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Duvivier, Chloé, Laurent Bergé y Florian Léon. "Le déploiement du très haut débit a-t-il favorisé la numérisation des entreprises ? Une évaluation du plan France Très Haut Débit". Revue économique Vol. 75, n.º 2 (17 de abril de 2024): 301–52. http://dx.doi.org/10.3917/reco.752.0301.

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Cet article évalue l’impact du plan France Très Haut Débit sur la numérisation des entreprises situées dans les espaces à faible densité. En examinant 10 pratiques numériques, nous montrons que le déploiement de la fibre a stimulé l’usage d’outils peu avancés et avancés. L’impact varie toutefois selon les caractéristiques des entreprises, leur environnement, et les modalités du déploiement. Ainsi, l’arrivée de la fibre accélère principalement la numérisation des petites entreprises. Les effets sont également positifs dans le périurbain mais presque inexistants dans le rural. Enfin, au-delà d’un certain seuil de couverture au niveau communal, les déploiements additionnels n’augmentent plus la numérisation des entreprises. Classification JEL : D22, O18, O33.
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Mercier, Jean. "Le débat public en apprentissage—Aménagement et environnement : Regards croisés sur les expériences française et québécoise". Canadian Journal of Political Science 40, n.º 2 (junio de 2007): 540–43. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423907070680.

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Le débat public en apprentissage—Aménagement et environnement : Regards croisés sur les expériences française et québécoise, Louis Simard, Laurent Lepage, Jean-Michel Fourniau, Michel Gariépy et Mario Gauthier (sous la direction de), Paris : L'Harmattan, collection Villes et entreprises, 2006, 315 pp.L'ouvrage collectif franco-québécois, Le débat public en apprentissage—Aménagement et environnement, se propose de faire un bilan des mécanismes de consultation publique au Québec et en France. Les institutions qui encadrent ces débats publics, surtout en environnement, en énergie et en construction routière, nous semblent relativement récentes, mais dans certains cas, comme dans celui du BAPE (Bureau d'audiences publiques sur l'environnement) au Québec, elles fonctionnent depuis maintenant plusieurs décennies, et l'heure est donc aux bilans. Ou, comme le soulignent des contributeurs français, on est prêt à un “ débat sur le débat ”. Pour dresser ce bilan, on a eu la bonne idée de faire appel à des praticiens et à des universitaires, et ce, des deux côtés de l'Atlantique. Le résultat est un volume riche en pistes et en idées dont l'intégration est cependant laissée au soin des lecteurs.
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Boullet, Daniel. "Entreprises et environnement en France : aux origines d'une prise de conscience". Histoire, économie et société 16, n.º 3 (1997): 471–82. http://dx.doi.org/10.3406/hes.1997.1959.

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Ravix, André-Laurent. "Les comportements d'innovation dans l'artisanat de production industrielle". Revue internationale P.M.E. 1, n.º 3-4 (16 de febrero de 2012): 277–94. http://dx.doi.org/10.7202/1007885ar.

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Cet article analyse les comportements d'innovation dans deux secteurs de l'artisanat industriel du sud-ouest de la France, les secteurs «métaux-électricité» et «bois-ameublement». Deux types de comportements sont mis en évidence, l’un fondé sur une logique entrepreneuriale et l'autre sur une logique technique. Les apports d'une théorie de l'innovation qui insiste sur les aspects qualitatifs et organisationnels de la création de technologie sont utilisés pour suggérer des politiques publiques de l'innovation dans ce contexte. Ces politiques prennent en compte l'articulation entre l'organisation et le marché et l'insertion des entreprises dans une trsÿectoire technologique avec environnement donné ou dans un processus de création de technologie qui modifie leur environnement.
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Confais, Eric, Gérard Cornilleau, Alain Gubian y Catherine Mathieu. "Croissance française à l'horizon 2000 : haut niveau de chômage ou réduction de la durée du travail ?" Revue de l'OFCE 44, n.º 2 (1 de marzo de 1993): 109–54. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1993.44n1.0109.

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Résumé D'ici l'an 2000, dans un environnement international moyennement porteur, la France conforterait ses principaux atouts, inflation modérée et équilibre extérieur, mais ne parviendrait pas à enrayer la progression du chômage. Le taux de croissance moyen, inférieur à 3%, serait en effet trop faible, au regard des hypothèses d'augmentation de la population active. Une diminution importante du chômage, sans dégradation de l'équilibre macroéconomique, pourrait cependant être obtenue par une réduction significative de la durée hebdomadaire du travail qui interviendrait sous certaines conditions assez restrictives : compensation salariale très partielle ; réorganisation de la production dans les entreprises.
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Lasch, Frank. "L’impact du contexte socioéconomique local sur la création d’entreprises en France". Revue internationale P.M.E. 20, n.º 2 (16 de febrero de 2012): 9–32. http://dx.doi.org/10.7202/1008515ar.

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Dans un contexte économique où les grandes entreprises réduisent leur effectif, l’heure est propice pour les petites entreprises car elles sont devenues la source principale de création de nouveaux emplois. Malgré la conjoncture défavorable, les chiffres de l’INSEE pour 2003 confirment que le nombre de créations d’entreprises est en forte hausse. Il s’agit principalement de microentreprises, celles-ci sont, en conséquence, fragiles et plus sensibles aux influences de l’environnement local. Or, les recherches en entrepreneuriat ont rarement eu pour objectif d’expliquer ce type de déterminant en France et, de plus, des analyses empiriques sur la totalité de la population font quasiment défaut. La question suivante se pose alors : « Dans quel environnement socioéconomique prospèrent les jeunes entreprises et quel contexte territorial s’avère plutôt défavorable pour le développement d’activités entrepreneu-riales ? » Se concentrant sur cette problématique, cette recherche empirique inclut toutes les entreprises créées entre 1993 et 2001 (champ de l’industrie, du commerce et des services ou ICS, avec plus de deux millions de créations) et met en évidence un déterminant particulier de la création d’entreprises, jusqu’alors peu étudié par la recherche française : les contextes territoriaux. Son apport principal concerne la visibilité, la compréhension et la perception des contextes territoriaux ainsi que leur impact sur le développement des activités entrepreneuriales. Les fortes disparités mesurées entre les 348 zones d’emplois révèlent clairement le lien direct entre les contextes territoriaux et l’intensité de création. Les déterminants majeurs sont le taux de chômage, la croissance démographique et un marché d’emplois hautement qualifiés. Les résultats indiquent aussi que la France s’inscrit de plus en plus dans la dynamique d’une économie fondée sur le savoir, les externalités de savoirs ayant même une incidence fortement supérieure aux externalités d’agglomération. Des pistes de recherche futures sont envisagées à l’issue de ce premier travail.
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Estay, Christophe. "Les dynamiques de la création d’entreprises en France et aux États-Unis : une société du salariat face à un environnement entrepreneurial". Revue internationale P.M.E. 16, n.º 3-4 (16 de febrero de 2012): 95–120. http://dx.doi.org/10.7202/1008447ar.

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Cet article a pour objet d’expliquer pourquoi les États-Unis connaissent une dynamique entrepreneuriale à moyen et long terme plus importante que la France. Les raisons avancées sont de trois ordres : économiques, socioculturelles et politiques. Contrairement aux explications soutenues par certains responsables politiques français, l’auteur conclut que le retard en matière de créations d’entreprises dans l’Hexagone ne trouve pas son origine dans les défaillances des dispositifs d’encadrement et d’aide aux porteurs de projets. Les véritables causes se situent dans la faiblesse relative de la croissance française, dans les difficultés de financement des petites entreprises ou dans le manque d’intérêt des organismes de formation français pour les technologies nouvelles.
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Sauner-Leroy, Jacques Bernard. "Incertitude environnementale, aversion au risque du dirigeant et investissement productif des petites et moyennes entreprises". Revue internationale P.M.E. 12, n.º 3 (16 de febrero de 2012): 33–57. http://dx.doi.org/10.7202/1008658ar.

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Cet article a pour objet de tester empiriquement les liens entre le niveau d'investissement productif des PMI et le degré d’incertitude de leur environnement et d’aversion au risque de leur dirigeant. Cette analyse est effectuée à partir de données issues de l’enquête qualitative de la Banque de France menée en 1996 sur les comportements stratégiques de 1439 PMI de l’industrie manufacturière française. Quatre styles de management, correspondant à des niveaux d’incertitude et d’aversion au risque opposés, sont mis en évidence et associés à des taux d’investissement significativement différents. Le recours à une régression multiple permet ensuite de confirmer et d’affiner les résultats obtenus. Il en ressort notamment que les phénomènes combinés d’incertitude et d’aversion au risque apparaissent comme des déterminants pertinents de la décision d’investir. Les conclusions de cette étude indiquent que, nonobstant un nécessaire renforcement de leur structure financière, la stimulation de l’investissement des PMI passe par des actions de sensibilisation à l’importance du recueil et du traitement de l’information stratégique ainsi que par des incitations à l’accroissement de leurs efforts en matière de dépenses en recherche et développement.
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Chagny, Odile, Jacky Fayolle, Olivier Passet, Christine Rifflart, Françoise Milewski, Bruno Coquet, Jean-Marc Daniel y Hervé Péléraux. "Bilan des turbulences". Revue de l'OFCE 49, n.º 2 (1 de junio de 1994): 7–102. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1994.49n1.0007.

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Résumé année conflictuelle pour le partage des marchés. Le développement des échanges sera plus rapide (6 % à 7 % l'an) et plus équilibré en 1994 et 1995. En France, le redressement s'observe essentiellement dans les enquêtes d'opinion ; les évolutions quantitatives traduisent encore peu ces anticipations. En l'absence de regain significatif de la demande finale, les stocks constituent la variable majeure de l'ajustement en cours. La politique économique tente de concilier plusieurs objectifs : la défense du franc, la baisse des taux d'intérêt, le soutien de l'activité économique, la limitation du déficit public, la baisse des prélèvements obligatoires. Ces objectifs étant parfois contradictoires, cela a conduit le gouvernement à faire preuve d'un assez grand pragmatisme. En 1994, le PIB progresserait de 1,1 %. La demande intérieure hors stocks s'élèverait un peu après avoir reculé en 1993. Faible progression de la consommation des ménages, reprise de l'investissement en logements et progression soutenue de l'investissement public contribueraient à amorcer la croissance ; mais les dépenses d'équipement des entreprises seraient à peine stabilisées, après leur fort repli de 1993. En 1995, celles-ci s'accéléreraient et l'arrêt du déstockage favoriserait significativement la croissance. Celle-ci pourrait alors dépasser 2,5 %, les demandes interne et externe s' intensifiant. Chacune des deux années, la progression des exportations excéderait celle des importations. Ainsi, la croissance française serait d'abord portée par son environnement international, investissement et consommation intérieurs restant contraints par des logiques de désendettement. Elle ne se fera donc pas au détriment des soldes extérieurs. Elle ne se fera pas non plus au détriment de l'inflation qui décélérerait à nouveau. En revanche, le chômage continuerait de s'élever cette année et plafonnerait l'an prochain.
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Charvolin, F. "Entreprises et environnement en France de 1960 a 1990: Les chemins d'une prise de conscience [Business and Environment in France, 1960-1990: Following One's Conscience]. By Daniel Boullet. Geneva, Switzerland: Librarie Droz, 2006. 696 pp. Figures, appendices, glossary, and indices. Paper 60.06 EUR". Environmental History 13, n.º 2 (1 de abril de 2008): 385–86. http://dx.doi.org/10.1093/envhis/13.2.385.

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Fayolle, Jacky y Françoise Milewski. "L'offre devance la demande". Revue de l'OFCE 55, n.º 4 (1 de noviembre de 1995): 5–94. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1995.55n1.0005.

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Resumen
Résumé Après l'accélération prononcée de l'activité et du commerce mondiaux en 1994, le ralentissement intervenu depuis le début 1995 est largement généralisé au sein des pays de l'OCDE. Le manque de dynamisme de la consommation et le déficit de confiance des ménages en est un facteur général, même si cette caractéristique commune participe de phases différentes du cycle conjoncturel, selon les pays. Les pays anglo-saxons, spécialement les États-Unis, sont en voie de connaître une fin de cycle sans drame, prolongée par le recours au crédit à la consommation. Au Japon, la faiblesse de la consommation est la contrepartie d'une préférence exacerbée pour la liquidité et alimente le risque de spirale déflationniste qui menace ce pays. À partir de points de départ évidemment différents, la zone anglo-saxonne et le Japon ne devraient pas enregistrer des taux de croissance supérieurs à 2% en 1996 et ne seront pas des locomotives de la croissance mondiale. En Europe, le retour de comportements de précaution parmi les consommateurs peut handicaper la réalisation des projets d'investissement aujourd'hui formulés par les entreprises et s'opposer ainsi à la confirmation d'une expansion régularisée. Les déséquilibres dans le partage des revenus et le sentiment d'insécurité économique expliquent cet attentisme. Les disparités européennes, entre pays aux monnaies surévaluées et pays aux monnaies sous-évaluées ou en voie de l'être, contribuent aussi à geler la capacité d'expansion européenne. Dans les premiers pays, l'activité est entravée par le handicap de compétitivité ; dans les seconds, les résurgences inflationnistes et les réactions de la politique monétaire qu'elles suscitent pénalisent la demande interne. La normalisation de la situation monétaire, sur le front des taux de change, est ainsi nécessaire au retour de l'expansion européenne. Elle corrigerait les distorsions actuelles de compétitivité. Cette chronique de conjoncture fait l'hypothèse d'une telle normalisation, en particulier par une certain redressement du dollar sur l'horizon de prévision. La conjoncture allemande devrait contribuer à un dénouement positif du blocage européen en 1996. En Allemagne, le surcroît de revenus, après la généralisation des hausses salariales, paraît suffisant pour vaincre les réticences à consommer. Les exportateurs allemands bénéficieraient des achats de biens d'équipement par les industriels européens et de la poursuite de la reconstitution de leurs parts de marché. La politique monétaire allemande accompagnerait ce mouvement. La croissance allemande, après 2,5% en 1995, pourrait se rapprocher ainsi de 3% en 1996, sans pour autant atteindre ce chiffre. En France, la reprise a marqué une pause au premier semestre 1995, après l'emballement de 1994. Un environnement européen moins porteur et un contexte monétaire français nettement plus restrictif qu'anticipé en début d'année, ont sensiblement pesé sur l'activité. Le palier actuel débouche-t-il sur un retournement à la baisse ou bien un redémarrage ? Le pessimisme des entreprises n'a pas, pour le moment, conduit à une inflexion sensible des comportements de dépense, dans un sens restrictif : les embauches se développent, fussent-elles parfois à temps partiel et souvent à durée déterminée. Les salaires individuels s'accélèrent. Les investissements prévus n'ont pas été mis en cause. Les stocks, en revanche, ont pâti du retournement des anticipations. La logique de la prévision dépend crucialement de la consommation future des ménages. Davantage de revenus salariaux et de prestations soutiendraient la hausse du revenu global, malgré les prélèvements supplémentaires. Une reprise de la demande extérieure, dès le début de 1996, conforterait les exportations. La croissance de l'investissement des entreprises pourrait alors s'amplifier, aucun obstacle financier ne venant obérer les dépenses. En revanche, le contexte serait restrictif pour l'investissement et la consommation publics ; l'investissement en logements reculerait. Malgré une reprise de la formation des stocks, interrompue en 1995, la croissance du PIB serait de 2,5% seulement l'an prochain après 2,9% cette année. La reprise envisagée dépend des hypothèses de politique économique. La normalisation financière anticipée peut buter sur des tensions intra-européennes et accroître l'incertitude des entreprises. Un comportement plus prudent en matière d'embauchés et de politique salariale briserait le cheminement de la reprise. Enfin, les particuliers eux-mêmes finissent par être sensibles à la dévalorisation de leurs actifs, qu'ils soient immobiliers ou financiers. La croissance du PIB, bien que faible, permettrait une nette baisse du chômage : un contenu plus intense en emplois, un accent mis sur le traitement social et une moindre croissance de la population active y concourraient. Peu supérieure à la croissance du potentiel productif, la croissance du PIB ne comblerait pas le creux acquis durant les années précédentes : le niveau du potentiel ne serait pas atteint à l'horizon de la prévision. L'économie française resterait donc en sous-utilisation des capacités de production, avec toutes les pressions désinflationnistes que cela implique.
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Slitine, Romain. "De l’insertion à l’entreprise de territoire : le cas du groupe Archer". Entreprendre & Innover 58-59, n.º 1 (4 de abril de 2024): 27–38. http://dx.doi.org/10.3917/entin.058.0027.

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Dans quelle mesure une organisation privée peut-elle contribuer au développement local durable ? Depuis quelques années, un entrepreneuriat « par et pour » les habitants se structure progressivement en France. L’article présente la trajectoire du groupe Archer, et analyse son évolution d’une structure d’insertion vers une entreprise de territoire. L’article étudie également certaines des spécificités de cette nouvelle forme organisationnelle. L’entreprise de territoire permet d’inspirer des politiques publiques locales de développement, d’interroger les rapports des PME à leur environnement local et de mobiliser les citoyens qui cherchent à s’engager en faveur des transitions écologiques et sociales.
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Fayolle, Jacky y Françoise Milewski. "Un compromis monétaire favorable à l'Europe". Revue de l'OFCE 61, n.º 2 (1 de junio de 1997): 5–92. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1997.61n1.0005.

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Résumé Une fenêtre s'ouvre aujourd'hui pour que les pays européens puissent s'échapper de la « prison » de la déflation, si leurs politiques économiques s'avèrent suffisamment accommodantes. L'appréciation récente du dollar n'est pas une simple bulle destinée à se dégonfler à brève échéance. Elle traduit fondamentalement la prise en compte par les opérateurs internationaux de la continuité des performances de croissance américaines et leur confiance accrue dans le caractère soutenable de la position extérieure américaine. Si les politiques monétaires, en Europe et au Japon, maintiennent suffisamment longtemps de bas taux d'intérêt à court terme, la correction des changes pourrait être menée à terme et le dollar se stabiliser, fin 1997, au voisinage de 1,9 DM et 130 yens. Avec la normalisation des changes intra-européens, c'est un changement d'environnement significatif pour les entreprises européennes. Dans les dernières années, en effet, la contrainte de monnaie forte a constitué, pour nombre d'entre elles, un vecteur privilégié des influences déflationnistes, en poussant à la guerre des prix et à l'abaissement prioritaire des charges d'exploitation et d'investissement. Il résultera de ce changement des gains de parts de marché substantiels pour les entreprises européennes, mais aussi et surtout des signaux de prix plus favorables, qui devraient lever l'inhibition à produire et investir. Les politiques budgétaires européennes auront aussi leur rôle à jouer jians la consolidation de cet environnement, en évitant un durcissement exagéré au voisinage des prochaines échéances institutionnelles. La croissance internationale, qui bénéficiera en 1997 et 1998 d'une accélération du commerce international, pourrait être ainsi mieux partagée au sein de l'OCDE. La croissance américaine, toujours forte, bénéficie des effets du fort courant d'investissements sur le potentiel productif, si bien que les tensions inflationnistes sur les marchés de biens restent limitées. Les autorités monétaires ont les moyens de maîtriser la vitesse de l'expansion, sans avoir à verser dans un durcissement d'une sévérité telle qu'il s'avérerait déstabilisant. Les conditions de liquidité de l'économie américaine se sont en effet progressivement resserrées depuis 1994 et rendent efficace une nouvelle action marginale de la Réserve fédérale. La croissance américaine, encore vive en 1997 (2,8 %), ralentirait sans drame en 1998 (2 %). Le Japon bénéficie désormais de la décrue du yen mais s'apprête à subir un assainissement budgétaire qui amputera lourdement les ressources des ménages et fragilisera davantage une demande privée déjà versatile. C'est donc le maintien d'une politique monétaire accommodante, qui, à travers son impact sur le taux de change, aura la charge principale de placer le Japon sur un sentier d'expansion honorable. La contribution du commerce extérieur jouera un rôle essentiel pour permettre au Japon d'atteindre une croissance supérieure à 3 % en 1998. Le regain d'exportations n'a encore eu jusqu'à présent qu'un effet d'entraînement limité sur l'économie allemande. La consommation des ménages allemands pâtit de l'ajustement des emplois et des restructurations en cours. Ces restructurations améliorent progressivement la rentabilité des entreprises mais la confirmation de la détente concurrentielle est décisive pour que leur incitation à investir soit enfin libérée. En 1997, le programme d'économies sociales exercera une ponction contraignante sur les ressources des ménages. Mais si l'effort actuel parvient à ramener le déficit public au voisinage du critère de Maastricht, la politique budgétaire pourrait relâcher la pression sur les ménages en 1998 et devenir modérément expansionniste : ce serait bénéfique à l'expansion sans constituer un danger pour la maîtrise acquise du déficit. Une impulsion pourrait ainsi être donnée à la consommation des ménages et la demande interne relaierait enfin la reprise des exportations. C'est dans ces conditions que L'Allemagne pourrait renouer, après une année 1997 encore modeste (2,2 %), avec une expansion significative en 1998 (3,5 %). La croissance décrite pour la France (2,5 % cette année, 3,1 % l'an prochain) s'appuie sur l'hypothèse d'un changement de configuration monétaire et financière : la montée du dollar, passée et prévue, permettrait de conforter le regain des exportations, grâce au redressement du commerce mondial et aux gains de parts de marché. En même temps, les profits à l'exportation pourraient se redresser ; leur compression passée, pour limiter les pertes de compétitivité, pesait sur les salaires, les emplois, les investissements etc. Le rééquilibrage anticipé dans cette prévision modifierait les comportements. D'autant que la montée du dollar s'accompagne d'un rééquilibrage à l'intérieur même du SME. La détente des taux d'intérêt se maintiendrait et permettrait aussi que le contexte d'incertitudes soit en partie levé. La dynamique d'une reprise par l'extérieur pourrait ainsi se concrétiser : la fin des comportements restrictifs de dépenses des entreprises impliquerait l'arrêt du déstockage, la stabilisation des effectifs puis la reprise des embauches et enfin le redémarrage de l'investissement. Ainsi, la demande intérieure s'accélérerait : demande intérieure totale dès 1997 (du fait des stocks), demande intérieure finale en 1998 grâce à l'investissement. La politique économique reste contrainte par la satisfaction des critères de Maastricht : investissement et consommation des administrations sont limités et le seront d'autant plus si des risques de creusement du déficit apparaissent. L'investissement productif sera l'élément dynamique de la demande intérieure, tout particulièrement en 1998. Mais la consommation a peu de chance de s'intensifier car elle a été dopée en 1996 par les mesures de soutien à l'automobile : la baisse du taux d'épargne a déjà eu lieu. La croissance sera compatible avec un nouveau ralentissement de l'inflation (malgré la hausse du prix de l'énergie importée), une nouvelle extension de l'excédent commercial (grâce à l'industrie) et elle permettrait une inflexion à la baisse du chômage. Les créations d'emplois s'accentueraient progressivement et atteindraient en 1998 un rythme proche de celui de 1988-89, bien que la croissance du PIB soit plus faible : le ralentissement des gains de productivité, avec le développement du temps partiel, et le contrecoup des faibles créations d'emplois de 1994 dans l'industrie permettraient une reprise franche à court terme. Le revenu des ménages en sera peu affecté ; mais le chômage pourrait cesser de croître et même diminuer en 1998, sous l'hypothèse d'une neutralité de la politique de l'emploi. Enfin, les critères de Maastricht seraient respectés, les dépenses étant modérées (et, au besoin, gelées) et les recettes accrues si nécessaire.
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Fayolle, Jacky, Gérard Cornilleau y Françoise Milewski. "La concurrence, frein et moteur de l'investissement". Revue de l'OFCE 63, n.º 4 (1 de noviembre de 1997): 5–82. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1997.63n1.0005.

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Resumen
Résumé L'activité économique européenne s'est sensiblement redressée depuis un an. Le meilleur environnement monétaire, dont elle bénéficie, en raison de la hausse du dollar et de la détente des politiques monétaires, a d'ores et déjà un effet réel marqué. Les parts de marché à l'exportation des pays européens auparavant affectés par la force de leur monnaie, l'Allemagne en tout premier lieu, remontent enfin, si bien qu'au premier semestre 1997 la reprise de leur activité bénéficie pleinement d'un commerce mondial dynamique, qui a retrouvé un rythme de l'ordre de 8 % l'an. La solidité du redressement européen n'est cependant pas complètement acquise. Les projets d'investissement des entreprises européennes sont positivement orientés et révisés en hausse au cours de 1997, mais de grands pays, comme l'Allemagne, la France et l'Italie, sont à la traîne dans ce mouvement. La progression de la consommation privée est irrégulière et vulnérable aux résurgences de comportements de précaution. Afin de lever ces hésitations, il revient aux banques centrales d'user de leur pouvoir d'influence pour stabiliser les taux de change au voisinage de cours désormais jugés collectivement satisfaisants. La croissance américaine est toujours entraînée par l'ensemble des composantes de la demande. Une correction transitoire du fort stockage devrait intervenir dans la seconde partie de l'année, sans qu'il annonce un retournement de la demande finale. Les entreprises américaines participent à l'auto-entretien de la croissance par des investissements qui améliorent leur efficacité productive et permettent de concilier la hausse des profits et les créations d'emplois. L'accélération de la croissance en 1997 est facilitée par le caractère assez accommodant de l'émission de liquidités. La Réserve fédérale devrait cependant réaffirmer une attitude préventive, se traduisant par un resserrement monétaire limité d'ici la fin 1997. Le ralentissement de la croissance en 1998 (2,6 % après 3,8 % en 1997) recouvre une certaine harmonie entre l'adaptation des agents privés au réglage monétaire et la crédibilité de ce dernier. Ces perspectives sont compatibles avec une stabilisation du dollar à un cours permissif pour la consolidation de la croissance européenne (1,9 DM en 1998). Une fois passés les achats d'anticipation suscités par la hausse de la TVA en avril, l'activité japonaise a lourdement rechuté au printemps. Elle s'avère très vulnérable au sevrage budgétaire que lui impose la cure d'austérité décrétée par le gouvernement. La détente monétaire n'est pas suffisamment incitative pour dissuader les agents privés de leur préférence pour l'épargne et compenser l'impact dépressif de la politique budgétaire. Le comportement de précaution des ménages fait d'autant plus sentir ses effets en 1997 qu'ils subissent une hausse de prélèvements fiscaux et sociaux équivalente à 2,5 % de leur consommation sur l'ensemble de l'année fiscale. Le principal soutien de l'activité reste la dépréciation du yen. Les exportateurs ont cessé de perdre des parts de marché depuis l'an dernier. L'impact de la crise monétaire asiatique resterait localisé et ne serait pas suffisant pour remettre en cause la contribution positive du commerce extérieur à la croissance japonaise pour 1998. La croissance britannique s'est accélérée depuis la fin 1996 pour évoluer à un rythme de l'ordre de 4 % l'an. La demande interne en est le principal soutien. La consommation des ménages bénéficie des gains de pouvoir d'achat et de l'optimisme des salariés. Après une phase d'attentisme en 1996, l'orientation positive de l'investissement se confirme. Mais les effets restrictifs de la forte appréciation de la livre vont à l'encontre de cette accélération. La perte de compétitivité, jointe à un policy-mix soucieux de contenir toute résurgence inflationniste, remettra la croissance dans la moyenne européenne. La progression du PIB, après 3,5 % en 1997, reviendra à 3 % en 1998. L'activité est bien orientée en Allemagne au premier semestre 1997, sous l'influence expansive des débouchés extérieurs et grâce à une compétitivité améliorée. En contrepartie, la consommation des ménages continue à pâtir du recul de l'emploi tandis que l'investissement des entreprises est encore freiné par la modération de la demande interne. La situation de l'emploi devrait cependant s'améliorer au second semestre 1997 et la consommation en bénéficierait progressivement. La politique monétaire ne devrait pas freiner ce redressement de la demande intérieure, si les facteurs ponctuels qui expliquent une accélération transitoire de l'inflation ne sont pas indûment extrapolés. Grâce au relais pris par la demande intérieure et sous l'hypothèse d'une politique budgétaire modérant son caractère restrictif, la croissance allemande pourrait atteindre 2,5 %, puis 3,3 % en 1998. En France, l'activité redémarre lentement, principalement grâce à la contribution du commerce extérieur. La demande intérieure reste bridée par la poursuite du déstockage, l'atonie de la consommation et le repli de l'investissement. Le point bas de l'activité est cependant derrière nous. La croissance du PIB marchand serait de 2,1 en 1997 et de 3,3% en 1998. Les échanges extérieurs constituent cette année encore l'élément le plus dynamique de croissance du PIB. Les exportations profitent à la fois d'une demande extérieure dynamique et de l'évolution favorable des taux de change. L'excédent de la balance commerciale continuerait donc de s' am- plifier et la capacité de financement de la Nation serait excédentaire de plus de 2 points de PIB cette année et de près de 3 points l'an prochain. Le ralentissement de l'activité a freiné l'investissement d'extension des capacités de production et les entreprises ont différé le renouvellement de leurs équipements. Les entreprises ne connaissent pas de blocage d'ordre financier, mais affectent leurs ressources à un autre usage que les dépenses en capital. La permanence de taux d'intérêt réels longs élevés constitue un frein à la reprise de l'endettement. Elle entame également la profitabilité du capital physique mis en œuvre et, par là, s'oppose à l'engagement de dépenses nouvelles. Mais, en 1998 l'investissement des entreprises pourrait redémarrer. La baisse des prix de production dans l'industrie manufacturière s'interromprait, ce qui permettrait une nette décrue des taux réels et le redressement des dépenses d'investissement, à un niveau modeste toutefois au regard du repli passé. Après une année 1996 médiocre, le pouvoir d'achat du revenu des ménages accélérerait en 1997 puis en 1998. Le poids des prélèvements obligatoires dans le revenu se stabiliserait à 23 % en 1997 et s'élèverait de 0,4 point en 1998. Les revenus d'activité s'accéléreraient, portés surtout par la reprise de l'emploi en 1998 pour la masse salariale et le regain d'activité des entrepreneurs individuels. En revanche, la croissance des prestations sociales resterait faible. La consommation se redresserait, grâce au revenu et au regain de confiance des ménages. Le taux d'endettement des ménages resterait relativement modéré. Aussi ne seraient-ils pas amenés à épargner davantage pour réduire leur endettement. Le ralentissement des prix cesserait à l'horizon de la prévision. La remontée des cours des matières premières et celle du dollar met un terme à la baisse des prix de production dans l'industrie. Mais les coûts salariaux restant faibles, la hausse des prix à la consommation des produits manufacturés serait encore très modérée. L'amélioration déjà constatée de l'emploi salarié devrait se confirmer à la faveur de la consolidation de la reprise, notamment dans l'industrie. En ce qui concerne le chômage, les perspectives semblent meilleures. La croissance du chômage devrait ralentir d'ici à la fin de l'année, pour s'interrompre au premier semestre de Vannée prochaine. Sur l'ensemble de 1998, une baisse du nombre de chômeurs est possible. Mais, au regard du volume des créations d'emplois, elle serait modeste, la population active augmentant toujours vivement durant les phases de réanimation du marché du travail. Avec le changement de gouvernement, la politique budgétaire a connu deux infléchissements. Le premier, relatif à l'équilibre global du budget, a consisté à ralentir le rythme de réduction du déficit, celui-ci n'atteignant que 3,1% du PIB en 1997. Le projet de budget pour 1998 s'appuie, quant à lui, pour l'essentiel, sur l'augmentation spontanée des recettes et sur la croissance, pour assurer la stabilisation du déficit autour de 3 % du PIB. Les dépenses sont stabilisées en volume. Le second concerne les baisses d'impôts programmées par le gouvernement Juppé qui sont annulées.
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Souviraa, Benjamin. "Le renouveau du lien social dans un contexte de dynamisation d’une activité économique durable : le cas de l’hôtellerie de plein air". Management & Sciences Sociales N° 16, n.º 1 (1 de enero de 2014): 73–87. http://dx.doi.org/10.3917/mss.016.0073.

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L’hôtellerie de plein air, autrement dit les campings, jouit en France d’une image mal valorisée, voire rétrograde. Ce secteur très fortement dominé par des PME, en cours de structuration, ne dispose pas de la puissance médiatique et commerciale des grandes chaînes de l’hôtellerie conventionnelle. Les actions entreprises depuis plus de 10 ans tant sur l’intégration de l’Homme au niveau social (emploi, formation professionnelle), sociétal (mixité sociale, ouverture sur un tourisme plus accessible) et environnemental (labels, actions indépendantes) sont pourtant significatives et impliquent d’en dresser un bilan en vue d’éclairer le débat sur le panorama touristique français. On se proposera d’observer la faculté de ce secteur à renouveler le lien social dans le contexte d’un marché orienté sur le développement durable .
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Colas, Aurélie. "Face aux défis de l’eau, accélérer sur les solutions n’est plus une option". Annales des Mines - Responsabilité et environnement N° 112, n.º 4 (25 de octubre de 2023): 59–63. http://dx.doi.org/10.3917/re1.112.0059.

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Alors que les effets du changement climatique sur l’eau sont tangibles en France, répétition des sécheresses et des évènements extrêmes, la prise de conscience de la nécessité d’agir progresse au-delà des cercles d’experts. Face à ces défis, les entreprises de l’eau appellent depuis longtemps à rattraper le retard structurel d’investissement et à déployer les solutions innovantes qui ont fait leurs preuves, pour adapter sans tarder les services publics d’eau et d’assainissement au changement climatique. En France, le Plan eau annoncé par le président de la République en mars 2023 va dans le sens de la nécessaire accélération de l’action. Il devra se concrétiser dans un calendrier resserré de mise en œuvre et un cadre réglementaire adapté. De même, l’Union européenne montre sa volonté forte de faire évoluer la politique de l’eau pour répondre au défi climatique et environnemental, par des objectifs exigeants. Dans ce contexte, si les solutions existent, l’urgence s’impose aux collectivités locales et à leurs opérateurs, en première ligne face aux enjeux de l’eau, éminemment locaux.
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Cascioli, Fiammetta y Cécile Dejoux. "L’apprentissage du management en entreprise avec un MOOC : l’importance du profil managérial dans la définition des attentes". Question(s) de management 46, n.º 5 (11 de septiembre de 2023): 111–21. http://dx.doi.org/10.3917/qdm.226.0111.

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Cette étude mobilise une posture socio-constructiviste qui met en évidence les différentes interactions entre le MOOC et l’apprenant. Dans ce contexte, l’apprenant est considéré comme un organisme qui crée sa propre signification à travers les échanges qu’il a avec son environnement. Les travaux de recherche de Cascioli (2020) ont montré que les apprenants utilisent leurs formes de représentations pour agir de manière symbolique sur le monde conceptuel, en générant ainsi de nouvelles. Le parcours MOOC est donc considéré comme un outil numérique qui permet d’optimiser et d’élargir le processus d’apprentissage en termes de traitement, analyse et problématisation de l’information ainsi que de création de nouvelles représentations (Cox, 2013). Deux questions sont posées dans cette publication : Quelles sont les attentes d’apprentissage des apprenants qui suivent un MOOC ? Peut-on les catégoriser en fonction du profil managérial de l’apprenant ? Un traitement statistique sur 3 760 observations en relation avec le MOOC managérial le plus suivi de France, le MOOCLead de Cécile Dejoux au CNAM, permet par un cluster two steps d’identifier trois catégories d’apprenants : les « les novices », managers débutants, « les éveillés », managers intermédiaires, et « les avertis », managers confirmés. Chacune de ces catégorie fait état d’attentes distinctes, allant d’un apprentissage général des compétences numériques du manager de demain, à un approfondissement, voir, à une mise en perspective.
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Senkel, Marie-Pascale. "L'analyse longitudinale du discours sur l'environnement dans le rapport d'entreprise : Le cas Deutsche Post-DHL". Recherches en Communication 35 (17 de enero de 2012). http://dx.doi.org/10.14428/rec.v35i35.51423.

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On observe un intérêt croissant tant dans le monde académique que dans celui de l’entreprise pour les questions environnementales. Parallèlement, le besoin en informations sur ces questions augmente, comme le soulignent Adams et Frost (2004). Le rapport d’activité, un support traditionnel de divulgation des informations financières aux actionnaires, permet aussi aujourd’hui à de nombreuses entreprises de communiquer sur leurs actions environnementales. Notre question centrale dans cette communication est la suivante : Dans quelle mesure l’information environnementale diffusée dans le rapport d’activité se modifie-t-elle ? Pour répondre à sa question nous avons choisi de nous centrer sur un secteur particulier, celui de la prestation de services logistiques (PSL) et de nous centrer sur le prestataire classé n°1 des prestataires logistiques en France par le magazine professionnel Logistiques Magazine, DHL. DHL est aussi qualifié de "leader mondial de la logistique". Notre recherche se fonde d'abord sur une analyse comparative de la structure des rapports entre 1998 et 2009 puis sur une analyse du discours présent dans ces rapports. Nous aboutissons à la conclusion que le champ environnemental est une préoccupation de plus en plus importante pour Deutsche Post- DHL au moins si l'on en croit la place accordée à cette question dans les rapports de l'entreprise. L'analyse longitudinale permet de mettre en évidence comment les préoccupations sur le management durable ont évolué dans cette entreprise.
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Gastineau, Pascal, Pascal Mossay y Emmanuelle Taugourdeau. "Numéro 177 - février 2023". Regards économiques, 9 de febrero de 2023. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco/2023.02.09.01.

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En avril 2020, la rupture d’une digue d’un bassin de rétention d’eau de lagunage exploité par l’usine Tereos à Escaudoeuvres près de Cambrai (Nord de la France) a entraîné le déversement de près de 100.000 m3 de matières organiques dans le canal de l’Escaut. Il s’agit de l’une des plus grandes catastrophes industrielles entraînant de graves conséquences pour la nature que le nord de la France et la Belgique aient connu. La catastrophe de Tereos a entraîné un certain nombre de dommages écologiques significatifs qui ont été recensés en France mais également en Belgique et aux Pays-Bas où une mortalité inhabituelle des poissons y a été observée. L’arrêté préfectoral de 2021 prescrivant à l’entreprise Tereos la mise en œuvre d’un certain nombre de mesures de réparation écologique de l’Escaut (dont la restauration de 10ha de zones favorables à la reproduction piscicole) constitue un des premiers cas d’application d’une loi sur la responsabilité environnementale qui impose de compenser en nature les dommages causés à l’environnement en France. A contrario, la condamnation de cette même entreprise par le tribunal de Lille à verser notamment près de 9 millions d’euros à la Région wallonne au titre du préjudice écologique pour le même incident constitue une compensation purement financière. Cet exemple récent illustre que le principe de réparation des dommages environnementaux (qu’ils soient accidentels ou non) est rentré dans les mœurs, même si de nombreux enjeux se posent quant au type de réparation. Dans ce numéro de Regards Economiques, nous discutons des modalités des mesures de compensation écologique en réponse à des dommages environnementaux lorsque des critères à la fois écologiques, économiques et sociétaux sont pris en compte (nature endommagée, qualité de vie des habitants dégradée, coûts de restauration, etc.). Nous montrons qu’il est nécessaire d’atteindre un compromis entre des critères écologiques et des critères tenant compte de la préservation de la qualité de vie des habitants, ce que nous appelons le critère de «bien-être social». Si les mesures de compensation qui ont été décidées dans le cas Tereos constituent à bien des égards une avancée majeure dans la prise en compte des dommages environnementaux, elles se sont basées sur des études évaluant les capacités de régénération de la biodiversité. Il s’agit donc d’une évaluation principalement écologique. De ce fait, la notion de bénéfice du bien environnemental en tant que tel pour la population n’a pas été prise en compte dans ce cas précis. Or, la qualité de l’eau, la possibilité de pouvoir venir pêcher dans l’Escaut, les opportunités de profiter de la nature et d’espèces animales et végétales variées sont autant d’éléments participant de la qualité de vie des habitants. La pollution des berges et l’empoisonnement des poissons qui ont empêché la population avoisinante de pouvoir accéder aux berges, d’y bénéficier d’un usage récréatif et des zones de pêches n’ont pas été pris en compte pour l’évaluation de la compensation à mettre en place. De plus, même si plusieurs lieux de restauration ont été identifiés, ils ont été choisis sur la base de critères de faisabilité et d’efficacité écologique indépendamment du potentiel bénéfice que la population peut retirer de ces aménités environnementales. Dans notre étude, nous montrons qu’à résultat écologique équivalent, la prise en compte des populations impactées négativement par le dommage peut notamment remettre en question le choix des sites de mise en place de la compensation. La notion même de bien-être place également au cœur de la compensation écologique des enjeux de redistribution qui sont le plus souvent absents des critères de compensation exclusivement écologiques. Si la mise en œuvre d’une telle logique est difficile, elle semble toutefois nécessaire. En effet, la détermination de la «juste» compensation écologique va s’avérer être un réel enjeu dans les années à venir, notamment du fait d’un recours accru à ce type de mécanisme dans le cadre de dommages environnementaux liés à des projets d’aménagement du territoire (construction de lignes ferroviaires, développement de zones commerciales et industrielles, nouveaux quartiers, etc.) ou de pollution industrielle (comme celle imputable à l’usine de Zwijndrecht du groupe chimique américain 3M en province d’Anvers et mise à jour en 2021).
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