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Artículos de revistas sobre el tema "Diplomatie – États-Unis – 20e siècle"

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Krech III, Shepard. "Le passé recomposé?" Anthropologie et Sociétés 28, n.º 2 (10 de marzo de 2005): 19–39. http://dx.doi.org/10.7202/010606ar.

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Résumé À partir d’une réflexion sur l’évolution des collections et des expositions d’artefacts et d’objets d’art amérindiens aux États-Unis depuis le 19e siècle, l’auteur brosse un tableau des principales mutations des pratiques de catégorisation et d’exposition des collections ethnographiques aux États-Unis. Si au 19e siècle la rage de l’ordre incite les conservateurs à organiser les collections à partir de critères de forme et de fonctions des objets, au tournant du 20e siècle, sous l’influence de Franz Boas, ils s’appuient de plus en plus sur la géographie et les histoires culturelles pour catégoriser les objets et construire de nouvelles typologies. En muséologie, cette nouvelle orientation s’est traduite par les dioramas destinés à reconstituer un aspect du mode de vie traditionnel d’un groupe donné. Plus récemment, les musées américains tendent à esthétiser fortement les artefacts amérindiens pour en faire des objets d’art alors que les Amérindiens « patrimoinisent » les objets rapatriés des musées d’État.
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Chaker, Rachid. "Imposer sans combattre : la fonction politique du porte-avions (américain) au XXI e siècle". Revue Défense Nationale N° 868, n.º 3 (12 de marzo de 2024): 39–47. http://dx.doi.org/10.3917/rdna.868.0039.

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Le porte-avions avec son groupe aéronaval est un outil politique majeur, par sa visibilité et sa puissance militaire intrinsèque. Les États-Unis ont ainsi déployé deux groupes au Proche et Moyen-Orient depuis la crise enclenchée le 7 octobre 2023. Cela a permis d’envoyer des messages aux différents protagonistes pour éviter une escalade incontrôlée. Le porte-avions est l’outil de la diplomatie navale.
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Gonçalves, Stéphanie. "Une tournée du ballet de l’Opéra de Paris en Amérique du Nord en 1948 vue par la danseuse Claude Bessy : diplomatie dansante en guerre froide". Parlement[s], Revue d'histoire politique N° 29, n.º 1 (5 de abril de 2019): 39–48. http://dx.doi.org/10.3917/parl2.029.0039.

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L’extrait de l’autobiographie de Claude Bessy, née en 1932, danseuse, chorégraphe et pédagogue, nous plonge dans les souvenirs d’une danseuse étoile du xx e siècle. Dévoilant les coulisses de la première tournée de l’Opéra de Paris aux États-Unis en 1948, tournée diplomatique financée par le Ministère des Affaires étrangères, Claude Bessy décrit la dimension politique et les tensions artistiques tout en se confiant sur les rôles multiples d’une danseuse, ambassadrice culturelle au cœur de la « diplomatie dansante ».
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Dubosclard, Alain. "Diplomatie culturelle et propagande françaises aux États-Unis pendant le premier vingtième siècle". Revue d’histoire moderne et contemporaine 48-1, n.º 1 (2001): 102. http://dx.doi.org/10.3917/rhmc.481.0102.

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Caro, Francis G. "Stuart H. Altman and David I. Shactman (Eds.). Policies for an Aging Society. Baltimore, MD: Johns Hopkins, 2002." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 22, n.º 3 (2003): 336–37. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980800003974.

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RÉSUMÉPolicies for an Aging Society, traite de l'avenir des deux plus importants programmes d'assurance sociale pour les personnes âgées aux États-Unis : Social Security et Medicare. Les 17 chapitres écrits par des économistes reconnus et des scientifiques politiques présentent un cadre économique, un débat animé au sujet des options politiques à l'étude au début du 20e siècle et examine les forces politiques en jeu qui ont délaissé des questions politiques importantes. Le livre est très utile lorsqu'il traite des aspects communs et des différences des politiques rattachées aux programmes de retraite et d'assurance santé de l'état. Une force du livre est la diversité des opinions représentées sur des sujets variés : par exemple, la valeur des prévisions budgétaires, l'étendue de la crise des droits d'allocation à laquelle les États-Unis font face, l'attrait présenté par le plafonnage des bénéfices de santé publics des personnes âgées et les biens-fondé de la privatisation des programmes retraites publics et du financement des soins de santé. Un auditoire international sera bénéficier de ce livre car il avance effectivement les questions fondamentales des programmes d'assurance sociale qui touchent non seulement les États-Unis mais aussi d'autres pays développés.
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Moreau Defarges, Philippe. "Henry Kissinger, ou le dernier diplomate". Questions internationales 116, n.º 6 (3 de enero de 2023): 117–24. http://dx.doi.org/10.3917/quin.116.0117.

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Né dans l’Allemagne weimarienne puis exilé aux États-Unis pour échapper au nazisme, soldat américain en Europe durant la Seconde Guerre mondiale, universitaire et intellectuel engagé après guerre dans la diplomatie et la politique, artisan du rapprochement sino-américain, des accords de paix au Vietnam puis d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et l’Égypte au moment de la guerre du Kippour, mais également partisan de la Détente avec l’Union soviétique, Henry Kissinger s’est imposé comme un témoin et un acteur majeur des relations internationales de la seconde moitié du xx e siècle .
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Wright, Gavin. "Les Fondements Historiques de la Domination Economique Américaine". Annales. Histoire, Sciences Sociales 53, n.º 3 (junio de 1998): 537–67. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1998.279684.

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La prééminence économique des États-Unis est l'un des traits marquants de l'histoire mondiale du 20e siècle. La domination américaine a été si nette et si évidente qu'elle semble souvent ne requérir aucune explication. L'historien Paul Kennedy écrit quant à lui, dans son étude très appréciée, The Rise and the Fall of the Great Powers:Les États-Unis semblaient posséder tous les avantages économiques dont certaines autres puissances détenaient une partie, mais ils ne comptaient aucun des handicaps de celles-ci… A la fin de la guerre de Sécession, les États-Unis ont pu exploiter, pour se transformer à une cadence stupefiante, les nombreux avantages dont ils étaient dotés: riches etendues cultivables, importantes quantites de matieres premieres, et possibilite de developper ces ressources grace a revolution particulierement heureuse de la technologie moderne (rail, machine a vapeur, equipement minier); faibles contraintes sociales ou geographiques ; absence de menace etrangere importante ; flux d'investissements etrangers et, progressivement, nationaux... Etant donne ces avantages, tout le processus de developpement etait virtuellement inévitable. C'est-à-dire que seule une opiniatre betise humaine, une guerre civile presque incessante ou une catastrophe naturelle auraient pu hypothequer cette expansion ou dissuader des millions d'immigrants de traverser l'Atlantique pour obtenir leur part d'or et grossir la main-d'œuvre.
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Slack, Brian y Robert McCalla. "Le canal de Panama à un carrefour". Études internationales 34, n.º 2 (30 de septiembre de 2004): 253–62. http://dx.doi.org/10.7202/009174ar.

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Résumé Le canal de Panama revêt une grande importance géopolitique et commerciale. Durant le 20e siècle, Panama représentait une extension de l’hégémonie hémisphérique des États-Unis. Grâce à un traité, les États-Unis ont maintenu un contrôle territorial sur ce lien ténu mais vital entre l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud, et opéré le canal de Panama. L’ancienne zone du canal est maintenant sous contrôle panaméen. Mais de récentes tendances commerciales et des changements technologiques forcent une réévaluation du canal, notamment en fonction de la croissance des économies d’échelle dans le transport maritime de conteneurs. Le texte explore comment les autorités panaméennes tentent de répondre à ces défis. Bien que la souveraineté et le contrôle du canal furent transférés aux autorités locales, des facteurs et des acteurs internationaux transforment l’horizon de planification. Une compagnie de chemin de fer américaine modernise les voies ferrées. Un conglomérat de Hong Kong développe deux terminaux portuaires, alors qu’une compagnie maritime taïwanaise en développe un troisième. L’importance et l’intérêt international de cette région semblent se poursuivre.
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Adloff, Frank. "Les mouvements religieux et les défis de la modernité". Sociologie et sociétés 42, n.º 2 (20 de enero de 2011): 315–39. http://dx.doi.org/10.7202/045366ar.

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L’article se propose d’analyser, à titre d’exemple significatif, le phénomène de l’émergence du fondamentalisme protestant au début du 20e siècle et les formes d’expression de la religiosité aux États-Unis autour de 1960. L’étude de ces deux mouvements religieux adopte l’approche de la sociologie des émotions. Cette contribution se fixe pour objectif de développer un programme de recherche théorique encore inexistant qui mettra en relation les questions et perspectives de la sociologie des religions avec celles de la sociologie des émotions. Ce faisant, nous démontrerons qu’il existe une corrélation entre le défi moderne d’une contingence grandissante et les mouvements religieux. Nous développerons en outre la thèse que le fondamentalisme ne peut être expliqué sans faire référence aux sentiments tels que l’angoisse, la honte et la colère. De même, les courants actuels de la religiosité évangélique ne pourront être compris sans l’analyse de leur ancrage émotionnel positif. Les formes de l’évidence religieuse subjective et émotionnelle que l’on rencontre aux États-Unis constituent des réponses aux problèmes que pose la contingence, et les sentiments, négatifs ou positifs, doivent être inclus dans l’analyse si l’on veut mieux comprendre la constitution des mouvements religieux.
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GIROUX, J. N. "Le Service de santé américain contre un ennemi cubain : la fièvre jaune." Médecine et Armées Vol. 40 No. 1, Volume 40, Numéro 1 (1 de febrero de 2012): 91–96. http://dx.doi.org/10.17184/eac.6591.

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Si les noms de Laveran, Koch ou encore Hansen, sont bien connus des étudiants en médecine du fait de leurs découvertes majeures en infectiologie, d’autres praticiens ont également largement contribué à la lutte contre les épidémies qui frappent encore de nos jours certaines régions du globe. La fièvre jaune est une maladie aujourd’hui bien connue, mais dont le mode de propagation et les mécanismes d’infestation sont restés inconnus jusqu’à une époque relativement récente. Ce n’est pas avant le début du 20e siècle que Walter Reed, un médecin militaire américain, a pu lever le voile sur les mystères qui entouraient ce fléau. Après un bref rappel sur le contexte historique de l’époque, la guerre entre l’Espagne et les États-Unis et les théories médicales qui prévalaient jusqu’alors, la description des expérimentations menées par Reed et son équipe permettra de mieux saisir le degré d’audace et de ténacité pour lutter efficacement contre ce qui était affublé du surnom de « Yellow Jack ».
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Mbeng Dang, Hanse Gilbert. "La « diplomatie agricole » chinoise en Afrique : esquisse d’analyse d’une forme de « Land Grab » atypique". Journal of Sino-African Studies 2, n.º 1 (7 de abril de 2023): 52–67. http://dx.doi.org/10.56377/jsas.v2n1.5267.

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Le lien millénaire qui relie la Chine-Afrique jouit d’une position privilégiée dans la diplomatie chinoise depuis la proclamation de la République populaire de Chine en 1949. Le continent africain est considéré à la fois comme un terrain d’expérimentation, mais également comme un lieu privilégié pour mettre en scène le « rêve chinois » d’exportation d’un modèle socialiste de développement. De fait, la Chine tisse des relations avec les peuples africains grâce à une intense diplomatie publique. Rachats de vignobles, d’usines agroalimentaires ou encore construction de centres de démonstration agricole en Afrique, les investissements agricoles chinois se manifestent sous des formes variées. La Chine accaparerait des millions d’ha de terres en Afrique pour garantir ses besoins alimentaires. Apparu en 2008, le terme « accaparement des terres » ou « Land Grabbing » en anglais, désigne une acquisition controversée de terres agricoles de grande superficie par des entreprises transnationales et gouvernementales. Cette technique a été utilisée avec succès par les États-Unis au XIXe siècle pour constituer leur nation, puis par les nations européennes pour construire leurs fragiles empires coloniaux, puis par des magnats américains sur des millions d’ha en Amazonie pour des projets, tous tombés en faillite. Le land grab chinois en Afrique est un « contresens » politique et un non-sens économique, une fausse nouvelle utilisée pour dénigrer un pays. Accueilli à bras ouverts par certains agriculteurs qui y voient la promesse de nouveaux débouchés commerciaux ou vécu par d’autres comme un accaparement des ressources, l’intérêt de la Chine pour les secteurs agricoles et agroalimentaires particulièrement vivace depuis 2009, prouve bien leur caractère hautement stratégique. On parle depuis quelques années des achats de terres agricoles en Afrique par des acteurs chinois. De tels investissements sont souvent désignés par l’expression Land Grab qui suggère d’emblée une agression. Il s’agirait, ni plus ni moins, de partir à l’assaut des terres africaines. Comment définir ce Land Grab ? Quelle est la place du Land Grab chinois en Afrique ? Devant un pareil objectif, il parait opportun de s’interroger sur la nature du modèle de « Land Grab » chinois en Afrique. La collecte des données combine à la fois méthode qualitative et quantitative.
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Hadjeras, Stéphane. "Le boxeur Georges Carpentier dans la presse franco-britannique de la Belle Époque". Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 10, n.º 2 (19 de diciembre de 2021): 104–19. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v10.n2.2021.441.

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FR. A la veille de la Grande Guerre la boxe anglaise a pris, dans les sociétés anglo-saxonnes (États-Unis, Grande-Bretagne et Australie) et depuis peu en France, une dimension sociale et culturelle d’importance. Dans l’Hexagone alors qu’elle était au tournant du XIXème siècle une mise en scène illégale et inconnue du grand public, elle a connu en 10 ans une fulgurante ascension. Aussi, En 1914, elle est devenue sport roi non seulement à Paris mais également en province. Ce que l’on peut appeler « la Belle Époque de la boxe anglaise en France » est marqué par une corrélation entre les succès de cette pratique et l’avènement de la première superstar du sport tricolore : le boxeur Georges Carpentier. Né en 1894 à Liévin, dans les bassins miniers du Pas-de-Calais, le « gosse » embrasse la carrière de pugiliste à l’âge de 14 ans. Entre 1908 et 1914, au rythme de nombreuses et surprenantes victoires, sa popularité ne cesse de croître. Elle atteint son apogée dans les deux années précédant la guerre, particulièrement lors de probants triomphes face à la fine fleur pugilistique britannique. A l’occasion de matchs mobilisant les ressorts du nationalisme anti-anglais, ces affrontements poursuivent la longue inimitié historique entre la France et la « perfide Albion », tout en nourrissant et amplifiant la célébrité du jeune prodige. A l’aube du culte des vedettes et dans une métaphore évidente de la guerre, la presse franco-britannique n’hésite pas à l’élever au rang de « vengeur de Waterloo ». Puis, contre toute attente, à quelques mois de l’embrasement de la vieille Europe, augurant du nouveau jeu d’alliance militaire qui se dessine dans les salons de la diplomatie franco-anglaise, il devient dans ces mêmes journaux le « champion de l’Entente Cordiale ». *** EN. In the years preceding the Great War, English boxing occupied an important social and cultural role in Anglo-Saxon societies (United States, Great Britain and Australia) and came to gradually occupy a similar position in France. At the turn of the 19th century, it was still an illegal and obscure show to French audiences. However, in the course of the following decade, it was propelled to higher grounds: by 1914, it had become the king of sports, both in Paris and in the provinces. The “Belle Époque of English boxing in France" is characterized by the correlation between the success of the sport and the rise of the first French boxing superstar, Georges Carpentier. Born in 1894 in Liévin, in the coal mining basins of the Pas-de-Calais, the “kid” embraces the career of pugilist at the age of 14. Between 1908 and 1914, his popularity was on a constant rise thanks to numerous and surprising victories. His popularity climaxes in the two years preceding the war, largely thanks to multiple victories against the British pugilistic elite. Mobilizing nationalism fueled by anti-English sentiments, these boxing matches are presented as a natural extension of the long historical enmity between France and the "perfidious Albion", contributing to grow and amplify the young prodigy’s fame. At the dawn of celebrity worship, and in an obvious metaphor of the war, the Franco-British press did not hesitate to adorn him as the "Waterloo avenger". Then, against all odds, a few months before the dislocation of old Europe, the same newspapers transformed him into the "champion” of the Entente Cordiale, implicitly pulling in behind the new military alliances taking shape in the halls of Franco-British diplomacy. *** PT. Às vésperas da Grande Guerra, o boxe inglês assume uma dimensão sociocultural central nas sociedades anglo-saxônicas (Estados Unidos, Grã-Bretanha e Austrália). Isso ocorre também na França, onde, até a virada do século XIX, não passava de uma encenação ilegal desconhecida do público em geral. 10 anos depois, experimenta uma ascensão meteórica, tornando-se, em 1914, o rei dos esportes em Paris, mas também nas demais cidades francesas. O período da Belle Époque do boxe inglês na França é marcado por uma convergência entre o sucesso do boxe e o advento da primeira superestrela do esporte francês: o boxeador Georges Carpentier. Nascido em 1894 em Liévin, nas bacias mineiras do Pas-de-Calais, o “moleque”, como era chamado, abraçou a carreira de pugilista aos 14 anos de idade. Entre 1908 e 1914, tendo já acumulado diversas vitórias surpreendentes, sua popularidade não para de crescer, atingindo seu auge nos dois anos que precederam a guerra, com vitórias arrasadoras contra a nata do pugilismo britânico. Essas partidas, cenário de incitação ao nacionalismo antiinglês, passaram simultaneamente a consolidar a longa inimizade histórica entre a França e o “pérfido Albion” e a fama do jovem prodígio. Nos primórdios do culto às estrelas do esporte, a imprensa franco-britânica, lançando mão de uma óbvia metáfora bélica, eleva Carpentier ao ranking de “vingador de Waterloo”. Poucos meses antes do estremecimento da velha Europa, contrariando todas as expectativas e prefigurando o novo jogo de alianças militares que se perfilava nos salões da diplomacia franco-britânica, Georges Carpentier torna-se, nas colunas desses mesmos jornais, o “campeão da Entente Cordiale”. ***
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McNally, Michael B. "The Influence of Washington’s Farewell Address on the American Intellectual Property Debate in the Late 19th Century". Proceedings of the Annual Conference of CAIS / Actes du congrès annuel de l'ACSI, 23 de octubre de 2013. http://dx.doi.org/10.29173/cais781.

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A content analysis of the Congressional Record and U.S. diplomatic correspondences relating to the negotiation of the Paris and Berne Conventions in the late 19th century reveals that American officials advanced business interests in accordance with Washington’s Farewell Address ahead of the constitutional mandate to promote the arts and sciences.Une analyse de contenu du Congressional Record et de la correspondance de la diplomatie américaine concernant la négociation des Conventions de Paris et de Berne à la fin du XIXe siècle révèle que les haut responsables américains ont fait passer les intérêts commerciaux des États-Unis, conformément au discours d’adieu de Washington, devant le mandat constitutionnel de promouvoir les arts et les sciences.
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Smith, Blake. "Les États-Unis de l’Inde : la différence indienne vue par la diplomatie française à la fin du dix-huitième siècle". La Révolution française, n.º 8 (23 de junio de 2015). http://dx.doi.org/10.4000/lrf.1254.

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Angulo, A. J. "James Bartlett Edmonson and the Mid-Twentieth-Century Crusade against For-Profit Colleges: An Episode of Ignorance-Making in the United States". Historical Studies in Education / Revue d'histoire de l'éducation, 31 de octubre de 2017. http://dx.doi.org/10.32316/hse/rhe.v29i2.4501.

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The nineteen-fifties—a decade of civil rights litigation, Cold War intrigue, and red scare McCarthyism—was also a period racked with controversies over for-profit colleges and universities (FPCUs) in the United States. This paper explores the work of James Bartlett Edmonson and his circle of mid-twentieth-century FPCU critics. Edmonson, a School of Education dean at the University of Michigan during the nineteen-fifties, became one of the most prominent voices against what he described as “shysters” and “sheepskinners” in proprietary higher education. His work exposing FPCU fraud, corruption, and predatory schemes at the national level won him allies at the National Education Association and the Federal Trade Commission. It also created powerful enemies among independent college associations, home study groups, and religiously affiliated institutions. This paper contributes to the literature by engaging with an underdeveloped episode in higher education history and by locating this case study within the emerging field of ignorance studies. Sources for this study were drawn from the James B. Edmonson Papers, Bentley Historical Library, University of Michigan; Research Division Collection, National Education Association, Gelman Library, George Washington University; and published primary source documents in state and national periodicals. RésuméLes années 1950 – une décennie de litiges en matière de droits civils, d’intrigue de la Guerre froide, et de « peur rouge » maccarthyste – ont aussi été une période marquée par les controverses sur les collèges et les universités à but lucratif (FPCU) aux États-Unis. Cet article explore le travail de James Bartlett Edmonson et son cercle de critiques des FPCU au milieu du 20e siècle. Doyen de l’École d’éducation de l’Université du Michigan dans les années 1950, Edmonson est devenu l’une des voix les plus importantes contre ce qu’il qualifiait de « shysters » et de « sheepskinners » dans l’éducation supérieure à but lucratif. Son travail révélant la fraude, la corruption et les procédés prédateurs des FPCU au niveau fédéral lui a permis de trouver des alliés au sein de la National Education Association et de la Federal Trade Commission. Il s’est également fait des ennemis puissants parmi les associations de collèges indépendants, les groupes d’éducation à domicile, et les établissements d’affiliation religieuse. Cet article contribue à la littérature en abordant un épisode méconnu de l’histoire de l’éducation supérieure et en situant cette étude de cas dans le champ émergeant des études de l’ignorance. Les sources de cette étude sont tirées des James B. Edmonson Papers de la Bentley Historical Library à l’Université du Michigan; de la Research Division Collection, National Education Association, de la Gelman Library à l’Université George Washington; de même que de sources primaires publiées dans des périodiques nationaux ou d’États fédérés.
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Bromberger, Christian. "Iran". Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.108.

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Entre les mondes arabe (Irak, États du Golfe…), turc (Turquie, Azerbaïjan, Turkmenistan) et européen (par la trouée du Caucase et de la mer Caspienne), l’Iran forme un ensemble distinct dont la population est fortement attachée à sa spécificité. Cette forte originalité au sein du Moyen-Orient, les Iraniens la doivent à leurs origines symbolisées par leur langue, le persan, une langue indo-européenne, à la doctrine religieuse qu’ils professent en majorité, le chiisme, qui s’oppose au principal courant de l’islam, le sunnisme, enfin, paradoxalement, à leur forte occidentalisation due à un courant d’échanges continus depuis la fin du XIXème siècle et que n’a pas interrompu la Révolution islamique. Ces trois constituants de l’identité iranienne sont contrebalancés par des facteurs de division de la société, plus ou moins accusés selon les époques. Le premier constituant de l’identité iranienne, revendiquée par la population, c’est l’ancrage du pays dans une histoire plurimillénaire, la conscience d’appartenir à un des plus anciens États du monde, de la continuité d’une civilisation qui a su assimiler les envahisseurs successifs. Les Iraniens sont d’origine aryenne. Irân-vej, en langue pehlevi, l’ancienne langue iranienne parlée sous les Sassanides (224-651 ap. J.-C.), c’est le pays des Aryens. Les occidentaux ont préféré, à travers l’histoire, le nom qu’avaient donné les Grecs au pays, « Perse », du nom de la grande tribu qui avait fondé l’Empire achéménide au VIème siècle avant J.-C. Diplomates et voyageurs utilisèrent le mot « Perse » jusqu’en 1935 quand l’empereur Reza chah imposa le nom officiel d’Iran, déjà utilisé dans la population, et récusa le nom de Perse qui connotait des légendes anciennes et ancrait le pays dans un passé folklorique. Encore aujourd’hui les occidentaux ont tendance à utiliser « Perse » quand ils se réfèrent à des aspects valorisants (archéologie, cuisine, poésie…), réservant « Iran » pour évoquer des thématiques plus inquiétantes (Révolution, terrorisme). Venus des steppes froides d’Asie intérieure, les Iraniens sont, à l’origine, des nomades indo-européens qui se sont fixés, aux IIème et au Ier millénaires avant J.-C sur le haut plateau( entre 800 et 1000 mètres) entouré de montagnes qui constitue la majeure partie de l’actuel Iran. Le genre de vie qui a dominé jusqu’aux invasions turco-mongoles (XIème-XIIIème siècles) était celui d’agriculteurs sédentaires pratiquant de courts déplacements pastoraux à l’intérieur des vallées. Les invasions médiévales ont entraîné la « bédouinisation » (X. de Planhol) de populations jusque là sédentaires si bien que l’Iran est devenu le plus grand foyer mondial de pastoralisme nomade. Ces bouleversements au fil de l’histoire, précédés par la conquête arabe au VIIème siècle, n’ont pas fait disparaître pour autant la langue persane ni fait refluer un folklore spécifiquement iranien. La nouvelle année (noruz) que célèbre la population est une année solaire qui débute à l’équinoxe de printemps et compte 365 jours. La vie en Iran est ainsi rythmée par deux calendriers antagonistes, le calendrier solaire pour le quotidien et le calendrier lunaire musulman pour les cérémonies religieuses. Noruz est aussi fêté dans les anciennes possessions et l’aire d’influence de l’Iran (sarzamin-e Iran : le « territoire » de l’Iran, Iran-e bozorg : le grand Iran) où le persan, sous l’appellation dari en Afghanistan et tajik au Tajikistan, est une langue officielle. La prise en considération de l’unité et du fort sentiment national iraniens ne doit pas masquer l’hétérogénéité et les facteurs de division au sein du pays. Et tout d’abord la diversité ethno-linguistique. Si environ 85% de la population parle le persan, ce n’est la langue maternelle que de 50% des locuteurs. D’importantes minorités occupent les marges du pays : au nord-ouest, les Turcs azeri, qui forment environ 20% de la population iranienne ; à l’ouest les Kurdes ; au sud, des Arabes ; au sud-est les Baloutches. Cette diversité ethno-linguistique se double d’une diversité religieuse, chez les Baloutches, une partie des Kurdes et une partie des Arabes qui sont sunnites. Les revendications identitaires de ces minorités se déclinent avec une intensité très variable, se bornant tantôt à des manifestations culturelles, prenant parfois un tour plus politique avec des demandes d’autonomie ou encore s’accompagnant d’actions violentes (ainsi au Baloutchestan et dans une moindre mesure au Kurdistan). S’ajoutent à ces différences culturelles et à ces revendications identitaires de forts contrastes en matière de genre de vie. La vie paysanne, en net déclin (on ne compte plus que 26% de population rurale selon le recensement de 2016), se caractérise par de fortes traditions communautaires, notamment pour la gestion de l’eau amenée traditionnellement des piémonts par des galeries drainantes souterraines (les qanât). Les pasteurs nomades forment de grandes tribus (tels, au sud de l’Iran, les Bakhtyâri et les Qashqa’i) qui se singularisent par rapport aux Bédouins des déserts du Moyen-Orient par les traits suivants : il s’agit d’un nomadisme montagnard menant les pasteurs et leurs troupeaux des plaines vers les sommets au printemps et inversement à l’automne ; les tribus regroupent des centaines de milliers d’individus soumis à des « chefferies centralisées » (J.-P. Digard) et ont formé des états dans l’État rigoureusement hiérarchisés. Mais c’est le mode de vie urbain qui est depuis une quarantaine d’années majoritaire. La ville avec son bâzâr, sa grande mosquée, ses services est particulièrement valorisée. La population de Téhéran (9 millions d’habitants) et de son agglomération (15 millions) a crû considérablement depuis le début du XXème siècle (environ 200 000 habitants en 1900). Banlieues et cités périphériques regroupent des « paysans dépaysannés » (P. Vieille) (pour un exemple de ces cités périphériques voir S. Parsapajouh). La ville elle-même est fortement stratifiée socialement. Ainsi, à Téhéran, s’opposent un nord riche où réside une bourgeoisie occidentalisée et les quartiers populaires et pauvres du sud de la ville. Le second constituant de l’identité iranienne, c’est le chiisme. Ce courant religieux remonte aux premiers temps de l’islam quand il fallut choisir un successeur au prophète. Les chiites, contrairement aux sunnites, optèrent pour le principe généalogique et choisirent pour diriger la communauté le gendre et cousin de Mohammed, Ali (shi’a signifie partisan - de Ali). Selon les dogmes du chiisme duodécimain, la version du chiisme dominante en Iran, seuls les 12 imam-s (Ali et ses descendants) ont pu exercer un pouvoir juste et légitime. Le douzième imam a disparu en 874 et dans l’attente de la parousie de cet « imam caché » toute forme de gouvernement est nécessairement imparfaite. Ce dogme prédispose à une vision critique du pouvoir. Au cours de l’histoire certains ont préféré cultiver de l’indifférence à l’égard de la vie politique et se réfugier dans la spiritualité, d’autres au contraire faisant fond sur les virtualités contestataires du chiisme ont prôné une opposition au pouvoir, voire un gouvernement dirigé par les clercs, comme l’ayatollah Khomeyni et ses partisans le firent lors de la révolution islamique (1979-1980) – ce qui est une innovation dans le chiisme duodécimain. La constitution de la République islamique a entériné cette position doctrinale en institutionnalisant le velayat-e faqih « la souveraineté du docte ». C’est lui, le « guide », qui exerce le pouvoir suprême et auquel sont subordonnés le Président de la République et le gouvernement. Un autre trait original du chiisme duodécimain est l’exaltation du martyre ; celle-ci trouve son origine dans l’ « histoire-mythe » de la passion du troisième imam, Hoseyn, tué, avec la plupart des membres de sa famille, dans des circonstances atroces par les troupes du calife omeyyade (sunnite), Yazid, en 680 à Kerbala, dans l’actuel Irak. La commémoration de ce supplice s’exprime à travers des rituels dolorisants qui atteignent leur paroxysme le 10 moharram (premier mois de l’année musulmane), jour de achoura (anniversaire de la mort de Hoseyn) : processions de pénitents se flagellant, prônes, cantiques et mystères rappellent ce drame. Cette tradition martyriste et les rituels qui lui correspondent sont un véritable ciment de la culture populaire. Le mythe de Kerbala, opposant bourreaux et victimes, exaltant le sacrifice de soi a été, dans l’histoire de l’Iran moderne et singulièrement lors de la révolution islamique, une grille de lecture de la réalité socio-politique et un modèle d’action pour la lutte. Un troisième composant de l’identité iranienne, c’est l’occidentalisation, entretenue par une diaspora de deux à trois millions d’individus installés, pour la plupart, aux Etats-Unis. Le sport est un des révélateurs les plus vifs de cette occidentalisation, voire de la mondialisation de la société iranienne. Le sport traditionnel en Iran, c’est la lutte qui s’adosse à la pratique coutumière du zourkhane (littéralement maison de force) où l'on s'adonne, dans un cadre de sociabilité conviviale, à divers exercices athlétiques. Or, aujourd’hui, le football détrône la lutte ; des joueurs sont recrutés par des clubs européens, des entraîneurs étrangers sont appelés à diriger l’équipe nationale qui brille dans les compétitions internationales et suscite un engouement sans pareil. Des revendications s’expriment dans les stades ou autour des matchs de football. Il en est ainsi des revendications féminines. Contraintes à une tenue stricte, soumises à des inégalités de droits (en matière d’héritage, de divorce, de voyage, etc.), les femmes sont aussi interdites dans les stades où se déroulent des compétitions d’hommes, en particulier lors des matchs de football. La contestation de cette interdiction est devenue un leitmotive des revendications féminines et à chaque grand match des femmes tentent de s’introduire dans le stade. Le football est sans doute un des domaines où la tension est la plus vive entre le régime islamique, soucieux de la séparation des sexes, de la discipline et de la bienséance prude, et la « société civile » urbaine plus ouverte aux modes de vie occidentaux. Les rituels de moharram tels qu’ils sont pratiqués par les jeunes dans les grandes villes d’Iran témoignent aussi de cette quête de modernité. L’évocation du drame de Karbala suscite une sincère affliction chez ces jeunes mais ils l’expriment à travers des attitudes et des moyens nouveaux : le matériel utilisé, la retransmission du rituel sur un écran géant, les manifestations juvéniles torse nu, qui rappellent celles des jeunes supporters dans les stades de football européen ou encore des adeptes de rave parties, le chantre s’apparentant à un DJ spectaculaire… tout cela emprunte à une culture mondialisée, et parfois underground. Ces exemples, parmi bien d’autres, montrent la complexité des manières d’être dans le monde iranien tiraillées entre modèles nationaux, religieux et mondiaux
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