Journal articles on the topic 'Usager. expérience vécue. sens'

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Awaiss, Henri. "Mon ami m’a dit." Meta 50, no. 1 (March 31, 2005): 60–66. http://dx.doi.org/10.7202/010657ar.

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Abstract:
Résumé Un milieu bilingue ou plurilingue serait-il l’espace idéal pour enseigner/apprendre la traduction et l’interprétation ? Les gens de ce paradis rêvé seraient-ils comme prédestinés à ce métier ? Une formation académique serait-elle un non-sens ? L’ÉTIB, de par son expérience, cherche non seulement à rendre compte d’une situation originale mais à contribuer à une réflexion traductologique vécue au quotidien.
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Ghasarian, Christian. "Altérités liminales. À propos de quelques usages contemporains de plantes psychotropes." Drogues, santé et société 16, no. 2 (November 13, 2017): 55–75. http://dx.doi.org/10.7202/1041853ar.

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Abstract:
Cet article traite des représentations, discours et pratiques liés à quelques plantes psychotropes initialement employées dans les contextes shamaniques à travers le monde et désormais réappropriées dans le cadre d’une quête de soi. Après un bref retour sur les circonstances socioculturelles et les raisons individuelles de ces investissements dans les sociétés postindustrielles (reconnexion avec la nature, travail sur soi, développement personnel, recherche d’expériences fortes, rapport valorisé à l’inconnu, etc.), il présente un courant particulier dans l’offre des spiritualités alternatives contemporaines : l’approche néo-shamanique, avec ses modèles d’action inspirés des shamanismes, mais reformulés pour un public qui n’en possède pas le sens commun. La description de situations concrètes de ces prises de plantes psychotropes, illégales dans la plupart des pays, est suivie par celle des expériences vécues par les personnes les ingurgitant sous forme de breuvage. Bien qu’elles puissent parfois être pénibles, voire effrayantes psychologiquement ou physiquement, les expériences en jeu, liminales, dans un entre-deux de la conscience, sont fortes et quasiment toujours rétrospectivement envisagées comme « enseignantes » et transformatrices par les personnes impliquées. La notion de « travail » introspectif, systématiquement mobilisée et l’impact que ces expériences peuvent avoir dans leur existence distinguent ainsi ces substances psychotropes de l’usage ludique de celles communément classées dans la catégorie des drogues.
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Melanson, Steve. "La thérapeutique jungienne, une voie de l'expérience religieuse." Studies in Religion/Sciences Religieuses 31, no. 2 (June 2002): 159–70. http://dx.doi.org/10.1177/000842980203100203.

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Abstract:
La question du vécu de l'expérience religieuse est extrêmement importante dans la perspective du psychologue analyste Carl Gustav Jung. Selon lui, la guérison exhaustive en psychothérapie implique le recouvrement d'une « attitude religieuse conforme à soi-même ». Or, une telle attitude est toujours conséquente à une expérience religieuse intérieure vécue par l'individu. L'expérience religieuse est pour Jung une expérience de l'union des contraires de la psyché, que sont le conscient et l'inconscient. La voie qui achemine le patient ou la patiente vers cette expérience est une pratique favorisant les rapports entre son conscient et son inconscient. L'efficacité de cette pratique est régie par la loi de l'énantiodromie, loi qui décrit l'effet d'un revirement d'une réalité unilatérale dans son contraire lorsque l'on pousse celle-ci jusqu'à sa limite. Ainsi, en assumant son contraire qu'est l'inconscient, et l'« ombre » que celui-ci abrite, l'individu s'approche de la lumière de la guérison. C'est au sein de la noirceur du mal absolu que porte son ombre qu'il se rend disponible à l'expérience du « sens ».
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Dorais, Michel. "La perception de l’agression sexuelle chez des garçons qui en ont été victimes durant l’enfance ou l’adolescence." Service social 45, no. 1 (April 12, 2005): 79–95. http://dx.doi.org/10.7202/706716ar.

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Abstract:
Le présent article fait état d'une étude qualitative menée auprès de trente jeunes hommes québécois âgés de 16 à 44 ans qui ont été sexuellement agressés par des hommes au cours de leur enfance ou de leur adolescence. Une expérience traumatisante comme l'abus sexuel, surtout si elle est vécue en bas âge, n'a pas de sens a priori. Dans sa construction de soi et du monde, le garçon abusé tentera donc de lui trouver une signification, une rationalité quelconque, sinon une raison d'être. Tel est l'aspect particulier et peu traité sur lequel se penche cet article. Extrait d'un rapport de recherche à paraître, il aborde la perception subjective de l'abus sexuel chez les garçons qui en furent victimes.
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Voirol, Jérémie. "Récit ethnographique d’une expérience partagée de la fête de San Juan/Inti Raymi à Otavalo (Andes équatoriennes)." Ethnologies 35, no. 1 (September 9, 2014): 51–74. http://dx.doi.org/10.7202/1026451ar.

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Abstract:
Cet article constitue une tentative de récit ethnographique qui compte rendre l’expérience vécue de la fête de San Juan/Inti Raymi dans la région d’Otavalo (Andes équatoriennes) de différents acteurs et de l’anthropologue. L’auteur s’essaie à la description minutieuse afin de montrer, à partir d’une perspective pragmatique, le développement des actions dans l’espace et dans le temps, permettant de mettre en évidence le savoir pratique et la créativité de ses interlocuteurs, ainsi que la dimension d’indétermination des situations. Par ce faire, aucune explication sous-jacente ou cachée est recherchée, le sens se trouvant dans la pratique festive même. L’abondance des détails a également pour objectif de faire vivre aux lecteurs les situations et de leur faire prendre conscience de leur caractère complexe et situé.
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Bourhis, Marion. "Système, rétroactions et recherche. Un triptyque à considérer?" Nouvelles perspectives en sciences sociales 13, no. 1 (March 21, 2018): 149–76. http://dx.doi.org/10.7202/1044014ar.

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Abstract:
La restitution de récits d’enquête reste vécue comme une forme de « mise en danger » vis-à-vis de la crédibilité des recherches menées empruntant principalement aux méthodes de types qualitatives, sans qu’il existe de réelle cumulativité relative aux enjeux et questionnements issus de ces restitutions. Une telle situation laisse transparaître un besoin en termes d’outillage analytique auquel cet article se propose d’apporter un début de proposition. En effet, à partir du postulat de départ que tout chercheur fait partie de son cadre de travail, qu’il influence mais qui l’influence également en retour, l’article propose de considérer tout déroulé de recherche sous l’angle de la systémique, et donc d’envisager les glissements réalisés comme étant des transformations issues de boucles de rétroactions positives. En ce sens, cet article souhaite, partant d’une expérience effective de recherche, tendre vers une possible généralisation analytique.
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Roux, Guillaume. "Ciblage policier d’un quartier populaire et racialisation. Comment une action publique spatialisée rend la race saillante." Espaces et sociétés 190, no. 3 (February 13, 2024): 63–79. http://dx.doi.org/10.3917/esp.190.0063.

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Abstract:
Comment est-ce que les habitants d’un quartier urbain et populaire, membres de minorités racialisées, caractérisent et interprètent leur expérience avec la police ? Partant de cette question, l’article vise à montrer comment l’expérience avec la police des habitants de Mistral, un quartier populaire de Grenoble, rend saillante la dimension de l’espace et façonne la réalité vécue du quartier mais aussi, à travers elle, de la race. L’analyse d’un dispositif institutionnel spatialisé, le ciblage policier d’un quartier populaire, façonne l’expérience de l’espace à l’échelle du quartier, et rend saillante à travers elle, la race comme catégorie de sens commun, c’est-à-dire participe d’une racialisation. L’article éclaire ainsi la coproduction de l’espace et de la race par ce dispositif vu, par les habitants de Mistral, comme infériorisant et stigmatisant. L’étude s’appuie sur l’analyse d’une trentaine d’entretiens biographiques réalisés entre 2016 et 2017.
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Petit, Jean-Luc. "Critique phénoménologique d’une approche neuronale de la conscience." Trans/Form/Ação 41, spe (2018): 75–100. http://dx.doi.org/10.1590/0101-3173.2018.v41esp.06.p75.

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Abstract:
Résumé: La conscience est toujours conscience de quelque chose, généralement une chose autre qu’elle-même - mais quelle sorte de chose est donc la conscience, considérée en et pour elle-même? Naguère redoutable paradoxe qu’une science sérieuse abandonnait volontiers aux philosophes, la conscience a-t-elle été ramenée finalement à la condition d’un objet de science parmi les autres? Le développement d’une nouvelle «neuroscience de la conscience» depuis une vingtaine d’années est souvent présenté comme une avancée naturelle pour une science forte de son succès dans l’explication des fonctions cognitives sur la base des mécanismes neuronaux du cerveau humain. Conçue, elle aussi, originairement, comme «science de la conscience», mais sur la base de l’immanence du sujet conscient à sa propre expérience vécue, la phénoménologie doit-elle réfréner son sens du paradoxe devant le projet de cette neuroscience de la conscience, pour ne pas être accusée d’irrationalisme? Faisant retour sur le dialogue Changeux-Ricœur, je relève les objections du phénoménologue à l’objectivation de notre expérience de la conscience sur la base de mécanismes corrélatifs dans le cerveau et j’examine sur l’exemple représentatif de la théorie neuronale de Changeux, Dehaene et al. dans quelle mesure cette critique phénoménologique garde une pertinence.
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Ayati, Akram, and Najmeh Akbari. "Sémiotique de l’espace, l’espace de la sémiotique : La Chambre bleue de Sohrab Sépehri, une redéfinition de l’espace sémiotisant." Semiotica 2020, no. 233 (March 26, 2020): 179–204. http://dx.doi.org/10.1515/sem-2017-0167.

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Abstract:
RésuméLes études déjà menées depuis des années 1970 autour de la sémiotique de l’espace montrent que les fondements méthodologiques et épistémologiques de cette approche se situent bel et bien, dans la lignée de la sémiotique structurale. Pourtant, certains espaces et le sens qui y émerge en acte ne peuvent pas être réduits à un cadre théorique si restreint. Cet article se propose de montrer, à travers l’analyse d’une chambre décrite par Sohrab Sépehri (1928–1980), poète et peintre moderne iranien, comment l’explication de la production du sens dans cet espace échappe aux fondements de l’appareil théorique classique. Notre hypothèse est que cette chambre en tant qu’espace qui ne se veut plus comme un objet-valeur, ni comme un espace opératoire ou manipulateur, prend sens dans un processus interactionnel comme un mouvement tourbillonnaire qui implique le sujet, l’entoure, l’engage et le fait ainsi vivre une expérience vécue. Cet espace éprouvé devient ainsi l’espace existentiel de la présence du monde du poète. Mais selon quelles caractéristiques déterminons-nous le régime d’espace auquel appartient la Chambre bleue de Sépehri ? Comment et dans quelle mesure la Chambre qui appelle le poète sans arrêt, contribue à lui former un nouvel être au monde et à le faire avancer dans son itinéraire transcendant ? C’est à ces questions que ce texte essaiera de répondre.
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Hamel1, Sylvie. "La problématique des mineures en fugue : une question de protection ou de développement ?" Criminologie 50, no. 2 (October 27, 2017): 73–93. http://dx.doi.org/10.7202/1041699ar.

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Abstract:
Cet article présente les résultats d’une recherche ayant été réalisée de 2008 à 2011 dans le but de réactualiser notre compréhension de l’expérience de la fugue chez les jeunes. Des entretiens semi-dirigés ont été conduits auprès des 90 répondants (jeunes, parents, intervenants des milieux communautaire et institutionnel et policier). Cet article se concentre ici sur le discours des jeunes (n = 33), plus particulièrement sur celui des filles (n = 17), à propos des dangers qu’elles ont rencontrés durant leurs fugues, mais aussi à propos du sens qu’elles donnent à cette expérience qu’elles ont vécue. Les résultats indiquent que les filles ne nient pas les risques de la fugue ni les expériences difficiles pouvant y être associées. Mais, en contrepartie, ces dernières estiment apparemment que ces risques sont secondaires relativement aux impératifs de leur développement qui les mettent dans l’urgence de vérifier leurs capacités à fonctionner seules dans le monde. Sur le plan de l’intervention, les enjeux entourant le développement des jeunes, filles et garçons, semblent être tout aussi importants à considérer que ceux de leur protection.
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Cherblanc, Jacques, and Guy Jobin. "Théorisation du spirituel à partir de l’analyse de pratiques des Intervenants en soins spirituels au Québec : un modèle original à six dimensions." Studies in Religion/Sciences Religieuses 49, no. 2 (October 14, 2019): 290–309. http://dx.doi.org/10.1177/0008429819858980.

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Abstract:
Ce texte présente une partie des résultats d’une recherche menée auprès des Intervenants et intervenantes en soins spirituels du Québec (ISS) qui travaillent dans les établissements de santé et de services sociaux du Québec. Il présente l’analyse des récits de pratique et de journées typiques de 23 ISS aux profils et pratiques diversifiés. Les ISS sont les successeurs des aumôniers ou animateurs de pastorale hospitalière, aussi appelés chaplains, et ont pour particularité de devoir offrir des services de soins spirituels à tout usager de l’institution de santé, quelle que soit son appartenance ou non à une organisation religieuse. C’est ainsi qu’ils offrent un accompagnement « spirituel » et non « religieux », cette distinction étant fondamentale pour eux. Or, pour démontrer leur pertinence et leur « utilité », les ISS doivent actuellement faire montre de la particularité de leur travail d’accompagnement spirituel (par rapport à la psychologie ou au travail social, par exemple), mais aussi de leur capacité à le faire quelles que soient les croyances du patient. Pour ce faire, ils ont élaboré un savoir pratique, basé sur leur expérience auprès des patients et des soignants, et ont, pour ce faire, élaboré une théorisation du spirituel pratiqué, présentée dans cet article. Cette théorie du spirituel pratiqué qui émerge de la pratique des ISS est constituée de six dimensions : les rituels, l’appartenance, les valeurs, la transcendance, l’identité et le sens.
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Martelly, Stéphane. "Le corps du sujet opaque dans la poésie de Magloire-Saint-Aude." Études françaises 41, no. 2 (September 28, 2005): 57–72. http://dx.doi.org/10.7202/011378ar.

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Abstract:
Dans les années 1940 et 1950, le poète Magloire-Saint-Aude (1912-1971) publie en quelques minces recueils une « poésie raréfiée à l’extrême » et inaugure la modernité poétique haïtienne. Dans une écriture dense, exigeante, vécue dans son hermétisme comme une parole de l’individualité, comment se pose la question du corps à travers la figuration du sujet ? Comment peut se construire à travers la corporalité un sujet qui se définit aussi résolument par son opacité ? Pourtant, tout un lexique du corps comme matière, comme forme, comme expérience, comme espace ou comme geste, comme figure en un mot, laisse entendre que ce sujet qui se refuse si radicalement à notre reconnaissance n’est pas un sujet complètement abstrait, un pur esprit, une parole inlassable et creuse sur soi. En abordant l’oeuvre poétique de Magloire-Saint-Aude (Dialogue de mes lampes [1941], Tabou [1941] et Déchu [1956]) à travers le problème de son opacité, ce sont ces questions fondamentales concernant la représentation du sujet et de son corps qui sont problématisées ici par une approche à la fois sémiotique et herméneutique. Cet article s’attarde sur le corps du sujet opaque, tout à la fois présence et absence, qui se dérobe irrémédiablement à notre regard au moment même où nous nous interrogeons son sens.
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Marchand, Marie-Claude, Caroline Bouchard, and Christelle Robert-Mazaye. "Le concept de perezhivanie pour étudier la complexité des interactions entre l'enfant et l'environnement socioculturel." Revue internationale du CRIRES : innover dans la tradition de Vygotsky 7, no. 1 (June 19, 2023): 11–23. http://dx.doi.org/10.51657/ric.v7i1.52002.

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Abstract:
Interagir avec l’enfant dans son jeu de faire-semblant pour favoriser ses apprentissages et son développement est une pratique enseignante complexe et sensible (Wood, 2007). Elle suscite de nombreux questionnements chez les enseignantes (Bouchard et al., 2021; Pyle et Alaca, 2018), dont celui de conserver la perspective de l’enfant lors de ces interactions (Clerc-Georgy et al., 2021). Une manière originale de faire émerger des pistes de réponse à ces questionnements serait de mobiliser un concept issu de l’approche historico-culturelle, soit celui de perezhivanie. Cet article théorique a pour objectif de présenter la perezhivanie dans le contexte des écrits de Vygotski et d’exposer la pertinence de son utilisation dans le cadre de la recherche en éducation. Dans ses premiers écrits, Vygotski (1994) donne un sens phénoménologique à la perezhivanie. Elle se rapporte alors à la considération de toute expérience vécue et à la manière dont elle l’est en entrelaçant affectif et cognitif (Veresov, 2017). Avec l’avancement de sa théorie historico-culturelle, Vygotski circonscrit la perezhivanie comme un concept théorique (Veresov, 2016). De cet angle de vue, le concept de perezhivanie permet de comprendre l’influence de l’environnement sur le processus de développement de l’enfant (Vygotski, 1994). Bien qu’empreinte de défis théoriques et méthodologiques (Brennan, 2014), la perezhivanie est un cadre pertinent à considérer pour les recherches en éducation, notamment à l’éducation préscolaire, permettant, par exemple, d’étudier la dynamique des interactions en classe entre l’enseignante et l’enfant en situation de jeu de faire-semblant.
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Éthier, Sophie, Lyson Marcoux, Carolanne Lauzer, Hélène Carbonneau, and Marie Beaulieu. "Le groupe SEMA : Un groupe « philo-éducatif » innovateur pour partager son expérience morale comme proche aidant." Groupwork 29, no. 1 (June 21, 2020): 46–63. http://dx.doi.org/10.1921/gpwk.v29i1.1430.

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Abstract:
Cet article présente les caractéristiques et le déroulement d’un groupe d’éducation innovateur auprès des proches aidants. En huit ou neuf rencontres de deux heures et demie (2 h 30) chacune, la démarche vise à sensibiliser les proches aidants à l’expérience morale vécue dans l’exercice de leur rôle. Les écrits démontrent que ce sont les dilemmes éthiques rencontrés au quotidien qui contribuent le plus à l’épuisement des aidants et que cette expérience de soin peut s’avérer moralement douloureuse pour certains. Basées sur un modèle théorique qui décline en sept processus la construction du sentiment de responsabilité morale qui incombe aux aidants, les activités proposées aux membres permettent une réflexion éthique qui donne un nouveau sens à leur rôle. Plusieurs de ces activités sont décrites dans l’article, où est soulignée la possibilité de combiner les dimensions psychosociale et philosophique en intervention de groupe. La discussion fait néanmoins ressortir que le groupe SEMA ne correspond pas tout à fait aux caractéristiques d’un groupe d’éducation, ni à celles d’un groupe de délibération éthique ou de communauté de recherche philosophique. En fin de compte, l’approche d’intervention proposée et la vision du rôle de l’intervenant nous amènent à conclure que le groupe SEMA peut être désigné comme un groupe d’éducation philosophique ou « philo-éducatif ». This article presents the characteristics and program of an educational, innovative group who deals with caregivers. For a given period of 8-9 meetings of two hours each, the group’s goal is to heighten awareness of caregivers with regard to their moral experience when performing their role. Indeed, studies show that it is these daily, ethical dilemmas that contribute the most to their burden and that this experience can be very painful, morally, for some. Based on a theoretical model which includes seven processes dealing with the moral sense of responsibility that comes with being a caregiver, the activities proposed in the group allow an ethical reflection which gives new meaning to their role. Several of these activities are described in this article, putting an emphasis on the possibility of combining the psychosocial and philosophical dimensions in group interventions. However, the discussion shows that this group does not quite fit the characteristics of an education, or an ethical deliberation group, or a philosophical research community. Finally, the intervention approach adopted by? the stakeholder’s role in this particular group lead us to conclude that it can be referred to as a “philo-educational’ group
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Karsenti, Thierry, Lorraine Savoie-Zajc, and François Larose. "Les futurs enseignants confrontés aux TIC." Éducation et francophonie 29, no. 1 (July 28, 2021): 86–124. http://dx.doi.org/10.7202/1079569ar.

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Abstract:
La présente étude porte sur les tendances, enjeux et défis liés à l’intégration des TIC dans la formation à la profession enseignante et dans la pratique enseignante. Elle a pour objectif de mieux comprendre le changement opéré chez les futurs enseignants confrontés aux TIC (à partir de l’innovation pédagogique que représente les cours « en ligne »), sur le plan de leur motivation face à l’intégration des TIC en pédagogie universitaire, de leurs attitudes face à ce nouveau mode d’apprentissage, de leurs pratiques pédagogiques en salle de classe. Les premières « expériences » de cours en ligne ont eu lieu à l’automne 1998. Les résultats présentés sont donc basés sur des données recueillies entre septembre 1998 et mai 2000 (quatre sessions). L’expérience de médiatisation de cours sur le Web réalisée à l’Université du Québec à Hull a permis de constater qu’un changement s’opère chez les futurs enseignants lorsqu’ils sont confrontés aux TIC dans leur formation pratique; un changement sur le plan de leur motivation à apprendre avec les TIC, un changement d’attitude face à l’intégration des TIC en pédagogie universitaire, mais aussi un certain changement – pour le quart des étudiants ayant participé à l’expérience – sur le plan de leurs pratiques pédagogiques en salle de classe. Leur expérience vécue en tant qu’apprenants – une intégration des TIC dans le cadre de leurs cours – est également susceptible de soutenir chez eux une attitude favorable à l’intégration des TIC, ou encore de créer des conditions favorables à la modification des structures représentationnelles du rôle ou de l’utilité des TIC, soit par rapport à leur apprentissage ou à leur pratique d’enseignement (stages ou pratique future). Celles-ci, possiblement parce qu’elles ont été expérimentées dans un contexte socioconstructiviste, sont alors vues comme des outils d’apprentissage pour lesquels l’apprenant accroît son autonomie, son sens critique parce que, lorsque confronté à des dilemmes, il doit trouver des sources d’information crédibles et pertinentes afin de répondre à son questionnement.
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Brémaud, Nicolas. "Particularités de la paranoïa sensitive." Perspectives Psy 57, no. 3 (July 2018): 206–13. http://dx.doi.org/10.1051/ppsy/2018573206.

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Abstract:
L’auteur se propose de revenir sur ce délire bien particulier qu’est le délire de relation des sensitifs (ou paranoïa sensitive), isolé par Kretschmer en 1918. Si le nom de Kretschmer est assez peu cité dans la littérature, les « caractères » sensitifs mis en avant sont pourtant encore souvent repris dans la description de tableaux cliniques de certaines formes de paranoïa, et nous montrerons ainsi que ce délire est bien d’actualité. Après avoir exposé les grandes lignes de la conception kretschmérienne et donc les particularités de la paranoïa sensitive, nous proposons une courte revue de la littérature, la façon dont ce délire fut reçue dans le champ psychanalytique, et nous proposerons enfin en guise d’ouverture un regard lacanien qui permet à certains égards de rapprocher la paranoïa sensitive de la psychose dite « ordinaire ». Cette forme singulière de paranoïa se révèle bien différente du tableau classique dressé en son temps par Kraepelin, éloigné des délires systématisés et extra-ordinaires de type Schreber. Nous aurions affaire ici à des sujets décrits - avant le déclenchement du délire - comme des sujets sensibles, introvertis, timides, hyperémotifs, intériorisant les affects, réfrénant leurs pulsions, s’auto-dévalorisant, susceptibles, mal assurés dans leur relation à la sexualité, etc. Un événement, une « expérience vécue » (Erlebnis), souvent une remarque, un reproche, un regard, va déclencher le délire, comme la goutte d’eau faisant déborder le vase. Pas d’hallucination, pas de grand délire, mais un délire essentiellement de « relation », avec sentiment de persécution, sentiment surtout d’échec, d’insuffisance et d’humiliation, impression de malveillance de l’entourage, interprétations délirantes de menus faits du quotidien, ressentiment, insécurité, auto-dévalorisation. L’ensemble du tableau se situerait donc sur le plan relationnel. On peut dire de la conception de Kretschmer qu’elle rompt avec les conceptions déficitaires; en ce sens on peut la qualifier de psychodynamique. Nous verrons combien les descriptions fines qui ont été faites de ce tableau clinique sont dans le fond assez fréquemment rencontrées en pratique et qu’elles nous poussent à repenser le cadre de la paranoïa.
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Cedeño, Damelys. "Gestión de la investigación universitaria: Visiones paradigmáticas, sentires y haceres en las voces de los protagonistas." GACETA DE PEDAGOGÍA, no. 39 (December 1, 2020): 124–44. http://dx.doi.org/10.56219/rgp.vi39.810.

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Abstract:
El abordaje fenomenológico-interpretativo, como vía metodológica para la aprehensión de significados y acciones que caracterizan el ser de la existencia humana, desde el sentido heideggeriano, permitió “hacer ver desde sí mismo aquello que se muestra, y hacerlo ver tal como se muestra desde sí mismo”, a través de la comprensión e interpretación del “Dasein” propio de la experiencia vivida, en tanto realidad social, lingüística e histórica. En este sentido, se presenta una experiencia fenomenológica, que se orientó a descubrir el significado implícito en la práctica investigativa que se desarrolla en el Núcleo de Sucre de la Universidad de Oriente, atendiendo a las vivencias de sus docentes e investigadores. La experiencia investigativa permitió interpretar los aspectos que caracterizan la referida práctica investigativa, al tiempo que avizorar, una mirada emergente de la gestión de procesos investigativos, en consonancia con el imaginario propositivo de quienes la experimentan, sienten y padecen según Heidegger. ABSTRACT The phenomenological-interpretative approach, as a methodological way for the apprehension of meanings and actions that characterize the being of human existence, from the Heideggerian sense, allowed “to see from oneself what is shown, and to make it see as it is shown from himself”, through the understanding and interpretation of the“ Dasein ”proper to lived experience, as a social, linguistic and historical reality. In this sense, a phenomenological experience is presented, which was oriented to discover the implicit meaning in the investigative practice that takes place in the Sucre Nucleus of the Universidad de Oriente, attending to the experiences of its teachers and researchers. The investigative experience allowed us to interpret the aspects that characterize the aforementioned investigative practice, while envisioning an emerging perspective on the management of investigative processes, in keeping with the propositional imagery of those who experience, feel and suffer it according Heidegger. Key words: Research management, phenomenology, hermeneutic understanding. RÉSUMÉ L'approche phénoménologique-interprétative, en tant que moyen méthodologique d'appréhension des significations et des actions qui caractérisent l'être de l'existence humaine, à partir du sens heideggérien, permettait «de voir de soi ce qui est montré, et de le faire voir tel qu'il est montré à partir de lui-même», à travers la compréhension et l'interprétation du «Dasein »propre à l'expérience vécue, comme réalité sociale, linguistique et historique. En ce sens, une expérience phénoménologique est présentée, qui visait à découvrir le sens implicite de la pratique d'investigation qui se déroule dans le Sucre Nucleus de l'Universidad de Oriente, en tenant compte des expériences de ses enseignants et chercheurs. L'expérience d'investigation nous a permis d'interpréter les aspects qui caractérisent la pratique d'investigation susmentionnée, tout en envisageant une perspective émergente sur la gestion des processus d'enquête, en accord avec l'imagerie propositionnelle de ceux qui la vivent, la ressentent et la subissent selon Heidegger. Mots clés: Gestion de la recherche, phénoménologie, compréhension herméneutique.
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Rougeon, Marina. "Photographie." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.053.

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Abstract:
Depuis les débuts de l’ethnographie, nombreux sont les anthropologues à avoir eu recours à la photographie pour leurs recherches, de Bronislaw Malinowski à Margaret Mead en passant par Claude Lévi-Strauss, Alfred Métraux et Pierre Verger. Il faut dire que la photographie a connu son essor à la même époque que celui des sciences sociales, et toutes deux présentent une affinité non négligeable : elles montrent « quelque chose de l’homme » tout en révélant « comment l’homme s’informe sur l’homme » (Garrigues 1991 : 11). Toutefois, malgré quelques travaux emblématiques (Bateson et Mead 1942 ; Collier 1967), peu se sont aventurés à rendre compte des apports théoriques et méthodologiques d’un tel outil pour l’anthropologie. Il demeure marginalisé, notamment du fait de la méfiance dont les images sont encore l’objet. Par ailleurs, bien qu’elle s’inscrive dans le champ de l’anthropologie visuelle, la photographie est loin d’avoir acquis la même légitimité que l’image animée. À partir des années 1990, plusieurs auteurs tentent pourtant de remédier à cette « méconnaissance ethnologique de la photographie », signalant qu’il existe « une certaine harmonie épistémologique » (Piette 1992 : §. 2) avec l’anthropologie. Toutes deux partageraient une « dimension autobiographique obligée » (Garrigues 1991 : 30), du fait que l’observateur, étant de même nature que l’observé, est lui-même pris dans l’observation. La photographie constitue alors un objet de recherche pour l’anthropologie car elle est « au cœur de cette problématique de la compréhension de soi obtenue par le détour de la compréhension de l’autre », comme le rappelle Emmanuel Garrigues en citant Paul Rabinow (Garrigues 1991 : 42). L’ensemble de ces travaux va dans le sens d’un usage scientifique de la photographie comme moyen d’expression, pour faire de l’anthropologie et de l’ethnographie en photographie. Ils soulignent en premier lieu sa pertinence comme pratique de terrain. La photographie prend part au dispositif ethnographique comme un instrument de recherche qui met en exergue le visuel au cœur de la relation à l’autre. C’est le cas lors des entretiens, quand les photographies confrontées au regard des interlocuteurs constituent un support de restitution, qu’elles servent à confirmer des analyses ou encore à soulever de nouveaux éléments et pistes de recherche. En outre, l’appareil photographique constitue un outil transitionnel entre le chercheur et ses interlocuteurs, ce qui lui confère une valeur heuristique pour comprendre ce qui se joue dans la relation ethnographique. Cette particularité a amené plusieurs anthropologues à expliciter des techniques d’enquête pour ce recours méthodologique suite à John Collier (1967), le premier à avoir souligné l’importance d’établir des protocoles systématiques de prises de vue. Plus récemment, Luiz Eduardo Achutti (2004) a préconisé la méthode de la photoethnographie, indiquant un ensemble de lignes de conduite à suivre, du premier contact sur le terrain jusqu’au développement des photographies. Un autre point commun entre photographie et ethnographie réside dans l’impossible neutralité de l’observateur sur le terrain, tel que l’ont remarqué plusieurs chercheurs. Tout comme le cinéaste, l’ethnographe photographe opère des choix de point de vue, de distance à l’objet, de cadrage, entre autres. De même, bien qu’elle demeure hors champ de l’image, sa présence dans la scène observée invite à mesurer son « degré d’influence » sur les personnes photographiées, comme le souligne Albert Piette (1992 : 6 ; § 14). Cette implication soulève la question de la mise en scène et plus précisément, de l’articulation entre la manière dont les personnes se donnent à voir et celle par laquelle l’anthropologue relaie cette visibilité (Conord 2007). En outre, la photographie relève d’une expérience sensible du terrain par le regard, le sens le plus mis en évidence dans la discipline quand il est question d’ethnographie (Laplantine 2007). Les prises de vues sur le terrain renvoient les interlocuteurs à d’autres situations impliquant des regards échangés et la circulation d’images. Cela invite alors à analyser le sens et les effets du regard et des images dans un contexte socio-culturel donné, et à prendre en compte la dimension vécue et affective de ces expériences (Rougeon 2015). En plus d’être un formidable instrument de recherche pour comprendre les logiques à l’œuvre dans la relation ethnographique, la photographie est d’une grande richesse pour interroger des thématiques telles que « les relations au semblable, au semblant, au dissemblant » (Laplantine 2007 : 48), la dimension spirituelle de la vie sociale, la mémoire, la généalogie et les liens de parenté, sans parler des esthétiques et des détails de la vie quotidienne. Comme pratique d’observation et de visualisation sur le terrain, elle permet de capter une réalité donnée pour ensuite la révéler, transformant le négatif d’une image en positif, pour reprendre l’analogie de Sylvain Maresca (1996). Le second aspect majeur du recours à la photographie en anthropologie apparaît alors : elle peut constituer une forme d’écriture pour la recherche. Les images ont une force narrative, employée au moment d’établir un récit ethnographique. Œuvrant à la description détaillée du social, les photographies permettent une « prise de note de ce qui se trouve dans le monde sous tous les angles possibles » (Piette 1992 : 4 – § 6), par le rapport qu’elles entretiennent au réel. La dimension indiciaire de ces images, leur puissance de désignation d’un objet provoque « un effet extrêmement fort de vérité et d’authenticité » (Garrigues 1991 : 18). Leur rapport à la réalité alimente des débats, et l’image fixe est tout à tour considérée comme une trace, une reproduction ou encore une transformation du réel (Maresca 1996). Par ailleurs, la photographie pose la question des rapports entre image et langage, objet de nombreuses réflexions dans la discipline. Si Barthes cherchait à déterminer si la photographie était un message codé ou non, un langage ou un signe (1980), des chercheurs en anthropologie y voient un moyen d’expression « peut-être infiniment plus complexe que le langage » (Garrigues 1991 : 50). D’autres mettent l’accent sur sa capacité à organiser la pensée de manière non discursive, participant à l’élaboration d’une pensée du sensible (Laplantine 2007). Ils signalent que la lecture des images se produit sur le mode de l’évocation et suscite des émotions particulières, mais aussi qu’elle permet de penser le terrain notamment à partir de ses non-dits et de ce qui excède le langage (Rougeon 2017). Dans ce sens, la photographie constituerait « un médiateur possible entre science et sensibilité » (Attané et al. 2008 : 10). Les critères déterminant le choix des images pour composer une narration ethnographique sont divers. La dimension plastique, le cadre et la composition des éléments graphiques comptent, mais l’attention porte surtout sur le potentiel à délivrer du sens par rapport à la thématique analysée. On distingue une diversité de démarches pour écrire le terrain, en agençant des photographies entre elles, et avec du texte. Certains chercheurs opposent les images et les mots comme régimes de narrativité et en soulignent la différence, afin de conserver le potentiel de chacun (Achutti 2004). D’autres explorent leurs complémentarités, proposant une « collaboration sémantique (…) au service de la narration anthropologique » (Attané et al. 2008 : 7). D’autres encore défendent l’idée selon laquelle une photographie ne saurait se suffire à elle-même (Conord 2002). Le texte qui peut accompagner une image ne relève pas de la pure information ni de quelque chose qui ramènerait forcément les images à une dimension illustrative, à condition que la démarche ait été explicitée auparavant et que l’articulation entre textes et images fasse sens. Dans cette perspective, il convient de situer le cadre de la prise de vue mais aussi de l’interaction, comme qui prend la photographie, où elle est réalisée et qui sont les personnes photographiées, l’image photographique étant indissociable de l’acte qui la fait advenir. Ce rapport entre le textuel et le visuel relève alors non pas d’une opposition mais d’un tissage, d’un dialogue qui tient compte de leur écart (Rougeon 2017). Avec cet engouement renouvelé pour la photographie en anthropologie, différents enjeux contemporains se dessinent. L’un d’entre eux concerne le rapport entre démarche scientifique et artistique, et pose la question de la créativité dans le processus de recherche. L’exploration des rapports entre régimes de narrativité par des photographes à la croisée des genres artistiques offre des pistes qui peuvent s’avérer fructueuses pour l’anthropologie, afin d’élaborer un récit ethnographique qui ne soit pas uniquement textuel (Rougeon 2017). Une telle discussion s’inscrit dans le débat actuel concernant les nouvelles écritures du terrain et de la recherche, pour renouveler le mode de connaissance produit dans la discipline. Dans une autre perspective, le rapport entre démarche scientifique et artistique peut donner jour à une lecture ethno-photographique des œuvres des photographes (Garrigues 1991). Enfin, la question de savoir si le photographe sur le terrain est l’ethnographe ou pas pèse fortement sur la méthode adoptée. Les chercheurs ont le choix entre de nombreux dispositifs, y compris sous la forme de collaborations avec des artistes. Cette pluralité est porteuse là aussi d’un potentiel de créativité important, qui invite l’anthropologie à prendre en compte d’autres manières d’envisager ce qu’est le terrain. Les horizons de recherche s’annoncent stimulants, la discipline ayant déjà montré, par le passé, la nécessité et la pertinence d’un décloisonnement des approches.
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Leclerc, Chantal, Bruno Bourassa, and Odette Filteau. "Utilisation de la méthode des incidents critiques dans une perspective d’explicitation, d’analyse critique et de transformation des pratiques professionnelles." 38, no. 1 (June 10, 2010): 11–32. http://dx.doi.org/10.7202/039977ar.

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Abstract:
Résumé L’article présente une méthode groupale d’analyse d’incidents critiques visant la légitimation, l’analyse critique et la transformation des pratiques professionnelles. La méthode est utilisée en recherche collaborative auprès d’intervenantes et d’intervenants en emploi ainsi que dans la supervision de stagiaires en sciences de l’orientation. Pour donner ses fruits, la réflexion à laquelle l’exercice d’analyse donne lieu doit être ancrée dans la pratique et l’expérience, être confrontée au regard des collègues et être mise en lien avec des modèles et notions théoriques. Cette distanciation aide le sujet à reconstruire le sens de son expérience, à consolider ou nuancer certaines représentations qu’il a de lui-même et du réel, à mieux comprendre ce qui conditionne son action et à sortir de ses routines en élargissant le registre des stratégies pouvant être considérées dans son intervention. Le groupe d’analyse doit devenir un espace sécuritaire d’expression, de dialogue et de délibération, mais aussi permettre la confrontation des interprétations essentielle à la transformation et au raffermissement des positionnements individuels et collectifs. Les défis de l’exercice sont de guider les membres vers une position de parole engagée afin d’éviter les glissements vers la rationalisation et l’autojustification, mais d’aller au-delà de l’expérience vécue du sujet.
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Labrusse, Rémi. "Condition moderne et renversements du temps." Textes et contextes, no. 17-1 (July 15, 2022). http://dx.doi.org/10.58335/textesetcontextes.3473.

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Abstract:
Dès la fin du XVIIIe siècle, l’histoire de l’art et l’archéologie ont été des champs privilégiés au sein desquels deux rapports au temps se sont affrontés : celui, objectif et spatialisé, de la « période » ou de l’« époque », capsules appelées à ordonner dans leurs limites comptables le flot des choses matérielles qu’on y range et auxquelles on demande, ce faisant, de conférer une substance à cette temporalité abstraite ; et celui, subjectif et incernable, d’une présence sensible des œuvres outre-temps, trouée vécue à travers les classifications chronologiques, par laquelle s’est largement définie l’expérience esthétique. La tension entre une valorisation exacerbée de cette expérience et, à l’inverse, une historicisation totale du réel peut être considérée comme le foyer central de la condition moderne. Cette attirance simultanée pour deux temporalités irréconciliables ouvre sur un abîme : par sa puissance de déstabilisation, elle induit un rapport critique à soi et suscite, pour le manifester, l’invention de lieux, de pratiques, de discours spécifiques, articulés à l’expérience esthétique, auxquels la conscience collective a accordé une importance symbolique majeure. Au premier rang de ces structures de sens figurent le musée et le site archéologique. Ces matérialisations spatiales du temps se sont installées en position dominante dans les représentations collectives au XIXe siècle, moins en tant que vecteurs d’élucidation de la nuit du temps qu’en tant qu’espaces critiques d’affrontement entre temporalités contradictoires. Là, en effet, le temps spatialisé simultanément s’institutionnalise et se défait : au-delà des discours savants qui tendent à la circonscrire, une expérience fondamentale de déchirement se déploie, entre représentations mélancoliques du passé et intuitions de l’immémorial. Les jeux de l’anachronisme, explicitement mis en œuvre ou obscurément désirés, opèrent entre ces pôles et les font parvenir à la conscience de soi. Deux exemples serviront à le montrer : dans la sphère du musée, celui de la period room, ou pièce d’époque ; dans le cadre archéologique, celui de la préhistoire humaine avec, en son cœur, la grotte ornée. Plus que d’exemples parmi d’autres, à vrai dire, il s’agit de points d’incandescence – aussitôt perçus et débattus comme tels – où se trouvent exaltées les contradictions essentielles de notre rapport moderne au temps.
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Dubost, Jean-pierre. "Orient désorienté." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.022.

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« Les Orients désorientés » (Dubost Gasquet 2013) est un enjeu de méthode exprimé par un jeu de langage dont le but est de laisser entendre une démarche choisie pour aborder et repenser l’opposition Orient/Occident. Si le premier terme – l’Orient - est contre toute habitude au pluriel, et si ce à quoi on s’attend qu’il s’oppose - l’Occident - est occulté par ce qui engendre à la fois un pluriel et un négatif, c’est qu’il ne s’agit pas d’un couple de notions, ni même d’un couple d’oppositions. En se glissant dans les interstices de l’« antithèse durcie » (A. Memmi) Orient/occident, la formule annonce que la relation qu’il s’agit de rechercher n’est ni donnée ni héritée. En revanche, la démarche reste redevable de cette sorte de grand écart qui habite l’œuvre riche et contradictoire d’Edward Said dans Orientalism (1978). Si la thèse essentielle est que le développement de l’orientalisme européen a été indissociablement lié au processus de la colonisation dont il n’a été que l’expression littéraire ou artistique, Said exprime clairement à la fin de sa vie la nécessité de penser, non pas contre mais au-delà de la thèse critique qui animait son ouvrage fondateur, cette question en terme de relation, au sens qu’Edouard Glissant (1990) donne au terme. L’écrivain écrit dans la préface de la réédition française de L’Orientalisme (Said 2003 : p. IX) que « loin du choix des civilisations, nous devons nous concentrer sur un long travail en commun de cultures qui se chevauchent, empruntent les unes aux autres et cohabitent de manière bien plus profonde que ne le laissent penser des modes de compréhension réducteurs et inauthentiques » et que « cette forme de perception plus large exige du temps, des recherches patientes et toujours critiques, alimentées par la foi et une communauté intellectuelle difficile à conserver dans un monde fondé sur l’immédiateté de l’action et de la réaction ». Opérer un retour réflexif sur cette question clairement exposée comme un programme encore à réaliser conduit à déconstruire les concepts à partir desquels la relation Orient/Occident a été historiquement pensée et à demander en quoi et comment elle est pensable une fois reconnue l’urgente nécessité d’une dés-essentialisation des deux termes de l’opposition. Ce questionnement coïncide avec un retour du questionnement de la relation Orient/Occident dans la communauté scientifique (Courbage, Kropp 2004 ; Combe, Lançon, Moussa et Murat 2008-2012 ; F. Pouillon, J.C. Vatin 2012 ; A. Gasquet 2010 ; Ette, Kennewick 2006 etc.) exprimant le besoin d’une relecture de la relation Orient/occident non seulement dans sa configuration d’aujourd’hui (pour laquelle la désorientation de l’Orient est indissociable du processus de mondialisation et de redistribution généralisée de toutes les instances et figures d’identification et de référence) mais aussi au cœur même de la relation orientale en tant que moment du processus colonial, avec ses nombreuses ambivalences et lignes de fuites internes. Si l’Orient n’est plus aujourd’hui une notion pertinente (pas plus qu’il n’est simple et facile de définir « l’essence » de l’Occident) et s’il est acquis que supposer une altérité orientale absolue ne ferait que perpétuer une idéologie née dans le contexte de la conquête coloniale du monde (de la fin du XVe siècle au milieu du XXe), c’est qu’il est lui-même, comme nous le montre à l’évidence la situation d’aujourd’hui, dés-orienté. Et si l’opposition Orient/Occident est devenue caduque dans le monde actuel, c’est que les relations transculturelles ne peuvent plus être comprises comme des oppositions identitaires d’ordre binaire, mais comme autant de structures paradoxales de relation. Les outils de compréhension à partir desquels ils peuvent et doivent être pensés sont nombreux : les avancées les plus récentes de l’anthropologie critique et de son interrogation des conditions méthodologique d’une pensée hégémonique (Saillant, Kilani, Graezer Bideau 2011), l’apparition de modèles paradoxaux d’universalité issus de cultures périphériques, les expérimentations de devenirs personnels à la charnière de l’Orient et de l’Occident et autres phénomènes. Analyser dans le processus de mondialisation des figures de relation transculturelle éclairant la dés-essentialisation de la relation Orient/Occident suppose que l’on accepte l’idée qu’une opacité irréductible détermine le rapport des cultures mondialement emmêlées et que celle-ci surplombe les représentations mutuelles que les protagonistes de cette relation peuvent s’en faire. Cette opacité n’est pas un frein mais un moteur de rencontre. Il s’agit donc de décrypter le processus de ‘mondialisation’ à la recherche de traces oubliées ou impensées, faute d’outils d’analyse comparative. Les événements politiques les plus récents comme le ‘printemps arabe’, le processus inéluctable de ré-Orientation de l’Orient depuis la Nahdha arabe au XIXe, les inévitables « dé-exotisations » modernes japonaise ou chinoise, la ‘perlaboration’ par laquelle les élites du sous-continent indien se positionnent au-delà des méandres idéologiques de l’héritage postcolonial en sont autant d’expressions. Mais cette approche implique aussi la nécessité de problématiser l’impensé de la relation Orient/Occident dans le passé et d’approfondir par l’analyse les tentatives déjà faites en ce sens, notamment par Jack Goody (1999, 2004, 2006). L'enjeu de recherche « Orients désorientés » conduit à générer autant de multiples que la dés-essentialisation des deux termes permet de dégager et se donne pour but de laisser apparaître tout ce que cette essentialisation occulte. On peut alors décliner la relation libérée de son statut d’opposition stérile en autant de figures de relations orientalo-occidentales, de configurations engendrées par l’attitude plus ou moins hospitalière d’un regard porté sur son être-différent, son « otherness ». Par exemple : un « Orient pour soi » qui serait préservé de rencontres et de contaminations, objet historiquement rarissime si ce n’est introuvable ; un « Orient pour nous » comme construction imaginaire occidentale ; un « Orient pour nous » comme part refoulée de l’histoire de l’Occident (origines religieuses sémites, origine philosophique, rationaliste et métaphysique gréco-arabe de l’Occident médiéval puis renaissant) ; un « Orient pour nous » comme expérience de pensée, d’imagination et d’écriture maintenant en elle-même consciemment le moment de la rencontre et de l’ouverture comme ingrédient de l’identification orientale (Novalis, Goethe, Schelling, Schopenhauer etc.) ; un Orient assimilé et approprié, mais dont l’altérité résiste au cœur de la relation dominante comme singularité – au cœur même parfois de ces orientalismes dont la définition ne peut pas se limiter à la seule perspective critique de type saïdienne ; un Orient distancié de l’intérieur par de nouvelles différenciations (« Orients de l’Orient », comme c’est le cas du soufisme dans l’aire arabo-islamique) ; un Orient rencontré comme autre autrement que par un Occident européen et perçu comme objet d’altérité différent (c’est le cas des orientalismes sud-américains) ; un Orient rencontré dans le cadre d’un processus colonial, dont la différence est perçue et vécue au cœur même d’une situation de domination, bien que cette perception ne concorde pas avec le « style occidental de domination, de restructuration et d’autorité sur l’Orient » – celle-là même que Said analyse et dénonce à la fois, et dont la figuration surgit comme ligne de fuite interne à ce même processus comme ce fut le cas chez Victor Segalen envers la Chine, mais chez d’autres encore, et ainsi de suite à l’infini.
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Fortin, Sylvie. "Maladie." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.100.

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Abstract:
Dans les milieux biomédicaux contemporains, la maladie existe à la suite d'un diagnostic. Certains la présentent comme l’envers de la santé (physique), d’autres diront qu’elle prend appui sur des mondes biologiques, certes, mais aussi juridiques, politiques, technologiques (Lock et Nguyen 2010; Fassin 2000). La « bonne santé » donne lieu à des connotations positives alors que la maladie renvoie davantage au désordre, voire même à l’irresponsabilité individuelle, à l’échec (Massé 2007). Sans diagnostic, le mal-être existe, mais est relégué à un espace trouble, reconnu par certains, ignoré par d’autres. Les maux qui ne trouvent pas d’ancrage (cellule, organe, système) sont dits « fonctionnels » et souvent délaissés. Maux, maladie ou malades? Pour Canguilhem (2011 [1966]), la maladie prend comme point de départ l’expérience individuelle. Le Conflit des médecines (LeBlanc 2002) ne surgit-il pas lorsque la maladie est détachée du malade et que la médecine s’éloigne des sujets souffrants pour investir les possibles de la maladie? Marc Augé (1986) insiste sur la dimension sociale de la maladie; l’expérience de la maladie est à la fois intime, individuelle et sociale. Elle est l’ « exemple concret de liaison entre perception individuelle et symbolique sociale » (p.82). La maladie est aussi ancrée dans un corps souffrant, par-delà la douleur (Marin et Zaccaï-Reyner 2013). C’est dire que, selon le système médical dans lequel s’inscrit le malade, les mises en scène de la maladie, son dévoilement, son expérience, sa guérison prendront un éventail de sens et de formes. Pour sa part, François Laplantine (1986) distingue deux types de médecines, celles centrées sur le malade (et qui embrassent des systèmes de représentation commandés par un modèle relationnel pensé à la fois en termes physiologiques, psychologiques, cosmologiques et sociaux) et celles sur la maladie (où la maladie est pensée en elle-même et où les dimensions physiques prédominent). Ce faisant, la maladie exprimera tantôt une rupture, un déséquilibre avec son environnement (modèle relationnel), tantôt une atteinte d’un système, d’un locus avant tout corporel, physique (modèle ontologique). Les anthropologues anglo-saxons, dont Arthur Kleinman (et al. 1978) et Byron Good (1994) proposent une déclinaison de la maladie qui fait place à une triple terminologie. En tant que « disease », elle devient un phénomène (dysfonction) biologique (organes et systèmes) observé et objectivé, emblématique du modèle biomédical. Quant aux dimensions relationnelles et sociales de la maladie, elles se déclinent selon les vocables « illness » et « sickness ». Le premier renvoie plus spécifiquement à l’expérience (subjective) humaine de la maladie, la maladie comme vécue, alors que le second inscrit la maladie comme phénomène social. Or, comme le rappelle Young (1982), l’expérience de la maladie (illness) peut exister sans qu’une dysfonction ait été identifiée (disease). Dans cette perspective, la notion de maladie évoque aussi celle d'un état socialement dévalué par-delà toute maladie (disease) reconnue. Quant à la notion de sickness, elle se veut englobante et comprend à la fois dysfonction et subjectivité. Cette sickness est un phénomène social où le rôle du malade et les attentes de la société à son égard, envers la maladie et le thérapeutique de manière générale, sont construits selon un ensemble de paramètres (Benoist 1983). Fassin (1996) insiste particulièrement sur les relations de pouvoir inscrites au cœur même de la maladie. La maladie exprime ces rapports de pouvoir dans le corps, à travers les différences entre les individus face aux risques de l’existence et aux possibilités de se soigner… qui sont autant de façons d’inscrire physiquement l’ordre social. Et, de fait, dans les sociétés contemporaines, les taux de morbidité et de mortalité sont les plus élevés dans les échelons les moins favorisés de la population. Dans le contexte d’une médecine du Nord, de l’Ouest, occidentale ou biomédecine (les appellations sont nombreuses), la maladie est un espace névralgique où se concentrent le soin, le curatif, le palliatif, l’aigu, la chronicité. Elle est aussi souffrance, relation d’aide, technique, savoirs, incertitudes, morale, éthique. Elle est contrôle, abandon, espoir, chute et rechute. La maladie traverse les âges, les contrées – certaines plus propices que d’autres à sa genèse et à son maintien. Puis, par-delà toute tentative de synthèse, Godelier (2011) rappelle que, quel que soit le milieu et le système d’interprétation interpelé, les représentations et interprétations de la maladie se déclinent selon quatre paramètres et sur les liens entre ces paramètres : identifier la nature de la maladie à partir de symptômes au moyen d’une taxinomie, repérer la cause de cette altération d’état, identifier « l’agent » ayant participé à ce changement, cerner pourquoi cette maladie survient (pourquoi moi?). Corin, Uchôa et Bibeau (1992) écriront pour leur part que, malgré la diversité des contextes, la maladie se laisse cerner par un ensemble de variables sémiologiques, interprétatives et d’ordre pragmatique. À partir d’un registre de signes, elle est créatrice de sens qui donne lieu à un éventail de pratiques, insécables de l’histoire personnelle et du contexte social. Il n’en reste pas moins que la maladie se transforme. La biomédecine nord-américaine foisonne, les recherches se multiplient, les possibles tout autant. Cette médecine culmine en urgence, la maladie dans sa forme aiguë est souvent matée. « On ne meurt plus », affirment de nombreux cliniciens (Fortin et Maynard 2012). La maladie chronique fleurie (truffée d’épisodes aigus), elle est très souvent multiple (Nichter 2016). La notion de maladie est en plein mouvement et pose de nouveaux défis pour sa prise en charge (l’organisation du travail) au sein des familles, au sein des milieux de soins, pour le malade. Ce travail est constitué d’actes de soins et de toutes autres tâches associées à l’accompagnement du malade et les relations sociales qui en découlent. Diagnostic et pronostic ne sont qu’un point de départ pour de nouvelles trajectoires (Strauss 1992) où la vie et la maladie s’entrelacent. La chronologie de la maladie s’est modifiée au fil des découvertes scientifiques et celles-ci foisonnent. Dans ses travaux sur cette phase liminale de soins, Isabelle Baszanger (2012 : 871) réitère la question « When is the battle over? ». Cette interrogation est devenue centrale alors que la maladie s’inscrit dans une temporalité mixte d’urgences et de quotidienneté, de « viscosité et d’intensité différentes » (Meyers 2017 : 75). Les possibles sont au premier plan et l’espoir s’en trouve nourri d’une chance, même infime, de vaincre la maladie. Espoir d’une vie à venir, quelle que soit cette vie (Mattingly 2010). La chronicité de maladies hier mortelles transforme le projet thérapeutique et la vie de celles et ceux qui la côtoient. Les mots de Canguilhem (2011 [1966] : 122) n’en résonnent que davantage : « La maladie n’est pas une variation sur la dimension de la santé; elle est une nouvelle dimension de la vie ».
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Cortado, Thomas Jacques. "Maison." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.131.

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Abstract:
Le champ sémantique de la maison imprègne nos perceptions individuelles et collectives du monde comme peu d’autres. Il suffit de songer à la distinction très marquée entre house et home en anglais, si difficile à retranscrire dans nos langues latines, ou encore aux usages politiques de l’expression « chez nous » en français. Ce champ renvoie à des lieux souvent riches d’affects, de mémoires et de désirs, qui nous définissent en propre et orientent nos perceptions du temps et de l’espace. Ils font d’ailleurs la matière des poètes, peintres et autres artistes. À cet égard, lorsque nous perdons notre maison, nous ne nous retrouvons pas seulement privés d’un bien utile et échangeable, d’un « logement », nous voyons aussi s’effacer une partie de nous-mêmes et le centre à partir duquel s’organise notre existence quotidienne. En dépit de sa densité, les anthropologues ont d’abord rabattu le thème de la maison sur ceux de la famille et de la culture matérielle. Pour Lewis H. Morgan, la forme de l’espace domestique ne fait qu’épouser un certain type d’organisation familiale; elle en est, pour ainsi dire, le révélateur (1877). À la « hutte » des « sauvages » correspond donc la famille consanguine, qui autorise le mariage entre cousins, alors qu’à la « maison commune » des « barbares » correspond la famille patriarcale, autoritaire et polygame. Les « maisons unifamiliales » de l’Occident contemporain renvoient à la famille nucléaire, fondement de la « civilisation ». Quant aux anthropologues davantage intéressés par l’architecture et les artefacts domestiques, leurs analyses consistent souvent à expliquer leur genèse en accord avec une vision évolutionniste du progrès technique ou par des facteurs géographiques. On aurait pu s’attendre à ce que l’invention de l’ethnographie par Bronislaw Malinowski ouvre de nouvelles perspectives. Avec elle, c’est en effet un certain rapport à la maison qui se met à définir le métier d’anthropologue, celui-là même qu’exemplifie la célèbre représentation de ce dernier sous sa tente, immortalisée dans la première planche photographique des Argonautes du Pacifique occidental. Pour autant, la maison reste un objet secondaire par rapport à l’organisation de la vie familiale, le vrai principe de la société. Elle est avant tout le lieu où le couple choisit de résider après le mariage et ce choix se plie à certaines « règles », dont on peut assez facilement faire l’inventaire, grâce aux liens de filiation entre les membres du couple et les autres résidents (Murdock 1949). On parlera, par exemple, de résidence « matrilocale » quand le couple emménage chez les parents de l’épouse, « patrilocale » dans le cas inverse. Quant aux sociétés occidentales, où le couple forme habituellement un nouveau ménage, on parlera de résidence « néolocale ». La critique de ces règles permet, dans les années 1950 et 1960, d’étendre la réflexion sur la maison. Face aux difficultés concrètes que pose leur identification, Ward Goodenough suggère d’abandonner les taxinomies qui « n’existent que dans la tête des anthropologues » et de « déterminer quels sont, de fait, les choix résidentiels que les membres de la société étudiée peuvent faire au sein de leur milieu socioculturel particulier » (1956 : 29). Autrement dit, plutôt que de partir d’un inventaire théorique, il faut commencer par l’étude des catégories natives impliquées dans les choix résidentiels. La seconde critique est de Meyer Fortes, qui formule le concept de « groupe domestique », « unité qui contrôle et assure l’entretien de la maison (householding and housekeeping unit), organisée de façon à offrir à ses membres les ressources matérielles et culturelles nécessaires à leur conservation et à leur éducation » (1962 : 8). Le groupe domestique, à l’instar des organismes vivants, connaît un « cycle de développement ». En Europe du sud, par exemple, les enfants quittent le domicile parental lorsqu’ils se marient, mais y reviennent en cas de rupture conjugale ou de chômage prolongé ; âgés, les parents souvent cherchent à habiter près de leurs enfants. En conséquence, « les modèles de résidence sont la cristallisation, à un moment donné, d’un processus de développement » (Fortes 1962 : 5), et non l’application statique de règles abstraites. La maison n’est donc pas seulement le lieu où réside la famille, elle est nécessaire à l’accomplissement de tâches indispensables à la reproduction physique et morale des individus, telles que manger, dormir ou assurer l’éducation des nouvelles générations (Bender 1967). Cette conception du groupe domestique rejoint celle qu’avait formulée Frédéric Le Play un siècle auparavant : pour l’ingénieur français, il fallait placer la maison au centre de l’organisation familiale, par la défense de l’autorité paternelle et la transmission de la propriété à un héritier unique, de façon à garantir la stabilité de l’ordre social (1864). Elle exerce de fait une influence considérable sur les historiens de la famille, en particulier ceux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigé par Peter Laslett (1972), et sur les anthropologues (Netting, Wilk & Arnould 1984), notamment les marxistes (Sahlins 1976). En Amérique latine, de nombreuses enquêtes menées dans les années 1960 et 1970 mettent en évidence l’importance des réseaux d’entraide, attirant ainsi l’attention sur le rôle essentiel du voisinage (Lewis 1959, Lomnitz 1975). La recherche féministe explore quant à elle le caractère genré de la répartition des tâches au sein du groupe domestique, que recoupe souvent la distinction entre le public et le privé : à la « maîtresse de maison » en charge des tâches ménagères s’oppose le « chef de famille » qui apporte le pain quotidien (Yanagisako 1979). Un tel découpage contribue à invisibiliser le travail féminin (di Leonardo 1987). On remarquera néanmoins que la théorie du groupe domestique pense la maison à partir de fonctions établies par avance : ce sont elles qui orientent l’intérêt des anthropologues, plus que la maison en elle-même. C’est à Claude Lévi-Strauss que l’on doit la tentative la plus systématique de penser la maison comme un principe producteur de la société (1984 ; 2004). Celui-ci prend pour point de départ l’organisation sociale de l’aristocratie kwakiutl (Amérique du Nord), telle qu’elle avait été étudiée par Franz Boas : parce qu’elle présentait des traits à la fois matrilinéaires et patrilinéaires, parce qu’elle ne respectait pas toujours le principe d’exogamie, celle-ci défiait les théories classiques de la parenté. Lévi-Strauss propose de résoudre le problème en substituant le groupe d’unifiliation, tenu pour être au fondement des sociétés dites traditionnelles, par celui de « maison », au sens où l’on parlait de « maison noble » au Moyen Âge. La maison désigne ainsi une « personne morale détentrice d’un domaine, qui se perpétue par transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne réelle ou fictive » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Plus que les règles de parenté, ce sont les « rapports de pouvoir » entre ces « personnes morales » qui déterminent les formes du mariage et de la filiation : celles-ci peuvent donc varier en accord avec les équilibres politiques. Lévi-Strauss va ensuite généraliser son analyse à un vaste ensemble de sociétés apparemment cognatiques, qu’il baptise « sociétés à maison ». Celles-ci se situeraient dans une phase intermédiaire de l’évolution historique, « dans un état de la structure où les intérêts politiques et économiques tend[ent] à envahir le champ social » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Très discuté par les spécialistes des sociétés concernées, ce modèle a eu la grande vertu de libérer l’imagination des anthropologues. Critiquant son évolutionnisme sous-jacent, Janet Carsten et Stephen Hugh-Jones (1995) proposent toutefois d’approfondir la démarche de Lévi-Strauss, en considérant la maison comme un véritable « fait social total ». L’architecture, par exemple, ne relève pas que d’une anthropologie des techniques : celle de la maison kabyle, analysée par Pierre Bourdieu, met en évidence un « microcosme organisé selon les mêmes oppositions et mêmes homologies qui ordonnent tout l’univers » (1972 : 71), un parallélisme que l’on retrouve dans de nombreux autres contextes socioculturels (Hamberger 2010). Fondamentalement, la maison relève d’une anthropologie du corps. Dans son enquête sur la parenté en Malaisie, Carsten souligne le rôle joué par la cuisine ou le foyer, en permettant la circulation des substances qui assurent la production et la reproduction des corps (alimentation, lait maternel, sang) et leur mise en relation, ce que Carsten appelle la « relationalité » (relatedness) (1995). Fait dynamique plutôt que statique, la maison nous met directement au contact des processus qui forment et reforment nos relations et notre personne : son étude permet donc de dépasser la critique culturaliste des travaux sur la parenté; elle nous montre la parenté en train de se faire. Il convient aussi de ne pas réduire la maison à ses murs : celle-ci le plus souvent existe au sein d’un réseau. Les enquêtes menées par Émile Lebris et ses collègues sur l’organisation de l’espace dans les villes d’Afrique francophone proposent ainsi le concept de « système résidentiel » pour désigner « un ensemble articulé de lieux de résidences (unités d’habitation) des membres d’une famille étendue ou élargie » (Le Bris 1985 : 25). Ils distinguent notamment entre les systèmes « centripètes », « de concentration en un même lieu d’un segment de lignage, d’une famille élargie ou composée » et les systèmes « centrifuges », de « segmentation d’un groupe familial dont les fragments s’installent en plusieurs unités résidentielles plus ou moins proches les unes des autres, mais qui tissent entre elles des liens étroits » (Le Bris 1985 : 25). Examinant les projets et réseaux que mobilise la construction d’une maison dans les quartiers noirs de la Bahia au Brésil, les circulations quotidiennes de personnes et d’objets entre unités domestiques ainsi que les rituels et fêtes de famille, Louis Marcelin en déduit lui aussi que la maison « n’est pas une entité isolée, repliée sur elle-même. La maison n’existe que dans le contexte d’un réseau d’unités domestiques. Elle est pensée et vécue en interrelation avec d’autres maisons qui participent à sa construction – au sens symbolique et concret. Elle fait partie d’une configuration » (Marcelin 1999 : 37). À la différence de Lebris, toutefois, Marcelin part des expériences individuelles et des catégories socioculturelles propres à la société étudiée : une « maison », c’est avant tout ce que les personnes identifient comme tel, et qui ne correspond pas nécessairement à l’image idéale que l’on se fait de cette dernière en Occident. « La configuration de maisons rend compte d’un espace aux frontières paradoxalement floues (pour l'observateur) et nettes (pour les agents) dans lequel se déroule un processus perpétuel de création et de recréation de liens (réseaux) de coopération et d'échange entre des entités autonomes (les maisons) » (Marcelin 1996 : 133). La découverte de ces configurations a ouvert un champ de recherche actuellement des plus dynamiques, « la nouvelle anthropologie de la maison » (Cortado à paraître). Cette « nouvelle anthropologie » montre notamment que les configurations de maisons ne sont pas l’apanage des pauvres, puisqu’elles organisent aussi le quotidien des élites, que ce soit dans les quartiers bourgeois de Porto au Portugal (Pina-Cabral 2014) ou ceux de Santiago au Chili (Araos 2016) – elles ne sont donc pas réductibles à de simples « stratégies de survie ». Quoiqu’elles se construisent souvent à l’échelle d’une parcelle ou d’un quartier (Cortado 2019), ces configurations peuvent très bien se déployer à un niveau transnational, comme c’est le cas au sein de la diaspora haïtienne (Handerson à paraître) ou parmi les noirs marrons qui habitent à la frontière entre la Guyane et le Suriname (Léobal 2019). Ces configurations prennent toutefois des formes très différentes, en accord avec les règles de filiation, bien sûr (Pina-Cabral 2014), mais aussi les pratiques religieuses (Dalmaso 2018), le droit à la propriété (Márquez 2014) ou l’organisation politique locale – la fidélité au chef, par exemple, est au fondement de ce que David Webster appelle les « vicinalités » (vicinality), ces regroupements de maisons qu’il a pu observer chez les Chopes au sud du Mozambique (Webster 2009). Des configurations surgissent même en l’absence de liens familiaux, sur la base de l’entraide locale, par exemple (Motta 2013). Enfin, il convient de souligner que de telles configurations ne sont pas, loin de là, harmonieuses, mais qu’elles sont généralement traversées de conflits plus ou moins ouverts. Dans la Bahia, les configurations de maisons, dit Marcelin, mettent en jeu une « structure de tension entre hiérarchie et autonomie, entre collectivisme et individualisme » (Marcelin 1999 : 38). En tant que « fait social total », dynamique et relationnel, l’anthropologie de la maison ne saurait pourtant se restreindre à celle de l’organisation familiale. L’étude des matérialités domestiques (architecture, mobilier, décoration) nous permet par exemple d’accéder aux dimensions esthétiques, narratives et politiques de grands processus historiques, que ce soit la formation de la classe moyenne en Occident (Miller 2001) ou la consolidation des bidonvilles dans le Sud global (Cavalcanti 2012). Elle nous invite à penser différents degrés de la maison, de la tente dans les camps de réfugiés ou de travailleurs immigrés à la maison en dur (Abourahme 2014, Guedes 2017), en passant par la maison mobile (Leivestad 2018) : pas tout à fait des maisons, ces formes d’habitat n’en continuent pas moins de se définir par rapport à une certaine « idée de la maison » (Douglas 1991). La maison relève aussi d’une anthropologie de la politique. En effet, la maison est une construction idéologique, l’objet de discours politiquement orientés qui visent, par exemple, à assoir l’autorité du père sur la famille (Sabbean 1990) ou à « moraliser » les classes laborieuses (Rabinow 1995). Elle est également la cible et le socle des nombreuses technologiques politiques qui organisent notre quotidien : la « gouvernementalisation » des sociétés contemporaines se confond en partie avec la pénétration du foyer par les appareils de pouvoir (Foucault 2004); la « pacification » des populations indigènes passe bien souvent par leur sédentarisation (Comaroff & Comaroff 1992). Enfin, la maison relève d’une anthropologie de l’économie. La production domestique constitue bien sûr un objet de première importance, qui bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt. Florence Weber et Sybille Gollac parlent ainsi de « maisonnée » pour désigner les collectifs de travail domestique fondés sur l’attachement à une maison – par exemple, un groupe de frères et sœurs qui s’occupent ensemble d’un parent âgé ou qui œuvrent à la préservation de la maison familiale (Weber 2002, Gollac 2003). Dans la tradition du substantialisme, d’autres anthropologues partent aujourd’hui de la maison pour analyser notre rapport concret à l’économie, la circulation des flux monétaires, par exemple, et ainsi critiquer les représentations dominantes, notamment celles qui conçoivent l’économie comme un champ autonome et séparé (Gudeman et Riviera 1990; Motta 2013) – il ne faut pas oublier que le grec oikonomia désignait à l’origine le bon gouvernement de la maison, une conception qui aujourd’hui encore organise les pratiques quotidiennes (De l’Estoile 2014). Cycles de vie, organisation du travail domestique, formes de domination, identités de genre, solidarités locales, rituels et cosmovisions, techniques et production du corps, circulation des objets et des personnes, droits de propriété, appropriations de l’espace, perceptions du temps, idéologies, technologies politiques, flux monétaires… Le thème de la maison s’avère d’une formidable richesse empirique et théorique, et par-là même une porte d’entrée privilégiée à de nombreuses questions qui préoccupent l’anthropologie contemporaine.
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