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Artículos de revistas sobre el tema "Bâtiment avec peu de déchets"

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Baguian, Abdoul Fayçal, Salifou Koucka Ouiminga, Ibrahim Harouna Gado, Sayon Sadio Sidibé y Antoine Béré. "CARACTÉRISATION EXPÉRIMENTALE DE BRIQUETTES À BASE DE DÉCHETS PAPIERS/CARTONS ET ÉTUDE DE L’IMPACT DU LIANT LORS DE LEUR CONCEPTION". Journal de Physique de la SOAPHYS 3, n.º 1 (15 de noviembre de 2021): C21A04–1—C21A04–9. http://dx.doi.org/10.46411/jpsoaphys.2021.01.04.

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Resumen
Nous avons étudié la faisabilité technique de la valorisation des déchets papiers/cartons pour la fabrication des briquettes combustibles. L’objectif de cette étude est de contribuer à la valorisation matière de la filière déchets ménagers, précisément celle des déchets papiers/cartons. Pour l’aspect technique, l’étude a été faite sur l’impact de la gomme arabique et la mélasse sur la qualité des briquettes à travers l’analyse de leurs caractéristiques physiques (indice de résistance l’impact, taux de relaxation, densité) et thermiques (taux d’humidité, taux de matières volatiles, taux de cendre, taux de carbone fixe, pouvoir calorifique inferieur) pour connaître les briquettes de meilleure qualité. La pression de compactage était à 60bars. Ces analyses nous ont permis de mettre en évidence trois types de briquettes de bonne qualité. Il s’agit de celles issues des mélanges avec la gomme arabique (50% de déchets papiers et 50% de gomme arabique), celles issues des mélanges avec la mélasse (50% de déchets papiers et 50% de mélasse) et celles issues exclusivement des déchets papiers compactés directement avec l’eau (50% de déchets papiers et 50% d’eau). Toutes les briquettes produites à partir du papier ont un Pouvoir Calorifique Inférieur de l’ordre de 14 MJ/kg quel que soit le mélange papiers/cartons-liant testé ; avec cependant un PCI plus élevé pour les briquettes contant de la mélasse comme liant. Les résultats obtenus lors de nos travaux nous permettent de conclure que la mélasse est le meilleur liant pour la cohérence des briquettes, pour une faible masse volumique des briquettes ; aussi elle permet d’avoir un meilleur IRI des briquettes, et leur assure une meilleure durabilité. Concernant les briquettes elles-mêmes, on peut affirmer que les briquettes fabriquées avec l’eau présentent un faible taux d’humidité par rapport à celles fabriquées avec la gomme arabique et la mélasse, tandis que les briquettes fabriquées avec la gomme arabique possède un plus faible taux de matières volatiles. Pour finir, d’autres résultats nous montrent un taux de cendre qui varie très peu pour les briquettes fabriquées avec la mélasse et un taux de carbone fixe élevé dans celles conçues avec de l’eau.
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Bécot, Renaud, Clémentine Comer, Gabrielle Lecomte-Ménahès, Anne Marchand y Pierre Rouxel. "La santé des fonctionnaires sous les années Mitterrand". 20 & 21. Revue d'histoire N° 159, n.º 3 (16 de abril de 2024): 111–26. http://dx.doi.org/10.3917/vin.159.0111.

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Par le croisement de différentes sources (des archives syndicales et ministérielles et des entretiens menés avec d’ancien·nes agent·es du bâtiment administratif du Tripode, à Nantes), cet article contribue à une histoire sociale des fonctionnaires, encore peu renseignée sous l’angle des atteintes à leur santé. Les enjeux relatifs à la mise en place des comités d’hygiène et de sécurité (CHS) dans la fonction publique y sont discutés dans le contexte particulier des projets de « modernisation » des administrations publiques au cours des années Mitterrand, tout en éclairant la mise à l’agenda du risque amiante auxquels sont exposé·es des fonctionnaires.
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Habib, Pierre. "Utilisation des roches tendres et des roches dures pour l'isolement des dechets radioactifs". Geotecnia, n.º 71 (20 de junio de 1994): 01–24. http://dx.doi.org/10.14195/2184-8394_71_1.

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Le principe de l'isolement des déchets radioactifs dans une formation géologique est simple. L'eau étant le principal vecteur de la migration des ions, il suffit de placer les radionucléides en profondeur au sein d'un milieu tres peu perméable, dans une région ou le gradient hydraulique est tres petit - ce qui signifie, en général, sous une plaine - pour faire en sorte que les nucléides ne puissent s'échapper et rejoindre la biosphere qu'après un temps suffisamment long pour qu'ils aient perdu l'essentiel de leur activité, ce qui peut prendre 100 000 ou 1000000 d'années. II faut ensuite que le milieu géologique garde son intégrité pendant toute cette durée; son ancienneté est évidemment garante de son avenir, mais il faut que les mouvements tectoniques, l'érosion, le climat ne viennent pas altérer son existence ni affecter ses structures. Avant ce long terme pour les déchets de haute activité, l'épisode thermique, avec les dilatations puis les contractions qu'il impose, est susceptible de bousculer les formations géologiques, et les effets thermomécaniques doivent être examinés avec soin pour chaque milieu hôte envisagé, avec une estimation de leurs propriétés rhéologiques à long terme et à tres long terme, ce qui est assez inhabituel en Mécanique des Roches. Le cas des milieux plastiques (sei, argile) et celui des milieux cassants (granite, schiste) posent des problemes différents et doivent être analysés indépendamment.
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Richard, Claudèle. "Cachez ce déchet que je ne saurais voir : la création et la municipalisation d’un service de gestion des ordures dans une ville de Montréal en mutation, 1868–1920". Urban History Review 51, n.º 1 (1 de junio de 2023): 75–116. http://dx.doi.org/10.3138/uhr-2022-0018.

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Avant 1870, Montréal ne possède pas de service de collecte des déchets. C’est donc aux citoyens eux-mêmes qu’incombe la disposition de leurs rebuts aux endroits désignés, et ce, à leurs frais. Or, plusieurs préfèrent jeter leurs déchets sur la voie publique et dans les cours d’eau. Alors que la population montréalaise augmente rapidement au gré de l’industrialisation, ces pratiques menacent la santé publique. Ces solutions individuelles ne permettant plus de garder la ville dans un état sanitaire acceptable, les autorités instaurent un système contractuel de ramassage des ordures, toutefois peu efficace à ses débuts. En effet, les entrepreneurs sous-estiment les capitaux, le matériel et les employés requis pour nettoyer une ville de la taille de Montréal. Cette période d’instabilité prend fin avec l’entrée en scène de l’entrepreneur William Mann, dont la longévité de l’entente avec la Ville de Montréal, qui s’étend de 1877 à 1893, tranche par rapport à la brièveté des contrats précédents. Mais si Mann est le seul entrepreneur capable de prendre en charge l’ensemble du cycle de gestion des ordures, il enfreint ouvertement plusieurs clauses de son contrat, au grand dam de la population. Les critiques portées envers le système contractuel par des citoyens, des journalistes, et certains élus poussent les pouvoirs publics à municipaliser le service de gestion des déchets en 1893. Si la Ville dessert les citadins d’une manière jugée plus satisfaisante, elle a tout de même de la difficulté à s’affranchir des défis géographiques, démographiques, et financiers inhérents à la gestion des ordures.
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Fransolet, M. C., P. Horlait y Jacques Hardouin. "Elevage expérimental du cobaye Cavia porcellus en région équatoriale au Gabon". Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 47, n.º 1 (1 de enero de 1994): 107–11. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9121.

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L'élevage du cobaye Cavia porcellus comme animal de boucherie a été étudié pendant deux ans et demi sous forme expérimentale au Gabon où il est déjà élevé au niveau familial, quoique de façon peu répandue. Le cobaye est un animal prolifique : 3,4 jeunes en moyenne par portée, et bien que sa durée de gestation soit relativement longue (2 mois), il reste un animal intéressant par sa rusticité et son aptitude à consommer les déchets végétaux de l'alimentation humaine. Les animaux à l'engraissement atteignent 750 g de poids vif en 6 mois avec un gain moyen quotidien de 4 g. Les rendements en carcasse sont de 47,9 %. Peu d'affections graves ont été rencontrées, si ce n'est des cas de pneumonies mortelles. Le comportement est très pacifique. Seule la mise en présence de mâles pubères étrangers dans le même enclos pose parfois des problèmes d'agressivité. Cette première étude est encourageante car en raison des besoins, une telle source de protéines n'est pas à dédaigner du point de vue de l'élevage familial d'appoint, ou même dans l'optique d'un élevage commercial.
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Saadi, Sanae, Driss Khattach, Mohamed Sbaa, Mohamed El Kharmouz y Olivier Kaufmann. "Reconnaissance par imagerie électrique du site pollué de la décharge publique de la ville d’Oujda (Maroc oriental)". Revue des sciences de l’eau 28, n.º 2 (7 de julio de 2015): 165–77. http://dx.doi.org/10.7202/1032296ar.

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La décharge non contrôlée d’ordures ménagères de Sidi Yahya se trouve à environ 7 km au sud-est de la ville d’Oujda (Maroc nord-oriental). Le tonnage total de déchets qui y sont déversés est de 1,2 à 1,5 million de tonnes pendant la période de l’exploitation (1990-2005). La surface totale qui a été entièrement utilisée est de 41 hectares. Les eaux souterraines, situées à 30 m environ sous le sol, circulent dans des terrains post-miocènes sur un substratum imperméable formé par les marnes du Miocène. Le sol est de type calcimagnésique peu profond, avec une couche plus ou moins importante de limons et d’argiles. Les eaux provenant des déchets eux-mêmes ou issues de la dégradation de la matière organique en conditions aérobies, ainsi que les eaux météoriques, en percolant à travers les déchets, s’enrichissent en divers polluants appelés lixiviats ou percolats. Afin de connaître la destination de ces percolats dans le sous-sol, une étude géophysique par imagerie électrique a été menée dans la partie dégagée de la décharge. Quatre profils de reconnaissance ont été réalisés selon le dispositif dipôle-dipôle. Les résultats de la prospection géoélectrique ont montré que les très faibles résistivités électriques (< 5 Ωm), ont été observées au sein et à l’aval direct du site de la décharge. Ces résultats mettent bien en évidence des zones électriquement très conductrices et elles indiquent la progression du panache de lixiviats dans le sous-sol. La partie centrale de la décharge est l’endroit sous lequel la contamination a atteint des profondeurs qui dépassent les 20 m. Ceci plaide en faveur d’une forte minéralisation des eaux circulant dans les formations sous-jacentes au site, dont la source potentielle est liée à une contamination par des eaux de lixiviats très minéralisées et chargées en matière organique.
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Lemaire, Guillaume, Florent Perrot y Olivier Salat. "Les tests rapides d’analyses bactériologiques de lait à la ferme". Le Nouveau Praticien Vétérinaire élevages & santé 14 (noviembre de 2022): 40–43. http://dx.doi.org/10.1051/npvelsa/2023012.

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Le diagnostic rapide de l’étiologie des mammites représente un nouvel enjeu fondamental dans la maîtrise des infections mammaires en élevage. En effet, cette étape s’avère indispensable à la bonne utilisation des antibiotiques en élevage laitier. Non seulement, le diagnostic permet de n’utiliser les antibiotiques qu’à bon escient, leur emploi étant sans intérêt pour certaines étiologies, mais il permet également de cibler les thérapies avec des antibiotiques à spectre étroit, potentiellement moins générateurs de sélection d’antibiorésistance. Il existe actuellement 4 types de tests rapides permettant l’identification bactérienne en élevage, mais cette offre est appelée à très vite se développer. Les géloses multicompartimentées ont constitué le premier test disponible, mais plus elles permettent une identification précise, plus leur lecture demande une expérience avec laquelle la taille de nos élevages est peu compatible, sans parler de leur mise en œuvre pratique et de la gestion des déchets. Deux tests, le PétrifilmTM et le mastDecide®, sont plus simples d’emploi, mais n’offrent qu’une orientation diagnostique : absence de bactérie, Gram + ou Gram –. Enfin, il existe un appareil automatisé, le Mastatest®, très simple d’emploi, mais fournissant une identification relativement précise ainsi que des résultats d’antibiosensibilité vis-à-vis de 3 antibiotiques. Les avantages et les inconvénients de ces différents tests ainsi que leur positionnement sont abordés dans le texte.
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ANANI, Richie L. B., Pierre G. TOVIHOUDJI, Rodrigue V. C. DIOGO y Tobias GODAU. "Efficacités agronomique et économique des amendements de Tithonia diversifolia pour la production de Macrotyloma geocarpum (Harms) Marechal & Baudet à Parakou au Nord Bénin". Annales de l’Université de Parakou - Série Sciences Naturelles et Agronomie 10, n.º 1 (30 de junio de 2020): 27–32. http://dx.doi.org/10.56109/aup-sna.v10i1.40.

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La lentille de terre (Macrotyloma geocarpum [Harms] Maréchal & Baudet) est une légumineuse très prisée et bien consommée par les populations du Centre et Sud du Bénin et peu dans le septentrion. Cependant, elle est peu cultivée dans le nord bien qu’elle soit très prisée sur le marché par rapport aux autres légumineuses à graines. Cela est probablement dû à son rendement très faible (500 kg/ha en moyenne), son aptitude médiocre au stockage et sa culture qui nécessite une quantité importante de travail du sol. Ainsi, pour améliorer et intensifier sa production dans le Nord, un essai a été installé afin d’étudier les efficacités agronomique et économique de la biomasse verte de Tithonia diversifolia sur la production de Macrotyloma geocarpum (Doyiwé) à Parakou au Nord Bénin. L’essai était installé suivant un bloc aléatoire complet avec quatre taux d'application de biomasse feuilles de T. diversifolia: T1 = sans biomasse appliquée, T1 = 0,25 tonne (t de matière sèche (MS / ha)), T2 = 0,75 t MS / ha et T3 = 1t MS / ha répliqué trois fois. Des données ont été recueillies sur le taux de croissance des feuilles à une fréquence de 7 jours et le rendement 5 mois après le semis. La biomasse de T. diversifolia appliquée à 1 t MS / ha a amélioré significativement (P <0,05) la croissance et le rendement en grains (800,0 ± 83,21 kg MS / ha) de la lentille de terre. L'analyse économique a également indiqué une marge bénéficiaire de 938000 FCFA / ha (environ 1722 USD/ha) avec 1 t de MS/ ha de biomasse de T. diversifolia appliquée. Cette étude met en évidence le potentiel de recyclage / transformation des déchets en ressource précieuse pouvant être utilisée pour intensifier la production de la lentille de terre dans le nord du Bénin.
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Paplorey, Carole. "L'impact de la crise sanitaire du Covid-19 sur le cycle de l'eau en France". La Houille Blanche, n.º 3 (junio de 2020): 82–85. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2020031.

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Avant la crise sanitaire liée au Covid-19, le monde a connu des pandémies grippales au XXIe siècle, quoique de moindre échelle. La première avec le virus SARS-CoV-1 est apparue fin 2002 dans la province du Guangdong en Chine et aurait infecté en quelques mois plus de 8000 personnes en Asie, se propageant essentiellement via le système respiratoire, avec des cas sporadiques de contamination aérienne et fécale. La seconde avec le virus de la grippe A (H1N1) en 2009–2010 et qui s'est finalement avéré peu pathogène s'accompagnant d'une faible mortalité. Et enfin le MERS-CoV qui a sévi au Moyen-Orient en 2012. Le virus identifié en janvier 2020 en Chine est un nouveau Coronavirus SARS-CoV-2, provoquant la maladie nommée Covid-19 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Celle-ci comporte les symptômes d'une infection respiratoire aiguë (fatigue, fièvre, douleurs musculaires, toux, difficultés respiratoires…). Les patients avec certaines maladies chroniques préexistantes ainsi que les personnes âgées sont plus susceptibles d'en développer des formes sévères. Face à la brutalité de la pandémie – plus de 500 000 décès dans le monde et plus de 10 millions de personnes infectées fin juin 2020 –le gouvernement français a soumis aux parlementaires une loi d'urgence sanitaire adoptée le 2 mars 2020, l'habilitant à prendre des mesures d'urgence par voie d'ordonnance. Une mesure de confinement a été mise en place dès le 17 mars. Les collectivités et leurs partenaires locaux ont alors dû déployer d'importants efforts pour assurer l'essentiel des services locaux de première nécessité et de salubrité publique dont ils ont la responsabilité : gestion des déchets, approvisionnement en énergie, distribution en eau potable et assainissement.
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Martres, M. J. "Lucien d’Azambuja". International Astronomical Union Colloquium 167 (1998): 2–10. http://dx.doi.org/10.1017/s0252921100047205.

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En 1868, Lockyer et Janssen ont montré qu’il etait possible de faire un relevé journalier de la chromosphère et des protubérances au bord du Soleil en dehors des éclipses totales en utilisant un spectroscope. De 1892 á 1894, H. Deslandres, installé á l’Observatoire de Paris, montra “que la chromosphère entière est décelable dans la demi- sphère tournée vers la Terre” á l’aide d’un petit spectrohéliographe et d’un spectro-enregistreur de vitesses. Avec ces instruments de première génération il obtient des images de la chromosphère de calcium. “L’analyse spectrale et l’application du spectrohéliographe aux raies du spectre solaire ouvre un champ nouveau d’investigation extrêmement vasteȍ ècrit-il. Mai á l’aise á Paris pour développer ses recherches, il s’installe á Meudon. Lá, tout est á faire et il trouve peu de ressources. Il crée un sidérostat et un petit bâtiment pour recevoir les deux petits instruments de Paris, qu’il utilisera jusqu’en 1906. Mais en 1899 il a fait entrer á l’Observatoire de Meudon Lucien d’Azambuja, un jeune homme de 15 ans, soigneux et habile de ses mains pour l’aider dans ses installations et participer aux observations et aux recherches en cours.
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Deprêtre, Adeline, Alexandre Mielniczek y Florence Jacquinod. "Le City Information Modelling (CIM) au service d’un projet urbain : retour d’expérience sur la première phase de mise en œuvre du CIM d’un quartier". Flux N° 133, n.º 3 (25 de octubre de 2023): 57–75. http://dx.doi.org/10.3917/flux1.133.0057.

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De plus en plus de modèles, peu importe leur échelle (bâtiment, espace public, quartier, ville) sont mobilisés dans l’aménagement et sont considérés comme des outils favorisant la durabilité des projets et la collaboration des acteurs. Souvent enrichis d’informations sémantiques, ils portent des appellations différentes et sont techniquement très hétérogènes. Dans cet article, nous explorons la littérature scientifique qui se développe fortement autour du concept de city information model (CIM) et la confrontons à un retour d’expérience réalisé sur une démarche CIM déployée sur une zone d’aménagement concertée (ZAC). Notre enquête est réalisée en collaboration avec les acteurs du projet et dans les premières phases de la ZAC, afin de travailler avec les aménageurs sur les utilisations possibles du CIM du projet à l’échelle urbaine. Les entretiens se concentrent sur les aspects techniques et de gouvernance de ces modèles ainsi que sur les échanges entre acteurs. La confrontation des deux approches souligne un décalage entre les discours sur les CIM et leur concrétisation dans un projet rassemblant un grand nombre d’intervenants. Nous mettons ainsi en évidence la complexité de la définition d’un CIM, la nécessité de préciser les usages visés et la difficulté de mise en œuvre opérationnelle de la collaboration. Des pistes de recherches sont proposées pour consolider les connaissances théoriques et pratiques des maquettes numériques urbaines, telles que la collecte de données empiriques et la prise en compte des besoins des acteurs impliqués.
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ACHARKI, Siham, Pierre Louis FRISON, Mina AMHARREF, Hanna KHOJ y Samed BERNOUSSI. "Complémentarité des images optiques SENTINEL-2 avec les images radar SENTINEL-1 et ALOS-PALSAR-2 pour la cartographie de la couverture végétale : application à une aire protégée et ses environs au Nord-Ouest du Maroc via trois algorithmes d’apprentissage automatique." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection 223 (29 de noviembre de 2021): 143–58. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2021.599.

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Dans cet article, nous évaluons les performances de classification de trois algorithmes non paramétriques (kNN, RF et SVM) en utilisant les données multi-temporelles de trois satellites (Sentinel-1, Alos-Palsar-2 et Sentinel-2) et de leurs combinaisons. La zone d'étude choisie se caractérise par un climat méditerranéen subhumide et une topographie très accidentée qui rend la classification d’occupation du sol particulièrement difficile. En outre, elle contient une aire protégée nommée Jbel Moussa et présente une diversité biologique exceptionnelle. Afin de suivre le couvert végétal de cette dernière, nous avons acquis et prétraités les images satellitaires optiques et radar pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2017. Ensuite, nous avons combiné les trois satellites, soit douze scénarios produits. Des cartes de classifications illustrent notre approche. Un total de trente-six classifications a été obtenu, en se basant sur sept classes : eau, bâtiment et infrastructures, sol nu, végétation peu dense, prairies, forêt peu dense et forêt dense. Les résultats ont montré que pour tous les scénarios, la précision globale la plus élevée a été produite par RF (53,03%-93,06%), suivie de kNN (49,16%-89,63%), tandis que SVM (47,86%-86,08%) a produit la précision de classification la plus faible. L'étude a également montré une similitude entre les performances de la combinaison des trois satellites et celles de Sentinel-2 seul. Les estimations de la superficie pour les différentes classes vont de 0,85 km2 (0,11% de la zone d'étude) à 326,84 km2 (41,31% de la zone d'étude)
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HERNANDEZ-SHEK, M. A., P. PEULTIER, A. PAUSS y T. RIBEIRO. "Une revue des instruments de caractérisation rhéologique de biomasses appliqués à la méthanisation en voie solide continue". Techniques Sciences Méthodes 5 (22 de mayo de 2023): 48–81. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/202305048.

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Resumen
Cet article propose un état des lieux des méthodes pour la détermination des paramètres rhéologiques des biomasses grossières appliquées à la méthanisation en voie solide. La méthanisation en voie solide est un procédé biologique permettant la valorisation sous forme de biogaz des sous-produits à forte teneur en matières sèches, en particulier les sous-produits agricoles, les déchets ménagers et les déchets alimentaires. Afin d’assurer le développement de plusieurs technologies de méthanisation, des connaissances précises sur les propriétés rhéologiques des substrats et du milieu réactionnel sont indispensables pour la conception, l’opération et la simulation de procédés. Malgré l’importance des propriétés rhéologiques, très peu de données du comportement rhéologique de la biomasse grossière sont présentes dans la littérature. Cela s’explique par le fait que les rhéomètres rotatifs conventionnels ne sont pas bien adaptés à la biomasse hétérogène comportant des particules grossières et de longues fibres. Jusqu’à présent, les équipements rotatifs conçus permettent de déterminer les propriétés rhéologiques de biomasse concentrée contenant des particules d’une taille maximale de 3 cm alors que les biomasses peuvent contenir des fibres lignocellulosiques ayant jusqu’à 25 cm de longueur. Compte tenu de cette limitation instrumentale, différents appareils alternatifs issus des domaines de l’analyse du béton, des sols ou des aliments ont été récemment adaptés pour accéder à des propriétés rhéologiques des biomasses agricoles. Dans cet article, ces différents outils ont été répertoriés en précisant des informations sur les facteurs d’influence, les principes physiques théoriques, le montage expérimental et leur gamme d’application pour la biomasse. Hélas, pour certains de ces appareils, les relations trouvées sont à ce jour plutôt qualitatives que quantitatives et les raisonnements mathématiques permettant d’intégrer complètement les phénomènes physiques observés avec les facteurs influençant la rhéologie de la biomasse doivent encore être investigués afin de mettre en place des méthodes normalisées spécifiques à une biomasse grossière.
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Masson, Valéry y Aude Lemonsu. "Comment Joël Noilhan a influencé la modélisation et les études en climat urbain". La Météorologie, n.º 108 (2020): 093. http://dx.doi.org/10.37053/lameteorologie-2020-0022.

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Bien que ce fait soit peu connu, Joël Noilhan a commencé sa carrière non pas dans l'étude de la végétation, mais dans celle du climat urbain. Ses résultats de thèse sur les échanges radiatifs entre les différentes faces d'un bâtiment, le ciel et le sol sont encore utilisés comme hypothèses dans la plupart des modèles de canopée urbaine, comme celui développé au CNRM, Town Energy Balance (TEB). Joël a contribué dans les années 2000 à l'essor de la météorologie urbaine au CNRM. Il a notamment encouragé les collaborations internationales avec l'équipe canadienne du professeur Tim Oke, spécialiste mondial du climat urbain, et initié un volet expérimental dédié à l'urbain sur la ville de Marseille, lors de la campagne Escompte en 2001. This is not well known, but Joël Noilhan did not start his career by studying vegetation processes, but rather urban climate. His PhD results on radiative exchanges around a building still form the basis of radiative processes in most urban canopy models such as the Town Energy Balance (TEB) developed at CNRM. In the 2000s, he contributed to the urban climate studies at CNRM. He encouraged an international collaboration with the team of Tim Oke, in Canada, an international expert in urban climate. He also initiated an experimental component dedicated to urban environment over the city of Marseille, during the Escompte campaign in 2001.
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Maurel, Lionel. "Des communs positifs aux communs négatifs". Multitudes 93, n.º 4 (14 de diciembre de 2023): 56–61. http://dx.doi.org/10.3917/mult.093.0056.

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La notion de Communs s’est dans une grande mesure diffusée dans la littérature académique en France à partir des travaux de l’économiste Elinor Ostrom autour des Commons Pool Resources . Dans cette conception, les Communs sont toujours des éléments intrinsèquement marqués positivement, en tant qu’ils constituent des biens pourvus d’utilités venant satisfaire des besoins humains (réserves en eau, bois, ressources halieutiques, etc.). Cette vision a permis un temps une meilleure prise en compte des questions écologiques dans le champ de l’économie, en mettant en lumière des pratiques de gestion partagée pouvant contribuer, dans certaines conditions, à la durabilité des ressources. Mais elle est aussi fortement marquée par une perspective « environnementaliste » et « développementiste » peu adaptée à la situation ouverte par l’Anthropocène et les défis qui la caractérisent. Dans un monde marqué par l’urgence climatique, il importe sans doute de rompre avec l’approche « bucolique » des communs positifs pour envisager en tant que Communs négatifs non plus les choses suscitant un désir d’appropriation, mais celles que plus personne au contraire ne souhaite posséder (déchets, ruines industrielles). Penser les Communs au-delà de la ressource et de l’usage permet aussi de penser comme Communs négatifs des éléments dont l’abandon ou la limitation devient critique (énergies fossiles, plastique, viande, trafic aérien, etc.).
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AMADJI, Togbé Armel, Edmond Codjo ADJOVI, Jean GÉRARD, Jonathan BARÉS y Vincent HUON. "Étude des propriétés technologiques d’un composite bois-plastique élaboré au Bénin". BOIS & FORETS DES TROPIQUES 348 (5 de julio de 2021): 49–63. http://dx.doi.org/10.19182/bft2021.348.a36750.

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Au Bénin, les déchets issus de la transformation du bois sont très insuffisamment valorisés dans une perspective de réutilisation par l’industrie du bois. Les technologies de transformation de ces produits connexes, économiquement accessibles aux populations des pays en développement, constituent un domaine très peu abordé dans la littérature internationale. Dans le présent travail, un matériau constitué d’un mélange de sciure de bois de teck et de pâte de polystyrène recyclés, suivant une technologie simple à mettre en œuvre et de type low-tech, a été caractérisé. Les résultats obtenus ont montré que les propriétés du composite varient significativement avec la granulométrie de la sciure utilisée. La masse volumique apparente du matériau est comprise entre 686 à 826 kg/m3, son taux d’absorption d’eau est inférieur à 15 % et son taux de gonflement en épaisseur est inférieur à 5 % après 24 heures d’immersion. Une corrélation élevée a été observée entre ses propriétés physiques et sa porosité qui varie de 34 et 43 % suivant la granulométrie des sciures de bois utilisées. Le composite présente un module d’élasticité en traction compris entre 582 à 1 057 MPa, une résistance en traction comprise entre 2 et 3 MPa et un coefficient de Poisson variant de 0,14 à 0,24. En compression, son module d’élasticité varie entre 270 à 470 MPa et sa résistance entre 6 à 9 MPa. Une mise en œuvre du composite ainsi élaboré peut être envisagée en substitution du bois pour des éléments faiblement chargés comme des pièces de coffrage de construction légère.
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Claudia Mejía Gil, Maria y Claudia Puerta Silva. "Consumo responsable y configuración de ciudadanías proambientales". Regions and Cohesion 8, n.º 1 (1 de marzo de 2018): 77–106. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2018.080105.

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Resumen
*Full forum is in SpanishEnglish abstract:Increased consumption of goods and services has contributed to environmental crises. Responsible consumption movements and the factors that contribute to the formation of pro-environmental behaviors have emerged in the Global North. Few studies have advanced in identifying the factors that aff ect the appropriation of pro-environmental practices in the Global South, specifically in cities of countries with emerging economies and fast urbanization. Through semi-structured interviews and non-participant observation conducted with 34 families from diff erent socioeconomic categories in Medellin, Colombia, we addressed the following questions: Do environmental concerns infl uence consumption and waste practices? What factors aff ect the appropriation of environmental practices? Although diff erent factors limit responsible consumption, the results of this study show that pro-environmental practices related to consumption and waste contribute to the formation of pro-environment citizenships.Spanish abstract:El aumento en el consumo de bienes y servicios ha contribuido a la crisis ambiental. Pocos estudios han avanzado en identificar factores que inciden en la apropiación de prácticas proambientales en el Sur Global, específi camente en ciudades de países con economías emergentes. Mediante observación no participante y entrevistas semiestructuradas a 34 familias de diferentes niveles socioeconómicos de Medellín, Colombia, abordamos las siguientes preguntas: ¿la preocupación ambiental infl uye en las prácticas de consumo y desecho? y ¿cuáles factores inciden en la apropiación de prácticas proambientales? A partir de los resultados identifi camos que, aunque hay más factores que limitan el consumo responsable, se puede argumentar que en las prácticas proambientales de consumo y desecho se observa la formación de ciudadanías proambientales.French abstract:L’augmentation de la consommation de biens et services a contribué à la crise environnementale. Pour le Nord Global, les mouvements de consommation responsable et les facteurs intervenant dans la formation de comportements pro-environnementaux ont été exposés dans la litt érature. En revanche, peu d’études ont avancé dans l’identifi cation des facteurs qui aff ectent l’appropriation des pratiques proenvironnementales dans les pays du Sud Global, en particulier dans des villes de pays à économie émergente et à urbanisation rapide. Grâce à des observations non participantes et à des entretiens semi-structurés avec 34 familles de diff érents niveaux socio-économiques de Medellin, en Colombie, nous abordons les questions suivantes : Les préoccupations environnementales infl uencent-elles les pratiques de consommation et de gestion des déchets ? et quels facteurs infl uent sur l’appropriation des pratiques environnementales chez les familles interviewés ? Sur la base des résultats, nous identifions que bien qu’il y ait plus de facteurs qui limitent la consommation responsable, on peut affi rmer que dans les pratiques de consommation et de déchets favorables à l’environnement, on observe la formation de citoyennetés pro-environnementales.
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Landrein, Philippe, Georges Vigneron, Jacques Delay, Patrick Lebon y Maurice Pagel. "Lithologie, hydrodynamisme et thermicité dans le système sédimentaire multicouche recoupé par les forages Andra de Montiers-sur-Saulx (Meuse)". Bulletin de la Société Géologique de France 184, n.º 6 (1 de noviembre de 2013): 519–43. http://dx.doi.org/10.2113/gssgfbull.184.6.519.

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AbstractDans le cadre du choix d’un site de stockage de déchets radioactifs de haute et moyenne activité à vie longue dans les argilites du Callovo-Oxfordien de Meuse/Haute-Marne, l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) a réalisé 3 forages (EST431, EST432 et EST433) à partir d’une plate-forme implantée sur la commune de Montiers-sur-Saulx (Meuse) en position centrale d’une zone d’environ 250 km2 dite ≪ zone de transposition ≫.Les objectifs principaux des investigations ont été d’apporter des éléments pour la localisation du stockage potentiel et compléter les connaissances sur les formations encaissantes de la couche hôte (Dogger, Oxfordien carbonaté et Kimméridgien) mais également sur les formations profondes du Lias et du Trias. Plus précisément, ces derniers objectifs sont destinés à (i) acquérir une meilleure compréhension du fonctionnement global du système hydrogéologique et des échanges verticaux entre les formations et (ii) d’évaluer les ressources géothermiques potentielles sur la zone.Au-delà des objectifs liés aux problématiques de l’Andra, le forage le plus profond (EST433) a été échantillonné et étudié par plusieurs équipes de recherche associées dans le programme TAPSS (Transferts actuels et passés dans un système sédimentaire aquifère – aquitard) afin de répondre à des problématiques qui leur étaient propre. Cet article présente les données nécessaires à l’interprétation des données acquises par ces équipes et à la publication de leurs travaux.Les trois forages ont majoritairement été forés en destructif à l’exception du Kimméridgien marneux et du toit de l’Oxfordien carottés de 141 à 264 m de profondeur, du Callovo-Oxfordien et du sommet du Dogger carottés de 526 m à 770 m de profondeur. Certains horizons du Lias et du Trias ont également été carottés ponctuellement. De nombreuses diagraphies ont été réalisées entre les phases de forage ainsi que deux diagraphies thermiques 9 mois après le forage. La concaténation des données issues des trois forages a permis d’établir le log stratigraphique de la série du Tithonien au toit de l’Olénékien.Les informations du forage profond EST433 améliorent la connaissance de l’épaississement progressif de la couche du Callovo-Oxfordien vers le nord-est de la zone de transposition ainsi que la constance lithologique de celle-ci tant en vertical qu’en horizontal. Les perméabilités mesurées dans cette formation sont du même ordre de grandeur que celles observées dans les autres forages de la zone de transposition. Dans le Dogger, les variations de la perméabilité de certains niveaux sont liées aux environnements de dépôt. Les formations du Lias et du Trias sont conformes à celles dé-duites des forages antérieurs à l’exception des Marnes irisées inférieures (Keuper inférieur) plus épaisses que prévues. Les profils sismiques et les corrélations entre forages montrent l’existence d’une gouttière à l’aplomb du forage EST433 où les formations du Keuper (Carnien et Norien) sont plus épaisses. Les résultats du forage EST433 montrent également que les faciès du Lias et du Trias supérieur et moyen sont très peu poreux et que seule la base du Trias moyen (toit du Buntsandstein) contient des niveaux aquifères. Mille mètres de série sans porosité notable séparent l’aquifère du Dogger de celui du Trias inférieur.L’aquifère supérieur du Buntsandstein présente en test, entre 1862 et 1887 m de profondeur, une production d’eau à 66°C avec une salinité d’environ 180 g/l. La transmissivité calculée pour cet intervalle est de 1,1 10−3 m2/s. En comparaison avec les installations géothermiques exploitant l’aquifère du Dogger en région parisienne, la température mesurée sur EST433 est de l’ordre des températures exploitées les plus basses, la salinité nettement plus élevée (6,5 à 35 g/l en région parisienne) et la transmissivité du même ordre. Ces caractéristiques ne présentant pas un caractère exceptionnel (en termes de ressource potentielle pour une exploitation géothermique) associées au caractère argilo-gréseux de l’aquifère pouvant influer négativement sur la productivité d’un ouvrage ne font pas du Buntsandstein une ressource géothermique attractive dans les conditions technologiques et économiques actuelles.
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Pujante González, Domingo. "Apertura: No hay palabras..." HYBRIDA, n.º 5(12/2022) (27 de diciembre de 2022): 3. http://dx.doi.org/10.7203/hybrida.5(12/2022).25813.

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Il me regarde. Parfois il murmure des mots que je ne comprends pas. Et puis il s’assoit sur le lit, et il rabat les couvertures. Il dit mon nom tout bas, tu dormais, mon amour ? Là il n’y a plus d’espoir, je sais que ça commence. J’ouvre les yeux sur le noir de la chambre qui peu à peu s’éclaire et dévoile le visage de papa. Il n’y a pas de mots pour ce qu’il me fait dans la chambre. Voix coupée, je ne pourrai jamais le dire. À moi seule je le dis pour ne pas me perdre de vue. Lori Saint-Martin (1999). Mon père, la nuit (p. 7). L’instant même. Nous voilà au troisième solstice d’hiver pour la revue HYBRIDA. J’ai eu la chance de passer mon anniversaire à Montréal, de recevoir l’automne aux couleurs changeantes, de savourer l’énergie du jaune, ma couleur préférée, décliné à l’infini : citron, cadmium, moutarde, ocre, auréolin, indien, de Naples, de Sienne, de Cambodge… L’Association Internationale des Études Québécoises, incarnée dans la précieuse figure de Suzie Beaulieu, a contribué à la réussite de ce séjour d’un mois à l’Université de Montréal, accueilli par une personne magnifique et généreuse, écrivaine prestigieuse à juste titre, Catherine Mavrikakis, qui venait de publier son dernier roman Niagara (2022), ainsi que par son entourage académique et familial, son frère Nicolas Mavrikakis, perspicace critique d’art ; son conjoint, l’insigne professeur de littérature Terry Cochran, et leur fille Loulou, toujours le sourire aux lèvres et aux yeux… Le mois d’octobre est spécialement animé du point de vue culturel à Montréal ce qui m’a permis de participer à une intense vie culturelle : nouvelles publications, activités théâtrales, expositions artistiques, cycles organisés par la cinémathèque québécoise (dont la superbe rétrospective sur l’œuvre du canadien Bruce LaBruce)… Je me suis plu à visiter les intéressantes librairies montréalaises toujours en ébullition. J’ai eu la chance d’entrer en contact direct avec le monde éditorial québécois qui connaît certainement un nouvel âge d’or, des maisons d’édition d’une longue tradition comme Gallimard, dont l’ancien directeur Rolf Puls m’a parlé de tant d’anecdotes littéraires en nous régalant avec des huîtres et des oursins des mers du Nord, et dont l’actuelle directrice générale, Florence Noyer, m’a ouvert également les portes. Tout comme les éditions du Boréal où je suis passé plusieurs fois, reçu magnifiquement par Jean Bernier, avec qui j’ai passé des moments d’intense complicité où j’ai pu partager la passion pour Marie-Claire Blais, qu’il connaît dans le moindre détail, et le deuil à cause de la disparition douloureuse, cet intense mois d’octobre, du jeune écrivain Simon Roy, qui était venu à Valence présenter son premier roman Ma vie rouge Kubrick (2014) ; ainsi que celle de Lori Saint-Martin quelques jours plus tard. Il me reste à mentionner la maison d’édition Héliotrope. Un vrai bijou. J’ai eu le privilège de partager quelques conversations littéraires et humaines de haut niveau et une belle promenade du côté du Mont Royal, avec une halte dans la petite pâtisserie du quartier portugais pour prendre un vrai café, avec sa directrice, écrivaine elle-aussi, Olga Duhamel-Noyer, une âme sœur, qui dirige cette maison respirant sans aucun doute un air nouveau, fortement stimulant. Ma valise était donc bien pleine au retour à Valence et j’aurai de quoi lire dans les prochains mois. Tout cela m’a permis de rencontrer, parfois intensément, dans divers contextes, plusieurs écrivain·e·s, tous les âges confondus, dont je signalerai, par ordre alphabétique, Martine Audet, Arianne Bessette (écrivaine discrète et sensible avec qui j’ai connecté immédiatement), Lula Carballo (« ma Lula », mon double), David Clerson, Pierre-­André Doucet (charmant auteur et musicien acadien spécialement remarquable), Clara Dupuis-Morency, Benjamin Gagnon Chainey, Julien Guy-Béland (personne exceptionnelle, engagée, et écrivain percutant), Monique Proulx, que j’ai reçue à Valence et que j’apprécie énormément comme écrivaine et comme personne, avec qui j’ai partagé des croissants et de la confiture faite maison sur son balcon en regardant les arbres perdre leurs feuilles lorsqu’elle me dédicaçait son dernier roman Enlève la nuit (2022) ; et, bien entendu, Lori Saint-Martin. Je ne voudrais pas oublier le professeur de l’Université de Montréal Alex Noël, qui s’intéresse à la littérature québécoise récente et à la mémoire queer, et qui m’a fait découvrir le travail de l’artiste multidisciplinaire canadienne, originaire de l’île Maurice, Kama La Mackerel et le professeur espagnol de l’Université du Québec à Montréal Antonio Domínguez Leiva, écrivain lui-aussi, dont j’avais perdu la trace et avec qui je partage bien des intérêts littéraires autour du corps, de la monstruosité et du « panique ». Une dernière mention spéciale pour deux danseurs : Francis Paradis, personne instruite et empathique qui est restée tout le temps à mon écoute et m’a fait découvrir des lieux remarquables ; et, enfin, le danseur tunisien Achraf El Abed, en asile politique à Montréal à cause des persécutions LGBT dans son pays, n’ayant pas pu venir à Valence pour ces raisons lors du Colloque Queer Maghreb que nous avons organisé en juin 2022. Il a dansé pour nous en privé chez moi dans le quartier du Red Light de Montréal, pas loin de l’emblématique Café Cléopâtre, le jour de mon anniversaire, en compagnie de ma collègue et amie Adela Cortijo, qui était venue pour l’occasion. Je n’oublierai jamais ce moment magique. Merci à tous et à toutes pour avoir contribué à rendre ce séjour montréalais si spécial et si riche dans tous les sens. Comme je l’annonçais, nous avons perdu Lori Saint-Martin, excellente professeure, traductrice et écrivaine canadienne, ayant choisi le français comme langue d’asile et de refuge, d’identité réinventée, et surtout personne proche et généreuse, disparue dans la Seine, subitement. Des ombres spectrales ont envahi mon cœur et mes pensées à cause de ce destin trop funeste, trop tragique, trop romanesque, tellement j’ai envie de ne pas y croire… et, pourtant, Lori n’est plus là. Juste un dernier message sur WhatsApp quelques jours avant l’hécatombe : « Aquí todo bien » (« tout va vient ici »). Elle adorait l’espagnol, sa nouvelle demeure, sa nouvelle passion. Lori, mon amie, tu as troublé mon âme et laissé un grand vide difficile à combler. Je n’ai que des mots de gratitude envers toi. Et, pourtant, la vie continue à couler, elle coule et coule… comme les larmes des mères qui perdent leurs enfants dans toutes les guerres de la planète. Cette planète Terre qui pleure de plus en plus fort pour que l’on prenne soin d’elle, pour que l’on développe une conscience écologique efficace et durable… Temps catastrophiques, oui… excessifs, oui… scandaleux, oui… Et, pourtant, temps de Saturnales et de Noël, de fêtes, de chants et de vœux, de décorer les maisons, d’allumer les bougies et d’offrir des cadeaux, de rêves de santé, de paix et d’amour… tellement on a besoin de diluer les tensions que l’on ressent ; temps d’apaiser nos esprits… de se ressourcer, de reprendre haleine… de se projeter dans un meilleur avenir… malgré… Revenons à nos moutons… Le Dossier central de ce cinquième numéro de la revue HYBRIDA, coordonné par Fabio Libasci, vise à s’interroger sur les multiples enjeux de la notion d’extrême, que ce soit du point de vue chronologique que du point de vue conceptuel. En effet, l’expression « extrême contemporain », étant en perpétuel déplacement, reste spécialement attirante mais problématique, depuis sa création attribuée à Michel Chaillou, à la toute fin des années 80 du siècle dernier. On assisterait, de nos jours, à une « deuxième génération » de l’extrême contemporain. On pourrait donc l’actualiser pour faire référence aux productions littéraires et culturelles récentes au sens large. Du point de vue thématique, l’extrême est vite associé à la notion de limite, de démesure, voire de violence. En ce sens, force est de constater une tendance et une présence des esthétiques de rupture et des formes de l’excès chez des auteur·e·s contemporain·e·s, plus ou moins jeunes, ce qui nous a menés à nous pencher sur les usages et, peut-être les abus, de cette notion poreuse et changeante. Ce Dossier est composé de quatre articles venus de Côte d’Ivoire, de Finlande et de France. Ils abordent l’œuvre des écrivain·e·s Azo Vauguy, Koffi Kwahulé et Hélène Cixous et des cinéastes tels qu’Anne Fontaine, Christopher Doyle ou Julien Abraham. Dans la section Mosaïque, nous publions quatre articles très intéressants également. Hassna Mabrouk, de l’Université Chouaïb Doukkali (Maroc), en s’appuyant sur le révisionnisme historique proposé par les études postcoloniales et subalternes, s’empare de la figure historique de l’explorateur et interprète du début du XVIe siècle Mostafa Al-Azemmouri ou Estevanico, connue essentiellement en Europe sous l’angle de la relation de voyage de Cabeza de Vaca, trop eurocentrée, pour y opposer d’autres représentations de l’explorateur comme celle du personnage Al-Azemmouri qui apparaît dans le roman de Kebir M. Ammi, Les Vertus immorales (2009) où les représentations artistiques qui perdurent dans la ville marocaine d’Azzemmour où il est né. Ahmed Aziz Houdzi, de l’Université Chouaïb Doukkali également, analyse les transformations identitaires du sujet diasporique par rapport aux événements historiques dans le contexte français marqué par les attentats terroristes qui ont eu lieu à Paris en 2015. Il fait une fine lecture de Ce vain combat que tu livres au Monde (2016) de Fouad Laroui où le personnage principal se débat entre le désir d’intégration dans la société laïque et la tentation intégriste incarnée par l’État islamique. Lourdes Rubiales Bonilla de l’Université de Cadix (Espagne) se penche sur « l’affaire Batouala ». Dans son article, elle analyse avec précision les clés de la réception et de la diffusion dans la presse du moment du Prix Goncourt de 1921 octroyé au roman Batouala. Véritable roman nègre de René Maran. Ainsi, elle s’efforce de démontrer les mécanismes de la censure pour essayer de neutraliser le discours politique de l’auteur. Enfin, Diana Requena Romero de l’Université de Valence (Espagne) revient sur la problématique liée à l’étude des personnages féminins dans l’œuvre de Boris Vian. Pour ce faire, elle prend un corpus peu étudié qui est celui des nouvelles de l’auteur afin d’y déceler les processus de métamorphose du corps et les images de l’hybridation de la femme-animal située dans des espaces intermédiaires. Dans la section Traces, plus créative, nous publions trois contributions. Nous avons l’honneur de publier un texte fragmentaire bilingue (en français et en espagnol) de l’écrivaine québécoise, originaire de l’Uruguay, Lula Carballo intitulé restos de barrios (« des restes de quartiers ») où les bribes du passé se mélangent à la rupture du discours à la recherche de nouvelles voies d’expression littéraire. Son premier roman Créatures du hasard (2018) a été spécialement apprécié par la critique. Elle a aussi publié l’album illustré Ensemble nous voyageons (2021), co-écrit avec Catherine-Anne Laranjo et illustré par l’artiste Kesso. Carballo explore avec délicatesse et subtilité la mémoire liée aux souvenirs d’enfance et d’adolescence dans un contexte social spécialement marqué par la pauvreté et la migration, ainsi que les hybridations culturelles et la quête identitaire guidée par l’émotion et par un clair positionnement féministe aux côtés des minorités. Alexandre Melay nous offre [Timescapes], un document photographique présenté par l’auteur où il met en valeur ses préoccupations environnementales et nous fait partager son regard engagé face à « l’impossibilité du paysage » et « l’implacable déconstruction structuraliste du sujet ». Ces photographies en noir en blanc, sorte de cartographie de villes grises, polluées, envahies par les déchets et les éléments inhospitaliers, à l’ère du « Capitalocène », constituent un bel exemple de l’« extrême urbain contemporain ». Enfin, Natalia L. Ferreri de l’Université Nationale de Cordoba et Francisco Aiello de l’Université Nationale de Mar del Plata (toutes deux en Argentine) ont eu la générosité de choisir notre revue pour publier un long entretien en espagnol avec l’écrivaine française (née en Argentine en 1968) Laura Alcoba intitulé « ¿Para qué sirven las historias ? » (« À quoi servent les histoires ? »). Après l’évocation de son sixième et dernier roman intitulé Par la forêt (2022) où la narratrice évoque des expériences traumatiques telles que l’infanticide, le suicide et l’exil, Ferreri et Aiello passent en revue, d’une manière savante et subtile en même temps, les questions essentielles qui traversent l’écriture d’Alcoba où le geste de la traduction, la langue maternelle et la matière des histoires occupent une place prépondérante. Nous inaugurons la section Éventail, où nous voudrions, par le biais des recensions ou des comptes rendus, aérer et diffuser des publications de recherche ou de création proches des intérêts et des perspectives qui animent notre revue. En ce sens, nous publions l’intéressante et complète recension de Martine Renouprez de l’Université de Cadix (Espagne) sur le livre de Laurence Hansen-Love (2022), Planète en ébullition. Écologie, féminisme et responsabilité. Notre revue commence à décoller, à être indexée, répertoriée, présente un peu partout dans le monde grâce au grand intérêt démontré particulièrement par les chercheur·e·s africain·e·s. Un grand merci à vous. Bonne lecture et rendez-vous en juin 2023 pour questionner les « frontières » dans un Dossier intitulé LIMES. Sol invictus.
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GUY, G. y L. FORTUN-LAMOTHE. "Avant-propos". INRAE Productions Animales 26, n.º 5 (19 de diciembre de 2013): 387–90. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.5.3167.

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Ce numéro de la revue INRA Productions Animales contient un dossier consacré aux dernières avancées de la recherche sur le foie gras. En effet, la démocratisation de la consommation de ce produit haut de gamme a été permise notamment par les efforts de recherche et développement sur l’élevage des palmipèdes à foie gras et la maîtrise de la qualité du produit. Ce dossier est l’occasion de faire en préalable quelques rappels sur cette belle histoire ! Un peu d’histoire La pratique du gavage est une tradition très ancienne, originaire d’Egypte, dont les traces remontent à 2 500 avant JC. Elle avait pour objectif d’exploiter la capacité de certains oiseaux à constituer des réserves énergétiques importantes en un temps court pour disposer d’un aliment très riche. Si les basreliefs datant de l’ancien empire égyptien attestent de la pratique du gavage, il n’existe pas de preuves que les égyptiens consommaient le foie gras ou s’ils recherchaient la viande et la graisse. Ces preuves sont apparues pour la première fois dans l’empire romain. Les romains gavaient les animaux avec des figues et pour eux le foie constituait le morceau de choix. Le nom de jecur ficatum, signifiant « foie d’un animal gavé aux figues », est ainsi à l’origine du mot foie en français. La production de foie gras s’est développée dans le Sud-ouest et l’Est de la France aux XVIIe et XVIIIe siècles avec le développement de la culture du maïs. Le foie gras est aujourd’hui un met inscrit au patrimoine culturel et gastronomique français (article L. 654-27-1 du code rural défini par la Loi d’Orientation Agricole de 2006). Le contexte de la production de foie gras Avec près de 72% de la production mondiale en 2012, la France détient le quasi monopole de la production de foie gras. Les autres pays ayant des productions significatives sont la Hongrie et la Bulgarie en Europe Centrale, avec environ 10% pour chacun de ces pays, mais aussi l’Espagne avec 3% de la production. L’Amérique du nord et la Chine représentent les deux autres pôles de production les plus significatifs, mais avec moins de 2% du marché. La production française a connu un essor considérable, sans doute le plus important de toutes les productions agricoles, passant de 5 880 tonnes en 1990 à plus de 19 000 tonnes en 2012. A l’origine, le foie gras était principalement obtenu par gavage des oies, longtemps considérées comme l’animal emblématique de cette production. Aujourd’hui, le canard mulard, hybride d’un mâle de Barbarie (Cairina Moschata) et d’une cane commune (Anas Platyrhynchos), est plus prisé (97% des palmipèdes gavés en France). En France, l’oie a vu de ce fait sa part relative pour la production de foie gras diminuer, et c’est la Hongrie qui contrôle 65% de la production mondiale de foie gras d’oie. Toutefois, cette espèce ne représente que 10% de la production mondiale. La France est également le principal pays consommateur de foie gras avec 71% du total, l’Espagne se classant au second rang avec environ 10%. Compte tenu de son image de produit de luxe et d’exception, le foie gras est consommé un peu partout dans le monde lors des repas de haute gastronomie. Les grandes avancées de connaissance et l’évolution des pratiques d’élevage L’amélioration des connaissances sur la biologie et l’élevage des palmipèdes à foie gras a permis de rationnaliser les pratiques d’élevage et d’améliorer la qualité du produit. Plusieurs laboratoires de recherche et structures expérimentales, ayant leurs installations propres et/ou intervenant sur le terrain, ont contribué à l’acquisition de ces connaissances : l’INRA avec l’Unité Expérimentale des Palmipèdes à Foie Gras, l’UMR Tandem, le Laboratoire de Génétique Cellulaire, la Station d’Amélioration Génétique des Animaux et l’UR Avicoles, l’Institut Technique de l’AVIculture, la Ferme de l’Oie, le Centre d’Etudes des Palmipèdes du Sud Ouest, le LEGTA de Périgueux, l’ENSA Toulouse, l’ENITA Bordeaux et l’AGPM/ADAESO qui a mis fin en 2004 à ses activités sur les palmipèdes à foie gras. Aujourd’hui ces structures fédèrent leurs activités dans un but de rationalité et d’efficacité. Les avancées des connaissances et leur transfert dans la pratique, associés à une forte demande du marché, sont à l’origine de l’explosion des volumes de foie gras produits. Ainsi, la maîtrise de la reproduction couplée au développement de l’insémination artificielle de la cane commune et à la sélection génétique (Rouvier 1992, Sellier et al 1995) ont permis la production à grande échelle du canard mulard adapté à la production de foie gras. En effet, ses géniteurs, le mâle de Barbarie et la femelle Pékin, ont fait l’objet de sélections spécifiques basées sur l’aptitude au gavage et la production de foie gras de leurs descendants. La connaissance des besoins nutritionnels des animaux et le développement de stratégies d’alimentation préparant les animaux à la phase de gavage ont également été des critères déterminants pour la rationalisation d’un système d’élevage (Robin et al 2004, Bernadet 2008, Arroyo et al 2012). La filière s’est par ailleurs structurée en une interprofession (le Comité Interprofessionnel du Foie Gras - CIFOG) qui soutient financièrement des travaux de recherches et conduit des actions (organisation de salons du foie gras par exemple) visant à rendre accessibles toutes les avancées de la filière. Ainsi, l’amélioration du matériel d’élevage (gaveuse hydraulique et logement de gavage) a engendré des gains de productivité considérables (Guy et al 1994). Par exemple, en 20 ans, la taille d’une bande de gavage est passée de deux cents à mille individus. Enfin, la construction de salles de gavage, dont l’ambiance est parfaitement contrôlée autorise désormais la pratique du gavage en toute saison. Des études ont aussi permis de déterminer l’influence des conditions d’abattage et de réfrigération sur la qualité des foies gras (Rousselot-Pailley et al 1994). L’ensemble de ces facteurs a contribué à ce que les possibilités de production soient en cohérence avec la demande liée à un engouement grandissant pour le foie gras. Les pratiques d’élevage actuelles Aujourd’hui, le cycle de production d’un palmipède destiné à la production de foie gras comporte deux phases successives : la phase d’élevage, la plus longue dans la vie de l’animal (11 à 12 semaines chez le canard ou 14 semaines chez l’oie) et la phase de gavage, d’une durée très courte (10 à 12 jours chez le canard ou 14 à 18 jours chez l’oie). La phase d’élevage se décompose elle même en trois étapes (Arroyo et al 2012). Pendant la phase de démarrage (de 1 à 4 semaines d’âge) les animaux sont généralement élevés en bâtiment clos chauffé et reçoivent à volonté une alimentation granulée. Pendant la phase de croissance (de 4 à 9 semaines d’âge), les animaux ont accès à un parcours extérieur. Ils sont nourris à volonté avec un aliment composé de céréales à 75% sous forme de granulés. La dernière phase d’élevage est consacrée à la préparation au gavage (d’une durée de 2 à 5 semaines) grâce à la mise en place d’une alimentation par repas (220 à 400 g/j). Son objectif est d’augmenter le volume du jabot et de démarrer le processus de stéatose hépatique. Pendant la phase de gavage les animaux reçoivent deux (pour le canard) à quatre (pour l’oie) repas par jour d’une pâtée composée à 98% de maïs et d’eau. Le maïs est présenté soit sous forme de farine (productions de type standard), soit sous forme d’un mélange de graines entières et de farine, soit encore sous forme de grains modérément cuits (productions traditionnelles ou labellisées). En France, on distingue deux types d’exploitations. Dans les exploitations dites en filière longue et de grande taille (au nombre de 3 000 en France), les éleveurs sont spécialisés dans une des phases de la production : éleveurs de palmipèdes dits « prêt-à-gaver », gaveurs ou éleveurs-gaveurs. Ce type de production standard est sous contrôle d’un groupe ou d’une coopérative qui se charge des opérations ultérieures (abattage, transformation, commercialisation ou diffusion dans des espaces de vente à grande échelle). Il existe également des exploitations en filière courte qui produisent les animaux, transforment les produits et les commercialisent directement à la ferme et qui sont généralement de plus petite taille. Ces exploitations « fermières » ne concernent qu’une petite part de la production (10 à 15%), mais jouent un rôle important pour l’image de production traditionnelle de luxe qu’elles véhiculent auprès des consommateurs. Pourquoi un dossier sur les palmipèdes à foie gras ? Au-delà des synthèses publiées précédemment dans INRA Productions Animales, il nous a semblé intéressant de rassembler et de présenter dans un même dossier les avancées récentes concernant la connaissance de l’animal (articles de Vignal et al sur le séquençage du génome du canard et de Baéza et al sur les mécanismes de la stéatose hépatique), du produit (articles de Théron et al sur le déterminisme de la fonte lipidique du foie gras à la cuisson et de Baéza et al sur la qualité de la viande et des carcasses), ainsi que les pistes de travail pour concevoir des systèmes d’élevage innovants plus durables (article de Arroyo et al). L’actualité et les enjeux pour demain La filière est soumise à de nombreux enjeux sociétaux qui demandent de poursuivre les efforts de recherche. En effet, pour conserver son leadership mondial elle doit rester compétitive et donc maîtriser ses coûts de production tout en répondant à des attentes sociétales et environnementales spécifiques telles que la préservation de la qualité des produits, le respect du bien-être animal ou la gestion économe des ressources. Ainsi, la production de foie gras est parfois décriée eu égard à une possible atteinte au bien-être des palmipèdes pendant l’acte de gavage. De nombreux travaux ont permis de relativiser l’impact du gavage sur des oiseaux qui présentent des prédispositions à ce type de production : la totale réversibilité de l’hypertrophie des cellules hépatiques (Babilé et al 1998) ; l’anatomie et la physiologie des animaux de même que l’absence de mise en évidence d’une élévation du taux de corticostérone (considéré comme marqueur d’un stress aigu) après l’acte de gavage (Guéméné et al 2007) et plus récemment la mise en évidence de l’aptitude à un engraissement spontané du foie (Guy et al 2013). Le conseil de l’Europe a toutefois émis des recommandations concernant le logement des animaux qui préconisent, la disparition des cages individuelles de contention des canards pendant le gavage au profit des cages collectives. Par ailleurs, il recommande la poursuite de nouvelles recherches pour développer des méthodes alternatives au gavage. Parallèlement, à l’instar des autres filières de productions animales, la filière foie gras doit aussi maîtriser ses impacts environnementaux (voir aussi l’article d’Arroyo et al). Les pistes de recherches concernent prioritairement la maîtrise de l’alimentation, la gestion des effluents et des parcours d’élevage. Il reste donc de grands défis à relever pour la filière foie gras afin de continuer à proposer un produitqui conjugue plaisir et durabilité.Bonne lecture à tous !
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DONNARS, C., P. CELLIER y J. L. PEYRAUD. "Nouvelles de la recherche : expertise sur les flux d’azote liés aux élevages". INRAE Productions Animales 25, n.º 4 (2 de octubre de 2012): 389–92. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.4.3226.

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Une expertise scientifique collective conduite par l’Inra (INRA 2012) pointe l’importance des flux d’azote liés aux activités d’élevage et identifie des leviers pour limiter la pression sur l’environnement. Depuis une vingtaine d’années, les pollutions azotées font l’objet de diverses législations et plans d’action dans le cadre des politiques relatives à la qualité des eaux, de l’air et des écosystèmes. La transposition de la directive «Nitrates» (12 décembre 1991) fait actuellement l’objet d’un contentieux avec la commission européenne. C’est dans ce contexte que les ministères français en charge de l’Agriculture et de l’Ecologie ont sollicité l’Inra pour dresser un bilan de l’état des connaissances scientifiques sur les flux d’azote en élevage et leur devenir. L’objectif était de mettre à disposition des décideurs et des acteurs publics et privés les connaissances scientifiques actualisées et d’identifier des options permettant de réduire les pressions de l’azote sur l’environnement. 1/LA MÉTHODE D’EXPERTISE SCIENTIFIQUE COLLECTIVELe travail d’expertise a été porté par un collectif de 22 experts. Deux tiers d’entre eux appartiennent à l’Inra, un tiers à d’autres organismes de recherche (Irstea, CNRS, universités) dont deux experts des Pays-Bas (WUR) et un du Canada (Agriculture et Agroalimentaire Canada). Les sciences sociales ont fourni un quart de l’effectif d’experts, la zootechnie et l’approche systémique des systèmes d’élevage 40% et le complément regroupe des spécialistes des cycles biogéochimiques et de l’agronomie. La méthode a consisté à dresser un état des lieux critique des connaissances scientifiques publiées. Quelque 1360 références bibliographiques (2900 auteurs) ont été sélectionnées parmi les articles les plus récents (80% des sources sont postérieures à 1998) et relatifs ou transposables au cadre géographique français. L’analyse a privilégié l’échelle de l’exploitation agricole car c’est l’unité de référence des politiques agricoles et environnementales et des actions agronomiques. Cependant les informations scientifiques portent souvent sur un niveau infra : l’animal, l’atelier d’élevage, la parcelle, le bâtiment, la zone de stockage, etc., ou sur un niveau supra : le bassin versant, le paysage, les statistiques et modélisations nationales et internationales. Ces différents niveaux d’information ont permis d’approcher les variations entre productions et celles liées aux pratiques agricoles. 2 / L’EXPERTISE A MIS EN AVANT LE RÔLE MAJEUR DE L’ÉLEVAGE DANS LES FLUX D’AZOTE ET LES IMPACTS POTENTIELS 2.1 / Les flux d’azote en élevage et les fuites vers l’environnement sont élevésL’élevage utilise plus des trois quarts des quantités d’azote entrant dans les systèmes agricoles. Mais l’efficience, c’est-à-dire le rapport entre les sorties valorisées et les entrées d’azote, calculée au niveau de l’animal est globalement faible : souvent beaucoup moins de la moitié de l’azote ingéré se retrouve sous forme de protéines consommables, lait, œufs et viande. A l’échelle de l’exploitation d’élevage, une part de l’azote excrété dans les déjections est recyclée avec les effluents mais l’efficience reste néanmoins généralement inférieure à 50%. Le reste de l’azote se disperse dans l’environnement. L’élevage contribue ainsi pour environ la moitié aux pertes nationales de nitrates vers les eaux, et pour plus des trois quarts aux émissions nationales atmosphériques azotées, notamment sous forme d’ammoniac (et jusqu’à 90% si on tient compte du fait qu’une grande partie des engrais industriels est employée sur les cultures utilisées pour produire des aliments du bétail). L’azote se trouve de ce fait à la croisée de préoccupations croissantes en termes de compétitivité des filières animales et d’impacts sur l’environnement et sur la santé humaine. Ces impacts ont été récemment décrits dans une expertise européenne (European Nitrogen Assessment 2011). Ils interviennent au niveau de l’écosystème environnant (dépôts de NH3), de la région (NH3, NO3 -) et plus globalement dans le changement climatique (émissions de N2O). 2.2 / La question de l’azote ne se réduit pas à celles du nitrate, les émissions de NH3 constituent un enjeu fort Alors qu’en France, la question du nitrate a longtemps focalisé les débats, dans certains pays d’Europe du Nord, l’ammoniacest aussi de longue date au centre des préoccupations. D’abord étudié pour son rôle dans l’acidification et l’eutrophisation des milieux, l’ammoniac est aujourd’hui examiné dans le cadre de la pollution de l’air par les particules. Au niveau national, le premier contributeur d’émissions d’ammoniac est l’élevage bovin. 2.3 / Risques et impacts dépendent aussi de la sensibilité des territoires et de leur capacité d’épurationLes teneurs en nitrate des eaux ne dépendent pas seulement du niveau de surplus des bilans azotés mais aussi du climat, des types de sol, de la topographie et des modes d’occupation des sols : densité animale, part des terres agricoles dans les utilisations totales des surfaces, importance des prairies permanentes, etc. La présence majoritaire de prairies au sein des territoires réduit les risques de fuites de nitrate et d’émissions d’ammoniac. 3/LES FLUX D’AZOTE SONT AUSSI DÉTERMINÉS PAR DES CONSIDÉRATIONS ÉCONOMIQUES ET JURIDIQUES3.1 / La concentration spatiale des élevages a un rôle déterminant dans les impacts des pollutions azotéesLes plus fortes pressions azotées se situent dans les territoires de l’Ouest qui combinent productions de ruminants et de monogastriques. Les quantités d’azote contenues dans les effluents y dépassent parfois largement les capacités d’absorption des surfaces agricoles. Les territoires d’élevage plus extensifs connaissent des pressions azotées faibles. Cette hétérogénéité s’explique par la concentration géographique des filières animales, résultant principalement de facteurs économiques dont les moteurs relèvent des économies d’échelle et des économies d’agglomération qui sont liées à l’intensification et à la spécialisation des élevages ainsi qu’à leur concentration territoriale. La littérature scientifique pointe la difficulté de sortir d’une telle trajectoire, notamment parce que le fonctionnement technique et économique des acteurs des filières (producteurs d’intrants, éleveurs, transformateurs) est étroitement dépendant. 3.2 / L’encadrement juridique n’a pas permis d’atteindre les objectifs environnementaux La réglementation française a abouti à une multiplicité de zonages auxquels sont dédiés des normes, obligations ou programmes d’action volontaire. L’architecture d’ensemble est confuse et ses résultats critiqués de longue date. Parmi les difficultés rencontrées, la littérature pointe i) le caractère diffus des pollutions, qui, à la différence d’autres pays, n’a pas incité en France àune responsabilisation individuelle des éleveurs, ii) l’intégration de préoccupations économiques et sociales dans les politiques environnementales, iii) le suivi des objectifs environnementaux confié aux acteurs du développement agricole et les échelles administratives peu pertinentes vis-à-vis du réseau hydrographique. Enfin, la multiplicité des formes de pollution azotée pose la question de la cohérence d’ensemble des politiques, notamment entre les critères de la directive «Nitrates» et ceux la Convention de Genève sur la pollution atmosphérique (1979). 4/DE NOMBREUSES PISTES DE PROGRÈS EXISTENT QUI ENGAGENT PLUS OU MOINS EXPLOITANTS AGRICO- LES, TERRITOIRES ET FILIÈRES D’ÉLEVAGE4.1 / Améliorer les pratiques à l’échelle de l’exploitationLa littérature fournit de nombreuses pistes d’actions pour limiter les pertes d’azote dans l’exploitation (figure 1). Il est encore possible d’optimiser la nutrition azotée des animaux, cependant les gains escomptés sont modestes en regard des enjeux. La maîtrise de la chaîne de gestion des effluents ouvre plus de marges de manœuvre pour préserver l’azote organique et réduire les achats d’engrais minéraux. En effet, selon les modalités de gestion des effluents, les fuites vers l’environnement varient de 30 à 75% de l’azote rejeté par les animaux. Des innovations sont déjà disponibles pour le stockage et l’épandage, même si les incertitudes sur les facteurs de variation des émissions sont encore grandes. Il est enfin démontré que développer les prairies à base de légumineuses, les cultures intermédiaires pièges à nitrate (Cipan) et ajuster les rotations réduit les risques de lixiviation du nitrate. A l’échelle des systèmes, les modes de production à bas intrants (moins de fertilisants et d’aliments riches en protéines) améliorent l’efficience de l’azote et limitent donc les pertes vers l’environnement. Les indicateurs de type bilan d’azote à l’échelle de l’exploitation et de ses sous-systèmes (troupeau, gestion des effluents, sols et cultures) sont des outils adaptés pour identifier les sources d’inefficacité et rechercher les voies d’amélioration les mieux adaptées localement. De nombreux autres indicateurs approchent les niveaux d’émissions, de pollution ou les impacts, mais ne sont pas toujours d’usage facile. pour le document complet voir le pdf https://www6.inrae.fr/productions-animales/content/download/6365/88149/version/1/file/nouvelles+de+la+recherche.pdf
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Carvalho, Fanny Islana de Lima, Maria Cristina Rodrigues Halmeman y Felipe Matos dos Santos Lerco. "Analyse de l’efficacité énergétique de la bibliothèque municipale de Campo Mourão-PR : paramètres du programme national de labellisation (RTQ-C)". Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento, 15 de octubre de 2021, 43–62. http://dx.doi.org/10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/ingenierie-de-lenvironnement-fr/bibliotheque-municipale.

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Le secteur de la construction civile, responsable des impacts environnementaux tels que la production de déchets, la consommation d’eau et d’énergie, a le défi actuel d’apporter l’efficacité énergétique dans le chantier de construction et l’environnement post-construit. Ainsi, en matière de consommation énergétique, INMETRO a développé un programme de labellisation visant à classer l’efficacité énergétique des équipements électriques mais aussi des bâtiments. Il est vérifié que les bâtiments publics sont tenus d’obtenir le Label National d’Economie d’Energie (ENCE). Compte tenu de ce qui précède, la question est de savoir comment mesurer l’efficacité énergétique des bâtiments publics, les rendre énergétiquement adéquats, et ainsi répondre aux besoins de l’utilisateur, offrant confort environnemental et économie. L’objectif du travail était de simuler l’obtention du label ENCE Geral et de présenter le niveau d’efficacité énergétique de la bibliothèque municipale de Campo Mourão-PR. La Méthode Prescriptive, établie par le Règlement de Qualité Technique pour le Niveau d’Efficacité Énergétique des Bâtiments Commerciaux, de Services et Publics (RTQ-C) a été utilisée. Trois systèmes de construction ont été analysés : Enveloppe, Système d’éclairage et Système de climatisation.En conséquence, le bâtiment à l’étude a présenté une cote d’efficacité de niveau C, sur une échelle de A à E, avec A étant très efficace et E peu efficace. Il est conclu que le bâtiment n’offre pas de confort aux utilisateurs, en plus d’une forte consommation d’énergie. Cependant, il est possible d’adopter des mesures qui peuvent aider à optimiser le niveau d’efficacité énergétique du site.
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Guechchati, Rahma, Mohammed Amine Moussaoui, Ahmed Mezrhab y Abdelhamid Mezrhab. "Simulation de l’effet de l’isolation thermique des bâtiments Cas du centre psychopédagogique SAFAA à Oujda". Journal of Renewable Energies 13, n.º 2 (25 de octubre de 2023). http://dx.doi.org/10.54966/jreen.v13i2.191.

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Le but de cet article, est l’étude thermique et énergétique du centre psychopédagogique ‘SAFAA’ qui se situe dans la ville d’Oujda (Maroc). A ce propos, des simulations ont été effectuées à l’aide du logiciel de simulation du comportement thermique en régime dynamique ‘TRNSYS 16’ avec le modèle numérique type 56. Ce projet vise l’introduction des matériaux isolants dans un bâtiment afin d’améliorer le confort thermique et de réduire l’énergie consommée. Diverses solutions ou variantes ont été proposées, qui permettent de faire un choix pertinent assurant un meilleur confort thermique de cette institution tout en étant très peu gourmant en énergie.
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Leyo, Idriss Hamidou, Zakari Moussa Ousman, Fréderic Francis y Rudy Caparros Megido. "Techniques de production d’asticots de mouches domestiques (Musca domestica L. 1758) pour l’alimentation des volailles, synthèse bibliographique." Tropicultura, n.º 2 (2021). http://dx.doi.org/10.25518/2295-8010.1813.

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L’alimentation de la volaille nécessite un apport essentiel en protéine. Ces protéines sont introduites aux animaux à travers des ingrédients alimentaires comme les légumes à graines et leurs tourteaux (arachide, soja, etc.), les farines de poisson, etc. Ces sources protéiques bien qu’étant indispensables en alimentation de la volaille, sont assujetties à une flambée de prix et sont peu ou pratiquement non durables. Les asticots des mouches constituent une solution durable en alimentation animale mais sont classées dans les sources méconnues de protéines animales en Afrique de manière générale et au Niger en particulier. La production de ces asticots n’est pas onéreuse et n'implique pas pour le moment une compétition alimentaire avec l’alimentation humaine. Les asticots des mouches domestiques (Musca domestica L. 1758) et des mouches soldats noires (Hermetia illucens L. 1758) sont privilégiés en raison de la facilité de leur production et de l’importance de leur biomasse. Les larves de ces deux types de mouches sont souvent produites avec des déchets de toute nature (substrats) disponibles gratuitement ou cédés dans le cas marchand à un prix dérisoire. Les compositions chimiques de ces asticots sont similaires voire meilleures que celles des ingrédients alimentaires conventionnels utilisés en alimentation avicole, et leur utilisation dans l’alimentation de ces volailles induit de bonnes performances zootechniques aux animaux. En plus de la protéine, le processus de production d’asticots permet d’un coté de recycler les déchets organiques qui constituent un véritable problème environnemental et de l’autre côté il permet de générer un résidu biofertilisant riche en nutriment qui peut être valorisé en agriculture. Plusieurs études ont montré qu’il n’a pas de dans danger sanitaire lié à l’utilisation des asticots en alimentation animale en général et celle de la volaille en particulier. En effet l’évaluation de plusieurs éléments-traces métalliques (ETM) au niveau des asticots avait révélé ces ETM sont à des seuils inferieur à ceux recommandés par les organismes internationaux (Union Européenne, organisation mondiale de la santé). Quelques rares études ont affirmé qu’une transmission de Salmonelles est possible aux consommateurs. Toutefois il est admis à l’unanimité que les asticots peuvent être introduits en alimentation animal sans induire des effets néfaste sur leur santé et que les contaminations éventuelles sur toute la chaine alimentaire peuvent être contrôlées.
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Clavier, Sarah, Nada Bendahmane, Natacha Gondran y Jacques Chevalier. "Method for quantifying urban mine flows: the case of clay bricks in Ile-de-France". Environnement, Ingénierie & Développement Unlabeled volume (28 de marzo de 2023). http://dx.doi.org/10.46298/eid.2023.10159.

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soumission à Episciences The building sector is a large consumer of resources and a major producer of waste. In a context of resource depletion, the building sector will have to implement strategies to become more circular. One possible solution is to resort to urban mining, i.e., to see existing buildings as a resource pool available for future construction or renovation of the building stock during their deconstruction or renovation. This article proposes a method to compare the quantities generated by deconstruction and renovation to the needs of new construction or renovation projects. After deconstruction, building components may be suitable for various secondary uses from reuse to recycling. The uses issued from reuse and recycling are identified and the quantities of materials corresponding to each of them are determined with adequate units (m2, kg...) to be compared with the new buildings’ project’s needs. These units facilitate the comparison between the recovered materials and the demand of components and materials. The method assumes that circular economy is fully developed and that the focus is only on the technical feasibility of recovery methods, ignoring the socio-economic obstacles to reuse and recycling. To illustrate the method, the case of clay bricks in Ile-de-France is detailed. During the year 2020, 153 kt of clay bricks were produced by the demolition of buildings in this territory, allowing to obtain, for example, a maximum surface of more than 21,000 m2 of masonry bricks, in reuse, and 9.2 kt of aggregates for concrete manufacturing. Le secteur du bâtiment est un grand consommateur de ressources et producteur de déchets. Dans un contexte d’épuisement des ressources, on peut imaginer qu’il devra mettre en place des stratégies pour devenir davantage circulaire. Une solution possible est d’avoir recours aux mines urbaines, c’est-à-dire, de voir les bâtiments existants comme un gisement de ressources disponibles pour les futurs constructions ou rénovations du parc immobilier lors de leur déconstruction ou rénovation. Cet article propose une méthode pour mettre en relation des quantités de matériaux issus de la déconstruction et de la rénovation avec les besoins du secteur du bâtiment neuf ou de la rénovation. Après leur extraction des mines urbaines, les éléments de construction peuvent convenir à divers usages secondaires. Les usages possibles en sortie des filières de réemploi, réutilisation et de recyclage sont identifiés et les quantités de matériaux répondant à chacun de ceux-ci sont déterminés avec des unités adéquates (m2, kg…). Ces unités facilitent la comparaison entre les matériaux valorisés et la demande. La méthode se veut prospective en considérant comme hypothèse que l’économie circulaire est pleinement développée et que l’accent n’est mis que sur la faisabilité technique des modes de valorisation. Afin d’illustrer la méthode, le cas des briques en terre cuite en Ile-de-France est développé. Durant l’année 2020, 153 kt de briques en terre cuite ont été produites par la démolition de bâtiments sur ce territoire, permettant d’obtenir au maximum (et sous réserve d’une bonne qualité de tri et des matériaux déconstruits), une surface de plus de 21 000 m2 de parois en briques de maçonnerie, par exemple, et 9,2 kt de granulats destinés à la fabrication de béton.
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