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Ogboi, J. S., I. Ume, Z. Mohammed, A. Usman, A. Bashaar, C. Okoro y L. Lawal. "Audit report: Baseline health facility assessment of quality assurance for malaria diagnosis in existing government hospital laboratories in Sokoto State, Nigeria". African Journal of Clinical and Experimental Microbiology 23, n.º 2 (13 de mayo de 2022): 159–67. http://dx.doi.org/10.4314/ajcem.v23i2.6.

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Resumen
Background: Quality laboratory services are needed to direct reasonable malaria case management through malaria microscopy and rapid diagnostic test. This study assessed the existing diagnostic capacities including laboratory structures and systems, human resource, skills and competences, using the standardized WHO/NMEP EQA assessment tool. Methodology: Data were collected by an assessment team using a standardized assessment instrument/checklist drawn from WHO/NMEP assessment tool and analyzed with Open Data Kit (ODK) and Open-source suite of tools on Android mobile devices from September 3-11, 2020. The use of ODK allowed data to be collated offline where internet services were poor or unavailable and uploaded thereafter. Results: Of the 24 laboratory facilities assessed, diagnostic services on malaria are routinely done with combined malaria rapid diagnostic test (mRDT) and microscopy at 17 (65.0%) laboratories, microscopy only at 7 (27.0%)laboratories, while only mRDT was performed in 1 (3.8%) laboratory due to lack of functional microscopes, supplies, or trained personnel in microscopy. In the 24 facilities providing laboratory services, 16 (63.0 %) had one of the staff received basic malaria microscopy and mRDT training in the year prior to the assessment, and 23 (96.0%) of the laboratories had at least one functional electric binocular microscope. None of the laboratory had a good structured quality assurance/quality control procedure or standard operating procedures for either microscopy or mRDT. Conclusion: There were gaps in laboratory services due to lack of well-established quality control framework and ineffective communication system, which could have substantial impacts on the quality and accessibility of malaria diagnosis. These issues can be addressed by improving laboratory services. French title: Évaluation de base par les établissements de santé de l'assurance qualité pour le diagnostic du paludisme dans les laboratoires hospitaliers gouvernementaux existants dans l'État de Sokoto, au Nigéria Contexte: Des services de laboratoire de qualité sont nécessaires pour diriger une prise en charge raisonnable des cas de paludisme grâce à la microscopie du paludisme et au test de diagnostic rapide. Cette étude a évalué les capacités de diagnostic existantes, y compris les structures et les systèmes de laboratoire, les ressources humaines, les aptitudes et les compétences, à l'aide de l'outil d'évaluation EQA standardisé de l'OMS/NMEP. Méthodologie: Les données ont été collectées par une équipe d'évaluation à l'aide d'un instrument d'évaluation/liste de contrôle standardisée tirée de l'outil d'évaluation de l'OMS/NMEP et analysées avec Open Data Kit (ODK) et une suite d'outils open source sur les appareils mobiles Android du 3 au 11 septembre 2020 L'utilisation d'ODK a permis de rassembler les données hors ligne lorsque les services Internet étaient médiocres ou indisponibles et de les télécharger par la suite. Résultats: Sur les 24 établissements de laboratoire évalués, les services de diagnostic du paludisme sont systématiquement effectués avec un test de diagnostic rapide du paludisme combiné (mRDT) et une microscopie dans 17 laboratoires (65,0%), la microscopie uniquement dans 7 laboratoires (27,0%), tandis que seul le mRDT a été effectué. dans 1 (3,8%) laboratoire en raison du manque de microscopes fonctionnels, de fournitures ou de personnel qualifié en microscopie. Dans les 24 établissements fournissant des services de laboratoire, 16 (63,0 %) avaient un membre du personnel ayant reçu une formation de base en microscopie du paludisme et mRDT au cours de l'année précédant l'évaluation, et 23 (96,0%) des laboratoires avaient au moins un microscope binoculaire électrique fonctionnel. Aucun des laboratoires ne disposait d'une bonne procédure structurée d'assurance qualité/contrôle qualité ou de modes opératoires normalisés pour la microscopie ou le mRDT. Conclusion: Il y avait des lacunes dans les services de laboratoire en raison de l'absence d'un cadre de contrôle de la qualité bien établi et d'un système de communication inefficace, ce qui pourrait avoir des impacts substantiels sur la qualité et l'accessibilité du diagnostic du paludisme. Ces problèmes peuvent être résolus en améliorant les services de laboratoire.
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Soubeyroux, Jean-Michel, Fabrice Dosnon, Jacques Richon, Michel Schneider y Pierre Lassegues. "Caractérisation à haute résolution spatiale des tempêtes historiques en métropole : Application à la tempête zeus du 6 Mars 2017". Climatologie 14 (2017): 96–106. http://dx.doi.org/10.4267/climatologie.1282.

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Resumen
Une nouvelle méthode de spatialisation des rafales de vent à la résolution de 2,5 km sur la France a récemment été développée à partir des données anémométriques, des paramètres du relief et des analyses du modèle météorologique AROME pour caractériser les évènements de tempête à haute résolution spatio-temporelle. Différents indicateurs de sévérité ont été définis pour représenter les impacts des tempêtes aux différentes échelles nationale, régionale et départementale. Grâce à une reconstitution historique débutant en 1980, une nouvelle base de données de plus de 300 tempêtes a été constituée sur la France métropolitaine et mise à disposition sur internet. Ces diagnostics disponibles en temps réel ont été appliqués pour caractériser et qualifier la tempête Zeus du 6 mars 2017. Cette base de données originale permet aussi de préciser des diagnostics sur la variabilité et les effets du changement climatique sur l’aléa tempêtes et répondre aux différents besoins du secteur des assurances.
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Guindon, Alex. "La gestion des données de recherche en bibliothèque universitaire". Documentation et bibliothèques 59, n.º 4 (31 de octubre de 2013): 189–200. http://dx.doi.org/10.7202/1019216ar.

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Resumen
L’augmentation exponentielle de la quantité de données de recherche produites et réutilisées par les chercheurs pose des défis importants aux bibliothèques universitaires. Il s’agit pour celles-ci de mettre sur pied des services de gestion de données intégrés au cycle de vie de la recherche. Cela n’est possible qu’en assurant une collaboration active avec une série d’acteurs internes et externes, et en développant une formation spécialisée au sein des écoles de sciences de l’information. Cet article décrit le contexte de cette transformation, et identifie les principales activités et les responsables pour chaque étape du cycle de vie de la recherche.
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Rit, Jean-François, Sébastien Meunier, Jerôme Ferrari, David Hersant y Jean-Philippe Mathieu. "Prédire correctement l’effet des chocs thermiques sur l’assemblage corps-couvercle d’un robinet". Matériaux & Techniques 106, n.º 3 (2018): 304. http://dx.doi.org/10.1051/mattech/2018035.

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Resumen
Préalablement à leur acquisition, les robinets installés dans les centrales nucléaires font l’objet d’une démonstration de leur aptitude à endurer des chocs thermiques d’une amplitude de 255 C, sollicitation majorante de conditions normales d’exploitation. Afin de mieux cerner la validité de démonstrations fondées sur des simulations numériques, nous confrontons l’essai en vraie grandeur d’un robinet à soupape de diamètre nominal 150 mm avec sa simulation numérique. Cet article est focalisé sur le comportement de l’assemblage boulonné du corps et du couvercle, assurant la fonction d’étanchéité, dite externe du robinet. La campagne d’essai, menée sur la boucle CYTHERE d’EDF, comprend plusieurs chocs alternés, froid puis chaud. Le robinet est équipé de 37 thermocouples distribués sur sa hauteur et dans l’épaisseur des pièces. Les douze goujons du couvercle sont équipés de jauges de déformation destinées à mesurer l’évolution de leur tension. L’essai est modélisé par des simulations multiphysiques du robinet complet en 3D, enchaînant les calculs d’écoulement, des champs de température, puis des champs de déplacement et de contraintes dans le robinet. La confrontation des résultats de calcul avec les mesures montre l’importance de la représentation des échanges thermiques résultant de l’écoulement dans les interstices laissés par les jeux fonctionnels entre les pièces internes situées sous le couvercle. Leur prise en compte est déterminante pour calculer les variations de serrage de l’assemblage lors des chocs thermiques.
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Pache, Gilles. "Logistique urbaine mutualisée : quelle stratégie de différenciation pour le commerce alimentaire en ligne ?" Revue Française de Gestion Industrielle 29, n.º 2 (1 de junio de 2010): 27–47. http://dx.doi.org/10.53102/2010.29.02.624.

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Resumen
Nous sommes entrés dans l'ère de nouveaux modèles d'affaires où la vente par Internet constitue un élément central des politiques marketing des entreprises. Le secteur du commerce de détail alimentaire n'échappe pas à cette évolution, comme en témoigne la montée en puissance des supermarchés en ligne depuis quelques années. Ils offrent la possibilité aux internautes d'accéder à des produits de grande consommation sans se déplacer jusqu'aux magasins, en leur assurant une livraison à domicile. Face aux risque d'engorgement des villes, suite à une multiplication anarchique des véhicules en circulation, certaines collectivités territoriales commencent à mettre en place des plates-formes urbaines mutualisées et des tournées de livraison concertée auxquels les distributeurs alimentaires en ligne doivent obligatoirement se plier. L'article souligne que la performance logistique pourrait dès lors ne plus constituer un facteur de différenciation aux yeux des internautes, contrairement à ce qu'affirme souvent la littérature académique, compte-tenu de la mutualisation des ressources et des compétences, et de la standardisation du service rendu. L'argumentation s'appuie sur deux expériences de planification de logistique urbaine conduites en France.
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SYCH, Olexandr. "LICENSING OF EDUCATIONAL ACTIVITIES AS A MECHANISM FOR QUALITY ASSURANCE OF HIGHER EDUCATION". Cherkasy University Bulletin: Pedagogical Sciences, n.º 4 (2020): 137–52. http://dx.doi.org/10.31651/2524-2660-2020-4-137-152.

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Resumen
The specific feature and at the same time the problem of formation of a holistic system of quality assurance of higher education in Ukraine is that the impe- tus for its formation was the adoption of the Law of Ukraine “On Higher Education” in 2014, in which all existing instruments of quality assurance of higher education were grouped for the first time within one integrated system, consisting of two subsystems – external and internal, each of which has its own list of mechanisms, tools, ways to ensure the quality of higher education, etc. Thus, the system and mechanisms for ensuring the quali- ty of higher education began to be formed and applied in practice without their prior scientific understanding and justification. Therefore, today the practice of their application is quite ambiguous and often contradictory, which does not contribute to neither a calm movement towards the gradual improvement of the quality of higher educa- tion, nor the effective spending of public funds during the development of this system. Therefore, each of these subsystems, including their components, requires its own research, understanding and justification in order to optimize all procedures, their coordination and balancing with each other, to avoid duplication and unnecessary “paperwork”. Thus, in particular, the external quality assurance system of higher education includes such a tool as licens- ing of educational activities in the field of higher education, which has undergone conceptual changes three times since 2014, which hinders both the solution of many problems by means of using this tool of quality assurance of higher education and effective operation of this tool in the market of educational services. The purpose of this article is to try to scientifically understand the mechanism of licensing of educational activi- ties in the field of higher education as one of the external tools to ensure the quality of higher education, including its components, and to make sound proposals for its further improvement. Research methods. The author used such methods of scientific cognition as general philosophical (universal), historical and logical methods, analysis and synthesis, induction and deduction, abstraction, generalization, analogy and others. The main results of the study. 1. Licensing of educational activities in the field of higher education is one of the most important tools of the system of external quality assurance of higher education and a mechanism for im- plementing state policy aimed at ensuring the ability of legal entities to provide educational services in higher education. The state is directly responsible to applicants, employers and society for the development of effective regulatory policy in terms of licensing, for the development and continuous improvement of licensing conditions, for the proper organization and continuous operation of the licensing mechanism (objective and fair compliance with licensors, licensing, licenses, impartial and systematic verification of compliance with licensing conditions by each of the participants in the market of educational ser- vices, uncompromising revocation of licenses provided that the fact of non-compliance of free economic conditions with the license conditions). 2. Stability of public relations is one of the important principles of public peace and the formation of trust in the state. Therefore, the state, which is responsible to educa- tion seekers and society for the proper functioning of the market of educational services in higher education and guarantees the ability of its licensed establishments of higher education to carry out relevant activities at the appropriate level, has no moral right to conceptually change the licensing mechanism three times. It is ineffi- cient, impractical and irresponsible. Thus, in particular, only at the level of laws of Ukraine (not to mention the level of Government resolutions and orders of the Ministry of Education and Science of Ukraine), the following con- ceptual changes took place: 1) term licenses issued for a period of 10 years were recognized by the legislator as indefinite without any transitional, balanced and compensatory mechanisms, which cannot be called a balanced state policy, taking into account previous experience in issuing licenses; 2) the licensing mechanism, which was issued specifi- cally for the field of higher education, was replaced by another - common to all types of economic activities (and these different mechanisms were in conflict for some time and “worked” at the same time); 3) the term of the applicant’s compliance with the li- cense conditions before the license was issued was signif- icantly reduced (from two months to 10 days) and the on- site inspections (directly to the establishment of education) were replaced by only a “paper” inspection. In addition, the inspection by “experts” was replaced by an inspection by “civil servants”. All this, taking into account the level of dishonesty in society, did not strengthen the responsibil- ity of the state to society for admission to the market of educational services in higher education (especially new ones), which really meet all licensing conditions and are able to provide services in higher education; 4) licensing “by specialty” (for example, “choreogra- phy” or “law”) has been replaced by licensing “at the level” (for example, a bachelor’s or master’s degree). Such a “simplification” of the licensing procedure for establishments of higher education actually eliminates any responsibility of the state to society for the ability of establishments of higher education to carry out educational activities in the relevant specialties, the list of which is approved by the Government. Scientific novelty of the research results. 1. The mechanism of licensing of educational activities in the field of higher education is considered through the prism (at an angle) of state responsibility for the quality of higher education to society, students and employers and as one of the most effective tools for public policy in higher education. Erroneousness and ineffectiveness of public policy was demonstrated, if it is not based on previous research. Conclusions and the author’s specific suggestions. 1. The quality assurance system of higher education should be the subject of in-depth and serious research, and any legislative changes should be based on the sound results of such research. Science must anticipate legislative change, and managers must base their policy decisions on scientifically sound data. 2. Improvement of the licensing mechanism should be carried out in the direction of delimitation of functions of formation of the state policy and its realization. That is, those who create the “rules of the game” do not have to follow them later, because in this case there is a real conflict of interest. The state, represented by the Ministry of Education and Science, cannot be both a regulator of the market of educational services, the founder of the vast majority of participants in this market (state establish- ments of higher education and research institutions) and a “guarantor of the ability” of all, including state-approved licensing terms. This approach cannot be considered balanced with regard to the responsibility of the state and universities for the quality of higher education. Under such conditions, everyone loses – education seekers, employers, society and the state itself. 3. Licensing should be subject to the specialty for which the establishment of education plans to provide educational services, not the level of education. The license for educational activities should be indefinite, but again – for the specialty, not for the level of education. 4. The quality of higher education cannot be ensured without the fulfillment by establishments of higher educa- tion of the minimum requirements – licensing conditions established by the state and which are the start and foundation of quality assurance. The compliance of an establishment of education with the licensing conditions must be controlled by the consumers of educational ser- vices and the state, and any non-compliance must quickly and inevitably lead to the deprivation of such an estab- lishment of the relevant license in the relevant specialty. Compliance with licensing conditions is the foundation for the formation of an internal system to ensure the quality of educational activities and the quality of higher education and should guarantee education a safe environment (namely in terms of sanitation, fire and environmental safety, no psychological danger, including bullying, etc.) from qualified teaching staff with appropriate educational and professional qualifications, availability of informa- tional support (powerful library fund, including digital, free internet access, advisory support for teachers, etc.), availability and security of infrastructure facilities that can provide, stimulate and maintain a healthy lifestyle in the younger generations. That is, the licensing conditions should include those requirements of the state that make the stay in the establishment of education safe, comfortable and one that promotes and stimulates the acquisition of quality higher education of a certain level and specialty. These requirements also need to be reviewed from time to time, as both universities and society evolve, and what is now considered to be the standard may not be the norm in a few years and requires a proper response from the state and establishments of higher education. At the same time, the improvement of licensing conditions should not lead to the need for establishments of higher education to obtain new perpetual licenses, but each establishment must constantly ensure its compliance with the licensing conditions (taking into account all changes).
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Hammad, Manar. "L'Université de Vilnius: exploration sémiotique de l’architecture et des plans". Semiotika 10 (22 de diciembre de 2014): 9–115. http://dx.doi.org/10.15388/semiotika.2014.16756.

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Resumen
Cette étude sémiotique de l’Université de Vilnius s’articule en deux composantes intimement liées: l’objet d’étude d’une part, la méthode mise en oeuvre d’autre part. L’image qui se dégage de l’objet dépend de la méthode descriptive, et la méthode descriptive a été adaptée pour la prise en compte de certains caractères spécifiques de l’objet donné. Par commodité, ces deux composantes seront abordées séparément dans ce résumé.L’objet d’étude est constitué par l’Université de Vilnius, considérée d’un point de vue spatial. Si l’état actuel des bâtiments est directement accessible à l’observation, plusieurs états antérieurs sont décrits par une collection de plans conservés dans les archives du département de l’héritage culturel du Ministère de la Culture Lituanien. La Bibliothèque Nationale de France conserve en outre une collection de projets dessinés pour l’Université de Vilnius au sein de la Compagnie de Jésus. L’analyse sémiotique de ce corpus syncrétique (bâtiments, plans techniques, projets) impose la prise en compte d’acteurs sociaux (enseignants, étudiants, techniciens) et d’acteurs environnementaux (froid, feu, intempéries, vieillissement) dont les interactions avec les lieux sont productrices de sens.Le caractère spécifique d’un tel corpus pourrait laisser croire que l’analyse n’aurait d’intérêt que pour des lecteurs lituaniens motivés par des liens affectifs locaux. Sans remettre en cause les qualités indéniables du corpus retenu, l’utilisation de la méthode sémiotique donne à l’analyse un intérêt méthodologique dont la généralité ne se restreint pas au cas considéré. Pour l’étude des plans de l’Université de Vilnius, l’approche sémiotique est amenée à effectuer un bond qualitatif par rapport aux études initiées en 1974 par le Groupe 107, et l’approche discursive Greimassienne remplace une approche linguistique trop attachée au modèle Hjelmslevien. La consécution diachronique des plans permet de reconnaître plusieurs transformations de l’espace universitaire, chacune d’entre elles distinguant un avant d’un après. L’aménagement des cours autour desquelles se déploient les salles, la concaténation des cours, leur orientation, leurs degrés d’ouverture, permettent de reconnaître des effets de sens successifs qui informent l’opération globale par laquelle l’Université tend à occuper la totalité de l’îlot urbain dans lequel elle est inscrite, et dont elle n’occupait initialement qu’une partie réduite. L’apparition des portiques au dix-septième siècle, leur mode d’implantation, leur organisation modifient profondément l’espace universitaire, tant dans son allure visuelle que dans son fonctionnement pragmatique. La substitution des voûtes aux plafonds change l’allure de l’intérieur des locaux, tout en assurant une meilleure résistance aux éventuels incendies, dont l’occurrence répétée est notée par les archives.L’analyse discursive de l’espace impose la prise en compte d’acteurs sociaux qui agissent sur l’espace ou dans son cadre. Une première distinction différencie les Enseignants des Enseignés. Lors de la fondation de l’Université en 1586, l’enseignement est confié à la Société de Jésus, dont la fondation en 1540 était relativement récente, et dont la vocation à l’enseignement s’affirmait avec force non seulement en Europe, mais aussi au Nouveau Monde récemment découvert. La dissolution de l’Ordre Jésuite en 1772 eut des répercussions directes sur l’Université de Vilnius, en particulier sur l’organisation interne des locaux et sur leur attribution fonctionnelle (on peut noter que la différenciation fonctionnelle des lieux est inscrite sur les plans qui remontent au début du dix-septième siècle). Les espaces dévolus aux étudiants permettent de distinguer un groupe résidant (les internes) et un groupe non résidant (les externes) parmi une population que l’on suppose locale et régionale, car la situation géographique de la Lituanie était relativement périphérique par rapports aux centres du savoir qu’étaient Rome et Paris à la fin du seizième siècle et au début du dix-septième siècle. L’élaboration parisienne des plans pour l’Université de Vilnius témoigne du fait que l’on pensait l’espace comme un moyen d’action (que la sémiotique identifie, selon les cas, comme acte d’énonciation spatiale, ou comme acte de manipulation, au sens technique du terme).Différentes expressions matérielles (alignement des bâtiments sur les directions cardinales, allure italianisante des cours à portiques) véhiculent les valeurs profondes universelles du programme de base de l’Université, qui est celui de la diffusion (transmission) de valeurs abstraites d’un centre vers une périphérie. L’enseignement réservait un large part à la religion catholique, universelle par définition (c’est le Père de l’Église Clément d’Alexandrie qui promeut l’usage du terme grec Katholikos -universel- pour qualifier le Christianisme). Dans l’Italie de la Renaissance, les théoriciens Alberti et Vasari opposent les valeurs universelles de l’Humanisme, tirées de l’Antiquité Classique, aux valeurs particulières caractérisant la production de l’Europe « gothique » du Moyen-Âge, ce dernier étant défini négativement comme ce qui a séparé l’Antiquité de la Renaissance.Considérée comme énoncé spatial, l’architecture apparaît comme un dispositif matériel chargé de modalités destinées à réguler l’action des acteurs qui y accomplissent leurs programmes d’usage. La circulation physique des personnes s’avère jouer un rôle central parmi les actions reconnaissables. Le circuit des visites guidées, opposé à la latitude donnée aux étudiants et aux enseignants, permet de définir un secteur public (moderne) de l’Université, centré sur la bibliothèque, et opposable à un secteur privé centré sur le rectorat. Les portiques, installés aux différents étages pour résoudre des questions de circulation humaine, remplissent simultanément des fonctions d’éclairage et d’isolation thermique. En reconnaissant de telles superpositions fonctionnelles, l’analyse impose la reconnaissance d’acteurs sémiotiques non matériels tels que la lumière et le froid. La poursuite de la même logique d’analyse mène à la reconnaissance du feu et du temps comme acteurs jouant un rôle dans la détermination des formes architecturales, et donc dans la formation de l’énoncé spatial qu’est l’Université.Opposable aux processus évoqués ci-dessus, l’action qui coordonne l’homogénéisation de l’allure de la Grande Cour et celle de la Cour de l’Observatoire ne relève pas de l’énoncé spatial interne, mais d’une énonciation externe: elle témoigne d’une pensée plastique, géométrique, qui poursuit une fin identitaire: son action donne à l’Université, à un moment de son existence, une allure cohérente qui participe à la définition de son identité. Une démarche énonciative comparable est repérable, à l’époque récente, dans la mise en espace de deux espaces garnis de fresques: le vestibule balte et le vestibule grec. Par de tels actes énonciatifs, la direction de l’Université s’adresse à la communauté universitaire, définie ainsi comme un destinataire interne, pour lui transmettre des messages dont les valeurs profondes sont reconnaissables comme l’identité, la cohérence, l’universel, le particulier. D’autres transformations architecturales, en particulier celles qui sont menées au début du dix-neuvième siècle sur la cour de la bibliothèque, développent vis à vis du public extérieur à l’Université, un discours relatif aux savoirs qu’elle développe et diffuse dans la société. Le caractère diachronique du corpus impose de reconnaître des transformations, mettant dès lors l’accent sur des actes énonciatifs spatiaux, puisque tout acte de construction est interprétable comme un acte énonciatif. Ce qui fait beaucoup de place, dans l’analyse, aux effets de sens énonciatifs, aux dépens des effets de sens énoncifs. D’un point de vue méthodologique, ceci apporte la preuve, par l’exemple, de la pertinence de l’utilisation du concept d’énonciation pour une expression spatiale et non verbale.
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Zavale, Nelson Casimiro, Luisa Alcantra Santos y Maria Da Conceição Dias. "Main Features and Challenges of Implementing Internal Quality Assurance Within African Higher Education Institutions: The Case of Eduardo Mondlane University". International Journal of African Higher Education 2 (19 de marzo de 2016). http://dx.doi.org/10.6017/ijahe.v2i1.9262.

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Resumen
Founded in 1962, Eduardo Mondlane University (UEM), Mozambique’s largest and most prestigious university, established an Internal Quality Assurance (IQA) system for the first time in 2013. Based on UEM’s case, this paper examines the features and challenges faced when implementing an IQA system within African higher education institutions. Literature on higher education quality assurance has widely examined the features of, and challenges faced by national QA systems, or by a QA system established across several higher education institutions (HEIs). However, this literature has rarely targeted single HEIs, particularly (African) HEIs that are establishing, for the first time, their IQA systems. Besides, even when IQA at a single HEI is targeted, this is often done by outsiders. Based on reflection-in-action and reflection-on-action, this paper addresses the perspectives of both insiders and outsiders. The authors analyse a system that they have been involved in establishing. The paper’s findings enable to conclude that the main challenges of implementing an IQA system in an African HEI are associated with linking QA to decision-making and to a funding strategy; training human resources and allocating funds for the system to operate and to be sustainable; enabling the system to be assimilated by the university community; and defining measurable and objective quality standards to enable unbiased performance classification. Fondée en 1962, l’Université Eduardo Mondlane (UEM), la plus grande et la plus prestigieuse université du Mozambique, a créé pour la première fois en 2013 un système interne d’assurance qualité (IAQ). A partir de l’étude du cas de l’UEM, cet article examine les caractéristiques et les défis qui attendent les institutions d’enseignement supérieur africaines qui désirent implémenter un IAQ. La littérature sur l’assurance qualité de l’enseignement supérieur a largement examiné les caractéristiques des systèmes nationaux d’AQ (ou de systèmes communs à plusieurs institutions), et les défis auxquels ils sont confrontés. Elle s ‘est cependant rarement concentrée sur des cas uniques d’institutions, notamment des institutions (africaines) qui ont créé pour la première fois leur propre IAQ. Par ailleurs, même quand elle s’attarde sur une institution en particulier, l’analyse est souvent effectuée par des personnes étrangères à l’institution. Fondé sur la réflexion dans l’action et la réflexion sur l’action, cet article présente les perspectives de personnes internes et étrangères à l’établissement. Il permet de conclure que les principaux défis à affronter lors de l’établissement d’un IAQ sont dus à la difficulté de lier l’AQ à la prise de décision et à une stratégie de financement ; à la formation des ressources humaines et l’allocation des fonds nécessaires pour que le système fonctionne et perdure ; à l’assimilation du système par la communauté universitaire ; et à la définition de standards de qualité mesurables et objectifs pour permettre une classification de la performance impartiale.
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Valencia Vivas, Gloria, Flor Garcés y Wendy Wasbrum Tinoco. "Seguridades de las Tecnologías de la Información (TI) en el trabajo colaborativo y su aporte a la gobernanza de TI." Revista Científica y Tecnológica UPSE 4, n.º 2 (3 de julio de 2017). http://dx.doi.org/10.26423/rctu.v4i2.272.

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Resumen
El ataque de amenazas en las plataformas que se manejan a través del internet en las diferentes organizaciones es cada vez más frecuente, se derivan normalmente por motivos económicos, eludiendo las medidas de seguridad comunes. Es por ello, que en este trabajo de investigación, se hace una revisión de la literatura sobre los diferentes estudios que han surgido en los últimos años abordando factores como seguridad, vulnerabilidad y mejora, con el fin de proporcionar una base para futuras investigaciones a ser utilizados en la mejora de la calidad y la seguridad en las organizaciones para contribuir con la gobernanza de las TI. Se concluye que hay una ausencia de monitoreo efectiva y escasez de la seguridades en la TI, por abaratar costos, causando la baja efectividad en las seguridades. Abstract The attack threats on platforms that are managed through the internet in different organizations is becoming more frequent, threats are usually derived for economic reasons, avoiding common security measures. That is why, in this research, a review of the literature on the various studies that have emerged in recent years addressing factors such as security, vulnerability and improved in order to provide a basis for further research to be done used in improving the quality safety organizations and contribute to the governance of IT. Finally we conclude there is an absence of effective monitoring and lack of assurance on IT to cut costs, causing low effectiveness in securities.
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Braun, Kim. "GAP – German Academic Publishers: A Network Approach to Scholarly Publishing". Canadian Journal of Communication 29, n.º 3 (3 de noviembre de 2004). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2004v29n3a1456.

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Resumen
Abstract: GAP — German Academic Publishers (www.gap-c.de) is a project funded by the German Research Foundation (DFG) to create an infrastructure for a new model for academic publishing. One aim of the project is to create an organizational network of academic presses and other eligible academic publishing institutions, including a business plan to guarantee a sustainable “life” for GAP after funding expires. Another goal is to establish the necessary infrastructure for online publishing (including a peer-review process) and online management of persons, roles, and other elements of the publishing process. GAP will act as both data and service provider for the Open Archives Initiative. GAP’s most prominent aim is to make what is published through its channels available for free on the Internet. Résumé : German Academic Publishers (le GAP à www.gap-c.de) est un projet financé par le German Research Foundation (DFG) pour poser les fondements d’un nouveau modèle d’édition académique. Un des buts de ce projet est de créer un réseau organisationnel de presses et autres organismes œuvrant dans l’édition académique, ainsi qu’un plan d’affaires assurant une vie durable au GAP suivant la fin de son financement. Un autre but est d’établir une infrastructure permettant l’édition en ligne (y compris un processus d’évaluation par les pairs) et la gestion en ligne de personnes, rôles et autres composantes de l’édition. Le GAP agira ainsi en tant que fournisseur de services et de données pour l’Open Archives Initiative. Le premier but du GAP est d’offrir sur Internet un accès gratuit à tous les textes qu’il édite.
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De Briey, Valérie. "Numéro 28 - mars 2005". Regards économiques, 12 de octubre de 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15993.

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Resumen
Les Nations Unies ont proclamé l’année 2005 "Année Internationale du Microcrédit". A cette occasion, la Plate-forme belge de la microfinance et la Coopération belge au développement (DGCD) organisent les 3 et 4 mars un séminaire de réflexion sur la microfinance. Dans le dernier numéro de Regards économiques, Valérie de Briey, qui est responsable de recherches au Cerisis, membre de la plate-forme belge de microfinance et du GRAP-OSC (CUD-DGCD), dresse un large panorama du rôle et des missions de la microfinance dans les pays en développement. Elle présente également les questions importantes qui seront débattues lors du séminaire des 3 et 4 mars. Ce communiqué résume les principaux points de son étude. De tous temps, de nombreuses activités de taille très réduite (qualifiées habituellement de micro-entreprises) se sont développées dans les pays du Sud, bien souvent partiellement ou totalement en marge des règles législatives et administratives, pour permettre aux populations pauvres de subsister. Celles-ci regroupent des activités aussi diverses que marchands ambulants, petits artisans, kiosques à journaux, taxis, vendeurs de rue, bazars, etc. Parmi les multiples contraintes auxquelles sont confrontées les micro-entreprises, la difficulté d’accès à des sources de financement extérieures représente encore aujourd’hui une entrave principale à leur bon développement. Elles ont en effet besoin d'un capital suffisant pour financer leurs équipements, leurs achats de fournitures, de matières premières, etc. Or, ce capital leur a longtemps fait défaut car les petites sommes demandées par ces micro-entrepreneurs, l’absence de garantir à offrir et bien souvent la nature risquée du projet rebutaient les banques commerciales traditionnelles. C’est pourquoi différents intermédiaires financiers spécialisés dans l’attention à ce type de clientèle ont vu le jour. Ces intermédiaires sont souvent qualifiés d’ «institutions de microfinance» (IMF). Leur rôle consiste à offrir des services financiers de base (épargne, crédit, assurance, transfert de fonds, etc.), aux montants réduits, à des populations pauvres afin de leur donner la possibilité d’investir et de se prémunir en cas de coups durs (conditions climatiques défavorables à la production, dépenses imprévues liées à une maladie ou à la perte de biens, etc.). Par ailleurs, la microfinance favorise également des retombées positives sur la famille en général : amélioration des conditions de vie, valorisation de l’auto-estime, financement de la scolarisation, des soins de santé, etc.). Il a cependant fallu attendre les années quatre-vingt pour que ce secteur soit véritablement reconnu comme générateur de revenus et créateur d’emplois. Depuis lors, il fait l’objet d’une attention toute particulière de la part tant des praticiens du développement, des politiciens que des chercheurs universitaires. Aujourd’hui, la micro-finance fait partie intégrante des politiques de développement des pays pauvres. En 1998 déjà, l’Assemblée Générale des Nations Unies avait proclamé l’année 2005 l’Année Internationale du micro-crédit pour marquer l’importance de cet instrument pour éradiquer la pauvreté. Son objectif à l’époque était de réduire de moitié les populations pauvres qui vivent sous le seuil de pauvreté d’ici 2015 (Objectifs de Développement pour le Millénaire). Depuis les expériences pionnières jusqu’à sa forte médiatisation de nos jours, le champ de la microfinance a fortement évolué. Il existe une pluralité d’institutions de microfinance faisant appel à des statuts juridiques différents (fondations, coopératives d’épargne et de crédit, institutions publiques, sociétés anonymes, etc.) dont les modes de fonctionnement et les objectifs diffèrent fortement. Les IMF sont aujourd’hui largement tributaires d’un discours néo-libéral prônant l’absolutisation du marché et l’adoption d’une démarche commerciale. Pour des institutions telles que Banque Mondiale ou les Nations Unies, il faut en effet parvenir à la construction de «marchés financiers intégrants» afin de mettre en place des systèmes de microfinance pérennes et qui touchent un grand nombre de populations pauvres. Elles préconisent dès lors l’institutionnalisation des programmes de microfinance, autrement dit, la mise en place d’institutions de microfinance rentables, répondant aux lois des marchés financiers concurrentiels et faisant appel à un mode de gouvernance efficace. Pour ces organismes en effet, les institutions à vocation sociale (de type ONG) sont la plupart du temps fragiles, tributaires des subsides en provenance des bailleurs de fonds et disposent d’une capacité limitée à faire face à la demande massive de microcrédits. D’autres personnes au contraire, principalement des acteurs de terrain soucieux de rester au service des plus démunis, s’interrogent sur les dérives potentielles de l’adoption d’une telle démarche et craignent que la poursuite de but de lucre conduise à l’écartement d’une clientèle plus défavorisée afin de satisfaire les critères de rentabilité propres aux marchés financiers. Elles réclament notamment le maintien de subsides. Cette opposition entre ces deux visions de la microfinance constitue ce que Morduch (1998) a qualifié de "microfinance schism". Ce schisme est également marqué par les méthodes d’évaluation auxquelles recourent les partisans de chacune des deux approches (études d’impact, instruments de rating, etc.). Plus qu’antagonistes, ces deux visions de la microfinance sont, selon Valérie de Briey, complémentaires. La pertinence de l’une ou l’autre doit s’évaluer au regard des acteurs en présence, de la cible poursuivie, de la densité de population, de la technologie disponible, du contexte économique, institutionnel, etc. La pérennité d’une IMF ne pourra en effet être atteinte que dans la mesure où l’institution peut opérer à grande échelle et avoir un volume d’activité tel que le point d’équilibre puisse être atteint. Il est donc par exemple nécessaire que la densité de la population soit suffisamment importante pour toucher un grand nombre d’emprunteurs. Par ailleurs, l’IMF doit également disposer d’une technologie appropriée pour évaluer rapidement les demandes de crédit et maintenir à jour l’information commerciale et financière. Sans ces conditions, la productivité des membres internes à l’IMF ne pourra pas être suffisante et la croissance du portefeuille assurée. Par ailleurs, dans le choix de l’approche dans laquelle doit s’inscrire l’IMF, il importe également selon Valérie de Briey de se pencher sur le degré de précarité de la cible visée. Certaines institutions, soucieuses de veiller à la rentabilité de leurs opérations de prêts, excluent en effet de leurs clients, certains secteurs d’activité jugés comme trop risqués (citons en autres les conducteurs de taxi) et mettent des conditions d’accès telles que de nombreux micro-entrepreneurs se trouvent hors des conditions d’accès (comme par exemple l’ancienneté minimale exigée ou le degré de formalisation de la micro-entreprise). Il y a donc place dans certaines zones géographiques pour la coexistence d’IMF différenciées (par exemple des sociétés anonymes adoptant une logique de rentabilité et des ONG adoptant une logique de développement de populations pauvres). Il est donc nécessaire, conclut l’auteur, que les limites du discours dominant orienté sur une approche de marchés soient reconnues et que les bailleurs de fonds adoptent une attitude différenciée selon les intermédiaires financiers considérés, et le contexte économique, social et institutionnel du pays dans lequel ces intermédiaires opèrent. Il faudrait en outre que les bailleurs de fonds adoptent des critères d’évaluation des IMF en cohérence avec la mission poursuivie par l’institution d’appui et ses valeurs fondatrices. Plus qu’antagonistes, les différentes méthodes d’évaluation proposées dans le champ de la microfinance sont, de l’avis de Valérie de Briey, elles aussi complémentaires. Leur utilité dépend tout à la fois de la mission de l’IMF (à vocation sociale ou financière), de la ou des personnes qui évaluent (bailleurs de fonds, membres internes, etc.), de la perspective adoptée (du point de vue des clients, des bailleurs de fonds, de l’institution, etc.) et des moyens dont disposent les évaluateurs. L’important est que les personnes en présence s’accordent sur l’objet de l’évaluation. L’auteur anticipe ainsi sur certaines questions qui seront débattues lors d’un séminaire de réflexion organisé par la plate-forme belge de Microfinance et la DGCD les 3 et 4 mars au Palais d’Egmont à Bruxelles à l’occasion de l’année 2005 proclamée «Année Internationale du Microcrédit» par les Nations Unies.
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De Briey, Valérie. "Numéro 28 - mars 2005". Regards économiques, 12 de octubre de 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2005.03.01.

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Les Nations Unies ont proclamé l’année 2005 "Année Internationale du Microcrédit". A cette occasion, la Plate-forme belge de la microfinance et la Coopération belge au développement (DGCD) organisent les 3 et 4 mars un séminaire de réflexion sur la microfinance. Dans le dernier numéro de Regards économiques, Valérie de Briey, qui est responsable de recherches au Cerisis, membre de la plate-forme belge de microfinance et du GRAP-OSC (CUD-DGCD), dresse un large panorama du rôle et des missions de la microfinance dans les pays en développement. Elle présente également les questions importantes qui seront débattues lors du séminaire des 3 et 4 mars. Ce communiqué résume les principaux points de son étude. De tous temps, de nombreuses activités de taille très réduite (qualifiées habituellement de micro-entreprises) se sont développées dans les pays du Sud, bien souvent partiellement ou totalement en marge des règles législatives et administratives, pour permettre aux populations pauvres de subsister. Celles-ci regroupent des activités aussi diverses que marchands ambulants, petits artisans, kiosques à journaux, taxis, vendeurs de rue, bazars, etc. Parmi les multiples contraintes auxquelles sont confrontées les micro-entreprises, la difficulté d’accès à des sources de financement extérieures représente encore aujourd’hui une entrave principale à leur bon développement. Elles ont en effet besoin d'un capital suffisant pour financer leurs équipements, leurs achats de fournitures, de matières premières, etc. Or, ce capital leur a longtemps fait défaut car les petites sommes demandées par ces micro-entrepreneurs, l’absence de garantir à offrir et bien souvent la nature risquée du projet rebutaient les banques commerciales traditionnelles. C’est pourquoi différents intermédiaires financiers spécialisés dans l’attention à ce type de clientèle ont vu le jour. Ces intermédiaires sont souvent qualifiés d’ «institutions de microfinance» (IMF). Leur rôle consiste à offrir des services financiers de base (épargne, crédit, assurance, transfert de fonds, etc.), aux montants réduits, à des populations pauvres afin de leur donner la possibilité d’investir et de se prémunir en cas de coups durs (conditions climatiques défavorables à la production, dépenses imprévues liées à une maladie ou à la perte de biens, etc.). Par ailleurs, la microfinance favorise également des retombées positives sur la famille en général : amélioration des conditions de vie, valorisation de l’auto-estime, financement de la scolarisation, des soins de santé, etc.). Il a cependant fallu attendre les années quatre-vingt pour que ce secteur soit véritablement reconnu comme générateur de revenus et créateur d’emplois. Depuis lors, il fait l’objet d’une attention toute particulière de la part tant des praticiens du développement, des politiciens que des chercheurs universitaires. Aujourd’hui, la micro-finance fait partie intégrante des politiques de développement des pays pauvres. En 1998 déjà, l’Assemblée Générale des Nations Unies avait proclamé l’année 2005 l’Année Internationale du micro-crédit pour marquer l’importance de cet instrument pour éradiquer la pauvreté. Son objectif à l’époque était de réduire de moitié les populations pauvres qui vivent sous le seuil de pauvreté d’ici 2015 (Objectifs de Développement pour le Millénaire). Depuis les expériences pionnières jusqu’à sa forte médiatisation de nos jours, le champ de la microfinance a fortement évolué. Il existe une pluralité d’institutions de microfinance faisant appel à des statuts juridiques différents (fondations, coopératives d’épargne et de crédit, institutions publiques, sociétés anonymes, etc.) dont les modes de fonctionnement et les objectifs diffèrent fortement. Les IMF sont aujourd’hui largement tributaires d’un discours néo-libéral prônant l’absolutisation du marché et l’adoption d’une démarche commerciale. Pour des institutions telles que Banque Mondiale ou les Nations Unies, il faut en effet parvenir à la construction de «marchés financiers intégrants» afin de mettre en place des systèmes de microfinance pérennes et qui touchent un grand nombre de populations pauvres. Elles préconisent dès lors l’institutionnalisation des programmes de microfinance, autrement dit, la mise en place d’institutions de microfinance rentables, répondant aux lois des marchés financiers concurrentiels et faisant appel à un mode de gouvernance efficace. Pour ces organismes en effet, les institutions à vocation sociale (de type ONG) sont la plupart du temps fragiles, tributaires des subsides en provenance des bailleurs de fonds et disposent d’une capacité limitée à faire face à la demande massive de microcrédits. D’autres personnes au contraire, principalement des acteurs de terrain soucieux de rester au service des plus démunis, s’interrogent sur les dérives potentielles de l’adoption d’une telle démarche et craignent que la poursuite de but de lucre conduise à l’écartement d’une clientèle plus défavorisée afin de satisfaire les critères de rentabilité propres aux marchés financiers. Elles réclament notamment le maintien de subsides. Cette opposition entre ces deux visions de la microfinance constitue ce que Morduch (1998) a qualifié de "microfinance schism". Ce schisme est également marqué par les méthodes d’évaluation auxquelles recourent les partisans de chacune des deux approches (études d’impact, instruments de rating, etc.). Plus qu’antagonistes, ces deux visions de la microfinance sont, selon Valérie de Briey, complémentaires. La pertinence de l’une ou l’autre doit s’évaluer au regard des acteurs en présence, de la cible poursuivie, de la densité de population, de la technologie disponible, du contexte économique, institutionnel, etc. La pérennité d’une IMF ne pourra en effet être atteinte que dans la mesure où l’institution peut opérer à grande échelle et avoir un volume d’activité tel que le point d’équilibre puisse être atteint. Il est donc par exemple nécessaire que la densité de la population soit suffisamment importante pour toucher un grand nombre d’emprunteurs. Par ailleurs, l’IMF doit également disposer d’une technologie appropriée pour évaluer rapidement les demandes de crédit et maintenir à jour l’information commerciale et financière. Sans ces conditions, la productivité des membres internes à l’IMF ne pourra pas être suffisante et la croissance du portefeuille assurée. Par ailleurs, dans le choix de l’approche dans laquelle doit s’inscrire l’IMF, il importe également selon Valérie de Briey de se pencher sur le degré de précarité de la cible visée. Certaines institutions, soucieuses de veiller à la rentabilité de leurs opérations de prêts, excluent en effet de leurs clients, certains secteurs d’activité jugés comme trop risqués (citons en autres les conducteurs de taxi) et mettent des conditions d’accès telles que de nombreux micro-entrepreneurs se trouvent hors des conditions d’accès (comme par exemple l’ancienneté minimale exigée ou le degré de formalisation de la micro-entreprise). Il y a donc place dans certaines zones géographiques pour la coexistence d’IMF différenciées (par exemple des sociétés anonymes adoptant une logique de rentabilité et des ONG adoptant une logique de développement de populations pauvres). Il est donc nécessaire, conclut l’auteur, que les limites du discours dominant orienté sur une approche de marchés soient reconnues et que les bailleurs de fonds adoptent une attitude différenciée selon les intermédiaires financiers considérés, et le contexte économique, social et institutionnel du pays dans lequel ces intermédiaires opèrent. Il faudrait en outre que les bailleurs de fonds adoptent des critères d’évaluation des IMF en cohérence avec la mission poursuivie par l’institution d’appui et ses valeurs fondatrices. Plus qu’antagonistes, les différentes méthodes d’évaluation proposées dans le champ de la microfinance sont, de l’avis de Valérie de Briey, elles aussi complémentaires. Leur utilité dépend tout à la fois de la mission de l’IMF (à vocation sociale ou financière), de la ou des personnes qui évaluent (bailleurs de fonds, membres internes, etc.), de la perspective adoptée (du point de vue des clients, des bailleurs de fonds, de l’institution, etc.) et des moyens dont disposent les évaluateurs. L’important est que les personnes en présence s’accordent sur l’objet de l’évaluation. L’auteur anticipe ainsi sur certaines questions qui seront débattues lors d’un séminaire de réflexion organisé par la plate-forme belge de Microfinance et la DGCD les 3 et 4 mars au Palais d’Egmont à Bruxelles à l’occasion de l’année 2005 proclamée «Année Internationale du Microcrédit» par les Nations Unies.
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Wauthy, Xavier. "Numéro 59 - mai 2008". Regards économiques, 12 de octubre de 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15653.

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"Yahoo refuse l'offre de rachat de Microsoft !" L'encre des gros titres commentant cette décision est à peine sèche que le géant de Redmond pourrait, selon la rumeur, jeter son dévolu sur Facebook, deuxième réseau social numérique sur base du nombre d'utilisateurs actifs. En octobre 2007, Microsoft avait d'ailleurs déjà pris une participation dans Facebook à hauteur d'un quart de milliard de dollars. Mais comment le géant du logiciel, à qui l'on doit des produits aussi peu festifs que Windows, ou la suite logicielle Office, en est-il arrivé à considérer sérieusement le rachat de ce qui ressemble à un innocent gadget d'étudiant, une déclinaison Internet du rituel "Yearbook" cher aux étudiants américains ? Comment ces produits de loisirs purs, proposant gratuitement à leurs utilisateurs des services parfaitement inutiles tels que l'envoi d'un baiser virtuel à un "ami" ou la participation à un concours de "vampires" (?), peuvent-ils atteindre de telles valorisations boursières ? Tout simplement parce qu'ils sont les stars du Web 2.0, ce terme désormais consacré par lequel on caractérise les sites où les utilisateurs peuvent interagir à la fois avec les contenus qui y sont déposés et entre eux. Le dernier numéro de Regards Economiques s'efforce de démonter la mécanique économique qui se cache derrière l'apparente gratuité qui est généralement concédée aux usagers. Car, si la gratuité d'usage se transforme en une valorisation financière significative, c'est forcément que cette gratuité a une contrepartie payante. Le déploiement du Web 2.0 démarre là où l'industrie culturelle traditionnelle marque le pas. La numérisation des produits de contenus tels que musique, son, vidéo et information écrite met en effet à mal le modèle d'affaire dans lequel les Majors vendaient CD, DVD et autres supports dont le contrôle est aujourd’hui rendu plus difficile par leur caractère immatériel. Les sites commerciaux du Web 2.0 tirent parti de cette évolution en exploitant la possibilité de diffuser une très large gamme de contenus, directement "uploadés" par les utilisateurs. Ils se positionnent en plate-forme d'échanges où les contenus sont partagés entre utilisateurs. Les exemples les plus frappants étant à coup sûr YouTube ou MySpace. La présence de contenus très nombreux et très diversifiés constituent un puissant attrait pour les utilisateurs potentiels, qui s'affilient en nombre et apportent à leur tour de nouveaux contenus. Cette spirale vertueuse génère une audience colossale qui constitue le premier pilier du modèle d'affaire du Web 2.0. Le second pilier est le fait que ces contenus très diversifiés auxquels je peux accéder, ces utilisateurs très hétérogènes avec lesquels je peux interagir ne sont vraiment intéressants que s'ils sont proposés en fonction des mes propres goûts, de mes centres d'intérêt. Il faut donc organiser, trier, l'information brute. Ce à quoi s'emploient les plates-formes web, Google et ses moteurs de recherche en tête. Chaque utilisateur a donc un intérêt direct à révéler ses caractéristiques propres pour réaliser des interactions fructueuses. Ce faisant, il "offre" à la plate-forme la possibilité de construire une gigantesque base de données d'utilisateurs. Il reste alors à la plate-forme à vendre l'accès à cette audience à des annonceurs publicitaires pour lesquels la capacité à toucher un large public, finement ciblé sur des goûts, des centres d'intérêt est particulièrement attrayante. La gratuité promise aux utilisateurs vise donc à assurer une forte participation et une révélation d'information maximale. Ce qui revient à assurer pour la base de données la plus grande valeur ajoutée possible, tant par la taille que par le ciblage des utilisateurs, et donc à s'assurer une disponibilité à payer maximale de la part des annonceurs. Google excelle évidemment dans ce domaine. Ce modèle d'affaire où le brassage de contenus organisé par des plates-formes web est instrumentalisé pour attirer des ressources publicitaires pose de nombreuses questions à l'autorité publique. D'une part parce que nombre de ces contenus, protégés par le droit d'auteur, circulent de manière illicite. Comment permettre le développement du Web 2.0 tout en assurant la rémunération légitime des titulaires de droit ? D'autre part, parce que les mécanismes qui président au développement de ces plates-formes génèrent une tendance naturelle à la concentration. Les récentes offres de rachat émanant de Microsoft, Google et autres le confirment. Comment garantir un degré suffisant de concurrence dans cette industrie ? Faut-il contenir l'expansion tentaculaire de Google dont l'ubiquité a de quoi inquiéter ? Autant de questions ouvertes.
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Wauthy, Xavier. "Numéro 59 - mai 2008". Regards économiques, 12 de octubre de 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2008.05.01.

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"Yahoo refuse l'offre de rachat de Microsoft !" L'encre des gros titres commentant cette décision est à peine sèche que le géant de Redmond pourrait, selon la rumeur, jeter son dévolu sur Facebook, deuxième réseau social numérique sur base du nombre d'utilisateurs actifs. En octobre 2007, Microsoft avait d'ailleurs déjà pris une participation dans Facebook à hauteur d'un quart de milliard de dollars. Mais comment le géant du logiciel, à qui l'on doit des produits aussi peu festifs que Windows, ou la suite logicielle Office, en est-il arrivé à considérer sérieusement le rachat de ce qui ressemble à un innocent gadget d'étudiant, une déclinaison Internet du rituel "Yearbook" cher aux étudiants américains ? Comment ces produits de loisirs purs, proposant gratuitement à leurs utilisateurs des services parfaitement inutiles tels que l'envoi d'un baiser virtuel à un "ami" ou la participation à un concours de "vampires" (?), peuvent-ils atteindre de telles valorisations boursières ? Tout simplement parce qu'ils sont les stars du Web 2.0, ce terme désormais consacré par lequel on caractérise les sites où les utilisateurs peuvent interagir à la fois avec les contenus qui y sont déposés et entre eux. Le dernier numéro de Regards Economiques s'efforce de démonter la mécanique économique qui se cache derrière l'apparente gratuité qui est généralement concédée aux usagers. Car, si la gratuité d'usage se transforme en une valorisation financière significative, c'est forcément que cette gratuité a une contrepartie payante. Le déploiement du Web 2.0 démarre là où l'industrie culturelle traditionnelle marque le pas. La numérisation des produits de contenus tels que musique, son, vidéo et information écrite met en effet à mal le modèle d'affaire dans lequel les Majors vendaient CD, DVD et autres supports dont le contrôle est aujourd’hui rendu plus difficile par leur caractère immatériel. Les sites commerciaux du Web 2.0 tirent parti de cette évolution en exploitant la possibilité de diffuser une très large gamme de contenus, directement "uploadés" par les utilisateurs. Ils se positionnent en plate-forme d'échanges où les contenus sont partagés entre utilisateurs. Les exemples les plus frappants étant à coup sûr YouTube ou MySpace. La présence de contenus très nombreux et très diversifiés constituent un puissant attrait pour les utilisateurs potentiels, qui s'affilient en nombre et apportent à leur tour de nouveaux contenus. Cette spirale vertueuse génère une audience colossale qui constitue le premier pilier du modèle d'affaire du Web 2.0. Le second pilier est le fait que ces contenus très diversifiés auxquels je peux accéder, ces utilisateurs très hétérogènes avec lesquels je peux interagir ne sont vraiment intéressants que s'ils sont proposés en fonction des mes propres goûts, de mes centres d'intérêt. Il faut donc organiser, trier, l'information brute. Ce à quoi s'emploient les plates-formes web, Google et ses moteurs de recherche en tête. Chaque utilisateur a donc un intérêt direct à révéler ses caractéristiques propres pour réaliser des interactions fructueuses. Ce faisant, il "offre" à la plate-forme la possibilité de construire une gigantesque base de données d'utilisateurs. Il reste alors à la plate-forme à vendre l'accès à cette audience à des annonceurs publicitaires pour lesquels la capacité à toucher un large public, finement ciblé sur des goûts, des centres d'intérêt est particulièrement attrayante. La gratuité promise aux utilisateurs vise donc à assurer une forte participation et une révélation d'information maximale. Ce qui revient à assurer pour la base de données la plus grande valeur ajoutée possible, tant par la taille que par le ciblage des utilisateurs, et donc à s'assurer une disponibilité à payer maximale de la part des annonceurs. Google excelle évidemment dans ce domaine. Ce modèle d'affaire où le brassage de contenus organisé par des plates-formes web est instrumentalisé pour attirer des ressources publicitaires pose de nombreuses questions à l'autorité publique. D'une part parce que nombre de ces contenus, protégés par le droit d'auteur, circulent de manière illicite. Comment permettre le développement du Web 2.0 tout en assurant la rémunération légitime des titulaires de droit ? D'autre part, parce que les mécanismes qui président au développement de ces plates-formes génèrent une tendance naturelle à la concentration. Les récentes offres de rachat émanant de Microsoft, Google et autres le confirment. Comment garantir un degré suffisant de concurrence dans cette industrie ? Faut-il contenir l'expansion tentaculaire de Google dont l'ubiquité a de quoi inquiéter ? Autant de questions ouvertes.
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Mphahlele, Ramashego Shila, Phumza Makgato-Khunou, Geoffrey Tshephe, Mantsose Jane Sethusha, Matlakalana Mpho Tshesane, Richard Wright y Chetty Denzil. "First-Year Student's E-Readiness to Use Learning Management System: COVID-19 Realities". International Journal of E-Learning & Distance Education / Revue internationale du e-learning et la formation à distance 38, n.º 1 (6 de noviembre de 2023). http://dx.doi.org/10.55667/10.55667/ijede.2023.v38.i1.1266.

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The COVID-19 pandemic has profoundly impacted higher education institutions worldwide, prompting a rapid shift towards online learning environments. This study aims to assess the e-readiness of first-year students in using the Learning Management System (LMS) in the context of COVID-19. The researchers used the Technology Acceptance Model (TAM) framework to understand the first-year students’ acceptance and adoption of technology, focusing on perceived usefulness and ease of use. This study employed a concurrent mixed methods approach: To what extent were University of South Africa (UNISA) first-year students e-ready to use the LMS for engaging in online teaching, learning, and assessment activities during the COVID-19 pandemic? A sample of 2,707 first-year students and 30 academics from diverse academic disciplines was selected from nine colleges of the South African Open, Distance, and e-Learning (ODeL) institution during the years 2020 and 2021. The study evaluated the students’ technological proficiency, digital literacy skills, access to digital devices and the internet, and their perceptions and attitudes towards online learning and assessment. The study explored students’ experiences, motivations, and barriers to effectively using an LMS for engaging in online teaching, learning and assessment activities during the COVID-19 pandemic. Preliminary findings indicated that while many first-year students had basic digital skills and access to the necessary technological resources, many faced challenges in adapting to online learning environments. These challenges included limited internet connectivity, lack of technical support, difficulties in managing time and motivation, and unfamiliarity with LMS resources and activities. However, students also expressed positive attitudes towards the flexibility and accessibility offered by online learning, appreciating the convenience and diverse learning resources available through an LMS. The outcomes of this research will inform educators, administrators, and policy-makers in developing strategies to enhance first-year students’ e-readiness and improve the implementation of online teaching, learning, and assessment activities. Addressing the identified challenges can lead to a more inclusive and effective learning environment, ensuring equitable access to education amidst the ongoing COVID-19 realities.Keywords: COVID-19, digital literacy, e-Readiness, First-year students, online learning, Open-Distance and e-Learning, Technology Acceptance Model L’état de cyberpréparation des étudiants à l’utilisation du système de gestion de l’apprentissage : contexte de la COVID-19 Résumé : La pandémie de la COVID-19 a profondément changé la culture dans le monde des établissements d’enseignement supérieur et a accéléré la transition vers des environnements d’apprentissage en ligne. Cette étude a pour objectif d’évaluer l’état de cyberpréparation des étudiants de première année universitaire à l’ut du système de gestion de l’apprentissage (SGA) dans le contexte de la COVID-19. Les chercheurs ont utilisé comme cadre, le modèle d’acceptation de la technologie (MAT), afin de comprendre le degré d’acceptation et d’adoption de la technologie par les étudiants en ciblant leur perception sur sa facilité d’utilisation et son utilité. Cette étude utilise une approche de méthodes mixtes simultanées : Dans quelle mesure les étudiants de première année de l’Université d’Afrique du Sud (UNISA) sont-ils préparés au numérique pour utiliser le SGA et s’intéresser aux activités d’enseignement, d’apprentissage et d’évaluation en ligne durant la pandémie de la COVID-19? Un échantillon de 2 707 étudiants de première année provenant de 30 universités et de différentes disciplines a été sélectionné à partir de neuf (9) collèges participants de l’Institut pour une collectivité ouverte, à distance et en ligne (IODL) de l’Université d’Afrique du Sud, pendant les années 2020 et 2021. L’étude évalue l’aptitude à la technologie, les habiletés numériques, l’accessibilité aux outils technologiques et à l’Internet ainsi que leur perception et leur attitude face à l’apprentissage et l’évaluation en ligne. Elle analyse également les expériences, la motivation et les barrières d’une utilisation efficace du SGA pour s’engager dans les activités d’enseignement, d’apprentissage et d’évaluation en ligne durant la pandémie de la COVID-19. Les résultats préliminaires indiquent qu’alors que plusieurs étudiants de première année possèdent des habiletés numériques de base et ont accès aux ressources technologiques essentielles, plusieurs d’entre eux ont des difficultés d’adaptation aux environnements d’apprentissage en ligne. Ces difficultés comprennent la qualité de la connexion à Internet, le manque de soutien technique, celles de gérer leur temps et leur motivation ainsi que le manque de familiarité avec les ressources et les activités du SGA. Cependant, les étudiants ont aussi exprimé une attitude positive envers la flexibilité et l’accessibilité que l’apprentissage en ligne peut offrir, de même qu’ils ont apprécié les avantages et la diversité des ressources offertes par un SGA. Les constats de cette recherche vont permettre de renseigner les éducateurs, les administrateurs et les décideurs dans le développement de stratégies pour accroître l’état de cyberpréparation des étudiants de première année et améliorer l’implantation des activités d’enseignement, d’apprentissage et d’évaluation en ligne. Agir face aux défis identifiés ne peut que conduire vers un environnement d’apprentissage plus inclusif et plus efficace, assurant ainsi un accès équitable à l’éducation dans la continuité des réalités de la COVID-19.Mots-clés : COVID-19, habileté numérique, état de cyberpréparation, étudiants de première année universitaire, apprentissage en ligne, collectivité ouverte, à distance et en ligne, modèle d’acceptation de la technologie
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