Academic literature on the topic 'Thermes romains – Italie – Baïes (Italie)'

Située dans les Champs Phlégréens (Campanie, Italie), Baïes était réputée auprès de l’aristocratie romaine pour ses vapeurs et sources thermo-minérales. L’antique station thermale concentrait autour d’un lac volcanique, aujourd’hui ouvert sur la mer, riches villae et établissements balnéaires construits et remaniés entre la fin de la République et le IIIème s. Bien que le site ait subi les effets du bradyséisme et ait été en partie enseveli par l’éruption du Monte Nuovo en 1538, des vestiges étaient encore visités pendant le Grand Tour. Mis au jour dans les années 1930-1940, les complexes monumentaux constituent les 40 ha du Parc archéologique actuel et conservent in situ des revêtements architecturaux (peintures, stucs, mosaïques, opera sectilia, sculptures et mobilier divers). Cette étude a pour ambition de documenter, analyser et remettre en contexte architectural ces décors majoritairement inédits : difficilement lisibles pour la plupart, leur interprétation a nécessité l’emploi de méthodes infographiques et a abouti à des restitutions graphiques. L’analyse des décors a permis de déterminer des phases chronologiques. La remise en contexte architecturale, appuyée sur des plans récents, a aussi amené à identifier la fonction des différents espaces et à proposer une lecture socio-économique du site
Located in the Phlegraean Fields (Campania, Italy), Baiae was renowned for its steam and thermo-mineral springs, making it a favourite resort for the Roman aristocracy. The ancient thermal station concentrated luxurious villae and baths built and remodelled between the end of the Republic and 3rd c. around a volcanic lake, now open to the sea. Although the site suffered the effects of bradyseism and was partly buried by the Monte Nuovo’s eruption in 1538, the remains were still visited during the Grand Tour. Excavated in the 1930-1940s, the monumental complexes constitute the 40 hectares of the current archaeological park and preserve in situ architectural facings (wall-paintings, stuccos, mosaics, opera sectilia, sculptures, and various furniture). This study aims to document, analyse and put into their architectural context these mostly unpublished decorations: most of them are difficult to read, and their interpretation has required the use of computer graphics methods, resulting in graphic reconstructions. Chronological phases have been determined thanks to the decoration’s analysis. The architectural re-contextualisation, supported by recent plans, also led to the identification of the various spaces and to a socio-economic interpretation of the site

Avec 33 édifices de bains répertoriés (sans prendre en compte ceux de la zone de Portus et du Litus Laurentinum), Ostie est un lieu exceptionnel pour l'étude de ces monuments, tant du point de vue typologique (statut des édifices, études des plans et organisation des parcours), du point de vue technique (études des méthodes d'alimentation en eau, modes de chauffage et autres éléments nécessaire à la bonne marche de ces établissements) que du point de vue urbain (emplacements et rôles des bains dans la ville). La fourchette chronologique de nos édifices va de la fin du 1er siècle av. J. -C. (première attestation épigraphique de l'existence d'un bain à Ostie) au début du VIe siècle (dernière attestation de travaux de restauration sur un de ces édifices). Ceux-ci sont répartis dans l'ensemble de la ville intra-muros (enceinte tardo-républicaine), à l'exception d'un rectangle localisé au centre de la ville, entre le decumanus maximus au sud et le Tibre au nord, et de la ville extra muros.

De la fin du XIIIe au début du XVIe siècles, les nombreuses sources chaudes et minérales qui jaillissaient en Toscane ou dans le Latium ont été exploitées à des fins thérapeutiques. Dans les territoires de Sienne, Lucques et Viterbe, des bains furent crées pour permettre aux malades de se soigner. La fréquentation des curistes a suscité l'essor des stations thermales qui en raison du luxe de leurs équipements, des activités de leurs habitants, liées à l'hébergement et aux soins des malades, se distinguaient des agglomérations voisines. La crise du XIVe siècle a bouleversé l'aspect et l'organisation sociale des sites, provoquant même la disparition de certains d'entre eux. Le développement thermal à participé à la mise en valeur de l'espace rural. Sienne, Orvieto et Lucques ont contribué à façonner cet habitat et à organiser le développement thermal. Les cités ont cherché à s'approprier les sites thermaux et à réaliser d'importants travaux d'aménagement. Elles ont édicté un ensemble de dispositions normatives, visant à assurer la propreté et la sécurité des sites et elles ont désigné des administrateurs spécialisés pour gérer les activités thermales. La présence d'officiers publics auprès des bains a contribué à renforcer la mainmise de ces cités-états sur leur contado et ses ressources naturelles, et certaines bourgades sont devenues, aux Xiv-Xve siecles, des relais essentiels de l'autorité citadine dans les campagnes. Les stations thermales ont participé à la genèse du réseau administratif des états régionaux toscans. De même, l'essor du thermalisme a profité aux familles citadines les plus puissantes. Les aristocrates siennois se sont appropriés la plupart des bâtiments dans les stations. Ils les louaient à des aubergistes et les utilisaient pour recevoir les hôtes illustres de la république. Ils acceptaient parfois les charges administratives auprès des bains et exerçaient un patronage sur les sites. Leur patrimoine thermal participait au maintien de leur fortune et servait leurs intérêts politiques. Le thermalisme toscan illustre quelques traits de l'évolution de la société toscane à la fin du Moyen Âge, les caractéristiques et les modifications de l'aménagement de l'espace, l'emprise progressive des cités et de leurs citoyens sur les campagnes
This thesis would to enlighten aspects of the thermal development at the end of the middle ages (from the end of thirteenth century, to the beginning of the sixteenth century) mainly in the Sienese "contado" and in the territories of Lucca and Viterbo. The discussion tries to define the main caracteristics of thermal places around Siena (type of "habitat", baths, inhabitants' activities, visitors "séjour") and precises the modalities of thermal springs exploitation (administration, management etc. ). The author insists on the Siena's role in the development of thermalism and on its political consequences in the Sienese territory. The city proclaims and increases its leadership in the "contado"

L'étude du paysage balnéaire de Rome dans l'Antiquité (Ier siècle av. J.-C.- Ve siècle ap. J.-C.) a pour but de combler certaines lacunes concernant la recherche sur les bains dits mineurs dans la capitale de l'Empire. La thèse a suivi essentiellement cinq grands axes : nous avons au préalable défini un cadre historique et social à notre étude en insistant sur les problèmes relatifs à l'origine du bain romain et à sa diffusion en péninsule italique. Nous nous sommes ensuite penchés sur les problèmes méthodologiques rencontrés lors de l'établissement de notre corpus. Afin d'appréhender de manière concrète le paysage balnéaire romain, nous avons en effet établi une base de données dont chaque entrée correspond à un complexe balnéaire connu par les sources (archéologiques, épigraphiques et littéraires). Ce catalogue a été abordé sous forme descriptive dans notre troisième grande partie. Notre quatrième axe concerne particulièrement la législation relative à ces balnea, la définition de leur statut et l'identification de leurs propriétaires. Enfin, une étude typologique et technique des bains de Rome s'est révélée nécessaire pour terminer cette étude de façon exhaustive.

La thèse est consacrée à l’étude de la topographie de la zone du Colle Oppio, à Rome, au Moyen-âge. Après avoir décrit le paysage urbain à l’époque impériale, le cœur de l’étude concerne les siècles qui font l’objet de la recherche, qui a été menée de manière diachronique, à partir des activités de construction et des différents usages du territoire, distingués selon les époques traitées. La thèse contient une analyse de tout le matériel documentaire disponible, dont les données, enrichies par des contrôles sur le terrain, ont abouti à la rédaction d’une carte archéologique, dans laquelle ont été indiquées les découvertes effectuées et les vestiges encore visibles. Sur la base de cette carte, réalisée en format vectoriel et géo référencée, on a dressé les plans de période et les plans typologiques, introduits pour illustrer la synthèse topographique. En conclusion, on trouvera le catalogue des monuments et des découvertes, positionnées sur la carte archéologique.

Ce projet de thèse est centré sur l’étude des thermes implantés dans le quartier périurbain d’Ostie, et alignés le long de la façade maritime. Cette vocation thermale s’amplifie au cours de la période tardive quand sont construits des petits balnea le long de la route côtière.Les thermes de la Porta Marina et les thermes Maritimes, après leur découverte à la fin du XVIIIe et au milieu du XIXe s., ont été fouillés entre 1960 et 1970. Il n’existe pas d’études complètes sur ces monuments pour la majorité inédits.La recherche sur le terrain a été articulée en 4 phases : relevé, stratigraphie du bâti et analyse technique ; mise en relation des bâtiments du point de vue diachronique et synchronique ; étude de leur insertion dans l’environnement côtier ; comparaison avec des contextes similaires. Ce projet présente un caractère innovant en ce qui concerne les méthodes d’analyse : prospections géophysiques, photogrammétrie par drone, photos thermiques, grâce à la mise en place d’un projet pluridisciplinaire avec le CNRS. Un travail de recherche a été effectué sur la documentation des archives d’Ostie, des Archives Nationales et de l’Aérophotothèque. Une enquête a aussi été menée sur des inscriptions d’Ostie, conservées aux Musées du Vatican et du Capitole, et sur les manuscrits de la fin du XVIIIe.L’objectif principal était d’évaluer, sur la longue durée, l’évolution du paysage balnéaire côtier d’Ostie en prenant en considération principalement l’analyse architecturale, fonctionnelle et urbanistique, ainsi que celle du décor. Le projet interroge le statut juridique de ces établissements, leur propriété, commanditaires, sources de financements et usagers
The coastal area of the city of Ostia is characterized by a concentration of bath facilities built between the end of the 1st c. AD and the Late Antiquity period. The aim of this work is on the two main baths complexes discovered in the late 18 and mid 19 centuries, and extensively excavated in the first half of the 1970s: the Porta Marina Baths and the Terme Marittime. Their results were left unpublished, except for few specific studies on mosaic floors, architectonical elements and statuary.On these premises, the field research was organized in four steps: surveying, stratigraphic and technical studies; diachronic/synchronic analysis; interaction between maritime and coastal environments; and parallels with comparable contexts. Furthermore, new technologies have been involved for 3D surveying (UAV-photogrammetry, thermography, geophysical survey) thanks to the multidisciplinary project set up between CCJ, MAP and CEREGE, which turned into an innovative work in terms of methods of analysis.Concurrently, the investigation was extended on written sources based on the documentation of Ostia archives, Archivio Centrale di Stato, and Aerofototeca Nazionale. Ostia inscriptions preserved in the Vatican and Capitoline Museums, and recorded on the manuscripts of the late 18th century by G. Marini (Biblioteca Apostolica) and E.Q. Visconti (BNF Paris), were also included. The main objective was to understand the long-term evolution of these baths in the coastal townscape of Ostia, mainly based on architectural, functional, urbanistic and decor analyses.The project also inquires the legal status of these complexes, their commissioners and property, funding sources, and users

Abstract Once Caecina emerged from the Alps toward the end of March, he swiftly overran much of the western half of the Transpadana, that part of Italy north of the River Po. He already had four good bases in the region, Eporedia, Vercellae, Novaria, and Mediolanum. Tacitus adds that the local inhabitants felt no loyalty to Otho or Vitellius and did not care who won the war, because a century of peace had schooled them to bow to superior force, no matter who applied it. The comment loses much of its sting as soon as we ask what else they could have done. Besides, Caecina took care not to alienate them. He kept his column on a tight rein as he moved south. And surprise appears to have been the tactic used by his advance forces, the auxiliaries sent on ahead, as they neutralized Othonian units in the area. Tacitus reports that a cohort of Pannonians was taken prisoner near Cremona, while 100 cavalry and 1,000 marines (drawn perhaps from the Ravenna fleet, perhaps from the squadron stationed earlier at Forum Julii) were captured as they made their way from Placentia on the southern bank to Ticinum (Pavia) on the northern. Tacitus does not say that Caecina’s advance guard occupied Cremona when they rounded up the Pannonians there. But if they did not, their activity was probably enough to persuade the inhabitants to open the gates as soon as Caecina himself appeared. Either way, Tacitus seems to have taken it for granted that his readers would know that Cremona and Placentia were the keys to north Italy. They had been founded in 219 B.C., the former on the northern bank of the Po and the latter on the southern, as bulwarks against invasions out of the Alps, and the Romans still viewed them as such in 69.