Journal articles on the topic 'Valeur espérance'

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BOICHARD, D. "Quel est l’impact économique d’une mauvaise fertilité chez la vache laitière ?" INRAE Productions Animales 1, no. 4 (October 12, 1988): 245–52. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1988.1.4.4460.

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Abstract:
L’importance économique de la fertilité chez la vache laitière est estimée par modélisation. La fertilité est mesurée par le taux de conception moyen de l’élevage. Un modèle est tout d’abord construit pour déterminer l’espérance de revenu prévisionnel d’une vache, conditionnellement au taux de conception moyen de l’élevage. Cette espérance est maximisée par programmation dynamique, méthode permettant d’optimiser la conduite du troupeau. Le coût marginal d’une baisse du taux de conception est ensuite estimé par la différence entre les espérances de revenu prévisionnel d’une génisse prête à mettre bas, rapportée à la différence entre les taux de conception correspondants. L’estimation obtenue est minimale et n’inclut pas l’effet d’une éventuelle conduite non optimale. Elle est globale et intègre toutes les conséquences de la baisse de fertilité sur le taux de réforme, sur les lactations en cours et futures, ainsi que les frais immédiats. Le coût marginal ainsi déterminé est assez stable et ne dépend que de deux types de paramètres : il diminue lorsque la fertilité moyenne de la population augmente ou lorsque les conditions de renouvellement sont plus favorables (valeur à la réforme élevée, valeur d’une génisse de renouvellement faible). Dans les conditions françaises actuelles, la valeur de 1 point de taux de conception est comprise entre 10 et 20 FF par vache et par an selon ces paramètres.
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Drèze, Jacques H. "Espérance morale avec risque moral." L'Actualité économique 63, no. 2-3 (January 27, 2009): 40–57. http://dx.doi.org/10.7202/601409ar.

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Abstract:
RésuméLe terme « risque moral » est utilisé ici pour désigner les situations où un décideur unique choisit simultanément un « acte » (au sens de la théorie des jeux contre la nature, telle que développée notamment par L.J. Savage) et une « stratégie », non observable, susceptible d’influencer le cours des événements. Dans les nombreuses applications de la théorie de la décision à des situations de risque moral, onsupposeque, pour chaque acte, le décideur choisit, dans un ensemble donné, la stratégie qui maximise l’espérance d’utilité. Les choix entre les actes reflètent alors les espérances d’utilité associées à ces stratégies optimales. On obtient ici une justification axiomatique de cette représentation, en affaiblissant l’axiome appelé « Inversion d’ordre » par Anscombe et Aumann. Aux termes de cet axiome, quand une épreuve aléatoire décide de l’acte qui prévaudra, il doit être indifférent pour le décideur que l’épreuve aléatoire soit conduite avant ou après que l’on observe l’état du monde. L’affaiblissement consiste à stipuler au contraire que le décideur nepréfère jamaisstrictement que l’épreuve aléatoire soit conduiteaprèsobservation de l’état du mondeplutôt qu’avant(i.e. la valeur de l’information est non négative). Conjointement avec les autres axiomes habituels, cet affaiblissement conduit à un théorème d’espérance morale généralisé : il existe un ensemble (convexe fermé) de probabilitésPsur les états du monde, et une utilité sur les conséquences, tels que les préférences entre les actes reflètent les maxima par rapport àPdes espérances d’utilité.
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Detemple, Jérôme B., and Richard E. Kihlstrom. "Acquisition d’information dans un modèle intertemporel en temps continu." L'Actualité économique 63, no. 2-3 (January 27, 2009): 118–37. http://dx.doi.org/10.7202/601413ar.

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Résumé Cet article examine la demande d’information et la valeur de l’information dans un modèle intertemporel en temps continu. Le modèle étudié est un modèle à information incomplète où la technologie d’information est contrôlée par l’investisseur moyennant un coût. Le mécanisme bayésien continu de révision des croyances produit, pour cette structure, une distribution postérieure gaussienne à tout point du temps. Le contrôle de la technologie d’information est équivalent au contrôle de l’estimateur de la position de la variable d’état (espérance conditionnelle) ainsi que de la précision de cet estimateur (variance conditionnelle). La demande d’information, dans notre modèle, se compose de deux termes, qui résultent du conflit entre deux objets d’apprentissage. Sous l’hypothèse d’une offre de précision stochastique et inélastique, le prix d’équilibre de l’information est dérivé et sa structure analysée.
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Bourgeois, Étienne, Françoise De Viron, Frédéric Nils, Jacqueline Traversa, and Gil Vertongen. "Valeur, espérance de réussite, et formation d'adultes : pertinence du modèle d'expectancy-value en contexte de formation universitaire pour adultes." Savoirs 20, no. 2 (2009): 119. http://dx.doi.org/10.3917/savo.020.0119.

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Benquet, Marlène. "Ce que valent les actifs. Pour une sociologie politique des pratiques d’évaluation financière." Regards croisés sur l'économie 32, no. 1 (July 10, 2023): 141–50. http://dx.doi.org/10.3917/rce.032.0141.

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Abstract:
Les deux approches économiques de la valeur par le travail ou l’utilité partagent une vision de la valeur comme préexistante à l’échange et intrinsèque aux biens ; la sociologie pragmatique invite à déplacer ce regard des théories vers les pratiques des acteurs. L’approche pragmatique par l’ethnocomptabilité financière montre que les prix des actifs dépendent des modalités d’accumulation du capital et des espérances de profit des différentes parties prenantes.
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Wilkins, Russell. "Espérance de vie en santé au Québec et au Canada en 1986." Articles 20, no. 2 (March 25, 2004): 367–82. http://dx.doi.org/10.7202/010090ar.

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RÉSUMÉ Nous avons calculé l'espérance de vie en santé (les années de vie attendues dans chaque état de santé) à la naissance et à 65 ans au Québec et au Canada d'après les taux de prévalence de l'incapacité dans la population totale (y compris les pensionnaires d'institution) estimés à l'aide de l'Enquête sur la santé et les incapacités (ESLA) de 1986 1987 et des tables de mortalité abrégées de 1985 1987. Pour les deux sexes réunis, le Québec avait la plus basse espérance de vie parmi les cinq grandes régions du Canada, mais la plus haute espérance de vie sans incapacité. Après l'application d'une pondération explicite à chaque état de santé, l'espérance de vie ajustée sur l'incapacité était presque identique au Québec et au Canada. Cela était vrai pour les sexes réunis à la naissance et à 65 ans. Si l'on considère les données selon le sexe, les Québécoises étaient avantagées par rapport aux Canadiennes tandis que les Québécois étaient relativement désavantagés par rapport aux Canadiens. Les résultats calculés à partir de l'Enquête Santé Canada (ESC) de 1978 1979 étaient très semblables en termes d'inégalités régionales Néanmoins, des différences importantes dans la définition de l'incapacité font douter de la comparabilité des deux enquêtes en ce qui concerne les valeurs absolues et les tendances dans le temps
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Prigent, Lionel. "Le patrimoine mondial est-il un mirage économique ?" Tourisme et patrimoine mondial 30, no. 2 (September 7, 2012): 6–16. http://dx.doi.org/10.7202/1012237ar.

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La Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO est réputée reposer sur des principes d’universalité. Cependant, ses contempteurs observent que la multiplication des sites inscrits, puis l’élargissement des catégories de patrimoine, s’accompagnent d’une spécialisation de plus en plus forte vers le tourisme et d’une prétention, davantage exprimée, à contribuer au développement local. Les études sur l’impact économique des sites patrimoniaux traduisent pourtant une réalité plus équivoque. Ces réserves ne suffisent pas à modérer l’inflation de sites inscrits et les espérances placées dans la valorisation patrimoniale. Quelle est la motivation d’une telle obstination collective ? La complexité de la nature patrimoniale ne saurait se réduire à une dimension marchande. Même l’analyse économique du patrimoine traduit les limites d’une approche purement utilitaire et mercantile. Bien que les questions de mise en valeur et d’utilisation du patrimoine restent plus que jamais posées, l’élargissement de la définition économique permet peut-être de mieux percevoir les enjeux et les limites de l’extension patrimoniale et de ses conséquences.
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Le Bossé, Yann. "Empowerment et pratiques sociales : illustration du potentiel d’une utopie prise au sérieux." Nouvelles pratiques sociales 9, no. 1 (January 28, 2008): 127–45. http://dx.doi.org/10.7202/301353ar.

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Abstract:
Résumé L'auteur propose une illustration de la pertinence du concept d'empowerment dans le contexte des pratiques sociales. Après un bref rappel historique, il présente les assises théoriques qui justifient le développement d'une nouvelle pratique fondée sur l'empowerment des personnes et des groupes. Selon l'auteur, une telle pratique nécessite l'adhésion à un ensemble de valeurs qui sont présentées sous la forme de cinq grands postulats. Une grille d'analyse est également proposée pour faciliter l'examen des pratiques quotidiennes dans Ia perspective d'une démarche d'empowerment. Après avoir souligné les limites de cette pratique, l'auteur conclut en espérant que le développement futur de cette perspective permettra d'en évaluer tout le potentiel.
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Young, Shaun P. "Rawlsian Reasonableness: A Problematic Presumption?" Canadian Journal of Political Science 39, no. 1 (January 30, 2006): 159–80. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423906040741.

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Abstract:
Abstract.The notion of “reasonableness” has been a prominent feature of liberalism since the latter first emerged as a coherent philosophical project. Indeed, arguably, reasonableness is the core value animating the liberal outlook. Such a claim is especially true with respect to the conception of political liberalism promoted by John Rawls. In essence, the viability of Rawlsian political liberalism is dependent upon the “reasonableness” of both the public conception of justice and the individuals who must live under its constraints. However, this reliance on reasonableness poses a number of potential difficulties for Rawls's argument, particularly insofar as his belief in the ability of his conception to secure the conditions essential to establishing and sustaining a just and stable liberal democracy is premised upon a number of questionable claims and expectations regarding the reasonableness of individual attitudes and behaviour. The primary task of this essay is to identify and explain a number of concerns that render suspect the plausibility of Rawls's conclusions regarding the extent to which it is realistic to presume the reasonableness of individuals and, by extension, the ability of his conception to achieve its stated goal.Résumé.La notion du “ raisonnable ” constitue un aspect important du libéralisme depuis l'émergence de ce dernier en tant que projet philosophique cohérent. En fait, le raisonnable est sans doute la valeur principale qui anime le point de vue libéral. Ceci est particulièrement vrai de la conception du libéralisme politique défendue par John Rawls. Le libéralisme politique de Rawls dépend essentiellement du caractère raisonnable de la conception publique de la justice, ainsi que des individus qui doivent vivre selon ses contraintes. Toutefois, l'importance du raisonnable dans ce concept soulève un certain nombre de problèmes dans le raisonnement de Rawls. Il est persuadé que ses idées garantissent les conditions essentielles pour établir et maintenir une démocratie libérale, mais ce postulat s'appuie sur de nombreuses affirmations et espérances discutables quant au caractère raisonnable des attitudes et comportements individuels. Cette dissertation s'efforcera principalement d'identifier et d'expliquer un certain nombre de problèmes remettant en cause la plausibilité des conclusions de Rawls. On étudiera tout particulièrement dans quelle mesure il est réaliste de présumer du caractère raisonnable des individus et, par extension, de la capacité de la conception de Rawls à atteindre ses objectifs.
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You, John, Japteg Singh, Jessica Simon, Irene W. Y. Ma, Joanna Paladino, Marilyn Swinton, Daniel Kobewka, et al. "A Quality Improvement Initiative to Implement the Serious Illness Care Program on Hospital Medical Wards." Canadian Journal of General Internal Medicine 17, no. 1 (February 8, 2022): 29–51. http://dx.doi.org/10.22374/cjgim.v17i1.528.

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Abstract:
Background: The Serious Illness Care Program (SICP) is a communication intervention that builds clinician capacity to have earlier, more values-based conversations about goals of care with patients experiencing life-limiting illness. We report the impact of its implementation on hospital wards.Methods: In this quality improvement initiative on the medical wards of two Canadian teaching hospitals, we trained physicians, nurse practitioners, and social workers in the use of the Serious Illness Conversation Guide. Between February 2017 and September 2020, we prompted trained clinicians to have serious illness conversations with hospitalized patients or their family member(s), for patients at high risk of dying. Outcomes were the number of clinicians trained, the number of conversations delivered, patient or family experience, including the extent to which they felt heard and understood, and clinician experience.Results: We trained 57 (92%) of 62 eligible clinicians. We delivered conversations to 334 (29%) of 1158 eligible patients (or family members) and documented 274 (82%) of these in the medical record. After a serious illness conversation, 80% of patients or families rated the conversations as mostly or extremely worthwhile and felt more heard and understood (+0.2 on 5-point scale, P = 0.04). The majority (95%) of clinicians agreed (some-what, mostly, or completely) that conversations could be done in an appropriate amount of time and 97% agreed (somewhat, mostly, or completely) that the Guide provided information that enhances clinical care. Interpretation: The SICP can be implemented on medical wards of hospitals and can have a positive impact on patient and clinician experience. RésuméContexte : Le Serious Illness Care Program (SICP) est une intervention de communication qui renforce la capacité du clinicien à avoir des conversations plus précoces et davantage axées sur les valeurs concernant les objectifs des soins avec les patients atteints d’une maladie limitant leur espérance de vie. Nous présentons les répercussions de sa mise en œuvre dans les services hospitaliers.Méthodologie : Dans cette initiative sur l’amélioration de la qualité dans les services médicaux de deux hôpitaux universitaires canadiens, nous avons formé des médecins, des infirmières praticiennes et des travailleurs sociaux à l’utilisation du guide de conversation sur les maladies graves. Entre février 2017 et septembre 2020, nous avons incité les cliniciens formés à avoir des conversations sur les maladies graves avec des patients hospitalisés présentant un risque élevé de décès ou des membres de leur famille. Les critères d’évaluation étaient le nombre de cliniciens formés, le nombre de conversations effectuées, l’expérience des patients ou de leur famille, y compris la mesure dans laquelle ils se sont sentis écoutés et compris, et l’expérience des cliniciens.Résultats : Nous avons formé 57 (92 %) des 62 cliniciens admissibles. Des conversations ont été réalisées auprès de 334 (29 %) des 1158 patients (ou membres de la famille) admissibles et 274 (82 %) de ces conversations ont été consignées dans le dossier médical. Après une conversation sur les maladies graves, 80 % des patients ou de leur famille ont évalué les conversations comme étant plutôt ou extrêmement utiles et ils se sont sentis plus écoutés et compris (+ 0,2 sur une échelle de 5 points, P = 0,04). La majorité (95 %) des cliniciens sont d’accord (quelque peu, plutôt ou complètement) sur le fait que les conversations ont pu avoir lieu dans un laps de temps approprié et 97 % sont d’accord (quelque peu, plutôt ou complètement) sur le fait que le guide fournit des renseignements qui améliorent les soins cliniques.Interprétation : Le SICP peut être mis en œuvre dans les services médicaux des hôpitaux et peut avoir des répercussions positives sur l’expérience des patients et des cliniciens.
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Singh, Japteg, Jessica Simon, Irene Ma, Fiona Dunne, Alison Dugan, Krista Wooller, Peter Munene, et al. "Implementation of the Serious Illness Care Program on Hospital Medical Wards." Canadian Journal of General Internal Medicine 16, no. 3 (September 2, 2021): e40-e59. http://dx.doi.org/10.22374/cjgim.v16i3.484.

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Abstract:
BackgroundPoor communication with hospitalized patients facing serious, life-limiting illnesses can result in care that is not consistent with patients’ values and goals. The Serious Illness Care Program (SICP) is a communication intervention originally designed for the outpatient oncology setting that could address this practice gap. MethodsA multihospital quality improvement initiative adapted and implemented the SICP on the medical wards of four teaching hospitals in Calgary, Hamilton, Ottawa, and Montreal. The SICP consists of three main components: tools (including the Serious Illness Conversation Guide for clinicians), training for frontline clinicians to practice using the Guide, and system change to trigger and support serious illness conversations in practice. Implementation of the SICP at each site followed a phased approach: (1) Building a Foundation; (2) Planning; (3) Implementation; and (4) Sustainability. To assess the success of implementation and its impact, we developed an evaluation framework that includes process measures (e.g., number and proportion of eligible clinicians trained, number and proportion of eligible patients who received a serious illness conversation), patient-reported outcomes (including a validated, single-item “Feeling Heard and Understood” question), and clinician-reported outcomes. ConclusionBased on our adaptation and implementation efforts to date, we have found that the SICP is readily adaptable to an inpatient medical ward setting. Future manuscripts will report on the fidelity of implementation, impact on patient- and clinician-reported outcomes, and lessons learned about how to implement and sustain the program. RésuméContexteUne mauvaise communication avec les patients hospitalisés atteints d’une maladie grave qui limite leur espérance de vie peut se traduire par des soins qui ne correspondent pas à leurs valeurs et à leurs objectifs. Le Programme de soins dans le cas de maladies graves (PSMG) est une intervention de communication conçue à l’origine pour l’oncologie externe qui pourrait remédier à cette lacune dans la pratique. MéthodologieUne initiative multihospitalière visant l’amélioration de la qualité a adapté et mis en œuvre le PSMG dans les unités de soins de quatre hôpitaux universitaires situés à Calgary, à Hamilton, à Ottawa et à Montréal. Le PSMG comprend trois principaux éléments : des outils (dont le guide de conversation sur les maladies graves à l’intention des cliniciens), de la formation pour que les cliniciens de première ligne puissent s’exercer à l’aide du guide et un changement de système pour entamer et faciliter les conversations sur les maladies graves dans la pratique. À chaque endroit, la mise en œuvre du PSMG a suivi une approche progressive : 1) l’établissement d’une base; 2) la planification; 3) la mise en œuvre; 4) la durabilité. Pour évaluer le succès de la mise en œuvre et ses répercussions, nous avons créé un cadre d’évaluation qui comprend des mesures de processus (p. ex., le nombre et la proportion de cliniciens admissibles formés, le nombre et la proportion de patients admissibles qui ont eu une conversation sur les maladies graves), des résultats rapportés par les patients (dont une question validée à un seul élément « se sentir écouté et compris ») et des résultats rapportés par les cliniciens.ConclusionÀ la lumière de nos activités d’adaptation et de mise en œuvre réalisées jusqu’à maintenant, nous constatons que le PSMG est facilement adaptable à un contexte d’unité de soins pour les patients hospitalisés. Les prochains manuscrits porteront sur la fidélité de la mise en œuvre, les répercussions sur les résultats rapportés par les patients et les cliniciens et les leçons apprises sur la façon de mettre en œuvre et de maintenir le programme.
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Sanon, Yacouba. "Quand Ça Fait Si Mal: Protestation, Subversion et Espérance Dans le Psaume 137." Old Testament Essays 33, no. 33 (2020). http://dx.doi.org/10.17159/2312-3621/2020/v33n3a13.

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Abstract:
RÉSUMÉ Cet article examine le Psaume 137 à la lumière de chansons reggae de deux rastas ivoiriens. L 'objectif principal est de démontrer que ce Psaume participe de la construction d'une identité subversive en s'appuyant sur lepouvoir transformateur de la lamentation et de la mémoire collective. L'article s'articule autour de trois principaux axes: (1) le contexte socio-historique de la naissance du Psaume 137; (2) le contexte littéraire et canonique; et (3) l'analyse socio-théologique et comparative. La lecture comparative des différents textes permet de mettre en relief le caractère subversif et revendicatif du Psaume 137. Elle permet également de mettre en exergue le besoin réflexion sur le passé, la valeur des prises de décisions dans le présent et la nécessité d'aspirer à un avenir plus juste. ABSTRACT This article examines Psalm 137 in the light of reggae songs by two Ivorian Rastas. The main objective is to demonstrate that the Psalm participates in the construction of a subversive identity by insisting on the transformative power of lament and collective memory. The article is arranged into three main sections: (1) the socio-historical context of the birth of Psalm 137; (2) the literary and canonical context; and (3) socio-theological and comparative analysis. The comparative reading of the different texts makes it possible to highlight the subversive and protest character of Psalm 137. It also makes it possible to highlight the need for reflection on the past, the value of decision making in the present and the need to desire a future built on justice. Keywords: Psalm 137, Alpha Blondy, Tiken Jah Fakoly, Babylon, Zion, Protest, Subversion, Justice, Hope, Rasta, Reggae
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Soulier, David. "Pourquoi et comment publier au XVIIIe siècle les Tabulae anatomicae Eustachii ? Les enjeux de l’édition de Lancisi." Motifs, no. 4 (January 1, 2021). http://dx.doi.org/10.56078/motifs.583.

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Abstract:
Les Tabulae Anatomicae du prestigieux anatomiste du XVIe siècle Bartolomé Eustache, publiées seulement en 1714 par Giovanni Maria Lancisi, ont finalement suscité un intérêt récent face à la fascination persistante pour la persona du grand contemporain de l’auteur, André Vésale. Or cet intérêt a ciblé plus le contenu et la valeur scientifiques des Tabulae que les circonstances dans lesquelles elles ont été mises à la disposition du lectorat savant après un siècle et demi de vaines espérances. Le but du présent article consistera à dévoiler les grands enjeux de l’entreprise éditoriale de Lancisi sans laquelle ces planches inédites n’auraient probablement jamais été mises au jour.
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Bénéi, Veronique. "Nationalisme." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.021.

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Abstract:
En 1990, l'historien Eric Hobsbawm prophétisait la fin des nations et nationalismes. Pourtant, jamais autant d'États-nations n’ont vu le jour que dans le dernier quart du vingtième siècle. Leur importance dans le monde contemporain est telle qu’elle évoque un « système mondial ». Plus : nombre de conflits politiques aujourd’hui mobilisent des pulsions nationalistes qui soit président à la fondation d’un État-nation, soit en dérivent. La volonté de (re-)créer une communauté nationale y est portée par une espérance et un désir de vivre ensemble fondé sur la redéfinition de bases communes (langue, religion, etc.). Voici vingt ans, le nationalisme constituait un pré carré de l’histoire et de la science politique. À présent, il occupe une place centrale dans les travaux d’anthropologie politique. « Nationalisme », « national », « nationaliste » – Ajustements sémantiques. Le nationalisme se définit comme principe ou idéologie supposant une correspondance entre unités politique et nationale. La nation n'est cependant pas « chose » mais abstraction, construction idéologique dans laquelle est postulé un lien entre un groupe culturel auto-défini et un État. L’implication émotionnelle qu’elle suscite est, elle, bien concrète. Plus qu’une idéologie, d’aucuns considèrent le nationalisme comme sentiment et mouvement : de colère suscitée par la violation de l'intégrité politique et nationale, ou de satisfaction mû par sa défense.[1] Sentiment et mouvement, le nationalisme produit, entretient et transmet une implication émotionnelle autour de l'abstraction de la nation, potentiellement productrice de violence. La distinction entre « national » et « nationaliste » est ténue, davantage une question de perspective que de science objective. On oppose souvent le « simplement national », entendez « qui relève d’un intérêt légitime pour la nation », au « condamnable nationaliste », à savoir ressort de passions irrationnelles. Or, il s’agit davantage d’une question de point de vue. Importante pour l’analyse anthropologique, cette relativité permet de transcender les distinctions infructueuses entre « nations établies » (censées appartenir à la première catégorie) et « nations plus récentes » (reléguées à la seconde) qui balisent les réflexions les plus éclairées sur le nationalisme. Nationalisme, nationalisation et éducation. Le nationalisme a partie liée avec la nationalisation comme mise en œuvre d’un régime d’identification nationale. Celle-ci fut longtemps associée à des modèles de modernisation où la scolarisation était prépondérante. Le modèle sociologique universaliste d’Ernest Gellner (1983) au début des années 1980 a encadré maints programmes éducatifs, des appareils d’État comme des agences d’aide internationale. Dans cette perspective associant modernisation, industrialisation et nationalisme laïque, opèrent une division industrielle du travail et une culture partagée du nationalisme tenant ensemble les éléments d’une société atomisée par le procès d’industrialisation. Cette culture, homogène, doit être produite par la scolarisation, notamment primaire. Si la perspective gellnérienne est depuis longtemps disputée au vu du nombre de contre-exemples, où nationalisme exacerbé accompagne industrialisation faible ou, inversement, industrialisation poussée voisine avec nationalisme religieux, la plupart des États-nations aujourd’hui retiennent la corrélation entre scolarisation de masse et culture de sentiments d’appartenance nationale. En concevant l’éducation comme stratégie stato-centrée d’ingénierie sociale servant les structures hiérarchiques de la reproduction sociale (Bourdieu et Passeron 1990), cette perspective omet l'agency des citoyens ordinaires, autant que la contextualisation historique des conditions de production des mouvements nationalistes en contexte colonial, d’où sont issus maints État-nation récents. Nationalisme, colonialisme et catégories vernaculaires. Le cas des nations plus récentes appelle clarification concernant le legs des structures politiques européennes. Dans les sociétés autrefois sous le joug colonial, l’émergence d’une conscience nationaliste et la mobilisation contre les dirigeants coloniaux furent des processus concomitants. Citoyenneté et nationalisme furent étroitement associés, puisque la lutte pour l'indépendance assistait celle pour l’acquisition de droits fondamentaux. La conscience d’un sujet national libre s’est forgée de pair avec l'établissement de droits (et devoirs) de citoyen. Elle a aussi nécessité une accommodation vernaculaire de concepts initialement étiques. La sensibilité des anthropologues à l’égard des catégories vernaculaires opérantes dans les idiomes rituels, culturels et linguistiques et les pratiques de socialisation afférentes, contraste fortement avec leur faible investissement, de longues années durant, dans l’étude de sujets entretenant rapport avec une modernité politique, tels nationalisme, société civile ou citoyenneté. Philosophie et science politiques, aux instruments théoriques fondés sur une tradition européenne à valeur universelle, conservèrent longtemps l’exclusive. Or, même les perspectives les plus critiques vis-à-vis des Lumières ont négligé les langues vernaculaires dans leurs réflexions sur les modalités d’accueil en contextes non-européens de ces notions politiques (Kaviraj 1992; Burghart 1998; Rajagopal 2001 sont de notables exceptions). Pourtant, travailler avec les catégories vernaculaires illumine les répertoires sociaux et culturels et leurs négociations locales, favorisant une meilleure intelligibilité des ressorts culturels des processus, formes et modèles d’affects politiques et nationalistes. Ils déplacent aussi la focale, souvent portée sur l’éruption occasionnelle ou répétée de la violence nationaliste, vers l’analyse des procès de « naturalisation quotidienne de la nation ». Nouvelles approches (1) - Nationalisme banal et théologies du nationalisme. Mûris au long cours dans les multiples plis de la vie ordinaire, ces processus alimentent les « sentiments d’appartenance », piliers de l’identité en apparence naturels et évidents, vecteurs de la production journalière du « nationalisme banal ». Empruntée à Michael Billig (1995) en écho aux réflexions d’Hannah Arendt sur la « banalité du mal » (1963), l’expression réfère à l’expérience du nationalisme si parfaitement intégrée à la vie ordinaire qu’elle en passe inaperçue. Documenter la fabrique du nationalisme banal implique d’examiner les processus, d’apparence bénigne et anodine, d’identification nationale et de formation d’un attachement précoce à la nation. Ainsi s’éclairent la constitution de sens-/-timents d’appartenance dans la banalité quotidienne de la nation et la distinction ténue entre nationalisme religieux, sécularisme et patriotisme. Dans tout État-nation, les liturgies nationalistes se déroulant quotidiennement et périodiquement (par exemple, dans l’espace scolaire), sont fondées sur des rituels et procédures participant d’une « théologie du nationalisme ». Celle-ci peut dépendre d’une conception explicite de la fabrique de la nation comme projet théologique. Elle est alors informée par des principes d’adhésion à une doctrine ou à un dogme religieux. Tels sont les projets hindutva de construction nationale en Inde, où les partis d’extrême-droite hindoue prétendent édifier le royaume et le gouvernement du dieu Rama (Ramrajya) sur la base des écritures hindoues anciennes. Mais une théologie du nationalisme peut aussi s’arc-bouter sur des procédures rituelles promues par des idéologues et autres « constructeurs de la nation », nationalisme séculaire inclus. Dans l’après-coup de la Révolution française, par exemple, les parangons du sécularisme dur s’efforcèrent d’installer « une nation laïque » par l’emprunt massif des formes d’un catholicisme populaire (Ozouf 1988). Le cas français, bien qu'extrême, n’est nullement exceptionnel. Il souligne la troisième acception, plus générale, de la notion de théologie nationaliste en insistant sur l'élément sacré sous-jacent à maints projets d’édification nationale. Explicitement conceptualisées comme religieuses ou laïques, les production et sustentation de la nation sont dotées d'une inévitable sacralité (Anderson 1983). Ainsi apparaissent les similitudes habituellement méconnues entre différentes formes de nationalisme, y compris entre sécularisme, nationalisme religieux et confessionnalisme (Hansen 2001, Benei 2008). Nouvelles approches (2) - Sens, sentiments et ressentis d’appartenance nationale/nationaliste. Aujourd’hui, l’intérêt d’une perspective anthropologique sur le nationalisme tient au renouvellement du champ disciplinaire au croisement de recherches sur le corps*, les émotions et le sensible (Benei 2008). Celles-ci montrent comment les programmes nationalistes de formation du soi reposent sur la constitution d’un « sensorium national primaire », notamment dans un contexte national-étatique. À travers son appropriation préemptive de l’univers sensoriel de la population, l’État s’efforce de mobiliser les niveaux des sensoriums développés par les acteurs sociaux —dans l’intimité de la petite enfance, les traditions musicales recomposées, les liturgies dévotionnelles, les transformations culturelles et sensorielles engendrées par les nouvelles technologies et l’industrialisation, etc.— non seulement lors de rencontres périodiques, mais aussi dans l’union quotidienne de différentes couches de stimulations entrant dans la fabrique d’une allégeance nationale. Ces procès sont simultanément liés à une incorporation émotionnelle produite au long cours. Celle-ci repose la question de la « fin des méta-récits » —nationalisme inclus—, prophétisée par Jean-François Lyotard voici trente ans comme la marque distinctive de la postmodernité. L’époque était alors traversée par courants et discours contraires, aux plans régional, international et transnational. Depuis, on l’a vu, l’histoire a eu raison de ces prédictions. La forme « nation » et ses émanations nationalistes se sont manifestées concrètement dans la vie d'un nombre toujours croissant d'acteurs sociaux du monde contemporain. Comment, alors, expliquer le caractère désuet, voire acquis, de la notion aujourd’hui chez maints universitaires? Par la naturalisation de l’attachement national à une mesure sans précédent. Il ne s’agit plus de partager une communauté de nation avec des lecteurs de journaux (Anderson 1983) ou de « signaler banalement » le national (Billig 1995) : la naturalisation de l'idée et de l'expérience de la nation implique son « incorporation ». C'est par l'incorporation de la nation en nous-mêmes en tant que personnes sociales incarnées, sujets et citoyens, que nous entretenons un sentiment d'appartenance nationale, aussi éphémère et vague soit-il parfois. Conclusion : L’incorporation du nationalisme et ses limites. Un avertissement s’impose : loin de subir le projet étatique, les acteurs sociaux sont doués d’agency sociale et politique. Ils exercent plus d’autonomie que généralement concédé dans les analyses du nationalisme. La compréhension et la représentation des acteurs sociaux sont toujours le produit négocié de processus advenant en divers espaces, du foyer familial jusqu’à l’école et d’autres lieux dits « publics ». Par-delà visions et programmes étatiques relayés par des institutions-clés, l’intérêt d’une approche anthropologique faisant la part belle au corps, aux sens et aux émotions est sa mise en lumière de cette négociation toujours fragmentaire. Lesdits processus n’appartiennent pas à une unité d’analyse totale, État, “sphère publique” ou autre. Pour les acteurs sociaux « au ras du sol », l’État-nation n’est pas nécessairement un objet phénoménologiquement cohérent. Ce dont ils font l’expérience et qu’ils négocient, c’est le caractère incomplet et fragmentaire d’un projet politique de formation du soi, adossé à une toile historique et culturelle de « structures de ressenti » (Raymond Williams 1958). Également, les sens-/-timents d’appartenance sont protéiformes jusque dans leur construction dialogique avec les institutions étatiques, mass media et autres lieux de culture publique. Leur incorporation n’est un procès ni exhaustif ni final. Différents moments peuvent être convoqués dans une infinité de situations. Ce caractère labile rend l’issue de tout programme nationaliste imprévisible. Suite à ces constantes tension et incomplétude, aucun processus de nationalisme, pas même étatique, ne peut prévenir l’irruption de l’imprévisible, dans la routine quotidienne comme en des circonstances extra-ordinaires. En définitive, les programmes étatiques les mieux conçus, qui viseraient à capturer les expériences sensorielles et phénoménologiques que font les citoyens des réalités sociales, culturelles et politiques, ne peuvent en maîtriser la nature contingente.
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Larue, Louis. "Focus 26 - janvier 2021." Regards économiques, January 28, 2021. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco/2021.01.28.01.

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Abstract:
Les crypto-monnaies, comme le Bitcoin ou Ethereum, animent le débat public depuis au moins 10 ans. A leur avènement, les banques centrales se sont montrées pour le moins frileuses. Ainsi, dans un rapport publié en 2013, la Banque centrale européenne (BCE) avertissait que la nature non réglementée de ces monnaies pourrait exposer leurs utilisateurs à des risques élevés. Plusieurs années plus tard, les banquiers centraux reconnaissent maintenant leur potentiel. La Banque d'Angleterre, la Banque centrale suédoise et la BCE étudient toutes intensément la possibilité d'émettre leur propre monnaie numérique (ci-après dénommée «monnaie numérique de banque centrale» ou «central bank digital currencies» en anglais). Cet enthousiasme est-il justifié ? Les banques centrales devraient-elles créer leur propre monnaie numérique ? Ce focus de Regards économiques présente d’abord brièvement ce que sont ces monnaies. Il expose ensuite les raisons justifiant leur éventuelle introduction et détaille finalement les risques qu’elles pourraient poser. Notons tout d’abord que ces monnaies ne sont pas une copie «publique» des crypto-monnaies privées. Les banques centrales rejettent en effet la nature décentralisée et l’absence de gouvernance unifiée du Bitcoin et des crypto-monnaies similaires. Par ailleurs, la nature «numérique» de ces nouvelles monnaies n’est pas vraiment une innovation. La majorité de la masse monétaire prend déjà une forme numérique. A côté de la monnaie «physique» (pièces et billets), la plus grande partie de notre monnaie est constituée de dépôts bancaires privés et de dépôts à la banque centrale (la monnaie de réserve). Pour l'instant, seules les banques et certaines institutions financières ont accès aux réserves de la banque centrale. La véritable innovation au cœur des monnaies numériques de banque centrale serait de donner aux particuliers et aux entreprises la possibilité de détenir de l'argent sous forme de dépôts directement auprès de la banque centrale. En somme, les monnaies numériques de banques centrales, malgré leur nom, ne formeraient pas une nouvelle monnaie, mais plutôt un nouveau moyen de payement, labellisé en euros, et de valeur équivalente à l’euro. Pour quelles raisons une banque centrale pourrait-elle donner cette opportunité à toutes et tous ? Une première raison est liée à la dépendance des banques centrales vis-à-vis du système financier. Le système financier moderne est basé sur une certaine division du travail entre les banques commerciales qui sont chargées de prêter de l'argent au secteur productif, et les banques centrales qui supervisent les premières et tentent d'influencer l'économie par des interventions sur les marchés financiers. Schématiquement, ces dernières tentent de peser sur le comportement des premières de deux manières : soit en modifiant le taux d’intérêt auquel les acteurs financiers peuvent leur emprunter de l’argent, soit via l’achat ou la vente d’actifs financiers. Cela signifie que les banques centrales n'ont qu'une influence indirecte sur l'économie productive et qu'elles dépendent des banques commerciales pour canaliser la politique monétaire. Lors de la crise financière de 2007-2008, par exemple, la dépendance des banques centrales par rapport aux banques commerciales a conduit les premières à injecter des milliards d'euros et de dollars sur les marchés financiers, dans l'espoir que les banques commerciales utilisent cet argent pour des investissements productifs. Or, l’efficacité de ces politiques est loin d’être démontrée. D’aucuns s’effraient que cette situation ne génère des bulles spéculatives et ne privilégie indûment les banques commerciales, sans que ces dernières ne financent l’économie productive à la hauteur des espérances des banquiers centraux. La mise en œuvre de monnaies numériques de banque centrale à grande échelle pourrait modifier radicalement cette situation. Cela offrirait un système de paiement alternatif qui ne serait pas géré par le secteur bancaire commercial. Les citoyens pourraient également choisir de placer leurs économies sur un compte à la banque centrale qui, par définition, serait plus sûr qu’un compte dans une banque commerciale. En outre, l'introduction de ces monnaies réduirait la dépendance des banques centrales vis-à-vis des banques commerciales en permettant aux banques centrales de créditer directement les comptes des citoyens ou des entreprises, sans nécessairement recourir à des intermédiaires bancaires. Par conséquent, l'introduction de ces monnaies pourrait rendre la politique monétaire plus directe et plus simple. A première vue, donc, on pourrait se réjouir de la possibilité de limiter la dépendance des banques centrales par rapport aux banques commerciales. Il convient cependant de considérer plusieurs problèmes importants. Premièrement, si les particuliers et les entreprises décident de considérer leur banque centrale comme leur fournisseur de services bancaires, ne risque-t-on pas de rendre les banques commerciales obsolètes et superflues ? Dans ce cas extrême, ni les citoyens ni les banques centrales n'auraient plus besoin d'intermédiaires pour l’octroi de crédits et l’accueil de dépôts. Les banques commerciales garderaient sans doute le rôle d’intermédiaire sur les marchés financiers, mais manqueraient d'une source de financement appropriée (les dépôts des clients) et perdraient une de leurs principales activités (les prêts). La taille des marchés financiers pourrait se réduire considérablement. Cela pourrait fragiliser la santé économique des banques commerciales et celle des marchés financiers dans leur ensemble. Un deuxième problème concerne l’équilibre des pouvoirs entre gouvernements, banques centrales et banques commerciales. À la suite de la crise financière, les banques centrales ont déjà acquis d'énormes pouvoirs. La BCE a par exemple participé à la Troïka en Grèce et dicté des réformes économiques structurelles dans ce pays. La Réserve fédérale américaine (la Fed), la BCE et la Banque d'Angleterre ont également obtenu des pouvoirs supplémentaires de supervision du système bancaire. Et elles sont toutes intervenues massivement sur les marchés financiers, par l'achat massif d'obligations et de titres. L’introduction de monnaies numériques de banque centrale renforcerait ces tendances et accroîtrait le poids des banques centrales sur les marchés financiers, en leur donnant un accès direct aux comptes des citoyens et des entreprises, et en leur permettant de contourner les acteurs financiers commerciaux. Ce déséquilibre de pouvoir pourrait encore accroître le déficit démocratique dont souffrent les banques centrales. Par ailleurs, les banques centrales, si elles sont amenées à fournir des services bancaires et à alimenter l'économie productive par le crédit, pourraient être entraînées dans d’importants conflits d'intérêts. En effet, ces dernières deviendraient leur propre régulateur. En conclusion, il est certain que les monnaies numériques de banque centrale suscitent un débat intéressant sur le rôle des banques centrales dans le système financier. D’une part, elles pourraient constituer une piste de solution à la dépendance des banques centrales vis-à-vis des marchés financiers. Cependant, elles pourraient également conduire à accroître démesurément les pouvoirs des banques centrales et à fragiliser les marchés financiers en rendant le financement des banques commerciales plus complexe. L’enjeu, en définitive, est le partage du pouvoir financier entre banques commerciales et banques centrales – un débat qui dépasse de loin l’objectif de ce focus, et qu’il ne prétend pas trancher. Pour aller plus loin : Larue, L., Fontan, C. et Sandberg, J. (2020). The promises and perils of Central Bank Digital Currencies. Revue de la Régulation, Numéro 28.

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