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Journal articles on the topic 'Trouble psychiatriques'

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1

Hingray, C., and A. Biraben. "Comorbidités psychiatriques et épilepsie." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S76. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.349.

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Abstract:
Les comorbidités psychiatriques des épilepsies sont nombreuses et fréquentes. Un patient épileptique sur trois présente au cours de sa vie une pathologie psychiatrique (contre une personne sur cinq en population générale). Les études retrouvent des prévalences augmentées chez les patients épileptiques, en particulier pour les troubles de l’humeur, les troubles anxieux et les troubles psychotiques. Les troubles psychiatriques précèdent, accompagnent ou compliquent les différentes formes d’épilepsie. On sait, de plus, aujourd’hui que l’existence d’un trouble de l’humeur ou d’un trouble psychotique chez un sujet non épileptique augmente significativement le risque ultérieur de développer une épilepsie. Ces comorbidités ont un impact considérable, non seulement en termes de souffrance psychique et de qualité de vie, mais également sur le contrôle des crises épileptiques et sur l’efficacité et la tolérance des traitements antiépileptiques. De toute évidence, le lien qui unit épilepsie et troubles mentaux n’est pas celui d’une causalité unidirectionnelle où les troubles mentaux se réduiraient aux conséquences de l’épilepsie sur la santé mentale. En réalité, il s’agit moins d’une causalité que d’une association ; la relation entre pathologies épileptiques et psychiatriques est bidirectionnelle, voire triangulaire – certains facteurs physiopathologiques exposant les sujets à la fois à la survenue de troubles épileptiques et psychiatriques. L’usage des critères diagnostiques issus du DSM s’avère souvent problématique dans le cas des comorbidités psychiatriques de l’épilepsie. En effet, bon nombre de patients épileptiques présentent des symptômes psychiatriques sévères et invalidants mais atypiques, spécifiques qui ne réunissent pas l’ensemble des critères nécessaires au diagnostic d’un trouble particulier. Une attention particulière doit être notamment portée aux rapports temporels entre les crises d’épilepsie et l’apparition des symptômes psychiatriques. On distingue ainsi les troubles psychiatriques péri-ictaux (pré-ictaux, ictaux, postictaux) des troubles psychiatriques interictaux. Nous détaillerons, en outre, le syndrome dysphorique interictal, la psychose postictale et les crises non épileptiques psychogènes.
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2

Lançon, C. "Sujet addict : entre normal et pathologique ?" European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S14. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.046.

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Abstract:
La question de facteurs psychologiques et ou psychiatriques favorisant l’apparition d’état de dépendance est au cœur de la pratique addictologique. Ces facteurs de risques potentiels ou ces comorbidités influencent de manière significative la pratique des soins et la prévention. Trouble de l’humeur et de l’attention sont probablement les troubles psychiatriques les plus liés aux conduites additives soulevant des facteurs communs à leurs expressions. L’usage du tabac constitue un facteur général de vulnérabilité aux additions et aux troubles psychiatriques. En retour, l’addictologie au travers de certains de ces paradigmes tels la prévention des risques et des dommages interroge le soin psychiatrique.
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3

Limosin, F. "Maladie de Parkinson : la psychiatrie en première ligne ?" European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 577. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.273.

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Abstract:
La maladie de Parkinson a longtemps été considérée comme un trouble neurodégénératif d’expression motrice pure. Il est à ce jour établi que la triade symptomatique hypertonie extrapyramidale-tremblement- akinésie ne peut résumer la complexité du trouble. Pouvant inaugurer la maladie ou survenir plus tardivement, les symptômes non moteurs, qu’ils soient cognitifs ou psychiatriques, ont un retentissement majeur sur l’autonomie fonctionnelle et la qualité de vie des patients [1]. Les troubles psychiatriques comorbides à la maladie de Parkinson, par leur fréquence et leur impact, nécessitent un repérage et une prise en charge spécifiques et précoces, s’inscrivant dans une approche holistique centrée sur le patient. En effet, la dépression est souvent sous-évaluée et de fait sous-traitée chez le sujet souffrant de maladie de Parkinson. Parmi les autres symptômes pouvant compliquer la prise en charge de ces patients, les manifestations liées au syndrome de dérégulation dopaminergique peuvent également relever d’une prise en charge psychiatrique adaptée [2]. Quant aux hallucinations visuelles, elles sont fréquentes et constituent un marqueur d’évolution, signant parfois l’entrée dans un processus démentiel ou dans ce que l’on qualifie de « psychose » parkinsonienne [3]. Dans un tel contexte, cette session thématique se propose de présenter un état des connaissances sur les spécificités et les conséquences des troubles psychiatriques associés à la maladie de Parkinson et de préciser les stratégies de dépistage et de prise en charge spécifiques.
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4

Berrada, H., H. Chebli, K. Hajjami, S. Belbachir, and A. Ouanass. "The prevalence of psychiatric comorbidities in epileptic patients." European Psychiatry 66, S1 (March 2023): S756—S757. http://dx.doi.org/10.1192/j.eurpsy.2023.1594.

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Abstract:
IntroductionHabituellement, nous voyons dans la consultation psychiatrique des patients épileptiques pour des plaintes psychologiques. Souvent pour un trouble anxieux ou dépressif. Dans d’autres cas, nous prenons en charge des patients psychiatriques atteints d’épilepsie.ObjectivesL’objectif de notre travail est d’étudier la prévalence de la comorbidité psychiatrique dans une population de patients épileptiques.MethodsNous avons mené une étude transversale auprès de la consultation de l’hopital ar-razi de salé, à l’aide d’un questionnaire et d’échelles d’évaluation préétablies : le MINI (mini entretien neuropsychiatrique international), l’inventaire de la dépression de Beck, et Échelle d’anxiété de Hamilton.Results55 patients ont répondu aux critères d’inclusion. L’âge moyen de nos patients est de 25,9 ans. Le sex-ratio F/H est de 1,6. Plus de la moitié de nos patients sont célibataires (78%). Seuls 21 % des patients ont une activité professionnelle régulière. La prévalence des troubles psychiatriques dans notre étude est de 66,6%. L’anxiété est retrouvée dans 68,2 % des cas, alors que la dépression est évaluée à 58,9 % des cas dont 23,7 % ont une dépression sévère qu’il faut traiter, avec une prédominance du sexe féminin (66,8 %).ConclusionsDans notre étude, l’ anxiété et la dépression sont les troubles psychiatriques les plus rapportés en cas d’épilepsie. Ils doivent être systématiquement recherchés pour tout épileptique et traités pour améliorer la qualité de vie des patients.Disclosure of InterestNone Declared
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5

Manett, A. "Comorbidités psychiatriques et somatiques du PTSD chez le sujet âgé." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S55. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.154.

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Abstract:
Le trouble de stress post-traumatique (TSPT) est un trouble sous-diagnostiqué chez le sujet âgé. La prévalence du TSPT est estimée à environ 2 % dans cette population . Il est très souvent associé à des comorbidités psychiatriques : au premier rang desquelles l’épisode dépressif majeur, possiblement accompagné d’idéations suicidaires, mais aussi les troubles anxieux (trouble anxieux généralisé, trouble panique avec agoraphobie), ou encore aux mésusages d’alcool, et de benzodiazépines . Ce trouble impacte la qualité de vie et entraîne une invalidité significative , affectant principalement 5 dimensions de fonctionnement : la compréhension et la communication, le déplacement, les soins personnels, l’activité et la participation sociale [1,2]. Il existe également des comorbidités somatiques importantes au premier rang desquelles les pathologies cardiovasculaires. Celles-ci sont le plus souvent en lien avec une augmentation des troubles métaboliques : le diabète, l’hypertriglycéridémie, l’hypertension . Ces comorbidités sont le plus souvent sous-diagnostiquées. Les sujets présentant un TSPT ont ainsi un risque accru d’infarctus du myocarde ou d’angine de poitrine [3,4]. Au-delà de la prise en charge du trouble psychiatrique, ces données rappellent l’importance de prendre en charge le sujet dans sa globalité. Il semble donc particulièrement important de mieux dépister ce trouble ainsi que ses comorbidités fréquentes chez le sujet âgé afin d’améliorer la qualité de vie et de diminuer la morbi-mortalité du TSPT. La prise en charge du TSPT chez le sujet âgé repose sur un traitement pharmacologique, au premier rang desquels les ISRS, et sur les psychothérapies. En particulier, les thérapies cognitives et comportementales peuvent être une proposition d’autant plus intéressante qu’il existe des comorbidités addictives ou somatiques.
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Rabot, M., C. Marchand, J. Lacoste, S. Lamy, and L. Jehel. "Intérêt des tests psychométriques en consultation psychiatrique préopératoire chez des patients candidats à la chirurgie bariatrique en Martinique." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 55. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.144.

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Abstract:
IntroductionEn France, 6,9 millions d’adultes sont obèses et le recours à la chirurgie bariatrique est en augmentation. L’évaluation psychiatrique est obligatoire [1] et il peut exister, nous semble-t-il, un biais de « non divulgation » [3] de symptômes dans le but d’obtenir « l’accord du psychiatre ». L’objectif principal de cette étude est de savoir s’il est utile de proposer des tests psychométriques en consultation psychiatrique préopératoire de chirurgie bariatrique en aide à la détection de comorbidités psychiatriques, et permettre ainsi l’amélioration de la prise en charge. MethodsÉtude monocentrique, anonyme, non interventionnelle visant à améliorer la prise en charge des patients candidats à la chirurgie bariatrique. Réalisée entre mars et octobre 2012. Inclusions des patients en deux temps : un premier temps avec un entretien clinique ouvert, un deuxième temps avec un entretien clinique structuré (MINI 5.0.0.). RésultatsVingt-huit patients inclus. La moyenne d’âge est de 37,2 ans, l’IMC moyen est de 43,2 kg/m2. Parmi les patients, 60,7 % présentaient au moins un trouble actuel ou passé au MINI contre 32,1 % en entretien clinique ouvert. Le MINI n’est pas significativement plus sensible que l’entretien clinique structuré pour la détection de l’ensemble des comorbidités psychiatriques (p = 0,2), par contre il est significativement plus sensible pour la détection des troubles anxieux (p = 0,02). ConclusionPrévalence d’au moins un trouble actuel ou passé proche des taux de la littérature scientifique [2] pour le MINI. Pour aider à la détection des comorbidités psychiatriques, en diminuant ce biais de « non divulgation », nous proposons un nouvel auto-questionnaire.
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Salifou, Saliou, Daméga Wenkourama, Mawuko Gbétogbé, Sonia Kanékatoua, Charfoundine Affo, Bikiénime Biyante-Afeto, Mayéna Kpinsaga, and Kolou Simliwa Dassa. "Deux ans de pratiques psychiatriques à la Clinique Médico-Psychiatrique de Lomé : bilan." Psy Cause N° 80, no. 1 (January 3, 2022): 41–48. http://dx.doi.org/10.3917/psca.080.0041.

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Abstract:
Introduction : Au Togo, depuis quelques décennies, la fréquentation des structures de prise en charge psychiatrique est sans cesse croissante et la Clinique Médico-Psychiatrique de Lomé (une clinique privée) a vu le jour il y a deux ans. Le but de cette étude était de faire un bilan panoramique des pratiques psychiatriques de la Clinique Médico-Psychiatrique de Lomé. Matériel et méthode. Il s’est agi d’une étude rétrospective et descriptive portant sur les patients reçus du 3 février 2020 au 31 janvier 2022 à la Clinique Médico-Psychiatrique de Lomé. Résultats. Au cours de la période d’étude, 515 patients ont été suivis à la CMP-L. Le sexe féminin a représenté 52,43 % des patients. L’âge moyen des patients était de 36,59 ans ± 15,27 avec des extrêmes de 05 ans et 84 ans. Les fonctionnaires/ opérateurs économiques ont représenté 44,66 % des patients. Les motifs de consultation les plus fréquents étaient l’insomnie (34,17 %), l’agitation (21,17 %) et le délire (20,39 %). Les troubles de l’humeur ont prédominé chez nos patients (le trouble bipolaire à 28,35 % et le trouble dépressif à 20,97 %). Conclusion. Première et seule clinique psychiatrique privée au Togo, la CMP-L se devait de fournir des données scientifiques exploitables après deux ans d’exercice.
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Damsa, Cristian, Coralie Lazignac, Lionel Cailhol, Thierry Di Clémente, Joëlle Haupert, and Charles Pull. "Troubles dépressifs majeurs et urgences psychiatriques: Une étude naturaliste concernant la place des interventions de crise." Canadian Journal of Psychiatry 50, no. 13 (November 2005): 857–62. http://dx.doi.org/10.1177/070674370505001309.

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Abstract:
Objectif: Le but de cette étude rétrospective a été de mesurer l'effet de l'introduction du modèle d'intervention de crise dans le service d'urgences d'un hôpital général, sur le nombre d'hospitalisations et de suivis ambulatoires des patients souffrant d'un trouble dépressif majeur. Méthode: L'étude porte sur l'ensemble des patients présentant un trouble dépressif majeur (critères du DSM IV) qui ont consulté le service d'urgences psychiatriques d'un hôpital général durant 2 périodes de 8 mois: avant (425 patients) et après (436 patients) l'introduction des interventions de crise. Résultats: Après l'introduction des interventions de crise, on constate une diminution significative du taux d'hospitalisations volontaires (de 17,9 % à 12,4 %), ainsi qu'une augmentation du nombre des suivis psychiatriques ambulatoires (de 82,1 % à 86,2 %). La présence d'un trouble de personnalité limite (borderline) a été associée avec une plus grande diminution du taux d'hospitalisations (27,8 % contre 38,2 %), tandis que le nombre d'hospitalisations des patients souffrant d'un trouble dépressif avec des caractéristiques psychotiques n'a pas diminué après l'introduction des interventions de crise. Les interventions de crise ont été plus efficaces pour les femmes. Conclusions: Ces résultats suggèrent l'intérêt des interventions de crise aux urgences psychiatriques pour améliorer la prise en charge des patients souffrant d'un trouble dépressif majeur, en favorisant la solution de rechange du suivi ambulatoire multimodal plutôt qu'une hospitalisation en milieu psychiatrique.
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Fagot, J. P., S. Samson, J. Merlière, P. Gabach, and A. Fagot. "L’association fréquente des pathologies somatiques aux troubles psychiatriques en population adulte, à travers les données de l’Assurance Maladie." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 87. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.233.

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Abstract:
Introduction.Les fréquences des pathologies somatiques chez les adultes atteints de maladies psychiatriques sont peu documentées.Méthodes.Les bénéficiaires du régime général de l’Assurance Maladie en 2010, âgés d’au moins 18 ans, pris en charge pour troubles psychiatriques ont été identifiés dans le SNIIRAM à partir des diagnostics liés aux :– affections de longue durée ;– hospitalisations (PMSI-MCO, SSR, RIM-P) ;– arrêts de travail et invalidité [1].Les maladies somatiques ont été déterminées à partir des diagnostics liés aux affections de longue durée et aux hospitalisations [1]. Les prévalences ont été standardisées sur âge et sexe pour comparaison à celles observées en population générale.Résultats.En 2010, près de 2,1 millions d’adultes (5 %) avaient un trouble psychiatrique retrouvé dans le SNIIRAM, et 44 % d’entre eux avaient également une pathologie somatique retrouvée. Les pathologies somatiques les plus fréquemment retrouvées étaient les maladies cardiovasculaires (15 %), les affections respiratoires (11 %), le diabète (10 %) et les cancers (9,3 %). Par rapport à la population générale, une maladie cardiovasculaire était moins fréquemment retrouvée en cas de schizophrénie (fréquence brute : 5 %, ratio standardisé : 0,9), mais plus souvent en cas d’autres pathologies psychiatriques (16 %, ratio : 1,8 en cas d’épisode dépressif ou troubles de l’humeur). Un cancer était également moins souvent retrouvé que dans la population générale en cas de schizophrénie (3,3 %, ratio : 0,8), mais plus souvent en cas d’addictions (10,7 %, ratio : 2,1) ou de troubles anxieux (12 %, ratio : 1,6).Discussion.Par rapport à la population générale, certaines pathologies somatiques sont plus fréquemment retrouvées en présence de troubles psychiatriques, sauf en cas de schizophrénie. La connaissance de ces associations peut permettre aux soignants d’améliorer la prise en charge des pathologies somatiques comme des pathologies psychiatriques.
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Molière, F. "Comorbidités psychiatriques et résistance thérapeutique." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 664. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.052.

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Abstract:
La comorbidité psychiatrique est la règle plutôt que l’exception dans le cadre de la dépression majeure. 60 à 70 % des patients déprimés présentent au moins une comorbidité psychiatrique, et 30 à 40 % en ont au moins deux. Les comorbidités les plus fréquemment retrouvées sont les pathologies anxieuses, les addictions, et certains troubles ou traits de personnalité (borderline, neuroticisme) [1]. La présence de telles comorbidités compromet le pronostic de la maladie dépressive, avec une diminution des taux de rémission et de réponse aux traitements, un allongement du délai d’action, un tableau clinique plus sévère, une altération du fonctionnement et une chronicisation. Les comorbidités psychiatriques sont considérées comme un des facteurs participant à la résistance thérapeutique pour 20 à 30 % des épisodes [2].Cette absence de réponse pourrait être plus particulièrement associée à certains sous-types et phénotypes cliniques de dépression poussant alors à la recherche de biomarqueurs spécifiques (électrophysiologiques, anatomiques et fonctionnels, métaboliques, et génétiques) de chacune de ces formes cliniques afin d’améliorer la compréhension même de la pathologie et son pronostic [3]. Par ailleurs, les recommandations ne définissent pas de stratégies précises en cas de dépressions avec comorbidités psychiatriques, les études randomisées, contrôlées classiquement menées ayant généralement tendance à exclure ces patients, et notamment ceux présentant une addiction associée. Il est néanmoins possible que le traitement de la dépression puisse améliorer le trouble comorbide, comme en témoigne la place aujourd’hui occupée par les antidépresseurs dans la pharmacothérapie des troubles anxieux [4].Ces données soulèvent des questions cliniques, thérapeutiques et de recherche importantes, centrées sur une meilleure identification des facteurs de risque de la résistance en abordant le problème central de la comorbidité psychiatrique qu’il est essentiel de repérer dans le cadre d’une prise en charge globale du patient déprimé.
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Cyprien, F. "Une maladie à expression clinique hétérogène revisitée par le DSM 5." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S19. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.061.

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Abstract:
Introduite en 1980 dans le DSM III, la maladie de Gilles de la Tourette figure depuis 2013 dans le DSM 5 parmi les troubles neurodéveloppementaux moteurs liés à des tics. Si la récente évolution nosologique du trouble intègre les dernières avancées dans la connaissance de la maladie, ses critères diagnostiques sont restés globalement inchangés. Or, les classifications diagnostiques actuelles ne rendent pas explicitement compte des nombreuses comorbidités psychiatriques de la maladie, pourtant fondamentales dans sa caractérisation. Ainsi, les données récentes de la littérature retrouvent dans près de 90 % des cas des comorbidités psychiatriques associées au Tourette . Les comorbidités psychiatriques les plus communément associées sont le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) dans 60 à 80 % des cas, les troubles obsessionnels compulsifs dans 11 à 80 % des cas , puis les troubles du contrôle des impulsions , les troubles anxiodépressifs et de la personnalité. Les enfants souffrant de Gilles de la Tourette présentent quant à eux fréquemment des troubles des conduites et des apprentissages. Depuis une dizaine d’années environ, la prise en compte de la complexité phénotypique du tableau clinique a vu émerger le concept de « spectre » psychopathologique du tableau de Gilles de la Tourette , englobant des phénomènes moteurs et des symptômes comportementaux. Cette présentation abordera la complexité clinique de la maladie à travers le concept de « spectre » dont l’implication dans la prise en charge clinique des patients est majeure.
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Brion, A. "SFRMS – Bien traiter le sommeil pour améliorer le patient psychiatrique." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S81—S82. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.363.

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Abstract:
La maladie psychiatrique et les troubles du sommeil sont associés de façon significative ; tout particulièrement l’insomnie dont le concept a évolué (DSM 5, 2013 ; ICSD 3, 2014 [1]) au regard des études récentes qui ont amené à considérer l’insomnie associée aux pathologies psychiatriques comme un trouble comorbide en relation bidirectionnelle et en interaction [2]. Si on considère désormais le rôle fondamental du sommeil sur l’évolution des troubles psychiatrique, on comprend l’enjeu pour les patients psychiatriques d’une prise en charge adéquate de leurs troubles du sommeil. Nous allons interroger cette question à travers trois aspects thérapeutiques actuels :– dans quelle mesure, la mélatonine, substance chronobiotique, a-t-elle sa place dans le traitement de l’insomnie ? Quels en sont les mécanismes et les risques ; doit-on en craindre un mésusage ?– les benzodiazépines et leurs agonistes, dont l’efficacité hypnotique est largement évaluée, font actuellement l’objet de la part des autorités de santé d’un projet visant à en limiter la prescription, s’appuyant sur les alertes récentes quant à leur responsabilité potentielle sur la genèse de maladies dégénératives : qu’en est-il réellement de nos connaissances à ce sujet ? Ne confond-on pas corrélation statistique et lien de causalité dans l’analyse de ces données ? Quelles sont les alternatives thérapeutiques pour l’avenir si une telle restriction se confirme ?– un petit nombre d’études suggère que chez des patients bipolaires, des récurrences d’épisodes thymiques ou des résistances au traitement sont associées à la présence de troubles respiratoires du sommeil [3]. Ce constat incite au développement d’une nouvelle approche multidisciplinaire à même de prendre en compte et de traiter conjointement l’ensemble des comorbidités associées aux troubles de l’humeur.
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Harbaoui, A., S. Benalaya, W. Homri, A. Bannour, and R. Labbene. "Interrelation entre les troubles psychiatriques de l’enfant et la santé mentale de la mère : étude dans une population clinique tunisienne." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 69. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.181.

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Abstract:
IntroductionLa question d’une transmission ou d’une influence des troubles mentaux des parents sur la santé mentale de leurs enfants, a pris un essor considérable en raison du développement de la génétique et des notions de vulnérabilité ou d’interactions gène–environnement. Les interactions précoces mère–enfant influencent de façon directe le développement psychoaffectif de l’enfant. Les troubles mentaux de l’enfant sont à leur tour générateur ou parfois révélateur d’une pathologie psychiatrique chez les parents, surtout la mère. Cette « boucle » dans laquelle la santé mentale de l’enfant et de la mère sont en perpétuelle interaction, nécessite une intervention spécialisée aussi bien sur l’un et l’autre mais aussi sur la dyade. Objectif.–Le but de ce travail est de faire le lien entre les troubles retrouvés des enfants suivis en pédopsychiatrie et leurs mères qui bénéficient d’une prise en charge en psychiatrie. Décrire le profil des mères dont les enfants sont suivis à la consultation de pédopsychiatrie de l’hôpital Razi et qui sont elles-mêmes suivies pour un trouble psychiatrique. Le recueil de données s’est fait à partir des dossiers médicaux des patientes.RésultatsNous avons recueilli dix dossiers de patientes suivies à la consultation de psychiatrie. Sur nos résultats préliminaires, la dépression maternelle est le trouble le plus fréquemment observé. Le travail est en cours de réalisation. Nous prévoyons d’élargir la population d’étude.ConclusionLa mise en place d’une guidance parentale repose sur le dépistage des troubles psychiatriques chez les parents et surtout la mère. Ce travail est une ébauche d’une perspective de collaboration entre psychiatres et pédopsychiatres.
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Chazot, L., J. Pellet, F. Lang, J. M. Berlier, J. P. Joubert, B. Estour, and H. Rousset. "Une échelle d'auto-évaluation de la dépression et des troubles psychiatriques dans un service de médecine." Psychiatry and Psychobiology 1, no. 1 (1986): 20–27. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00000328.

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Abstract:
RésuméLes auteurs ont étudié la possibilité de dépister les troublés psychiatriques rencontrés dans un service de médecine par auto-évaluation.Ils ont comparé les resultats d'une auto-évaluation utilisant la BFS et la HSCL 90 à ceux d'une hétéro-évaluation utilisant une échelle d'anxiété (Covi), une échelle de dépression (MADRS), une échelle de ralentissement dépressif (ERD) et les criteres du DSM III afin de détecter les faux-positifs et les faux-négatifs. La recherche a eu lieu pendant 6 mois dans une unité de soins, pendant 2 mois dans une autre. Les investigateurs ont été préalablement entrainés sur cassette vidéo. 635 patients ont été hospitalisés, 179 exclus d'après des critères fixés à l'avance. 229 ont été tirés au sort sur les 456 dossiers restant. 206 dossiers ont été retenus. 75 patients présentent des troubles psychiatriques avec 56 troubles depressifs (22 depressions majeures, 19 troubles dysthymiques, 9 troubles atypiques, 6 rémissions), 6 troubles anxieux, 10 troubles de l'adaptation, 3 troubles divers, aucun trouble psychotique. Les sujets anxieux et déprimés diffèrent de façon cohérente des normaux pour les variables continues (tableau I). Les cotateurs évaluent identiquement les patients sauf pour l'anxiété. Le tableau II montre l'existence de 13 faux négatifs (17.3 %), de 14 faux positifs et de 30 désaccords portant sur l'anxiété. Ces désaccords sont répartis entre les cotateurs sans différences significatives. Les faux negatifs sont essentiellement des troubles dysthymiques et atypiques, accessoirement des dépressions majeures (tableau III). Ces résultats démontrent l'intérêt d'un dépistage par auto-évaluation d'autant qu'une récente étude comparable rapporte 2/3 de troubles psychiatriques non diagnostiqués par les généralistes.
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Falissard, Bruno. "L’épidémiologie psychiatrique en question." Questions de santé publique, no. 11 (December 2010): 1–4. http://dx.doi.org/10.1051/qsp/2010011.

Full text
Abstract:
De nombreuses études scientifiques tentent de mesurer la proportion de personnes souffrant de troubles mentaux comme la dépression ou l’anxiété généralisée dans la population. Les valeurs obtenues posent souvent problème : que signifient-elles et quelle est leur pertinence scientifique ? Comment les obtient-on ? Pour répondre à ces questions, il faut se souvenir que le malade est, par définition, celui qui sonne à la porte du médecin. La maladie, quant à elle, est une construction, un outil conceptuel qui aide le médecin à penser et à prendre en charge le malade. S’il existe des classifications modernes des troubles mentaux, elles ont beaucoup de mal à définir clairement ce qui caractérise le malade plutôt que la maladie. Une des grandes difficultés en épidémiologie psychiatrique est d’« opérationnaliser » ce qu’est un trouble mental, c’est-à-dire de faciliter et d’homogénéiser le diagnostic psychiatrique grâce à des instruments standardisés. Compte tenu de cette complexité à la fois méthodologique et conceptuelle, la plus grande prudence s’impose aux acteurs de santé publique quand ils prennent leurs décisions sur la base de mesures des différents troubles psychiatriques dans la population générale.
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Soedje, Kokou Messanh Agbemele, Awèréou Kotosso, Guy Gérard Aza-Gnandji, Tovénim Gnanza, Adjaré-Kamé Fidèle Ahara, Koffi Mawussé Mensah, Hassimou Bramah, Hamza Dolès Sama, and Josiane Ezin-Houngbe. "Troubles psychiatriques chez les patients covid-19 positifs hospitalisés au centre hospitalier Régional – Lomé commune." Psy Cause N° 82, no. 3 (July 4, 2022): 17–27. http://dx.doi.org/10.3917/psca.082.0017.

Full text
Abstract:
But : l’objectif général était d’étudier les troubles psychiatriques chez les patients atteints de Covid-19. Méthode : Il s’est agi d’une étude rétrospective à visée descriptive et analytique qui s’est déroulée de la période du 1er Avril 2020 au 31 Mars 2021 soit 12 mois, portant sur les dossiers des patients infectés par le SARS-Cov-2 hospitalisés au Centre hospitalier Régional Lomé Commune. Résultats : Au cours de cette enquêtes, sur les 705 patients, 74 dossiers de patients étaient inclus soit une fréquence de 10,5 %. L’âge moyen était de 50,19 ± 15 ans. L’hypertension artérielle était présente chez 25,68 %. L’attaque de panique était retrouvée chez 36,49 %, un trouble de sommeil chez 28,38 % ; un syndrome dépressif chez 24,32 %. Un taux de létalité de 17,6 % des cas. Conclusion : Les troubles psychiatriques paraissaient comme l’un des facteurs, conditionnant l’évolution défavorable de la maladie.
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Larouss, Aicha, Meriem El Mekkaoui, Imane Adali, and Fatiha Manoudi. "LA NEUROFIBROMATOSE DE TYPE 1 ET TROUBLES PSYCHIATRIQUES: REVUE DE LA LITTERATURE." International Journal of Advanced Research 12, no. 03 (March 31, 2024): 1091–93. http://dx.doi.org/10.21474/ijar01/18498.

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Abstract:
La neurofibromatose du type 1 (NF1) estsouventassociee aux troubles psychiatriques.Ilssont plus frequents chez les patients atteints de NF1 quedans la population generale (33% des patients).La dysthymieest le diagnostic le plus frequent (21% des patients).Unefrequenceimportante de trouble de lhumeur de type depressif (7% des patients), de troubles anxieux (1 a 6% des patients) et de troubles de la personnalite (3% des patients) estobservee. Le risquesuicidaireestegalementaccru (4 fois plus quedans la population generale).Les troubles de lhumeurbipolaires et la schizophreniesontrares. Lalteration de la qualite de vie observeedans la NF1 sembleêtreunfacteur important danslapparition deces troubles psychiatriques. Levaluation de celle-ci permettrait de definirune population a risque. [1].
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Benhabiles, S., M. T. Benatmane, R. Machane, K. Hammal, and S. Sinaceur. "La dépression peut mimer n’importe quelle maladie : à propos d’un cas clinique." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 564–65. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.241.

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Abstract:
L’état dépressif d’un sujet sans aucun antécédent existe même à un âge tardif, il est fréquent et de diagnostic difficile, le plus souvent pris pour la conséquence de toutes les dimensions (sociale, psychologique et ou biologique…). Et quand il ne répond pas aux antidépresseurs de différentes classes à des doses adéquates, nous devons repenser le diagnostic, vérifier ou compléter ce qu’on n’a pas traité ! L.M., 57 ans, lors de sa première consultation, présentait un ralentissement psycho-moteur avec une apathie, symptômes transnosographiques, fréquemment rencontrés dans de nombreux troubles psychiatriques et somatiques. Tout le contexte (déménagement…) nous aida à établir le diagnostic d’une dépression. Aucune amélioration n’est observée. une certaine fixité du regard, de petits trouble d’équilibre (qu’elle avait auparavant mais pris pour de la simulation car elle ne tombait jamais) attirèrent notre attention, leurs explorations et un avis en ophtalmologie diagnostiquèrent une paralysie supra nucléaire progressive : maladie neurologique à expression psychiatrique au début de son installation.
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Bielska, I. A., H. Ouellette-Kuntz, and D. Hunter. "Utilisation d'enquêtes nationales pour la surveillance de la santé mentale des personnes présentant une déficience intellectuelle au Canada." Maladies chroniques et blessures au Canada 32, no. 4 (September 2012): 216–22. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.32.4.03f.

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Abstract:
Contexte On observe davantage de problèmes de santé, dont des troubles psychiatriques et comportementaux, chez les personnes présentant une déficience intellectuelle que dans l'ensemble de la population. Cependant, on dispose au Canada de peu de données fondées sur des études de population concernant les personnes qui présentent un double diagnostic de trouble psychiatrique et de déficience intellectuelle. L'objectif de cette étude était de déterminer si l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2005 et l'Enquête sur la participation et les limitations d'activités (EPLA) de 2006 pouvaient être utilisées pour estimer la fréquence des cas de double diagnostic au Canada. Méthodologie Nous avons mené une analyse secondaire de ces deux enquêtes de population afin de déterminer si elles pouvaient être utilisées pour estimer la prévalence des troubles psychiatriques ou comportementaux chez les adultes présentant une déficience intellectuelle au Canada. Résultats La prévalence des déficiences intellectuelles estimée à partir des enquêtes (ESCC : 0,2 % et EPLA : 0,5 %) est considérablement plus faible que les données sur la prévalence publiées dans la littérature. Bien qu'il ait été possible de calculer la proportion de personnes ayant reçu un double diagnostic (ESCC : 30,6 % et EPLA : 44,3 %), les enquêtes ont été d'une utilité limitée pour la réalisation d'analyses détaillées. Les estimations de la prévalence effectuées à partir des enquêtes, et en particulier de l'ESCC, étaient de qualité insuffisante, du fait d'une forte variabilité de l'échantillonnage ainsi que d'un biais de sélection. Conclusion Il convient d'interpréter les estimations avec prudence étant donné la représentativité discutable de l'échantillon de personnes présentant une déficience intellectuelle dans les enquêtes nationales.
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Nubukpo, P., M. Girard, M. Faurent, and D. Malauzat. "Prise en charge du trouble de l’usage d’alcool : leçons des données d’une recherche clinique." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S107. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.201.

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Abstract:
Les troubles de l’usage de l’alcool représentent un problème de santé publique majeur, et sont souvent associés à des co-morbidités psychiatriques [1]. La recherche clinique est indispensable pour mieux connaître la physiopathologie, et ses mécanismes, pour optimiser le diagnostic, et identifier des marqueurs de suivi et rechutes. Nous pensons que l’étude elle-même peut se greffer sur la pratique de routine et modifier celle-ci. Deux recherches biomédicales ont été menées concernant des sujets alcoolo-dépendants venus pour sevrage d’alcool à l’hôpital psychiatrique : un premier suivi de cohorte (2006–2009) tous les semestres pendant deux ans pour connaître le devenir et la consommation de soins, et ayant également permis de mesurer la variation de taux sériques de la neurotrophine Brain Derived Neurotrophic Factor (BDNF) [2,3] entre le sevrage et 6 mois après, et un second (2011–2014) qui a pour objet d’étudier précisément la variation des taux de BDNF et autres facteurs cliniques dans les 6 mois suivant le sevrage en fonction de l’abstinence. Le relevé des variables nécessaires à la recherche permet de mieux connaître la population demandeuse de sevrage en établissement psychiatrique, ainsi que les données associées à leur soin (traitement, suivis médicaux et psychiatriques). L’analyse de ces données montre une bonne insertion des sujets inclus aux études, avec une dépressivité importante à prendre en compte en l’intégrant dans le soin, une intermittence de l’abstinence au cours du temps témoignant de parcours non linéaires, une clinique dépendant du profil d’alcoolisation, une mauvaise concordance des indices biologiques et clinique d’abstinence, un taux de mortalité très élevé (6,4 %), un suivi médical et autre (infirmier…) peu important qu’il importe d’améliorer pour tous. La place et la nature d’indicateurs biologiques et psychométriques dans les suivis doivent être définies.
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Belkhiria, A., I. Bemromdhane, F. Medini, S. Elhecmi, and R. Labbene. "Dystonie et trouble bipolaire : quels liens ? À propos d’un cas." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 54–55. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.143.

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Abstract:
IntroductionLa dystonie est caractérisée par un trouble du tonus musculaire. Elle constitue un groupe hétérogène de mouvements anormaux dont la physiopathologie est actuellement mal comprise. Quelques études ont par ailleurs suggéré la comorbidité entre dystonie et troubles psychiatriques dont la maladie bipolaire. Nous rapportons le cas d’une patiente illustrant l’association entre les deux troubles. À travers une revue de la littérature, nous rapportons l’état actuel des connaissances sur cette comorbidité. Vignette cliniqueMlle L âgée de 33 ans a développé en 2008, une dystonie du tronc d’aggravation progressive. Le diagnostic de dystonie primitive idiopathique a été retenu et elle a été mise sous Levodopa. Elle a présenté en 2009 un premier accès maniaque probablement déclenché par la Levodopa puis une deuxième rechute maniaque en 2011 faisant porter le diagnostic de trouble bipolaire type I.DiscussionLes premiers cas de trouble bipolaire associé à la dystonie idiopathique ont été rapportés par Lauterbach et al. en 1992. La même équipe a retrouvé une prévalence de trouble bipolaire plus importante chez les patients atteints de dystonie primitive par rapport à des sujets contrôles. Les explications physiopathologiques sont multiples. En effet, quelques études ont montré un lien génétique commun entre les troubles de l’humeur et certaines formes de dystonie. D’autres auteurs ont avancé des hypothèses neurobiologiques impliquant la voie pallido-thalamo-corticale. Enfin, une dysrégulation du système dopaminergique pourrait être à l’origine de cette co-morbidité. ConclusionLes liens existants entre trouble bipolaire et dystonie doivent faire l’objet de plus de recherches, permettant ainsi une meilleure compréhension de la physiopathologie des deux troubles ainsi qu’une meilleure approche des malades.
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Coppola, Frédéric, Philippe Courtet, and Emilie Olié. "Profil neuropsychologique et mémoire de travail dans le trouble bipolaire." Canadian Journal of Psychiatry 63, no. 5 (November 29, 2017): 314–21. http://dx.doi.org/10.1177/0706743717744777.

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Abstract:
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le trouble bipolaire fait partie des dix maladies les plus couteuses et invalidantes sur le plan mondial. La prise en charge habituelle de cette pathologie comprend un suivi psychiatrique dont la fréquence est adaptée à l’état thymique, et la mise en place d’un traitement thymorégulateur. Toutefois, le devenir des patients atteints de trouble bipolaire reste insatisfaisant. Les répercussions psychosociales, majorées par la présence fréquente de comorbidités somatiques et psychiatriques sont importantes (Bonnin et al., 2010) et peuvent être invalidantes: désinsertion socioprofessionnelle, isolement social, retentissement familial, bas niveau socio-économique, moindre qualité de vie. Une altération fonctionnelle est ainsi retrouvée lors des phases de décompensations aigues, mais également en période intercritique où différents facteurs peuvent être impliqués: symptomatologie résiduelle thymique ou cognitive, comme conséquences des épisodes, présence de comorbidités…En effet, 30% des patients bipolaires présentent pendant cette phase de la maladie des déficits cognitifs, objectivables par des tests neuropsychologiques (Gualtieri and Morgan, 2008). Près de deux tiers présentent des plaintes cognitives subjectives (Martinez-Aran et al., 2005) qui sont négativement corrélées avec la qualité de vie. Parmi ces déficits, l’atteinte de la mémoire de travail est rapportée par plusieurs études (Bora et al., 2009; Robinson et al., 2006), et semble jouer un rôle important dans le handicap fonctionnel. Prendre en charge les troubles cognitifs semble être un enjeu important afin d’améliorer le fonctionnement, la qualité de vie du patient ainsi que la stabilité du trouble. Cependant, les techniques de remédiation cognitive, largement développées pour les patients atteints de schizophrénie, restent limitées dans le trouble bipolaire, malgré l’impact majeur des déficits cognitifs dans ce trouble. L’objectif de cet article est de faire le point sur le profil neuropsychologique du patient bipolaire en période intercritique, en mettant en avant le rôle prépondérant de la mémoire de travail dans le handicap fonctionnel. Nous discuterons également des avancées thérapeutiques actuelles permettant de prendre en charge ces déficits et améliorer le fonctionnement du patient.
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Chavagnat, J. J. "Deuil et symptomatologie psychiatrique : quelle conduite à tenir ?" European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 41–42. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.105.

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Abstract:
Il est classique de dire que le deuil va entraîner des conséquences biopsychosociales. Mais, nous pouvons être confrontés à d’authentiques symptômes psychiatriques, ce qui va conduire à la notion de deuil pathologique. La liste des symptômes psychiatriques est encore mal connue des non-spécialistes :– de la réaction dépressive à l’épisode dépressif sévère avec idées de suicide, voire un suicide tenté, plus rarement abouti ;– de la phase d’hyperactivité à l’authentique épisode maniaque ;– du trouble fonctionnel à la maladie psychosomatique, voire à la conversion hystérique ;– de la manifestation anxieuse passagère à la grande crise d’angoisse, voire au trouble anxieux généralisé ;– des manifestations phobiques, des conduites à risque, des addictions ou des automutilations.Tous ces symptômes auront des expressions différentes selon l’âge : par exemple, des manifestations d’opposition ou de phobie scolaire chez l’enfant ou l’adolescent ou bien une dépression d’allure démentielle chez la personne âgée. Lorsque des symptômes psychiatriques sont présents, la conduite à tenir qui sera adoptée sera d’évaluer ces troubles (parfois avec des échelles) et surtout de les relier à la dynamique du chemin de deuil. La prise en charge doit mettre le deuil au centre de la réflexion :– en traitant l’individu, en appréciant :∘ la spécificité de son deuil : pré-deuil, deuil « blanc », deuil « non élaboré », deuil de l’enfant, de l’adolescent, de l’adulte, de la personne âgée voire très âgée, les circonstances de la mort du proche : mort d’un enfant, mort par suicide, par homicide, par accident survenant pendant un transport (voiture, train, bateau, etc.) après une catastrophe naturelle, si la mort est brutale et que la personne y a assisté ou si elle a failli elle-même mourir ;– en traitant le groupe :∘ familial avec une approche transgénérationnelle,∘ d’individus bénéficiant d’une prise en charge groupale : avec un même type d’endeuillés ou avec des endeuillés de causes différentes.
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Hanon, C. "Le syndrome de Diogène : du mythe à la pathologie." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 79. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.211.

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Abstract:
Le syndrome de Diogène est une entité clinique gériatrique et psychiatrique de description récente. Il s’agit d’un comportement acquis, marqué par un rapport perturbé au corps et à l’habitat. Il entraîne une incurie personnelle sévère et un délabrement du logement. Ce trouble du comportement s’inscrit dans un rapport au monde altéré, avec une réduction des besoins vitaux et relationnels et un refus d’aide et de soins. Les liens entre le philosophe Grec et ce comportement éponyme ne semblent pas en adéquation avec la réalité de terrain. De l’ascèse à la clochardisation, du mépris et de l’insolence à la réclusion morbide, de l’extravagance à la honte, la description syndromique s’éloigne trait pour trait du cynique de Sinope. Les critères diagnostics ne sont pas consensuels et les fondements étiopathogéniques multiples. Ce trouble du comportement se retrouve au sein de maladies psychiatriques, comme les psychoses, les troubles thymiques ou la névrose obsessionnelle grave. Même s’il n’apparaÎt pas dans les classifications internationales, la catégorie des troubles de l’adaptation chronique autorise l’analogie, dans la mesure où elle envisage que le retrait social puisse être la conséquence d’un stress. Le sujet âgé fragile trouverait dans le repli et la quête d’objets, une solution adaptative à un événement traumatique. Le syndrome de Diogène grève l’évolution de maladies neurologiques déficitaires, comme la démence frontotemporale ou la maladie d’Alzheimer. Des dysfonctionnements du lobe frontal et des altérations cognitives sont retrouvés. La prise en charge n’est pas codifiée, elle pose des difficultés organisationnelles et des questionnements éthiques. Où s’arrête le respect des libertés individuelles et où débute la non-assistance à personne en danger ?
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Sebbane, D. "Effets secondaires des antipsychotiques : recommandations européennes." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 672. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.076.

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Abstract:
Les patients atteints de troubles psychiques sévères sont en moins bonne santé physique et ont une espérance de vie réduite par rapport à la population générale. Les données de la littérature montrent que leur taux de mortalité est deux à trois fois plus élevé et qu’ils présentent un risque de mortalité majoré par la survenue de maladies cardiovasculaires.L’étiologie de cette surmortalité cardiovasculaire associée à la schizophrénie, au trouble unipolaire et au trouble bipolaire est multifactorielle.Elle inclut des facteurs génétiques, des facteurs environnementaux liés aux styles de vie des patients ainsi que des effets spécifiques liés à la maladie : on observe un risque relatif 1,5 fois plus élevé de la présence de facteurs de risque cardiovasculaires modifiables tels que l’obésité, le tabagisme, l’hypertension et la dyslipidémie. Le risque de développer un diabète sucré de type II est également fortement augmenté. L’autre facteur étiologique à considérer est celui des effets secondaires liés au traitement.En effet, le traitement médicamenteux de la majorité de ces troubles psychiatriques repose sur l’utilisation des antipsychotiques. Bien que ces médicaments aient une efficacité démontrée, ils sont malheureusement associés à des effets secondaires majeurs comme la somnolence et la sédation, mais aussi une prise de poids importante et la majoration des facteurs de risque cardiovasculaires.Actuellement, aucune stratégie efficace n’existe pour prévenir ces effets. Pourtant, l’accès au dépistage, aux mesures de prévention du risque cardiovasculaire et aux soins somatiques restent restreints pour ces patients. L’European Psychiatric Association (EPA) a ainsi émis des recommandations européennes afin d’améliorer la prise en charge des patients souffrant de troubles psychiatriques sévères. Elles orientent vers la prise en charge transdisciplinaire de ces effets, ainsi que vers la sensibilisation des psychiatres et des médecins généralistes au dépistage et au traitement des facteurs de risque cardiovasculaires et du diabète chez ces patients.
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Doyen, C., V. Risler, Y. Contejean, I. Amado, C. Launay, P. De Bois Redon, I. Burnouf, and K. Kaye. "Je joue donc je pense : remédiation cognitive chez lesenfants au Centre Hospitalier Sainte-Anne." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 66. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.174.

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Abstract:
L’intérêt de la remédiation cognitive (RC) s’appuie sur l’observation de défaillances des fonctions exécutives dans de nombreux troubles psychiatriques. L’hypothèse est celle d’une restructuration cognitive du fait de la plasticité cérébrale et de la possibilité de remaniements cellulaires neurologiques stimulo-dépendants. Chez les enfants et les adolescents, des essais ont été réalisés chez des sujets cérébro-lésés et chez des sujets présentant un trouble déficit de l’attention/hyperactivité, un trouble du spectre autistique, un trouble des apprentissages ou une anorexie mentale [2–5]. Les programmes de remédiation cognitive s’appuient sur des tâches informatisées ou papier–crayon ou sur des jeux de société ciblant les déficits des fonctions exécutives. Le Centre Hospitalier Sainte-Anne a développé, depuis 2010, un centre psychiatrique de référence de remédiation cognitive et de réhabilitation psychosociale (C3RP) qui propose à des sujets adultes des programmes de Cognitive Remediation Therapy (CRT) [1]. En outre, depuis 2011, notre équipe réalise un travail clinique préliminaire de faisabilité en proposant à des enfants, en complément d’approches classiques appliquées en routine (rééducatives et/ou psychothérapiques), une prise en charge en RC. Nous utilisons des tâches « papier–crayon » de la CRT adaptées à l’enfant ainsi que des jeux de société issus des programmes anglo-saxons qui permettent à l’enfant d’utiliser différentes ressources cognitives. Notre but est d’améliorer les performances cognitives de ces enfants dans les domaines suivants : la flexibilité mentale, l’attention, la mémoire et la planification ainsi que l’estime de soi. Une évaluation neuropsychologique incluant un WISC-IV ; une figure de Rey et des sub-tests de la NEPSY mettent en avant des résultats prometteurs, illustrés par une vignette clinique portant sur un enfant qui a fait de nets progrès dans quatre dimensions sur cinq ciblées (Fig. 1). Ces résultats doivent être étendus à d’autres patients et sur d’autres centres pour envisager la généralisation de cette approche.Fig. 1
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de La Perrière, C., and S. Dauchy. "Refus de traitement oncologique et pathologies psychiatriques." Psycho-Oncologie 15, no. 3 (September 2021): 71–79. http://dx.doi.org/10.3166/pson-2021-0163.

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Abstract:
Parmi les patients atteints de cancer, la mortalité de ceux atteints de pathologie psychiatrique est supérieure à celle des patients sans trouble psychiatrique. Cela pourrait s’expliquer entre autres causes par un refus de traitement oncologique plus fréquent. La pathologie psychiatrique peut en effet interférer avec la perception de la maladie, le raisonnement, la volonté et la capacité du patient à s’exprimer. Nous proposons donc un outil d’aide à la prise en charge du refus de traitement oncologique à destination des oncologues, permettant de limiter cette perte de chance.
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Wallaert, R., X. Laqueille, M. C. Bourdel, M. O. Krebs, and A. Dervaux. "Dépendance au cannabis : quelles corrélations entre âge de début de la consommation, troubles cognitifs et psychiatriques ?" European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 530–31. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.387.

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Abstract:
ContexteCertaines études ont retrouvé que la consommation précoce de cannabis était associée à une fréquence plus élevée de troubles cognitifs ou psychiatriques, mais l’âge exact reste indéterminé, entre 13 et 18 ans selon les études [1–4].ObjectifComparer certaines caractéristiques cliniques des sujets dépendants au cannabis ayant commencé leur consommation à l’âge de 13 ans ou moins et celles de ceux qui ont commencé après.MéthodesCent soixante-douze patients, consultant consécutivement dans le service d’Addictologie du CH Sainte-Anne pour dépendance au cannabis (critères DSM-IV), entre juin 2007 et juin 2013, ont été inclus dans l’étude. Les patients présentant des troubles psychotiques, bipolaires type 1, des dépendances opiacées ou à la cocaïne étaient exclus de l’étude. Ils ont été évalués à l’aide du Diagnostic Interview for Genetic Studies (DIGS).RésultatsLes sujets ayant commencé leur consommation de cannabis à l’âge de 13 ans (n = 37) ou moins présentaient plus fréquemment un diagnostic de trouble de personnalité antisociale (respectivement 58,8 % vs 22,1 % ; Chi2 = 16,6 p = 0,0001, OR : 4,9) et rapportaient plus fréquemment des troubles subjectifs de l’attention que les sujets ayant commencé leur consommation plus tard (n = 135) (respectivement 86,5 % vs 66,7 %, Chi2 = 5,53, p = 0,03, OR : 3,02). En revanche, il n’y avait pas de différences significatives entre les deux groupes concernant la fréquence des troubles dépressifs, des phobies sociales, des troubles anxieux, des conduites suicidaires, des traitements anxiolytiques ou antidépresseurs antérieurs, ni de différence au niveau des symptômes de sevrage et des effets subjectifs induits par le cannabis.ConclusionsLes sujets dépendants au cannabis qui commencent leur consommation avant l’âge de 13 ans ont un risque de présenter un trouble de la personnalité antisociale cinq fois plus élevé et des troubles subjectifs de l’attention trois fois plus élevés, par rapport aux sujets qui commencent le cannabis après l’âge de 13 ans.
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Pupier, F., and R. Scappaticci. "Trouble bipolaire et parentalité. Exploration des caractéristiques cliniques des enfants de parents bipolaires." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S133. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.261.

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Abstract:
La question de l’influence des troubles psychiatriques des parents sur la santé mentale des enfants a pris un nouvel essor grâce au développement de l’épidémiologie, de la génétique et des études interactions gènes–environnement. Des études de cohorte de grande ampleur ont montré qu’avoir un parent avec trouble bipolaire augmente le risque de psychopathologie par 2,7 pour leur enfant en particulier pour les troubles du comportement, le trouble déficit de l’attention et les troubles de l’humeur. Malgré la vulnérabilité de cette population, il n’existe pas à notre connaissance de données descriptives ni de soins dédiés en France. Dans le cadre de l’évaluation de l’efficacité d’un programme de prévention offert aux enfants et adolescents de parents bipolaires , 25 familles ont été recrutées à Montpellier, avec la collaboration du Centre Expert Bipolaire. Les critères d’inclusion étaient : un âge compris entre 6 et 16 ans, un parent biologique diagnostiqué pour le trouble bipolaire, un niveau de sévérité psychopathologique mesurée par le Child Behavior CheckList (CBCL) supérieur à 60, un accord des parents pour participer au programme. 2 enfants ont été exclus du fait de troubles sévères nécessitant des soins en hospitalisation. Nous présenterons les caractéristiques cliniques de cet échantillon particulier et les comparerons aux données des études de cohorte. Les résultats confirment la nécessité de monter des filières de soins permettant un adressage facilité des enfants de parents bipolaires vers un centre de dépistage et de prise en charge en pédopsychiatrie.
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Wakefield, Jerome. "Fait et valeur dans le concept de trouble mental : le trouble en tant que dysfonction préjudiciable." Articles 33, no. 1 (May 18, 2006): 37–63. http://dx.doi.org/10.7202/012946ar.

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Abstract:
Résumé Les critiques actuelles des diagnostics psychiatriques, qu’elles viennent des antipsychiatres, des béhavioristes, des constructionnistes sociaux, des szasziens et des foucaldiens, rejettent généralement l’idée que le concept de trouble mental est légitime du point de vue médical, ne laissant donc aucun argument solide à partir duquel il soit possible de mener une critique constructive et d’établir un dialogue avec la psychiatrie. Ces positions ne réussissent également pas à expliquer les fortes intuitions populaires qui permettent aux gens de distinguer les troubles psychologiques des autres conditions psychologiques négatives. Selon l’analyse de la dysfonction préjudiciable (DP) présentée dans cet article, un trouble mental est une condition : 1) préjudiciable, un concept évaluatif basé sur des valeurs sociales ; et 2) causée par une dysfonction psychologique, un concept factuel se rapportant à un mécanisme psychologique qui accomplit une fonction pour laquelle il a été biologiquement conçu (c’est-à-dire établie par la sélection naturelle). L’analyse DP est ainsi une position hybride qui requiert à la fois que des critères évaluatifs et factuels soient satisfaits pour garantir l’attribution d’un trouble. Nous argumentons que l’analyse DP réussit admirablement à expliquer les jugements intuitifs quant à ce qui est un trouble et à ce qui en n’est pas. La composante factuelle permet également de critiquer le critère diagnostique du DSM, ce que nous ferons à l’aide de plusieurs exemples (dépression, troubles du comportement). Ces critiques déterminent où le DSM a dévié de ses propres hypothèses et ainsi considéré comme des troubles ce qui n’en est pas. Elles expliquent également pourquoi les tentatives du DSM de remédier au problème en introduisant le critère du « cliniquement significatif » échouent.
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Schuster, J. P. "Dépression et maladie de Parkinson." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 577–78. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.274.

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Abstract:
La maladie de Parkinson a longtemps été considérée comme un trouble neurodégénératif d’expression motrice pure. Il est à ce jour établi que la triade symptomatique « hypertonie extrapyramidale-tremblement- akinésie » ne peut résumer la complexité du trouble. Parmi les troubles psychiatriques comorbides à la maladie de Parkinson, la dépression est probablement la plus importante en termes de fréquence et d’impact. La prévalence de la dépression est particulièrement élevée, estimée à environ 40 %. Les symptômes dépressifs peuvent être évidents et même précéder les troubles moteurs de la maladie, cependant, le diagnostic d’épisode dépressif est le plus souvent complexe, en raison d’un chevauchement symptomatique des deux troubles. Pouvant inaugurer la maladie de Parkinson ou survenir plus tardivement, la dépression a un retentissement majeur sur l’autonomie fonctionnelle et la qualité de vie des patients. Il existe par ailleurs un lien entre dépression et troubles cognitifs chez les sujets atteints de maladie de Parkinson. La prise en charge de l’épisode dépressif majeur chez un patient présentant une maladie de Parkinson ne fait pas l’objet de recommandation. Les essais cliniques randomisés réalisés sont, à ce jour, trop peu nombreux et les résultats très hétérogènes. La dépression comorbide à la maladie de Parkinson de part sa fréquence et son impact, nécessite un repérage et une prise en charge spécifique et précoce.
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Floquet, M., and I. Mouric. "Santé mentale des patients hospitalisés à l’UHSA de Nancy. Étude descriptive et rétrospective de 186 patients." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S140. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.277.

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Abstract:
IntroductionLe dispositif de soins psychiatriques aux détenus s’est vu complété par la création des unités hospitalières spécialement Aménagées (UHSA), qui accueillent des patients souffrant de troubles psychiatriques en hospitalisation à temps plein, avec ou sans consentement. L’UHSA de Nancy a ouvert ses portes en mars 2012 et nous proposons une analyse descriptive des patients accueillis dons ce service, une réflexion sur son fonctionnement ainsi que sur les liens avec nos partenaires.Matériel et méthodesll s’agit d’une étude rétrospective descriptive sur la période d’août 2012 à juillet 2013 inclus. Nous avons analysé plusieurs caractéristiques des patients hospitalisés. Nous nous sommes intéressés aux patients présentant un trouble psychotique afin d’en dégager d’éventuelles spécificités. Nous avons aussi envoyé un questionnaire à nos différents partenaires (UCSA et SMPR) pour savoir si la création de ce dispositif de soins avait eu des conséquences sur leurs pratiques auprès des patients.RésultatsCent quatre-vingt-six patients ont été inclus. Les patients hospitalisés sont majoritairement masculins (89,9 %), célibataires (72 %), sans activité professionnelle avant l’incarcération (78 %). 73 % des patients ont des antécédents de suivi en psychiatrie. Quarante pour cent de ces patients hospitalisés ont un diagnostic de trouble psychotique. Nous retrouvons des différences significatives entre les patients psychotiques versus les autres patients sur plusieurs facteurs. Nos partenaires ont vu leur pratique se modifier mettant en avant une meilleure communication entre les soignants et une meilleure alliance thérapeutique avec le patient.ConclusionL’UHSA offre une nouvelle modalité de soin aux détenus. Néanmoins, une réflexion plus globale doit être menée du fait de l’importance des détenus présentant des troubles mentaux et de la gravité des tableaux cliniques. Cette réflexion doit se faire avec l’ensemble des partenaires sanitaires et judiciaires et notamment avec les services de psychiatrie en milieu ouvert.
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Zeghib, H., N. Grid, and C. Omeiri. "Modalités d’hospitalisation à l’EHS Errazi Annaba : étude rétrospective portant sur 1196 cas." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S145. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.290.

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Abstract:
En Algérie, les modalités d’hospitalisation en milieu psychiatrique sont régis par la Loi 85/05 du 16 février 1985 relative à la protection et la promotion de la santé mentale. Cette loi précise les droits généraux des malades mentaux quel que soit le mode d’hospitalisation. Notre travail est une étude rétrospective portant sur la totalité des malades hospitalisés à l’EHS Errazi Annaba durant la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2014 soit 1196 malades. Ayant pour objectifs : mettre le point sur le mode d’hospitalisation à l’EHS ERRAZI Annaba et apprécier l’application des lois législatives en matière d’organisation de l’hospitalisation des malades avec troubles psychiatriques. Il en ressort de notre étude que la majorité des hospitalisations concerne les adultes jeunes entre 25 et 45 ans (70,82 %), de sexe masculin avec un sex-ratio de 3,76, le trouble du comportement représente le motif d’hospitalisation le plus fréquent (88 %). L’agressivité de ces patients explique le mode d’hospitalisation dominé par l’hospitalisation à la demande d’un tiers (83,78 %). Dans certain cas, l’atteinte à la sûreté des citoyens et les troubles de l’ordre publique justifie le recours à l’hospitalisation d’office (9,19 %). La majorité des patients hospitalisés sont originaires de la wilaya d’Annaba (48 %). Notre étude a mis en évidence l’absence de commission de santé mentale et de modalité de contrôle et de suivi des placements d’office d’où l’intérêt de proposer une stratégie de sensibilisation et l’application de la loi notamment la loi 85/05.
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Ducasse, D., V. Arpon-Brand, M. Vienot, C. Laglaoui, R. Calati, S. Guillaume, P. Courtet, and E. Olié. "La thérapie d’acceptation et d’engagement dans la prise en charge des conduites suicidaires." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S47—S48. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.133.

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Abstract:
ContexteLes conduites suicidaires (CS) constituent un problème de santé publique majeur à travers le monde. Elles présentent une vulnérabilité propre, et sont maintenant considérées comme une entité diagnostique indépendante dans le DSM5. La thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) est une thérapie intégrative ayant démontré son utilité dans une grande variété de troubles psychiatriques, à travers une diminution de l’évitement expérientiel et une amélioration de la flexibilité psychologique (socles communs à l’ensemble des troubles psychiatriques) .InnovationNous avons conduit une étude pilote suggérant la faisabilité de la thérapie ACT, sous forme de groupes, chez les patients suicidants (CHRU de Montpellier, Pr Courtet) . À travers la présentation des processus thérapeutiques utilisés dans la thérapie ACT, nous aborderons les hypothèses d’action de la thérapie ACT dans les conduites suicidaires. Puis nous présenterons l’étude IMPACT, en cours de réalisation dans le service urgences et post-urgences psychiatriques (CHRU de Montpellier, Pr Courtet). Il s’agit de la première étude contrôlée randomisée recherchant des biomarqueurs neuroanatomiques et fonctionnels de réponse à la thérapie ACT chez des patients ayant un trouble des conduites suicidaires. Nous aborderons enfin, de façon pratique, comment présenter la thérapie ACT à un patient, à travers une matrice . Il s’agit d’une analyse fonctionnelle permettant de faire percevoir au patient le fonctionnement actuel dans lequel il se sent enlisé, de mettre en lumière ce qui est important dans sa vie, et donc d’avoir un outil motivationnel simple et efficace pour l’accompagner vers le changement.PerspectivesLa thérapie ACT semble être une thérapie prometteuse dans la prise en charge des conduites suicidaires. L’étude IMPACT servira à accroître les connaissances sur les conduites suicidaires par l’identification de biomarqueurs de réponse thérapeutique et la mise en évidence des régions cérébrales associées aux processus thérapeutiques.
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Le Bouthillier, Jacques, and Charles-Antoine Garneau. "Un trouble à part entière ?" Psycause : revue scientifique étudiante de l'École de psychologie de l'Université Laval 7, no. 2 (September 5, 2019): 9–17. http://dx.doi.org/10.51656/psycause.v7i2.10106.

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Abstract:
Internet a bouleversé nos habitudes et fait désormais partie intégrante de nos vies. En dépit de ses nombreux avantages, l’avènement de cette technologie a mené à l’apparition de certaines conséquences découlant de son utilisation. En effet, un nombre préoccupant de personnes montrent des signes de dépendance au monde virtuel et les jeunes de moins de 25 ans semblent particulièrement vulnérables. Cet article met l’accent sur les principales conséquences (1) biologiques, (2) psychologiques et (3) sociales de la cyberdépendance chez les adolescents et les jeunes adultes. Les connaissances actuelles révèlent que les conséquences biologiques, majoritairement indirectes, s’expliqueraient par les mauvaises habitudes de vie adoptées par les cyberdépendants. La cyberdépendance serait également associée au développement et au maintien de nombreux troubles psychologiques et psychiatriques comorbides. Les recherches montrent ensuite de multiples impacts de la cyberdépendance au niveau relationnel, autant sur le plan social, familial, conjugal, professionnel que financier. Malgré le fait que la cyberdépendance ne soit toujours pas répertoriée comme un trouble distinct, les écrits scientifiques reflètent bien l’ampleur de la problématique et les nombreuses conséquences qui peuvent en découler.
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Ionita, A. "Différentes dimensions de la vulnérabilité psychique du sujet âgé." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 576. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.270.

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Abstract:
La transition vers le grand âge s’accompagne des modifications neurobiologiques, physiques, psychologiques et environnementales augmentant le risque de décompensation psychiatrique. Cette vulnérabilité psychique du sujet âgé intègre des dimensions multiples endophénotypiques (génétiques, épigénétiques), diachroniques (traumas précoces, expériences de vie passées) et synchroniques (facteurs de stress actuels liés à la transition vers le grand âge). Les troubles psychiatriques, sous diagnostiqués dans ce groupe d’âge sont représentés notamment par la dépression, suivie des troubles anxieux, abus de substance et suicide. Un des mécanismes neurobiologiques impliqué dans cette vulnérabilité psychique du sujet âgé est la perturbation de l’axe du stress (hypothalamo-hypophyso-surrénalien) [1]. Deux profiles sont retrouvés dans la dépression chez la personne âgée : une hypercortisolemie urinaire, marquer de vulnérabilité à la dépression a tout âge et l’hypocortisolemie urinaire retrouvée chez des personnes âgées déprimés avec plus de fragilités physiques [2]. L’ hypercortisolémie sérique est une cause possible d’atrophie hippocampique secondaire, la dépression du sujet âgé représentant ainsi un facteur de risque important d’une démence ultérieure [3]. La relation dépression tardive/démence est probablement bidirectionnelle, la physiopathologie de la maladie Alzheimer pouvant induire une atrophie hippocampique, les symptômes dépressifs représentent alors un prodrome du processus neurodégénératif.La dépression représente le trouble psychiatrique le plus fortement associé aux conduites suicidaires chez la personne âgée (60–90 % des cas). La vulnérabilité suicidaire chez le sujet âgé semble avoir comme mécanismes étiopathogénique spécifique le vieillissement pathologique [4]. L’atrophie cérébrale au cours du vieillissement affecte les circuits connectant le cortex frontal aux noyaux gris centraux qui jouent un rôle important dans la régulation des comportements, des émotions et des fonctions cognitives complexes.Détecter la vulnérabilité psychique chez le sujet âgé est particulièrement pertinent dans une démarche de screening des patients à risque pour lesquels des mesures thérapeutiques spécifiques doivent être proposées.
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Consoli, S. M. "Devenir des troubles somatoformes dans le DSM-5 : disparition ou renouveau ?" European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S41. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.116.

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Abstract:
La catégorie « trouble : symptômes somatiques » du DSM-V répond à une exigence d’intelligibilité et d’acceptabilité du trouble, pour les patients comme pour les professionnels de santé, tout en renvoyant à une réalité éprouvante au quotidien pour les patients qui en souffrent, consommateurs d’examens et de soins médicaux, plus que psychiatriques. Elle recouvre une diversité de configurations, depuis les troubles les plus banals et passagers jusqu’aux manifestations les plus durables et/ou les plus résistantes, voire à celles que l’on peut considérer comme largement redevables aux effets « iatrogènes » d’approches médicales inappropriées ou aux réactions revendicatives de la part de malades ou de leurs associations, à la recherche d’une identité socialement reconnue. Avec le DSM-V, non seulement l’existence d’une pathologie médicale concomitante n’exclue pas le diagnostic, mais la présence de facteurs de stress ou d’anomalies psychologiques n’est plus exigée comme condition nécessaire à la survenue du trouble, ce qui permet de dépasser à la fois l’opposition réductrice entre organique et fonctionnel et la recherche d’une psychogenèse à tout prix. Et pourtant le trouble reste considéré comme un trouble mental, en raison de la place occupée par la rumination anxieuse dans sa définition. Quant aux facteurs psychosociaux, il peut être utile de différencier ceux qui interviennent en tant que facteurs prédisposants, précipitants ou d’entretien, voire de renforcement. Un tel assouplissement dans l’approche du trouble peut permettre d’espérer une facilitation des prises en charges conjointes ou une meilleure efficience des adressages de ces patients auprès d’un spécialiste en santé mentale. Il importe aussi de savoir, contrairement à une idée reçue, que la présence d’une préoccupation somatique n’est pas sans conséquence pour l’avenir somatique, puisqu’elle prédit une mortalité accrue par causes naturelles, raison de plus pour considérer le trouble comme « sérieux » et pour s’engager dans sa prise en charge.
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Cyprien, F. "« La maladie de Gilles de la Tourette : un trouble grave, complexe et méconnu »." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S18—S19. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.059.

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Abstract:
La maladie de Gilles de la Tourette est caractérisée par l’association de tics moteurs et vocaux qui apparaissent habituellement dans l’enfance. Ces symptômes persistent à l’âge adulte chez environ un tiers d’entre eux . Le retentissement de la maladie sur le fonctionnement des patients, en particulier leur scolarité et leur insertion sociale, est dramatique . S’y ajoute une comorbidité psychiatrique variable, pouvant être sévère . La prise en charge thérapeutique est alors particulièrement lourde et doit être, dans tous les cas, multidisciplinaire. Or les psychiatres sont généralement peu sensibilisés au dépistage et à l’évaluation de cette pathologie pourtant grave. Par conséquent, son sous-diagnostic dans l’enfance n’est pas rare , en partie masqué par la comorbidité psychiatrique. Ce symposium propose de synthétiser les données les plus récentes de la littérature consacrées au syndrome de Gilles de la Tourette, permettant de fournir des repères clés directement transposables en pratique clinique. La première partie sera consacrée à la présentation des hypothèses neurodéveloppementales avancées pour rendre compte des aspects étiopathogéniques du trouble (Pr R. Delorme). Dans un second temps, seront définies les caractéristiques cliniques de la maladie, à la lumière des modifications apportées par le DSM5, ainsi que ses principales comorbidités psychiatriques (Dr F. Cyprien). La troisième intervention sera consacrée aux aspects thérapeutiques, qu’ils soient pharmacologiques, psychothérapiques et surtout chirurgicaux, grâce aux avancées apportées par la stimulation cérébrale profonde dans la prise en charge et la compréhension de la maladie (Pr L. Mallet). Nous espérons au terme de cette session parvenir à sensibiliser les praticiens au dépistage, l’évaluation et la prise en charge en routine d’une maladie habituellement cantonnée aux confins de la neurologie et de la psychiatrie.
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Geoffroy, P. A., and A. Amad. "AESP – Sémiologie moderne et diagnostics psychiatriques : un couple inséparable !" European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 582. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.285.

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Abstract:
La sémiologie médicale est l’étude des symptômes et des signes en vue d’établir un diagnostic. La qualité et la précision de cette sémiologie médicale ont évoluées depuis Hippocrate grâce aux découvertes de la médecine et des sciences. C’est donc un domaine de la médecine particulièrement évolutif et progressiste, dont l’apprentissage, pourtant fondamental dans la formation initiale et continue du médecin, est probablement rendu plus difficile par la croissance exponentielle des connaissances médicales et tout spécialement en psychiatrie. Ainsi, à l’image des nombreux manuels actuels de psychiatrie qui sont des œuvres internationales aux auteurs multiples, l’enseignement de la sémiologie psychiatrique en France pourrait être le fruit d’une réflexion générale et collaborative. L’Association nationale pour l’enseignement de la sémiologie psychiatrique (AESP) en collaboration avec le Collège National Universitaire de Psychiatrie (CNUP) a pour objectif l’échange et la diffusion des connaissances sémiologiques. Nous proposons dans ce symposium d’aborder trois thématiques d’actualité.La première communication traitera de l’évolution avec l’âge de la sémiologie du trouble déficit de l’attention/hyperactivité (TDA/H). Il existe en effet une littérature émergente sur le vieillissement du TDA/H avec des données nouvelles sur la prévalence, les caractéristiques cliniques du TDA/H après 60 ans ainsi que les interactions avec les troubles cognitifs neurodégénératifs et liés à l’âge.Par la suite, l’utilisation du terme de dissociation dans la schizophrénie plutôt que dislocation (traduction française par Henry Ey du terme « Spaltung » dans Dementia Praecox) ou désorganisation (utilisation anglo-saxon courante) pose des problèmes sémiologiques et pédagogiques qui seront présentés.Enfin, l’apport de la méthode de la phénoménologie dans la sémiologie du XXIe siècle sera discuté. Science rigoureuse de l’expérience humaine, elle a été utilisée par certains psychiatres du XXe siècle (Minkowski, Binswanger) pour fonder les bases de la nosographie psychiatrique moderne. Peut-elle encore permettre d’approfondir la sémiologie psychiatrique ?
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Morgiève, M. "La fabrique big-neuroscientifique d’une thérapie innovante." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 18–19. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.045.

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Abstract:
Selon les chiffres produits par les études d’épidémiologie psychiatrique utilisant les classifications psychiatriques contemporaines, en particulier le DSM, le trouble obsessionnel compulsif (TOC) est le quatrième trouble psychiatrique le plus fréquent, touchant 2 à 3 % de la population. Les traitements de première intention, considérés comme efficaces et « validés » (selon les standards méthodologiques de l’Evidence Based Medecine), sont d’une part des médicaments (inhibiteurs de la recapture de la sérotonine), d’autre part des thérapies cognitives et comportementales (TCC) [1]. Comment ce genre de thérapie a-t-il acquis une telle légitimité scientifique ? Quelles sont les implications, concrètes, d’une telle « déclaration d’efficacité » ? L’objectif de cette communication est de comprendre le processus de fabrique d’une TCC innovante (définie par l’adjonction d’un outil psychopédagogique informatisé à une TCC classique) pour soigner les patients atteints de TOC. Cette fabrique est décrite au cours d’un récit ethnographique d’une étude menée dans une équipe de « big-neuroscience », s’appuyant sur une méthodologie de participation observante inscrite dans une démarche de sociologie des sciences. Le processus de fabrique d’une thérapie apparaît comme étant façonné par des catégories diagnostiques, des méthodologies de (méta)-évaluation, une rhétorique statistique, des contraintes technologiques, éthiques, réglementaires, administratives qui s’accumulent et se valident mutuellement pour définir les contours d’espaces de possibles dans la production de savoirs scientifiques. Il apparaît que « la fabrication des faits, comme le jeu de rugby, est un processus collectif » [2] à une échelle planétaire. La description de cette fabrication et des positions de chacun des joueurs donne à voir l’espace structuré de pensée dans lequel ils se trouvent pris, et avec lequel ils produisent leurs résultats, raisonnements et thérapeutiques. Cette nouvelle perspective offre des opportunités d’analyses de second ordre sur les dispositifs de production du savoir, dont nous espérons de nouvelles possibilités de découvertes.
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Cailliez, P. "Quel bilan ? Quelles évaluations ?" European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S21—S22. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.068.

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Abstract:
Les médecins sont souvent confrontés à des situations d’absence d’efficacité ou d’efficacité jugée insuffisante d’un traitement antidépresseur de première intention. On estime ainsi qu’entre un et deux tiers des épisodes dépressifs majeurs ne répondront pas à un premier antidépresseur prescrit. Mais avant de parler d’inefficacité d’un traitement, il est important d’évaluer certains aspects susceptibles d’entraver l’efficacité de ce dernier. Un examen clinique complet ainsi que certains examens complémentaires (TSH par exemple) seront dans un premier temps nécessaires afin de d’éliminer une pathologie organique responsable d’une symptomatologie dépressive, qui pourra régresser une fois cette pathologie traitée. Une cause iatrogène médicamenteuse devra aussi être éliminée, ainsi qu’une cause toxique (abus de substances). L’entretien clinique nous permettra ensuite de confirmer le diagnostic d’épisode dépressif majeur et de son évolution sous traitement, ainsi que d’éliminer des diagnostics psychiatriques différentiels (un trouble bipolaire par exemple) ou certaines comorbidités psychiatriques, tels qu’un trouble de la personnalité. Après s’être assuré que la posologie prescrite et la durée de traitement antidépresseur sont adéquates, l’un des critères fondamentaux à évaluer est l’observance du traitement prescrit. Il est de plus indispensable d’évaluer le contexte de vie et les facteurs de stress parfois responsables d’une chronicisation de la symptomatologie dépressive. Il est donc nécessaire de prendre le temps d’évaluer globalement la situation pour s’assurer que le traitement antidépresseur mis en place est réellement inefficace, avant de passer à une autre stratégie thérapeutique.
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Ionita, A. "L’effet de l’avancée en âge sur l’expression des troubles anxieux." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S54. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.152.

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Abstract:
Les troubles anxieux du sujet âgé de plus de 65 ans ont une prévalence estimée entre 3,2 % et 14,2 % . Ces troubles sont souvent sous-diagnostiqués et sous-traités chez les sujets âgés, leur expression différente par rapport aux adultes jeunes étant due aux comorbidités somatiques et psychiatriques fréquentes (notamment la dépression) et à la présence des troubles cognitifs. Les troubles anxieux des sujets âgés représentent une cause non reconnue d’incapacité et de risque de mortalité et ils ont été associés avec des maladies cardiovasculaires, des accidents vasculaires et le déclin cognitif. Les mécanismes de l’anxiété chez les sujets âgés diffèrent de ceux impliqués chez les jeunes adultes à cause des modifications neurobiologiques liés à l’âge ainsi que des facteurs de stress environnementaux plus fréquents avec l’avancées en âgé. La plupart des troubles anxieux chez les sujets âgés sont chroniques et habituellement débutent plus tôt dans la vie à l’exception du trouble anxieux généralisé (TAG) et de l’agoraphobie qui peuvent avoir un début tardif. Le TAG est le trouble anxieux le plus prévalent chez les sujets âgés. Les principaux facteurs prédictifs de TAG à début tardif sont le genre (femme), les événements de vie adverses récents, les problèmes de santé chroniques (respiratoires, cardiaques, déclin cognitif) et les maladies mentales chroniques (dépression, troubles anxieux) . En plus les événements de vie adverses précoces (perte parentale/séparation, maladie mentale parents) étaient associés indépendamment avec l’incidence du TAG à début tardif . Le TAG du sujet âgé est caractérisé par une réponse aux traitements plus médiocre tant à la pharmacothérapie qu’aux thérapies cognitivo-comportementales. Cette différence a été attribuée aux changements neurobiologiques liés à l’âge . Ces données suggèrent l’importance d’une meilleure détection de ces troubles fréquents chez les personnes âgées à l’aide d’outils spécifiques et la mise en place des stratégies thérapeutiques adaptées.
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Arnal, Romain, Gülen Ayhan, Éric Pinganaud, Célia Basurko, and Louis Jehel. "Le trouble de stress post-traumatique parmi les détenus en centre pénitentiaire en Guyane française." Mosaïque 41, no. 1 (July 5, 2016): 251–65. http://dx.doi.org/10.7202/1036974ar.

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Abstract:
Soumis à des mouvements de population importants, la Guyane française et son centre pénitentiaire abritent une population métissée chez qui l’histoire récente a laissé une empreinte forte (tremblement de terre en Haïti, guerre civile au Suriname, violence liée à l’orpaillage et au trafic de stupéfiants). Ces événements de vie négatifs apparaissent comme autant de vecteurs potentiels de psychotraumatismes. Dans ces conditions, il nous a paru essentiel de mettre l’accent sur le repérage du trouble de stress post-traumatique (TSPT) dans cette population sensible. À l’aide d’entretiens d’accueil dédiés, nous nous sommes proposé de repérer les TSPT, de décrire sur un plan sociodémographique la population étudiée et de rechercher les comorbidités psychiatriques. Le résultat principal de cette étude était une prévalence du TSPT de 17 % chez les arrivants en détention. Le MINI 5.0 a montré une prévalence plus élevée des pathologies psychiatriques dans le groupe présentant un TSPT avec un lien très fort (p < 0,005) pour l’épisode dépressif majeur actuel, l’épisode maniaque ou hypomaniaque actuel et le risque suicidaire. Cette étude appuie la nécessité d’avoir un dépistage systématique du TSPT chez les arrivants en détention. Cette pathologie est à la fois fréquente dans cette population et invalidante, mais ce sont ses comorbidités, dont le potentiel suicidaire, qui font tout l’enjeu d’un repérage précoce.
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Frenette, Stephanie, and Chantal Mayer-Crittenden. "Le développement d'une langue seconde chez des enfants qui ont un trouble déficitaire d'attention avec hyperactivité (TDAH)." Diversity of Research in Health Journal 2 (August 29, 2018): 119–38. http://dx.doi.org/10.28984/drhj.v2i0.168.

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Abstract:
Dans des contextes conversationnels, la pragmatique, qui est l’usage social de la langue, permet de gérer la façon dont les autres aspects du langage sont utilisés (Prutting & Kirchner, 1987; Searle, 1969). Cependant, certains enfants qui ont un trouble déficitaire d’attention avec hyperactivité (TDAH) ou qui ont un trouble du développement du langage (TDL) éprouvent des difficultés avec celle-ci, faisant en sorte qu’ils ont des difficultés à bien communiquer dans des contextes sociaux. Le TDAH est un des troubles psychiatriques les plus communs chez les enfants (Cantwell, 1996). Puisque le TDAH réduit l’habileté à un enfant à porter attention, il y a souvent une interférence avec le processus d’apprentissage. Souvent, il y a plus de difficultés scolaires retrouvées chez les enfants qui ont un TDAH et un TDL (Özerk, Handorff & Özerk, 2011, Zylowska, Ackerman, Yang, Futrell, Horton, Hale, & al., 2007). Le TDL est un trouble caractérisé par des problèmes au niveau de la compréhension et/ou de l’expression du langage sans être causé par un autre trouble ou syndrome. Les orthophonistes sont souvent appelés à évaluer et documenter la coexistence du TDL chez des enfants qui ont un TDAH (American Speech-Language-Hearing Association, 1997). Cependant, évaluer le langage des enfants avec un TDAH ne s’avère pas une tâche facile et comme plusieurs enfants qui ont un TDAH démontrent des difficultés avec l’attention ainsi que l’apprentissage de leur première langue (L1), certains chercheurs stipulent que les problèmes liés au TDAH pourraient également affecter l’apprentissage de la L2. Toutefois, puisque peu d’étude, sinon aucune, ont explorés ce sujet, cette étude aurait comme objectif d’explorer l’impact du TDAH sur l’apprentissage d’une L2. Cette étude exploratoire examinera les habiletés langagières de trois groupes d’enfants, soit 5 enfants sans TDAH, 5 enfants qui ont un TDAH et 5 enfants qui ont un TDAH en plus d’avoir un TDL.
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Khazaal, Yasser, Grégoire Zimmermann, and Daniele Fabio Zullino. "Dépersonnalisation—Données actuelles." Canadian Journal of Psychiatry 50, no. 2 (February 2005): 101–7. http://dx.doi.org/10.1177/070674370505000205.

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Abstract:
Objectif: La dépersonnalisation est un phénomène clinique fascinant désignant un trouble de la conscience de soi avec un détachement émotionnel des sentiments propres, des pensées ou des actes propres. Cet article a pour but de résumer la documentation actuelle sur le sujet. Méthode: En parcourant la base de données électronique Medline, nous avons examiné la documentation abordant la clinique, l'étiologie, la nosologie, la physiopathologie et la thérapie de la dépersonnalisation. Conclusions: La déréalisation se rapporte à une altération de la perception du monde et de la réalité extérieure. Ces 2 phénomènes sont souvent associés. Ils ne sont spécifiques d'aucune entité psychiatrique et sont rapportés dans une large variété de syndromes psychiatriques, et de nombreux facteurs, entre autres différentes substances, ont participé à leur émergence. La physiopathologie est encore peu connue. Cependant, certains modèles théoriques supposent une combinaison de l'inhibition d'une partie de l'amygdale et une activation d'autres structures amygdaliennes. Une perturbation du fonctionnement sérotoninergique est évoquée par différentes études pharmacologiques. Différentes substances psychotropes, surtout les antidépresseurs sérotoninergiques, ont été proposées comme pharmacothérapie, il n'existe cependant pas d'études randomisées concluantes et la question de l'apport de la psychothérapie se pose encore dans le traitement de ces patients.
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Laperrousaz, Y., and C. Neri. "Case-management pour patient psychique détenu : tour d’horizon." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S143. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.284.

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Abstract:
Maladie mentale et équilibre précaire, conditions de détention, réalisation du projet de soin, appréhension du placement en foyer, stigmatisation : ces facettes singulières s’expriment simultanément dans la prise en soin des patients Suisses détenus sous mesure pénale à des fins de placement institutionnel. Le malade psychique incarcéré sous article 59 du Code pénal suisse (20 % des détenus) voit sa peine suspendue au profit d’une incarcération dont la fin dépend, entre autres, de l’évolution du malade sur les critères de reconnaissance de la maladie et ceux de la dangerosité liée à la pathologie. Cette activité naissante (2012) s’adresse en premier lieu aux patients les plus démunis face aux changements (psychose, retard mental), le trouble psychique induisant souvent des mises en échec du patient face aux attentes de l’univers carcéral, incontournable pour accéder à la sortie. Cet accompagnement se veut lier des univers séparés par les murs, les prisons, les hôpitaux psychiatriques et les foyers et accompagner le détenu psychique à retrouver sa place dans la société. En s’appuyant notamment sur le concept de transition décrit par Meleis, et sur la gestion de situations complexes par la méthode de case management, cette liaison accompagne autant les soignants prenant en soin que les patients écroués soumis à cette complexité. Cette activité se trouve à la croisée du monde pénal et psychiatrique, soumis aux enjeux sociétaux actuels et majeurs en Suisse, la place du patient-détenu est un questionnement perpétuel pour eux comme pour nous, soignants. L’équipe actuelle se compose d’un infirmier case-manager de liaison et d’un psychiatre responsable du secteur psychiatrique dans une prison de haute sécurité ; l’activité se porte sur une mise en sens du parcours et du vécu auprès des patients, de coordination pour la cohérence des soins d’un milieu à l’autre.
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Brousse, G. "Le plaisir n’est-il que dans le gène : où en sommes-nous de l’interaction gène-individu-environnement dans les addictions ?" European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S13. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.043.

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Abstract:
Les facteurs déterminants dans l’apparition des addictions sont généralement présentés selon la formule consacrée : interaction produit-individu-environnement. Le poids variable du facteur produit dans cette équation tiendrait à la différence de potentialité addictogène entre les différentes substances psychoactives. En ce qui concerne la vulnérabilité relative des individus on retient les facteurs psychologiques considérés comme acquis, les facteurs génétiques, et à mi-chemin entre les deux, les pathologies psychiatriques. Enfin, l’environnement constitue le creuset où l’alchimie addictive va opérer ou non. Même s’il reste très large et discutable ce modèle interactif a permis de compenser les positions unicistes. Ainsi, si on a mis, à juste titre, beaucoup d’espoir dans la vulnérabilité liée aux gènes l’intérêt de cette approche repose beaucoup plus aujourd’hui sur l’étude d’une dynamique gène environnement ou d’une interaction gène traitement que sur la découverte d’une cause unique de la maladie addictive. De la même façon, l’idée d’identifier un trouble psychologique spécifique des addictions s’éloigne progressivement. C’est la recherche sur l’interaction des différents facteurs qui enrichit aujourd’hui la connaissance en addictologie. Nous avons souhaité rendre compte des avancées en la matière. Pour ce faire nous présenteront d’abord des travaux concernant les interactions gènes traitement dans l’addiction aux opiacés (Dr F. Vorspan, Paris), puis nous discuterons de l’interaction de l’individu avec son environnement en particulier dans l’addiction à l’alcool (Dr P. Nubupko, Limoges) et enfin nous aborderons l’état des connaissances actuelles sur l’implication des facteurs psychologiques et psychiatriques dans l’étiologie de ces troubles (Pr C. Lançon, Marseille).
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Gorwood, P. "Les trouble des conduites alimentaires compulsifs : actualité et principes de prise en charge." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S45—S46. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.127.

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Abstract:
Les troubles alimentaires compulsifs regroupent un ensemble de troubles hétérogènes caractérisés par la présence de crise de boulimie. Ils sont en augmentation constantes au fils du temps et de plus en plus médiatisés. Les soignants y sont donc de plus en plus confrontés tant pour les dépister (consultation d’obésité ou de préchirurgie par exemple) que pour les traiter. Par ailleurs, il existe de plus de données sur l’impact de ces troubles sur les pronostics d’autres affections psychiatriques (trouble bipolaire notamment) s’ils ne sont pas pris en charge. Sous la présidence de Philip Gorwood, l’objectif de ce symposium est une mise au point sur le diagnostic, l’épidémiologie et la prise en charge de la boulimie et l’hyperphagie boulimique. Christine Vindreau présentera l’évolution des classifications et les principales caractéristiques cliniques de ces différents troubles alimentaires compulsifs à la lueur du DSM-V. Elle insistera particulièrement sur les caractéristiques des deux troubles les mieux spécifiés et dont les prises en charges sont bien codifié : la boulimie et l’hyperphagie boulimique. Nathalie Godart reviendra sur l’épidémiologie, l’évolution de la prévalence au cours du temps et le devenir de ces troubles. Elle insistera également sur les moyens de dépistage et sur l’articulation et l’organisation des soins entre les différents acteurs de santé à partir de l’exemple de la boulimie. Sébastien Guillaume présentera les principes de prise en charge de la boulimie et l’hyperphagie boulimique. Il développera particulièrement l’utilisation concrète des techniques de self-help. Ces techniques simples, validées scientifiquement, pouvant facilement et efficacement être utilisé par tous étant malheureusement peu répandu en France. À la fin du symposium l’audience pourra discriminer et dépister les différents troubles compulsifs, organiser les soins et proposer des prises en charge de premières lignes.
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Rabenandrasana, F., S. Ghodhbane, C. Legoupil, and R. Manamani. "La dépendance à l’exercice physique en Picardie et dans le Nord pas de Calais. Étude transversale sur 230 sportifs." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S111. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.211.

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Abstract:
IntroductionLes addictions posent un problème de santé publique. Le concept d’addiction comportementale est récent. Les données de la littérature concernent essentiellement les addictions au jeu. Peu de données sont disponibles en France sur la dépendance à l’exercice physique (DEP). Quelle est sa prévalence chez les sportifs en Picardie et dans le Nord pas de Calais ? Quelles sont les comorbidités psychiatriques et addictives associées ? Les motivations à la pratique sportive diffèrent-elles chez les sujets avec DEP ?Matériels et méthodesNous avons réalisé une étude épidémiologique descriptive randomisée transversale en double aveugle et une étude transversale analytique. Nous avons étudié la DEP avec l’échelle EDQ d’Ogden et al.RésultatsDeux cent trente personnes (144 hommes et 86 femmes) issues de 8 associations sportives différentes ont participé. L’âge moyen était 41,31 ans ± 11,972. La prévalence de la DEP était de 18,26 %. La DEP concernait plus les sports individuels. Les liens entre la DEP et la souffrance psychologique, entre la DEP et l’antécédent de suivi psychiatrique ou psychologique, entre la DEP et la consommation de compléments alimentaires étaient significatifs. La motivation principale des sujets avec une DEP était la recherche de récompense positive tandis que les sujets sans DEP exerçaient surtout pour des raisons de santé.DiscussionLes données de la littérature sur la DEP sont controversées. L’association de la DEP uniquement à la souffrance psychologique, à un suivi psychiatrique ou psychologique, à la recherche de récompense et à la consommation de compléments alimentaires nous questionne quant à la pertinence de cette entité.ConclusionLa DEP qui est un trouble fréquent chez les sportifs nécessite de meilleures sensibilisation et prévention.
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Daigle, Marc, and Gilles Côté. "Suicides et troubles mentaux chez des hommes incarcérés : faut-il en appeler à une prise en charge communautaire ?" Criminologie 34, no. 2 (July 31, 2007): 103–22. http://dx.doi.org/10.7202/027507ar.

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Résumé L'article porte sur un échantillon de 243 hommes incarcérés dans deux villes différentes, échantillon au sein duquel on retrouve des taux élevés d'antécédents suicidaires et de troubles mentaux. Les niveaux de gravité, d'urgence et de risque suicidaires caractérisant ce groupe d'hommes étaient également élevés. Des 243 détenus à l'étude, 43 (17,7 %) présentaient une urgence suicidaire élevée et/ou un trouble mental grave. L'analyse des dossiers institutionnels de ces individus en difficulté a révélé que seulement 35 % d'entre eux avaient été dépistés formellement, mais que 75 % avaient au moins été identifiés informellement. Les dossiers étaient peu annotés et ne rendaient peut-être pas justice au travail clinique qui n'est pas toujours consigné. Ce manque d'informations pouvait néanmoins laisser entrevoir un problème au niveau du suivi des individus. Par ailleurs, de grandes différences étaient observées entre les détenus des deux villes. Les services psychiatriques et de déjudiciarisation offerts dans les communautés respectives pourraient expliquer ces différences en ce qui concerne les prisons. Cela tendrait à démontrer que la prise en charge communautaire des délinquants suicidaires ou souffrant de troubles mentaux peut avoir une influence sur la qualité de vie de ces derniers mais aussi, indirectement, sur celle des personnes vivant ou travaillant en milieu carcéral.
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