outros jornalistas e o público ou para construir comunidades em torno de cada um dos projetos editoriais. ***
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Audebrand, Luc K., Myriam Michaud y Kyriam Lachapelle. "Les coopératives de solidarité : un modèle unique de soutien à l’entrepreneuriat collectif1". Revue internationale P.M.E. 30, n.º 3-4 (19 de diciembre de 2017): 163–89. http://dx.doi.org/10.7202/1042664ar.

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Resumen
Les coopératives multisociétaires (CMS), relativement récentes dans l’environnement coopératif, sont des coopératives incluant à leur gouvernance plusieurs catégories de membres. Après un bref survol du modèle coopératif et des particularités des CMS, nous présentons les rôles variés que remplissent les membres de soutien en aide au développement de l’organisation. Notre recherche empirique a permis de distinguer quatre rôles principaux des membres de soutien, soit : fournir des ressources (humaines, intellectuelles, matérielles et financières), influencer l’avenir de la CMS de façon formelle et informelle, raffermir les liens entre la coopérative et sa communauté et finalement, constituer une source de légitimité pour la coopérative, en tant qu’incarnation de la dimension sociale de la mission. Ces rôles sont généralement décrits en termes positifs par les personnes interrogées, permettant de mettre en évidence le soutien apporté au développement entrepreneurial de ces organisations. En discussion, nous mettons en valeur les résultats de notre recherche à la lumière de la théorisation autour du modèle coopératif, de la théorie des parties prenantes et de la théorie de la dépendance des ressources. En somme, cet article présente le type d’appui à l’entrepreneuriat propre au modèle particulier des CMS.
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MARTINS, Luciano. "La « joint-venture » État — Firme transnationale — Entrepreneurs locaux au Brésil". Sociologie et sociétés 11, n.º 2 (30 de septiembre de 2002): 169–90. http://dx.doi.org/10.7202/001477ar.

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Resumen
Résumé Cet article remet en question l'interprétation classique des joint-ventures État-transnationales et capital local à partir d'une analyse détaillée de la politique pétrochimique brésilienne. La politique d'association n'est pas, comme on le croit souvent, l'effet d'une vigoureuse politique gouvernementale, ni une conséquence résultant d'un impératif technologique. Le phénomène des joint-ventures est bien plutôt l'expression de deux autres facteurs : 1. l'expression, de l'accroissement des activités entrepreneuriales de l'État, devenu de plus en plus inévitable, dans les économies en voie de développement ou même relativement développées; et 2. qu'à ce stade de l'internationalisation de la production capitaliste, le rôle de l'État ne peut-être "légitimé" que s'il est joué en association avec des partenaires étrangers. Pour sa démonstration, l'auteur s'appuie sur une analyse minutieuse du processus d'élaboration de la politique de joint-venture, identifiant les acteurs sociaux et les intérêts impliqués, ainsi que sur l'étude des modes de contrôle et de financement utilisés dans ces associations.
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Hébert, Martin. "Paix". Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.088.

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Resumen
Une préoccupation pour la réalisation empirique de la paix traverse le discours disciplinaire anthropologique. Ses racines sont profondes et multiples, mais convergent en un ensemble de questions situées à l’intersection entre la recherche de terrain, la philosophie politique et l’engagement pratique. A-t-il déjà existé des sociétés humaines vivant en paix? Quelles sont les conditions permettant, ou ayant permis, l’existence de cette paix? Est-il possible d’entrevoir un chemin vers la paix pour les sociétés contemporaines? On comprendra rapidement que ces questions sont indissociables de la définition même donnée au concept de paix. Intuitivement, nous pouvons comprendre la paix comme un « souhaitable » individuel et collectif. Bien entendu, une telle formulation est insatisfaisante pour l’analyse ou pour guider l’action. Mais avant de la préciser davantage il faut prendre la mesure de la puissance de la notion de paix en tant que référent vide, en tant que réceptacle dans lequel ont été versées les aspirations les plus diverses. La quête de la « paix » a été invoquée pour justifier tant les actions nobles que les actions exécrables de l’histoire. Ce constat pourrait facilement mener à penser que le terme est peu utile dans le cadre d’une discussion sérieuse portant sur les finalités humaines. Cependant, c’est justement le caractère polysémique du mot « paix », doublé du fort investissement normatif dont il fait l’objet, qui lui donnent sa prégnance politique. Comme n’importe quelle autre notion, celle de paix est l’enjeu de luttes de sens. Mais définir la « paix », c’est définir le domaine du souhaitable, du possible, du raisonnable; c’est intervenir directement sur l’horizon des aspirations humaines. Il n’est donc guère surprenant que les tentatives visant à fixer le sens de ce mot soient abondantes, souvent contradictoires entre elles et généralement convaincues de leur légitimité. L’ethnographie participe de diverses manières au travail de définition de la paix. Par exemple, l’ethnographie a joué – et semble parfois tentée de continuer de jouer – un rôle important dans la reproduction du paradigme édénique. Dans cette conception, la paix est comprise à la fois comme une absence de violence interpersonnelle et une régulation harmonieuse des conflits dans la société. Les représentations idylliques de telles sociétés dites « en paix » (Howell et Willis 1989) témoignent d’une tentation dans certains écrits ethnographiques d’idéaliser des sociétés traditionnelles, précoloniales, ou en résistance. Elles participent d’un travail de critique très ancien qui s’opère par contraste, procédé par lequel l’ « Autre » ethnographique est posé comme l’antithèse d’un monde (moderne, capitaliste, colonial, écocide, patriarcal, etc.) dénoncé comme aliéné et violent. L’anthropologie a souvent été prise à partie pour avoir employé une telle stratégie discursive opposant les « sociétés en paix » aux sociétés mortifères. Il faut noter, cependant, que ces remontrances participent elles aussi à la lutte de sens dont l’enjeu est la définition de la notion de paix. Les apologues du colonialisme, par exemple, utilisaient leur propre stratégie de critique par contraste : les lumineux principes (euro-centriques, libéraux, entrepreneuriaux) supposément aux fondements de la prospérité universelle viendraient supplanter les « ténèbres » locales dans ce que Victor Hugo (1885) a décrit comme la « grande marche tranquille vers l’harmonie, la fraternité et la paix » que serait pour lui l’entreprise coloniale en Afrique. Nous glissons ici dans une autre définition de la « paix » ayant joué un rôle important dans l’histoire de l’anthropologie, soit la pacification. Ici, la paix n’est pas un état observable dans les sociétés ethnographiées, mais plutôt un résultat à produire par une intervention politique, incluant militaire. La naïveté de la « grande marche tranquille » d’une Histoire par laquelle l’humanité cheminerait inéluctablement vers une convergence dans des valeurs euro-centriques communes se dissipe ici. Elle fait place à des positions qui établissent leur autorité énonciative en se présentant comme « réalistes », c’est-à-dire qu’elles rejettent l’image édénique de la paix et se rangent à l’idée que la violence est le fondement du politique. Dans cette perspective, la définition de la paix serait la prérogative de ceux qui peuvent l’imposer. La « paix » se confond alors avec l’ordre, avec la répression des conflits sociaux et, surtout, avec un acte de prestidigitation sémantique par lequel les violences faisant avancer les ambitions hégémoniques cessent d’être vues comme violences. Elles deviennent des opérations, des interventions, des mesures, voire des politiques entreprises au nom de la « paix sociale ». On le sait, l’anthropologie a fait plus que sa part pour faciliter les pacifications coloniales. Par son rôle dans des politiques nationales telles l’indigénisme assimilationniste, elle a également contribué à des « projets de société » visant l’unification de populations hétérogènes sous l’égide du nationalisme, du capitalisme et de la docilité aux institutions dominantes. Après la seconde guerre mondiale, il n’a pas non plus manqué d’anthropologues prêtes et prêts à s’associer aux entreprises de pacification/stabilisation par le développement et par l’intégration de populations marginales à l’économie de marché. Dans la plupart des cas, l’anthropologie a été instrumentalisée pour réduire le recours à la violence physique directe dans les entreprises de pacification, proposant des approches moins onéreuses et plus « culturellement adaptées » pour atteindre les mêmes objectifs d’imposition d’un ordre exogène à des sociétés subalternes. Un point tournant dans la critique de la pacification a été le dévoilement de l’existence du projet Camelot dans la seconde moitié des années 1960 (Horowitz 1967). Cette vaste opération mise sur pied par le gouvernement américain visait à engager des spécialistes des sciences sociales pour trouver des moyens d’influencer les comportements électoraux en Amérique latine. Cette initiative visait à faire passer à l’ère de la technocratie les stratégies « civiles » de pacification coloniales développées en Afrique dans les années 20-30 et en Indochine dans les années 50. Outre la dénonciation par les anthropologues nord-américains et européens de cette collusion entre les sciences sociales et impérialisme qui s’est encore illustrée dans le sud-est asiatique pendant la guerre du Vietnam (Current Anthropology 1968), la réponse critique face au dévoilement du projet Camelot fut, notamment, de déclencher une réflexion profonde en anthropologie sur la frontière entre la paix et la guerre. Même si le recours à la manipulation psychologique, économique, politique, et diplomatique n’impliquait pas nécessairement, en lui-même, de violence physique directe il devenait impératif de théoriser les effets de violence produits par cette stratégie (Les Temps Modernes 1970-1971). Si l’idée que certaines « paix » imposées peuvent être éminemment violentes fut recodifiée et diffusée par des chercheurs du Nord à la fin des années 1960, elle était déjà bien en circulation au Sud. Frantz Fanon (1952) mobilisait le concept d’aliénation pour désigner les effets des violences symboliques, épistémologiques et culturelles des systèmes coloniaux. Gustavo Guttiérez (1971), impliqué dans le développement de la théologie de la libération en Amérique latine, parlait pour sa part de « violence institutionnalisée » dans les systèmes sociaux inéquitables. Sous leur forme la plus pernicieuse ces violences ne dépendaient plus d’une application constante de force physique directe, mais s’appuyaient sur une « naturalisation » de la domination. Dans ce contexte, il devenait clair que la notion de paix demandait une profonde révision et exigeait des outils permettant de faire la distinction entre la pacification aliénante et une paix fondée sur la justice sociale. Travaillant à cette fin, Johan Galtung (1969) proposa de faire la différence entre la paix « négative » et la paix dite « positive ». La première renvoie à l’absence de violence physique directe. Elle est une condition considérée comme nécessaire mais de toute évidence non suffisante à une paix significative. Déjà, des enjeux définitionnels importants peuvent être soulevés ici. Une société en paix doit-elle éliminer les sports violents? Les rituels violents? Les représentations artistiques de la violence? Qu’en est-il de la violence physique directe envers les non-humains? (Hébert 2006) La paix positive est une notion plus large, pouvant être rapprochée de celle de justice sociale. Les anthropologues ont tenté de la définir de manière inductive en proposant des études empiriques de deux types. Dans un premier temps, il s’est agi de définir diverses formes de violences autres que physique et directe (telles les violences structurelles, symboliques, épistémiques, ontologiques, etc.) et poser la paix positive comme le résultat de leur élimination. Par contre, les limites de cette « sombre anthropologie » (Ortner 2016) ont appelé des recherches complémentaires, plutôt centrées sur la capacité humaine à imaginer et instituer de nouvelles formes sociales dépassant les violences perçues dans les formes passées. L’idée d’une paix stable, définitive et hors de l’histoire – en d’autres mots édénique – disparaît ici. Elle est remplacée par des processus instituants, constamment examinés à l’aune de définitions de la violence qui, elles-mêmes, sont en transformation constante. La définition de la paix demeure l’enjeu de luttes de sens. Ces dernières se résolvent nécessairement dans des rapports politiques concrets, situés historiquement et sujets à changement. Les travaux anthropologiques ne font pas exception et sont pleinement engagés dans la production politique de ces définitions. Mais l’anthropologie de la paix participe également de la réflexivité que nous pouvons avoir tant face aux définitions cristallisées dans nos institutions que face à celles qui se proposent des les remplacer.
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Giordano, Christian. "Nation". Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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Resumen
La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.
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Tesis sobre el tema "Légitimité entrepreneuriale"

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Ghods, Ali. "La légitimité entrepreneuriale, reconceptualisation, mesure et impact sur les EIRP : le cas de l'industrie des biotechnologies". Electronic Thesis or Diss., Aix-Marseille, 2021. http://theses.univ-amu.fr.lama.univ-amu.fr/210115_GHODS_156pl154umwk341eo108sxawrm_TH.pdf.

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Resumen
Dans cette thèse, je développe des contributions théoriques, méthodologiques et empiriques pour comprendre plus en profondeur la légitimité dans la littérature en entrepreneuriat et en entrepreneuriat international. Dans le premier essai de cette thèse, j’explore les représentations sociales de la légitimité chez les entrepreneurs internationaux français et je les compare à celles des entrepreneurs français qui ne sont pas présents à l'international. Le deuxième essai présente une nouvelle conceptualisation de la légitimité entrepreneuriale ainsi qu’une nouvelle mesure associée. J’ai réussi à découvrir des dimensions de la légitimité de l’industrie biotechnologique et à classer 67 PME en fonction de leur score de légitimité entrepreneuriale. Dans le troisième essai, j’étudie les rôles modérateurs de la légitimité entrepreneuriale sur la relation entre les dimensions de l’internationalisation et la performance. En utilisant les 412 observations, je conclus que la légitimité a un impact positif sur la relation entre l’internationalisation et la performance. Cette thèse contribue à la théorie en fournissant une conceptualisation de la légitimité entrepreneuriale qui vise à surmonter ses complexités, à la méthodologie en élaborant une perspective opérationnelle de la légitimité entrepreneuriale, et à la pratique en guidant les entrepreneurs à avoir une perspective fine de la légitimité de leurs entreprises et de ses impacts
In this thesis, I provide theoretical and empirical attempts to understand more in-depth the legitimacy in the entrepreneurship and international entrepreneurship literature. In the first article of this thesis, I explore the social representations of legitimacy among French international entrepreneurs and compare it to their domestic counterparts. The second article is an attempt to conceptualize an operational perspective of new venture legitimacy. I succeed in discovering the legitimacy of dimensions of the biotechnology industry and rank 67 SMEs based on their legitimacy score. In the third article, I investigate the moderating roles of legitimacy on the relationship between the internationalization dimensions and performance. Using the 412 observations, I conclude that the legitimacy has a positive impact on the relationship between the scope and extend - performance. This thesis contributes to the theory by providing a conceptualization of legitimacy to overcome its complexities, to the methodology by crafting an operational perspective of legitimacy, and to the practice by guiding entrepreneurs to have a fine-grained perspective of the legitimacy of their enterprises and its impacts
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Banaon, Yéda Christophe. "Le processus entrepreneurial aux prises avec les situations d’interaction : les modalités instituantes des logiques de proximité – enquête ethnographique auprès des mini-laiteries de Banfora (Burkina-Faso)". Thesis, Paris, CNAM, 2018. http://www.theses.fr/2018CNAM1193/document.

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Resumen
Les récentes recherches en entrepreneuriat tendent à accorder une primauté aux perspectives processuelles. Cependant ces dernières ne permettent pas encore de comprendre tous les dispositifs situationnels qui influencent la performance située et la légitimité de l’entrepreneur. Il s’agit là de mettre le doigt sur la réalité des institutions informelles dont la capacité structurante est parfois mal évaluée. Pour cela, il fallait sortir d’une perspective rationnelle et individuelle de l’entrepreneuriat afin de l’approcher comme action sociale tributaire des injonctions contextuelles. Ainsi, l’analyse ethnographique des relations et interactions entre dix mini-laiteries dans un contexte africain révèle la prégnance de logiques de proximité constituant non seulement des ressources mais aussi des contraintes. La seule légitimité des institutions formelles et des objets techniques ne suffit pas toujours à compenser le coût d’un isolement relationnel. L’interaction est une ressource qui produit des contraintes. La performance de l’agent dépendra de la stratégie déployée pour socialiser avec les dispositifs habilitants
Recent research in entrepreneurship field tends to give primacy to processual perspectives. However, they do not yet make it possible to understand all the situational devices that influence the located performance and the legitimacy of the entrepreneur. The point consists of studying the reality of the informal institutions whose structuring capacity is sometimes badly evaluated. For that, it was necessary to move from a rational and individual perspective of the entrepreneurship to approach it as social action dependent on the contextual injunctions. Thus, the ethnographic analysis of relations and interactions between ten mini-dairies in an African context reveals the importance of proximity logics constituting not only resources but also constraints. The mere legitimacy of formal institutions and technical objects is not always enough to offset the cost of relational isolation. Interaction is a resource that produces constraints. The performance of the agent will depend on the strategy deployed to socialize with the enabling devices
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